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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Cours de Physique
2 Optique géométrique 9
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Indice de réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Loi de réflexion :première loi de Descartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Loi de réfraction : deuxième loi de Descartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4.1 Angle de réflexion totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4.2 Angle de réfraction limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.5 Notion d’objet et Image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.6 Les dioptres sphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.6.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.6.2 Relation de conjugaison avec origine est au sommet O . . . . . . . . . . . 16
2.6.3 Relation de conjugaison avec origine au centre C . . . . . . . . . . . . . 18
2.6.4 Foyers d’un dioptre sphérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.6.5 Grandissement transversal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.6.6 Construction de l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
6 Notions de cristallographie 58
6.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
6.2 La cristallographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
6.3 Les structures cristallines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
7 Exercices d’application 63
7.1 loi de Snell- Descartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
7.2 Les dioptres sphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.3 Les Miroirs sphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
7.4 Les Lentilles minces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
7.5 L’œil et la vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
7.6 Hydrostatique : Applications des lois de Pascal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
9 Références 82
1 Rappels mathématiques
Toutes les sciences sont concernées pour mesurer des quantités qui s’appellent des grandeurs.
Exemple ; nombre des étudiants, leurs âges ect. .. Ce fait exige qu’il y a des standards ou des
bases de mesures.
Pour faire une mesure significative d’une telle grandeur, on a besoin de certaines unités
standards dans le système international (SI). Le SI a été créé en 1960 par la 11eme Conférence
générale des poids et mesures (CGPM, Conférence Générale des Poids et Mesures). La CGPM
est l’autorité internationale qui assure les étalons et modifier le SI nécessaire pour refléter les
derniers progrès de la science et de la technologie. Dans ce système on définie :
Le kilogramme : est la masse d’un cylindre en alliage platine-iridium conservé au Bureau
international des poids et mesures à Paris. En 2018, cependant, cette norme sera définie en
termes de constantes fondamentales (constant de Planck ou bien nombre d’Avogadro).
La seconde : est la durée de 9192631770 périodes de la radiation correspondant à la tran-
sition entre les deux hyperfines niveaux de l’état de l’atome de césium 133 (133 Ce).
Le Mètre : est définie comme étant la longueur du chemin parcouru par la lumière dans
un vide pendant un intervalle de temps de 1/299792458 de seconde. (Notez que l’effet de cette
définition est de fixer la vitesse de la lumière dans le vide à exactement 299 792 458 ms−1 ).
Ampère : un ampère est l’intensité d’un courant constant qui, s’il est maintenu dans deux
conducteurs linéaires et parallèles, de longueurs infinies, de sections négligeables, et distants
d’unmètre dans le vide, produit entre ces deux conducteurs, une force linéaire égale à 2 × 10−7
newton par mètre.
Kelvin : Le kelvin est la fraction 1/273.16 de la température thermodynamique du point
triple de l’eau H2 O (point de coexistence des trois phases : liquide-vapeur-solide ), et une
variation de température d’1Kest équivalente à une variation d’une degrée celsus (◦ C).
Mole La mole est la quantité de matière d’un système contenant autant d’entités élémentaires
12
qu’il y a d’atomes dans 0.012 kilogramme de carbone C ; son symbole est mol . Lorsqu’on
emploie la mole, les entités élémentaires doivent être spécifiées et peuvent être des atomes, des
molécules, des ions, des électrons, d’autres particules ou des groupements spécifiés de telles
particules.
Candela :La candela est l’intensité lumineuse, dans une direction donnée, d’une source qui
émet un rayonnement monochromatique de fréquence 540·1012 Hz et dont l’intensité énergétique
dans cette direction est 1/683 watt par stéradian
1.1.2 Dimensions
[G] = M α Lβ T γ I δ N λ J µ θν (1)
an2
(P + )(V − nb) = nRT (2)
V2
[a][n]2
P est la pression et V le volume. l’homogénéisation nous permet d’écrire :[P ] = et
[V ]2
[V ] = [n][b]
Les mesures d’une grandeur physique s’accompagnent des incertitudes dans son estimation
et son évaluation. On peut estimer une grandeur classique soit :
i) d’une façon exacte : par exemple, combien y-a-t-il de jours dans une semaine ? La réponse
est sans ambiguı̈té.
ii)Avec incertitudes pour une grandeur statistique. Imaginons des étudiants qui font mesures
la température d’ébullition de l’eau au niveau de la mer à pression atmosphérique. Les différents
groupes mesurent les valeurs suivantes : 99.5◦ C, 100.5◦ C, 101◦ C, 99.1◦ C
On sait que T e = 100◦ C, dans ces conditions alors pourquoi une déviation par rapport à
la vraie valeur et que vaut alors la cette température d’ébullition T e ? Nous donnerons dans
cette partie du cours des réponses à ces questions. Elle sera de nature statistique. Le terme
”erreur” lorsqu’un processus de mesure est mal maı̂trisé et ”incertitude” lorsque l’évaluation
de la fiabilité est immédiate et intuitive. Ainsi, une erreur de mesure produit une déviation par
rapport à la vraie valeur. On peut distinguer :
i) Les erreurs systématiques : se produisent par exemple lorsqu’on emploie des instruments
mal étalonnées (échelle fausse, chronomètre mal ajusté) ou lorsqu’on néglige certains facteurs
qui ont une influence sur la marche de l’expérience (par ex. l’altitude par rapport au niveau de
la mer pour estimer T e). Cela produit un décalage du résultat si lerreur commise est toujours
la même. Les erreurs systématiques influencent l’exactitude voir figure(1.a).
ii) Les erreurs accidentelles par contre ne peuvent en principe pas être évitées. Leur cause
se trouve dans l’expérimentateur luimême. Par exemple ; male lecture. Les erreurs accidentelles
affectent la précision (ou fidèlité) de la mesure figure(1.b).
iii) La dispersion statistique apparaı̂t lorsqu’on fait des mesures répétées de la même gran-
deur. Si l’on mesure plusieurs fois le même phénomène avec un appareil de mesure suffisamment
précis, on obtiendra à chaque fois un résultat différent. est dûe à des phénomènes perturbateurs
(sensibilité d’un instrument aux variations de température).
Fig. 1 – L’exactitude et la précision (a) exact et précis, (b) exact mais pas précis, (c) précis
mais pas exact
On suppose que la vraie valeur d’une telle grandeur mesurée soit G0 . En pratique, on
réalise N mesures pour avoir g1 , g2 ....gN valeurs indépendantes dont la moyenne arithmétique
est exprimée par :
N
X
gi
i=1
g= (3)
N
De même,la variance σ de la distribution de g est donnée par :
v
u N
u 1 X
σ=t (gi − g)2 (4)
N − 1 i=1
σ
∆g = √ (5)
N −1
Cette valeur est inversement proportionnelle avec le nombre de mesures N . i.e si on veut
avoir une bonne précision, il faut faire le maximum des mesures. Le résultat de la mesure est
finalement donné sous la forme :
G0 = g ± ∆g (6)
A côté de l’erreur absolue ∆g d’un résultat de mesure, il est souvent commode d’indiquer
∆g
l’erreur relative . L’erreur absolue a toujours la même dimension (même unité) que le
|G0 |
résultat de la mesure lui-même. L’erreur relative n’a pas de dimension et s’exprime en %.
Chiffres significatifs : lorsqu’on exprime une mesure directe ou le résultat d’un calcul,
l’incertitude absolue associée au nombre est exprimée avec certaine nombre de chiffre significatif
quiindique la précision d’une mesure physique. La mesure ou le résultat du calcul sera alors
arrondi afin de ne comporter qu’un seul chiffre incertain. Ainsi une masse M pesée à ±2mg et
trouvée égale par exemple à 25.3873g sera donnée par : M = (25.387 ± 0.002)g
a) Méthode différentielle
On suppose que la déviation (erreur) d’une grandeur G est très petite par rapport à la vraie
valeur G0 . On ecrit la differentielle de G(x1 , x2 , ..., xN ) en fonction des dérivées partielles par
rapport à chacune des variables x1 , x2 , ..., xN
∂G ∂G ∂G
dG = dx1 + dx2 + .... + dxN (7)
∂x1 ∂x2 ∂xN
On approxime alors dG . ∆G, et on majore la valeur absolue de ∆G par la somme des valeurs
absolues :
∂G ∂G ∂G
∆G =| | dx1 + | |dx2 + .... + | |dxN (8)
∂x1 ∂x2 ∂xN
ce qui permet d’estimer l’incertitude ∆G en fonction des incertitudes ∆xi , 1 ≤ i ≤ N .
exemple : soit v la vitesse rectiligne et uniforme d’un mobile ; v = L/t oú L le déplacement
durant une unité de temps t.
b) Méthode logarithemique
En outre, cette méthode n’a pas à prioiri une formule directe pour l’appliquer, mais l’idée
principale vient du fait que la derrivée du logarithme d’une foction f qui doit être une fonctions
positive ; Soit G une grandeur physique telle que : G = log(f ) alors dG = df /f ce qui permet
∆f
aussi de sur- estimer l’erreur sur G en fonction celle sur f , ∆G =
f
Exemple : Soit v = L/t, donc la fonction logaarithmique est une application bijective ce qui
dv dL dt
permet d’ecrire : log v = log L − log t, on différencier coté à coté : = − et finalement
v L t
∆v ∆L ∆t
on majore l’erreur sur v tel que : = +
v L t
Comme on a déjà vu la session précédente, tout ce qu’on peut mesurer s’appelle grandeur.
Ainsi il est commode de présenter mathématiquement une telle grandeur soit en :
i)Nombre réel (scalaire) comme la température, gravitation, masse.
ii)Vecteur : comme les forces, champs magnétique, les vitesses.
Dans la deuxième catégorie, les grandeurs nécessitent plusieurs nombres qui dépendent de la
direction d’espace pour qu’elles soient définies. La construction de ce cours sera limitée dans les
notions et les applications fondamentales des opérations vectorielles mais non plus dans leurs
algèbres.
−
→ −
→ −
→ −
→
Si l’on pose i (1, 0, 0), j (0, 1, 0), k (0, 0, 1) la base d’espace E 3 alors tout vecteur U (x, y, z) ∈
−
→ −
→ −
→ −
→ −
→
E 3 , s’ecrit : U = x i + y j + z k . (x, y, z) s’appelle des composantes du vecteur U
−→
à tout couple (A, B)de points qu’on appelle bipoint de E 3 , on associe un vecteur unique AB
−→ −
→
de E 3 représenté par une flèche d’origine A et d’extrémité B tel que : AB = (xB −xA ) i +(yB −
−
→ −
→
yA ) j + (zB − zA ) k où (xA , yA , zA ) et (xB , yB , zB ) les coordonnées de A et B respectivement.
−→ p −→
kOAk = x2A + yA2 + zA2 s’appelle le module du vecteur OA qui mesure la longueur du segment
OA
−
→ −→ −
→ −−→ −
→
Soient U = OA et U = OB deux vecteurs tels que : U (Ux = xA , Uy = yA , Uz = zA ) et
−
→
V (Vx = xB , Vy = yB , Vz = zB ).
2 Optique géométrique
2.1 Introduction
L’optique est une branche de la physique qui traite le comportement et les propriétés de
la lumière telles que : le rayonnement, l’émission, la propagation et l’interaction de la lumière
avec l’environnement.
Une quantification et description exacte de la lumière est au-delà du notre objectif du cours
tandis qu’elle nécessite une théorie quantique qui considère que la lumière est l’ensemble de
particules appelés photons de masses nulles (aspect corpusculaire). D’autre part, dans l’aspect
ondulatoire (section 3), où la lumière est considérée comme une onde électromagnétique ou
une vibration ondulatoire d’une fréquence ν, qui se propage dans un milieu avec une vitesse
V . On assume que le milieu est isotrope ( V ne dèpend pas une direction d’espace). Dans ces
conditions, on peut écrire λ = V /ν = V T où T est la pèriode (voir Figure(3)). Si la lumière se
diffuse dans le vide (absence de matière et énergie), alors V ≡ C, C est la célérité de la lumière,
C = 299792458m/s qui est la vitesse critique d’aprés les résultats de la relativité restreinte.
L’optique traite la lumière dans un intervalle qui s’étale de lointain UV jusqu’à lointain
IR (incluse le domaine du visible). Selon la longueur d’onde λ, on peut distinguer plusieurs
récepteurs ou capteurs, tels que : l’œil, plaque photographique (pour UV et IR) ....
L’optique géométrique est basée sur le fait que la lumière se déplace en ligne droite et suite
le trajet le plus court en temps (principe de Fermat).
Les rayons lumineux n’interagissent pas entre eux et se propagent dans un milieu transpa-
rent, isotrope et homogène (même valeur de la vitesse dans tous les points d’espace)
Si la lumière se propage dans un milieu avec une vitesse V alors le rapport entre C et V :
n = C/V s’appelle indice de réfraction. Cette grandeur décrit l’effet d’un tel milieu sur la
On définit un dioptre comme étant une surface qui sépare deux milieux de différents indices
de réfraction). Un faisceau incident forme un angle i avec la norme N . Le rayon réfléchi est
dans le même milieu forme un angle de réflexion i′ tel que i = i′ ( Figure(4)). (Analogie avec
la boule de billard qui heurte une paroi de la table)
Un rayon lumineux qui passe d’un milieu à un autre, de différent indice de réfraction, subit
un gradient de vitesse due à la transition dans les propriétés chimique et/ou physique entre les
deux milieux. Cela est traduit la déviation du chemin optique (exemple d’un crayon dans un
verre d’eau apparait brisé).
En outre, la relation qui relie les angles d’incidence et de réfraction i et r par rapport àà la
norme N
n 1 i = n2 r (10)
Dans le cadre d’un dioptre plan, on suppose que n1 > n2 (i < r). Si on augmente i cela
π
implique que l’angle de réfraction r a une valeur maximum rmax = (loi de Snell-Descartes).
2
L’angle critique (incidence) ic pour laquelle r = rmax est donnée par :
Fig. 5 – Réfraction d’un rayon lumineux à travers d’un dioptre plan separant deux mileux de
differents indice de réfraction. D est l’angle de déviation
Si i > ic , toute la lumière est réfléchie et le dioptre plan est considéré comme un miroir
plan ;i.e. une réflexion totale (voir Figure(6)). L’angle critique permet de donner une information
sur le rapport entre les indices de réfraction des deux milieux (si on connait l’un, on peut mesurer
l’autre).
Le phénomène de réflexion totale est utilisé pour confiner la lumière dans tels systèmes,
exemple : fibre optique et fontaine de lumière.
On considère un dioptre plan. On suppose que le rayon lumineux se propage du milieu moins
π
réfringent vers un milieu plus réfringent (n2 > n1 ). Si i = (voir Figure(7)) , alors l’angle de
2
réfraction prend une valeur particulier s’appelle angle de réfraction limite ou critique rc donnée
Fig. 6 – Angle de reflexion totale : pour des angles supèrieurs à ic , la surface de séparation
joue le rôle d’un miroir
par
A′ B ′
Γ= (13)
AB
Γ est le grandissement transversal qui donne l’information sur les tailles d’objet et son
image.
D’autre part :
u′
η= (14)
u
η est grandissement angulaire. En outre :
n1 ABu = n2 A′ B ′ u′ (15)
n1
Γη = (16)
n2
2.6.1 Introduction
Un dioptre sphérique est une interface courbée qui sépare deux milieux de différents indices
de réfraction n1 , n2
C : centre du dioptre sphérique
O : sommet du dioptre sphérique
OC = R : rayon de courbure. OC = ∞ dans le cas d’un dioptre plan
Cx : axe optique
La norme (N ) dans ce système optique passe par le point I d’intersection du rayon lumineux
et le dioptre sphérique (voir Figure(10))
Soit A un objet et son image A′ situés à certaine distances par rapport à un origine donné
C ou O qui sont deux points fixes. Notre objectif est de trouver une relation de conjugaison
qui relie la position d’objet et celle d’image en fonction des paramètres du dioptre sphérique
qui sont R, n1 et n2 .
On suppose que n1 < n2 , ainsi i1 > i2 où i1 est l’angle formé entre le rayon incident et N et
i2 l’angle de réfraction. On utilise maintenant la relation de Pythagore tels que
IA′ CA′
Dans le triangle IA′ C : =
sin(π − ω) sin(i2 )
IA CA
Dans le triangle IAC : =
sin(π − ω) sin(i1 )
Où sin(π − ω) = sin(ω)
Donc on peut réecrire les deux équations :
IA′ CA′ IA CA
= et : =
sin(ω) sin(i2 ) sin(ω) sin(i1 )
Fig. 10 – Schéma réduit d’un dioptre sphérique avec n1 < n2 . L’objet A est dans le milieu
dont l’indice n1 et son image qui est suppoée d’être dans le milieu n2 est formée dans le premier
milieu
sin(i1 ) n2
on utilise l’équation de Snell-Descartes (eq(9)) : = ce qui donne
sin(i2 ) n1
CA CA′
n1 = n2
IA IA′
Image d’un point dans les conditions de Gauss : On suppose que I ≈ O ainsi on peut
CA CA′
réecrire la relation de conjugaison dans l’apporoximation de Gauss comme : n1 = n2
OA OA′
CO + OA CO + OA′
n1 = n2 et on sait que CO = −OC.
OA OA′
Dans ces condition, on déduit la relation de conjugaison dont l’origine est au sommet O
n1 n2 n 1 − n2
− = (17)
OA OA′ OC
On suit le même raisonement que la section précédante mais cette fois-ci on considère que
l’origine est au centre C. donc, quelle est la relation qui relie les position d’objet et image CA
et CA′ par rapport à C ?
sin(ω − i2 ) sin(i2 )
Dans le triangle IA′ C : = tel que : IC = CO = R. alors :
IC CA′
sin(ω − i2 ) sin(i2 )
=
OC CA′
sin(ω − i1 ) sin(i1 )
De même dans le triangle IAC : =
CO CA
ω − i2 i2
On se met dans les condition de Gauss, i.e i <<, sin(i) ≈ i, =
CO CA′
sin(ω − i1 ) sin(i1 )
=
CO CA
1 1 1 1
On déduit : i1 ( + ) = i2 ( ′
+ )
CA CO CA CO
La loi de Descartes dans le cadre de l’approximation de Gauss : n1 i1 = n2 i2 . Celà implique :
n1 n2 n 1 − n2
′
− = (18)
CA CA CO
c’est la relation de conjugaison avec origine au centre.
Le foyer image F ′ d’un système optique est l’image d’un objet situé à l’infini ; |OA| = ∞.
Le foyer objet F ′ est la position d’image à l’infini ; |OA′ | = ∞. Pour le dioptre sphérique, on
injecte dans l’eq(17) pour trouver foyer objet et image :
n2
OF ′ = OC (19)
n 2 − n1
n1
OF = OC (20)
n 1 − n2
OF + OF ′ = OC, celà signifie que les deux foyers ne sont plus confondus sont symétrique
par rapoort au centre C ; si l’un situe dans un coté, l’autre doit être dans l’autre coté du dioptre
sphérique.
Fig. 11 – foyer objet et foyer image : a) et b) foyer objet et image sont réels pour un dioptre
sphérique convergent, c) foyer image est virtuel pour le cas d’un dioptre sphérique divergent
n2
Soit la vergence D = , on dit que le dioptre est convergent si D > 0, sinon, il est
OF ′
divergent (voir Figure(11)). Cette grandeur est exprimée en dioptrie δ ≡ m−1
Pour trouver la taille d’image par rapport à celle d’objet, on calcule le grandissement trans-
versal Γ (eq(13)). D’apres l’approximation de Gauss : n1 θi = n2 θr ,
AB A′ B ′
On a : tg(θi ) ≈ θi = et tg(θr ) ≈ θr =
OA OA′
A′ B ′ n1 OA′
Γ= =
AB n2 OA
CB ′ CA′ A′ B ′
D’apres relation de Thales : = =
CB CA AB
donc :
A′ B ′ n OA′ CA′
Γ= = 1 = (21)
AB n2 OA CA
Fig. 12 – construction de l’image réelle dans le cas d’un dioptre sphérique convergent : n2 < n1
et OC < 0
Fig. 13 – Image virtuelle d’un objet réel pour le cas d’un dioptre sphérique divergent n1 < n2
et OC < 0
Il faut au moins deux rayons pour déterminer l’image d’un objet. Dans le cas d’un dioptre
sphérique il y a trois rayons principaux :
a)Un rayon passe par C ne dévie pas
b)Un rayon passe par F ressort parallèlement à l’axe optique
c)Un rayon parallèle à l’axe optique ressort en convergeant vers F ′ (on suppose que OF ′ > 0
voir figure 12) sinon en divergeant (figure 13).
Les miroirs sphérique sont des surfaces courbées, sphérique sur lesquelles il y a un dépôt
métalique de teélle sort on peut avoir une réflexion totale de la lumère. On peut citer plusieurs
applications de ces systèmes dans différents domains telles que : les rétroviseurs, et les moroirs
grossiante, téléscopes.
C’est donc une portion d’une surface sphérique a un sommet O, et de rayon R = OC. la
droite (Ox) représente l’axe optique .Si la surface interieure est réfléchissante, ce moroir est
dit concave (OC < 0) sinon, convexe (OC > 0) voir figure 14). Pour le premier espèce est
convergent dont le deuxième est divergent.
Soit A un point situé sur l’axe optique et son image A′ est formée à travers le miroir
sphérique. Soit OA, OA′ leurs positons par rapport au sommet O. L’objectif est de trouver une
relation entre OA et OA′ en fonction du rayon de courbure OC
Dans le triangle (IAC) :i + α + (π − β) = π
Dans le triangle (ICA’) :i′ + β + (π − γ) = π
Pour un miroir, on a une réflexion totale ; i = i′ . Pour celà, on regroupe les deux équations
membre à membre :α + γ = 2β.
IH IH IH
D’autre part : tgα = , tgβ = , tgγ = . On se place dans l’approximation de
HA HC HA′
Gauss, où α, β et γ sont petits, celà implique que HI ≪ CO. Alors dans cette apporximation
Fig. 14 – Les deux types de mirois sphérique : Concave(à droit) et convexe (à gauche)
on peut réecrire H ≈ O
IO IO IO
α= ,β= ,γ= . On utilise la formule précédente qui relie les ces angles :
OA OC OA′
1 1 2
+ ′
= (22)
OA OA OC
Cette formule peut être trouvée en utilisant la relation de conjugaison avec origine au
sommet pour le dioptre sphérique(voir eq(17)). Si on mettre n1 = −n2 = n ou le signe −
désigne la réflexion total dans le premier milieu. Si on injecte ces parametre dans l’eq(22), on
retrouve le même résultat.
Avec la même aspect que la section 2.6.4, le foyer image est donné par :
OC
OF ′ = (23)
2
et le foyer objet OF est déféni par :
OC
OF = (24)
2
Soit f ′ = OF ′ la distance focale image et f = OF la distance focale objet. Il est claire que
pour le miroir sphérique, les deux foyers sont superposés.
La vergence d’un miroir sphérique plongé dans un milieu d’indice n est donnée par :
n
D= (25)
OF ′
1
Si le milieu est l’air, n = 1 et D = . Si D > 0 : le miroir est divergent(miroir convex),
OF ′
sinon, il est convergent(miroir concave).
A′ B ′ F A′ FO CA′ OA′
Γ= = = = =− (26)
AB FO FA CA OA
On peut déduire la formule de Newton :
2 R2
F A.F A′ = F O = f 2 = (27)
4
Pour trouver cette formule, on utilise la formule de Newton eq(27) en introduisant C dans
la formule. Aprés quelque lignes de calculs on trouve :
1 1 2
+ = (28)
CA CA′ CO
On peut réecrire la relation de conjugaison d’un dioptre sphérique avec origine au centre
C ;eq(18). Si on met n1 = −n2 = n et on trouve la formule précédente.
Fig. 15 – Construction d’image d’un objet à travers un miroir sphérique. Pour le cas d’un
miroir concave, une image réelle est formée alors qu’elle est virtuelle pour le miroir convex
l’image est formée dans au delà du miroir (l’image B’ est formée à partir des rayons fictifs)
2.7.5 Représentation géométrique d’une image d’un objet à travers d’un miroir
sphérique
Avec le même principe que le dioptre sphérique, il est nécéssaire d’avoir au moins deux
rayons lumineux principaux pour présenter l’image A′ B ′ d’un objet AB. Dans le cadre d’un
miroir sphérique, il y trois rayons principaux (figure 15)
- Un rayon passant par C et se réfléchissant sur lui-même.
- Un rayon parallèle à l’axe optique et se réfléchissant en passant par F ′ .
- Un rayon passant par F et se réfléchissant parallèle à l’axe.
Remarques :
Un miroir concave ne donne jamais une image virtuelle d’un objet virtuel.
Un miroir convexe ne donne jamais une image réelle d’un objet réel,
Quel que soit le type de miroir, l’image est renversée quand elle est de même nature que
l’objet et de même sens que l’objet quand elle est de nature différente
Fig. 16 – Les différentes formes des lentilles a)biconvexe, b)plan-convexe, c)a bord mince, d)
biconcave, e)plan-concave, f) a bord épais
Les lentilles sont les éléments optiques les plus fréquent à utiliser dans la vie quotidienne et
indusitrielle telles que les lunettes, lentilles pour caméras , téléscope, micropscope...ect
Une lentille est un milieu transparant, homogène d’indice de réfranction n composée d’une
association de deux dioptre, dont l’un au moins et sphérique. L’épaisseur d’une lentille O1 O2
est la distance qui sépare les deux sommets des dioptres.
La lentille est appelée mince ou épaise selon la l’ordre de grandeur de son épaisseur devant
les rayons de courbures des deux faces. Pour celà on peut distinguer six formes principales des
lentilles (figure 16)
Les trois premières lentilles sont caractérisées par un pourtour plus grand que le centre ; On
les classe comme lentilles convergentes. Pour les autres, le centre des lentilles sont moins épais
que les bords, alors, on mettre dans la classe des lentilles divergentes.
Une lentille est caractérisée par : i)les sommets O1 , O2 . ii)les centres des deux dioptre C1 , C2 .
iii) axe optique passant par les sommets et les centres. iv) centre optique qui fait appartenit à
la lentille où le rayon refractan est parallèle au rayon qui émerge le milieu.
L’objectif dans cette section est de déterminer l’effet d’une lentille sur la position d’image.
On considère une lentille formée par deux dioptre sphérique dont les rayons de courbure R1 =
O1 C1 et R2 = O2 C2 respectivement. Soit :
A un objet réel situé à certaine distance O1 A du premier dioptre et son image B est formée
à O1 B.
De même, une image A′ de B est formée à travers le deuxième dioptre. O2 B, O2 A′ est la
position de B et A′ par rapport à O2 respectivement.
On réecrire l’eq 17 :
n0 n n0 − n
Pour la première réfractions : − =
O1 A O1 B O1 C1
n n0 n − n0
Pour la deuxième réfractions : − ′
=
O2 B O 2 A O2 C2
L’objet A et l’image finale à travers la lentille A′ sont placés dans l’air ; n0 = 1. L’image
intermédiaire de A via le premier dioptre est placée dans le milieu dont l’indice n.
Soit O est le centre du segment O1 O2 . On considère que O1 O2 est trés petit par rapport aux
rayons des deux dioptres : Approximation de Gauss. celà implique que O1 et O2 sont confondus ;
O1 ≈ O2 ≈ O. Dans ces conditions, on remplace n0 dans les deux équations et on les additionne
terme à terme :
1 1 1 1
− = (1 − n)( − ) (29)
OA OA′ OC1 OC2
On remplace OC1 et OC2 par R1 et R2 :
1 1 1 1
− = (1 − n)( − ) (30)
OA OA ′ R1 R2
1 R1 R2
OF = f ′ = (31)
(n − 1) R1 − R2
1 R1 R2
OF ′ = f ′ = (32)
(n − 1) R2 − R1
1 1
D = (n − 1)( − ) (33)
R1 R2
Si D > 0 la lentille est convergente sinon, elle est divergente.
On peut remplacer f et f ′ dans l’eq 31 :
1 1 1
− = (34)
OA OA ′ f
1 1 1
− = ′ =D (35)
OA ′ OA f
On suppose qu’un objet AB situe à certaine distance OA du centre optique d’une lentille.
A′ B ′ 1 OA′
Son image A′ B ′ est formé à OA′ par le premier dioptre. Alors : = .
AB n OA
De même pour le deuxième dioptre ; une image A′′ B ′′ est formé pour l’image intermédiaire
A′′ B ′′ n OA′′
A′ B ′ . Dans ce cas, le grandissement partial est donné par : ′ ′ = .
AB 1 OA′
Donc le grandissement final :
A′′ B ′′ OA′′
Γ= = (37)
AB OA
Si le milieu d’objet est déféni par un indice n1 et milieu d’image par n2 , le grandissement
est donné par :
A′′ B ′′ n1 OA′′
Γ= = (38)
AB n2 OA
Et si on utlise, la relation du conjugaison avec origine au foyer :
A′′ B ′′ FO F ′ A′
Γ= = = ′ (39)
AB FA FO
Remarque : Si l’objet est placé avant le foyer objet F (F A < 0), l’image se trouve après
le foyer image F ′ (F ′ A′ > 0) ; l’objet est réel et :
a) Si la lentille est convergente l’image est réelle
b) Si la lentille est divergente l’image est :
Pour construire l’image, il faut au moins deux rayons dont les trois rayon principaux sont :
-Un rayon passe par O ne dévie pas
-Un rayon parallèle à l’axe optique ressort en convergeant vers F ′ (on suppose que la lentille
est convergente
-Un rayon passe par F ressort en parallèle à de l’axe optique (voir figure 18)
2.9 L’œil
Dans cette section, on va presenter une étude qunlitative de l’œil. Notre objecif est de donner
une simulation optique de L’œil mais non plus une étude physiologique ou clinique.é
La cornée est considérée comme un dioptre sphérique et le cristallin joue le rôle d’une
lentille convergente de distance focale variable. Le fovéa ou la tache jaune représente un écran
d’observation. Dans ces condition on peut shématiser l’œil par une lentille mince convergente
(voir figure 19).
Les muscles déforment le cristallin et la distance focale se ramène de tel façon que l’image
se forme sur la rétine si l’objet est à l’infini.
Fig. 18 – a) Construction d’image d’un objet à travers d’une lentille : a)convergente où l’image
formée est réelle. b) divergente : l’image est virtuelle
Pour former l’image d’un objet, dont la position varie, à distance constante d’une lentille,
il faut que la vergence de celle-ci varie : c’est le phénomène d’accommodation. L’augmentation
de la vergence de l’œil se fait par déformation du cristallin à l’aide des muscles qui l’entourent.
Il y a deux points principaux dans l’interval de la vision On appelle Punctum Remotum
(PR), le point le plus éloignè visible par l’œil sans accommodation. On appelle Punctum Proxi-
mum (PP), le point le plus proche de l’œil pouvant être perçu nettement. L’œil à ce moment
accommode et la vergence du cristallin est maximum. La distance du Punctum Proximum
à l’œil s’appelle la distance minimum de vision distincte (dm ). Le Punctum Remotum et le
Punctum Proximum varient avec l’œil de chaque observateur.
Amplitude d’accomodation A est donnée par :
1 1
A= − (40)
PR PP
Pour un œil normal, dit emmétrope, P P = 25cm et P R = ∞ . La rétine est alors dans le
plan focal de l’œil (cristallin non déformé). Pour une observation à l’inni, l’œil est au repos ce
qui correspond à la situation la plus souhaitable pour le confort de l’observateur : il faudra donc
toujours s’arranger pour former une image à l’inni quand on observera à travers un instrument.
Si l’image ne se forme pas sur F0′ (foyer image) on dit que l’œil est métrope. Il y des problème
qu’un observateàr peut avoir : Myopie, hypermétropie, l’astigmatie, persbytie.
Myopie Si la déformation de l’œil est plus grand que l’état normal, alors, l’image à l’infini
se forme avant la rétine (voir figure 20), dans ce cas, on dit que l’œil est myopie et elle ne peut
pas voir à l’infini ; son punctum remotum est inférieur à l’inni. Cependant, un myope peut voir
des objets placés très près si ses capacités d’adaptations sont normales.
1 1 1
Pour corriger ce défaut, il faut mettre des lentille divergente : − = . On a
OA′ OA OFL′
OA −→ ∞ alors , OA′ = OFL′ . Il faut que l’image à l’infini se forme sur le foyer image de la
lentille correctrice : OFL′ = P R tel que OFL′ < 0 ainsi le nouveau punctum remotum est infini
P R′ −→ ∞
1 1
De même, le punctum proximum P P se déplace vers un nouveau point P P ′ : − =
PP PP′
1 1 1 1
′
celà implique que : ′
= = . Donc la correction permet une vision claire sans
OFL PP PP PR
accomodation et son domain s’elargit de P P ′ à P R′ (figure 21)
hypermétropie : L’œil hypermétrope est un œil dont le cristallin est trop peu convergent
(distance focale au repos trop grande), ce qui fait que l’image d’un objet à l’inni, lorsque l’œil
n’accommode pas, se forme après la rétine. Inversement, l’œil hypermétrope peut être un œil
trop petit (distance cristallin-rétine trop faible) avec un cristallin normal. Un œil hypermétrope
doit ainsi accommoder pour voir nettement un objet situé à l’infini. Son punctum remotum
reste infini, mais s’il n’accommode pas, il voit ou. S’il possède des capacités d’accommodation
moyennes, la distance focale minimale (à accommodation maximale) de l’œil hypermétrope,
c’est-à-dire la valeur de son punctum proximum, est plus grande que celle d’un œil normal : il
voit ou des objets proches qu’un individu normal ou myope voit nettement.
L’œil hypermétrope est trop court pour sa convergence, c’est-à-dire il n’est pas assez convergent.
Fig. 21 – Un l’œil myope, l’image se forme avant la rétine (ligne rouge). la correction en utilisant
une lentille L divergente (en bleu) dont le foyer image permet d’élargir le domaine de vision
claire de P P ′ à ∞
L’image F ′ d’un point situé à l’infini est alors placée derrière la rétine F ′
Le foyer image F ′ de cet œil hypermétrope au repos, est en arrière de la rétine et comme
le conjugué du P R doit être sur la rétine de l’œil non accommodé, donc en avant de F ′ , P R
ne peut être qu’un point virtuel, dans ce cas il faut accommoder pour voir les objets virtuels
situés en arrière de P R et les points réels situés en avant du P P , lequel est plus loin que dans
le cas de l’œil normal.
Pour la correction on utlise une lentille convergente dont la distance focale OFL′ = P R, ainsi
le nouveau punctum pemotum P R′ à ∞ et le nouveau punctum proximum P P ′ (figure 22) tel
que :
1 1 1
= − (41)
PP′ PP OFL′
Presbytie : Ce problème de vision n’est pas dû à la conformation de l’œil mais plutô à son
vieillissement. Les muscles perdent leur élasticité ainsi le cristallin perd sa souplesse. cepenadnt,
Fig. 22 – Un œil hymétrope, l’image se forme aprés la rétine (ligne rouge). la correction en
utilisant une lentille L convergente (en bleu) dont le foyer image permet d’élargir le domaine
de vision claire de P P ′ à ∞ tel que P P ′ < P P
le punctum proximum s’éloigne et même la vision à long distance devient difficile. Ce défaut est
corrigé par des lentilles convergentes dont la distance focale dépend de la position de l’objet à
observer. Généralement OFL′ = P R + a telle que a la distance entre les yeux et les lentilles(les
lunettes)
2.10.1 La Loupe
La loupe est une lentille convergente, épaisse de courte distance focale 2à 5cm. Elle permet
d’obtenir une image virtuelle, droite, agrandie et nette d’objets peu éloigné.
L’objet est donc placé entre la lentille et son foyer objet, très près de celui-ci. L’œil est
alors placé près du foyer image de la loupe. En outre, il est commode de placer l’objet dans le
plan focal objet de la loupe : l’image se rejetée à l’infini et l’œil normal peut l’observer sans
accommoder, dans ce cas la position de l’œil n’a pas d’importance.
L’image A′ de A est à l’infini dans la direction de l’axe et l’image B ′ de B est à l’infini dans
la direction OB. Le diamètre apparent de l’image est α′ voir (figure 23).
Soit G le grossissement commercial tel que :
α
G= (42)
α′
Soit dm la distance où l’objet vu sans loupe (dm est le P P pour emmétrope=25cm). On a
alors, si l’on écrit OA = f = f ′ :α′ = f ′ /AB alors : α = dm /AB. Dans ces conditions G = f /4.
La puissance p d’une loupe est caractérisée par l’angle α sous lequel est vu l’image A′ B ′ ;
α
p= ′ ′
AB
2.10.2 Le microscope
Cet instrument optique est de très grandes puissances pour agrandir des mini-objets (2µm).
Le microscope est associé de deux systèmes optiques(deux lentilles convergentes) voir (fi-
gure 24) :
Objectif : est assimilé à une lentille mince très convergente d’une distance focale très petite
de quelque mm, placé devant l’objet qui lui donne une image très agrandie (grandissement =
Γ1 ) qui est observée à travers un second système.
Oculaire également assimilé à une lentille convergente ou loupe. L’image définitive est
beaucoup plus grande que l’objet (grandissement = Ω)
La puissance est par définition P = α′ /AB où α′ est le diamètre apparent de l’image
α A1 B1
définitive A’B’ de l’objet AB à examiner. Cette expression peut s’écrire : P = .
A1 B1 AB
Le premier facteur est la puissance de l’oculaire, puisque A1 B1 joue le rôle d’objet pour
celui-ci. Le deuxième facteur représente le grandissement linéaire transversal de l’objectif.
On a donc : donc la puissance finale du microscope Pmicroscope = ΩΓ.
α′
Le grossissement G = . Dans le cas d’une observation à l’infini A1 B1 est dans le plan focal
α
∆
objet de l’oculaire, on a : G = .dm où ∆ la distance F1′ F2 qui est une donnée du
fobjectif foculaire
microscope. dm la distance minimum du vision distincte
Selon Huygens tout l’espace, même le vide et l’intérieur des objets, est rempli d’un fluide
particulier, le fameux éther (milieu pour transmettre une onde), alors que ce principe est refusé
par la théorie de la relativité générale. Le principe de Huygens permet de prédire correctement
le comportement des ondes sphériques et des ondes planes se propagent et se superposent. Ce
principe était confirmé après avec Fresnel.
Chaque point émet une onde sphérique ou plan par exemple Le point A dans la (figure 25)
est source d’une onde sphérique. Le front d’onde rencontre à l’instant t les points a, b, c, d
sur le cercle (S). Selon le principe de Huygens, ces points sont à nouveau des sources de
nouvelles ondes sphériques, des ondes élémentaires. l’instant t+θ, toutes les ondes élémentaires
atteignent la surface (Σ) : où (Σ) représente le front d’onde résultant de la superposition des
ondes élémentaires.s
Les ondes peuvent être réfléchies par des obstacles. La réflexion se passant dans le même
milieu et sur un obstacle fixe, les ondes réfléchies ont la même longueur d’onde λ, la même
vitesse V et la même fréquence ν que l’onde incidente. L’angle d’incidence i (angle entre la
direction de propagation de l’onde incidente et la normale au point d’incidence) et l’angle
de réflexion r ( idem pour l’onde réfléchie) sont égaux : l’onde plane présente donc la même
inclinaison sur le plan.
Considérons une onde plane et soient I1 , I2 deux directions de propagation de l’onde dans
le milieu 1 .Soient V1 et V2 les vitesses de l’onde respectivement dans les milieux 1 et 2 .
Au moment où l’onde plane atteint le point A de la surface de séparation des deux milieux,
elle a progressé le long de I2 jusqu’en B.
Conformément au principe d’Huygens, la particule devient un centre de vibrations. Au bout
de t ; le temps que met l’onde pour aller de C en B , celle émanant de s’avance une distance
AD = V2 .t
V1 t
Donc on réécrire : CB = V1 t = AB sin(α) ce qui donne : AB =
sin(α)
V2 t
de même : AD = V2 t = AB sin(β) ce qui donne : AB =
sin(β)
sin(α) sin(β) C
dans ce cas : = . Soit n = l’indice de réfaction, alors :
V1 V2 V
4.1 Introduction
4.2.1 Principe
Quand les solutions sont diluées (concentration molaires inférieures à 10−4 mol.L−1 ), l’ab-
sorbance A d’une solution colorée est proportionnelle à la concentration molaire des espèces
colorées. C’est la loi de Beer-Lambert :
A = lCε (44)
4.3 la spectroscopie IR
comme on a déjà vu dans la section précédente, la lumière peut se comporter comme une
onde électromagnétique. En outre, la lumière blanche est une superposition d’ondes électroma-
gnétiques de différentes longueurs d’ondes tandis que la lumière monochromatique est une onde
sinusodale de fréquence ν0 bien déterminée (quantifiée).
L’intéraction de cette onde avec la matière pruduit une exécitation (rotation, vibration
hc
élongatin) dans les niveau énergétique E − E ′ = hν0 = .
λ0
La spectroscopie infrarouge met donc en œuvre des transitions entre les niveaux vibration-
nels d’une molécule. La gamme en terme de nombre d’onde, associée à ces transitions est :
500cm−1 à12500cm−1 .
Les vibrations complexes d’une molécule peuvent se décomposer en différents modes de
vibration indépendants appelés modes normaux qui soient des vibrations d’élongation ou de
valence ou bien des vibrations de déformation angulaire.
Les fréquences de vibration de la plupart des groupes d’atomes caractéristiques des molécules
ne dépendent pas fortment du reste de la molécule : ainsi, les nombres d’onde d’absorption
permettent alors simplement la reconnaissance de certaines liaisons ou groupes caractéristiques
et donc de certaines fonctions chimiques (figure 29).
Entre 4000cm−1 et 1500cm−1 : ces bandes ou ces pics correspondent à l’absorption IR par
des liaisons simples (single bonds stretch entre 4000cm−1 et 2500cm−1 ), par des liaisons triples
(triple bonds entre 2500cm−1 et 2000cm−1 ), ou par des liaisons doubles (double bonds entre
2000cm−1 et 1500cm−1 ). Ces pics ou bandes sont caractérisés par leur position (abscisse), leur
intensité et leur largeur.
Entre 1500 et 400cm−1 : cette zone est plus complexe ; elle est appelée empreinte digitale de la
molécule. Elle est caractéristique de la molécule, mais il est en général difficile d’attribuer les
pics observés à des groupes d’atomes précis.
On s’intéresse essentiellement aux bandes entre 4000 et 1500cm−1 et on relève l’abscisse et
l’allure de la bande (largeur, intensité).
On compare cela avec les données fournies dans une table d’absorptions caractéristiques.
Fig. 29 – un spectre IR
La résonance magnétique nucléaire (RMN) est une technique qui permet d’identifier les
atomes d’hydrogène d’une molécule ainsi que la nature et le nombre d’atomes de leur environ-
nement proche. On place un échantillon de matière dans un champ magnétique intense de valeur
Bo (de quelques Tesla). L’appareil émet une série d’impulsions d’ondes radio, de fréquence ν
donnée, qui interagissent avec les noyaux d’hydrogène. Les protons entrent en résonance et
vibrent à cette fréquence ν. En retournant à leur état initial, les protons émettent une onde
électromagnétique de fréquence f qui est enregistrée puis traitée afin d’obtenir le spectre RMN.
Le noyau de l’atome d’hydrogène possède des propriétés magnétiques dues à une grandeur typi-
quement quantique appelé le spin. Un aimant a un moment magnétique qu’on le présente par un
vectur. En l’absence de champ magnétique les moments magnétiques sont orientés de manière
aléatoire. Par contre, en présence d’un champ magnétique ces moments s’allignent dans la même
dirrection qu’il soit parallèle au champ magnétique appliqué ou anti-parallèlement (figure 30)
Le but de la spectroscopie RMN est de déterminer les fréquences qui permettent de retourner
le moment magnétique de chaque noyau d’hydrogène de la molécule dans le champ , pour ensuite
déterminer le type d’atome d’hydrogène présent dans la molécule.
la différence des spectroscopies IR et UV-visible, la RMN n’est pas une spectroscopie
d’absorption mais de résonance. En pratique on n’envoie pas une onde électromagnétique sur
l’échantillon pour qu’il y ait absorption, on ne parle donc pas de spectrophotométrie d’absorp-
tion, mais de résonance.
5.1.1 Introduction
Un fluide est un système formé de grand nombre de molécules qui se déplacent librement
les unes par rapport aux autres. Dans le suivant on suppose que le milieu soit continue (une
description macroscopique) même aux petites échelles ; si on prend un volume dv, il faut qu’il
soit très grand en le comparant avec les constituants du fluide. Cependant, ce système ne peut
être qu’un gaz ou liquide. On note alors que le fluide prend la forme du récipient qui le contient.
Les molécules dans un fluides peuvent parcourir dans des trajectoires chaotique et relaxer dans
des temps comparables ou plus petits que le temps d’experience. Ces trajectoire aléatoire due
aux collisions successives avec le reste de son environnement, ainsi les molécules se déplacent
avec des différentes vitesses et cela induit une résistance et un ralentissement pour écouler. Cette
grandeur qui quantifie cet effet s’appelle viscosité η qui dépend fortement de la température.
Pour un fluide parfait, on néglige la viscosité.
A partir de la forme de dépendance de η on peut classifier deux types de fluides ; newtoniens
comme l’air, les gaz, eau.et non newtonien, comme le sang, gel, (matière mole). Et à partir de la
réponse à une contrainte extèrieure soit une compression (ou décompression), on distincte deux
famille de fluides : compressible si la densité volumique change qui mène à une condensation
comme le cas des gaz, sinon incompressible comme le cas des liquides.
Soit une masse m agit sur un plan incliné. Soit A la surface du contact masse-plan. La
F⊥
pression P exercée par m sur ce plan : P = où F⊥ est l’intensité de la composante perpen-
S
diculaire de la force agie (Figure(32)). P est un scalaire exprimé dans SI en P ascal équivalent
de N/m2 . Si on considère un fluide confiné dans un récipient de volume V . la pression interne
P exercée par le fluide sur les parois (surfaces) ; P ∝ Ep /V donc P n’est en quelque sort une
densité de l’énergie potentielle. Pour expliquer cette notion on donne un exemple dans le cas
1
d’un fluide où les molécules interagissent via d’un potentienl Ep (r) ∝, β > 0 et r distance
rβ
entre deux molécules. Si on applique une compression externe (compression), les molécules de-
vienent de plus en plus trés proches avec une énergie potentielle plus importante qui conduit à
une augmentation de la pression interne du fluide.
Soit un fluide dans un volume V , en absence de la gravitation, tous les points du fluide ont
la même pression : Principe de Pascal.
Exemple : Cric hydraulique : voir la partie des exercices proposés :
5.2 Hydrostatique
PA = ρgZA (45)
On a ZB > ZA , alors, PA > PB ce qui signifie que la pression augmente avec la profondeur
ou l’altitude De même on peut ’ecrire : PA − ρgZA = PB − rhogZB alors à un point donné i :
Pi − ρgZi = constante
Troisième loi de Pascal Si ZA = ZB alors PA = PB cela signifie que tous points ont le même
niveau ont la même pression ce qui explique que les trois poissons indiquées dans représentation
B (Figure(33)) sentirent la même pression malgré qu’ils se trouvent dans différents régions de
même profondeur par rapport au niveau de la mer et différent altitudes par rapport au sols.
5.2.1 Le baromètre
Un baromètre n’est rien d’autre qu’un tube en U, dont l’une de ses deux ouvertures est
fermée. La Figure(34) visualise la situation : Patm − Pvide = ρgh où Pvide = 0. En appliquant le
principe de Pascal, cela revient à écrire que : Patm = ρgh. On peut grâce à ce procédé, mesurer
la pression atmosphérique. Il suffit de mesurer la hauteur d’une colonne d’un liquide de masse
volumique connu.
La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer est d’environ1013hP a(1013mb) ou
encore 101, 3kP a. où bien en millimétres mercure 760mmHg = 1013mb = 1013hP a
En outre, lapression atmosphériquecorrespond à la pression générée par une colonne d’air
de section S = 1cm2 et de hauteur h de quelques kilométres(la fin de l’atmosphére). Si on
applique la loi de pascal Patm = ρ0 gh mais il faut bien noter que ρ0 masse volumique dépend
de l’altitude.
Fb = ρ′ V ′ g (47)
Aρ′ gh c’est la masse du fluide déplacée. En outre, tout objet plongé dans un fluide subit une
force, de bas en haut, égale à la force de pesanteur du fluide qu’il déplace.
ρ′ l
Fb = mg(equilibre) On remplace Fb par sa valeur dans l’eq 47 et on obtient : = . L’étude
ρ h
de la force résultante permet de prédire ce qu’il va se passer :
- si ρ > ρ′ : la force résultante est positive, l’objet va couler.
- si ρ = ρ′ : la force résultante est nulle, l’objet va rester sur place
- si ρ < ρ′ : la force résultante est négative, l’objet va monter.
Exemple d’Iceberg : Soit un morceau de glace de masse M et de volume V telle que
ρglace = 0.92g/cm3 = M/V . On le plonge dans l’eau. quel est le volume V ′ immergé ?
Fig. 37 – Mesure du poid d’un objet en utilisant dynamométre dans le vide et dans un fluide
d’aprés le principe d’Archimède : ρglace < ρeau ce qui implique que le moreceau de la glace va
monter relativement. D’aprés l’eq(47), Fb = ρeau V ′ g où V ′ est le volume immergée, d’autre
V
part, le systme est à l’équilibre ; Fb = M g ce qui resulte ρglace V = ρeau V ′ . finalement : ′ =
ρglace V
= 0.92 alors 92% du morceau est immergé et 8% apparait.
ρeau
C’est en effet le principe d’archimède qui explique que le poid apparent d’un corps plongé
dans l’eau soit inférieur au poid réel. Soit un objet de volume V . On utilise un dynamomètre
pour mesurer son poid qui soit la force affichée (voir Figure(37)) On immerge cet objet dans
un fluide de densité ρ qu’il va subire trois forces :
- la force de pesanteur de l’objet : mg.
- la force d’Archimède : ρV g dirrigée vers le haut.
- la force de soutien du dynamomètre Fd qui attache l’objet vers le haut.
A l’équilibre : mg − ρV g − Fd donc : Fd = mg − ρV g qui est le poid (la masse) apparente
ou effective affichée par dynamomètre. il est claire que cette masse est plus petite que celle m
d’objet.
Le sujet de l’écoulement des fluides, et en particulier de l’eau, fascine tout le monde. Nous
nous souvenons tous, comme les enfants, en jouant dans la baignoire ou dans les flaques de boue
avec les trucs éétranges. Comme nous vieillissons, nous regardons les cours d’eau, des cascades
et des bains à remous, et nous sommes fascinés par cette substance qui semble presque vivante
par rapport aux solides. Le comportement des fluides est à bien des égards très inattendu et
intéressant, il est l’objet du présent paragraphe et le suivant.
L’écoulement d’un fluide est défini si, à un instant t, on donne en tout point R(x, y, z) de
l’espace : V (R, t) la vitesse d’un élément de fluide qui, au temps t, se trouve en R. ρ(R, t) la
densité massique du fluide en R au temps t, P (R, t) la pression du fluide en R au temps t.
On dit que l’écoulement est stationnaire si ces grandeurs ne dépendent pas du temps, i.e. Leurs
variations à un point donné du fluide reste inchangée durant le temps.
Si la vitesse d’écoulement n’est pas trop grande, la trajectoire est bien définie d’un morceau
de boit emporté par le courant fluide et elle reste (la trajectoire) presque la même pour un
autre morceau. Dans ce cas, on dit que l’écoulement est laminaire ou lamellaire. D’autre part,
si ces trajectoire sont désordonnées et chaotique, on dit que l’écoulement est turbulent qui au
delà de notre objectif ce ce cours.
La trajectoire du bout de bois forme une ”ligne de courant”. Les lignes de courant sont les
lignes suivies par un petit volume du fluide qui s’écoule. Ces trajectoire est une courbe tangente
chacun de ses points au vecteur vitesse v(R, t) . Un tube de courant est la surface engendrée
par les lignes de courant s’appuyant sur une courbe fermée C Figure(38).
Si l’écoulement est stationnaire, les lignes de courant ne se déforment pas au cours du temps.
Les lignes de courant correspondent alors aux trajectoires des particules du fluide.
Dans le suivant, on se limite dans le cas d’un régime lamellaire et stationnaire où une tel
grandeur un à point M du fluide parfait est la même à chaque instant t.
Soient A et B deux points différents. SA et SB deux sections normales d’un petit tube de
courant,ρA et ρB les densités, vA et vB les vitesses scalaires moyennes du fluide qui traverse ces
deux sections. Pendant le temps dt il entre dans le tube, en A le volume SA vA dt La masse qui
entre dans le tube est donc ρA SA vA dt Dans le même temps il sort en B la masse ρB SB vA dt
Le régime étant permanent, la masse de fluide dans le tube de courant, Le principe de
conservation de la masse dans le tube ; le débit entre A et B est constant, ce qui implique
ρA SA vA dt = ρB SB vB dt (48)
Cette relation est le résultat de la conservation du débit massique (flux massique ( : Qm dans
le tube.
Qm = ρA SA vA = ρB SB vB (49)
SA vA = SB vB (50)
Ce résultat s’applique notamment à l’écoulement d’un liquide dans un tube de section va-
riable que l’on peut considérer comme un tube de courant unique.
On suppose que le fluide est parfait (viscosité est nulle et on néglige aussi le transfère de
chaleur), l’écoulement est stationnaire et lamellaire et le fluide n’est soumis qu’aux la force de
pesanteur fig dans Figure(38).
à l’instant t une masse Mα = ρSA vA dt c’est les masse du fluide confinée dans le volume Sα vα dt,
α ∈ {A, B}
Fig. 38 – (A) :Lignes et tube de courant. (B) Tube de differentes sections et altitudes pour
l’équation de Bernouli
1 2 PA 1 PB
vA + gzA + = vB2 + gzB + (51)
2 ρ 2 ρ
D’une façon générale à un point i donné du tube :
1 2 Pi
vi + gzi + = k1 (52)
2 ρ
1 vi2 Pi
+ zi + = k2 (53)
2g ρg
k2 est une constante homogène à une hauteur qui s’apele aussi la charge (head). La formule de
Bernoulli prédit que la charge est constante le long d’une ligne de courant.
P v2
est appelée hauteur piézométrique ou charge de pression et i est appelée hauteur capable
ρg 2g
ou charge dynamique
D’autre part, on peut réecrire la formule de Bernoulli :
1 2
ρv + ρgzi + Pi = k3 (54)
2 i
6 Notions de cristallographie
6.1 Introduction
La matière dans la nature peut se trouver en 4 phases : gazeuse, liquide, solide et plasma.
Les trois premières phases sont les états ordinaires dans notre vie. Le passage d’un état à un
autre se produit par des contraintes extérieures comme la température, pression ect. Cette
transition de phase induit un changement radical dans les propriétés physiques et structurales.
Par exemple, l’eau dans son état gazeux peut se condenser pour se transformer en état liquide
qui est lui même se convertit vers un état solide avec un baissement de température. La question
qui se pose : Quelle est la différence d’un point de vue structurale entre les trois états ?
Pour répondre à cette question, on cite que le mouvement des molécules dans la phase
gazeuse est assez important qui produit un état chaotique ou désordonné La condensation
d’un gaz importe un ’ordre local’ ‘a court portée o le mouvement dans l’état liquide est moins
important dans des régions locales. Pour l’état solide, le mouvement des molécules est limité
dans des vibrations locales et l’ordre est plus important. Si la vitesse du refroidissement d’un
liquide vers l’état solide est lente, cela permet les atomes pour relaxer et s’organiser en ordre et
forment un cristal. Par contre, si Si le refroidissement est brutal, les atomes d’un liquide restent
figés dans leurs places pour former un solide amorphe (voir figure(39))
Les cristaux sont présents un peu partout dans la nature. Ils sont particulièrement abondants
dans les formations rocheuses telles que les minéraux (pierres précieuses, graphite, etc...) mais
ils peuvent également être trouvés en d’autres lieux, comme par exemple les flocons de neige,
la glace et les grains de sel
6.2 La cristallographie
Motif : est le plus petit élément chimique qui se dispose sur le nœud qui soit atome, ion ,
molécule) . le motif décore le cristal et se répète à l’infini par des opérations de translation du
réseau.
La maille et réseau de Bravais : La caractérisation structurale du cristal est déterminée
par diffraction des rayons X qui mène à une structure ordonné et périodique d’une sub-unité
fondamentale qui s’appelle la maille. Géométriquement c’est un parallélépipède à partir du
quelle on peut reproduire la structure tridimensionnelle. Elle est définie par un origine O et les
−
→ →
vecteurs de base −
→a , b ,−
c
Les longueurs a, b et c des arêtes et les mesure α, β, γ les angles entre les vecteurs de base qui
s’appellent les paramètres de maille (figure(40))
−
→ →
Le volume de la maille est donné par :V = −→a( b ∧−
c)
a structure est alors reconstruite par simple translation de la maille. Si on définie une maille
−−→ − → −
→ →
d’origine O et soit O′ un nœud’ qui fait partir du cristal : OO′ = R = n−→a + m b + l− c tel que
−
→
n, l, m sont des nombre entiers. R c’est le vecteur de translation.
Si la maille ne contient qu’un seul nœud (pas à l’intérieur de son volume ou de l’une de ses
faces), on dit que le réseau est primitif ainsi on parle du maille élémentaire ou primitive sinon
elle est multiple.
−
→
L’ensemble des extrémités des vecteurs R forment les nœuds du réseau de Bravais du cristal.
Un réseau de Bravais est représenté graphiquement par ses nœuds
Il est possible de définir des structures cristallines selon leurs symétries en 14 réseau de
Bravais (figure(41)).
On définie la multiplicité ou la population Z comme étant le nombre de motifs propres du
maille.
Si Z = 1 on parle d’une maille unitaire
Si Z > 1 la maille est dite multiple
Compacité : Rapport du volume réellement occupe par les sphères sur le volume total de la
Fig. 42 – La structure d’une maille cubique à face centrée (CFC), (a) représentation compacte,
(b)eprésentation réduite, (c) atome propre pour chaque maille(la multiplicité)
7 Exercices d’application
Exercice 2 : a)Monter qu’un rayon lumineux qui traverse une vitre mince d’épaisseur σ ne
dévie pas ?
b)Calculer le déplacement du rayon lumineux à la sortie de la vitred’indice de réfraction n = 1.45
sachant que l’angle d’incidence i = 18◦ et σ = 5mm.
Exercice 3 : Une fibre optique de forme cylindrique est constituée d’un cœur et gaine dont
d’indice de réfraction nc = 1.53, ng = 1.39 respectivement (voir figure 44).
-Calculer l’angle d’incidence pour avoir une transmission totale de la lumière le long de la
fibre optique.
Exercice 4 : Supposons qu’un prisme est baigné dans l’air dont l’angle du sommet A = 50
et l’indice n = 1.69. Un rayon lumineux monochromatique heurte une surface dans le point I
avec un angle d’incidence i et ressort par l’autre face au point J sous l’angle i′ (voir figure 45)
a) Trouver une relation entre les angles r, r′ et A ?
b) Déterminer l’angle de déviation δ ?
c) Calculer l’angle de déviation minimum
d) Calculer l’angle i pour que le rayon lumineux soit tangent à la sortie de la deuxième face.
Exercice 3 : La boule en cristal d’indice n = 1.5 est simulé d’être une association de deux
dioptres sphériques de sommets O1 et O2 et de rayon O1 C = O2 C = R telle que R est une
constante positive.
Soit un objet AB = 2cm est placé à l’infini avant la boule en cristal
a)Trouver la position de A1 B1 l’image de AB à travers le premier dioptre.
b)Déterminer la position de A2 B2 l’image de A1 B1 donnée par le second dioptre.
c)Tracer la marche du rayon lumineux à travers la boule.
Exercice 3 ; Un rétroviseur est constitué d’un miroir convexe de 1m de rayon. Installé de-
vant le conducteur d’un véhicule, il réfléchit l’image d’une voiture d’une hauteur de 2m située
à 25m de son sommet.
-Donner la nature, le sens, la position et la hauteur de l’image de la voiture ?
Exercice 4 : Un miroir sphérique (M ) forme une image dont ses dimensions 50cm × 75cm
d’un objet fortement éclairé de dimension 2cm × 3cm
a) Quelle est la position d’image si l’objet est placé à 4m du miroir
b) Quelle est la nature du miroir (M )
N.B : Dans tous les exercices suivants de cette partie, on se place dans les conditions de
l’approximation de Gauss et les objets sont placés dans l’air.
Exercice 1 : Une lentille biconcaves dont les rayons de courbure des deux faces R1 = 8cm
et R2 = 6cm. Un objet est placé à 24cm à gauche du centre optique O à fin que son image est
formée dans l’autre coté à 32cm .
- Calculer l’indice de réfraction de la lentille et sa distance focale.
Exercice 2 : Un objet de taille AB = 2cm est placé à 10cm d’une lentille dont la vergence est
D = 0.25δ.
a) Quelle est la nature de cette lentille.
b) Déterminer les propriétés d’image formée.
c) Vérifier les résultats graphiquement.
Exercice 3 : Un petit objet A1 B1 est placé perpendiculairement à l’axe optique à une distance
de 90cm d’une lentille convergente L1 , de centre optique O1 , de distance focale O1 F1′ = f1′ =
30cm.
a) déterminer les caractéristiques d’image A′1 B1′ de A1 B1 donnée par L1 .
Une deuxième lentille convergente L2 , de centre optique O2 , de même distance focale O2 F2′ =
f2′ = 30cm. placée à 30cm à droite de L1 .
b) Préciser la nature, la position d’image A2 B2 de A′1 B1′ formée par L2 .
c) Faire une construction graphique d’image finale A2 B2 formée par le système optique L1 ,L2
Exercice 1 : Un œil myope est assimilable, quand il n’accommode pas, à une lentille de
15mm de distance focale. La rétine est alors située à 1 mm au delà du foyer image F ′ O.
Déterminer :
a)La distance de l’œil au punctum remotum
b)Le numéro de la lentille correctrice à utiliser
surface libre (Figure(49)). En supposant que le fluide est incompressible et non visqueux(fluide
parfait) .
- Déterminer la vitesse de vidange du réservoir.
Exercice 2 :
a)On suppose que la lumière se propage dans l’air (n0 ≃ 1) vers la vitre (n) (voir figure(43)).
la relation de Snell- Descartes est écrit : n0 sin(i) = n sin(r) ce qui donne r = 12.30◦
puis resortie vers l’air n sin(r′ ) = n0 sin(i′ )
Les deux faces du vitre sont parallèles : r = r′ ce qui donne i = i′ qui implique que la rayon ne
dévie pas.
σ d sin(i − r)
b)on a cos(r) = et sin(i − r) = ce qui donne d = σ telle que d la déviation du
x2 x2 cos(r)
rayon lumineux ; d = 0.5mm
Exercice 3 :
Il faut noter que la lumière se propage le long de la fibre optique pas des successions de réflexion
totale sur le dioptre plan formé par (cœur-gain) voir figure(44). Pour réaliser ça, il faut qu’il y
a une condition sur la valeur d’angle d’entrée ie qui soit inferieure à une angle imax ; ie < imax
Une réflexion totale sur la dioptre plan i1 = i2 = i. Dans ces conditions, l’angle critique
ng
ic = arcsin( ) ce qui donne : ic = 65.29◦
nc
sachant que i > ic pour avoir réflextion totale, alors, sin(i) > sin(ic ) qui implique que
ng
1 − sin2 (i) < 1 − sin2 (ic ) ⇒ 1 − sin2 (i) < 1 − ( )2
nc
On a i + r = 90◦ ainsi que sin(i) = cos(r)
de même pour la réfraction air-cœur :
n0 sin(ie ) = nc sin(r) et n0 = 1, alors sin2 (ie ) = n2c sin2 (r) = n2c (1 − cos2 (r)) = n2c (1 − sin2 (i))
ng
sin2 (ie ) < n2c (1−( )2 ) et finalement : ie < arcsin( n2c − n2g ) tel que : imax = arcsin( n2c − n2g )
p p
nc
Il faut envoyer le rayon lumineux avec un angle qui vérifie l’inégalité ie < 39.74◦ et si on
prend en considération l’angle solide il faut que ie < 79.48◦
Exercice 4 :
a) Avec des constructions gémétriques voir figure(45) A = r + r′
b) L’angle de déviation δ = |i + i′ − A|
c) L’angle de déviation minimum δm correspond à i = i′ = i et r = r′ dans ce cas : A = 2r et
δm = 2i − A
d) Pour que le rayon lumineux soit tangeant à la face de sortie il faut que i′ = 90◦ et on peut
remonter dans les équations pour trouver que r′ = 36.27◦ et r = 13.73◦ ce qui permet finalement
de calculer i = 23.64◦
Exercice 2 :
a) OC = 30cm, OF = 90cm, OF ′ = −60cm les deux foyers sont virtuelles qui implique que
dioptre sphérique est divergent.
3
b) Si OA = 50cm ⇒ OA′ = −25cm et Γ = : image virtuelle droite
4
6
c) Si OA = 25cm(objet virtuel) ⇒ OA′ = −20cm, et Γ = : image virtuelle droite
5
Exercice 3 :
a) L’objet est à l’infini donc l’image se forme dans le plan focal ’imgae’, O1 A′1 = OF1′ = 3R
b) L’image virtuelle A′1 B1′ devient un objet ’virtuelle’ pour le deuxième dioptre qui forme son
R
image A′2 B2′ qui est formée à une distance de O2′ A′2 =
2
Les Miroirs sphériques
Exercice 1 :
OC
OC = −30cm, OF = OF ′ = = −15cm
2
a) OA = −60cm (objet réel) ce qui donne pour la position d’image (voir eq(22)) OA′ = −20cm
(image réelle)
−1
pour la taille d’image, on utilise la relation eq(26) : Γ = image renversée tel que
3
−2
A′ B ′ = cm
3
b) Si OA = −20cm donne une image réelle renversée placée à OA = −60cm de taille de
A′ B ′ = −6cm
c) Si OA = 10cm (objet virtuel) engendre une image réelle et droite placée à OA = −6cm de
taille de A′ B ′ = 1.2cm
Exercice 2 :
OC
Le miroir est convexe(divergent) OC = 30cm, OF = OF ′ = = 15cm
2
2
a) OA = −30cm (objet réel) et d’aprés l’eq(22)) OA′ = 10cm (image virtuelle) A′ B ′ = cm
3
image droite
b) OA = 20cm (objet virtuelle), l’eq(22)) donne OA′ = 60cm (image virtuelle) A′ B ′ = −6cm
image renversée
Exercice 3 :
OC
Le miroir est convexe(divergent) OC = 1m, OF = OF ′ = = 50cm
2
AB = 2m et OA = 25m
Pour la position d’image 0A′ = 0.49m et sa taille est de ≃ 4cm
Exercice 4 :
a) OA = −4m et l’image est formée sur un écran qui doit être réelle pour la visualiser.
OA′
|Γ| = 25ce qui donne Γ = 25 ou bien Γ = −25 tel que Γ = −
OA
i) Si Γ = 25 ce qui donne OA′ = 100m (une image virtuelle) qu’on ne peut pas la voir sur un
écran donc cette solution est refusée.
Si Γ = −25 ce qui donne OA′ = −100m ;une image réelle et rénversée
b) OF ′ < 0 : un miroir concave
Exercice 2 :
a) La vergence D = 0.25δ > 0 D’aprés l’eq(33), la lentille est convergente
20
b) OA = 10cm, l’eq(35) implique que que OA′ = cm qui est une image réelle et renversée
7
(eq(39))
Exercice 3 :
Dans cet exercice, on traite deux lentille en parallèle qui est en quelque sorte simule le micro-
scope optique.
AB
a) Pour la lentille L1 , la position d’image est donnée par : O1 A′ = 45cm et sa taille A′ B ′ = −
2
qui est une image réelle renversée.
b) La lentille L2 forme une image A′′ B ′′ de A′ B ′ tel que O2 A′ = 15cm ce qui donne O2 A′′ = 10cm
3
et A′′ B ′′ = AB
4
L’œil et la vision
Exercice 1 :
Lœil n’accommodant pas, le punctum remotum R doit avoir son image en R′ sur la rétine.
1 1 1
On a : − = tels que :
PR ′ PR OF0′
OF0′ = 15mm, P R′ = 15 + 1 = 16mm
soit :P R = 240mm = −0.24m
b)la lentille correctrice : Le verre correcteur est une lentille divergente dont le foyer image
1
est en R. Sa distance focale est donc fc′ = 0, 24m et sa vergence est : C = ′ = −4.2δ
fc
Le numéro demandé est : −4.2.
Exercice 2 :
Le punctum remotum est un point virtuel R dont l’image R′ donn´’e par l’œil est sur la rétine.
1 1 1
a) Pour la distance P R : − = , OFH′ = 15mm, P R′ = 15 − 1 = 14mm,
P R′ P R OFH′
soit : P R = 210mm = 0.21m.
b) Le verre correcteur est une lentille convergente dont le foyer image est en R. Sa distance
focale est donc fc′ = +0, 21met sa vergence est : C = +4.8δ
Le numéro demandé est : +4.8.
Hydrostatique
Exercice 1 : Il’ y a deux cotés celui où on appuie et l’autre pour lever une grande masse
(voiture, voir Figure(47)) a)A l’équilibre : pas de mouvement la pression sur les deux cotés soit
F1 F2
la même et elle est uniforme dans tous les point du fluides (huile) = = P (principe de
A1 A2
Pascal)
A2 F2
= , par exemple, si F1 = 10N, F2 = 1000N
A1 F1
b) Si on déplace le premier coté d1 ainsi le deuxième coté va se décaler d’une distance d2 .
L’énergie est conserv’ée ; F1 d1 = F2 d2 ; d1 /d2 = F2 /F1 = 100 si d1 1 = 100d2 qui signifie que
si on doit manipuler beaucoup sur premier coté pour un petit déplacement sur l’autre coté.
c) A1 /A2 = F2 /F1 = 1/100 ça veut dire que si on met 10kg sur A1 , on a 1000Kg sur l’autre
coté (poid d’une voiture).
Exercice 2 :
On applique la loi de Pascal entre les points (1) et (2) : P2 − P1 = ρal gh1
et entre les points (3) et (4) :P4 − P3 = ρeau gh2
Les deux points (1) et (4) ont la même pression : P4 = P1 = Patm
Les deux points (2) et 3) ont le même niveau ainsi la même pression : P2 = P3 . On inject les
h2
deux équations et on trouve que ρal = ρeau = 800g/cm3 .
h1
Exercice 3 :
Soit M = 7465g la masse du La couronne et ma = 6998g sa masse apparente.
a) la masse d’eau dépalacée est me = M − ma = 476g. Cette masse est l’equivalent de
Ve = 476cm3 qui est le même volume de la couronne Vc ; Vc = Ve .
donc ρc = M/Vc = 15.98g/cm3 6= ρor donc, la couronne n’est pas en Or pure.
b) Pour la composition de la couronne : Soit MOr , MAg la masse d’or et d’argent dans la cou-
ronne tels que : Mc = MOr +MAg et Vc = VOr +VAg sachant que : MOr = ρor Vor et MAg = ρAg VAg
et finalement : VOr = 291cm3 , VAg = 176cm3 , MOr = 5618g et MAg = 1847g
Hydrodynamique
Fig. 48 – Un tube en U
Exercice 1 :
L’equation de continuité eq(50) montre que si SA > SB , alors vA < vB ; l’interface fluide-air en
A est trés grande par rapport à celle en B, cependant la vitesse du groupe en A vA −→ 0.
1
gzA = vB2 + gzB (55)
2
√
Ce qui donne : vB = 2g∆h ; ∆h = zA − zB
La vitesse d’écoulement du liquide est indépendante de sa masse volumique ρ ; le seul paramètre
dont dépend la vitesse de vidange est donc la hauteur de liquide séparant l’orifice de la surface
libre Cette formule est établie la première fois par Torricelli en 1643. C’est pareil ce qui se passe
pour le chut libre que la vitesse est indépendante de la masse d’objet.
Exercice 2 :
a) Dans un écoulement turbulent, les valeurs moyennes (de P, de v) se comportent, en première
approximation, comme celles d’un écoulement stationnaire parfait, il est possible d’utiliser le
théorème de Bernoulli entre les points A′ et B ′ appartiennent à la ligne du courant centrale :
ρ
PA′ + ρgzA′ + ρVA2′ = PB ′ + ρgzB ′ + ρVB2′ ⇒ PA′ − PB ′ = (vB2 ′ − vA2 ′ ) (56)
2
Les point A′ et B ′ ont les même altitude :zA′ = zB ′ = 0. Les particules se déplacent en ligne de
courant parallèles avec des faibles vitesses et constantes :
Dans le tube vertical, le fluide est en repos(statique) : PA + ρgzA = PA′′ + ρgzA′′ . Ce qui donne :
ρ
b) A partir d’eq : ( 56) :ρg(zA − zB ) = (vB2 ′ − vA2 ′ ). La conservation du débit volumique le long
2
de la canalisation s’écrit vA SA = vB SB , ce qui permet d’éliminer par exemple vB ′ de l’équation
précédente. Cependant :
s
2g(zA − zB )
vA′ = SB (61)
(SA2 − SB2 )
La lecture de zA − zB permet de connaı̂tre vA′ : c’est le principe du débitmètre. L’analyse des
signes montre que zB < zA . C’est l’effet Venturi : la pression est moindre dans l’étranglement,
donc le fluide est moins maintenu vers le haut dans le tube vertical.
ρ 2 SA2
c) D’après la relation de continuité et l’eq de Bernouli : PA − PB = v ( − 1) : PA − PB
2 A SB2
sera donc positive ce qui correspond à une dépression. Cette dépression peut créer un effet
decavitationqui peut être dangereux pour la canalisation.
L’effet Venturi trouve ses applications dans différents domaines comme le cas des avions et les
formule 1 pour contrôler la force portante.
Exercice 3 :
Le point A (prise de pression dynamique) est un point d’arrêt de l’écoulement car la cavité
est bouchée. On considère deux lignes de courant passant respectivement par A et B(prise
statique). Elles proviennent de deux points voisins A0 et B0 situés loin en amont du tube.
On suppose que l’écoulement parfait, on peut appliquer le théorème de Bernoulli sur chaque
ligne de courant :
ρ ρ
PA0 + vA2 0 + ρgzA0 = PA + vA2 + ρgzA0 (62)
2 2
ρ ρ
PB0 + vB2 0 + ρgzB0 = PB + vB2 + ρgzB0 (63)
2 2
Les points A0 et B0 sont trés voisins, alors on peut les approximer comme des points
identiques : A0 ∼ B0 :
ρ
PA − PB = (vB2 − vA2 ) + ρg(zB − zA ) (64)
2
d’où la vitesse en A est nulle et vB = v et zB − zA est négligeable devant le terme de vitesse :
r
ρ 2 2
PA − PB = v =⇒ v = (PA − PB ) (65)
2 ρ
r
2 ′
Dans le tube U : PA − PB = ρ′ g∆h ce qui donne :v = (ρ g∆h) et ρ′ est la densité
ρ
massique du mercure.
ρ la masse volumique locale de l’air, qui diminue avec l’altitude. En altitude, la vitesse indiquée
est donc supérieure à la vitesse réelle. Donc ; pour trouver les vitesse réelles, on peut utiliser
l’équation d’état de l’air, assimilé pour simplifier à un gaz parfait. La pression pertinente à faire
9 Références
Voilà quelques références qu’on a utilisé pour établir ce cours :
- For the Love of Physics : From the End of the Rainbow to the Edge of Time-A Journey
Through the Wonders of physics. Walter Lewin. Edition : Simon and Schuster, 2012
- Lectures by Walter Lewin. They will make you love Physics. Massachusetts Institute of Tech-
nology (MIT). 2003
- The Feynman Lectures on Physics Vol. II Ch. 40 : The Flow of Dry Water
- Module d’Optique Géométrique. Zeineb Ben Ahmed , Habib Bouchriha, Samia Kaddour.
Université Virtuelle de Tunis 2006
- Cours d’optique présenté par Pr Mike Young (Santa Barbara City College), 2013
- Classica Electrodynamics, 3rd Edition. Jackson. Edition Wiley India Pvt. Limited, 2007
- Introduction to Solid State Physics. Charles Kittel. Edition John Wiley and Sons 2004
Exercice 1 : La formule de Stokes donne la force de frottement F que subit un corps de rayon R
progressant à la vitesse v dans un fluide de viscosité f s = −6πη .R.v
Quelle est la dimension et l’unité du coefficient de la viscosité η ?
Exercice 2 : 1. Quelle est l’unité SI de la pression qu’exerce une force F sur une surface S ?
2. Quelle est la dimension de la constante des gaz parfaits R intervenant dans l’équation d’état des
gaz parfaits ? : On donne pour un gaz parfait l’équation d’état PV = n.R.T .
Exercice 3
Dire lesquelles de ces formules sont homogènes:
( + )
=2 , =2 , =2
Exercice 5 :.
Pour calculer l’accélération terrestre g d’un pendule simple, on mesure la longueur du pendule L
L
ainsi que la période T, et en utilise la loi T = 2π .
g
Calculer g avec son incertitude relative ainsi que son incertitude absolue.
Université Hassiba Benbouali de Chlef Module : Physique
Faculté Des Sciences de La nature et de la Vie
Département Tronc Commun En Sciences de La nature et de La Vie
TD2 : Les lois de Snell- Descartes
Exercice 1 : Un rayon de lumière blanche se propageant dans l'air, arrive à une surface de séparation air - verre
sous un angle d'incidence de 30,0°.
1- Faire un schéma en identifiant les milieux de propagation et l'angle d'incidence.
2- Déterminer la valeur de l'angle de réfraction pour les radiations de lumières rouge et violette.
3-L'angle de déviation est l'angle formé par le prolongement du rayon incident et le rayon réfracté .Compléter le
schéma pour le rayon de lumière rouge et déterminer l'angle D de déviation correspondant. Faire le même
calcul pour la lumière violette.Quelle est la radiation la plus déviée?
4- Pour une lumière verte, on mesure un angle de réfraction de 17,8°. Calculer l'indice de réfraction du verre
utilisé pour cette radiation.
Données : Indices du verre: pour la lumière rouge: 1,618; pour la lumière violette: 1,652.
Exercice 2 : On observe un rayon lumineux qui pénètre en A traverse un prisme en plexiglas et sort en B .On
repère son trajet dans le prisme et l’on mesure l’angle = 40° .
Fig 1
1-Calculer l’angle de réfraction lorsque le rayon passe de plexiglas
3- Calculer l’angle sous lequel le rayon lumineux pénètre dans le plexiglas en A. Données : Indices du
plexiglas 1.49
Exercice 3 : Un rayon lumineux monochromatique d'un faisceau laser pénètre dans l'une des fibres optiques
d'un fibroscope (Fig 2). Son angle d'incidence en I sur la paroi de la fibre est égal à 60°. L'angle d'incidence à
partir duquel il y a réflexion totale à la surface du verre est égal à 42°.
On considère un dioptre sphérique pour lequel on donne : = f = -15 cm, ′. = f’=20 cm, le
premier milieu étant l’air n1 = 1.
2- Un objet AB est placé en A sur l’axe optique de telle manière que 10 cm, En déduire la
position ′ ′ de l’image.
Exercice 1:
Quelle est la vergence et la distance focale image et la nature d’un dioptre sphérique tel que n1= 1.5, n2
= 1 et SC=+15 cm ?
Exercice 2 :
Un rayon lumineux arrive dans l’air (milieu 1) avec un angle d’incidence i1= 45° pour traverser le
second milieu : L’eau.
Données : n air = n1 =1 ; neau = n2 =1.3
1/ Faire un schéma.
2/ Que va-t-il se passer à la surface du dioptre ? Comment s’appelle ce phénomène physique ?
3 / Enoncer les Lois de Snell-Descartes
4/ Calculer l’angle de réfraction, noté i2 .
Exercice 3 :
Un pinceau lumineux passe de l’air (n = 1) à une substance dont l’indice de réfraction est inconnu.
Sachant que l’angle d’incidence était de 35° et que l’angle de réfraction a été de 20°, quelle est la
valeur de l’indice de réfraction de cette substance?
Exercice 4 :
Sachant que la lumière voyage dans le vide à environ 300 000 km/s, à quelle vitesse voyagerait-elle
dans une substance possédant un indice de réfraction de 1,6? (La réponse doit être exprimée en km/s.)
Exercice 5 :
Un dioptre sphérique convexe sépare deux milieux transparents d’indices n1=1,2 et n2=1,6.
On donne R= 8 cm.
Donner la puissance du dioptre et la position de son foyer image.
Exercice 6 :
Un dioptre sphérique DS sépare l’air d’indice 1 et le verre d’indice n = 1,5. Ce dioptre de sommet S, de
centre C et de rayon de courbure R = donne d’un objet réel AB, situé à 10 cm de S, une image A’B’
renversée et 3 fois plus petite que l’objet.
1- Exprimer la position de l’image A’B’.Préciser sa nature en faisant l'application numérique.
2- Exprimer le rayon de courbure R de ce dioptre. Faire l'application numérique et préciser s’il est
concave ou convexe.
3- Exprimer sa vergence V. Faire l'application numérique et préciser s’il est convergent ou divergent.
4- Déduire la position de ses foyers. Faire l'application numérique.
Université Hassiba Benbouali de Chlef Module : Physique
Faculté Des Sciences de La nature et de la Vie
Département Tronc Commun En Sciences de La nature et de La Vie
Exercice 2 :
Un timbre poste est observé à travers une lentille de vergence – 4 δ.
1- Montrer que cette lentille donne toujours d’un objet réel une image virtuelle.
2- Construire l’image A’B’ de l’objet AB.
3- Où situer l’objet par rapport à la lentille pour que l’image qu’elle en donne ait le
grandissement 0,5 ?
Exercice 3 :
1-On considère une lentille mince biconcave et de rayons de courbure R1=10 cm et R2=20 cm.
Si la lentille est en flint (silicate de potassium), d’indice de réfraction n=1.66, quelle sera sa
nature et sa distance focale quand elle baigne dans l’air.
2-Déterminer la nature et la distance focale d’une lentille mince biconvexe en crown (silicate
de sodium et de calcium), d’indice n=1.52 et de rayons de courbure R1=15 cm et R2=20cm
Exercice 4 : Un timbre poste est observé à travers une lentille convergente de distance focale
+8 cm, faisant office de loupe. Le timbre de dimensions (3 cm x 2 cm) est situé à 6 cm de la
lentille supposée mince. Déterminer les caractéristiques de l’image (position, nature, grandeur
et sens par rapport à l’objet).