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Nombres réels et complexes Exercice 6 [ 02475 ] [Correction] Pn


Si n est un entier ≥ 2, le rationnel Hn = k=1 1
peut-il être entier ?
k

Rationnels et irrationnels
Exercice 7 [ 02647 ] [Correction]
Exercice 1 [ 02092 ] [Correction]
Montrer que la somme d’un nombre rationnel et d’un nombre irrationnel est un a) Montrer l’existence et l’unicité des suites d’entiers (an )n∈N et (bn )n∈N
nombre irrationnel. vérifiant  √ n √
1 + 2 = an + bn 2

Exercice 2 √
[ 02093 ] [Correction] b) Calculer a2n − 2b2n .
Montrer que 2 n’est pas un nombre rationnel c) Montrer que pour tout n ∈ N, il existe un unique p ∈ N∗ tel que
 √ n √ p
1+ 2 = p+ p−1
Exercice 3 [ 02094√ ] [Correction]
 √  2
√ 2
Calculer 2 . En déduire l’existence d’irrationnels a, b > 0 tels que ab soit
rationnel. Exercice 8 [ 01975 ] [Correction]
[Irrationalité de π]
a) Pour a, b ∈ N∗ , montrer que la fonction polynomiale
Exercice 4 [ 02095 ] [Correction]
1 n
Soit f : Q → Q telle que Pn (x) = x (bx − a)n
n!
∀x, y ∈ Q, f (x + y) = f (x) + f (y) et ses dérivées successives prennent en x = 0 des valeurs entières.
a) On suppose f constante égale C quelle est la valeur de C ? b) Établir la même propriété en x = a/b
On revient au cas général. c) Pour n ∈ N∗ , on pose Z π
b) Calculer f (0). In = Pn (t) sin t dt
0
c) Montrer que ∀x ∈ Q, f (−x) = −f (x).
Montrer que In → 0.
d) Établir que ∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x) et généraliser cette propriété à
n ∈ Z. d) En supposant π = a/b, montrer que In ∈ Z. Conclure.
e) On pose a = f (1). Montrer que ∀x ∈ Q, f (x) = ax.

Exercice 9 [ 03668 ] [Correction]


[Irrationalité de er pour r ∈ Q∗ ]
Exercice 5 [ 02472 ] [Correction]
Montrer que a) Pour a, b ∈ N∗ , montrer que la fonction polynomiale
r !1/3 r !1/3
2 41 5 2 41 5 1 n
+ + − Pn (x) = x (bx − a)n
3 81 3 3 81 3 n!
est un rationnel. On conseille d’effectuer les calculs par ordinateur. et ses dérivées successives prennent en x = 0 des valeurs entières.

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b) Établir la même propriété en x = a/b Inégalités



c) On pose r = a/b et pour n ∈ N
Exercice 13 [ 03983 ] [Correction]
Z r
In = t
Pn (t) e dt Vérifier
0 ∀x ∈ R, x(1 − x) ≤ 1/4

Montrer que In → 0.
d) En supposant er = p/q avec p, q ∈ N∗ , montrer que qIn ∈ Z. Conclure. Exercice 14 [ 02096 ] [Correction]
Montrer
1 2
a + b2

∀a, b ∈ R, ab ≤
Les nombres réels 2

Exercice 10 [ 02098 ] [Correction]


Exercice 15 [ 03643 ] [Correction]
Soit a ∈ [1 ; +∞[. Simplifier
Soient x, y ∈ [0 ; 1]. Montrer
q

q
√ x2 + y 2 − xy ≤ 1
a+2 a−1+ a−2 a−1

Exercice 16 [ 02097 ] [Correction]


Exercice 11 [ 02099 ] [Correction] Montrer
Soit f : R → R une application telle que : ∀a, b, c ∈ R, ab + bc + ca ≤ a2 + b2 + c2

∀(x, y) ∈ R2 ,f (x + y) = f (x) + f (y);


∀(x, y) ∈ R2 ,f (xy) = f (x)f (y); Exercice 17 [ 03224 ] [Correction]
∃x ∈ R,f (x) 6= 0. Montrer √ √ √
∀u, v ≥ 0, 1 + uv ≤ 1+u 1+v
a) Calculer f (0), f (1) et f (−1).
b) Déterminer f (x) pour x ∈ Z puis pour x ∈ Q.
Exercice 18 [ 03405 ] [Correction]
c) Démontrer que ∀x ≥ 0, f (x) ≥ 0. En déduire que f est croissante. Soient n ∈ N∗ , a1 ≤ . . . ≤ an et b1 ≤ . . . ≤ bn des réels.
d) Conclure que f = IdR . Établir ! !
n n n
1X 1X 1X
ak bk ≤ ak bk
n n n
k=1 k=1 k=1
Exercice 12 [ 03404 ] [Correction]
Soient n ∈ N∗ et x1 , . . . , xn ∈ R. On suppose
Exercice 19 [ 01733 ] [Correction]
n n
X X Déterminer tous les couples (α, β) ∈ (R∗+ )2 pour lesquels il existe M ∈ R tel que
xk = x2k = n
k=1 k=1
∀x, y > 0, xα y β ≤ M (x + y)
Montrer que pour tout k ∈ {1, . . . , n}, xk = 1.

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Exercice 20 [ 03640 ] [Correction] Exercice 27 [ 02105 ] [Correction]


Soient (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) deux suites réelles monotones. Comparer Soit a ≤ b ∈ R. Établir
n
! n
! n
1X 1X 1X Card([a ; b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac
xk yk et xk yk
n n n
k=1 k=1 k=1
Exercice 28 [ 02106 ] [Correction]
Soit n ∈ N∗ .
Exercice 21 [ 04017 ] [Correction]
a) Montrer qu’il existe (an , bn ) ∈ N∗2 tel que
Montrer que
1 √ √
∀x, y ∈ [0 ; 1], min {xy, (1 − x)(1 − y)} ≤ (2 + 3)n = an + bn 3 et 3b2n = a2n − 1
4

b) Montrer que la partie entière de (2 + 3)n est un entier impair.
Partie entière
Exercice 22 [ 02100 ] [Correction] Exercice 29 [ 03416 ] [Correction]
Montrer que la fonction partie entière est croissante. Démontrer √
∀n ∈ N∗ ,
√  √ 
n+ n+1 = 4n + 2
en notant bxc la partie entière d’un réel x.
Exercice 23 [ 02101 ] [Correction]
Montrer
∀x, y ∈ R, bxc + byc ≤ bx + yc ≤ bxc + byc + 1 Les nombres complexes
Exercice 30 [ 02025 ] [Correction]
Exercice 24 [Correction] z+1
[ 02102 ] Soit z ∈ U \ {1}. Montrer que z−1 ∈ iR.
Montrer
∀x, y ∈ R, bxc + bx + yc + byc ≤ b2xc + b2yc
Exercice 31 [ 02026 ] [Correction]
Soient P = {z ∈ C | Im z > 0}, D = {z ∈ C | |z| < 1} et f : C \ {− i} → C définie
Exercice 25 [ 02103 ] [Correction] par
Soient n ∈ N∗ et x ∈ R. Montrer z−i
f (z) =
  z+i
bnxc
= bxc a) Montrer que tout élément de P à son image par f dans D.
n
b) Montrer que tout élément de D possède un unique antécédent par f dans P .

Exercice 26 [ 02104 ] [Correction]


Montrer que Exercice 32 [ 02028 ] [Correction]
n−1
X  Calculer pour θ ∈ ]0 ; 2π[ et n ∈ N,
k
∀x ∈ R, ∀n ∈ N∗ , x+ = bnxc n n
n X X
k=0 Cn = cos(kθ) et Sn = sin(kθ)
k=0 k=0

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Exercice 33 [ 02029 ] [Correction] Exercice 39 [ 02050 ] [Correction]


Calculer pour θ ∈ R et n ∈ N, Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z tels que
n   n  
X n X n z + z̄ = |z|
Cn = cos(kθ) et Sn = sin(kθ)
k k
k=0 k=0

Exercice 40 [ 03880 ] [Correction]


Exercice 34 [ 03107 ] [Correction] Soient a, b, c des réels strictement positifs.
Soit B une partie bornée non vide de C. À quelle condition existe-t-il des complexes t, u, v de somme nulle vérifiant
On suppose que si z ∈ B alors 1 − z + z 2 ∈ B et 1 + z + z 2 ∈ B.
Déterminer B. tt̄ = a2 , uū = b2 et vv̄ = c2

Exercice 35 [ 03651 ] [Correction] Module et argument


Soient a, b, z trois complexes de module 1 deux à deux distincts. Démontrer
 2 Exercice 41 [ 02030 ] [Correction]
b z−a Déterminer module et argument de
∈ R∗+
a z−b
√ √
q q
z = 2+ 2+i 2− 2
Le plan complexe
Exercice 36 [ 03458 ] [Correction] Exercice 42 [ 02031 ] [Correction]
Soient z0 ∈ C et r > 0 tels que |z0 | =
6 r. Soient z ∈ C∗ et z 0 ∈ C. Montrer
On note C le cercle dans C de centre z0 et de rayon r.
a) Pour z ∈ C, montrer |z + z 0 | = |z| + |z 0 | ⇐⇒ ∃λ ∈ R+ , z 0 = λ.z

2 2
z ∈ C ⇐⇒ |z| − z0 z̄ − z̄0 z + |z0 | = r2
Exercice 43 [ 02032 ] [Correction]
b) En déduire que l’image de C par l’application f : z 7→ 1/z est un cercle dont Établir :
on précisera centre et rayon en fonction de z0 et r. ∀z, z 0 ∈ C, |z| + |z 0 | ≤ |z + z 0 | + |z − z 0 |
Interprétation géométrique et précision du cas d’égalité ?
Exercice 37 [ 02027 ] [Correction]

a) Déterminer le lieu des points M d’affixe z qui sont alignés avec I d’affixe i et Exercice 44 [ 02356 ] [Correction]
M 0 d’affixe iz. Soient a, b ∈ C. Montrer
b) Déterminer de plus le lieu des points M 0 correspondant.
|a| + |b| ≤ |a + b| + |a − b|

et préciser les cas d’égalité.


Exercice 38 [ 03040 ] [Correction]
1
Quelle est l’image du cercle unité par l’application z 7→ 1−z ?

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Exercice 45 [ 00055 ] [Correction] Exercice 51 [ 03353 ] [Correction]


Soit a ∈ C tel que |a| < 1. Soient n ≥ 3, ω1 , . . . , ωn les racines n-ième de l’unité avec ωn = 1.
Déterminer l’ensemble des complexes z tels que a) Calculer pour p ∈ Z,
n
z−a
X
≤1 Sp = ωip
1 − āz i=1

b) Calculer
n−1
Exercice 46 [ 03642 ] [Correction] X 1
T =
i=1
1 − ωi
a) Vérifier
2 2 2 2
∀z1 , z2 ∈ C, |z1 + z2 | + |z1 − z2 | = 2 |z1 | + 2 |z2 |
Exercice 52 [ 02038 ] [Correction]
b) On suppose z1 , z2 ∈ C tels que |z1 | ≤ 1 et |z2 | ≤ 1. Montrer qu’il existe ε = 1
Soit ω une racine nème de l’unité différente de 1. On pose
ou −1 tel que √
|z1 + εz2 | ≤ 2 n−1
X
S= (k + 1) ω k
k=0
Exercice 47 [ 03249 ] [Correction]
Soit f : C → C définie par En calculant (1 − ω)S, déterminer la valeur de S.
z + |z|
f (z) =
2
Déterminer les valeurs prises par f . Exercice 53 [ 02039 ] [Correction]
Simplifier :

j j+1
Exercice 48 [ 02052 ] [Correction] a) j(j + 1) b) j 2 +1 c) j−1
Résoudre l’équation |z + 1| = |z| + 1 d’inconnue z ∈ C.

Exercice 54 [ 02040 ] [Correction]


Racines de l’unité Soit n ∈ N∗ . Résoudre l’équation

Exercice 49 [ 02036 ] [Correction] (z + 1)n = (z − 1)n


Calculer le produit des n-ième racines de l’unité
Combien y a-t-il de solutions ?

Exercice 50 [ 02037 ] [Correction]


Soit n ∈ N∗ . On note Un l’ensemble des racines n ème de l’unité. Exercice 55 [ 02041 ] [Correction]
Calculer X Soit n ∈ N∗ . Résoudre dans C l’équation
|z − 1|
z∈Un zn + 1 = 0

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Exercice 56 [ 02042 ] [Correction] Exercice 61 [ 02046 ] [Correction]


Soit n ∈ N∗ . Résoudre dans C l’équation Résoudre dans C, les équations :

(z + i)n = (z − i)n a) z 2 − 2 iz − 1 + 2 i = 0 b) z 4 − (5 − 14 i)z 2 − 2(12 + 5 i) = 0.

Observer que celle-ci admet exactement n − 1 solutions, chacune réelle.


Exercice 62 [ 02047 ] [Correction]
Exercice 57 [ 02043 ] [Correction]

Soit ω = ei 7 . Calculer les nombres : a) Déterminer les racines carrées complexes de 5 − 12 i.
b) Résoudre l’équation z 3 − (1 + 2 i)z 2 + 3(1 + i)z − 10(1 + i) = 0 en
A = ω + ω 2 + ω 4 et B = ω 3 + ω 5 + ω 6
commençant par observer l’existence d’une solution imaginaire pure.
c) Quelles particularités a le triangle dont les sommets ont pour affixe les
Exercice 58 [ 02044 ] [Correction] solutions de l’équation précédente ?
Soient n ∈ N, n ≥ 2 et ω = exp(2 iπ/n).
a) Établir que pour tout z ∈ C, z 6= 1,
n−1 n−1
Exercice 63 [ 02049 ] [Correction]
Y
k
X
` Résoudre dans C l’équation
(z − ω ) = z √
k=1 `=0 z 3 = 4 2(1 + i)

b) Justifier que l’égalité reste valable pour z = 1.


c) En déduire l’égalité
n−1 Exercice 64 [ 02048 ] [Correction]
Y kπ n Résoudre dans C le système
sin = n−1
n 2 
x+y =1+i
k=1
xy = 2 − i

Exercice 59 [ 02531 ] [Correction]


Montrer que Exponentielle complexe

s
π 5− 5
sin = Exercice 65 [ 02051 ] [Correction]
5 8
Soit Z ∈ C∗ . Résoudre l’équation ez = Z d’inconnue z ∈ C.

Equations algébriques
Exercice 60 [ 02045 ] [Correction] Exercice 66 [ 03457 ] [Correction]
Pour quels a ∈ R l’équation x3 + 2x2 + 2ax − a2 = 0 possède x = 1 pour solution ? En étudiant module et argument, établir que pour tout z ∈ C
Quelles sont alors les autres solutions de l’équation ?  z n
1+ → exp(z)
n

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Exponentielles imaginaires
Exercice 67 [ 02033 ] [Correction]
Déterminer module et argument de eiθ + 1 et de eiθ − 1 pour θ ∈ R.

Exercice 68 [ 02034 ] [Correction]



Simplifier eeiθ −1
+1
pour θ ∈ ]−π ; π[.

Exercice 69 [ 02035 ] [Correction]


0
Déterminer module et argument de ei.θ + ei.θ pour θ, θ0 ∈ R.

Exercice 70 [ 02646 ] [Correction]


Si (x, y, z) ∈ R3 vérifie
eix + eiy + eiz = 0
montrer
e2 ix + e2 iy + e2 iz = 0

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections 8

Corrections e) On peut écrire x = p/q avec p ∈ Z et q ∈ N∗ .


1 1
Exercice 1 : [énoncé] f (x) = f (p × ) = pf ( )
q q
Soit x un rationnel et y un irrationnel.
Par l’absurde : Si z = x + y est rationnel alors y = z − x est rationnel par or
1 1
différence de deux nombres rationnels. Or y est irrationnel. Absurde. a = f (1) = f (q × ) = qf ( )
q q
donc
Exercice 2 : [énoncé] √ 1 a
f( ) =
Par l’absurde supposons 2 ∈ Q. q q

On peut alors écrire 2 = p/q avec p, q ∈ N∗ et, quitte à simplifier, p et q non puis
tous les deux pairs. ap
f (x) = = ax
On a alors 2q 2 = p2 . q
p est alors nécessairement pair car p2 est pair. Cela permet d’écrire p = 2k avec
k ∈ N puis q 2 = 2k 2 .
Mais alors q est pair. Par suite p et q sont tous les deux pairs. Exercice 5 : [énoncé]
Absurde. On définit le nombre x étudié
x:=(2/3+41/81*sqrt(5/3))ˆ(1/3)+(2/3-41/81*sqrt(5/3))ˆ(1/3);
Attention à définir les racines cubiques par des exposants 1/3 avec parenthèses.
Exercice 3 : [énoncé] On peut commencer par estimer la valeur cherchée
evalf(x);
√ √2 Nous allons chercher à éliminer les racines cubiques. Pour cela on calcule x3
√ √

2 2
2 = 2 =2 expand(xˆ3);
Dans l’expression obtenue, on peut faire apparaître x par factorisation du terme
√ √2 √ √ √2
Si √2 est rationnel, c’est gagné avec a = b = 2. Sinon, on prend a = 2 et 1/3  1/3
41 √ 41 √

b = 2. 2 2
+ 15 − 15
3 243 3 243

Simplifions ce terme
Exercice 4 : [énoncé]
simplify((2/3+41/243*sqrt(15))ˆ(1/3)*
(2/3-41/243*sqrt(15))ˆ(1/3), assume=positive);
a) La relation f (x + y) = f (x) + f (y) avec f constante égale à C donne On obtient
C = C + C d’où C = 0. 1  √ 1/3  √ 1/3
486 + 123 15 486 − 123 15
b) Pour x = y = 0, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) implique f (0) = 0. 81
c) Pour y = −x, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) donne 0 = f (−x) + f (x) d’où Développons selon (a − b)(a + b) = a2 − b2
f (−x) = −f (x). (486ˆ2-123ˆ2*15)ˆ(1/3);
donne 9261. Enfin
d) Par récurrence :
ifactor(9261);
∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x)
permet de conclure que
Pour n ∈ Z− , n = −p avec p ∈ N et
1/3  1/3
41 √ 41 √

2 2 7
f (nx) = f (−px) = −f (px) = −pf (x) = nf (x) + 15 − 15 =
3 243 3 243 27

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 5 mai 2016 Corrections 9

Ainsi x est solution de l’équation En séparant les termes d’indices pairs de ceux d’indices impaires
4 7  √ n √
x3 = + x 1 + 2 = an + bn 2
3 9
En factorisant le polynôme sous-jacent avec les entiers
factor(xˆ3-7/9*x-4/3); X n  
on obtient
X n
an = 2p et bn = 2p
(3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0 2p 2p + 1
0≤2p≤n 0≤2p+1≤n

Puisque 3x2 + 4x + 3 > 0, on peut conclure


On peut aussi raisonner par récurrence en mettant à jour une expression de
x = 4/3 an+1 et bn+1 en fonction de an et bn

an+1 = an + 2bn
Exercice 6 : [énoncé] bn+1 = an + bn
Le calcul des premiers termes de la suite (Hn )n≥2 permet de conjecturer que Hn √
est le rapport d’un entier impair par un entier pair. Ceci assurera Hn ∈
/ Z. L’unicité provient de l’irrationalité de 2. En effet si
Démontrons la propriété conjecturée par récurrence forte.  √ n √ √
Pour n = 2, c’est immédiat. 1 + 2 = a + b 2 = a0 + b0 2
Supposons la propriété établie jusqu’au rang n − 1 ≥ 2.
Cas n impair. avec a, b, a0 , b0 entiers, on obtient
On peut écrire n = 2k + 1 et puisque par hypothèse de récurrence Hn−1 s’écrit √
(b0 − b) 2 = a − a0
(2p + 1)/2q, on obtient Hn = Hn−1 + 1/n égale au rapport d’un entier impair par
un entier pair. √
Si b 6= b0 alors on peut exprimer 2 comme égal à un nombre rationnel. C’est
Cas n est pair. absurde et il reste b = b0 et donc a = a0 .
On peut écrire n = 2k avec k ≥ 2 puis
b) Par la formule du binôme de Newton, on obtient de même
1 1 1
Hn = Hk + 1 + + · · · +  √ n √
2 3 2k − 1 1 − 2 = an − 2bn
Par hypothèse de récurrence, Hk est le rapport d’un entier impair par un entier
pair, donc 21 Hk aussi. et alors √ √
De plus, comme entrevu dans l’étude du cas précédent, l’ajout de l’inverse d’un a2n − 2b2n = (1 + 2)n (1 − 2)n = (−1)n
entier impair conserve la propriété. On peut aussi raisonner par récurrence en exploitant l’expression de
Ainsi Hn est le rapport d’un entier impair par un entier pair. (an+1 , bn+1 ) en fonction de (an , bn ).
Récurrence établie.
c) L’unicité est
√ évidente compte tenu de la stricte croissance de la fonction

p 7→ p + p − 1.
Exercice 7 : [énoncé] Si n est pair alors a2n = 1 + 2b2n . Pour p = a2n ,
√ √ √ p
( 2 + 1)n = an + 2bn = p + p − 1
a) Par la formule du binôme de Newton
n  
Si n est impair alors 2b2n = a2n + 1. Pour p = 2b2n ,
 √ n X n √ k
1+ 2 = 2 √ √ √ p
k ( 2 + 1)n = 2bn + an = p + p − 1
k=0

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Exercice 8 : [énoncé] Exercice 9 : [énoncé]

a) 0 est racine de multiplicité n de Pn donc a) 0 est racine de multiplicité n de Pn donc


∀m < n, Pn(m) (0) = 0 ∀m < n, Pn(m) (0) = 0
(m) (m)
Le polynôme Pn est de degré 2n donc Pn = 0 pour tout m > 2n et ainsi Le polynôme Pn est de degré 2n donc Pn = 0 pour tout m > 2n et ainsi
∀m > 2n, Pn(m) (0) =0 ∀m > 2n, Pn(m) (0) = 0
Reste à traiter le cas n ≤ m ≤ 2n.
Reste à traiter le cas n ≤ m ≤ 2n. En développant par la formule du binôme
En développant par la formule du binôme
n  
n X 1 n
(−a)n−k bk xn+k
 
X 1 n Pn (x) =
Pn (x) = (−a)n−k bk xn+k n! k
n! k k=0
k=0
(m)
Puisque Pn
(m)
(0) est donné par la dérivation du terme xm , on obtient Puisque Pn (0) est donné par la dérivation du terme xm , on obtient
 
1

n
 1 n
(m)
Pn (0) = (−a)2n−m bm−n (n + m)! ∈ Z Pn(m) (0) = (−a)2n−m bm−n (n + m)! ∈ Z
n! m − n n! m − n

b) On remarque b) On remarque
∀x ∈ R, Pn (a/b − x) = Pn (x) ∀x ∈ R, Pn (a/b − x) = Pn (x)
donc donc
∀m ∈ N, Pn(m) (a/b) = (−1) m
Pn(m) (0) ∈Z ∀m ∈ N, Pn(m) (a/b) = (−1)m Pn(m) (0) ∈ Z
c) On a c) On a
Z π r
1 1 n+1
Z
1 1 n+1
|In − 0| = tn (bt − a)n sin t dt ≤ π (|b| π + |a|)n −→ 0 |In − 0| = tn (bt − a)n et dt ≤ r (br + a)n −→ 0
n! 0 n! n→+∞ n! 0 n! n→+∞

d) Par l’absurde, supposons π = a/b. d) Par intégration par parties


Par intégration par parties successives
r
Z r
In = Pn (t) et 0 − Pn0 (t) et dt
"m #π 
X Z π
k−1
In = (−1) sin(t + kπ/2)Pn(k−1)
(t) +(−1)m sin(t + mπ/2)Pn(m) (t) dt 0

k=1 0
0 et en répétant l’opération
Donc " 2n
#r
X
m
Pn(m) (t) et

In = (−1)
"2n+2 2n+2
X X
In = (−1)k−1 sin(t + kπ/2)Pn(k−1) (t) = (−1)k sin(kπ/2)(Pn(k−1) (π)+Pn(k−1) (0)) ∈ Z m=0 0
k=1 0 k=1
On en déduit
Comme In ∈ Z et In → 0, la suite(In ) est stationnaire égale à 0. 2n
Or sur [0 ; π] la fonction t 7→ Pn (t) sin(t) est continue, de signe constant, sans
X  
qIn = (−1)m Pn(m) (r)p − Pnm (0)q ∈ Z
être nulle et 0 < π donc In > 0. Absurde. m=0

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Or sur [0 ; r] la fonction t 7→ Pn (t) et est continue, positive sans être nulle et c)


√ √ √ 2
0 < r donc In > 0. ∀x ≥ 0, f (x) = f ( x x) = f ( x) ≥ 0
Ainsi qIn → 0, qIn > 0 et qIn ∈ Z : c’est absurde.
Notons qu’on en déduit immédiatement l’irrationalité de ln r pour Pour x, y ∈ R, si x ≤ y alors
r ∈ Q+∗ \ {1}.
f (y) = f (x + y − x) = f (x) + f (y − x) ≥ f (x)

Ainsi f est croissante.


Exercice 10 : [énoncé]
d) Pour x ∈ R et n ∈ N :
Posons
√ √
q q
x= a+2 a−1+ a−2 a−1 b(nx)c b(nx)c + 1
≤x<
n n
On a p p
x2 = 2a + 2 a2 − 4(a − 1) = 2a + 2 (a − 2)2 Comme f est croissante :
2
Si a ∈ [1 ; 2] alors x = 2a + 2(2 − a) = 4 donc√x = 2. b(nx)c b(nx)c + 1
Si a ∈ [2 ; +∞[ alors x2 = 4(a − 1) puis x = 2 a − 1. f( ) ≤ f (x) < f ( )
n n
puis
b(nx)c b(nx)c + 1
Exercice 11 : [énoncé] ≤ f (x) <
n n

a) f (0) = f (0 + 0) = f (0) + f (0) donc f (0) = 0. À la limite, quand n → +∞, on obtient x ≤ f (x) ≤ x i.e. f (x) = x.
Finalement, f = IdR .
∀x ∈ R, f (x) = f (1.x) = f (1)f (x)

Comme f est non nulle, on a f (1) = 1. Exercice 12 : [énoncé]


f (1) + f (−1) = f (0) = 0 donc f (−1) = −1. On a
n n n n
b) Par récurrence sur n ∈ N : f (n) = n. X X X X
(xk − 1)2 = x2k − 2 xk + 1=0
De plus k=1 k=1 k=1 k=1
f (−n) = f ((−1) × n) = f (−1) × f (n) = −f (n) = −n
et puisqu’une somme de quantités positives n’est nulle que si chaque quantité est
donc nulle, on obtient
∀x ∈ Z, f (x) = x ∀1 ≤ k ≤ n, xk = 1
p
Pour x ∈ Q, x = q avec p ∈ Z, q ∈ N∗ ,

1 1 Exercice 13 : [énoncé]
f (x) = f (p × ) = f (p) × f ( ) On peut dresser le tableau de variation de la fonction f : x 7→ x(1 − x) et
q q
constater qu’elle possède un maximum en x = 1/2 de valeur f (1/2) = 1/4.
Or f (p) = p et
1 1 1 Exercice 14 : [énoncé]
1 = f (1) = f (q × ) = f (q) × f ( ) = q × f ( )
q q q (a − b)2 ≥ 0 donne 2ab ≤ a2 + b2
donc f ( 1q ) = 1q . Par suite f (x) = x.

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Exercice 15 : [énoncé] Exercice 19 : [énoncé]


Sachant x2 ≤ x et y 2 ≤ y, on a Soit (α, β) solution. Considérons

x2 + y 2 − xy − 1 ≤ x + y − xy − 1 = (x − 1)(1 − y) ≤ 0 xα y β
f (x, y) =
x+y

Exercice 16 : [énoncé] sur (R∗+ )2 .


Sachant On a
xα+β
2xy ≤ x2 + y 2 f (x, x) =
2x
on obtient f bornée implique α + β = 1.
1 1 1 Inversement, supposons α + β = 1.
ab + bc + ca ≤ (a2 + b2 ) + (b2 + c2 ) + (c2 + a2 ) = a2 + b2 + c2 Si y ≥ x alors
2 2 2  α
xα y 1−α y x
0 ≤ f (x, y) = ≤ ≤1
x+y x+y y
Exercice 17 : [énoncé] Si x ≥ y alors idem.
Compte tenu de la positivité des membres, le problème revient à établir
√ 2
1 + uv ≤ (1 + u)(1 + v) Exercice 20 : [énoncé]
Étudions la différence
soit encore √ ! ! !
2 uv ≤ u + v n n n n n X
n
1X 1X 1X 1 X X
xk yk − xk yk = 2 nxk yk − xk y`
ce qui découle de la propriété n n n n
k=1 k=1 k=1 k=1 k=1 `=1
√ √ 2
u− v ≥0 ce qui donne encore
n n
! n
! n n
1X 1X 1X 1 XX
xk yk − xk yk = (xk yk − xk y` )
Exercice 18 : [énoncé] n n n n2
k=1 k=1 k=1 k=1 `=1
Par somme de quantités positives, on a
X X Or
(ak − a` )(bk − b` ) = (ak bk − a` bk − ak b` + a` b` ) ≥ 0 n X
X n n X
X n X X
1≤k,`≤n 1≤k,`≤n (xk yk − xk y` ) = xk (yk − y` ) = xk (yk − y` )+ xk (yk − y` )
k=1 `=1 k=1 `=1 1≤`<k≤n 1≤k<`≤n
En séparant la somme en quatre, on obtient
n n n n
car lorsque k = ` le terme xk (yk − y` ) est nul.
X X X X Par changement d’indice, on peut réécrire la dernière somme
n ak bk − 2 ak b` + n a ` b` ≥ 0
k=1 k=1 `=1 `=1
X X
xk (yk − y` ) = x` (y` − yk )
et on en déduit 1≤k<`≤n 1≤`<k≤n
n
X n
X n
X
n ak bk ≥ ak bk et alors
n X
n
k=1 k=1 k=1
X X
(xk yk − xk y` ) = (xk − x` ) (yk − y` )
ce qui donne l’inégalité demandée. k=1 `=1 1≤`<k≤n

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Les termes sommés sont alors tous de même signe, à savoir positif si les suites D’autre part x < bxc + 1 et y < byc + 1 donc
(xi )1≤i≤n et (yi )1≤i≤n ont même monotonie et négatifs si ces deux suites sont de
monotonies contraires. x + y < bxc + byc + 2
Au final, si les deux suites ont même monotonie alors puis
n
! n
! n bx + yc < bxc + byc + 2
1X 1X 1X
xk yk ≤ xk yk Puisque cette inégalité concerne des entiers, on peut transformer cette inégalité
n n n
k=1 k=1 k=1 stricte en l’inégalité large suivante
et si les deux suites sont de monotonies contraires alors bx + yc ≤ bxc + byc + 1
n n
! n
!
1X 1X 1X
xk yk ≤ xk yk
n n n Exercice 24 : [énoncé]
k=1 k=1 k=1
Si bxc ≤ x < bxc + 1/2 et byc ≤ y < byc + 1/2 alors

bx + yc = bxc + byc , b2xc = 2 bxc et b2yc = 2 byc


Exercice 21 : [énoncé]
Commençons par résoudre le min. On a puis relation voulue.
Si bxc + 1/2 ≤ x < bxc + 1 et byc ≤ y < byc + 1/2 alors
xy ≤ (1 − x)(1 − y) ⇐⇒ x + y ≤ 1
bx + yc ≤ bxc + byc + 1, b2xc = 2 bxc + 1 et b2yc = 2 byc
Cas x + y ≤ 1 :
puis la relation voulue
1 Si bxc ≤ x < bxc + 1/2 et byc + 1/2 ≤ y < byc + 1 : analogue
min {xy, (1 − x)(1 − y)} = xy ≤ x(1 − x) ≤
4 Si bxc + 1/2 ≤ x < bxc + 1 et byc + 1/2 ≤ y < byc + 1 alors
Cas x + y > 1 : bx + yc = bxc + byc + 2, b2xc = 2 bxc + 1 et b2yc = 2 byc + 1

min {xy, (1 − x)(1 − y)} = (1 − x)(1 − y) < (1 − x)x ≤ 1/4 puis la relation voulue.
Dans tous les cas la relation proposée est vérifiée.

Exercice 22 : [énoncé]
Soit x ≤ y ∈ R. bxc ≤ x donc bxc ≤ y or bxc ∈ Z donc bxc ≤ byc car byc est le Exercice 25 : [énoncé]
plus grand entier inférieur à y. On a bnxc ≤ nx puis bnxc
n ≤ x, or x 7→ bxc est croissante donc
 
bnxc
≤ bxc
n
Exercice 23 : [énoncé]
Puisque bxc ≤ x et byc ≤ y, on a bxc ≤ x donc n bxc ≤ nx puis n bxc ≤ bnxc car n bxc ∈ Z.
Par suite
bxc + byc ≤ x + y bnxc
bxc ≤
n
Par définition, bx + yc est le plus grand entier inférieur à x + y, on a donc déjà puis  
bnxc
bxc + byc ≤ bx + yc bxc ≤
n

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et finalement   avec an+1 = 2an + 3bn et bn+1 = an + 2bn de sorte que


bnxc
bxc =
n 3b2n+1 − a2n+1 = −a2n + 3b2n = −1

Récurrence établie.
Exercice 26 : [énoncé] √ √
b) an − 1 ≤ bn 3 < an donc 2an − 1 ≤ (2 + 3)n < 2an donc
Posons m = bnxc et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r avec
0 ≤ r ≤ n − 1. j √ k
On a nq + r ≤ nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} : (2 + 3)n = 2an − 1

k+r k k+r+1 C’est un entier impair.


q+ ≤x+ <q+
n n n
Si k + r < n alors x + n = q et si k + r ≥ n alors x + nk = q + 1.
k
   

Par suite Exercice 29 : [énoncé] √ √


n−1  n−r−1 n−1 Soit p un entier strictement supérieur à n + n + 1. On a
X k X  k
 X  k

x+ = x+ + x+ = nq + r = m = bnxc
n n n
p
k=0 k=0 k=n−r 2n + 1 + 2 n2 + n < p2

donc
2
Exercice 27 : [énoncé] 4(n2 + n) < p2 − (2n + 1)
Si a ∈
/ Z alors [a ; b] ∩ Z = {bac + 1, bac + 2, . . . , bbc} donc
Puisque les nombres comparés sont des entiers, on a aussi
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − bac
2
4(n2 + n) + 1 ≤ p2 − (2n + 1)
Or
b1 − ac = 1 + b−ac = − bac c’est-à-dire
2
car a ∈
/ Z donc (2n + 1)2 ≤ p2 − (2n + 1)
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac
et on en déduit
Si a ∈ Z alors [a ; b] ∩ Z = {a, a + 1, . . . , bbc} donc
4n + 2 ≤ p2
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − a + 1 = bbc + b1 − ac Or le carré d’un entier ne peut qu’être congru à 0 ou 1 modulo 4. On en déduit
car 1 − a ∈ Z.
4n + 2 < p2

et donc
Exercice 28 : [énoncé] √
4n + 2 < p
∗ √ √ √
a) Par récurrence sur n ∈ N . Ainsi, il n’existe pas d’entiers compris entre n + n + 1 et 4n + 2 donc
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent. √ √  √ 
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1. n+ n+1 = 4n + 2
√ √ √ √
(2 + 3)n+1 = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3

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Exercice 30 : [énoncé] Exercice 33 : [énoncé]


Puisque z ∈ U, on a z̄ = 1/z donc Cn et Sn sont les parties réelles et imaginaires de
n  
n ikθ θ
 
z+1 z̄ + 1 1/z + 1 1+z z+1 X nθ
e = (1 + eiθ )n = 2n ei 2 cosn
= = = =−
z−1 z̄ − 1 1/z − 1 1−z z−1 k 2
k=0

puis Ainsi
z+1 nθ θ nθ θ
∈ iR Cn = 2n cos cosn et Sn = 2n sin cosn
z−1 2 2 2 2

Exercice 31 : [énoncé] Exercice 34 : [énoncé]


On observe que B = {i, − i} est solution. Montrons qu’il n’y en a pas d’autres. . .
Posons f : C → C et g : C → C définies par
a) Posons x = Re(z) et y = Im(z).
2
f (z) = 1 − z + z 2 et g(z) = 1 + z + z 2
2 2
2 |z − i| x + (y − 1)
|f (z)| = 2 = On remarque
|z + i| x2 + (y + 1)2
|f (z) − i| = |z + i| |z − (1 + i)| , |f (z) + i| = |z − i| |z − (1 − i)|
Si y > 0 alors x2 + (y − 1)2 < x2 + (y + 1)2 donc |f (z)| < 1. Ainsi,
|g(z) − i| = |z − i| |z + 1 + i| et |g(z) + i| = |z + i| |z + 1 − i|
∀z ∈ P, f (z) ∈ D
Soient a ∈ B et (zn )n≥0 la suite d’éléments de B définie par z0 = a et pour tout
b) Soit Z ∈ D. n∈N (
z−i 1+Z f (zn ) si Re(zn ) ≤ 0
Z= ⇐⇒ z = i zn+1 =
z+i 1−Z g(zn ) si Re(zn ) > 0
avec
2 Posons enfin
1+Z 1 + Z − Z̄ − Z Z̄ 2 Im(Z) 1 − |Z|
i =i 2 =− 2 +i 2 ∈P un = zn2 + 1 = |zn − i| |zn + i|
1−Z |1 − Z| |1 − Z| |1 − Z|
Ainsi, Si Re(zn ) ≤ 0 alors
∀Z ∈ D, ∃!z ∈ P, f (z) = Z un+1 = |f (zn ) − i| |f (zn ) + i| = un |zn − (1 + i)| |zn − (1 − i)|

Selon le signe de la partie imaginaire de zn , l’un


√ au moins des deux modules
Exercice 32 : [énoncé] |zn − (1 + i)| et |zn − (1 − i)| est supérieur à 2 alors que l’autre est supérieur à 1.
Cn et Sn sont les parties réelles et imaginaires de Ainsi √
un+1 ≥ 2un
n (n+1)θ
X ei(n+1)θ − 1 sin 2
eikθ = = einθ/2 Si Re(zn ) > 0, on obtient le même résultat.
k=0

e −1 sin θ2 On en déduit que si u0 6= 0 alors la suite (un ) n’est pas bornée. Or la partie B est
bornée donc u0 = 0 puis a = ± i. Ainsi B ⊂ {i, − i}.
Ainsi Sachant B 6= ∅ et sachant que l’appartenance de i entraîne celle de − i et
(n+1)θ (n+1)θ
nθ sin 2 nθ sin 2 inversement, on peut conclure
Cn = cos et Sn = sin
2 sin θ2 2 sin θ2 B = {i, − i}

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Exercice 35 : [énoncé] Ainsi Z appartient au cercle C 0 de centre Z0 et de rayon r


.
||z0 |2 −r2 |
Rappelons que si u est un complexe de module alors 1/u = ū. Inversement, en reprenant les calculs en sens inverse, on obtient que tout
On a alors point Z de C 0 est l’image d’un certain z de C.
  2
2 1 1 (z − a)(ā − z̄) |z − a|
(z − a) = (z − a) − = = −a
z̄ ā āz̄ z̄
Exercice 37 : [énoncé]
donc 2
 2
b z−a |z − a| a) M = I est solution.
= 2 ∈ R∗+
a z−b |z − b| Pour M 6= I, I, M, M 0 sont alignés si, et seulement si, il existe λ ∈ R tel que
−−→0 −−→
IM = λIM i.e. iz−i
z−i ∈ R.
Posons x = Re(z) et y = Im(z).
Exercice 36 : [énoncé]   2 2
Im iz−i
z−i = 0 ⇐⇒ x(x − 1) + y(y − 1) = 0 ⇐⇒ x − 12 + y − 21 = 12 .
a) On a 1/2
2 Finalement le lieu des points M solutions est le cercle de centre Ω et de
z ∈ C ⇐⇒ |z − z0 | = r2 1/2

et en développant rayon 1/ 2.
2 b) Le point M 0 est l’image de M par la rotation de centre O et d’angle π/2.
|z − z0 | = (z − z0 ) (z − z0 ) = z z̄ − z0 z̄ − z̄0 z + z0 z̄0
−1/2 √
Le lieu des points M 0 est donc le cercle de centre Ω0 et de rayon 1/ 2
b) Notons que 0 ∈/ C puisque |z0 | =
6 r. On peut donc considérer l’image f (C). 1/2
Soit Z = f (z) avec z ∈ C. Puisque
2 2
|z| − z0 z̄ − z̄0 z + |z0 | = r2 Exercice 38 : [énoncé]
Soit z un complexe du cercle unité avec z 6= 1. Il existe θ ∈ ]0 ; 2π[ tel que z = eiθ .
on a
z0 z̄0 |z0 | − r2
2 On a alors
1− − + =0 1 1 i 1 1 θ
z z̄ z z̄ = iθ
= e− iθ/2 = + i cot
1−z 1−e 2 sin θ/2 2 2 2
donc
Quand θ parcourt ]0 ; 2π[ (ce qui revient à faire parcourir à z le cercle unité),
 
2 2
1 − z0 Z − z̄0 Z̄ + |z0 | − r2 |Z| = 0
l’expression cot(θ/2) prend toutes les valeurs de R. L’image du cercle unité est la
ce qui se réécrit droite d’équation x = 1/2.

2 z0 z̄0 1
|Z| − 2 Z− 2 Z̄ = 2
|z0 | − r2 |z0 | − r2 r2 − |z0 | Exercice 39 : [énoncé]
Soit M (z) solution
√ avec z = a + ib et a, b√∈ R.
Posons alors
z̄0 On a 2a = a2 + b2 donc a ≥ 0 et b = ± 3a.
Z0 = 2 1
|z0 | − r2 Ainsi M se situe sur les demi-droites d’origine O dirigée par les vecteurs ~u √ et
et l’on obtient 3
2 1
2 2 1 |z0 | r2 ~v √ .
|Z| − Z̄0 Z − Z0 Z̄ + |Z0 | = 2 + 2 =  2 − 3
r2 − |z0 | 2
|z0 | − r2
2
|z0 | − r2 Inversement : ok.

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Exercice 40 : [énoncé] Exercice 43 : [énoncé]


En multipliant les trois complexes t, u, v par eiθ , on peut former un nouveau On a
triplet solution à partir d’un premier. Sans perte de généralité, on peut donc
1 1
supposer t ∈ R+ auquel cas t = a. |z| + |z 0 | = |(z − z 0 ) + (z + z 0 )| + |(z 0 − z) + (z 0 + z)| ≤ |z + z 0 | + |z − z 0 |
2 2
En écrivant u = x + iy et v = x0 + iy 0 avec x, x0 , y, y 0 ∈ R, la condition
t + u + v = 0 donne  0 Interprétation : Dans un parallélogramme la somme des longueurs de deux côtés
x = −(a + x) est inférieure à la somme des longueurs des diagonales.
y 0 = −y z+z 0
Il y a égalité si, et seulement si, : z − z 0 = 0 (i.e. z = z 0 ) ou z−z 0 ∈ R+ et

et les deux conditions uū = b2 et vv̄ = c2 équivalent alors au système z+z 0


z 0 −z ∈ R+ ce qui se résume à z 0 = −z.
x 2 + y 2 = b2

2
(x + a) + y 2 = c2
Exercice 44 : [énoncé]
Ce système possède une solution si, et seulement si, le cercle de centre O et de Si a = 0, l’inégalité est vraie avec égalité si, et seulement si, b = 0.
rayon b coupe le cercle de centre Ω(−a, 0) et de rayon c. Ces deux cercles se Si a 6= 0, l’inégalité revient à
coupent si, et seulement si,
|b − c| ≤ a ≤ b + c 1 + |u| ≤ |1 + u| + |1 − u|
On peut alors conclure que le triplet (t, u, v) existe si, et seulement si, chacun des avec u = b/a. En écrivant u = x + iy,
paramètres a, b, c est inférieur à la somme des deux autres.
2
p
(1 + |u|) = 1 + 2 x2 + y 2 + x2 + y 2
Exercice 41
√ : [énoncé]
√ ≤ 2 + 2(x2 + y 2 )
2
|z| = 2 + 2 + 2 − 2 = 4 donc |z| = 2. 2
= |1 + u| + |1 − u|
2
Posons θ un argument de z qu’on peut choisir dans [0 ; π/2] car Re(z), Im(z) ≥ 0.
1
p √ ≤ (|1 + u| + |1 − u|)
2
On a cos θ = 2 2 + 2 donc

2 1 √  2 avec égalité si, et seulement si, x2 + y 2 = 1 et 1 − u2 = 0 soit u = ±1 ce qui
cos(2θ) = 2 cos θ − 1 = 2+ 2 −1= revient à a = ±b.
2 2
avec 2θ ∈ [0 ; π] donc 2θ = π/4 puis θ = π/8.
Exercice 45 : [énoncé]
Exercice 42 : [énoncé] Pour que la quantité soit définie il est nécessaire que z 6= 1/ā.
( ⇐= ) ok Si tel est le cas
( =⇒ ) Si |z + z 0 | = |z| + |z 0 | alors, en divisant par |z| : |1 + x| = 1 + |x| avec z−a 2 2
≤ 1 ⇐⇒ |z − a| ≤ |1 − āz|
x = z 0 /z ∈ C. 1 − āz
Écrivons x = a + ib avec a, b ∈ R. 2 2 2
Sachant |x + y| = |x| + 2 Re(x̄y) + |y| , on obtient
2
|1 + x| = (a + 1)2 + b2 = 1 + a2 + b2 + 2a
z−a 
2

2

et ≤ 1 ⇐⇒ |a| − 1 |z| − 1 ≥ 0
2
p p 1 − āz
(1 + |x|) = (1 + a2 + b2 )2 = 1 + a2 + b2 + 2 a2 + b2
√ L’ensemble recherché est l’ensemble des complexes de module inférieur à 1.
|1 + x| = 1 + |x| donne alors a = a2 + b2 d’où b = 0 et a ≥ 0.
Par suite x ∈ R+ et on conclut.

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Exercice 46 : [énoncé] Exercice 48 : [énoncé]


2 2 2
|z + 1| = |z| + 2 Re(z) + 1 et (|z| + 1)2 = |z| + 2 |z| + 1 donc
a) En développant |z + 1| = |z| + 1 ⇐⇒ Re(z) = |z| ⇐⇒ z ∈ R+ .

2 2 2
|z1 + z2 | = (z1 + z2 )(z̄1 + z̄2 ) = |z1 | + z1 z̄2 + z̄1 z2 + |z2 |
Exercice 49 : [énoncé]
et la relation écrire est alors immédiate. Puisque le produit d’exponentielles est l’exponentielle de la somme
b) On a n−1 n−1
X 2 ikπ
! n−1
!
2 2
Y 2 iπ X
|z1 + z2 | + |z1 − z2 | ≤ 4 e2 ikπ/n
= exp = exp k = exp(i(n − 1)π) = (−1)n−1
n n
k=0 k=0 k=0
donc parmi les quantités |z1 + z2 | et |z1 − z2 |, l’une au moins est de carré
inférieur à 2.
Exercice 50 : [énoncé]
2 ikπ
Notons ωk = e n avec k ∈ Z. Par factorisation d’exponentielle équilibrée
Exercice 47 : [énoncé]
Soit z ∈ C. kπ
|ωk − 1| = 2 sin
Si z ∈ R− alors f (z) = 0. n
Sinon, on peut écrire z = reiθ avec r > 0 et θ ∈ ]−π ; π[ et alors
Alors
1 + eiθ θ n−1 n−1
!
π
= r cos eiθ/2
 
f (z) = r X X kπ X
i kπ 1 cos 2n π
2 2 |z − 1| = 2 sin = 2 Im e n = 4 Im =2 π = 2 cot
z∈Un k=0
n
k=0
1 − eiπ/n sin 2n 2n
Puisque cos(θ/2) ≥ 0

θ θ
|f (z)| = r cos et arg f (z) = Exercice 51 : [énoncé]
2 2
Quitte à réindexer, on peut supposer
donc
f (z) ∈ {Z ∈ C | Re Z > 0} ∀k ∈ {1, . . . , n} , ωk = e2 ikπ/n = ω k avec ω = e2 iπ/n

Inversement, soit Z ∈ C tel que Re Z > 0. a) Si n ne divise pas p alors, puisque ω p 6= 1


On peut écrire Z = Reiα avec R > 0 et α ∈ ]−π/2 ; π/2[. Pour n
X 1 − ω np
R 2 iα Sp = ω kp = ω p =0
z= e 1 − ωp
k=1
cos α
Si n divise p alors
les calculs qui précèdent donnent n
X n
X
Sp = ω kp = 1=n
f (z) = Reiα = Z k=1 k=1

Finalement, les valeurs prises par f sont les complexes de parties réelles b) Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, on a
strictement positives ainsi que le complexe nul.
1 1 i kπ 1
= − e− ikπ/n kπ
= cot +
1 − ωk 2 i sin n 2 n 2

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Puisque Exercice 54 : [énoncé]


2 ikπ

n−1 n−1   n−1   Notons ωk = e n avec k ∈ Z les racines nèmede l’unité.


n
X kπ X `π X `π z+1
Si z est solution alors nécessairement z 6= 1 et z−1 = 1 donc il existe
cot = cot π − = − cot
n `=n−k n n
k=1 `=1 `=1 k ∈ {0, 1, . . . , n − 1} tel que
z+1
on a = ωk
n−1
X kπ z−1
cot =0 ce qui donne
n
k=1
(ωk − 1)z = ωk + 1
puis
(n − 1) Si k = 0 alors ce la donne 0 = 2 donc nécessairement k ∈ {1, . . . , n − 1} et ωk 6= 1.
T = Par suite
2
ωk + 1 2 cos kπ kπ
On peut aussi retrouver cette relation en considérant que T est la somme des z= = n
= − i cot
ωk − 1 kπ n
racines d’un polynôme bien construit 2 i sin n

n(n − 1) n−2 Inversement, en remontant le calcul : ok


P n = (X − 1)n − X n = −nX n−1 + X + ··· Finalement
2 


S = − i cot | k ∈ {1, . . . , n − 1}
n
Exercice 52 : [énoncé] Puisque la fonction cot est injective sur ]0 ; π[, il y a exactement n − 1 solutions.
On a
n−1
X n
X n−1
X
(1 − ω)S = (k + 1)ω k − kω k = ω k − nω n = −n
k=0 k=1 k=0
Exercice 55 : [énoncé]
On a
donc
n z n + 1 = 0 ⇐⇒ z n = eiπ
S=
ω−1 π
z0 = ei n est solution particulière de l’équation et donc
n (2k+1)π o
Exercice 53 : [énoncé] S = {z0 ωk | k ∈ {0, . . . , n − 1}} = ei n | k ∈ {0, . . . , n − 1}

a)
j(j + 1) = j 2 + j = −1 Exercice 56 : [énoncé]
z = i n’est pas solution.
b) Pour z 6= i,
j j
= = −1 n
j2 +1 −j

n n z+i
(z + i) = (z − i) ⇐⇒ =1
c) z−i
z+i
⇐⇒ ∃k ∈ {0, . . . , n − 1} , = ωk
j+1 (j + 1)(j − 1) (j + 1)(j 2 − 1) j3 + j2 − j − 1 −1 − 2j z−i
= = 2
= 3 2−j+1
=
j−1 (j − 1)(j − 1) (j − 1)(j − 1) j − j 3
en notant ωk = e2 ikπ/n .
z+i
Pour k = 0, ωk = 1 et l’équation z−i = ωk n’a pas de solution.

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z+i
Pour k ∈ {1, . . . , n − 1}, ωk 6= 1 et l’équation z−i = ωk a pour solution donc
n−1 n−1
Y Y kπ
ωk + 1 (1 − ω k ) = 2n−1 sin
zk = i n
ωk − 1 k=1 k=1

puis la relation proposée.


Ainsi S = {z1 , . . . , zn−1 } avec

2 cos kπ
n e
i n kπ
zk = i kπ i kπ
= cot ∈R Exercice 59 : [énoncé]
2 i sin n
n e
n
Puisque la somme des racines 5-ième de l’unité, en considérant la partie réelle, on
deux à deux distincts car cot est strictement décroissante sur l’intervalle ]0 ; π[ où obtient
2π 4π
évoluent les kπ
n pour 1 ≤ k ≤ n − 1. 1 + 2 cos + 2 cos =0
5 5
Sachant cos 2a = 2 cos2 a − 1, on obtient que cos(2π/5) est solution positive de
Exercice 57 : [énoncé] l’équation
On a 4r2 + 2r − 1 = 0
1 + A + B = 0, AB = 2 et Im(A) > 0
et donc √
donc √ 2π 5−1
−1 + i 7 cos =
A = B̄ = 5 4
2
Or cos 2a = 1 − 2 sin2 a donc

Exercice 58 : [énoncé] π 5−1
1 − 2 sin2 =
5 4
a) Puisque les racines de l’équation z n − 1 sont 1, ω, . . . , ω n−1 , on a puis √
π 5− 5
2
n−1 sin =
5 8
Y
z n − 1 = (z − 1) (z − ω k )
k=1 et enfin la formule proposée puisque sin(π/5) ≥ 0.

Or on a aussi z n − 1 = (z − 1)(1 + z + · · · + z n−1 ) d’où l’égalité proposée pour


z 6= 1.
Qn−1 Pn−1 Exercice 60 : [énoncé]
b) Les fonctions x 7→ k=1 (x − ω k ) et x 7→ `=0 x` sont définies et continues x = 1 est solution de l’équation si, et seulement si, a2 − 2a − 3 = 0 ce qui donne
sur R et coïncident sur R \ {1}, elles coïncident donc aussi en 1 par passage à a = −1 ou a = 3. √ √
la limite. Lorsque a = −1, les solutions de l’équation sont 1, −3+2 5 , − 3+2 5 .
Qn−1 √ √
c) Pour z = 1, l’égalité du a) donne k=1 (1 − ω k ) = n. Or par factorisation de Lorsque a = 3, les solutions de l’équation sont 1, −3+i3 3
, − 3+i32 3 .
2
l’exponentielle équilibrée,
ikπ kπ
1 − ω k = −e n 2 i sin Exercice 61 : [énoncé]
n
et
n−1
Y kπ π
Pn−1 a) S = {1, −1 + 2 i},
k
ei n = ei n k=1 = in−1
b) S = {−1 + i, −3 + 2 i, 1 − i, 3 − 2 i}.
k=1

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Exercice 62 : [énoncé] Pour n assez grand, on a 1 + x/n > 0 et donc


r
a) ±(3 − 2 i)
 z n x 2  y 2 y/n
1+ = rnn einθn avec rn = 1+ + et θn = arctan
n n n 1 + x/n
b) a = −2 i, b = −1 + 3i et c = 2 + i
√ √
c) |c − b| = |c − a| = 13 et |b − a| = 26. Le triangle est rectangle isocèle. Quand n → +∞

2x x2 + y 2
      
n n 2x 1
rnn = exp ln 1 + + = exp × + o → exp(x)
2 n n2 2 n n
Exercice 63 : [énoncé]
On a √ et
π
4 2(1 + i) = 8ei 4 y
nθn ∼ n × →y
π
n
donc z0 = 2ei 12 est solution particulière de l’équation.
3 donc
L’équation z 3 = z03 équivaut alors à l’équation (z/z0 ) = 1 dont l’ensemble  z n
solution est 1+ → exp(x) eiy = exp(z)
n
S = z0 , z0 j, z0 j 2


Exercice 67 : [énoncé]
Exercice 64 : [énoncé] z = eiθ + 1 = 2 cos θ2 eiθ/2 .
Il s’agit d’un système somme produit, on obtient ses solutions en résolvant Si cos θ2 > 0 alors |z| = 2 cos θ2 et arg(z) = θ2 [2π], si cos θ2 = 0 alors |z| = 0.
l’équation et si cos θ2 < 0 alors |z| = −2 cos θ2 et arg(z) = θ2 + π [2π].
z 2 − (1 + i)z + (2 − i) = 0 z 0 = eiθ − 1 = 2 i sin θ2 eiθ/2 et la suite est similaire.
On obtient l’ensemble solution

S = {(1 + 2 i, − i), (− i, 1 + 2 i)} Exercice 68 : [énoncé]


En factorisant eiθ/2 au numérateur et au dénominateur

eiθ − 1 i sin θ/2 θ


Exercice 65 : [énoncé] iθ
= = i tan
Posons ρ = |Z| et θ = arg Z [2π]. e +1 cos θ/2 2

ez = Z ⇐⇒ eRe z ei Im z = |Z| eiθ


⇐⇒ eRe z = |Z| et ei Im z = eiθ Exercice 69 : [énoncé]
On peut factoriser
⇐⇒ z = ln ρ + iθ + 2 ikπ avec k ∈ Z.
0 θ+θ 0 θ−θ 0 θ−θ 0 θ − θ0 i θ+θ0
eiθ + eiθ = ei 2 (ei 2 + e− i 2 ) = 2 cos e 2
2
Exercice 66 : [énoncé]
ce qui permet de préciser module et argument en discutant selon le signe de
Posons x = Re z et y = Im z. On a 0
cos θ−θ
2 .
z  x y
1+ = 1+ +i
n n n
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Exercice 70 : [énoncé]
Puisque eix + eiy + eiz = 0, en multipliant par e− ix , on obtient

1 + eiα + eiβ = 0

avec α = y − x et β = z − x. En passant aux parties réelle et imaginaire



cos α + cos β = −1
sin α + sin β = 0

L’équation sin α + sin β = 0 donne

α = −β mod 2π ou α = π + β mod 2π

Si α = π + β mod 2π alors la relation cos α + cos β = −1 donne 0 = −1.


Il reste α = −β mod 2π et alors 2 cos α = −1 donne α = ±2π/3 mod 2π.
Par suite eiα = j ou j 2 .
On obtient alors aisément 1 + e2 iα + e2 iβ = 0 puis e2 ix + e2 iy + e2 iz = 0.

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