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Rationnels et irrationnels
Exercice 7 [ 02647 ] [Correction]
Exercice 1 [ 02092 ] [Correction]
Montrer que la somme d’un nombre rationnel et d’un nombre irrationnel est un a) Montrer l’existence et l’unicité des suites d’entiers (an )n∈N et (bn )n∈N
nombre irrationnel. vérifiant √ n √
1 + 2 = an + bn 2
Exercice 2 √
[ 02093 ] [Correction] b) Calculer a2n − 2b2n .
Montrer que 2 n’est pas un nombre rationnel c) Montrer que pour tout n ∈ N, il existe un unique p ∈ N∗ tel que
√ n √ p
1+ 2 = p+ p−1
Exercice 3 [ 02094√ ] [Correction]
√ 2
√ 2
Calculer 2 . En déduire l’existence d’irrationnels a, b > 0 tels que ab soit
rationnel. Exercice 8 [ 01975 ] [Correction]
[Irrationalité de π]
a) Pour a, b ∈ N∗ , montrer que la fonction polynomiale
Exercice 4 [ 02095 ] [Correction]
1 n
Soit f : Q → Q telle que Pn (x) = x (bx − a)n
n!
∀x, y ∈ Q, f (x + y) = f (x) + f (y) et ses dérivées successives prennent en x = 0 des valeurs entières.
a) On suppose f constante égale C quelle est la valeur de C ? b) Établir la même propriété en x = a/b
On revient au cas général. c) Pour n ∈ N∗ , on pose Z π
b) Calculer f (0). In = Pn (t) sin t dt
0
c) Montrer que ∀x ∈ Q, f (−x) = −f (x).
Montrer que In → 0.
d) Établir que ∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x) et généraliser cette propriété à
n ∈ Z. d) En supposant π = a/b, montrer que In ∈ Z. Conclure.
e) On pose a = f (1). Montrer que ∀x ∈ Q, f (x) = ax.
Montrer que In → 0.
d) En supposant er = p/q avec p, q ∈ N∗ , montrer que qIn ∈ Z. Conclure. Exercice 14 [ 02096 ] [Correction]
Montrer
1 2
a + b2
∀a, b ∈ R, ab ≤
Les nombres réels 2
2 2
z ∈ C ⇐⇒ |z| − z0 z̄ − z̄0 z + |z0 | = r2
Exercice 43 [ 02032 ] [Correction]
b) En déduire que l’image de C par l’application f : z 7→ 1/z est un cercle dont Établir :
on précisera centre et rayon en fonction de z0 et r. ∀z, z 0 ∈ C, |z| + |z 0 | ≤ |z + z 0 | + |z − z 0 |
Interprétation géométrique et précision du cas d’égalité ?
Exercice 37 [ 02027 ] [Correction]
a) Déterminer le lieu des points M d’affixe z qui sont alignés avec I d’affixe i et Exercice 44 [ 02356 ] [Correction]
M 0 d’affixe iz. Soient a, b ∈ C. Montrer
b) Déterminer de plus le lieu des points M 0 correspondant.
|a| + |b| ≤ |a + b| + |a − b|
b) Calculer
n−1
Exercice 46 [ 03642 ] [Correction] X 1
T =
i=1
1 − ωi
a) Vérifier
2 2 2 2
∀z1 , z2 ∈ C, |z1 + z2 | + |z1 − z2 | = 2 |z1 | + 2 |z2 |
Exercice 52 [ 02038 ] [Correction]
b) On suppose z1 , z2 ∈ C tels que |z1 | ≤ 1 et |z2 | ≤ 1. Montrer qu’il existe ε = 1
Soit ω une racine nème de l’unité différente de 1. On pose
ou −1 tel que √
|z1 + εz2 | ≤ 2 n−1
X
S= (k + 1) ω k
k=0
Exercice 47 [ 03249 ] [Correction]
Soit f : C → C définie par En calculant (1 − ω)S, déterminer la valeur de S.
z + |z|
f (z) =
2
Déterminer les valeurs prises par f . Exercice 53 [ 02039 ] [Correction]
Simplifier :
j j+1
Exercice 48 [ 02052 ] [Correction] a) j(j + 1) b) j 2 +1 c) j−1
Résoudre l’équation |z + 1| = |z| + 1 d’inconnue z ∈ C.
Equations algébriques
Exercice 60 [ 02045 ] [Correction] Exercice 66 [ 03457 ] [Correction]
Pour quels a ∈ R l’équation x3 + 2x2 + 2ax − a2 = 0 possède x = 1 pour solution ? En étudiant module et argument, établir que pour tout z ∈ C
Quelles sont alors les autres solutions de l’équation ? z n
1+ → exp(z)
n
Exponentielles imaginaires
Exercice 67 [ 02033 ] [Correction]
Déterminer module et argument de eiθ + 1 et de eiθ − 1 pour θ ∈ R.
Simplifions ce terme
Exercice 4 : [énoncé]
simplify((2/3+41/243*sqrt(15))ˆ(1/3)*
(2/3-41/243*sqrt(15))ˆ(1/3), assume=positive);
a) La relation f (x + y) = f (x) + f (y) avec f constante égale à C donne On obtient
C = C + C d’où C = 0. 1 √ 1/3 √ 1/3
486 + 123 15 486 − 123 15
b) Pour x = y = 0, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) implique f (0) = 0. 81
c) Pour y = −x, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) donne 0 = f (−x) + f (x) d’où Développons selon (a − b)(a + b) = a2 − b2
f (−x) = −f (x). (486ˆ2-123ˆ2*15)ˆ(1/3);
donne 9261. Enfin
d) Par récurrence :
ifactor(9261);
∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x)
permet de conclure que
Pour n ∈ Z− , n = −p avec p ∈ N et
1/3 1/3
41 √ 41 √
2 2 7
f (nx) = f (−px) = −f (px) = −pf (x) = nf (x) + 15 − 15 =
3 243 3 243 27
Ainsi x est solution de l’équation En séparant les termes d’indices pairs de ceux d’indices impaires
4 7 √ n √
x3 = + x 1 + 2 = an + bn 2
3 9
En factorisant le polynôme sous-jacent avec les entiers
factor(xˆ3-7/9*x-4/3); X n
on obtient
X n
an = 2p et bn = 2p
(3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0 2p 2p + 1
0≤2p≤n 0≤2p+1≤n
b) On remarque b) On remarque
∀x ∈ R, Pn (a/b − x) = Pn (x) ∀x ∈ R, Pn (a/b − x) = Pn (x)
donc donc
∀m ∈ N, Pn(m) (a/b) = (−1) m
Pn(m) (0) ∈Z ∀m ∈ N, Pn(m) (a/b) = (−1)m Pn(m) (0) ∈ Z
c) On a c) On a
Z π r
1 1 n+1
Z
1 1 n+1
|In − 0| = tn (bt − a)n sin t dt ≤ π (|b| π + |a|)n −→ 0 |In − 0| = tn (bt − a)n et dt ≤ r (br + a)n −→ 0
n! 0 n! n→+∞ n! 0 n! n→+∞
k=1 0
0 et en répétant l’opération
Donc " 2n
#r
X
m
Pn(m) (t) et
#π
In = (−1)
"2n+2 2n+2
X X
In = (−1)k−1 sin(t + kπ/2)Pn(k−1) (t) = (−1)k sin(kπ/2)(Pn(k−1) (π)+Pn(k−1) (0)) ∈ Z m=0 0
k=1 0 k=1
On en déduit
Comme In ∈ Z et In → 0, la suite(In ) est stationnaire égale à 0. 2n
Or sur [0 ; π] la fonction t 7→ Pn (t) sin(t) est continue, de signe constant, sans
X
qIn = (−1)m Pn(m) (r)p − Pnm (0)q ∈ Z
être nulle et 0 < π donc In > 0. Absurde. m=0
a) f (0) = f (0 + 0) = f (0) + f (0) donc f (0) = 0. À la limite, quand n → +∞, on obtient x ≤ f (x) ≤ x i.e. f (x) = x.
Finalement, f = IdR .
∀x ∈ R, f (x) = f (1.x) = f (1)f (x)
1 1 Exercice 13 : [énoncé]
f (x) = f (p × ) = f (p) × f ( ) On peut dresser le tableau de variation de la fonction f : x 7→ x(1 − x) et
q q
constater qu’elle possède un maximum en x = 1/2 de valeur f (1/2) = 1/4.
Or f (p) = p et
1 1 1 Exercice 14 : [énoncé]
1 = f (1) = f (q × ) = f (q) × f ( ) = q × f ( )
q q q (a − b)2 ≥ 0 donne 2ab ≤ a2 + b2
donc f ( 1q ) = 1q . Par suite f (x) = x.
x2 + y 2 − xy − 1 ≤ x + y − xy − 1 = (x − 1)(1 − y) ≤ 0 xα y β
f (x, y) =
x+y
Les termes sommés sont alors tous de même signe, à savoir positif si les suites D’autre part x < bxc + 1 et y < byc + 1 donc
(xi )1≤i≤n et (yi )1≤i≤n ont même monotonie et négatifs si ces deux suites sont de
monotonies contraires. x + y < bxc + byc + 2
Au final, si les deux suites ont même monotonie alors puis
n
! n
! n bx + yc < bxc + byc + 2
1X 1X 1X
xk yk ≤ xk yk Puisque cette inégalité concerne des entiers, on peut transformer cette inégalité
n n n
k=1 k=1 k=1 stricte en l’inégalité large suivante
et si les deux suites sont de monotonies contraires alors bx + yc ≤ bxc + byc + 1
n n
! n
!
1X 1X 1X
xk yk ≤ xk yk
n n n Exercice 24 : [énoncé]
k=1 k=1 k=1
Si bxc ≤ x < bxc + 1/2 et byc ≤ y < byc + 1/2 alors
min {xy, (1 − x)(1 − y)} = (1 − x)(1 − y) < (1 − x)x ≤ 1/4 puis la relation voulue.
Dans tous les cas la relation proposée est vérifiée.
Exercice 22 : [énoncé]
Soit x ≤ y ∈ R. bxc ≤ x donc bxc ≤ y or bxc ∈ Z donc bxc ≤ byc car byc est le Exercice 25 : [énoncé]
plus grand entier inférieur à y. On a bnxc ≤ nx puis bnxc
n ≤ x, or x 7→ bxc est croissante donc
bnxc
≤ bxc
n
Exercice 23 : [énoncé]
Puisque bxc ≤ x et byc ≤ y, on a bxc ≤ x donc n bxc ≤ nx puis n bxc ≤ bnxc car n bxc ∈ Z.
Par suite
bxc + byc ≤ x + y bnxc
bxc ≤
n
Par définition, bx + yc est le plus grand entier inférieur à x + y, on a donc déjà puis
bnxc
bxc + byc ≤ bx + yc bxc ≤
n
Récurrence établie.
Exercice 26 : [énoncé] √ √
b) an − 1 ≤ bn 3 < an donc 2an − 1 ≤ (2 + 3)n < 2an donc
Posons m = bnxc et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r avec
0 ≤ r ≤ n − 1. j √ k
On a nq + r ≤ nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} : (2 + 3)n = 2an − 1
donc
2
Exercice 27 : [énoncé] 4(n2 + n) < p2 − (2n + 1)
Si a ∈
/ Z alors [a ; b] ∩ Z = {bac + 1, bac + 2, . . . , bbc} donc
Puisque les nombres comparés sont des entiers, on a aussi
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − bac
2
4(n2 + n) + 1 ≤ p2 − (2n + 1)
Or
b1 − ac = 1 + b−ac = − bac c’est-à-dire
2
car a ∈
/ Z donc (2n + 1)2 ≤ p2 − (2n + 1)
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac
et on en déduit
Si a ∈ Z alors [a ; b] ∩ Z = {a, a + 1, . . . , bbc} donc
4n + 2 ≤ p2
Card([a ; b] ∩ Z) = bbc − a + 1 = bbc + b1 − ac Or le carré d’un entier ne peut qu’être congru à 0 ou 1 modulo 4. On en déduit
car 1 − a ∈ Z.
4n + 2 < p2
et donc
Exercice 28 : [énoncé] √
4n + 2 < p
∗ √ √ √
a) Par récurrence sur n ∈ N . Ainsi, il n’existe pas d’entiers compris entre n + n + 1 et 4n + 2 donc
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent. √ √ √
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1. n+ n+1 = 4n + 2
√ √ √ √
(2 + 3)n+1 = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3
puis Ainsi
z+1 nθ θ nθ θ
∈ iR Cn = 2n cos cosn et Sn = 2n sin cosn
z−1 2 2 2 2
2 z0 z̄0 1
|Z| − 2 Z− 2 Z̄ = 2
|z0 | − r2 |z0 | − r2 r2 − |z0 | Exercice 39 : [énoncé]
Soit M (z) solution
√ avec z = a + ib et a, b√∈ R.
Posons alors
z̄0 On a 2a = a2 + b2 donc a ≥ 0 et b = ± 3a.
Z0 = 2 1
|z0 | − r2 Ainsi M se situe sur les demi-droites d’origine O dirigée par les vecteurs ~u √ et
et l’on obtient 3
2 1
2 2 1 |z0 | r2 ~v √ .
|Z| − Z̄0 Z − Z0 Z̄ + |Z0 | = 2 + 2 = 2 − 3
r2 − |z0 | 2
|z0 | − r2
2
|z0 | − r2 Inversement : ok.
2 2 2
|z1 + z2 | = (z1 + z2 )(z̄1 + z̄2 ) = |z1 | + z1 z̄2 + z̄1 z2 + |z2 |
Exercice 49 : [énoncé]
et la relation écrire est alors immédiate. Puisque le produit d’exponentielles est l’exponentielle de la somme
b) On a n−1 n−1
X 2 ikπ
! n−1
!
2 2
Y 2 iπ X
|z1 + z2 | + |z1 − z2 | ≤ 4 e2 ikπ/n
= exp = exp k = exp(i(n − 1)π) = (−1)n−1
n n
k=0 k=0 k=0
donc parmi les quantités |z1 + z2 | et |z1 − z2 |, l’une au moins est de carré
inférieur à 2.
Exercice 50 : [énoncé]
2 ikπ
Notons ωk = e n avec k ∈ Z. Par factorisation d’exponentielle équilibrée
Exercice 47 : [énoncé]
Soit z ∈ C. kπ
|ωk − 1| = 2 sin
Si z ∈ R− alors f (z) = 0. n
Sinon, on peut écrire z = reiθ avec r > 0 et θ ∈ ]−π ; π[ et alors
Alors
1 + eiθ θ n−1 n−1
!
π
= r cos eiθ/2
f (z) = r X X kπ X
i kπ 1 cos 2n π
2 2 |z − 1| = 2 sin = 2 Im e n = 4 Im =2 π = 2 cot
z∈Un k=0
n
k=0
1 − eiπ/n sin 2n 2n
Puisque cos(θ/2) ≥ 0
θ θ
|f (z)| = r cos et arg f (z) = Exercice 51 : [énoncé]
2 2
Quitte à réindexer, on peut supposer
donc
f (z) ∈ {Z ∈ C | Re Z > 0} ∀k ∈ {1, . . . , n} , ωk = e2 ikπ/n = ω k avec ω = e2 iπ/n
Finalement, les valeurs prises par f sont les complexes de parties réelles b) Pour 1 ≤ k ≤ n − 1, on a
strictement positives ainsi que le complexe nul.
1 1 i kπ 1
= − e− ikπ/n kπ
= cot +
1 − ωk 2 i sin n 2 n 2
a)
j(j + 1) = j 2 + j = −1 Exercice 56 : [énoncé]
z = i n’est pas solution.
b) Pour z 6= i,
j j
= = −1 n
j2 +1 −j
n n z+i
(z + i) = (z − i) ⇐⇒ =1
c) z−i
z+i
⇐⇒ ∃k ∈ {0, . . . , n − 1} , = ωk
j+1 (j + 1)(j − 1) (j + 1)(j 2 − 1) j3 + j2 − j − 1 −1 − 2j z−i
= = 2
= 3 2−j+1
=
j−1 (j − 1)(j − 1) (j − 1)(j − 1) j − j 3
en notant ωk = e2 ikπ/n .
z+i
Pour k = 0, ωk = 1 et l’équation z−i = ωk n’a pas de solution.
z+i
Pour k ∈ {1, . . . , n − 1}, ωk 6= 1 et l’équation z−i = ωk a pour solution donc
n−1 n−1
Y Y kπ
ωk + 1 (1 − ω k ) = 2n−1 sin
zk = i n
ωk − 1 k=1 k=1
2x x2 + y 2
n n 2x 1
rnn = exp ln 1 + + = exp × + o → exp(x)
2 n n2 2 n n
Exercice 63 : [énoncé]
On a √ et
π
4 2(1 + i) = 8ei 4 y
nθn ∼ n × →y
π
n
donc z0 = 2ei 12 est solution particulière de l’équation.
3 donc
L’équation z 3 = z03 équivaut alors à l’équation (z/z0 ) = 1 dont l’ensemble z n
solution est 1+ → exp(x) eiy = exp(z)
n
S = z0 , z0 j, z0 j 2
Exercice 67 : [énoncé]
Exercice 64 : [énoncé] z = eiθ + 1 = 2 cos θ2 eiθ/2 .
Il s’agit d’un système somme produit, on obtient ses solutions en résolvant Si cos θ2 > 0 alors |z| = 2 cos θ2 et arg(z) = θ2 [2π], si cos θ2 = 0 alors |z| = 0.
l’équation et si cos θ2 < 0 alors |z| = −2 cos θ2 et arg(z) = θ2 + π [2π].
z 2 − (1 + i)z + (2 − i) = 0 z 0 = eiθ − 1 = 2 i sin θ2 eiθ/2 et la suite est similaire.
On obtient l’ensemble solution
Exercice 70 : [énoncé]
Puisque eix + eiy + eiz = 0, en multipliant par e− ix , on obtient
1 + eiα + eiβ = 0
α = −β mod 2π ou α = π + β mod 2π