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tr(AB) 6 tr(A)tr(B)
Exercice 4 : [énoncé]
a) Pour X = Ei , t XAX = ai,i > 0. Exercice 6 : [énoncé]
b) A est la matrice dans une base B = (e1 , . . . , en ) d’un R-espace vectoriel E a) Puisque A est symétrique réelle, A est orthogonalement diagonalisable et donc
d’une forme bilinéaire symétrique positive. il existe P ∈ On (R), vérifiant A = P DP −1√avec D =√ diag(λ1 , . . . , λn ), λi > 0.
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz : Posons alors B = P ∆P −1 avec ∆ = diag( λ1 , . . . , λn ). On vérifie B 2 = A et
t
B = B (car t P = P −1 √ propres de B sont évidemment positives.
√) et les valeurs
√ √
q
b) Soit X ∈ ker(B − λIn ), BX = λX donc AX = B 2 X = λX puis
p
|ai,j | = |ϕ(ei , ej )| 6 ϕ(ei , ei ) ϕ(ej , ej ) = ai,i aj,j
X ∈ ker(A − λIn ).
Puisque A est diagonalisable,
donc ai,i = 0 donne ai,j = 0 pour tout j ∈ {1, . . . , n}.
Mn,1 (R) = ⊕ ker(A − λIn )
λ∈SpA
λ∈SpA
E = ⊕ Eλ2 (u) donc dim Eλ (v) = dim Eλ2 (u) puis Eλ (v) = Eλ2 (u). Ceci
λ∈R+
√ détermine entièrement v et permet de conclure à l’unicité de B.
Puisque ker(A − λIn ) = ker(B − λIn ), on a alors
X X √
BX = BXλ = λXλ Exercice 9 : [énoncé]
t
λ∈SpB λ∈SpB XAX = t (M X)M X > 0 donc A ∈ Sn+ (R).
Pour A ∈ Sn+ (R), il existe P ∈ On (R) tel que P −1 AP = D avec
ce qui détermine B de façon unique.
D = diag(λ ) et λi > 0. Posons M = P ∆P −1 avec
√1 , . . . , λn√
∆ = diag( λ1 , . . . , λn ). On a M ∈ Sn (R) et M 2 = A donc A = t M M .
car les scalaires λi et les coefficients ci,i sont positifs. Inversement, supposons rgA = 1. Toutes les colonnes de A sont colinéaires entre
Puisque deux matrices semblables ont même trace, on parvient à l’inégalité voulue. elles ce qui perme d’écrire
A = (αi βj )16i,j6n
La relation
Exercice 14 : [énoncé] ∀X ∈ Mn,1 (R), t XAX > 0
Puisque symétrique réelle positive, la matrice A est orthogonalement semblable à
donne alors
une matrice diagonale à coefficients positifs ce qui permet décrire n
X
∀x1 , . . . , xn ∈ R, αi βj xi xj > 0
A = t P DP i,j=1
puis en posant xi = yi /α2i , b) Par orthodiagonalisation de la matrice A, on peut déterminer une matrice
symétrique réelle B vérifiant B 2 = A et alors P = B convient.
n
X 1 c) On peut écrire
∀y1 , . . . , yn ∈ R, yi yj > 0
α β tr(AM ) = tr(t P P M ) = tr(P M t P )
i,j=1 i j
avec P M t P matrice symétrique de déterminant det M × det A > α det(A).
ce qui permet d’affirmer que la matrice symétrique B est positive. Par l’étude qui précède
tr(AM ) > n(α det A)1/n
puis
a2i,j 6 ai,i aj,j 6 m2
d’où
|ai,j | 6 m
Exercice 17 : [énoncé]
a) Soit M ∈ Sα . La matrice M est diagonalisable de valeurs propres
λ1 , . . . , λn > 0 avec λ1 . . . λn > α et on a
trM = λ1 + · · · + λn . Par l’inégalité arithmético-géométrique
λ1 + · · · + λn p
> n λ1 . . . λn
n
et donc
tr(M ) > nα1/n
avec égalité si M = α1/n In ∈ Sα .