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Exercice 13 [ 03166 ] [Correction] (a) Calculer A2 − 3A + 2I . En déduire que A est inversible et calculer son inverse.
Soit n ≥ 2. Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec toutes les (b) Pour n ≥ 2, déterminer le reste de la division euclidienne de X n par
matrices symétriques. X 2 − 3X + 2.
(c) En déduire l'expression de la matrice An .
(a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M2 (K), en donner une base.
(b) Montrer que E est un sous-anneau commutatif de M2 (K).
(c) Déterminer les inversibles de E .
(d) Déterminer les diviseurs de zéro de E c'est-à-dire les matrices A et B ∈ E
vériant AB = O2 avec A, B 6= O2 .
(a) ( (b) (
R3 → R2 R3 → R3
f: f:
(x, y, z) 7→ (x + y, y − 2x + z) (x, y, z) 7→ (y + z, z + x, x + y)
(d)
(
Symétrie matricielle R3 [X] → R3 [X]
(c) f : (
P 7→ P (X + 1) R3 [X] → R4
f:
Exercice 30 [ 01263 ] [Correction] P 7→ (P (1), P (2), P (3), P (4))
Déterminer une condition nécessaire et susante pour que le produit de deux
matrices symétriques soit encore une matrice symétrique.
Exercice 37 [ 01270 ] [Correction]
On considère les sous-espaces vectoriels supplémentaires de R3 suivants :
Exercice 31 [ 01264 ] [Correction]
P = (x, y, z) ∈ R3 | x + 2y − z = 0 et D = Vect(w) où w = (1, 0, −1)
Montrer que Sn (R) et An (R) sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires de
Mn (R). On note B = (i, j, k) la base canonique de R3 .
On note p la projection vectorielle sur P parallèlement à D, q celle sur D
parallèlement à P , et enn, s la symétrie vectorielle par rapport à P et
Structures formées par un ensemble de matrices parallèlement à D.
(a) Former la matrice de p dans B.
Exercice 32 [ 01266 ] [Correction] (b) En déduire les matrices, dans B, de q et de s.
Soit E l'ensemble des matrices de la forme
a b c Exercice 38 [ 01271 ] [Correction]
M (a, b, c) = 0 a b Soit ϕ l'endomorphisme de Rn [X] déni par ϕ(P ) = P (X + 1).
0 0 a
(a) Écrire la matrice A de ϕ dans la base canonique B de Rn [X].
avec a, b, c ∈ R. (b) Justier que A est inversible et calculer A−1 .
Notre objectif est d'établir que l'inverse d'une matrice inversible de E appartient
encore à E , sans pour autant calculer cet inverse.
Exercice 39 [ 00714 ] [Correction]
(a) Montrer que (E, +, .) est un R-espace vectoriel dont on précisera la dimension. Soit A = (ai,j )1≤i,j≤n+1 ∈ Mn+1 (R) la matrice dont le coecient général est
(b) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif. donné par un coecient binomial :
(c) À quelle condition sur (a, b, c) ∈ R3 , la matrice A = M (a, b, c) est-elle
j−1
inversible dans M3 (R) ? On suppose cette condition vériée. En considérant ai,j =
i−1
l'application f : E → E dénie par f (X) = AX , montrer que A−1 ∈ E .
Soit ϕ ∈ L(Rn [X]) l'endomorphisme représenté par la matrice A dans la base
canonique (1, X, . . . , X n ).
Exercice 33 [ 01267 ] [Correction] (a) Exprimer simplement ϕ(P ) pour tout P ∈ Rn [X].
(Matrices de permutation) Soit n ∈ N \ {0, 1}. Pour σ ∈ Sn , on note (b) Calculer Am pour tout m ∈ N.
P (σ) = δi,σ(j) 1≤i,j≤n ∈ Mn (R) (c) Calculer A−1 .
Matrice d'un endomorphisme dans une base bien Exercice 44 [ 01278 ] [Correction]
Soit
choisie
2 −1 −1
A = −1 2 −1
Exercice 41 [ 01273 ] [Correction] −1 −1 2
Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E) tel que f 2 6= 0 et f 3 = 0. On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 .
Montrer qu'il existe une base de E dans laquelle la matrice de f est Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans B est A.
0 0 0
(a) Déterminer Ker f et Im f . Démontrer que ces sous-espaces sont
1 0 0
supplémentaires dans R3 .
0 1 0 (b) Déterminer une base adaptée à cette supplémentarité et écrire la matrice de
f dans cette base.
(c) Décrire f comme composée de transformations vectorielles élémentaires.
Exercice 42 [ 01275 ] [Correction]
Soit f un endomorphisme d'un K-espace vectoriel E de dimension n ∈ N∗ vériant Exercice 45 [ 00719 ] [Correction]
Soient E un K-espace vectoriel de dimension n ∈ N∗ et f ∈ L(E) tel que f n = 0
f n = 0 et f n−1 6= 0 et f n−1 6= 0.
Montrer qu'il existe une base B de E pour laquelle :
(a) Justier qu'il existe un vecteur x ∈ E tel que la famille
B = x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1 (x) forme une base de E . 0 1 0
.. ..
(b) Déterminer les matrices de f, f 2 , . . . , f n−1 dans cette base. . .
MatB (f ) =
..
(c) En déduire que .
1
0 0
{g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g} = Vect(Id, f, f 2 , . . . , f n−1 )
Changement de bases (a) Montrer que B0 est une base de E et former la matrice D de f dans B0 .
(b) Exprimer la matrice de passage P de B à B0 et calculer P −1 .
Exercice 47 [ 01276 ] [Correction] (c) Quelle relation lie les matrices A, D, P et P −1 ?
Soit
3
1 −3
(d) Calculer An pour tout n ∈ N.
A = −1 1 1
1 1 −1
Exercice 50 [ 01284 ] [Correction]
On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E .
Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans B est A. On considère les matrices
On pose ε1 = (1, 1, 1), ε2 = (1, −1, 0), ε3 = (1, 0, 1) et B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ).
(a) Montrer que B0 constitue une base de R3 .
4 −2 −2 0 0 0
A = 1 0 −1 et D = 0 1 0
(b) Écrire la matrice de f dans cette base.
3 −2 −1 0 0 2
(c) Déterminer une base de Ker f et de Im f .
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans la base B est A.
(a) Montrer qu'il existe une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E telle que la matrice de f
Exercice 48 [ 00716 ] [Correction] dans C soit D.
Soit f ∈ L(R3 ) représenté dans la base canonique B par :
(b) Déterminer la matrice P de GL3 (R) telle que A = P DP −1 . Calculer P −1 .
2 1 −1 (c) Calculer An pour tout n ∈ N.
0 1 0
1 1 0
(d) En déduire le terme général des suites (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N dénies
par :
(a) Soit C = (ε1 , ε2 , ε3 ) avec ε1 = (1, 0, 1), ε2 = (−1, 1, 0), ε3 = (1, 1, 1). x 0 = 1 xn+1 = 4xn − 2(yn + zn )
Montrer que C est une base. y0 = 0 et ∀n ∈ N, yn+1 = xn − zn
z0 = 0 zn+1 = 3xn − 2yn − zn
(b) Déterminer la matrice de f dans C .
(c) Calculer la matrice de f n dans B pour tout n ∈ N.
Exercice 51 [ 03212 ] [Correction]
Soient b = (i, j) et B = (I, J) deux bases d'un R-espace vectoriel de dimension 2
Exercice 49 [ 01282 ] [Correction] et P la matrice de passage de b à B .
Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ). Pour x ∈ E , notons
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est v = Matb x et V = MatB x
2 −1 0 (a) Retrouver la relation entre v et V .
A = −2 1 −2
1 1 3
(b) Soient f ∈ L(E) et
m = Matb f et M = MatB f
Soit B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) la famille dénie par Retrouver la relation entre m et M .
(c) Par quelle méthode peut-on calculer mn lorsqu'on connaît deux vecteurs
ε1 = e1 + e2 − e3
ε2 = e1 − e3 propres non colinéaires de f .
ε3 = e1 − e2
On pose ε1 = e1 + e3 , ε2 = e1 + e2 et ε3 = e1 + e2 + e3 .
Exercice 57 [ 01287 ] [Correction]
(a) Montrer que B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) forme une base de E et déterminer la matrice de Calculer le rang des matrices suivantes en fonction des paramètres :
f dans B 0 .
(b) Calculer An .
1 1 1 a b (0)
(a) b + c c + a a + b .. ..
. .
(c)
bc ca ab
..
Exercice 54 [ 01283 ] [Correction] .
1 cos θ cos 2θ
(0) b
Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ). (b) cos θ cos 2θ cos 3θ b (0) a
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est cos 2θ cos 3θ cos 4θ
3 −2 2
A = 1 2 0 Exercice 58 [ 01288 ] [Correction]
1 1 1 Soient n ∈ N∗ et M ∈ Mn (R) dénie par
(a) Montrer qu'il existe une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E dans laquelle la matrice ···
1 1 0 0
représentative de f est une matrice diagonale D de coecients diagonaux : .. ..
. .
0 1 1
1, 2 et 3.
M = ... .. .. ..
(b) Déterminer la matrice de passage P de B à C . Calculer P −1 . . . .
0
.. ..
(c) Quelle relation lie les matrices A, D, P et P −1 ? . .
0 1
(d) Calculer An pour tout n ∈ N. 1 0 ··· 0 1
et
Exercice 59 [ 01289 ] [Correction] G = (x, y, z) ∈ R3 | x − my + z = 0 .
Soit A et B deux matrices carrées d'ordre 3 telles que AB = O3 . (a) Déterminer la dimension de F et G.
Montrer que l'une au moins de ces matrices est de rang inférieur ou égal à 1.
(b) Discuter, selon la valeur de m, la dimension du sous-espace vectoriel F ∩ G.
Exercice 68 [ 01297 ] [Correction] (b) Soit f : Mn (K) → K une application vériant : f (On ) = 0, f (In ) 6= 0 et pour
Résoudre le système d'équations suivant d'inconnues complexes : tout A, B ∈ Mn (K),
f (AB) = f (A)f (B)
x1 + x2 = 0
Montrer que A ∈ Mn (K) est inversible si, et seulement si, f (A) 6= 0.
x + x2 + x3 = 0
1
x2 + x3 + x4 = 0
.. .. .. ..
. . . .
Exercice 73 [ 01602 ] [Correction]
xn−2 + xn−1 + xn = 0
Soient A, B ∈ Mn (K).
xn−1 + xn = 0
Matrices de rang 1
Exercice 70 [ 02560 ] [Correction]
Discuter suivant a et b et résoudre
Exercice 74 [ 00700 ] [Correction]
Soit A une matrice carrée de rang 1. Montrer qu'il existe λ ∈ K tel que A2 = λA.
ax + 2by + 2z = 1
2x + aby + 2z = b
2x + 2by + az = 1
(b) Soit G un sous-groupe ni de GLn (R), V un sous-espace vectoriel de Rn Exercice 99 [ 03864 ] [Correction]
stable par les éléments de G. Montrer qu'il existe un supplémentaire de V Soient A1 , . . . , Ak ∈ Mn (R) vériant
dans Rn stable par tous les éléments de G.
A1 + · · · + Ak = In et ∀1 ≤ i ≤ k, A2i = Ai
Montrer
Exercice 94 [ 02616 ] [Correction] ∀1 ≤ i 6= j ≤ k, Ai Aj = On
Soit f une forme linéaire sur Mn (R) vériant
∀A, B ∈ Mn (R), f (AB) = f (BA) Exercice 100 [ 04163 ] [Correction]
Soit E et F deux R-espaces vectoriels de dimension nie, n = dim E, p = dim F .
Montrer que f est proportionnelle à la trace. Soit f ∈ L(E, F ). On note
H = g ∈ L(F, E), f ◦ g ◦ f = 0
Exercice 95 [ 02686 ] [Correction] (a) Si f est bijectif, montrer H = {0}.
(a) Soit f une forme linéaire sur Mn (R) vériant (b) Montrer que dim H = np − r2 avec r = rg f .
(c) On suppose que E = F et on dénit l'application ϕ : g 7→ f ◦ g ◦ f . Montrer
∀A, B ∈ Mn (R), f (AB) = f (BA)
tr ϕ = (tr f )2
montrer que f est proportionnelle à la trace.
(b) Soit g un endomorphisme de l'espace vectoriel Mn (R) vériant Exercice 101 [ 04942 ] [Correction]
Soit f un endomorphisme non nul de R3 vériant f 3 + f = 0.
g(AB) = g(BA)
(a) Montrer que f n'est pas surjectif.
pour toutes A, B ∈ Mn (R) et g(In ) = In . Montrer que g conserve la trace. (b) Montrer que f n'est pas diagonalisable et que R3 = Im f ⊕ Ker f .
(c) Montrer que, pour tout x ∈ E \ Ker f , la famille f (x), f 2 (x) est une base de
Im f et calculer la trace de f .
Exercice 96 [ 03419 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (R). Calculer la trace de l'endomorphisme f ∈ Mn (R) donné par
Application des matrices à l'étude d'applications li-
f (M ) = AM + M A
néaires
X = tr(X)A + B
Exercice 103 [ 02688 ] [Correction]
Soit ω une racine primitive n-ième de 1. On pose
Exercice 98 [ 02547 ] [Correction] 1 X
n−1
Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 et de trace 1 est un projecteur. pour tout P ∈ Cn−1 [X].
Trouver une base de L(E) constituée de projecteurs. Montrer que Fω est un automorphisme de Cn−1 [X] et exprimer son inverse.
Montrer que R3 = Ker f ⊕ Im f et que l'on peut trouver une base dans laquelle f
a pour matrice
0 0 0
A = 0 0 1
0 −1 0
Sachant a ≥ c et b ≥ d, il sut d'établir an ≥ bn et cn ≥ dn pour conclure. Ak + A−k A + A−1 = Ak+1 + A−(k+1) + Ak−1 + A−(k−1)
Exercice 5 : [énoncé] (b) On reprend l'étude ci-dessus en étudiant la commutation de M avec In + Ei,j
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (K). qui conduit à nouveau à l'égalité Ei,j M = M Ei,j . On obtient la même
B = AD = (bi,j ) avec bi,j = ai,j λj et C = DA = (ci,j ) avec ci,j = λi ai,j . conclusion.
On a AD = DA si, et seulement si,
∀1 ≤ i, j ≤ n, ai,j λi = ai,j λj Exercice 10 : [énoncé]
En étudiant l'égalité AM = M A, on justie C(A) = Dn (C). C(A) est donc un
soit sous-espace vectoriel de dimension n. De plus il contient évidemment les éléments
∀1 ≤ i, j ≤ n, ai,j (λi − λj ) = 0 Ak pour k ∈ {0, . . . , n − 1} (et, plus généralement, tout polynôme en A).
Les λ1 , ..., λn étant deux à deux distincts, AD = DA si, et seulement si, Supposons
λ0 I + λ1 A + · · · + λn−1 An−1 = 0
∀1 ≤ i 6= j ≤ n, ai,j = 0
Le polynôme P = λ0 + λ1 X + · · · + λn−1 X n−1 est annulateur de A, donc les
ce qui signier que A est diagonale. α1 , . . . , αn qui sont valeurs propres de A sont aussi racines de P qui possède alors
plus de racines que son degré. On peut alors armer P = 0 puis
λ0 = . . . = λn−1 = 0.
Exercice 6 : [énoncé] La famille (Ak )0≤k≤n−1 est une famille libre à n éléments de C(A), c'en est donc
Si A est solution alors AEi,j = Ei,j A implique ai,i = aj,j et ai,k = 0 pour k 6= i une base
donc A = λ.In .
La réciproque est immédiate.
Exercice 11 : [énoncé]
(a) L'inclusion ⊃ est immédiate.
Exercice 7 : [énoncé] Inversement, soit A ∈ Mn (R) commutant avec toute matrice M ∈ GLn (R).
Supposons A inversible. Puisque A et B commutent, A−1 et B aussi. Comme B Soient i, j ∈ {1, . . . , n} avec i 6= j .
est nilpotente, −A−1 B l'est aussi. Or il est classique d'observer que si N est Pour M = In + Ei,j , la relation AM = M A donne
nilpotente, I − N est inversible d'inverse I + N + · · · + N p−1 avec p l'ordre de
nilpotence de N . Ainsi I + A−1 B est inversible et A + B = A(I + A−1 B) aussi. AEi,j = Ei,j A
Supposons A + B inversible, puisque −B est nilpotente et commute avec A + B , L'identication des coecients d'indices (i, j) et (j, j) donnent respectivement
A = A + B − B est inversible.
ai,i = aj,j et aj,i = 0
Exercice 8 : [énoncé] On en déduit que la matrice A est diagonale et que ses coecients diagonaux
Il sut d'écrire sont égaux, autrement dit, A est une matrice scalaire.
(b) Soit B ∈ GLn (K). On peut écrire
A−1 B = A−1 (BA)A−1 = A−1 (AB)A−1 = BA−1
A = (AB −1 )B
L'égalité des coecients d'indice (i, j) donne Pour (i, j) ∈ I , Ei,j ∈ Im ϕ et pour (i, j) ∈ J , Ei,j ∈ Ker ϕ.
Ainsi
ai,j = 0
Vect {Ei,j | (i, j) ∈ I} ⊂ Im ϕ et Vect {Ei,j | (i, j) ∈ J} ⊂ Ker ϕ
On en déduit que la matrice A est de la forme λIn avec λ ∈ K.
La réciproque est immédiate. Or
dim Vect {Ei,j | (i, j) ∈ I}+dim Vect {Ei,j | (i, j) ∈ J} = n2 = dim Im ϕ+dim Ker ϕ
Exercice 18 : [énoncé]
Par suite Im ϕ est l'espace des matrices de diagonale nulle tandis que Ker ϕ
(a) A2 − 3A + 2I = 0. Comme A(− 21 A + 23 I) = I , on a
est l'espace des matrices diagonales.
1 3 2 1
A−1 = − A + I =
2 2 −3/2 −1/2
Exercice 16 : [énoncé]
(b) X 2 − 3X + 2 = (X − 1)(X − 2). Sachant que le reste de la division
euclidienne considérée est de la forme aX + b, en évaluant en 1 et 2, on
0 1 1 0 0 1
B = 0 0 1 , B 2 = 0 0 0 détermine a et b et on obtient :
0 0 0 0 0 0
X n = (X 2 − 3X + 2)Q(X) + (2n − 1)X + 2 − 2n
et B n = O3 pour n ≥ 3.
Comme B et I commutent, la formule du binôme donne
(c) On peut remplacer X par A dans le calcul qui précède et on obtient :
n(n − 1) 2
An = (I + B)n = I + nB + B An = (A2 − 3A + 2I)Q(A) + (2n − 1)A + (2 − 2n )I = (2n − 1)A + (2 − 2n )I
2
et donc et donc
3 − 2n+1 2 − 2n+1
n(n+1)
1 n 2
n
A =
An = 0 1 n 3.2n − 3 3.2n − 2
0 0 1
Exercice 19 : [énoncé]
Exercice 17 : [énoncé] (a) Si Mk majore les coecients de Ak alors nMk majore les coecients de Ak+1 .
(a) Par récurrence On en déduit que les coecients de Ak sont majorés par
n(n−1)
1 n 2 nk−1
An = 0 1 n
0 0 1 On peut sans doute proposer plus n.
(b) Posons T la matrice de Mn (R) dont tous les coecients sont nuls sauf ceux (a) Par la méthode du pivot, on opère sur les lignes d'une matrice de blocs A et
de coecients (i, i + 1) qui valent 1. On remarque In pour transformer A en In . On sait qu'alors le bloc In sera transformé en
A−1 .
A = In + T + · · · + T n−1 1 0 −1 1 0 0
2 1 −3 0 1 0
On en déduit −1 0 2 0 0 1
(I − T )A = In − T n
1 0 −1 1 0 0
et puisque T n = On , on obtient 0 1 −1 −2 1 0
0 0 1 1 0 1
A−1 = I − T
1 0 0 2 0 1
0 1 0 −1 1 1
(c) Le calcul des puissances de A−1 est immédiat 0 0 1 1 0 1
k
X
k j On conclut
(A−1 )k = (−1)j T 2 0 1
j=0
j A−1 = −1 1 1
1 0 1
et donc le coecient d'indice (i, j) de (A−1 )k est
(b) Par la méthode du pivot
k k(k − 1) . . . (k − j + i + 1)
a−k j−i
= (−1)j−i
i,j = (−1) 1 0 1 1 0 0
j−i (j − i)(j − i − 1) . . . 1 2 −1 1 0 1 0
−1 1 −1 0 0 1
Cette formule laisse présumer que le coecient d'indice (i, j) de Ak est
− 1) . . . (−k − j + i + 1)
k+j−i−1
1 0 1 1 0 0
j−i (−k)(−k
aki,j = (−1) = 0 −1 −1 −2 1 0
(j − i)(j − i − 1) . . . 1 j−i
0 1 0 1 0 1
ce que l'on démontre en raisonnant par récurrence.
1 0 1 1 0 0
0 −1 −1 −2 1 0
0 0 −1 −1 1 1
Exercice 20 : [énoncé]
1 0 1 1 0 0
La relation A2 − (a + d)A + (ad − bc)I = 0 est immédiate 0 1 1 2 −1 0
Si ad − bc 6= 0 alors A est inversible
et 0 0 1 1 −1 −1
d −b
A−1 = ad−bc ((a + d)I − A) = ad−bc
1 1
.
−c a 1 0 0 0 1 1
Si ad − bc = 0 alors A2 − (a + d)A = 0. 0 1 0 1 0 1
Par l'absurde, si A est inversible, A est régulière donc A = (a + d)I puis A = O. 0 0 1 1 −1 −1
Absurde. On conclut
0 1 1
B −1 = 1 0 1
Exercice 21 : [énoncé] 1 −1 −1
donc
··· 2n−2
1 1 2
.. .. .. Exercice 26 : [énoncé]
. . .
.. ..
A−1 =
. .
2 (a) Comme (I + A)(I − A) = (I − A)(I + A), on a, en multipliant à droite et à
..
gauche par (I + A)−1 , la relation
.
0 1
1 (I − A)(I + A)−1 = (I + A)−1 (I − A).
on a
Exercice 28 : [énoncé] t
(AB) = AB ⇐⇒ BA = AB
On a A2 = 3I + 2A donc
A−1 =
1
(A − 2I) Le produit de deux matrices symétriques est une matrice symétrique si, et
3 seulement si, les deux matrices commutent.
Exercice 29 : [énoncé]
Exercice 31 : [énoncé]
(a) En eectuant successivement les opérations élémentaires : On peut procéder de manière élémentaire, en observant l'écriture
C2 ← C2 + aC1 , C3 ← C3 + aC2 , . . . , Cn ← Cn + aCn−1 on obtient :
1 1
a2 an−1 M + tM + M − tM
1 a ... M=
.. .. 2 2
. .
0 1 a
avec 21 (M + t M ) ∈ Sn (R) et 12 (M − t M ) ∈ An (R)
= ... .. .. ..
A−1 . . . On peut aussi exploiter que l'application T : Mn (R) → Mn (R) dénie par
2
a
. .. T (A) = t A est un endomorphisme involutif donc une symétrie vectorielle ce qui
.. .
1 a
0 ··· ··· 0 1
assure que les espaces Ker(T − Id) = Sn (R) et Ker(T + Id) = An (R) sont
supplémentaires.
(b) En eectuant successivement les opérations élémentaires :
Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 , on obtient :
Exercice 32 : [énoncé]
1 −1 (0)
.. .. (a) M (a, b, c) = a.I + b.J + c.K avec
. .
A−1 =
.
.. −1
1 0 0 0 1 0 0 0 1
1 et K = J 2 = 0
I = 0 1 0 , J = 0 0 0 0
(0) 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0
On observe que : E = Vect(I, J, K). Par suite E un sous-espace vectoriel de (a) E = Vect(I, J) avec
M3 (R).
1 1
J=
De plus la famille (I, J, K) est libre, c'est donc une base de E et par suite −1 −1
dim E = 3.
La famille (I, J) forme une base de E car cette famille est évidemment libre.
(b) De plus I ∈ E , M (a, b, c) − M (a0 , b0 , c0 ) = M (a − a0 , b − b0 , c − c0 ) ∈ E et (b) E ⊂ M2 (K), I ∈ E . Soient A = aI + bJ ∈ E et B = cI + dJ ∈ E .
M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = (aI + bJ + cK)(a0 I + b0 J + c0 K) = A − B = (a − c)I + (b − d)J ∈ E et AB = (ac)I + (ac + bd)J car J 2 = O.
aa0 I + (ab0 + a0 b)J + (ac0 + bb0 + ca0 )K ∈ E . Ainsi E est un sous-anneau de M2 (K). De plus AB = BA donc E
Donc E est un sous-anneau de M3 (R). commutatif.
De plus M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = M (a0 , b0 , c0 )M (a, b, c), donc E est un anneau
commutatif. (c) Avec les notations précédentes AB = I si, et seulement si,
(c) A est inversible si, et seulement si, a 6= 0 (ici A est triangulaire supérieure)
ac = 1
f (λ.X + µ.Y ) = A(λ.X + µ.Y ) = λ.AX + µ.AY = λ.f (X) + µ.f (Y ). f est un ad + bc = 0
endomorphisme de E .
Soit X ∈ E , si X ∈ Ker f alors AX = O puis A−1 AX = O d'où X = O. Par Par suite A est inversible si, et seulement si, a 6= 0.
suite Ker f = {0} (d) Avec les notations précédentes AB = O2 si et seulement si
f est un endomorphisme injectif d'un K-espace vectoriel de dimension nie,
c'est donc un automorphisme. Par suite il existe B ∈ E telle que
ac = 0
f (B) = AB = I . ad + bc = 0
En multipliant par A−1 , on conclut A−1 = B ∈ E .
Les diviseurs de zéros sont donc les matrices
b b
avec b ∈ K
Exercice 33 : [énoncé] −b −b
donc (d)
n
X 1 1 1 1
(AB)n+1−i,n+1−j = an+1−i,k bk,n+1−j 1 2 4 8
k=1 A=
1
3 9 27
Par le changement d'indice ` = n + 1 − k 1 4 16 64
n
X
(AB)n+1−i,n+1−j = an+1−i,n+1−` bn+1−`,n+1−j
`=1 Exercice 37 : [énoncé]
et puisque A et B sont centro-symétriques (a) Pour u = (x, y, z) calculons p(u) = (x0 , y 0 , z 0 ).
n Comme p(u) − u ∈ D, il existe λ ∈ K tel que p(u) = u + λ.w.
(AB)n+1−i,n+1−j =
X
ai,` b`,j = (AB)i,j Comme p(u) ∈ P on a x0 + 2y 0 − z 0 = 0 ce qui donne
`=1
λ = −(x + 2y − z)/2
Ainsi AB ∈ C .
(c) L'application ϕ : X ∈ C 7→ AX est linéaire et c'est évidemment un et donc
endomorphisme de C car C est stable par produit. p(u) = ((x − 2y + z)/2, y, (x + 2y + z)/2)
Soit X ∈ Ker ϕ. On a AX = On donc A−1 (AX) = On puis X = On . Par suite
On en déduit que l'endomorphisme ϕ est injectif, or C est un espace vectoriel
1/2 −1 1/2
de dimension nie, donc ϕ est un automorphisme de C . MatB (p) = 0 1 0
Puisque la matrice In est centro-symétrique, par surjectivité de ϕ, il existe 1/2 1 1/2
B ∈ C vériant AB = In . Or A−1 (AB) = A−1 donc B = A−1 puis A−1 ∈ C .
(b) Comme q = I − p et s = 2p − I ,
Exercice 36 : [énoncé] 1/2 1 −1/2 0 −2 1
On note A la représentation matricielle cherchée. MatB (q) = 0 0 0 et MatB (s) = 0 1 0
−1/2 −1 1/2 1 2 0
(a)
1 1 0
A=
−2 1 1
Exercice 38 : [énoncé]
(b) (a) Les colonnes de A sont formées des coecients de
0 1 1
A = 1 0 1 j
1 1 0 j j
X j
ϕ(X ) = (X + 1) = Xi
i=0
i
(c)
Ainsi A = (ai,j )1≤i,j≤n+1 ∈ Mn+1 (R) avec
1 1 1 1
0 1 2 3
A=
0 0 1 3 j−1
ai,j = si i ≤ j et ai,j = 0 sinon
0 0 0 1 i−1
Exercice 44 : [énoncé]
0 (0)
..
. (a) Ker f = Vect(u) avec u = (1, 1, 1). Im f = Vect(v, w) avec
0
MatB (f n−1 ) = An−1
= v = (2, −1, −1), w = (−1, 2, −1).
.. ..
. .
Comme C = (u, v, w) est libre on peut conclure que Ker f et Im f sont
1 0 0 supplémentaires dans R3 .
(c) Notons C(f ) = {g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g}. (b) C est une base adaptée à la supplémentarité de Ker f et Imf .
Il est clair que Vect(I, f, f 2 , ..., f n−1 ) ⊂ C(f ).
0 0 0
Inversement, soit g ∈ C(f ), notons a0 , . . . , an−1 les composantes de g(x) dans
MatC f = 0 3 0
B . On a
n−1 0 0 3
g(x) = a0 x + a1 f (x) + · · · + an−1 f (x)
g(f (x)) = f (g(x)) = a0 f (x) + · · · + an−2 f n−1 (x)
.. (c) f est la composée, commutative, de l'homothétie vectorielle de rapport 3 avec
. la projection vectorielle sur Im f parallèlement à Ker f .
g(f n−1 (x)) = f n−1 (g(x)) = a0 f n−1 (x)
Exercice 46 : [énoncé]
Exercice 43 : [énoncé] (a) Par hypothèse f (y) = 0 et f 2 (z) = −z . En composant l'identité x = y + z
(a) avec f 2 , on obtient
2 −1 −1
f 2 (x) = 0 + f 2 (z) = −z
A2 = 1 0 −1 = A et il en découle
1 −1 0 y = x − z = x + f 2 (x)
doncf est une projection vectorielle. (b) Ce qui précède assure l'unicité de la décomposition d'un vecteur x de E et
(b) En résolvant les équations f (x) = x et f (x) = 0 on obtient que (u, v) forme donc le caractère direct de la somme.
une base de Im f et (w) forme une base de Ker f avec u = i + j, v = i + k et De plus, pour x ∈ E , en posant y = x + f 2 (x) et z = −f 2 (x), on vérie
w = i + j + k. x = y + z et
(c) f (y) = f (x) + f 3 (x) = (f 3 + f )(x) = 0
1 0 0
(f 2 + Id)(z) = −f 4 (x) − f 2 (x) = −(f 3 + f ) f (x) = 0
Mat(u,v,w) f = 0 1 0
0 0 0 On peut donc armer que E est la somme directe de Ker f et Ker(f 2 + Id).
(b) B = I3 + J avec
Exercice 51 : [énoncé]
0 1 1
0 0 1
(a) P est la matrice de l'application IdE dans les bases B au départ et b à J = 0 0 1 , J 2 = 0 0 0
l'arrivée. 0 0 0 0 0 0
La relation x = IdE (x) donne matriciellement v = P V .
Puisque I3 et J commutent la formule du binôme donne
E ◦ f ◦ IdE donne matriciellement M = P
(b) La relation f = Id−1 −1
mP .
(c) Dans une base de vecteurs propres, la matrice de f est diagonale et ses B n = I3 + nJ +
n(n − 1) 2
J
puissances sont alors faciles à calculer. Par changement de base, on en déduit 2
mn .
car J k = O3 pour k ≥ 3.
Par formule de changement de base, on obtient
Exercice 52 : [énoncé]
1 − n(n+1) n(n+3) n(n+1)
(a) On vérie aisément que la famille e0 est libre et c'est donc une base de E . 2 2 2
An = −n n+1 n
f (e01 ) = e01 , f (e02 ) = e02 , f (e03 ) = e03 + e01 donc
− n(n−1)
2
n(n+1)
2 1+ n(n−1)
2
1 0 1
B = Mate0 f = 0 1 0
0 0 1 Exercice 54 : [énoncé]
On en déduit
Exercice 62 : [énoncé]
2Cn0 Cn1 Cn2 ··· Cnn−1
.. Commençons par noter que le neutre multiplicatif de G n'est pas nécessairement
..
. . In . Par exemple, G = {On } est un groupe multiplicatif formé d'éléments de
n−1
n
Cn 2Cn0 Cn1
N = ... .. .. .. Mn (R).
X n
Mn = k
. . .
k Cn2 Notons J le neutre du groupe G. Soit A ∈ G.
.. ..
k=0
. . D'une part JA = A donc rg(A) = rg(JA) ≤ rg(J).
C2 Cn1
n
Cn1 Cn2 ··· Cnn−1 2Cn0 D'autre part, il existe B ∈ Mn (R) tel que AB = J donc rg(J) = rg(AB) ≤ rg(A).
Finalement,
en notant Cnk = n
.
k
∀A ∈ G, rg(A) = rg(J).
On peut même être plus précis et constater que les matrices de A ont toutes la
même image.
Exercice 59 : [énoncé]
Soit u et v les endomorphismes de R3 canoniquement associés à A et B .
Comme u ◦ v = 0, on a Im v ⊂ Ker u, puis rg(v) = 3 − dim Ker v ≤ dim Ker u.
Par suite dim Ker u + dim Ker v ≥ 3, puis dim Ker u ≥ 2 ou dim Ker v ≥ 2. Exercice 63 : [énoncé]
On a alors respectivement rg(u) = rg(A) ≤ 1 ou rg(v) = rg(B) ≤ 1. (
si m = ±1 si m = ±1
(
1 m 1 1 2
(a) rg = , donc dim F = .
m 1 m 2 sinon 1 sinon
si m = 1 si m = 1 Si m 6= 1,
1 2
1 1 m
(b) rg 1 m 1 = 2
si m = −2 , donc dim F = 1 si m = −2 .
mx + y + z + t = 1 x + y + mz + t = m + 1
m 1 1 sinon sinon
3 0
x + my + z + t = m ⇐⇒ (1 − m)y + (m − 1)z = 1
x + y + mz + t = m + 1 (m + 2)z + t = m(m+1)
m−1
Donc z
n−1
+ zn = 2an−1
S = {(1, 0, . . . , 0)} zn − z2 = 2an − 2a1
(n) ← (n) + (2) donne
z1 + z2 = 2a1
Exercice 68 : [énoncé] ..
.
zn−1 + zn = 2an−1
x1 + x2 = 0
zn + z3 = 2(an − a1 + a2 )
x1 + x2 + x3 = 0
etc.
x2 + x3 + x4 = 0
On obtient au nal
.. .. .. ..
. . . .
z1 + z2 = 2a1
xn−2 + xn−1 + xn = 0
..
.
xn−1 + xn = 0
zn−1 + zn = 2an−1
x1 = x1 , x2 = −x1 , x3 = 0
(1 − (−1)n ) zn = 2 (an − a1 + a2 + · · · + (−1)n an−1 )
x 4 = x1 , x5 = −x1 , x6 = 0
...
On peut alors conclure :
si n = 0 mod 3
0
- Si n est impair, le système est de Cramer et donc possède une solution unique.
⇐⇒
xn = x1 si n = 1 mod 3 - Si n est pair alors le système possède une solution si, et seulement si,
si n = 2 mod 3
−x1
a1 − a2 + · · · + an−1 − an = 0
...
xn−1 + xn = 0
En raisonnant comme en b), il existe une matrice V ∈ Mn (K) telle que Exercice 78 : [énoncé]
En multipliant par la matrice inversible
C D = VA VB
In −B
On en déduit Op,n Ip
A B A AU
C D
=
VA V AU on obtient
In B In On,p
rg = rg
Inversement, supposons Op,n C Op,n C
A B
A AU
En posant r = rg C , on peut écrire P CQ = Jr avec
=
C D VA V AU
Ir Or,p−r
P, Q ∈ GLp (K) et Jr =
Les n dernières lignes étant combinaisons linéaires des n premières, on a Op−r,r Op−r
A B
A AU
En multipliant à gauche et à droite par les matrices inversibles
rg = = rg A AU
C D On On
In On,p In On,p
et
Op,n P Op,n Q
puis
on obtient
A B A AU
rg = = rg A
In B
In
On,p
C D On On rg = rg =n+r
Op,n C Op,n Jr
Exercice 77 : [énoncé]
Posons r = rg A et s = rg B . Les matrices A et B sont respectivement équivalentes Exercice 79 : [énoncé]
aux matrices L'implication ( ⇐= ) est immédiate car rg B = p.
Inversement, supposons rg M = p.
Jr =
Ir Or,n−r
et Js =
Is Os,p−s Puisque B est inversible, les p dernières lignes de M sont indépendantes et donc
On−r,t On−r Op−s,t Op−s les autres lignes de M sont combinaisons linéaires de celles-ci puisque rg M = p.
Il existe donc P, Q ∈ GLn (K) et R, S ∈ GLp (K) telles que Puisque les n premières lignes de M sont combinaisons linéaires des p dernières
lignes de M , on a
P AQ = Jr et RBS = Js A = On
Exercice 83 : [énoncé]
Exercice 81 : [énoncé]
Par blocs, on a
(a) Si A est inversible alors en posant
M O2 1 −1
A= avec M =
O2 −M 0 1
On In
C=
A−1 On
∈ M2n (K) Par récurrence, on obtient
on obtient BC = I2n et on en déduit que B est inversible et que C est son n 1 −n
∀n ∈ N, M =
inversible en vertu du théorème d'inversibilité. 0 1
Si A n'est pas inversible alors les lignes de A sont liées et les n premières
et on en déduit
lignes de B sont aussi liées par la même relation linéaire. On en déduit que B
n'est pas inversible.
1 −n 0 0
(b) On obtient ∀n ∈ N, An =
0 1 0 0
Ap Ap+1 0 0 (−1)n (−1)n+1 n
On On
B 2p = et B 2p+1 = 0 0 0 (−1)n
On Ap Ap On
On vérie que cette relation est encore valable pour n ∈ Z en constatant que cette
expression satisfait
Exercice 82 : [énoncé] An × A−n = I4
On peut écrire la matrice M −1 sous la forme
A0 B0
M −1 = Exercice 84 : [énoncé]
C0 D0
(b) La matrice M est inversible si, et seulement si, A et B − A le sont. Supposons Exercice 87 : [énoncé]
que ce soit le cas et recherchons l'inverse de M de la forme Calculons les coecients diagonaux de la représentation matricielle de ϕ dans la
base canonique formée des matrices élémentaires Ei,j .
C D
N= avec C, D, E ∈ Mn (K) On a ϕ(EPi,j ) =PEi,j A.
D E
Or A = nk=1 n`=1 ak,` Ek,` donc ϕ(Ei,j ) = n`=1 aj,` Ei,` car Ei,j Ek,` = δj,k Ei,` .
P
L'égalité M N = I2n se traduit par le système La composante de ϕ(Ei,j ) selon P vaut aj,j .
P Ei,j
Par suite la trace de ϕ vaut ni=1 nj=1 aj,j = n tr A.
AC + AD = In
AD + AE = On
AC + BD = On Exercice 88 : [énoncé]
Supposons que M soit semblable à une matrice M 0 via une matrice inversible P
AD + BE = In
i.e.
Compte tenu de la remarque préliminaire, on suppose désormais que la matrice M Exercice 91 : [énoncé]
est de la forme (a) Soit p un projecteur de E espace de dimension n. En posant F = Im p et
0 L
G = Ker p, la matrice de p dans une base adaptée à la décomposition
C M0
E = F ⊕ G est de la forme
avec tr M 0 = 0.
Ir Op,r−p
Par l'hypothèse de récurrence on peut écrire Or−p,p Or−p
0 0 0 0 0
M =AB −B A On y lit
rg p = r = tr p
Soit λ ∈ K qui n'est par valeur propre de la matrice B 0 .
En posant (b) Posons
L(B 0 − λI)−1 q−1
1 1X k
A= B= A
(λI − B 0 )−1 C A0 q
k=0
et
Puisque A = In , on a AB = B et plus généralement Ak B = B pour tout
q
λ 0
B=
0 B0 k ∈ N.
On en déduit
on obtient 1X k
q−1
1X
q−1
2
M = AB − BA B = A B= B=B
q q
Récurrence établie. k=0 k=0
et donc B est la matrice d'un projecteur. Par suite
q−1
1X
Exercice 89 : [énoncé] rg B = tr B = tr(Ak )
q
Posons aj,i = ϕ(Ei,j ). ϕ(M ) = 1≤i,j≤n aj,i mi,j = tr(AM ) avec A = (ai,j ).
P
k=0
Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} ⊂ Ker(tr) donc Im B ⊂ Ker(A − In ) puis Im B = Ker(A − In ). On peut alors conclure
q−1
De plus, tr étant une forme linéaire non nulle, Ker(tr) est un hyperplan. dim Ker(A − In ) = rg B =
1X
tr(Ak )
Montrons qu'il en en est de même de Vect {[A ; B] | A, B ∈ E}. q
k=0
Pour i 6= j , Ei,j = [Ei,i , Ei,j ] et pour i 6= n, Ei,i − En,n = [Ei,n , En,i ].
Par suite Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} contient la famille libre à n2 − 1 éléments
formée par les Ei,j , i 6= j et les Ei,i − En,n , i 6= n. Il en découle que Exercice 92 : [énoncé]
Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} est de dimension supérieure ou égale à n2 − 1. (a) L'application considérée est au départ d'un ensemble inni et à valeurs dans
Par inclusion et un argument de dimension, on peut conclure un ensemble ni, elle ne peut donc être injective et il existe k < ` ∈ N,
M k = M ` ce qui fournit M p = In avec p = ` − k car M est inversible. On en
Ker(tr) = Vect {[A ; B] | A, B ∈ E}
déduit que In ∈ H et que M −1 = M p−1 ∈ H . Cela sut pour conclure que H
est un sous-groupe de GLn (K).
pour lequel on a ∀h ∈ G, h∗ = h−1 . Pour ce produit scalaire, V ⊥ est un coecient d'indice (i, j) de la matricef (Ei,j ) est ai,i + aj,j on obtient
supplémentaire de V stable pour tout h−1 avec h élément de G donc stable X
pour tout élément de G. tr f = (ai,i + aj,j ) = 2n tr A
1≤i,j≤n
Exercice 94 : [énoncé]
f (Ei,i ) = f (Ei,j Ej,i ) = f (Ej,i Ei,j ) = f (Ej,j ) et si i 6= j , Exercice 97 : [énoncé]
f (Ei,j ) = f (Ei,j Ej,j ) = f (Ej,j Ei,j ) = f (0) = 0. Si X est solution alors
Ainsi X tr(X) = tr(X) tr(A) + tr(B)
f (A) = f ( ai,j Ei,j ) = λ tr A
et donc
en notant λ la valeur commune des f (Ei,i ). tr(X)(1 − tr(A)) = tr(B)
Cas tr A 6= 1. Or
On obtient k
X k
X
tr(B) Rn = Im Ai ⊂ Im Ai ⊂ Rn
tr(X) = i=1 i=1
1 − tr(A)
puis Ainsi
k
tr(B) X
X= A+B Im Ai = Rn
1 − tr(A) i=1
Inversement, cette matrice est bien solution. et la relation sur les rangs donne
Cas tr A = 1.
Sous cas tr B 6= 0. k
X
L'équation tr(X)(1 − tr(A)) = tr(B) est incompatible, il n'y a pas de solution. dim (Im Ai ) = dim Rn
Sous cas tr B = 0. i=1
La solution X est de la forme λA + B avec λ ∈ R et inversement de telles matrices Les espaces Im Ai sont donc en somme directe
sont solutions.
k
⊕ Im Ak = Rn
i=1
Exercice 98 : [énoncé]
Soit (e1 , . . . , en ) une base de E avec e1 , . . . , en−1 ∈ Ker f . Pour tout x ∈ R , on peut écrire
n
Exercice 99 : [énoncé] f ◦ g ◦ g = 0 ⇐⇒ f ◦ g = 0
Les matrices Ai sont des matrices de projection et donc ⇐⇒ g = 0
tr Ai = rg Ai (b) Dans des bases adaptées, l'application linéaire f peut être gurée par la
On en déduit matrice Jr canonique de rang r de type (n, p). Par représentation matricielle,
k
X k
X l'espace H est alors isomorphe à
rg Ai = tr Ai = tr In = n
i=1 i=1
M ∈ Mp,n (R) Jr M Jr = On
Un calcul par blocs, montre que les matrices solutions sont celles de la forme (c) Soit x ∈ E \ Ker f . Les vecteurs f (x) et f 2 (x) appartiennent à Im f .
A B
Soit (λ, µ) ∈ R2 tel que
M= avec A = Or λf (x) + µf 2 (x) = 0. (3)
C D
En appliquant f aux deux membres
La dimension de H s'en déduit.
(c) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E et ui,j l'endomorphisme de E envoyant ei sur λf 2 (x) − µf (x) = 0. (4)
ej et les autres vecteurs de bases sur 0E (ui,j est l'endomorphisme guré par
La combinaison λ × (??) − µ × (??), donne
la matrice élémentaire Ei,j ).
On peut écrire λ2 + µ2 f (x) = 0
n
Puisque f (x) 6= 0, on obtient λ2 + µ2 = 0 et donc (λ, µ) = (0, 0).
X
f= ak,` uk,`
La famille f (x), f 2 (x) est donc libre et constitue une base de Im f qui est
k,`=1
avec A = (ak,` ) la matrice gurant f dans la base (e1 , . . . , en ). de dimension inférieure à 2 car f n'est pas surjectif.
Sachant ui,j ◦ uk,` = δj,k ui,` , il vient Enn, en complétant cette famille d'un vecteur non nul de Ker f , on forme
n
une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
X
ui,j ◦ f =
aj,` ui,` 0 −1 0
`=1 1 0 0
puis 0 0 0
n X
n
On conclut tr f = 0.
X
f ◦ ui,j ◦ f = ak,i aj,` uk,`
k=1 `=1
La coordonnée selon ui,j de ϕ(ui,j ) est donc ai,i aj,j . On en déduit Exercice 102 : [énoncé]
n n
! n
! Si f = 0 alors f ◦ g = 0.
Sinon il existe une base de R2 dans laquelle la matrice de f est
X X X
tr(ϕ) = ai,i aj,j = ai,i aj,j = (tr f )2
i,j=1 i=1 j=1
0 1
A=
0 0
Exercice 101 : [énoncé] La matrice de g commutant avec f est de la forme
(a) En dimension nie, il sut d'établir det f = 0 pour conclure. Or
a b
3 3 3
det f = det −f = (−1) (det f ) 0 a
Ainsi, det f est un réel solution de l'équation x = −x3 et donc det f = 0. et puisque g 2 = 0, a = 0.
(b) 0 est la seule racine réelle du polynôme annulateur X 3 + X et c'est donc la Par suite la matrice de f ◦ g est nulle.
seule valeur propre de f (0 est valeur propre car f n'est pas injectif). Si f est
diagonalisable, c'est l'endomorphisme nul ce que le sujet exclut.
Soit x ∈ Im f ∩ Ker f . On peut écrire x = f (a) et on a alors Exercice 103 : [énoncé]
Fω est clairement un endomorphisme de Cn−1 [X]. Sa matrice dans la base
x = x + f 2 (x) = f (a) + f 3 (a) = 0 (1, X, . . . , X n−1 ) est A = (ai,j )0≤i,j≤n−1 avec ai,j = √1n ω ij . On remarque que
ĀA = In car n1 k=0 ω (j−i)k = δi,j . Par suite Fω est un automorphisme et Fω−1
Pn−1
Les espaces Im f et Ker f sont donc en somme directe et par conséquent
supplémentaires car la formule du rang donne dim Im f + dim Ker f = dim R3 . étant représenté par Ā, Fω−1 (P ) = √1n n−1 −k
)X k .
P
k=0 P (ω
Exercice 104 : [énoncé] Si f 2 + Id = 0̃ alors f 2 = −Id puis (det f )2 = det(−Id) = −1. C'est impossible.
(a) Les endomorphismes λIdE ont la propriété voulue. On en déduit que f 2 + Id 6= 0̃ et puisque f ◦ (f 2 + Id) = 0̃, on a Ker f 6= {0}.
Soit e1 ∈ Ker f non nul.
(b) Les familles (e1 , . . . , en ) et (e1 + ei , e2 , . . . , en ) engendrent le même espace Puisque par hypothèse f n'est pas l'application nulle, considérons
vectoriel. Étant toutes deux formées de n vecteurs, si l'une est libre, l'autre e2 = f (a) ∈ Im f vecteur non nul. Posons e3 = −f (e2 ) ∈ Im f .
aussi. On vérie
(c) Soit u un endomorphisme de E dont la matrice est diagonale dans toutes les f (e3 ) = −f 2 (e2 ) = −f 3 (a) = f (a) = e2
bases de E .
La matrice de u dans la base (e1 , . . . , en ) est de la forme diag(λ1 , λ2 , . . . , λn ). De plus les vecteurs e2 et e3 ne sont pas colinéaires.
Puisque la matrice de u dans la base (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est aussi diagonale, En eet si e3 = λe2 , on obtient en composant par f , e2 = −λe3 et on en déduit
e2 = −λ2 e2 . Sachant e2 6= 0, on obtient λ2 = −1 ce qui est impossible avec λ ∈ R.
il existe α ∈ R tel que
u(e1 + ei ) = α(e1 + ei )
Puisque (e2 , e3 ) est une famille libre de Im f et puisque (e1 ) est une famille libre
de Ker f , on peut armer que (e1 , e2 , e3 ) est une base de R3 . Dans celle-ci, la
Or par linéarité matrice de f est égale à A.
u(e1 + ei ) = u(e1 ) + u(ei ) = λ1 e1 + λi ei
Exercice 106 : [énoncé]
Par liberté de la famille (e1 , ei ) on identie les scalaires et on peut armer
(a) Dans la base canonique, la matrice de u − v est de la forme
λ1 = α = λi
0 2 ∗
Ainsi, si un endomorphisme à une représentation matricielle diagonale dans ..
.
0
toutes les bases de E , sa matrice est de la forme λIn et donc cet
..
endomorphisme est de la forme λIdE . .
2n
(d) Soit u un tel endomorphisme. Si A = (ai,j ) est sa matrice dans une base 0 0
(e1 , . . . , en ) alors sa matrice dans la base (e1 , 2e2 , . . . , nen ) a pour coecient
donc
général rg(u − v) = (n + 1) − 1 = n
j
ai,j
i (b) On peut aussi étudier le noyau de u − v et par un argument de périodicité
et comme cette matrice doit être égale à la précédente, on obtient justier que seuls les polynômes constants sont éléments de ce noyau.
∀i, j ∈ {1, . . . , n} , i 6= i =⇒ ai,j = 0
Exercice 107 : [énoncé]
Ainsi, cet endomorphisme a une matrice diagonale dans toute base de E et en Soit f solution. La matrice de f relative à la base canonique est à coecients
vertu de ce qui précède, il est de la forme λIdE avec λ ∈ R. entiers. De plus f est un automorphisme car les vecteurs de la base canonique
sont des valeurs prises par f et comme f −1 (Zn ) = Zn , la matrice de f −1 relative à
la base canonique est à coecients entiers. Inversement, si f est un
Exercice 105 : [énoncé] automorphisme telle que f et f −1 soient représentés par des matrices à
Soit x ∈ Ker f ∩ Im f . Il existe a ∈ R3 tel que x = f (a) et alors coecients entiers dans la base canonique, il est immédiat que f (Zn ) ⊂ Zn et que
x = −f 3 (a) = −f 2 (x) = −f (f (x)) = −f (0) = 0 f −1 (Zn ) ⊂ Zn donc que Zn ⊂ f (Zn ) et nalement f (Zn ) = Zn . Notons que les
endomorphismes solutions peuvent aussi se décrire comme étant les
Ainsi Ker f ∩ Im f = {0} puis, par le théorème du rang, on peut armer endomorphismes canoniquement représentés par une matrice à coecients entiers
et qui sont de déterminant égal à 1 ou −1.
R3 = Ker f ⊕ Im f