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Calcul matriciel Problèmes de commutation

Exercice 5 [ 01249 ] [Correction]


Opérations sur les matrices Soient λ1 , . . . , λn des éléments de K deux à deux distincts et D = diag(λ1 , . . . , λn ).
Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec D.
Exercice 1 [ 01247 ] [Correction]
Pour A ∈ Mn (K), on note σ (A) la somme des termes de A.
On pose Exercice 6 [ 01250 ] [Correction]
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (K). Montrer que
 
1 ··· 1
 .. .. 
J = . (1) . ∀B ∈ Mn (K), AB = BA ⇐⇒ ∃λ ∈ K, A = λ.In
1 ··· 1
Vérier J.A.J = σ(A).J .
Exercice 7 [ 02687 ] [Correction]
Soient A, B ∈ Mn (R) où B est nilpotente et commute avec A. Montrer que A et
A + B sont simultanément inversibles.
Exercice 2 [ 00403 ] [Correction]
Soit  
a b
M= ∈ M2 (R) Exercice 8 [ 00697 ] [Correction]
c d
On suppose que A, B ∈ Mn (K) commutent et que A est inversible.
avec 0 ≤ d ≤ c ≤ b ≤ a et b + c ≤ a + d. Justier que les matrices A−1 et B commutent.
Pour tout n ≥ 2, on note  
n an bn
M =
cn dn Exercice 9 [ 00709 ] [Correction]
Démontrer que, pour tout n ≥ 2, (a) Quelles sont les matrices de Mn (K) commutant avec toutes les matrices de
Mn (K) ?
bn + cn ≤ an + dn (b) Même question avec les matrices commutant avec toutes celles de GLn (K).

Exercice 3 [ 00702 ] [Correction] Exercice 10 [ 02689 ] [Correction]


Résoudre l'équation X 2 = A où Soient n ∈ N∗ , α1 , . . . , αn des complexes distincts, A = diag(α1 , . . . , αn ) et
 
1 0 1 C(A) = {M ∈ Mn (C), AM = M A}
A = 0 4 2
0 0 16 Montrer que (Ak )0≤k≤n−1 est une base de C(A).

Exercice 11 [ 03144 ] [Correction]


Exercice 4 [ 03976 ] [Correction] Soit n ∈ N avec n ≥ 2.
Soit A ∈ GLn (R) vériant
A + A−1 = In (a) Montrer que
Pour k ∈ N, calculer Ak + A−k .
 
A ∈ Mn (R) ∀M ∈ GLn (R), AM = M A = λIn λ ∈ R

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(b) Soit A ∈ Mn (R). On suppose que Exercice 17 [ 01253 ] [Correction]


Calculer An pour
∀M, N ∈ Mn (R), A = M N =⇒ A = N M
 
1 1 0
A = 0 1 1
Montrer qu'il existe λ ∈ R tel que A = λIn 0 0 1
de deux manières diérentes.
Exercice 12 [ 03164 ] [Correction]
Soit T ∈ Mn (R) une matrice triangulaire supérieure. Exercice 18 [ 01254 ] [Correction]
Montrer que T commute avec sa transposée si, et seulement si, la matrice T est On considère la matrice
diagonale. 
−1 −2

A=
3 4

Exercice 13 [ 03166 ] [Correction] (a) Calculer A2 − 3A + 2I . En déduire que A est inversible et calculer son inverse.
Soit n ≥ 2. Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec toutes les (b) Pour n ≥ 2, déterminer le reste de la division euclidienne de X n par
matrices symétriques. X 2 − 3X + 2.
(c) En déduire l'expression de la matrice An .

Exercice 14 [ 03167 ] [Correction]


Soit n ≥ 2. Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec toutes les Exercice 19 [ 02929 ] [Correction]
matrices antisymétriques. Soit  
1 ··· ··· 1
.. 
.

0 1
A=  ∈ Mn (R)
Exercice 15 [ 00712 ] [Correction] . . . . . .. 
 .. . . .
Soient D = diag(a1 , . . . , an ) ∈ Mn (K) et
0 ··· 0 1
ϕ : M ∈ Mn (K) 7→ DM − M D (a) Soit k ∈ N∗ . Majorer les coecients de Ak .
(a) Déterminer noyau et image de l'endomorphisme ϕ. (b) Calculer A−1 .
(b) Préciser ces espaces quand D est à coecients diagonaux distincts. (c) Calculer (A−1 )k pour k ∈ N.

Calcul des puissances d'une matrice carrée Matrices carrées inversibles

Exercice 16 [ 01252 ] [Correction] Exercice 20 [ 01255 ] [Correction]


On considère la matrice Soit  

1 1 1
 a b
A= ∈ M2 (K)
A = 0 1 1 c d
0 0 1 Observer que
A2 − (a + d)A + (ad − bc)I = 0
et on pose B = A − I .
Calculer B n pour n ∈ N et en déduire l'expression de An . À quelle condition A est-elle inversible ? Déterminer alors A−1 .

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Exercice 21 [ 01256 ] [Correction] Exercice 26 [ 01262 ] [Correction]


Calculer l'inverse des matrices carrées suivantes : Soit A ∈ Mn (K) telle que la matrice I + A soit inversible. On pose
B = (I − A)(I + A)−1 .
(a) A (b) B
 
1 1 −1
= = (a) Montrer que B = (I + A)−1 (I − A).
(c) C = 2 0 1
 
1 0 −1 1 0 1
 2 1 −3 2 −1 1 2 1 −1 (b) Montrer que I + B est inversible et exprimer A en fonction de B .
−1 0 2 −1 1 −1

Exercice 22 [ 01257 ] [Correction] Exercice 27 [ 03420 ] [Correction]


Justier que Soient A, B, C ∈ Mn (K)(n ≥ 2) non nulles vériant
 
1 (−1)
.. ABC = On
A= .  ∈ Mn (R)
 

0 1 Montrer qu'au moins deux des matrices A, B, C ne sont pas inversibles.


est inversible et déterminer A . −1

Exercice 28 [ 02575 ] [Correction]


Exercice 23 [ 01259 ] [Correction]  Montrer que la matrice
n . On pose
Soient n ∈ N \ {0, 1} et ω = exp 2iπ  
0 1 1 1
  1 0 1 1
A = ω (k−1)(`−1) ∈ Mn (C) A=
 
1≤k,`≤n 1 1 0 1
1 1 1 0
Calculer AĀ. En déduire que A est inversible et calculer A−1 .
est inversible et calculer son inverse.

Exercice 24 [ 01260 ] [Correction]


Soit
2

−1 2
 Exercice 29 [ 01291 ] [Correction]
A= 5 −3 3 Montrer que les matrices carrées d'ordre n ≥ 2 suivantes sont inversibles, et
−1 0 −2 déterminer leur inverse par la méthode de Gauss :
(a) Calculer (A + I)3 . 
1 −a (0)
 
1 2 ··· n

(b) En déduire que A est inversible. .. .. .. .. .. 
. . . . .
  
(a) A =  (c) C = 
  
.. ..
 
. . 2
   
 −a 
Exercice 25 [ 01261 ] [Correction] (0) 1 (0) 1
Soit A = (1 − δi,j ) ∈ Mn (R) 
1 (1)

(a) Calculer A2 . (b) B =  ..
.
 
(b) Montrer que A est inversible et exprimer A−1 .

(0) 1

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(c) Vérier que


t
(P (σ)) = P (σ −1 )

Exercice 34 [ 01268 ] [Correction]


Soit E l'ensemble des matrices de M2 (K) de la forme
 
a+b b
A= avec (a, b) ∈ K2
−b a − b

(a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M2 (K), en donner une base.
(b) Montrer que E est un sous-anneau commutatif de M2 (K).
(c) Déterminer les inversibles de E .
(d) Déterminer les diviseurs de zéro de E c'est-à-dire les matrices A et B ∈ E
vériant AB = O2 avec A, B 6= O2 .

Exercice 35 [ 01563 ] [Correction]


On dit qu'une matrice A = (ai,j ) ∈ Mn (K) est centro-symétrique si
2
∀(i, j) ∈ J1 ; nK , an+1−i,n+1−j = ai,j

(a) Montrer que le sous-ensemble C de Mn (K) formé des matrices


centro-symétriques est un sous-espace vectoriel de Mn (K).
(b) Montrer que le produit de deux matrices centro-symétriques de Mn (K) est
aussi centro-symétrique.
(c) Soit A centro-symétrique de Mn (K) et inversible.
En considérant l'application X 7→ AX de C vers C , montrer que A−1 est
centro-symétrique.

Matrice d'une application linéaires

Exercice 36 [ 01269 ] [Correction]


Déterminer la matrice relative aux bases canoniques des applications linéaires f
suivantes :

(a) ( (b) (
R3 → R2 R3 → R3
f: f:
(x, y, z) 7→ (x + y, y − 2x + z) (x, y, z) 7→ (y + z, z + x, x + y)

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(d)
(
Symétrie matricielle R3 [X] → R3 [X]
(c) f : (
P 7→ P (X + 1) R3 [X] → R4
f:
Exercice 30 [ 01263 ] [Correction] P 7→ (P (1), P (2), P (3), P (4))
Déterminer une condition nécessaire et susante pour que le produit de deux
matrices symétriques soit encore une matrice symétrique.
Exercice 37 [ 01270 ] [Correction]
On considère les sous-espaces vectoriels supplémentaires de R3 suivants :
Exercice 31 [ 01264 ] [Correction]
P = (x, y, z) ∈ R3 | x + 2y − z = 0 et D = Vect(w) où w = (1, 0, −1)

Montrer que Sn (R) et An (R) sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires de
Mn (R). On note B = (i, j, k) la base canonique de R3 .
On note p la projection vectorielle sur P parallèlement à D, q celle sur D
parallèlement à P , et enn, s la symétrie vectorielle par rapport à P et
Structures formées par un ensemble de matrices parallèlement à D.
(a) Former la matrice de p dans B.
Exercice 32 [ 01266 ] [Correction] (b) En déduire les matrices, dans B, de q et de s.
Soit E l'ensemble des matrices de la forme
 
a b c Exercice 38 [ 01271 ] [Correction]
M (a, b, c) = 0 a b Soit ϕ l'endomorphisme de Rn [X] déni par ϕ(P ) = P (X + 1).
0 0 a
(a) Écrire la matrice A de ϕ dans la base canonique B de Rn [X].
avec a, b, c ∈ R. (b) Justier que A est inversible et calculer A−1 .
Notre objectif est d'établir que l'inverse d'une matrice inversible de E appartient
encore à E , sans pour autant calculer cet inverse.
Exercice 39 [ 00714 ] [Correction]
(a) Montrer que (E, +, .) est un R-espace vectoriel dont on précisera la dimension. Soit A = (ai,j )1≤i,j≤n+1 ∈ Mn+1 (R) la matrice dont le coecient général est
(b) Montrer que (E, +, ×) est un anneau commutatif. donné par un coecient binomial :
(c) À quelle condition sur (a, b, c) ∈ R3 , la matrice A = M (a, b, c) est-elle 
j−1

inversible dans M3 (R) ? On suppose cette condition vériée. En considérant ai,j =
i−1
l'application f : E → E dénie par f (X) = AX , montrer que A−1 ∈ E .
Soit ϕ ∈ L(Rn [X]) l'endomorphisme représenté par la matrice A dans la base
canonique (1, X, . . . , X n ).
Exercice 33 [ 01267 ] [Correction] (a) Exprimer simplement ϕ(P ) pour tout P ∈ Rn [X].
(Matrices de permutation) Soit n ∈ N \ {0, 1}. Pour σ ∈ Sn , on note (b) Calculer Am pour tout m ∈ N.

P (σ) = δi,σ(j) 1≤i,j≤n ∈ Mn (R) (c) Calculer A−1 .

appelée matrice de permutation associée à σ . Exercice 40 [ 00715 ] [Correction]


(a) Montrer que Soient a ∈ C∗ et f : C → C dénie par f (z) = z + az̄ .
∀(σ, σ 0 ) ∈ Sn2 , P (σ ◦ σ 0 ) = P (σ)P (σ 0 ) (a) Former la matrice de l'endomorphisme f du R-espace vectoriel C dans la base
(b) En déduire que E = {P (σ) | σ ∈ Sn } est un sous-groupe de GLn (R) (1, i).
isomorphe à Sn . (b) Déterminer image et noyau de f .

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Matrice d'un endomorphisme dans une base bien Exercice 44 [ 01278 ] [Correction]
Soit
choisie
 
2 −1 −1
A = −1 2 −1
Exercice 41 [ 01273 ] [Correction] −1 −1 2
Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 et f ∈ L(E) tel que f 2 6= 0 et f 3 = 0. On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 .
Montrer qu'il existe une base de E dans laquelle la matrice de f est Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans B est A.

0 0 0
 (a) Déterminer Ker f et Im f . Démontrer que ces sous-espaces sont
1 0 0
supplémentaires dans R3 .
0 1 0 (b) Déterminer une base adaptée à cette supplémentarité et écrire la matrice de
f dans cette base.
(c) Décrire f comme composée de transformations vectorielles élémentaires.
Exercice 42 [ 01275 ] [Correction]
Soit f un endomorphisme d'un K-espace vectoriel E de dimension n ∈ N∗ vériant Exercice 45 [ 00719 ] [Correction]
Soient E un K-espace vectoriel de dimension n ∈ N∗ et f ∈ L(E) tel que f n = 0
f n = 0 et f n−1 6= 0 et f n−1 6= 0.
Montrer qu'il existe une base B de E pour laquelle :
(a) Justier qu'il existe un vecteur x ∈ E tel que la famille  
B = x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1 (x) forme une base de E . 0 1 0
.. ..
(b) Déterminer les matrices de f, f 2 , . . . , f n−1 dans cette base. . .
 
 
MatB (f ) = 
..

(c) En déduire que .
 
 1
0 0
{g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g} = Vect(Id, f, f 2 , . . . , f n−1 )

Exercice 46 [ 04154 ] [Correction]


Soit f un endomorphisme non nul d'un R-espace vectoriel E de dimension 3
Exercice 43 [ 01277 ] [Correction] vériant f 3 + f = 0.
Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (i, j, k). (a) Soit x ∈ E . Démontrer que si x = y + z avec y ∈ Ker f et z ∈ Ker(f 2 + Id)
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est alors y = x + f 2 (x) et z = −f 2 (x).

2 −1 −1
 (b) Montrer que
A = 1 0 −1 E = Ker f ⊕ Ker(f 2 + Id)
1 −1 0 (c) Prouver dim Ker(f 2 + Id) ≥ 1. Montrer que, si x ∈ Ker(f 2 + Id) \ {0} alors
(x, f (x)) est une famille libre de Ker(f 2 + Id).
(a) Calculer A2 . Qu'en déduire sur f ? (d) Que vaut det(−Id) ? En déduire dim Ker(f 2 + Id) = 2.
(b) Déterminer une base de Im f et Ker f . (e) Déterminer une base de E dans laquelle la matrice de f est
(c) Quelle est la matrice de f relativement à une base adaptée à la 
0 0 0

supplémentarité de Im f et Ker f ? 0 0 −1
0 1 0

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Changement de bases (a) Montrer que B0 est une base de E et former la matrice D de f dans B0 .
(b) Exprimer la matrice de passage P de B à B0 et calculer P −1 .
Exercice 47 [ 01276 ] [Correction] (c) Quelle relation lie les matrices A, D, P et P −1 ?
Soit
3

1 −3

(d) Calculer An pour tout n ∈ N.
A = −1 1 1
1 1 −1
Exercice 50 [ 01284 ] [Correction]
On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E .
Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans B est A. On considère les matrices
On pose ε1 = (1, 1, 1), ε2 = (1, −1, 0), ε3 = (1, 0, 1) et B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ).
(a) Montrer que B0 constitue une base de R3 .
   
4 −2 −2 0 0 0
A = 1 0 −1 et D = 0 1 0
(b) Écrire la matrice de f dans cette base.
3 −2 −1 0 0 2
(c) Déterminer une base de Ker f et de Im f .
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans la base B est A.
(a) Montrer qu'il existe une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E telle que la matrice de f
Exercice 48 [ 00716 ] [Correction] dans C soit D.
Soit f ∈ L(R3 ) représenté dans la base canonique B par :
  (b) Déterminer la matrice P de GL3 (R) telle que A = P DP −1 . Calculer P −1 .
2 1 −1 (c) Calculer An pour tout n ∈ N.
0 1 0
1 1 0
(d) En déduire le terme général des suites (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N dénies
par :  
(a) Soit C = (ε1 , ε2 , ε3 ) avec ε1 = (1, 0, 1), ε2 = (−1, 1, 0), ε3 = (1, 1, 1). x 0 = 1 xn+1 = 4xn − 2(yn + zn )
Montrer que C est une base. y0 = 0 et ∀n ∈ N, yn+1 = xn − zn
z0 = 0 zn+1 = 3xn − 2yn − zn
 
(b) Déterminer la matrice de f dans C .
(c) Calculer la matrice de f n dans B pour tout n ∈ N.
Exercice 51 [ 03212 ] [Correction]
Soient b = (i, j) et B = (I, J) deux bases d'un R-espace vectoriel de dimension 2
Exercice 49 [ 01282 ] [Correction] et P la matrice de passage de b à B .
Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ). Pour x ∈ E , notons
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est v = Matb x et V = MatB x
 
2 −1 0 (a) Retrouver la relation entre v et V .
A = −2 1 −2
1 1 3
(b) Soient f ∈ L(E) et
m = Matb f et M = MatB f
Soit B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) la famille dénie par Retrouver la relation entre m et M .
(c) Par quelle méthode peut-on calculer mn lorsqu'on connaît deux vecteurs

ε1 = e1 + e2 − e3
ε2 = e1 − e3 propres non colinéaires de f .
ε3 = e1 − e2

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Exercice 52 [ 00717 ] [Correction] Rang d'une matrice


Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 muni d'une base e = (e1 , e2 , e3 ).
Soit f ∈ L(E) dont la matrice dans la base e est Exercice 55 [ 01285 ] [Correction]

0 1 1
 Calculer le rang de familles de vecteurs suivantes de R3 :
A =  0 1 0 (a) (x1 , x2 , x3 ) avec x1 = (1, 1, 0), x2 = (1, 0, 1) et x3 = (0, 1, 1)
−1 1 2 (b) (x1 , x2 , x3 ) avec x1 = (2, 1, 1), x2 = (1, 2, 1) et x3 = (1, 1, 2)
(c) (x1 , x2 , x3 ) avec x1 = (1, 2, 1), x2 = (1, 0, 3) et x3 = (1, 1, 2).
On pose e01 = e1 + e3 , e02 = e1 + e2 et e03 = e1 + e2 + e3 .
(a) Montrer que la famille e0 = (e01 , e02 , e03 ) forme une base de E et déterminer la
matrice B de f dans e0 . Exercice 56 [ 01286 ] [Correction]
Calculer le rang des applications linéaires suivantes :
(b) Calculer An .
(a) f : K3 → K3 dénie par
f (x, y, z) = (−x + y + z, x − y + z, x + y − z)
Exercice 53 [ 00718 ] [Correction]
Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ). (b) f : K3 → K3 dénie par
Soit f ∈ L(E) dont la matrice dans la base B est f (x, y, z) = (x − y, y − z, z − x)
(c) f : K4 → K4 dénie par
 
0 2 1
A = −1 2 1
0 1 1 f (x, y, z, t) = (x + y − t, x + z + 2t, 2x + y − z + t, −x + 2y + z)

On pose ε1 = e1 + e3 , ε2 = e1 + e2 et ε3 = e1 + e2 + e3 .
Exercice 57 [ 01287 ] [Correction]
(a) Montrer que B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) forme une base de E et déterminer la matrice de Calculer le rang des matrices suivantes en fonction des paramètres :
f dans B 0 .
(b) Calculer An .
   
1 1 1 a b (0)
(a) b + c c + a a + b .. ..
. .
 
(c) 
 
bc ca ab
..
 
Exercice 54 [ 01283 ] [Correction] .


1 cos θ cos 2θ
 (0) b 
Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ). (b)  cos θ cos 2θ cos 3θ b (0) a
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est cos 2θ cos 3θ cos 4θ
 
3 −2 2
A = 1 2 0 Exercice 58 [ 01288 ] [Correction]
1 1 1 Soient n ∈ N∗ et M ∈ Mn (R) dénie par
(a) Montrer qu'il existe une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E dans laquelle la matrice ···
 
1 1 0 0
représentative de f est une matrice diagonale D de coecients diagonaux : .. .. 
. .

0 1 1
1, 2 et 3.
M =  ... .. .. ..
 
(b) Déterminer la matrice de passage P de B à C . Calculer P −1 . . . .
 
0
.. ..
 
(c) Quelle relation lie les matrices A, D, P et P −1 ? . .
 
0 1
(d) Calculer An pour tout n ∈ N. 1 0 ··· 0 1

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(a) Donner le rang de M et la dimension de son noyau. Exercice 64 [ 01293 ] [Correction]


(b) Préciser noyau et image de M . On considère, pour m paramètre réel, les sous-espaces vectoriels de R3 :
(c) Calculer M n . F = (x, y, z) ∈ R3 | x + my + z = 0 et mx + y − mz = 0


et
Exercice 59 [ 01289 ] [Correction] G = (x, y, z) ∈ R3 | x − my + z = 0 .


Soit A et B deux matrices carrées d'ordre 3 telles que AB = O3 . (a) Déterminer la dimension de F et G.
Montrer que l'une au moins de ces matrices est de rang inférieur ou égal à 1.
(b) Discuter, selon la valeur de m, la dimension du sous-espace vectoriel F ∩ G.

Exercice 60 [ 00698 ] [Correction] Exercice 65 [ 01294 ] [Correction]


Soient A ∈ M3,2 (R) et B ∈ M2,3 (R) telles que Résoudre en fonction du paramètre m ∈ C, les systèmes suivants d'inconnues

1 0 0
 complexes :

AB = 0 1 0  x−y+z =m
0 0 0 (a) x + my − z = 1
x−y−z =1

(a) Déterminer les rangs de A et B . 
mx + y + z = 1
(b) Calculer BA en observant (AB)2 = AB . (b) x + my + z = m
x + y + mz = m2


mx + y + z + t = 1
Exercice 61 [ 00699 ] [Correction]
(c) x + my + z + t = m
Soient A ∈ M3,2 (R) et B ∈ M2,3 (R) matrices de rang 2 vériant (AB)2 = AB .
x + y + mz + t = m + 1

Montrer BA = I2 .

Exercice 66 [ 01295 ] [Correction]


Exercice 62 [ 00710 ] [Correction] Soient a, b ∈ C. Résoudre le système :
Soit G un groupe multiplicatif formé d'éléments de Mn (R).
Montrer que les éléments de G ont tous le même rang.

ax + by + z = 1
x + aby + z = b
x + by + az = 1

Systèmes d'équations linéaires

Exercice 63 [ 01292 ] [Correction] Exercice 67 [ 01296 ] [Correction]


Discuter, selon m paramètre réel, la dimension des sous-espaces vectoriels de R3 Résoudre le système d'équations suivant d'inconnues complexes :
suivants : 
  x1 + x2 + x3 + ... + xn = 1
x + my + z = 0 
(a) F = (x, y, z) ∈ R3 | b)

x + 2x2 + 2x3 + ... + 2xn = 1

1

 + y + mz = 0
mx 

 x1 + 2x2 + 3x3 + ... + 3xn = 1
 x + y + mz = 0  ..
F = (x, y, z) ∈ R3 | x + my + z = 0 . .





mx + y + z = 0 x1 + 2x2 + 3x3 + ... + nxn = 1
   

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Exercice 68 [ 01297 ] [Correction] (b) Soit f : Mn (K) → K une application vériant : f (On ) = 0, f (In ) 6= 0 et pour
Résoudre le système d'équations suivant d'inconnues complexes : tout A, B ∈ Mn (K),
 f (AB) = f (A)f (B)
x1 + x2 = 0
Montrer que A ∈ Mn (K) est inversible si, et seulement si, f (A) 6= 0.


x + x2 + x3 = 0

1



x2 + x3 + x4 = 0


.. .. .. ..
 . . . .
Exercice 73 [ 01602 ] [Correction]


xn−2 + xn−1 + xn = 0


Soient A, B ∈ Mn (K).


xn−1 + xn = 0

(a) Justier qu'il existe U, V ∈ GLn (K) tels que

Exercice 69 [ 01298 ] [Correction] rg(U A + BV ) = min(n, rg A + rg B)


Soient a1 , ..., an des points du plan complexe.
Déterminer à quelle(s) condition(s) il existe au moins un polygone à n sommets (b) On suppose rg A + rg B ≥ n. Montrer qu'il existe U, V ∈ GLn (K) tels que
z1 , ..., zn tel que :
ai est le milieu de [zi ; zi+1 ] et an est le milieu de [zn ; z1 ]. U A + BV ∈ GLn (R)

Matrices de rang 1
Exercice 70 [ 02560 ] [Correction]
Discuter suivant a et b et résoudre
Exercice 74 [ 00700 ] [Correction]
Soit A une matrice carrée de rang 1. Montrer qu'il existe λ ∈ K tel que A2 = λA.

ax + 2by + 2z = 1
2x + aby + 2z = b
2x + 2by + az = 1

Exercice 75 [ 03460 ] [Correction]


Soit H ∈ Mn (C) une matrice de rang 1.
Exercice 71 [ 02579 ] [Correction]
(a) Montrer qu'il existe des matrices U, V ∈ Mn,1 (K) telles que H = U t V .
Résoudre, en discutant selon a, b ∈ R le système
 (b) En déduire
ax + y + z + t = 1
 H 2 = tr(H)H
x + ay + z + t = b


x + y + az + t = b2 (c) On suppose tr H 6= −1. Montrer que In + H est inversible et
x + y + z + at = b3

−1 1
(In + H) = In − H
1 + tr H
Matrices équivalentes
(d) Soient A ∈ GLn (K) telle que tr(HA−1 ) 6= −1. Montrer que A + H est
Exercice 72 [ 00703 ] [Correction] inversible et
(a) Montrer qu'une matrice A ∈ Mn (K) est non inversible si, et seulement si, elle (A + H)−1 = A−1 −
1
A−1 HA−1
est équivalente à une matrice nilpotente. 1 + tr(HA−1 )

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Rang d'une matrice par blocs On suppose B inversible. Établir


rg M = p ⇐⇒ A = On
Exercice 76 [ 03134 ] [Correction]
Soient A, B, C, D ∈ Mn (K).
(a) On note A B ∈ Mn,2n (K) la matrice obtenue en accolant les colonnes

Exercice 80 [ 03101 ] [Correction]
de B à droite de celles de A. Soient A ∈ GLp (R), B ∈ Mp,q (R), C ∈ Mq (R) et
Montrer 
rg A B = rg A ⇐⇒ ∃U ∈ Mn (K), B = AU 
A B

M= ∈ Mp+q (R)
 
A Oq,p C
(b) On note ∈ M2n,n (K) la matrice obtenue en accolant les lignes de C en
C
dessous de celles de A. Déterminer le rang de M en fonction de celui de C .
Montrer  
A
rg = rg A ⇐⇒ ∃V ∈ Mn (K), C = V A Calcul par blocs
C
(c) En déduire Exercice 81 [ 03264 ] [Correction]

A B
 
A B
 
A AU
 Soient A ∈ Mn (K) et  
rg = rg A ⇐⇒ ∃U, V ∈ Mn (K), = On A
C D C D VA V AU B= ∈ M2n (K)
In On
(a) Montrer que A est inversible si, et seulement si, B l'est.
Exercice 77 [ 01604 ] [Correction] (b) Calculer B p pour tout p ∈ N.
Soient A ∈ Mn (K), B ∈ Mp (K) et M la matrice
 
A On,p
M= ∈ Mn+p (K) Exercice 82 [ 03137 ] [Correction]
Op,n B
Soient A, B, C, D ∈ Mn (K) et
Établir  
rg M = rg A + rg B A B
M= ∈ M2n (K)
C D

Exercice 78 [ 01649 ] [Correction] On suppose que les matrices A, D et M sont inversibles.


Soient B ∈ Mn,p (K) et C ∈ Mp (K). Exprimer M −1 .
Montrer  
In B
rg = n + rg C
Op,n C Exercice 83 [ 03702 ] [Correction]
Soit  
1 −1 0 0
Exercice 79 [ 02335 ] [Correction] 0 1 0 0
Soient A ∈ Mn (K), B ∈ Mp (K), C ∈ Mn,p (K) et A= 
0 0 −1 1
  0 0 0 −1
A C
M= ∈ Mn+p (K) Calculer An pour tout n ∈ Z.
Op,n B

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Exercice 84 [ 04952 ] [Correction] Exercice 90 [ 00733 ] [Correction]


Soit A, B ∈ Mn (K). On note tr la forme linéaire trace sur E = Mn (K).
(a) Exprimer le rang de Établir

A A
 Ker(tr) = Vect {[A ; B] | A, B ∈ E}
M=
A B où l'on note [A ; B] = AB − BA.
(b) Calculer l'inverse de M lorsque cela est possible.
Exercice 91 [ 03261 ] [Correction]
Trace (a) Dans un espace de dimension nie, pourquoi le rang d'un projecteur est-il
égal à sa trace ?
Exercice 85 [ 03258 ] [Correction] (b) Soit A ∈ Mn (K) vériant Aq = In .
Existe-t-il des matrices A, B ∈ Mn (K) vériant Montrer
q−1
1X
AB − BA = In ? dim Ker(A − In ) = tr(Ak )
q
k=0

Exercice 86 [ 00729 ] [Correction]


Soient E un K-espace vectoriel de dimension nie et f ∈ L(E) de rang 1. Exercice 92 [ 02388 ] [Correction]
Montrer Soient K = R ou C et H une partie non vide et nie de GLn (K) stable par
f 2 = tr(f ).f multiplication.
(a) Soit M ∈ H . Montrer que k ∈ N∗ 7→ M k ∈ H n'est pas injective.
À quelle condition un endomorphisme de rang 1 est-il un projecteur ? En déduire que H est un sous-groupe de GLn (K).
Soient
1 X
Exercice 87 [ 03029 ] [Correction] q = |H| et P = M
q
Soient A ∈ Mn (R) et ϕ l'endomorphisme de Mn (R) déni par M ∈H

(b) Montrer, si M ∈ H , que M P = P M = P . En déduire P 2 = P .


ϕ(M ) = M A
(c) Trouver un supplémentaire, dans Mn,1 (K), stable par tous les éléments de H ,
Exprimer la trace de ϕ en fonction de celle de A. de \
Ker(M − In )
M ∈H

Exercice 88 [ 00730 ] [Correction] (d) Montrer que


Soit M une matrice carrée de taille n à coecients dans K sous-corps de C.
X
tr M ∈ qN
Montrer que si tr M = 0, il existe deux matrices A et B telles que M ∈H

M = AB − BA Que dire si cette somme est nulle ?

Exercice 89 [ 00731 ] [Correction] Exercice 93 [ 02651 ] [Correction]


Soit ϕ une forme linéaire sur Mn (K). Montrer qu'il existe A ∈ Mn (K) tel que (a) Soit
P G un sous-groupe ni de GLn (R) tel que g∈G tr g = 0. Montrer que
P
pour tout M ∈ Mn (K), ϕ(M ) = tr(AM ). g∈G g = 0.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Enoncés 13

(b) Soit G un sous-groupe ni de GLn (R), V un sous-espace vectoriel de Rn Exercice 99 [ 03864 ] [Correction]
stable par les éléments de G. Montrer qu'il existe un supplémentaire de V Soient A1 , . . . , Ak ∈ Mn (R) vériant
dans Rn stable par tous les éléments de G.
A1 + · · · + Ak = In et ∀1 ≤ i ≤ k, A2i = Ai
Montrer
Exercice 94 [ 02616 ] [Correction] ∀1 ≤ i 6= j ≤ k, Ai Aj = On
Soit f une forme linéaire sur Mn (R) vériant
∀A, B ∈ Mn (R), f (AB) = f (BA) Exercice 100 [ 04163 ] [Correction]
Soit E et F deux R-espaces vectoriels de dimension nie, n = dim E, p = dim F .
Montrer que f est proportionnelle à la trace. Soit f ∈ L(E, F ). On note

H = g ∈ L(F, E), f ◦ g ◦ f = 0
Exercice 95 [ 02686 ] [Correction] (a) Si f est bijectif, montrer H = {0}.
(a) Soit f une forme linéaire sur Mn (R) vériant (b) Montrer que dim H = np − r2 avec r = rg f .
(c) On suppose que E = F et on dénit l'application ϕ : g 7→ f ◦ g ◦ f . Montrer
∀A, B ∈ Mn (R), f (AB) = f (BA)
tr ϕ = (tr f )2
montrer que f est proportionnelle à la trace.
(b) Soit g un endomorphisme de l'espace vectoriel Mn (R) vériant Exercice 101 [ 04942 ] [Correction]
Soit f un endomorphisme non nul de R3 vériant f 3 + f = 0.
g(AB) = g(BA)
(a) Montrer que f n'est pas surjectif.
pour toutes A, B ∈ Mn (R) et g(In ) = In . Montrer que g conserve la trace. (b) Montrer que f n'est pas diagonalisable et que R3 = Im f ⊕ Ker f .
(c) Montrer que, pour tout x ∈ E \ Ker f , la famille f (x), f 2 (x) est une base de


Im f et calculer la trace de f .
Exercice 96 [ 03419 ] [Correction]
Soit A ∈ Mn (R). Calculer la trace de l'endomorphisme f ∈ Mn (R) donné par
Application des matrices à l'étude d'applications li-
f (M ) = AM + M A
néaires

Exercice 97 [ 02563 ] [Correction] Exercice 102 [ 02679 ] [Correction]


Pour A et B xées dans Mn (R), résoudre dans Mn (R) l'équation Soient f, g ∈ L(R2 ) tel que f 2 = g 2 = 0 et f ◦ g = g ◦ f . Calculer f ◦ g .

X = tr(X)A + B
Exercice 103 [ 02688 ] [Correction]
Soit ω une racine primitive n-ième de 1. On pose
Exercice 98 [ 02547 ] [Correction] 1 X
n−1

Soit E un R-espace vectoriel de dimension nie n > 1. Fω (P ) = √ P (ω k )X k


n
Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 n'est pas forcément un projecteur. k=0

Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 et de trace 1 est un projecteur. pour tout P ∈ Cn−1 [X].
Trouver une base de L(E) constituée de projecteurs. Montrer que Fω est un automorphisme de Cn−1 [X] et exprimer son inverse.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Enoncés 14

Exercice 104 [ 03160 ] [Correction]


Soit E un espace vectoriel réel de dimension nie n ≥ 2.
(a) Indiquer des endomorphismes de E dont la représentation matricielle est la
même dans toutes les bases de E .
(b) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E . Montrer que pour tout i ∈ {2, . . . , n}, la
famille (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est une base de E .
(c) Déterminer tous les endomorphismes de E dont la représentation matricielle
est diagonale dans toutes les bases de E .
(d) Quels sont les endomorphismes de E dont la représentation matricielle est la
même dans toutes les bases de E ?

Exercice 105 [ 02596 ] [Correction]


Soit f un élément non nul de L(R3 ) vériant
f3 + f = 0

Montrer que R3 = Ker f ⊕ Im f et que l'on peut trouver une base dans laquelle f
a pour matrice  
0 0 0
A = 0 0 1
0 −1 0

Exercice 106 [ 02533 ] [Correction]


Soient u, v : Rn [X] → Rn [X] dénies par
u(P ) = P (X + 1) et v(P ) = P (X − 1)

(a) Calculer rg(u − v) en utilisant sa matrice.


(b) Retrouver ce résultat d'une autre manière.

Exercice 107 [ 02380 ] [Correction]


Quels sont les f ∈ L(Rn ) telles que f (Zn ) = Zn ?

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Corrections 15

Corrections Exercice 3 : [énoncé]


Une matrice X solution commute avec A.
Exercice 1 : [énoncé] En étudiant l'équation AX = XA coecients par coecients, on observe que X
Notons est de la forme  
a 0 x
A = (ai,j ) ∈ Mn (K) 0 b y
On a n X
n 0 0 c
X
σ(A) = ak,` Pour une telle matrice, l'équation X 2 = A équivaut au système :
k=1 `=1

Par produit B = A.J = (bi,j ) avec ai,` .1 et C = J.A.J = J.B = (ci,j )


Pn 
bi,j = `=1  a2 = 1
avec

b2 = 4


n n X
n

X X c2 = 16
ci,j = 1.bk,j = ak,l = σ(A)
(a + c)x = 1


k=1 k=1 `=1


(b + c)y = 2

Ainsi C = σ(A).J .
     
1 0 1/5 −1 0 1/3 1 0 1/5
Exercice 2 : [énoncé] Les solutions sont donc 0 2 1/3,  0 2 1/3, 0 −2 1 ,
Pour n ≥ 1, en exploitant M n+1 = M × M n , on a   
0 0 4

0 0 4 0 0 4
 −1 0 1/3 1 0 −1/3

 an+1 = aan + bcn 0 −2 1 , 0 2 −1  etc. . .
bn+1 = abn + bdn

0 0 4 0 0 −4

 cn+1 = can + dcn
dn+1 = cbn + ddn

Par suite Exercice 4 : [énoncé]


an+1 + dn+1 − (bn+1 + cn+1 ) = (a − c)(an − bn ) + (b − d)(cn − dn )
Posons Bk = Ak + A−k . On vérie

Sachant a ≥ c et b ≥ d, il sut d'établir an ≥ bn et cn ≥ dn pour conclure. Ak + A−k A + A−1 = Ak+1 + A−(k+1) + Ak−1 + A−(k−1)
 

Dans le cas n = 1, la propriété est vériée.


Dans le cas n ≥ 2, exploitons la relation M n = M n−1 × M et donc
 Bk = Bk+1 + Bk−1
an = an−1 a + bn−1 c
Sachant B0 = 2In et B1 = In , on a par récurrence Bk = λk In avec (λk ) la suite


bn = an−1 b + bn−1 d

 cn
 = cn−1 a + dn−1 c récurrente linéaire double déterminée par
dn = cn−1 b + dn−1 d

(
λ0 = 2, λ1 = 1
On a alors
λn+1 = λn − λn−1
an − bn = an−1 (a − b) + bn−1 (c − d) et cn − dn = cn−1 (a − b) + dn−1 (c − d)
Après résolution
Puisqu'il est évident que an−1 , bn−1 , cn−1 , dn−1 ≥ 0 (cela se montre par √ n √ n
1+i 3 + 1−i 3
récurrence), on obtient sachant a − b ≥ 0 et c − d ≥ 0 les inégalités permettant de λn =
conclure. 2n
Notons que l'hypothèse b + c ≤ a + d ne nous a pas été utile.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Corrections 16

Exercice 5 : [énoncé] (b) On reprend l'étude ci-dessus en étudiant la commutation de M avec In + Ei,j
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (K). qui conduit à nouveau à l'égalité Ei,j M = M Ei,j . On obtient la même
B = AD = (bi,j ) avec bi,j = ai,j λj et C = DA = (ci,j ) avec ci,j = λi ai,j . conclusion.
On a AD = DA si, et seulement si,
∀1 ≤ i, j ≤ n, ai,j λi = ai,j λj Exercice 10 : [énoncé]
En étudiant l'égalité AM = M A, on justie C(A) = Dn (C). C(A) est donc un
soit sous-espace vectoriel de dimension n. De plus il contient évidemment les éléments
∀1 ≤ i, j ≤ n, ai,j (λi − λj ) = 0 Ak pour k ∈ {0, . . . , n − 1} (et, plus généralement, tout polynôme en A).
Les λ1 , ..., λn étant deux à deux distincts, AD = DA si, et seulement si, Supposons
λ0 I + λ1 A + · · · + λn−1 An−1 = 0
∀1 ≤ i 6= j ≤ n, ai,j = 0
Le polynôme P = λ0 + λ1 X + · · · + λn−1 X n−1 est annulateur de A, donc les
ce qui signier que A est diagonale. α1 , . . . , αn qui sont valeurs propres de A sont aussi racines de P qui possède alors
plus de racines que son degré. On peut alors armer P = 0 puis
λ0 = . . . = λn−1 = 0.
Exercice 6 : [énoncé] La famille (Ak )0≤k≤n−1 est une famille libre à n éléments de C(A), c'en est donc
Si A est solution alors AEi,j = Ei,j A implique ai,i = aj,j et ai,k = 0 pour k 6= i une base
donc A = λ.In .
La réciproque est immédiate.
Exercice 11 : [énoncé]
(a) L'inclusion ⊃ est immédiate.
Exercice 7 : [énoncé] Inversement, soit A ∈ Mn (R) commutant avec toute matrice M ∈ GLn (R).
Supposons A inversible. Puisque A et B commutent, A−1 et B aussi. Comme B Soient i, j ∈ {1, . . . , n} avec i 6= j .
est nilpotente, −A−1 B l'est aussi. Or il est classique d'observer que si N est Pour M = In + Ei,j , la relation AM = M A donne
nilpotente, I − N est inversible d'inverse I + N + · · · + N p−1 avec p l'ordre de
nilpotence de N . Ainsi I + A−1 B est inversible et A + B = A(I + A−1 B) aussi. AEi,j = Ei,j A
Supposons A + B inversible, puisque −B est nilpotente et commute avec A + B , L'identication des coecients d'indices (i, j) et (j, j) donnent respectivement
A = A + B − B est inversible.
ai,i = aj,j et aj,i = 0

Exercice 8 : [énoncé] On en déduit que la matrice A est diagonale et que ses coecients diagonaux
Il sut d'écrire sont égaux, autrement dit, A est une matrice scalaire.
(b) Soit B ∈ GLn (K). On peut écrire
A−1 B = A−1 (BA)A−1 = A−1 (AB)A−1 = BA−1
A = (AB −1 )B

Exercice 9 : [énoncé] et donc


A = B(AB −1 )
(a) Soit M ∈ Mn (K) commutant avec toute matrice de Mn (K).
Pour i 6= j , on a Ei,j M = M Ei,j . On en déduit
L'égalité des coecients d'indice (i, i) donne mj,i = 0. AB = BA
L'égalité des coecients d'indice (i, j) donne mj,j = mi,i . et ainsi la matrice A commute avec toute matrice inversible. On peut alors
Par suite la matrice M est scalaire. La réciproque est immédiate. conclure que A est une matrice scalaire.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Corrections 17

Exercice 12 : [énoncé] Exercice 14 : [énoncé]


Par récurrence sur n ≥ 1. Cas n = 2
La propriété est immédiate pour n = 1. Les matrices antisymétriques sont colinéaires à la matrice
Supposons la propriété vraie au rang n ≥ 1.  
Soit T ∈ Mn+1 (K) triangulaire supérieure commutant avec sa transposée. 0 1
On peut écrire −1 0
t
 
α X
T = En étudiant la commutation d'une matrice de M2 (R) avec cette dernière, on
On,1 S
obtient que les matrices de M2 (R) commutant avec les matrices antisymétriques
avec α ∈ K, X ∈ Mn,1 (K) et S ∈ Mn (K) triangulaire supérieure. sont de la forme  
L'identication du coecient d'indice (1, 1) dans la relation t T T = T t T donne a b
−b a
α2 = α2 + t XX Cas n ≥ 3
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (K) une matrice commutant avec toutes les matrices
On en déduit X = On,1 et l'égalité t T T = T t T donne alors t SS = S t S . antisymétriques.
Par hypothèse de récurrence, la matrice S est diagonale et par conséquent la Soient i < j ∈ {1, . . . , n} et k ∈ {1, . . . , n} avec k 6= i, j .
matrice T l'est aussi. La matrice A commute avec la matrice antisymétrique Ei,j − Ej,i ce qui permet
Récurrence établie. d'écrire
A(Ei,j − Ej,i ) = (Ei,j − Ej,i )A

Exercice 13 : [énoncé] L'égalité des coecients d'indice (i, j) et (k, j) donne


Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (K) une matrice commutant avec toutes les matrices ai,i = aj,j et ak,i = 0
symétriques.
Soient i < j ∈ {1, . . . , n}. On en déduit que la matrice A est de la forme λIn avec λ ∈ K.
La matrice A commute avec la matrice symétrique Ei,j + Ej,i ce qui permet La réciproque est immédiate.
d'écrire
A(Ei,j + Ej,i ) = (Ei,j + Ej,i )A
Exercice 15 : [énoncé]
L'égalité des coecients d'indice (i, j) donne
(a) DEi,j = ai Ei,j et Ei,j D = aj Ei,j donc
ai,i = aj,j
ϕ(Ei,j ) = (ai − aj )Ei,j
La matrice A commute avec la matrice symétrique Ei,i ce qui permet d'écrire n o
Posons I = (i, j) ∈ J1 ; nK2 | ai 6= aj et
AEi,i = Ei,i A n o
J = (i, j) ∈ J1 ; nK | ai = aj = J1 ; nK \ I .
2 2

L'égalité des coecients d'indice (i, j) donne Pour (i, j) ∈ I , Ei,j ∈ Im ϕ et pour (i, j) ∈ J , Ei,j ∈ Ker ϕ.
Ainsi
ai,j = 0
Vect {Ei,j | (i, j) ∈ I} ⊂ Im ϕ et Vect {Ei,j | (i, j) ∈ J} ⊂ Ker ϕ
On en déduit que la matrice A est de la forme λIn avec λ ∈ K.
La réciproque est immédiate. Or
dim Vect {Ei,j | (i, j) ∈ I}+dim Vect {Ei,j | (i, j) ∈ J} = n2 = dim Im ϕ+dim Ker ϕ

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donc (b) A = I3 + B avec  


dim Vect {Ei,j | (i, j) ∈ I} = dim Im ϕ 0 1 0
B = 0 0 1
et 0 0 0
dim Vect {Ei,j | (i, j) ∈ J} = dim Ker ϕ
Puisque I3 et B commutent, la formule du binôme donne
puis
n(n − 1) 2
Vect {Ei,j | (i, j) ∈ I} = Im ϕ et Vect {Ei,j | (i, j) ∈ J} = Ker ϕ An = I + nB + B
2

(b) Si D est à coecients diagonaux distincts alors car B k = O3 pour k ≥ 3


n o
I = (i, j) ∈ J1 ; nK | i 6= j et J = {(i, i) | i ∈ J1 ; nK}
2

Exercice 18 : [énoncé]
Par suite Im ϕ est l'espace des matrices de diagonale nulle tandis que Ker ϕ
(a) A2 − 3A + 2I = 0. Comme A(− 21 A + 23 I) = I , on a
est l'espace des matrices diagonales.
 
1 3 2 1
A−1 = − A + I =
2 2 −3/2 −1/2
Exercice 16 : [énoncé]
(b) X 2 − 3X + 2 = (X − 1)(X − 2). Sachant que le reste de la division
euclidienne considérée est de la forme aX + b, en évaluant en 1 et 2, on
   
0 1 1 0 0 1
B = 0 0 1 , B 2 = 0 0 0 détermine a et b et on obtient :
0 0 0 0 0 0
X n = (X 2 − 3X + 2)Q(X) + (2n − 1)X + 2 − 2n
et B n = O3 pour n ≥ 3.
Comme B et I commutent, la formule du binôme donne
(c) On peut remplacer X par A dans le calcul qui précède et on obtient :
n(n − 1) 2
An = (I + B)n = I + nB + B An = (A2 − 3A + 2I)Q(A) + (2n − 1)A + (2 − 2n )I = (2n − 1)A + (2 − 2n )I
2
et donc et donc
3 − 2n+1 2 − 2n+1
 
n(n+1)
 
1 n 2
n
A =
An = 0 1 n  3.2n − 3 3.2n − 2
0 0 1

Exercice 19 : [énoncé]
Exercice 17 : [énoncé] (a) Si Mk majore les coecients de Ak alors nMk majore les coecients de Ak+1 .
(a) Par récurrence On en déduit que les coecients de Ak sont majorés par
n(n−1)
 
1 n 2 nk−1
An = 0 1 n 
0 0 1 On peut sans doute proposer plus n.

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(b) Posons T la matrice de Mn (R) dont tous les coecients sont nuls sauf ceux (a) Par la méthode du pivot, on opère sur les lignes d'une matrice de blocs A et
de coecients (i, i + 1) qui valent 1. On remarque In pour transformer A en In . On sait qu'alors le bloc In sera transformé en
A−1 .  
A = In + T + · · · + T n−1 1 0 −1 1 0 0
 2 1 −3 0 1 0 
On en déduit −1 0 2 0 0 1
(I − T )A = In − T n  
1 0 −1 1 0 0
et puisque T n = On , on obtient  0 1 −1 −2 1 0 
0 0 1 1 0 1
A−1 = I − T  
1 0 0 2 0 1
 0 1 0 −1 1 1 
(c) Le calcul des puissances de A−1 est immédiat 0 0 1 1 0 1
k
X  
k j On conclut  
(A−1 )k = (−1)j T 2 0 1
j=0
j A−1 = −1 1 1
1 0 1
et donc le coecient d'indice (i, j) de (A−1 )k est
(b) Par la méthode du pivot
 
k k(k − 1) . . . (k − j + i + 1)
a−k j−i
= (−1)j−i
 
i,j = (−1) 1 0 1 1 0 0
j−i (j − i)(j − i − 1) . . . 1  2 −1 1 0 1 0 
−1 1 −1 0 0 1
Cette formule laisse présumer que le coecient d'indice (i, j) de Ak est
 
− 1) . . . (−k − j + i + 1)

k+j−i−1
 1 0 1 1 0 0
j−i (−k)(−k
aki,j = (−1) =  0 −1 −1 −2 1 0 
(j − i)(j − i − 1) . . . 1 j−i
0 1 0 1 0 1
ce que l'on démontre en raisonnant par récurrence. 
1 0 1 1 0 0

 0 −1 −1 −2 1 0 
0 0 −1 −1 1 1
Exercice 20 : [énoncé] 
1 0 1 1 0 0

La relation A2 − (a + d)A + (ad − bc)I = 0 est immédiate  0 1 1 2 −1 0 
Si ad − bc 6= 0 alors A est inversible 
et  0 0 1 1 −1 −1
d −b
A−1 = ad−bc ((a + d)I − A) = ad−bc
1 1
.  
−c a 1 0 0 0 1 1
Si ad − bc = 0 alors A2 − (a + d)A = 0.  0 1 0 1 0 1 
Par l'absurde, si A est inversible, A est régulière donc A = (a + d)I puis A = O. 0 0 1 1 −1 −1
Absurde. On conclut  
0 1 1
B −1 = 1 0 1
Exercice 21 : [énoncé] 1 −1 −1

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(c) Par la méthode du pivot Exercice 23 : [énoncé]


  A = (ak,` ) avec ak,` = ω (k−1)(`−1) . Ā = (bk,` ) avec
1 1 −1 1 0 0
 2 0 bk,` = āk,` = ω̄ (k−1)(`−1) = ω −(k−1)(`−1) .
1 0 1 0 
AĀ = (ck,` ) avec
2 1 −1 0 0 1
  n n n−1
1 1 −1 1 0 0 X X X
 0 −2 ck,` = ak,m bm,` = ω (k−1)(m−1) ω −(m−1)(`−1) = (ω k−` )m
3 −2 1 0 
m=1 m=1 m=0
0 −1 1 −2 0 1
Si k = ` alors ω k−` = 1 et
 
1 1 −1 1 0 0
 0 −1 1 −2 0 1  ck,k = n
0 −2 3 −2 1 0
  Si k 6= ` alors ω k−` 6= 1 et
1 1 −1 1 0 0
 0 1 −1 2 0 −1  1 − (ω k−` )n
0 0 1 2 1 −2 ck,` = =0
  1 − ω k−`
1 0 0 −1 0 1
 0 1 0 4 1 −3  Ainsi AĀ = nIn . On en déduit que A est inversible et que
0 0 1 2 1 −2
1
On conclut A−1 = Ā

−1 0 1
 n
C −1 = 4 1 −3
2 1 −2
Exercice 24 : [énoncé]
Exercice 22 : [énoncé] (a) (A + I)3 = O3 .
A est inversible car triangulaire supérieure à coecients diagonaux non nuls. (b) A3 + 3A2 + 3A + I = O donc A est inversible et A−1 = −(A2 + 3A + 3I).
Soient X, Y ∈ Mn,1 (R). L'équation Y = AX équivaut à X = A−1 Y or
x1 = y1 + y2 + 2y3 + · · · + 2n−2 yn


x1 − (x2 + · · · + xn ) = y1 ..


.. Exercice 25 : [énoncé]
 
.

 

. ⇐⇒
 
xn−2 = yn−2 + yn−1 + 2yn (a) A = J − In avec J 2 = nJ donc A2 = (n − 2)J + In = (n − 2)A + (n − 1)In .
 xn−1 − xn = yn−1 
xn−1 = yn−1 + yn

 

xn = yn (b) AB = In pour B = n−1 (A − (n − 2)In ) donc A est inversible et B = A−1 .
 
 1
xn = yn

donc
··· 2n−2
 
1 1 2
.. .. ..  Exercice 26 : [énoncé]
. . . 


.. ..
 
A−1 =

. .

2  (a) Comme (I + A)(I − A) = (I − A)(I + A), on a, en multipliant à droite et à

..
 gauche par (I + A)−1 , la relation
.
 
 0 1 
1 (I − A)(I + A)−1 = (I + A)−1 (I − A).

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(b) On a (c) En eectuant successivement les opérations élémentaires :


(I + A)(I + B) = (I + A) + (I − A) = 2I Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 ,
donc I + B est inversible et puis encore Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 ,
on obtient :
1
 
1 −2 1 (0)
(I + B)−1 = (I + A)
2 .. ..
. .
 
 1 
puis A−1

= .. ..

. .

1  1
(I − B)(I + B)−1 = (I + A − (I − A)) = A.  
2  1 −2
(0) 1
Exercice 27 : [énoncé]
Supposons A et B inversibles. En multipliant à gauche par A−1 et B −1 on obtient
C = On ce qui est exclu.
Exercice 30 : [énoncé]
En raisonnant de façon analogue, on exclut les autres cas où deux des trois Soient A, B ∈ Mn (K). Sachant
matrices sont inversibles. t
(AB) = t B t A

on a
Exercice 28 : [énoncé] t
(AB) = AB ⇐⇒ BA = AB
On a A2 = 3I + 2A donc
A−1 =
1
(A − 2I) Le produit de deux matrices symétriques est une matrice symétrique si, et
3 seulement si, les deux matrices commutent.

Exercice 29 : [énoncé]
Exercice 31 : [énoncé]
(a) En eectuant successivement les opérations élémentaires : On peut procéder de manière élémentaire, en observant l'écriture
C2 ← C2 + aC1 , C3 ← C3 + aC2 , . . . , Cn ← Cn + aCn−1 on obtient :
1  1
a2 an−1 M + tM + M − tM
  
1 a ... M=
.. ..  2 2
. . 

0 1 a
avec 21 (M + t M ) ∈ Sn (R) et 12 (M − t M ) ∈ An (R)
=  ... .. .. ..
 
A−1 . . . On peut aussi exploiter que l'application T : Mn (R) → Mn (R) dénie par
 
2
a 
. .. T (A) = t A est un endomorphisme involutif donc une symétrie vectorielle ce qui
 
 .. .

1 a 
0 ··· ··· 0 1
assure que les espaces Ker(T − Id) = Sn (R) et Ker(T + Id) = An (R) sont
supplémentaires.
(b) En eectuant successivement les opérations élémentaires :
Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 , on obtient :
  Exercice 32 : [énoncé]
1 −1 (0)
.. .. (a) M (a, b, c) = a.I + b.J + c.K avec
. .
 
A−1 = 
 
.
      

.. −1
 1 0 0 0 1 0 0 0 1
1 et K = J 2 = 0

I = 0 1 0 , J = 0 0 0 0
(0) 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0

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On observe que : E = Vect(I, J, K). Par suite E un sous-espace vectoriel de (a) E = Vect(I, J) avec
M3 (R).
 
1 1
J=
De plus la famille (I, J, K) est libre, c'est donc une base de E et par suite −1 −1
dim E = 3.
La famille (I, J) forme une base de E car cette famille est évidemment libre.
(b) De plus I ∈ E , M (a, b, c) − M (a0 , b0 , c0 ) = M (a − a0 , b − b0 , c − c0 ) ∈ E et (b) E ⊂ M2 (K), I ∈ E . Soient A = aI + bJ ∈ E et B = cI + dJ ∈ E .
M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = (aI + bJ + cK)(a0 I + b0 J + c0 K) = A − B = (a − c)I + (b − d)J ∈ E et AB = (ac)I + (ac + bd)J car J 2 = O.
aa0 I + (ab0 + a0 b)J + (ac0 + bb0 + ca0 )K ∈ E . Ainsi E est un sous-anneau de M2 (K). De plus AB = BA donc E
Donc E est un sous-anneau de M3 (R). commutatif.
De plus M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = M (a0 , b0 , c0 )M (a, b, c), donc E est un anneau
commutatif. (c) Avec les notations précédentes AB = I si, et seulement si,
(c) A est inversible si, et seulement si, a 6= 0 (ici A est triangulaire supérieure)

ac = 1
f (λ.X + µ.Y ) = A(λ.X + µ.Y ) = λ.AX + µ.AY = λ.f (X) + µ.f (Y ). f est un ad + bc = 0
endomorphisme de E .
Soit X ∈ E , si X ∈ Ker f alors AX = O puis A−1 AX = O d'où X = O. Par Par suite A est inversible si, et seulement si, a 6= 0.
suite Ker f = {0} (d) Avec les notations précédentes AB = O2 si et seulement si
f est un endomorphisme injectif d'un K-espace vectoriel de dimension nie,
c'est donc un automorphisme. Par suite il existe B ∈ E telle que

ac = 0
f (B) = AB = I . ad + bc = 0
En multipliant par A−1 , on conclut A−1 = B ∈ E .
Les diviseurs de zéros sont donc les matrices
 
b b
avec b ∈ K
Exercice 33 : [énoncé] −b −b

(a) B = (e1 , . . . , en ) la base canonique de Rn .


Notons fσ l'endomorphisme canoniquement associé à P (σ). Exercice 35 : [énoncé]
Pour tout 1 ≤ j ≤ n, on a fσ (ej ) = eσ(j) .
Par suite (fσ ◦ fσ0 )(ej ) = fσ◦σ0 (ej ) puis P (σ ◦ σ 0 ) = P (σ)P (σ 0 ) (a) C ⊂ Mn (K) et On ∈ C .
Soient λ, µ ∈ K et A, B ∈ C .
(b) In = P (Id) ∈ E . Pour tout (i, j) ∈ J1 ; nK2 ,
P (σ)P (σ 0 ) = P (σ ◦ σ 0 ) ∈ E
et P (σ)P (σ −1 ) = P (σ ◦ σ −1 ) = P (Id) = In donc P (σ) ∈ GLn (R) et (λA + µB)n+1−i,n+1−j = λAn+1−i,n+1−j + µBn+1−i,n+1−j = λAi,j + µBi,j
P (σ)−1 = P (σ −1 ) ∈ E .
On peut alors conclure que E est un sous-groupe de GLn (R). et donc
L'application P : Sn → E qui à σ associe P (σ) est un morphisme de groupe (λA + µB)n+1−i,n+1−j = (λA + µB)i,j
surjectif. On en déduit λA + µB ∈ C .
Soit σ ∈ Ker P , on a P (σ) = In donc ∀1 ≤ j ≤ n, σ(j) = j soit σ = Id. Ainsi C est un sous-espace vectoriel de Mn (K).
(c) (b) Soient A, B ∈ C .
t
P (σ) = (δj,σ(i) )i,j = (δσ−1 (j),i )i,j = (δi,σ−1 (j) )i,j = P (σ −1 ) Pour tout (i, j) ∈ J1 ; nK2 ,
n
X
(AB)i,j = ai,k bk,j
Exercice 34 : [énoncé] k=1

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donc (d)
n  
X 1 1 1 1
(AB)n+1−i,n+1−j = an+1−i,k bk,n+1−j 1 2 4 8
k=1 A=
1

3 9 27
Par le changement d'indice ` = n + 1 − k 1 4 16 64
n
X
(AB)n+1−i,n+1−j = an+1−i,n+1−` bn+1−`,n+1−j
`=1 Exercice 37 : [énoncé]
et puisque A et B sont centro-symétriques (a) Pour u = (x, y, z) calculons p(u) = (x0 , y 0 , z 0 ).
n Comme p(u) − u ∈ D, il existe λ ∈ K tel que p(u) = u + λ.w.
(AB)n+1−i,n+1−j =
X
ai,` b`,j = (AB)i,j Comme p(u) ∈ P on a x0 + 2y 0 − z 0 = 0 ce qui donne
`=1
λ = −(x + 2y − z)/2
Ainsi AB ∈ C .
(c) L'application ϕ : X ∈ C 7→ AX est linéaire et c'est évidemment un et donc
endomorphisme de C car C est stable par produit. p(u) = ((x − 2y + z)/2, y, (x + 2y + z)/2)
Soit X ∈ Ker ϕ. On a AX = On donc A−1 (AX) = On puis X = On . Par suite
On en déduit que l'endomorphisme ϕ est injectif, or C est un espace vectoriel 
1/2 −1 1/2

de dimension nie, donc ϕ est un automorphisme de C . MatB (p) =  0 1 0 
Puisque la matrice In est centro-symétrique, par surjectivité de ϕ, il existe 1/2 1 1/2
B ∈ C vériant AB = In . Or A−1 (AB) = A−1 donc B = A−1 puis A−1 ∈ C .
(b) Comme q = I − p et s = 2p − I ,
   
Exercice 36 : [énoncé] 1/2 1 −1/2 0 −2 1
On note A la représentation matricielle cherchée. MatB (q) =  0 0 0  et MatB (s) = 0 1 0
−1/2 −1 1/2 1 2 0
(a)  
1 1 0
A=
−2 1 1
Exercice 38 : [énoncé]
(b)   (a) Les colonnes de A sont formées des coecients de
0 1 1
A = 1 0 1 j  
1 1 0 j j
X j
ϕ(X ) = (X + 1) = Xi
i=0
i
(c)
Ainsi A = (ai,j )1≤i,j≤n+1 ∈ Mn+1 (R) avec
 
1 1 1 1
0 1 2 3
A=
   
0 0 1 3 j−1
ai,j = si i ≤ j et ai,j = 0 sinon
0 0 0 1 i−1

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(b) L'endomorphisme ϕ est inversible avec (b) Si |a| =


6 1 alors det f 6= 0. Im f = C et Ker f = {0}.
Si |a| = 1 alors det f = 0 et f 6= 0. f est un endomorphismede rang 1.
ϕ−1 (P ) = P (X − 1) On a f (eiθ/2 ) = 2eiθ/2 et f (ei(θ+π)/2 ) = 0 donc Im f = Vect eiθ|2 et
Ker f = i Im f .
On en déduit ϕ−1 (X j ) = (X − 1)j d'où
A−1 = ((−1)j−i ai,j )1≤i,j≤n+1 Exercice 41 : [énoncé]
Comme f 2 6= 0, il existe x ∈ E tel que f 2 (x) 6= 0. Posons

Exercice 39 : [énoncé] e1 = x, e2 = f (x), e3 = f 2 (x)

(a) Pour 0 ≤ k ≤ n, Si λ1 e1 + λ2 e2 + λ3 e3 = 0 alors


n  
X k
k  
X k λ1 x + λ2 f (x) + λ3 f 2 (x) = 0
ϕ(X k ) = Xi = X i = (X + 1)k
i=0
i i=0
i En appliquant f 2 à cette relation, on a λ1 f 2 (x) = 0 car on sait f 3 = 0.
Puisque f 2 (x) 6= 0, on a λ1 = 0 et sans plus de dicultés on montre aussi λ2 = 0
On en déduit et λ3 = 0.
ϕ(P ) = P (X + 1) La famille B = (e1 , e2 , e3 ) est libre en dimension 3, c'est donc une base de E . La
matrice de f dans celle-ci est comme voulue.
(b) ϕm (P ) = P (X + m) donc
n  
k
Exercice 42 : [énoncé]
X
m k k
ϕ (X ) = (X + m) = mk−i X i
i
k=0 (a) Comme f n−1 6= 0, ∃x ∈ E, f n−1 (x) 6= 0.
d'où Si λ0 x + λ1 f (x) + · · · + λn−1 f n−1 (x) = 0 alors :
Am = (mj−i ai,j )1≤i,j≤n+1 en composant avec f n−1 , on obtient λ0 f n−1 (x) = 0 d'où λ0 = 0.
en composant successivement avec f n−2 , ..., f, I , on obtient successivement
(c) ϕ−1 (P ) = P (X − 1) donc λ1 = 0, . . . , λn−2 = 0, λn−1 = 0
Par suite B = x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1 (x) est libre et forme donc une base

ϕ −1 k
(X ) = (X − 1) k
de E .
(b) On a
d'où 
0

(0)
A−1 = ((−1)j−i ai,j )1≤i,j≤n+1 ..
.
 
1 
MatB f =  =A
.. ..
. .
 
 
Exercice 40 : [énoncé] (0) 1 0
(a) Posons x = Re(a) et y = Im(a). puis
f (1) = 1 + x + iy et f (i) = i − ai = y + i(1 − x).
 
0 (0)
La matrice de f dans la base (1, i) est donc ..
.
 
0
2 2  ,. . . ,

MatB (f ) = A = 
.. ..
 
1+x y . .
 
1 
y 1−x (0) 1 0 0

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Exercice 44 : [énoncé]
 
0 (0)
..
. (a) Ker f = Vect(u) avec u = (1, 1, 1). Im f = Vect(v, w) avec
 
0
MatB (f n−1 ) = An−1

= v = (2, −1, −1), w = (−1, 2, −1).
.. ..

. .
 
Comme C = (u, v, w) est libre on peut conclure que Ker f et Im f sont
 
1 0 0 supplémentaires dans R3 .
(c) Notons C(f ) = {g ∈ L(E) | g ◦ f = f ◦ g}. (b) C est une base adaptée à la supplémentarité de Ker f et Imf .
Il est clair que Vect(I, f, f 2 , ..., f n−1 ) ⊂ C(f ).  
0 0 0
Inversement, soit g ∈ C(f ), notons a0 , . . . , an−1 les composantes de g(x) dans
MatC f = 0 3 0
B . On a
n−1 0 0 3

 g(x) = a0 x + a1 f (x) + · · · + an−1 f (x)
g(f (x)) = f (g(x)) = a0 f (x) + · · · + an−2 f n−1 (x)


.. (c) f est la composée, commutative, de l'homothétie vectorielle de rapport 3 avec


 . la projection vectorielle sur Im f parallèlement à Ker f .
g(f n−1 (x)) = f n−1 (g(x)) = a0 f n−1 (x)

Par suite Exercice 45 : [énoncé]



a0 (0)
 Soit x ∈/ Ker f n−1 . Un tel x existe puisque f n−1 6= 0.
.. Considérons la famille B = (f n−1 (x), . . . , f (x), x).
. Supposons
 
 a1
 = a0 I + a1 A + · · · + an−1 An−1

MatB g = 
 .
 .. .. .. λn−1 f n−1 (x) + · · · + λ1 f (x) + λ0 x = 0E
. .


an−1 ··· a1 a0 En y appliquant successivement f n−1 , . . . , f, Id on obtient λ0 = 0, . . . , λn−2 = 0
puis λn−1 = 0 car f n−1 (x) 6= 0E .
Donc g = a0 I + a1 f + · · · + an−1 f n−1 ∈ Vect(I, f, . . . , f n−1 ). B est une famille libre formée de n = dim E vecteurs, c'est donc une base de E .
Ainsi De plus MatB (f ) est de la forme convenable.
C(f ) = Vect(I, f, f 2 , . . . , f n−1 )

Exercice 46 : [énoncé]
Exercice 43 : [énoncé] (a) Par hypothèse f (y) = 0 et f 2 (z) = −z . En composant l'identité x = y + z
(a) avec f 2 , on obtient

2 −1 −1
 f 2 (x) = 0 + f 2 (z) = −z
A2 = 1 0 −1 = A et il en découle
1 −1 0 y = x − z = x + f 2 (x)
doncf est une projection vectorielle. (b) Ce qui précède assure l'unicité de la décomposition d'un vecteur x de E et
(b) En résolvant les équations f (x) = x et f (x) = 0 on obtient que (u, v) forme donc le caractère direct de la somme.
une base de Im f et (w) forme une base de Ker f avec u = i + j, v = i + k et De plus, pour x ∈ E , en posant y = x + f 2 (x) et z = −f 2 (x), on vérie
w = i + j + k. x = y + z et
(c)   f (y) = f (x) + f 3 (x) = (f 3 + f )(x) = 0
1 0 0
(f 2 + Id)(z) = −f 4 (x) − f 2 (x) = −(f 3 + f ) f (x) = 0

Mat(u,v,w) f = 0 1 0
0 0 0 On peut donc armer que E est la somme directe de Ker f et Ker(f 2 + Id).

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(c) On a (f 2 + Id) ◦ f = 0 donc Im f ⊂ Ker(f 2 + Id). Or f 6= 0 donc dim Im f ≥ 1 Exercice 48 : [énoncé]


puis dim Ker(f 2 + Id) ≥ 1. (a) On vérie aisément que famille C est libre et c'est donc une base de R3 .
Soit x un vecteur non nul de Ker(f 2 + Id). Supposons
(b) f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = ε2 et f (ε3 ) = ε1 + ε3 donc
λx + µf (x) = 0 (1)  
1 0 1
En composant avec f on obtient λf (x) + µf 2 (x) = 0 puis MatC f = 0 1 0
0 0 1
λf (x) − µx = 0 (2)
(c) Par récurrence :
La combinaison λ × (??) − µ × (??) donne (λ2 + µ2 )x = 0. Sachant x 6= 0, on
 
1 0 n
obtient λ2 + µ2 = 0 puis λ = µ = 0 car λ et µ sont réels. La famille x, f (x)

MatC (f n ) = 0 1 0
est donc libre. 0 0 1
(d) En dimension impaire det(−Id) = −1. Si l'endomorphisme f est inversible, la Par changement de bases avec
relation f 3 + f = 0 peut être simpliée en f 2 + Id = 0. Ceci donne
det(f 2 ) = det(−Id) = −1 ce qui est incompatible avec det(f 2 ) = (det f )2 ≥ 0.
   
1 −1 1 −1 −1 2
On en déduit que f n'est pas inversible : dim Ker f ≥ 1. P = 0 1 1 et P −1 = −1 0 1
La conjonction des résultats qui précèdent donne 1 0 1 1 1 −1

dim Ker f = 1 et dim Ker(f 2 + Id) = 2 on obtient  


n+1 n −n
(e) Soit y un vecteur non nul de Ker f et x un vecteur non MatB (f n ) =  0
 nul de Ker(f + Id).
2 1 0 
La famille (y) est base de Ker f et la famille x, f (x) est base de n n 1−n
 . Ces deux espaces étant supplémentaires dans E , la famille
Ker(f 2 + Id)
y, x, f (x) est base de E . La matrice de f dans celle-ci est de la forme voulue.
Exercice 49 : [énoncé]
(a) B0 est libre et formée de trois vecteurs en dimension 3, c'est une base de E .
Exercice 47 : [énoncé] f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = 2ε2 , f (ε3 ) = 3ε3 donc D = diag(1, 2, 3).
(a) On vérie que la famille B0 est libre, puis c'est une base car formée de trois (b)
vecteurs en dimension 3.
   
1 1 1 1 1 1
(b) Par calcul matriciel P = 1 0 −1 , P −1 = −1 −1 −2
−1 −1 0 1 0 1
f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = 2ε2 , f (ε3 ) = 0
(c) Par formule de changement base
et donc
1

0 0
 A = P DP −1
MatB0 f = 0 2 0
0 0 0 (d) Puisqu'il est facile de calculer Dn
(c) On observe que ε3 ∈ Ker f et ε1 , ε2 ∈ Im f .
     
1 1 1 −1 −1 −2 1 0 1
Le théorème du rang permet de conclure : (ε3 ) est une base de Ker f et An = P Dn P −1 = 1 1 1 +2n  0 0 0 +3n −1 0 −1
(ε1 , ε2 ) est une base de Im f . −1 −1 −1 1 1 2 0 0 0

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Exercice 50 : [énoncé] (b) Par récurrence  


(a) En résolvant les équations : f (u) = 0, f (u) = u et f (u) = 2u on trouve que 1 0 n
ε1 = e1 + e2 + e3 , ε2 = e2 − e3 et ε3 = e1 + e3 sont des vecteurs tels que B n = 0 1 0
f (ε1 ) = 0, f (ε2 ) = ε2 , f (ε3 ) = 2ε3 . 0 0 1
On vérie aisément que la famille C est libre et c'est donc une base de E , puis An = P B n P −1 avec
celle-ci convient.    
(b) On a 1 1 1 1 −1 0
P = 0 1 1 et P −1 =  1 0 −1
   
1 0 1 −1 1 1
P = 1 1 0 , P −1 =  1 0 −1 1 0 1 −1 1 1
1 −1 1 2 −1 −1
d'où
(c) Par changement de base
 
1−n n n
An =  0 1 0 
2n+1 −2n −2n
     
0 0 0 2 −1 −1 −n n n + 1
An = P Dn P −1 = 1 0 −1  =  1 0 −1+2n 0 0 0
2n+1 − 1 −2n 1 − 2n −1 0 1 2 −1 −1

(d) Posons Xn = t xn yn zn . On observe Xn+1 = AXn . Par récurrence


 Exercice 53 : [énoncé]
Xn = An X0 . (a) On vérie aisément que la famille B0 est libre et c'est donc une base de E .
Avec X0 = t 1 0 0 on obtient f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = ε1 + ε2 , f (ε3 ) = ε1 + ε2 + ε3 donc


xn = 2n+1
 
 1 1 1
yn = 1 MatB0 f = 0 1 1 = B
zn = 2n+1 − 1

0 0 1

(b) B = I3 + J avec
Exercice 51 : [énoncé] 
0 1 1
 
0 0 1

(a) P est la matrice de l'application IdE dans les bases B au départ et b à J = 0 0 1 , J 2 = 0 0 0
l'arrivée. 0 0 0 0 0 0
La relation x = IdE (x) donne matriciellement v = P V .
Puisque I3 et J commutent la formule du binôme donne
E ◦ f ◦ IdE donne matriciellement M = P
(b) La relation f = Id−1 −1
mP .
(c) Dans une base de vecteurs propres, la matrice de f est diagonale et ses B n = I3 + nJ +
n(n − 1) 2
J
puissances sont alors faciles à calculer. Par changement de base, on en déduit 2
mn .
car J k = O3 pour k ≥ 3.
Par formule de changement de base, on obtient
Exercice 52 : [énoncé]
1 − n(n+1) n(n+3) n(n+1)
 
(a) On vérie aisément que la famille e0 est libre et c'est donc une base de E . 2 2 2
An =  −n n+1 n
f (e01 ) = e01 , f (e02 ) = e02 , f (e03 ) = e03 + e01 donc

  − n(n−1)
2
n(n+1)
2 1+ n(n−1)
2
1 0 1
B = Mate0 f = 0 1 0
0 0 1 Exercice 54 : [énoncé]

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(a) En recherchant des vecteurs tels que f (x) = x, f (x) = 2x et f (x) = 3x on


 
1 cos θ cos 2θ
observe que ε1 = (−1, 1, 2), ε2 = (0, 1, 1) et ε3 = (1, 1, 1) conviennent. De plus (b) Notons A =  cos θ cos 2θ cos 3θ.
ces trois vecteurs forment une famille libre et donc une base de R3 . cos 2θ cos 3θ cos 4θ
(b)    

1 0 0

−1 0 1 0 −1 1
rg(A) = rg  cos θ sin2 θ sin θ sin 2θ
P = 1 1 1 et P −1 = −1 3 −2
cos 2θ sin θ sin 2θ sin2 2θ
2 1 1 1 −1 1
(c) Par changement base Si sin θ = 0 alors rg(A) = 1.
A = P DP −1 Si sin θ 6= 0 alors
(d) Sachant calculer Dn on obtient
   
1 0 0 1 0
rg(A) = rg  cos θ sin2 θ 2 cos θ × sin2 θ  = rg  cos θ sin2 θ  =
3n 1 − 3n −1 + 3n
 
n cos 2θ sin θ sin 2θ 2 cos θ × sin θ sin 2θ cos 2θ sin θ sin 2θ
A = −2 + 3n
 n
−1 + 3.2n − 3n 1 − 2.2n + 3n 
−2n + 3n −2 + 3.2n − 3n 2 − 2.2n + 3n Résumons : Si θ 6= 0 [π], rg(A) = 2, sinon rg(A) = 1.
qu'on peut encore écrire (c) Notons A la matrice étudiée.
      Cas a = b = 0 alors rg(A) = 0 car la matrice A est nulle.
0 1 −1 0 0 0 1 −1 1 Cas a = 0 et b 6= 0 alors rg(A) = n car les n colonnes de A sont
An =  0 −1 1  + 2n −1 3 −2 + 3n 1 −1 1 indépendantes.
0 −2 2 −1 3 −2 1 −1 1 Cas a 6= 0 :
En eectuant successivement :
C2 ← aC2 − bC1 , C3 ← a2 C3 − bC2 , . . . , Cn ← an−1 Cn − bCn−1 on obtient :
Exercice 55 : [énoncé]
(a) rg(x1 , x2 , x3 ) = 3 b) rg(x1 , x2 , x3 ) = 3 c) rg(x1 , x2 , x3 ) = 2
 
a
..
.
 
rg(A) = 
 

Exercice 56 : [énoncé]  a 
an − (−1)n bn
(a) rg(f ) = 3
(b) rg(f ) = 2 (il y a conservation du rang car a 6= 0).
(c) rg(f ) = 4. Donc si an = (−b)n alors rg(A) = n − 1, sinon rg(A) = n.

Exercice 57 : [énoncé] Exercice 58 : [énoncé]


(a) En retirant la première ligne à la dernière
 
1 1 1
(a) Notons A = b + c c + a a + b,
··· ···
   
bc ca ab 1 1 0 0 1 1 0 0
.. ..  .. .. 
. . . .
 
    0 1 1 0 1 1
1 1 1 1 1 1
rg  ... .. .. ..  .. .. .. ..
   
rg(A) = rg 0 a−b a − c  = rg 0 a−b a−c . . . = rg . . .. 0
  
 0 
0 c(a − b) b(a − c) 0 0 (b − c)(a − c) .. .. .. ..
  
. . . . 1
   
0 1  0
En discutant les 5 cas possibles : rg(A) = Card {a, b, c}. 1 0 ··· 0 1 0 −1 ··· 0 1

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puis en ajoutant la deuxième ligne à la dernière etc. Exercice 60 : [énoncé]



1 1 0 ··· 0
 
1 1 0 ··· 0
 (a) De part leurs tailles, on sait déjà
.. ..  .. ..
. . . . rg A ≤ 2 et rg B ≤ 2
  
0 1 1 0 1 1 
rg  ... .. .. ..  .. .. .. ..
   
. . . = rg . . . .
  
0 0 Aussi
 
.. .. .. ..
  
. . . . rg(AB) = 2 et rg(AB) ≤ min(rg A, rg B)
   
0 1  0 1 
1 0 ··· 0 1 0 0 ··· 0 1 − (−1)n On en déduit
Si n est pair alors rg M = n − 1, sinon rg M = n. rg(A) = rg(B) = 2
(b) Dans le cas n impair c'est immédiat. (b) On a ABAB = AB donc A(BA − I2 )B = O3 .
Dans le cas n pair : Ker M = Vect t 1 −1 · · · 1 −1 et On en déduit Im ((BA − I2 )B) ⊂ Ker A = {0} donc (BA − I2 )B = O2,3 .


Im M : x1 − x2 + x3 + ... + xn−1 − xn = 0. Par suite Im B ⊂ Ker(BA − I2 ) or B est surjective donc BA − I2 = O2 puis


(c) M = I + N avec la matrice de permutation
BA = I2
···
 
0 1 0 0
.. .. 
. .

0 0 1
Exercice 61 : [énoncé]
N =  ... .. .. ..
 
. .. 0 On a A(BA − I2 )B = 0.
 

.. .. Or puisque A est de rang 2, Ker A = {0} et donc (BA − I2 )B = 0.


 
. . 1
 
0
1 0 ··· 0 0
De plus, puisque B est de rang 2, Im B = M2 (R) et donc BA − I2 = 0.

On en déduit
Exercice 62 : [énoncé]
2Cn0 Cn1 Cn2 ··· Cnn−1
 
..  Commençons par noter que le neutre multiplicatif de G n'est pas nécessairement
..
. .  In . Par exemple, G = {On } est un groupe multiplicatif formé d'éléments de
 n−1
n  
Cn 2Cn0 Cn1
N =  ... .. .. .. Mn (R).
X n  
Mn = k
. . .
 
k Cn2  Notons J le neutre du groupe G. Soit A ∈ G.
.. ..
 
k=0
. . D'une part JA = A donc rg(A) = rg(JA) ≤ rg(J).
 
 C2 Cn1 
n
Cn1 Cn2 ··· Cnn−1 2Cn0 D'autre part, il existe B ∈ Mn (R) tel que AB = J donc rg(J) = rg(AB) ≤ rg(A).
Finalement,
en notant Cnk = n
.

k
∀A ∈ G, rg(A) = rg(J).
On peut même être plus précis et constater que les matrices de A ont toutes la
même image.
Exercice 59 : [énoncé]
Soit u et v les endomorphismes de R3 canoniquement associés à A et B .
Comme u ◦ v = 0, on a Im v ⊂ Ker u, puis rg(v) = 3 − dim Ker v ≤ dim Ker u.
Par suite dim Ker u + dim Ker v ≥ 3, puis dim Ker u ≥ 2 ou dim Ker v ≥ 2. Exercice 63 : [énoncé]
On a alors respectivement rg(u) = rg(A) ≤ 1 ou rg(v) = rg(B) ≤ 1.  (
si m = ±1 si m = ±1
 (
1 m 1 1 2
(a) rg = , donc dim F = .
m 1 m 2 sinon 1 sinon

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si m = 1 si m = 1 Si m 6= 1,
  
1 2

1 1 m  
(b) rg  1 m 1 = 2
 si m = −2 , donc dim F = 1 si m = −2 .  
mx + y + z + t = 1 x + y + mz + t = m + 1
m 1 1 sinon sinon
 
3 0
  
x + my + z + t = m ⇐⇒ (1 − m)y + (m − 1)z = 1
x + y + mz + t = m + 1 (m + 2)z + t = m(m+1)
 
m−1

Exercice 64 : [énoncé] et donc


 
1 m 1
(a) rg = 2 donc dim F = 1 et rg 1 −m 1 = 1 donc
   
m 1 m(m + 1)
m 1 −m S= z− ,y = z − , z, − (m + 2)z |z∈C
m−1 m−1 m−1
dimG = 2.  (
1 m 1
si si m = 0
(
2 m = 0 1
(b) rg m 1 −m = donc dim F ∩ G =
1 −m 1 3 sinon 0 sinon. Exercice 66 : [énoncé]

ax + by + z = 1
Exercice 65 : [énoncé] x + aby + z = b
x + by + az = 1

(a) Si m = −1 alors 
S = {(y, y, −1) | y ∈ C}  x + by + az = 1
b(1 − a)y + (1 − a2 )z = 1 − a ,
Si m 6= −1 alors   
b(a − 1)y + (1 − a)z = b − 1
m+1 m−1
S= ( , 0, ) 
2 2  x + by + az = 1
b(1 − a)y + (1 − a2 )z = 1 − a
(b) On a
(1 − a)(2 + a)z = b − a

si m = 1
 
1

m 1 1 
rg  1 m 1 = 2
 si m = −2 Cas a 6= 1, a 6= −2 et b 6= 0 :
1 1 m sinon

3

a−b ab − 2 + b a−b
x= ,y = ,z =
Si m 6= 1 et m 6= −2 alors (a − 1)(a + 2) (a − 1)(a + 2)b (a − 1)(a + 2)

1+m 1 (1 + m)2

Cas a 6= 1, a 6= −2 et b = 0 :
S= − , ,
2+m 2+m 2+m On doit avoir simultanément

Si m = 1 alors (1 − a2 )z = 1 − a et (1 − a)(2 + a)z = −a


S = {(x, y, 1 − x − y) | x, y ∈ C}
ce qui est incompatible : S = ∅.
Si m = −2 alors système incompatible Cas a = 1 alors 
x + by + z = 1
S=∅ 0=0
0=b−1

(c) Si m = 1 : système incompatible
Si b 6= 1 alors S = ∅.
S=∅ Si b = 1 alors S : x + y + z = 1.

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Cas a = −2 alors  Donc si n 6= 2 mod 3 alors


x + by − 2z = 1 S = {(0, 0, 0)}
3by − 3z = 3

0=b+2 et si n = 2 mod 3 alors
Si b 6= −2 alors S = ∅. S = {(x, −x, 0, x, −x, 0, . . . , x, −x) | x ∈ C}
Si b = −2 alors 
x = −1 − 2y
z = −1 − 2y Exercice 69 : [énoncé]
Le problème revient à résoudre le système
Exercice 67 : [énoncé]

z1 + z2 = 2a1
..

Par les opérations élémentaires : Ln ← Ln − Ln−1 , . . . , L2 ← L2 − L1 on obtient le


.

système équivalent : z + zn = 2an−1
 n−1
 
x1 + x2 + · · · + xn = 1



 zn + z1 = 2an
x2 + · · · + xn = 0


..


. (n) ← (n) − (1) donne 
z1 + z2 = 2a1

xn−1 + xn = 0

..

 

 
xn = 0 .
 

Donc z
 n−1


 + zn = 2an−1
S = {(1, 0, . . . , 0)} zn − z2 = 2an − 2a1
(n) ← (n) + (2) donne 
z1 + z2 = 2a1
Exercice 68 : [énoncé] ..



.

 

 zn−1 + zn = 2an−1

 x1 + x2 = 0 
zn + z3 = 2(an − a1 + a2 )
x1 + x2 + x3 = 0

etc.



x2 + x3 + x4 = 0

On obtient au nal

.. .. .. ..

 . . . . 
 z1 + z2 = 2a1
xn−2 + xn−1 + xn = 0

..

 


.
 
xn−1 + xn = 0

zn−1 + zn = 2an−1

x1 = x1 , x2 = −x1 , x3 = 0


 
(1 − (−1)n ) zn = 2 (an − a1 + a2 + · · · + (−1)n an−1 )
 
x 4 = x1 , x5 = −x1 , x6 = 0




 ... 
On peut alors conclure :


si n = 0 mod 3

0

- Si n est impair, le système est de Cramer et donc possède une solution unique.
 
⇐⇒

 xn = x1 si n = 1 mod 3 - Si n est pair alors le système possède une solution si, et seulement si,
si n = 2 mod 3
 
−x1

 

a1 − a2 + · · · + an−1 − an = 0

...




xn−1 + xn = 0

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Exercice 70 : [énoncé] En sommant les quatre équations, on obtient l'équation de compatibilité


  0 = 1 + b + b2 + b3 .
ax + 2by + 2z = 1  2x + 2by + az = 1 Si b ∈/ {i, −1, −i} alors le système est incompatible.
2x + aby + 2z = b ⇐⇒ b(a − 2)y + (2 − a)z = b − 1 Si b ∈ {i, −1, −i} alors le système équivaut à
2x + 2by + az = 1 (a − 2)x + (2 − a)z = 0
 

Si a = 2, on parvient au système x − 3y + z + t = b
x + y − 3z + t = b2
x + y + z − 3t = b3
 
2x + 2by + 2z = 1
0=b−1 
x − 3y + z + t = b
Dans le cas b 6= 1, le système est incompatible. 4y − 4z = b2 − b
Dans le cas b = 1, on parvient à l'équation 2x + 2y + 2z = 1. 
4y − 4t = b3 − b
Si a 6= 2, on parvient au système
x = y + 12 b + 41 b2 + 14 b3


2x + 2by + az = 1 z = y + 14 (b − b2 )
b−1
by − z = a−2 
t = y + 41 (b − b3 )
x−z =0

ce qui permet d'exprimer la droite des solutions.
puis Cas a ∈/ {1, −3} :
a−2b
C'est un système de Cramer. . .

(a + 4)z = a−2
b−1
by = z + a−2 Sa solution est
x=z

2 + a − b − b2 − b3 ab − 1 + 2b − b2 − b3
Dans le cas a = −4, le système n'est compatible que si b = −2 et on parvient au x=
2a − 3 + a2
, y =
2a − 3 + a2
,
système 
x=z ab2 − 1 − b + 2b2 − b3 ab3 − 1 − b − b2 + 2b3
−4y = 2z + 1 z= , t =
2a − 3 + a2 2a − 3 + a2
Dans le cas b = 0, le système est incompatible.
Dans le cas général restant, on parvient à
Exercice 72 : [énoncé]
a − 2b ab + 2b − 4
x=z= ,y =
(a − 2)(a + 4) b(a − 2)(a + 4) (a) Si A n'est pas inversible alors rg A < n. Or il est possible de construire une
matrice nilpotente de rang égal à rg A. Deux matrices étant équivalentes si, et
seulement si, elles ont le même rang, on peut conclure que A est équivalente à
Exercice 71 : [énoncé] une matrice nilpotente. La réciproque est immédiate.
Le déterminant de ce système carré est (a − 1)3 (a + 3). (b) Si A est inversible alors f (A)f (A−1 ) = f (In ) = 1 donc f (A) 6= 0. Si A n'est
Cas a = 1 : pas inversible alors A est équivalente à une matrice nilpotente B . Pour
Le système est compatible si, et seulement si, b = 1 et ses solutions sont les celle-ci, on a f (B) = 0 car f (B n ) = f (B)n . Puisqu'on peut écrire A = P BQ
quadruplets (x, y, z, t) vériant avec P et Q inversibles, on peut conclure f (A) = 0.
x+y+z+t=1

Cas a = −3 : Exercice 73 : [énoncé]

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(a) Posons r = rg A et s = rg B . Les matrices A et B sont respectivement (c) En développant


équivalentes aux matrices  
1 1 1
    (In + H) In − H = In + H − H− H 2 = In
Ir Or,n−r On−s On−s,s 1 + tr H 1 + tr H 1 + tr H
Jr = et Js0 =
On−r,t On−r Os,n−s Is
Par le théorème d'inversibilité des matrices, on obtient In + H est inversible et
Il existe donc P, Q, R, S ∈ GLn (R) telles que
−1 1
(In + H) = In − H
P AQ = Jr et RBS = Js0 1 + tr H

et alors (d) On a rg(HA−1 ) = rg H = 1 car on ne modie pas le rang en multipliant par


P AQ + RBS = Jr + Js0 une matrice inversible.
On en déduit que In + HA−1 est inversible et
qui est une matrice de rang min(n, r + s).
On peut aussi écrire −1 1
In + HA−1 = In − HA−1
1 + tr(HA−1 )
(R−1 P )A + B(SQ−1 ) = R−1 (Jr + Js0 )Q−1
En multipliant par la matrice inversible A, on obtient
et en posant U = R−1 P et V = SQ−1 , on obtient U, V ∈ GLn (R) telles que A + H = In + HA−1 A inversible et

rg(U A + BV ) = min(n, r + s) −1 1


(A + H)−1 = A−1 In + HA−1 = A−1
n − A−1 HA−1
1 + tr(HA−1 )
(b) Si r + s ≥ n alors min(n, r + s) = n et ce qui précède conduit à une matrice
inversible.
Exercice 76 : [énoncé]
(a) ( =⇒ ) Supposons rg A B = rg A = r.

Exercice 74 : [énoncé]
Il existe une colonne X telle que AX 6= 0 et alors Im A = Vect(AX). Rappelons que le rang d'une matrice est le rang de la famille de ses colonnes.
A2 X ∈ Im A donc il existe λ ∈ K tel que A2 X = λAX . Puisque rg A = r, la matrice A possède r colonnes indépendantes.
Puisque rg A B = r, les colonnes de A B sont toutes

De plus pour Y ∈ Ker A, A2 Y = 0 = λAY .
Enn Ker A et Vect(X) sont supplémentaires dans Mn,1 (K) donc A2 = λA. combinaisons linéaires des colonnes précédentes.
En particulier les colonnes de B sont combinaisons linéaires des colonnes de
A. Ceci permet de former U ∈ Mn (K) vériant B = AU .
( ⇐= ) Supposons B = AU .
Exercice 75 : [énoncé] Les colonnes de B sont combinaisons linéaires des colonnes de A et donc par
opérations sur les colonnes
(a) Soit U une colonne non nulle de l'image de H .
Pour tout 1 ≤ j ≤ p, la colonne Cj de H peut s'écrire Cj = λj U avec λj ∈ K. rg A B

= rg A On

= rg A
La matrice colonne V = t λ1 . . . λn vérie alors H = U t V .
(b) On a alors H 2 = U (t V U )t V avec λ = t V U un scalaire donc H 2 = λH et (b) Il sut de transposer le raisonnement qui précède en raisonnant sur les lignes
et en exploitant que le rang d'une matrice est aussi le rang de la famille des
λ = t V U = tr t V U = tr U t V = tr H
 
ses lignes.

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(c) Supposons   En opérant par blocs, on a alors


A B      
rg = rg A P O A O Q O Jr O
C D =
O R O B O S O Js
Puisque
 A

B

avec les facteurs
rg A ≤ rg ≤ rg
   
A B = rg A P O Q O
C D et
O R O S
on a
inversibles.
 
A B
et rg
 
rg A = rg A B = rg A B
C D On en déduit  
J O
En vertu de a) il existe une matrice U ∈ Mn (K) telle que rg M = rg r =r+s
O Js
B = AU

En raisonnant comme en b), il existe une matrice V ∈ Mn (K) telle que Exercice 78 : [énoncé]
  En multipliant par la matrice inversible
C D = VA VB  
In −B
On en déduit     Op,n Ip
A B A AU
C D
=
VA V AU on obtient    
In B In On,p
rg = rg
Inversement, supposons Op,n C Op,n C

A B
 
A AU
 En posant r = rg C , on peut écrire P CQ = Jr avec
=
C D VA V AU 
Ir Or,p−r

P, Q ∈ GLp (K) et Jr =
Les n dernières lignes étant combinaisons linéaires des n premières, on a Op−r,r Op−r

A B
 
A AU

 En multipliant à gauche et à droite par les matrices inversibles
rg = = rg A AU
C D On On
   
In On,p In On,p
et
Op,n P Op,n Q
puis
on obtient
   
A B A AU
rg = = rg A 
In B

In

On,p

C D On On rg = rg =n+r
Op,n C Op,n Jr

Exercice 77 : [énoncé]
Posons r = rg A et s = rg B . Les matrices A et B sont respectivement équivalentes Exercice 79 : [énoncé]
aux matrices L'implication ( ⇐= ) est immédiate car rg B = p.
    Inversement, supposons rg M = p.
Jr =
Ir Or,n−r
et Js =
Is Os,p−s Puisque B est inversible, les p dernières lignes de M sont indépendantes et donc
On−r,t On−r Op−s,t Op−s les autres lignes de M sont combinaisons linéaires de celles-ci puisque rg M = p.
Il existe donc P, Q ∈ GLn (K) et R, S ∈ GLp (K) telles que Puisque les n premières lignes de M sont combinaisons linéaires des p dernières
lignes de M , on a
P AQ = Jr et RBS = Js A = On

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Exercice 80 : [énoncé] La relation M M −1 = I2n donne alors le système


Introduisons la matrice inversible
0 0

 −1
  AA0 + BC 0
 = In
0 A Op,q 
CA + DC = On
M =
Oq,p Iq  AB 0
+ BD0 = On
CB + DD0
0

= In

On a rg M = rg(M M 0 ) avec
  qui entraîne
Ip B (A − BD−1 C)A0

MM = 0  = In
Oq,p C C0 = −D−1 CA0


B0 = −A−1 BD0
Par opérations élémentaires sur les colonnes, la matrice M M 0 a le rang de la

(D − CA B)D0
−1

= In

matrice
On en déduit que les matrices A − BD−1 C et D − CA−1 B sont nécessairement
 
Ip Op,q
Oq,p C inversible et A0 et D0 sont leurs inverses respectifs.
Enn, les opérations élémentaires déterminant le rang de C se transposent à la Au nal
matrice en cours an d'en donner le rang. Au nal 
(A − BD−1 C)−1 A−1 B(CA−1 B − D)−1

M −1 =
D C(BD−1 C − A)−1
−1
(D − CA−1 B)−1
rg M = p + rg C

Exercice 83 : [énoncé]
Exercice 81 : [énoncé]
Par blocs, on a
(a) Si A est inversible alors en posant
   
M O2 1 −1
A= avec M =
  O2 −M 0 1
On In
C=
A−1 On
∈ M2n (K) Par récurrence, on obtient
 
on obtient BC = I2n et on en déduit que B est inversible et que C est son n 1 −n
∀n ∈ N, M =
inversible en vertu du théorème d'inversibilité. 0 1
Si A n'est pas inversible alors les lignes de A sont liées et les n premières
et on en déduit
lignes de B sont aussi liées par la même relation linéaire. On en déduit que B
n'est pas inversible.
 
1 −n 0 0
(b) On obtient ∀n ∈ N, An = 
0 1 0 0 

Ap Ap+1 0 0 (−1)n (−1)n+1 n
   
On On
B 2p = et B 2p+1 = 0 0 0 (−1)n
On Ap Ap On
On vérie que cette relation est encore valable pour n ∈ Z en constatant que cette
expression satisfait
Exercice 82 : [énoncé] An × A−n = I4
On peut écrire la matrice M −1 sous la forme
A0 B0
 
M −1 = Exercice 84 : [énoncé]
C0 D0

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(a) Par opérations par blocs Exercice 86 : [énoncé]


Soit (e1 , . . . , en ) une base de E avec e1 , . . . , en−1 ∈ Ker f et en ∈ Im f . On a
f (en ) ∈ Im f = Vect(en ) donc il existe λ ∈ K tel que f (en ) = λen et donc
     
A A A A A On
rg(M ) = rg = rg = rg
A B On B−A On B−A f 2 (en ) = λf (en ). Cette relation vaut aussi pour les vecteurs e1 , . . . , en−1 et donc
par coïncidence de deux applications linéaires sur les vecteurs d'une base on peut
On en déduit l'égalité armer que f 2 = λf . De plus, la matrice de f dans la base (e1 , . . . , en ) donne
λ = tr f . Ainsi, pour f de rang 1, f est un projecteur si, et seulement si, tr f = 1.
rg(M ) = rg(A) + rg(B − A).

(b) La matrice M est inversible si, et seulement si, A et B − A le sont. Supposons Exercice 87 : [énoncé]
que ce soit le cas et recherchons l'inverse de M de la forme Calculons les coecients diagonaux de la représentation matricielle de ϕ dans la
  base canonique formée des matrices élémentaires Ei,j .
C D
N= avec C, D, E ∈ Mn (K) On a ϕ(EPi,j ) =PEi,j A.
D E
Or A = nk=1 n`=1 ak,` Ek,` donc ϕ(Ei,j ) = n`=1 aj,` Ei,` car Ei,j Ek,` = δj,k Ei,` .
P

L'égalité M N = I2n se traduit par le système La composante de ϕ(Ei,j ) selon P vaut aj,j .
P Ei,j
Par suite la trace de ϕ vaut ni=1 nj=1 aj,j = n tr A.


 AC + AD = In
AD + AE = On

 AC + BD = On Exercice 88 : [énoncé]
Supposons que M soit semblable à une matrice M 0 via une matrice inversible P

AD + BE = In

i.e.

La deuxième équation et l'inversibilité de A donne D = −E auquel cas la M 0 = P −1 M P


dernière équation produit D = (A − B)−1 puis, par la troisième, il vient
Si on peut écrire M 0 = A0 B 0 − B 0 A0 alors M = AB − BA avec A = P A0 P −1 et
C = A−1 B(B − A)−1 . B = P B 0 P −1 .
On peut ainsi transformer la matrice M en une matrice semblable sans changer la
On observe alors que la première équation est vériée et, nalement, problématique.
Établissons maintenant le résultat demandé en raisonnant par récurrence sur la
A−1 B(B − A)−1 (A − B)−1 taille de la matrice M .
 
−1
M =
(A − B)−1 (B − A)−1 Si M est taille 1 : ok
Supposons la propriété établie au rang n ∈ N∗ .
Soit M une matrice carrée d'ordre n + 1 de trace nulle.
Montrons que M est semblable à une matrice de la forme
Exercice 85 : [énoncé]
De telles matrices n'existent pas car
 
0 ∗
∗ ∗
tr(AB) = tr(BA)
Si M est matrice d'une homothétie alors tr M = 0 permet de conclure M = On .
et donc Sinon, il existe des vecteurs qui ne sont pas vecteurs propres de l'endomorphisme
tr(AB − BA) = 0 6= tr(In ) associé à M .
Soit x, un tel vecteur. En introduisant une base dont x et f (x) sont les deux
premiers vecteurs, on obtient que la matrice M est semblable à celle voulue.

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Compte tenu de la remarque préliminaire, on suppose désormais que la matrice M Exercice 91 : [énoncé]
est de la forme   (a) Soit p un projecteur de E espace de dimension n. En posant F = Im p et
0 L
G = Ker p, la matrice de p dans une base adaptée à la décomposition
C M0
E = F ⊕ G est de la forme
avec tr M 0 = 0. 
Ir Op,r−p

Par l'hypothèse de récurrence on peut écrire Or−p,p Or−p
0 0 0 0 0
M =AB −B A On y lit
rg p = r = tr p
Soit λ ∈ K qui n'est par valeur propre de la matrice B 0 .
En posant (b) Posons
L(B 0 − λI)−1 q−1
 
1 1X k
A= B= A
(λI − B 0 )−1 C A0 q
k=0
et
Puisque A = In , on a AB = B et plus généralement Ak B = B pour tout
q
 
λ 0
B=
0 B0 k ∈ N.
On en déduit
on obtient 1X k
q−1
1X
q−1
2
M = AB − BA B = A B= B=B
q q
Récurrence établie. k=0 k=0
et donc B est la matrice d'un projecteur. Par suite
q−1
1X
Exercice 89 : [énoncé] rg B = tr B = tr(Ak )
q
Posons aj,i = ϕ(Ei,j ). ϕ(M ) = 1≤i,j≤n aj,i mi,j = tr(AM ) avec A = (ai,j ).
P
k=0

Pour X ∈ Ker(A − In ), on a AX = X donc BX = X et ainsi


Ker(A − In ) ⊂ Im B .
Exercice 90 : [énoncé] Inversement, si Y ∈ Im B , il existe X ∈ Mn,1 (K) tel que Y = BX et alors
Puisque tr(AB) = tr(BA), on a tr[A ; B] = 0. Ker(tr) est donc un sous-espace
vectoriel contenant {[A ; B] | A, B ∈ E} donc (A − In )Y = ABX − BX = BX − BX = 0

Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} ⊂ Ker(tr) donc Im B ⊂ Ker(A − In ) puis Im B = Ker(A − In ). On peut alors conclure
q−1
De plus, tr étant une forme linéaire non nulle, Ker(tr) est un hyperplan. dim Ker(A − In ) = rg B =
1X
tr(Ak )
Montrons qu'il en en est de même de Vect {[A ; B] | A, B ∈ E}. q
k=0
Pour i 6= j , Ei,j = [Ei,i , Ei,j ] et pour i 6= n, Ei,i − En,n = [Ei,n , En,i ].
Par suite Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} contient la famille libre à n2 − 1 éléments
formée par les Ei,j , i 6= j et les Ei,i − En,n , i 6= n. Il en découle que Exercice 92 : [énoncé]
Vect {[A ; B] | A, B ∈ E} est de dimension supérieure ou égale à n2 − 1. (a) L'application considérée est au départ d'un ensemble inni et à valeurs dans
Par inclusion et un argument de dimension, on peut conclure un ensemble ni, elle ne peut donc être injective et il existe k < ` ∈ N,
M k = M ` ce qui fournit M p = In avec p = ` − k car M est inversible. On en
Ker(tr) = Vect {[A ; B] | A, B ∈ E}
déduit que In ∈ H et que M −1 = M p−1 ∈ H . Cela sut pour conclure que H
est un sous-groupe de GLn (K).

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Corrections 38

(b) Si M ∈ H alors N 7→ M N et N 7→ N M sont des permutations de H . On en Exercice 95 : [énoncé]


déduit que M P = P M = P car pour chaque terme les sommes portent sur les (a) Notons Ei,j les matrices élémentaires de Mn (R). Puisque
mêmes éléments.
1 1
Ei,i = Ei,j Ej,i et Ej,j = Ej,i Ei,j
X X
P2 = MP = P =P
q q
M ∈H M ∈H
l'hypothèse de travail donne
(c) Puisque P 2 = P , Im P = Ker(P − In ) et Ker P sont supplémentaires dans
Mn,1 (K). f (Ei,i ) = f (Ei,j Ej,i ) = f (Ej,i Ei,j ) = f (Ej,j )
Si X ∈ Ker P alors P X = 0 et pour tout M ∈ H , P M X = P X = 0 donc
T P . Ainsi Ker P est stable par H .
M X ∈ Ker De plus, pour i 6= j , on a
Si X ∈ M ∈H Ker(M − In ) alors pour tout M ∈ H , M X = X donc P X = X
puis X ∈ Ker(P − In ). Ei,j = Ei,j Ej,j et On = Ej,j Ei,j
Inversement, si X ∈ Ker(P − In ) alors PTX = X et pour tout M ∈ H , donc
X = P X = M P X = M X et donc X ∈ M ∈H Ker(M − In ). Ainsi f (Ei,j ) = f (Ei,j Ej,j ) = f (Ej,j Ei,j ) = f (On ) = 0
Ainsi
\
Ker(M − In ) = Ker(P − In ) X
M ∈H f (A) = f ( ai,j Ei,j ) = λ tr A
et Ker P est solution du problème posé. en notant λ la valeur commune des f (Ei,i ).
(d) P est
P une projection donc tr P = rg P ∈ N Tet donc M ∈H tr M = q tr P ∈ qN.
P
(b) Posons f = tr ◦g . L'application f est une forme linéaire vériant
Si M ∈H tr M = 0 alors P = 0. Par suite M ∈H Ker(M − In ) = {0} et il n'y
a donc pas de vecteur non nul invariant pour tous les éléments de H et ∀A, B ∈ Mn (R), f (AB) = f (BA)
inversement.
Ainsi f = λ tr.
Or f (In ) = tr (g(In )) = tr In donc λ = 1. Ainsi f = tr et
Exercice 93 : [énoncé]
(a) Posons p = g∈G g . p2 = g∈G h∈G gh. Or pour P g ∈ G, l'application
∀M ∈ Mn (R), tr(g(M )) = f (M ) = tr(M )
P P P
h 7→ gh est une permutation du groupe G donc h∈G gh = p et par suite
p2 = Card G.p.
Par suite Card
1
G p est une projection vectorielle et puisque son rang égale sa Exercice 96 : [énoncé]
trace, rg p = 0. Ainsi p = 0. La trace de f est la somme des coecients diagonaux de la matrice représentative
(b) Considérons ϕ(x, y) = g∈G (g(x) | g(y)). ϕ est un produit scalaire sur Rn de f dans la base de Mn (R) formée des matrices élémentaires Ei,j . Puisque le
P

pour lequel on a ∀h ∈ G, h∗ = h−1 . Pour ce produit scalaire, V ⊥ est un coecient d'indice (i, j) de la matricef (Ei,j ) est ai,i + aj,j on obtient
supplémentaire de V stable pour tout h−1 avec h élément de G donc stable X
pour tout élément de G. tr f = (ai,i + aj,j ) = 2n tr A
1≤i,j≤n

Exercice 94 : [énoncé]
f (Ei,i ) = f (Ei,j Ej,i ) = f (Ej,i Ei,j ) = f (Ej,j ) et si i 6= j , Exercice 97 : [énoncé]
f (Ei,j ) = f (Ei,j Ej,j ) = f (Ej,j Ei,j ) = f (0) = 0. Si X est solution alors
Ainsi X tr(X) = tr(X) tr(A) + tr(B)
f (A) = f ( ai,j Ei,j ) = λ tr A
et donc
en notant λ la valeur commune des f (Ei,i ). tr(X)(1 − tr(A)) = tr(B)

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Corrections 39

Cas tr A 6= 1. Or
On obtient k
X k
X
tr(B) Rn = Im Ai ⊂ Im Ai ⊂ Rn
tr(X) = i=1 i=1
1 − tr(A)
puis Ainsi
k
tr(B) X
X= A+B Im Ai = Rn
1 − tr(A) i=1
Inversement, cette matrice est bien solution. et la relation sur les rangs donne
Cas tr A = 1.
Sous cas tr B 6= 0. k
X
L'équation tr(X)(1 − tr(A)) = tr(B) est incompatible, il n'y a pas de solution. dim (Im Ai ) = dim Rn
Sous cas tr B = 0. i=1

La solution X est de la forme λA + B avec λ ∈ R et inversement de telles matrices Les espaces Im Ai sont donc en somme directe
sont solutions.
k
⊕ Im Ak = Rn
i=1
Exercice 98 : [énoncé]
Soit (e1 , . . . , en ) une base de E avec e1 , . . . , en−1 ∈ Ker f . Pour tout x ∈ R , on peut écrire
n

La matrice de f dans cette base est de la forme x = A1 x + · · · + Ak x


 
0 ··· 0 λ1 En particulier, pour le vecteur Aj x, on obtient
 .. .. .. 
. . . 
A=
. ..
 Aj x = A1 Aj x + · · · + Aj x + · · · + Ak Aj x
 .. . λn−1 

0 ··· 0 λn La somme directe précédente donne alors par unicité d'écriture


avec λn = tr f . ∀1 ≤ i 6= j ≤ k, Ai Aj x = 0
On observe alors que A2 = λn A.
Ainsi si tr f = 1 alors A2 = A donc f 2 = f puis f est un projecteur. et peut alors conclure.
Par l'isomorphisme de représentation matricielle dans une base donnée de E , on
peut retraduire le problème matriciellement. Exercice 100 : [énoncé]
En considérant les éléments Ei,i et Ei,i + Ei,j pour 1 ≤ i 6= j ≤ n on forme une
base de Mn (R) telle que souhaitée. (a) Si f est bijectif (nécessairement n = p), il sut de composer de part et
d'autre par f −1 pour écrire

Exercice 99 : [énoncé] f ◦ g ◦ g = 0 ⇐⇒ f ◦ g = 0
Les matrices Ai sont des matrices de projection et donc ⇐⇒ g = 0
tr Ai = rg Ai (b) Dans des bases adaptées, l'application linéaire f peut être gurée par la
On en déduit matrice Jr canonique de rang r de type (n, p). Par représentation matricielle,
k
X k
X l'espace H est alors isomorphe à
rg Ai = tr Ai = tr In = n 
i=1 i=1
M ∈ Mp,n (R) Jr M Jr = On

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 9 mai 2017 Corrections 40

Un calcul par blocs, montre que les matrices solutions sont celles de la forme (c) Soit x ∈ E \ Ker f . Les vecteurs f (x) et f 2 (x) appartiennent à Im f .

A B
 Soit (λ, µ) ∈ R2 tel que
M= avec A = Or λf (x) + µf 2 (x) = 0. (3)
C D
En appliquant f aux deux membres
La dimension de H s'en déduit.
(c) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E et ui,j l'endomorphisme de E envoyant ei sur λf 2 (x) − µf (x) = 0. (4)
ej et les autres vecteurs de bases sur 0E (ui,j est l'endomorphisme guré par
La combinaison λ × (??) − µ × (??), donne
la matrice élémentaire Ei,j ).
On peut écrire λ2 + µ2 f (x) = 0

n
Puisque f (x) 6= 0, on obtient λ2 + µ2 = 0 et donc (λ, µ) = (0, 0).
X
f= ak,` uk,`
La famille f (x), f 2 (x) est donc libre et constitue une base de Im f qui est

k,`=1

avec A = (ak,` ) la matrice gurant f dans la base (e1 , . . . , en ). de dimension inférieure à 2 car f n'est pas surjectif.
Sachant ui,j ◦ uk,` = δj,k ui,` , il vient Enn, en complétant cette famille d'un vecteur non nul de Ker f , on forme
n
une base de R3 dans laquelle la matrice de f est
X
ui,j ◦ f =
 
aj,` ui,` 0 −1 0
`=1 1 0 0
puis 0 0 0
n X
n
On conclut tr f = 0.
X
f ◦ ui,j ◦ f = ak,i aj,` uk,`
k=1 `=1
La coordonnée selon ui,j de ϕ(ui,j ) est donc ai,i aj,j . On en déduit Exercice 102 : [énoncé]
n n
! n
! Si f = 0 alors f ◦ g = 0.
Sinon il existe une base de R2 dans laquelle la matrice de f est
X X X
tr(ϕ) = ai,i aj,j = ai,i aj,j = (tr f )2
i,j=1 i=1 j=1  
0 1
A=
0 0
Exercice 101 : [énoncé] La matrice de g commutant avec f est de la forme
(a) En dimension nie, il sut d'établir det f = 0 pour conclure. Or  
a b
3 3 3

det f = det −f = (−1) (det f ) 0 a
Ainsi, det f est un réel solution de l'équation x = −x3 et donc det f = 0. et puisque g 2 = 0, a = 0.
(b) 0 est la seule racine réelle du polynôme annulateur X 3 + X et c'est donc la Par suite la matrice de f ◦ g est nulle.
seule valeur propre de f (0 est valeur propre car f n'est pas injectif). Si f est
diagonalisable, c'est l'endomorphisme nul ce que le sujet exclut.
Soit x ∈ Im f ∩ Ker f . On peut écrire x = f (a) et on a alors Exercice 103 : [énoncé]
Fω est clairement un endomorphisme de Cn−1 [X]. Sa matrice dans la base
x = x + f 2 (x) = f (a) + f 3 (a) = 0 (1, X, . . . , X n−1 ) est A = (ai,j )0≤i,j≤n−1 avec ai,j = √1n ω ij . On remarque que
ĀA = In car n1 k=0 ω (j−i)k = δi,j . Par suite Fω est un automorphisme et Fω−1
Pn−1
Les espaces Im f et Ker f sont donc en somme directe et par conséquent
supplémentaires car la formule du rang donne dim Im f + dim Ker f = dim R3 . étant représenté par Ā, Fω−1 (P ) = √1n n−1 −k
)X k .
P
k=0 P (ω

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Exercice 104 : [énoncé] Si f 2 + Id = 0̃ alors f 2 = −Id puis (det f )2 = det(−Id) = −1. C'est impossible.
(a) Les endomorphismes λIdE ont la propriété voulue. On en déduit que f 2 + Id 6= 0̃ et puisque f ◦ (f 2 + Id) = 0̃, on a Ker f 6= {0}.
Soit e1 ∈ Ker f non nul.
(b) Les familles (e1 , . . . , en ) et (e1 + ei , e2 , . . . , en ) engendrent le même espace Puisque par hypothèse f n'est pas l'application nulle, considérons
vectoriel. Étant toutes deux formées de n vecteurs, si l'une est libre, l'autre e2 = f (a) ∈ Im f vecteur non nul. Posons e3 = −f (e2 ) ∈ Im f .
aussi. On vérie
(c) Soit u un endomorphisme de E dont la matrice est diagonale dans toutes les f (e3 ) = −f 2 (e2 ) = −f 3 (a) = f (a) = e2
bases de E .
La matrice de u dans la base (e1 , . . . , en ) est de la forme diag(λ1 , λ2 , . . . , λn ). De plus les vecteurs e2 et e3 ne sont pas colinéaires.
Puisque la matrice de u dans la base (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est aussi diagonale, En eet si e3 = λe2 , on obtient en composant par f , e2 = −λe3 et on en déduit
e2 = −λ2 e2 . Sachant e2 6= 0, on obtient λ2 = −1 ce qui est impossible avec λ ∈ R.
il existe α ∈ R tel que
u(e1 + ei ) = α(e1 + ei )
Puisque (e2 , e3 ) est une famille libre de Im f et puisque (e1 ) est une famille libre
de Ker f , on peut armer que (e1 , e2 , e3 ) est une base de R3 . Dans celle-ci, la
Or par linéarité matrice de f est égale à A.
u(e1 + ei ) = u(e1 ) + u(ei ) = λ1 e1 + λi ei
Exercice 106 : [énoncé]
Par liberté de la famille (e1 , ei ) on identie les scalaires et on peut armer
(a) Dans la base canonique, la matrice de u − v est de la forme
λ1 = α = λi  
0 2 ∗
Ainsi, si un endomorphisme à une représentation matricielle diagonale dans ..
.
 
0
toutes les bases de E , sa matrice est de la forme λIn et donc cet
 
..
 
endomorphisme est de la forme λIdE . .
 
 2n
(d) Soit u un tel endomorphisme. Si A = (ai,j ) est sa matrice dans une base 0 0
(e1 , . . . , en ) alors sa matrice dans la base (e1 , 2e2 , . . . , nen ) a pour coecient
donc
général rg(u − v) = (n + 1) − 1 = n
j
ai,j
i (b) On peut aussi étudier le noyau de u − v et par un argument de périodicité
et comme cette matrice doit être égale à la précédente, on obtient justier que seuls les polynômes constants sont éléments de ce noyau.
∀i, j ∈ {1, . . . , n} , i 6= i =⇒ ai,j = 0
Exercice 107 : [énoncé]
Ainsi, cet endomorphisme a une matrice diagonale dans toute base de E et en Soit f solution. La matrice de f relative à la base canonique est à coecients
vertu de ce qui précède, il est de la forme λIdE avec λ ∈ R. entiers. De plus f est un automorphisme car les vecteurs de la base canonique
sont des valeurs prises par f et comme f −1 (Zn ) = Zn , la matrice de f −1 relative à
la base canonique est à coecients entiers. Inversement, si f est un
Exercice 105 : [énoncé] automorphisme telle que f et f −1 soient représentés par des matrices à
Soit x ∈ Ker f ∩ Im f . Il existe a ∈ R3 tel que x = f (a) et alors coecients entiers dans la base canonique, il est immédiat que f (Zn ) ⊂ Zn et que
x = −f 3 (a) = −f 2 (x) = −f (f (x)) = −f (0) = 0 f −1 (Zn ) ⊂ Zn donc que Zn ⊂ f (Zn ) et nalement f (Zn ) = Zn . Notons que les
endomorphismes solutions peuvent aussi se décrire comme étant les
Ainsi Ker f ∩ Im f = {0} puis, par le théorème du rang, on peut armer endomorphismes canoniquement représentés par une matrice à coecients entiers
et qui sont de déterminant égal à 1 ou −1.
R3 = Ker f ⊕ Im f

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