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MP*4 - Préparation à l’oral 2022 - Version complète

Jour 1 : algèbre (algèbre linéaire)


 
0 Ir
1. 2
Mines 322. Soit A ∈ Mn (K). Montrer l’équivalence entre A = 0 et A est semblable à
0 0
avec 2r 6 n.

2. Mines 310. Soit n > 2. Calculer le déterminant de Φ : A ∈ Mn (K) 7→ AT ∈ Mn (K).

3. Mines 313. Pour n ∈ N∗ , montrer qu’il existe un unique (a0 , . . . , an−1 ) ∈ Rn tel que
n−1
X
∀P ∈ Rn−1 [X], P (X + n) = ak P (X + k).
k=0

4. Mines
\ 320. 1) Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et A un sous-espace de L(E, R). On suppose que
ker ` = {0}. Montrer que A = L(E, R).
`∈A
2) Soient f1 , . . . , fn des fonctions de R dans R. Montrer que la famille (f1 , . . . , fn ) est libre dans l’espace RR si et seulement
s’il existe (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn tel que la matrice ((fi (xj ))16i,j6n soit inversible.

5. Centrale 551. X 200. Soient n > 3 et A ∈ Mn (R).


1) Montrer que Com(A)T A = det(A) In .
2) Déterminer le rang de Com(A) en fonction de celui de A.
3) Résoudre Com(A) = A dans Mn (R). Traiter le cas n = 2.
4) (X) Traiter le cas où l’on remplace R par C : on notera S ∗ les matrices non nulles vérifiant Com(A) = A. On montrera
2iπ
qu’il s’agit d’un groupe pour la multiplication des matrices. On trouvera A0 ∈ S ∗ tel que det A0 = e n−2 et on exprimera
les matrices solutions à l’aide de SOn (C) vérifiant AA> = In et det A = 1.

6. ENS Lyon 35 Soit n ∈ N∗ et A ∈ Mn (R). On pose ϕA : M ∈ Mn (R) 7→ AM − M A.


1) Montrer que ϕA est nilpotent si A est nilpotente.
2) Montrer que ϕA est diagonalisable si A est diagonalisable.
3) Montrer que ϕA est trigonalisable si A est trigonalisable.

7. X 206. Soient n ∈ N∗ , A ∈ Mn (R) diagonalisable, C(A) l’ensemble des M ∈ Mn (R) qui commutent avec A, C 0 (A)
l’ensemble des M ∈ Mn (R) qui commutent avec tout élément de C(A). Montrer que C 0 (A) = R[A].

8. ENS Ulm 37. Soient A et B deux matrices de Mn (C) telles que H = [A, B] = AB − BA soit de rang majoré par 1.
Montrer que A et B sont cotrigonalisables (Ind : pourquoi peut-on supposer 0 valeur propre de A ? Montrer que ker A ou
Im A est stable par B).

9. X 197b. Soient A, B ∈ Mn (C).


On suppose que, pour tout t ∈ C, det(A + tB) = det(A) + t det(B). Que peut-on dire de A et B ? (traiter d’abord le cas
A ou B inversible puis dans le cas A et B non inversibles, on montrera l’existence de deux sous-espaces de Cn tel que
A(V ) ⊂ W et B(V ) ⊂ W avec dim W < dim V ).

Jour 2 : analyse (suites et séries de fonctions)

10. Mines 448 Soit (fn ) une suite de fonctions continues définies sur un segment S de R. On suppose que (fn ) converge
uniformément sur S vers une fonction f . Montrer que (min(fn ))n>0 converge vers min(f ) et (max(fn ))n>0 converge vers
max(f ). Étudier la réciproque.

11. Mines 462. Soit f : R+ → R une fonction continue, croissante et nulle en 0.


+∞
(−1)n f nx

X
1) Montrer qu’en posant ∀x ∈ R+ , g(x) = , on définit une fonction continue sur R+ .
n=1
1 + nx
2) Montrer que si f est C 1 , alors f soit dérivable sur R+∗ .
3) On suppose f de classe C 2 sur R et f 0 (0) = 0. Montrer que g est dérivable en 0.

12. Mines 478. Soit f : R+ → R+∗ continue et strictement décroissante. On suppose que f (0) = 1, que f est intégrable en
Z +∞
1
+∞ et que n’est pas intégrable en 0. On pose, pour n ∈ N∗ , In = f (t)n dt.
1−f 0
1) Montrer que In est bien définie et que In → 0.
2) Montrer que la série de terme général In diverge.
X
3) Déterminer le rayon de convergence de In xn .
+∞
13.
X
Centrale 600. On note R le rayon de convergence de f (z) = an z n .
n=0
Z 2π
1) Calculer f (reit ) dt, pour 0 6 r < R.
0

f (reit )
Z
1
2) Soit r ∈ ]0, R[. On veut montrer : ∀z ∈ Bo (0, r) , f (z) = reit dt.
2π 0 reit − z
a. Montrer la formule dans le cas f : z 7→ z n .
+∞
X
b. Montrer la formule dans le cas f : z 7→ an z n .
n=0
3) Soit f continue sur Bo (0, R). On suppose que :
Z 2π
1 f (reit )
∀r ∈ ]0, R[ , ∀z ∈ Bo (0, r) , f (z) = reit it dt.
2π 0 re − z
Montrer que f est développable en série entiére.

14. X 260.Soit (an )n>0 une suite décroissante d’éléments de R+ . Pour n ∈ N et t ∈ [0, π], on pose fn (t) = an sin(nt).
Soit t ∈]0, π[.
1) Trouver une constante C > 0 dépendant uniquement de t telle que, si p et q sont dans N avec p < q, alors
q
X

ak sin(kt) 6 Cap .

k=p
X
2) On suppose que (an )n>0 converge vers 0. Montrer que fn converge simplement sur [0, π].
X
3) Montrer que fn converge uniformément sur [0, π] si et seulement si nan → 0 (pour la réciproque on coupera si
n→+∞
besoin le reste à un entier Nt dépendant de t et pour le sens direct, on considèrera une tranche entre n + 1 et 2n).

15. ENS 99 (Théorème de Borel) On admet qu’il existe ϕ ∈ C ∞ (R, R) égale à 1 sur [−1/2, 1/2] età 0 en dehors de
l’intervalle [−1, 1]. Soit (an ) ∈ RN . On cherche f ∈ C ∞ (R, R) telle que, pour tout n ∈ N f (n) (0) = an . On pose, pour n ∈ N,
an n 1 X
gn : x 7−→ x ϕ(x) et fn : x 7−→ n gn (λn x), avec λn > 1 à fixer. Soit h = fn . Montrer qu’on peut choisir les (λn )n
n! λn
pour que h convienne.

16. ENS Saclay 109.


x2
Z Z
dx
1) Montrer que 4
dx = 4
et calculer la valeur commune.
R x +1 R x +1
Z +∞ −(x2 +i)t2
e
On pose pour t ∈ R+ , F (t) = dx.
x2 + i
0
2) Montrer que F est continue. Étudier la limite de F en +∞.
3) Montrer que F est de classe C 1 sur R+∗ . Calculer F 0 (t) pour t > 0.
Z +∞
2
4) Montrer que eit dt converge et calculer sa valeur.
0

+∞
17.
X
X 262. Soit f : x 7→ ln(n) xn .
n=1
1) Déterminer le rayon de convergence de cette série entiére.
2) Donner un équivalent de f en 1− .
+∞
X
3) Déterminer la limite de f en −1+ (on partira sur (1−x)f (x) et on calculera (−1)n ln(1−1/n) pour trouver finalement
n=2
1
ln(π/2)).
2

Jour 3 : Probabilités

18. Centrale 621.


1) On considère une urne contenant n boules blanches et n boules noires. On effectue des tirages sans remise d’une boule
jusqu’à ce que les boules restant dans l’urne soient toutes de la même couleur. Soit Xn le nombre de boules restant après
ces tirages. Donner la loi de Xn (on regardera le processus en partant de la fin, au bout de 2n tirages), puis son espérance
et un équivalent de cette espérance.
2) Problème des allumettes de Banach. On considère maintenant deux urnes contenant chacune n boules. On effectue des
tirages sans remise en choisissant à chaque fois l’une des deux urnes de manière équiprobable. On s’arrète si l’urne choisie
est vide. Soit Yn le nombre de boules restant à ce moment dans l’autre urne. Donner la loi de Yn et un équivalent de son
espérance en suivant les étapes suivantes :
 
2n − k − 1 1
a. P(Yn = k) = .
n−1 22n−k−1
n  
X 2n − l 1
b. = 1.
n 22n−l
l=0
  r
2n 2n n
c. E(Yn ) = n ∼2 .
4 n π

(b − a)2
19. Mines 516. Soit X une variable aléatoire réelle à valeurs dans [a, b]. Montrer que Var(X) 6
4
.

20. Mines 518. On lance une pièce équilibrée et on appelle X la variable aléatoire donnant le rang d’apparition de la première
séquence  pile-face . Déterminer l’espérance de X.

21. Mines 520. Soit (Xk )k∈N une suite i.i.d. de variables aléatoires suivant la loi géométrique de paramètre p ∈]0, 1[.
n−1
X
1) Donner la loi de Sn = Xk .
k=1
  
n
[ X
2) Évaluer P  Xk > Xi .
  
k=1 16i6n
i6=k

22. X 273. 1) Soit X une variable aléatoire réelle admettant un moment d’ordre 2. Montrer, si λ ∈ R+∗ , que P(X >
Var(X)
E(X) + λ) 6 .
Var(X) + λ2
2) Soit (Xn )n>1 une suite de variables aléatoires mutuellement indépendantes ayant un moment d’ordre 2. On suppose
que, pour tout n ∈ N∗ , E(Xn ) = 0 et Var(Xn ) 6 1. On pose N = min {n ∈ N∗ , Xn 6 1}. Montrer que eaN est d’espérance
finie pour tout a ∈ [0, ln 2[.

23. ENS Lyon 138. Soient A, B, C des variables aléatoires indépendantes de loi de Poisson P(λ). Soit p(λ) la probabilité que
toutes les solutions de Ay 00 + By 0 + Cy = 0 s’annulent une infinité de fois. Montrer que p(λ) −→ 1.
λ→+∞

n
24.
X
ENS Saclay 145. Soit (Xk )k>1 une suite i.i.d. de variables de Rademacher. Pour n ∈ N∗ , soit Sn = Xk . Soit enfin
k=1
N = Card{n ∈ N∗ ; Sn = 0} ∈ N ∪ {+∞}.
1) Donner un équivalent de P(S2n = 0). En déduire E(N ).
2) Montrer que N est presque sûrement égale à +∞ (Etablir que P(N = n + 1) = P(N = n) P(T < +∞) où T désigne le
temps d’attente du premier retour à 0.

25. X 283. Soit un entier N > 5. Soient X1 , . . . , XN des variables aléatoires indépendantes de même loi. On suppose que X1
est à valeurs dans {1, 2, 3}. On définit une variable aléatoire f à valeurs dans F(Z/N Z, Z/N Z) par f (ω)[n] = n + Xn (ω)
pour tout n ∈ [[1, N ]] et toute issue ω. Déterminer la probabilité pour que f soit une permutation ayant au moins trois
orbites.

Jour 4 : algèbre (algèbre bilinéaire)

26. Centrale 566. Soient (E, h , i) un espace euclidien, x1 , ..., xp des vecteurs unitaires de E. On note, pour i ∈]]1; p[[, σi la
symétrie orthogonale par rapport à Hi , l’orthogonal de xi . On pose G = hσ1 , . . . , σp i le sous-groupe engendré par les σi .
\
1) Montrer l’équivalence entre Ker(f − Id) = {0} et Vect(x1 , ..., xp ) = E.
f ∈G
2) Pour x ∈ E \ {0}, on note σx la symétrie orthogonale par rapport à l’orthogonal de x. Soit ∆ = {x ∈ E ; kxk = 1, ∃i ∈
{1, . . . , p}, f ∈ G, σx = f σi f −1 }. Montrer que ∆ est stable par G.

27. Mines 370. 1) Soit M ∈ M, n,m (R). Montrer que det M M T ≥ 0.




2) Soient m ∈ {1, ..., n} et (Ai )16i6n des parties de {1, ..., m}. On note, pour tout (i, j) ∈ {1, ..., n}2 , ai,j = Card (Ai ∩ Aj ).
 
Montrer que det (ai,j )16i,j6n > 0.

28. Mines 377. Soit A ∈ Sn (R). Montrer que Tr(A) = 0 si et seulement si A est orthogonalement semblable à une matrice
dont les éléments diagonaux sont nuls.

29. Mines 381. 1) Soit A ∈ Md (R). On suppose que la suite (An )n>0 converge vers une matrice B. Que peut-on dire de B ?
X p
2) On suppose de plus que A ∈ Sd (R). Montrer que |bi,j | 6 d rg(B).
16i,j6n
30. X 221. Soient A ∈ Sn++ (R) et B ∈ An (R). Montrer que AB est diagonalisable dans Mn (C).

31. X 218. 1) Soit d ∈ N. Montrer l’existence de Cd ∈ R+ tel que :


Z 1
∀P ∈ Rd [X], |P (0)| 6 Cd |P (x)|dx.
−1

2) Que peut-on dire de Cd lorsque d → +∞ ?


3) Soit d ∈ N. Montrer l’existence de Kd ∈ R+ tel que :
Z 1 1/2
2
∀P ∈ Rd [X], |P (0)| 6 Kd |P (x)| dx . Donner une minoration asymptotique de Kd , en utilisant (1 − x2 )q .
−1
n
d
(1 − x2 )n .

On pose, pour n ∈ N, Ln = n
dx Z 1
4) Montrer que (Ln )n>0 est orthogonale pour le produit scalaire donné par hf, gi = f g.
−1
5) En déduire une expression de Kd .

CT
 
A
32. ENS 49. Soient A ∈ Sn (R), C ∈ Mm,n (R) et B ∈ Sm (R)∩GLm (R). On pose M =
C B
. Montrer que M est positive
si et seulement si B et A − C T B −1 C sont positives.

33. ENS Saclay 44. Soit A ∈ Mm,n (R).


1) Montrer que AT A est diagonalisable sur R à valeurs propres positives.
On note µr > µr−1 > · · · > µ1 > 0 ses valeurs propres strictement positives comptées avec multiplicité. Pour k ∈ [[1, r]], on

pose σk = µk .
2) On suppose que m = n. Montrer qu’il existe deux matrices U ∈ On (R) et V ∈ On (R) telles que A = U ΣV T , où
Σ ∈ Mm,n (R) a pour coefficients diagonaux σ1 , . . . , σr , 0, . . . , 0, et tous ses coefficients hors-diagonale nuls.
3) Cas général : m 6= n. Montrer qu’il existe deux matrices U ∈ Om (R) et V ∈ On (R) telles que A = U ΣV T , où
Σ ∈ Mm,n (R) a pour coefficients diagonaux σ1 , . . . , σr , 0, . . . , 0, et tous ses coefficients hors-diagonale nuls. Une telle
décomposition est-elle unique ? Donner une interprétation de ce résultat appelé décomposition en valeurs singulières de A.

Jour 5 : analyse (calcul différentiel et équations différentielles)

34. Mines 497. Étudier la continuité et la différentiabilité à l’origine de

x4 y y4 x
 
f : (x, y) 7→ max , .
|x| + y 2 |y| + x2

35. Mines 503. Soient E un espace euclidien, k k la norme de cet espace, ϕ ∈ E ∗ , f la fonction de E dans R définie par
2
∀x ∈ E, f (x) = ϕ(x) e−kxk . Étudier les extrema de f .

36. Mines 502. Montrer que les fonctions f de classe C 1 de R2 dans R vérifiant
∂f ∂f
∀(x, y) ∈ R2 , 2xy (x, y) + (1 + y 2 ) (x, y) = 0
∂x ∂y
 
x
sont les applications de la forme f (x, y) = g , où g : R → R est une application de classe C 1 .
1 + y2

37. X 266. Résoudre sur R l’équation différentielle y 00 = (1 + x2 )y. On pourra introduire les opérateurs A : f 7→ −f 0 + Id ×f
et B : f 7→ f 0 + Id ×f .

38. X 268. oit q ∈ C 1 (R+ , R). On suppose que q 0 est intégrable sur R+ et que q(t) → 0 quand t → +∞. Montrer que les
solutions de y 00 + (q + 1)y = 0 sont bornées sur R+ .

39. ENS Lyon 127. Soit f : Rn → R de classe C 2 et de limite +∞ en ∞. On suppose f strictement convexe, c’est-à-dire que
f ((1 − t)x + ty) < (1 − t)f (x) + tf (y) pour tous x, y distincts dans Rn et tout t ∈ ]0, 1[.
1) Montrer que f admet un minimum en un unique point, que l’on notera x∗ .
2) Soit x0 ∈ Rn . On considère une fonction x : R+ → Rn de classe C 1 telle que x(0) = x0 et ∀t ∈ R+ , x0 (t) = −∇f (x(t)).
Montrer que x tend vers x∗ en +∞.
3) On suppose qu’il existe un réel α > 0 tel que
X n
X
∀y ∈ Rn , ∀(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn , ∂i ∂j f (y) xi xj > α x2i .
16i,j6n i=1
Montrer alors que pour tout t > 0, f (x(t)) − f (x∗ ) 6 e−2αt (f (x0 ) − f (x∗ )).
40. ENS Lyon 118. Soit k ∈ R. Soit y ∈ C 2 (R, R) vérifiant y 00 = (x3 + kx)y, y(0) = 1 et y 0 (0) = 0. Montrer que l’ensemble
des zéros de y est majoré et non minoré.
41. Centrale 614. Soit f ∈ C 1 ([1, +∞[, R+∗ ) telle que lim f 0 (x) = α > 0.
x→+∞
f0 0 u u0
Soit u ∈ C 2 ([1, +∞[, R) bornée et solution de l’equation différentielle u00 − u − 2 = 0. On posera h = .
f f f
1) Montrer que u0 (x) = O(1/x) lorsque x → +∞.
2) Montrer que u tend vers 0 en +∞.

Jour 6 : probabilités
Z
1 2
42. Centrale 631. On pose, pour x ∈ R, γ(x) = √ e−x /2 et l’on admet que γ = 1.
2π R
1) Montrer que l’intégrale est bien définie.
n
1 X
Soit (Xk )k>0 une suite i.i.d. de variables de Rademacher. On pose, pour n ∈ N∗ , Sn = √ Xk .
n
Z k=1

2) Soit p entier impair. Montrer que E (Snp ) = tp γ(t)dt = 0.


R Z

3) Soit Q ∈ R[X]. On veut montrer que E Q(Sn ) −→ Qγ.
n→+∞ R
On notera Mn (t) pour cela la série génératrice exponentielle des E(Snp ) et
√ n
a. Vérifier que Mn (t) = E etSn = ch t/ n .

Z 2π
1
b. Expliciter Mn (eit )e−ipt dt.
2π 0
c. En déduire une expression intégrale des Ap = lim E(Snp ).
n→+∞
d. Prouver que A2p = (2p − 1)A2p−2 pour p > 1.
e. Conclure. Interprétation ?
43. Mines 508. Soit (n, p) ∈ N2 avec 1 6 p 6 n − 1. On extrait simultanément p boules d’une urne contenant n boules
numérotées de 1 à n. Soit X la variable aléatoire donnant le maximum des numéros tirés. Déterminer la loi de X. Calculer
son espérance et sa variance.
44. Mines 528. Une urne contient n boules identiques numérotées de 1 à n. On effectue des tirages. Aprés chaque tirage, on
enlève les boules qui ont un numéro supérieur ou égal à celui de la boule tirée. On note Xn le nombre de tirages nécessaires
pour vider l’urne.
1) Calculer E(X1 ) et E(X2 ).
n−1
1X
2) Soit n > 2. Montrer que E(Xn ) = 1 + E(Xk ).
n
k=1
3) Déterminer un équivalent de E(Xn ).

45. Mines 529. Soit X une variable aléatoire réelle positive admettant un moment d’ordre 2.
1) Montrer que, pour tout λ > 0, X 6 λE(X) + X1x>λE(X) .
E(X)2
2) On suppose que E(X 2 ) > 0. Montrer que P(X > λE(X)) > (1 − λ)2 .
E(X 2 )

46. X 279. Soit d > 1 entier. Pour toute partie A = {a1 , . . . , ad } de [[1, d]], avec a1 < · · · < ap , et toute matrice M de Mn (R),
on pose M A = (mak ,a` )16k,`6p .
1) Montrer, pour toute matrice M de Mn (R), l’égalité
X
det(Id + M ) = det(M A ).
A⊂[[1,d]]

Dans la suite, on se donne une variable aléatoire X à valeurs dans P([[1, d]]). On suppose qu’il existe K ∈ Sd (R) telle que,
pour toute partie A de [[1, d]], on ait P(A ⊂ X) = det(K A ).
2) Soient f : [[1, d]] → R et D la matrice diagonale de coefficients diagonaux f (1), . . . , f (d). Montrer que
!
Y
E (1 + f (i)) = det(Id + DK).
i∈X

3) Montrer que le spectre de K est inclus dans [0, 1].


4) Montrer que |X| suit la loi de la somme de d variables de Bernoulli indépendantes dont les paramètres respectifs sont
les valeurs propres de K.
47. X 284. Soit (Un )n>1 une suite de variables aléatoires réelles i.i.d. Soit (fn )n∈N une suite de fonctions à valeurs dans R+
telle que fn ait pour ensemble de départ Rn pour tout n ∈ N. On suppose que

∀(m, n) ∈ N2 , fn+m (U1 , . . . , Um+n ) 6 fn (U1 , . . . , Un ) + fm (Un+1 , . . . , Un+m ).

On pose enfin Xn = fn (U1 , . . . , Un ), et on suppose que Xn possède un moment d’ordre 2.


1
1) Montrer que la suite de terme général E(Xn ) converge vers un réel `.
n
 X 
n
2) Soit ε > 0. Montrer que P − ` > ε −→ 0.

n n→+∞
2
On admettra qu’étant données deux suites y ∈ (R+ )N et ε ∈ RN telles que pour tout (m, n) ∈ N2 ,

n2 m2
ym+n 6 2
yn + ym + εm,n
(m + n) (m + n)2
et εm,n tend vers 0 quand m + n tend vers +∞, la suite y converge vers 0.

48. ENS Ulm 153. Soit (Xn )n∈N une suite de variables aléatoires réelles, ayant un moment d’ordre 2. On suppose qu’il existe
M > 0 tel que : ∀n ∈ N, E(Xn2 ) 6 M . Montrer l’équivalence des conditions suivantes :
(i) pour toute f ∈ C 1 (R, C) bornée et à dérivée bornée, on a E(Xn f (Xn ) − f 0 (Xn )) −→ 0 ;
n→∞
Z
0 1 −x2 /2
(ii) pour toute f ∈ C (R, C) bornée, on a E(f (Xn )) −→ √ f (x)e dx.
n→∞ 2π R
49. ENS concours 2017. 1) Soit X une variable aléatoire discrète à valeurs dans R+ telle que 0 < E(X 2 ) < +∞. Montrer
E(X)2
que P(X > 0) > ·
E(X 2 )
Pour chaque n ∈ N∗ , on se donne un réel pn ∈ ]0, 1[. On considère le graphe aléatoire non orienté Γn , de sommets 1, . . . , n,
tel que, si pour tout (i, j) tel que 1 6 i < j 6 n, Xi,j est la variable indicatrice de l’événement  {i, j} est une arête de
Γn , alors les Xi,j sont indépendantes et suivent toutes la loi de Bernoulli de paramètre pn .
On note alors Yn la variable aléatoire qui donne le nombre de sommets isolés (reliés à aucun autre).
ln n
2) On suppose que = o(pn ). Montrer que P(Yn > 0) −−−−−→ 0.
n   n→+∞
ln n
3) On suppose que pn = o . Montrer que P(Yn > 0) −−−−−→ 1.
n n→+∞

Jour 7 : algèbre (polynômes et algèbre linéaire)

50. Centrale 545. Soit K une R-algèbre intègre de dimension finie n > 2. En notant e son neutre multiplicatif, on assimile Re
à R et donc e à 1.
1) On fixe a non nul dans K. Montrer que φa : x 7→ xa est un automorphisme d’espace vectoriel de K. En déduire que a
est inversible.
2) On fixe a ∈ K \ R. Montrer que la famille (1, a) est libre mais pas (1, a, a2 ).
3) Montrer que l’on peut trouver i ∈ K tel que i2 = −1. En déduire que K est isomorphe à C.
k
51. Mines 297. Soient n ∈ N∗ pair, P = 1 + X + · · · + X n , α une racine de P . Montrer que, pour tout k > 1, α2 est racine
de P . Qu’en est-il pour n impair ?

52. Mines 300 Soit P = a0 + · · · + an X n ∈ R[X] un polynôme non constant, scindé à racines simples sur R.
1) Montrer que pour tout x ∈ R , P 00 (x) P (x) − P 0 (x)2 < 0.
2) Soit k ∈ {1, ..., n − 1}, montrer que ak−1 ak+1 ≤ a2k .

53. Mines 326. Soit M ∈ GLn (R). Montrer qu’il existe P ∈ R[X] tel que M −1 = P (M ).

54. Mines 327. On pose E = C ∞ (R, R) et on note D l’opérateur de dérivation. Montrer qu’il n’existe pas d’endomorphisme
Φ de E dont le carré vaut D.
55. X 1993. Si F ∈ C(X) est non constant, on pose ΦF : R ∈ C(X) 7→ R(F ) ∈ C(X).
1) Soit F ∈ C(X) non constant. Montrer que ΦF est un endomorphisme d’algèbre de C(X).
2) Montrer que tout endomorphisme d’algèbre de C(X) est de la forme ΦF avec F non constant.
3) Montrer que tout endomorphisme d’algèbre de C(X) est injectif.
4) Montrer que Φ est un automorphisme d’algèbre si et seulement s’il existe R ∈ C(X) tel que Φ(R) = X.
P
5) Soit F = où P ∧ Q = 1. On suppose que ΦF est un automorphisme. Montrer que deg(P ) 6 1 et deg(Q) 6 1.
Q
6) Déterminer complètement les automorphismes d’algèbre de C(X).
56. X 207b. Soient C ∈ Mn (C), M ∈ Mn (Z) et p ∈ N, p > 3 tels que C n = In et C = In + pM . Montrer que C = In .

57. ENS Lyon 12. 1) Montrer que l’ensemble A des nombres complexes algébriques est un sous-corps de C.
Un entier algébrique est un nombre complexe racine d’un polynôme unitaire de Z[X].
2) Soit a ∈ C. Montrer que a est un entier algébrique, si et seulement si, il existe un sous-espace V du Q-espace vectoriel
C contenant Q(a), v1 , . . . , vn ∈ V engandrant V tel que a(Zv1 + · · · + Zvn ) ⊂ Zv1 + · · · + Zvn (utiliser le polynôme
caractéristique d’une matrice ad hoc).
3) En déduire que O l’ensemble des entiers algébriques est un sous-anneau de C. Donner une autre démontration utilisant
les propriétés des expressions symétriques des racines.
4) n appelle unité tout inversible de l’anneau des entiers algébriques. Montrer que, si q est une racine n-ième primitive de
qm − 1
1 et m > 2 un entier premier avec n, alors est une unité.
q−1
5) Montrer qu’un nombre complexe est une unité si et seulement s’il annule un polynôme P ∈ Z[X] unitaire tel que
P (0) = ±1.

58. ENS Lyon 13. Déterminer les P ∈ Z[X] tels que ∀z ∈ U, |P (z)| 6 1.

59. ENS Ulm 14. Trouver les P ∈ R[X] tels que P (R \ Q) ⊂ R \ Q.

Jour 8 : analyse (suites, séries, fonctions)

60. Centrale 595.


1) Soit f continue par morceaux sur R et T -périodique, avec T > 0.
Z a+T
Montrer que f ne dépend pas de a ∈ R.
a Z x
Montre qu’il existe α ∈ R tel que x 7→ f − αx soit T -périodique.
0
XZ n+1
f (t)
2) Soit f : R → C continue et 1 périodique. Déterminer la nature de dt.
n t
Z +∞ Z +∞
sin(πt) t − btc
3) Déterminer la nature de dt et dt.
0 t 0 t
1 1
61. Mines 411. Nature des séries de terme général
(ln n)ln n
et
(ln n)ln(ln n)
.

+∞
1
62.
X
Mines 416. Pour s ∈]1, +∞[, soit ζ(s) = s
.
n=1
n
+∞
X d(n)
1) Si n ∈ N∗ , soit d(n) le nombre de diviseurs de n dans N∗ . Montrer que, si s > 1, s
= ζ(s)2 .
n=1
n
+∞
X ϕ(n) ζ(s − 1)
2) Pour s > 2, montrer que s
= .
n=1
n ζ(s)
X µ(n) 1 X |µ(n)| ζ(s)
3) BONUS Montrer que pour s > 1, s
= et s
= .
n ζ(s) n ζ(2s)
n>1 n>1
Z 1
63. Mines 418. Soit E = C 0 ([0, 1], R). Pour f ∈ E, on pose u(f ) : x ∈ [0, 1] 7→ min{x, t}f (t)dt.
0
1) Montrer que u est un endomorphisme de E.
2) Déterminer ses valeurs propres et ses espaces propres.
Z +∞ Z x+1
2
64. X 2019. Soit f ∈ C 1 (R+ , R). On suppose que f converge et que x 7→ f 0 est bornée. Montrer que f (x) −→ 0.
x→+∞
0 x

65. X 244. Soit f : [0, 1] −→ R. On dit que f est à variation bornée s’il existe M > 0 tel que pour toute suite croissante
n
X
(ak )06k6n de [0, 1], on a |f (ak ) − f (ak−1 )| 6 M .
k=1
1) Montrer que si f est monotone, f est à variation bornée.
2) Montrer que si f est de classe C 1 , f est à variation bornée.
3) Exhiber une fonction continue qui n’est pas à variation bornée.
4) Montrer qu’une fonction f : [0, 1] −→ R est à variation bornée si, et seulement si f est différence de deux fonctions
croissantes.
5) On suppose f à variation bornée. Montrer que pour tout ε > 0, il existe h : [0, 1] −→ R en escalier telle que |f − h| 6 ε.
xn + f (xn )
66. X 230. Soit f : [0, 1] → [0, 1] une fonction 1-lipschitzienne. Soit (xn )n∈N une suite vérifiant ∀n ∈ N, xn+1 =
2
·
Montrer que (xn )n converge.

67. X 236. Soit (an )n∈N∗ une suite strictement croissante d’entiers naturels non nuls. Nature de la série de terme général
1
?
ppcm(a1 , . . . , an )

68. ENS Saclay 81. Soit f : [0, 1] → R de classe C 2 telle que f (0) = f 0 (0) = f 0 (1) = 0 et f (1) = 1. Montrer qu’il existe
c ∈ [0, 1] tel que |f 00 (c)| > 4.
v
u n
69.
X uY
+∗
ENS Lyon 76 1) Soit (an )n∈N∗ une suite d’éléments de R telle que an converge. Montrer que t n
ak = o(1/n).
n→+∞
k=1
X
2) Soit (an )n∈N∗ une suite d’éléments de R+∗ telle que an converge.
v
+∞ u Y
X u n +∞
X
Montrer que n
t ak < e an .
n=1 k=1 n=1

Jour 9 : probabilités

70. Centrale 630. Soit (Xi )i>0 une suite i.i.d. de variables de Rademacher.
On pose, pour n ∈ N∗ , Sn = X1 + · · · + Xn .
2
1) Montrer : ∀t ∈ R, ch t 6 et /2
.
nt2
 
2) Soit s > 0. Montrer que P(Sn > s) 6 exp − ts . En déduire une majoration de P(|Sn | > s). Optimiser cette
2
majoration.
+∞
!
\ +∞
[
α
3) Soit α > 1/2. Montrer que P |Sk | > k = 0.
n=1 k=n
4) Montrer que la suite (Sn /n) converge presque sûrement vers 0.

71. ENS Ulm 153. Soit (Xn )n∈N une suite de variables aléatoires réelles, ayant un moment d’ordre 2. On suppose qu’il existe
M > 0 tel que : ∀n ∈ N, E(Xn2 ) 6 M . Montrer l’équivalence des conditions suivantes :
(i) pour toute f ∈ C 1 (R, C) bornée et à dérivée bornée, on a E(Xn f (Xn ) − f 0 (Xn )) −→ 0 ;
n→∞
Z
1 2
(ii) pour toute f ∈ C 0 (R, C) bornée, on a E(f (Xn )) −→ √ f (x)e−x /2 dx.
n→∞ 2π R

72. ENS concours 2017. 1) Soit X une variable aléatoire discrète à valeurs dans R+ telle que 0 < E(X 2 ) < +∞. Montrer
E(X)2
que P(X > 0) > ·
E(X 2 )
Pour chaque n ∈ N∗ , on se donne un réel pn ∈ ]0, 1[. On considère le graphe aléatoire non orienté Γn , de sommets 1, . . . , n,
tel que, si pour tout (i, j) tel que 1 6 i < j 6 n, Xi,j est la variable indicatrice de l’événement  {i, j} est une arête de
Γn , alors les Xi,j sont indépendantes et suivent toutes la loi de Bernoulli de paramètre pn .
On note alors Yn la variable aléatoire qui donne le nombre de sommets isolés (reliés à aucun autre).
ln n
2) On suppose que = o(pn ). Montrer que P(Yn > 0) −−−−−→ 0.
n   n→+∞
ln n
3) On suppose que pn = o . Montrer que P(Yn > 0) −−−−−→ 1.
n n→+∞

73. ENS Saclay 150 Pour une variable aléatoire X réelle, on considère les propriétés suivantes :
2 2
(P1 ) ∃a > 0, ∀t > 0, P(X > t) 6 e−at , (P2 ) ∃c > 0, ∀u > 0, E(euX ) 6 ecu .
1) Soit X une variable de Rademacher. Montrer que X vérifie (P1 ) et trouver la meilleure constante a.
2) Montrer (P2 ) ⇒ (P1 ).
3) Montrer que, pour x 6 1, ex 6 1 + x + x2 .
4) Montrer que, pour X centrée réduite, (P1 ) ⇒ (P2 ). On écrira à cette occasion que
 
E(euX 1uX>1 ) 6 E u2 X 2 euX 1uX>1 6 E u2 X 2 e(u/b)(bX) 1X>0 ,


et on choisira un b ad hoc.
74. X-ENS Variables aléatoires infiniment divisibles. Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N. On dit que X est
infiniment divisible si, pour tout n ∈ N∗ , il existe n variables aléatoires X1,n , . . . , Xn,n i.i.d., à valeurs dans N, telles que
Xn
X∼ Xi,n .
i=1
1) Donner un exemple de variable infiniment divisible. Montrer qu’une variable de Bernoulli de paramètre p ∈]0, 1[ n’est
pas infiniment divisible (on considèrera la fonction caractéristique).
2) Soient (Yn )n>1 une suite de variables aléatoires i.i.d. à valeurs dans N, N une variable aléatoire de Poisson indépendante
XN
de (Yn )n>1 . On pose S = Yi . Montrer que S est infiniment divisible.
i=1
+∞
!
X
i
3) On suppose dans cette question que GX peut s’écrire sous la forme s 7→ p0 exp bi s où p0 et les bi sont des
X i=1
éléments de R+ et bi converge. Montrer que X est infiniment divisible. Vérifier ensuite que X est de même loi que
S = Y1 + · · · + YN où les Yn sont des variables aléatoires à valeurs dans N∗ indépendantes de même loi et N une variable
aléatoire de Poisson indépendantes des Yn .
+∞
!
X
4) On suppose X infiniment divisible. Montrer que p0 = P (X = 0) > 0 puis que GX est de la forme s 7→ p0 exp bi si
X i=1
où p0 et les bi sont des éléments de R+ et bi converge : pour cela on considèrera la limite lorsque k tend vers l’infini de
 1/k !
GX (s)
k −1 .
p0

75. Mines 525. Soit (Xn )n>1 une suite i.i.d de variables aléatoires suivant la loi géométrique de paramètre p ∈]0, 1[. On pose
q = 1 − p. Pour n, k ∈ N avec n > 2 et k > 1, on pose An = (X1 < · · · < Xn ), Bn,k = (X1 < · · · < Xn , X1 = k),
n
Y
un = P(An ), vn,k = P(Bn,k ). Si n ∈ N∗ , on pose πn = (1 − q j ).
j=1
1) Calculer P(X1 = X2 ) et P(X1 < X2 ).
+∞
X
2) Montrer, pour n > 3 et k ∈ N∗ , vn,k = pq k−1 vn−1,j .
j=k+1
1
3) En déduire que, pour n > 2 et k ∈ N∗ , vn,k = (pq k−1 )n q αn où αn est un entier que l’on précisera.
πn−1
1 β n γn
4) En déduire que, pour n > 2, un = p q où βn et γn sont des entiers que l’on précisera. Donner enfin un équivalent
πn
de un .

76. Mines 519.Dans un jeu, deux joueurs s’affrontent indéfiniment dans une succession de parties indépendantes. Le joueur
A (resp. B) a la probabilité p (resp. q = 1 − p) de gagner une partie. On note a2n la probabilité pour qu’aprés 2n parties
A et B aient gagné autant de parties.
+∞
X
Soit f : x 7→ a2n xn .
n=1
1) Déterminer a2n pour n ∈ N∗ .
X
2) Déterminer le rayon de convergence de f . La série a2n est-elle convergente ?
3) Exprimer A(x).
4) Quelle est la probabilité qu’il n’y ait jamais égalité au cours du jeu ?

Jour 10 : algèbre (algèbre générale)

77. Mines 291. Montrer que 2021 a un multiple dont tous les chiffres en base 10 valent 1.

78. Mines 294. Soit G un groupe cyclique de cardinal n. Quel est le nombre de sous-groupes de G ?

79. Mines 295. Soit G un sous-groupe fini de GL2 (C) tel que G ∩ SL2 (C) = {I2 }. Montrer que G est cyclique.

80. X 172. A quelle condition une permutation de [[1, n]] est-elle un carré ?

81. X 177 et 168. Soit p un nombre premier impair. On suppose connus les carrés dans Z/pZ.
1) Déterminer les carrés dans Z/p2 Z.
2) Dénombrer les carrés de l’anneau Z/pα Z.
82. X 169.
1) Si α ∈ N∗ , résoudre x2 = 1 dans l’anneau Z/2α Z.
2) Pour quels α ∈ N∗ le groupe (Z/2α Z)∗ est-il cyclique ?

83. ENS Lyon 2. Soit ϕ l’indicatrice d’Euler.



n
1) Montrer que ∀n ∈ N∗ , ϕ(n) > .
2
2) Existe-t-il C ∈ R+∗ tel que ∀n ∈ N∗ , ϕ(n) > Cn ?

84. ENS Lyon 11. Soit n ∈ N∗ . Déterminer la somme µn des racines primitives n-ièmes de l’unité.

85. ENS 9. Un anneau intégre A est dit euclidien s’il existe une fonction N : A\{0} → N telle que pour tout (a, b) ∈ A×(A\{0}),
il existe un couple (q, r) ∈ A2 tel que a = bq + r et si r 6= 0 alors N (r) < N (b).
1) Montrer que Z[i], défini comme {a + ib, (a, b) ∈ Z2 }, est euclidien.
2) Énoncer un théorème d’existence et d’unicitéde décomposition en facteurs irréductibles dans Z[i].
3) Montrer que pour tout réel ε > 0, le cardinal de {(a, b) ∈ Z2 : a2 + b2 = R2 } est dominé par Rε quand R tend vers
+∞.
86. ENS Lyon 3. Résoudre dans Z2 l’équation y 3 = x2 + 1.

87. ENS Lyon 2019. 1) Soit α un nombre réel irrationnel. Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , il existe (p, q) de Z × [[1, n]] tel
p 1
que α − < .
q qn
√ √
Soit d ∈ N∗ sans facteur carré. On note Z[d] = {a + b d | (a, b) ∈ Z2 } et on pose N (a + b d) = a2 − db2 pour tout
(a, b) ∈ Z2 .

2) Montrer qu’il existe ω ∈ Z[ d] tel que {x ∈ Z[d] : N (x) = 1} = {εω k | ε ∈ {−1, 1}, k ∈ Z}.
3) Montrer qu’il existe un réel C > 0 tel que {x ∈ Z[d] : |N (x)| 6 C} soit infini.
4) En déduire que ω 6= ±1. Conclusion ?

Jour 11 : analyse (topologie)

88. Centrale 580.


1) Quels sont les compacts convexes de R ?
2) Soit B un compact convexe de Rn et u ∈ L(Rn ) tel que u(B) ⊂ B. On pose u0 = IdRn et pour tout p ∈ N∗ ,
1 X \
up = uk . On pose enfin A = up (B).
p
0≤k≤p−1 p∈N
3) Montrer que A = {x ∈ B, u(x) = x}. 4) Montrer que A n’est pas vide.

89. Mines 387. Soit E = f ∈ C 2 ([0, 1], R), f (0) = f 0 (0) = 0 .




Si f ∈ E, on pose N (f ) = kf + 2f 0 + f 00 k∞ .
1) Montrer que N est une norme sur E.
2) On fixe f ∈ E et on pose g = f + 2f 0 + f 00 . Exprimer f en fonction de g.
3) Montrer qu’il existe a ∈ R+ tel que, pour tout f ∈ E, kf k∞ 6 a N (f ).
4) Les normes k k∞ et N sont-elles équivalentes ?
Z 1 Z 1/2
90. Mines 389. Soit E = C([0, 1], R) muni du produit scalaire usuel hf, gi = f g. On note H = {f ∈ E | f = 0}.
0 0

Déterminer H .
91. X 224. Soient E un espace vectoriel normé de dimension finie, F un sous-espace vectoriel strict de E, et λ une forme
linéaire sur F vérifiant ∀x ∈ F, |λ(x)| 6 kxk.
1) Montrer que pour tous x, z dans F et pour tout y dans E, λ(x) − kx − yk 6 ky + zk − λ(z).
2) Montrer que l’on peut prolonger λ en une forme linéaire λ sur E telle que :
∀x ∈ E, |λ(x)| 6 kxk (théorème de Hann-Banach).

92.
\
X 225. 1) Soit (Fi )i∈I une famille de fermés de [0, 1] telle que, pour toute partie finie J de I, on ait Fi 6= ∅. Montrer
i∈J
\
que Fi 6= ∅.
i∈I
2) Soit I un idéal de l’anneau C([0, 1], R) des fonctions continues de [0, 1] dans R. On suppose que I =
6 C([0, 1], R). Montrer
qu’il existe x ∈ [0, 1] tel que ∀f ∈ I, f (x) = 0.
93. Ulm 59 On dit qu’uune fonction continue f : [0, 1] → [0, 1] est ouverte si l’image d’un ouvert de [0, 1] est un ouvert de
[0, 1]. Caractériser ces fonctions

94. Ulm 60 Soit K un compact non vide d’un espace vectoriel normé E. Soit f : K → K telle que ∀(x, y) ∈ K 2 , d(f (x), f (y)) >
d(x, y). Montrer que f est une isométrie, puis que f est bijective.

95. Ulm 66. Soit n ∈ N∗ . Déterminer l’ensemble des points de continuité de l’application de Mn (C) dans Cn [X] qui à une
matrice associe son polynôme minimal.

96. ENS Saclay 67. Soit k k une norme sur Cn . Pour A ∈ Mn (C) on pose ρ(A) = max |λ| et |||A||| =
λ∈Sp A
n
max {kAxk ; x ∈ C , kxk = 1}.
1) Montrer que ||| ||| est une norme sur Mn (C). On dit que ||| ||| est la norme sur Mn (C) subordonnée à k k. Montrer que,
pour A, B ∈ Mn (C), |||AB||| 6 |||A||| × |||B|||.
2) Montrer que ρ(A) 6 |||A|||.
3) Soient A ∈ Mn (C) et ε > 0. Montrer qu’il existe une norme k k sur Cn pour laquelle |||A||| 6 ρ(A) + ε.
4) Montrer qu’il y a équivalence entre les trois conditions suivantes :
(i) il existe sur Cn une norme k k telle que pour la norme subordonnée |||A||| < 1 ;
(ii) (Ak )k∈N converge vers 0 ;
(iii) il existe M semblable à A telle que |||M |||∞ < 1 avec ||| |||∞ la norme subordonnée à k k∞ .
5) Montrer que pour toute norme N sur Mn (C), lim N (Ak )1/k = ρ(A).
k→∞

Jour 12 : probabilités

1
97. ENS.Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N∗ telle que, pour tout k ∈ N∗ , P (X = k) =
k(k + 1)
. Soit (Xn )n∈N
une suite de variables aléatoires indépendantes,
 identiquement
 distribuées, suivant la loi de X. On pose, pour n ∈ N∗ ,
Sn
Sn = X1 + · · · + Xn . Démontrer que la suite converge en probabilité vers la constante 1 (on procèdera à une
n ln n
N
troncature en considérant Xi = Xi .1Xi <N avec N à choisir).
On retiendra la tecnhique de la troncature utile pour se ramener à espérance finie.

98. X-ENS Loi uniforme divisible sur [[1, n]]. Soit n > 2.
1) On suppose que 1 + X + X 2 + · · · + X n−1 = P (X)Q(X) où P, Q sont deux polynômes réels unitaires à coefficients
positifs ou nuls. Montrer que les coefficients de P et Q sont dans {0, 1}.
2) Soit X une variable aléatoire qui suit la loi uniforme sur l’ensemble [[1, n]]. Montrer qu’il existe deux variables aléatoires
Y, Z définies sur un même espace probabilisé, à valeurs dans N, non presque sûres, indépendantes, telles que X ∼ Y + Z si
et seulement si n n’est pas premier.
n 2
99. ENS Ulm 152. Pour n ∈ N∗ , soit (Xi,jn
)16i6j6n une famille i.i.d. de variables aléatoires vérifiant ∀λ ∈ R, E(eλXi,j ) 6 eλ .
n n n n
Soit M = (Mi,j )16i,j6n la matrice aléatoire symétrique telle que, si 1 6 i 6 j 6 n, Mi,j = Xi,j .
1) On munit R de sa structure euclidienne canonique. Soit v un vecteur unitaire de R . Montrer que, pour n ∈ N∗ et
n n

α ∈ R+∗ ,
√  2
P hM n v, vi > α n 6 e−nα /8
2) Montrer que l’on peut trouver un nombre fini de points constituant un ensemble Λn contenu dans la sphère unité de
Rn tels les points de Λn sont distants de plus de 1/4 et tout point de la sphère est à une distance de moins de 1/4 de Λn .
Majorer le cardinal de Λn .
3) On note λn (M n ) la plus grande valeur propre de M n . Montrer que si α > 0, il existe β > 0 tel que pour n assez grand,

P(λn (Mn ) > α n) 6 2e−nβ .

n
100.
X
ENS Lyon 144. Soit (Xk )k>1 une suite de variables de Rademacher indépendantes. Pour n ∈ N∗ , on pose Sn = Xk .
k=1
Soit T la variable aléatoire égale à +∞ si, pour tout n ∈ N∗ Sn 6 0, et à min{n ∈ N∗ , Sn > 0} sinon.
1) Montrer que pour tout n ∈ N∗
P(S2n 6= 0) = 2P (S2n > 0) = P(T 6 2n − 1).
2) Déterminer la loi de T .
Jour 13 : divers

101. X-ENS. Suites équiréparties, critère de Weyl. Soit (un )n>1 une suite de [0, 1]. Pour 0 6 a 6 b 6 1, on pose

Xn (a, b) = Card{k ∈ [[1, n]], uk ∈ [a, b]}.

1) Prouver l’équivalence des propriétés suivantes :


Xn (a, b)
(i) tend vers b − a pour tout couple (a, b) ;
n
(ii) pour toute fonction f : [0, 1] −→ R continue, on a
n Z 1
1X
lim f (uk ) = f (t)dt ;
n→+∞ n 0
k=1

n
1 X 2iπpuk
(iii) pour tout p ∈ N∗ , on a lim e = 0.
n→+∞ n
k=1
Une suite qui vérifie ces conditions est dite équirépartie dans [0, 1].
2) Préciser les valeurs d’adhérence d’une suite équirépartie dans [0, 1].
3) Soit α un irrationnel. Montrer que la suite (nα − bnαc)n>0 est équirépartie.
√ √
4) Etudier l’équirépartition de ( n − b nc), de (ln nbln nc).

102. X 218. 1) Soit d ∈ N. Montrer l’existence de Cd ∈ R+ tel que :


Z 1
∀P ∈ Rd [X], |P (0)| 6 Cd |P (x)|dx.
−1

2) Que peut-on dire de Cd lorsque d → +∞ ?


3) Soit d ∈ N. Montrer l’existence de Kd ∈ R+ tel que :
Z 1 1/2
∀P ∈ Rd [X], |P (0)| 6 Kd |P (x)|2 dx . Donner une minoration asymptotique de Kd , en utilisant (1 − x2 )q .
−1
n
d
(1 − x2 )n .

On pose, pour n ∈ N, Ln = n
dx Z 1
4) Montrer que (Ln )n>0 est orthogonale pour le produit scalaire donné par hf, gi = f g.
−1
5) En déduire une expression de Kd .

103. Soit ϕ un endomorphisme de Mn (C) tel que si M appartient à GLn (C), alors ϕ(M ) appartient à GLn (C).
1) Donner des exemples de tels endomorphismes.
2) Montrer que, pour tout M ∈ Mn (C), M appartient à GLn (C) si, et seulement si, ϕ(M ) appartient à GLn (C). Pour
cela, on prouvera que si rg M < n, il existe P ∈ GLn (C) tel que pour tout λ ∈ C, P − λM est inversible.
3) Montrer que rg ϕ(M ) > rg M . Pour cela, on prouvera que si rg M = r, il existe Q ∈ GLn (C) tel que Q − λM soit non
inversible pour r valeurs de λ exactement.
4) Montrer que ϕ conserve le rang.

104. Théorème de Cauchy-Lipschitz pour les équations autonomes. Soit U0 un intervalle ouvert de R, f : U0 −→ R de
classe C 1 . On appelle solution (I, x) du problème de Cauchy (P)

x0 = f (x) et x(t0 ) = x0 ,

un couple où I est un intervalle d’intérieur non vide contenant t0 et x : I −→ R une fonction de classe C 1 vérifiant pour
tout t ∈ I, x0 (t) = f (x(t)) et x(t0 ) = x0 .
1) Montrer que à l’aide du lemme de Gromwall que si (I, x) et (J, x̃) sont des solutions du même problème de Cauchy (P),
elles coı̈ncident sur I ∩ J tout entier.
2) Montrer que si I est un intervalle d’intérieur non vide contenant t0 , x : I −→ R une fonction de classe C 1 , (I, x) est
solution du problème de Cauchy (P) si et seulement si,
Z t
∀t ∈ I, x(t) = x0 + f (x(τ ))dτ.
t0

3)a. Montrer qu’il existe α, β > 0 tels que [x0 − β, x0 + β] ⊂ U0 et pour toute fonction de classe C 1 , x : [t0 − α, t0 + α] −→
[x0 − β, x0 + β] ⊂ U0 , la fonction
Z t
F (x) : t ∈ [t0 − α, t0 + α] 7−→ x0 + f (x(τ ))dτ
t0
est à valeurs dans [x0 − β, x0 + β].
X
b. On considère la fonction constante X0 égale à x0 sur [t0 − α, t0 + α], et Xn+1 = F (Xn ). Montrer que (Xn+1 − Xn )
converge normalement. En déduire l’existence d’une solution du problème de Cauchy (P) définie sur un intervalle dont t0
est un point intérieur.
4) On appelle solution maximale de (P) toute solution qu’on ne peut pas prolonger en une solution de (P). Montrer que
(P) admet une unique solution maximale (Imax , Xmax ) et vérifier de plus que Imax est un intervalle ouvert et que toute
solution de (P) est une restriction de cette solution maximale.
5) Soit x0 ∈ I0 et t0 ∈ R. Relier les solutions maximales de x0 = f (x) portant sur les conditions x(0) = x0 et x(t0 ) = x0 .
6) Que dire que la solution maximale de x0 = f (x) avec x(0) = x0 si f (x0 ) = 0 ?
7) Montrer que si I0 = R et f est bornée, alors toute solution maximale est définie sur R tout entier.
On peut renplacer U0 intervalle ouvert de R par U0 ouvert de Rn et f de classe C 1 sur R. En particulier, on peut considérer
alors les solutions de x0 = −∇x.
105. X 283. Soit un entier N > 5. Soient X1 , . . . , XN des variables aléatoires indépendantes de même loi. On suppose que X1
est à valeurs dans {1, 2, 3}. On définit une variable aléatoire f à valeurs dans F(Z/N Z, Z/N Z) par f (ω)[n] = n + Xn (ω)
pour tout n ∈ [[1, N ]] et toute issue ω. Déterminer la probabilité pour que f soit une permutation ayant au moins trois
orbites.
106. X 197b. Soient A, B ∈ Mn (C).
On suppose que, pour tout t ∈ C, det(A + tB) = det(A) + t det(B). Que peut-on dire de A et B ? (traiter d’abord le cas
A ou B inversible puis dans le cas A et B non inversibles, on montrera l’existence de deux sous-espaces de Cn tel que
A(V ) ⊂ W et B(V ) ⊂ W avec dim W < dim V ).

107. Le théorème de l’inversion locale. On désigne par k et n deux entiers non nuls et par U un ouvert de Rn . On considère
une norme quelconque sur Rn et ||| ||| la norme subordonnée sur L(Rn ).
I. Théorème de l’inversion locale : un cas particulier. On suppose que 0 ∈ U . Soit f : U −→ Rn de classe C 1 telle
que f (0) = 0 et df0 = IdRn . On considère la fonction de classe C 1 , ϕ : x ∈ U 7−→ x − f (x) ∈ Rn .
1
1) Justifier l’existence de r > 0 tel que pour tout x ∈ Rn avec kxk 6 r, on a |||dϕx ||| 6 et dfx ∈ GL(Rn ).
2
r
2) Démontrer que pour tout x ∈ B(0, r), kϕ(x)k 6 .
2
r
3) On fixe y ∈ Rn avec kyk 6 et on considère l’application
2
B(0, r) −→ B(0, r)
.
gy : x 7−→ ϕ(x) + y

1
a. Démontrer que gy est bien définie et -lipschitzienne.
2
b. En déduire que gy possède un unique point fixe.
  r   r
4) On pose V = f <−1> B 0, ∩ B(0, r). Montrer que V est un ouvert, puis que f˜ : x ∈ V 7−→ f (x) ∈ B 0, est
2 2
bien définie.
5) Vérifier que f˜ est bijective.
6) Vérifier que si x, x0 ∈ B(0, r), kx − x0 k 6 2kf (x) − f (x0 )k. En déduire que f˜−1 est continue.
7) Justifier l’existence de M > 0 tel que pour tout x ∈ Rn avec kxk 6 r, on a |||(dfx )−1 ||| 6 M .
 r
8) Montrer que si y, y0 ∈ B 0, et x = f˜−1 (y), x0 = f˜−1 (y0 ), on a
2

˜−1
f (y) − f˜−1 (y0 ) − (dx0 f )−1 (y − y0 ) 6 M kf (x) − f (x0 ) − dfx0 (x − x0 )k .

 r
9) Conclure que f˜ établit un C 1 -difféomorphisme de V sur B 0, .
2
II. Théorème de l’inversion locale : le cas général. Soit f : U −→ Rn de classe C 1 , a ∈ U tel que u = dfa ∈ GL(Rn ).
On considère F : x ∈ (−a) + U 7−→ u−1 (f (x + a) − f (a)).
10) En appliquant le résultat de la première partie à F , vérifier l’existence de deux ouverts V et W de Rn avec a ∈ V ⊂ U
et f (a) ∈ W tels que f induise un C 1 -difféomorphisme f˜ de V sur W .
11) Vérifier que si f est de classe C k avec k > 2, alors f˜ est un C k -difféomorphisme.
III. Le théorème de l’inversion globale. Soit f : U −→ Rn . On suppose f de classe C k et injective. De plus, on
suppose que dfa est un isomorphisme de Rn pour tout a ∈ U . Montrer qu’alors, f (U ) est un ouvert et que f établit un
C k -difféomorphisme de U sur f (U ).

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