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CAHIER
De la
COURS SIMPLIFIES
100 EXERCICES CORRIGES
(Enoncés en arabe et en français)
LEXIQUE DE TERMINOLOGIE
(français-arabe, Arabe-français)
Sommaire
Préface............................................................................................................................... ii
Introduction_Principales branches de la mécanique…..................................................... vii
Le programme…………………………………………………………………………... ix
I. RAPPELS MATHEMATIQUES…………………………………………............... 1
I-A. L’ANALYSE DIMENSIONNELLE………………………………………….. 1
1. Les unités………………………………………................................................. 1
a. Les unités fondamentales…………………………………………..................... 1
b. Les unités dérivées………………………………………….............................. 1
c. Les unités secondaires………………………………………….......................... 1
d. Unité supplémentaire…………………………………………........................... 1
e. Les multiples et les sous multiples…………………………………………....... 1
2. Les équations aux dimensions……………………………………......................... 2
a. Définition…………………………………...................................................... 2
b. Quel est l’intérêt de cette expression ? …………………………………......... 2
c. Comment définir , , ? …………………………………......................... 2
d. Généralisation………………………………………………………………... 4
EXERCICES 1.1 à 1.6……………………….………................................... 5
SOLUTION DES EXERCICES 1.1 à 1.6………………………………… 7
I-B. CALCUL D’INCERTITUDES…………………………………………............... 9
1. La grandeur physique…………………………………….................................... 9
2. Notion de mesure…………………………………….......................................... 9
3. Théorèmes des incertitudes ……………………………………......................... 10
EXERCICES 1.7 à 1.12………………………………….............................. 13
SOLUTION DES EXERCICES 1.7 à 1.12………………………………… 14
II. RAPPELS SUR LE CALCUL VECTORIEL…………………………………… 17
1. Grandeur scalaire………………………………………..................................... 17
2. Grandeur vectorielle………………………………………................................. 17
3. Représentation graphique d’un vecteur……………………………………......... 14
4. Le vecteur unitaire…………………………………............................................. 17
5. La somme géométrique des vecteurs…………………………………................. 17
6. Les composantes d’un vecteur……………………………………...................... 20
7. Le produit scalaire……………………………………........................................ 23
8. Le produit vectoriel……………………………………....................................... 24
9. Le produit mixte………………………………………………………………… 26
10. Moment d’un vecteur par rapport à un point de l’espace……………………… 26
11. Moment d’un vecteur par rapport à un axe……………………………………. 26
12. Gradient, divergence, rotationnel…………………………………….................. 27
13. Le Laplacien……………………………………................................................ 29
EXERCICES 2.1 à 2.7………………………………………........................ 31
SOLUTION DES EXERCICES 2.1 à 2.7………………………………….. 33
III. PRINCIPAUX SYSTEMES DE COORDONNEES…………………………….. 36
1. Repères d’inertie galiléens……………………………………............................ 36
2. Principaux référentiels galiléens …………………………………….................. 36
3. Les coordonnées cartésiennes……………………………………....................... 37
4. Les coordonnées polaires………………………………………………………… 38
5. Les coordonnées cylindriques……………………………………....................... 39
6. Les coordonnées sphériques…………………………………….......................... 40
v
OUVRAGES…………………………………………………………………………. 265
Les incertitudes 9
1/ La grandeur physique ( ):
Une grandeur physique est tout ce qui prend, dans des conditions bien déterminées, une
valeur numérique définie qui peut varier (augmenter ou diminuer) si ces conditions elles
mêmes varient.
Réponse :
M = m2 m1 M = 44.565 g
M = m1 + m2 = 4mg = 0.004 g
Ainsi, le résultat s’écrit toujours sous la forme ci-dessous de telle façon que, le nombre de
chiffres significatifs après la virgule dans la valeur approchée, soit le même que dans
l’incertitude absolue.
M = (44.565 ± 0.004) g
Tandis que l’incertitude relative sur M est :
M 0.004 M 5
= = 9.10
M 44.565 M
ou
M m1 + m2 M 5
= = 9.10
M m2 m1 M
u v
Soit y=k
(u + v ) t
En suivant la même démarche que précédemment nous obtenons :
dy dk du dv du dv dt
= + +
y k u v u+v u+v t
Factorisons tous les termes ayant le même di et changeons le signe – par le signe + :
dy dk dt
= + du + dv
y k u u+v v u+v t
y
= u+ v+ t (1.12)
y u u+v v u+v t
Réponse : selon le théorème de l’incertitude relative d’un produit ou d’un quotient, nous
pouvons écrire :
Q R I t
Q = RI 2t = +2 +
Q R I t
Nous en déduisons l’expression de l’incertitude absolue sur Q :
R I t
Q =Q +2 +
R I t
EXERCICES **
Exercice 1.7 7.1
Pour mesurer l’épaisseur d’un cylindre creux on
mesure les diamètres intérieur ( D1 ) et
: ( D2 ) ( D1 )
extérieur ( D2 ) et on trouve :
D2 = ( 26, 7 ± 0,1) mm D1 = (19,5 ± 0,1) mm
D1 = (19,5 ± 0,1) mm , D2 = ( 26, 7 ± 0,1) mm
.
Donner le résultat de la mesure et sa précision.
Exercice 1.8 :
m m
Calcul de la masse volumique : = 3 = =3,041g/cm3
V a
Nous déduisons l’incertitude absolue de l’incertitude relative :
m a m a
= +3 = +3 0, 02 g / cm3
m a m a
Exercice 1.9 :
m2 m1
Nous avons l’expression : =
m3 m1
Remarquons que les trois masses sont dépendantes.
Appliquons la fonction logarithmique aux deux membre de l’équation :
log = log ( m2 m1 ) log ( m3 m1 )
Passons à la différentielle logarithmique :
d d ( m2 m1 ) d ( m3 m1 )
=
m2 m1 m3 m1
d dm2 dm1 dm3 dm1
Développons : = +
m2 m1 m2 m1 m3 m1 m3 m1
d 1 1 dm2 dm3
Factorisons : = dm1 +
m3 m1 m2 m1 m2 m1 m3 m1
Exercice 1.10 :
a/ Groupement en parallèle :
La capacité du condensateur équivalent à deux condensateurs montés en parallèle est
donnée par la formule : C = C1 + C2 .
Appliquons la fonction logarithmique aux deux membres de l’équation puis passons à la
différentielle logarithmique :
dC dC1 dC2
log C = log ( C1 + C2 ) = +
C C1 + C2 C1 + C2
L’incertitude relative est donc :
C C1 C2 C C C1 C2 C2
= + = 1 +
C C1 + C2 C1 + C2 C C1 C1 + C2 C2 C1 + C2
b/ Groupement en série :
La capacité du condensateur équivalent à deux condensateurs montés en série est donnée
par la formule :
C1 C2 1 1 1 C1C2
= + C=
C C C1 C2 C1 + C2
C C1 C1 C2 C2
= 1 + 1
C C1 C1 + C2 C2 C1 + C2
Exercice 1.11 :
m2 ( )
Ecrivons l’expression donnée sous la forme : µ + m1 = 2 m
m 1
En introduisant la fonction logarithmique dans les deux membres de l’équation nous
obtenons :
log ( µ + m1 ) = log m2 + log ( 2 m ) log ( m 1 )
La différentielle logarithmique de l’expression précédente est :
d ( µ + m1 ) dm2 d 2 d m d m d 1
= + +
µ + m1 m2 2 m 2 m m 1 m 1
d µ dm1 dm2 d 2 d m d m d 1
Ou bien : = + + +
µ + m1 µ + m1 m2 2 m 2 m m 1 m 1
C'est-à-dire :
µ + m1 µ + m1 µ + m1 µ + m1 µ + m1 µ + m1
d µ = dm1 + dm2 +d 2 d m d m +d 1
µ + m1 m2 2 m 2 m m 1 m 1
Et en fin, l’incertitude absolue demandée est :
µ + m1 µ + m1 µ + m1 µ + m1 µ + m1
µ = + m1 + m2 + 2 + m + + 1
m2 2 m 2 m m 1 m 1
Exercice 1.12 :
Après introduction de la fonction logarithmique dans les deux membres de l’équation
t
nous obtenons : log y = log y0 + log e
Sa différentielle est :
log y = log y0 + log e t log y = log y0 t
d ( log y ) = d ( log y0 ) d ( t )
dX d dt d dt
Posons X = t = + dX = X +
X t t
D’où :
dy dy0 d dt
= t +
y y0 t
On passe à l’incertitude relative pour en déduire l’incertitude absolue :
y y t y0
= 0+ t + y= y +t + t
y y0 t y0
1/ GRANDEUR SCALAIRE( )
Une grandeur scalaire est toujours exprimée par une valeur numérique suivie de l’unité
correspondante.
Exemple : le volume, la masse, la température, la charge électrique, l’énergie…
2/ GRANDEUR VECTORIELLE( )
On appelle grandeur vectorielle toute grandeur qui nécessite un sens, une direction, un
point d’application en plus de sa valeur numérique appelée intensité ou module.
Exemple : le déplacement, la vitesse, la force, le champ électrique…
V
O
Fig 2.1: représentation d’un vecteur
D = V12 + V2 2 2VV
1 2
cos (2.2)
V2 V2 V
V
V = V1 + V2
V = V2 + V1
V1 V1
CD CD
sin = =
AC V
V V
= 2 V .sin = V 2 .sin (2.3)
sin sin
CD CD
sin = =
BC V2
C
V2
V
A
V1 B D
BE
sin =
BC V2 V
= 1 V2 .sin = V1.sin (2.4)
BE sin sin
sin =
AB
De (2.3) et (2.4) nous pouvons en déduire la formule générale (2.5), appelée loi des sinus
(! " #):
V V V
= 1 = 2 (2.5)
sin sin sin
2 2V2
Cas particulier : Si = alors V = V1 + V2 et tan =
2 V1
La somme géométrique de plusieurs vecteurs : (voir figure2.5)
V = V1 + V2 + V3 + V4 + V5
V3
V2
V4
V5 O V1
Le module du vecteur D :
D = V12 + V2 2 2VV
1 2
cos (2.6)
Y
V
Vy
V = Vx + Vy
V x = V cos
V y = V sin
u
j
O
i Vx X
Fig 2.7: Composantes d’un vecteur
En désignant les deux vecteurs unitaires i et j , respectivement dans les directions des
deux axes OX et OY, nous pouvons écrire :
Vx = i .Vx , Vy = j .Vy ;
V = Vx + Vy ; V = i .Vx + j .Vy ; (2.7)
V = i .V cos + j .V sin V = V (i .cos + j .sin )
Or V = u .V , d’où :
V = V1 + V2 ; V = i ( x1 + x2 ) + j ( y1 + y2 ) D V = ( x1 + x2 ) 2 + ( y1 + y2 ) 2
x1 x
Exemple 2.2 : Trouver la différence des deux vecteurs V1 ; V2 2 dans le repère
y1 y2
R (O ; i , j ) .
Réponse :
V = V1 V2 ; V = i (x 1 x 2 ) + j ( y1 y2 ) V = ( x1 x2 )2 + ( y1 y2 ) 2
Dans l’espace : dans le repère R (O; i , j , k ) (base orthonormée), nous remarquons
que V = V x + V y + V z V = i .Vx + j .V y + k .Vz . (figure 2.8)
Z
Vz
r V
k
i j Vy Y
Vx
X
Fig 2.8: composantes d’un vecteur
Vz
cos = Vz = r.cos
r
sin = = r.sin ;
r
Vx
cos = Vx = .cos Vx = r.sin .cos
Vy
sin = Vy = .sin Vy = r sin .sin
En résumé :
V x = V sin . cos
(2.9)
V y = V . sin . sin
V z = V . cos
Exemple 2.3 : Trouver la distance qui sépare les deux points A (10, 4, 4 ) u et
B (10,6,8 ) u , représentés dans le repère rectangulaire R (O ; i , j , k ) , avec u = unité .
Réponse :
En représentant les deux points dans le repère, on se rend compte que la distance
demandée n’est autre que le module du vecteur D , qui est la différence entre les deux
vecteurs : D = V2 V1
Soit :
D = i ( x2 x1 ) + j ( y 2 y1 ) + k ( z 2 z1 ) D = ( x2 x1 ) 2 + ( y 2 y1 ) 2 + ( z 2 z1 ) 2
D = i (0) + j (10) + k (4) D = 116 = 10.77u
Réponse :
V = (4 3 + 2 + 7 + 9)i + ( 3 + 2 6 8 + 1) j V = 19i 14 j
V = 361 + 196 = 23.60u
Vy
Pour trouver la direction du vecteur V , nous partons de l’expression tan = , est
Vx
l’angle formé par le vecteur V et l’axe OX :
tan = 14 0,737 36,38°
19
7/ LE PRODUIT SCALAIRE ( * ):
Définition : On appelle produit scalaire de deux vecteurs V1 et V2 le nombre réel
V1 .V2 : V1.V2 = V1.V2 .cos(V1.V2 ) (2.12)
1 2 2 2
Ou V1.V2 = V 1 + V2 V1 V2 (2.13)
2
Cas particulier :
Si V1 = 0 ou V2 = 0 , alors V1 .V2 = 0
Si V1 0 et V2 0 , alors :
V1 V2 (V1 , V2 ) = cos = 0 V1.V2 = 0
2 2
V1 // V2 (V1 ,V2 ) = 0 cos 0 = 1 V1.V = V1V2
Exemple:
Le travail de la force F qui provoque un déplacement AB est donné par la
formule W = F . AB. cos tel que = ( F ; AB) (on lit W est le produit scalaire de
F par AB ), on écrit :
W = F . AB W=F.AB.cos
Dans le repère R (O ; i , j )
V1.V2 = ( x1.i + y1. j ) .( x2 .i + y2 . j ) = x1.x2 .i .i + x1. y2 .i . j + x2 . y1. j .i + y1. y2 . j . j
i j j .i = i . j = 0
V1.V2 = x1.x2 + y1. y2 . (2.14)
i .i = j . j = i 2 = j 2 = 1
Dans l’espace (* -. ,) :
Soit les deux vecteurs V1 et V2 dans le repère R (O ; i , j ; k ) :
x1 x2
i . j = i .k = j .k = 0
V1 y1 ; V2 y2 V1 .V2 = x1 .x2 + y1 . y2 + z1 .z2 (2.15)
i = j = k =1
z1 z2
Propriétés du produit scalaire ( * /0 12) :
Commutatif ( ) V 1 .V 2 = V 2 .V 1
Non associatif ( ( )
3): V1. V2 .V3 n’existe pas car le résultat serait un vecteur.
Distributif ( XYZ ) par rapport à la somme vectorielle :
( )
V1. V2 + .V3 = V1.V2 + V1.V3
Réponse :
Partant de l’expression du produit scalaire, on peut écrire :
V1 .V 1
cos(V 1V 2 ) =
V1V2
Donc :
V1.V 1 = 3 + 4 3 = 2 ; V1 = 9 + 4 + 1 = 3,74 ; V2 = 1 + 4 + 9 = 3,74
V1.V 1 2
cos(V 1V 2 ) = = = 0,143 = (V 1V 2 ) = 96,2°
V1V2 14
8/ LE PRODUIT VECTORIEL ( * ):
Définition : On appelle produit vectoriel de deux vecteurs V1 et V2 le vecteur W
perpendiculaire au plan qu’ils constituent.
Nous écrivons par convention : W = V1 V2 = V1 × V2
V1
O
V2
W
Fig 2.9: produit vectoriel
caractéristiques du vecteur W ( )4 )
W est perpendiculaire au plan formé par les deux vecteurs, son sens est déterminé
par la règle de la main droite (l’index indiquant W ), son module est donné par la
formule 2.16 :
W = W = V1.V2 .sin(V1.V2 ) (2.16)
i i = j j =k k =0
Important : i j =k ;i k = j ;j k =i
i j = i k = j k =1
Réponse :
W = [ (1 × 2 ) (0 × 1)].i (2 × 2) (1 × 1) . j + ( 2 × 0) (1 × 1) .k W = 2i + 3 j k
V1 = 22 + 12 + 12 = 6
V2 = 12 + 0 + 2 2 = 5
W = 22 + 32 + 12 = 14 = 3,74
W 3,74
W = V1.V2 .sin = 3,74 sin = sin = = 0,683 = 43,06°
V1.V2 30
9/ LE PRODUIT MIXTE (( 2 * ):
Le produit mixte de trois vecteurs V 1 , V 2 et V 3 est la quantité scalaire définie par :
x1 y1 z1
(
V1. V2 )
V3 = x2 y2 z2 = ( y2 z3 y3 z2 ) x1 ( x2 z3 x3 z2 ) y1 + ( x2 y3 x3 y2 ) z1 (2.18)
x3 y3 z3
Première définition : Le moment d’un vecteur par rapport à un axe est égal à la
projection de ce vecteur par rapport à un point quelconque de cet axe.
( )
! " = ! O .u = OA V .u (2.20)
Remarque : Le moment d’un vecteur par rapport à un axe est une grandeur
scalaire, par contre le moment d’un vecteur par rapport à un point de l’espace est
un vecteur (Figure2.10-b-)
!O
!"
!O
u
O O
!" ! O' B
B V
O' V A
(") A
Définitions :
On dit que la fonction f ( x, y, z ) est un champ scalaire si la fonction f ( x, y, z )
est un scalaire.
On dit que la fonction V ( x, y, z ) est un champ vectoriel si la fonction est
vectorielle.
On définit l’opérateur ( mnL ) différentiel vectoriel #(nabla ) par :
$ $ $
#= i + j+ k (2.21)
$x $y $z
Où :
$ $ $
, et sont respectivement les dérivées partielles par rapport à x, y et z .
$x $y $z
Nous allons définir le gradient, la divergence et le rotationnel à l’aide de cet
opérateur.
LE GRADIENT (lUOS ):
Si f ( x, y, z ) est une fonction scalaire, son gradient est un vecteur défini comme
étant :
$f $f $f
grad f = #( f ) = i+ j+ k (2.22)
$x $y $z
LA DIVERGENCE (O S ):
Si V = (V x ,V y ,V z ) est une fonction vectorielle, sa divergence est un scalaire défini
comme étant :
Réponse : divV = 2 y 3z 2 + 0 = 2 y 3z 2
LE ROTATIONNEL (i UjO ):
Si V = (V x ,V y ,V z ) est une fonction vectorielle, son rotationnel est un vecteur
défini comme étant :
$Vz $Vy $Vz $Vx $Vy $Vx
rot (V ) = # V = .i .j + .k (2.24)
$y $z $x $z $x $y
Démarche à suivre :
a/ Etablir la matrice suivante :
+i j +k
$ $ $
rotV = = A+ B +C
$x $y $z
Vx Vy Vz
+i
$ $ $Vz $Vy
A= = +i
$y $z $y $z
Vy Vz
-j
$ $ $Vz $Vx
B= = -j
$x $z $x $z
Vx Vz
k
$ $ $Vy $Vx
C= = +k
$x $y $x $y
Vx Vy
rot (V ) = ( 27 xy 2
6 yz ) .i 9 y3 j 2 xk
13/ LE LAPLACIEN (" 5 6) :
Définitions :
En coordonnées cartésiennes :
Le Laplacien d’une fonction scalaire est égal à la divergence de son
gradient :
$2 f $2 f $2 f
#.# ( f ) = # 2 ( f ) = + + (2.25)
$x 2 $y 2 $z 2
$x 2
i+
$y 2
j+ 2 k
$z
(2.26)
REMARQUE
Vous trouverez, à la fin de ce document en annexe, un formulaire regroupant le
gradient, la divergence, le rotationnel et le laplacien dans les différentes coordonnées :
cartésiennes, cylindriques et sphériques.
EXERCICES **
. ! ! "#$ %& '( :
(A
2 1/ 2
+ ( Ay + By ) + ( Az + Bz )
2 2
S=
( Ax + Bx )
2 2 2
x
S=
Bx ) + ( Ay By ) + ( Az
1/ 2
(A Bz )
2 2 2
D= 1/ 2
( Ax Bx ) + ( Ay By ) + ( Az Bz )
x
2 2 2
D=
Exercice2.1 :
a/ V1 = 6, 40 , V2 = 5,38 , V3 = 5, 91
b/ A = 10i 2 j + 3k , B = 9i 15 j + 15k
C 8 5 7
c/ C = 8i 5 j + 7k = uc uc = i j+ k
C 35 35 35
Exercice2.2 :
Ax Bx
A = Ay ; B = By
Az Bz
S = A + B = ( Ax + Bx ) i + ( Ay + By ) j + ( Az + Bz ) k
1/ 2
( Ax + Bx ) + ( Ay + By ) + ( Az + Bz )
2 2 2
S=
D = A B = ( Ax Bx ) i + ( Ay By ) j + ( Az Bz ) k
1/ 2
( Ax Bx ) + ( Ay By ) + ( Az Bz )
2 2 2
D=
Exercice2.3 :
V = V 1 + V 2 + V 3 , V = 6i + 6 j + k V 8, 54
Vx 6
Vx = V .cos cos = =, cos 0,70 45, 6°
V 8,54
Vy 6
Vy = V .cos cos = = , cos 0,70 45, 6°
V 8,54
V 1
Vz = V .cos cos = z = , cos 0,70 83,1°
V 8,54
Exercice2.4 :
a/ surface du parallélogramme : S = h. B
1/ 2
( Ax Bx ) + ( Ay By ) + ( Az Bz )
2 2 2
A B =
En égalisant les deux dernières expressions, et en développant nous arrivons au résultat :
Ax Bx + Ay By + Az Bz = 0 , qui n’est autre que le produit scalaire A.B = 0 A B. ( )
Exercice2.5 :
Ecrivons les deux expressions des deux vecteurs :
x 2 xy + z 3
= V = x2 + 2 y
y
2 xz 2 2
z
En calculant le produit vectoriel de ces deux vecteurs nous trouvons que le résultat est
zéro :
i -j k
V= =0
x y z
2 xy + z 3 x2 + 2 y 2 xz 2 2
Exercice2.6 :
Pour que les deux vecteurs A et B soient parallèles il faut que la relation B = . A soit
vérifiée, avec constante.
Partant de cela on peut écrire :
2
1
B B 3
=A = =
A 1 1,5 2
A = i 1, 5 j + 2k = uA uA = i j+ k
A 7, 25 7, 25 7, 25
B 2 3 4
B = 2i 3 j + 4k = uB uB = i j+ k
B 29 29 29
Exercice2.7 :
Des données nous pouvons en déduire que l’angle entre les deux vecteurs est :
180 ( 25 + 50 ) = 105°
Appliquons la formule 2.9 pour trouver les deux composantes :
V Vx Vy
= =
sin105° sin 50 sin 25
V Vx sin 50
= Vx = V Vx = 23,8
sin105° sin 50 sin105°
V Vy sin 25
= Vy = V Vy = 13,1
sin105° sin 25 sin105°
Afin de déterminer la position instantanée d’un point matériel, nous devons choisir
d’abord un repère parmi les différents repères les plus utiles. Dans ce qui suit nous allons
rappeler les principaux systèmes de coordonnées.
Le Repère géocentrique ( )
Ce repère est défini par trois axes issus du centre d’inertie de la terre et dirigés vers
trois étoiles fixes du repère de Copernic. Ce repère est utilisé pour l’étude du mouvement de
la lune et des satellites en rotation autour de la terre.
Le Repère terrestre ( )
Ce repère est défini par trois axes perpendiculaires issus de n’importe quel point
de la terre. Ce repère est utilisé pour l’étude des corps en mouvement liés à la terre. Dans ce
repère la terre est fixe, elle constitue donc un repère galiléen.
Repère de Copernic
Le soleil
M’ .
La terre M
Repère géocentrique
M
k
O
y Y
i j
x
X m
Y
trajectoire
y M
O x
i X
Fig 3.3: Coordonnées rectangulaires
(
Où Ar , A ) représente les deux composantes de OM (
dans la base ur , u ).
La relation qui lie les coordonnées rectangulaires aux coordonnées polaires est :
x = r.cos = arccos x
r
(3.6)
y = r.sin = arcsin y
r
Y
M
r
j
u
x X
Z
ligne de la coordonnée z
uz
z u
r
M ligne de la coordonnée
ligne de la coordonnée
u u
O Y
m
X
D’où r = .u + z.k
De même :
u = i .cos + j .sin
Attention à ne pas confondre u et ur !!!
Nous pouvons écrire maintenant l’expression du vecteur position sous la forme :
OM = r = i . .cos + j . sin + k .z
(3.8)
OM = r = i .x + j . y + k .z
Nous pouvons transformer l’expression précédente du vecteur position OM sous la forme :
OM = r = A .u + A .u + Az .u z (3.9)
(
Où A , A , Az = z ) (
sont les composantes de OM dans la base u , u , u z = k . Pour )
obtenir l’expression du vecteur unitaire u il suffit de se rendre compte que les vecteurs
(
unitaires qui constituent la base u , u , u z = k ) sont perpendiculaires entre eux ; donc u est
le produit vectoriel de u z et u . Ainsi :
x = cos = x2 + y2
y = sin = arctgy / x (3.11)
z=z = arccos x / = arcsin y /
Remarque : si z = 0 nous reconnaissons alors les coordonnées polaires qui ne sont donc
qu’un cas particulier des coordonnées cylindriques.
r= x2 + y2 + z2
= arccos z (3.13)
r
= arctg y
x
Quant à la relation entre les coordonnées cylindriques et les cordonnées sphériques elle est :
= r sin r= 2
+ z2
= = (3.14)
z = r cos = arctg
z
ligne de coordonnée r
u
u
ligne de coordonées
r M
u
ligne de coordonées
(
Expressions des vecteurs unitaires ur , u , u ) : En se référant à tout ce qui a été dit
sur les coordonnées sphériques, nous pouvons écrire :
r = r.u r = Om + mM
Om = .u = i.cos + j sin
mM = z.k = k .r cos .
= r.sin
Nous en déduisons : r = r i.cos .sin + j.sin .sin + k .cos
Il nous apparaît clairement l’expression de u :
u r = i.cos .sin + j.sin .sin + k .cos (3.16)
Connaissant le vecteur :
u = i .sin + j .cos
(
Il nous reste à déterminer le vecteur u . La base ur , u , u ) étant orthogonale, le
vecteur unitaire u est donc le résultat du produit vectoriel entre u et u .
EXERCICES **
Exercice 3.1 1.3
Convertir le vecteur suivant des coordonnées
cartésiennes (i , j ) en coordonnées
(i , j )
polaires (u , u )
r : V = Xi + Yj
V = Xi + Yj : (u , u ) !
r
A.FIZAZI Univ-BECHAR 43
LMD1/SM_ST
Principaux systèmes de coordonnées 44
A.FIZAZI Univ-BECHAR 44
LMD1/SM_ST
Principaux systèmes de coordonnées 45
Exercice 3.1:
Si l’expression du vecteur en coordonnées cartésiennes est V = Xi + Yj , alors, il est
possible d’écrire l’expression du même vecteur en coordonnées polaires sous la forme :
V = Vr .ur + V .u . Connaissant les expressions des vecteurs unitaires u et u dans la
base ( i , j ) , on peut déterminer les valeurs V et V .
ur = i .cos + j .sin
V = Vr ( i .cos + j .sin ) +V ( i .sin + j .cos )
u = i .sin + j .cos
En organisant la dernière équation :
Exercice 3.2:
Le vecteur s’écrit : V = Vr .ur + V .u + V .u
( )
Dans la base i , j , k , il s’écrit V = Xi + Yj + Zk
Rappelons-nous des expressions des vecteurs unitaires ( ur , u , u ) en fonction de i , j , k :
V = i Vr sin cos + V cos cos + V sin + j Vr sin sin + V cos sin + cos +
X Y
k Vr cos V sin
Z
Exercice 3.3:
Le vecteur V dans la base ( u , u , u z ) s’écrit sous la forme : V = V .u + V .u + Vz .u z
Connaissant les expressions des vecteurs unitaires ( u , u , u z ) en fonction de i , j , k on
peut écrire :
u = i .cos + j .sin
u = i .sin + j .cos V = Vr ( i .cos + j .sin ) +V ( i .sin + j .cos ) +V k
z
uz = k
En organisant l’expression obtenue elle devient :
On a le droit de choisir la méthode que nous maîtrisons le mieux pour arriver au résultat
attendu. Si on choisit la méthode des matrices le raisonnement est le suivant :
On crée une matrice de déplacement à partir du système d’équations obtenu :
Exercice 3.4:
Le vecteur V dans la base ( ur , u , u
) s’écrit sous la forme : V = V .u + V .u + V .u r r
(
V = Vr i .sin cos + j .sin sin + k .cos ) + V ( i .cos cos + j .cos sin k .sin )+
V ( i .sin + j .cos )
Développons puis organisons l’équation précédente pour obtenir :
V = i Vr sin cos + V cos cos + V sin + j Vr sin sin + V cos sin + cos +
X Y
k Vr cos V sin
Z
On trouve :
Vr = X sin cos + Y sin sin + Z cos ; V = X cos cos + Y cos sin Z sin
V = X sin + Y cos
En fin de compte l’expression du vecteur V = Xi + Yj + Zk en coordonnées sphériques est :
V = ( X sin cos + Y sin sin + Z cos ) ur + ( X cos cos + Y cos sin Z sin )u +
( X sin + Y cos )u
Exercice 3.5:
Commençons par transformer le vecteur B = 2
.u + cos .u en coordonnées
cartésiennes :
A= 2
( i .cos + j .sin ) + cos ( i sin + j cos )
En développant et en organisant l’équation, nous obtenons l’expression du vecteur A en
coordonnées cartésiennes :
A=i 2
.cos cos .sin + j 2
sin + cos 2 + 0k
X Y Z
( 2
.cos cos .sin ) cos cos + ( sin + cos ) cos sin
2 2
u +
( 2
.cos + cos .sin ) sin + ( sin + cos ) cos u
2 2
Exercice 3.6:
Le vecteur V dans la base ( u , u , u z ) est V = V .u + V .u + Vz .u z . Partant des
expressions connues des vecteurs unitaires ( u , u , u z ) en fonction de i , j , k , on peut écrire :
u = i .cos + j .sin
u = i .sin + j .cos V = Vr ( i .cos + j .sin ) +V ( i .sin + j .cos ) +V k z
uz = k
Organisée elle devient :
Exercice 3.7:
1/ Première méthode : Trouver la distance entre les deux points M ( M , M , zM ) et
N( N , N , z N ) en transformant l’expression du vecteur MN en coordonnées cartésiennes.
La figure montre que la distance entre les points M et N est égale au module du
vecteur MN :
MN = ON OM = ( N u N
+ zN uz ) ( M u M
+ zM uz )
MN = ON OM = ( N u N M u M
) + (z N uz zM u z ) (1)
zN Z
zM N
OM
M
uz = k
y N yM
O j Y
i
M
M
xM u M
N
N
xN
X
u N
u M
= i .cos M + j .sin M
uz = k
Remplaçons u N , u M
dans l’équation (1) :
MN = N ( i .cos N + j .sin N ) M ( i .cos M + j .sin M ) + (z N uz zM u z )
Nous organisons l’équation pour qu’elle devienne :
MN = ( N cos N M cos M ) i + ( N sin N M sin M ) j + ( zN zM ) k
La distance entre les points M et N st égale à la norme du vecteur MN :
( ) +( ) + ( zN zM )
2 2 2
MN = N cos N M cos M N sin N M sin M
) + ( zN zM )
2
MN = N
2
+ M
2
2 N . M cos(u N , u M
D’après la figure, nous voyons que l’angle compris entre les deux vecteurs unitaires u N , u M
) + ( zN zM ) ( 3)
2
MN = N
2
+ M
2
2 N . M cos( N M
Pour vérifier que les deux résultats ( 2 ) et ( 3) sont compatibles, il suffit de procéder à une
transformation trigonométrique adéquate de l’équation ( 2 ) :
cos N .cos M sin N .sin M = cos ( N M ) = cos ( M N )
IV/CINEMATIQUE
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A-IV/ CARACTERISTIQUES DU MOUVEMENT
+,-./0 102345
1/ INTRODUCTION ( '( )
La cinématique est l’étude des mouvements sans se préoccuper des causes
responsables de ces mouvements (comme les forces par exemple…)
Le point matériel est tout corps matériel dont les dimensions sont théoriquement nulles
et pratiquement négligeables par rapport à la distance parcourue.
L’état de mouvement ou de repos d’un corps sont deux notions essentiellement
relatives : par exemple une montagne est au repos par rapport à la terre mais en mouvement
par rapport à un observateur qui regarde la terre de loin et pour lequel le globe terrestre (avec
tout ce qu’il renferme) est en perpétuel mouvement.
Quiconque veut étudier un mouvement doit à priori s’imposer un référentiel (ou un repère)
par rapport auquel le mouvement est analysé. Ceci se traduit par le fait qu’un mouvement ne
peut se définir que par rapport à un repère.
Cette étude du mouvement s’effectue selon l’une des deux formes :
- vectorielle : en utilisant les vecteurs : position OM , vitesse v et l’accélération a .
- algébrique : en définissant l’équation du mouvement suivant une trajectoire
donnée.
2/ POSITION DU MOBILE ( ):
La position d’un point matériel M au temps t est repérée dans un
repère (O; i , j , k ) par un vecteur position OM (figure 4.1). La formule 4.1 exprime le
vecteur position en coordonnées cartésiennes.
Z
z
M
OM = r = x.i + y. j + z.k (4.1)
k
O y
j Y
i
x
X
x(t ), y (t ), z (t ) (4.2)
La trajectoire (K;L )
La trajectoire est l’ensemble des positions occupées par le mobile au cours de son
mouvement pendant des instants successifs. La trajectoire peut être matérielle ( la route
suivie par une automobile par exemple ) ou imaginaire (trajectoire de la lune par
exemple).
L’étude d’un mouvement plan se fait en coordonnées rectangulaires dans le repère
R(O; i , j ) où la position est définie par les deux coordonnées : x(t ), y (t )
La fonction x y (x) s’appelle équation cartésienne de la trajectoire
(K;L > N OK;P C;D ).
Exemple 4.1 : Les équations horaires du mouvement d’un point matériel tiré dans l’espace
sont x = 2t ; y = 0 ; z = -5t + 4t (toutes les unités sont dans le système
2
international).
1/ Trouver l’équation cartésienne de la trajectoire, quelle est sa forme ?
2/ Ecrire l’expression du vecteur position au temps t = 2 s
Réponse :
1/ On tire t de l’équation de x qu’on remplace dans z :
x
x = 2t t=
2
z = 1.25.x 2 + 2.x C’est l’équation d’une parabole.
Exemple 4.2 : Le mouvement d’un point matériel est défini dans un repère cartésien par ses
deux équations horaires :
x = a sin( t + )
y = a cos( t + )
Quelle est donc la trajectoire suivie ?
Réponse :
En élève au carré les deux équations, puis on fait la somme membre à membre pour
aboutir à l’équation d’un cercle de rayon a :
x 2 = a 2 sin 2 ( .t + )
x2 + y 2 = a2
y = a cos ( .t + )
2 2 2
BCD4/0
M
T MM '
MM '
vmoy = ; vmoy =
v (t) t' t t
O M’ MM '
CONVENTIONS ( )
Notation de Newton : on note la dérivée par rapport au temps en mettant un
point sur le symbole de la variable. Si la dérivée est par rapport à une variable
autre que le temps, la notation est de mettre une apostrophe(’) après le symbole
de la variable à dériver.
Notation de Leibnitz : On note la dérivée de y , par exemple, par rapport au
dy
temps, par .
dt
dx dy dz
Ainsi nous pouvons écrire x = ; y= ; z=
dt dt dt
Module du vecteur vitesse instantanée ( )
v = x2 + y 2 + z 2 (4.7)
L’unité de la vitesse dans le système international MKS est m / s = m.s 1 .
Les composantes des vecteurs OM et v en coordonnées cartésiennes sont donc :
x x = vx
OM y v y = vy
z R z = vz R
M v
Trajectoire
v' v v v (4.8)
amoy = = ; amoy =
O t' t t t
amoy
M’
v'
Fig 4.4
OM et OM ' et les vecteurs vitesse instantanée v et v ' (figure 4.4), le vecteur accélération
moyenne est défini par l’expression 4.8
a = x2 + y2 + z 2
a(t )
CONCLUSION : Dans un repère cartésien les vecteurs position, vitesse et accélération sont :
x x = vx x = vx = ax
r= y v y = vy a y = vy = a y
z R z = vz z = vz = a z
R R
(4.12)
OM = r = x.i + y. j + z.k v = vx .i + v y . j + vz .k a = ax .i + a y . j + a z .k
x = 2t 2
Exemple 4.3 : Soit le vecteur position OM y = 4t 5 . En déduire le vecteur vitesse et le
z = t3
vecteur accélération instantanées, puis calculer le module de chacun d’eux.
Réponse : Nous dérivons deux fois de suite l’expression du vecteur position pour obtenir les
vecteurs demandés et ensuite nous déduisons leurs modules :
v = 4t.i + 4 j + 3t 2k a = 4i + 0j + 6tk
v = 16t 2 + 16 + 9t 4 , a = 16 + 36t 2
EXERCICES **
Exercice 4.1 1.4
Le mouvement rectiligne d’un point est défini par
l’équation horaire : s = 2t 9t + 12t + 1 .
3 2
Exercice4.4 :4.4
Un point est mobile dans le plan à partir de la date
t = 1 . Ses équations horaires sont : " : ; '
1 : ." ( .t = 1
x = ln t ; y=t+ . 1
t x = ln t ; y=t+
a/Ecrire l’équation de la trajectoire. t
b/ Calculer les valeurs algébriques de la vitesse et de . /
l’accélération au temps t .
) 0 /
.t
a b 8 # M " . 2
+ 2 = 1>
l’ellipse par l’angle . a b
Déterminer les vecteurs vitesse et accélération v et
v 6 . -
en fonction des dérivées et . . 5 " 6 5
t 0 1 1,5 2
v + 0 0 +
a 0 + +
a.v + +
Exercice 4.2 :
Commençons par la transformation trigonométrique : cos 2t = 2 cos 2 t 1 ,
Remplaçons dans l’expression de y qui devient : y = 2 cos 2 t ,
Une autre transformation trigonométrique nous mène à : y = 2 ( sin 2 t 1) ,
Il ne nous reste plus qu’à remplacer sin 2 t par x pour obtenir l’équation de la trajectoire
qui est : y = 2 (1 x ) .
Pour dessiner la trajectoire il faut remarquer que 0 x +1 , car quelque soit t ,
0 sin 2 t = x +1 . Nous en déduisons que la trajectoire est un segment de droite joignant les
points A ( +1, 0 ) et B ( 0, +2 ) .
y
+2 B
A
O
+1 x
Exercice 4.3 :
Deux dérivations consécutives des équations horaires nous conduisent aux expressions des
coordonnées des vecteurs vitesse et accélération du mobile à l’instant t :
vx = x = 3 t 2 1 ( ) ax = x = 6t
v v y = y = 6t ; a= a y = y = 6
vz = z = 3 t 2 + 1 ( ) az = z = 6t
( ) ( )
v .k = v.k .cos v , k = v.cos v , k , cos v , k =
v .k
v
( )
x 0
v y , k 0 (
; v . k= ( x.0 ) + ( y.0 ) + ( z.0 ) =3 1+t 2 )
z 1
(
3 1+ t2 )
( )
cos v , k =
v .k
v
=
3 2 1+ t2( )
( )
cos v , k =
2
2
( v , Oz ) =
4
rad
Exercice 4.4 :
a/ Eliminons le temps entre les deux équations horaires pour obtenir l’équation de la
trajectoire :
x = ln t t = ex
1
y = ex + x y = ex + e x
e
b/ calculons les modules de la vitesse et de l’accélération au temps t par dérivations
successives des deux équations horaires par rapport au temps :
1
vx = 2 2
t 1 1 1 1
v= + 1 2 ; v= 4 +1
1 t t t t2
vy = 1 2
t
1
ax = 2 2
t2 1 2 4 1
a= + 3 ; a= +
2t 2 t2 t t6 t4
ay = 4 = 3
t t
Exercice 4.5 :
Rappel mathématique concernant l’ellipse : suivons le raisonnement qui accompagne la
figure ci-dessous :
Puisque la trajectoire est une ellipse, le mouvement va se répéter à l’infini pour une
variation du temps de 0 à .
Soit T l’intervalle de temps séparant deux passages consécutifs du mobile par la même
position et dans le même sens.
t
L’abscisse du mobile au temps t est : x = 2 cos
2
(t + T )
L’abscisse du mobile au temps t + T est : x ' = 2 cos
2
Puisque le mouvement est périodique il faut que x = x ' :
t (t + T ) T
cos =cos ( +2 ) ; cos = cos =2 T =4
2 2 2
5
3/ Position du mobile et ses coordonnées pour une accélération de module :
4
5
a= ,
4
2 t 2 t 5 t t
a 2 = cos 2 + sin 2 = 2 cos 2 + 8sin 2 = 5
16 2 4 2 16 2 2
t t t t 1
2 1 sin 2 + 8sin 2 = 5 6sin 2 = 3 sin 2 =
2 2 2 2 2
+ + 2k
t 2 t 4
sin = ± , t 0 ; =
2 2 2 3
+ + 2k
4
En prenant en considération la condition 0 t 4 , nous résumons les résultats dans le
tableau suivant :
k t x y vx vy
1
0 +1 +2 +1
2 2
3 1
1 1 +2 1
2 2
Exercice 4.7 :
1/ A l’aide de la figure ci-dessous on écrit l’expression du vecteur position :
OM = x.i + y. j
Y
A' A
b
2b
y M
b
O B' x B X
Il reste à déterminer les deux équations horaires, c'est-à-dire les coordonnées en fonction du
temps :
x = OA + b cos , x = 2b cos + b cos x = 3b cos
y = AA ' b sin , y = 2b sin b sin y = b sin
OM = i .3b cos + j .b sin
2/ La deuxième dérivée du vecteur position par rapport au temps nous conduit à l’expression
du vecteur accélération :
d 2 OM
a= 2
= 2 ( i .3b.cos t + j .b.sin t ) a= 2
.OM
dt
D’où le module de cette accélération :
a = 9b 2 .cos 2 t + b 2 .sin 2 t a = b 9 cos 2 t + sin 2 t
x xx = v0t
0
t
0
x-x0 = v0t
Dans une dernière étape on obtient l’équation horaire du mouvement rectiligne qui est
une fonction du temps de premier degré:
x = v0 .t + x0 (4.13)
. . .
On appelle x l’abscisse instantanée, et x0 l’abscisse initiale.
O x0 x X
t=0 t
Fig 4.6 repère rectiligne
x = v0 t + x0 v = C te
x = v0 t + x0
( x0 = 0)
a=0
O O O O
t t t t
Remarque : Dans un repère cartésien, si l’une des coordonnées est nulle le mouvement
est dit plan (mais il peut être rectiligne aussi) ; si deux coordonnées sont nulles le mouvement
ne peut être que rectiligne ; si les trois coordonnées sont différents de zéro, dans ce cas le
mouvement est dit spatial.
Réponse : Démontrons d’abord que le mouvement est rectiligne ; pour cela on doit
chercher l’équation de la trajectoire. Après élimination du temps entre les deux équations
horaires données on trouve : y = x + 4 équation d’une droite, donc le mouvement est
rectiligne.
Pour que ce mouvement soit uniforme il faut que la vitesse soit constante en direction,
en sens et en module.
Le vecteur vitesse est v = 2i + 2 j v = 22 + 22 v = 8 = 2.83ms 1
Ceci implique que le mouvement est uniforme. En définitif le mouvement est rectiligne
et uniforme.
On obtient à la fin l’équation de la vitesse instantanée qui est une fonction du temps de
premier degré:
v = v0 .t + v0 (14.4)
Equation horaire du mouvement : Si on prend t = 0 ; x = x0 (abscisse initiale), et
partant de ce qui précède on écrit :
x t
dx
v= = at + v0 dx = (at + v0) )dt dx = (at + v0) )dt
dt x0 0
x0 v0 = 0
O
O O t
t t
2
Laissons à l’étudiant le soin de démontrer à titre d’exercice que : v 2 v 0 = 2a ( x x0 )
Rappel : Le mouvement rectiligne est accéléré ( ) si a.v > 0 , et il est retardé
( ) si a.v < 0
Exemple 4.5 : Un corps ponctuel se déplace suivant l’axe OX avec une vitesse
-1
d’équation : v = 2t - 6 ( ms ) ; t 0 .
a/ En déduire l’équation de l’accélération ainsi que l’équation horaire de ce mouvement
sachant qu’à l’instant t = 0 , x = 5m . Quelle est la nature du mouvement ?
b/ Indiquer les étapes (accélérée et retardée) du mouvement.
v= x = x0 + vdt x = x0 + (2t 6)
dt 0 0 x = t2 6t + 5
x = x0 + t 6t ; t = 0 , x = 5 x0 = 5
2
t 0 1 3 5 A
v - 0 +
a + +
x 0 -4 0
av - 0 +
Mouvement retardé * Mouvement accéléré
Tableau de variation 4.1
Exemple 4.6 : Un corps ponctuel se déplace suivant une droite avec l’accélération
a = 4 t 2 (toutes les unités sont dans le système international MKS ).
Trouver les expressions de la vitesse et du déplacement en fonction du temps en
considérant les conditions suivantes : t = 3s ; v = 2ms -1 ; x = 9m
t
1 4
x = x0 + vdt x= t + 2t 2 v0t + x0
0 12
Il nous reste à déterminer l’abscisse et la vitesse initiales du corps. D’après les
données, on remplace dans les expressions obtenues précédemment le temps par t = 3s pour
trouver l’abscisse et la vitesse initiales :
3
t = 3s x0 = m ; v0 = 1ms 1
4
En fin de compte, les expressions de la vitesse et du déplacement sont:
1 4 3 1 3
x = 2t 2 t t+ v = 4t t 1
12 4 3
i a M v
O x X
x = Xm x =0 x = + Xm
v =0 v max = X m . v=0
a = + Xm . 2 a=0 a = Xm . 2
9.4
x = A cos t + B sin t
X,V,a
+amax a=h(t)
+Vmax V=g(t)
x=f(t)
+Xm
0 T/2 T 3T/4 t(s)
2T
-Xm
-Vmax
-amax
1
N= N = 1.59.10 2 Hz ; = 0.5rad
T
b/ Calcul de la vitesse et de l’accélération :
v = x = 0.4cos(0.1t + 0.5)
a = v = -0.04sin(0.1t + 0.5) = -0.04x a=-0.04x
x,v,a
4 x=4sin(0.5t+0.5)
a=-0.04sin(0.5t+0.5)
0 t+T
t t+T/2 t+3T/4 t(s)
-2 v=2cos(0.5t+0.5)
-4
EXERCICES **
Exercice 4.8 :8.4
La position d’un mobile en fonction du temps est
indiquée sur la figure ci-dessous. Indiquer :
.
1/ en quel endroit le mouvement se fait dans la :
direction des X positifs ou négatifs ? X ! "# $% & ' $% /1
2/ à quel instant le mouvement est retardé ou ( ) #
accéléré ?
( *+) ) , ' $ % /2
3/ quand le corps passe par l’origine ?
4/ quand la vitesse est nulle ? ( ! - & # /3
5/ faire un graphique de la vitesse et de l’accélération ( & ./ /4
en fonction du temps, 0 1 ) $/) & &2 /5
6/ estimer d’après le graphique, la vitesse moyenne
pour les intervalles de temps : + & 2 0$/) & )23+/ /6
1s t 1,8s , 1s t 2, 2 s , 1s t 3s : / ! #
1s t 3s , 1s t 2, 2 s , 1s t 1,8s
X ( m)
1m
0, 2s
0 t (s)
29, 4ms 1 .On laisse tomber une seconde pierre = )# @ .+4 /)6 = )# / <
4s après avoir jeté la première. Démontrer que la )/ . + ) 4s /)6 = )# )# <
première pierre dépassera la seconde 4s exactement . /)6
après que l’on ait lâché la seconde. g = 9,8ms 2
g = 9,8ms 2 .
Exercice 4.8 :
1/ Tout le mouvement s’effectue dans le sens positif des abscisses X , sauf pour
l’intervalle de temps 2, 2 s t 2,8s pour lequel le mouvement se fait dans le sens négatif. Le
mobile est au repos entre les instants t = 0,8s et t = 1,8s .
2/ Le mouvement est accéléré instantanément aux instants t = 1,8s et t = 2.8s ; il est
retardé instantanément aux instants t = 1,8s et t = 2.8s .
3/ Le mobile passe par l’origine aux instants t = 0,3s , t=2,8s , t=3,2s .
4/ La vitesse s’annule entre les deux instants t = 0,8s et t = 1,8s .
5/ La figure ci-dessous donne la représentation graphique de la vitesse en fonction du
temps.
x
6/ on calcul la vitesse à partir de la formule v = :
t
1 t 1,8s , vmoy = 0
1,5
1s t 2, 2 s , vmoy = = 1, 25ms 1
1, 2
1,5 9 + 2
1s t 3s , vmoy = = 2, 25ms 1
(
v m.s1 ) 1
2m.s
v = 10, 62m.s 1 0, 2s
v = 5ms 1
v = 3, 75m.s 1
v=0
0 t (s)
v = 15ms 1
Exercice 4.9 :
1/ On dérive les deux membres de l’équation par rapport au temps :
dv dx A
2v =A , 2v.a = A.v a=
dt dt 2
Exercice 4.10 :
Pour les deux pierres le mouvement est rectiligne uniformément varié. On oriente
l’axe OZ vers le haut. On calcule la distance parcourue par la deuxième pierre durant les
4secondes, soit son abscisse sur l’axe OZ :
1 2
z1 = gt1 ; z1 = 78, 4m
2
D’après l’énoncé, on en déduit que la première dépasse la deuxième après 8 secondes
depuis son lancement. Calculons son abscisse à cet instant :
1 2
z2 = gt2 +v0 t2 ; z2 = 78, 4m
2
Les deux pierres au moment de leur rencontre se trouvent à la même hauteur ( z = z1 = z2 ) ,
8 secondes après le lancement de la première et 4 secondes après l’abondant de la deuxième
en chute libre.
Exercice 4.11 :
1/ On choisit l’axe OZ orienté positivement vers le haut, son origine la terrasse de
l’immeuble.
Le mouvement de la balle est uniformément varié. La balle atteint sa hauteur maximale
quand sa vitesse s’annule, elle s’arrête alors pour tomber en chute libre. :
v02
v2 v02 = 2 gh h= , h 7,35m
2g
2/ La hauteur de l’immeuble est égale à l’abscisse de la balle au moment de sa collision
avec le sol( soit à t = 4, 25s ) :
1 2
z= gt + v0 .t ; z =37,5m
2
3/ La vitesse de la collision de la balle avec le sol :
v = gt + v0 ; v=-29,65ms -1
Le signe – résulte de l’orientation de l’axe.
Exercice 4.12 :
1/ Remarquons que nous avons une équation différentielle de premier ordre :
2 2
a= x x+
x=0
4 4
qui est l’équation caractéristique du mouvement rectiligne sinusoïdal.
2
Multiplions les deux membres par pour obtenir :
2
2 2 2
x =4 cos t + sin t
2 2 2 2 2
2
Puisque : sin = cos = , nous pouvons écrire l’équation horaire sous la forme :
4 4 2
2
x=4 cos t.cos + sin t.sin = 4 2 cos t.cos + sin t.sin
2 2 4 2 4 2 4 2 4
Procédons à une transformation trigonométrique pour aboutir à :
x = 4 2 c os t.cos + sin t.sin = 4 2 cos t
2 4 2 4 2 4
1
x = 4 2 cos t ( 2)
x = 4 2 cos t
2 4 2 2
En dernier lieu on arrive à l’expression de l’équation horaire qui va nous permettre
d’obtenir les constantes du mouvement. Par identification des équations (1) et ( 2 ) :
1
x = 4 2 cos t = X m .cos ( t + )
2 2
On obtient finalement :
La pulsation : = rad .s 1
, l’amplitude : X m = 4 2cm ,
2
Exercice 4.13 :
L’expression donnée est une équation différentielle de premier ordre.
a = 32 4v v + 4v = 32
4
Sa solution est de la forme : v = Ae 4t +
32
Pour trouver la valeur de la constante A on fait appel aux conditions initiales :
t = 0 , v= 4 , 4= Ae0 +8 A=-4
Donc la vitesse en fonction du temps est : v= -4e-4t +8 (1)
Pour trouver l’équation horaire du mouvement on doit intégrer l’équation de la vitesse :
dx
v= = 4e 4t + 8 dx = ( 4e 4t + 8 ) dt x = ( 4e 4t + 8 ) dt
dt
x = e 4t + 8t + B
Calculons la valeur de la constante B à partir des conditions initiales :
t = 0 , x=0 0 = e 0 + B B= 1
Donc x en fonction de t est : x = e 4t
+ 8t 1 ( 2)
Pour exprimer x en fonction de v , il suffit d’éliminer le temps entre les deux équations (1)
et ( 2 ) :
1 8 v
De (1) : v= -4e-4t +8 t = - ln
4 4
1 8 v
4 ln
1 8 v 8 v 8 v
Remplaçons dans ( 2 ) : x = e 4 4
+ 8. ln 1 x= 2 ln 1
4 4 4 4
8 v 1
Finalement : x = 2 ln v +1
4 4
v = r.ur + r. .u vr = r.ur
v = r 2 + (r. ) 2
v = vr + v v = r. .u
L’accélération :
En coordonnées rectangulaires : a = v = r = xi + yj
En coordonnées polaires : Nous dérivons la relation de la vitesse 4.26 par rapport
au temps et en utilisant l’expression 4.25, nous obtenons la formule de l’accélération :
dur du
a = v = r. + r .ur + r. . + r. .u + r. .u
dt dt
d d
a = r.(u . ) + r .ur + r. .( ur ) + r. .u + r. .u
dt dt
En ordonnant cette expression, et en utilisant la notation de Newton, on arrive à la
formule définitive de l’accélération en coordonnées polaires :
a = r.u . + r .ur + r. .( ur ) + r. .u + r. .u
v=R u (4.30)
Et l’expression du vecteur accélération est :
a = R. 2 ..ur + R. .u (4.31)
N
aN
a
(C )
uN
M uT v aT T
Fig 4.13: vitesse et accélération dans le repère Frenet
Si ds est le déplacement élémentaire il est tout à fait logique que le vecteur position est :
r = uT .ds (4.38)
Exemple 4.8 : La trajectoire plane d’un point matériel en coordonnées polaires est
Réponse :
On sait que : v = .u + .u v =v +v
Remarquer que nous avons remplacé les lettres par et par ( le but : n’apprenez
pas les lettres !!!).
Partant des données nous faisons les calculs suivants :
a
cos 2 ( / 2) = a =
cos 2 ( / 2)
En dérivant l’expression de par rapport au temps, nous obtenons la vitesse normale v :
d d d a.cos( / 2).sin( / 2)
v = = . v = .
dt d dt cos 4 ( / 2)
Quant à la vitesse transversale elle est :
v = .
2 2 2
Mais reste inconnue. Pour cela il faut la calculer ce à partir de v = v +v
2 2 2 2 a2
D’après les données : v = k . =k . 4
cos ( / 2)
Donc :
2 a2 a 2 .sin 2 ( / 2) 2 a2 2 2 sin 2 ( / 2) 2
k . 4 = . + . k = +1 .
cos ( / 2) cos6 ( / 2) cos 4 ( / 2) cos 2 ( / 2)
2 2 2
D’où : = k .cos ( / 2) = k .cos( / 2)
En remplaçant par sa valeur littérale dans les deux composantes de la vitesse, on trouve ce
qui est demandé :
a.k .sin( / 2)
v = v = v.sin( / 2)
cos2 ( / 2)
a.k
v =
cos( / 2)
EXERCICES **
Exercice 4.14 :14.4
Une particule se déplace dans un plan XY selon la
XY
loi : vx = 4t + 4t et v y = 4t .
3
. v y = 4t vx = 4t 3 + 4t
Si le mobile se trouvait au point (1, 2 ) à l’instant
!t = 0 (1, 2 )
t = 0 , trouver l’équation de la trajectoire en . " # $ % &'
coordonnées cartésiennes.
x = 2 cos
t t
et y = 2sin .
d;eBH f; ( O, i , j ) DE:FGBH `a ]bXc:; M ]^_JB
2 2 t t
1/ Déterminer la nature de la trajectoire, . y = 2sin < x = 2 cos : SE78_BH IFV
2/ Déterminer les composantes du vecteur vitesse v , 2 2
ds .g8FGBH ]>TNh i=V /1
3/ Déterminer l'expression de la vitesse , ainsi l v ]QXFBH j8>k `:NbX; i=V /2
dt
ds
que celle de l'abscisse curviligne s du point M à s ]TUH=VWH mg8NQ Hnb < ]QXFBH mg8NQ i=V /3
l'instant t , en prenant comme condition dt
initiale s = 0 quand t = 0 , `pH=:qWH rXsBH ntuq l t ]oc@BH `a M ]^_JB ]TJcJGBH
4/ déterminer les composantes normale et l t = 0 8GB s = 0
tangentielle de l'accélération dans un repère de Frenet, ?@>; `a jg8F:@B ]TGv8JBH < ]Tw8GGBH dT:NbXGBH i=V /4
5/ en déduire le rayon de courbure de la trajectoire.
lxJKXa
6/ La trajectoire reste la même, mais maintenant le
point M subit une accélération angulaire
.y8Jc7zH X^R {|7 }:J:wC /5
jg8F:q M ]^_JBH XUu:P dTV `a OB8V A@Q •8q g8FGBH /6
d2
= = 0, 2t . A quelle date le point M d2
dt 2 M ]^_JBH ‚@NP ]ocB €M `a . = = 0, 2t €<H•
1 dt 2
atteindra-t-il une vitesse de 10ms , sachant qu'il est
parti du repos. Quelle distance a-t-il alors parcourue ? `… 8; .SEƒFBH d; x_@^7H 8„7M 8G@Q l 10ms 1 ]QXw
†8„:>^R `:BH ]a8FGBH
b b
b sont des constantes positives. l]bXc@B ]QXFBH j8>k IFVM /1
1/ Calculer le vecteur vitesse de la particule, †]K<HeBH Ln… €<8FP ?b .]:q8U ( v , u ) ]K<HeBH SM d‘Tq /2
2/ Montrer que l’angle ( v , u ) est constant. Que l]bXc@B jg8F:BH j8>k IFVM /3
vaut cet angle ? Ln… €<8FP ?b .]:q8U ( a , uN ) ]K<HeBH SM d‘Tq /4
3/ Calculer le vecteur accélération de la particule,
4/ Montrer que l’angle ( a , u N ) est constant. Que
l(2‹H’FB8q dT>:F7)†]K<HeBH
.g8FGBH y8Jc7H X^R {|7 IFVM /5
vaut cet angle ? (On se servira de la question2),
5/ Calculer le rayon de courbure de la trajectoire.
u
uT
M u
uN
O
x
Y A
R L
t B
O A0 X
Exercice 4.14 :
En intégrant nous obtenons les deux équations horaires :
vx = 4t 3 + 4t , x = ( 4t 3
)
+ 4t dt x = t 4 + 2t 2 + C x
v y = 4t , y= 4t.dt y=2t 2 + C y
Les conditions initiales nous permettent de déterminer les deux constantes d’intégration
C x et C y :
t = 0 , x=1 , y=2 Cx = 1 , C y = 2
On obtient : x = t 4 + 2t 2 + 1 , y=2t 2 + 2
( ) ( )
2
x = t2 +1 , y=2 t 2 + 1 y=2 x
Exercice 4.15 :
1/ En intégrant deux fois de suite, nous obtenons les deux équations horaires du
mouvement :
ax = 4sin t vx = 4 cos t + v0 x , x = 4sin t + v0 x .t + C x
a y = 3cos t v y = 3sin t + v0 y , y = 3sin t + v0 y .t + C y
Nous obtenons :
vx = 4cos t , v y = 3sin t
x = 4sin t , y = -3cos t
4 4
Exercice 4.16 :
L’équation horaire en coordonnées curviligne est s ( t ) = 2t 2 . Nous avons vu dans le
ds ds
cours que la vitesse est v = . Calculons cette vitesse : v = = 4t . Ceci nous informe que
dt dt
les équations horaires x et y sont du second degré par rapport au temps. Partant de cela
nous pouvons écrire :
x = t 2 + t + x0 vx = 2 t +
y = t + t + y0
2
vy = 2 t +
v2 = 4 ( t +
2 2 2
+4 .t ) + ( 4 2 t 2 + 2
+ 4 .t )
Organisons cette dernière équation sous la forme :
v2 = 4( 2
+4 2
)t + (4
2
+4 )t + 2
+ 2
Exercice 4.17 :
1/ Equation de la trajectoire : On élimine le temps entre les équations horaires pour
1
obtenir y = f ( x ) : t = x y = x 2 2 x . La trajectoire est une parabole.
2
2/ La vitesse du mobile : On dérive le vecteur position par rapport au temps :
vx = 2
v = ( 8t 4 ) + 4 ( ms 1 )
2
v = vx2 + v y2
v y = 8t 4
3/ Accélération du mobile : En dérivant le vecteur vitesse par rapport au temps on arrive
à:
dvx
ax = =0
dt
a = 8ms 2
= C te
dv y
ay = =8
dt
dv 8 ( 8t 4 )
aT = aT = ( ms ) 2
dt ( 8t 4) + 4
2
( 8t 4) + 4
2
Exercice 4.18 :
1/ En éliminant le temps entre les équations paramétriques, et cela en les élevant au carré
d’abord puis en les additionnant membre à membre, on obtient l’équation de la
trajectoire x 2 + y 2 = 4 . La trajectoire tracée par le mobile est un cercle de centre O et de
rayon R = 2 .
2/ Les deux composantes du vecteur accélération et le module du vecteur vitesse sont:
t t ds
vx = sin , v y = cos ; v 2 = vx2 + v y2 v2 = 1 , v = = 1ms -1
2 2 dt
ds
3/ L’intégration du vecteur vitesse v = , conduit à l’équation horaire du mouvement en
dt
coordonnées curvilignes : s = v.dt v =t +C
Et puisque au temps t = 0 , s = 0 , donc C = 0 et l’équation horaire est s = t .
4/ On dérive la vitesse par rapport au temps pour aboutir à l’accélération :
1 t 1 t
ax = cos ; a y = sin ; a 2 =a x2 + a y2 = 0, 25ms 2
2 2 2 2
Dans la base de Frenet :
dv
aT = = 0 , aN = a 2 aT2 aN = 0,5ms 2
dt
v2
5/ Le rayon d courbure est : R = R = 2m
aN
6/ L’accélération angulaire est logiquement la dérivée de la vitesse angulaire par rapport
d
au temps : = = 0, 2t
dt
La vitesse angulaire est donc : = 0, 2t.dt = 0,1t 2 + C
Exercice 4.19 :
1/ Partant des différentes expressions connues, on peut calculer le vecteur accélération du
mobile :
r0 bt t
r = r.ur = e .ur ; = ; ur = .u ; u = .ur
b b
dr r0 bt r0 bt r t
v= = r.ur + r.ur v= e .ur + .e .u ; v= 0e b
( ur + u )
dt b b b
r0 bt
e ( ur + u ) .u
v .u
cos = = b 1
v.u r0 b
t
e .u
cos = =1 (v, u ) = = 0 ; v // u
u
b
ur .u = 0 ; u .u = 1 , u = 1
Ce résultat indique que v et u sont colinéaires.
3/ Pour calculer le vecteur accélération, on dérive le vecteur vitesse par rapport au temps
(c’est ce qui a été démontrée dans le cours) :
r0 bt r0 bt r0 bt
(
a= r r 2
) (
ur + 2 r + r u ) a= 2e
b b2
e ur + 2 2 e u
b
t
r0
a= 2 e b
u
b2
4/ Pour calculer l’angle ( a , uN ) = , on utilise les propriétés du produit scalaire :
a.u N
a.u N = a.u N .cos cos =
a.u N
On remplace a et a par leurs expressions respectives pour arriver à :
r t
2 0 e b .u .u N
a.u N b u .u N
cos = = t
= (1)
a.u N r0 b uN
2 e .u N
b
Nous avons vu à la question ( 2 ) que v et u ont la même direction, soit ( v = v.u ) ; de même
v = v.uT , donc u et uT sont parallèles, ce qui nous permet d’écrire : u = u .uT .
u uT .u N
Remplaçons maintenant u dans (1) : cos =
uN
Exercice 4.20 :
1/ Nous voyant sur la figure ci-dessous que l’abscisse instantanée du point M est
l’équation horaire demandée, elle est égale à :
( )
2 2
AB = OB OA
AB 2 = OB 2 + OA2 2.OA.OB.cos t
L2 = x 2 + R 2 2 Rx cos t (
L2 = x 2 + R 2 sin 2 t + cos 2 t ) 2 Rx cos t
L2 = ( x R cos t ) + R 2 sin 2 t ( )
2 1/ 2
x = R cos t + L2 R 2 sin 2 t
Y A
R L
t B
O A0 X
Exercice 4.21 :
1/ En regardant la figure on voit bien que : IP = OP OI R2 = R2 + r 2 2 R.r.cos
Y uT u
u
y P
r uN s
R
=2
O I x A0 X
r = 2 R cos
r 2 = x2 + y2
x x2 + y 2 2 R.x = 0
cos =
R
x
x2 + y 2 = 2R
R
2/ La base polaire du point P est représentée sur la figure. Pour calculer les composantes
polaires de la vitesse et de l’accélération nous partons de l’expression du vecteur
position : r = OP = r.u .
La première dérivée par rapport au temps nous donne l’expression du vecteur vitesse,
soit :
dr
v= = r.ur + r u
dt
r = 2 R cos v = 2 R .sin .ur + 2 R .cos .u
r = 2 R sin
a = aN + aT
v2
aN = u N = 4 R 2u N a = 4R 2
u N + 2 R uT ( 4)
R aN
aT
dv
aT = uT = 2 R uT
dt
Pour retrouver les expressions de la vitesse et de l’accélération dans la base polaire il suffit
d’exprimer les vecteurs unitaires de la base locale en coordonnées polaires :
De la figure on en déduit :
u N = cos .ur sin .u
uT = sin .ur + cos .u
En remplaçant dans les équations ( 3) et ( 4 ) nous obtenons les équations (1) @ et ( 2) obtenues
précédemment :
v = v.uT = 2 R . ( sin .ur + cos .u ) = (1)
a= 2R 2
.cos t .ur R 2
.sin t u
2 2
En coordonnées propres (Frenet): On remplace dans ( 3) et ( 4 ) :
a=R 2
.u N v = R .uT
Pour étudier le mouvement d’un point matériel dans l’espace, et qui est caractérisé par
trois dimensions, on fait appel, en général, aux coordonnées cylindriques et aux coordonnées
sphériques.
Z M
z
z m XOY
uz
z u (t )
M OM (t )
u z (t )
O
m Y
X (u , u , u z )
(i , j , k )
u = cos .i + sin . j
u = sin .i + cos . j
uz = k
Vitesse du mobile :
Il suffit de dériver le vecteur position, exprimé en coordonnées cylindriques, par
rapport au temps, pour tomber sur le vecteur vitesse. Remarquons que le rayon polaire
est une fonction du temps. Le vecteur unitaire u est lui aussi variable avec le temps.
du du
En se rappelant de la relation (4.25) relative aux dérivées de et , nous
dt dt
pouvons écrire :
v = .u + .u + z.u z (4.43)
Accélération du mobile :
En continuant l’opération de dérivation par rapport au temps nous arrivons à
l’expression de l’accélération du mobile :
dv du du
a= = .u + . + . .u + . .u + . . + z.u z
dt dt dt
En utilisant la notation de Newton, et en se rappelant de la relation (4.25), nous
obtenons l’expression finale de l’accélération exprimée en coordonnées cylindriques :
2
a=( . ).u + ( . + 2. . ) u + z.u z (4.45)
2 1 d 2
a=( . ).u + ( . ) u + z.u z (4.46)
dt
circulaire uniforme.
Z Ligne de la
u coordonnée
u
Ligne de la
coordonnée
M
r
u
O
Y
m
X
Ligne de la
coordonnée
Fig 4.15: Base des coordonnées
sphériques
L’étudiant ne doit pas apprendre les lettres mais leurs sens. Remarquez
que = (OX , Om) et = (OZ , OM ) , mais vous pouvez trouver l’inverse
de cela dans d’autres références.
Vitesse du mobile :
Dérivons le vecteur position en coordonnées sphériques par rapport au temps :
v = r = r.u r + r.u
C'est-à-dire : ur = .u + sin .u
dr d d
v = vr + v + v v= ur + r u + r sin u
dt dt dt (4.49)
La base orthogonale directe est constituée des vecteurs (ur , u , u ) qui dépendent de la
position du mobile, donc du temps. Elle est définie par les équations horaires r (t ) , (t )
et (t ) , qui nous permettent d’arriver aux valeurs algébriques v , v et v des
composantes sphériques du vecteur vitesse et de là, la détermination du vecteur vitesse.
Accélération du mobile :
En dérivant le vecteur vitesse par rapport au temps, on arrive à l’expression du
vecteur accélération, soit :
dv d
a= = r.ur + (r sin ) .u + r .u
dt dt
a = ar + a + a a = a 2r + a 2 + a 2
Nous donnons ci après l’expression finale du vecteur accélération, l’étudiant doit être en
mesure de s’assurer du résultat :
2 2
a = (r r. r. .sin 2 ).ur +
2
( r. + 2r . r. .sin .cos ).u + (4.50)
( r. .sin + 2r. .sin + 2r. . .cos )u
Exemple 4.9 :
Le mouvement d’un point matériel M est défini en coordonnées cylindriques par
les composantes du vecteur position OM et par l’angle polaire tels
que OM = a.u + bt.k ; =ct 2 ; sachant que a, b, c sont des constantes positives.
1/ Calculer la vitesse et l’accélération en fonction du temps.
2/ Calculer le rayon de courbure après un tour complet autour de l’axe OZ .
Réponse :
1/ Pour obtenir le vecteur vitesse on dérive le vecteur accélération :
dOM
dt
=v =
d
dt
au + btk ( )
du v = a. u + bk
v =a + bk v = 2actu + bk
dt = ct 2 = 2ct
Le module du vecteur vitesse :
v = 4 a 2 c 2t 2 + b 2
dv d d du
= = (2act.u + bk ) = 2ac (t.u ) = 2ac t. + u .1
dt dt dt dt
= 2ac t. .u + u = 2ac t.2ct.u + u = 2ac 2ct 2 .u + u
Son module est :
= 2ac 4c 2t 4 + 1
Remplaçant ensuite le temps par son expression que nous venons de trouver dans
l’expression de l’accélération normale et enfin, calculons le rayon de courbure :
Nous laissons à l’étudiant le soin de réaliser ce calcul de longue haleine pour
aboutir à la fin au résultat suivant :
v2 2 2
R= ; N = T ;
N
dv 4 a 2 c 2t dv 16a 2c + b 2
T = = = !!!!! N = 2ac
dt 4 a 2 c 2t 2 + b 2 dt a 2c 2t 2 + b 2
( )
3
v 2 4 a 2 c 2t 2 + b 2 2
R(t ) = =
a N 2ac(16a 2c 4t 6 + 4c 2b 2t 4 + b 2 ) 12
( )
3
2 8 a 2 c 2t 2 + b 2 2
R =
( ))
1
c 2ac(128a 2c 3
+ b 2 1 + 16 2 2
EXERCICES **
Exercice 4.22 :22.4
On donne les équations du mouvement d’un point
M
(
M dans un repère O, i , j , k ): (
: O, i , j , k )
1 3
x = bt 2 , y = ct , z = bt 2 1 2 3
2 2 x=
bt , y = ct , z = bt 2
Où b, c sont des constantes positives.
2 2
1/ Trouver la vitesse et l’accélération ainsi que leurs
. c, b
modules. . ! " # $ # % /1
2/ Quelle est l’équation de la trajectoire du point m # ' m # & /2
qui représente la projection verticale du point mobile
. XOY ) # $ M (
M sur le plan XOY .
ur = .u + .sin .u ur = .u + .sin .u
(
= OZ , OM = ) 6
rad , = t2 , 6 = OZ , OM =( ) 6
rad , = t2
Avec constante positive. .? 1
1/ Partant de l’expression du vecteur position en = 12 " - . $ ;F /1
coordonnées sphériques :
:
a/ trouver la vitesse et l’accélération de ce mobile
4/! " # $ # % /
dans la base (u , u
r ,u ) ,
6 ( ur , u , u ) . $
b/ calculer les modules de la vitesse et de
l’accélération, 6" # $ # ?# % /?
c/ en déduire l’accélération normale. . 3 " # D #0 /C
2/ Partant cette fois de l’expression du vecteur
12 " - . $ . 4/& ;F /2
position en coordonnées cartésiennes :
a/ trouver la vitesse et l’accélération dans la : I=
(i , j, k ) . $ " # $ # %/
Exercice 4.22 :
1/ Le vecteur vitesse :
1 2 3
Ecrivons l’expression du vecteur position : r = bt .i + ct. j + bt 2 .k
2 2
Pour obtenir le vecteur vitesse on doit dériver le vecteur position par rapport au
temps :
x = vx = bt , y = v y = c , z = vz = 3bt
v = 10 ( bt ) + c 2
2
v = bt.i + c. j + 3bt.k ;
Dérivons le vecteur vitesse pour obtenir le vecteur accélération :
x = ax = b , y = a y = 0 , z = az = 3b
a = b.i + 3b.k ; a = 2b
2/ Equation de la trajectoire du point m : éliminons le temps entre les deux équations
horaires x ( t ) et y ( t ) :
1 2 2x 2x
x= bt t= , y=c
2 b b
Exercice 4.23 :
d
1/ Le vecteur tangentiel à la trajectoire est le vecteur vitesse v = ,
dt
En coordonnées cartésiennes le vecteur vitesse
est donc :
dr
v= = i .6sin 2t + j .6 cos 2t + 8.k
dt
Son module est égal à : v = 36 + 64 v = 10m.s 2
Le vecteur unitaire T tangent à la trajectoire C est porté par le vecteur v :
v 3 3 4
T= = sin 2t.i + cos 2t. j + .k
v 5 5 5
d
2/ Si est le vecteur position du point M au temps t , alors v = :
dt
dr
v= = i .6sin 2t + j .6 cos 2t + 8.k v = i .6sin 2t + j .6 cos 2t + 8.k
dt
3 3 4
v = 10 sin 2t.i + cos 2t. j + .k
5 5 5
v = 10.uT = 10T v = v.T
Exercice 4.24 :
1/ Nous savons que le vecteur position en coordonnées cylindriques s’écrit :
OM = r = .u + z.u z
Nous en déduisons le vecteur vitesse par dérivation :
dOM
v= = .u + .u + z.u z
dt
2/ Le vecteur u est parallèle au plan OXY , donc l’angle que forme le vecteur vitesse
avec le plan OXY est égal à l’angle que fait le vecteur u avec le plan OXY , comme il est
indiqué sur la figure ci-dessous, en plus du fait que u uz .
Z v
uz v
z =R u
vz
M uz
u
r uv
M
y
O
Y
x M'
X u
(
tan v, u ) = vv z
=
h
R
(
tan v, u ) = Rh = Cte
3/ Le mouvement est rotationnel uniforme, cela veut dire que = = Cte et
a = R. 2 .u .
Le vecteur accélération a est parallèle à u , c'est-à-dire centripète, ce qui confirme qu’il
passe par l’axe du cylindre. u appartient au plan OXY , et a est parallèle à u , ce qui
montre que l’accélération est parallèle au plan OXY .
Nous venons de démontrer que l’accélération est centripète, donc :
v2 v2
r= =
aN a
R2 2 + h2 2 R2 + h2
v2 = R2 . 2 + h2 . 2 r= 2
, r = ,
R R
a = R2 . 2
u = .u = R .u
L’angle que fait le vecteur vitesse avec le vecteur u , d’après la figure ci-dessous, est :
vz b
tan = =
v R
Quant à l’accélération elle est centripète c'est-à-dire qu’elle est dirigée vers le centre
de la trajectoire circulaire.
c/ Le rayon de courbure est :
v2
r=
aN
R2 . 2 + b2
aN2 = a 2 aT2 (
aN2 = R 2 . 4 R 2 . 2 + b 2 r= )
aT = R . + b
2 2 2 2
R 2 . 2 2 1 b2 ( )
Z v
uz v
z =R u
vz
M uz
u
r uv
M
y
O
Y
x M'
X u
Exercice 4.26 :
1/ Les expressions des vecteurs unitaires de la base ( ur , u , u ) en coordonnées
cartésiennes sont :
ur = .u + .sin .u
Expression de la dérivée u :
u = sin .cos .i .cos .sin .i sin .sin . j + .cos .cos . j cos .k
u = .ur + .cos .u
Expression de la dérivée u :
u = .cos .i .sin . j u = . cos .i + .sin . j (1)
Cette expression n’est pas définitive…
Retournons aux expressions de u et u . Multiplions la première par sin et la seconde par
cos , nous obtenons :
ur .sin = sin 2 .cos .i + sin 2 .sin . j + sin .cos .k ( 2)
u .cos = cos 2 .cos .i + cos 2 .sin . j cos .sin .k ( 3)
Additionnons les deux expressions pour obtenir :
ur .sin + u .cos = cos .i + sin . j
Remplaçons maintenant dans l’expression (1) de u , elle devient :
u = .[sin .ur + cos .u ]
2/ Démonstration de l’expression de l’accélération en coordonnées sphériques :
Nous partant de l’expression de la vitesse :
v = r.ur + r. .u + r. .sin .u
Dérivons la par rapport au temps :
a = r .ur + r.ur + r. .u + r. .u + r. .u + r. .sin .u + r. .sin .u + r. . .cos .u + r. .sin .u
Remplaçons par leurs expressions trouvées en 1/ :
a = r .ur + r. .u + .sin .u + r. .u + r. .u + r. . .ur + .cos .u +
r. .sin .u + r. .sin .u + r. . .cos .u + r. .sin . .[sin .ur + cos .u ]
Développons puis ordonnons :
a= r r. 2
r. 2 .sin 2 .ur + r. .u + .sin .u +
r. .sin + 2r. .sin + 2r. . .cos .u .u +
r. + 2r. r. 2 .sin cos .u
Exercice 4.27 :
1/ En coordonnées sphériques le vecteur position s’écrit : r = OM = r.u
a/ Dans le même système de coordonnées le vecteur vitesse s’écrit : v = r.ur + r.u
r = R = Cte r =0
ur = .u + .sin .u
v = R t.u
= Cte =0
= t2 =2 t
Le vecteur accélération avec les mêmes coordonnées s’écrit :
v = R t.u
a = v = R .u + R t.u a = R .u + R t. ( .[sin .ur + cos .u ])
u = .[sin .ur + cos .u ]
a= .R t sin .ur R .u .R t cos .u a= R 2 2
t .ur 3.R t .u + R .u
2 2
( ) +( )
2 2
+ (R )
2
a= R 2 2
t 3.R 2 2
t
a=R 4 t +1
2 4
c/ L’accélération tangentielle :
aN2 = a 2 aT2
dv
aT = =R aN = 2 R 2 2
t
dt
a2 = R2 2 4 t +1
2 4
v=R t ; a=R 1+ 4 2 4
t
3 O' R/2
.R
2
O
Y
R
1/ CHANGEMENT DE REPERE :
drA
La vitesse de A par rapport à l’observateur O est VA = .
dt
drAB
Nous définissons sa vitesse par rapport à B comme étant VAB = , tel que :
dt
rAB = BA = rA rB .
D’où :
drAB drA drB
VAB = = VAB = VA VB (4.52)
dt dt dt
drB
La vitesse de B par rapport à l’observateur O est VB = .
dt
drBA
Nous définissons sa vitesse par rapport à A comme étant VBA = , tel que :
dt
rBA = AB = rB rA
D’où :
drBA drB drA
VBA = = VBA = VB VA (4.53)
dt dt dt
Remarquons que VAB = VBA , c'est-à-dire que la vitesse de A par rapport à B est égale
à la vitesse de B par rapport à A , mais les deux vitesses sont de sens opposés .
On obtient les deux accélérations relatives des deux points matériels mobiles en dérivant,
par rapport au temps, chacune des deux expressions des vitesses relatives posées
précédemment :
dVAB dVA dVB
a AB = = a AB = a A aB (4.54)
dt dt dt
Exemple 4.11 :
1/ Deux voitures A et B roulent dans deux voies d’une autoroute rectiligne avec les
1 1
vitesses respectives110km.h et 90km.h . Déterminer le vecteur vitesse relative de A par
rapport à B dans les deux cas suivants :
a/ les deux voitures roulent dans la même direction,
b/ les deux voitures roulent en sens inverses.
2/ Les deux voitures roulent maintenant sur deux routes qui se coupent formant entre
elles un angle de 30° . Déterminer le vecteur vitesse relative de B par rapport à A .
Réponse :
1/ a/ La vitesse de la voiture A par rapport à la voiture B est : v AB = v A vB . En
considérant e comme vecteur unitaire ; les deux vitesses sont parallèles et sont de même sens
que e (figure 4.17-a-).
1
Donc : v AB = v A vB = 110e 90e v AB = 20e v AB = 20km.h
vB vB
vB vBA
e e
vA vA 30°
vA
b/ Dans ce cas les vitesses sont parallèles mais de sens contraires (figure 4.17-b-) :
v AB = v A vB = 110e ( 90e ) v AB = 200e v AB = 200km.h 1
2/ Vitesse relative de B par rapport à A lorsque les deux routes se coupent (voir
figure 4.17-c-) :
( )
1/ 2
vBA = vB vA vBA = vB2 + v A2 2v AvB cos30°
( )
1/ 2
v AB = 1102 + 902 2.110.90.0,87 , v AB = 54,5km.h 1
Nous venons de voir comment calculer la vitesse d’un mobile par rapport à un autre
mobile, les deux mobiles étant liés au même repère. Mais quand est-il lorsque deux
observateurs sont liés à deux repères différents, l’un en mouvement par rapport à l’autre ?
Nous allons essayer de répondre, dans ce qui suit, à cette question.
3/ CONVENTIONS ET SYMBOLES :
Considérons les deux repères ( Ra ) , ( Rr ) et deux observateurs chacun d’eux
étant lié à l’un des deux repères. Figure 4.18.
Ra : Repère absolu ( ) que nous considérons fixe.
R : Repère relatif( ) en mouvement par rapport à Ra .
M : Point matériel en mouvement par rapport aux deux repères..
(Ra)
z
Z’ . M
Y’
k'
k j ' (Rr)
A
i'
O
i y
j
X’
x
Fig 4.18: les repères absolu et relatif
Remarque importante : Nous avons supposé dans notre étude précédente que t = t ' , c'est-à-
dire que les deux observateurs utilisent le même temps ; cela veut dire que le temps ne dépend
pas du mouvement. Cela paraît tout à fait raisonnable, mais l’expérience peut prouver le
contraire. Cette supposition ne peut être acceptable que dans le cas des petites vitesses par
rapport à la célérité de la lumière, et c’est cela que nous considérerons dans tout ce qui suit.
OM = OA + AM (4.56)
(
x.i + y. j + z.k = ( xA .i + y A . j + z A .k ) + x '.i '+ y '. j '+ z '.k ' )
OM OA AM
va = ve + vr (4.58)
Remarques :
Si ( Ra ) et ( Rr ) sont ( )
fixes l’un par rapport à l’autre ve = 0 , alors les deux
observateurs enregistrent les mêmes vitesses, donc les mêmes trajectoires bien que les
(
vecteurs position soient différents OM OA . )
Si ( Rr ) est en mouvement de translation (quel soit uniforme ou non) par rapport au
repère ( Ra ) tels que i ', j ', k ' soient constants, alors ve est indépendante de M .
di ' dj ' dk ' dOA
= = =0 ve =
dt dt dt dt
1
Exemple 4.12 : Des flocons de neige tombent verticalement avec une vitesse de 8ms .
Avec quelle vitesse ces flocons frappent-ils le pare-brise d’une voiture roulant avec une
1
vitesse de 50km.h .
Réponse :
ve
va
v
va = ve + vr vr = va ve ; vr = va + ( ve ) v va ve
50km.h 1 = 13,9ms 1 ve
( )
1/ 2
vr = va2 + ve2 vr = 16ms 1
ve
tg = = 1,74 = 60,1°
va 1
16ms
= 60,1°
Exemple 4.13 : Un bateau prend la mer en direction du Nord 60° Ouest ( N 60°O ) à la
vitesse de 4km.h 1 par rapport à l’eau. La direction du courant d’eau est tel que le mouvement
résultant par rapport à la terre s’effectue dans la direction de l’ Ouest à la vitesse de 5km.h 1 .
Calculer la vitesse et la direction du courant d’eau par rapport au sol.
Réponse : La première des choses à faire est de dessiner la figure 4.20. Sans dessin rien
ne peut être tenté pour résoudre l’exercice.
Si l’énoncé a été bien compris, il faut calculer le module et la direction du vecteur de la
vitesse d’entraînement.
v a : La vitesse absolue, c'est-à-dire la vitesse du bateau par rapport au sol.
v e : la vitesse d’entraînement, c'est-à-dire la vitesse du courant d’eau par rapport au sol.
v : la vitesse relative, c'est-à-dire la vitesse du bateau par rapport à l’eau de mer.
v
ve
va
Partant de la figure 4.20 et de la loi de composition des vitesses, nous pouvons écrire :
va = ve + vr ve = va vr
1/ 2
ve = va 2 +vr 2 -2va .vr .cos30°
1
Application numérique : ve = 2,52km.h
Pour déterminer la direction de v e il est nécessaire de calculer l’angle en faisant appel à la
loi des sinus :
vr ve vr
= sin = .sin ; sin = 0,4 = 23,6°
sin sin 30° ve
Cela veut dire que la direction du vecteur de la vitesse de l’eau de mer par rapport à le sol
fait un angle de 23,6° avec l’axe Ouest Est vers le Sud soit O 23.6°S .
X X
Y
X'
Fig 4.21: Le vecteur de la vitesse de rotation Fig 4.22: Deux référentiels en
mouvement de rotation uniforme
relatif
Chaque observateur voit le repère de l’autre observateur tourner avec une vitesse
angulaire .
Pour l’observateur O lié au repère OXYZ , la vitesse du point matériel M est la
dérivée de l’expression du vecteur position :
dx dy dz
r = x.i + y. j + z.k va =
.i + . j + .k (4.61)
dt dt dt
Pour l’observateur O ' lié au repère OX 'Y ' Z ' (remarquez que les deux repères ont la
même origine, c'est-à-dire O ' confondu avec O ), la vitesse du point matériel M est la
dérivée de son vecteur position, soit :
dx ' dy ' dz '
r ' = r = x '.i '+ y '. j '+ z '.k ' vr = .i '+ . j '+ .k ' (4.62)
dt dt dt
Pour l’observateur O , le repère OX 'Y ' Z ' tourne, donc les vecteurs unitaires i ', j ', k '
changent de direction à chaque instant. Cet observateur écrit donc par rapport au repère R ' :
dr dx ' dy ' dz ' di ' dj ' dk '
= .i '+ . j '+ .k '+ x '. + y '. + z '. (4.63)
dt dt dt dt dt dt dt
D’autre part les extrémités des vecteurs unitaires i ', j ', k ' effectuent un mouvement
circulaire uniforme par rapport à l’observateur O avec une vitesse angulaire . En d’autre
di '
terme le rapport représente la vitesse d’un point situé à une distance égale à l’unité de O
dt
et se déplace avec un mouvement circulaire uniforme à la vitesse angulaire .
Par analogie avec l’équation(60.4) , nous pouvons écrire :
di ' dj ' dk '
= i' ; = j' ; = k'
dt dt dt
De l’équation(63.4) nous pouvons écrire :
di ' dj ' dk '
x '. + y '. + z '. = x '.i '+ y '. j '+ z '.k '
dt dt dt
di ' dj ' dk '
x '. + y '. + z '. = ( x '.i '+ y '. j '+ z '.k ')
dt dt dt
di ' dj ' dk '
x '. + y '. + z '. = r ( 4.64 )
dt dt dt
va = vr + r (4.65)
Cette dernière expression exprime la relation entre les vitesses du point M , mesurées par
les deux observateurs qui sont en mouvement relatif de rotation.
va =
dr
dt
= (v r + r )
dr
dt
= vr + ( r ) (4.69)
Par substitution des résultas 4.67 et 4.68 dans l’équation 4.69 on obtient en fin de
compte l’équation 4.70 qui nous donne la relation entre les différentes accélérations du
mobile M mesurées par les deux observateurs O et O ' , lesquels sont en mouvement relatif
de rotation uniforme.
aa =
d vr
dt
+
dr
dt
aa = ar + 2 vr + ( r ) (4.70)
O E O E
S S
d 2 OA d
ae = + r '+ ( r ') (4.71)
dt 2 dt
Observons que l’accélération d’entraînement renferme trois termes :
d 2 OA
: accélération du mouvement de translation de l’origine A du référentiel ( Rr ) par
dt 2
rapport au repère absolu ( Ra ) ,
d
r ' : accélération résultant de la non uniformité de la rotation de ( Rr ) par rapport au
dt
référentiel ( Ra ) , c'est-à-dire résultant de l’accélération angulaire du référentiel ( Rr ) ,
r ' : accélération centripète dirigée vers l’axe de rotation.
dOM d AM d OA
va = vr + ve = + + AM (4.72)
dt dt dt
va vr
ve
aa = ar +ac + ae
d 2 OM d 2 AM d 2 OA d
dt 2
=
dt 2
+2. vr +
dt 2
+
dt
AM + ( AM ) (4.73)
ac
aa ar
ae
EXERCICES **
Exercice 4.28 28.4
1
En roulant sous la pluie à 100km.h sur une route 100km.h 1
plane, un conducteur remarque que les gouttes de
pluie ont, vues à travers les vitres latérales de sa
voiture, des trajectoires qui font un angle de 80° avec 80° !" # $% & ' (
la verticale. Ayant arrêté sa voiture, il remarque que la - # .* .) * +
pluie tombe en fait verticalement. Calculer la vitesse /* 0 ! . *+
de la pluie par rapport à la voiture immobile et par 1
1 . 100km.h $ 0 !
rapport à la voiture se déplaçant à 100km.h
Y
M
R
A
O X
O'
O
X
va vr sin10° 80°
= va = vr ; va 17, 4km.h 1
Exercice 4.29 :
1/ l’équation horaire de la chute de la balle par rapport au repère fixe est :
1 2
z= gt + h (1)
2
La distance parcourue par la voiture avec une vitesse constante au cours de la durée t
est : x ' = vt ( 2 )
z ' est la hauteur dans le repère mobile lié à la voiture et qui est la même que la hauteur z
mesurée dans le repère fixe z .
Par élimination du temps entre les équations horaires (1) et ( 2 ) on obtient l’équation de la
trajectoire de la balle par rapport au repère mobile :
x' g 2
t= z = z' = x ' + h : la trajectoire est une parabole.
v 2v 2
2/ La distance parcourue par le véhicule avec un mouvement uniformément varié au cours
de la durée t est :
1
x ' = ae t 2 ( 3)
2
En éliminant le temps entre les équations (1) et ( 3) on obtient la trajectoire de la balle par
rapport au repère mobile :
2x ' g
t2 = z = z'= x '+ h : la trajectoire est une droite.
ae ae
Nous avons représenté sur la figure ci-dessous la trajectoire pour chaque cas.
Z' Z Z'
h h
g 2 g
z' = h x'
2v 2
g z z'
z' = h x'
ae ae v
x ' = v.t
O' O' X '
X' O
1 2
x ' = aet x'
2
Exercice 4.30 :
Nous étudions le mouvement de M dans la bas ( ur , u , u z ) . Les vecteurs unitaires
sont indépendantes du temps. Voir figure.
1/ Le vecteur position : OM = r = r ' = r.ur , le vecteur vitesse relative :
vr = r.ur et le vecteur accélération relative : ar = r .ur .
2/ La vitesse d’entraînement, c'est-à-dire la vitesse des deus axes Oxy mobiles par
rapport au plan fixe est OXY :
dOO '
ve = + O'M
dt
ur u uz
dOO '
= 0 (O O' ) ve = O'M = 0 0 v e = r .u
dt
r 0 0
= k = .u z
z Z
y
k = uz
u
O, O ' Y
i ur j
•
X M x
L’accélération d’entraînement, c'est-à-dire l’accélération des deux axes Oxy mobiles par
rapport au plan fixe OXY est :
d 2 OO ' dO ' M d dO ' M
ae = 2
+ + O'M , = O'M
dt dt dt dt
ae =
d 2 OO '
dt 2
+ ( O'M ) + ddt O'M
O ' M = .u z r .u = r 2 ur
ur u uz
d ae = r 2 ur + r u
O'M = 0 0 =r u
dt
r 0 0
3/ L’accélération de Coriolis :
ur u uz
ac = 2 v r =2. 0 0 a c = 2r u
r 0 0
4/ La vitesse absolue, c'est-à-dire la vitesse de M par rapport au plan OXY fixe est :
va = ve + v r va = r.ur + r .u
L’accélération absolue c'est-à-dire l’accélération de M par rapport au plan fixe OXY
est :
aa = ae + ar + ac aa = r ( r 2
) .u + ( r
r + 2r ) .u
Remarque : Si on veut faire les calculs par rapport au repère mobile, on utilise la
( )
base i , j , k , en remplaçant u et u dans les résultats des vitesses et
des ’accélérations auxquelles nous sommes parvenues par ur = i .cos + j .sin
et u = i .sin + j .cos .
Exercice 4.31 :
1/ Expression du vecteur position par rapport au repère mobile OX ' Y ' :
OM = r = r.i ' 1 2
r= at + r0 .ur
i = ur '
2
On dérive le vecteur position dans la base mobile pour obtenir le vecteur vitesse
relative :
vr = r = at.ur
Expression du vecteur de la vitesse d’entraînement :
dOO '
ve = + O'M
dt
ur u uz
dOO '
= 0 ( O O' ) ve = O'M = 0 0
dt
1 2
= k = .u z at + r0 0 0
2
1 2
ve = at + r0 .u
2
2
Le sens et la direction du vecteur de la vitesse absolue (voir figure ci-dessous) est
donnée par :
1 2
at + r0
v 2
tg = =
vr at
2/ Coordonnées et viteses du mobile au temps t = 3s :
1 2
= t, = 1,884rad = 108° ; r = at + r0 , r = 0,1m
2
x = r.cos , x = -0, 031m ; y = r.sin , y = 0, 095m
1 2
vr = at , vr = 0, 06m.s 1
; ve =at + r0 , ve = 0,0628m.s 1
2
3/ On dérive le vecteur de la vitesse relative pour obtenir le vecteur de l’accélération
relative :
ar = a.i ' = a.ur ar = a.ur
v
tg = = 1, 047 = 46,3°
vr
L’accélération d’entraînement :
d 2 OO ' dO ' M d dO ' M
ae = 2
+ + O'M , = O'M
dt dt dt dt
0 0
ae = O'M
ve
1 2 1 2
O ' M = .u z at + r0 .u = r 2
ur ae = at + r0 2
.u
2 2
r
va
v
a X'
v
aa
M
Y'
M0 a
O X
ur u uz
3/ Accélération de Coriolis : a c = 2 v r =2. 0 0 a c = 2at .u
at 0 0
Expression littérale de l’accélération absolue :
1 2
aa = ae + ar + ac aa = a at + r0 2
.ur + ( 2at. ) .u
2
2
1 2
+ ( 2at. )
2
Module de l’accélération absolue : aa = a at + r0 2
2
La direction du vecteur accélération absolue est tirée de la figure ci-dessus :
a 2at
tg = =
ar 1 2
a at + r0
2
Exercice 4.32 :
1/ Coordonnées du point M : à partir de la figure (a) ci-dessous on voit que:
OM = OA + AM
L’abscisse : au cours de la durée t , le point M balaie l’angle t , et sa position est
définie par l’angle = t ; Pendant le même temps le centre du cercle parcoure la
2
distance OA ' = vt . Donc : x = OA ' + xM' .
OA ' = v.t = R t
xM' = R.cos
cos t = sin .t
2
L’ordonnée : de la figure (a) on voit que : y = R + yM'
y = R + R.sin
y = R (1 .cos t )
sin .t = cos .t
2
La trajectoire est la courbe décrite par l’extrémité du vecteur position OM au cours du
temps. Il est défini par les équations paramétriques :
x = R ( t sin t )
OM y = R (1 cos t )
z=0
La représentation graphique de ces équations paramétriques nous conduit à une cycloïde
(H IJK F G).
2/ La vitesse absolue du point M est :
x = vx = R (1 cos t )
dOM
va = va y = v y = R sin t
dt
z = vz = 0
dOM
= R (1 cos t ) .i + R sin t. j
va =
dt
Le module du vecteur vitesse absolue est :
(1 cos t ) + [ R sin t ]
2 2
va = x 2 + y 2 + z 2 ; va = R
va = 2 R 2 2
(1 cos t )
t t
va = R 2 1 cos t = R 2.2 sin 2 va = 2 R sin
t 2 2
2.sin 2
2
d AM
vr =
dt
Commençons par les coordonnées du point M dans le repère X ' AY ' :
xM' = R.cos = R.cos t = R.sin t
2
( R. s cos t ) + ( R. .sin t )
2 2
Et son module : vr = vr = R
La direction de la vitesse relative : on utilise la même méthode que celle qui a été utilisée
pour obtenir la direction du vecteur vitesse absolue.
Sur la figure (b) ci-dessous, on voit bien que l’angle en question est l’angle compris entre v
et i :
vr .i = vr .i.cos
vr .cos = xM' = R cos t cos = cos t ; = t=2
vr
cos t = cos ( t)
3/ la vitesse d’entraînement ve . Regardons la figure (b) ci-dessous (en se basant sur
quelques propriétés géométriques). Dans un cercle l’angle au centre est égale au double de
l’angle dont le sommet est situé sur la circonférence de ce cercle 2.M ' A ' M = 2 ( ). v est
tangent à la trajectoire circulaire au point M .
Y
Y'
v=R
M'
y '
M M ve = v
y M
R 2
va
t
A xM'
R A v
X'
/2
O
A' x X A' X
t t t
ve = 4 R 2 2
sin 2 + R2 2
2 R .2 R sin cos
2 2 2 2
ve = R = v
t t
cos = sin
2 2 2
La vitesse d’entraînement est égale à la vitesse de translation du centre du cercle par
rapport au repère fixe XOY , ce qui est tout à fait logique. ve est parallèle à l’axe OX .
Exercice 4.33
1/ Nous partant du vecteur position en coordonnées polaires dans le repère X ' O ' Y ' :
OM = r = r ' = r.ur
r = r0 ( cos t + sin t ) .ur
r = r0 ( cos t + sin t )
La vitesse relative : dans le repère mobile, le vecteur unitaire u est constant.
vr = r.ur
vr = r0 ( sin t + cos t ) .ur
r = r0 ( cos t + sin t )
Pour calculer la vitesse d’entraînement, nous faisons intervenir le vecteur de rotation :
dOO '
ve = + O'M
dt ve = r
OO ' = 0
Nous effectuons l’opération suivante :
ur u uz
ve = 0 0 v e = r0 ( cos t + sin t ) u
r 0 0
En utilisant la loi de composition des vitesses, on peut en déduire la vitesse absolue :
va = ve + v r va = r0 ( cos t + sin t ) u + r0 ( sin t + cos t ) .ur
Calculons le module de cette vitesse pour vérifier q’il est constant :
va = r0 2 = Cte
Quant à la valeur relative :
ar = r .ur ar = r0 2
( cos t + sin t ) .ur
L’accélération d’entraînement est déduite de l’expression générale vue en cours en
éliminant les termes nuls :
d 2 OO ' d
ae = 2
+ O'M + O'M ae = r'
dt dt
0 0
Calculons le produit vectoriel double :
ve = r' = r = r0 ( cos t + sin t ) .u
ae = r0 ( cos t + sin t )
ur u uz
ae = 0 0 ae = r0 2
( cos t + sin t ) u
0 r0 ( cos t + sin t ) 0
Calculons à présent l’accélération complémentaire en appliquant la formule :
ur u uz
ac = 2 v r =2. 0 0 a c = 2r0 2
( sin t + cos t ) u
r0 ( sin t + cos t ) 0 0
Nous en déduisons l’accélération absolue à partir de la loi de composition des
accélérations : aa = ae + ar + ac
Après les calculs nécessaires on trouve l’expression de l’accélération absolue :
a a = 2r0 2
( cos t + sin t ) ur + ( sin t + cos t ) u
Vérifions que son module est constant :
a a = 2r0 2
2 = Cte
Exercice 4.35 :
1/ Le vecteur position de la mouche dans le repère mobile (aiguille) :
OM = r = r.ur r = v.t..ur
Les expressions de la vitesse et de l’accélération de la mouche dans le repère mobile :
remarquons que 0 = 0 , ceci est du au sens négatif dans lequel progresse
l’aiguille des secondes.
vM = r = v.ur + vt.ur
vM = v.ur vt .u
ur = ( ) .u
aM = r = v.ur v .u vt .u
aM = v 2
t.ur 2v .u
u = ( ) .ur , ur = ( ) .u
2/ Calcul des coordonnées M , xM , yM . Consignons les résultats dans le tableau suivant :
0, 2 10 2 2
v= = ( m / s ) ; = = ( rad / s )
60 3 60 30
2
10 10 2
xM = vt cos t = .t cos .t ; y M = vt sin t = .t cos .t
3 30 3 30
t (s) 0 15 30 45 60
M = (
t rad .s 1
) 0 /2 3 /2 2
(
rM = vt ms -1 ) 0 5.10 2
10.10 2
15.10 2
20.10 2
xM ( m ) 0 0 10.10 2 0 20.10 2
yM ( m ) 0 5.10 2 0 15.10 2 0
t = 45s : t = 60s:
vM = v.ur v.t. .u aM = v 2
t..ur 2v .u
vr = 0,33.ur ; v = 1,57.u ar = 0, 22.ur ; a = , 07.u
vr = 0.33ur vM
2
15.10
v = 1,57u 3. vr .u
5.10 2 m
5.10 2 m
2
5.10
Nous avons pris comme échelles le module de la vitesse radiale pour représenter la vitesse ;
et le module de l’accélération transversale pour représenter l’accélération.
Exercice 4.36 :
1/ A partir de la figure ci-dessous, on écrit l’expression du vecteur position dans le repère
fixe OXY :
OM = OO ' + O ' M
Durant le temps t , l’angle balayé par le point A par rapport au repère fixe est = t .
L’angle que balaie le point M durant le même temps t par rapport au repère
mobile O ' X ' Y ' est égale aussi à = t , mais par rapport au repère fixe OXY il balaie
l’angle 2 = 2 t .
La vitesse et l’accélération du point par rapport au repère sont la vitesse et l’accélération
absolues.
En se basant sur la figure ci-dessous :
OO ' = R cos t.i + R sin t. j
OM = ( R cos t + R cos 2 t ) i + ( R sin t + R sin 2 t ) j
O ' M = R cos 2 t.i + R sin 2 t. j
Y
M X'
y
A
Y'
x'
y'
i'
j'
O'
j
j' i'
O
i x X
2/ Ecrivons l’expression du vecteur position dans le repère mobile O ' X ' Y ' en exploitant
la figure ci-dessus :
O ' M = x '.i '+ y '. j ' = R ( cos t.i '+ sin t. j ')
La vitesse et l’accélération du point M par rapport au repère mobile O ' X ' Y ' sont la
vitesse et l’accélération relatives. En dérivant le vecteur O ' M deux fois successives on
obtient la vitesse et l’accélération relatives :
dO 'M
vr ' = , vr ' = R ( sin t.i '+ cos t. j ')
dt
dv
ar ' = r ' , ar ' = R 2 ( cos t.i '+ sin t. j ' )
dt
Ecrivons maintenant l’expression du vecteur position dans le repère fixe O ' XY à partir de
la figure ci-dessus :
O ' M = x.i + y. j = R ( cos 2 t.i + sin 2 tj )
La vitesse et l’accélération par rapport au repère OXY .
ATTENTION : il ne faut pas dériver deux fois de suite le vecteur O ' M afin d’obtenir la
vitesse et l’accélération relatives par rapport à OXY . C’est cette erreur répondue qu’on doit
éviter !!
Nous devons faire appel à la relation 4.57 (voir cours)
dOM dOO ' di ' dj ' dk ' dx ' dy ' dz '
= + x' + y' + z' +i ' + j' +k'
dt dt dt dt dt dt dt dt
va ve vr
dx ' dy ' dz '
vr = i ' + j' +k'
dt dt dt
0
A partir de la figure nous pouvons désigner :
i ' = cos t.i + sin t. j ; x ' = R cos t x ' = R sin t
j ' = sin t.i + cos t. j ; y ' = R sin t y ' = R cos t
En remplaçant on obtient :
ar = ( cos t.i + sin t. j ) R ( 2
)
cos t + ( sin t.i + cos t. j ) ( R 2
sin t )
ar = ( R 2
cos 2 t.i R 2
cos t sin t. j + R ) ( 2
s in 2 t.i R 2
cos t sin t. j )
ar = R 2
cos 2 t sin 2 t .i R 2
2 cos t sin t . j
cos 2 t 1
sin 2 t
2
A la fin l’accélération relative du mobile M par rapport à OXY est égale à :
ar = R 2
( cos 2 t.i + sin 2 t. j ) ( 4)
3/ a/ La vitesse d’entraînement, en utilisant la loi de composition des vitesses est :
(1) ( 3) = ve = va vr
ve = R ( sin t + 2sin 2 t ) i + R ( cos t + 2 cos 2 t ) j R ( sin 2 t.i + cos 2 t. j )
d 2 OO '
OO ' = R.cos t.i + R sin t. j , 2
= R 2 .cos t.i R 2
sin t. j
dt
i '= 2
cos t.i 2
sin t. j ; x ' = R cos t
j ' = 2 sin t.i 2
c os t. j ; y ' = R sin t
En remplaçant on obtient :
ae = ( R 2 .cos t.i R 2 sin t. j ) + R cos t ( 2 cos t.i 2
sin t. j + )
R sin t ( 2
sin t.i 2
c os t. j )
ae = R 2
.cos t R 2
sin 2 t + cos 2 t i R 2
sin t + 2sin t.c os t j
cos 2 t 1
sin 2 t
2
ae = R 2
. ( cos t + cos 2 t ) i R 2
( sin t + sin 2 t ) j
ac = 2 R 2
.sin 2 t.i R 2
.sin t cos t. j R 2
.cos 2 t.i R 2
.cos t sin t. j
ac = 2 R 2
. sin 2 t cos 2 t .i 2R 2
.sin t cos t . j
cos t 1
sin 2 t
2
ac = 2 R 2
( cos 2 t.i + sin 2 t. j )
Il faudra vérifier le résultat par le calcul direct aa = ar + ar + ac
4/ Introduisons à présent le vecteur de rotation = .k . nous utilisons la loi(4.72)
démontrée en cours pour calculer les deux composantes de la vitesse d’entraînement :
dOO '
ve = + O'M
dt
i j k
ve = R .sin t.i + R .cos t. j + 0 0
R cos 2 t R sin 2 t 0
ve = R .sin t.i + R .cos t. j R .sin 2 t.i + R .sin 2 t. j
ve = R . ( sin t + sin 2 t ) .i + R . ( cos t + sin 2 t ) . j
Nous utilisons la formule (4.73) démontrée en cours pour trouver l’accélération
complémentaire ou accélération d Coriolis :
i j k
ac =2 vr ac = 2 0 0
R .sin 2 t R .cos 2 t 0
ac = 2 R 2
.cos 2 t.i 2R 2
.sin 2 t. j
ac = 2 R 2
. ( cos 2 t.i + sin 2 t. j )
INTRODUCTION :
La dynamique en physique est la science qui étudie la relation entre le corps en
mouvement et les causes qui provoquent ce mouvement. Elle prédit aussi le mouvement du
corps situé dans un milieu déterminé.
La dynamique, plus précisément, est l’analyse de la relation entre la force appliquée et
les changements du mouvement du corps.
2/ LA QUANTITE DE MOUVEMENT ( )
Définition : la quantité de mouvement d’une particule est le produit de sa masse
par son vecteur vitesse instantanée.
m v p
p = m.v
La quantité de mouvement est une grandeur vectorielle. Cette une notion très
importante car elle introduit deux éléments qui caractérisent l’état de mouvement de la
particule : sa masse et sa vitesse.
Nous pouvons à présent donner un nouvel énoncé du principe d’inertie : « une
particule libre se déplace toujours avec une quantité de mouvement constante ».
Les expériences ont prouvé que p= p' , c'est-à-dire que toute la quantité de
mouvement d’un système composé de deux particules, soumises à leurs seules influences
mutuelles, reste constante.
Par exemple : Pour les systèmes isolés suivants :
Dans un atome d’hydrogène : la quantité de mouvement des deux
particules (proton + électron) reste constante tout le temps, tel est le cas
exactement de la terre et la lune, soit p = 0 .
La quantité de mouvement d’une molécule constituée d’un atome
d’oxygène associé à deux atomes d’hydrogène est constante, il en est de
même pour le système solaire.
Si on généralise ceci, le principe de conservation de la quantité de mouvement
s’énonce ainsi:
« la quantité de mouvement d’un système isolé constitué de particules est
constante »
On peut exprimer mathématiquement ce principe de la conservation de la
quantité de mouvement comme suit :
p = p1 + p2 + p3 + .................. + pn = C te
Dans le cas de deux particules : p1 + p2 = C
te
dp
F= (2.5)
dt
Cas de la masse constante : suite à ce qui vient d’être dit, si la masse m du mobile
est constante (ce qui est fréquent en mécanique newtonienne) alors l’équation
précédente s’écrit :
d (mv ) dv
F= F =m F = m.a (3.5)
dt dt
F
Cas particulier : Si la résultante F est constante alors l’accélération a = est elle
m
aussi constante et le mouvement est rectiligne uniformément varié.
C’est ce qui arrive exactement aux corps qui tombent en chute libre sous l’effet de la
force de pesanteur (appelé poids) : P = m.g
Réponse :
En utilisant la formule (5.3) on trouve : F = 120t + 40 = 10a , telle que
a = (12t + 4)ms . 2
Donc : dv = (12t + 4) dt v = 6t 2 + 4t + 6 ( ms 1
)
0 0
Intégrons de nouveau, mais cette fois, l’expression obtenue de la vitesse pour trouver la
position du mobile à chaque instant :
x t t
F1 2
= F2 1
(5.5)
1 2
F2 1
F1 2
La loi de force ( ou loi des influences mutuelles) : cette loi montre clairement
l’expression de la force (la résultante) appliquée à un point matériel dans une situation bien
définie.
Par exemple : l’expression P = m.g est la loi de force qui définit le poids d’un corps
au voisinage de la terre et qui nous permet de prédire le mouvement de n’importe quel corps
dans le champ de pesanteur terrestre.
Possédant la relation F = m.a , nous pouvons connaître le comportement des systèmes
physiques, mieux encore nous pouvons même prédire leur évolution.
PHYSIQUE=MECANIQUE+LOIS DE FORCE
Après avoir pris connaissance des lois de force correspondantes aux différents effets
mutuels, nous pouvons prédire le mouvement du corps matériel qui est soumis à la force avec
des conditions initiales prédéterminées.
Dans ce qui suit nous allons poser et prendre connaissance des lois relatives
respectivement aux :
Influences mutuelles dues à la gravitation au voisinage de la terre,
Interactions mutuelles dans le cas de l’attraction universelle,
Frottements,
Influences mutuelles élastiques.
V0 2 .sin 2
La portée : xmax = (g<0)
g
A titre de rappel on se propose d’étudier l’exemple suivant :
Exemple 5.1 : Un projectile est lancé verticalement vers le haut, à partir du sol, avec la
vitesse 10m.s 1
a/ Quelle est la hauteur atteinte par le projectile ?
b/ quelle est la vitesse du projectile après 1.5s depuis le lancement ?
c/ quelle est l’intervalle de temps séparant l’instant du lancement et l’instant de
collision du projectile avec la terre ?
Réponses : a/ 5.1m b/ 4.7 m.s 1 c/ 2.04s
M1 M2
F1 F2
M 1 .M 2 M 1 .M 2
u F1 = G u F1 = G (5.6)
d d2 d2
Fig 5.3 : attraction des deux corps
RT
M T .m MT
F=P G = mg 0 g0 = G
RT2 RT2
MT
G = 6.67 × 10 11
N .m2 .kg 2
M T = 5.98 × 1024 kg
RT = 6.37 × 106 m
g 0 = 9.8 N .kg 1
m.M T
P0 = mg 0 = G
RT2
m.M T
r P = mg = G
r2
RT 2
g = g0
r2
La seule force agissant sur le satellite artificiel est son poids ou force de pesanteur. La
phase étudiée ici est la phase balistique, c'est-à-dire l’étape où le satellite atteint le
point M 0 ( figure5.6) . En ce point V0 représente la vitesse initiale géocentrique du satellite
étudié, et 0 la distance entre le centre de la terre et le point M 0 telle que l’altitude mesurée à
partir de la surface de la terre soit comprise entre 100 et 200km. Le satellite doit évoluer à une
distance ne dépassant pas les quelques dizaines de fois le rayon de la terre, et ce afin de
pouvoir négliger les influences de la lune et du soleil.
V0
Phase de propulsion M0
(Moteurs allumés)
La terre
Fig 5.6
Dans ce qui suit nous allons donner les définitions de différentes vitesses propres aux
lancements de satellites artificiels suivantes:
MT G
V1 = (10.5)
r0
En acceptant r0 RT = 6400km les calculs conduisent à :
MTG
g0 = 10m.s 2
V1 = Rg 0 64.106 V1 8000ms 1
RT 2
F'= fi ' F= fi
P
Fig 5.8 : Force de frottement
N + F .sin P=0
f s =F.cos
F .cos fs = 0
Si l’angle était nul on aurait f s = F et P = N .
Remarquer que P N avec N = P F .sin qui est la force qui maintient le
corps au repos jusqu’à ce que la force F appliquée arrive à l’arracher de la surface. Tout juste
avant d’arracher le corps, la force de frottement statique atteint sa valeur maximale définie par
la loi: f s = hs .N où hs est le coefficient de frottement statique et N la force normale.
Donc :
fs f s ,max = hs .N (13.5)
Dans notre exemple:
N=P F sin f s ,max = hs .N = hs ( P F sin )
Il faut que N > 0 et par conséquent P > F .sin , sinon le corps se soulève.
Exemple 5.4 :
Un corps de poids 80 N est posé sur la surface d’un plan horizontal rugueux. On applique
à ce corps une force d’intensité 20N faisant un angle de 30° avec l’horizontal. Le coefficient
de frottement statique étant 0.30 :
a/ Quelle est l’intensité de la force de frottement ?
b/ Quelle est l’intensité de la force normale ?
c/ Quelle est l’intensité de la force de frottement maximale ?
d/ Quelle doit être l’intensité de la force appliquée pour que le corps se décroche ?
f c = hc .N (14.5)
Remarque : Dans le cas des forces de frottement statique le corps est au repos, par contre
dans le cas des forces de frottement cinétique ou dynamique le corps est en mouvement.
Exemple 5.5 :
Un corps de masse 10, 2kg glisse sur un plan horizontal rugueux sous l’effet d’une force
d’intensité 20N . La direction de la force fait un angle de 45° vers le haut avec l’horizontale.
2
Le coefficient de frottement dynamique est 0,15 . On prend g = 9,8ms . Calculer :
a/ la force normale, b/ la force de frottement cinétique, c/ la résultante des forces,
d/ l’accélération acquise.
Réponse : a/ N = 85.82 N , b/ f c = 12.9 N , c/ FR = 1.24 N , d/ a = 0.12ms 2
Fi = F F = m.a ; F = m 2
.OM F = k .OM (17.5)
Cela veut dire, que pour le mouvement rectiligne sinusoïdal, la résultante de toutes les
forces appliquées à un point matériel, est proportionnelle au vecteur position et de sens
contraire. Cette force est toujours dirigée vers le centre, c’est pour cette raison qu’elle est
appelée force centrale. Elle ne s’annule qu’au centre.
Par projection sur l’axe, on arrive à la loi de force suivante :
F = kx (18.5)
dva dv
F = maa = m ; v=va F =m (19.5)
dt dt
Par exemple : Lorsqu’un bus en mouvement freine subitement, un passager qui est à
bord subit l’effet de la force d’inertie.
Exemple d’application :
Un pendule est suspendu au toit d’une voiture en mouvement de translation accéléré
(voir figure5.10).
Nous allons recensé les observations de chacun des deux observateurs dont l’un, debout
est lié à la terre, l’autre étant lié à la voiture.
Les deux observateurs constatent l’inclinaison du pendule dans le sens contraire du
mouvement de la voiture.
( R) a ( R / R0 ) ( R) a ( R / R0 )
T T
Fe
F
P P
( R0 ) ( R0 )
b a
( R) ( R0 )
Fe = ma ; Fe = ma
F a
tan = =
P g
Nous pouvons aussi calculer la période des oscillations de faible amplitude par rapport à
l’observateur mobile :
l l
=2 =2
(g + a2 )
1/ 2
g' 2
l
=2
g
Exemple5.6 : Une personne se tient debout sur une balance pèse personne à l’intérieur
d’un ascenseur au repos, elle lit 650N . Combien lira-t-elle sur la balance lorsque l’ascenseur
se met en mouvement avec une accélération de 2ms dans les deux cas :
1
a/ vers le haut,
b/ vers le bas.
Réponse :
a/ Mouvement vers le haut : Par rapport à un observateur extérieur à l’ascenseur, la
personne pèse 650N et sa masse 65kg .
L’ascenseur est en état d’équilibre par rapport à la personne qui est soumise aux
forces R, P, F e . Ce que lit la personne est l’intensité de la réaction R de la balance, soit :
P + R + Fe = 0 R P Fe = 0 R = P ' = mg + ma
P ' = mg ' = m( g + a ) = 65(10 + 2) P ' = 780 N
b/ Mouvement vers le bas :
P + R + Fe = 0 R+P Fe = 0 R = P ' = m( g a)
P ' = 65(10 2) P ' = 520 N
u
O
F
M
Fig 5.11
= O
.u (21.5)
O
= OM F (22.5)
Fz
H F
r M
M
( )
Fr
O uz u
r
ur
Fig 5.12
= z = r.F ( 23.5)
Nous remarquons que les composantes radiale Fr et axiale Fz ne contribuent pas dans
le moment par rapport à l’axe .
Conclusion :
La force radiale Fr qui rencontre l’axe n’a aucun effet de rotation sur la
porte (elle l’arrache).
La force axiale Fz parallèle à l’axe n’a elle aussi aucun effet de rotation sur la
porte (elle la soulève).
La force normale F perpendiculaire à l’axe est la seule qui a un effet de
rotation sur la porte. Plus la longueur du bras est grande, plus il est facile de faire
tourner la porte.
LO
O v
r
M
F
Fig 5.13
L = LO .u (25.5)
L = Lz = r. p (26.5)
p = m.v
v = r. L = Lz = m.r 2 . (27.5)
L = Lz = r. p
Sous l’effet d’une force centrale, le vecteur position balaie entre les instants t1 et t2 le
1 2
triangle OP1 P2 dont l’aire est ds = r .d , (figure5.14).
2
Divisons les deux membres par dt :
ds 1 2 d 1
= r = r2. (28.5)
dt 2 dt 2
ds 1 2 1
On remarque que : = r . = C = C te
dt 2 2
Nous découvrons une expression appelée loi des aires relative au mouvement à force
centrale qui stipule que « le vecteur position balaie pendant des intervalles de
temps égaux des aires égales ». Figure5.14
Il est utile de donner par la même occasion la définition de la vitesse aréolaire en
dS
relation avec le sujet de la force centrale « la vitesse aréolaire est la surface
dt
balayée par le vecteur position par unité de temps ».
t2
P1 , t1
t1
P2 , t2 O
dLO
= O (29.5)
dt
dLO
Le moment cinétique joue pour la rotation ( = O) un rôle similaire à
dt
dp
celui que joue la force pour la translation ( =F).
dt
Exemple 5.7:
Un point matériel M de masse m vibre autour d’un axe horizontal OZ
perpendiculaire au plan vertical ( OX , OY ) du mouvement (figure5.15). Sa position est définie
à chaque instant par ses coordonnées cartésiennes.
O
X
iM
Y P
Calculer directement :
1/ le moment du poids P par rapport au point O , puis par rapport à l’axe OZ en
fonction de x, g et m .
2/ le moment cinétique du point M par rapport au point O , puis par rapport à l’axe
OZ en fonction de m, x, y, x et y .
3/ Trouver l’équation du mouvement en appliquant le théorème du moment
cinétique sur le point M .
Réponse :
1/ On calcule le moment de la force P appliquée au point M par rapport au
(
point O dans la base O, i , j , k ):
O (
= OM P ) i j k
= x y 0 ; = mgx.k
P = Px + Py = mg. j O O
0
0 mg 0
Par rapport à l’axe = OZ , on obtient :
= OM( )
P .k ; = mgx
L = OM( )
p .k ; LO = m ( xy yx )
Appliquons le théorème du moment cinétique :
dLO
= 0 ; m ( xy + xy xy yx ) k = mgx.k xy yx = gx
dt
EXERCICES **
Exercice 5.1 1.5
Un corps D de masse 5,5kg (figure ci-dessous) se 5,5kg D
déplace sans frottement sur la surface d’un cône
"$ %( !" ) ABC
ABC , en tournant autour de l’axe EE ' avec une
vitesse angulaire de 10tours / mn . Calculer :
:) * . 10tours / mn & ' & EE ' "
a/ la vitesse linéaire du corps, % "& " & " /
b/ la réaction de la surface sur le corps, % " " - /)
c/ la tension du fil, % " /.
d/ la vitesse angulaire nécessaire pour rendre nulle la - - " & '/" & '" & " /
réaction du plan.
. g = 9,8ms $ 1 .0
1
On prend g = 9,8ms 1 "
E
B
4,5m
60°
D
A C
E'
l1 O l2
A B
m1 m3
m2
Dynamique du point matériel 157
m1
m1
m3
m2
(a) m3
m2
(b)
Exercice 5. 4 4.5
La figure ci-dessous représente un corps dont le
< 6 5N ; !"
poids est 5N et qui repose sur un plan rugueux
incliné de = 35° . Le coefficient de frottement
7 " 4 - . = 35° > = !
statique est 0.80 . On prend g = 10ms .
2 . g = 10ms $ 1 . 0.80
2
a/ Quel doit être l’angle d’inclinaison pour que le @ " ? " & '/" " & ' 7 /
corps décolle ? @& A " 4 2 5 7 /)
b/ Quelle est la force de frottement statique @ 35° & A " 2 " 7 /.
maximale?
c/ Quelle est la force normale pour 35° ?
@ 35° " " 4 2 5 7 /
d/ Quelle est la force de frottement statique pour une
inclinaison de 35° ?
m
Dynamique du point matériel 158
a/ Quel doit être l’angle d’inclinaison pour que le & " " & '/" " & ' 7 /
corps glisse avec une vitesse constante ? @& ;
b/ Quelle set la force normale pour une inclinaison @ = 35° & A " 2 " 7 /)
de = 35° ? @ = 35° " 4 2 5 7 /.
c/ Quelle est la force de frottement pour = 35° ? @ = 35° B " 7 /
d/ Quelle est l’accélération pour une inclinaison
de = 35° ?
B
F
A
m2
m1
X
O
A B F
P0
X
O
1
A
G 2
B
Y
Z
A
l
O
Y
X M ( m)
Dynamique du point matériel 164
On prend g = 9.8m.s 2 .
A
b
C
Dynamique du point matériel 165
@ ( Oz ) "
point M a-t-il un mouvement circulaire uniforme de
rayon 0 sur le cône, autour de l’axe ( Oz ) ? : $ & 6 " &" -" 2 ) 6F /6
6/ Multiplier par 2 les deux membres de l’équation ) * . t ' " & " 2 2 3 r (t ) "
différentielle de solution r ( t ) et l’intégrer une fois : !" 3 J " & 6 " &" - "
par rapport au temps t . Présenter l’équation r2 = f ( r0 , v0 , z0 , r , g )
différentielle obtenue sous la
forme : r
2
= f ( r0 , v0 , z0 , r , g ) .
z
H uz
u
M0
u
z0
O
0 y
0
x
Dynamique du point matériel 166
E
y'
60° = Ry
T
Ty R
x Tx x'
D Rx
E' y
Eliminons la tension entre les deux équations (1) et ( 2 ) pour obtenir le module de la
réaction :
T .sin R.cos + m 2 r R.cos + m 2 r
= tg =
T .cos P R.sin P R.sin
(
R = m g.sin 2
.r.cos ) ( 3) ; R 37 N
c/ La tension du fil peut être calculée à partir de l’une des deux équations (1) ou ( 2 ) :
R.cos + m 2 r
T= T 46, 4 N
sin
P R.sin
T= T 43.42 N
cos
La différence entre les deux valeurs de la tension est due à la valeur approchée que nous
avons prise pour chaque cas.
d/ La vitesse angulaire nécessaire pour que la réaction du plan sur le corps s’annule est
déduite de l’équation ( 3) :
(
R = m g .sin 2
.r.cos )=0
g .sin g .sin g
2
= = = , 2,1rad .s 1
Exercice 5.2 : R
1/ Nous représentons toutes les forces
agissant sur le système. L’équilibre du système l1 O l2
est vérifié si la somme algébrique des moments A B
des forces appliquées sur la barre par rapport à T1
l’axe (le couteau) est nulle, soit : T / = T / T
T1
1
F T
Pour calculer l’intensité de la tension T ,
m1
on doit calculer d’abord l’accélération des deux
T2 T3
masses m2 et m3 par rapport à la poulie en P1
T3
rotation sans translation. Pour cela on applique
la relation fondamentale de la dynamique : m3
T2
P3
P3 T3 = m3 .a m m2
a= 3 g m2
P2 + T2 = m2 .a m2 + m3
P2
D’où :
P3 T3 = m3 .a T3 = m3 ( g a )
P2 + T2 = m2 .a T2 = m2 ( g + a )
m2 .m3
m m2 T = 4g
a= 3 g m2 + m3
m2 + m3
T = T2 + T3 , T = m2 ( g + a ) + m3 ( g a )
Pour m1 : P1 = T1
D’après le théorème des moments : T/
= T1 /
T1.l1 = T .l2
m2 .m3
Et à la fin : m1 g .l1 = 4 g .l2 m1 ( m2 + m3 ) .l1 = 4m2 m3 .l2
m2 + m3
2/ La force appliquée par le couteau sur la barre est égale à la résultante des deux forces
parallèles T et T1 :
4m2 m3
R = T1 + T R = g m1 +
m2 + m3
Exercice 5.3 :
Premier cas : (voir figure ci-dessous).
Nous sommes en présence d’un exercice de dynamique associé au mouvement relatif.
Commençons par appliquer le principe de la relation fondamentale aux masses m1 , m2
et m3 :
T1 = m1a1
P3 + T3 = m3 .a3 T1 = m1a1
R1 a1 +
T1 T1
m1
+
P1
T
+ T
T m1
ae = a1 a1
T2 T3 P1
+ T
T3 ae = a1
m3 a3 T2 T3
T2 T3
P3 m3 a3
a2 m2 T2
P3
P2
a2 m2
P2
Premier cas Deuxième cas
L’accélération a3 de la masse m3 :
m3m1 m1m2 4m2 m3
a3 = ar + a1 ; a3 = g+ g
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3 m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
m3m1 m1m2 + 4m2 m3
a3 = g
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
T1 = ma1 (8)
T1 2 P2 = 2m2 ( ar a1 ) ( 9 )
T1 + 2 P3 = 2m3 ( ar + a1 ) (10 )
Nous venons d’établir un système de trois équations à trois inconnues.
Nous en déduisons l’accélération relative commune de l’équation ( 9 ) :
( m1 2m2 ) g ( m1 + 2m2 ) a1 g
ar = (11)
2m2
En remplaçant a par sa valeur dans l’équation (10 ) nous trouvons l’expression de
l’accélération a1 de la masse m1 :
4m2 m3 m1m2 m1m3
a1 = g (12 )
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
En revenant à l’expression (11) nous calculons l’accélération relative en remplaçant
l’accélération absolue par sa valeur que nous venons de trouver dans l’équation (12 ) :
2m3m1 2m1m2
ar = g (13)
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
Il est facile à présent d’en déduire les deux accélérations manquantes.
Expression de l’accélération a2 de la masse m2 :
2m3m1 2m1m2 4m2 m3 m1m2 m1m3
a2 = ar a1 ; a2 = g g
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3 m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
3m3m1 m1m2 4m2 m3
a2 = g
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
Expression de l’accélération a3 de la masse m3 :
2m3m1 2m1m2 4m2 m3 m1m2 m1m3
a3 = ar + a1 ; a3 = g+ g
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3 m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
4m2 m3 m1m3 3m1m2
a3 = g
m1m2 + m1m3 + 4m2 m3
Exercice 5.4 :
a/ Angle d’inclinaison nécessaire pour que le corps décolle.
Quand la force de frottement statique atteint sa valeur maximale pour un angle de
décollage 0 , appelé angle de frottement et qui est un angle limite, elle s’équilibre avec la
composante du poids Px , à ce moment là, le corps décolle :
f s ,max = Px = mg sin 0
N = Py = mg cos , N = 4,1N
d/ Force de frottement pour l’angle 35° :
f s = Px = mg sin , f s = 2,87 N
y'
x'
N
fs
m
Px
Py
P x
Exercice 5.5 :
a/ Angle d’inclinaison nécessaire pour que le corps se déplace à vitesse constante, cela
veut dire que la somme des forces doit être nulle :
fc + P + N = 0
Par projection sur les deux axes, il vient :
Px f c = 0 mg sin 0 = µc N
tg 0 = µc , tg 0 = 0, 40 , 0 = 21,8°
Py N = 0 N = mg cos 0
b/ Force de frottement pour l’angle 35° :
N = mg cos , N = 6, 55 N
c/ Force de frottement cinétique pour l’angle 35° :
f c = µc N ; f c = 2, 62 N
d/ Accélération pour l’angle 35° :
mg sin fc
mg sin f c = ma , a = 2, 46 N
m
y'
x'
N
fc
m
Px +
Py
P x
Exercice 5.6 :
a/ Pour que le système glisse, tout en maintenant ensemble les deux corps, il faut que les
deux corps aient la même vitesse, donc la même accélération par rapport au plan fixe.(Du
point de vue du mouvement relatif, il faut que l’accélération absolue du corps B soit égale à
l’accélération d’entraînement du corps A ).
Soit F , la force qu’il faut appliquer sur le corps A pour que le système glisse tout en
maintenant les deux corps ensembles. Figure (a)
Appliquons la relation fondamentale de la dynamique pour calculer l’accélération des
deux corps :
Pour le corps A :
F
F + P + N = ( mA + mB ) .a , F = ( mA + mB ) .a a = (1)
0 mA + mB
Pour le corps B : par rapport au repère fixe il est en mouvement, mais par rapport au corps
A il est au repos. C’est pour cette raison que la force de frottement agissant sur lui est une
force de frottement statique. On peut donc écrire :
f s ,max, A = mA .a
µ s mA g
f s ,max, A = µ s N A a= a = µs g ( 2 )
mA
N A = PA = mA g
Pour en déduire la force, il suffit d’égaler les deux équations (1) et ( 2 ) :
F
a= = µs g F = µ s ( mA + mB ) g , F = 15, 7 N
mA + mB
NB N N
f s,B B + B +
A F A F
PB
P P
NB NB
fc,B B + fc,B B F
F +
A A
PB PB
Corps B est en mouvement par rapport au corps A ). Le corps A qui est soumis à la
force F porte le corps B .
Appliquons la relation fondamentale de la dynamique au corps B :
PB + N B = 0
f c , B = mB a ' µc mB g
a' = a ' = µc g , a ' = 0,98ms 2
f c , B = µc N B mB
N B = mB g
Le signe négatif indique que le corps est attiré dans le sens contraire de celui du
mouvement.
L’accélération du corps B si la force qui lui est appliquée est la même (figure (d)). Dans
ce cas le corps B est soumis à quatre forces PB , N B , F et f c , B . Appliquons la relation
fondamentale de la dynamique au corps B :
P+N =0
F f c , B = mB a " F µc mB g
a" = , a " = +0, 98ms 2
f c , B = µc N B mB
N B = mB g
Le signe plus indique que le corps B est attiré dans le sens du mouvement.
Exercice 5.7 :
On applique la relation fondamentale de la dynamique aux deux masses :
P1 + N1 + N 2 + f1 + f 2 = m1a1
P2 + N 2 + f 2 = m2 a2
On projette les relations sur l’axe parallèle au plan incliné :
m1 g sin f1 f 2 = m1a1 (1)
m2 g sin 1 f 2 = m1a2 ( 2 ) f2 N2
f1
On exprime les deux forces de frottement cinétique : m2 N1
m1
f1 = h1 ( N1 + N 2 ) P2
N1 = m1 g cos f1 = h1 g ( m1 cos + m2 cos ) P1
N 2 = m2 g cos
f 2 = h2 N 2
f 2 = h2 m2 g cos
N 2 = m2 g cos
On remplace les forces de frottement cinétique dans les deux équations (1) et ( 2 ) pour
obtenir les deux nouvelles équations :
m1 g sin m2 gh2 cos h1 g ( m1 cos + m2 cos ) = m1a1 ( 3)
m2 g sin 1 h2 m2 g cos = m2 a2 ( 4 )
On en déduit maintenant les deux accélérations à partie des équations ( 3) et ( 4 ) :
m2
a1 = g ( sin h1 cos ) g cos ( h2 + h1 ) a1 = 3,53ms 2
m1
Exercice 5.8 :
Pour calculer la masse du corps C , nous avons représenté sur la figure (a) toutes les forces
agissant sur le système. Les conditions de décollage, c’est à dire pour que le système entame
son mouvement, est T = f s ,max et T = PB :
T = f s ,max
T = PB = mB g
mC =
( mB µs mA ) , mC = 15kg
f s ,max = µ s N µs
N = PA = ( mA + mC ) g
N N
C
T T f s ,max T T
f s ,max A A
T T
PA + PC PA
T T
B B
PB PB
Exercice 5.9 :
I/ Lancement dans le vide :
1/ Faisons l’inventaire de toutes les forces et faisons un schéma, puis appliquons la
relation fondamentale de la dynamique. La seule force qui agit sur le point matériel est son
poids P . Donc :
F = P = ma
a = g = g.u z
P = mg
2/ A chaque instant v = vx + vz
Suivant l’axe des X , le mouvement est rectiligne uniforme :
Fx = 0 vx = v0 x = v0 .cos (1)
Suivant l’axe des Z , le mouvement est rectiligne uniformément varié :
Fz = P = mg az = g = Cte
vz = gt + v0 y = gt + v0 sin ( 2)
Le vecteur de la vitesse instantanée est donc :
v = vx .u x + vz .u z v = v0 .cos .u x + ( gt + v0 sin ) .u z ( 3)
3/ Intégrons l’expression ( 3) pour obtenir le vecteur position OM ( t ) :
OM t
dOM
v= dOM = v0 .cos .u x + ( gt + v0 sin ) .uz dt
dt 0 0
1 2
OM = v0 .cos .t .u x + gt + v0 sin .t .u z ( 4)
2
x
z
m m
v0 = Ae 0 + g A = v0 g
k k
3/ Donc :
k
m t m
v = v0 g e m
+g ( 6)
k k
La valeur limite est celle pour laquelle le temps tend vers , on obtient de
m
l’équation ( 6 ) : vL = g
k
Introduisons cette valeur limite dans l’équation ( 6 ) pour obtenir :
k k
m t m t
v = v0 g e m
+g v = ( v0 vL ) e m
+ vL (7)
k k
Exprimons maintenant le vecteur vitesse en fonction des vecteurs unitaires u x et u z :
v0 = v0 cos .u x + v0 sin .u z
m
vL = g m m
k vL = g uz vL = g
k k
g = gu z
k
t
v= ( v0 cos .ux + v0 sin .u z ) + vL .uz e m
vL .u z
k k
t t
v = ( v0 cos )e m
u x + ! vL + ( v0 sin + vL ) e m " uz
! "
vx vz
k k
m t m t
x ( t ) = v0 cos 1 e m
, z ( t ) = ( v0 sin + vL ) 1 e m
vL .t (9)
k k
k v
ts = ln 1 + 0 sin
m vL
Revenons aux deux équations horaires ( 9 ) et remplaçons le temps par la valeur que nous
venons de trouver :
km v
ln 1+ 0 sin
m mk vL
xs = v0 cos 1 e
k
m 1
xs = v0 cos 1
k v0
1+ sin
vL
km v
ln 1+ 0 sin
m m v
zs = ( v0 sin + vL ) 1 e
mk vL
vL . ln 1 + 0 sin
k k vL
m 1 m v
zs = ( v0 sin + vL ) 1 v
vL . ln 1 + 0 sin
k 1 + 0 sin k vL
vL
m v0 sin m v
zs = ( v0 sin + vL ) vL . ln 1 + 0 sin
k vL + v0 sin k vL
m m v
zs = v0 sin vL ln 1 + 0 sin
k k vL
k k
m t m t
x ( t ) = v0 cos 1 e m
, z ( t ) = ( v0 sin + vL ) 1 e m
vL .t = ( 8)
k k
m
z ( t )t = ( v0 sin + vL ) vL .t z ( t )t = vL .t + B (11)
k
B
m
xL = v0 cos
k
O x O x
Exercice 5.10 :
1/Le mouvement en présence de frottement :
La particule est soumise à trois forces, son poids P , la réaction N de la surface de la
sphère sur la particule et la force de frottement f . A partir de la figure (a) ci-dessous, et en
appliquant a relation fondamentale de la dynamique nous pouvons écrire :
dv
P + N + f = ma m = P+N + f
dt
Projetons les forces sur les deux axes MT et MN :
dv dv
PT f = maT = m mg sin f =m (1)
dt dt
v2 v2
N + PN = maN = m N + mg cos = m ( 2)
R R
L’expression de la force de frottement cinétique est :
f = µN
v2
v 2 f = µ mg cos m
N = mg cos m R
R
Remplaçons dans l’équation (1) pour obtenir l’équation différentielle du mouvement :
v2 dv
mg sin µ mg cos m =m
R dt
dv µ
v 2 = g ( sin µ cos )
dt R
d v
On multiplie les deux membres par d , sachant que = = :
dt R
d
dv = g sin .d
dt
vdv = gR sin .d ( 3)
d v
= =
dt R
Intégrons les deux membres de l’équation ( 3) sachant que le domaine de variation de
est [ 0, ] , celui de v est [ 0, v ] :
v
1 2
vdv = gR sin .d v 0 = Rg ( cos cos 0 )
0 0
2
On obtient finalement :
v 2 = 2 Rg (1 cos ) v = 2 Rg (1 cos ) ( 4)
b/ Recherche de la valeur angulaire 0 pour laquelle la particule quitte la surface de
la sphère : cela se produit lorsque la force de réaction N s’annule.
Revenons à l’équation ( 2 ) et calculons N :
v2 v2
N + mg cos = m
N = mg cos m
R R
2
On remplace v par sa valeur pour aboutir à :
2 Rg (1 cos )
N = mg cos m N = mg ( 3cos 2)
R
D’où l’angle recherché est :
mg ( 3cos 0 2 ) = 0 cos 0 = 2 / 3 0 = 48°
cos 0 = +
3 3Rg
Dans ce cas l’angle 0 dépend de v ( 0 ) , R et g mais reste indépendant de m .
c/ Calcul de la vitesse correspondante :
v02 = 2 Rg (1 cos 0 )
v0 = 2 Rg (1 2 / 3) , v0 = 3, 65ms 1
cos 0 = 2 / 3
3/ Etude du mouvement lorsque la particule quitte la surface de la sphère.
Nous sommes en présence du mouvement d’un projectile dans le champ de
pesanteur terrestre.
a/ On étudie le mouvement dans le repère MXY (figure(b)).
Suivant l’axe des X : le mouvement est rectiligne uniforme :
Fx = 0 vx = v0 .cos 0 ( 5 )
Suivant l’axe des Y : le mouvement est rectiligne uniformément varié :
Fy = P = mg a y = g = Cte
v y = gt + v0 sin 0 (6)
Passons à l’expression de la vitesse instantanée du projectile :
v 2 = vx2 + v y2
v = g 2t 2 + 2 gv0 sin 0 .t + 2 Rg (1 cos )
v0 = 2 Rg (1 cos 0 )
2 0
f N M v0 x M
M0
M X
R PT 0
FN
PN + v0 y v0
0 FN
T T
P T
O N
N
N Y
P
Exercice 5.11 :
a/ Intensité du champ de pesanteur terrestre quand le satellite est à mi-chemin entre la
terre et la lune :
24
MT 11 5,98.10
gT = G , gT = 6, 67.10 gT = 1, 08.10 2 N .kg 1
( )
2 2
d 1,92.108
b/ Intensité du champ de pesanteur lunaire quand le satellite est à mi-chemin entre la terre
et la lune :
ML 7,36.1022
gL = G , g L = 6, 67.10 11
g L = 1,33.10 4 N .kg 1
(1,92.10 )
2 2
d 8
Exercice 5.12 :
Nous avons représenté sur la figure ci-dessous les forces agissant sur le point A . En
projetant sur les deux axes perpendiculaires entre eux, nous obtenons à l’état d’équilibre :
P0 = T cos
l O y'
P0 = kl0 l1 = 0
cos T
T = kl1 T cos
F = T sin
x A x'
F = kl2 = T sin
kl0 T sin F
P kl0 sin = kl2 l2 = l0tg
T= 0 = cos P0
cos cos
y
Exercice 5.13 :
a/ Force agissant sur le corps :
F = ma = mr = 6 ( 6i 24t. j ) , F = 36i 144t. j
b/ Moment de la force par rapport à l’origine :
i j k
= r & F = 3t 6t
2
4t 3
3t + 2
36 144t 0
( )
= 432t 2 + 288t i + (108t + 72 ) j + ( )
288t 3 + 864t 2 k
i j k
L = r & p = 3t 2
6t 4t 3
3t + 2
36t 36 72t 18
( ) (
L = 144t 3 + 144t 2 i + 54t 2 + 72t + 72 j + 72t 4 + 288t 3 k ) ( )
dp
d/ Vérifions que F = :
dt
p = ( 36t 36 ) i 72t 2 . j + 18k
dp
= 36i 144t. j = F
dt
dL
Vérifions que = :
dt
( ) ( ) (
L = 144t 3 + 144t 2 i + 54t 2 + 72t + 72 j + 72t 4 + 288t 3 k )
= ( 432t 2
+ 288t ) i + (108t + 72 ) j + ( 288t 3
)
+ 864t 2 k =
Exercice 5.14 :
1/ Exprimons la vitesse de M par rapport à R :
OM = r = lur
v = r = lur
v =l u
ur = u
2/ Calculons le moment cinétique du point M par rapport à O dans la
base ( O, ur , u , u z ) :
LO = OM & p
ur u uz
p = mvr + mv
LO = r = l 0 0 ; LO = ml 2 .u z
vr = l.ur = 0 ( l = Cte )
0 ml 0
v = l .u
Pour que l’on puisse appliquer le théorème du moment cinétique il faut calculer le
moment de la force appliquée au point M , par rapport au point O dans la base ( O, ur , u , u z ) :
O = OM & T + OM & P ( ) ur u uz
0
P = Pr + P O = l 0 0
Pr = mg cos .ur mg cos mg sin 0
P = mg sin .u
T
= FN
=0
mgl sin = m l 2
P
= P.l sin
FT
= FT .l = m l 2
Exercice 5.15 :
Le moment cinétique du système est égal à la somme des moments cinétiques de tous les
composants partiels du système. Dans notre cas, le moment cinétique du système par rapport
( )
au point O est égal au moment LO / G du point G (qui est le centre d’inertie des deux masses)
( )
par rapport à O , plus les moments des points A LA / G et B LB / G par rapport à G . ( )
LO = LG / O + LA / G + LB / G
Commençons par le calcul de LO / G :( )
LG / O = OG & pG / O
pG / O = 2mvG / O
(
LG / O = 2m OG & vG / O )
i j k
LG / O = xG = a cos 1 yG = a sin 1 0 = ( xG yG xG yG )
xG = a 1 sin 1 yG = a 1 cos 1 0
LG / O = 2ma 2 1
2
(1)
(
Calculons ensuite LA / G = LB / G : )
LA / G = GA & p A / G
p A / G = mv A / G
LA / G = m GA & vA / G ( )
i j k
LO / G = x = d cos
'
A 2 y = d sin
'
A 2 (
0 = x 'A y A' x A' y A' )
x = d
'
A 2 sin 2 y =d'
A 2 cos 2 0
LA / G = md 2 2
2 = LB / G ( 2)
Il ne nous reste qu’à additionner les expressions (1) et ( 2 ) pour trouver la réponse à la
question :
LO = 2ma 2 1
2
+ 2md 2 2
2 , LO = 2m a 2 ( 1
2
+ d2 2
2 )
Exercice 5.16 :
1/ Le point M , soumis à chaque instant à son poids et à la tension du fil, est animé d’un
mouvement circulaire uniforme de rayon , dans le plan OXY ,autour de l’axe AZ . Des
projections des deux forces sur l’axe radial résulte une force centripète T sin .
T + P = ma
T sin = ma N = m 2
r
l T =m 2
r = l sin
Quant à l’angle il est déterminé à l’aide de la figure ci-dessous, nous trouvons :
T sin sin m 2l sin
tg = =
mg cos mg
g
cos = 2
l
2/ Calcul de l’expression du moment cinétique de M par rapport à A en coordonnées
cylindriques de centre O :
LM / A = AM & p
AM = AO + OM = zu z + rur
AM = l cos .u z + l sin .ur
v = zu z + zu z + rur + rur = r u
0
v = v = l sin .u
p = ml sin .u
ur u uz
LM / A = AM & v = l sin 0 l cos LM / A = ml 2 sin ( cos .ur + sin .u z )
0 ml sin 0
Vérifions que la dérivée par rapport au temps est égale au moment de la résultante des
forces appliquées sur A , par rapport à M :
Calculons en premier lieu le moment des forces par rapport au point A : M / A = AM & F
Le vecteur F :
F = T + P = ma
F = T sin = ma N = m 2
r
F =m 2
l sin .ur
Le vecteur AM :
AM = zu z + rur
F =m 2
l sin .u
Z
A
l
uz T
uz Y
O
u
T sin M
X u
P
Donc :
ur u uz
M/A = AM & F =l sin 0 l cos M / A = ml
2 2
sin .u (1)
m 2l sin 0 0
Dérivons le moment cinétique par rapport au temps :
LM / A = ml 2 sin ( cos .ur + sin .u z )
dLM / A
dt
= ml 2 sin cos .ur + 0 ( )
Nous savons que ur = .ur , et par remplacement on obtient :
dLM / A
= ml 2 2
sin .cos .u ( 2)
dt
dLM / A
= M/A
dt
Exercice 5.17 :
1/ Le train en abordant un virage circulaire, son mouvement devient circulaire vers la
gauche, car la force centrifuge attire le pendule vers la droite.
2/ Sur la figure ci contre sont représentées les forces qui agissent sur le pendule par
rapport au voyageur. De l’équilibre de ces forces résulte :
P + Fc + T = 0 P + Fc = T
O
v2
m T
Fc R v2
tg = tg = R=
P mg g .tg
R
Application numérique : Fc
3 2
120.10
P
3600
R= R = 631N
9.8 × 0,176
3/ Le train parcourt en trente secondes un arc de cercle qui intercepte l’angle demandé.
La distance parcourue en 30s est: d = vt , d = 1000m
Cela veut dire que le train a tourné de l’angle :
d
d=R = , ' 1,59rad , ' 91°
R
Exercice 5.18 :
A l’instant t , soit P1 le poids de la partie BC et P2 le poids
de la partie AB : B
Appliquons la relation fondamentale de la dynamique au
système :
A
P1 + P2 = M 1 + M 2 a x
M
2g
x x= g
L 4g g
x=a= g a=
2 3 3
x= L
3
2b L 2v
v=x= sh t sh t = (6)
2 ( 4b + L2 4bL
2
)
Nous savons que ch 2 t sh 2 t = 1 . Sommons les équations ( 5 ) et ( 6 ) membre à membre
après les avoir élevées au carré :
2
L
ch 2
t=
6b 3L
2
2v 2 2
sh 2
t= v2 = 2
b 2 + bL L
( 4b + L2 4bL
2
) 9
ch 2 t sh 2 t = 1
Revenons en arrière et remplaçons par sa valeur pour obtenir à la fin la valeur que nous
devons vérifier :
2g 2 2
v= b 2 + bL L
L 9
Application numérique : L = 12m et b = 7 m
v ' 10, 6ms 1
Autre méthode : beaucoup plus simple !!
2g
A partir de l’équation x x = g , et par une intégration on trouve la fonction v = f ( x ) :
L
2g dv 2 g dv 2g
x x= g = x g dx = x g dx
L dt L dt L
dx 2g 2g
dv = x g dx v.dv = x g dx
dt L L
v x
2g 1 2 g 2 g 2 g
v.dv = x g dx v = x gx v2 = 2 x 2 gx 2 b 2 + 2 gb
0 b
L 2 L L L
2
Il ne reste plus qu’à retrouver le résultat précédent en remplaçant x par L . A la fin on
3
retrouve le même résultat :
2g 2 2
v= b 2 + bL L
L 9
Exercice 5.19 :
1/ Quelque soit la position du point M sur la surface conique, l’angle à chaque instant
( )
est OM , Oz = , et par conséquent tan = = 0
r r
z z0
z=r 0
r
z0
2/ D’après le cours, nous savons que l’accélération du point M en coordonnées
cylindriques est :
a= r r 2
ur + r + 2 r u + zu
ar a az
r0
Si le point reste sur la surface du cône : z = r . Les forces agissant sur le point matériel
z0
sont son poids P , à composante unique P = mgu z , et la force de réaction R de la surface qui
a deux composantes R = Rr + Rz = R cos .ur + R sin .u z .
Appliquons la relation fondamentale de la dynamique, puis projetons les deux forces sur
les trois axes du repère cylindrique. Nous obtenons :
P + R = ma = F
F = Fr + F + Fz = m r r ( 2
)u r (
+ m 2r + r )u + mzu z (1)
F = R cos .ur + R sin .uz mguz
F = R cos .ur + ( R sin mg ) u z ( 2)
Par identification des deux équations (1) et ( 2 ) on obtient trois équations à trois inconnues :
R cos =m r r ( 2
) ( 3)
0 = m 2r + r ( ) ( 4)
z0
mg + R sin =m r ( 5)
r0
z
H uz
u
M0
u
z0
O
0 y
0
x
rv
v (0) = r ( 0). ( 0) = 0 20
r
v ( 0 ) = v0 , r ( 0 ) = r0
4/ L’équation ( 5 ) fait l’objet de cette question car elle renferme une fonction
unique r ( t ) , contrairement aux équations ( 3) et ( 4 ) qui sont fonctions de r ( t ) et ( t ) en
même temps. De l’équation ( 3) nous pouvons écrire :
1 z0
R= ! mg + m r "
sin r0
Remplaçons R par cette dernière expression dans l’équation ( 3) pour obtenir :
v02 r04 1 z0 r0
r . = g ( 6)
r02 + z02 r 3 r + z02
0
2
A( r0 ,v0 , z0 ) A( r0 , z0 , g )
5/ Si le mouvement est circulaire uniforme cela veut dire qu’à chaque instant
r ( t ) = r ( 0 ) , en même temps que ( )
( t ) = C te . L’expression ( 4 ) devient :
v12 r04 1 zr v12 z
. 3 = 2002 g = 2 0 2g
r0 + z0 r0 r0 + z0
2 2
r0 + z0 r0 + z0
2 2
1 1
r2 = 2A + 2 B ( r r0 )
r2 r02
Exercice 5.20 :
Nous utilisons la notation de Newton pour exprimer les composantes des vecteurs
position, vitesse et accélération :
x x x
r y , v y , a y
z z z
Calculons l’expression de la force :
i j k 0
v & B = x y z = Bz
B 0 0 By
( ) (
F = q E + v & B = q Ek + 0i + Bzj Byk )
F = q 0i + Bzj + ( E By ) k (1)
En appliquons la relation fondamentale de la dynamique on peut écrire :
F = Fx + Fy + Fz F = mx + my + mz ( 2)
L’identification des deux équations (1) et ( 2 ) nous donne trois équations différentielles :
mx = 0
my = qBz
mz = q ( E + By )
En tenant compte des conditions initiales :
t = 0:
x ( 0) = 0 , y ( 0) = 0 , z ( 0) = 0 , x ( 0) = 0 , y ( 0) = 0 , z ( 0) = 0
Nous écrivons le nouveau système de trois équations différentielles :
mx = 0 x=0 x = C te = x ( 0 ) = 0 ( 3)
q q
my = qBz y= Bz Bz ( 4 )
y=
m m
q q
mz = q ( E By ) z = E By ( 5 )
m m
Dans l’équation différentielle ( 5 ) on remplace y par sa valeur tirée de l’équation ( 4 ) :
x=0 (6)
y= z (7)
2
q q
z+ B z= E ( 8)
m m
q
En posant =B , la solution de l’équation ( 8 ) est :
m
2
qE m
z= sin t + , cos t +
m qB
mE
z= sin t + , cos t + (9)
qB 2
Déterminons et , à partir des conditions initiales en utilisant les deux équations :
mE
z = sin t + , cos t + 2
qB
z= cos t , sin t
mE
t = 0 , z ( 0) = 0 , z (0) = 0 =0 , , =
qB 2
Nous obtenons à la fin l’expression z ( t ) :
mE mE mE
z (t ) = 2
cos t + 2 z (t ) = 1 cos t
qB qB qB 2
a
z ( t ) = a (1 cos )
Il nous reste à définir l’équation y ( t ) . Dans l’équation ( 7 ) on remplace z , puis on intègre
pour arriver à l’expression y ( t ) :
y = a (1 cos ) y= a a cos t
y ( t ) = a ( t sin t ) y (t ) = a ( sin )
Finalement :
x (t ) = 0
y (t ) = a ( sin )
z ( t ) = a (1 cos )
Se sont là les équations paramétriques caractéristiques d’une cycloïde.
z
2a
O 2( a x
VI/TRAVAIL ET ENERGIE
011123111411156 7 81119111:11156
1/ TRAVAIL ET PUISSANCE ( ):
La puissance :
Définition : Soit M un point matériel de vitesse v par rapport au
référentiel R . La puissance de la force F à laquelle est soumise M est
définie à chaque instant par la relation 6.1 :
watt(W) P
N F P = F .v (6.1)
m.s -1 v
Le travail :
Définition : le travail de la force F entre l’instant t , quand le point
matériel M est en M de position OM = r , et l’instant t + dt quand M
est en M ' de position OM'=r+dr , est la grandeur exprimée en joule :
dW = P.dt (6.2)
D’après la définition de la vitesse, on a : OM ' OM = MM ' = dr = v .dt
Ainsi on en déduit l’expression du travail de la force F pour un déplacement
élémentaire d :
dW = F.dr (6.3)
M M ' FT v T
r B
A C
F
O
Fig 6.1
dW = F . dr .cos (6.4)
dW = FT .ds (6.5)
Cela veut dire que le travail est égal au produit de déplacement élémentaire par la
composante de la force suivant la direction du déplacement.
Pour un déplacement total de A (à l’instant t A ) à B (à l’instant t B ) tout au long de la
courbe C , on obtient l’expression :
B B
W = F .dr = FT .ds (6.6)
A A
Par exemple : Le corps représenté sur la figure 6.2 est soumis à quatre forces
constantes, et se déplace sur un plan horizontal.
N v
F
FN
f
C
Réponse : T
x
1
F = kx dW = kx.dx W = k .x 2
0
2
+ F
W = 2.25.10 2 J
Fig 6.4
Exemple 6.2 :
Une force F = 2t ( N ) agit sur une particule de masse m = 2kg . Calculer le travail
effectué par cette force durant la première seconde, sachant que la particule était
initialement au repos.
Réponse :
Partant de l’expression du travail : W = F .dx
Dans ce cas la force est une fonction du temps et non du déplacement. Il est
indispensable d’exprimer le déplacement en fonction du temps. Calculons d’abord la
vitesse en fonction du temps :
1
dv t 1
F=ma F=m = 2t v = 2. .dt v = t 2 (m.s -1 )
dt 0
m 2
Exprimons le déplacement en fonction du temps :
dx 1 2 1
v= = t dx = t 2 dt
dt 2 2
Revenons à l’expression du travail et remplaçons dx par l’expression à laquelle nous
sommes parvenue :
x 1
1 1
W = F .dx = 2t. t 2 dt W = t4 W=0.25J
0 0
2 4
Exemple 6.3 :
2
Une particule est soumise à la force F = 2 xyi + x j . Calculer le travail effectué par
la force F quand la particule se déplace du point (0,0) au point (2,0) suivant une droite.
Réponse :
D’après les données nous voyons que la particule se déplace parallèlement à l’axe
OX , et par conséquent y = 0 dy = 0 .
De là on peut calculer facilement le travail effectué :
p2
Ec = (6.13)
2m
W = Ec Wi = Ec (6.14)
i
Exemple 6.4 :
Quelle est la vitesse initiale v0 orientée verticalement vers le haut, communiquée à un
corps pour qu’il atteigne une hauteur h en dessus de la surface de la terre ? (On néglige tous
les frottements).
Réponse :
La seule force qui agit sur le corps est son poids P :
Z
v=0 mM T
M (t ) P0 = m.g 0 = G
R2
mM
P h z P = mg = G 2 T
z
z v0
P g R2 R2
= = g = g 0 2 ; g=-g.k
R P0 g 0 z 2 z
O X
R+h R+h
1 2 1
mv mv0 2 = P.dz = mg .dz
2 2 R R
R+h
1 2 g 0 R.h
v0 = g 0 .R 2
v0 =
z R R+h
Exemple 6.5 :
2
La force F = ( x y 2 ).i + 3 xy. j peut aller du point A(0,0) au point B(2,4)
2
suivant chacun des deux chemins y = 2 x et y = x . Cette force est-elle conservatrice ?
Réponse :
Suivant le premier chemin y = 2 x :
y = 2x F = 3 x 2 .i + 6 x 2 . j
dy = 2dx ; dr=dx.i + dy. j dr=dx.i + 2dx. j
W = F .dr = ( Fx .dx + Fy .dy ) = ( 3 x 2 .dx + 12 x 2 )dx
2 2
W = 9 x 2 dx = 3x3 ; W=24J
0
0
2
Suivant le deuxième chemin y = x :
y = x2 F = ( x2 x 4 ).i + 3 x3 . j
dy = 2 xdx ; dr=dx.i + dy. j dr=dx.i + 2 xdx. j
W = F .dr = ( Fx .dx + Fy ).dy = (x2 x 4 )dx + 6 x 4 dx
2 2
1
W = ( x + 5 x )dx = x + x3
2 4 5
W=34.6J
0 3 0
Les deux travaux ne sont pas égaux, donc la force dans ce cas n’est pas conservatrice.
4/ ENERGIE POTENTIELLE ( \V ] )
Définition : L’énergie potentielle est une fonction de coordonnées, telle que
l’intégration entre ses deux valeurs prises au départ et à l’arrivée soit égale au
travail fourni à la particule pour la déplacer de sa position initiale à sa position
finale.
Si la force F est une force dérivant d’un potentiel, alors :
B
W = F .dr = E p A E pB (6.17)
A
L’énergie potentielle est toujours rapportée à un référentiel pris comme origine pour
la calculer ( E p = 0 ). La fonction de l’énergie potentielle E p est déterminée à une
constante près.
dE p ( z ) = E 'p ( z ).dz
dE p ( z ) = mgdz
Dans l’exemple de calcul du travail, on a trouvé dW = mgdz . Par identification
des deux expressions dE p ( z ) et dW , on arrive au résultat : La différentielle de
l’énergie potentielle est égale et de sens opposé à la différentielle du travail
dW = dE p ( z ) dE p ( z ) = -dW (6.18)
z1 B
z2
Plan de référence
Ep = 0
Fig 6.7
x
dE p = dW ; E p = kxdx E p = 12 k .x 2 = 12 k (l l0 ) 2 (6.20)
0
Dans le cas général, si q est une charge située en un point ( M ) dans un champ
électrostatique et où V ( M ) est le potentiel électrostatique, l’énergie potentielle est la fonction
E p ( M ) = E p ( x, y, z ) donnée sous la forme :
1 Q.q
Ep = .
4 0 r
E p = q.V (6.23)
1
Q
V= .
4 0 r
Q M
mM
q m Ep = G (6.24)
r
1
G
4 0
Toujours par comparaison avec le champ électrostatique, on peut écrire l’expression 6.24
sous la forme :
E p = mV (6.25)
M
V= G (6.26)
r
V : désigne ici le potentiel de l’attraction au point où se trouve la particule m .
5/ EXPRESSION DU CHAMP DE FORCE CONSERVATIVE A PARTIR DE
L’ENERGIE POTENTIELLE DONT IL DERIVE
( t\V vWXd `W \V ] UV _ q Z[ L eQR Rg ej iw)
Nous avons explicité dans le paragraphe relatif au travail que l’expression F .cos est la
composante de la force suivant la direction du déplacement ds ; partant de là, si nous
connaissons l’expression E p ( x, y , z ) , nous pouvons obtenir alors une composante F suivant
n’importe quelle direction et ce en calculant la dérivée dE p / ds qui s’appelle la dérivée
directionnelle de la fonction E p .
Suite à cela, nous pouvons écrire :
dW = dE p
dW = F .dr
dE p = ( Fx .dx + Fy .dy + Fz .dz ) (6.27)
dr = dx.i + dy. j + dz.k
F = Fx + F + Fz
Sachant que E p ( x, y, z ) est une fonction à trois variables, sa différentielle s’écrit :
Ep Ep Ep
dE p = dx + dy + dz (6.28)
x y z
Par identification des deux expressions 6.27 et 6.28 on obtient les coordonnées
cartésiennes de la force qui est fonction de E p ( x, y, z ) :
Ep Ep Ep
Fx = ; Fy = ; Fz = (6.29)
x y z
Comme on peut écrire l’expression simplifiée :
F = gradE p = Ep (6.30)
Comment démontrer mathématiquement qu’une force F dérive d’un potentiel
donné ?
Puisque l’expression 6.30 est vérifiée dans le cas des forces conservatives, nous
pouvons montrer que le rotationnel du gradient du potentiel E p est nul , ce qui implique
que le rotationnel de la force F est nul :
F = gradE p rotF = rot ( gradE p ) = 0 rotF = 0 (6.31)
Le calcul conduit à :
FyFz F Fz F Fy
rotF = ( )i-( x )j+( x )k = 0
z y z x y x
Afin de prouver que la force F dérive d’un potentiel il suffit de vérifier les
équations suivantes :
Fx F F F F F
= y ; x= z ; z = y (6.32)
y x z x y z
2
Exemple 6.6 : Soit le potentiel E p = 2 x xy + yz
Trouver l’expression de la force dans le système des coordonnées cartésiennes.
La force dérive-t-elle d’un potentiel ?
Réponse :
Cherchons les composantes de la force en exploitant l’expression 6.29 :
Ep Ep Ep
Fx = = 4x + y ; Fy = =x z ; Fz = = y
x y z
F dr = dr.ur + rd .u
F A'
rd dr
dr
A
d
F Ep 1 Ep
Fr = ; F = (33.6)
O r r
Pour clore ce paragraphe il est intéressant de donner, sans démonstration, les composantes
de la forces dans différents systèmes de coordonnées :
En coordonnées cylindriques ( r , , z ) , tel que le déplacement élémentaire est :
dr = dr.ur + rd .u + dz.k
Ep 1 Ep Ep
Fr = ;F = ; Fz = (6.34)
r r z
dr = dr.ur + r sin d .u + rd .u
Ep 1 Ep 1 Ep
Fr = ;F = ;F = ; (6.35)
r r r sin
1 1 2
Ec = k .x A2 k . xB = Ep
2 2
(6.39)
D’après le principe de la conservation de l’énergie mécanique on écrit :
1 1 1 1
EM , A = EM , B k .x A 2 + m.v A 2 = k .xB 2 + m.vB 2 = C te
2 2 2 2
On comprime le ressort d’une longueur ( x = a ) à partir de sa position
d’équilibre ( x = 0 ) par l’intermédiaire du corps, puis on abandonne le système à lui-
même sans vitesse initiale. Le corps est animé alors d’un mouvement rectiligne
sinusoïdal entre deux positions extrêmes x = a et x = + a .
La figure 6.10 représente les variations de l’énergie potentielle en fonction de
l’allongement ( x = l l0 ) du ressort .Nous avons représenté sur la même figure en
trait discontinu les variations de l’énergie cinétique.
Nous avons à chaque instant :
1
E c + E p = ka 2 = C te (6.40)
2
Ce que perd le système sous forme d’énergie potentielle il le gagne sous forme
d’énergie cinétique et vice versa.
EM
Ep Ec 1
k .a 2 EM = C te
2
Ec
Ep
a O +a X
x
Exemple 6.7 : Une petite boule de masse m = 1g est abandonnée avec une vitesse
initiale v A = 0 d’un point A situé à l’intérieur d’une sphère creuse de rayon
R = 1, 25m . Elle arrive au point B avec une vitesse vB' = 4ms 1 . Figure 6.11
Prouver que cette boule est soumise à une force de frottement et estimer le
travail de cette force. On prend g = 10ms .
2
A m O C
E p ( A) = E p (C ) = 0
R
Nous connaissons la solution générale d’une telle équation qui est de la forme :
x = a cos( t + )
Energie de l’oscillateur (} ~t •) :
La figure 6.12(a) représente un pendule simple ( le fil est inextensible de
longueur l et de masse m négligeable). La masse est soumise aux deux
forces, son poids P et la tension T du fil.
Z
Z
C
C
l
l
T
N T H u
m
H m z0 z
z
O ur
O P
P
2 l
T= =2 (6.47)
0 g
p1 p1'
p2'
p2
Le choc élastique :
Le choc entre deux particules est élastique si l’énergie cinétique totale Ec du
système est conservée au cours du choc. Les particules ne s’unissent pas après le
choc.
'
Si on note l’énergie cinétique avant le choc par Ec et par Ec après le choc ,
p2
et en se rappelant de l’expression Ec = on peut écrire :
2m
Ec = Ec' Ec = 0 (6.50)
p12 p2 p' 2 p' 2
+ 2 = 1 + 2 (6.51)
2m1 2m2 2m1 2m2
1 1 1 1
m1 .v12 + m2 .v22 = m1 .v1' 2 + m2 .v2' 2 (6.52)
2 2 2 2
Notez bien le caractère scalaire des trois dernières équations. Les
équations 6.51 et 6.52 suffisent pour résoudre n’importe quel problème relatif
aux chocs entre particules.
Exemple 6.8 :
Un projectile de masse 800g se déplace sur une droite horizontal à la vitesse de
1ms 1 pour atteindre une cible au repos de masse 800g . La cible touchée se met en
mouvement suivant une direction faisant un angle de 30° avec l’horizontale.
a/ Déterminer la direction et le module de la vitesse du projectile après le choc.
b/ Déterminer l’intensité de la vitesse de la cible après le choc.
Réponse :
a/ Détermination de la direction du projectile et calcul de son module : Voir figure
6.14.
p12 p' 2 p2
= 1 +
2m1 2m1 2m2 p12 = p2' 2 + p 2
m1 = m2 = m
A
p1'
p1 p1
O B
# = 30°
p2
p1' v1'
cos = = v1' = 0.50ms 1
p1 v1
mv1 v1
Réponse :
1 1
a/ 134.5kg .m.s b/ 12.23m.s
Ep
E p ( x)
(4)
K
I (3)
H
M2
C D F G (2)
(1)
A Ec B M3
EM M1 E
p
O x
A' B'
Premier cas : L’énergie mécanique correspondant à la droite (1) qui coupe la courbe
E p ( x) en deux points A et B . La particule vibre entre les deux abscisses x A et xB ; mais son
mouvement n’est pas permis à droite de B et à gauche de A , sinon Ec = EM E p < 0 , ce
qui est impossible.
Deuxième cas : L’énergie mécanique correspondant à la droite (2) qui coupe la courbe
E p ( x) en quatre points C , D, F , G . Le mouvement de la particule est permis dans deux
régions : entre les abscisses xC et xD , et entre les abscisses xF et xG ; or la particule ne
peut vibrer que dans l’une des deux régions, mais ne peut pas sauter d’une région à une autre,
sinon elle doit transiter par la région DF , ce qui est impossible (parce que dans cette région
l’énergie cinétique est négative Ec = EM E p < 0 ). Les deux régions où le mouvement est
permis sont séparées par ce que l’on appelle « barrière de potentiel ».
dE p
Pour que = 0 et obligatoirement F = 0 , il faut que l’énergie potentielle
dx
soit maximale ou minimale, comme aux points M 1 , M 2 , M 3 . Ces positions sont les
positions d’équilibre.
Exemples :
Une particule en chute dans un fluide : Elle est soumise à son poids P , qui dérive
d’un potentiel, et à la force de frottement non conservatrice.
Pour un pendule élastique : La particule est soumise à la force de rappel
F = kx.i qui est conservatrice. Elle est soumise aussi à une force de frottement de
glissement F ' = Cv non conservatrice, sachant que le travail de celle- ci est :
W ' = F ' dr = C.x.dx W ' = C.x 2 .dt < 0
Le signe négatif s’explique par le fait que les frottements absorbent
l’énergie du système, c’est ce qui explique l’amortissement du mouvement.
EXERCICES **
Exercice 6.1 1.6
Une particule est soumise à une force définie par ses
coordonnées cartésiennes :
:
F = ( x + 2 y + z) i + ( x 3y z) j +
F = ( x + 2y + z)i + ( x 3y z) j +
( 4x + y + 2z ) k
Où , , sont des constantes. x, y, z sont en ( 4x + y + 2z ) k
.! " F x, y , z , ,
mètre et F en newton.
1/ Trouver les valeurs de , , pour que F dérive ! ( F ! ' , , % & /1
d’un potentiel. .!
2/ Trouver l’expression du potentiel E p ( x, y, z ) *" + ( ,- E p ( x, y, z ) ! ) & /2
dont dérive la force sachant qe E p ( 0, 0, 0 ) = 2 . . E p ( 0, 0, 0 ) = 2 !& .) F
paramétriques : x = t , y = t2 , z = t , sachant
M
k m
v0
de la forme : E p ( M ) = Kr e " * 4
2 r 2 / a2
, où K et a
sont des constantes positives et r = OM la distance M% r = OM ! ! a K
entre le corps M et l’origine O d’un repère inertiel. .1 4) %. O 6 !)
1/ Représenter graphiquement E p ( r ) en fonction ( !& .) 9 E p ( r ) '" " % & /1
de , sachant que la dérivée seconde de l’énergie est r = a ") r = 0 ") 4. "
positive pour r = 0 , négative pour r = a et tend vers .r &! % 7: " N
zéro en valeurs positives quand r . . E p 4. ' B ) /2
2/Trouver l’expression de la valeur maximale de
X ' OX '.) ! /3
l’énergie E p .
. X + :% .: X
3/ Trouver les positions d’équilibre sur l’axe X ' OX .? 6 .) < ! 1; /4
où X est l’abscisse du corps: X + .
4/ Quelles sont les positions d’équilibre stable ? . F (M ) ) /5
justifier votre réponse.
5/ Trouver l’expression de la force F ( M ) .
2/ Exprimer h en fonction de et . . 9 h !) ) /2
3/ Appliquer le théorème de l’énergie mécanique vC ) 8 " 4 B" + 4 /3
pour calculer la vitesse vC au point C en fonction de
. vB h 9 C 4 " 1
h et vB .
P" 6 ? . H B" + 4 /4
4/ En appliquant le théorème fondamental de la
dynamique, déduire la valeur de la réaction R en
. g m, r , , vB 9 R 7
fonction de m, r , , vB et g . '.) 8 1 E:H ) !& !; /5
5/ Démontrer que la vitesse minimale que doit S 4" O. B 4" 1 2
acquérir la particule au point B pour atteindre le . vB ,min = 2 gr 1;
point S est vB ,min = 2 gr . 7 8 & B 4" 1 ) vB ,min - /6
6/ En prenant vB ,min la vitesse au point B , calculer % " 4 " ,& 1 <Q. - .S B! 4 " 1
la réaction aux points B et S . Que conclure ? En quel < 7
point la réaction s’annule-t-elle ? 2 .) !& 8 1 v0,B ) 1; /7
7/ Quelle est la vitesse v0,B que doit avoir la particule
!& ! S 4 " ' 6 : 1 B 4 " 1
au point B pour atteindre le point S sans que la < " H 1; < G 7 E
réaction ne change de signe ? Quelle est la valeur
de H correspondante ?
A
S
H
O
C
h
B
m
A a
2a
B
l0
M0
R
O
O
y
P
x
Exercice 6.1 :
1/ Pour que la force F dérive d’un potentiel, il faut que la relation rotF = 0 soit vérifiée.
Les équations suivantes nous permettent d’en déduire les trois constantes inconnues :
Fx Fy
= =2
y x
Fx F
= z = 1
z x
Fy F
= z =4
z y
E p ( 0, 0, 0 ) = 2 C te = 2
Finalement l’expression de l’énergie potentielle (ou potentiel) demandée est :
1 2 3
Ep = x 2 xy 4 xz + y 2 + yz z 2 + 2
2 2
Exercice 6.2 :
1/ Pour que la force F dérive d’un potentiel, il est impérative que l’équation rotF = 0 soit
vérifiée, c'est-à-dire que les trois équations suivantes soient vérifiées à leur tour. De ces
équations on en déduit la valeur X ( x, z ) . De l’énoncé on en déduit que :
1 2
Fx = X ( x, z ) , Fy = yz , Fz = x 2 + y
2
Fx Fy Fx
= = 0 Fx = C te (1)
y x y
Fx F Fx
= z = 2 x Fx = 2 xy + C te ( 2)
z x z
x = R cos
y = R sin
z=h W = h R2
1 2 1
E p = z x2 + y = h R 2 cos 2 + sin 2
2 2
E p ( A) = 0
1 W = E p ( B ) E p ( A) = h R 2 ( 3)
Ep ( B) = h R 2
cos 2
+ sin 2
2
Deuxième méthode :
Nous calculons directement le travail en utilisant la formule :
B
W= Fx dx + Fy dy + Fz dz
A
x = R cos
dx = R sin .d Fx dx = 2 R 2 h cos sin d
Fx = 2 xz = 2 Rh cos
y = R sin
dy = R cos .d Fy dy = R 2 h cos sin d
Fy = yz = 2 Rh sin
z=h
1
dz = R.d Fz dz = R 2 h cos 2 + sin 2 d
2
1 2 1
Fz = x 2 + y = R 2 h cos 2 + sin 2
2 2
1
W = R2h cos sin + cos 2 + sin 2 d
0
2
1
W = R2h cos 2 + sin 2 W = R2h ( 4)
2 0
Exercice 6.3 :
Quelque soit le chemin le travail de la force est W = Fdr
a/ Le travail de la force F suivant le chemin rectiligne.
Rappel mathématique : Pour trouver l’équation d’une droite passant par les deux
points P ( xP , yP , z P ) et Q ( xQ , yQ , zQ ) , on doit poser les équations suivantes :
x xP y yP z zP
= =
xQ xP yQ yP zQ z P
Puis en déduire l’équation de la trajectoire :
y = 2x
x 1 y 2 z +1
= = z= x
2 1 4 2 1
1
z= y +1
2
Pour écrire l’expression de la force F et du déplacement élémentaire d , en fonction de la
seule variable x dans le repère cartésien, on remplace y et z :
F = 5 x 2u x x 2u y + 2 x 2u z
dr = dxu x + dyu y + dzu z
y = 2x dy = 2dx dr = dxu x + 2dxu y dxu z
z= x dz = dx
( )
F = t 2 + t 4 u x + t 2 u y + t 3u z
dx = dt , dy = 2tdt , dz = dt (
dW = t 4 + 3t 3 + t 2 dt )
( 2 4
)
F dr = t + t dt + 2t dt + t dt 3 3
Exercice 6.4 :
a/ Puisque la force est centrale et ne dépend que de seulement, son énergie potentielle
admet une symétrie sphérique qui ne varie aussi qu’en fonction de . La relation entre la
force et l’énergie potentielle est donc F = E p . Et puisque la variable est unique alors la
dE p k
relation est totalement vérifiée dans la composante radiale = . De là on peut en déduire
dr r2
la valeur de l’énergie potentielle :
k k
2
Ep =
dr E p = + C te
r r
Pour déterminer la constante de l’intégration on considère pour E p = 0 on a r , et
par conséquent C te = 0 . D’où :
k
(1) Ep =
r
L’énergie totale E est l’énergie mécanique, c'est-à-dire la somme des deux énergies :
potentielle E p et cinétique Ec .
Puisque le mouvement est circulaire et la trajectoire un cercle on a v = , représente la
vitesse angulaire. Donc :
1
Ec = mv 2 1
2 Ec = m 2 r .r
2 F = Fc
v= r
1 k 1k
2
Ec =
.r Ec = ( 2)
2r 2r
En additionnant les équations (1) et ( 2 ) , membre à membre, on obtient l’énergie totale :
1k k 1k
E= E=
2r r 2r
b/ On en déduit l’expression de la vitesse de l’équation ( 2 ) :
1k 1 2 k
= mv Ec =
v=
2r 2 mr
c/ Calcul du moment cinétique en coordonnées cylindriques par rapport au centre du
cercle :
LO = r mv ur u uz
v = vr + v = r u m r 0 0 LO = mr 2 u z
0 0 r 0
Exercice 6.5 :
a/ Remarquons que la force est constante. Le travail effectué est donc :
dW = F dr
3 4
W= Fx dx + Fy dy + Fz dz W= Fx dx + Fy dy
0 0 0
3 4
W= 7 dx + 6dy = 21 + 24 W = 45 J
0 0
b/La puissance moyenne est :
W 45
Pmoy =
, Pmoy = Pmoy = 75W
t 0, 6
c/ Pour calculer la variation de l’énergie cinétique, appliquons le théorème de l’énergie
cinétique :
!Ec = " Wi !Ec = 45 J
d/ En considérant la vitesse initiale nulle, la vitesse finale est :
1 2 2!Ec
mv 0 = !Ec v= , v = 9, 48ms 1
2 m
e/ La variation de l’énergie potentielle n’est autre que le travail fourni avec un signe
négatif :
!E p = W !E p = 45 J
D’après les résultats obtenus on remarque que !E p = !Ec , on explique cela comme
suit :
La particule quitte l’origine sans vitesse initiale, c'est-à-dire qu’elle n’avait initialement
aucune énergie cinétique, mais par contre elle possédait une énergie potentielle. En arrivant au
point A avec la vitesse calculée précédemment elle a acquit donc une énergie cinétique
exactement égale à l’énergie potentielle qui a été totalement dépensée. Au point A l’énergie
potentielle est nulle ( E p , A = 0 ) .
Calculons le travail fourni par la force lors de son déplacement de A à B :
dWAB = F dr
7 16
WAB = ( F dx + F dy )
x y WAB = Fx dx + Fy dy
3 4
7 16
WAB = 7dx + 6dy = 28 + 72 WAB = 44 J
3 4
Exercice 6.6 :
D’après le principe de la conservation de la quantité de mouvement : la quantité de
mouvement avant l’explosion est égale aux quantités de mouvement après l’explosion :
p = p1 + p2 + p3 Mv = mv1 + mv2 + mv3
Puisque p et p1 sont horizontales, la résultante de p2 et p3 est aussi horizontale et le
quadrilatère formé est un losange. (Voir figure)
A
p2
45°
p O
45°
B
45° p1 p2 + p3
p3
En utilisant la loi des sinus on peut écrire :
p2 p3
= v2 = v3
sin 45° sin 45°
A partir de la figure ci-dessus on peut calculer l’intensité de la résultante de p2 et p3 :
R = p2 + p3 R= p22 + p32 R = mv2 2
Il ne reste plus qu’à calculer le module des vitesses demandées :
p = p1 + p2 + p3 p = p1 + R Mv = mv1 + mv2 2
R
3v v1
M = 3m v = v1 + v2 2 v2 =
2
v2 = v3 = 11, 3ms 1
Exercice 6.7 :
1/ Pour calculer la vitesse, on applique au système ( M + m ) isolé les principes de la
conservation de la quantité de mouvement et de l’énergie. Puisque le choc est élastique, la
vitesse de la masse m diffère de la vitesse de la masse M .
p1 = p2 , mv0 = mv1 + Mv mv1 = mv0 Mv (1)
1 2 1 2 1
EC1 = EC 2 ,mv0 = mv1 + Mv 2 mv12 = mv22 Mv 2 ( 2 )
2 2 2
On élève au carré l’équation (1) et on multiplie l’équation ( 2 ) par la masse m , puis on
procède à une soustraction des équations obtenues et enfin déduire la vitesse v :
2mv0
(1) ( 2 ) .m v =
2
, v = 0, 33ms 1
M +m
Pour calculer la compression maximale on applique le principe de la transformation
mutuelle de l’énergie. La masse M s’arrête après avoir parcouru la distance maximale x0
x0' = 2,33cm
Pour obtenir le travail demandé on applique le théorème de l’énergie cinétique :
!Ec = " W 1
W = kx0'2 , W = 2,17 J
!Ec = !E p 2
Exercice 6.8 :
1/ Le graphe ci-dessous représente les variations de l’énergie potentielle en fonction de la
distance .
Ep
0 a +
E p ,max
dE p r2
r2 / a2 +
= 2 Kr 1 e 0
dr a2
d 2 Ep
+ +
dr 2
d 2 Ep dE p
2
+
dr dr
0
Ep ( r )
0
a
2/ L’énergie potentielle atteint sa valeur maximale quand sa première dérivée par rapport à
s’annule :
dE p r2 2 2
= 2 Kr 1 2 e r / a = 0 r = a
dt a
r=a E p ,max = Ka 2e 1
dE p
3/ Les positions d’équilibre correspondent à l’annulation de la dérivée première =0,
dt
où r $ ] ,+ [.
dE p r2
= 2 Kr 1 e r 2 / a2
=0 r = {0, ± a, ± }
dt a2
d 2Ep
4/ Les positions d’équilibre stable correspondent aux positions pour lesquelles 0 , et
dt 2
dE p
= 0 de là et d’après l’énoncé on obtient :
dt
r2
d 2Ep r2 r4
= 2K 1 5 2 + 2 2 e a2
0 r = {0, ± }
dt 2 a a
5/ L’expression de la force F ( M ) nous la déduisons de la formule F ( M ) = Ep :
dE p
F (M ) = Ep F (M ) = u
dt
r2
F ( M ) = 2 Kr 1 2 e r 2 / a2
.ur
a
Exercice 6.9 :
1 2 1 2
1/ Calcul de la vitesse vB : mvB mv A = mgH vB = 2 gH
2 2
0
m 2
RB = 3mg cos 0 2mg + vB ,min
r
m
RB = 3mg 2mg + 4 gr RB = 5mg
r
Au point S on a = , h = , d’où :
m 2
RS = 3mg cos 2mg + vB ,min
r
m
RS = 3mg 2mg + 4 gr RS = mg
r
Quand la particule se déplace entre les points cités plus haut le signe de la réaction change
du positif au négatif. Cela prouve l’inversion du sens de la réaction au point I (On comprend
de cela que la réaction s’annule au point I ). Le point où s’annule la réaction est défini par
l’angle I que nous voulons déterminer (toujours à partir de l’équation (1) )
m 2
RI = 3mg cos I 2mg +
vB ,min
r
m 2
0 = 3mg cos I 2mg + 4 gr cos I = I ( 132°
r 3
7/ Pour que la réaction ne s’annule pas entre les points B et S , c'est-à-dire qu’elle doit
rester positive tout au long de l’arc BS , il faut satisfaire les conditions suivantes :
vB2 ,0
R ) 0 3mg cos 2mg + m )0
r
vB ,0 ) 5rg
La valeur de H correspondante est :
1 2
mvB ,0 = mgH 5
2 H) r
2
vB2 ,0 ) 5rg
Exercice 6.10 :
Première collision :
Soit v1 la vitesse initiale de la bille m1 avant le choc, pendant que la bille m2 est à l’état de
repos. Après la première collision, la vitesse de la bille m1 devient v1' , au moment où la
bille m2 acquiert la vitesse v2 . Appliquons les principes de la conservation de la quantité de
mouvement et de l’énergie cinétique pour pouvoir écrire :
m1v1 = m1v1' + m2v2 m1v1' = m1v1 m2v2 (1)
1 1 1
m1v12 = m1v1'2 + m2 v22 m1v1'2 = m1v12 m2 v22 ( 2 )
2 2 2
Eliminons l’inconnue v1 entre les deux équations (1) et ( 2 ) , en élevant au carré la première
'
Deuxième collision:
Soit v2 la vitesse de m2 acquise après le premier choc, pendant que la bille m3 est au repos.
Après le deuxième choc la vitesse de la bille m2 devient v2' , et v3 la vitesse acquise par la
bille m3 . Appliquons les principes de la conservation de la quantité de mouvement et de
l’énergie cinétique pour pouvoir écrire :
m2 v2 = m2v2' + m3v3 m2 v2' = m2 v2 m3v3 ( 5 )
1 1 1
m2 v22 = m2v2'2 + m3v32 m2 v2'2 = m2 v22 m3v32 ( 6 )
2 2 2
Eliminons l’inconnue v2' entre les équations ( 5 ) et ( 6 ) , en élevant au carré la première et
en multipliant la deuxième par m2 , et puis en déduire la vitesse v3 :
( 5) (7)
2
m22v2'2 = m22 v22 + m32 v32 2m2 m3v2 v3
( 6 ) m2 m22v2'2 = m22v22 m2 m3v32 (8)
2m2 v2
( 7 ) = ( 8) m32 v32 2m2 m3v2 v3 = m2 m3v32 v3 =
m2 + m3
Remplaçant v2 par sa valeur calculée précédemment pour obtenir :
4m1m2v1
v3 = (9)
( m1 + m2 )( m2 + m3 )
D’après l’énoncé les grandeurs v1 , m1 , m3 sont des constantes, mais v3 est variable
puisqu’elle est fonction de m2 dont nous devons déterminer la valeur pour que v3 soit
maximale. Le problème se transforme donc en fonction mathématique v3 = f ( m2 ) que nous
devons dériver, et de là chercher une valeur de m2 pour laquelle la dérivée de v3 par rapport à
la variable m2 s’annule.
Pour simplifier posons m2 = x , v3 = y et écrivons l’équation ( 9 ) sous la forme :
4m1v1 x
y=
( m1 + x )( x + m3 )
Dérivons l’équation y = f ( x ) pour obtenir :
dy ( m1 + x )( x + m3 ) x ( m1 + x ) + ( x + m3 )
= 4m1v1
( m1 + x ) ( x + m3 )
2 2
dx
dy m1m3 x 2
= 4m1v1
( m1 + x ) ( x + m3 )
2 2
dx
dy
y atteint sa valeur maximale quand = 0 , d’où :
dt
dy
= 0 m1m3 x 2 = 0 x = m2 = m1m3
dx
La valeur obtenue est celle de la masse m2 pour que la bile m3 acquière une vitesse
maximale v,max après que la bille m2 l’ait percutée. Quant à l’expression de la vitesse
maximale on l’obtient en remplaçant m2 dans l’équation ( 9 ) :
4m1 m1m3 v1
v,max =
(m + 1 m1m3 )( m1m3 + m3 )
Exercice 6.11 :
1/ La force de frottement suivant le segment rectiligne AB est :
f = µN
f = µ mg cos , f = 4,9 N
N = mg cos
2/ pour calculer la vitesse acquise par le corps au point B , appliquons le théorème de
l’énergie cinétique :
!Ec = " Wi
1 2 f
mvB 0 = mga sin fa vB = 2a g sin , vB = 3,88m.s 1
2 m
Par la même méthode calculons la vitesse v en négligeant les frottements dans la partie
BC du chemin suivi :
1/ 2
1 2 1 2 1
mv mvB = mg ( 2a l0 ) sin v = g ( 2a l0 ) sin + vB2 , v ( 4, 6m.s 1
2 2 2
3/ Toute l’énergie cinétique acquise par le corps jusqu’à son arrivée au contact du ressort
se transforme en énergie potentielle élastique dans le ressort, d’où :
1 2 1 2 m
!Ec = !E p , mv = kx x=v , x = 14, 5cm
2 2 k
4/ Dans ce cas c’est l’inverse qui se produit : toute l’énergie potentielle que le ressort a
emmagasinée au cours de sa compression se transforme de nouveau en énergie cinétique, de
telle façon que le corps va être relancé avec la même vitesse que celle avec laquelle il a
percuté le ressort. Nous allons le vérifier :
1 2 1 2 k
!E p =!Ec , kx = mv v=x , v = 4, 58ms1
2 2 m
En appliquant le théorème de l’énergie cinétique on va calculer la distance d que remonte
le corps après qu’il ait quitté le ressort :
1 2 v2
0 mv = mgd sin d= , d ( 1, 23m
2 2 g sin
Exercice 6.12 :
1/ On considère le plan horizontal passant par le centre de la sphère comme référentiel de
l’énergie potentielle ( E p ,O = 0 ) .
L’énergie potentielle au point M 0 est :
EM 0 = mgh0
EM 0 = mgR cos
h0 = mg cos
L’énergie potentielle au point M est :
1
EM = mgh + mv 2
2
1
h = R cos EM = mgR cos + m 2 R 2
2
v= R
R P sin + = ma N
2
aN = 2
R N = mg ( 3cos 2 cos )
sin +
2
3/ Le point matériel quitte la surface de la sphère quand la réaction s’annule pour un angle
bien déterminé que nous nous proposons de calculer :
2
N = 0 cos 0 = 0 ( 48°
3
Discussion : L’angle sous lequel le point matériel quitte la sphère est indépendant du
rayon et de la masse de la sphère. Cependant ce résultat change en présence d’une vitesse
initiale ou de frottement à la surface.
Exercice 6.13 :
1/ L’allure générale de la courbe est la suivante :
Ep
K B
2a
a
+a x
K
A 2a
2/ Les positions d’équilibre stable sont caractérisées par les deux conditions :
dE p d 2Ep
=0 , 0
dx dx 2
x0
Les positions d’équilibre instable sont caractérisées par les deux conditions :
dE p d 2Ep
=0 , 0
dx dx 2
x0
d 2Ep
0
d 2Ep
= 2 Kx
(x 2
3a 2 ) dx 2
x =+ a
(x )
2 3
2
dx 2
+a d Ep 2
0
dx 2
x= a
Exercice 6.14 :
1.a/ On remarque sur a figure de l’énoncé que :
O ' P = OO ' + OP
OO ' = au x O ' P == a ( ux + ur )
OP = aur
Exprimons le vecteur unitaire u x en fonction de u et de u pour obtenir l’expression
demandée :
u x = cos .ur sin .u O ' P = a (1 + cos ) .ur a sin .u
Le module de ce vecteur est :
a (1 + cos ) + [ a sin ]
2 2
O'P =
2
b/ la bille est soumise à une force de rappel d’expression T = k ( l l0 ) u , où l = O ' P
et u le vecteur unitaire suivant la direction O ' P . On peut décomposer le vecteur u en deux
composantes : u = cos ur sin u .
2 2
Donc la tension du fil élastique est :
v = aur + a u v =a u
0
R,v Rv = 0
(
+ = F .v = P + T + R v ) + = a mg sin + a 2 k sin a kl0 sin
2
dW =+dt
dE p = dW dE p = ( ka mg ) sin kl0 sin a dt
2 d
dE p
= mga sin + 3 sin
d 2 dE p
= mga sin 3 2 cos
d 2 2
sin = 2sin cos
2 2
On en déduit les deux valeurs de pour lesquelles la dérivée première s’annule :
dE p
=0 1 =0
d
0- - /2 2 = /3
b/ D’après l’énoncé on doit déterminer les positions d’équilibre stable et d’équilibre
instable. Pour cela on doit chercher le signe de la seconde dérivée de l’énergie potentielle
pour les deux valeurs 1 et 2 :
d 2Ep 3
= mga cos 1
d 2 2
d 2Ep 3
( 1 = 0 ) = mga 1 0 Equilibre instable
d 2
d 2Ep mga
( 2 = / 3) = 0 Equilibre stable
d 2
Exercice 6.15 :
1/ Calculons d’abord la vitesse de la bille B1 tout juste avant le choc avec la bille B2 . Pour
cela on doit appliquer le théorème de l’énergie cinétique( h0 est la hauteur de laquelle la bille
B1 est abandonnée) : !Ec = "Wi
1
m1v02 = m1 gh0
2 v0 = 2 gl (1 cos 0 )
h0 = l (1 cos 0 )
a/ Cas du choc élastique :
On suppose que la quantité de mouvement et l’énergie cinétique sont conservées. Ceci
nous permet de calculer les deux équations suivantes que nous divisons membre à membre.
On obtient donc :
m1v0 = m1v1 + m2 v2 (1)
1 1 1
m1v02 = m1v12 + m2 v22 m1v02 = m1v12 + m2v22 ( 2)
2 2 2
( 2) v = v + v
( 3)
(1) 2 0 1
m1
Remplaçons v2 et v0 dans l’équation (1) , sachant que x = puis déduisons la
m2
vitesse v1 , il vient alors :
x 1
v1 = 2 gl (1 cos 0 )
x +1
Remplaçons v0 et v1 dans l’équation (1) puis déduisons la vitesse v2 , on obtient alors :
2x
v2 = 2 gl (1 cos 0 )
x +1
Appliquons de nouveau le théorème de l’énergie cinétique aux deux billes pour obtenir
leurs angles de déviation :
1
m1v12 = m1 gh1
2 2
1 x 1
h1 = l (1 cos 1 ) m1 gl (1 cos 1 ) = m1 2 gl (1 cos 0 )
2 x +1
x 1
v1 = 2 gl (1 cos 0 )
x +1
2
x 1
cos 1 =1 (1 cos 0 ) ( 4)
x +1
1
m2 v22 = m2 gh2
2 2
1 2x
h2 = l (1 cos 2 ) m2 gl (1 cos 2 ) = m2 2 gl (1 cos 0 )
2 x +1
2x
v2 = 2 gl (1 cos 0 )
x +1
2
2x
cos 2 =1 (1 cos 0 ) ( 5)
x +1
Discussion :
v1 0
x 1 : Les deux billes remontent dans le même sens après le choc telle que la
v2 0
vitesse de A1 soit plus petite que la vitesse de A2 .
v1 = 0
x =1 : La bille A1 s’arrête après le choc en transférant toute son énergie à la
v2 = v0
bille A2 qui s’élance avec a vitesse v0 .
v1 0
x 1 : Les deux billes remontent en sens contraires de telle façon que la bille A1
v2 0
revient sur son chemin et la bille A2 se déplace dans le sens contraire.
!Ec = " Wi
1
( m1 + m2 ) v 2 = ( m1 + m2 ) gh
2 v = 2 gl (1 cos ) (7)
h = l (1 cos )
L’égalisation des deux équations ( 6 ) et ( 7 ) nous donne l’angle de déviation dans le
cas du choc mou :
2
x
cos =1 (1 cos 0 )
x 1
2/ Application numérique :
a/ Pour trouver la valeur de x pour laquelle les deux billes s’écartent en sens
contraires d’un même angle, il faut égaliser les deux équations ( 4 ) et ( 5 ) :
2 2
x 1 2x
cos 1 = cos 2 1 (1 cos 0) =1 (1 cos 0 )
x +1 x +1
x1 = 1
3x 2 + 2 x 1 = 0
x2 = 1/ 3
Seule la solution positive est acceptable, soit : x = x2 = 1/ 3 , et l’angle '
correspondant est :
2
x 1
cos ' = 1 (1 cos 0 ), cos ' = 0,875 ' = 29°
x +1