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(b) Étudier vn où vn = .
P R1 n
x dx
0 1+x+···+xn
Exercice 7 [ 01034 ] [Correction]
Déterminer la nature de un pour :
P
Exercice 2 [ 03881 ] [Correction]
Pour a > 0, étudier la convergence de (a) un = (−1)n
(−1)n
n2 +1 (c) un = ln 1 + n+1
Pn
.
1
X
a k=1 k √
n≥1 (b) un = (−1)n
√
n+1
(d) un = cos π n2 + n + 1
(−1)n
un = Pn .
k=1
√1 + (−1)n−1
k Convergence de séries à termes positifs
(b) Donner en fonction de α > 0 la nature de la série (a) Montrer que la suite (Sn )n∈N est bornée.
XZ π
dt (b) En observant que cos(nθ) = Sn − Sn−1 , établir que la série de terme général
. un converge.
0 1 + (nπ)α sin2 (t)
(c) En exploitant l'inégalité |cos x| ≥ cos2 x, établir que la série de terme général
(c) Même question pour |un | diverge.
XZ (n+1)π
dt
.
nπ 1 + tα sin2 (t)
Exercice 34 [ 01041 ] [Correction]
(d) Donner la nature de l'intégrale Soient (an ) une suite positive décroissante de limite nulle et (Sn ) une suite bornée.
(a) Montrer que la série (an − an+1 )Sn est convergente.
P
Z +∞
dt
. (b) En déduire que la série an (Sn − Sn−1 ) est convergente.
P
0 1 + sin2 (t)
tα
(c) Établir que pour tout x ∈ R \ 2πZ, la série est convergente.
P cos(nx)
n
√
(b) Montrer que x 7→ x−1
x
est décroissante sur [2 ; +∞[.
Transformation d'Abel (c) En remarquant de cos(nθ) = Sn − Sn−1 , étudier la convergence de la série de
terme général √
Exercice 32 [ 01043 ] [Correction] n
un = cos(nθ).
Pour n ∈ N∗ , on pose n−1
(d) En utilisant cos(kθ) ≥ cos2 (kθ), étudier la convergence de |un |.
P
n n
sin k
sin k et Sn = .
X X
Σn =
k
k=1 k=1
(a) Montrer que (Σn )n≥1 est bornée. Exercice 36 [ 01042 ] [Correction]
Soit zn le terme général d'une série complexe convergente. Établir la convergence
(b) En déduire que (Sn )n≥1 converge. de la série X zn
.
n
n≥1
Exercice 33 [ 02352 ] [Correction]
Soit θ ∈ R non multiple de 2π . On pose
n
cos(nθ)
Exercice 37 [ 03685 ] [Correction]
cos(kθ) et un = . Soit (an ) une suite complexe. On suppose que la série n diverge.
X P an
Sn =
n
Établir que pour tout α ∈ ]−∞ ; 1], la série diverge aussi.
P an
k=0
nα
Exercice 38 [ 01028 ] [Correction] Montrer que la série un converge et que sa somme vaut
P
Soit (un )n≥1 une suite décroissante de réels strictement positifs. Z π
sin t
(a) On suppose que un converge. Montrer que la série de terme général dt.
P
vn = n(un − un+1 ) converge et 0 t
+∞ +∞
un .
X X
vn =
n=1 n=1
Exercice 43 [ 02803 ] [Correction]
Étudier
m
n X
(b) Réciproquement, on suppose que la série de terme général n(un − un+1 )
(−1)i+j ti+j+1 .
X
lim lim
converge. Montrer que la série de terme général un converge si, et seulement n→+∞ m→+∞
i=0 j=0
si, la suite (un ) converge vers 0.
(c) Donner un exemple de suite (un ) qui ne converge pas vers 0, alors que la série
de terme général n(un − un+1 ) converge. Calcul de somme par dérivation ou intégration
Exercice 44 [ 01052 ] [Correction]
Exercice 39 [ 03879 ] [Correction] Soit α > 0. Montrer
On donne une suite réelle P
(an ). +∞
(−1)k
Z 1
xα−1
On suppose que les séries an et |an+1 − an | convergent. Montrer que la série dx.
P X
=
an converge.
P 2 k+α 0 1+x
k=0
n=2
n
(c) Nature de la série de terme général Soit f : [1 ; +∞[ → R une fonction strictement positive, de classe C 1 et de dérivée
décroissante et de limite nulle en +∞. Montrer que les séries
sin(n1/3 )
. X f 0 (n)
n2/3 f 0 (n) et
X
f (n)
(c) Application:On considère la fonction f : x 7→ − ln(x). Établir 2 la (a) Montrer que (Sn )n≥1 converge vers une constante C .
convergence de la suite de terme général (b) Établir que
1 1
.
1 Sn = C− +o
σn = ln(n! ) − n + ln(n) + n. n→+∞ n n
2
Sn = ln n + C + o(1).
n→+∞
(b) À l'aide de la constante d'Euler, calculer (c) En déduire qu'il existe n1 ∈ N tel que pour tout n ∈ N, n > n1 entraîne
+∞
ln n |vn − `| ≤ ε.
.
X
(−1)n
n
n=1 (d) Application: Soit (un ) une suite réelle telle que un+1 − un → α 6= 0.
Séries dont le terme général est déni par récurrence Exercice 82 [ 02951 ] [Correction]
Soit (un )n≥0 la suite dénie par u0 ∈ [0 ; 1] et
Exercice 78 [ 03371 ] [Correction] ∀n ∈ N, un+1 = un − u2n .
(a) Déterminer la limite de la suite dénie par (a) Quelle est la nature de la série de terme général un ?
e−un (b) Même question lorsque un est dénie par la récurrence un+1 = un − u1+α
u0 ≥ 0 et ∀n ∈ N, un+1 .
n
= (avec α > 0).
n+1
(b) Déterminer la limite de la suite dénie par
Exercice 83 [ 02960 ] [Correction]
vn = nun . Soit u ∈ RN telle que u0 ∈ ]0 ; 1] et que, pour un certain β > 0 et pour tout n ∈ N,
un = ln(1 + un−1 ).
Application à l'étude de suites
Étudier la suite (un ) puis la série de terme général un .
Exercice 85 [ 02418 ] [Correction]
Former un développement asymptotique à trois termes de la suite (un ) dénie par
Exercice 81 [ 02440 ] [Correction]
Soit (an )n≥0 une suite dénie par a0 ∈ R∗+ et pour n ∈ N, u1 = 1 et ∀n ∈ N∗ , un+1 = (n + unn−1 )1/n .
an+1 = 1 − e−an .
Exercice 86 [ 03057 ] [Correction]
(a) Étudier la convergence de la suite (an ). On note (zn )n≥1 la suite de terme général
(b) Déterminer la nature de la série de terme général (−1)n an .
it
zn = 2n exp √ .
(c) Déterminer la nature de la série de terme général a2n . n
(d) Déterminer la nature de la série de terme général an à l'aide de la série Étudier
n
X an+1 2n − 1 2n − 2 2n − n 2n − k
.
Y
ln . lim ··· = lim
an n→+∞ zn − 1 zn − 2 zn − n n→+∞ zn − k
k=1
On dit que la série de terme général un enveloppe le réel A si, pour tout entier (e) Démontrer l'existence d'un unique réel r tel que
naturel n, on a :
lim (an + rbn ) = 0.
n→+∞
un 6= 0 et A − (u0 + u1 + · · · + un ) ≤ |un+1 |.
On dit qu'elle enveloppe strictement le réel A s'il existe une suite (θn )n≥1 Exercice 91 [ 03917 ] [Correction]
d'éléments de ]0 ; 1[ telle que pour tout entier naturel n : Soit eP= (en )n∈N une suite décroissante à termes strictement positifs telle que la
A − (u0 + u1 + · · · + un ) = θn+1 un+1 . série en converge.
On pose
(a) Donner un exemple de série divergente qui enveloppe A > 0. +∞ +∞
en et rn = ek pour n ∈ N.
X X
Donner un exemple de série convergente qui enveloppe un réel. s=
Donner un exemple de série convergente qui n'enveloppe aucun réel. n=0 k=n+1
(b) Démontrer que, si la série de terme général un enveloppe strictement A, alors On introduit ( +∞ )
elle est alternée. .
X
N
G= dn en (dn ) ∈ {−1, 1}
Démontrer que A est alors compris entre deux sommes partielles consécutives. n=0
(c) Démontrer que, si la série de terme général un est alternée et que, pour tout On dit que la suite e est une base discrète lorsque G est un intervalle.
entier n ∈ N∗ (a) Montrer que G est bien déni. Déterminer son maximum et son minimum.
A − (u0 + u1 + · · · + un ) est du signe de un+1 , alors, elle enveloppe
strictement A. (b) On suppose dans cette question que (en ) est une base discrète. Montrer que
en ≤ rn pour tout n ∈ N.
(d) Démontrer que, si la série de terme général un enveloppe A et si la suite de
terme général |un | est strictement décroissante, alors, la série est alternée et (c) On suppose que en ≤ rn pour tout n ∈ N. Soit t ∈ [−s ; s]. On dénit la suite
encadre strictement A. (tn ) par (
tn + en si tn ≤ t
t0 = 0 et tn+1 =
tn − en sinon.
Exercice 90 [ 03207 ] [Correction]
Montrer que
Soit E l'ensemble des suites réelles (un )n≥0 telles que
|t − tn | ≤ en + rn
un+2 = (n + 1)un+1 + un . et conclure.
(d) Dans cette question, on suppose en = 1/2n pour tout n ∈ N. Exercice 95 [ 02797 ] [Correction]
Déterminer G. Quelles suites (dn ) permettent d'obtenir respectivement Soit (un ) une suite décroissante d'éléments de R+ , de limite 0. Pour n ≥ 1, on pose
0, 1, 1/2, 2 et 1/3 ?
Pour x ∈ G, y a-t-il une unique suite (dn ) ∈ {−1, 1}N telle que vn = n2 un2 .
Produits numériques
n=0
Condensation
Exercice 96 [ 05043 ] [Correction]
Exercice 92 [ 02796 ] [Correction] Soit q un réel tel que |q| < 1. Établir l'identité
Soit (un ) une suite réelle décroissante et positive. On pose +∞
Y 1
1 + qk =
vn = 2 u2n .
n
k=1
+∞
Y
(1 − q 2k−1 )
Déterminer la nature de vn en fonction de celle de un .
P P
k=1
où les produits innis correspondent aux limites quand n tend vers +∞ des
produits pour k allant de 1 à n.
Exercice 93 [ 03676 ] [Correction]
(a) Soient (un )n∈N une suite réelle décroissante, positive et p ∈ N tel que p ≥ 2.
On pose Exercice 97 [ 05044 ] [Correction]
vn = pn upn . Soit (an ) une suite de réels tous diérents de −1 telle que la série an converge.
P
Montrer que la suite (Pn ) admet une limite nie et que celle-ci est non nulle si, et
(b) Application: Étudier la convergence des séries
seulement si, la série de terme général a2n converge.
1 1
et .
X X
n ln n n ln n ln(ln n)
Montrer que
Corrections Il reste Z 1
1
vn = − ln(1 − xn+1 ) dx.
Exercice 1 : [énoncé] n+1 0
(a) L'intégrale dénissant un est bien dénie car elle porte sur une fonction sur le Par développement en série entière de la fonction u 7→ − ln(1 − u)
segment [0 ; 1]. On peut aussi la comprendre comme une intégrale généralisée +∞
1X
convergente sur [0 ; 1[
Z
1 (n+1)k
vn = x dx.
0 k=1 k
Z 1 Z
dx dx
un = =
0 1 + x + · · · + xn [0;1[ 1 + x + · · · + xn Posons
1 (n+1)k
gk (x) = x .
et par sommation géométrique k
La série de fonctions gk converge simplement sur [0 ; 1[ en vertu de la
P
1−x
Z Z
dx
= dx. décomposition en série entière précédente.
1 + x + · · · + xn 1 − xn+1
[0;1[ [0;1[
Les fonctions gk et la fonction somme +∞ n+1
) sont
P
k=0 gk : x 7→ − ln(1 − x
Posons continues par morceaux.
fn (x) =
1−x
. Enn, les fonctions gk sont intégrables sur [0 ; 1[ et
1 − xn+1
+∞ Z 1 +∞
Sur [0 ; 1[, la suite de fonctions (fn ) converge simplement vers la fonction X 1 (n+1)k
x dx =
X 1
< +∞.
f : x 7→ 1 − x. k=1 0 k k((n + 1)k + 1)
k=1
Les fonctions fn et f sont continues par morceaux et
On peut donc intégrer terme à terme pour écrire
1−x 1−x donc
n+1
≤ = 1 = ϕ(x)
1−x 1−x
+∞ Z 1 +∞
1 X1 1 X 1
avec ϕ intégrable. Par convergence dominée vn = x(n+1)k dx = .
n+1 k 0 n+1 k((n + 1)k + 1)
k=1 k=1
Z 1
1
un → (1 − x) dx =
2
Or
0 +∞ +∞
X 1 1 X 1
≤
et donc la série un diverge grossièrement.
P
k((n + 1)k + 1) (n + 1) k2
k=1 k=1
(b) On amorce les calculs comme au dessus pour écrire
puis nalement
C
1 n 1 n
.
Z Z
x dx x vn ≤
vn = = (1 − x) dx. (n + 1)2
0 1 + x + · · · + xn 0 1 − xn+1
La série à termes positifs vn est donc convergente.
P
Par intégration par parties généralisée justiée par deux convergences
1 1 Z 1
xn
Z
1 1
(1−x) dx = − ln(1 − xn+1 )(1 − x) − ln(1−xn+1 ) dx .
Exercice 2 : [énoncé]
1 − xn+1 n+1 n + 1
0 0 0
On sait n
Le terme entre crochet est nul (il sut d'écrire x = 1 − h avec h → 0, pour X 1
= ln n + γ + o(1)
étudier la limite en 1) k
k=1
et donc
j 3n+1 j 3n+2 j 3n+3 j 3n+1 (1 + j + j 2 )
n
1 1 Z n
√ +√ +√ = √ + O 3/2 = O 3/2 2 2
X
3n + 1 3n + 2 3n + 3 n→+∞ 3n n n ln(t) dt ≤ ln(k)
1 k=1
donc la série des termes On calcule l'intégrale par intégrations par parties
3n+1 3n+2 3n+3 n n
j j j 2 in
Z h Z
2
√ +√ +√ ln(t) dt = t ln(t) − 2 ln(t) dt
3n + 1 3n + 2 3n + 3 1 1 1
in Z n
est absolument convergente. Ainsi, il y a convergence des sommes partielles
2 h
= n ln(n) − 2t ln(t) + 2 dt
1 1
3n 2
jk = n ln(n) − 2n ln(n) + 2n − 2
√ .
X
S3n =
k
k=1 Par passage à l'inverse, on obtient alors
Puisque, les termes 1 1
j 3n+1 j 3n+2 un ≤ 2 = vn ∼
n→+∞ n ln(n) 2
√ ,√ n ln(n) − 2n ln(n) + 2n − 2
3n + 1 3n + 2
sont de limite nulle, on a aussi convergence des sommes partielles Par équivalence de séries à termes positifs, la série de terme général vn converge 4
et, par comparaison de séries à termes positifs, la série de terme général un
3n+1
X jk j 3n+1 converge aussi.
S3n+1 = √ = S3n + √
k=1
k 3n + 1
3n+1
jk j 3n+2 Exercice 5 : [énoncé]
.
X
S3n+1 = √ = S3n+1 + √ Puisque x 7→ x1α est décroissante
k=1
k 3n + 2
Z n+1 Z n
dx 1 dx
Les trois suites extraites (S3n ), (S3n+1 ) et (S3n+2 ) convergeant vers une même ≤ α ≤
n xα n xα
limite, on peut armer que la série √j n est convergente. n n−1
4. Voir sujet 20171101. Notons que l'on peut par encadrement établir aussi que un équivaut à
1/n ln(n) .
2
(a) |un | ∼ 1/n2 donc la série un est absolument convergente donc convergente.
P
Par sommation d'une série convergente et d'une série divergente la série de terme
général diverge.
π n n+1 π 1
un = (−1) + (−1) +o 2
3n 4n2 n
| {z } | {z }
=an =bn
Exercice 12 : [énoncé]
Le
P terme général an est alterné et général décroît vers 0 en valeur absolue, la série
an est donc convergente. (a) On a
Le terme général bn est dominé 6 par 1/n2 et la série bn est donc absolument (−1)n
1
P
un = √ + O 3/2
convergente. 2 n n
Par opérations, la série un converge.
P
donc un converge.
P
(b) On a
Exercice 11 : [énoncé]
(−1)n (−1)n
1 1
Par comparaison avec une intégrale : un = = − +o .
ln n + (−1)n
n + o n1 ln n n ln2 n n ln2 n
n
1 √
√ ∼ 2 n.
X
k Or la série de la série de terme général n ln12 n est absolument convergente
k=1
(utiliser une comparaison avec une intégrale) donc un est convergente.
P
On a alors (c) On a
(−1)n
1 1
(−1)n
un = Pn
1 un = + +o .
1 √ (−1)n−1 ln n (ln n)2 (ln n)2
k=1 k 1+ Pn 1 √
k=1 n
La série de terme général(−1)
ln n est convergente alors que la série de terme
k
!
n
(−1) 1 1
= Pn + Pn +o . général (ln1n)2 + o (ln1n)2 est divergente par équivalence de séries à termes
√1
2 Pn 2
k=1 k √1 √1
k=1 k k=1 k
positifs. On conclut que un est divergente.
P
6. On peut aussi dire qu'il est négligeable
devant mais lui appliquer le critère spécial
1/n1.1
n'est pas possible à cause du terme o 1/n2 qui empêche l'étude de monotonie.
Exercice 13 : [énoncé] On a √
√
bn
n ei k
1 1
donc un = (−1) π 1
est terme général d'une
X
n2 +1=n+ 2n +O n2 2n +O n2 Sbn − San = √
k
série convergente. k=an +1
D'une part Or
sin(ln 2n) 1 p √ bn − an 2nπ 2 π
=O 2 bn + 1 − an + 1 = √ √ ∼ →
2n(2n + 1) n bn + 1 + an + 1 4nπ 2
et d'autre part en vertu du théorème des accroissements nis, il existe c compris donc Sbn − San ne tend par 0 et l'on peut conclure que la série étudiée diverge.
entre ln 2n et ln(2n + 1) tel que
cos(c) ln(2n + 1) − ln 2n Exercice 16 : [énoncé]
sin(ln(2n + 1)) − sin(ln 2n) 1
= =O 2 .
2n + 1 2n + 1 n Quand x → 0, on a p
|x|
= |x| − x |x| + o x3/2 .
p p
On en déduit que vn = O 1/n2 et donc la série de terme général vn est
1+x
absolument convergente donc convergente.
On en déduit
Z (−1)n /nα Z (−1)n /nα
1
.
p p
un = |x| dx − x |x| dx + o
Exercice 15 : [énoncé] 0 0 n5α/2
Montrons que la série étudiée est divergente. Notons Sn la somme partielle de rang
n de cette série. Nous allons construire deux suites (an ) et (bn ) de limite +∞ telles Par parité
(−1)n 2
2 1
que Sbn − San ne tend pas zéros ce qui assure la divergence de la série étudiée. un = − 5α/2 + o 5α/2 .
Soit n ≥ 1 xé. Les indices k vériant 3n3α/2 5n n
π √ π Par le critère spécial des séries alternées, la série de terme général (−1)n /n3α/2
2nπ − ≤ k ≤ 2nπ +
4 4 converge et par équivalence de séries à termes de signe constant, la série de terme
général
sont tels que
2 1 2
√ 1 − + o 5α/2 ∼−
Re(e i k
)≥ √ . 5n5α/2 n 5n5α/2
2
converge si, et seulement si, 5α/2 > 1.
Posons alors On en déduit que la série de terme général un converge si, et seulement si,
an = b2nπ − π/4c et bn = b2nπ + π/4c. α > 2/5.
Or la série de terme général √1n diverge car il s'agit d'une série de Riemann (c) Puisque
d'exposant α = 1/2 ≤ 1. Par équivalence de séries à termes positifs, on peut (−1)n+1
armer la divergence de la série an . Rn − Rn+1 =
P
n+1
on a
(b) Par calcul asymptotique, on détermine un équivalent de bn . +∞
(−1)n+1 (−1)k
.
X
2Rn = +
Par le développement limité cos(u) = 1 − 1 2
quand u tend vers 0,
2
2u +o u n+1 k(k + 1)
k=n+1
!
1 1
!
1 Or par le critère spécial
ln cos = ln 1 − 2 + o 2 .
n n→+∞ 2n n +∞
(−1)k
X 1
=O 2
On poursuit en écrivant ln(1 + u) = u + o(u) et l'on obtient k(k + 1) n
k=n+1
!
1 1
1 1 donc
bn = ln cos = − 2 +o 2 ∼ − 2. (−1)n+1
n n→+∞ 2n n n→+∞ 2n Rn ∼ .
2n
Or la série de terme général n12 converge car il s'agit d'une série de Riemann (d) Comme
d'exposant α = 2 > 1. Par équivalence de séries
P à termes de signe constant,
(−1)n+1
1
Rn = +O 2
on peut armer la convergence de la série bn . 2n n
la série Rn est convergente.
P
(c) Il n'est pas possible de proposer un équivalent du type série de
Riemann au terme général étudié mais on peut cependant le
comparer à une telle série.
Exercice 19 : [énoncé]
En écrivant les puissances sous forme exponentielle, À partir du rang n = 2, on peut applique le critère spécial des séries alternées. Le
reste étant majorée par la valeur absolue du premier terme
n2 √ √ √
n2 cn = = exp − n ln(2)+o n −−−−−→ 0.
√ = exp 2 ln(n)− n ln(2)
2 n n→+∞ n→+∞ +∞
X (−1)n 8n
x= =1−4+r
On en déduit que cn est négligeable devant 1/nP2
. Ce terme est positif et n=0
(2n)!
terme général d'une série convergente, la série cn est alors absolument
convergente et donc convergente. avec |r| ≤ 64
24 donc x < 0.
On a Introduisons
(k+1)2 −1
+∞ 1
pour tout k ≥ 1.
n
X
(−1)k+1
(−1) 1 uk =
et rn + rn+1
X
rn − rn+1 = = =O 2 i
n+1 k(k + 1) n i=k2
k=n+1
À l'aide d'une comparaison avec une intégrale
P (−1)k+1
car par, application du critère spécial à la série k(k+1) , on peut majorer le (k+1)2 −1 Z i (k+1)2 −1
reste par la valeur absolue du premier terme qui l'exprime. On en déduit (k + 1)2 − 1
Z
dt dt
pour tout k ≥ 2
X
uk ≤ = = ln
i−1 t k2 −1 t k2 − 1
(−1)n i=k2
1
rn = +O 2 .
2n n et de façon semblable
On sait k2
k2
Z
dt
ln(x) = x − 1 + O (x − 1) 2
uk−1 ≥ = ln pour tout k ≥ 2.
x→1 (k−1)2 t (k − 1)2
Or on observe et donc n √
(k + 1)2 − 1 k2 2 3/2
n .
X
2
≤ k∼
k −1 (k − 1)2 3
car
k=1
k k − 1 − (k − 1) (k + 1) − 1 = 2k(k − 1) ≥ 0.
2 2 2 2 Il y a donc convergence de la série de terme général un si, et seulement si,α > 5/2.
Par l'encadrement qui précède :
On en déduit que la suite (uk )k≥1 est décroissante et, puisqu'elle est aussi de
limite nulle, on peut assurer la convergence de la série (−1)k uk . Ainsi, la
P
n √ n n+1
√ √ √
X Z Z
suite (Sm2 −1 ) est convergente. 0≤ k− x dx ≤ x dx ≤ n+1
k=1 0 n
Cela ne sut pas encore pour conclure : il faut étudier la convergence
de la suite (Sn ) et non seulement celle de la suite extraite (Sm2 −1 ). donc n √
√ X 2 3/2 √
Pour tout n ∈ N , introduisons m = b nc de sorte que m ≤ n < (m + 1) .
∗ 2 2 k=
3
n + O( n)
Les termes d'indice compris entre m2 et (m + 1)2 − 1 étant tous de signe k=1
constant, la somme Sn est comprise entre Sm2 −1 et S(m+1)2 −1 . Or ces deux puis
sommes convergent vers S et, par encadrement, on peut conclure que (Sn ) (−1)n 2
1
converge aussi vers S . (−1)n un = + O .
3nα−3/2 nα−1/2
P (−1)b√nc
Finalement, la série n est convergente. Pour α > 5/2 : il y a absolue convergence comme ci-dessus.
(b) Dans cette étude, les termes successifs de mêmes signes sont plus nombreux Pour 3/2 < α ≤ 5/2 : il y a convergence par somme d'une série convergente et
que dans l'étude précédente et on remarque, pour m ∈ N, d'une série absolument convergente.
Pour α ≤ 3/2 : il y a divergence grossière.
bem+1 c−1
m
X 1
Sbem+1 c−1 − Sbem c = (−1)
i
i=bem c+1
Exercice 24 : [énoncé]
car ln(i) ∈ ]m ; m + 1[ pour tout i compris entre bem c + 1 et 7 bem+1 c − 1. On On a
en déduit (−1)n
(−1)n
1
(−1)n 1
1
bem+1 c−1
un = α/2 1 − + O 2α = α/2 − 3α/2 + O 5α/2 .
X 1
Z bem+1 c
dt
m+1
be c n 2nα n n 2n n
Sbem+1 c−1 − Sbem c = ≥ = ln m
−−−−−→ 1
i t be c + 1 m→+∞ (−1)n
bem c+1
Si α ≤ 0 alors un 6 →0 donc un diverge. Si α > 0 alors converge.
P P
i=bem c+1
n≥2 n≥2 nα
P (−1)bln(n)c Si 3α
2 > 1 alors
ce qui est incompatible avec une éventuelle convergence de n : 1
1
cette série diverge. − +O
2n3α/2 n5α/2
est le terme général d'une série absolument convergente et donc
P
n≥2 un
Exercice 23 : [énoncé]
√ converge.
La fonction x 7→ x étant croissante, Si 3α
2 ≤ 1 alors
n n √ n+1 1 1 −1
√ √ − ∼
Z Z
X + O 5α/2
x dx ≤ k≤ x dx 2n3α/2 n 2n3α/2
0 1
k=1
(de signe constant) est le terme général d'une série divergente donc un .
P
n≥2
7. On peut même faire varier i jusqu'à bem+1 c si l'on tient pour acquis que em+1 n'est pas un
entier.
(−1)n
1 1 n
un = − + o = vn + w n 1 1 1
.
X
nα 2n2α n2α α
∼ α−1
k α−1n
avec k=1
(−1)n
1 1
vn = et wn = − 2α + o 2α Cas α = 1 et a ∈ [0 ; 1[ : ` = 0, vn = un = e(ln n+γ+o(1)) ln a ∼ λnln a donc
P
vn
nα 2n n
converge si, et seulement si, ln a < −1 i.e. a < −1/e.
vn converge en vertu du critère spécial des séries alternées et wn converge si,
P P
Cas α > 1 : ` = a ,
P+∞ 1
k=1 k α
et seulement si, 2α P
> 1 par équivalence de termes généraux de séries de signe
constant. Au nal, un converge si, et seulement si, α > 1/2. P+∞ +∞
1 `
.
1 X
vn = `(e− k=n+1 kα − 1) ∼ −` =−
kα (α − 1)nα−1
k=n+1
Exercice 26 : [énoncé]
On a Ainsi vn converge si, et seulement si, α > 2.
P
(−1)n (−1)n
1 1 1 Dans chacun des cas précédents,
ln 1 + = − + o 2a . Pon peut appliquer le critère spécial aux
na na 2 n2a n séries alternées et armer que (−1)n vn converge.
n
Par le critère spécial, (−1)
na est terme général d'une série convergente.
Par comparaison de séries à termes positifs
Exercice 29 : [énoncé]
1 1 1 1 1 On a
− + o ∼ − 2a
2 n2a n2a 2n n+p (n + p)(n + p − 1) . . . (n + 1) 1
= ∼ np
est terme général d'une série convergente si, et seulement si, a > 1/2. p p! p!
Finalement, la série étudiée converge si, et seulement si, a > 1/2. donc
(p!)α
vn ∼ .
npα
Exercice 27 : [énoncé] Par équivalence de séries à termes positifs, la série numérique vn converge si, et
P
On a seulement si, α > 1/p.
(−1)n (−1)n On a
1 a (a + 1) 1
un = ln 1 + √ − ln 1 + = √ − + O 3/2 .
n+p+1
n+p n+p
n+p
n 2 n n 2n n = + ≥
p+1 p+1 p p
Par suite, la série un converge si, et seulement si, a = −1.
P
donc la suite (|wn |) est décroissante. De plus elle de
Plimite nulle, le critère spécial
des séries alternées assure alors la convergence de wn pour tout α > 0.
Exercice 28 : [énoncé]
(a) Si α ≤ 1 alors
n
X 1 Exercice 30 : [énoncé]
−−−−→ +∞
k α n→∞
k=1
(a) L'intégrale étudiée est bien dénie pour a > −1. Par le changement de
variable proposé
et donc un → 0 si a ∈ [0 ; !
1[, un → 1 si a = 1 et (un ) diverge si a > 1.
Z π/2 Z +∞
Si α > 1 alors
Pn 1
converge et donc (un ) aussi. dt dx
k=1 kα =
0 1 + a sin2 (t) 0 1 + (1 + a)x2
(a) (an − an+1 )Sn = O(an − an+1 ) et la série à termes positifs an − an+1 est
P
Or Σn
→ 0 car (Σn ) est bornée et Σk
= O k12 est le terme général
n+1 k(k+1)
convergente.
d'une série absolument convergente. On peut donc conclure que (Sn ) (b) En séparant la somme en deux et en décalant les indices
converge.
n
X n
X n+1
X
(ak − ak+1 )Sk = ak Sk − ak Sk−1
Exercice 33 : [énoncé] k=0 k=0 k=1
Or Exercice 35 : [énoncé]
SN On a
→ 0 et n
!
N +1 inθ
X
ikθ iθ e −1
Sn = Re e = Re e iθ
e −1
Sn
n(n+1) = O n12 donc la suite des sommes partielles de la série de terme k=1
Si θ 6= 0 [π] alors par ce qui précède la série converge et puisque la un = f (n) cos(nθ) = f (n)(Sn − Sn−1 ) donc
P cos(2nθ)
n
série de terme général n1 diverge, par opérations, la série de terme général N N N −1 N
|un | diverge.
f (n)−f (n+1) Sn +f (N +1)SN −f (2)S1 .
X X X X
un = f (n)Sn − f (n+1)Sn =
n=2 n=2 n=1 n=2
zk .
X
et l'on en déduit la convergence de .
P an
Sn = n
k=1 C'est absurde.
On a
N N N N −1
X zn X Sn − Sn−1 X Sn X Sn
= = − Exercice 38 : [énoncé]
n=1
n n=1
n n=1
n n=0
n +1
(a) On peut écrire
donc
N N
zn Sn SN n n n+1 n
.
X X
= +
uk − nun+1 (*).
X X X X
n n(n + 1) N +1 vk = kuk − (k − 1)uk =
n=1 n=1
k=1 k=1 k=2 k=1
Or SN
N +1 → 0 car (SN ) converge et n(n+1) = O n12 est le terme général d'une
Sn
Montrons que la convergence de uPn entraîne que nun → 0.
P
De façon semblable, on obtient nu2n+1 → 0 puis (2n + 1)u2n+1 → 0. La suite (Sn ) converge, elle est donc bornée par un certain réel M .
Ainsi nun → 0 et donc D'une part an → 0 et donc an+1 Sn → 0.
n +∞
D'autre part (ak − ak+1 )Sk ≤ M |ak − ak+1 | et donc la série (an − an+1 )Sn
P
uk .
X X
vk −−−−−→ converge absolument.
n→+∞
k=1 k=1
Par addition de convergence, on peut conclure que la série a2n converge.
P
(b) Supposons que la série de terme général vn converge.
Si la série de terme général un converge alors un → 0.
Inversement, supposons que un → 0. On peut écrire Exercice 40 : [énoncé]
+∞ +∞
vk On a
.
X X
un = (uk − uk+1 ) ≤ 2N +1 N
(−1)n
X X
k ln 1 + = ln(2k + 1) − ln(2k + 1) = 0
k=n k=n
n=2
n
k=1
On a alors
+∞
n
+∞ et
vk .
X X
0 ≤ nun ≤ vk ≤ 2N 2N +1
(−1)n (−1)n
X X
k ln 1 + = ln 1 + + o(1) → 0
k=n k=n
n n
Puisque la série des vn converge, n=2 n=2
+∞
donc
+∞
(−1)n
vk → 0 puis nun → 0.
X
= 0.
X
ln 1 +
k=n n=2
n
La relation (*) entraîne alors la convergence de un .
P
Pour x 6= 0
n n
! 0
1 − xn+1
X
k d X k x
kx = x x =x →
1 0
0 +∞
1
dx 1−x (1 − x)2 .
X
k=0 k=0 S (x) = x4n =
x 1 − x4
on obtient n=0
+∞
x On en déduit que sur ]−1 ; 1[
.
X
kxk =
(1 − x)2 Z x
dt
k=0 0
S (x) = x
0 1 − t4
puis
Exercice 46 : [énoncé] Z x Z t
du
Par sommation géométrique S(x) = t .
0 0 1 − u4
N
(−1) n N Z 1 Z 1 4 N +1
1 − (−t ) Par intégration par parties
dt.
X X
= (−t4 )n dt =
4n + 1 n=0 1 + t4 t x x
0 0 1 − t2
Z Z
n=0 1 2 du 1
S(x) = (t − 1) + dt
2 1 − u4 2 1 − t4
Or 0 0 0
Z 1 4 N +1 Z 1
(−t ) 1 et ainsi
dt ≤ t4N +4 dt = →0 Z x Z x
1 + t4 4N + 5 1 2 dt 1 dt
0 0 S(x) = (x − 1) + .
P (−1)n 2 0 1 − t4 2 0 1 + t2
donc converge et
4n+1
Quand x → 1− Z x
+∞ Z 1 dt 1
(−1)n dt = O ln(1 − x) = o
.
X
= 0 1 − t4 x−1
4n + 1 0 1 + t4
n=0
donc Z 1
1 dt π
Enn √ S(x) → = .
Z 1
dt 1 2+ 2
2 0 1 + t2 8
= √ ln √ +π .
0 1 + t4 4 2 2− 2 On en déduit
+∞
1 π
= S(1) = .
X
n=0
(4n + 1)(4n + 3) 8
Exercice 47 : [énoncé]
Introduisons la série entière de somme
+∞
Exercice 48 : [énoncé]
x4n+3
. (a) a) Une comparaison série intégrale est inadaptée, f n'est pas monotone
X
S(x) =
n=0
(4n + 1)(4n + 3) comme en témoigne ses changements de signe. En revanche :
On vérie aisément que son rayon de convergence est égale à 1 et que sa somme n+1
Z
est dénie et continue sur [−1 ; 1] par convergence normale. un = f (x) − f (n) dx.
n
Exercice 49 : [énoncé]
(a) La fonction f 0 est bien dénie et continue par morceaux sur [1 ; +∞[.
On a Exercice 50 : [énoncé]
cos(ln x) − sin(ln x) La fonction fn est continue, strictement décroissante et de limites +∞ et 0 en n
f 0 (x) =
x2 et +∞. On en déduit que fn réalise une bijection de ]n ; +∞[ vers ]0 ; +∞[. Ainsi,
et donc pour tout a > 0, il existe un unique xn > n vériant fn (xn ) = a.
2
. f 0 (x) ≤ On a
x2 n n n k n
La fonction x 7→ 1/x2 étant intégrable sur [1 ; +∞[, il en est de même de f 0
Z Z
1 X 1 dt dt n
.
X X
fn (n+1+y) = = ≤ = = ln 1+
par domination. k=1
n+1+y−k k+y
k=1 k=1 k−1 t+y 0 t+y y
(b) Par intégration par parties
Z n h in Z n Pour y = ea −1 ,
n
0
f (n + 1 + y) ≤ ln 1 + (ea − 1) = a
f (t) dt = (t − (n − 1)f (t) − (t − (n − 1))f (t) dt
n−1 n−1 n−1
En sommant et en exploitant l'intégrabilité de ϕ au voisinage de +∞ Par composition de limites, la fonction f admet une limite nie en +∞ si, et
Z +∞
1 1/t
+∞
1
Z +∞
k 1 1/t seulement si, ln(f ) y admet aussi une limite nie. On en déduit que les séries
e dt.
X P f 0 (n)
e dt ≤ ϕ ≤ f (n) et f (n) ont même nature.
P 0
1 t2 n n (n−1)/n t
2
k=n
Or
Z +∞
1 1 h i+∞ Z +∞
1 1 h i+∞ Exercice 54 : [énoncé]
e t dt = − e 1/t
= e−1 et e t dt = − e 1/t
→ e−1.
1 t2 1 (n−1)/n t
2 (n−1)/n (a) On réalise une intégration par parties où l'on intègre pertinemment la
Par encadrement fonction constante égale à 1.
+∞
Pour les fonctions u et v de classe C 1 déterminées par
1 n
= e − 1.
X
lim n e k
n→+∞ k2
k=n
1
u(t) = t − k + et v(t) = f (t)
2
Exercice 52 : [énoncé]
on obtient
La fonction t 7→ f (e−t ) est décroissanteRet positive donc, par théorème de
comparaison série intégrale, l'intégrale 0 f e−t dt et la série f e−n ont
+∞ P Z k+1 k+1 Z k+1
1 1 0
même nature. f (t) dt = t−k− f (t) − t−k− f (t) dt
k 2 k k 2
Par le changement de variable C 1 bijectif u = et , l'intégrale 0 f e−t dt à même
R +∞
Z k+1
1 1
k + − t f 0 (t) dt.
= f (k + 1) + f (k) +
nature que du.
R +∞ 1 1
1 uf u 2 k 2
La fonction u 7→ u1 f 1
u est décroissante et positive donc, par théorème de Le facteur de f 0 (t) dans l'intégrale change de signe en k + 1/2. On
découpe cette intégrale en ce point an de pouvoir l'encadrer.
comparaison série intégrale, l'intégrale du et la série ont
R +∞ 1 1
P 1 1
uf nf
1 u n
8. Les fonctions f 0 et 1/f sont décroissantes et positives donc leur produit est une fonction
même nature. décroissante.
Par décroissance de f 0 , on sait f 0 (t) ≥ f 0 (k) pour tout t ∈ [k ; k + 1/2]. Par De plus, on a aussi
intégration en bon ordre, on obtient alors
1 1 1
f (1) + f (2) + · · · + f (n − 1) + f (n) = − ln(n! ) + ln(n).
k+1/2 Z k+1/2 2 2 2
Z
1 0 1
k + − t f (t) dt ≥ k + − t f 0 (k) dt
k 2 k 2 Or la fonction f satisfait les hypothèses de l'étude en cours et l'on peut donc
armer que
| {z }
≥0 #k+1/2
1
" 2
1 1 1 Sn = −n ln(n) + n − 1 + ln(n! ) − ln(n)
= k + − t f (k)0
= f 0 (k). 2
2 2 8
k
admet une limite nie. On en déduit que le terme σn admet aussi une limite
On procède de même en partant de f (t) ≤ f (k + 1/2) pour t ∈ [k ; k + 1/2]
0 0 nie 9 .
et l'on obtient l'encadrement
Z k+ 1
Exercice 55 : [énoncé]
1 0 1 2 1 1
f k+ ≤ k + − t f 0 (t) dt ≤ f 0 (k). (1)
8 2 k 2 8 (a) Par la relation de Chasles, on écrit
De la même façon, on obtient aussi n−1
X Z k+1 Z n
Z k+1 f (t) dt = f (t) dt.
1 1 1 1 k 1
− f0 k + ≤ k+ −t f (t) dt ≤ − f 0 (k + 1).
0
(2) k=1
8 2 k+ 12 2 8
La convergence de la suite f (t) dt équivaut donc à la convergence de la
| {z } | {z } Rn
≤0 0
f (k+1)≤·≤f (k+1/2) 0 1
série de terme général Z n+1
En sommant les encadrements (??) et (??), on acquiert celui attendu un = f (t) dt.
n
Z k+1
1 1
f (k) + f (k + 1) ≤ f 0 (k) − f 0 (k + 1) .
0≤ f (t) dt − On établit la convergence de la série de terme général vn = un − f (n).
k 2 8
Soit n ∈ N∗ . Par intégration par parties avec
(b) Pour n ∈ N, le terme Sn est la somme partielle de rang n de la série de terme
général u(t) = t − (n + 1) et v(t) = f (t)
k+1
on obtient
Z
1
f (k) + f (k + 1) pour tout k ∈ N.
uk = f (t) dt −
k 2 h in+1 Z n+1
t − (n + 1) f 0 (t) dt
un = t − (n + 1) f (t) −
L'étude qui précède donne 0 ≤ uk ≤ f (k) − f (k + 1).Or la série de terme
0 0
n n
général f 0 (k) − f 0 (k + 1) a la nature de la suite f 0 (k) et cette dernière est
| {z }
=f (n)
convergente car la fonction f 0 est supposée de limite nulle. Par comparaison
de séries à termes positifs, on peut armer la convergence de la série de et donc
terme général uk , c'est-à-dire de la suite (Sn ). Z n+1 Z n+1 Z n+1
(c) Par intégration par parties, on a t−(n+1) f 0 (t) dt ≤ 0
f 0 (t) dt.
|vn | = t − (n + 1) f (t) dt ≤
n n | {z } n
Z n Z n h in Z n ≤1
f (t) dt = − 1 × ln(t) dt = − t ln(t) + dt = −n ln(n) + n − 1. 9. Voir aussi le sujet 5041 pour un calcul plus direct.
1 1 1 1
or √
sin ln(t) k 1
f (t) = . √ ∼ 3/2
t k2 + k k k
La fonction f est de classe C 1 sur [1 ; +∞[ avec, pour t ∈ [1 ; +∞[, et est donc le
Pterme général d'une série convergente.
Ainsi, Sn − nk=1 k1 −−−−−→ oC 0 d'où
n→+∞
cos ln(t) − sin ln(t)
0
f (t) = .
t2 Sn = ln n + (γ + C 0 ) + o(1) = ln n + C + o(1).
n→+∞
On vérie l'hypothèse de l'énoncé. Pour tout x ≥ 1,
Z x Z x x
2 2 2
f 0 (t) dt ≤ dt = − =2− ≤ 2 = M. Exercice 57 : [énoncé]
1 1 t2 t 1 x
(a) 1√
k2 + k
∼ donc la série de terme général k2 +1√k est absolument
1
k2
La convergence de la série étudiée équivaut alors à la convergence quand n convergente. Par suite (Sn ) converge vers une certaine constante C .
croît vers l'inni du terme
(b)
n +∞ +∞
sin ln(t)
Z
1 1
dt.
X X
C − Sn = √ ∼
1 t 2
k + k n→+∞ k2
k=n+1 k=n+1
Puisque la suite de terme général cos ln(n) diverge 10 , la série étudiée est Exercice 58 : [énoncé]
aussi divergente.
(a) Pour α > 1, la série de terme général 1/nα converge et si l'on pose
n
1
10. On peut déterminer des valeurs de n arbitrairement grandes telles que ce cosinus soit proche
X
Sn =
de 1 et d'autres telles qu'il soit proche de −1. kα
k=1
x on a
(x − t)2
Z
sin x = x + sin(3) (t) dt. eβ
2! un ∼
0 n1/3
Puisque et donc la série de terme général un diverge.
∀t ∈ R, sin(3) (t) = − cos(t) ∈ [−1 ; 1]
on a x
(x − t)2 Exercice 60 : [énoncé]
Z
1
∀x ≥ 0, sin x ≥ x − dt = x − x3 .
0 2! 6 Posons
n
1 Y
D'autre part, il est bien connu que Pn = (3k − 1)1/n > 0.
n
k=1
∀x ≥ 0, sin(x) ≤ x.
On a
n
On en déduit ln(Pn ) =
1X
ln(3k − 1) − ln n.
n
2n 2n 2n 2n k=1
1 1 X 1 1 1
.
X X X
−
k 6 k 3
≤ sin
k
≤
k Par comparaison série-intégrale
k=n+1 k=n+1 k=n+1 k=n+1
Z n n Z n+1
En vertu de ce qui précède, on obtient ln(3t − 1) dt.
X
ln 2 + ln(3t − 1) dt ≤ ln(3k − 1) ≤
1 k=1 1
2n
1
= ln 2.
X
lim
n→+∞
sin
k
Or
k=n+1
n
3n − 1
Z
ln(3t − 1) dt = ln(3n − 1) − n + C = n ln n + (ln 3 − 1)n + O(ln n)
1 3
et donc n
donc
ln(3k − 1) = n ln n + (ln 3 − 1)n + O(ln n). ln np + γ + o(1) ≥ p ≥ ln(np − 1) + γ + o(1).
X
k=1 Puisque
On en déduit ln(np − 1) = ln np + o(1)
ln Pn −−−−−→ ln 3 − 1
n→+∞ on obtient
puis p = ln np + γ + o(1)
3
Pn → . puis
e
np = en−γ+o(1) ∼ en−γ .
Exercice 61 : [énoncé]
(a) Avec convergence des sommes engagées Exercice 63 : [énoncé]
+∞
X 1
+∞
1X 1
+∞
X 1 1
π2 X
+∞
1 (a) Puisque
= + − = − p
k(nk + 1) n k2 k(nk + 1) nk 2 6n nk 2 (nk + 1)
X 1
k=1 k=1 k=1 k=1 −−−−−→ +∞
n=1
n p→+∞
et
+∞
X 1
+∞
1 X 1 on peut armer que l'ensemble
0≤ ≤
nk 2 (nk + 1) n2 k3 ( p
)
k=1 k=1 X 1
p ∈ N, ≥j
donc n
+∞ n=1
1 π2
.
X
∼
k=1
k(nk + 1) 6n est une partie non vide de N. Celle admet donc un plus petit élément, noté
Φj .
(b) Par décomposition en éléments simples et télescopage
(b) Par dénition de Φj , on a
+∞ +∞ n Φj
1 1X 1 1 1X1 ln n 1
. .
X X
= − = ∼ j≤
k(n + k) n k n+k n k n n=1
n
k=1 k=1 k=1
n=1
n n=1
n
j = ln Φj + γ + o(1) Or
puis 2N 2N N
Φj = ej−γ+o(1) . 1 1 X1
X X
= − = ln(2N ) + γ + o(1) − ln N − γ = ln 2 + o(1)
n n=1 n n=1 n
On en déduit n=N +1
Φj+1 ej+1−γ+o(1)
= j−γ+o(1) = e1+o(1) → e. puis
Φj e +∞
1
= 2 ln 2.
X
n(2n − 1)
Exercice 64 P
: [énoncé]
n=1
Sachant et donc
N 2N +1 N 1 3
X 1 X 1 X 1 ∼ 3.
= − 12 + 22 + ··· + n 2 n
n=1
2n + 1 n=2
n n=1 2n
Par comparaison de séries à termes positifs, la série numérique 1
P
on obtient 12 +22 +···+n2
N N N 2N +1
converge
X 1
=
X 3 X 1
+ −4
X 1
. Par décomposition en éléments simples
n=1
n(n + 1)(2n + 1) n=1 n n=1 n + 1 n=2
n
6 6 6 24
Or on sait que = + − .
n(n + 1)(2n + 1) n n + 1 2n + 1
N
X 1
n
= ln N + γ + o(1) En introduisant la constante d'Euler γ , on sait
n=1
donc on conclut que la série converge et N
1
= ln N + γ + o(1).
X
+∞ n
1
= 3 − 4 ln 2.
X n=1
n(n + 1)(2n + 1)
n=1 Par décalage d'indice
Exercice 68 : [énoncé] N
X 1
N
X +1
1
= = ln(N + 1) + γ − 1 + o(1)
(a) On a n=1
n + 1 n=2
n
2n 2n n
X (−1)k−1 X 1 X 1 et en introduisant dans la somme les inverses des nombres pairs absents, on
= −2 = ln 2n + γ + o(1) − ln n − γ = ln 2 + o(1)
k=1
k
k=1
k 2k
k=1
obtient
et N
1
2N +1
1 X 1
N
1 1
= ln(2N + 1) − ln N + γ − 1 + o(1).
2n+1 2n
X X
k−1
X (−1) X (−1)k−1 = −
= + o(1) n=1
2n + 1 n=2
n n=1
2n 2 2
k k
k=1 k=1
donc la série converge et est de somme égale à ln 2. On en déduit
(b) On a N
X 1 N 18 (N + 1)6
3n 3n n = ln + 18 + o(1)
X X 1 X 1 1 2 + 2 2 + · · · + n2 (2N + 1)24
un = −3 = ln 3n + γ + o(1) − ln n − γ = ln 3 + o(1) n=1
k 3k
k=1 k=1 k=1
puis à la limite
et +∞
3n+1 3n 3n+2 3n 1
= 18 − 24 ln 2.
X
un + o(1) → ln 3 et
X X X X
un = un = un + o(1) → ln 3 12 + 22 + · · · + n2
n=1
k=1 k=1 k=1 k=1
donc la série converge et est de somme égale à ln 3.
donc un = ln 2
+ ln 3
+ vn avec
N'est-ce pas magnique ?
2 3
Z n+1 Z n
ln t ln t
dt ≤ vn ≤ dt Exercice 72 : [énoncé]
4 t 3 t
(a) Par sommation de relations de comparaison (on compare au terme général On adjoint les termes pairs intermédiaires à la deuxième somme
d'une série à termes positifs convergente), on peut écrire avec existence
2k+1
X−1 −1
2X 2X−1 k k+1
(−1)n 1 1
.
+∞ +∞
!
1 = −
.
X X
uk = O n p n
k2 n=2k k−1 k
p=2 n=2
k=n k=n
On en déduit
Par comparaison avec une intégrale, on poursuit
N
+∞ X
1 S2N +1 −1 = S2k+1 −1 − S2k −1 + S1
.
X
uk = O
n k=1
k=n
k
−1 2k+1
X−1
N 2X
! N
!
1 1
(b) Pour k ≥ 1, on peut écrire .
X X
= k − k
p n
k=1 p=2k−1 k=1 n=2k
1 1 1
ln(k + 1) − ln(k) = ln 1 + = +O 2 .
k k→+∞ k k Après glissement d'indice dans la deuxième somme puis simplication
En sommant pour k allant de 2 jusqu'à n − 1, il vient N k
2X −1
! N +1 k
2X −1
!
X 1 X 1
n−1 n−1
S2N +1 −1 = k − (k − 1)
X 1 X 1
p n
k=1 p=2k−1 k=2 n=2k−1
ln n = + O 2
k k N k
2X −1
! 2NX
+1
−1
k=1 k=2 X 1 1
avec = −N
n−1 +∞ +∞
p n
X k=1 p=2k−1 n=2N
1 1 1
O 2 .
X X
O = O 2 − N
−1 N +1
k2 k k 2X
1 X−1 1 2
k=2 k=2 k=n = −N
| {z
=−γ
} | {z }
=O(1/n) n=1
n n
n=2N
(c) Posons Sn la somme partielle de rang n. On a Cette étude ne sut pas pour conclure, il faut encore étudier la limite de
ln n
(Sn ). Pour n ≥ 1, introduisons k tel que 2k ≤ n < 2k+1 . On a
= k ⇐⇒ 2k ≤ n < 2k+1 .
ln 2 n
(−1)p
.
X
Sn − S2k −1 = k
On en déduit k
p
p=2
2k+1
X−1 n 2k+1
X−1 n
(−1) (−1) Par application du critère spécial, cette somme est encadrée par deux sommes
S2k+1 −1 − S2k −1 = k=k .
n=2k
n
n=2k
n partielles consécutives, par exemple, celles de rangs 2k − 1 (qui vaut 0) et 2k
(qui vaut 1/2k ). On en déduit :
En séparant les termes d'indices pairs de ceux d'indices impairs
k
2k+1
X−1 −1
2X −1
2X k k
Sn − S2k −1 ≤ −−−−−→ 0.
(−1)n 1 1 2k n→+∞
= − .
n 2p 2p +1
n=2k k−1 p=2k−1 p=2 On peut alors conclure que la série étudiée converge et sa somme vaut γ .
donc un → −γ
Exercice 75 : [énoncé]
(a) Supposons ` = 0.
Exercice 74 : [énoncé]
Soit ε > 0, il existe n0 ∈ N tel que
(a) C'est la convergence de un vers `.
∀n > n0 , |un | ≤ ε/2.
(b) On a
1
|vn − `| = (u1 − `) + · · · + (un − `) On a alors
n
et par l'inégalité triangulaire u1 + · · · + n0 un0 (n0 + 1)un0 +1 + · · · + nun C te ε
|vn | ≤ + ≤ + ≤ε
n2 n2 n2 2
|u1 − `| + · · · + |un0 − `| |un0 +1 − `| + · · · + |un − `|
|vn − `| ≤ + . pour n assez grand.
n n
Ainsi vn → 0.
On conclut en exploitant |uk − `| ≤ ε
2 pour k > n0 . Cas général : un = ` + wn avec ωn → 0 :
(c) Quand n → +∞,
n(n + 1) w1 + · · · + nwn `
vn = `+ → .
|u1 − `| + · · · + |un0 − `| C te 2n2 n2 2
= →0
n n (b) On peut écrire
donc pour n assez grand
un (un − un−1 ) + · · · + (u1 − u0 ) u0
2
= + 2
|u1 − `| + · · · + |un0 − `| ε n n2 n
≤ .
n 2 donc
Ainsi il existe un rang n1 au-delà duquel un n (un −u n−1 )
+ ··· + (u1 −u0 )
u0 `
= n 1
+ → .
n2 n2 n2 2
ε n − n0 ε
|vn − `| ≤ + ≤ ε.
2 n 2
Exercice 76 : [énoncé]
(d) On applique le résultat précédent à la suite de terme général un+1 − un et on On a ln un+1 − ln un → ln ` donc par Césaro
peut armer
n−1 n
1X 1X
uk+1 − uk → α. ln uk − ln uk−1 → ln `
n n
k=0 k=1
La suite (un )n≥0 est aussi minorée par 0 donc convergente. absolument convergente parP argument de comparaison. Par opération sur les
En passant la relation de récurrence à la limite, on obtient que (un )n≥0 tend séries convergentes, la série (−1)n un converge.
vers 0.
(b)
1 1 un − ln(1 + un ) 1 Exercice 79 : [énoncé]
un+1
−
un
=
un un+1
∼
n→+∞ 2 La suite (an ) est décroissante et minorée par 0 donc convergente. En passant la
car un+1 ∼ un . relation de récurrence à la limite, on obtient que (an ) tend vers 0.
Puisque
(c) Par le théorème de Césaro 1 1 a2n − a2n+1 1
− = ∼
n−1 a2n+1 a2n a2n a2n+1 3
1X 1 1 1
− −−−−−→
n uk+1 uk n→+∞ 2 on obtient par le théorème de Césaro
k=0
puis n−1
1X 1 1 1
1 1 1 − 2 →
→ . n
k=0
a2k+1 ak 3
n un 2
Finalement puis
2 1 1 1
un ∼ . → .
n→+∞ n
n a2n 3
√
Finalement an ∼ √3 et la série étudiée est divergente.
Exercice 78 : [énoncé] n
(a) La suite étudiée est bien dénie et à termes tous positifs. On en déduit
e−un 1
Exercice 80 : [énoncé]
0 ≤ un+1 = ≤ La suite (un ) est à terme strictement positifs car u0 > 0 et la fonction
n+1 n+1
x 7→ ln(1 + x) laisse stable l'intervalle ]0 ; +∞[.
et donc par encadrement un → 0. Puisque pour tout x ≥ 0, ln(1 + x) ≤ x, la suite (un ) est décroissante.
Puisque décroissante et minorée, la suite (un ) converge et sa limite ` vérie Exercice 82 : [énoncé]
ln(1 + `) = ` ce qui donne ` = 0. Dans le cas où u0 = 0, la suite est nulle.
Dans le cas où u0 = 1, la suite est nulle à partir du rang 1
1 2
1
−
1
=
un − un+1 u 1
∼ 2 2n → .
On suppose désormais ces cas exclus.
un+1 un un un+1 un 2 (a) La suite (un ) est à termes dans ]0 ; 1[ car l'application x 7→ x − x2 laisse
Par le théorème de Cesaro, stable cet intervalle.
La suite (un ) est décroissante et minorée donc convergente. Sa limite ` vérie
n−1 ` = ` − `2 et donc ` = 0.
1X 1 1 1
− → Finalement (un ) décroît vers 0 par valeurs strictement supérieures.
n uk+1 uk 2
k=0
1 1 un − un+1 u2
et donc − = = 2 n 3 → 1.
1 1 un+1 un un un+1 un − un
→ .
nun 2 Par le théorème de Cesaro,
On en déduit un ∼ 2
n et donc la série de terme général un diverge. n−1
1X 1 1
− →1
n uk+1 uk
k=0
Exercice 81 : [énoncé]
et donc nu1 n → 1.
(a) La suite (an ) est bien dénie et à termes positifs puisque pour tout x ≥ 0,
On en déduit que un ∼ n1 et donc un diverge.
P
1 − e−x ≥ 0.
Puisque pour tout x ∈ R, ex ≤ 1 + x, on a an+1 ≤ an et la suite (an ) est donc (b) Comme ci-dessus, on obtient que (un ) décroît vers 0 par valeurs strictement
décroissante. supérieures.
Puisque décroissante et minorée, (an ) converge et sa limite ` vérie 1 1 uα α
n − un+1 αuα
− = ∼ α n → α.
` = 1 − e−` . On en déduit ` = 0. uα
n+1 unα (un un+1 )α un+1
Finalement (an ) décroît vers 0. Par le théorème de Cesaro, 1
→ α et donc
nuα
(b) Par le critère spécial des séries alternées, (−1)n an converge. n
P
On a 1 3
or par comparaison série-intégrale,
1 1 (vn − vn+1 )(vn+1 + vn ) 6 vn × 2vn 1
− 2 = ∼ → . n
2
vn+1 vn 2
vn2 vn+1 vn4 3 1 n1−α
quand α < 1
X
α
∼
k 1−α
Par le théorème de Cesaro, k=1
n−1 et
1X 1 1 1 n
1
2 − 2 → X
∼ ln n quand α = 1.
n vk+1 vk 3 k
k=0
k=1
√
et donc On conclut alors
3. On en déduit vn ∼ puis
1 1 3
nvn2 → n1/2
√
r
2n1−α
un ∼
λ un ∼ si α < 1 et un ∼ 2 ln n si α = 1.
1−α
n1/(2β)
avec λ > 0. (c) On suppose α > 1. Posons vn = un − `. On a
Pour β ∈ ]0 ; 1/2[, vn converge et pour β ≥ 1/2, vn diverge.
P P
1 1
vn+1 − vn = ∼ α
nα un n `
Exercice 84 : [énoncé] donc par sommation de relation de comparaison de séries à termes positifs
(a) Notons la suite (un ) est bien dénie, strictement positive et croissante. convergentes
Si α > 1, on a +∞ +∞
1
X X 1 1 1
un+1 ≤ un + α vk+1 − vk = −vn ∼ ∼
n u1 `nα α − 1 `nα−1
k=n k=n
puis par récurrence
n puis
1 1 1
.
X
un ≤ α
k u1 vn = α−1
.
k=1 1 − α `n
Ainsi (un ) converge.
Si (un ) converge. Posons ` = lim un , on observe ` > 0. On a Exercice 85 : [énoncé]
1 1 P que un+1 − un = n.
On observe n n−1
un+1 − un =
nα un
∼ α
n ` Puisque n une série à termes positifs divergente on peut, par sommation de
relation de comparaison, armer
or la série de terme général un+1 − un est convergente donc α > 1. n
(b) On suppose α ≤ 1. On a 1 2
n .
X
unn+1 ∼ k∼
2
k=1
2 1 2
u2n+1 − u2n = + 2α 2 ∼ α
n α n un n En composant avec le logarithme népérien cet équivalent de limite inni, on
obtient
donc par sommation de relation de comparaison de séries à termes positifs n ln un+1 ∼ 2 ln n
divergentes
n
X 1 puis
u2n ∼ 2 ln n
kα ln un+1 ∼ 2 .
k=1 n
Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 42
Puisque 0 ≤ k
≤ n,
1
t t (2n−k)2
|zn − k|2 = (2n)2 − 4nk cos √ + k 2 = (2n − k)2 + 8nk sin2 √
n 2 n
n 2 Xn
2kt2
k 1 1 1
on obtient → 0.
X
+ O = O 2 =O
1X
n
8nk
t
(2n − k)2 (2n − k)2 n n n
ln Pn = − ln 1 + sin2
√ . k=1 k=1
2 (2n − k)2 2 n
k=1 Finalement −2 ln Pn est encadré par deux quantités de limite (2 − 2 ln 2)t2 . On en
Sachant sin u = u + O(u ), on peut écrire
2 2 4 déduit
Pn → exp (ln 2 − 1)t2 .
t2
t 1
sin2 √ = +O 2 .
2 n 4n n
Exercice
P 87 : [énoncé] On a
Soient un une sérieP semi-convergente et vn une série absolument
P
θn+2 un+2 = A − Sn+1 = A − Sn − un+1 = (θn+1 − 1)un+1 .
convergente. La série un + vn est convergente et si celle-ci était absolument
convergente alors le serait aussi car |un | ≤ |un + vn | + |vn |. La série Puisque θn+2 > 0 et θn+1 − 1 < 0, on peut armer que un+2 et un+1 sont de
P
un
un + vn n'est donc que semi-convergente. signes opposés.
P
Puisque A − Sn = θn+1 un+1 est du signe de un+1 , les réels A − Sn et
A − Sn+1 sont de signes opposés et donc A est encadré par Sn et Sn+1 .
Exercice 88 : [énoncé] (c) Puisque A − Sn est du signe de un+1 , on peut écrire A − Sn = θn+1 un+1 avec
Pour θn+1 ∈ R+ .
k(k − 1) k(k + 1) Puisque A − Sn+1 = (θn+1 − 1)un+1 est du signe de un+2 et puisque un+1 et
<n≤ un+2 sont de signes opposés, on a θn+1 − 1 ≤ 0 et donc θn+1 ∈ [0 ; 1].
2 2
on pose On ne peut rien dire de plus, sauf à savoir que A − Sn est non nul pour tout
(−1)k−1 n ∈ N.
un = . En eet pour un = (−1)n et A = 1, la série de terme général un est alternée et
k
pour n pair : A − Sn = 1 − 1 = 0 est du signe de un+1 .
Ceci dénit la suite (un )n≥1 de sorte que ses premiers termes sont : pour n impair : A − Sn = 1 − 0 = 1 est du signe de un+1 .
1 1 1 1 1 1 1 1 1 Si en revanche, on suppose A − Sn 6= 0 pour tout n ∈ N, obtenir θn+1 ∈ ]0 ; 1[
1, − , − , , , , − , − , − , − , . . . est désormais immédiat.
2 2 3 3 3 4 4 4 4
(d) Par l'absurde, supposons un+1 , un+2 > 0.
Les termes sommées tendent vers 0 et les sommes partielles oscillent entre 0 et 1. On a A − Sn ≤ un+1 donc A − Sn+1 ≤ 0 puis A − Sn+2 ≤ −un+2 et donc
|A − Sn+2 | ≥ |un+2 |. Or |A − Sn+2 | ≤ |un+3 | et |un+3 | < |un+2 |, c'est absurde
et donc un+1 et un+2 ne sont pas tous deux strictement positifs. Un
Exercice 89 : [énoncé] raisonnement symétrique établit qu'ils ne sont pas non plus tous deux
strictement négatifs et donc la série de terme général un est alternée à partir
(a) Pour un = (−1)n , la série de terme général un est divergente et puisque ces du rang 1 (on ne peut rien armer pour le rang 0).
sommes partielles valent 0 ou 1, elle enveloppe tout réel de l'intervalle [0 ; 1]. Puisque A − Sn+1 = A − Sn − un+1 , on a
Pour un = (−1)n /(n + 1), la série de terme général un satisfait le critère −|un+1 | − un+1 ≤ A − Sn+1 ≤ |un+1 | − un+1 .
spécial des séries alternées et donc elle converge et la valeur absolue de son Si un+1 > 0 alors A − Sn+1 ≤ 0 et donc du signe de un+2 .
reste est inférieure à son premier terme. Cette série enveloppe donc sa Si un+1 < 0 alors A − Sn+1 ≥ 0 et donc à nouveau du signe de un+2 .
somme, à savoir ln 2. Enn A − Sn+1 n'est pas nul, car sinon
Pour un = 1/2n , la série de terme général un converge. Puisque un → 0, le A − Sn+3 = A − Sn+1 − (un+2 + un+3 ) = −(un+2 + un+3 ) est de signe strict
seul réel qu'elle peut envelopper est sa somme, or opposé à un+2 et n'est donc pas du signe de un+4 .
+∞ n +∞
On peut alors exploiter le résultat du c) et armer que la série de terme
X 1
−
X 1
=
X 1 1
= n général un encadre strictement A.
2k 2k 2k 2
k=0 k=0 k=n+1
Exercice 90 : [énoncé]
n'est pas inférieur à un+1 . Cette série convergente n'enveloppe aucun réel.
(a) Il est immédiat de vérier que E est un sous-espace vectoriel de l'espace RN
(b) Posons pour la suite de notre étude des suites réelles. L'application
n ϕ : E → R2 dénie par ϕ(u) = (u0 , u1 ) étant un isomorphisme (car un
Sn =
X
uk . élément de E est déterminé de façon unique par la donnée de ses deux
k=0
premiers termes), on peut armer que l'espace E est de dimension 2.
(b) Il est immédiat de vérier que les suites (an ) et (bn ) sont formés d'entiers Sachant bn → +∞, on peut armer
naturels, qu'elles sont croissantes à partir du rang 1 et qu'elles sont à termes
strictement positifs à partir du rang 2. an + rbn → 0 ⇐⇒ r = −`.
Ainsi
∀n ≥ 2, an , bn ≥ 1
Exercice 91 : [énoncé]
et donc
(a) Puisque |dn en | ≤ en avec convergence de en , on peut armer que les
P
an+2 ≥ n + 1 et bn+2 ≥ n + 1.
éléments de G sont des sommes de séries absolument convergentes. Les
Ainsi les deux suites (an ) et (bn ) tendent vers +∞ en croissant (seulement à éléments de G sont donc bien dénis et puisque
partir du rang 1 pour la première)
+∞ +∞
(c) On a X
dn en ≤
X
en = s
wn+1 = (n + 1)an+1 + an bn+1 − an+1 (n + 1)bn+1 + bn . n=0 n=0
|` − cn | ≤
1
. donc
bn bn+1 y < s − 2eN = x + rN − eN < x.
On peut ainsi écrire Si dk = 1 pour tout k ≤ N alors
1
cn = ` + o . N +∞
bn bn+1 y=
X
ek +
X
dk ek ≥ x + eN − rN > x.
On a alors n=0 n=N +1
1
an + rbn = bn (cn + r) = bn (` + r) + o . Dans tous les cas, y 6= x et donc x ∈
/ G. C'est absurde.
bn+1
et l'étude est analogue. Ainsi, si un converge alors vn aussi par comparaison de séries à termes
P P
Récurrence établie. positifs.
On en déduit que tn → t puis que t ∈ G.
En conclusion
Exercice 93 : [énoncé]
e est une base discrète si, et seulement si, ∀n ∈ N, en ≤ rn .
(a) On remarque
(d) La condition précédente est vériée et, puisque s = 2, on obtient G = [−2 ; 2]. pn+1
On peut écrire X−1
n
p (p − 1)upn+1 ≤ uk ≤ pn (p − 1)upn
+∞ +∞ +∞ k=pn
X 1 1 X 1 1 1 1 X 1
0=1+ (−1) ,1 = 1 + + (−1) n , = 1 − − +
n=1
2n 2 n=2 2 2 2 4 n=3 2n et donc n+1
n+1 pX−1 n
p−1 X
v` .
X
et v` ≤ uk ≤ (p − 1)
+∞ p
1 `=1 k=1 `=0
.
X
2=
2n Si un converge alors la première inégalité donne
P
n=0
En remarquant n+1
X p X
+∞
+∞
X (−1)n 2 v` ≤ uk
= p−1
n `=1 k=1
n=0
2 3
ce qui assure la convergence de la série vn car c'est une série à termes
P
on peut proposer
1 1
+∞
(−1)n−1
positifs
P aux sommes partielles majorées.
. Si vn converge alors la deuxième inégalité de l'encadrement précédent
X
=1− +
3 2 n=2 2n
donne n+1
Il peut y avoir unicité de la suite (dn ) (c'est le cas pour x = s) ou non (c'est
p X−1 +∞
X
uk ≤ (p − 1) v`
le cas pour x = 0 où lorsque (dn ) convient, (−dn ) convient aussi).
k=1 `=0
et puisque les sommes partielles de la série un sont croissantes et que ce On en déduit la convergence de (2n + 1)un2 et la deuxième inégalité de
P P
qui précède permet de les majorer, on peut conclure à la convergence de la l'encadrement précédent donne
série un .
P
pn+1
X−1
(b) Prenons p = 2 et
+∞
(2` + 1)u`2 .
X
1 uk ≤
un = . k=1 `=0
n ln n
La suite (un ) est décroissante positive et Puisque les sommes partielles de la série un sont croissantes et que ce quiP
P
1
un = . 0 ≤ uk ≤ un2 ≤
vn
n ln n ln(ln n) n2
La suite (un ) est décroissante positive et donc
(n+1)2 −1
n 1 1 1 X (n + 1)2 − n2
vn = 2 u = 2n ∼ 0≤ uk ≤ vn
n ln 2 ln(n ln 2) ln 2 n ln n n2
k=n2
et à nouveau nous pouvons conclure à la divergence de un . ce
P qui permet d'armer que P les sommes partielles de la série à termes positifs
P
k=1
n→+∞
k=0 positifs.
Puisque la série an converge, son terme général tend vers 0. Il existe donc un
P
1 − q 2k rang n0 au delà duquel |an | < 1. On applique la fonction logarithme aux facteurs
Dans le premier produit, on écrit 1 + q k = du produit d'indices supérieurs à n0
1 − qk
Pour n ∈ N∗ , n
! n
ln(1 + ak ).
Y X
ln (1 + ak ) =
n n n n k=n0 k=n0
1 − q 2k Y
1 − q 2k−1 .
Y Y Y
1 + qk 1 − q 2k−1 =
car le reste d'une série convergente 12 est de limite nulle. sommes partielles de la série de terme général ln(1 + an ) tendent vers −∞. Par
On en déduit opérations sur les limites, on conclut que la suite (Pn ) tend vers 0.
n n +∞
+∞
1 − q 2k−1 −−−−−→ 1 et donc 1 − q 2k−1 = 1.
Y Y Y Y
1 + qk 1 + qk
n→+∞
k=1 k=1 k=1 k=1
12. On acquiert l'absolue convergence de la série par les mêmes démarches qu'au-dessus.