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©Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2012-2013

Exercices sur les suites numériques

I Pour démarrer
Exercice 1 (Un vrai-faux)

1. La somme de deux suites croissantes est croissante.

2. Le produit de deux suites réelles minorées est minoré.

3. Le quotient de deux suites convergentes est convergente.

4. La somme de deux suites divergentes est divergente.

5. La somme de deux suites bornées est une suite bornée.

6. Le produit de deux suites bornées est une suite bornée.

Pour terminer :

7. Une suite qui diverge est non bornée.


8. Une suite strictement croissante tend nécessairement vers +∞.

9. Une suite qui tend vers +∞ est nécessairement croissante.

Exercice 2 (Un peu de technique) Étudier les limites des suites définies par :
sin(n2 ) n3 + 5n p p
a)un = , b)un = 3 1 c)un = n + 1 + cos n2 d)un = n2 + n − n2 − n
n 5n + cos n + n2
1 1 1 1
e)un = + + + ··· + n.
4 8 16 2

Exercice 3 (Sommes de termes positifs) Paul m’a dit : «en ajoutant indéfiniment des nombres positifs,
on obtient des sommes aussi grandes que l’on veut».

1. L’affirmation de Paul est-elle vraie ?

Chloé m’a dit : «en ajoutant indéfiniment des nombres de plus en plus proches de 0, on ne peut pas obtenir de
somme très grande».
Voici un exemple, permettant de réfléchir à l’affirmation de Chloé.

2. On pose pour n > 1, Sn = √1 √1


+ · · · + √1n .
+
1 2

Démontrer que pour n > 1, on a Sn > n. En déduire la limite de la suite (Sn ).
L’affirmation de Chloé est-elle vraie ?
1
Exercice 4 (Un peu d’algorithmique) Soit u la suite définie par un+1 = un + et u0 = 1.
un

1. Écrire une suite d’instructions Maple permettant de calculer les 10 premiers termes. Conjecturer la nature
de u.

2. Déterminer la monotonie de u. En déduire que la suite u ne peut converger vers 0.

3. Montrer que u diverge (on pourra raisonner par l’absurde).

4. Écrire une procédure utilisant une boucle while permettant de déterminer le plus petit entier n tel que
un > 20.

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n
1 X
Exercice 5 Déterminer la limite de la suite de terme général E(kx) où x est un réel et E désigne la
n2
k=1
partie entière (on pourra encadrer).

Exercice 6 (Apprendre à encadrer) Démontrer à l’aide du théorème des gendarmes que la suite de terme
général :
1 1 1
un = √ +√ + ··· + √
n +1
2 n +2
2 n +n
2

est convergente et donner sa limite.


La suite (un ) est-elle croissante ?

Exercice 7 (Étude d’une somme télescopique) Déterminer des réels a et b tels que pour tout k ∈ N∗ , on
ait :
1 a b
= + .
k2 − 1 k−1 k+1
n
X 1
En déduire pour n > 2, la valeur de la somme Sn = . En déduire que la suite (Sn ) est convergente et
k2 − 1
k=2
déterminer sa limite.
n
X 1
Exercice 8 (Cette série de Riemann converge) Pour n > 1, on pose sn = .
k2
k=1

1. Demander la limite de sn à votre calculatrice. Nous démontrerons ce joli résultat un peu plus tard.

2. Déterminer la monotonie de (sn ).


3. Montrer que pour tout entier k > 2, on a :
1 1 1
6 − .
k2 k−1 k
En déduire que (sn ) est majorée.

4. Montrer que (sn ) converge, donner un majorant de sa limite.


n
X 1
Exercice 9 (Constante d’Euler) Pour n > 1, on pose Hn = et on note u et v les suites de terme
k
k=1
général un = Hn − ln n et vn = un − n1 .

1 1
1. Montrer que pour n > 1, on a n+1 6 ln(n + 1) − ln n 6 n (on pourra écrire ln(n + 1) − ln n à l’aide d’une
intégrale).

2. Montrer que les suites u et v sont adjacentes. On note γ leur limite commune, on l’appelle la constante
d’Euler 1 .
1
3. Justifier que pour tout n > 1, |un − γ| 6 n.

4. En déduire une valeur approchée de γ à 10−3 près.

5. Retrouver ainsi un équivalent simple de Hn .

6. En déduire la limite de H2n − Hn .

Exercice 10 (Moyenne arithmético-géométrique) On considère deux suites (un ) et (vn ) définies par u0 >
0 et v0 > 0 et les relations suivantes :
√ u n + vn
un+1 = u n vn et vn+1 = .
2
1. On ne sait toujours pas si la constante d’Euler est un nombre irrationnel

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1. Justifier que pour tout n ∈ N on a un > 0 et vn > 0.


x2 +y 2
2. Montrer que pour tous réels x et y, on a xy 6 2 .
3. En déduire que pour tout n ∈ N∗ , un 6 vn .
4. En déduire que les suites u et v sont monotones.
5. Démontrer que les suites u et v sont convergentes et convergent vers une même limite.
an
Exercice 11 (an négligeable devant n! qui est négligeable devant nn ) Soit a > 0. On pose un = n! .

Qn
1. (a) Écrire un comme un produit de n termes à l’aide du symbole k=1 .
a 1
(b) Justifier l’existence d’un entier N tel que ∀k > N, 6 .
k 2
an
(c) En déduire que lim = 0.
n!
n!
2. Démontrer aussi que lim = 0. On note alors an = o(n!) et n! = o(nn ).
nn

II Un peu plus raffiné


Exercice 12 (Bien choisir ε) Soit u une suite qui converge vers l.

1. Démontrer que si l > 1, on a


∃n0 ∈ N, ∀n > n0 , un > 1.

2. Si l > 1, a-t-on ∃n0 ∈ N, ∀n > n0 , un > 1 ?


2
Exercice 13 La suite de terme général sin n3π est-elle convergente ? Expérimenter à l’aide de Maple ou de
votre calculatrice.

Exercice 14 (Bien extraire) Soit (un ) une suite réelle. On suppose que les suites extraites (u2n ), (u2n+1 ) et
(u3n ) convergent vers respectivement l1 , l2 et l3 .

1. Déterminer une suite extraite de (u2n ) et de (u3n ). Que peut-on en déduire ?


2. Démontrer que la suite (un ) est convergente.

Exercice 15 Soit (un ) une suite et (uφ(n) ) une suite extraite de (un ). Montrer que toute suite extraite de
(uφ(n) ) est une suite extraite de (un ).

Exercice 16 (Divergence de cos n)

1. Démontrer que pour n ∈ N, on a

cos(n + 1) + cos(n − 1) = 2 cos(n) cos(1).

2. En déduire que si cos n tend vers un réel l, alors l = 0.


3. Conclure à une absurdité en utilisant la formule de duplication du cosinus (expression de cos 2n à l’aide
cos n).

Nous proposons une deuxième méthode.

4. Déterminer une infinité d’entiers naturels n tels que cos n > 21 . En déduire qu’il existe une extractrice φ telle
que
1
∀n ∈ N, cos(φ(n)) > .
2

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5. Démontrer de même qu’il existe une extractrice σ telle que


−1
∀n ∈ N, cos(σ(n)) 6 .
2
En déduire que cos n diverge.

Exercice 17 (Savoir extraire) Soit (un ) une suite réelle. Parmi les suites ci-dessous, trouver celles qui sont
extraites d’une autre, on précisera les extractrices :

u3n , u6n , u2n , u3.2n , u3.2n+1 , u2n , u2n+1 .

Exercice 18 (Suites d’entiers convergentes)

1. Démontrer que si une suite u converge, alors


1
∃n0 ∈ N, ∀n > n0 , |un+1 − un | 6 .
2

2. En déduire qu’une suite d’entiers convergente est nécessairement stationnaire.


3. Culturel : on note an désigne la n-ième décimale de π.
(a) Quelle est la nature de la suite (an ) ?
n
X
(b) Quelle est la limite de la suite de terme général ak 10−k ?
k=1

Exercice 19 (Notion de valeur d’adhérence) Soit u une suite et l un réel. Le but de l’exercice est de
démontrer que les deux propositions suivantes sont équivalentes :

(i) Pour tout ε > 0, il existe une infinité d’indices n tels que |un − l| < ε.
(ii) Il existe une suite extraite de u qui converge vers l.

Lorsque l’une de ces deux conditions est réalisée, on dit que l est une valeur d’adhérence de u.

1. Démontrer que (ii) implique (i).


2. On suppose que (i) est vérifiée. Démontrer qu’il existe une application φ : N → N strictement croissante telle
que
1
∀n ∈ N, uφ(n) − l 6 .
n+1
En déduire (ii).

III Problèmes
n
X 1
Exercice 20 (Équivalent de la série harmonique) Pour n > 1, on pose Hn = . Cela définit la série 2
k
k=1
harmonique.
P
1. Soit n ∈ N∗ . Écrire la différence H2n − Hn à l’aide du symbole , puis montrer que
1
H2n − Hn > .
2

2. Si l’on suppose que la suite (Hn ) converge vers l, que dire de la limite de H2n − Hn ?
n
X
2. On appelle série de terme général (un ) la suite de terme général uk . Vous les étudierez en détail l’année prochaine.
k=1

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3. En déduire que la suite (Hn ) diverge vers +∞.

Nous proposons maintenant une autre méthode, qui apportera une information supplémentaire. La technique
utilisée est importante, on l’appelle comparaison d’une somme à une intégrale.

4. Soit n > 1. Démontrer que pour k compris entre 1 et n, on a


Z k+1
1 dt 1
6 6 .
k+1 k t k

En déduire que
1
ln n + 6 Hn 6 ln n + 2.
n
5. En déduire un équivalent de Hn . Commenter

Exercice 21 (Une suite de rationnels qui converge vers un irrationnel) On note u et v les suites de
n
X 1 1
terme général un = et vn = un + n! pour n > 1.
k!
k=0

1. Montrer que les suites u et v sont adjacentes et convergent vers une même limite l.
2. Valeurs approchées de l :
1
(a) Justifier que pour n > 1, on a |un − l| 6 n! .
(b) Déterminer un entier N à partir duquel le nombre uN est une approximation de l à 10−6 près.
(c) Donner la partie entière et les cinq premières décimales de l.

3. Reconnaissez-vous ce nombre l ?
Z 1
(1 − t)n et dt
(a) Démontrer que In = tend vers 0 quand n tend vers +∞.
0 n!
(b) Appliquer la formule de Taylor avec reste intégral à la fonction x 7→ ex et montrer que l est égal à un
nombre célèbre.

4. Une limite irrationnelle : on va montrer que l est un nombre irrationnel. On raisonne par l’absurde et on
p
suppose que l = avec p et q dans N∗ .
q
(a) Démontrer que pour tout n > 2, on a un < l < vn (on pourra remarquer que les suites u et v sont
strictement monotones à partir de n = 2 et partir de l’encadrement un+1 6 l 6 vn+1 ).
(b) Justifier que les nombres lq! et q!uq sont des entiers, conclure.

5. Une autre approximation de l :


 n
1
(a) Déterminer la limite de la suite de terme général wn = 1+ .
n
(b) Tracer un graphique qui permette de comparer la rapidité de convergence de w par rapport à u.

Exercice 22 (Théorème de Cesàro) Soit (un )n>1 une suite qui converge vers un réel l. On définit alors la
suite (Mn )n>1 par
1
Mn = (u1 + u2 + · · · + un ).
n
Le nombre Mn est la moyenne arithmétique des n premiers termes de la suite (un ).

1. On fixe ε > 0, montrer qu’il existe un rang n0 tel que pour tout n > n0 , on ait :

(un0 − l) + (un0 +1 − l) + · · · + (un − l) ε


6 .
n 2

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2. Montrer ensuite qu’il existe un rang n1 tel que pour tout n > n1 , on ait :

(u1 − l) + (u2 − l) + · · · + (un0 −1 − l) ε


6 .
n 2

3. Conclure avec soin que si la suite (un ) converge vers l, alors (Mn ) converge aussi vers l (ce résultat porte le
nom de théorème de Cesàro).

4. Montrer que la réciproque du théorème de Cesàro est fausse.

5. Application : soit (an ) une suite asymptotiquement


 arithmétique, i.e. la suite de terme général an+1 − an
converge vers un réel l. Montrer que la suite ann n converge aussi vers l (on dit aussi que an est équivalent
à nl lorsque n est au voisinage de +∞).

Exercice 23 (Une suite définie implicitement) Soit n > 1. Le but de l’exercice est de montrer que l’équa-
tion
(En ) : xn + xn−1 + · · · + x = 1
admet une unique solution positive que l’on notera un . On étudie ensuite la convergence de la suite (un )n>1 .
On note fn la fonction définie par
fn (x) = xn + xn−1 + · · · + x − 1.

1. Soit n > 1, démontrer que la fonction fn réalise une bijection de R+ sur un intervalle à préciser.

2. En déduire que l’équation (En ) admet une unique solution positive que l’on note un .

3. Calculer u1 et u2 . Donner une valeur approchée de u3 , u4 , u5 .

4. Soit n > 1. Exprimer fn+1 (un ) en fonction de un . En déduire par l’absurde que un+1 6 un . Que peut-on en
déduire pour la suite u ?
5. Démontrer que la suite u est convergente. On note l sa limite.

6. Justifier que pour n > 2, on a un < 1.



5 n+1
7. Démontrer que pour n > 2, un+1
n 6 ( −1+2 ) . En déduire la limite de la suite (un+1
n )n .

8. Démontrer que pour n > 1, on a un − un+1


n = 1 − un . En déduire la valeur de l.

IV Suites récurrentes
1 2
Exercice 24 Étudier la suite définie par un+1 = (u + 8) et u0 ∈ R+ .
6 n
Exercice 25 On considère la suite u définie par
s r q

un = 2+ 2+ 2 + ··· + 2.
| {z }
n termes

Calculer u51 puis étudier la suite u.

Exercice 26 (Sinus itéré) On considère la suite définie par un+1 = sin(un ) et u0 ∈ [0, π2 ].

1. Prenez une calculatrice, et avec u0 = 1 par exemple «itérer le sinus». Que remarque-t-on ?

2. Démontrer que l’équation sin x = x admet une unique solution dans [0, π2 ].

3. Démontrer que pour tout n ∈ N, un ∈ [0, π2 ].

4. Démontrer que la suite u converge, préciser la limite.

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2
Exercice 27 Le but de l’exercice est d’étudier la suite définie par un+1 = 1+u2n et u0 > 0. On note

2
f : x 7→ .
1 + x2

1. Justifier que pour tout n ∈ N∗ , un ∈ [0, 2].

2. Soit n ∈ N, le réel f ◦ f (un ) est un terme de la suite un . Lequel ?

3. Démontrer par récurrence que les suites (u2n )n et (u2n+1 )n sont monotones de sens contraire en utilisant la
question précédente et les variations de f sur I.

4. En déduire que les suites (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes et préciser leur limite (on pourra chercher
avec la calculatrice les points fixes de f ◦ f ).

5. En déduire que la suite u est convergente, préciser sa limite.


1
Exercice 28 Étudier la suite définie par un+1 = (7un − 6) 3 et u0 ∈ R (on pourra étudier les suites extraites
(u2n ) et (u2n+1 ) qui sont monotones).

Exercice 29 (Racines carrées) Soit u la suite définie par un+1 = 21 (un + 2


un ) et u0 = 2.

1. Montrer que la suite est bien définie et que pour tout n ∈ N , un > 1. Montrer que u est convergente, on
note l la limite.

2. Rapidité de convergence :

(a) On pose f : x 7→ 12 (x + x2 ). Montrer à l’aide de l’inégalité des accroissements finis que pour tout
x > sqrt2, |f (x) − f (y)| 6 12 |x − y| (on dit que f est 12 −lipschitzienne). En déduire que pour tout
n ∈ N, |un − l| 6 ( 12 )n .
(b) A partir de quel entier n, un est une approximation de l à 10−6 près ?

3. Encore plus fort : convergence quadratique : soit n ∈ N.

(a) montrer que √



(un − a)2 1 √
un+1 − 2= 6 √ (un − 2)2 .
2un 2 2
√ √
(b) En déduire que si |un − 2| 6 ε, alors |un+1 − 2| 6 ε2 .

Ceci prouve que le nombre de chiffres exacts dans l’approximation de 2 par un est au moins multiplié par
2 à chaque itération.

V Comparaison des comportements asymptotiques


Exercice 30 (Est-ce équivalent ?)

1. Justifier que ln(1 + n1 ) ∼ 1


n et sin √1n ∼ √1 .
n

2. Les équivalents suivants sont-ils vrais ?


√ √
n + 1 ∼ n, en+1 ∼ en , 2(n + 1)2 ∼ n2 (n + 1)! ∼ n!, ln(n + 1) ∼ ln n, n + 1 ∼ n.

Exercice 31 Donner un équivalent simple des suites de termes généraux suivants :

50n4 − 3n2 + 5n − 1 3 3 + e1/n − n6


1. , 5+ , en − 3en+1 , 3n + 10 ln(n2007 ), .
3n2 + 4 n 3n5 + en
1 1 4
2. − + 2, ln(n + 1) − ln(n + 2).
n+1 n+5 n

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Exercice 32 Soient u et v deux suites. Montrer que si u est négligeable devant v alors u + v est équivalente à
v.

Exercice 33 (Une suite définie implicitement 2)

1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ , l’équation x + ln x = n d’inconnue x ∈ R∗+ possède une et une seule solution
que nous noterons un .

2. Montrer que la suite (un )n>1 est croissante et déterminer sa limite.

3. En déduire que un ∼ n.

4. Montrer que un − n ∼ − ln n.

VI Suites complexes
2007n2

ei
Exercice 34 Soit (zn ) la suite de nombres complexes définie par zn+1 = 2 zn de premier terme z0 ∈ C.
Montrer que (zn ) converge.

Exercice 35 Montrer que le théorème de Bolzano-Weierstrass est vrai pour les suites complexes.

Exercice 36 (Une suite simple mais bien complexe) Soit z un complexe. On étudie la nature de la suite
(z n )n .

1. Déterminer sa limite lorsque |z| =


6 1.
2. Soit α un réel. Montrer que si la suite de terme général vn = einα converge alors α ∈ 2πZ (on pourra regarder
vn+1
vn ). Étudier la réciproque (on observera en particulier que la suite (e )n est divergente).
in

3. Pour votre culture, on peut démontrer que si α est irrationnel, la suite de terme général einα diverge mais
en plus admet tous les points de S 1 comme valeurs d’adhérence ! Voir devoir maison.

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