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Cours : Maths 3

Chapitre II
Séries
Table des matières

1 Intégrales Multiples 1
1.1 Fomules Utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

2 Séries 2
2.1 Séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.1.1 Dé…nitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.1.2 Convergence d’une série numérique . . . . . . . . . . . . . 2
2.1.3 Opérations sur les séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.4 Séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.1.5 Séries alternées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.6 Séries à termes de signe quelconque et convergence absolue. 10
2.2 Séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.1 Propriétés des séries entières . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.3 Développement des fonctions en série entière . . . . . . . . . . . . 14
2.3.1 Développement de fonctions usuelles en série de Taylor . . 15
2.4 Séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4.1 Dé…nitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4.2 Séries de Fourier des fonctions paires ou impaires . . . . . 20
2.4.3 Séries de Fourier d’une fonction quelconque . . . . . . . . 22
2.4.4 Formule de Parseval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

ii
Chapitre 1

Intégrales Multiples

1.1 Fomules Utiles


1n Les coordonnées polaires :

: x = r cos et y = r sin ; avec r > 0; 0 2 et J = r:

2n L’aire d’une …gure plane limitée par le domaine D :


Z Z
A(D) = dxdy:
D

3n L’aire de la surface S est exprimée par la formule


s
Z Z 2 2
@z @z
A(S) = 1+ + dxdy:
D @x @y
4n Les coordonnées sphériques :

x = r cos sin '; y = r sin sin '; z = r cos ' avec r > 0; 0 2 ;0 '

et J = r2 sin ':
5n Les coordonnées cylindriques :

x = r cos ; y = r sin ; z = z avec r > 0; 0 2 et J = r

:
6n Le volume d’un corps qui occupe le domaine D est
Z Z Z
V = dxdydz:
D

1
Chapitre 2

Séries

2.1 Séries numériques


2.1.1 Dé…nitions
Etant données une suite de scalaires réels ou complexes u0 ; u1 ; :::; un ; :::; on
appelle série numérique de terme général un l’expression

X
+1
un = u0 + u1 + ::: + un + ::: :
n=0

La suite
X
n
Sn = uk = u0 + u1 + ::: + un ;
k=0

est la somme partielle de rang (ou d’ordre) n .


On appelle reste de rang (ou d’ordre) n de la série numérique le nombre

X
+1
Rn = uk = un+1 + un+2 + :::
K=n+1

2.1.2 Convergence d’une série numérique


Dé…nition 2.1.1 La série est dite convergente de somme S si sa n ième somme
partielle Sn est convergente (tend vers limite …nie) de limite S: En d’autres
P
termes S = un si et seulement si

lim Sn = S:
n !+1

2
2. Séries 3

La série est dite divergente si elle ne converge pas, c’est à dire si la somme
partielle de la série ne tend pas vers une limite …nie.

Exemple 2.1.1 Soit la série numérique

X
+1
2
:
n=2
n2 1

On calcule d’abord la somme partielle Sn après la décompose du terme général


2
; en e¤et
n2 1
2 1 1
2
= ;
n 1 n 1 n+1
d’où

Sn = u2 + u3 + ::: + un
1 1 1 1 1 1 1
= 1 + + + ::: +
3 2 4 3 5 n 1 n+1

si nous simpli…ons les termes de Sn qui s’opposent, on obtient


1 1 1 3 2n + 1
Sn = 1 + = ;
2 n n+1 2 n(n + 1)
et par suite
3 2n + 1 3
S= lim Sn = lim = :
n !+1 n !+1 2 n(n 1) 2
3
Alor,s la série proposée est convergente vers S = :
2
Exemple 2.1.2 Soit la série numérique

X
+1
( 1)n :
n=0

On a

Sn = u0 + u1 + ::: + un = 1 1 + 1 ::: + ( 1)n


(
1 si n est pair,
= :
0 si n est impair

La limite de Sn n’existe pas, alors la série diverge.


2. Séries 4

Exemple 2.1.3 La progression géométrique d’expression

X
+1
aq n = a + aq + aq 2 + ::: + aq n + :::
n=0

a étant le premier terme et q la raison, est simple à étudier :

Sn = a + aq + aq 2 + ::: + aq n ;

et faisons la di¤érence suivante

Sn qSn = a aq n+1 ;

si q 6= 1; on a
1 q n+1
Sn = a ;
1 q
on véri…e ainsi que, lorsque :
1) jqj < 1 d’où Sn admet une limite …nie S lorsque n ! +1 et dont la
a
valeur est S = :
1 q
2) jqj > 1 alors jqjn+1 ! +1 et il en est de même pour Sn :
3) jqj = 1 soit la limite de Sn = (n + 1)a ! +1 pour q = 1 ; soit la limite
de Sn n’existe pas pour q = 1:
P
Théorème 2.1.1 Si la série numérique un converge, alors la série Rn obte-
nue à partir de la série donnée en supprimant n premier termes converge aussi,
et inversement.

Théorème 2.1.2 ( Condition nécessaire de convergence) Si la série numérique


P
un converge, alors la limite du terme général un quand n ! +1 est nulle,
c’est à dire
X
+1
La série un est convergente =) lim un = 0;
n !+1
n=0

la réciproque est fausse.

Remarque 2.1.1 Pour l’application du théorème on utilise la négation de cette


préposition, autrement dit, si la limite du terme général un est non nulle, alors
P
la série un diverge.
2. Séries 5

Exemple 2.1.4 Soit la série


X
+1
2
n
1+ :
n=0
n
On a
n
2 2
lim un = lim 1+ = lim exp n ln 1 +
n !+1 n !+1 n n !+1 n
2
= lim exp n = exp 2 6= 0:
n !+1 n
D’après la remarque, la série diverge.

2.1.3 Opérations sur les séries


P P
Soient les séries numériques un ; vn et un scalaire, on a
P P
1) Si la série un converge et a pour somme S; alors la série un converge
aussi et a pour somme S:
P P
2) Si les séries un et vn convergent et ont pour sommes respectivement
P
S et T; alors la série (un + vn ) converge et a pour somme S + T:
P P P
3) Si la série un converge et la série vn diverge, alors la série (un + vn )
diverge.
P P
4) Si les séries un et vn divergent, attention on ne peut rien dire de la
P
série (un + vn ):

2.1.4 Séries à termes positifs


Dé…nition 2.1.2 On appelle série à termes positifs si qu’à partir d’un certain
ordre, le signe de un soit positif.
Exemple 2.1.5 Les séries suivantes
X
+1
1 X
+1 X
+1
n
; cos et ln
n=0
n2 n=1
n n=2
n 1
sont à termes positifs.
Dé…nition 2.1.3 Pour tout nombre …xe (ne dépend pas de n) de R; la série
X
+1
1
n=1
n
est appelée série de Riemann, tels que : si > 1 la série converge et si 1
elle diverge.
2. Séries 6

Critère de comparaison
P
Théorème 2.1.3 Soient données deux séries numériques à termes positifs un
P P P
et vn ; telles que vn soit majorante de un (ou véri…ant un vn à partir
d’un certain rang). Alors,
P P
1) Si la série vn converge, la série un converge elle aussi.
P P
2) Si la série un diverge, la série un l’est aussi.

Exemple 2.1.6 Soit la série suivante


X
+1
1
:
n=2
n2 ln n

1
On pose un = et pour n > 2, on a
n2ln n
1 1 1
ln n 1 d’où 1 et il vient que un = 2 = vn ;
ln n n ln n n2
P 1 P 1
donc la série de Riemann 2
qui converge elle majore la série ; et
n n2 ln n
d’après le théorème de comparaison cette dernière elle converge.
P P
Théorème 2.1.4 Soient deux séries numériques un et vn à termes positifs,
telle que
un
lim = l:
n !+1 vn

On a
1) Si l une limite …nie et di¤érente de zéro, alors les deux séries sont de
même nature.
P
2) Si l est nulle, alors la convergence de vn entraine la convergence de
P
un :
P P
3) Si l est in…nie, alors la divergence de un entraine la divergence de vn :

Exemple 2.1.7 Soit la série


X
+1
1
:
n=1
nen
1
Si on prend un = nous choisissons la série de Riemann convergente
nen
1
vv = 2 ; et on calcule la limite
n
un 1 n
lim = lim n2 = lim n = 0;
n !+1 vn n !+1 nen n !+1 e
2. Séries 7

et d’après (2) du théorème, la convergence de la série de Riemann entraine la


P 1
convergence de :
nen
P
Théorème 2.1.5 (Critère de Riemann) Soit un une série à termes positifs.
Supposons qu’il existe un salaire tel que

lim n un = l:
n !+1

Alors,
P
1) Si > 1 et l est …nie, la série un converge.
P
2) Si 1 et l 6= 0, la série un diverge.

Exemple 2.1.8 Soit la série


X
+1
1
p :
n=2
n ln n

On choisit = 1; et appliquons le théorème précédent


p p
1 n n
lim n p = lim = lim p = +1;
n !+1 n ln n n !+1 ln n n !+1 2 ln n
on a =1 1 et l = +1 =
6 0; on conclut que la série proposée diverge.

Théorème 2.1.6 (Critère de d’Alembert) Soit une série numérique à termes


positifs un telle que
un+1
lim = l (existe).
n !+1 un

Alors,
1) Si l < 1; la série est convergente.
2) Si l > 1; la série est divergente.
3) Si l = 1; on ne peut rien dire.

Exemple 2.1.9 Etudier la série


X
+1
n!
n
:
n=0
e

On applique le critère de d’Alembert, on obtient


un+1 (n + 1)! en en (n + 1)n! (n + 1)
lim = lim = lim = lim = +1:
n !+1 un n !+1 en+1 n! n !+1 een n! n !+1 e
donc l = +1 > 1; et d’après le critère elle diverge.
2. Séries 8

Théorème 2.1.7 (Critère de Cauchy) Soit une série numérique de terme géné-
ral un véri…ant
p
lim n un = l (existe).
n !+1
Alors,
1) Si l < 1; la série est convergente.
2) Si l > 1 ; la série est divergente.
3) Si l = 1; on ne peut rien dire.

Exemple 2.1.10 Soit la série numérique suivante


X
+1
n 3
2n
:
n=0
3n + 1

Le critère de Cauchy consiste de calculer


s " # n1 2n
2n 2n
n n 3 n 3 n 3 n
lim = lim = lim
n !+1 3n + 1 n !+1 3n + 1 n !+1 3n + 1
n 2 1
= lim = ;
n !+1 3n 9
et la série donc converge.

Théorème 2.1.8 (Critère d’intégrale) Si f (x) une fonction positive sur [1; +1[ ;
R +1
et décroissante à partir d’une certaine valeur de x; alors l’intégrale 1 f (x) dx
et la série de terme général un = f (n) sont de même nature.

Exemple 2.1.11 Quelle est la nature de la série


X
+1
ln(n + 1)
:
n=1
n+1

ln(n + 1) ln(x + 1)
Posons f (n) = ; d’où f (x) = pour x 1: La fonction
n+1 x+1
1 ln(x + 1)
f (x) est positive, de plus f 0 (x) = 0 pour x e 1, ce que
(x + 1)2
signi…e que f (x) est décroissante: Z
+1
ln(x + 1)
Alors, cette série et l’intégrale dx sont de même nature, en
1 x+1
e¤et
Z +1
ln(x + 1) 1 2 +1 1
dx = ln (x + 1) 1 = lim ln2 (x + 1) ln2 2 = +1;
1 x+1 2 2 !+1
x

et la série diverge.
2. Séries 9

Dé…nition 2.1.4 On appelle série de Bertrand toute série de la forme un =


1
, tels que
n (log n)
1) Si > 1; la série converge.
2) Si < 1; la série diverge.
3) Si = 1; la série converge pour > 1; et elle diverge pour 1:

P (log n)2 P 1
Exemple 2.1.12 Les série suivantes ; 2
sont de Ber-
n n (log n)
trand, dans la première = 1 et = 2 < 1; donc elle diverge, tandis dans la
deuxième = 2 > 1; alors elle converge.

Dé…nition 2.1.5 On appelle formule de Stirling, l’approximation


n np
n! ' 2 n lorsque n ! +1:
e
n n 1
Exemple 2.1.13 Soit la série numérique de terme général un = :
e n!
Si on utilise le critère de d’Alembert
n
un+1 (n + 1)n+1 en n! 1 1
= = 1+ ;
un nn en+1 (n + 1)! n e
et n
un+1 1 1
lim = lim 1+ = 1;
n !+1 un n !+1 n e
où on ne peut rien conclure.
On remplace maintenant n! par la formule de Stirling, on obtient que
n n e n 1 1
un ' p =p
e n 2 n 2 n
1
série de Riemann pour = ; donc elle diverge.
2

2.1.5 Séries alternées


Dé…nition 2.1.6 On dit que la série
X
+1
( 1)n an = a0 a1 + ::: + ( 1)n an + :::
n=0

est alternée si qu’à partir d’un certain ordre les termes an soit sont positifs ou
négatifs.
2. Séries 10

P
Théorème 2.1.9 Soit la série alternée ( 1)n an , telles que
1) lim an = 0:
n !+1
2) an est décroissante, c-à-d an+1 an pour tout n 0:
Alors la série alternée converge, et sa somme est inférieure ou égale à a0 :

Conclusion 2.1.1 Si Rn est le reste d’une série alternée convergente, alors


Rn jan+1 j :

Exemple 2.1.14 Soit la série

X
+1
1 1 1 1
( 1)n p = 1+ p p + ::: + ( 1)n p + :::
n=1
n 2 3 n

1
est une série alternée qui converge. En e¤et lim an = lim p = 0, de
n !+1 n !+1 n
1 1
plus an = f (n) où f (x) = p donc il vient que f 0 (x) = p < 0; alors an est
x 23x
décroissante. Les hypothèses du théorème sont véri…ées.

2.1.6 Séries à termes de signe quelconque et convergence


absolue.
Dé…nition 2.1.7 Une série est dite à termes de signe quelconque si l’on trouve
parmi ses termes des termes de signe positive et d’autre de singe négatif.

Exemple 2.1.15 Les séries suivantes

X
+1 X
+1 p
2 cos n
n sin n et ,
n=1 n=3
n3 4n + 6

sont à termes de signe quelconque.


P
Dé…nition 2.1.8 La série un est dite absolument convergente si la série
P P P
jun j converge. Si la série un converge tandis que la série jun j diverge,
P
alors la série un est dite semi-convergente.

P ( 1)n ( 1)n
Exemple 2.1.16 1) La série est absolument convergente, car =
n2 n2
1
est de Riemann pour = 2 qui converge.
n2
2. Séries 11

P 1
2) La série ( 1)n p est semi-convergente, puisque telle quelle converge
n
1 1
(exemple précédent), mais ( 1)n p = p est de Riemann pour = 21 qui
n n
diverge.

Théorème 2.1.10 (Critère su¢ sant) Toute série absolument convergente est
convergente.

Exemple 2.1.17 Soit la série


X sin pn sin
p
n
3 , où un = 3 :
n 2 n 2

On a p p
sin n jsin nj 1
jun j = 3 = 3 ; 3
n n
2 n2 2

et donc jun j est positive et majorée par une série de Riemann pour = 32 qui
P
converge, alors d’après les critères de comparaison
p la série jun j converge et
P sin n
selon le dernier théorème la série 3 converge.
n2
un+1
Théorème 2.1.11 (Critère de convergence absolue) Si lim = l et
P n !+1 un
l < 1 (respectivement l > 1), alors la série un converge absolument (respecti-
vement diverge).
P n2 cos n
Exemple 2.1.18 La série est absolument convergent. En e¤et
2n
un+1 cos(n + 1) (n + 1)2 1
lim = lim 2
= < 1:
n !+1 un n !+1 cos n 2n 2
p
Théorème 2.1.12 (Critère de convergence absolue) Si lim n jun j = l et
P n !+1
l < 1 (respectivement l > 1), alors la série un converge absolument (res-
pectivement diverge).

Exemple 2.1.19 Soit la série


X
+1
en
;
n=1
cos n1
on a
s
p en 1
lim n
jun j = lim n
1
= lim e q = e > 1;
n !+1 n !+1 cos n n !+1 n
cos n1
donc elle diverge.
2. Séries 12

P
Théorème 2.1.13 (D’Abel) Si la série un est de la forme un = an bn , telles
que
P
1) lim an = 0 et jan an+1 j < 1:
n !+1
2) 9M > 0; 8n : jb0 + b1 + ::: + bn j M:
P
Alors la série un est convergente.

2.2 Séries entières


Dé…nition 2.2.1 Toute série de fonctions de la forme
X
+1
an (x x0 )n = a0 + a1 (x x0 ) + a2 (x x0 )2 + ::: + an (x x0 )n + ::: :
n=0

où (an )n2N sont des nombres réels est appelée série entière.

Dé…nition 2.2.2 (Rayon de convergence) S’il existe une valeur R; telle que
jx x0 j < R la série entière converge et pour jx x0 j > R la série diverge, on
dit que le rayon de convergence de la série est R:
P
Théorème 2.2.1 Soit la série entière an (x x0 )n , alors le rayon de conver-
gence R de cette série est donné par :
an
1 n R = lim (Formule de d’Alembert).
n !+1 an+1
1
2 n R = lim p (Formule de Cauchy).
n !+1 n ja j
n

P 1 n 1
Exemple 2.2.1 Soit la série entière (x 1) : Ici a n = et an+1 =
n3n n3n
1
puis on calcule le rayon de cette série par la formule de d’Alembert,
(n + 1)3n+1
on obtient
an (n + 1)3n+1 (n + 1)
R = lim = lim n
= lim 3 = 3:
n !+1 an+1 n !+1 n3 n !+1 n
On dit que la série converge pour jx 1j < 3; et diverge pour jx
1j > 3:
P
Remarque 2.2.1 Dans tous les cas, le rayon de convergence de la série an (x
x0 )N (le rapport entre n et N est quelconque) peut être trouvé en appliquant im-
P
médiatement le critère de d’Alembert ou celui de Cauchy à an (x x0 )N : On
le trouve à partir des conditions de convergence :
un+1 (x) p
lim < 1 ou lim n jun (x)j < 1; tel que un (x) = an (x x0 )N :
n !+1 un (x) n !+1
2. Séries 13

P
Exemple 2.2.2 Considérons la série 5n x2n , nous pouvons utiliser la condi-
tion de Cauchy
p 1 1
lim n
jun (x)j = lim 5n x2n n
= 5: jxj2 < 1 d’où jxj < p :
n !+1 n !+1 5
1
Le rayon de convergence de cette dernière série est donc R = p :
5
Remarque 2.2.2 Si le rayon de convergente est in…ni (R = +1), alors la série
entière est toujours convergente, et si le rayon de convergente est nul, alors la
série est divergente sauf pour x = x0 :
P
Dé…nition 2.2.3 (Intervalle de convergence) Soit la série entière an (x x0 )n
et R leur rayon de convergence, alors l’intervalle R + x0 < x < +R + x0 avec
l’inclusion possible des extrémités, s’appelle l’intervalle de convergence et on le
note ICV .
P 1
Exemple 2.2.3 On revient à l’exemple précédent dont (x 1)n et ici
n3n
x0 = 1: Nous avons trouvé R = 3, il vient que les extrémités de l’intervalle de
convergence sont : a = 3 + 1 = 2 et b = 3 + 1 = 4: On fait maintenant l’étude
de la convergence aux ces points.
( 1)n
Pour a = 2, on a un ( 2) = c’est la série alternée familière qui converge.
n
1
Pour a = 4, on a un (4) = c’est la série de Riemann où = 1; qui diverge.
n
Finalement, l’intervalle de convergence est ICV = [ 2; 4[ :

2.2.1 Propriétés des séries entières


Les séries obtenues par dérivation est intégration terme à terme d’une série
entière admettent le même intervalle de convergence et leur somme à l’intérieur
de cet intervalle de convergence est respectivement égale à la dérivée et à l’in-
tégrale de la somme de la série initiale. Donc,
X
+1
si S(x) = an (x x0 )n et pour R + x0 < x < +R + x0 , on a
n=0
X
+1
1 n S 0 (x) = nan (x x0 )n 1 :
n=1
2. Séries 14

Z x X
+1
an (x x0 )n+1
2n S(t)dt = :
x0 n=0
n+1

Exemple 2.2.4 On calcule la somme de la série entière suivante

X
+1 n
x
, où on peut aisément trouver le rayon de convergence R = 1:
n=1
n

Sur l’intervalle ] 1; 1[, on a

X
+1 n
x X
+1
1
S(x) = , et d’après la propriété (1) S 0 (x) = xn 1
= :
n=1
n n=1
1 x

Z x Z x
dt
Il vient que : S(x) = 0
S (t)dt = = [log(1 t)]x0 = log(1 x):
0 0 1 t

2.3 Développement des fonctions en série en-


tière
Dé…nition 2.3.1 Soit f : ] ; [ ! R lorsqu’à f on peut associer une série
P
entière an (x x0 )n telle que l’on ait :

X
+1
f (x) = an (x x0 )n ; 8x 2 ] R + x0 ; R + x0 [ ] ; [;
n=0

on dit que la fonction f est développable en série entière autour de x0 où R est


le rayon de convergence de cette série.

Dé…nition 2.3.2 Soit f une fonction in…niment dérivable dans l’intervalle jx x0 j


< R; alors cette fonction peut être développée dans cet intervalle en série entière
appelée série de Taylor

f 0 (x0 ) f 00 (x0 ) f [n] (x0 )


f (x) = f (x0 ) + (x x0 ) + (x x0 )2 + ::: + (x x0 )n + :::
1! 2! n!
sous la condition
f [n+1] (x0 + (x x0 ))
lim Rn = lim (x x0 )n+1 = 0;
n !+1 n !+1 (n + 1)!
où Rn est le reste de la formule de Taylor et 0 < < 1:
2. Séries 15

Cas particulier : Pour x0 = 0; on obtient la série de Maclaurin :

f 0 (0) f 00 (0) 2 f [n] (0) n


f (x) = f (0) + x+ x + ::: + x + :::
1! 2! n!
Théorème 2.3.1 Si au voisinage de x0 ; il existe une constante positive M telle
que pour tout n véri…e l’inégalité f [n] (x0 ) < M , alors lim Rn = 0 et la
n !+1
fonction f (x) est développable en série de Taylor.

2.3.1 Développement de fonctions usuelles en série de


Taylor
Dans les exemples qui suivent, on considèrera x0 = 0.
1 n Soit f (x) = ex : Appliquons la formule de Taylor

x x2 xn
f (x) = 1 + + + ::: + + Rn (x);
1! 2! n!
ex
Rn (x) = xn+1 ; 0< < 1;
(n + 1)!
quelle que soit x …xé, on a alors

e jxj
jxjn+1
jRn (x)j lim = 0;
n !+1 (n + 1)!

d’où le développement

x x2 xn
8x : ex = 1 + + + ::: + + ::: .
1! 2! n!
2 n f (x) = sin x: Comme

8n; 8x : f [n] (x) 1;

L’hypothèse du théorème précédent est satisfaite ; on a donc

x3 x5 x2n+1
8x : sin x = x + + ::: + ( 1)n + ::: .
3! 5! (2n + 1)!

3 n De façon analogue, on a pour f (x) = cos x

x2 x4 x2n
8x : cos x = 1 + + ::: + ( 1)n + ::: .
2! 4! (2n)!
2. Séries 16

4 n Si on revient au développement de ex , on aura pour x

x x x2 ( 1)n xn
e =1 + + ::: + + ::: ,
1! 2! n!
et par combinaison des développements de ex et e x , on obtient

ex e x
x3 x5 x2n+1
8x : sh x = =x+ + + ::: + + ::: .
2 3! 5! (2n + 1)!

ex + e x
x2 x4 x2n
8x : ch x = =1+ + + ::: + + ::: .
2 2! 4! (2n)!
Autres développements peuvent être obtenus par intégration ou par dériva-
tion de développements connus.
5 n Nous avons pour jxj < 1 le développement de la série géométrique

1 X +1 X +1
= ( x)n = ( 1)n xn ;
1 + x n=0 n=0

et pour x2 ; on a

1 X +1
= ( 1)n x2n = 1 x2 + x4 ::: + ( 1)n x2n ::: .
1 + x2 n=0

En intégrant ces développements respectivement de 0 à x dans l’intervalle


] 1; 1[ ; on obtient

x2 x3 xn
8x : log(1 + x) = x + + ::: + ( 1)n+1 + ::: ,
2 3 n
x3 x 5 x2n+1
8x : Arctg x = x + ::: + ( 1)n + ::: .
3 5 2n + 1
6 n Soit encore la fonction f (x) = (1 + x) , où 2 = N: Sa série de Taylor
s’écrit pour jxj < 1

( 1) ( 1):::( n + 1)
8x : (1 + x) = 1 + x+ x2 + ::: + xn + ::: .
1! 2! n!
1+x
Exemple 2.3.1 Considérons la fonction f (x) = log , et on utilise les
1 x
développements suivants au voisinage de 0 pour jxj < 1

x 2 x3 xn
8x : log(1 + x) = x + + ::: + ( 1)n+1 + :::,
2 3 n
2. Séries 17

x2 x3 xn
8x : log(1 x) = x + ::: + :::.
2 3 n
Le développement de f (x) pour jxj < 1 s’écrit :

1+x x3 x2n+1
f (x) = log = log(x + 1) log(1 x) = 2x + 2 + ::: + 2 + :::
1 x 3 2n + 1
X
+1
2
= x2n+1 :
n=0
2n + 1

Exemple 2.3.2 Soit la fonction f (x) = cos2 x, si on tient en compte que cos2 x =
cos(2x) + 1
on peut développer en série entière la fonction f (x) comme suit
2

x2 x4 x2n X ( 1)n 22n


+1 1
8x : cos2 x = 1 2 + 23 + ::: + ( 1)n 22n 1
+ ::: = x2n .
2! 4! (2n)! n=0
(2n)!

Théorème 2.3.2 Soient f (x) et g(x) deux fonctions développables au voisinage


de x0 = 0, tels que
X
+1 X
+1
n
f (x) = an x et g(x) = bn x n ,
n=0 n=0

alors le développement du produit f (x):g(x) est donné par :

X
+1 X
n
n
f (x):g(x) = Cn x , tels que Cn = ak b n k et k 2 N:
n=0 k=0

e x
Exemple 2.3.3 Développer la fonction F (x) = au voisinage de zéro.
1+x
On utilise les développements suivants pour x0 = 0
X
+1
( 1)n n x x2 ( 1)n xn
x
e = x =1 + + ::: + + ::: ,
n=0
n! 1! 2! n!

1 X +1
= ( 1)n xn = 1 x + x2 ::: + ( 1)n xn + :::.
1 + x n=0
x
Maintenant on applique le théorème précédent où on prend f (x) = e et
1
g(x) = , il vient que
1+x
X
+1 X
+1
( 1)n n X
+1 X
+1
f (x) = an x n = x et g(x) = bn x n = ( 1)n xn :
n=0 n=0
n! n=0 n=0
2. Séries 18

Le développement de la fonction produit F (x) = f (x):g(x) est donné donc


par :
e x X+1
F (x) = = Cn xn , tels que
1 + x n=0
X
n Xn
( 1)k Xn
( 1)n
Cn = ak b n k = :( 1)n k
= ,
k=0 k=0
k! k=0
k!
si on veut représenter quelques coe¢ cients de ce développement, on obtient

X0
( 1)n ( 1)0 X1
( 1)n ( 1)1 ( 1)1
C0 = = = 1; C1 = = + = 1 1= 2;
k=0
k! 0! k=0
k! 0! 1!

X2
( 1)n ( 1)2 ( 1)2 ( 1)2 1 5
C2 = = + + = 1+1+ = :
k=0
k! 0! 1! 2! 2 2
!
e x X
+1 X n
( 1)n 5
F (x) = = xn = 1 2x+ x2 +::: .
1 + x n=0 k=0 k! 2

2.4 Séries de Fourier


2.4.1 Dé…nitions
Dé…nition 2.4.1 La fonction f (x) est dite périodique de période T si elle sa-
tisfait
f (x + T ) = f (x)
2
où T = est la période et ! la pulsation.
!
Dé…nition 2.4.2 Soit f (x) une fonction réelle à variable réelle, intégrable et
2
périodique de période T = , on appelle série de Fourier ou trigonométrique
!
associée à la fonction f (x) la série suivante

a0 X
+1
+ (an cos n!x + bn sin n!x), tels que
2 n=1
Z Z Z
2 2 2
a0 = f (x) dx; an = f (x) cos n!x dx et bn = f (x) sin n!x dx:
T T T T T T
2. Séries 19

Remarque 2.4.1 Si la période T = 2 l’amplitude ! = 1. En général si T = 2l


dont la fonction f (x) est dé…nie sur l’intervalle [ l; l], il vient que
2 n x n x
T = = 2l, d’où ! = . Donc : cos n!x = cos et sin n!x = sin :
! l l l
Exemple 2.4.1 Soit la fonction périodique f (x) de période dé…nie de R dans
R par f (x) = x si x 2 [0; [ :

f(x) 4

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7
x

Fig. 2-1
2
On a T = = , d’où ! = 2 et il vient que :
!
Z Z
2 2 2 x2
a0 = f (x) dx = x dx = = ;
T T 0 2 0
Z Z
2 2
an = f (x) cos n!x dx = x cos 2nx dx
T T 0
on l’intègre par partie, posant u = x et v 0 = cos 2nx dx, d’où u0 = dx et v =
1
sin 2nx: Alors,
2n
Z Z
2 2 1 1
an = x cos 2nx dx = x sin 2nx sin 2nx dx
0 2n 0 2n 0
1
= (cos 2nx)0 = 0, car cos 2n = 1:
2 n2
Z Z
2 2
bn = f (x) sin n!x dx = an = x sin 2nx dx;
T T 0
de même, on intègre par partie les coe¢ cients bn , prenant u = x, v 0 = sin 2nx dx,
1
u0 = dx et v = cos 2nx, d’où
2n
Z Z
2 2 1 1
bn = x sin 2nx dx = x cos 2nx + cos 2nx dx
0 2n 0 2n 0
1 1 1
= cos 2n + 2
(sin 2nx)0 = , car sin 2n = 0:
n 2 n n
2. Séries 20

Par conséquent,
X
+1
sin 2nx
f (x) = :
2 n=1
n

Théorème 2.4.1 (théorème de Direchlet) Soit f (x) une fonction continue et


périodique et pourvue d’une dérivée f 0 continue sauf en un nombre …ni de points
sur la période, en ces points la fonction f ont de discontinuité de première espèce
(limites …nies à droite et à gauche) ou bien f est à variation bornée aussi sur la
période, alors f (x) converge en chaque points de la période tels que,

a0 X
+1
en tout point de continuité : f (x) = + (an cos n!x + bn sin n!x);
2 n=1

f (x0 + 0) + f (x0 0)
en tout point de discontinuité x0 : f (x) = :
2
Exemple 2.4.2 On revient à la fonction de l’exemple précédent, on a
8
> P sin 2nx
+1
< si x 2 ]0; [ ;
f (x) = 2 n=1 n
>
: 0+ = si x = k = k 2 Z:
2 2

2.4.2 Séries de Fourier des fonctions paires ou impaires


Dé…nition 2.4.3 Une série de Fourier paire ou impaire est une série dans les-
quelles seuls les termes en cosinus ou seuls en sinus respectivement sont présents,
c’est-à dire Z Z
4 4
1) Si f (x) est paire, alors bn = 0 et a0 = f (x) dx, an = f (x) cos n!x dx,
T T2 T T2
d’où
a0 X
+1
f (x) = + an cos n!x:
2 n=1
Z
4
2) Si f (x) est impaire, alors a0 = an = 0 et bn = f (x) sin n!x dx, on a
T T2
X
+1
f (x) = bn sin n!x:
n=1

Exemple 2.4.3 Soit la fonction f (x) de période 2 , dé…nie par


8
< x si x 2 ]0; 2 [ ;
f (x) = 2
: 0 si x = 0:
2. Séries 21

2
f(x) 1

-6 -4 -2 -1 2 4 6 8 10 12
x
-2

Fig. 2-2

ZCette fonction est impaire (selon la …gure 2-2) : a0 = an = 0 et bn =


4
f (x) sin n!x dx, de plus ! = 1 car la période T = 2 :
T T2
Z Z
4 4 x
bn = f (x) sin n!x dx = ( ) sin nx dx:
T T2 2 0 2

x
Appliquons l’intégration par partie : u = , v 0 = sin nx dx d’où u0 =
2
1 cos nx
dx, v = . Alors,
2 n
Z Z
2 x 2 (x ) cos nx 1
bn = ( ) sin nx dx = + cos nx dx
0 2 2n 0 2n 0
1 1 1
= + 2 (sin nx)0 = :
n n n
Le développement de la fonction impaire f (x) en série de Fourier est de la
forme
X
+1
sin nx
f (x) = pour x 2 ]0; 2 [ :
n=1
n

2.4.3 Séries de Fourier d’une fonction quelconque


Soit f (x) une fonction dé…nie et bornée sur un certain intervalle [a; b], pour
être développée en série de Fourier, il su¢ t de la prolonger arbitrairement sur R
grâce à une fonction g(x) périodique, telle que g(x) = f (x) sur [a; b]. Cependant
plusieurs prolongement sont possibles et les plus préférés parmi eux sont les
prolongements g(x) pair ou impair.

Exemple 2.4.4 Si f (x) = x sur l’intervalle [0; 1[


2. Séries 22

2.0
f(x)
1.5

1.0

0.5

0.0
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
x

Fig. 2-3

Citant trois prolongements possibles peuvent obtenir à cette fonction


1) Soit g1 (x) un prolongement de f (x), telle que : g1 (x) est périodique sur
l’intervalle [ 1; 1[ et dé…nie par
(
f (x) si x 2 [0; 1[ ;
g1 (x) =
0 si x 2 [ 1; 0[ :

2
f(x)

-3 -2 -1 1 2 3
x
-1

-2

Fig. 2-4

2) La fonction g2 (x) est un prolongement de f (x), avec : g2 (x) périodique sur


l’intervalle [ 1; 1[ et donnée par
(
x si x 2 [0; 1[ ;
g2 (x) =
x si x 2 [ 1; 0[ :
2. Séries 23

f(x)
1

-3 -2 -1 0 1 2 3
x

Fig. 2-5

Ici, la fonction g2 (x) est un prolongement pair de f (x).


3) On considère la fonction g3 (x) comme un prolongement de la fonction f (x)
dont g3 (x) = f (x) sur [ 1; 1[ : Ce prolongement est impair comme nous montre
la présentation ci-après

2
f(x)

-3 -2 -1 1 2 3
x
-1

-2

Fig. 2-6

2.4.4 Formule de Parseval


Théorème 2.4.2 Pour toute fonction périodique f (x) de période T et qui sa-
tisfait les conditions de Direchlet sur l’intervalle [0; T ], on a la relation dite de
Parseval suivante Z
a20 X 2
+1
2 2
f (x) dx = + (an + b2n );
T T 2 n=1

où a0 ; an et bn sont les coe¢ cients de la série de Fourier correspond à la fonction


f (x).
2. Séries 24

Exemple 2.4.5 On considère la fonction impaire et périodique de période 2


dé…nie par 8 h h
< x si x 2 0; ;
f (x) = h 2h
: x si x 2 ; :
2

y 2
1

-10 -8 -6 -4 -2 2 4 6 8 10
-1 x
-2

Fig. 2-7

1) La période est 2 , d’où ! = 1. De plus la fonction est impaire,


Z les coe¢ -
4
cients de Fourier donc sont donnés par : a0 = an = 0 et bn = f (x) sin nx dx.
T T2
Z Z Z !
4 2 2
bn = f (x) sin nx dx = x sin nx dx + ( x) sin nx dx :
2 0 2

On intègre par partie les deux intégrales du membre droite : u = x ou u = x


0 0 0 cos nx
et v = sin nx dx, d’où u = dx ou u = dx et v = . Alors,
n
Z Z !
2 h cos nx i 2 2 cos nx
h cos nx i cos nx
bn = x + dx + ( x) dx
n 0 0 n n 2 2
n
!
2 sin nx 2 sin nx 2
= (cos n ) + 2
+ (cos n ) 2
= 2 sin n
2n 2 n 0 2n 2 n n2 2
2
4
= sin n :
n2 2
Si n = 2m donc bn = 0 et si n = 2m + 1, on a
4
bn = bm = ( 1)m :
(2m + 1)2
2. Séries 25

Le développement en sinus de cette fonction est

X
+1
4( 1)m
f (x) = sin(2m + 1)x:
m=0
(2m + 1)2

2) Si on prend dans le dernier développement x = il vient que


2
X
+1
4( 1)2m X
+1
4 X
+1
1 2
= = donc, = :
2 m=0 (2m + 1)2 m=0 (2m + 1)2 m=0
(2m + 1)2 8

De plus, si on applique la formule de Parseval sur l’exemple, on aurait


Z X
+1
4 2
f (x) dx = b2n :
T T
2 n=1

Z Z Z
2
2
2 x3 2
( x)3
f (x) dx = x dx + ( x)2 dx =
T
2
0 2
3 0 3
2
3
= :
12
On substitue ces résultats dans la formule de Parseval, on trouve

X
+1
4( 1)m
2
4 3 X
+1
1 4
= ou = :
m=0
(2m + 1)2 2 12 m=0
(2m + 1)4 96

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