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Intégrales dépendant d’un Exercice 6


Établir que
[ 00927 ] [Correction]
−n
paramètre +∞
t2 +∞
Z  Z
2
1+ dt −→ e−t dt
−∞ n n→+∞ −∞

Convergence dominée
Exercice 7 [ 02568 ] [Correction]
Exercice 1 [ 00921 ] [Correction] Montrer que Z +∞
Calculer les limites des suites dont les termes généraux sont les suivants : n dt
un = (−1)
R π/4 R +∞ 0 (1 + t3 )n
dx
a) un = 0
tann x dx b) vn = 0 xn +ex est définie pour n ≥ 1.
Calculer Z +∞
dt
lim
Exercice 2 [ 03800 ] [Correction] n→+∞ 0 (1 + t3 )n
Étudier la limite éventuelle, quand n tend vers +∞, de la suite En déduire la nature de la série de terme général un .
+∞
xn
Z
In = dx
0 1 + xn+2 Exercice 8 [ 03294 ] [Correction]
Montrer Z +∞ +∞
e−x
Z
−xn
lim n e dx = dx
Exercice 3 [ 00746 ] [Correction] n→+∞ 1 1 x
Calculer les limites des suites dont les termes généraux sont les suivants :

sinn x xn dx xn dx
R +∞ R +∞ R +∞
a) un = 0 x2 dx b) un = 0 xn+2 +1 c) un = 0 x2n +1 Exercice 9 [ 03807 ] [Correction]
Montrer que la fonction fn donnée par

ln(1 + x/n)
Exercice 4 [ 01771 ] [Correction] fn (x) =
x(1 + x2 )
Vérifier que la suite de terme général
Z +∞
est intégrable sur R∗+ .
sin(nt) R +∞
un = dt Montrer que la suite de terme général un = n 0 fn (x) dx converge vers une
0 nt + t2 limite à préciser.
est bien définie et étudier sa convergence.

Exercice 10 [ 02567 ] [Correction]


Soit f : [0 ; +∞[ → C continue.
Exercice 5 [ 00926 ] [Correction]
On suppose que la fonction f converge en +∞ vers une limite finie `.
Calculer Z +∞ Déterminer la limite quand n → +∞ de
lim e−t sinn (t) dt
n→+∞ 1 n
Z
0
µn = f (t) dt
n 0

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Exercice 11 [ 02435 ] [Correction] Exercice 16 [ 00922 ] [Correction]


Étudier la limite de Étudier n
1
Z
x n −2x
Z 
f (tn ) dt lim 1+ e dx
0
n→+∞ 0 n
où f : [0 ; 1] → R est continue.
Exercice 17 [ 00923 ] [Correction]
Déterminer un équivalent de
Exercice 12 [ 00150 ] [Correction]
Soit f ∈ C 0 (R+ , R+ ) bornée. On pose, pour n ∈ N,
Z nr  x n
1+ 1− dx
Z +∞ 0 n
In = nf (t) e−nt dt
0

Déterminer la limite de In quand n → +∞. Exercice 18 [ 02982 ] [Correction]


Déterminer Z n 2
 x n
lim cos dx
n→+∞ 0 n
Exercice 13 [ 00924 ] [Correction]
Soit f : R+ → R continue et bornée.
Déterminer la limite quand n → +∞ de
Exercice 19 [ 00925 ] [Correction]
Z +∞
nf (x) Soit f : R+ → R+ continue et intégrable.
dx Déterminer la limite quand n → +∞ de
0 1 + n2 x2
Z 1
f (nt)
n dt
0 1+t
Exercice 14 [ 03650 ] [Correction]
Soit f : R+ → R de classe C 1 intégrable ainsi que sa dérivée.
a) Déterminer pour x > 0 Exercice 20 [ 02862 ] [Correction]
Z +∞
Calculer Z +∞
lim n cos t(sin t)n f (xt) dt n!
n→+∞
lim Qn dx
k=1 (k + x)
0 n→+∞ 0

b) Préciser le mode de convergence.


Exercice 21 [ 03159 ] [Correction]
Soit F une application continue décroissante de R dans R, tendant vers 1 en −∞
Exercice 15 [ 04079 ] [Correction] et vers 0 en +∞. Soient deux réels h et δ vérifiant 0 < h < δ.
Étudier √
n n a) Déterminer la limite éventuelle de
t2
Z 
lim 1− dt
n→+∞ 0 n Z 1 √ 
In = F n(δt − h) dt
0

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b) On pose Exercice 24 [ 02517 ] [Correction]


n−1
X 


k+1
 Pour n ∈ N∗ et x ∈ R, on pose
Sn = F n δ −h
n 2n4
k=0
x2

n
Déterminer un équivalent de Sn lorsque n tend vers +∞. fn (x) = √ 1− 2
π 2n

Soit g une fonction continue sur R et nulle en dehors d’un segment [a ; b].
Exercice 22 [ 03362 ] [Correction] Montrer que Z
Pour n ∈ N et x ∈ ]0 ; 1[, on pose lim fn (x)g(x) dx = g(0)
n→+∞ R
x2n+1 ln x
fn (x) =
x2 − 1
a) Montrer que fn est intégrable sur ]0 ; 1[. On pose Exercice 25 [ 03013 ] [Correction]
Existence et calcul de Z +∞
Z 1 ln t
Jn = fn (x) dx dt
0 et
0
Indice : utiliser une suite de fonctions judicieuse.
b) Montrer que la suite (Jn )n∈N est convergente et déterminer sa limite.
c) Montrer que
+∞
1 X 1 Intégration terme à terme
Jn =
4 k2
k=n+1
Exercice 26 [ 00928 ] [Correction]
Montrer
Z +∞ +∞
t X 1
Exercice 23 [ 02392 ] [Correction] t
dt =
Soit f une application réelle de classe C 1 sur [a ; b] avec 0 < a < 1 < b et f (1) 6= 0. 0 e −1 n=1
n2
Soit (fn ) la suite de fonctions telle que

f (x) Exercice 27 [ 03781 ] [Correction]


fn (x) =
1 + xn Prouver l’égalité
Z 1 +∞
a) Déterminer la limite simple de (fn ). (ln x)2 X (−1)n
2
dx = 2
b) Établir l’égalité suivante : 0 1+x n=0
(2n + 1)3
Z b Z 1
lim fn (t) dt = f (t) dt
n→+∞ a a Exercice 28 [ 00929 ] [Correction]
Établir que
c) Montrer que 1 +∞
(−1)n−1
Z
Z 1
ln 2 ln t X
t n−1
fn (t) dt ∼ f (1) 2
dt =
n 0 1+t n=0
(2n + 1)2
a

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Exercice 29 [ 02864 ] [Correction] Exercice 33 [ 02615 ] [Correction]


Existence et calcul de Pour n, m ∈ N, on pose
Z 1
ln t Z 1
dt In (m) = xn (ln x)m dx
0 1 − t2 0
Le résultat est à exprimer à l’aide de ζ(2). a) Calculer In (n).
b) En déduire
1 +∞
Exercice 30 [Correction]
Z
[ 00931 ] X
x−x dx = n−n
0 n=1
a) Établir
Z 1 Z 1
ln(1 + t) ln t
dt = − dt
0 t 0 1+t Exercice 34 [ 00932 ] [Correction]
b) En déduire Établir
Z 1 +∞
Z 1
ln(1 + t)
+∞
(−1)n−1 dx X 1
=
X
dt = xx nn
0 t n=1
n2 0 n=1

c) Calculer cette somme sachant


+∞ Exercice 35 [ 02869 ] [Correction]
X 1 π2
= Montrer
n=1
n2 6 +∞
X Z 1
−n
n = t−t dt
n=1 0

Exercice 31 [ 00930 ] [Correction]

Exercice 36 [ 02570 ] [Correction]


a) Établir
Z 1 Z 1 Soient p et k 2 entiers naturels, non nul. Soit fp,k : x 7→ xp (ln x)k .
arctan t ln t
dt = − dt a) Montrer que fp,k est intégrable sur ]0 ; 1]. Soit
0 t 0 1 + t2
b) En déduire Z 1
Z 1
arctan t
+∞
X (−1) n Kp,k = xp (ln x)k dx
dt = 0
0 t n=0
(2n + 1)2
b) Exprimer Kp,k en fonction de Kp,k−1 .
Cette valeur est appelée constante de Catalan, elle vaut approximativement R1
0, 916. c) Exprimer Jn = 0 (x ln x)n dx en fonction de n.
R1
d) On pose I = 0 xx dx. Montrer
Exercice 32 [ 00940 ] [Correction] +∞
Établir que
X (−1)n
I=
Z +∞
sin t
+∞
X 1 n=0
(n + 1)n+1
dt =
0 et − 1 n=1
n 2+1

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Exercice 37 [ 00934 ] [Correction] Exercice 42 [ 02439 ] [Correction]


Établir que pour p ≥ 2, Soient a ∈ C, |a| =
6 1 et n ∈ Z. Calculer
Z 2π
Z 1
(ln x)p
+∞
1 eint
dt
X
dx = (−1)p p! p+1 eit −a
0 1−x n=1
n 0

Exercice 43 [ 03214 ] [Correction]


Exercice 38 [ 00933 ] [Correction] Montrer que
Établir +∞ +∞
te−at
Z X 1
Z 1 +∞
(−1)n−1 ∀a, b > 0, dt =
1 − e−bt (a + bn)2
X
xx dx = 0 n=0
0 n=1
nn

Exercice 44 [ 00935 ] [Correction]


Exercice 39 [ 03790 ] [Correction] Déterminer la limite quand n → +∞ de
Pour tout n ∈ N et tout x ∈ R+ , on pose 1 +∞ e−x/n
Z
√ dx
fn (x) = xn (1 − x) n 0 1 + cos2 x

a) Montrer que
+∞ Z 1 Z 1
Exercice 45 [ 00939 ] [Correction]
X x Soient α > 0, n ∈ N. On pose
fn (x) dx = √ dx
n=1 0 0 1+ x Z π/2

b) En déduire la valeur de un (α) = (sin t)α (cos t)n dt


0
+∞
X 1
a) Nature de la série de terme général un (1).
n=1
(n + 1)(2n + 3)
b) Plus généralement, nature de la série de terme général un (α).
P∞
c) Calculer n=1 un (α) pour α = 2, 3.
Exercice 40 [ 03268 ] [Correction]
Montrer Exercice 46 [ 02807 ] [Correction]
Z 2π +∞
2 cos x
X 2π
e dx =
0 n=0
(n!)2 a) Pour (m, n) ∈ N2 , calculer
Z 1
xn (1 − x)m dx
Exercice 41 [ 00943 ] [Correction] 0
Calculer, pour n ∈ Z, Pour p ∈ Z, montrer l’existence de

einθ
Z
In = dθ +∞
0 2 + eiθ X np
Sp = 2n

n=1 n

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b) Calculer S0 et S−1 . Exercice 48 [ 02438 ] [Correction]


c) Si p ∈ N, proposer une méthode de calcul de Sp .
a) Démontrer la convergence de la série de terme général
Exercice 47 [ 02641 ] [Correction] n!
n désigne un entier naturel non nul. an =
nn
a) Justifier que l’intégrale
Z +∞
n2 − x2 b) Comparer
dx Z +∞
0 (n2 + x2 )2 an et n tn e−nt dt
est définie. 0

b) Soit a ≥ 0. Calculer c) En déduire :


a
n2 − x2
Z
+∞ +∞
te−t
Z
dx X
an = dt
0 (n2 + x2 )2 (1 − te−t )2
n=1 0
En déduire la valeur de
+∞ 2 2
n −x
Z
dx
0 (n2 + x2 )2
Exercice 49 [ 02445 ] [Correction]
puis de
+∞ Z +∞ On pose
X n2 − x2 Z 1
1
dx In = dt
n=1 0 (n2 + x2 )2 1 + tn
0
c) Soit a ≥ 0. Montrer que la série pour tout entier n > 0.
+∞ a) Trouver la limite ` de (In ).
X n2 − x2
(n2 + x2 )2 b) Donner un équivalent de (` − In ).
n=1
c) Justifier
converge uniformément sur [0 ; a], puis que Z 1 X (−1)k +∞
ln(1 + y)
+∞ +∞ dy =
(k + 1)2
Z aX
n2 − x2 X a 0 y
dx = k=0
2 2 2 n + a2
2
0 n=1 (n + x ) n=1 d) Donner un développement asymptotique à trois termes de (In ).
d) En exploitant une comparaison série-intégrale, déterminer
+∞
X a Exercice 50 [ 02612 ] [Correction]
lim 2 + a2
a→+∞
n=1
n
a) Déterminer la limite ` quand n → +∞ de
e) En déduire que l’intégrale
Z 1
Z +∞
+∞ X
n2 − x2 1
dx In = dt
(n2 + x2 )2 0 1 + tn
0 n=1

est convergente et donner sa valeur. b) Donner un équivalent de


Comparer avec le résultat obtenu en b). Qu’en conclure ? In − `

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c) Justifier Exercice 54 [ 00118 ] [Correction]


1 +∞ Soit, pour n ∈ N,
(−1)k−1
Z X
ln(1 + tn ) dt = Z π/2 h π in
0 k(nk + 1) un = cos sin x dx
k=1
0 2
d) En déduire un équivalent de
a) Étudier la convergence de la suite (un )n≥0 .
Z 1
b) Quelle est la nature de la série de terme général un ?
ln(1 + tn ) dt
0

et donner un développement asymptotique à trois termes de In .


Exercice 55 [ 03287 ] [Correction]
Donner la nature de la série de terme général
Exercice 51 [ 02840 ] [Correction] Z +∞
un = e−t cos2n t dt
0
a) Si (s, λ) ∈ R∗+ × C, quelle est la nature de la série de terme général
λn
Exercice 56 [ 02583 ] [Correction]
s(s + 1) . . . (s + n) Soit n ∈ N∗ .
pour n ≥ 0 ? À λ fixé, on note ∆λ l’ensemble des s > 0 tels que la série a) Ensemble de définition de
converge, et on note Fλ (s) la somme de cette série. Z +∞
dt
b) Calculer lims→sup ∆λ Fλ (s). In (x) =
0 (1 + tx )n
c) Donner un équivalent de Fλ (s) quand s → inf ∆λ .
P
d) Si n ≥ 1, calculer : b) Montrer que si x > 1, In (x) diverge.
Z 1
(1 − y)s−1 y n dy c) Calculer In (2) pour n ≥ 1.
0

e) En déduire une expression intégrale de Fλ (s).


Exercice 57 [ 03844 ] [Correction]
Donner la limite la suite (un ) de terme général
Exercice 52 [ 02866 ] [Correction] Z 1
dt
Soit (an )n≥0 une suite bornée. Calculer un =
! 0 (1 + t3 )n
+∞ +∞
tp
Z X
e−2t
P
lim ap dt Quelle est la nature de la série un ?
n→+∞ 0 p=n
p!

Exercice 58 [ 01102 ] [Correction]


Exercice 53 [ 02870 ] [Correction]
P+∞
Si x > 1, on pose ζ(x) = n=1 n1x . Montrer
a) Donner les limites éventuelles en +∞ des suites de termes généraux
Z +∞ +∞
X 1 Z 1
dt
Z +∞
dt
(ζ(x) − 1) dx = 2 ln n Un = et V =
n 3 n n
(1 + t3 )n
2 n=2 0 (1 + t ) 1

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b) Quelles sont les natures des séries Intégration terme à terme par les sommes partielles
X X
Un et Vn ? Exercice 61 [ 00936 ] [Correction]
n≥1 n≥1 Montrer que, pour a > 0
1 +∞
(−1)n
Z
dt X
=
Exercice 59 [ 02360 ] [Correction] 0 1 + ta n=0
na + 1
Pour n ∈ N∗ , soit fn l’application définie par
(
2 sh(x)
nx si x ∈ ]0 ; +∞[ Exercice 62 [ 00942 ] [Correction]
fn (x) = e −1
α si x = 0 Pour tout α > 0, établir que
1 +∞
xα−1 (−1)n
Z
a) Pour quelle valeurs de α la fonction fn est-elle continue ? X
dx =
Dans la suite, on prendra cette valeur de α. 0 1+x n+α
n=0
b) Montrer que fn est bornée.
R +∞
c) Montrer que 0 fn (x) dx existe pour n ≥ 2.
R +∞ Exercice 63 [ 02863 ] [Correction]
d) Exprimer 0 fn (x) dx comme la somme d’une série.
a) Établir pour a, b > 0 l’égalité
1 +∞
ta−1 (−1)n
Z
Exercice 60 [ 02609 ] [Correction] X
dt =
Pour n ≥ 1, on pose 0 1 + tb n=0
a + nb
Z +∞
dt
In =
0 (1 + t3 )n b) Calculer
+∞
a) Déterminer la limite de la suite (In ).
X (−1)n
3n + 1
b) Établir que pour tout entier n ≥ 1, n=0

3n − 1
In+1 = In Exercice 64 [Correction]
3n [ 02437 ]
Montrer
+∞
+∞ X +∞
c) Déterminer α ∈ R tel qu’il y ait convergence de la suite de terme général (−1)n−1 π X (−1)n−1
Z
dt =
0 n2 + t2 2 n=1 n
un = ln(nα In ) n=1

d) En déduire la convergence de la série


Exercice 65 [ 02867 ] [Correction]
X1 Soit (an ) une suite croissante de réels > 0 telle que an → +∞.
In Justifier
n Z +∞ X+∞ +∞
n≥1 X (−1)n
(−1)n e−an x dx =
et exprimer sa somme à l’aide d’une intégrale. 0 n=0 n=0
an

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Etude de fonctions concrètes b) Montrer que f est dérivable sur R∗+ et solution de l’équation différentielle

π
Exercice 66 [ 00534 ] [Correction] y − y0 = √
2 x

a) Justifier que l’intégrale suivante est définie pour tout x > 0


1
Exercice 70 [ 00532 ] [Correction]
tx−1
Z
f (x) = dt Soit 2
+∞
1+t e−tx dt
Z
0
g(x) =
0 1 + t3
b) Justifier la continuité de f sur son domaine de définition.
a) Calculer g(0) en réalisant le changement de variable t = 1/u.
c) Calculer f (x) + f (x + 1) pour x > 0.
b) Étudier les variations de g sur son domaine de définition.
d) Donner un équivalent de f (x) quand x → 0+ et la limite de f en +∞.
c) Étudier la limite de g en +∞.

Exercice 67 [ 03658 ] [Correction] Exercice 71 [ 00531 ] [Correction]


On pose Soit
+∞ +∞
e−t
Z
dt
Z
F (x) = dt f : x 7→
0 1 + tx 0 1 + x3 + t3
a) Montrer que F (x) est bien définie pour tout x ≥ 0. a) Montrer que f est définie sur R+ .
b) Montrer que F est de classe C ∞ sur [0 ; +∞[. b) À l’aide du changement de variable u = 1/t, calculer f (0).
c) Calculer F (n) (0) pour tout n ∈ N. c) Montrer que f est continue et décroissante.
d) Déterminer lim+∞ f .

Exercice 68 [ 00538 ] [Correction]


Soit Exercice 72 [ 03313 ] [Correction]
Z +∞
e −xt Soit Z π
F : x 7→ dt 1
0 1 + t2 f : x 7→ cos(x sin θ) dθ
π 0
Montrer que F est solution sur R∗+ de limite nulle en +∞ de l’équation
a) Montrer que f est définie et de classe C 2 sur R.
différentielle
1 b) Déterminer une équation différentielle linéaire d’ordre 2 dont f est solution.
y 00 + y =
x c) Montrer que f est développable en série entière sur R.
d) Exploiter l’équation différentielle précédente pour former ce développement.
Exercice 69 [ 00537 ] [Correction]
Soit 2 Exercice 73 [ 00533 ] [Correction]
+∞
e−xt
Z
f : x 7→ dt Soit
1 + t2 π/2
Z
0 cos t
f : x 7→ dt
a) Montrer que f est définie et continue sur R+ . 0 t+x

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a) Montrer que f est définie, continue sur R∗+ . Étudier les variations de f . Exercice 77 [ 02875 ] [Correction]
b) Déterminer les limites de f en 0+ et +∞. Soit Ω = {z ∈ C | Re z > −1}. Si z ∈ Ω, on pose
c) Déterminer un équivalent de f en 0+ et +∞. 1
tz
Z
f (z) = dt
0 1+t
Exercice 74 [ 00536 ] [Correction]
a) Montrer que f est définie et continue sur Ω.
Soit f la fonction donnée par
b) Donner un équivalent de f (x) quand x tend vers −1.
Z π/2
f (x) = sinx (t) dt c) Donner un équivalent de f (z) quand Re(z) → +∞.
0

a) Montrer que f est définie et positive sur ]−1 ; +∞[.


b) Montrer que f est de classe C 1 et préciser sa monotonie. Exercice 78 [ 02871 ] [Correction]
Pour x ∈ R, on pose
c) Former une relation entre f (x + 2) et f (x) pour tout x > −1. Z +∞
sin(xt)
d) On pose pour x > 0, f (x) = dt
0 et − 1
ϕ(x) = xf (x)f (x − 1)
a) Définition de f .
Montrer que
∀x > 0, ϕ(x + 1) = ϕ(x) b) Continuité et dérivabilité de f .

Calculer ϕ(n) pour n ∈ N∗ . c) Écrire f (1) comme somme de série.


e) Déterminer un équivalent à f en −1+ .
Exercice 79 [ 02882 ] [Correction]
Exercice 75 [ 02878 ] [Correction] On pose, pour x > 0,
+∞
1 − e−tx
Z
1
f (x) = dt
a) Pour quels x de R l’intégrale x 0 1 + t2
2
Z π/2 Montrer que f est de classe C sur ]0 ; +∞[ et trouver des équivalents simples de f
(sin t)x dt en 0 et en +∞.
0

existe-t-elle ? Dans ce cas, soit f (x) sa valeur.


b) Montrer que f est de classe C 1 sur son intervalle de définition. Exercice 80 [ 03324 ] [Correction]
Pour x > 0, on pose
c) Que dire de la fonction Z x
dt
f (x) = √ √
x 7→ (x + 1)f (x)f (x + 1) ? −x 1+ t2 x2 − t 2
a) Montrer que f est définie et continue.
Exercice 76 [ 02880 ] [Correction] b) Déterminer les limites de f en 0+ et +∞.
Montrer que, pour tout x réel positif,
Z +∞ Z x
arctan(x/t) ln t Exercice 81 [ 03621 ] [Correction]
2
dt = 2
dt
0 1+t 0 t −1

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a) Déterminer le domaine de définition de c) Soit θ ∈ R. Calculer


1
t−1
Z
ln t
Z x 2
cos t 2
dt
f (x) = dt 0 t + 1 t + 2t ch(θ) + 1
1 t

b) Donner un équivalent de f en 0 et en +∞. Exercice 85 [ 03887 ] [Correction]

a) Montrer la continuité de l’application définie sur ]0 ; +∞[ par


Exercice 82 [ 03760 ] [Correction]
Z x
sin(t)
g(x) = dt
a) Déterminer l’ensemble de définition de 0 x+t

Z 1
dt b) Préciser ses limites en 0 et +∞.
f (x) = p
0 t(1 − t)(1 − x2 t)

b) Donner la limite de f en x = 1. Exercice 86 [ 03889 ] [Correction]


Soit
+∞
e−xt
Z
g : x 7→ dt
0 1+t
Exercice 83 [ 03736 ] [Correction]
On pose Montrons que g est solution sur R∗+ de l’équation différentielle
Z +∞
dx 1
f (α) = −y 0 + y =
0 xα (1 + x) x
a) Étudier l’ensemble de définition de f .
b) Donner un équivalent de f en 0. Calcul de fonction intégrale
c) Montrer que le graphe de f admet une symétrie d’axe x = 1/2.
Exercice 87 [ 00545 ] [Correction]
d) Montrer que f est continue sur son ensemble de définition. On considère la fonction
e) Calculer la borne inférieure de f . 1
t−1 x
Z
Énoncé fourni par le concours CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA g : x ∈ ]−1 ; +∞[ 7→ t dt
0 ln t

a) Montrer que la fonction g est bien définie.


Exercice 84 [ 02556 ] [Correction]
b) Justifier que la fonction est de classe C 1 et exprimer g 0 (x).
Pour x > 0, on pose
Z 1
ln t c) En déduire une expression de g(x) à l’aide des fonctions usuelles
F (x) = dt
0 t+x
1
a) Montrer que F est de classe C sur ]0 ; +∞[. Exercice 88 [ 02874 ] [Correction]
b) Calculer F 0 (x) et en déduire l’expression de Étudier
1
t−1 x
Z
f : x 7→ t dt
G(x) = F (x) + F (1/x) 0 ln t

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Exercice 89 [ 03888 ] [Correction] Exercice 93 [ 02611 ] [Correction]


On pose
+∞
e−t − e−2t
Z
tx −1
R1
a) Montrer que l’application g : x 7→ 0 ln t dt est définie sur ]−1 ; +∞[. F (x) = cos(xt) dt
t
b) Justifier que g est de classe C 1 et calculer g 0 (x). 0

c) En déduire une expression simple de g(x) pour x > −1. a) Quel est le domaine de définition réel I de la fonction F ?
b) Justifier que la fonction F est de classe C 1 sur I.
c) Exprimer F (x) à l’aide des fonctions usuelles.
Exercice 90 [ 00546 ] [Correction]

a) Justifier l’existence et calculer Exercice 94 [ 03311 ] [Correction]


Soient a, b deux réels strictement positifs.
Z +∞
cos(xt) e−t dt a) Justifier l’existence pour tout x ∈ R de
0
+∞
e−at − e−bt
Z
Soit F (x) = cos(xt) dt
Z +∞ 0 t
sin(xt) −t
F : x 7→ e dt
0 t b) Justifier que F est de classe C 1 sur R et calculer F 0 (x).
b) Justifier que F est définie et de classe C 1 sur R. Calculer F 0 (x). c) Exprimer F (x)
c) En déduire une expression simplifiée de F (x).

Exercice 95 [ 00548 ] [Correction]


On pose
Exercice 91 [ 02873 ] [Correction] +∞
e(−1+ix)t
Z
Pour tout x réel, on pose z : x 7→ √ dt
0 t

Z +∞ Z +∞
cos(xt) −t sin(xt) −t R +∞ −t2
f (x) = √ e dt et g(x) = √ e dt et on donne 0
e dt = π/2.
0 t 0 t
a) Justifier et calculer z(0).
Existence et calcul de ces deux intégrales. b) Montrer que z est définie, de classe C 1 sur R et
−1
z 0 (x) = z(x)
Exercice 92 [ 00553 ] [Correction] 2(x + i)
Soit Z +∞
e−xt − e−yt c) En déduire l’expression de z(x).
F (x, y) = dt avec x, y > 0
0 t
Pour y > 0, montrer que x 7→ F (x, y) est de classe C 1 sur R∗+ et calculer Exercice 96 [ 03655 ] [Correction]
En dérivant la fonction déterminer l’expression de la fonction
∂F
(x, y) Z +∞
∂x 2
g(x) = e−t etx dt
En déduire la valeur de F (x, y). −∞

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Exercice 97 [ 03656 ] [Correction] c) Établir que √


F (x) = π(ln(1 + 1 + x) − ln 2)
a) Existence de
Z +∞
2
F (x) = e−t ch(2xt) dt Exercice 102 [ 02876 ] [Correction]
0
Existence et calcul de
+∞
ln(x2 + t2 )
Z
b) Calculer F (x) en introduisant une équation différentielle vérifiée par F .
f (x) = dt
c) Calculer F (x) directement par une intégration terme à terme. 0 1 + t2

Exercice 98 [ 00555 ] [Correction] Exercice 103 [ 00551 ] [Correction]


Ensemble de définition, dérivée et valeur de Soit
1
ln(1 + 2t cos x + t2 )
Z
F (x) = dt
Z +∞
ln(1 + x2 t2 ) 0 t
f : x 7→ dt.
0 1 + t2 a) Justifier que F est définie et de classe C 1 sur [0 ; π/2]
b) Calculer F 0 (x) sur [0 ; π/2]
c) Donner la valeur de F (0) puis celle de F (x) sachant
Exercice 99 [ 03660 ] [Correction]
Pour x > 0, on pose +∞
X (−1)k−1 π2
=
π/2 k2 12
Z
ln cos2 (t) + x2 sin2 (t) dt
 k=1
F (x) =
0

a) Justifier que F est définie et de classe C 1 sur ]0 ; +∞[.


Exercice 104 [ 00552 ] [Correction]
b) Calculer F 0 (x) et en déduire un expression de F (x). Pour n ∈ N∗ et x > 0, on pose
Z +∞
dt
In (x) =
Exercice 100 [ 02881 ] [Correction] 0 (x2 + t2 )n
Existence et calcul de Z 2π
ln(1 + x cos t) a) Justifier l’existence de In (x).
dt
0 cos t b) Calculer I1 (x).
c) Justifier que In (x) est de classe C 1 et exprimer In0 (x).
d) Exprimer In (x).
Exercice 101 [ 00556 ] [Correction]
Soit Z π/2
F (x) = ln(1 + x sin2 t) dt sur [0 ; +∞[ Exercice 105 [ 03323 ] [Correction]
0
Pour tout x ∈ R, on pose
a) Justifier que F est bien définie et continue. Z +∞
x2
  
b) Étudier la dérivabilité sur [0 ; +∞[ et donner l’expression de sa dérivée via le F (x) = exp − t2 + 2 dt
changement de variable u = tan t. 0 t

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a) Montrer que F est définie et continue sur R. Exercice 109 [ 03756 ] [Correction]
1
b) Montrer que F est de classe C sur ]0 ; +∞[. Soit f : R → R de classe C ∞ vérifiant f (0) = 0.
Montrer que la fonction
c) Former une équation différentielle vérifiée par F sur ]0 ; +∞[. f (x)
g : x 7→
d) En déduire une expression simple de F sur R. x

se prolonge en une fonction de classe C sur R et exprimer ses dérivées
successives en 0 en fonction de celles de f .
Exercice 106 [ 03619 ] [Correction]
Soit F la fonction définie par :
Exercice 110 [ 00294 ] [Correction]
Z +∞
F (x) =
arctan(xt)
dt Soient f : I → R une fonction de classe C ∞ et a ∈ R tels que
0 t(1 + t2 )
f (a) = f 0 (a) = · · · = f (α−1) (a) = 0
1
a) Montrer que F est définie et de classe C sur R+ .
On admet l’identité a) Montrer qu’on a pour tout x ∈ I
Z x
x2 − 1 x2 1 (x − t)α−1 (α)
= − f (x) = f (t) dt
(1 + x2 t2 )(1 + t2 ) 1 + x2 t2 1 + t2 a (α − 1)!

valable pour tout x et t dans R b) En déduire qu’on peut écrire f (x) = (x − a)α g(x) avec g de classe C ∞ sur R.
b) Déterminer l’expression de F (x).
Transformée de Fourier et intégrales apparentées
Etude théorique
Exercice 111 [ 00547 ] [Correction]
On pose
Exercice 107 [ 00540 ] [Correction] Z +∞
2
Soit f une application continue de R × [a ; b] dans R. z : x 7→ e(−1+ix)t dt
Expliquer pourquoi f est uniformément continue sur S × [a ; b] pour tout segment 0

S de R. Rb a) Montrer que z est définie, de classe C 1 sur R et vérifie


En déduire que F : x 7→ a f (x, t) dt est continue sur R.
R1 −1
Pour x ∈ R, on pose g(x) = 0 ext dt. À l’aide de la question précédente, étudier la z 0 (x) = z(x)
2(x + i)
continuité de g. Retrouver le résultat en calculant g(x).

b) En déduire l’expression de z(x) sachant z(0) = π/2.

Exercice 108 [ 00544 ] [Correction]


Soient f : I × R → R et u, v : I → R continues. Exercice 112 [ 00549 ] [Correction]
Montrer la continuité de la fonction En dérivant la fonction déterminer l’expression de la fonction
Z v(x) Z +∞
2
x 7→ f (x, t) dt g(x) = e−t eitx dt
u(x) −∞

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Exercice 113 [ 03211 ] [Correction] Fonction d’Euler


On considère
+∞
eitx
Z
ϕ : x 7→ dt Exercice 116 [ 00560 ] [Correction]
0 1 + t2 Démontrer que la fonction
Z +∞
a) Montrer la définie et la continuité de ϕ sur R.
Γ : x 7→ tx−1 e−t dt
1 ∗ 0
b) Montrer que ϕ est de classe C sur R et montrer que
est définie et de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[.
Z +∞ itx
te
ϕ0 (x) = i dt
0 1 + t2
Exercice 117 [ 00561 ] [Correction]
c) Montrer que pour x > 0,
a) Démontrer que la fonction Γ donnée par
Z +∞ iu
ue Z +∞
ϕ0 (x) = i du Γ(x) = tx−1 e−t dt
0 x2 + u2
0

0 + est définie et continue sur ]0 ; +∞[.


et déterminer un équivalent de ϕ (x) quand x → 0 .
d) La fonction ϕ est-elle dérivable en 0 ? b) Démontrer que la fonction Γ est de classe C 2 sur ]0 ; +∞[.
c) En exploitant l’inégalité de Cauchy Schwarz, établir que la fonction
x 7→ ln Γ(x) est convexe.

Exercice 114 [ 02499 ] [Correction]


Exercice 118 [ 00562 ] [Correction]
On étudie
Z +∞ L’objectif de cet exercice est de calculer
2
f (x) = e−t cos(xt) dt Z +∞
0 ln(t) e−t dt
0
a) Donner le domaine de définition de f .
a) Montrer que pour tout t ∈ [0 ; n],
b) Calculer f en formant une équation différentielle.
 n−1
t
c) Calculer f en exploitant le développement en série entière de la fonction 0≤ 1− ≤ e. e−t
cosinus. n

b) Établir que
Z n  n−1 Z +∞
t
Exercice 115 [ 00554 ] [Correction] lim ln(t) 1 − dt = ln(t) e−t dt
n→+∞ 0 n 0
Existence et calcul de
Z +∞
2 c) Observer que
g(x) = e−t cos(xt) dt
0 n n−1 Z 1
(1 − u)n − 1
Z 
t
√ ln(t) 1 − dt = ln n + du
sachant g(0) = π/2. 0 n 0 u

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d) Conclure que Exercice 121 [ 00941 ] [Correction]


Z +∞
Établir que pour tout x > 0
ln(t) e−t dt = −γ
0 1 +∞
(−1)n
Z X
où γ désigne la constante d’Euler. tx−1 e−t dt =
0 n=0
n!(x + n)

Exercice 119 [ 02635 ] [Correction]


R +∞ 2
On rappelle 0 e−t dt = 2π .
√ Applications au calcul d’intégrales
Pour x > 0, on pose Z +∞ Exercice 122 [ 00535 ] [Correction]
Γ(x) = e−t tx−1 dt Soit f : [0 ; +∞[ → R définie par
0
a) Montrer que cette fonction est définie et indéfiniment dérivable sur ]0 ; +∞[. Z 1
e−x(1+t
2
)
On étudiera la régularité en se restreignant à x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. f (x) = dt
0 1 + t2
b) Calculer Γ(n + 1) pour n ∈ N.
√ a) Montrer que f est dérivable sur [0 ; +∞[ et exprimer f 0 (x).
c) En réalisant le changement de variable t = n + y n, transformer l’intégrale
Γ(n + 1) en b) Calculer f (0) et lim+∞ f .
Z +∞
nn √ c) On note g l’application définie par g(x) = f (x2 ). Montrer
n fn (y) dy
en −∞ 2
√ √ x
Z
2
−t2 π
où fn (y) = 0 pour y ≤ − x, 0 ≤ fn (y) ≤ e−y /2 pour − t < y ≤ 0 et g(x) + e dt =
0 ≤ fn (y) ≤ (1 + y)e−y pour y > 0 et t ≥ 1. 0 4
d) En appliquant le théorème de convergence dominée établir la formule de d) Conclure
Stirling : Z +∞ √
√ 2 π
nn e−t dt =
n! ∼ 2πn n 0 2
e

Exercice 120 [ 02537 ] [Correction] Exercice 123 [ 03654 ] [Correction]


L’objectif de ce sujet est de calculer
a) Donner le domaine de définition de la fonction +∞
e−t
Z
Z +∞ I= √ dt
Γ : x 7→ tx−1 e−t dt 0 t
0
Pour x ≥ 0, on pose
+∞
e−xt
Z
b) Calculer l’intégrale 
Z n
n F (x) = √ dt
t t(1 + t)
In (x) = tx−1 1 − dt 0
0 n
a) Justifier que la fonction F est bien définie
n
c) Expliquer rapidement pourquoi 1 − nt converge vers e−t et montrer que b) Déterminer une équation linéaire d’ordre 1 dont F est solution sur ]0 ; +∞[.
n n! x c) Calculer F (0) et la limite de F en +∞.
Γ(x) = lim
n→+∞ x(x + 1) . . . (x + n) d) En déduire la valeur de I.

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Exercice 124 [ 02638 ] [Correction] d) Montrer que U est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et calculer U 0 (x).
On pose, pour x ≥ 0, e) Expliciter U (x) pour x > 0 puis la valeur de
+∞
− cos t
Z
−xt 1
F (x) = e dt +∞
t2
Z
0 sin t
U (0) = dt
a) Montrer que F est continue sur [0 ; +∞[ et tend vers 0 en +∞. 0 t
b) Montrer que F est deux fois dérivable sur ]0 ; +∞[ et calculer F 00 (x).
c) En déduire la valeur de F (0) puis la valeur de l’intégrale convergente
Exercice 127 [ 02872 ] [Correction]
Z +∞
sin t Pour x ∈ R+ , soit
dt
Z +∞
sin t −tx
0 t f (x) = e dt
0 t
a) Justifier la définition de f (x).
Exercice 125 [ 00542 ] [Correction] b) Montrer que f est classe C 1 sur R∗+ .
c) Calculer f (x) si x ∈ R∗+ .
a) Justifier la convergence de l’intégrale
d) Montrer que f est continue en 0. Qu’en déduit-on ?
Z +∞
sin t
I= dt
0 t
Exercice 128 [ 00541 ] [Correction]
b) Pour tout x ≥ 0, on pose On considère les fonctions f et g définies sur R+ par :
+∞
e−xt sin t
Z Z +∞ −xt Z +∞
F (x) = dt e sin t
t f (x) = 2
dt et g(x) = dt
0 0 1+t 0 x+t
Déterminer la limite de F en +∞. a) Montrer que f et g sont de classe C 2 sur R∗+ et qu’elles vérifient l’équation
0
c) Justifier que F est dérivable sur ]0 ; +∞[ et calculer F différentielle
1
d) En admettant la continuité de F en 0 déterminer la valeur de I. y 00 + y =
x
b) Montrer que f et g sont continues en 0
Exercice 126 [ 00543 ] [Correction] c) En déduire que
Pour x ∈ R+ et t ≥ 0, on pose f (x, t) = e−xt sinc t où sinc (lire sinus cardinal) est Z +∞
sin t π
la fonction t 7→ sint t prolongée par continuité en 0. dt =
0 t 2
Pour n ∈ N, on pose
Z (n+1)π
un (x) = f (x, t) dt
nπ Exercice 129 [ 00550 ] [Correction]

a) Montrer que un (x) = (−1) n
gn (x, u) du avec gn (x, u) qu’on explicitera. Soit F la fonction définie par :
0
b) Montrer que la série de fonctions de terme général un converge uniformément Z +∞
arctan(xt)
sur R+ . F (x) = dt
P+∞ 0 t(1 + t2 )
c) On pose U (x) = n=0 un (x). Justifier que U est continue et expliciter U sous
la forme d’une intégrale convergente. a) Montrer que F est définie et de classe C 1 sur R+ .

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b) Déterminer l’expression de F (x).


c) Calculer
+∞
arctan2 t
Z
dt
0 t2

Exercice 130 [ 03312 ] [Correction]

a) Montrer que pour tout x > −1


Z 1 Z x
ln(1 + xt) ln 2 π ln(1 + t)
2
dt = arctan x + ln(1 + x2 ) − dt
0 1+t 2 8 0 1 + t2

b) En déduire la valeur de
Z 1
ln(1 + t)
dt
0 1 + t2

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 29 décembre 2015 Corrections 19

Corrections Sans difficultés, par le théorème de convergence dominée


Z 1
Exercice 1 : [énoncé] sinn−2 (x) dx → 0
À chaque fois, on vérifie que les fonctions engagées sont continues par morceaux. 0

CV S et donc
a) Sur [0 ; π/4[, tann x −−−→ 0 |tann x| ≤ 1 = ϕ(x) intégrable sur [0 ; π/4[ donc 1
sinn x
Z
π/4 dx → 0
x2
Z
0
un → 0 dx = 0
0 Aussi n
+∞ +∞
sinn x |sin x|
Z Z
CV S dx ≤ dx
b) Sur [0 ; +∞[, 1
xn +ex −−−→ f (x) avec f (x) = e−x sur [0 ; 1[ et f (x) = 0 sur 1 x2 1 x2
]1 ; +∞[. n CS
Or |sinx2x| −−→ f (x) avec f (x) = 0 pour tout x 6= π/2 [π].
De plus 1
xn +ex ≤ e−x = ϕ(x) avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[ donc n
De plus |sinx2x| ≤ x12 = ϕ(x) avec ϕ intégrable sur [1 ; +∞[ donc
1
e−1
Z
+∞ n +∞
e−x dx = |sin x|
Z Z
vn →
0 e dx → f (x) dx = 0
1 x2 1

puis un → 0.
Exercice 2 : [énoncé] b) On écrit
En découpant l’intégrale Z 1
xn dx
Z +∞
xn dx
un = +
Z 1
xn
Z +∞
xn 0 xn+2 + 1 1 xn+2 + 1
In = dx + dx
0 1 + xn+2 1 1 + xn+2 On a
1 1
xn dx
Z Z
1
En appliquant le théorème de convergence dominée aux deux intégrales, on obtient ≤ xn dx =
0 xn+2 + 1 0 n+1
Z +∞
dx et
In → =1 Z +∞
xn dx
Z +∞
dx
1 x2 −→ =1
x n+2 + 1 n→+∞ x2
1 1
en vertu du théorème de convergence dominée et via la domination
Exercice 3 : [énoncé] xn 1
À chaque fois, on vérifie que les fonctions engagées sont continues par morceaux. xn+2 +1 ≤ x2 sur [1 ; +∞[.
Ainsi un → 1.
a) Ici, on ne peut appliquer le théorème de convergence dominée sur [0 ; +∞[
après une majoration de |sin x| par 1 car la fonction dominante ϕ(x) = 1/x2 c) On écrit
1 +∞
xn dx xn dx
Z Z
ne sera pas intégrable sur ]0 ; +∞[. Pour contourner cette difficulté, on un = +
découpe l’intégrale. 0 x2n + 1 1 x2n + 1
Z +∞ Z 1 Z +∞ On a
sinn x sinn x sinn x Z 1
xn dx
Z 1
1
un = dx = dx + dx ≤ xn dx =
0 x2 0 x2 1 x2 x2n + 1 n+1
0 0
On a et
1 1 +∞ +∞
sinn x xn dx
Z Z Z Z
dx 1
dx ≤ sinn−2 (x) dx car |sin x| ≤ |x| ≤ =
0 x2 0 1 x2n + 1 1 xn n−1

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 29 décembre 2015 Corrections 20

donc un → 0. avec (
On peut aussi appliquer le théorème de convergence dominée mais c’est 0 si t 6= π/2 mod π
f (t) =
moins efficace. e−t sinon
Les fonctions fn et f sont continues par morceaux et
Exercice 4 : [énoncé]
|fn (t)| ≤ e−t = ϕ(t)
Posons
sin(nt)
fn : t 7→ avec ϕ continue par morceaux intégrable sur [0 ; +∞[ donc par convergence
nt + t2 dominée : Z +∞ Z +∞
La fonction fn est définie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[. −t n
nt
Quand t → 0+ , fn (t) ∼ nt+t lim e sin (t) dt = f (t) dt = 0
2 → 1. n→∞ 0 0
Quand t → +∞ ; fn (t) = O t12 .


On peut donc affirmer que fn est intégrable sur ]0 ; +∞[.


Pour t ∈ ]0 ; +∞[. Exercice 6 : [énoncé]
Quand n → +∞, fn (t) = O n1 donc la suite (fn ) converge simplement vers la Les fonctions données par

−n
fonction nulle. fn (t) = 1 + t2 /n
De plus, pour t ≤ π/2, on a, sachant |sin u| ≤ |u|, sont définies et continues par morceaux sur R.
2
nt La suite de fonctions (fn ) converge simplement vers f avec f (t) = e−t définie et
|fn (t)| ≤ ≤1 continue par morceaux sur R.
nt + t2
Soit t ∈ R fixé et considérons
et pour t ≥ π/2,
|fn (t)| ≤
1 1
≤ 2 ϕ : x 7→ −x ln(1 + t2 /x)
nt + t2 t
définie sur [1 ; +∞[.
Ainsi |fn | ≤ ϕ avec ( En étudiant le signe de ϕ00 , on démontre ϕ0 est croissante. Or lim+∞ ϕ0 = 0 et
1 si t ∈ [0 ; π/2] donc ϕ0 est négative.
ϕ : t 7→
1/t2 si t ∈ ]π/2 ; +∞[ La fonction ϕ est donc décroissante et par conséquent, pour tout n ∈ N∗
La fonction ϕ étant intégrable sur ]0 ; +∞[, on peut appliquer le théorème de −n
t2

1
convergence dominée et affirmer |fn (t)| ≤ 1 + = exp(ϕ(n)) ≤ exp(ϕ(1)) =
n 1 + t2
Z +∞
un → 0 dt = 0 La fonction t 7→ 1/(1 + t2 ) est intégrable sur R.
0 Par convergence dominée
Z +∞  −n Z +∞
t2 2
Exercice 5 : [énoncé] 1+ dt −→ e−t dt
La fonction intégrée ne converge pas simplement en les t = π/2 + π mod 2π. Pour −∞ n n→+∞ −∞

contourner cette difficulté on raisonne à l’aide de valeurs absolues.


Z +∞ Z +∞
Exercice 7 : [énoncé]
e−t sinn (t) dt ≤ e−t |sinn t| dt
0 0
La fonction t 7→ (1+t13 )n est continue par morceaux sur [0 ; +∞[ et on observe

On a 1 1
CS ∼
fn (t) = e−t sinn (t) −−→ f (t) (1 + t3 )n t→+∞ t3n

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R +∞ dt
avec 3n > 1 donc l’intégrale 0 (1+t3 )n est bien définie pour n ≥ 1. Exercice 9 : [énoncé]
Par application du théorème de convergence dominée (en prenant ϕ(t) = 1 fn est définie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[.
1+t3
pour dominatrice), on obtient Quand x → 0+ , fn (x) → n1 , on peut donc la prolonger par continuité.
Quand x → +∞, fn (x) = o x12 .
+∞
Par suite fn est intégrable sur ]0 ; +∞[.
Z
dt
lim =0
n→+∞ 0 (1 + t3 )n Z +∞
n ln(1 + x/n)
un = dx
La décroissance de (|un |) et la positivité de l’intégrale étant desP
propriétés 0 x(1 + x2 )
immédiates, on peut appliquer le critère spécial et affirmer que un converge.
Posons
n ln(1 + x/n)
gn (x) = = nfn (x)
x(1 + x2 )
Exercice 8 : [énoncé]
Soit n ∈ N∗ . Pour x > 0, quand n → +∞, gn (x) → 1+x 1
2.
n
La fonction x 7→ e−x est définie et continue par morceaux sur [1 ; +∞[. Étant de De plus, sachant ln(1 + u) ≤ u, on a |gn (x)| ≤ 1
= ϕ(x) avec ϕ intégrable.
1+x2
plus négligeable devant 1/x2 quand x → +∞, on peut affirmer qu’elle est Par convergence dominée,
intégrable et on peut donc introduire
Z +∞
dx π
Z +∞
n un → 2
=
e−x dx 0 1+x 2
1

Par le changement de variable C 1 strictement monotone donné par la relation


t = xn , on obtient Exercice 10 : [énoncé]
Z +∞ Z +∞ −t
e 1/n Par changement de variable
−xn 1
n e dx = t dt
Z
1 1 t µn = f (ns) ds
0
Posons alors
e−t 1/n Par convergence dominée
fn : t 7→ t µn → `
t
Les fonctions fn sont définies et continues par morceaux sur [1 ; +∞[.
La suite de fonctions (fn ) converge simplement vers la fonction
Exercice 11 : [énoncé]
e−t Considérons la suite des fonctions un : [0 ; 1] → R déterminée par un (t) = f (tn ).
f : t 7→
t Les fonctions un sont continues par morceaux et par continuité de f
et pour tout n ∈ N (
f (0) si t ∈ [0 ; 1[
|fn (t)| ≤ e−t = ϕ(t) un (t) −→ u(t) =
n→+∞ déf f (1) si t = 1
avec ϕ fonction continue par morceaux et intégrable puisque t2 ϕ(t) −→ 0.
t→+∞
On peut alors appliquer le théorème de convergence dominée et affirmer La suite de fonctions (un ) converge simplement sur [0 ; 1] vers la fonction u
Z +∞ Z +∞ −t Z +∞ −t continue par morceaux.
n e 1/n e Enfin, la fonction f étant continue sur un segment, elle y bornée ce qui permet
n e−x dx = t dt −→ dt
1 1 t n→+∞ 1 t d’introduire
M = sup |f (t)|
t∈[0;1]

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Puisque Exercice 14 : [énoncé]


∀t ∈ [0 ; 1], |un (t)| ≤ M
avec t 7→ M intégrable sur [0 ; 1], on peut appliquer le théorème de convergence a) Pour x > 0, posons
dominée et affirmer Z 1 Z 1 Z +∞
n
f (t ) dt → u(t) dt = f (0) un (x) = n cos t(sin t)n f (xt) dt
0 0 0

L’intégrabilité de f assure que un (x) est bien définie.


Exercice 12 : [énoncé] Puisque f 0 est intégrable, la fonction f converge en +∞ et, puisque f est
Par le changement de variable u = nt aussi intégrable, f tend vers 0 en +∞. Par intégration par parties, on obtient
Z +∞ alors Z +∞
n
In = f (u/n) e−u du un (x) = − (sin t)n+1 xf 0 (xt) dt
0 n+1 0
n+1
Par convergence dominée, sachant Posons gn (x) = |sin t| xf 0 (xt) dt.
Chaque fonction gn est continue par morceaux.
|f (u/n)| ≤ kf k∞ e−u = ϕ(u)
La suite de fonctions (gn ) converge simplement vers une fonction continue
avec ϕ intégrable, on obtient par morceaux, nulle en chaque x 6= π/2 + kπ.
La fonction limite simple est continue par morceaux.
Z +∞
Enfin on a la domination
In → f (0) e−u du = f (0)
0
|gn (x)| ≤ xf 0 (xt) = ϕ(t)

Exercice 13 : [énoncé] avec la fonction ϕ intégrable.


Par le changement de variable u = nx, Par convergence dominée
Z +∞ Z +∞ +∞
nf (x) f (u/n)
Z
2 2
dx = du gn (t) dt −→ 0
0 1+n x 0 1 + u2 0 n→+∞

Posons alors fn : u 7→ f1+u


(u/n)
2 définie sur R+ . et par comparaison
La suite de fonctions (fn ) converge simplement vers un (x) −→ 0
n→+∞

f (0) b) On vient déjà d’obtenir une convergence simple de la suite de fonctions (un )
f∞ : u 7→
1 + u2 vers la fonction nulle. Montrons qu’en fait il s’agit d’une convergence
Les fonctions fn et f sont continues par morceaux sur R+ . uniforme.
Par changement de variable
kf k∞
|fn (u)| ≤ = ϕ(u) n
Z +∞
1 + u2 un (x) = − (sin(u/x))n+1 f 0 (u) du
n+1 0
avec ϕ intégrable sur R+ .
Par convergence dominée, Soit ε > 0. Puisque la fonction f 0 est intégrable, il existe A ∈ R+ tel que
Z +∞ Z +∞
nf (x) f (0) πf (0) Z +∞
dx −→ du =
0 1+n x2 2 n→+∞ 0 1+u 2 2 |f 0 (u)| du ≤ ε
A

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et alors Pour t ∈ [0 ; +∞[, à partir d’un certain rang t > n et
A
n
t2 t2
Z    
2
|un (x)| ≤ M |sin(u/x)|
n+1
du + ε avec M = max |f 0 (u)| fn (t) = 1 − = exp n ln 1 − → e−t
0 u∈[0;A] n n
2
Pour x ≥ 4A/π, on a Ainsi, la suite (fn ) converge simplement vers f : t 7→ e−t .
En vertu de l’inégalité ln(1 + u) ≤ u, on obtient
u A π
∀u ∈ [0 ; A], 0 ≤ ≤ ≤ 2
|fn (t)| ≤ e−t = ϕ(t)
x x 4

et donc et ce que t ∈ [0 ; n] ou non.
A
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; +∞[.
Z
n+1 A
|sin(u/x)| du ≤ √ n+1 Par application du théorème de convergence dominée,
0 2
Z √n  n Z +∞
Pour x ≤ 4A/π, on a par changement de variable t2 2
lim 1− dt = e−t dt
n→+∞ 0 n 0
Z A Z A/x
n+1 n+1
|sin(u/x)| du = x |sin t| dt
0 0
Exercice 16 : [énoncé]
Pour k entier tel que kπ < A/x ≤ (k + 1)π. Posons (
n
(1 + x/n) si x ∈ [0 ; n]
Z A Z (k+1)π Z π fn (x) =
n+1 n+1 0 sinon
|sin(u/x)| du ≤ x |sin t| dt = x(k + 1) (sin t)n+1 dt
0 0 0 Pour x ∈ [0 ; +∞[, à partir d’un certain rang x ≥ n et
Or x(k + 1)π ≤ A + xπ ≤ 5A donc  x n −2x   x 
fn (x) = 1 + e = exp n ln 1 + − 2x → e−x
n n
Z A
n+1
|sin(u/x)| du ≤ 5A Ainsi, la suite (fn ) converge simplement vers f : x 7→ e−x .
0
En vertu de l’inégalité ln(1 + u) ≤ u, on obtient
Finalement, pour tout x > 0,
|fn (x)| ≤ e−x = ϕ(x)
AM et ce que x ∈ [0 ; n] ou non.
|un (x)| ≤ 5AM + √ n+1 + ε
2 La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; +∞[.
Par application du théorème de convergence dominée,
et donc pour n assez grand, on a pour tout x > 0.
Z n Z +∞
x n −2x
|un (x)| ≤ 2ε lim 1+ e dx = e−x dx = 1
n→+∞ 0 n 0

Exercice 15 : [énoncé] Exercice 17 : [énoncé]


Posons Par changement de variable
( n √
1 − t2 /n si t ∈ [0 ; n[ Z nr  x n
Z 1

fn (t) = 1+ 1− dx n = n 1 − un du
0 sinon 0 n u=1−x/n 0

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Par le théorème de convergence dominée avec (


f (u)
1+u/n si u ∈ [0 ; n]
Z 1 √ fn (u) =
1 − un du −→ 1 0 si u ∈ ]n ; +∞[
0 n→+∞
La suite de fonctions continues (fn ) converge simplement vers la fonction continue
donc f et |fn | ≤ |f | = ϕ avec ϕ continue par morceaux intégrable sur [0 ; +∞[
n
Z r  x n indépendant de n.
1+ 1− dx ∼ n
0 n Par convergence dominée
Z +∞ Z +∞
fn (u) du −→ f (u) du
n→+∞
Exercice 18 : [énoncé] 0 0
 n2
Posons fn (x) = cos nx si x ∈ [0 ; n] et fn (x) = 0 si x ∈ ]n ; +∞[.
Pour x ∈ R+ , quand n → +∞, Exercice 20 : [énoncé]
2 On a
 x n 2
n! 1×2
= exp n2 ln 1 − x2 /2n2 + o(1/n2 ) → e−x /2

fn (x) = cos Qn ≤ × 1 = ϕ(x)
n (x + 1)(x + 2)
k=1 (k + x)
CS 2
avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[.
Ainsi fn −−−−→ f avec f : x 7→ e−x /2
.
[0;+∞[ Quand n → +∞,
Les fonctions fn et f sont continues par morceaux.
n
Soit ψ : [0 ; 1] → R définie par ψ(t) = 1 − t2 /4 − cos t. Par étude des variations,
 
n! X  x
ln Qn =− ln 1 + → −∞
k=1 (k + x) k
∀x ∈ [0 ; 1], ψ(x) ≥ 0 k=1

car ln (1 + x/k) ∼ x/k terme général d’une série à termes positifs divergente.
On en déduit que, pour x ∈ [0 ; n],
Par suite
n!
x2 x2 →0
 
 x Qn
ln cos ≤ ln 1 − 2 ≤ − 2 k=1 (k + x)
n 4n 4n
puis par le théorème de convergence dominée
puis Z +∞
fn (x) ≤ e−x
2
/4 n!
lim Qn dx = 0
k=1 (k + x)
n→+∞ 0
2
Cette inégalité vaut aussi pour x ∈ ]n ; +∞[ et puisque la fonction x 7→ e−x /4 est
intégrable, on peut appliquer le théorème de convergence dominée pour affirmer
Z n 2 Z +∞ r Exercice 21 : [énoncé]
x n −x2 /2 π
lim cos dx = e dx =
n→+∞ 0 n 0 2 a) Appliquons le théorème de convergence dominée.
Posons fn : [0 ; 1] → R définie par
√ 
Exercice 19 : [énoncé] fn (t) = F n(δt − h)
On a Z 1 Z n Z +∞
f (nt) f (u) Pour t ∈ [0 ; h/δ[, on a fn (t) → 1.
n dt = du = fn (u) du Pour t ∈ ]h/δ ; 1], on a fn (t) → 0.
0 1+t u=nt 0 1 + u/n 0

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Enfin, pour t = h/δ, fn (t) = F (0) → F (0). a) Considérons la fonction


Ainsi la suite de fonctions (fn ) converge simplement sur [0 ; 1] vers f définie x ln x
ϕ : x 7→
par x2 − 1

1
 si t ∈ [0 ; h/δ[ La fonction ϕ est définie et continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
f (t) = F (0) si t = h/δ Quand x → 0+ , ϕ(x) → 0 et quand x → 1− ,

0 si t ∈ ]h/δ ; 1]

x ln x 1
ϕ(x) = →
Les fonctions fn sont continues et la limite simple f est continue par x+1x−1 2
morceaux.
Puisque ϕ se prolonge par continuité en 0 et en 1, ϕ est intégrable sur ]0 ; 1[.
Enfin
Or
∀t ∈ [0 ; 1], |fn (t)| ≤ 1 = ϕ(t) |fn (x)| = x2n |ϕ(x)| ≤ |ϕ(x)|
avec ϕ continue par morceaux et intégrable. donc, par domination, la fonction fn est elle aussi intégrable sur ]0 ; 1[.
Par convergence dominée,
b) La suite de fonctions fn converge simplement vers la fonction nulle et est
Z 1 Z h/δ dominée par la fonction intégrable ϕ donc par convergence dominée
h
In → f (t) dt = 1 dt =
0 0 δ Jn → 0

b) Par la décroissance de F , on peut écrire c) On a


Z 1
Z (k+2)/n √  1



k+1
 Z (k+1)/n
√  Jk − Jk+1 = − x2k+1 ln(x) dx
F n(δt − h) dt ≤ F n δ −h ≤ F n(δt − h) dt 0
(k+1)/n n n k/n
Réalisons une intégration par parties
En sommant ces inégalités a a a
x2k+2
Z  Z
− x2k+1 ln(x) dx = − ln x + x2k+1 dx
Z (n+1)/n √  Sn ε 2k + 2 ε ε
F n(δt − h) dt ≤ ≤ In
1/n n Quand ε → 0+ et a → 1− , on obtient
et 1
Z (n+1)/n √
Z 1 √ Jk − Jk+1 =
F

n(δt − h) dt = F

n(δ(t + 1/n) − h) dt (2k + 2)2
1/n 0
et donc
+∞ +∞
Par convergence dominée, on obtient de façon analogue à ce qui précède, la X X 1
limite de ce terme et on conclut Jn = lim (Jk − Jk+1 ) =
N →+∞ (2k + 2)2
k=n k=n
h Enfin par translation d’indice
Sn ∼ n
δ
+∞ +∞
X 1 1 X 1
Jn = =
(2k + 2)2 4 k2
k=n k=n+1
Exercice 22 : [énoncé]

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Exercice 23 : [énoncé] avec


2n4
u2

1
hn (u) = √ 1− 4 g(u/n)χ[na;nb]
a) (fn ) converge simplement vers la fonction f donnée par π 2n
 hn est continue par morceaux, (hn ) converge simplement vers h continue par
f (x)
 si x ∈ [a ; 1[
morceaux avec
f (x) = f (1)/2 si x = 1 1 2
 h(u) = √ e−u g(0)

0 si x ∈ ]1 ; b] π
Pour n assez grand de sorte que |a/n| , |b/n| ≤ 1 on a pour tout u ∈ [na ; nb],
b) Sachant |fn (x)| ≤ |f (x)| avec f intégrable sur [a ; b], on peut appliquer le u2 /2n4 ≤ 1/2 < 1,
théorème de convergence dominée et on obtient directement le résultat
proposé. 1 4 2 4 1 2
|hn (u)| = √ e2n ln(1−u /2n ) ≤ √ e−u = ϕ(u)
c) Par une intégration par parties π π
Z 1 
1
1
1 1
Z et cette inégalité vaut aussi pour u ∈
/ [na ; nb].
tn−1
fn (t) dt = n
ln(1 + t )f (t) − ln(1 + tn )f 0 (t) dt La fonction ϕ étant continue par morceaux et intégrable sur R, on peut appliquer
a n a n a
le théorème de convergence dominée et conclure sachant
D’une part Z +∞
2 √
1 e−u du = π
ln(1 + an )
  
1 ln 2 ln 2 1
ln(1 + tn )f (t) = f (1) + f (a) = f (1) + o −∞
n a n n n n
car ln(1 + an ) → 0. Exercice 25 : [énoncé]
D’autre part R +∞ ln t −t
L’intégrale 0 et dt est définie car la fonction t 7→ ln(t)e est continue et
1 1
Z
1
Z 1  
1
 
1 intégrable sur ]0 ; +∞[ puisque
ln(1 + tn )f 0 (t) dt ≤ kf 0 k∞ tn dt = O 2
= o √
n a n 0 n n t ln(t)e−t −→+ 0 et t2 ln(t)e−t −→ 0
t→0 t→+∞
sachant ln(1 + u) ≤ u.
Au final, on obtient Pour tout t ∈ R+ , e−t est la limite de
Z 1    n−1
ln 2 1 t
tn−1 fn (t) dt = f (1) + o un (t) = 1 − χ[0;n] (t)
a n n n
Le n − 1 de l’exposant n’est pas usuel et peut très bien être remplacé par un n.
Exercice 24 : [énoncé] Néanmoins pour alléger les calculs à venir, le n − 1 est préférable. . .
L’intégrale On a
Z Z b ln(t)un (t) → ln(t)e−t
fn (x)g(x) dx = fn (x)g(x) dx
R a et
est bien définie. |ln(t)un (t)| ≤ e ln(t)e−t
Par le changement de variable x = u/n bijectif de classe C 1 donc par convergence domine
2n 4 n−1
nb Z +∞ Z +∞ Z n
u2
Z Z 
1 ln t t
fn (x)g(x) dx = √ 1− 4 g(u/n) du = hn (u) du dt = lim 1 − ln(t) dt
R na π 2n −∞ 0 et n→+∞ 0 n

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t
On a n−1 qui est sommable. On en déduit que la fonction t 7→ et −1 est intégrable sur
Z n  Z 1
t n−1 ]0 ; +∞[ et
1− ln(t) dt = n (1 − u) ln(nu) du
0 n 0
Z +∞
t
+∞
X 1
avec t
dt =
Z 1 Z 1 0 e −1 n=1
n2
n−1
n (1 − u) ln(nu) du = ln n + n ln(u)(1 − u)n−1 du
0 0
et par intégration par parties
Z 1 Exercice 27 : [énoncé]
1
(1 − u)n − 1
Z
1 Pour x ∈ [0 ; 1[, on peut écrire
n ln(u)(1 − u)n−1 du = [ln(u)(1 − (1 − u)n )]0 + du
0 0 u
+∞
1 X
On notera qu’on a choisi (1 − (1 − u) ) pour primitive de n(1 − u)n−1 car celle-ci
n = (−1)n x2n
1 + x2
s’annule en 0 de sorte que l’intégration par parties n’engage que des intégrales n=0
convergentes.
Enfin et pour x ∈ ]0 ; 1[, on a
Z 1 Z 1 n Z 1 n−1
(1 − u)n − 1 v −1 X
du = − =− v k dv (ln x)2
+∞
v−1
X
0 u 0 0 = (−1)n x2n (ln x)2
k=0
1 + x2 n=0
puis
1 n
(1 − u)n − 1
Z X1
du = − = − ln n − γ + o(1) Considérons alors la série des fonctions
0 u k
k=1
un (x) = (−1)n x2n (ln x)2
Finalement Z +∞
ln t
dt = −γ Par convergence des séries précédentes, la série des fonctions un converge
et
0 simplement vers la fonction x 7→ (ln x)2 /(1 + x2 ). Les fonctions un et la fonction
somme sont continues par morceaux.
Chaque fonction un est intégrable et
Exercice 26 : [énoncé]
Pour tout t > 0, on a Z 1 Z 1
1 e −t +∞
X |un (x)| dx = x2n (ln x)2 dx
= = e−nt 0 0
et − 1 1 − e−t n=1
Par intégration par parties, on montre
donc
+∞ +∞
t X
−nt
X Z 1
2
= t e = fn (t) x2n (ln x)2 dx =
et − 1 n=1 n=1 (2n + 1)3
0
Les fonctions fn sontPcontinues par morceaux sur ]0 ; +∞[ et, en vertu de l’étude
On peut alors appliquer le théorème d’intégration terme à terme et affirmer
qui précède, la série fn converge simplement et sa somme est continue par
morceaux sur ]0 ; +∞[ 1 +∞
(ln x)2 (−1)n
Z X
Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; +∞[ et dx = 2
0 1 + x2 n=0
(2n + 1)3
Z +∞ Z +∞
1
|fn (t)| dt = t e−nt dt = 2
0 0 n

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Exercice 28 : [énoncé] a) Par intégration par parties avec convergence du terme entre crochet (car
Sur ]0 ; 1[, ln(1 + t) ∼t→0 t)
+∞
ln t X
= (−1)n t2n (ln t) 1 1
Z Z
ln(1 + t) 1 ln t
1 + t2 n=0 dt = [ln(1 + t) ln(t)]0 − dt
0 t 0 1+t
Posons fn (t) = (−1)n t2n ln t.
Les fn : ]0 ; 1[ → R sont continues par morceaux et la série de fonctions
P
fn et donc Z 1 Z 1
ln t ln(1 + t) ln t
converge simplement vers 1+t 2 elle-même continue par morceaux sur ]0 ; 1[. dt = − dt
0 t 0 1+t
Z 1
1 b) Sur ]0 ; 1[,
|fn (t)| dt =
0 (2n + 1)2 ln t
+∞
X
− = (−1)n−1 tn (ln t)
et la série
P 1 1 + t n=0
(2n+1)2 converge donc on peut intégrer terme à terme la série de
fonctions et on obtient Posons fn (t) = (−1)n−1 tn ln t. P
1 +∞ Z 1 +∞ Les fn : ]0 ; 1[ → R sont continues par morceaux et la série de fonctions fn
(−1)n−1
Z
ln t X X
dt = (−1)n t2n ln t dt = converge simplement vers − 1+t ln t
elle-même continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
0 1 + t2 0 (2n + 1)2
n=0 n=0 On a Z 1
1
Ce dernier calcul est non trivial et fait référence à la constante de Catalan. |fn (t)| dt =
0 (n + 1)2
P 1
et la série (n+1)2 converge donc on peut intégrer terme à terme la série de
Exercice 29 : [énoncé] fonctions et donc
Pour t ∈ ]0 ; 1[, on peut écrire +∞ Z 1 +∞ +∞
1
(−1)n (−1)n−1
Z
ln t X X X
+∞ − dt = (−1)n−1 tn ln t dt = =
ln t X 0 1+t n=0 0
(n + 1)2 n2
= t2n ln t n=0 n=1
1 − t2 n=0
c) En séparant les termes pairs et les termes impairs (ce qui se justifie en
Or transitant par les sommes partielles)
1
−1
Z
t2n ln t dt = +∞ +∞ +∞ +∞ +∞ +∞
0 (2n + 1)2 X (−1)n−1 X 1 X 1 X 1 X 1 1X 1 π2
2
= 2
− 2
= 2
−2 2
= 2
=
Sachant que la série des intégrales des valeurs absolues converge, le théorème n=1
n p=0
(2p + 1) p=1 (2p) p=1
n p=1
(2p) 2 n=1 n 12
d’intégration terme à terme de Fubini donne
Z 1 +∞
ln t X 1 3ζ(2)
dt = − =− Exercice 31 : [énoncé]
0 1 − t2 n=0
(2n + 1) 2 4

avec en substance la convergence de l’intégrale étudiée. a) Par une intégration par parties avec convergence du terme entre crochet (car
arctan t ∼ t)
t→0

Exercice 30 : [énoncé]
Z 1 Z 1
arctan t 1 ln t
dt = [ln(t) arctan(t)]0 − dt
0 t 0 1 + t2

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On obtient donc avec


Z 1 Z 1 +∞ +∞
arctan t ln t
Z Z
−nt 1
dt = − dt sin t.e dt = Im e(−n+i)t dt =
0 t 0 1 + t2 0 0 n2 + 1
avec convergence des intégrales proposées Finalement
Z +∞ +∞
b) Pour tout t élément de ]0 ; 1[, sin t X 1
dt =
0 et − 1 n=1
n 2+1
+∞
ln t X
− = (−1)n−1 t2n (ln t)
1 + t2 n=0
Exercice 33 : [énoncé]
Posons fn (t) = (−1)n−1 t2n ln t. P Les intégrales considérées sont bien définies.
Les fn : ]0 ; 1[ → R sont continues par morceaux et la série de fonctions fn
ln t Par intégration par parties,
converge simplement vers − 1+t 2 elle-même continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
1
xn+1

1 m
(ln x)m − In (m − 1)
Z
1 In (m) =
|fn (t)| dt = n+1 0 n+1
0 (2n + 1)2
P 1 Ainsi
et la série (2n+1)2 converge donc on peut intégrer terme à terme la série de (−1)m
fonctions et donc In (m) = m!
(n + 1)m+1
Z 1 +∞ Z 1 +∞
ln t X
n−1 2n
X (−1)n En particulier
− 2
dt = (−1) t ln t dt = (−1)n
0 1+t n=0 0 n=0
(2n + 1)2 In (n) = n!
(n + 1)n+1
P+∞ (−1)n−1 2n+1 n
Rq : on aurait aussi pu exploiter arctan t = 2n+1 t . P+∞
b) x−x = n=0 (−1) n
n! (x ln x) .
n=0
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues,

Exercice 32 : [énoncé] 1 +∞ +∞
(−1)n
Z X X 1
Pour t > 0, on peut écrire x−x dx = In (n) =
0 n=0
n! n=0
(n + 1)n+1
+∞
sin t X
= sin t.e−nt
et − 1 n=1
Exercice 34 : [énoncé]
−nt
La fonction t 7→ sin t.e est intégrable sur ]0 ; +∞[ et On a
+∞
1 −x ln x
X (−1)n (x ln x)n
Z +∞ Z +∞
1 x
= e =
|sin t| e−nt
dt ≤ te−nt dt = 2 x n=0
n!
0 0 n
donc
est le terme général d’une série convergente donc par le théorème de Fubini Z 1 Z +∞
dx X
d’intégration terme à terme t 7→ esin t
t −1 est intégrable sur ]0 ; +∞[ et
= fn
0 xx ]0;1] n=0
Z +∞ +∞ Z +∞ avec
sin t X
dt = sin t.e−nt dt (−1)n (x ln x)n
0 et − 1 fn (x) =
n=1 0 n!
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P
Les fn sont continues par morceaux, fn CS vers une fonction continue par Les fonctions un sont intégrables sur ]0 ; 1] car on peut les prolonger par continuité
morceaux sur ]0 ; 1]. en 0 et Z 1 Z 1
Les fn sont intégrables et
|un (t)| dt = (−1)n un (t) dt
0 0
(−1)n xn (ln x)n
Z Z
|fn | = dx
]0;1] ]0;1[ n! Par intégration par parties

1 1 1
Or tn+1
Z  Z
n n
(ln t)n tn (ln t)n−1 dt
1
1 1 (t ln t) dt = −
Z  Z
1 n
xn (ln x)n dx = xn+1 (ln x)n − xn (ln x)n−1 dx ε n+1 ε n+1 ε
ε n+1 ε n+1 ε

donc quand ε → 0 En passant à la limite quand ε → 0, on obtient


1 1
Z Z
n
Z Z
n
xn (ln x)n dx = − xn (ln x)n−1 dx (t ln t) dt = − n
tn (ln t)n−1 dt
]0;1] n+1 ]0;1] 0 n+1 0

Ainsi En itérant le procédé on obtient


1 n
n n−1
Z Z
1 (−1) n! 1
xn (ln x)n dx = (−1)n xn dx = (−1)n n!
Z
···
]0;1] n+1n+1 n+1 0 (n + 1)n+1 (t ln t)n dt =
0 (n + 1)n+1
Par suite Z 1
1 XZ 1 et ainsi
|fn | dx = et |fn | converge
Z 1  
1 1
0 (n + 1)n+1 0 |un (t)| dt = =o
0 (n + 1)n+1 n2
Par le théorème d’intégration terme à terme de Fubini, on obtient que l’intégrale
PR1
étudiée et définie et La série |un | étant convergente, on peut intégrer terme à terme et l’on
0
Z 1 +∞ Z +∞ obtient
dx X 1 X 1 Z 1 +∞
= f n (x) dx = X 1
0 x x
n=0 0
(n + 1)n+1 t−t dx =
n=0
0 n=0
(n + 1)(n+1)
puis le résultat voulu.
avec existence de l’intégrale en premier membre.

Exercice 35 : [énoncé]
Par la série exponentielle, on peut écrire pour t > 0, Exercice 36 : [énoncé]
+∞
X (t ln t)n
t−t = exp(−t ln t) = (−1)n a) fp,k est définie et√continue par morceaux sur ]0 ; 1].
n! √
n=0 Quand x 7→ 0+ , xfp,k (x) = xp+1/2 (ln x)k → 0 donc fp,k (x) = o (1/ x).
Par suite fp,k est intégrable sur ]0 ; 1].
Pour procéder à une intégration terme à terme, posons un (t) = (−1)n (t ln t)n /n!
pour t ∈ ]0 ; 1]. b) Par intégration par parties
P
Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions un
converge simplement sur ]0 ; 1] vers la fonction t 7→ t−t elle-même continue par k
Kp,k = − Kp,k−1
morceaux. p+1

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c) Exercice 38 : [énoncé]
(−1)k k! (−1)k k! Pour x > 0,
Kp,k = Kp,0 = +∞
(p + 1)k (p + 1)k+1 x x ln x
X (x ln x)n
x =e =
et donc n=0
n!
n
(−1) n!
Jn = Kn,n = donc
(n + 1)n+1 Z 1 Z +∞
X
d) x
P+∞ n
x = n=0 (x lnn!x) pour tout x ∈ ]0 ; 1]. xx dx = fn
1 0 ]0;1] n=0
Posons fn : x 7→ n! (x ln x)n .
avec
P fn sont continues par morceaux
Les fonctions et intégrables sur ]0 ; 1]. (x ln x)n
La série fn converge simplement sur ]0 ; 1] et sa somme, qui est x 7→ xx , est fn (x) =
n!
continue par morceaux sur ]0 ; 1]. P
Enfin Les fonctions fn sont continues par morceaux, fn converge simplement vers une
Z 1  
1 1 fonction continue par morceaux sur ]0 ; 1].
|fn (x)| dx = n+1
= o 2 Les fonctions fn sont intégrables et
0 (n + 1) n
est terme général d’une série convergente. Z Z
(−1)n xn (ln x)n
Par théorème d’intégration terme à terme, x 7→ xx est intégrable sur ]0 ; 1] et |fn | = dx
]0;1] ]0;1[ n!
1 +∞ Z 1 +∞
(−1)n
Z
Or
X X
I= xx dx = fn (x) dx = 1 1 1
(n + 1)n+1
Z  Z
0 0 n n 1 n
n=0 n=0 x (ln x) dx = xn+1 (ln x)n − xn (ln x)n−1 dx
ε n+1 ε n+1 ε

donc quand ε → 0
Exercice 37 : [énoncé]
Pour x ∈ ]0 ; 1[, on a
Z Z
n n n
x (ln x) dx = − xn (ln x)n−1 dx
+∞ +∞ ]0;1] n + 1 ]0;1]
(ln x)p X X
= xn (ln x)p = fn (x)
1−x n=0 n=0
Ainsi
1
n n−1 (−1)n n!
Z Z
avec fn (x) = xn (ln x)p sur ]0 ; 1[. n n n 1
P+∞ x (ln x) dx = (−1) ··· xn dx =
Les fonctions fn sont continues par morceaux et la somme n=0 fn l’est aussi. ]0;1] n + 1 n + 1 n + 1 0 (n + 1)n+1
Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; 1[ et par intégration par parties,
Par suite
Z 1 Z 1 Z 1
p! 1
|fn | = (−1) p
xn (ln x)p dx = |fn | dx =
0 0 (n + 1)p+1 0 (n + 1)n+1
PR1
Puisque la série
PR
|fn | converge, le théorème d’intégration terme à terme de et il y a convergence de la série 0
|fn |
Par le théorème d’intégration terme à terme, on obtient que l’intégrale ]0;1] xx dx
R
Fubini donne
Z 1 +∞ Z 1 +∞
est définie et
(ln x)p X X 1 Z 1 +∞ Z 1 +∞
(−1)n
fn (x) dx =(−1)p p!
X X
dx = p+1
x
x dx = fn (x) dx =
0 1−x n=0 0
n 0 (n + 1)n+1
n=1 n=0 0 n=0

avec en substance existence de l’intégrale et de la série intoduite. puis le résultat voulu.

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Exercice 39 : [énoncé] Par intégration par parties (cf. intégrale de Wallis)


Z 2π
n − 1 2π
Z
(cos x)n dx = (cos x)n−2 dx
P
a) Sur [0 ; 1[, la série de fonction fn converge simplement et sa somme est
0 n 0
+∞
X x √ x Sachant
fn (x) = (1 − x) = √ Z 2π Z 2π
1−x 1+ x 0
n=1 (cos x) dx = 2π et (cos x)1 dx = 0
0 0
Cette fonction somme est continue par morceaux sur [0 ; 1[. on obtient
Les fonction fn sont intégrables sur [0 ; 1[ et Z 2π Z 2π
(2p)!
Z 1 Z 1
1 (cos x)2p dx = 2π et (cos x)2p+1 dx = 0
|fn (x)| dx = fn (x) dx =√ 0 22p (p!)2 0
0 0 u= x (n + 1)(2n + 3)
et donc
2π +∞ +∞
22p (2p)!
Z
Ce terme est sommable et l’on peut donc intégrer terme à terme ce qui donne X X 2π
e2 cos x dx = 2p (p!)2
2π = 2
+∞ Z 0 p=0
(2p)! 2 p=0
(p!)
1 Z 1
X x
fn (x) dx = √ dx
n=1 0 0 1+ x
Exercice 41 : [énoncé]
b) Ainsi
+∞ 1 2π +∞
einθ X (−1)k ikθ
Z Z
X 1 x 5
= √ dx =√ − 2 ln 2 In = e dθ
(n + 1)(2n + 3) 0 1+ x u= x 3 0 2 2k
n=1 k=0

Par convergence normale de la série de fonctions sous-jacente sur [0 ; 2π]


Exercice 40 : [énoncé] +∞
X (−1)k
Z 2π
Pour x ∈ [0 ; 2π], on peut écrire In = ei(n+k)θ dθ
2k+1 0
k=0
+∞ n
X 2 cosn x R 2π R 2π
e2 cos x = Or 0 eipθ dθ = 0 si p 6= 0 et 0 eipθ dθ = 2π si p = 0.
n!
n=0 Par conséquent
Posons In = (−1)n 2n π si n ≤ 0 et In = 0 si n > 0
2n cosn x
fn : x ∈ [0 ; 2π] 7→
n!
P Exercice 42 : [énoncé]
Les fonctions fn sont continues et la série de fonctions fn converge
Si |a| < 1 alors
normalement sur [0 ; 2π] puisque
2π 2π +∞
2π X
eint ei(n−1)t
Z Z Z
2n
 
1 dt = dt = ak ei(n−(k+1))t dt
kfn k∞ ≤ =o eit − a 1 − a e− it
n! n2 0 0 0 k=0

On peut donc intégrer terme à terme pour obtenir Par convergence normale de la série
+∞ n Z 2π +∞
(
2π 2π 2π
eint 2πan−1 si n ≥ 1
Z Z Z
X 2 X
2 cos x
e dx = (cos x)n dx it
dt = ak i(n−(k+1))t
e dt =
0 n! 0 0 e −a 0 0 sinon
n=0 k=0

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Si |a| > 1 alors Dans la somme proposée, le terme intégrale ne dépend de l’indice sommation donc
Z 2π int +∞
!Z
1 2π eint π
Z +∞ Z π
e−x/n e−x/n e−x/n
Z
e X
−kπ/n 1
dt = − dt dx = e dx = dx
0 eit − a a 0 1 − eit /a 0 1 + cos2 x 0 1 + cos x
2 1 − e−π/n 0 1 + cos2 x
( k=0
+∞ Z 2π
X 1 i(n+k)t −2πan−1 si n ≤ 0
=− e dt = Quand n → +∞,
ak+1
k=0 0 0 sinon 1 n
−π/n

1−e π
et
π π
e−x/n
Z Z
Exercice 43 : [énoncé] dx
dx →
Par sommation géométrique 0 1 + cos2 x 0 1 + cos2 x
+∞ par application du théorème de convergence dominée.
te−at X
Par le changement de variable t = tan x inspiré des règles de Bioche,
∀t > 0, = te−(a+nb)t
1 − e−bt n=0 Z π Z π/2 Z +∞
dx dx dt π
Posons fn : R∗+ → R définie par 2x
= 2 2x
= 2 2
=√
0 1 + cos 0 1 + cos 0 2 + t 2

fn (t) = te−(a+nb)t Au final


+∞
e−x/n
Z
1 1
P 2
dx −→ √
Les fonctions fn sont continues par morceaux, la série de fonctions fn converge n 0 1 + cos x n→+∞ 2
simplement sur ]0 ; +∞[ et sa somme est continue par morceaux puisque c’est la
fonction
te−at Exercice 45 : [énoncé]
t 7→
1 − e−bt
Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; +∞[ et par intégration par parties a) On a
Z +∞   Z π/2  π/2
1 1
Z
1 1
|fn | = fn = = O un (1) = sin t(cos t)n dt = − cosn+1 t =
[0;+∞[ 0 (a + bn)2 n2 0 n+1 0 n+1

Puisque la série
PR
|fn | converge, on peut appliquer le théorème d’intégration La série de terme général un (1) est divergente.
terme à terme de Fubini et on obtient b) Pour α ≤ 1,
Z +∞ +∞ +∞
∀t ∈ ]0 ; π/2], (sin t)α ≥ sin t
te−at
Z XZ
X X 1
−bt
dt = fn = fn et donc un (α) ≥ un (1).
0 1 − e [0;+∞[ n=0 [0;+∞[ (a + bn)2
n=0 On en déduit que la série de terme général un (α) est alors divergente.
Pour α > 1. La série des un (α) est une série à termes positifs et
n Z π/2
Exercice 44 : [énoncé] X 1 − (cos t)n+1
La convergence de l’intégrale proposée est facile. uk (α) = (sin t)α dt
0 1 − cos t
k=0
En découpant l’intégrale :
donc
+∞ +∞ Z (k+1)π +∞ π n π/2
e−x/n e−x/n e−x/n (sin t)α
Z X X Z X Z
2
dx = 2
dx = e−kπ/n dx uk (α) ≤ dt
0 1 + cos x kπ 1 + cos x 0 1 + cos2 x 0 1 − cos t
k=0 k=0 k=0

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avec l’intégrale majorante qui est convergente puisque En sommant pour n allant de 1 à +∞, on obtient
(sin t)α tα 2 
1
 
1

∼ 2 2 = 2−α quand t → 0+ 4 S0 − − 2 S−1 − = S0
1 − cos t t t 2 2
P
Puisque la série à termes positifs un (α) a ses sommes partielles majorées,
puis
elle est convergente. 1 + 2S−1
c) Par ce qui précède, on peut intégrer terme à terme car il y a convergence de S0 =
3
la série des intégrales des valeurs absolues des fonctions. On peut alors écrire
c) On multiplie la relation(∗) par (n + 1)p et on développe le (n + 1)p du second
+∞ Z π/2 π/2 α membre et en sommant comme ci-dessus, on saura exprimer 3Sp en fonction
Z
X sin t
sinα t cosn t dt = dt des Sq avec q < p.
n=0 0 0 1 − cos t

Pour α = 2
π/2 π/2
sin2 t
Z Z
π
dt = 1 + cos t dt = +1 Exercice 47 : [énoncé]
0 1 − cos t 0 2
Pour α = 3 2
−x 2
a) f : x 7→ (nn2 +x 2 )2 est définie, continue sur [0 ; +∞[ et f (x) ∼ − x12 donc
π/2 π/2 x→+∞
sin3 t
Z Z
3 R +∞
dt = sin t(1 + cos t) dt = 0
f (x) dx est définie.
0 1 − cos t 0 2
b)
a a a
n2 − x2 x2
Z Z Z
1
dx = dx − 2 dx
Exercice 46 : [énoncé] 0 (n2 + x2 )2 0 n + x2
2
0 (n2 + x2 )2
et a
a
x2 1 a
Z  Z
a) Par intégration par parties on obtient une relation de récurrence qui conduit à 1 x 1
2 2 2
dx = − + dx
Z 1 0 (n + x ) 2 n + x 0 2 0 n + x2
2 2 2
n!m!
xn (1 − x)m dx = donc
0 (n + m + 1)! a
n2 − x2
Z
a
un+1 1 dx = 2
En posant un le terme général de la série étudiée, on observe → ce qui un 4 0 (n2 + x2 )2 n + a2
assure la convergence de la série.
P+∞ R 1 Par suite
b) S−1 = n=1 0 xn (1 − x)n−1 dx. Par convergence de la série des intégrales Z +∞ Z a

des valeurs absolues, on peut permuter et obtenir f (x) dx = lim f (x) dx = 0


0 a→+∞ 0
Z 1
x dx π La série
P+∞ R +∞ n2 −x2
dx est convergente et de somme nulle.
S−1 = = √ n=1 0 (n2 +x2 )2
0 1 − x(1 − x) 3 3
c) Pour x ∈ [0 ; a],
Puisque n2 − x2 n2 + a2

   
2n + 2 4n + 2 2n 2 2 2
= (n + x ) n4
n+1 n+1 n
et
on observe +∞ 2
4 2 1 1 X n + a2
2n+2 − n + 1 2n+2
= 2n (∗) < +∞
n4
 
n+1 n+1 n n=1

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n2 −x2
P+∞
donc n=1 (n2 +x2 )2 converge normalement, et donc uniformément sur [0 ; a]. b) Posons
+∞
Par suite
Z
In = tn e−αt dt
+∞
aX +∞ Z a +∞ 0
n2 − x2 n2 − x2
Z X X a
2 2 2
dx = 2 2 2
dx = Par intégration par parties, on obtient In = n!
d’où
0 n=1
(n + x ) n=1 0
(n + x ) n=1
n + a2
2 αn+1
Z +∞
d) La fonction x 7→ a
est décroissante et intégrable sur [0 ; +∞[ donc par
x2 +a2
an = n tn e−nt dt
comparaison série-intégrale 0

Z +∞ +∞ Z +∞ c) On a
a X a a +∞ +∞ Z
dx ≤ ≤ dx +∞
x2 + a2 2 + a2 2 + a2
X X
1 n=1
n 0 x an = ntn e−nt dt
n=1 n=1 0
Or Z +∞ et la série
a h x i+∞ π 1 XZ +∞
dx = arctan = − arctan X
1
2
x +a 2 a 1 2 a ntn e−nt dt = an
0
et Z +∞ converge donc on peut intégrer terme à terme et on obtient
a h x i+∞ π
dx = arctan =
0 x2 + a2 a 0 2 +∞
X Z +∞
+∞ X
an = ntn e−nt dt
donc 0
+∞ n=1 n=1
X a π
lim = avec
a→+∞
n=1
n2 +a2 2 +∞ +∞
X X te−t
(1 − te−t ) ntn e−nt = tn e−nt =
e) Ci-dessus : n=1 n=1
1 − te−t
+∞
aX
n2 − x2
Z
π d’où la conclusion.
lim 2 + x2 )2
dx =
a→+∞ 0 n=1
(n 2

donc l’intégrale
+∞
+∞ X Exercice 49 : [énoncé]
n2 − x2
Z
dx
0 n=1
(n2 + x2 )2
a) Posons un (t) = 1/(1 + tn ) sur ]0 ; 1].
est convergente et vaut π/2. La suite de fonctions (un ) converge simplement vers la fonction u∞ : t 7→ 1.
Le résultat diffèrent de celui obtenu en b). Il est donc faux ici de permuter Les fonctions un et la fonction u∞ sont continue par morceaux.
somme et intégrale. Document7 Enfin
∀t ∈ ]0 ; 1], |un (t)| ≤ 1 = ϕ(t)
avec ϕ : ]0 ; 1] → R+ intégrable. Par convergence dominée
Exercice 48 : [énoncé]
Z 1 Z 1
In = un (t) dt −→ u∞ (t) dt = 1 = `
a) an+1 /an → 1/e < 1. 0 n→+∞ 0

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b) On a Exercice 50 : [énoncé]
1 1
tn tn−1
Z Z
` − In = dt = t dt
0 1 + tn 0 1 + tn a) On a
1 1
tn
Z Z
Par intégration par parties, 1
|In − 1| = dt ≤ tn dt = →0
0 1 + tn 0 n+1
Z 1
ln 2 1 n donc In → ` = 1.
` − In = − ln(1 + t ) dt
n n 0 b) Par intégration par parties
Puisque Z 1
1 1 ln 2 1
ln(1 + tn ) dt
Z Z
n n 1 In − 1 = − +
ln(1 + t ) dt ≤ t dt = n n 0
0 0 n+1
ln 2 Or
on peut affirmer ` − In ∼ n .
Z 1 Z 1
0≤ ln(1 + tn ) dt ≤ tn dt → 0
c) Pour y ∈ ]0 ; 1[, 0 0
+∞
ln(1 + y) X (−1)k y k donc
= ln 2
 
1
y k+1 In = 1 − +o
k=0
n n
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues,
c) On a
+∞ +∞
1
(−1)k (−1)k−1
Z
ln(1 + y) X
ln(1 + tn ) = tnk
X
dy =
0 y (k + 1)2 k
k=0 k=1
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on obtient la
P+∞ (−1)k π2
P+∞ 1 π2
Sans peine, k=0 (k+1)2 = 12 sachant n=1 n2 = 6 . relation proposée.
d) Par le changement de variable C 1 strictement croissant y = tn d) On a
+∞ +∞ +∞
X (−1)k−1 X (−1)k−1 X (−1)k
Z 1
1
Z 1
ln(1 + y) n − 2
= 2
ln(1 + t ) dt = n
dy k(nk + 1) k k (nk + 1)
n−1 k=1 k=1 k=1
0 n 0 y n
avec
+∞ +∞
Par convergence dominée (domination par sa limite simple),
X (−1)k 1X 1
≤ →0
k 2 (nk + 1) n k2
1 1 k=1 k=1
π2
Z Z
ln(1 + y) ln(1 + y)
n−1 dy → dy = donc
0 y n 0 y 12 Z 1 +∞
X (−1)k−1
n ln(1 + tn ) dt →
Ainsi, 0 k2
k=1
2
 
ln 2 π 1 avec
` − In = − +o +∞
n 12n2 n2 X (−1)k−1 π2
=
puis k2 12
k=1
π2
 
ln 2 1
In = 1 − + +o car on sait
n 12n2 n2 +∞
X 1 π2
2
=
k 6
k=1

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Finalement Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on peut
π2
 
ln 2 1 échanger somme et intégrale :
In = 1 − + +o
n 12n2 n2 Z 1
Fλ (s) = eλy (1 − y)s−1 dy
0

Exercice 51 : [énoncé]
ExerciceP52 : [énoncé]
p
a) Par la règle de d’Alembert la série converge pour tout (s, λ) ∈ R∗+ × C. La série ap tp! est convergente car
∆λ : ]0; +∞[.
tp tp
b) ap ≤ k(an )k∞
+∞
! p! p!
1 X λn
Fλ (s) = 1+ De plus sa somme est continue car on peut aisément établir la convergence
s n=1
(s + 1) . . . (s + n)
normale sur tout segment.
Or Enfin
+∞ +∞ +∞
λn |λ|
n X tp
≤ k(an )k∞ et
X X
1+ ≤ = e|λ| ap
p!
n=1
(s + 1) . . . (s + n) n=0
n! p=n

donc Fλ (s) −→ 0. permet d’assurer l’existence de l’intégrale étudiée.


s→+∞ Posons
c) Puisque tp
fp (t) = ap e−2t
λn λn p!
≤ P
(s + 1) . . . (s + n) n! La série de fonction fp convergence simplement.
P+∞
Les fonctions fp et p=n fp sont continues par morceaux.
il y a converge normale sur R+ de la série des fonctions continues
λn Les fonctions fp sont intégrables sur [0 ; +∞[ et
s 7→ (s+1)...(s+n) . Ceci permet d’affirmer
Z +∞  
|ap | 1
+∞ +∞ n |fp (t)| dt = p+1 = O
X λn X λ 2 2p+1
1+ −→ = eλ 0
(s + 1) . . . (s + n) s→0 n!
n=1 n=0 est terme générale d’une série convergente.
Par le théorème d’intégration terme à terme de Fubini, on obtient
et donc
eλ Z +∞ +∞
! +∞
Fλ (s) ∼ + −2t
X tp X ap
s→0 s e ap dt = p+1
0 p=n
p! p=n
2
d) Par intégrations par parties successives :
Enfin, cette expression tend vers 0 en tant que reste d’une série convergente.
Z 1
n!
(1 − y)s−1 y n dy =
0 s(s + 1) . . . (s + n)
Exercice 53 : [énoncé]
On sait que la fonction ζ est continue.
e)
+∞ n Z 1 Z +∞ Z +∞
+∞ X
X λ 1
Fλ (s) = (1 − y)s−1 y n dy (ζ(x) − 1) dx = x
dx
n=0
n! 0 2 2 n=2
n

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avec avec convergence de l’intégrale. Or, quand x → 0+


Z +∞
dx 1
= 2 1 8
2 nx n ln n ∼
π π 2 x2
1 − cos 2 sin x
La convergence de la série des intégrales des valeurs absolues assure la
convergence de l’intégrale du premier membre et permet de permuter intégrale et et donc l’intégrale introduite
somme. On obtient alors P diverge. C’est absurde.
On en déduit que la série un diverge.
Z +∞ +∞
X 1
(ζ(x) − 1) dx = 2 ln n
2 n
n=2 Exercice 55 : [énoncé]
R π/2 −t
On a un ≥ vn = 0 P e cos2n t dt.
Si la série numérique un converge alors, par comparaison de série à termes
Exercice 54 : [énoncé] positifs, la série
P
vn converge aussi. Par le théorème d’intégration terme à terme
de Fubini, il y a alors intégrabilité sur ]0 ; π/2] de la fonction
a) Posons
π n +∞
e−t e−t
 X
fn (x) = cos sin x e−t cos2n t = =
2 2
1 − cos t sin2 t
n=0
Les fonctions fn sont continues par morceaux et la suite de fonctions (fn )
converge simplement vers la fonction nulle sur [0 ; π/2[, elle-même continue Or quand t → 0+
par morceaux. Enfin, on a la domination e−t 1
2 ∼ t2
sin t
|fn (x)| ≤ 1 = ϕ(x)
qui n’est pas intégrable sur ]0 ; π/2]. P
avec ϕ évidemment intégrable sur [0 ; π/2[. Par convergence dominée, on C’est absurde, on en conclut que la série un diverge.
obtient
un → 0
P Exercice 56 : [énoncé]
b) Par l’absurde, si un converge alors, on peut appliquer
P un théorème
d’intégration terme à terme à la série de fonctions fn . En effet,
P les a) La fonction t 7→ (1+t1x )n est définie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[.
fonctions fn sont continues par morceaux, la série de fonctions fn converge
simplement sur [0 ; π/2[ vers la fonction Cas x < 0 :
1
(1+tx )n −→ 1 donc la fonction n’est pas intégrable.
t→+∞
1 Cas x = 0 :
f : x 7→ π

1 − cos 2 sin x 1
(1+tx )n −→
1
. Même conclusion.
t→+∞ 2

elle-même continue par morceaux. Enfin les fonctions fn sont intégrables sur Cas x > 0 :
Quand t → 0+ , (1+t1x )n → 1 et quand t → +∞, (1+t1x )n ∼ 1
donc la fonction
P;Rπ/2[ et l’hypothèse de travail absurde signifie la convergence de la série
[0 tnx
|f |. est intégrable sur ]0 ; +∞[ si, et seulement si, nx > 1.
[0;π/2[ n
Par théorème d’intégration terme à terme, on obtient b) Pour t > 0, on remarque que
+∞ Z π/2 +∞
X 1 X 1 1
un = π
 dx x )n
= x
n=0 0 1 − cos 2 sin x n=1
(1 + t t

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P
Par l’absurde, si In (x) converge, on peut appliquer un théorème d’intégration terme à terme affirmant :
d’interversion somme et intégrale assurant que t 7→ t1x est intégrable sur Z +∞ Z 1
]0 ; +∞[. C’est absurde.
X
P S est intégrable sur ]0 ; 1] et S(t) dt = fn (t) dt
On conclut que In (x) diverge. ]0;1] n=1 0
Par intégration par parties avec deux convergences
fonction S n’est pas intégrable sur ]0 ; 1] !
Or ceci est absurde car la P
Z +∞
dt

t
+∞ Z +∞
2nt2 Z +∞ 2
t On en déduit que la série un diverge.
In (2) = = + dt = 2n dt
0 (1 + t2 )n (1 + t2 )n 0 0 (1 + t2 )n+1 0 (1 + t2 )n+1
Exercice 58 : [énoncé]
Or
+∞
t2 dt
Z
In (2) − In+1 (2) = a) Posons un (t) = 1/(1 + t3 )n définie sur ]0 ; +∞[.
0 (1 + t2 )n+1
Les fonctions un sont continues par morceaux et la suite (un ) converge
donc simplement vers la fonction nulle sur ]0 ; +∞[, elle-même continue par
2n − 1
In+1 (2) = In (2) morceaux. De plus
2n
On en déduit ∀n ≥ 1, ∀t ∈ ]0 ; +∞[, |un (t)| ≤ ϕ(t)
(2n)! π 3
In+1 (2) = n 2 avec ϕ : t 7→ 1/(1 + t ) intégrable sur [0 ; +∞[ et donc aussi sur ]0 ; +∞[.
(2 n!) 2
Par application du théorème de convergence dominée sur ]0 ; 1] et sur
car I1 (2) = π/2. [1 ; +∞[, on obtient
Notons que par le changement de variable t = tan u, on pouvait aussi Un → 0 et Vn → 0
transformer In (2) en une intégrale de Wallis. b) Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions
P
un
converge simplement sur ]0 ; 1] vers la fonction U continue par morceaux
donnée par
Exercice 57 : [énoncé] +∞
X 1 1 1 1
U (t) = 3 )n
= 3 1− 1
= 3
n=1
(1 + t 1 + t 1+t3
t
a) Posons fn (t) = 1/(1 + t3 )n définie sur [0 ; 1]. P
Les fonctions fn sont continues par morceaux et la suite (fn ) converge Si, par l’absurde, Rla série Un converge, on est dans la situation où la série
simplement sur ]0 ; 1] vers la fonction nulle, elle-même continue par morceaux. de terme général ]0;1] |un (t)| dt converge et l’on peut appliquer un théorème
De plus d’intégration terme à terme affirmant :
∀n ≥ 1, ∀t ∈ ]0 ; 1], |fn (t)| ≤ ϕ(t) Z +∞ Z 1
X
U est intégrable sur ]0 ; 1] et U (t) dt = un (t) dt
avec ϕ : t 7→ 1/(1 + t3 ) intégrable sur ]0 ; 1]. ]0;1] 0
n=1
Par application du théorème de convergence dominée, on obtient un → 0
P Or ceci est absurde car la Pfonction U n’est pas intégrable sur ]0 ; 1] !
b) Les fonctions fn sont continues par morceaux et la série de fonctions fn
On en déduit que la série Un diverge.
converge simplement sur ]0 ; 1] vers la fonction S continue par morceaux P
En revanche, la série Vn est à termes positifs et
donnée par
+∞ n Z +∞ X n Z +∞
X 1 1 1 + t3 X 1 dt 1
S(t) = 3 n
= 1 = Vk ≤ 3 )n
dt ≤ 3
=
n=0
(1 + t ) 1 − 1+t3 t3 k=1 1 k=1
(1 + t 1 t 2
P P
Si, par l’absurde, Rla série un converge, on est dans la situation où la série Les sommes partielles de laPsérie à termes positifs Vn étant majorées, on
de terme général ]0;1] |fn (t)| dt converge et l’on peut appliquer un théorème peut affirmer que la série Vn converge.

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Exercice 59 : [énoncé] c) La suite (un ) a la nature de la série de terme général vn = un+1 − un .


Or      
2x 1 1 α − 1/3 1
a) Quand x → 0+ , fn (x) ∼ nx → n2 donc α = n2 est l’unique valeur pour laquelle vn = α ln 1 + + ln 1 − = +O
f est continue en 0. n 3n n n2
x
b) fn est continue sur [0 ; +∞[ et quand x → +∞, fn (x) ∼ eenx → 0 donc fn est La série de terme général vn converge si, et seulement si, α = 1/3.
bornée sur R+ .

d) Puisque ln n1/3 In → `, on obtient
On peut envisager une argumentation plus détaillée :
- puisque f converge en +∞, il existe A ≥ 0 tel que f est bornée sur [A ; +∞[ ; e`
- puisque f est continue, f est bornée sur [0 ; A] ; In ∼ √
3
n
- et finalement f est bornée sur la réunion de ces deux intervalles par la plus
grande des deux bornes. et donc  
1 1
c) fn est définie et continue sur [0 ; +∞[ et quand x → +∞, In = O
n n4/3
x2 fn (x) ∼ x2 e−(n−1)x → 0 donc fn (x) = o 1/x2 et donc f est intégrable sur
1
P
[0 ; +∞[. Par suite n≥1 n In converge.
d) Pour x > 0, On a
+∞ +∞ Z +∞
X 1 X 1 1
+∞ +∞ In = fn (t) dt avec fn (t) =
2 sh x X
−nkx
X
−(nk−1)x −(nk+1)x

n n (1 + t3 )n
= 2 sh x e = e − e n=1 n=1 0
enx − 1
k=1 k=1
P
Les fonctions fn sont continues par morceaux sur ]0 ; +∞[, la série fn
Z +∞
1 1 2

1
 converge simplement sur ]0 ; +∞[ et sa somme
e−(nk−1)x − e−(nk+1)x dx = − = 2 2 =O
0 nk − 1 nk + 1 n k −1 k2 +∞ +∞  
X X 1 1 1
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on peut fn = = − ln 1 −
n (1 + t3 )n 1 + t3
sommer terme à terme et affirmer n=1 n=1
Z +∞ +∞ Z +∞  +∞
2 sh x X
−(nk−1)x −(nk+1)x
 X 1 1 est continue par morceaux.
nx − 1
dx = e − e dx = − R +∞
Enfin, la série de terme général 0 |fn | converge.
0 e 0 nk − 1 nk +1
k=1 k=1
On peut donc permuter somme et intégrale pour obtenir
Pour n = 2, la somme est facile à calculer.
+∞ Z +∞  
X 1 1 2
In = − ln 1 − 3
dt = √ π
n 0 1+t 3
Exercice 60 : [énoncé] n=1

la dernière intégrale étant calculer par intégration par parties puis


a) Par convergence dominée In → 0. Z +∞
b) Par intégration par parties avec convergence du crochet dt 2π
3
= √
+∞ Z +∞ 0 1 + t 3 3
t3

t
In = n
+ 3n dt
3
(1 + t ) 0 0 (1 + t3 )n+1
avec Exercice 61 : [énoncé]
+∞
t3
Z
On a
dt = In − In+1 +∞ +∞
0 (1 + t3 )n+1 1 X
n na
X
= (−1) t = fn (t)
On en déduit la relation demandée. 1 + ta n=0 n=0

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avec fn (t) = (−1)n tna sur ]0 ; 1[. Pour tout x ∈ ]0 ; 1[,


+∞
xα−1 X
1 = (−1)n xn+α−1
Z
1
|fn (t)| dt = 1 + x n=0
0 na + 1
Le théorème d’intégration terme à terme ne pourra pas s’appliquer car ici
1
P
et na+1 diverge, le théorème d’intégration terme à terme de Fubini ne
s’applique pas. XZ X 1
|fn | = diverge
De plus la série de fonctions ne converge par uniformément sur [0 ; 1] car elle ne ]0;1[ n+α
converge pas simplement en 1. . .
Transitons alors par les sommes partielles et le théorème de convergence dominée. Nous allons alors intégrer terme à terme en exploitant les sommes partielles.
Posons Posons
n n
1 − (−1)n+1 t(n+1)a X 1 − (−1)n+1 xn+1
(−1)k xk+α−1 = xα−1
X
Sn : t 7→ (−1)k tka = Sn : x 7→
1 + ta 1+x
k=0 k=0

Les fonctions Sn sont continues par morceaux et la suite (Sn ) converge Les fonctions Sn sont continues par morceaux et convergent simplement sur ]0 ; 1[
simplement sur [0 ; 1[ vers la fonction vers la fonction
xα−1
S : x 7→
1 1+x
S : t 7→
1 + ta elle-même continue par morceaux.
elle-même continue par morceaux. De plus
2xα−1
De plus |Sn (x)| ≤ = ϕ(x)
2 1+x
|Sn (t)| ≤ = ϕ(t)
1 + ta avec ϕ fonction intégrable sur ]0 ; 1[.
avec ϕ intégrable sur [0 ; 1[. Par le théorème de convergence dominée, on obtient
Par le théorème de convergence dominée, on obtient 1 1
xα−1
Z Z
1 1
Sn (x) dx → dx
1+x
Z Z
dt 0 0
Sn (t) dt →
0 0 1 + ta
Or
1 n Z 1 n
(−1)k
Z X X
Or Sn (x) dx = (−1)k xk+α−1 dx =
1 n Z 1 n
(−1)k k+α
Z X X 0 0
Sn (t) dt = (−1)k tka dt = k=0 k=0
0 0 ka + 1
k=0 k=0 et on peut donc conclure
donc +∞ Z 1 α−1
+∞
(−1)n
Z 1
dt
X (−1)n x
= dx
X
= n+α
na + 1 a 0 1+x
n=0 0 1+t n=0

avec, en substance, la convergence de la série introduite. avec en substance la convergence de la série introduite.

Exercice 62 : [énoncé] Exercice 63 : [énoncé]


Notons que l’intégrale étudiée est bien définie.

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a) Pour t ∈ ]0 ; 1[, on peut écrire Exercice 64 : [énoncé]


Soit fn : [0 ; +∞[ → R la fonction définie par
+∞
ta−1 X
= (−1)n ta+nb−1 (−1)n−1
1 + tb n=0 fn (t) =
n2 + t2
Posons On observe kfn k∞ = 1/n2 et donc la série des fonctions fn converge normalement,
n
X
k a+kb−1 a−1 1 − (−1)n+1 t(n+1)b donc uniformément sur [0 ; +∞[. Puisque chaque fn est continue, on peut affirmer
Sn : t 7→ (−1) t =t
1 + tb que la fonction
k=0
+∞
X (−1)n−1
Les fonctions Sn sont continues par morceaux et la suite (Sn ) converge S : t 7→
simplement sur ]0 ; 1[ vers la fonction n=1
n2 + t2

est définie et continue sur [0 ; +∞[.


ta−1
S : t 7→ Les fonctions fn sont intégrables sur R+ et
1 + tb
Z +∞ Z +∞
elle-même continue par morceaux. π dt π
|fn (t)| dt = =
De plus 0 2 0 n2 + t2 2n
2ta−1 PR
|Sn (t)| ≤ = ϕ(t) Puisque la série |fn | diverge, on ne peut intégrer terme à terme par le
1 + tb théorème de Fubini.
avec ϕ intégrable sur ]0 ; 1[. Raisonnons alors par les sommes partielles en exploitant le théorème de
Par convergence dominée, on obtient convergence dominée.
Posons
1 1 n
ta−1 (−1)k−1
Z Z X
Sn (t) dt → dt Sn : t 7→
0 0 1 + tb k 2 + t2
k=1

avec convergence de l’intégrale introduite. Les fonctions Sn sont continues par morceaux sur [0 ; +∞[ et converge simplement
Or vers la fonction S elle-même continue par morceaux.
Z 1 n Z 1 n
X X (−1)k De plus, le critère spécial des séries alternées s’appliquant, on a
Sn (t) dt = (−1)k ta+kb−1 =
0 0 a + kb
k=0 k=0 1
0 ≤ Sn (t) ≤ = ϕ(t)
donc 1 + t2
+∞ Z 1 a−1
X (−1)n t avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[.
= dt
n=0
a + nb 0 1 + tb Par le théorème de convergence dominée, on obtient
avec convergence de la série introduite.. +∞ +∞
+∞ X
(−1)n−1
Z Z
b) Après calculs Sn (t) dt → dt
0 0 n=1
n2 + t2
+∞ Z 1
X (−1)n dt 1 π
= 3
= ln 2 + √ Or
n=0
3n + 1 0 1+t 3 3 3 +∞ n Z +∞ n
(−1)n−1 π X (−1)n−1
Z X
Sn (t) dt = dt =
0 0 n2 + t2 2 n
k=1 k=1

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donc avec convergence de l’intégrale introduite.


+∞ +∞
Z +∞ X
π X (−1)n−1 (−1)n−1 Or
n Z +∞ n
= dt Z +∞
(−1)k
2 n=1 n n2 + t2
X X
0 n=1 Sn (x) dx = (−1)k e−ak x dx =
0 0 ak
k=0 k=0
avec convergence de la série introduite.
donc
+∞ +∞
Z +∞ X
X (−1)n
= (−1)n e−an x dx
Exercice 65 : [énoncé] n=0
an 0 n=0
Posons avec en substance convergence de la série écrite.
fn : x 7→ (−1)n e−an x
Les fonctions fn sont continues P et en vertu du critère spécial des séries alternées,
on peut affirmer que la série fn converge simplement sur ]0 ; +∞[. De plus, par Exercice 66 : [énoncé]
le critère spécial des séries alternées, on a
tx−1
+∞
a) La fonction t 7→ 1+t est définie et continue par morceaux sur ]0 ; 1].
Quand t → 0+ ,
X
k −ak x −an+1 x
|Rn (x)| = (−1) e ≤e
tx−1 1
k=n+1 ∼ tx−1 = 1−x
P 1+t t
ce qui permet d’établir que la série fn converge uniformément sur tout segment tx−1
de ]0 ; +∞[. On en déduit que la fonction avec 1 − x < 1 et donc t 7→ 1+t est intégrable sur ]0 ; 1].
x−1
b) Posons g(x, t) = t1+t sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; 1].
+∞
X t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1],
S : x 7→ (−1)n e−an x
x 7→ g(x, t) est continue sur ]0 ; +∞[.
n=0
Soit [a ; b] ⊂ R∗+ ,
est définie et continue sur ]0 ; +∞[.
Pour intégrer terme à terme, nous allons exploiter les sommes partielles et le ta−1
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; 1], |g(x, t)| ≤ ≤ ta−1 = ϕa (t)
théorème de convergence dominée. Posons 1+t
n
X avec ϕa intégrable sur ]0 ; 1].
Sn : x 7→ (−1)k e−ak x Par domination sur tout segment de ]0 ; +∞[, on peut affirmer que f est
k=0 continue sur ]0 ; +∞[.
Les fonctions Sn sont continues par morceaux et la suite (Sn ) converge c) Pour x > 0
Z 1
simplement vers S elle-même continue par morceaux. 1
f (x) + f (x + 1) = tx−1 dt =
En vertu du critère spécial des séries alternées, on a 0 x
+
d) Quand x → 0 , f (x + 1) → f (1) par continuité. On a donc f (x + 1) = o(1/x)
0 ≤ Sn (x) ≤ S0 (x) = e−a0 x = ϕ(x)
puis
1
avec ϕ intégrable. f (x) ∼ + .
x→0 x
Par convergence dominée, on obtient
Quand x → +∞,
Z +∞ Z +∞ Z 1
1
Sn (x) dx → S(x) dx 0 ≤ f (x) ≤ tx−1 dt = → 0
0 0 0 x

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donc Pourt ∈ [0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est de classe C 2 sur ]0 ; +∞[ et


f (x) −→ 0.
x→+∞
∂f e−xt ∂2f e−xt
(x, y) = −t 2
et 2
(x, t) = t2
∂x 1+t ∂x 1 + t2
Exercice 67 : [énoncé]
Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, la fonctions t 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue par morceaux et
intégrable.
a) Posons f : [0 ; +∞[ × [0 ; +∞[ → R définie par 2
La fonction ∂∂xf2 est continue en x, continue par morceaux en t.
e−t Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Sur[a ; +∞[ × [0 ; +∞[, on a
f (x, t) =
1 + tx
∂2f
(x, t) ≤ e−at
Pour chaque x ∈ [0 ; +∞[, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux ∂x2
sur [0 ; +∞[ et intégrable car
avec ϕ : t 7→ e−at continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[.
2
t f (x, t) −→ 0 Par domination sur tout compact, la fonction F est de classe C 2 sur R∗+ et
t→+∞

+∞ +∞ +∞
On en déduit la convergence de l’intégrale impropre définissant F (x). e−xt e−xt
Z Z Z
00 1
F (x) + F (x) = 2
t dt + dt = e−xt dt =
b) Pour chaque t ∈ [0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est indéfiniment dérivable et 0 1 + t2 0 1 + t2 0 x
n n
∂ f (−1) n! n −t Enfin F −→ 0 car
n
(x, t) = t e +∞
∂x (1 + tx)n+1
+∞ +∞
e−xt
Z Z
∂nf ∂nf 1
La fonction x 7→ ∂xn (x, t) est continue, la fonction t 7→ ∂xn (x, t) est continue |f (x)| ≤ dt ≤ e−xt dt = −→ 0
par morceaux et 0 1 + t2 0 x x→+∞

∂nf
∀(x, t) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; +∞[, (x, t) ≤ n!tn e−t = ϕn (t)
∂xn Exercice 69 : [énoncé]
avec ϕn : [0 ; +∞[ → R continue par morceaux et intégrable. −xt2
Par domination, on peut alors affirmer que F est de classe C ∞ sur [0 ; +∞[ et a) g : (x, t) 7→ e1+t2 est définie continue en x et continue par morceaux en t sur
Z +∞ R+ × [0 ; +∞[ avec
1
∀n ∈ N, ∀x ∈ [0 ; +∞[, F (n) (x) = (−1)n n! tn e−t dt |g(x, t)| ≤ = ϕ(t)
0 1 + t2
et ϕ intégrable sur [0 ; +∞[.
c) En particulier
Par domination, on peut affirmer que f est définie et continue sur R+ .
F (n) (0) = (−1)n (n!)2
∂g
b) ∂x existe et est continue en x et continue par morceaux en t sur
R∗+ × [0 ; +∞[.
Exercice 68 : [énoncé] Pour x ∈ [a ; b] ⊂ R∗+ on a
e−xt
Considérons f : (x, t) 7→ 1+t2 définie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[

Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[ et ∂g t2 2 2
(x, t) = − e−xt ≤ e−at = ψ(t)
intégrable car ∂x 1 + t2
1
|f (x, t)| ≤ avec ψ intégrable sur R+ .
1 + t2
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Par domination sur tout segment de R∗+ , on peut affirmer que f est de classe b) u 7→ 1/u est un C 1 difféomorphisme entre R∗+ et R∗+ .
C 1 sur ]0 ; +∞[ avec On peut réaliser le changement de variable t = 1/u qui donne
Z +∞ 2 −xt2
t e
f 0 (x) = −
Z +∞ Z +∞
dt dt u du
0 1 + t2 3
=
0 1+t 0 1 + u3
Enfin,
+∞ +∞ √ Donc +∞
+∞
Z Z
1 π

2t − 1
Z
0 −xt2 −u2 dt 2 4π
f (x) − f (x) = e dt =√ √ e du = √ 2f (0) = = √ arctan √ = √
0 u= xt x 0 2 x 0 t2 − t + 1 3 3 0 3 3
puis

Exercice 70 : [énoncé] f (0) = √
3 3
1
a) t 7→ 1+t c) x 7→ g(x, t) est continue sur R+ , t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur
3 est intégrable sur R+ donc g(0) existe.
[0 ; +∞[ avec
u 7→ 1/u est une bijection C 1 entre R∗+ et R∗+ . 1
On peut réaliser le changement de variable t = 1/u qui donne |g(x, t)| ≤ = ϕ(t)
1 + t3
Z +∞ Z +∞
dt u du et ϕ intégrable sur [0 ; +∞[ donc f est continue.
3
= Si x ≤ y alors ∀t ∈ [0 ; +∞[, g(y, t) ≤ g(x, t) donc f (y) ≤ f (x). Ainsi f est
0 1 + t 0 1 + u3
décroissante.
Donc +∞ Rq : On peut aussi montrer f de classe C 1 mais cela alourdit la démonstration
+∞ 
2t − 1
Z
dt 2 4π
2g(0) = 2
= √ arctan √ = √ d) f tend vers 0 en +∞ car
0 t −t+1 3 3 0 3 3
Z +∞ Z +∞
puis dt 1 du
2π 0 ≤ f (x) ≤ 3 3
= 2
→ 0
g(0) = √ 0 x + t t=xu x 0 1 + u3 x→+∞
3 3
2 02
b) La fonction g est paire. Pour 0 ≤ x ≤ x0 , on a pour tout t ≥ 0, e−tx ≥ e−tx
Exercice 72 : [énoncé]
donc g est décroissante sur R+ .
c) Pour x > 0,
Z +∞ a) Posons u : R × [0 ; π] → R la fonction définie par
2 1
0 ≤ g(x) ≤ e−tx dt = 2 → 0
0 x u(x, θ) = cos(x sin θ)
donc limx→+∞ g(x) = 0. La fonction u admet des dérivées partielles
∂u ∂2u
Exercice 71 : [énoncé] (x, θ) = − sin θ sin(x sin θ) et (x, θ) = − sin2 θ cos(x sin θ)
∂x ∂x2
Pour chaque x ∈ R, θ 7→ u(x, θ) et θ 7→ ∂u∂x (x, θ) sont continues par morceaux
a) Posons
1 sur [0 ; π] donc intégrable.
g(x, t) = 2
De plus ∂∂xu2 est continue en x et continue par morceaux en θ et
1 + x3 + t 3
Pour tout x ∈ R+ , la fonction t 7→ g(x, t) est définie, continue sur R+ et ∂2u
g(x, t) ∼ 1/t3 donc f (x) existe. ∀x ∈ R, ∀θ ∈ [0 ; π], (x, θ) ≤ 1 = ϕ(θ)
+∞ ∂x2

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L’application ϕ étant intégrable sur [0 ; π], on peut affirmer par domination Par unicité des coefficients d’un développement en série entière de rayon de
sur tout segment que la fonction f est de classe C 2 avec convergence > 0, on obtient
1 π 1 π 2
Z Z
0
f (x) = − 00
sin θ cos(x sin θ) dθ et f (x) = − sin θ cos(x sin θ) dθ (2n + 2)2 an+1 + an = 0
π 0 π 0
Sachant a0 = 1, on conclut
b) On remarque (−1)n
1
Z π an =
f 00 (x) = (cos2 θ − 1) cos(x sin θ) dθ 22n (n!)2
π 0
et donc Z π
00 1 Exercice 73 : [énoncé]
x(f (x) + f (x)) = cos θ. (x cos θ cos(x sin θ)) dθ
π 0
t ∗
Par intégration par parties, on obtient a) Introduisons g(x, t) = cost+x définie sur R+ × [0 ; π/2].
La fonction g est continue et x et continue par morceaux en t.
x(f 00 (x) + f (x)) = −f 0 (x) Pour [a ; b] ⊂ R∗+ , on a
On en déduit que f est solution de l’équation différentielle linéaire d’ordre 2 1
∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; π/2], |g(x, t)| ≤ = ϕ(t)
t+a
xy 00 (x) + y 0 (x) + xy(x) = 0
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; π/2].
c) Pour tout x ∈ R, on peut écrire Par domination sur tout segment, on peut affirmer que f est continue sur R∗+ .
+∞
πX
Aussi, pour 0 < x ≤ x0 , on a
(−1)n
Z
1
f (x) = (sin θ)2n x2n dθ
π 0 (2n)! ∀t ∈ [0 ; π/2], g(x0 , t) ≤ g(x, t)
n=0

Puisque la série
P x2n En intégrant, on obtient f (x0 ) ≤ f (x). La fonction f est donc décroissante.
(2n)! est convergente, un argument de convergence
On aurait pu aussi établir que f est de classe C 1 et étudier le signe de sa
normale permet une intégration terme à terme et donc
dérivée.
+∞ π
(−1)n b) Quand x → +∞,
X Z
f (x) = an x2n avec an = (sin θ)2n dθ Z π/2
1
n=0
(2n)!π 0 0 ≤ f (x) ≤ dt → 0
0 x+t
d) Nous pourrions calculer l’intégrale définissant an car c’est une intégrale de Quand x → 0 +
Wallis, mais puisqu’on nous demande d’exploiter l’équation différentielle. . .
√ √
Pour tout x ∈ R, par dérivation d’une série entière Z π/4
cos t 2 π/4 2 x + π/4
f (x) ≥ dt ≥ [ln(t + x)]0 = ln → +∞
+∞
X +∞
X 0 t+x 2 2 x
f 0 (x) = (2n + 2)an+1 x2n+1 et f 00 (x) = (2n + 2)(2n + 1)an+1 x2n
n=0 n=0 c)
Z π/2 Z π/2
1 1
00 0
L’équation xf (x) + f (x) + xf (x) = 0 donne alors cos t dt ≤ f (x) ≤ cos t dt
x + π/2 0 x 0
+∞
X donc
(2n + 2)2 an+1 + an x2n+1 = 0 1

f (x) ∼
n=0 x→+∞ x
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On sait : c) En intégrant par parties


1
∀0 ≤ t ≤ π/2, 1 − t2 ≤ cos t ≤ 1
2 Z π/2 
(sin t)x+1
π/2
1
donc f (x+2) = (sin t)x (1 − cos2 t) dt = f (x)− cos t − f (x+2)
π/2 π/2 π/2 0 x+1 x + 1
t2 dt 0
Z Z Z
dt 1 dt
− ≤ f (x) ≤
0 t+x 2 0 t+x 0 t+x et donc
x+1
Or f (x + 2) = f (x)
Z π/2
dt x + π/2 x+2
= ln ∼ − ln x
0 t+x x 0 d) On a
et ϕ(x + 1) = (x + 1)f (x + 1)f (x) = xf (x − 1)f (x) = ϕ(x)
π/2 π/2
t2 dt
Z Z
0≤ ≤ t dt = C = o(ln x) et
0 t+x 0 ϕ(1) = f (0)f (1) = π/2
donc
f (x) ∼ − ln x donc par récurrence
x→0 ∀n ∈ N∗ , ϕ(n) = π/2

e) ϕ est continue et quand x → 0,


Exercice 74 : [énoncé]
ϕ(x) = ϕ(1 + x) → ϕ(1) = π/2
x
a) La fonction t 7→ (sin t) est définie, continue et positive sur ]0 ; π/2].
Or quand x → 0,
Quand t → 0+ , (sin t)x ∼ tx avec x > −1 donc t 7→ (sin t)x est intégrable sur
f (x) → f (0) = π/2
]0 ; π/2].
Ainsi f est définie et positive sur ]−1 ; +∞[ donc quand x → −1,
b) La fonction
∂g ϕ(x + 1) 1
(x, t) = ln(sin t)(sin t)x f (x) = ∼
∂x (x + 1)f (x + 1) x+1
est définie, continue en x et continue par morceaux en t. Rq : En fait on peut montrer que ϕ est une fonction constante.
Soit [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[. Sur [a ; b] × ]0 ; π/2]

∂g
(x, t) ≤ |ln(sin t)(sin t)a | = ϕ(t) Exercice 75 : [énoncé]
∂x

avec ϕ est intégrable sur ]0 ; π/2] car pour α tel que −a < α < 1, a) Posons u(x, t) = (sin t)x définie sur R × ]0 ; π/2].
Pour tout x ∈ R, t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; π/2].
tα ϕ(t) ∼ ta+α |ln(t)| → 0
On a
Par domination sur tout segment, f est de classe C 1 sur ]−1 ; +∞[ et u(x, t) ∼ tx
t→0+
Z π/2 donc t 7→ u(x, t) est intégrable sur ]0 ; π/2] si, et seulement si, x > −1.
f 0 (x) = ln(sin t)(sin t)x dt ≤ 0 De plus, la fonction t 7→ u(x, t) est positive et donc la convergence de
0
l’intégrale équivaut à l’intégrabilité de la fonction.
Ainsi la fonction f est décroissante. En conclusion, l’intégrale existe si, et seulement si, x > −1.

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b) u admet une dérivée partielle Exercice 76 : [énoncé]


Étudions la fonction donnée par
∂u
(x, t) = ln(sin t)(sin t)x +∞
∂x
Z
arctan(x/t)
f (x) =
Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t. 0 1 + t2
Pour [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[, on a
Notons u(x, t) = arctan(x/t)
1+t2 définie sur R+ × ]0 ; +∞[
∂u t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R+
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; π/2], (x, t) ≤ |ln(sin t)| (sin t)a = ϕ(t)
∂x x 7→ u(x, t) est continue sur R+ pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[ et
La fonction ϕ est intégrable car π/2
|u(x, t)| ≤ = ϕ(t)
ϕ(t) ∼ + |ln t| |ta | = o (tα ) avec α ∈ ]−1 ; a[ 1 + t2
t→0
avec ϕ fonction intégrable sur ]0 ; +∞[.
Par domination sur tout segment, on obtient f de classe C 1 avec On en déduit que la fonction f est définie et continue sur R+ .
Z π/2 x 7→ u(x, t) est dérivable sur R∗+ pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[ et
0
f (x) = ln(sin t)(sin t)x dt ≤ 0
0 ∂u t
(x, t) = 2
c) Posons ∂x (t + x2 )(1 + t2 )
ϕ(x) = (x + 1)f (x)f (x + 1) ∗
x 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue sur R+ pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[
Une intégration par parties avec t 7→ ∂u ∗
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R+ et
u0 (t) = sin t et v(t) = (sin t)x−1 ∂u 1 1
(x, t) =
donne ∂x 2x (1 + t2 )
!
π/2 π/2 π/2
car 2tx ≤ x2 + t2 .
Z Z Z
x x−2 x
(sin t) dt = (x − 1) (sin t) dt − (sin t) dt
0 0 0 Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[

On en déduit ∂u 1 1
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) = = ψ(t)
ϕ(x + 1) = ϕ(x) ∂x 2a (1 + t2 )
Montrons que cette fonction est en fait constante. avec ψ fonction intégrable.
Soit a ∈ ]−1 ; 0[. Pour tout n ∈ N, ϕ(a + n) = ϕ(a). Par domination sur tout segment, on obtient f de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ avec
En posant p = bac, la décroissance de f donne Z +∞
t
ϕ(a) = ϕ(a + n) ≤ (a + n + 1)f (p + n)f (p + n + 1) f 0 (x) = 2 + x2 )(1 + t2 )
dt
0 (t
Or
Pour x 6= 1, on peut décomposer la fraction rationnelle définissant l’intégrande
(p + n + 1)f (p + n)f (p + n + 1) = ϕ(p + n) = ϕ(0)
t t t
et donc = 2 −
(1 + t2 )(x2 + t2 ) (x − 1)(1 + t2 ) (x2 − 1)(x2 + t2 )
a+n+1
(a + n + 1)f (p + n)f (p + n + 1) = ϕ(0) −→ ϕ(0)
p+n+1 n→+∞ et on obtient alors
+∞
1 + t2
 
De façon semblable, ϕ(a) peut être minorée par une suite de limite ϕ(0). 1 1 ln x
f 0 (x) = ln = 2
On peut donc affirmer que ϕ est constante. 2
x −1 2 2
x +t 2
0 (x − 1)

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Cette identité se prolonge en x = 1 par un argument de continuité. car les exponentielles imaginaires sont de module 1.
On a alors On a alors
Z x Z x
ln t ln t Z 1 z+1
t
Z 1
1
2 − 1)
dt = lim 2 − 1)
dt = lim f (x) − f (ε) dt ≤ tRe(z)+1 dt = −→ 0
(t ε→0 (t ε→0 2
0 ε 0 (1 + t) 0 Re(z) + 2 Re(z)→+∞

Or f (0) = 0 et par continuité on parvient à Ainsi


Z x 1
ln t (z + 1)f (z) −→
dt = f (x) Re(z)→+∞ 2
(t 2 − 1)
0
puis
1
f (z) ∼
Exercice 77 : [énoncé] Re(z)→+∞ 2z

a) Pour a > −1, on note Ωa = {z ∈ C | Re(z) ≥ a}.


tz
t 7→ 1+t est continue par morceaux sur ]0 ; 1], z 7→ tz
est continue sur Ω et Exercice 78 : [énoncé]
1+t
pour z ∈ Ωa ,
tz ta a) Pour x ∈ R, t 7→ sin(xt)
est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[,
≤ = ϕ(t) et −1
1+t 1+t  
sin(xt) sin(xt) 1
avec ϕ intégrable sur ]0 ; 1] car ϕ(t) ∼ ta quand t → 0+ . = O(1) et t = o
Par domination, on peut affirmer que f est définie et continue sur Ωa . et − 1 t→0 e − 1 t→+∞ t2
Ceci valant pour tout a > −1, on peut encore affirmer que f est définie et
donc f (x) est bien définie pour tout x ∈ R.
continue sur Ω.
b) On observe b) Posons g(x, t) = sin(xt)
et −1 .
1 ∂g
Z
x 1 g admet une dérivée partielle ∂x avec
f (x) + f (x + 1) = t dt =
0 x+1
∂g t
et par continuité (x, t) = t cos(xt)
∂x e −1
f (x + 1) −→ f (0)
x→−1 ∂g ∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R, t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur
donc ]0 ; +∞[.
1
f (x) ∼ ∂g t
x→−1 x+1 Enfin ∂x (x, t) ≤ et −1 = ϕ(t) avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[.
c) Par intégration par parties Par domination, on peut affirmer que f est de classe C 1 , a fortiori continue et
dérivable.
1
tz+1
Z
1 c) La décomposition
(z + 1)f (z) = + dt
2 0 (1 + t)2 +∞
1 X
= e−nt
Or et − 1 n=1
1 1
tz+1
Z Z
dt ≤ tz+1 dt permet d’écrire
0 (1 + t)2 0 Z +∞
+∞ X
avec f (1) = sin(t) e−nt dt
tz+1 = |exp((z + 1) ln t| = exp ((Re(z) + 1) ln t) = tRe(z)+1 0 n=1

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Par la majoration |sin(u)| ≤ |u|, on obtient est définie et de classe C 2 sur ]0 ; +∞[. Il en est de même pour f par opérations
Z +∞ Z +∞ sur de telles fonctions.
1 Quand x → +∞,
sin(t) e−nt ≤ t e−nt dt = 2
0 0 n
+∞ +∞
e−tx
Z Z
1
|sin(t) e−nt | dt converge, on peut intégrer terme à terme e−tx dt =
PR
La série [0;+∞[
0≤ dt ≤
0 1 + t2 0 x
+∞ Z +∞
π
donc xf (x) → puis
X
f (1) = sin(t) e−nt dt 2
0 π
n=1 f (x) ∼
x→+∞ 2x
On calcule l’intégrale sommée en considérant la partie imaginaire de
Z +∞ Étudions maintenant f (x) quand x → 0+ .
eit e−nt dt Par le changement de variable u = tx,
0
+∞ +∞
1 − e−u 1 − e−u
Z Z
u
On obtient à terme f (x) = du = du
+∞
X 1 0 x2 + u2 0 x2 + u2 u
f (1) = 2+1
n=1
n avec
1 − e−u
ϕ : u 7→
u
Exercice 79 : [énoncé] Par intégration par parties,
La fonction f est bien définie sur ]0 ; +∞[ et
 +∞ Z +∞
Z +∞ −tx 1 1
xf (x) = −
π e
dt f (x) = ln(x2 + u2 )ϕ(u) − ln(x2 + u2 )ϕ0 (u) du
2 1 + t2 2 0 2 0
0

Posons Pour x ∈ ]0 ; 1],


e−tx ln(x2 + u2 ) ≤ ln(u2 ) + ln(1 + u2 )
u(x, t) =
1 + t2
définie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[. et la fonction
ln(u2 ) + ln(1 + u2 ) ϕ0 (u)

u admet deux dérivées partielles u 7→

∂u t ∂2u t2 est intégrable sur ]0 ; +∞[ car ϕ0 peut être prolongée par continuité en 0 et
(x, t) = − 2
e−tx et 2
(x, t) = e−tx
∂x 1+t ∂x 1 + t2
e−u
Pour chaque x > 0, les fonctions u et ∂u
sont intégrables et pour tout ϕ0 (u) ∼
∂x u→+∞ u
[a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[, on a la domination
On en déduit
∂2u f (x) = − ln x + O(1) ∼ + − ln x
(x, t) ≤ e−at = ϕ(t)
∂x2 x→0

avec ϕ intégrable. On en déduit que la fonction


Z +∞ −tx
e Exercice 80 : [énoncé]
x 7→ dt
0 1 + t2

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a) Par le changement de variable t = ux (bijection de classe C 1 ) on obtient b) Posons


x
sin2 t
Z
Z 1 g(x) = dt
du t
f (x) = √ √ 1
−1 1 + x u2 1 − u2
2
Cette fois-ci
Posons g : ]0 ; +∞[ × ]−1 ; 1[ → R définie par sin2 t
∼ t quand t → 0+
t
1
g(x, u) = √ √ et donc la fonction g est définie et continue en 0.
1+ x2 u2 1 − u2
Puisque
Z x
La fonction g est continue sur ]0 ; +∞[ × ]−1 ; 1[ et dt
f (x) + g(x) = = ln x
1 t
1
|g(x, u)| ≤ √ = ϕ(u) on peut conclure
1 − u2
f (x) ∼ ln x quand x → 0+
avec ϕ intégrable sur ]−1 ; 1[.
On en déduit que f est définie et continue sur ]0 ; +∞[. Aussi Z x Z x
1 + cos(2t) 1 cos(2t)
b) Quand x → 0 + f (x) = dt = ln x + dt
1 2t 2 1 2t
1 1 Comme la nouvelle intégrale converge en +∞ (cela s’obtient par une
g(x, u) = √ √ →√
2 2
1+x u 1−u 2 1 − u2 intégration par parties) on conclut
Par la domination précédente 1
f (x) ∼ ln x quand x → +∞
Z 1 2
du 1
f (x) −→+ √ = [arcsin u]−1 = π
x→0 −1 1 − u2

De même, on obtient Exercice 82 : [énoncé]


Z 1
f (x) −→ 0 du = 0
x→+∞ −1 a) Pour que la racine carrée soit définie pour t ∈ ]0 ; 1[, il est nécessaire que
x ∈ [−1 ; 1].
Pour x ∈ ]−1 ; 1[, l’intégrale définissant f converge par les arguments
Exercice 81 : [énoncé] d’intégrabilité suivant

1 1 1 C te
a) Puisque p ∼ √ et p ∼ √
t(1 − t)(1 − x2 t) t→0 +
t t(1 − t)(1 − x2 t) t→1 − 1−t
cos2 t 1
∼ quand t → 0+
t t Pour x = ±1, l’intégrale définissant f diverge car
on peut affirmer, par équivalence de fonctions positives, que l’intégrale
diverge en 0. 1 1
p ∼ ≥0
On peut alors conclure que f est définie sur ]0 ; +∞[ (car l’intégrale sur un t(1 − t)(1 − t) t→0+ 1−t
segment d’une fonction continue converge) mais ne peut pas être définie sur
un domaine plus grand. L’ensemble de définition de f est donc ]−1 ; 1[.

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b) Sur [0 ; 1[, la fonction f est croissante et admet donc une limite en 1− . c) Par le changement de variable C 1 bijectif x = 1/t, on obtient f (α) = f (1 − α)
Par l’absurde, si celle-ci est finie égale à ` ∈ R alors d’où la symétrie affirmée.
Z a
dt d) Posons
∀a ∈ [0 ; 1[, p ≤` 1
0 t(1 − t)(1 − x2 t) u(α, x) =
xα (1 + x)
Par intégration sur un segment, la fonction de x déterminée par le premier Pour chaque x ∈ ]0 ; +∞[, la fonction α 7→ u(α, x) est continue et pour
membre est continue en x = 1, on en déduit chaque α ∈ ]0 ; 1[ la fonction x 7→ u(α, x) est continue par morceaux. Enfin
Z a
dt pour α ∈ [a ; b] ∈ ]0 ; 1[ (avec a > 0), on a
√ ≤`
0 t(1 − t) 1
|u(x, α)| ≤ si x ∈ [1 ; +∞[
Or ceci est absurde car par non intégrabilité d’une fonction positive xa (1 + x)
Z a
dt et
√ −→ +∞ 1
0 t(1 − t) a→1− |u(x, α)| ≤ si x ∈ ]0 ; 1]
xb (1 + x)
Ainsi
Exercice 83 : [énoncé] |u(x, α)| ≤ ϕa,b (x) pour x ∈ ]0 ; +∞[
en posant ϕa (x) = u(a, x) + u(b, x) qui est intégrable.
a) La fonction x 7→ 1/xα (1 + x) est définie et continue par morceaux sur Par domination sur tout segment, on peut affirmer que f est continue sur
]0 ; +∞[ avec ]0 ; 1[.
1 1 1 1 e) Par le changement de variable x = 1/t, on peut écrire
∼ et α ∼
xα (1 + x) x→0 x
+ α x (1 + x) x→+∞ x α+1
Z 1 Z +∞
dx dt
Cette fonction est donc intégrable si, et seulement si, α ∈ ]0 ; 1[. α
=
0 x (1 + x) 1 t1−α (1 + t)
La fonction intégrée étant de surcroît positive, l’intégrale définissant f (α)
converge si, et seulement si, α ∈ ]0 ; 1[. et alors
+∞
x1−α + xα
Z
b) On a f (α) = dx
Z +∞
dx
Z 1
dx
Z +∞
dx 1 x(1 + x)
f (α) − α+1
= α
− α+1
1 x 0 x (1 + x) 1 x (1 + x) On vérifie que pour x ≥ 1, la fonction α 7→ x1−α + xα est décroissante sur
Or ]0 ; 1/2] puis croissante sur [1/2 ; 1[. La fonction f a donc la même monotonie
Z +∞ Z +∞
dx dx et son minimum est donc
α+1
≤ =C
1 x (1 + x) 1 x(1 + x) Z +∞
dt
et pour α ≤ 1/2 f (1/2) = √ =π
0 t(1 + t)
Z 1 Z 1 √
dx dx
≤ √ = C0 via le changement de variable u = t.
0 xα (1 + x) 0 x(1 + x)
On a donc Z +∞
dx 1 1 Exercice 84 : [énoncé]
f (α) = α+1
+ O(1) = + O(1) ∼
1 x α α

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ln t
a) Posons f (x, t) = t+x . c) Par décomposition en éléments simples
f est définie et continue sur ]0 ; +∞[√× ]0 ; 1]. 1 1
Pour x > 0, f (x, t) ∼ + x1 ln t donc tf (x, t) −→+ 0 puis t 7→ f (x, t) est t−1 ch θ−1 ch θ−1 (t + ch θ)
t→0 t→0 = −
(t + 1)(t2 + 2t ch θ + 1) t+1 t2 + 2t ch θ + 1
intégrable sur ]0 ; 1].
Ainsi F est définie sur ]0 ; +∞[. Donc
f admet une dérivée partielle ∂f ∂x continue avec
∂f
∂x (x, t)
ln t
= − (t+x) 2.
Z 1
t−1 ln t 1 1 θ2
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Pour x ∈ [a ; b], 2
dt = (F (1) − G(eθ )) =
0 t + 1 t + 2t ch(θ) + 1 ch θ − 1 2 4(ch(θ) − 1)
∂f |ln t|
(x, t) ≤ 2 = ϕ(t)
∂x a
Exercice 85 : [énoncé]
avec ϕ intégrable sur ]0 ; 1].
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que F est de classe C 1 et a) Par le changement de variable t = xu,
Z 1
0 ln t Z x Z 1
F (x) = − dt sin t sin(xu)
0 (t + x)2 g(x) = dt = du
0 t + x 0 1+u
b) Par intégration par parties,
sin(xu)
  1 Z 1   L’application f : (x, u) 7→ 1+u est définie et continue sur ]0 ; +∞[ × [0 ; 1] et
1 1 1 1 1
F 0 (x) = ln t − − − dt |f (x, u)| ≤ 1 = ϕ(u)
t+x x 0 0 t t+x x
1
où la primitive de t 7→ t+x est choisie de sorte de s’annuler en 0 pour que avec ϕ intégrable sur [0 ; 1].
l’intégration par parties présente deux convergences. Par domination, on peut conclure que g est définie et continue sur ]0 ; +∞[.
Ainsi Z 1 b) Puisque
0 dt ln(x + 1) − ln x sin(xu)
F (x) = = ∀u ∈ [0 ; 1], −→ 0
0 t(t + x) x 1 + u x→0+
Par opérations on peut affirmer, toujours par domination, que
ln(x + 1) − ln x ln(1 + 1/x) + ln x 1 Z 1
G0 (x) = − = − ln x g(x) −→+ 0 du = 0
x x x x→0 0
puis
1 La même technique ne s’applique par pour l’étude en +∞. On va alors
G(x) = G(1) − (ln x)2 transformer l’écriture de l’intégrale. Par intégration par parties
2
Or G(1) = 2F (1) avec 
cos(t)
x Z x
cos(t)
+∞
g(x) = − − dt
Z 1
ln t
Z 1X x+t 0 0 (x + t)2
F (1) = dt = (−1)k tk ln(t) dt
0 t+1 0 k=0 Le terme entre crochet tend vers 0 quand x → +∞ et le terme intégrale aussi
R1 −1
car Z x Z x
Or 0
tk ln(t) dt = donc par convergence de la série des intégrales des
(k+1)2 cos(t) dt 1
P+∞ (−1)n P+∞ 2 2
dt ≤ 2
=
valeurs absolues, F (1) = n=1 n2 . Sachant n=1 n12 = π6 , on obtient 0 (x + t) 0 x x
2
F (1) = − π12 puis Ainsi
1 π2 g(x) −→ 0
G(x) = (ln x)2 − x→+∞
2 6

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Exercice 87 : [énoncé]

t−1 x
a) L’application t 7→ ln t t est définie et continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
Quand t → 0+ ,
t−1 x
t = o (tx )
ln t
Quand t → 1− ,
t−1 x
t →1
Figure 1 – L’allure de la fonction g ln t
L’application t 7→ t−1 x
ln t t est donc intégrable sur ]0 ; 1[
Donc g est bien définie.
Exercice 86 : [énoncé]
−xt b) Posons f (x, t) = t−1
ln t e
x ln t
.
Considérons f : (x, t) 7→ e1+t définie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[
∀x > −1, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; 1[
Pour t ∈ [0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est fois dérivable sur ]0 ; +∞[ f admet
comme vu ci-dessus.
une dérivée partielle
La fonction f admet une dérivée partielle
∂f e−xt
(x, t) = −t
∂x 1+t ∂f
(x, t) = (t − 1) ex ln t
Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ∂x
[0 ; +∞[ car ∀x > −1, t 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[,
t2 f (x, t) −→ 0 ∀t ∈ ]0 ; 1[, x 7→ ∂f
t→+∞ ∂x (x, t) est continue sur ]−1 ; +∞[.
Pour [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[
De plus
∀x ∈ ]0 ; +∞[, t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux. ∂f
∀t ∈ [0 ; +∞[, x 7→ ∂f ∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; 1[, (x, t) ≤ (1 − t)ta = ϕa (t)
∂x (x, t) est continue. ∂x
Enfin, pour [a ; b] ⊂ [0 ; +∞[. On a
avec ϕa continue par morceaux et intégrable.
∂f Par domination sur tout segment, on peut affirmer que g est de classe C 1 sur
∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at ]−1 ; +∞[ et
∂x Z 1
1 1
avec ϕ : t 7→ e−at continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[. g 0 (x) = (t − 1)tx dt = −
0 x + 2 x + 1
Par domination sur tout segment, la fonction g est de classe C 1 sur R∗+ et
c) Par intégration
Z +∞ −xt Z +∞ −xt Z +∞ x+2
e e 1 g(x) = ln +C
−g 0 (x) + g(x) = t dt + dt = e−xt dt = x+1
0 1+t 0 1+t 0 x
Étudions C = limx→+∞ g(x).
On peut aussi constater le résultat plus directement en procédant aux La fonction t 7→ t−1
ln t peut être prolongée par continuité sur [0 ; 1], elle y est
changements de variable u = 1 + t puis v = ux ce qui ramène l’expression étudiée donc bornée par un certain M et alors
à une primitive Z 1
Z +∞ −v M
x e 0 ≤ g(x) ≤ M tx dx = −→ 0
g(x) = e dv x + 1 x→+∞
x v 0

et on peut alors vérifier la satisfaction de l’équation différentielle. On en déduit C = 0.

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Exercice 88 : [énoncé] Exercice 89 : [énoncé]


Posons
t−1 x x
u(x, t) = t a) Considérons f : (x, t) 7→ t ln−1
t définie sur ]−1 ; +∞[ × ]0 ; 1[.
ln t
Soit x > −1. La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
définie et continue par morceaux sur R × ]0 ; 1[. Quand t → 1− .
Pour tout x ∈ R, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[. t = 1 − h avec h → 0+ .
Puisque
tx (1 + h)x − 1
u(x, t) ∼ + et u(x, t) −→− 1 f (x, t) = →x
x→0 ln t t→1 ln(1 + h)
la fonction t 7→ u(x, t) est intégrable sur ]0 ; 1[ si, et seulement si, x > −1. et donc f est intégrable sur [1/2 ; 1[.
De plus, cette fonction est positive et donc la convergence de l’intégrale équivaut à Quand t → 0+ .
l’intégrabilité de la fonction intégrande. On a
On en déduit que la fonction f est définie sur ]−1 ; +∞[.

0
 si x > 0
La fonction u admet une dérivée partielle x
t −→+ 1 si x = 0
t→0 
∂u 
+∞ si x ∈ ]−1 ; 0[
(x, t) = (t − 1)tx
∂x
Si x ≥ 0, on obtient f (x, t) → 0 ce qui permet un prolongement par
Cette dérivée partielle est continue en x et continue par morceaux en t. continuité.
Pour [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[, on a Si x < 0, on a f (x, t) = o (tx ) = o (1/t−x ) avec −x < 1.
Dans les deux cas, t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; 1/2].
∂u
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; 1[, (x, t) ≤ (1 − t)ta Finalement t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; 1[ et donc g est définie sur
∂x ]−1 ; +∞[.
x
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que f est de classe C 1 sur b) La fonction x 7→ f (x, t) = t ln−1
t est dérivable donc f admet une dérivée
]−1 ; +∞[ avec
Z 1 partielle ∂f
∂x et
1 1 ∂f
f 0 (x) = (t − 1)tx dt = − (x, t) = tx
0 x + 2 x + 1 ∂x
On en déduit ∀x ∈ ]−1 ; +∞[, t 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[
x+2
f (x) = ln +C ∀t ∈ ]0 ; 1[, x 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue sur ]−1 ; +∞[.
x+1 Soit [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[. Pour x ∈ [a ; b],
La fonction
t−1 ∂f
t 7→ (x, t) ≤ ta = ϕ(t)
ln t ∂x
est continue sur ]0 ; 1[ et se prolonge par continuité en 0 et 1, elle est donc bornée
par un certain M ∈ R+ et alors avec ϕ : ]0 ; 1[ → R+ continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; 1[.
Z 1 Par domination sur tout segment, g est de classe C 1 et
M
M tx dt =
Z 1
|f (x)| ≤ −→ 0 1
0 x + 1 x→+∞ g(x) = tx dt =
0 x+1
On en déduit C = 0 puis finalement
On en déduit Z x
x+2 dt
f (x) = ln g(x) = g(0) + = ln(1 + x)
x+1 0 1+t

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Exercice 90 : [énoncé] x 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue sur R pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[,
∂u
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R et
a) cos(xt) e−t = Re(e(−1+ix)t ) et e(−1+ix)t = e−t qui est intégrable sur R+ . ∂u √
R +∞
Par suite 0 cos(xt) e−t dt existe et (x, t) = t e−t = ϕ(t)
∂x
Z +∞ Z +∞   
avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et vérifiant
−t (−1+ix)t 1 1
cos(xt) e dt = Re e dt = Re = t2 ϕ(t) −→ 0.
0 0 1 − i.x 1 + x2 t→+∞
Par domination, on peut affirmer que F est de classe C 1 sur R et
b) g(x, t) = sint xt e−t est définie et continue sur R × ]0 ; +∞[. Z +∞ √
t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[, se prolonge par continuité F 0 (x) = t e(ix−1)t dt
en 0 et est négligeable devant t 7→ 1/t2 en +∞ donc la fonction F est bien 0
définie sur R. À l’aide d’une intégration par parties, on obtient
∂g ∂g
∂x est définie sur R × ]0 ; +∞[, t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur
∂g 1
]0 ; +∞[, x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R et pour tout x > 0, F 0 (x) = − F (x)
2(x + i)
∂g La résolution de cette équation différentielle donne
(x, t) = cos xt. e−t = e−t = ψ(t)
∂x
ei(arctan x)/2
F (x) = F (0)
avec ψ intégrable sur R∗+ . (x2 + 1)1/4
Par domination F est de classe C 1 sur R avec
Enfin, sachant √
Z +∞ Z +∞
0 1 −t2 π
F (x) = cos(xt) e−t dt = e dt =
0 1 + x2 0 2
on parvient à √
c) F (0) = 0 donc F (x) = arctan x. π ei(arctan x)/2
F (x) =
(x2 + 1)1/4
Exercice 91 : [énoncé] d’où les expressions de f (x) et de g(x).
√ √ √
La fonction u(x, t) = e(ix−1)t / t définie sur R × ]0 ; +∞[.
   
π arctan x π arctan x
t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R et f (x) = 1/4
cos et g(x) = 1/4
sin
(x2 + 1) 2 (x2 + 1) 2
1 On peut encore éventuellement « simplifier » en exploitant
u(x, t) ∼ + √ et t2 u(x, t) −→ 0
t→0 t t→+∞ r
1 + cos(2x)
On en déduit que la fonction donnée par cos x = pou x ∈ [−π/2 ; π/2]
2
Z +∞ (ix−1)t
e ce qui donne

s
F (x) = dt = f (x) + ig(x)   1
1 + √1+x
0 t arctan x 2
cos =
2 2
est définie sur R.
La fonction x 7→ u(x, t) est dérivable sur R pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[ et et aussi s
1

arctan x
 1 − √1+x 2
∂u √ sin = signe(x)
(x, t) = i t e(ix−1)t 2 2
∂x
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Exercice 92 : [énoncé] donc


4 + x2
 
−xt
f : (x, t) → e −e
−yt
et ∂f −xt
sont définies et continues sur R∗+ × R∗+ . 1
t ∂x (x, t) = − e F (x) = ln + C te
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et 2 1 + x2
négligeable devant 1/t2 en +∞. Montrons que F (x) −→ 0 quand x → +∞.
Pour a > 0, x→+∞
∂f Par intégration par parties
∀x ∈ [a ; +∞[ (x, t) ≤ e−at = ϕa (t)
∂x 
sin(xt)
+∞
1 +∞ 0
Z
avec ϕa intégrable sur R∗+ . F (x) = ϕ(t) − ϕ (t) sin(xt) dt
x 0 x 0
Par domination x 7→ F (x, y) est de classe C 1 et
Z +∞ On en déduit
∂F 1
Z +∞
1
(x, y) = − e−xt dt = − |F (x)| ≤ |ϕ0 (t)| dt −→ 0
∂x 0 x x 0 x→+∞

Donc F (x, y) = − ln x + C te et puisque pour x = y, on a F (x, y) = 0 on obtient Par suite C te = 0 puis


1 4 + x2
F (x, y) = ln y − ln x F (x) = ln
2 1 + x2

Exercice 93 : [énoncé] Exercice 94 : [énoncé]


On définit f : R × ]0 ; +∞[ → R par
a) Posons
e−t − e−2t e−at − e−bt
ϕ : t 7→ f (x, t) = cos(xt)
t t
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 a) Pour x ∈ R, la fonction t 7→ f (x, t) est définie et continue par morceaux sur
et vérifiant t2 ϕ(t) −→ 0. Par domination, on obtient que F est définie sur ]0 ; +∞[.
t→+∞
I = R. Quand t → +∞, t2 f (x, t) → 0 et quand t → 0+ , f (x, t) → b − a donc
b) Posons f (x, t) = ϕ(t) cos(xt). t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[.
∂f
f admet une dérivée partielle ∂x et b) Pour x ∈ R, la fonction t 7→ f (x, t) est dérivable et
∂f ∂f
(x, t) = −(e−t − e−2t ) sin(xt) (x, y) = (e−bt − e−at ) sin(xt)
∂x ∂x
∂f ∂f
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R, t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur La fonction ∂f
est continue sur R × ]0 ; +∞[ et
∂x
]0 ; +∞[ et ∂f ∂x (x, t) ≤ e
−t
+ e−2t = ψ(t) avec ψ intégrable sur ]0 ; +∞[.
∂f
On en déduit que F est une fonction de classe C 1 et (x, t) ≤ e−at + e−bt = ϕ(t)
∂x
Z +∞
0
F (x) = −(e−t − e−2t ) sin(xt) dt avec ϕ fonction intégrable.
0
On en déduit que F est de classe C 1 sur R et
Or Z +∞ Z +∞  Z +∞
x
e−at sin(xt) dt = Im e(−a+ix)t dt = F 0 (x) = (e−bt − e−at ) sin(xt) dt
0 0 a2 + x2 0

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∂g
Or x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R,
Z +∞ Z +∞ 
x
e−ct sin(xt) dt = Im e(−c+ix)t
dt = ∂g √
0 0 c2 + x2 (x, t) ≤ t e−t = ϕ(t)
∂x
donc
x x
F 0 (x) = − 2 avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[.
x2 +b 2 x + a2
La fonction z est donc définie et de classe C 1 avec
c) On en déduit Z +∞ √ Z +∞ (−1+i.x)t
1

x 2 + b2
 i e 1
F (x) = ln + C te z 0 (x) = i. t e(−1+i.x)t dt = √ dt = − z(x)
2 x2 + a2 0 ipp 2(1 − ix) 0 t 2(x + i)

Pour déterminer la constante, on étudie la limite de F en +∞. Posons c)


−1 −x + i x i
e−at − e−bt = =− +
ψ(t) = 2(x + i) 2(x2 + 1) 2(x2 + 1) 2(x2 + 1)
t
donc
C ei(arctan x)/2
 
1
ce qui définit une fonction de classe C intégrable ainsi que sa dérivée sur arctan x 1
z(x) = C exp i − ln(x2 + 1) =
]0 ; +∞[. 2 4 (x2 + 1)1/4
Par intégration par parties généralisée justifiée par deux convergences √
Puisque z(0) = π, on conclut
Z +∞
1 1
Z +∞ √ i(arctan x)/2
+∞
ψ(t) cos(xt) dt = [ψ(t) sin(xt)]0 − ψ 0 (t) sin(xt) dt πe
x x z(x) =
0 0 (x2 + 1)1/4
et donc Z +∞ Z +∞
1
ψ(t) cos(xt) dt ≤ |ψ 0 (t)| dt → 0 Exercice 96 : [énoncé]
0 x 0
Posons 2
On peut conclure f (x, t) = e−t etx
2 2
 
1 x +b
F (x) = ln La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur R car
2 x2 + a2
t2 f (x, t) −→ 0
t→±∞

Exercice 95 : [énoncé] et donc la fonction g est définie sur R.


√ √ La fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
a) On réalise le changement de variable u = t. On obtient z(0) = π.
∂f 2
b) t 7→ g(x, t) = e(−1+ix)t
est définie, continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et
√ (x, t) = te−t etx
t ∂x
intégrable.
g admet une dérivée partielle La fonction t 7→ ∂f
∂x (t, x) est continue par morceaux, la fonction x 7→
∂f
∂x (x, t) est
continue.
∂g √ Pour a ∈ R+ , on a
(x, t) = i t e(−1+ix)t
∂x
∂f 2

t 7→ ∂g ∀(x, t) ∈ [−a ; a] × R, (x, t) ≤ |t| ea|t| e−t = ϕa (t)


∂x (x, t) est définie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[, ∂x

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avec ϕa intégrable sur R indépendant de x. On en déduit que F est solution de l’équation différentielle
On en déduit que la fonction g est de classe C 1 et par une intégration par parties
Z +∞ +∞ F 0 (x) − 2xF (x) = 0
1 +∞ −t2 tx
 Z
2 1 2
g 0 (x) = te−t etx dt = − e−t etx + xe e dt Après résolution de cette équation différentielle
−∞ 2 −∞ 2 −∞
2
On en déduit que g est solution de l’équation différentielle F (x) = λex
1 √
g 0 (x) − xg(x) = 0 avec F (0) = π/2.
2 c) On sait
Après résolution de cette équation différentielle +∞
X 22n
∀x, t ∈ R, ch(2xt) = (xt)2n
2 (2n)!
g(x) = λex /4
n=0
√ √ Posons un : [0 ; +∞[ → R
Enfin g(0) = π donne λ = π.
22n 2
un (t) = (xt)2n e−t
(2n)!
Exercice 97 : [énoncé]
P
Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions un
2
a) Posons
2
converge simplement sur [0 ; +∞[ vers la fonction t 7→ e−t ch(2xt) elle-même
f (x, t) = e−t ch(2xt) continue par morceaux.
Chaque fonction un est intégrable et
La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur R car
+∞ 2n +∞
22n |x|
Z Z
t2 f (x, t) −→ 0 |un (t)| dt =
2
t2n e−t dt
t→±∞
0 (2n)! 0
et donc la fonction F est définie sur R.
Par intégration par parties
b) La fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
Z +∞ Z +∞
2n − 1 +∞ 2(n−1) −t2
Z
2n −t2 2n−1 −t2
∂f 2 t e dt = t × te dt = t e dt
(x, t) = 2te−t sh(2xt) 0 0 2 0
∂x
∂f ∂f et donc √
La fonction t 7→ ∂x (t, x) est continue par morceaux, la fonction x 7→ ∂x (x, t)
Z +∞
2 (2n)! π
est continue. t2n e−t dt =
0 22n n! 2
Soit a ∈ R+ .
puis
∂f +∞ 2n √
|x|
Z
∀(x, t) ∈ [−a ; a] × R,
2
(x, t) ≤ 2a sh(2a |t|)e−t = ϕa (t) π
|un (t)| dt =
∂x 0 n! 2
PR
avec ϕa intégrable sur R indépendant de x. Il y a alors convergence de la série |un | et donc on peut intégrer terme à
On en déduit que la fonction F est de classe C 1 et par une intégration par terme ce qui fournit
parties
+∞ Z +∞ +∞ 2n √ √
Z +∞ Z +∞ X X x π π x2
2
h 2
i+∞ 2 F (x) = un (t) dt = = e
F 0 (x) = 2te−t sh(2xt) dt = −e−t sh(2xt) +2x e−t ch(2xt) dt n=0 0 n=0
n! 2 2
0 0 0

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Exercice 98 : [énoncé] Par le changement de variable C 1 bijectif u = tan t


2 2
t )
Posons g(x, t) = ln(1+x . Z +∞
1+t2 2u2 x
x 7→ g(x, t) est continue sur R, F 0 (x) = du
0 (1 + x2 u2 )(1 + u2 )
t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
2 2 2 2
t ) t )
|g(x, t)| ≤ ln(1+a
1+t2 sur [−a ; a] avec t 7→ ln(1+a
1+t2 intégrable. Par décomposition en éléments simples (si x 6= 1)
Par domination sur tout segment, on peut donc affirmer que f est définie et
2xX 2x/(x2 − 1) 2x/(x2 − 1)
continue sur R. = −
Il est évident que f est paire. Nous poursuivons son étude sur R+ . (1 + x2 X)(1 + X) 1+X 1 + x2 X
∂g 2xt2
∂x (x, y) = (1+x2 t2 )(1+t2 ) est bien définie. et donc Z +∞
∂g
x 7→ ∂x 2x 1 1 π
(x, t) est continue sur R+ , F 0 (x) = − du =
∂g
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[. x2 − 1 0 1 + u2 1 + x2 u2 x+1
∂g 2
∗ 2bt2 et la relation vaut aussi pour x = 1 par argument de continuité.
Enfin ∂x (x, t) ≤ (1+a22bt
t2 )(1+t2 ) sur [a ; b] ⊂ R+ avec t 7→ (1+a2 t2 )(1+t2 ) intégrable. On en déduit
Par domination sur tout segment de R∗+ , on peut affirmer que f est de classe C 1 F (x) = π ln(x + 1) + C te
R +∞ 2xt2
sur R∗+ et f 0 (x) = 0 (1+x2 t2 )(1+t2 ) dt Sachant F (1) = 0, on conclut
En réalisant la décomposition en éléments simples (pour x 6= 1),  
f 0 (x) = x+1
π
et cette relation est aussi valable pour x = 1 par continuité. x+1
F (x) = π ln
Sachant que f (0) = 0 et que f est paire, on obtient f (x) = π ln(1 + |x|). 2

Exercice 100 : [énoncé]


Exercice 99 : [énoncé] Posons Z 2π
ln(1 + x cos t)
f (x) = dt
2 2 2
a) Posons f (x, t) = ln(cos (t) + x sin (t)) définie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; π/2]. 0 cos t
Pour chaque x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) étant continue par morceaux sur Pour |x| > 1, l’intégrale ne peut pas être définie.
[0 ; π/2], l’intégrale définissant F (x) est bien définie. Pour |x| ≤ 1
Pour chaque t > 0, la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et En t = π/2 et t = 3π/2, il est possible de prolonger par continuité la fonction
intégrée.
∂f 2x sin2 (t) Pour x = −1 :
(x, t) =
∂x cos2 (t) + x2 sin2 (t) Quand t → 0+ , ln(1 − cos t) ∼ 2 ln t
Quand t → 2π − , t = 2π − h, ln(1 − cos t) = ln(1 − cos h) ∼ 2 ln h
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Pour x = 1, quand t → π,t = π + h, ln(1 + cos t) = ln(1 − cos h) ∼ 2 ln h.
Finalement f est définie sur [−1 ; 1].
∂f 2b Pour des raisons de symétrie,
∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; π/2], (x, t) ≤ = ϕa,b (t)
∂x cos2 (t) + a2 sin2 (t) Z π
ln(1 + x cos t)
f (x) = 2 dt
avec la fonction ϕa,b : [0 ; π/2] → R+ continue par morceaux et intégrable. 0 cos t
Par domination sur tout segment, F est de classe C 1 et
Par domination sur [−a ; a] avec a < 1, f est C 1 sur ]−1 ; 1[ et
π/2
2x sin2 (t)
Z Z π
dt
F 0 (x) = dt f 0 (x) = 2
0 + x2 sin2 (t)
cos2 (t) 0 1 + x cos t

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Par le changement de variable u = tan 2t , c) On remarque que


+∞ √ 1 1
1 + x)0 =
Z
0 du 2π ln(1 + √ √
f (x) = 4 2 2
=√ 2 (1 + x + 1) x + 1
0 (1 + u ) + x(1 − u ) 1 − x2
donc √
Puisque f (0) = 0, on en déduit f (x) = 2π arcsin x. F (x) = π ln(1 + 1 + x) + C te
sur R+ .
Par continuité en 0 et sachant F (0) = 0, on parvient à conclure.
Exercice 101 : [énoncé]

a) f (x, t) = ln(1 + x sin2 t) est définie et continue sur [0 ; +∞[ × [0 ; π/2]. Exercice 102 : [énoncé]
2
+t2 )
Soit [a ; b] ⊂ [0 ; +∞[, t 7→ ln(x
1+t2 est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
ln(x2 +t2 )
x 7→ 1+t2 est continue sur R et pour x ∈ [−a ; a]
∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; π/2], |f (x, t)| ≤ ln(1 + b) = ϕ(t)
ln(x2 + t2 ) ln(a2 + t2 ) + ln(t2 )
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; π/2] 2
≤ = ϕ(t)
1+t 1 + t2
Par domination sur tout segment, on obtient F est définie et continue sur
[0 ; +∞[. avec ϕ intégrable. Par suite f est définie et continue sur R.
b) f admet une dérivée partielle Il est immédiat que f est paire. Poursuivons, en étudiant f sur R∗+

d ln(x2 + t2 )
 
2x
∂f sin2 t = 2
(x, t) = dx 1 + t2 (x + t2 )(1 + t2 )
∂x 1 + x sin2 t
t 7→ (x2 +t22x
)(1+t2 ) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.

x 7→ t 7→ (x2 +t22x)(1+t2 ) est continue sur R et pour x ∈ [a ; b] ⊂ R+ ,
∂f
∀(x, t) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; π/2], (x, t) ≤ 1 = ϕ(t) 2x 2b
∂x ≤ = ψ(t)
(x2 + t2 )(1 + t2 ) (a2 + t2 )(1 + t2 )
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; π/2] et donc, par domination, F est de
classe C 1 avec avec ψ intégrable. Par suite f est de classe C 1 sur R∗+ .
Z π/2
sin2 t Pour x 6= 1,
F 0 (x) =
 
dt 2x 2x 1 1
0 1 + x sin2 t = −
(x2 + t2 )(1 + t2 ) x2 − 1 1 + t2 x2 + t2
Par le changement de variable u = tan t C 1 strictement croissant donc Z +∞
+∞ 0 2x π
Z
u2 f (x) = dt =
0
F (x) = 0 (x2 + t2 )(1 + t2 ) x+1
0 (1 + u )(1 + (x + 1)u2 )
2
et cette relation vaut aussi pour x = 1 par continuité.
Après décomposition en éléments simples et calcul, En procédant au changement de variable u = 1/t, on obtient f (0) = 0 et donc on
  peut conclure
0 π1 1 π 1 f (x) = π ln (x + 1)
F (x) = 1− √ = √ √
2x x+1 2 (1 + x + 1) x + 1 pour x ∈ R+ en exploitant un argument de continuité.

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Exercice 103 : [énoncé] c)


1 +∞
1X
(−1)n n
Z Z
2 ln(1 + t)
F (0) = dt = 2 t dt
a) Posons 0 t 0 n+1
n=0
ln(1 + 2t cos x + t2 )
g(x, t) = P (−1)n n
t or la série de fonctions n+1 t converge uniformément sur [0 ; 1] puisque la
Puisque cos x ≥ 0, série numérique satisfait au critère spécial ce qui permet d’écrire
1 + 2t cos x + t2 ≥ 1 + t2
tn+1 1
donc t 7→ g(x, t) est définie et continue par morceaux sur ]0 ; 1]. |RN (t)| ≤ ≤
n+2 n+2
De plus
ln(1 + 2t cos x + t2 ) d’où kRN k∞ → 0.
lim = cos x Par suite
t→0 t +∞
on peut donc prolonger t 7→ g(x, t) par continuité en 0. Par suite F (x) est
X (−1)n π2
F (0) = 2 =
bien définie. n=0
(n + 1)2 6
∂g
La dérivée partielle ∂x existe sur [0 ; π/2] × ]0 ; 1] et puis
∂g 2 sin x π2 x2
(x, t) = − F (x) = −
∂x 1 + 2t cos x + t2 6 2
∂g
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1],
∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur [0 ; π/2] et Exercice 104 : [énoncé]

∂g a) Posons
(x, t) ≤ 2 = ϕ(t)
∂x 1
gn (x, t) =
(x2 + t2 )n
avec ϕ est intégrable. Par domination F est de classe C 1 .
1
b) Pour x = 0, F 0 (0) = 0. t → gn (x, t) est définie continue par morceaux sur R+ et gn (x, t) ∼ t2n donc
+∞
Pour x 6= 0, l’intégrale définissant In (x) existe.
Z 1
2 sin x
Z 1
2 sin x
 b) x 1
t + cos
F 0 (x) = −
+∞
dt = − dt = − 2 arctan Z +∞ 
1 + 2t cos x + t 2 2 + sin2 x sin x dt 1 t π
0 0 (t + cos x) 0 I1 (x) = = arctan =
x 2 + t2 x x 2x
0 0
Or
cos x ∂gn −2nx
arctan = arctan(tan(π/2 − x)) c) ∂x (x, t) = (x2 +t2 )n+1 existe sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[.
sin x
t 7→ ∂g ∂g
∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[, x 7→ ∂x (x, t) est
n
avec π/2 − x ∈ ]−π/2 ; π/2[ donc
continue sur ]0 ; +∞[ et pour tout 0 < a < b,
cos x
arctan = π/2 − x ∂gn 2nb
sin x ∀x ∈ [a ; b], (x, t) ≤ 2 = ϕa,b (t)
et ∂x (a + t2 )n+1
1 + cos x cos (x/2)
arctan = arctan = π/2 − x/2 avec ϕa,b intégrable sur R+ . Par domination sur tout segment, In est de
sin x sin(x/2)
classe C 1 sur [a ; b] puis sur R∗+ et
Finalement
F 0 (x) = 2((π/2 − x) − (π/2 − x/2)) = −x In0 (x) = −2nxIn+1 (x)

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λn π 2n+1
d) In (x) = x2n+1 avec λ1 = 2 et λn+1 = 2n λn d’où Exercice 106 : [énoncé]
(2n)!
λn = π a) Posons
22n+1 (n!)2
arctan(xt)
f (x, t) =
t(1 + t2 )
Exercice 105 : [énoncé] est définie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[,
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et
a) Posons f : R × ]0 ; +∞[ → R définie par égale à un O(1/t3 ) en +∞. Ainsi F est définie sur R+
x2
  
f (x, t) = exp − t2 + 2 ∂f 1
t (x, t) =
∂x (1 + x t )(1 + t2 )
2 2

La fonction f est continue sur R × ]0 ; +∞[ et est définie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[,
−t2
|f (x, t)| ≤ e = ϕ(t) t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et x 7→
∂f
∂x (x, t) est
continue sur [0 ; +∞[.
avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[.
On peut donc affirmer que F est définie et continue sur R. ∂f 1
(x, t) ≤ = ϕ(t)
b) x 7→ f (x, t) est dérivable et ∂x 1 + t2

∂f 2x
 
x2
 avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; +∞[,
2
(x, t) = − 2 exp − t + 2 donc F est de classe C 1 sur R+ avec
∂x t t
Z +∞
La fonction ∂f
est continue sur R × ]0 ; +∞[ et pour x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[ dt
∂x F 0 (x) = 2 t2 )(1 + t2 )
 2 0 (1 + x
∂f 2b a
(x, t) ≤ 2 exp − 2 exp −t2 = ϕa,b (t)

∂x t t b) Pour x 6= 1
La fonction ϕa,b est intégrable sur ]0 ; +∞[ (notamment car de limite nulle en x2
 
1 1 1
0+ ) donc on peut affirmer que F est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et = 2 −
(1 + x2 t2 )(1 + t2 ) x −1 1 + x2 t 2 1 + t2
Z +∞
x2
  
0 1 2 d’où
F (x) = −2x exp − t + 2 dt x−1 π π
0 t2 t F 0 (x) = =
x2 − 1 2 2(x + 1)
c) Procédons au changement de variable u = x/t (bijection de classe C 1 )
ce qui est encore valable en 1 par continuité.
Z +∞   2 
0 x 2 Par suite
F (x) = −2 exp − +u du = −2F (x) π
0 u2 F (x) = ln(x + 1) + C
2
d) On en déduit qu’il existe λ ∈ R vérifiant avec C = 0 puisque F (0) = 0.
∀x > 0, F (x) = λ e−2x
Puisque F est paire et continue en 0, on obtient Exercice 107 : [énoncé]
S × [a ; b] est compact et toute fonction continue sur un compact y est
∀x ∈ R, F (x) = F (0) e−2|x| uniformément continue.

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Étudions la continuité de F en α ∈ R et considérons S = [α − 1 ; α + 1]. On a donc Z 1



0 0 0 0 0
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀(x, t), (x , t ) ∈ S×[a ; b], k(x, t) − (x , t )k∞ ≤ η =⇒ |f (x, t) − f (x , t )| ≤ ε 0 ∀x ∈ R , g(x) = f 0 (xu) du
0

Donc pour |x − α| ≤ η, on a Posons h(x, u) = f 0 (xu) définie sur R × [0 ; 1].


n
La fonction h admet des dérivées partielles ∂∂xnh à tout ordre n avec
Z b
|F (x) − F (α)| ≤ ε dt = ε(b − a) ∂nh
a (x, u) = un f (n+1) (xu)
∂xn
Ainsi F est continue en α.
(x, t) 7→ ext est continue par opérations donc g l’est aussi par intégration sur un Celles-ci sont continues en x et continues par morceaux en u.
segment. Soit [−a ; a] ⊂ R. Puisque la fonction f (n+1) est continue sur le segment [−a ; a],
x
Pour x 6= 0, g(x) = e x−1 et g(0) = 1. elle y est bornée et donc il existe M ∈ R+ vérifiant
Sans difficultés, on vérifie g est continue sur R.
∂nh
∀(x, u) ∈ [−a ; a] × [0 ; 1], (x, u) ≤ M = ϕ(u)
∂xn
Exercice 108 : [énoncé]
Puisque la fonction ϕ est intégrable, on peut affirmer par domination sur tout
Réalisons le changement de variable t = u(x) + θ(v(x) − u(x))
segment, que la fonction
Z 1
Z v(x) Z 1
f (x, t) dt = (v(x) − u(x)) f (x, u(x) + θ(v(x) − u(x)) dθ x 7→ f 0 (xu) du
0
u(x) 0
est de classe C ∞ sur R avec
Considérons la fonction Z 1  Z 1
dn 0
g : (x, θ) 7→ f (x, u(x) + θ(v(x) − u(x)) f (xu) du = un f (n+1) (xu) du
dxn 0 0
Pour [a ; b] ⊂ I, la fonction g est continue sur le compact [a ; b] × [0 ; 1] et donc On en déduit que la fonction g se prolonge en une fonction C ∞ sur R avec
bornée. Par conséquent, il existe M ∈ R+ vérifiant
1
f (n+1) (0)
Z
∀(x, θ) ∈ [a ; b] × [0 ; 1], |g(x, θ)| ≤ M = ϕ(θ) ∀n ∈ N, g (n) (0) = un f (n+1) (0) du =
0 n+1
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; 1] et donc, par domination sur tout segment,
on peut affirmer la continuité de la fonction
Z 1 Exercice 110 : [énoncé]
x 7→ g(x, θ) dθ
0 a) On applique la formule de Taylor reste-intégrale à f en a.
On en déduit la continuité de la fonction étudiée par produit. b) On réalise le changement de variable t = a + θ(x − a) et l’on obtient
1
(1 − θ)α−1 (α)
Z
Exercice 109 : [énoncé] f (x) = (x − a)α f (a + θ(x − a)) dθ
0 (α − 1)!
Pour tout x ∈ R, on peut écrire
Z x Posons
1
(1 − θ)α−1 (α)
Z
f (x) = f 0 (t) dt = x 0
f (xu) du h(x, θ) = f (a + θ(x − a))
0 t=xu 0 (α − 1)!

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La fonction h admet des dérivées partielles b) En multipliant par la quantité conjuguée


−1 −x + i x i
∂kh (1 − θ)α−1 = =− +
(x, θ) = (x − a)k f (α+k) (a + θ(x − a)) 2(x + i) 2
2(x + 1) 2 2
2(x + 1) 2(x + 1)
∂xk (α − 1)!
donc
C ei(arctan x)/2
 
Celles-ci sont continues en x et continues par morceaux en θ. arctan x 1
z(x) = C exp i − ln(x2 + 1) =
Soit [a − b ; a + b] ⊂ R. La fonction f (α+k) est continue sur ce segment et y est 2 4 (x2 + 1)1/4
donc bornée par un certain M . √
π
Puisque z(0) = 2 , on conclut
Puisque

π ei(arctan x)/2
∀x ∈ [a − b ; a + b], ∀θ ∈ [0 ; 1], a + θ(x − a) ∈ [a − b ; a + b] z(x) =
2(x2 + 1)1/4
on a
∂kh Exercice 112 : [énoncé]
∀(x, θ) ∈ [a − b ; a + b] × [0 ; 1], (x, θ) ≤ M = ϕ(θ)
∂xk Posons 2
f (x, t) = e−t eitx
avec ϕ fonction intégrable sur [0 ; 1].
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que la fonction La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur R car

1
t2 f (x, t) −→ 0
(1 − θ)α−1 (α) t→±∞
Z
g : x 7→ f (a + θ(x − a)) dθ
0 (α − 1)! et donc la fonction g est définie sur R.
La fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
est de classe C ∞ .
∂f 2
(x, t) = it e−t eitx
∂x
∂f ∂f
La fonction t 7→ ∂x (t, x) est continue par morceaux, la fonction x 7→ ∂x (x, t) est
Exercice 111 : [énoncé]
continue et
∂f 2
2 (x, t) ≤ |t| e−t = ϕ(t)
a) t 7→ g(x, t) = e(−1+ix)t est définie et continue par morceaux sur [0 ; +∞[. ∂x
2
Puisque t 7→ |g(x, t)| = e−t est intégrable sur [0 ; +∞[, la fonction z est bien avec ϕ intégrable sur R indépendant de x.
définie.
2
On en déduit que la fonction g est de classe C 1 et par une intégration par parties
∂g
t 7→ ∂x (x, t) = it2 e(−1+ix)t est définie et continue par morceaux sur [0 ; +∞[, Z +∞ +∞
1 +∞ −t2 itx
 Z
∂g 2 i 2
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R, g 0 (x) = it e−t eitx dt = − e−t eitx − xe e dt
−∞ 2 −∞ 2 −∞
∂g 2
On en déduit que g est solution de l’équation différentielle
(x, t) ≤ t2 e−t = ϕ(t)
∂x
1
g 0 (x) + xg(x) = 0
avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[. 2
La fonction z est donc définie et de classe C 1 sur R avec Après résolution de cette équation différentielle
2
Z +∞
2 1 g(x) = λ e−x /4
z 0 (x) = it2 e(−1+ix)t dt = − z(x) √ √
0 ipp 2(x + i) Enfin g(0) = π donne λ = π.

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Exercice 113 : [énoncé] c) Par le changement de variable u = tx, on obtient l’expression proposée.
On peut décomposer
a) Posons f : R × R → R définie par 1 +∞
u eiu u eiu
Z Z
0
eitx ϕ (x) = i du + du
f (x, t) = 0 x2 + u2 1 x2 + u2
1 + t2
D’une part, par intégration par parties
La fonction f est définie et continue sur R2 .
Pour tout (x, t) ∈ R2 , on a Z +∞
u eiu

u eiu
+∞ Z +∞
x2 − u2 iu
1 du = − e du
|f (x, t)| ≤ = ψ(t) 1 x2 + u2 x2 + u2 1 1 (x2 + u2 )2
1 + t2
avec +∞
avec ψ intégrable sur [0 ; +∞[. 
u eiu ei
On en déduit que ϕ est définie et continue sur R. =− −→ − ei
x2 + u2 1 x2 + 1 x→0+
b) Par intégration par parties
et
+∞ +∞
x2 − u2 iu u2 − x2
Z Z
1 +∞ 2t eitx 1
Z
1 e du ≤ du = 2 −→ 1
ϕ(x) = − + dt (x2 + u2 )2 (x2 + u2 )2 x + 1 x→0+
ix ix 0 (1 + t2 )2 1 1

La fonction D’autre part


+∞
2t eitx
Z
x 7→ dt Z 1
u eiu
Z 1
u
Z 1
u(eiu − 1)
0 (1 + t2 )2 du = du + du
x2 + u2 x2 + u2 x2 + u2
est de classe C 1 sur R en vertu de la domination 0 0 0



2t eitx

2t2 2 avec 1
= ≤
Z 1 
2 2 u 1 2 2
∂x (1 + t ) (1 + t2 )2 1 + t2 du = ln(x + u ) ∼ ln x
0 x2 + u2 2 0 x→0
+

On en déduit que ϕ est de classe C 1 sur R∗ avec


et
1 1
Z +∞
2t eitx 1 +∞ 2t2 eitx u(eiu − 1) eiu − 1
Z Z Z
0 1 1
ϕ (x) = 2 − 2 dt + dt du ≤ du < +∞
ix ix 0 (1 + t2 )2 x 0 (1 + t2 )2 0 x2 + u2 0 u
Or par intégration par parties Au final
Z +∞ +∞ Z +∞ itx ϕ0 (x) = i ln x + o(ln x) + o(1) ∼ + i ln x
2t eitx eitx

e x→0
= − + ix dt
0 (1 + t2 )2 1 + t2 0 0 1 + t2 d) En vertu de ce qui précède
donc
+∞ +∞ +∞
Im(ϕ0 (x)) ∼ + ln x → −∞
eitx 2t2 eitx t2 − 1 itx
Z Z Z x→0
1 1 1
ϕ0 (x) = − 2
dt + 2 2
dt = e dt
x 0 1+t x 0 (1 + t ) x 0 (1 + t2 )2 On en déduit que la fonction réelle Im ϕ n’est pas dérivable en 0, il en est a
Enfin, une dernière intégration par parties donne fortiori de même de ϕ.
 +∞ Z +∞
1 2t 2t
ϕ0 (x) = − eitx
+ i eitx dt
x 1 + t2 0 0 1 + t 2
Exercice 114 : [énoncé]
2
et la relation voulue. . . Posons u(x, t) = e−t cos(xt).

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a) Pour chaque x ∈ R, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur Ainsi √
+∞
x2n
Z
[0 ; +∞[ et négligeable devant 1/t2 en +∞ donc intégrable sur [0 ; +∞[. La π
|un (t)| dt =
fonction f est définie sur R. 0 22n n! 2
b) La fonction t 7→ ∂u ∂u
∂x (x, t) est continue par morceaux sur R+ et x 7→ ∂x (x, t) Cette quantité étant sommable, on peut intégrer terme à terme et on retrouve
est continue sur R.
+∞ √ √
Pour x ∈ [0 ; +∞[, X (−1)n x2n π π −x2 /4
∂u f (x) = 2n
= e
(x, t) ≤ te−t
2
n=0
2 n! 2 2
∂x
2
avec t 7→ te−t intégrable sur [0 ; +∞[, la fonction f est de classe C 1 et
Z +∞ Exercice 115 : [énoncé]
2 2
0
f (x) = −te−t sin(xt) dt Posons u(x, t) = e−t cos(xt).
0 La fonction u est définie sur R × [0 ; +∞[ et admet une dérivée partielle
Par intégration par parties impropre justifiée par deux convergences,
∂u 2
+∞ (x, t) = −t e−t sin(xt)
1 +∞ −t2 ∂x
 Z
0 1 −t2 1
f (x) = e sin(xt) − xe cos(xt) dt = − xf (x)
2 0 2 0 2 ∀x ∈ R, t 7→ u(x, t) est continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[ car
√ négligeable devant 1/t2 en +∞.
f est solution d’une équation différentielle linéaire d’ordre 1 et f (0) = π/2
∀x ∈ R, t 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[.
on conclut √
π − 1 x2 ∀t ∈ [0 ; +∞[, x 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue sur R.
f (x) = e 4 Enfin
2
∂u 2
c) On peut écrire ∀(x, t) ∈ R × [0 ; +∞[, (x, t) ≤ t e−t = ϕ(t)
Z +∞ X +∞
∂x
(−1)n x2n 2n −t2
f (x) = t e dt avec ϕ : [0 ; +∞[ → R continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[.
0 (2n)!
n=0 Par domination, la fonction g est de classe C 1 et
n 2n 2
x
Posons un (t) = (−1) 2n −t
(2n)! t e . Z +∞
2
0
Les fonctions un sont continues par morceaux sur R+ . g (x) = −t e−t sin(xt) dt
2 0
un converge simplement sur R+ vers la fonction t 7→ e−t cos(xt)
P
La série
elle aussi continue par morceaux. Procédons à une intégration par parties avec les fonctions C 1
Les fonctions un sont intégrables sur R+ et
1 −t2
Z +∞
x2n
Z +∞ u(t) = e et v(t) = sin(xt)
|un (t)| dt =
2
t2n e−t dt 2
0 (2n)! 0
Puisque le produit uv converge en 0 et +∞, l’intégration par parties impropre est
Par intégration par parties impropre justifiée par deux convergences possible et
Z +∞
2n − 1 +∞ 2(n−1) −t2
Z  +∞ Z +∞
2
t2n e−t dt = 1 −t2 1 2

2
t e dt g 0 (x) = e sin(xt) − x e−t cos(xt) dt
0 0 2 0 2 0

et donc Ainsi on obtient


Z +∞ Z +∞
2 (2n)! 2
1
t2n e−t dt = e−t dt g 0 (x) = − xg(x)
0 22n n! 0 2
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g est solution d’une équation différentielle linéaire d’ordre 1 et g(0) = π/2 on Pour tout t ∈ ]0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est continue sur R∗+
conclut √ Pour x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[, on a tx−1 ≤ ta−1 ou tx−1 ≤ tb−1 selon que t ≤ 1 ou
π − 1 x2 t ≥ 1 et donc
ϕ(x) = e 4
2
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, |f (x, t)| ≤ f (a, t) + f (b, t) = ϕ(t)

Exercice 116 : [énoncé] La fonction ϕ est intégrable et donc, par domination sur tout segment, Γ est
Posons f (x, t) = tx−1 e−t définie sur R∗+ × ]0 ; +∞[. continue sur ]0 ; +∞[.
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car car
tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −→ 0
t→0 t→+∞
tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −→ 0
t→0 t→+∞
b) Pour k = 1 ou 2.
La fonction f admet des dérivées partielles ∂kf ∂kf
k
existe et (x, t) = (ln t)k tx−1 e−t
∂kf ∂x ∂xk
(x, t) = (ln t)k tx−1 e−t
∂xk Pour tout x > 0 : t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur
∂k f ]0 ; +∞[ car
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ ∂xk
(x, t) est continue par morceaux et intégrable
sur ]0 ; +∞[ car ta ln(t)tx−1 e−t −→+ 0 pour a ∈ ]1 − x ; 1[ et t2 × ln(t)tx−1 e−t −→ 0
x→0 t→+∞
a k x−1 −t 2 k x−1 −t
t (ln t) t e −→ 0 pour a ∈ ]1 − x ; 1[ et t × (ln t) t e −→ 0 ∂2f
x→0+ t→+∞
∂x2est continue en x et continue par morceaux en t.
Pour tout [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[
Pour [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[,
∂2f
∂kf ∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ (ln t)2 (ta−1 + tb−1 ) e−t = ϕ(t)
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ (ln t)k (ta−1 + tb−1 ) e−t = ϕ(t) ∂x2
∂xk
Par des arguments analogues aux précédents, on obtient que ϕ est intégrable
car
sur ]0 ; +∞[ et donc, par domination sur tout segment, Γ est de classe C 2 sur
tx−1 ≤ ta−1 + tb−1 que t ≤ 1 ou t ≥ 1
]0 ; +∞[ avec
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[ et donc, par domination sur tout Z +∞ Z +∞
segment, Γ est de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[ Γ0 (x) = ln(t)tx−1 e−y dt et Γ00 (x) = (ln t)2 tx−1 e−y dt
0 0

c) La dérivée seconde de ln Γ(x) est du signe de


Exercice 117 : [énoncé]
Γ00 (x)Γ(x) − Γ0 (x)2
a) Posons f (x, t) = tx−1 e−t définie sur R∗+ × ]0 ; +∞[.
Par l’inégalité de Cauchy-Schwarz :
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur
]0 ; +∞[ et intégrable car Z +∞ √
p
 Z +∞  Z +∞ 
x−1 −t 2 x−1 −t x−1 −t 2 x−1 −t
t e (ln t) t e dt ≤ t e dt (ln t) t e dt
tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −→ 0 0 0 0
t→0 t→+∞
Ainsi
La fonction Γ est donc définie sur ]0 ; +∞[. Γ0 (x)2 ≤ Γ(x)Γ00 (x)

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et donc puis
(ln Γ(x))00 ≥ 0 Z 1
(1 − u)n − 1 X1 n
du = − = − ln n − γ + o(1)
Finalement x 7→ ln Γ(x) est convexe. 0 u k
k=1

Finalement Z +∞
Exercice 118 : [énoncé] ln(t) e−t dt = −γ
0

a) Puisque ln(1 + u) ≤ u, on a
 n−1     
t t t
0≤ 1− = exp (n − 1) ln 1 − ≤ exp −(n − 1) = e−t et/n ≤ e.Exercice
e−t 119 : [énoncé]
n n n

b) Pour tout t ∈ R+ , ln(t) e−t est limite simple de la suite de fonction (un ) a) Posons f (x, t) = tx−1 e−t définie sur R∗+ × ]0 ; +∞[.
n−1 Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car
définie par un (t) = 1 − nt si t ∈ ]0 ; n[ et un (t) = 0 sinon.
Puisque |ln(t)un (t)| ≤ e. ln(t) e−t , par convergence dominée : tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −→ 0
t→0 t→+∞
Z n  n−1 Z +∞
t
lim ln(t) 1 − dt = ln(t) e−t dt La fonction f admet des dérivées partielles
n→+∞ 0 n 0

c) Par le changement de variable u = nt ∂kf


(x, t) = (ln t)k tx−1 e−t
Z n n−1 Z 1 ∂xk
t n−1
1− ln(t) dt = n (1 − u) ln(nu) du ∂k f
0 n 0
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ ∂xk
(x, t) est continue par morceaux et
intégrable sur ]0 ; +∞[ car
avec Z 1 Z 1
n−1
n (1 − u) ln(nu) du = ln n + n ln(u)(1 − u)n−1 du ta (ln t)k tx−1 e−t −→+ 0 pour a ∈ ]1 − x ; 1[ et t2 × (ln t)k tx−1 e−t −→ 0
0 0 x→0 t→+∞

et
Pour [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[,
1 1
(1 − u)n − 1
Z Z
1
n ln(u)(1 − u)n−1 du = [ln(u)(1 − (1 − u)n )]ε + du ∂kf
ε ε u ∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ (ln t)k (ta−1 + tb−1 )e−t = ϕ(t)
∂xk
On notera que la fonction u 7→ n(1 − u)n−1 est primitivée en (1 − (1 − u)n )
qui s’annule en 0 de sorte que l’intégration par parties donne à la limite car
quand ε → 0+ tx−1 ≤ ta−1 + tb−1 que t ≤ 1 ou t ≥ 1
Z 1 Z 1
(1 − u)n − 1 La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[ et donc, par domination sur tout
n ln(u)(1 − u)n−1 du = du segment, Γ est de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[
0 0 u
b) Par intégration par parties avec u0 (t) = e−t et v(t) = tx , on obtient
d) Par le changement de variable u = 1 − v
1 1 1 n−1
Γ(x + 1) = xΓ(x)
(1 − u)n − 1 vn − 1
Z Z Z X
du = − dv = − v k dv
0 u 0 v−1 0 k=0 Sachant Γ(1) = 1, on obtient par récurrence Γ(n + 1) = n!.

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c) Par le changement de variable proposé De plus, f (t) ∼ + tx−1 est intégrable sur ]0 ; 1] si, et seulement si, x − 1 > −1
t→0
n√ Z +∞ i.e. x > 0.
n Ainsi f est intégrable sur ]0 ; +∞[ si, et seulement si, x > 0.
Γ(n + 1) = n fn (y) dy
en −∞ Enfin, la fonction f étant positive, l’intégrabilité équivaut à l’existence de
avec l’intégrale.
n b) Par intégration par parties
√ √
 √
−y n y
fn (y) = 0 sur ]−∞ ; − n], fn (y) = e 1+ √ sur ]− n ; +∞[  x n n Z n x  n−1
n t t t n t
In (x) = 1− + 1− dt
√   √ 2
x n 0 0 x n n
Sur ]− n ; 0], une étude fonctionnelle montre n ln 1 + √yn − y n ≤ − y2
2 En répétant l’opération
qui donne 0 ≤ fn (y) ≤ e−y /2 . Z n
Sur 
[0 ; +∞[,une étude fonctionnelle montre n!
√ In (x) = tx+n−1 dx
n ln 1 + √yn − y n ≤ −y + ln(1 + y) pour t ≥ 1. Cela donne x(x + 1) . . . (x + n − 1)nn 0

0 ≤ fn (y) ≤ (1 + y)e−y . et finalement


nx n!
d) La fonction In (x) =
( 2 x(x + 1) . . . (x + n)
e−y /2 si y ≤ 0
ϕ: y → c) Quand n → +∞
(1 + y)e−y sinon
 n      
est intégrable sur R. t t t 1
1− = exp n ln(1 − ) = exp n − + o → e−t
Quand n → +∞, en réalisant un développement limité du contenu de n n n n
l’exponentielle

−y n+n ln 1+ √yn

2
Considérons la suite des fonctions
fn (y) = e → e−y /2 ( n
tx−1 1 − nt si t ∈ ]0 ; n[
Par convergence dominée fn : t 7→
0 si t ∈ [n ; +∞[
Z +∞ Z +∞
2 √
fn (y) dy → e−y /2
dy = 2π Soit t > 0 fixé. Pour n assez grand t ∈ ]0 ; n[ et
−∞ −∞
 n
t
d’où fn (t) = tx−1 1 − → tx−1 e−t
√ nn n
Γ(n + 1) = n! ∼ 2πn
en La suite (fn ) converge simplement vers la fonction f introduite dans la
première question.
Les fonctions fn et f sont continues par morceaux.
Exercice 120 : [énoncé]
Enfin, pour t ∈ ]0 ; n[, on a

a) La fonction Γ est définie sur R∗+ . |fn (t)| = tx−1 exp (n ln(1 − t/n) ≤ tx−1 e−t = f (t)
En effet, pour x ∈ R, la fonction f : t 7→ tx−1 e−t est définie et continue par
morceaux sur ]0 ; +∞[. car il est connu ln(1 + u) ≤ u pour tout u > −1. On a aussi |fn (t)| ≤ f (t)
Puisque t2 f (t) = tx+1 e−t −→ 0, la fonction f est assurément intégrable sur pour t ∈ [n ; +∞[ et donc
t→+∞
[1 ; +∞[. ∀t ∈ ]0 ; n[, |fn (t)| ≤ f (t)

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La fonction f étant intégrable, on peut appliquer le théorème de convergence Pour chaque x ∈ [0 ; +∞[, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux
dominée et affirmer Z +∞ sur [0 ; π/2]. La fonction f est donc bien définie.
Γ(x) = lim fn (t) dt La fonction u admet une dérivée partielle
n→+∞ 0
∂u 2
Puisque : (x, t) 7→ − e−x(1+t )
Z +∞ n Z  n ∂x
x−1 t
fn (t) dt = t 1− dt Celle-ci est continue en x, continue par morceaux en t et vérifie
0 0 n
on peut conclure ∂u
nx n! ∀(x, t) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; 1], (x, t) ≤ 1
Γ(x) = lim ∂x
n→+∞ x(x + 1) . . . (x + n)
La fonction ϕ : t 7→ 1 est intégrable sur [0 ; 1]. Par domination, on peut alors
affirmer que f est de classe C 1 et
Exercice 121 : [énoncé] Z 1 Z 1
R1 ∂u 2
Notons que 0 tx−1 e−t dt est bien définie. f 0 (x) = (x, t) dt = − e−x(1+t ) dt
0 ∂x 0
Pour tout t ∈ ]0 ; 1],
+∞
X (−1)n tn+x−1 b) On a
tx−1 e−t = Z 1
n! dt π
n=0 f (0) = 2
=
0 1+t 4
donc
Z 1 Z +∞
X Pour x ≥ 0,
tx−1 e−t dt = fn Z 1
0 ]0;1] n=0 0 ≤ f (x) ≤ e−x dt = e−x
P 0
Les fonctions fn sont continues par morceaux, fn converge simplement sur donc lim+∞ f = 0.
]0 ; 1] et est de somme t 7→ tx−1 e−t continue par morceaux.
c) g est de classe C 1 par composition et
Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; 1] et
Z 1
2
(1+t2 )
Z
1 g 0 (x) = 2xf 0 (x2 ) = −2x e−x dt
|fn (t)| dt =
]0;1] n!(x + n) 0

PR On a alors
La série |f | converge donc on peut intégrer terme à terme
]0;1] n Z x 2 !0 Z 1 Z x
−t2 2
(1+t2 ) 2 2
1 +∞ g(x) + e dt = −2x e−x dt + 2 e−x e−t dt = 0
(−1)n
Z X
tx−1 e−t dt = 0 0 0
0 n=0
n!(x + n)
car Z x Z 1
−t2 2
u2
e dt = x e−x du
0 0
Exercice 122 : [énoncé]
L’évaluation en 0 permet de conclure.
Rx 2
d) Pour x ≥ 0, 0 e−t dt ≥ 0 donc
a) Introduisons la fonction
Z x r √
2
−t2 π π
e−x(1+t )
e dt = − g(x) −→
u : (x, t) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; 1] 7→ 0 4 x→+∞ 2
1 + t2
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Exercice 123 : [énoncé] et


+∞
e−xt
Z
I
0 ≤ F (x) ≤ √ dt = √ −→ 0
a) Posons 0 t x x→+∞
e−xt donc, par encadrement, F −→ 0.
f (x, t) = √ +∞
t(1 + t)
d) Après résolution (avec méthode de variation de la constante) de l’équation
définie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[.
Soit x ≥ 0. L’application t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et I
y − y0 = √
1 x
0 ≤ f (x, t) ≤ √
t(1 + t) avec la condition initiale y(0) = π, on obtient
avec
1 1 1 1  Z x
e−t

√ ∼ √ et √ ∼ 3/2 ∀x ≥ 0, F (x) = e x
π−I √ dt
t(1 + t) t→0 +
t t(1 + t) t→+∞ t t
0
donc t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ et l’intégrale impropre définissant
F (x) est bien convergente. La nullité de la limite de F en +∞ impose alors
b) Pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et Z x
e−t
I √ dt −→ π
∂f te−xt 0 t x→+∞
(x, t) = − √
∂x t(1 + t) et donc

∂f I= π
Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, la fonction t 7→ ∂x (x, t)
est continue par morceaux
sur ]0 ; +∞[
Pour tout t ∈ ]0 ; +∞[, la fonction x 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue sur ]0 ; +∞[
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Pour (x, t) ∈ [a ; +∞[ × ]0 ; +∞[, Exercice 124 : [énoncé]

∂f √
(x, t) ≤ te−at = ϕ(t) a) La fonction
∂x
1 − cos t
ϕ : t 7→
avec ϕ : ]0 ; +∞[ → R+ continue par morceaux et intégrable. t2
Par domination sur tout segment, F est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et est intégrable sur ]0 ; +∞[ car
Z +∞
te−xt dt ϕ(t) = O(1/t2 ) quand t → +∞ et ϕ(t) −→ 1/2
F 0 (x) = − √ t→0
0 t(1 + t)
On constate alors La fonction g : (x, t) 7→ e−xt 1−cos
t2
t
est continue sur R+ × ]0 ; +∞[ et dominée
+∞ +∞
par ϕ donc F est continue.
e−xt e−u
Z Z
1 I De plus la fonction ϕ est bornée donc, pour x > 0
F (x) − F 0 (x) = √ dt = √ √ du = √
0 t xt=u x 0 u x Z x
kϕk∞
c) On a |F (x)| ≤ kϕk∞ e−xt dt =
Z +∞ Z +∞ 0 x
dt 2 du
F (0) = √ = =π
0 t(1 + t) t=u2 0 1 + u2 et on en déduit que F tend vers 0 en +∞.

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2
∂g ∂ g ∗
b) Les dérivées partielles ∂x et ∂x 2 existent et sont continues sur R+ × ]0 ; +∞[. Par intégration par parties impropre, les intégrales
∂g
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; +∞[. Z +∞ Z +∞
Soit [a ; b] ⊂ R∗+ 0
u (t)v(t) dt et u(t)v 0 (t) dt
0 0
∂2g
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ 2e−at = ψ(t) sont de même nature. Or
∂x2
Z +∞ +∞
1 − cos t
Z
La fonction ψ est intégrable sur ]0 ; +∞[. u(t)v 0 (t) dt = − dt
Par domination sur tout segment, F est de classe C 2 et 0 0 t2
Z +∞ converge car
1 x
F 00 (x) = e−xt (1 − cos t) dt = − 2 1 − cos t 1 1 − cos t

1

0 x x +1 ∼ et = O
t2 t→0 2 t2 t→+∞ t2
c) On a
1 Cela permet de conclure à la convergence de
F 0 (x) = ln x − ln(x2 + 1)
2 Z +∞
sin t
car F 0 (x) −→ 0 et I= dt
x→+∞ 0 t
p π
F (x) = x ln x − x ln x2 + 1 − arctan x + b) Posons
2
e−xt sin t
car F (x) −→ 0. f (x, t) =
x→+∞ t
Par continuité, on obtient F (0) = π/2. définie sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[.
Par intégrations par parties Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur
Z +∞ Z +∞ +∞ Z +∞ ]0 ; +∞[ et intégrable car
2 sin2 (t/2) 2 sin2 (t/2)

1 − cos t sin t
2
dt = 2
dt = − + dt
0 t 0 t t 0 0 t f (x, t) −→+ 1 et t2 f (x, t) −→ 0
t→0 t→+∞
donc
+∞ +∞
1 − cos t
Z Z
sin t De plus, puisque |sin t| ≤ t pour tout t > 0, on a
dt = dt
0 t2 0 t Z +∞
d’où 1
Z +∞ |F (x)| ≤ e−xt dt = −→ 0
sin t π 0 x x→+∞
dt =
0 t 2
c) f admet une dérivée partielle

Exercice 125 : [énoncé] ∂f


(x, t) = e−xt sin(t)
∂x
a) Posons u(t) = 1 − cos(t) et v(t) = 1/t. Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.
Les fonctions u et v sont de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et le produit uv converge Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a
en 0 et +∞ :
t ∂f
u(t)v(t) ∼ → 0 et u(t)v(t) = O (1/t) → 0 ∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at = ϕ(t)
t→0 2 t→+∞ ∂x

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La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[. Par domination sur tout segment, c) La fonction gn est continue en x, continue par morceaux en u et
on obtient F de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et
Z +∞ ∀x ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; π], |gn (x, u)| ≤ |sinc u| ≤ 1
0
F (x) = e−tx sin(t) dt Par domination, les fonctions un sont continues.
0
Comme somme d’une série uniformément convergente de fonctions continues
En exploitant sur R+ , la fonction U est continue sur R+ . De plus, par sommation
Z +∞ Z +∞  d’intégrales contiguës
e−tx sin(t) dt = Im e−tx eit dt
Z +∞
sin t
0 0 U (x) = e−xt dt
0 t
on obtient
−1 avec cette intégrale qui est définie quand x > 0 et connue convergente quand
F 0 (x) = x = 0.
1 + x2
d) On en déduit d) Posons
F (x) = − arctan x + C te sur ]0 ; +∞[ e−xt sin t
h(x, t) =
et puisque limx→+∞ F (x) = 0, t
définie sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[.
π
F (x) = − arctan x Pour tout x > 0, la fonction t 7→ h(x, t) est continue par morceaux sur
2 ]0 ; +∞[ et intégrable car
Par continuité en 0,
π f (x, t) −→+ 1 et t2 f (x, t) −→ 0
I= t→0 t→+∞
2
h admet une dérivée partielle
Exercice 126 : [énoncé] ∂h
(x, t) = e−xt sin(t)
∂x
a) On réalise le changement de variable t = u + nπ :
Z π Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.
sin u Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a
un (x) = (−1)n e−x(u+nπ) du
0 u + nπ
∂h
Ici ∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at = ϕ(t)
sin u ∂x
gn (x, u) = e−x(u+nπ)
u + nπ La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[. Par domination sur tout segment,
b) Pour tout x ∈ R+ et tout u ∈ [0 ; π], gn (x, u) ≥ 0 et gn+1 (x, u) ≤ gn (x, u) on obtient U de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et
donc un (x) = (−1)n |un (x)| avec (|un (x)|)n≥0 décroissante. De plus Z +∞
Z π U 0 (x) = e−tx sin(t) dt
du 1
|un (x)| ≤ = pour n ∈ N∗ 0
0 nπ n
P En exploitant
donc |un (x)| −→ 0. Par application du critère spécial, la série n≥0 un (x) Z +∞ Z +∞ 
n∞
−tx −tx it
converge et e sin(t) dt = Im e e dt
+∞ 0 0
X 1
uk (x) ≤ |un+1 (x)| ≤ →0 on obtient
n+1 −1
k=n+1
U 0 (x) =
1 + x2
P
ce qui donne la convergence uniforme de la série de fonctions n≥0 un .

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e) En intégrant Posons Z (n+1)π


U (x) = C − arctan x sur ]0 ; +∞[ sin(t) −tx
un (t) = e dt
nπ t
Or Z +∞
1 Par application du critère
|U (x)| ≤ e−xt dt = −→ 0 P spécial des séries alternées, on établir que la série
0 x x→+∞ de fonctions continues un converge uniformément sur [0 ; 1], on en déduit
donc C = π/2. que sa somme, à savoir la fonction f , est continue en 0. On peut conclure que
Par continuité en 0, Z +∞
Z +∞ sin t π
sin t π dt =
U (0) = dt = 0 t 2
0 t 2

Exercice 127 : [énoncé] Exercice 128 : [énoncé]

a) Pour x > 0, t2 sint t e−tx −→ 0 donne l’intégrabilité de t 7→ sint t e−tx . a) Posons


t→+∞
e−xt
f˜(x, t) =
R +∞ sin t
Pour x = 0, il est connu que l’intégrale 0 t dt est convergente bien que 1 + t2
sin t
t 7→ t ne soit pas intégrable.
∂ f˜ ∂ 2 f˜
b) Pour x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[, Les fonctions f˜, ∂x et existent et sont continues sur R∗+ × R.
∂x2
˜
  Pour chaque x, les fonctions t 7→ f˜(x, t) et t 7→ ∂∂xf (x, t) sont intégrables.
d sin t −tx Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Sur [a ; b] × [0 ; +∞[, on a
e ≤ e−ax = ϕ(x)
dx t
∂ 2 f˜ t2 e−at
avec ϕ intégrable. Par domination sur tout segment f est de classe C sur 1 2
(x, t) ≤ ≤ e−at = ϕ(t)
∂x 1 + t2
]0 ; +∞[.
c) Pour x > 0, La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; +∞[.
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que la fonction f est
Z +∞  Z +∞ 
définie et de classe avec
0 −tx (−x+i)t 1
f (x) = − sin(t) e dt = Im − e dt =−
0 0 x2 + 1 Z +∞ 2 −xt
t e
f 00 (x) = dt
donc f (x) = C − arctan x. 0 1 + t2
Or Z +∞
1 On a alors
|f (x)| ≤ e−tx dt = −→ 0 +∞
Z
00 1
0 x x→+∞ f (x) + f (x) = e−xt dt =
0 x
donc
π Posons
C= sin t
2 g̃(x, t) =
x+t
d) En découpant l’intégrale, on a
2
∂ g̃
Les fonctions g̃, ∂x et ∂ g̃ existent et sont continues sur R∗+ × R.
+∞ Z (n+1)π R +∞ ∂x2
X sin(t) −tx La fonction x 7→ 0 g(x, t) dt est bien définie sur R+ (intégrale convergente
f (x) = e dt
n=0 nπ t via intégration par parties)

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∂ g̃
La fonction t 7→ ∂x (x, t) est intégrable et sur [a ; b] × [0 ; +∞[ donc
1
2 g(x) = − g 00 (x) −→ 0
∂ g 2 x x→+∞
(x, t) ≤ = ψ(t)
∂2x (a + t)3 Ainsi f − g → 0 ce qui permet via résolution de l’équation différentielle de
+∞
La fonction ψ est intégrable sur [0 ; +∞[. conclure
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que g est de classe C 2 et f =g
Z +∞
2 sin t On en déduit g(0) = f (0) i.e.
g 00 (x) = dt
0 (x + t)3 Z +∞
sin t π
dt =
Par une intégration par parties 0 t 2
 +∞ Z +∞ Z +∞
00 sin t cos t cos t 1
g (x) = − + dt = dt = − g(x)
(x + t)2 0 0 (x + t)2
0 (x + t)2 x Exercice 129 : [énoncé]
b) Pour x ∈ R+ ,
1 a) Posons
f˜(x, t) ≤
1 + t2 arctan(xt)
f (x, t) =
donc f est définie et continue sur R+ . t(1 + t2 )
Z +∞
x sin t
 Z 1
sin t
Z +∞
x sin t
 est définie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[,
g(x) − g(0) = − dt = − x dt + dt t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et
t(x + t) 0 t(x + t) t(x + t)
0 1
égale à un O(1/t3 ) en +∞. Ainsi F est définie sur R+
mais
∂f 1
Z 1
sin t
Z 1
dt (x, t) =
x dt ≤ x = x ln(x + 1) − x ln x → 0 ∂x (1 + x2 t2 )(1 + t2 )
0 t(x + t) 0 (x + t)
est définie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[,
et Z +∞
x sin t
Z +∞
dt t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et x 7→
∂f
∂x (x, t) est
dt ≤ x →0 continue sur [0 ; +∞[.
1 t(x + t) 1 t2
donc g est continue en 0. ∂f 1
(x, t) ≤ = ϕ(t)
c) D’une part ∂x 1 + t2
Z +∞
1
|f (x)| ≤ e−xt dt = −→ 0 avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; +∞[,
0 x x→+∞
donc F est de classe C 1 sur R+ avec
D’autre part
Z +∞
+∞ +∞ 0 dt
2 |sin t| 2 |sin t|
Z Z
00 1 F (x) =
|g (x)| ≤ dt ≤ dt 0 (1 + x2 t2 )(1 + t2 )
0 (x + t)3 x 0 (x + t)2
et en prenant x ≥ 1 b) Pour x 6= 1
+∞
x2
 
2 |sin t|
Z
1 1 1 1
|g 00 (x)| ≤ dt −→ 0 = 2 −
x 0 (1 + t)2 x→+∞ (1 + x2 t2 )(1 + t2 ) x −1 1 + x2 t 2 1 + t2

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d’où b) Pour x = 1, la relation précédente donne


0 x−1 π π
F (x) = 2 = 1
x −1 2 2(x + 1)
Z
ln(1 + t) π ln 2
dt =
ce qui est encore valable en 1 par continuité. 0 1 + t2 8
Par suite
π
F (x) = ln(x + 1) + C
2
avec C = 0 puisque F (0) = 0.
c) En intégrant par parties, on obtient π ln 2.

Exercice 130 : [énoncé]

a) Posons
ln(1 + xt)
f (x, t) =
1 + t2
La fonction f est définie et continue sur ]−1 ; +∞[ × [0 ; 1].
Pour t ∈ [0 ; 1], la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
∂f t
(x, t) =
∂x (1 + xt)(1 + t2 )

La fonction ∂f
∂x est continue sur ]−1 ; +∞[ × [0 ; 1].
Par intégration sur un segment, on peut affirmer que la fonction
Z 1
F : x 7→ f (x, t) dt
0
1
est définie, de classe C sur ]−1 ; +∞[ et
Z 1
0 t
F (x) = dt
0 (1 + xt)(1 + t2 )
Par décomposition en éléments simples (en la variable t)
t −x x+t
= 2 +
(1 + xt)(1 + t2 ) (x + 1)(1 + xt) (x2 + 1)(1 + t2 )
donc
ln(1 + x) π x ln 2 1
F 0 (x) = − + +
x2 + 1 4 x2 + 1 2 1 + x2
Puisque F (0) = 0, on peut écrire
Z x Z x
ln(1 + t) π ln 2
F (x) = F 0 (t) dt = − 2
dt + ln(x2 + 1) + arctan x
0 0 t +1 8 2

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