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Première partie- La formation du contrat

Comment et quand un contrat se forme t-il ? est il valablement formé ? Et si ce n’est pas le cas, qu’est il
possible de faire ?

Avant l’ordonnance de 2016, ratifié par la loi de 2018, le Code civil ne distinguait pas explicitement la
question de la seule conclusion du contrat de la question de sa validité. Mais finalement le législateur
français s'est décidé à réglementer ces questions à l'occasion de la réforme de 2016. Désormais, le Code
civil consacre un chapitre entier à la formation du contrat. Ce chapitre distingue « la conclusion du contrat
» (art. 1112 à 1127- 4) de la section relative à « la validité du contrat » (art. 1128 à 1171) et des sanctions
de la mauvaise formation du contrat (art. 1178 à 1187).

Chapitre 1- La conclusion du contrat


Dans le code civil la section relative a la conclusion du contrat envisage 2 manière 2 processus de
conclusion du contrat :
- Le premier correspond à une situation simple, classique, un « schéma de base » de formation du
contrat : il s’agit du processus instantané de conclusion du contrat, c’est-à-dire la rencontre
instantanée de deux ou plusieurs volontés.

- Le second processus envisagé par le Code civil tient compte de la particularité de certains contrats,
c’est-à-dire de contrats plus complexes qui impliquent un processus plus long, plus progressif.

Le contrat, qu’il soit complexe ou non, suppose un accord de volontés.


- Le processus de conclusion du contrat « simplifié » = le contrat se forme par la rencontre de deux
volontés : la rencontre d’une une offre et d’une acceptation (Section 1).
- le processus de conclusion du contrat « plus complexe », souvent plus long, c’est-à-dire lorsque la
conclusion du contrat s’effectue de manière progressive parce que cette conclusion est précédée d’une
phase de négociations ou d’une phase de conclusion d’avant-contrats vue de la conclusion du contrat
définitif (Section 2).

Section 1 : La consluison du contrat : la rencontre d’une offre et d’une acceptation

Art. 1113 C. civ. Enonce : « Le contrat est formé par la rencontre d'une offre et d'une acceptation par
lesquelles les parties manifestent leur volonté de s'engager. Cette volonté peut résulter d’une déclaration
ou d’un comportement non équivoque de son auteur ».

Paragraphe 1 : L’offre


De facon general on pourrait def loffre : proposition par laquelle une pers propose a une personne ou
plusieurs de conclure un contrat.

Art. 1114 du C. civ. : « l’offre, faite à personne déterminée ou indéterminée, comprend les éléments
essentiels du contrat envisagé et exprime la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation. À
défaut, il y a seulement invitation à entrer en négociation ».  donne en realité les caractere de l’offre
c’est pas ces caractere qu on va constaté l’existence d’une véritable l’offre. Il faut qu’elle existe et qu’ elle
soit manifester pour qu’on pourra considerer que l’offre a une valeur juridique et quelle va pouvoir
produire des effet.
 Ici le texte nous donne les caractere de l’offre et cest par les caracteres qu on va pvr constater
l’existence dune veritable offre.
A. L’existence
Au sens du droit, l’offre, que l’on appelle aussi pollicitation est une manifestation de volonté, par laquelle
une personne l’offrant ou pollicitant fait savoir, à une personne déterminée ou indéterminée, son
intention de contracter et les conditions essentielles du contrat. Si ces caractères sont présents, l’offre
existe. Si elle est acceptée, le contrat sera alors conclu. En l’absence de ces caractères, l’offre n’en sera pas
une mais seulement une invitation à entrer en négociation.

1) La precision de l’offre

L’offre est precise lorsque elle comprend les element essentiel du contrat envisagé. cad que on va faire en
sorte que l’offre puisse être accept » d’un simple oui du destinataire. —> les éléments essentielles de
l’offre sont l’obligation principale. Dans les contrats innommé c’est imp de bien précisé les obligations de
chaque parties . C’est l’offre qui décidera si c’est assez précis

Ex : commande uber sans prix de la course dissuade d’accepter. Donc si on a pas delement precis on a pas
envie daller. Il sagit de faire en sorte que loffre sois accepter dun simple oui du destinataire. Les element
essentiel de loffre sont generalement lobjet de lobligation.

2) La fermeté de l’offre
Dapres lart 1114 : dire que loffre est ferme c dire qu’elle exprime la volonté de son auteur detre lié en cas
dacceptation. La fermeté de loffre renvoie a cette idee que la seul acceptation du destinataire de loffre
suffit a former le contrat.

Loffre est ferme si loffrant a la volonté detre engagé par le seule effet de lacceptation. Cette idee de
fermeté souleve la question de ce qu’on appelle les reserves (offre faite avec reserve ce sont celle qui
encadre les condition ds lequelle ce formera le contrat). On a 2 type d’offre faite avec reserves

- Reserve qui peuvent etre des limitation explicite express ou objective : acheter sur internet avec « ds
la limite des stock disponible » . Elle est objectif, ca ne depend pas de la tete du client = si ya du stock
on vous vendra

- Reserve de limitation tacite ou subj : on en trouve dans les contrat intuitu personné ( ceux qui sont
conclu en consideration de la pers du co contractant). Par ex lrsque le propio dun appart met sur un
site une offre de loca° dappart , le bailleur ne va pas etre contractuellement lier avc le premier qui
envoie son dossier. Peut etre discriminant : plutôt a la tete de celui qui repond a loffre

La quest est de savoir ci ces reserve empeche la qualification doffre autrement dit est ce qu une offre faite
avec une reserve est une offre ?
La jurisprudence repond a cette question : il faut nous distinguer selon que la reserve permet ou pasà la
seul volonté de loffrant de se degager arbitrairement de loffre c’est-à-dire que les Reserve sont admise a
la condition qu’ele ne detruise pas la fermeté de loffre

Loffre de vente avc la reserve ds la limite des stock disponible contitu bien une offre ferme car ca engage
bien loffrant

Perd sa fermeté qd on dit sous reserve de confirmation loffre va devenir definbitive quapres la
confirmation ou lacceptation
Quand offre est accompagné de l’ecrito sous réserve de confirmation le vendeur annonce ici que son offre
sera définitive après acception ou confirmation —> ce n’est pas une offre mais une invitation a entrer en
négociation
B. La manifestation de l’offre
Il faut qu elle puisse se manifester. Loffre peut se manifester librement.elle peut etre fait a une personne
determiner ou inderminer ; elle peut etre tacite ou express et etre faite avec ou sans delais

1) Offre faite à une personne determinée ou indeterminée


Si vous faite une offre d’ objet a une perssone : offre a une personne determiné. Mais une offre sur le bon
coins est une offre a une personne indeterminer. Il n’est pas c-nessaire que l’offre soit faite a une personne
en particulier déterminé ou indéterminé

2) Offre expresse (c a d expressement ecrite) ou tacite

Il est pas non Plus nécessaire qu’elle soit faite d’une forme particulière . Elle peut être expresse ( genre
expressément écrite ) ou tacites( pub à la radio ou sur les réseaux)

Art. 1113 Code civil, la volonté de contracter « peut résulter d'une déclaration ou d'un comportement non
équivoque de son auteur ».--> principe du conseusualime ( il se forme par le seul échange du
consentement)

A principe du consensualisme consacré à l’art. 1102 du Code civil qui figurent parmi les dispositions
liminaires relatives au contrat : « Chacun est libre de contracter ou ne pas contracter, de choisir son
cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites fixées par la loi ».

Ce principe du consensualisme soppose au principe du formalisme (lsrque le contrat recquiere une forme
particuliere pr sa formation). En matiere doffre de contrat on respecte le principe du consensualisme.
Loffre pourra de manière exceptionnel ya des offre qui vont devoir etre soumise a des condition de forme
particuliere determiner par la loi.

Mais peut etre expressement verbal : je vous offre lordi a 400 euro  c express et verbal
Offre tacite : hypothese du taxi qui att les client a la sortie de la gare. Le taxi montre bien une offre de
contracter, elle est tacute.

3) Offre avec ou sans delai


Loffre peut etre assortit dun delai. La loile prevoit parfois ( credit a la consomma° par ex)  : loffre de contrat
de credit notamment oblige le preteur a maintenir les condition pdt 15 j (obliger de laisser un delais de
reflexion pr dire si oui ou nn vs allez souscrire le credit)

C. les effet de l’offre


 On s’interroge sur la valeur juridique de loffre. Ce demander quel est la valeur juridique de loffre c ce
demander quel est son poid. Ce poser la question si loffrant peut se retracter ou si ya des circonstance qui
peut entrainer la caducité de loffre

1) La retractation/la revocation de loffre


Avant la reforme de 2016 la JP distingnuer 2 hypo pr dire si oui ou nn loffrant avait la possibilité de
retracter.

- Art. 1115 Code civil : l’offre peut être librement rétractée tant qu’elle n’est pas parvenue à son
destinataire. (si loffrant fait une offre a un destinataire mais quelle luit ai pas encore parvenu, loffrant
peut changer davis)
- Art. 1116 Code civil : l’offre ne peut être rétractée avant l'expiration du délai fixé par son auteur ou, à
défaut, l'issue d'un délai raisonnable. La rétractation de l'offre en violation de cette interdiction
empêche la conclusion du contrat. Elle engage la responsabilité extracontractuelle de son auteur dans
les conditions du droit commun sans l'obliger à compenser la perte des avantages attendus du contrat.
(loffrant ne peut pas retracter avant le delais )
Elle engage la responsabilité extracontractuelle de son auteur dans les conditions du droit commun sans
l'obliger à compenser la perte des avantages attendus du contrat.

En revnche si jms la retraction intervient avant la ccl du contrat et av le delais laisser au destinataire :
loffre. 1ER anvier le delais exprire le 15 hanvier le destinataire de loffre na pas accepter mais loffrant c
reytracter avant le 15 alors on est ds lhypothese ou la rtractiin empeche la ccl de contrat mais engage la
responsabilité extracontractuelle de son auteur= Si la rétractation intervient avant la fin du délai et bien
art 1116 -> pas de conclusion du contrat et engage la responsabilité de l’offrant .

2) Caducité
La caducité de l’offre de contracter est la sanction qui s’applique lorsqu’un événement affecte l’efficacité
de l’offre après qu’elle ait été exprimée, mais avant qu’elle ne soit acceptée par le bénéficiaire. L’offre peut
être caduque en raison de deux types d’événement :
- Soit en raison de l’écoulement d’un temps trop long : hypo ou loffre na pas été accepter par le
beneficiaire av lexpiration du delais de lexpiration fixer par la loi ou par loffrant. Si loffre na pas été
accepter par le beneficiaire pdt le temp qu il lui été laisser on dira que loffre est caduc et ne produira
aucun effet juridique. (jusk 15 du mois pr accepter si le benficiaire ne respecte pas les delais loffre sera
caduc).

- Soit en raison du décès de l’une des parties (art. 1117 Code civil) : l’offrant appeler pulocitant decedent
avant que loffre nai été accepter par le beneficiaire. Loffre deviens cadu en cas de deces de son auteur ou
de son destinataire.

Paragraphe 2 : L’acceptation


Dans la plus part ds cas lacceptation du contrat ne pose aucun probleme. La personne a qui loffre a ete
faite donne une rep positif et ca suffit a former le contrat. Parfois on va se demander si ya vrmt eu
acceptation et si lle a eu lieu on se demandera quel sont ses effets.

A. L’existence de l’acceptation
Art. 1118 Code civil: « L'acceptation est la manifestation de volonté de son auteur d’être lié dans les termes
de l’offre ». au terme de ce texte lacceptation cest la manifestation de volonté de son auteur d’être lié (….)
Autrement dit c’est lexpression du destinataire de loffre de conclure le contrat au condition proposé par
lofffrant. Pour qu on puisse dire qu une acceptation existe il faut quil y ait une adequation entre loffre et
lacceptation au moins uant aux element essentiel du contrat. Lacceptation suppose un agrément pure et
simple de la part du destinataire de l’offre.

Si jamais je propose un prix diff ou si je cherche a modifier les conditions de loffre et bh enft je refuse loffre
et on est pas en presence dune acceptation mais d’une contre-offre. Acceptation= oui

Sur quoi porte lacceptation ? elle porte sur les elements essentiel. Ds de nombreux contrat les element
essentiel c la chose, la prestation promise et le prix. Cela veut dire qu il n’est pas necessaire que les partis
saccordent sur les moindre detail. Neanmoins il arrive dans certain contrat les partit prevois des
conditions spécifiques.
Lors de la reforme du droit des contrat en 2016 a été regeler la question des condition G ( de vente,
d’utilisation…) ; ce sont des condition qui sont frequente ds les contrat qui lient un professionnel et un
consommateur (insta et nous par ex).
Les conditions G sont celle qu on rencontre lorsque on signe un contrat avec un pro. Les conditions G
doivent etre avoir porter a la connaissance du non pro par le pro. SI vous accepter meme si vous avez pas
lu cela suppose que vous les avez accepter et quelle font partit du contrat. Lorsquon est en rpesence dun
contrat avec des condition G ou particuliere et si jms ya une discordance entre les 2, C’EST LES CONDITION
PARTICULIERE QUI L’EMPORTE.

B. La manifestation de l’acceptation
LA manifestation peut se manifester de manière varier, elle peut etre express ou tacite et se pose aussi la
question du silence.

1) Acceptation express ou tacite


L’acceptation peut etre express :
- lorsque elle resulte de la redaction ou de la signature d’un ecrit.
- Elle est express lorsqu elle resulte dune afformation verbale ( contrat entre particulier)
- Elle peut etre un geste comme le fait de lever la main comme signe d’acceptation (vente aux enchere)

En matiere de contrat electronique, lacceptation seffectue en 2 temps ( regle du double-clic) :


- 1er clic : le client accepte les condition du contrat, il recois ensuite la possibiliter de recevoir les detail de
sa commande et de la modifier. Elle est prevu a lart 1127-2 du Code civil

L’acceptation peut aussi etre tacite ou implciite


Cas ou elle resulte dun acte du destinataie de loffre qui dans le contexte considerer manifeste dans une
manière ou une autre volonté daccpter. De la seul execution du contrat on en deduira son acceptation.
Dans lhypo de lacceptation tacite il faut prendre en compte le silence

2) Silence et acceptation
C’est une question differente parceque il ne sagit plus dinterpepeter un acte tacite. On admet
generakement qu’en principe que le silence par la destinataire de l’offre ne vaut pas acceptation. En un
mot en droit lexpression qui ne dit mot consens n’a pas lieu detre.
Ceci est confirmer par l’art 1120 du CC qui dispose que « le silence ne vaut pas acceptation, à moins qu’il
n’en résulte autrement de la loi, des usages, des relations d’affaires ou de circonstances particulières ». 
mais la suite envisage des exception. Donc on va au regard de ces eception qu’elle valent acceptation.

- La loi : peut prevoir une exception au principe selon lequel le silence ne vaut pas acceptation. Elle le
prevoit dans des contrat de bail d’habitation notamment.

- Les usages : certain usage notamment en matiere commerciaire reconnaisse le silence en valeur
d’acceptation.

- Relations daffaires ; plus precisement les relation daffaire anterieur : le silence peut valoir acceptation
si les partie etaient déjà en relation daffaire anterieur.

- Circonstances particulieres : la formule est deliberement flou l’idee est de laisser une marche de
manœuvre a la jurisprudence. Les circonstances particuliere « semble » englober dautre situation dans
lesquels on pourra donner au silence la valeur d’acceptation.
C. Les effets de l’acceptation
Ici il faut envisager la question des contrats que lon appelle contrat entre absent. Quand on est ds lhypo
dun contrat ou on est face a loffrant , on est le beneficiaire , il est facile de conntaire loffre et daccepter.

Dans lhypo dun contrat Entre absent, typiquement les ocntrat (par mail) , On se demande quand et ou est
former le contrat losquelle resulte par mail, par tel.

L'acceptation suffit-elle à former le contrat, ou faut-il que cette acceptation ait été portée à la
connaissance de l'offrant ? = question des contrats entre absents.

- 1ère théorie ce quon appelle la théorie de l'émission : selon cette theorie le contrat est former au
moment et au lieu ou intervient l’acceptation

- 2nde théorie c’est théorie de la réception : le contrat se forme suivant cette theorie au moment et au
lieu ou loffrant a connaissance ou pourrait avoir connaissance de l’acceptation.

Le choix entre les deux theorie souleve des question comme la revocaton de loffre, la retractation.
Si lont retient la theorie de lemission, la revocation de loffre et la retractation de lacceptation devienne
impossible dès lemission
Si on retient la theorie de la reception la revocation de loffre et la retractation de lacceptation sont
possible entre le moment ou lacceptation est emise et le moment ou mlacceptation parvient a loffrant

La reponse est donner a l’Art. 1121 Code civil qui dispose que : « le contrat est conclu dès que l’acceptation
parvient à l’offrant. Il est réputé l’être au lieu où l’acceptation est parvenue ».

Section 2 : La conclusion du contrat précédée de negociation ou d’avant contrat


Il est egalement possible que les parties conclu des contrat preparatoire appelé des « avant contrat ». Ces
avant contrat il peuvent avoir plusieur forme et vienne preparer a cette occasion le contrat definitif.

Paragraphe 1 : Les negociation


A. Notion de négociations

Les négociations, aussi appelées pourparlers, peuvent être définies comme une phase préalable de
discussions et d’échanges, au cours de laquelle plusieurs individus se rapprochent afin d’envisager la
conclusion d’un contrat futur.

Le Code civil, règlemente les négociations, mais ne les défini pas. Ainsi, par opposition à l’offre et à
l’acceptation, les négociations se déduisent de ce que les parties n’ont pas encore l’intention de
contracter ou bien qu’elles n’ont pas encore défini les éléments essentiels du contrat.

Si le contrat nest pas conclu on dit qu il sagit une phase précontracturelle.

B. Régime des négociations (règles applicablles aux négociations)


Régime prévu aux articles 1112 à 1112-2 du Code civil. Les négociations sont gouvernées par deux
principes: la liberté contractuelle et la bonne foi.

1) Liberté contractuelle et exigence de la bonne foi


L’article 1112 al. 1er (1ère phrase) énonce que « L'initiative, le déroulement et la rupture des
négociations précontractuelles sont libres. Ils doivent impérativement satisfaire aux exigences de la
bonne foi ». Cela signifie que les parties sont d’abord libres d’initier, de mener ou de rompre les
négociations comme elles l’entendent. L’article 1112 al. 1er fait ainsi écho à l’article 1102 qui énonce
notamment que « chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter ».

Ce principe de liberté et ensuite tempéré par les exigences de la bonne foi. On est libre mais chacun doit
agir de bonne foi, c’est-à-dire loyalement durant les négociations. Autrement dit, les parties sont libres
d’entamer les négociations, de les mener et de les rompre, mais pas n’importe comment : elles ne peuvent
pas, bonne foi oblige, maintenir les négociations si elles sont déjà certaines qu’elles concluront avec un
tiers ; on ne peut pas faire espérer l’autre inutilement.

L’art. 1112-1 semble imposer un devoir d’information aux parties puisque le texte énonce que :
«celle des parties qui connaît une information dont l’importance est déterminante pour le consentement
de l’autre doit l’en informer dès lors que, légitimement, cette dernière ignore cette information ou fait
confiance à son cocontractant ». Le texte précise ensuite que « ce devoir d’information ne porte pas sur
l’estimation de la valeur de la prestation » et que « ont une importance déterminante les informations
qui ont un lien direct et nécessaire avec le contenu du contrat ou la qualité des parties».

2) Responsabilité extracontractuelle et préjudice réparable

L’article 1112, al. 2 du C. civ. envisage les conséquences d’une faute dans les négociations. Presence d’une
partie qui a fait preuve de mauvaise foie, des lors le code prevoit une sanction qui est la possibilité
dengagé la repknsabilité extra contractuelle. Cette possibilité est prevue par un texte ( par la jurisprudence
Manouchian)

Quels sont les comportements pouvant être considéré comme fautifs ?

Celui qui négocie sans intention de conclure; celui qui fait trainer les négociations en longueur alors qu’il
sait qu’il ne conclura pas ; celui qui fait des propositions manifestement déraisonnables. Mais en pratique,
c’est presque toujours la rupture brutale des négociations qui est reprochée.

Quelles sont les conséquences de ces fautes ? Quel préjudice répare-t-on exactement ?

La solution est donnée par : Cass. com., 26 novembre 2003 « Manoukian » Confortée par art. 1112 al. 2 C.
civ., issue de l’ord. du 10 février 2016  Dans cet arret on est en presence de 2 societe en négociation
pour conclure un contrat. Et le jour ou elle devaient signer le contrat definitif une des partie a dit je viens
pas, je signe pas. L’autre societe lassigne en responsabilité , elle demande reparation TOTAL du gains
manqué. C a d le gains qu’aurait permis la ccl du contrat qui avait été negocier.

Ici l’enjeux de la cours de cassation c’est prononcer sur quel dommage et interet peut t on obtenir ?

La victime de la rupture abusive de la négociation ne pouvait obtenir inbdemnisation que des seule perte
subit par la rupture. Elle ne pouvait donc pas obtenir une somme equivalente au gains esperer par la
conclusion du contrat projeté . En k de rupture des brutal negoiation on indemnise ce qui s’est passer pdt
les negiciation ( perte de temps, frais de negociation…). En revenche on ne rembourse pas le potentiel
future, les gains potentiels obtenus par la creation du contrat.
Cette solution de larret manouchian a été confirmer a loccasion de la reforme des droit des contrat.

Le texte 1112-al 2 a confrmer la JP manouchian : En cas de faute commise dans les négociations, la
réparation du préjudice qui en résulte ne peut avoir pour objet de compenser ni la perte des avantages
attendus du contrat non conclu, ni la perte de chance d'obtenir ces avantages.
On envisage à l’art 1112_2 du CC, une autre hypothese de mise en jeu : hypothese de l’une des parties à la
négociation qui divulguerait une information confidentielle. ( la reponsabilité extra contractuelle pourrait ê
engager

Paragraphe 2 : Les avants-contrats


Dans ce cas les parties vont decides de conclure un contrat pour preparer un autre contrat c’est a dire le
contrat définitif. Ces contrat qui prepare un autre contrat c’est des contrat préparatoire ou des avant
contrat.

Un qui engage aucunement les partie a conclure les contrat definitif mais qui restreint le choix par une
partie de son eventuel co- contractant : C’est le pacte de préférence

A. Le pacte de préférence
1) Notion de pacte de préférence

Art. 1123 al. 1er C. civ: « Le pacte de préférence est le contrat par lequel une partie s’engage à proposer
prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui pour le cas où elle déciderait de contracter ».

Le promettant qui sengage en vers une autre qu on appelle le beneficiaire du pacte a lui proposer en
priorité dans l’hypothese ou elle se deciderait un jour de conclure un contrat donné.

Le promettant s’engage à proposer en priorité au bénéficiaire du pacte de conclure un contrat si et


seulement s’il se décide à le conclure un jour.

2) Régime du pacte de préférence


a/ Formation et durée du pacte de préférence

Aucune forme n’est exigée pour la formation du pacte. Il est néanmoins nécessaire de définir l’objet du
contrat éventuel.

Il est préférable de fixer une durée limitée à ce droit de priorité. Certes, le pacte peut être conclu à durée
déterminé ou indéterminée. Mais si le promettant ne fixe pas de durée, il risque de devoir exécuter le
pacte longtemps après sa conclusion.

b/ Effets du pacte de preference (2 hypothese, 1 sanction)


i) Le promettant souhaite conclure le contrat définitif
Le promettant, qui s’est décidé à conclure la vente, s’est engagé, en application du pacte, à proposer de
conclure le contrat de vente en priorité au bénéficiaire. Si le bénéficiaire accepte, la vente sera conclue
avec lui. S’il refuse, le vendeur sera alors libre de vendre à un tiers.

ii) Le promettant ne souhaite pas conclure le contrat définitif


Tant que le promettant ne souhaite pas conclure de contrat définitif, le pacte de préférence, qui lui est
conclu, reste à l’état de veille, de repos. Le promettant qui ne souhaite pas conclure ne fait rien et n’est
tenu à rien si ce n’est à respecter la priorité, au cas où il souhaite conclure. La priorité conférée par le pacte
au bénéficiaire est maintenue, sauf si le pacte a été conclu pour une durée déterminées.
iii) Sanctions de la violation d’un pacte de preference

La violation d’un pacte de préférence est caractérisée lorsque le promettant conclu un contrat avec un
tiers sans avoir proposé en priorité de le conclure avec le bénéficiaire. Un tel comportement du
promettant comporte des sanctions. Celles-ci sont expressément énoncées à l’art. 1123 al. 2 du Code
civil

Art. 1123 al. 2 C. civ:

- 1re phrase de l’alinéa 2: « Lorsqu’un contrat est conclu avec un tiers en violation d’un pacte de
préférence, le bénéficiaire peut obtenir la réparation du préjudice subi ».
Le bénéficiaire du pacte peut engager la responsabilité contractuelle du promettant pour obtenir la
réparation du préjudice subi.

- 2e phrase de l’alinéa 2: « Lorsque le tiers connaissait l’existence du pacte et l’intention du bénéficiaire


de s’en prévaloir, ce dernier peut également agir en nullité ou demander au juge de le substituer au
tiers dans le contrat conclu »

2e phrase de 1123, al. 2 C. civ :


« Lorsque le tiers connaissait l’existence du pacte [le tiers devait avoir connaissance de l’existence du pacte]

Et

l’intention du bénéficiaire de s’en prévaloir [le tiers devait avoir connaissance de l’intention du bénéficiaire
d’exercer son droit de préférence],

ce dernier peut également agir en nullité ou demander au juge de le substituer au tiers dans le contrat
conclu»

 Donc 2 conditions pour agir en nullité ou pour demander au juge d’être substitué au tiers.
L’art. 1123 al. 2 consacre ainsi l’arrêt Cass. ch. mixte, 26 mai 2006.

Action interrogatoire

Art. 1123 al. 3 C. civ : « Le tiers peut demander par écrit au bénéficiaire de confirmer dans un délai qu’il fixe
et qui doit être raisonnable, l’existence du pacte de préférence et s’il entend sans prévaloir ».

Art. 1123 al. 4 C. civ : « L’écrit mentionne qu’à défaut de réponse de sa part dans ce délai, le bénéficiaire du
pacte ne pourra plus solliciter sa substitution au contrat conclu avec le tiers ou la nullité du contrat ».

B. La promesse unilatérale
1) Notion de promesse unilatérale
Art. 1124 al. 1er C. civ: « La promesse unilatérale est le contrat par lequel une partie, le promettant,
accorde à une autre, le bénéficiaire, le droit d’opter pour la conclusion d’un contrat dont les éléments
essentiels sont déterminés et pour la formation duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire ».

Il existe une nette différence entre le pacte de préférence et la promesse unilatérale:


-  par le pacte de préférence, le promettant ne s’engage qu’à proposer la conclusion du contrat, pour le
cas où il souhaiterait conclure, à un bénéficiaire, qui est titulaire d’un droit de priorité.
-  Par la promesse unilatérale, le promettant donne son consentement de manière irrévocable et
définitive au contrat envisagé. Le bénéficiaire est titulaire d’un droit d’option qui lui laisse dans l’avenir
la liberté de donner ou non son consentement au contrat projeté.

Autrement dit, contrairement au pacte où le promettant peut se décider ou non à conclure, dans la
promesse unilatérale, le promettant s’est d’ores et déjà engagé à conclure (à vendre par ex.) à des
conditions précises. La réalisation de l’opération contractuelle ne dépendra que de la seule volonté du
bénéficiaire.

a/ Distinction entre promesse unilatérale et acte juridique unilatérale


Comme le pacte de préférence, la promesse unilatérale est un véritable contrat. Et contrairement à ce que
sa dénomination peut laisser entendre, il ne s’agit pas d’un seul acte unilatéral de volonté (qui repose sur
une seule volonté) parce que la promesse unilatérale repose sur un accord d’au moins deux volontés. C’est
un contrat unilatéral.

b/ Distinction entre promesse unilatérale et offre de contracter


Art. 1116 al. 2 C. civ: « La rétractation de l’offre [avant l’expiration du délai] empêche la formation du
contrat. Elle engage la responsabilité extracontractuelle de son auteur [...] ».
Art. 1124 al. 2 C. civ. : « La révocation de la promesse pendant le temps laissé au bénéficiaire pour opter
n’empêche pas la formation du contrat promis ».

c/ Promesse unilatérame consentie à titre gratuit ou onéreux


En tant que contrat unilatéral, la promesse, est en principe conclue à titre gratuit. Mais il arrive que
le bénéficiaire soit tenu de verser, lors de la conclusion de la promesse, une certaine somme d’argent. Il
faut que cela soit précisé expressément dans la promesse. Cette précision prend généralement la forme
d’une clause dite d’indemnité d’immobilisation qui est destinée, en quelque sorte, à compenser le fait
que le promettant se soit engagé à ne pas céder le bien à quelqu’un d’autre pendant le temps laissé au
bénéficiaire pour opter.

2) Régime de la promesse unilatérale


a/ Formation et validité de la promesse unilatéralei

b/ Effets de la promesse unilatérale

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