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CONTRATS COMMERCIAUX

Professeur MUNENE

L’OHADA a comme étendu du champ d’action le contrat


commercial. Les contrats commerciaux mettent l’accent surtout
sur la profession.

Ex : un avocat qui loue un local pour établir son cabinet ou


encore un médecin qui également loue une maison pour établir
son cabinet.

Objet : est des donné les règle spécifique applicable aux contrats
commerciaux, les contrats commerciaux est régi par deux types
de droit :

- Le droit commun
- Les règles spécifiques applicables au contrat commercial

Tous les contrats obéisse aux conditions applicable à l’art 8 du


code civil livre III qui est :

- Le consentement de partie
- L’objet poursuivi par le parti
- La capacité pour contracter
- La cause qui ne doit pas être illicite

Mais il y a aussi l’acte uniforme du 22 mars 2003 relatif au


contrat de marchandise par route outre cet acte il y a aussi l’acte
uniforme relatif au contrat ex : de crédit banque.

Il y a plusieurs contrats commerciaux d’autre son régi par les


règles spécifiques, mais en vertu de la liberté contractuelle les
parties sont libres de conclure un contrat. Le principe de la
liberté contractuel est la base basse dans les contrats
commerciaux, ce principe à une certaine limite notamment : le
contrat voudrait avoir la conformité avec la loi.

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Plan du cours

Chap. 1 Le regroupement de quelque contrat entrainant le


transfert de propriété.

- La vente commerciale
- La cession du fonds de commerce

Chap. 2 le contrat qui entraine la détensions provisoire d’un bien

- Le bail à l’usage professionnel


- Le contrat de crédit-bail (leasing)
- La location-vente

Chap. 3 Le contrat portant sur le service

- Le contrat cadre de la distribution


 Contrat de possession exclusive
 Contrat de franchir
 Contrat de distribution sélective
- Le contrat d’entreprise civil ou commercial
 Le contrat fiducie

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Chap. 1 Le regroupement de quelque contrat entrainant
le transfert de propriété.
§1. La vente commerciale
Elle est régie par l’acte uniforme du 15/12/2010 portant sur le
droit commercial général dans ces articles 234 à 301.

La vente commerciale concerne la vente des marchandises entre


commerçant personne physique ou morale et cette vente prend en
compte de contrat de fourniture de marchandise destinée aux
activités de fabrication ou de production.

NB : le contrat de marchandise conclus par le commerçant pour


son utilité personnel n’est pas un contrat commercial.

Les dispositions de la vente de fourniture ne s’appliquent au


vente de marchandise dans lequel la vente substantielle de
l’obligation de la partie qui fournit la marchandise consiste à une
main d’œuvre, lorsque dans un contrat l’obligation d’une partie
consiste à fournir la marchandise.

La vente commerciale exclus certaine vente :

- La vente au en chaire
- La vente sous saisi ou toute vente opérer en justice ex : la
vente de valeur mobilier, effet de commerce ou de monnaie.

Il y a les mobilisations et autre opération sur créance ou


l’instrument financier, de telle opération constitue une vente mais
cela n’est pas régi par les règles de la vente commerciale :

- La vente de bateau
- La vente de navire
- La vente d’électricité
- La vente d’avion

Mais dans cette matière d’interprétation de contrat il convient


d’ajouté que le partie au contrat sont liée par les usages et par le
pratique qui sont établie dans leurs relations commerciale.

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Les parties sont réputer avoir adhérée aux usages professionnel
dont elle eut connaissance ou aurait dû avoir connaissance et qui
dans le commerce sont largement connu et régulièrement observé
par le partie à des contrats de partie dans le même branche
concerné.

Le contrat de vente commercial n’obéi à aucune formation


particulière quant à sa validité dont il n’est pas soumis ….. le
contrat peut être écrit ou verbal il se forme par le seul
consentement de partie (solo consensus).

Condition de validité des contrats


Le contrat est formé lorsqu’il y a une offre suivie de l’acceptation.

Offre : doit être précise, elle est précise lorsqu’elle désigne les
marchandises, fixe la quantité et le prix ou lorsqu’elle donne les
indications permettant de déterminé la quantité et le prix. Une
proposition de conclure un contrat adressé à une pu plusieurs
personnes déterminées constitue une offre si elle est
suffisamment précise et si elle indique la volonté de son auteur
d’être lié en cas d’acceptation.
Une proposition adressée à des personnes indéterminées est
considérer comme une invitation à l’offre à moins que la personne
qui a fait la proposition n’ait clairement indiqué le contraire.

NB : pour parler de l’offre il faut que ceci soi précise c’est-à-dire la


marchandise, l’offre doit contenir le prix et la quantité, il a comme
caractéristique la volonté de l’offrant de s’engagé en cas
d’acceptation.
L’offre prend effet lorsqu’elle parvient à son destinateur, elle peut
être révoquée lorsque la révocation parvient au destinateur avant
que celui-ci n’est exprimé son acceptation. L’offre prend fin soit
lorsqu’elle est rejeté est que le rejet parvient à l’offrant soit
lorsqu’elle est accepté.
Quand est ce que l’offre est accepté ? Elle est accepté dans le
délai stipulé par l’auteur de l’offre, en cas d’absence du délai elle
doit être accepté dans un délai raisonnable compte ténu de
circonstance notamment de la rapidité de moyen de

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communication utilisé par l’auteur de l’offre. Mais lorsque l’offre
est verbale elle doit être accepté immédiatement sauf lorsque les
circonstances indique le contraire.
Acceptation : est toute déclaration ou tout comportement du
destinateur indiquant qu’il acquiesce à l’offre, le silence ou
l’inaction du destinateur de l’offre ne peut à lui seul valoir
l’acceptation. L’acceptation d’une offre prend effet qu’au moment
où l’expression de l’acquiescement arrive à l’offrant.
Cependant si en vertu de disposition de l’offre les pratiques
établies entre les parties ou les usages, le destinateur peut sans
notification à l’auteur de l’offre exprimé qu’il acquiesce en
accomplissent un acte, l’acceptation prend effet au moment où
l’expression de cette acceptation arrive à l’auteur de l’offre.
Lorsque l’auteur de l’offre obtient une acceptation mais qui
contient des additions de limitation au d’autre modification, un
telle acceptation vau rejet de l’offre et constitue une contre-
proposition.
Cependant lorsque l’acceptation contient les éléments
complémentaire ou différent mais qui n’actel pas
substantiellement le terme de l’offre, il s’agit là d’une acceptation
en moins que l’offrant ne poste le contraire au quelle cas il doit
exprimer son désaccord si non, le terme du contrat sont ceux de
l’offre avec les modifications énoncé dans l’acceptation.

Le délai de l’acceptation est fixé par l’auteur de l’offre et ce délai


commence à courir au moment où l’offre est exprimé,
l’acceptation peut aussi être révoqué pour vue que la révocation
parvienne à l’auteur de l’offre au plus tard au moment où
l’acceptation aurait pris effet.
Le contrat de vente commercial peut être valablement conclut
même si les parties renvoie la détermination d’une clause à un
accord ultérieur ou à la décision d’un tiers, l’existence du contrat
n’est pas compromise par le défaut d’accord de partie sur une
clause ou l’absence de décision du tiers dès lors que en raison de
circonstance et de l’intention de partie cette clause est
indéterminable.

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En matière de vente commerciale les parties sont libres de
négocier et ne peuvent être retenue au responsable si elle ne
parvienne pas à un accord, sauf lorsque la rupture de la
négociation est dû à une mauvaise fois de l’une de partie auquel
cas la responsabilité de cette dernière ne sera engagé à l’une de
partie, ce notamment le cas de la partie qui entame et poursuive
les négociations sans avoir l’intérêt de trouvé un accord.

Les obligations des parties


1. Obligation du vendeur
L’obligation de livraison c’est-à-dire le vendeur à l’obligation de
livré à l’acheteur la marchandise convenue. En prince le lieu de la
livraison doit être prévu au contrat, mais lorsque le contrat ne
prévoie pas le lieu de la livraison, ceci aura lieu soit à l’endroit de
la fabrication soit en l’endroit de stockage soit au siège de
l’activité du vendeur.
Lorsque le contrat prévoie que la marchandise sera remise au
transporteur, la livraison est réalisé par le celle faite de cette
remise. Cependant le vendeur doit conclure le contrat nécessaire
pour que le transport de marchandise s’effectue par le moyen
approprier et selon les conditions d’usage jusqu’au lieu fixé avec
l’acheteur.
La marchandise doit être livrée à la date fixée au contrat, lorsque
la livraison est prévue au cours d’une période déterminé celui-ci
doit être fait à un moment quelconque à une période.
Lorsque la livraison de la marchandise est accompagnée de la
remise de document et des accessoires, le vendeur doit s’acquitter
de ces obligations au moment et le lieu selon les formes prévues
par le contrat ou par les usages de branche activité concerné.

L’obligation de conformité : la quantité, la qualité, la


spécification (emballage et conditionnement) doit être conforme à
ce qui est convenu dans le contrat.
Lorsque le contrat ne prévoie rien le vendeur devra livrer la
marchandise propre à l’usage auquel elle serve habituellement ou
doté de même qualité que les échantillons ou mode présenté.

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Il devra en autre livré la marchandise dans les emballages ou
conditionnement habituellement utiliser pour ce type de
marchandise ou à défaut de mode habituel dans les conditions
propre à le conservé et protégé.
NB : quand peut-on apprécier la conformité de la marchandise ?
C’est au jour de la prise de marchandise que l’on doit appréciée la
conformité de la marchandise.
En cas de défaut de conformité l’acheteur sous peine de la
déchéance de son droit de s’en prévaloir il doit dénoncer la non-
conformité dans le mois qui suit la livraison. Cette date court au
jour de la livraison, lorsque le défaut est caché l’acheteur a une
année à daté du jour où il a constaté le défaut.

L’obligation de garantie le vendeur a l’obligation de livré à


l’acheteur les marchandises libres et tout droit à un tiers sauf
lorsque l’acheteur accepte de prendre la marchandise de ce
condition. Le vendeur garantie à l’acheteur toute éviction par son
faute personnelle.
Il arrive qu’on insère les clauses qui limitent la garantie dans le
contrat, lorsque une telle clause limitative est insérer dans le
contrat il doit être interpréter d’une manière strict, le vendeur qui
invoque une telle clause doit démontrer que l’acheteur a connu et
accepté cette clause lors de la conclusion du contrat.
2. Obligation de l’acheteur

Il est soumis à deux obligations :

Le paiement du prix : ici il doit payer le prix convenu dans le


contrat, mais lorsque le prix n’est pas exprimé dans le contrat le
parties peut se référé dans la valeur attribué habituellement au
moment de la conclusion du contrat.

Lorsque le prix ne pas déterminé dans le contrat les parties se


réfère des usages en ce qui concerne la marchandise comparable.
L’acheteur doit prendre toute les mesures nécessaires au
paiement effectif, cette formalité peut être de nature commerciale
ou administrative.

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Lorsque le prix de la marchandise est fixé d’après son poids il est
déterminé à partir de leur poids net, en cas de doute.

S’agissant du lieu de paiement, le paiement doit être effectué soit


au siège du vendeur soit au lieu de la livraison, lorsque le prix est
payable au montant ou lorsque la livraison est effectuée avec la
remise de document. En cas de la remise de la livraison de
marchandise à un transporteur, le vendeur peut subordonner
leur expédition ou la remise à l’acheteur du document qui
représente les marchandises ou paiement préalable du prix, les
parties peut aussi convenir que l’acheteur n’est tenu de payer le
prix qu’à près avoir examiné les marchandises, donc le moment
du paiement peut correspondre avec le moment de la remise de
marchandise.

En autre chaque partie dispose d’un droit de rétention soit de


marchandise soit de prix et le prix doit être payé à la date
convenue et ne doit pas être subordonné à une quelconque
démarche du vendeur.

Prise de livraison : l’acheteur a l’obligation de prendre livraison


de sa marchandise en accomplissent les actes permettant au
vendeur d’effectué la livraison, il doit aussi en autre retiré la
marchandise paris les formalités exigé il y a l’examen de la
marchandise par l’acheteur dans un bref délai.

Lorsque le contrat de vente prévoie la remise de marchandise à


un transporteur, l’examen peut être différé jusqu’à l’arrivé de la
marchandise à la destination.

Lorsque les marchandises est dérouté ou expédié par le


transporteur sans qu’il ait raisonnablement la possibilité de
l’examiné et si au moment de la conclusion du contrat, le vendeur
aurait dû connaitre la possibilité de cette réexpédition, l’examen
peut être différé jusqu’à l’arrivé de marchandise à la destination.

Lorsque le paiement du prix est prévu à la fin de la livraison de


marchandise, le vendeur peut détenir la marchandise jusqu’au

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complet paiement du prix c’est-à-dire il peut exercer son droit de
rétention.

Responsable d’une hypothétique

Le vendeur devra dans ce cas prendre des mesures raisonnable


compte tenu de circonstance pour assurer la conservation du
marchandise et l’acheteur doit lui rembourser le prix de la
conservation.

Si l’acheteur a réussi la marchandise et refuse cette dernière par


la non-conformité, il doit aussi prendre de mesures pour le
protéger. Il aura le droit de retenir cette marchandise jusqu’à
obtenir le remboursement du frais de conservation, l’acheteur
peut probablement déposer la marchandise dans le magasin d’un
tiers pour la conservation moyennant le paiement du prix qui
sera rembourser par le vendeur.

La partie qui assure la garde de cette marchandise peut toutefois


la vendre si l’autre partie tarde à en prendre procession, mais
avant de vendre elle doit préalablement notifier l’autre partie son
intention. En cas de vente la partie qui a vendue retient sur le
produit de la vente un montant égal au frais de conservation et
elle doit le surplus à l’autre partie.

Les effets du contrat de vente


Le transfert de propriété : il s’opère au moment de la prise de
livraison par l’acheteur.

Le transfert de risque : est le corolaire du transfert de propriété


et par conséquent il s’opère également au moment du transfert de
propriété. Ainsi donc la perte ou la détérioration de marchandise
survenue après le transfert de risque ne liber l’acheteur de son
obligation de payer le prix que si cette évènement sont le fait du
vendeur.

Lorsque le contrat prévoie que la marchandise doit être livré au


transporteur, le risque qui peut intervenir pendant que la

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marchandise est entre les mains de du transporteur incombe à
l’acheteur. L’autorisation donné par le vendeur de conserver le
document représentatif de marchandise n’affecte pas le transfert
de risque, le risque de marchandise vendu en cours des
transports sont transférés à l’acheteur dès la conclusion du
contrat de vente. Cependant si le vendeur avais connaissance ou
aurait dû avoir connaissance de la perte ou de la détérioration de
marchandise ce dernier supportera seul la charge de ce risque s’il
n’avait pas informé l’acheteur lorsque la marchandise vendue
n’ont pas été individualisé, le transfert de risque s’effectue au
moment de leur identification qui emporte mise en disposition de
l’acheteur.

Inexécution du contrat
En cas d’inexécution total ou partiel, la partie lésée peut
demander au juge la rupture du contrat (résilié le contrat)
cependant lorsque la gravité du comportement d’une partie au
contrat justifie que l’autre partie met fin à ce risque péril, le motif
de cette gravité doit être apprécié à la demande de la partie la
plus diligente.

Quel que soit la gravité du comportement la partie qui révoque


peut être tenue de respecter un préavis avant de notifier sa
décision, faute de préavis suffisant, l’auteur de la rupture engage
sa responsabilité même si le juge reconnaît le bienfondé de la
rupture.

La partie qui obtient la rupture du contrat peut aussi obtenir la


réparation de préjudice subis du bien manqué.

Inexécution du vendeur
Lorsque le vendeur n’exécute pas son obligation :

L’inexécution de livré la marchandise dans le délai convenu en


raison d’insuffisance de capacité de production, l’acheteur peut
obtenir au juge statuant en bref délai, l’autorisation de différer
ses obligations de payer.

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Cette autorisation peut être assortie de l’obligation de consigné
tout ou partie de prix. Si l’acheteur invoque le défaut de
conformité dans le délai d’un mois ou dans le délai d’une année,
le vendeur à la faculté d’imposé à ce fait exclusif et sans délai le
remplacement de marchandise défectueuse aux marchandises
conforme.

L’acheteur peut aussi convenir avec le vendeur d’un délai


supplémentaire de remplacement au fait de vendeur des
marchandises défectueuses par les marchandises conformes.
Avant le terme de ce nouveau délai, l’acheteur ne peut pas
invoquer l’inexécution des obligations du vendeur et si le vendeur
exécute son obligation dans le délai convenu, l’acheteur ne peut
pas prétendre …… passé ce délai le vendeur peut encore préparer
à ce fait exclusif tout manquement à ces obligations, mais
l’acheteur aura droit à des dommages et intérêt en s’opposant à
une telle réparation.

Inexécution de l’acheteur
Lorsque l’acheteur n’est pas en mesure de payer le prix en raison
de son insolvabilité ou succession de paiement ou encore son
retard dans les échéances convenue, le vendeur peut obtenir du
juge l’autorisation de différer ses obligations. Cette autorisation
peut être assortie de sa décision d’une obligation de consigné ses
obligations.

Le vendeur peut accorder à l’acheteur un délai supplémentaire


pour payer le prix, dans ce cas il ne pourra pas évoquer
l’inexécution de l’obligation de l’acheteur si ce dernier exécute ces
obligation dans le délai, le vendeur ne pourra pas prétendre les
dommages et intérêts.

En cas de défaut de conformité de marchandise que le prix ait été


payé ou non, l’acheteur peut réduire le montant de la différence
entre la valeur de la marchandise non conforme et de
marchandise conforme.

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Cette valeur est appréciée au moment de la livraison. Si le
vendeur ne livre qu’une partie de marchandise ou si une partie
seulement est conforme, l’acheteur qui a accepter d’en prendre
livraison ne peut pas invoquer la rupture du contrat mais pourra
obtenir les dommages et intérêt de la partie manquante ou non
conforme, et si le vendeur livre la marchandise avant la date fixé,
l’acheteur a la faculté d’accepter ou de refusé d’en prendre
livraison.

Si le vendeur livre une quantité supérieure à celle prévue au


contrat l’acheteur peut accepter ou pas, s’il accepte la quantité
excédentaire il doit payer le prix.

En ce qui concerne le dommage et intérêt à payer pour le retard,


la loi oblige au paiement des intérêts calculé au tôt des intérêts
légal sans préjudice de dommage et intérêt pour autre chose.
Tout retard de paiement entraine des intérêts en demeure. Mais le
paiement des intérêts n’est pas incompatible au paiement du
prix.

La partie qui invoque une inexécution d’obligation doit prendre


toute mesure raisonnable pour limité sa perte et prévenir son
gain, s’il néglige de le faire, la partie en défaut peut demander une
réduction de dommage égal au montant de la perte qui aurait pu
être évité et au gain qui put aurait être invoqué.

Lorsque l’inexécution est dû au cas de force majeur ou le fais


d’un tiers il y a l’exonération de l’une de partie. Mais lorsque
l’inexécution est le fait d’un tiers il entraine aussi l’exonération de
partie ou la libération de partie de leur obligation.

Mais ils ne sont pas exonérer de dommage et intérêt éventuel, la


partie qui a exécuté totalement ou partiellement ces obligations
peut obtenir la restitution par l’autre partie ce qu’il a fourni ou
payé. Lorsque l’acheteur ne peut obtenir la rupture du contrat ou
exigé la livraison de marchandise ou le remplacement il ne peut
pas restituer la marchandise dans l’état ou il les a réussi, si cette
impossibilité est dû par un acte de ça part, dans ce cas il
conserve le droit de se prévaloir de tous les autre droit du contrat.

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Si le vendeur est tenu de restitué le prix, il doit payer les intérêts
sur son montant à compter du jour où il a réussi le paiement. Si
l’acheteur doit restituer tout le partie de la marchandise il doit
payer au vendeur tout ou partie du montant au profil qu’il a n’a
bénéficié. Le délai de prescription ici est des deux ans sauf la
non-conformité.

§2. La cession du fonds de commerce


Elle est une vente mais cette dernière spéciale, il y a la cession à
titre onéreux et à titre gratuit. La cession du fonds de commerce
fait l’objet des arts 147 et 148 de l’acte uniforme de société
commerciale.

La cession du fonds de commerce est un contrat par lequel le


fonds de commerce est vendu par excédant au concessionnaire.
Donc c’est un contrat qui porte sur le fonds du commerce.

Les éléments du fonds de commerce sont :

- La clientèle
- Le non commercial
-

La cession du fonds de commerce est un contrat synallagmatique


par ce qu’il fait naitre des obligations entre les parties. Il se
réalise par un acte sous sien privé ou authentique, autrement dit
la cession du fonds de commerce ne peut pas être verbale il faut
des écrits.

L’acte qui constate la cession du fonds de commerce doit contenir


les mentions suivantes :

- Pour les personnes physiques on doit avoir l’état civil du


vendeur ou d’acheteur et pour les personnes morales on doit
avoir leur dénomination sociale, la forme juridique et
l’adresse du siège.
- L’acte doit contenir les activités du vendeur et de l’acheteur
- Le numéro d’immatriculation RCCM
- L’origine du fonds du vendeur

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- L’état de privilège, l’entassement et l’inscription devant le
fonds (ici c’est la sureté qui grève le fonds)
- Le chiffre d’affaire réalisé aux trois années d’exploitation ou
depuis son accession, si le fonds n’a pas totalisé trois ans
- Résultat commerciaux réalisé pendant la même période
- Le bail en excès à l’acte avec l’indication dans l’acte de sa
date, durée du nom et de l’adresse du bailleur et du cédant
s’il y a lieu
- Le prix convenu
- La situation et l’élément du fonds vendu
- Le nom et l’adresse de l’auteur ou de l’établissement
bancaire désigné en qualité de séquestre si la vente à eu lieu
sur la vente sous seing privé.

Les mentions sont prescrites en peine de nullité si l’acquéreur le


demande ou s’il est prouvé que l’omission ou l’inexactitude de
l’une de mention a successivement ….. et que l’acquéreur a subi
un préjudice. Dans ce cas, l’acte en nullité est prescrit en une
année commençant de la date de cession.

L’acte de cession doit être déposé en copie certifié conforme à


l’originale au RCCM. Dans un délai de 15 jours franc à daté du
jour de contrat, l’acte de cession doit être publié à la diligence de
l’acquéreur au journal officiel.

Obligation du vendeur ou cédant


Le vendeur est soumis aux obligations suivantes :

1. Il est tenu de mettre le fonds céder à la disposition de


l’acheteur ou du concessionnaire, cela doit se faire à la date
convenue. Cependant lorsque la cession est au content, le
vendeur n’est tenu de mettre le fonds à la disposition de
l’acheteur qu’à la date du complet prix convenu sauf
convention contraire.
2. Il doit s’abstenir de tout comportement qui gêne l’acquéreur
dans son exploitation. La clause de non rétablissement ne
sont valable que si elle son limité soit dans le temps soit

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dans l’espace une seule de ses limitations suffit pour rendre
la clause valable. Le vendeur doit assurer à l’acheteur une
possession paisible de la chose vendue et en particulier le
garantir contre tout risque d’éviction provenant d’un tiers.
Si l’acquéreur est évincé partiellement ou s’il découvre des
charge qui n’était pas dans l’acte de vente ou si le fonds est
affecté de vise caché ou défaut de conformité, il peut
demander la résolution de la vente, si la diminution de la
jouissance qu’il subit est telle qu’il n’aurait pas acheté le
fonds s’il en avait eu connaissance.

Obligation de l’acheteur
1. Paiement du prix convenu au jour et lieu fixé dans l’acte de
vente, le paiement se fait entre le mais du notaire ou de
l’établissement bancaire désigné à titre de séquestre, le
notaire ou l’établissement bancaire doit conserver le fonds
pendant 30 jours à daté de l’parution de l’acte de cession au
journal officiel.

Si au terme de ce délai aucune opposition n’est notifiée au


séquestre, celui-ci mettra le prix de l’acte à la disposition du
vendeur. Mais si le séquestre en registre une ou plusieurs
oppositions le prix de la vente ne sera mis à la disposition du
vendeur moyennant la mais levée de l’opposition.

En matière de cession de fonds de commerce la contre lettre est


interdite ou toute convention ayant pour effet ou objet de
dissimilé tout ou partie du prix de cession du fonds de commerce.
Lorsque l’opposition est faite par le créancier du vendeur, elle doit
être notifiée par acte de l’huissier ou par tout moyen permettant
d’en établir la réception respective au notaire ou établissement
bancaire, à l’acquéreur et à la juridiction qui tient le RCCM du
vendeur.

Cette opération doit être inscrite au RCCM du vendeur, l’acte


d’opposition doit contenir les motions suivantes :

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- L’identité du créancier opposant
- Le montant de la créance
- Les causes de la créance
- Il doit avoir élu domicile dans le ressort de la justice ou est
tenu le RCCM du veneur.

Ces formalités relative aux mentions de l’acte d’opposition son


prescrite à peine de nullité. L’opposition a un effet conservatoire
le créancier opposant doit saisir la juridiction compétente pour
faire constater sa créance et recevoir le paiement de celle-ci.

Le vendeur peut obtenir du juge la main levée de l’opposition et le


versement de fonds entre ces mains en contrepartie d’un
cautionnement ou d’une garantie équivalent au montant de la
créance l’objet de l’opposition, le vendeur peut aussi obtenir du
créancier opposant la main levée habiable de l’opposition.

Dans ce cas la main levée doit être notifié par le créancier


opposant au notaire ou établissement bancaire à l’acquéreur ou à
la juridiction tenant le RCCM du vendeur.

Lorsque l’opposition n’est pas levée à la muable dans le mois de


sa notification ou s’il ne donne pas lieu à la saisine du juge elle
est nul de plein droit. Dans ce cas tout personne intéressé peut
saisir le juge pour constater cette nullité et ordonné la main levée
de l’opposition sans préjudice de l’action en dommage et intérêt
pour opposition abusive.

Tout créancier ayant inscrit un privilège ou un entissement ou


ayant régulièrement fait opposition peut dans le mois de la
publication de la vente au journal officiel formé du prix du fonds
de commerce figurant à l’acte de vente.

Lorsque le fonds a fait l’objet d’une vente forcé, le créancier


opposant bénéficie du même droit de surenchère qui doit s’exercé
dans le même délai à compter de la adjudication de
surenchérisseur doit consigner dans le même délai au greffe de la
juridiction compétente au montant du prix augmenté le cahier de
charge établie entièrement en justice à la diligence de la

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surenchérisseur reproduit intégralement l’acte de cession ayant
donné lieu à l’en surenchère et mentionne …… ainsi que les
oppositions régulièrement notifier à la suite de fonds ou au cours
de la procédure de vente forcer.

Dans les 15 jours franc de l’en surenchère, le surenchérisseur


publie au journal officiel un avis indiquant le lieu et la date de la
vente en justice ainsi que les modalités de consultations de cahier
de charge, passé ce délai la surenchère est nul de plein droit et le
frais sont supporté par le seul surenchère sans préjudice de
dommage et intérêt éventuellement dû au surenchère abusive.

Aucune nouvelle opposition ne peut être formée pendant la


procédure de surenchère. La vente se fait à la barre devant les
juridictions compétentes dans les formes de chair.

Dans ce cas, le vendeur doit inscrire son privilège au CCM de


l’acheteur. Lorsqu’il n’est pas payé il peut demander la résolution
de la vente conformément au droit commun.

En cas de résolution le vendeur doit notifier au créancier inscrit,


la résolution est prononcé par les juridictions du lieu du
commerce, la résolution à la muable d’une vente de commerce
n’est pas opposable au créancier de l’acquéreur du fonds de
commerce qui ont pris une inscription sur le fonds.

Chap. 2 Contrat entrainant la détention provisoire d’un ben


Section 1. Le bail à l’usage professionnel
Il est prévu par les dispositions des arts 145 à 146 de l’acte
uniforme relatif au droit commercial : le bail à l’usage
professionnel s’applique aux catégories des immeubles ci-après :

- Les locaux ou immeuble à usage commercial industriel,


artisanal ou à tout autre usage professionnelle.
- Aux locaux accessoires dépendant d’un immeuble principal
à usage commercial industriel, artisanal, ou tout autre
usage professionnel à condition que si les locaux accessoires

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appartiennent à des propriétés indifférentes, cette location a
été affectée en vue de l’utilisation jointe aux locaux
principaux
- Le terrain nu sur lequel ont été édifié avant ou après la
conclusion du bail les constrictions à l’usage professionnelle
commerciale, artisanal ou à tout autre avec le consentement
du propriétaire ou porté à sa connaissance ou expressément
agrée par lui.
- Le bail à l’usage professionnel concerne aussi les personnes
morales de droit public à caractère industriel ou commercial
ainsi que les sociétés à capitaux publics qui agissent en
qualité de bailleur ou de preneur.

La durée du bail : le bail est conclu dès qu’il y a l’accord de


volonté entre le bailleur et le preneur, il n’est pas soumis à une
quelconque formalité. Ainsi le bail peut être écrit ou verbal, l’art
103 défini le bail à l’usage professionnel comme tout convention
écrite ou non écrite entre une personne investie par la loi, le droit
de donné en location tout ou partie de l’immeuble à une autre
personne, permettent au preneur d’exercer avec l’accord du
bailleur une activité commerciale, industriel, artisanal ou tout
autre activité commerciale.

Quant à la durée du bail en principe il est fixé de commun accord


entre les partie, cet ainsi qu’il peut à durée déterminée ou
indéterminée.

Lorsque la durée n’est pas fixé dans le contrat il est réputer


conclut à durée indéterminée et le bail produit ces effets à daté de
la signature ente les parties.

Les obligations des parties


Obligation du bailleur
- L’obligation de délivrance de locaux : le bailleur doit délivré
le locaux loué par le preneur en bonne état.

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Le bailleur est présumé avoir remplis ces obligations lorsque cela
n’est pas verbal ou le preneur a signé sans formuler le réserve
quant à l’état des locaux.

- L’obligation, d’entretien ou réparation : le bailleur a


l’obligation d’effectué des grosse réparations devenu urgent
à ces frais.

Les grosse réparations sont notamment celle de gros mure outre


la toiture, les murs de soutènement, les murs de séparation etc.
Cependant le preneur supporte les inconvenants, le montant de
loyer est alors diminuer en proportion du temps et de l’usage
pendant lequel le premier a été privé de la jouissance des locaux.

Lorsque la réparation d’urgence est telle que la jouissance du bail


devient impossible, le preneur peut demander la suspension du
bail pendant la durée des travaux au juge.

Il peut même demander la résiliation du contrat à peine lorsque le


bailleur refuse de réalisé les grosse réparations qui lui incombe, le
preneur peut obtenir du juge l’autorisation de le faire en
respectant le règles de l’art …

Dans ce cas le juge fixe le montant de réparation ainsi que la


modalité de remboursement. Le bailleur ne peut pas de son
propre grée apporté des changements à l’état des locaux donné en
bail, il ne peut non plus restreindre l’usage de ces locaux.

Le bailleur est responsable des troubles de jouissance prévenu


de son fait ou de fait de ces ayants droit ou de ces préposés. Le
bail ne prend pas fin par l’accession du bailleur sur les locaux
donné en bail. Dans ce cas, le nouveau bailleur est substitué de
plein droit dans les obligations de l’ancien bailleur et doit
poursuivre l’exécution de bail.

Le bail ne prend pas aussi fin par le décès de l’une de partie au


contrat, lorsque le preneur décède le bail se poursuit avec le
conjoint ascendant ou descendant à ligne directe, qui doive en
faire la demande au bailleur dans un délai du trois mois à compté

19
du décès. Lorsque le bailleur reçoit une pluralité de demande
venant des héritiers du preneur décédé il peut saisir le juge afin
de désigné le successeur dans le bail. Si dans le trois mois à daté
du décès du preneur, le bailleur n’en registre aucune demande, le
bail est résilier de plein droit. Lorsque le preneur est une
personne morale, sa dissolution n’entraine pas de plein droit la
résolution du bail, il appartient au liquidateur d’exécuter les
obligations du preneur.

Le bail est résilier de plein droit après une mise en demeure


adressé au liquidateur, resté plus de 60 jours sans effets.

Les obligations de preneur


- Il doit payer le prix convenu entre les mains du bailleur au de
son représentant.

Le paiement du loyer peut se faire par correspondance ou par


voie électronique.

- Le preneur doit exploiter les locaux loué en bon père de famille


en respectant le destination prévu au bail,

Cependant le preneur peut adjoindre à l’activité prévue au bail,


les activités connexes ou complémentaires relèvent de même
domaine que celui envisager dans le contrat de bail.

Dans ce cas, il doit aviser expressément le bailleur, ce denier


peut s’opposé pour les motifs graves. Les preneur peut aussi
changer d’activité par apport à ce qui été prévue au contrat,
dans ce cas, il doit obtenir l’accord préalable du bailleur qui se
réserve du droit des y opposé pour les motifs sérieux.

En cas de conflit entre le bailleur et le prenant la partie la plus


diligentée peut saisir le juge compétent pour tranché ce litige.

- L’obligation de réparation (entretient), le preneur a


l’obligation de faire les petites réparations, il répond de de
dégradation et de perte dû à défaut d’entretient les locaux.

20
A l’expiration du bail, le preneur qui se maintient dans le lieu
loué contre la volonté du bailleur pour une raison quelconque
doit versé une indemnité d’occupation égale au loyer fixé pendant
la durée du bail sans préjudice d’éventuel dommage et intérêt.

Disposition de loyer
Il est fixé librement par les parties sous réserve de ci est prévu par
la loi ou le règlement. Le loyer peut être dans le contrat ou au
moment de renouvellement de contrat.

Si les parties ne se mette pas d’accord sur le montant du loyer,


au moment ici la partie la plus diligenté peut saisir le juge pour
se faire. Le nouveau loyer fixé par le juge doit tenir compte :

- La situation de locaux
- Leur superficie
- L’état de verticité locale
- Le prix des locaux pratiqué dans le voisinage

La cession de bail ou sous location


En ce qui concerne la cession de bail il faut considérer deux
situations.

Le bail céder ainsi que la totalité des éléments permettant l’activité


dans le lieu loué, une telle cession s’impose au bailleur.

Mais lorsque le bail est céder seul ou avec une partie de ces
éléments permettant les activités dans le lieu loué, une telle liaison
est soumis à l’accord préalable du bailleur.

Dans les deux cas la cession doit être portée à la connaissance du


bailleur par un acte de l’huissier ou par une notification pour
qu’il soit informé. L’acte de notification doit contenir les mentions
suivantes :

L’identité complète du cessionnaire, son numéro


d’immatriculation au RCCM.

21
Lorsque la cession s’impose au bailleur, ce dernier dispose d’un
mois à compter de la signification ou notification pour s’opposé
en justifiant les motifs sérieux de son opposition. Selon le
législateur, la violation par le preneur sur le bail, notamment le
paiement de loyer constitue un motif de s’opposer à la cession.

Pendant la durée d’opposition, le cédant reste dans le lieu loué et


demeure tenu aux obligations du bail. Lorsque la cession requiert
l’accord du bailleur, il dispose un délai d’un mois, à daté de la
notification il dispose de tenir au preneur sa position. Passé ce
délai son silence vaux acceptation de la cession de bail. S’agissant
de la sous location, le principe est que la sous location total ou
partiel est interdit sauf disposition contractuelle contraire.

Lorsqu’elle est autorisée, la sous location doit être porté à la


connaissance du bailleur par tout moyen écrit. A défaut elle lui
est inopposable au bailleur, lorsque le loyer de la sous location
total ou partiel est supérieur au montant du bail principal, le
bailleur a la faculté d’exigé une augmentation correspondante du
prix de bail principal, en cas des désaccords entre les partie, le
juge peut être saisi pour se prononcé.

Parmi les caractéristiques de l’usage de bail, il y a aussi la clause


de renouvèlement. Le renouvèlement de bail se fait en respectant
certain formalité. Lorsque le preneur justifie d’avoir exploité
conformément aux stipulations du bail l’activité prévue pendant
une durée minimale des deux ans, le droit au renouvèlement de
bail à durée déterminée ou indéterminé lui est acquit, et cette
disposition est d’ordre public, dans le sens que aucune
stipulation contraire ne peut faire échec au droit de
renouvèlement.

En cas de renouvèlement espret ou tacite, le bail est conclu pour


une durée minimale des trois ans. Et en cas de renouvèlement
pour une durée indéterminé, le partie doit prévoir la durée du
préavis du congé, il ne peut pas être inférieur à six mois.

Mais le renouvellement du bail à durée déterminée doit faire


l’objet d’une demande de la part du preneur au bailleur, au plus

22
tard trois mois avant la date d’expiration du bail. Si le preneur ne
fait pas cette demande dans le délai prévu, il est déchut de son
droit de renouvèlement. Et si le bailleur qui a reçus la demande
de renouvèlement ne se prononce au plus tard avant l’expiration
du bail, il est réputer avoir accepté le renouvèlement.

Concernant le bail en durée indéterminé, la partie qui tant de le


résilier doit préaviser l’autre au moins six mois à l’avance. Le
preneur bénéficie le droit de renouvèlement peut s’opposé à cette
préavis au plus tard à la date de fait de celui-ci en notifiant au
bailleur sa contestation de préavis ou la cause faisant l’objet de
son contestation, s’il ne conteste pas dans le délai, le bail en
durée indéterminé saisent à la date fixé par le préavis.

Le bailleur peut s’opposé au droit au renouvèlement de bail en


durée déterminé au indéterminé d’éviction. Si les parties ne se
mette pas d’accord dans cette indemnité, s’appartiendra au juge
de ce fixé en tenant compte du montant du chiffre d’affaire, les
investissements réalisé par le preneur, la situation géographique
du locale et le frais du ménagement imposé par le défaut de
renouvèlement.

Le cas où le renouvèlement peut être refusé ou preneur


Lorsqu’il justifie d’un motif grave et légitime à l’encontre du premier
sortant, ce lorsque le preneur n’exécute pas ces obligations
contractuel, en cas de cessation d’activité. Ce motif ne peut être
invoqué que si le fait ce sont poursuivis pour renouvelé après le
deux mois de la mise en demeure.
Lorsque le bailleur envisage de démolir l’immeuble qui comprend
les murs rueller (principal) afin de le reconstruire. Pour se faire, le
bailleur doit justifier de la nature et de travaux. Le preneur a
aussi le droit de de resté dans le lieu loué jusqu’au
commencement de travaux de construction et bénéficiera d’un
droit de propriété pour se voir attribué un nouveau bail dans
l’immeuble reconstruit.

23
Cependant si dans l’immeuble reconstruit à une destination
déférente ou s’il n’est pas offert preneur un bail dans le nouveaux
locaux, le bailleur doit verser au preneur l’indemnité d’éviction.
Le bailleur peut sans versement d’indemnité d’éviction refuser le
renouvèlement de bail qui porte sur les locaux d’habitation
accessoire de locaux principaux pour les habité en même ou le
faire habiter par son conjoint ces ascendants, descendant ou
ceux de son conjoint.
Cette reprise ne peut s’exercer que lorsque le preneur établie que
la privation de jouissance de locaux accessoire porte un trouble
grave à la jouissance du bail dans le locaux principaux, ou
lorsque le locaux principaux et le locaux d’habitation forme un
tout indivisible.
Le sous locateur peut aussi demander le renouvèlement de son
bail, l’acte de sous location doit être porter à la connaissance du
bailleur. Lorsque le locateur n’a plus l’accès au renouvèlement, il
sera remboursé de tout le frais engagé consternant la constitution
et tout le réaménagement réalisé. Et au cas où les parties ne
s’entende pas ou montant diligenté va saisir le juge.

La résiliation du contrat
Le contrat peut être résilié, le preneur et le bailleur sont ténu au
respect de clause contractuel sous peine de résiliation, la
résiliation est toujours précéder d’une mise en demeure rappelant
à la partie fautive de respecter la clause ou condition contractuel
violé.
La mise en demeure doit être faite par l’acte de l’huissier ou par
notification utilisant tout moyen permettant de saisir
effectivement l’autre partie. En peine de nullité, la mise en
demeure doit indiquer les clauses du bail non respecter et
informé de le destinateur qu’à défaut d’éxecuté dans un délai
d’un mois à compter de sa réception, le juge sera saisi au fin de
résiliation de bail et d’expulsion éventuel du preneur et de tout
occupent de son chef. Il convient de noté que le contrat peut
prévoir une clause résolutoire de plein droit.
Dans ce cas, le juge compètent constate la résiliation de bail, il
prononce s’il y a lieu l’expulsion du preneur et de tout occupent

24
de son chef, en cas d’exécution d’une clause contractuel après la
mise en demeure. La partie qui entend poursuivis la résiliation du
bail doit notifier au créancier inscrit une copie de l’acte
introductive d’instance.
La décision prononçant ou constante la résiliation du bail ne peut
intervenir que un mois après la notification de la demande du
créancier inscrit.

Section 2. Le contrat de crédit-bail


Régi par la loi N°15/003 du 12/02/2015 relative au crédit-bail.
Le crédit-bail est un contrat par lequel un établissement de crédit
appelé crédit bailleur loue à une personne appelé crédit preneur
qui dispose un achat. Le crédit-bail est une technique de
financement qui concerne le professionnel, mais le crédit-bail fait
intervenir aussi le fournisseur.

Crédit bailleur = banque


Crédit preneur = professionnel
Producteur = fournisseur

Le crédit-bail est appelé l’ising à cause de son origine américaine


c’est un contrat tris partite entre le crédit preneur, le crédit
bailleur et le tiers vendeur.

Le crédit preneur est un client professionnel du crédit bailleur et


le tiers vendeur est soit producteur, distributeur ou fournisseur.
En pratique, l’opération consiste en ce que le crédit preneur
donne l’ordre au crédit bailleur d’acheter tel bien à un tiers
vendeur, le crédit bailleur en suite met le bien à la disposition du
crédit preneur moyennant le paiement de redevance périodique, le
crédit-bail met en place trois élément fondamentaux.

1. L’achat de la chose par le crédit bailleur selon l’ordre du


crédit preneur.
2. La location de ce bien par le crédit bailleur par le crédit
preneur.

25
3. La promesse unilatérale de vente faite par le crédit bailleur
au crédit preneur.

La distinction
Le crédit-bail n’est pas une vente en crédit parce que le crédit
preneur ne deviendra pas forcement propriétaire de la chose. Le
crédit-bail n’est pas aussi un bail parce que il est assorti d’une
promesse unilatérale de vente, il n’est pas aussi une promesse de
vente parce que le crédit preneur paie le loyer.

Le crédit-bail est à la fois tout et à la fois aussi aucun de ces


contrat, raison pour laquelle son régime juridique est parfois
incertain lorsqu’il s’agit de compléter son statut particulier.

Le crédit-bail est soumis à un régime juridique spécial sur certain


aspect, parfois il est complété par le droit commun de contrat qui
lui est analogue.

Le rapport juridique entre les parties


Ici il y a l’obligation tripartite. D’abord l’obligation entre le crédit
bailleur et le tiers fournisseur, ils sont pour obligation le contrat
de vente, par conséquent ce sont le …… souvent dans le cas
pratique c’est le crédit preneur qui connais le fournisseur.

Le crédit bailleur et le preneur rapport


C’est dans cette relation que se trouve l’opération de bail
proprement parlé. En principe le crédit bailleur est soumis aux
obligations du bailleur et le crédit preneur aux obligations de
preneur.

Le crédit preneur et le tiers vendeur rapport


En principe le deux ne sont pas lié juridiquement parce que le
crédit preneur agit pour le compte du crédit bailleur. Cependant
le crédit preneur dispose de recours extra contractuel, en
pratique l’établissement de crédit de crédit transfert ces droits
d’acquéreur au crédit preneur.

26
Ainsi donc s’il devient propriétaire, le crédit preneur pourra agir
contre le vendeur entant que sous acquéreur. Cette levée d’option
entraine trois conséquences :

Lorsque le crédit preneur opte pour la vente, il devient


automatique l’acquéreur du bien. En principe la durée ainsi que
le montant de redevance du crédit-bail son calculé de sorte que à
la fin du contrat il ne reste qu’un montant faible à payer.

2. Si le crédit preneur ne lève pas l’option de vente, le contrat


prend fin.
3. Si n’élève pas l’option il peut souhaiter renouveler
l’opération par un nouveau bien, il s’agit là d’un avantage
offert par le crédit-bail qui permet d’éviter …. De bien.

Section3. La location-vente
Très claire merci monsieur le professeur

Chap.3 Le contrat portant sur le service


§1. Contrat de possession exclusive
Il s’agit d’un contrat par lequel un fournisseur appelé concédant
s’engage à ne vendre ces produits qu’à son concessionnaire sur
un territoire qui lui est exclusivement réservé, la particularité de
ce contrat est d’offrir à un concessionnaire une exclusivité
territoriale.

Ce type de contrat est également utilisé dans le domaine


d’automobile ex : l’automobile marque suzuki.

Ce contrat est en principe consensuel en ce que sa formation ne


requiert aucune formation particulière de sa validité, mais le
concessionnaire est choisi intuitu personae par le concédant qui
lui fait confiance pour gérer la vente exclusive de ceux produits
sur un territoire donné.

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Les obligations des parties
Les obligations du concédant
Le concédant est soumis aux obligations suivantes :

- Il doit fournir ces produits au concessionnaire selon la


modalité prévue c’est-à-dire la fourniture doit se faire selon
la date convenue, selon la quantité convenue ainsi que le
prix et le lieu de livraison.
- L’exclusivité territoriale, en effet sur le territoire réservé au
concessionnaire, le concédant s’engage à ne fournir que son
concessionnaire s’il contrevenait à cette obligation il
engagerait sa responsabilité contractuelle.
- L’assistance technique et commerciale, cette obligation
diffère selon le type de concession, mais le plus souvent, le
concédant conseil sur la vente de ces produits ou assure le
marketing ou la publicité.
En pratique le concessionnaire aura l’autorisation d’utilisé
la marque du concédant.

Les obligations du concessionnaire


Il est soumis aux obligations suivantes :

- Il devra se fournir exclusivement chez son concédant.


- Il devra payer le prix fourni par le concédant, en pratique le
contrat de concession prévoie certain quantité minimum que
le concessionnaire devra payer pour une période donné.
- L’exclusivité territoriale : cette obligation consiste dans le
fait que le concessionnaire doit revendre le produit dans la
zone géographique qui lui ai réservé faute de quoi il
engagerait sa responsabilité civil contractuelle à l’égard du
concessionnaire et sa responsabilité délictuelle.
- Consiste à respecter la contrainte commerciale ou technique
qui peut être imposé au concessionnaire ou au concédant.
S’agissant de la durée du contrat, il convient de noté que le
contrat d’exécution exclusive est un contrat prolongé dans le
temps.

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En principe ce contrat est à durée déterminer, mais ce contrat
peut être résilié avant le terme moyennant un préavis, la
résiliation unilatérale est aussi possible et elle donne lieu au
paiement d’une indemnité si elle est abusive.

Mais dans la pratique les caractères intuitu personae du contrat


donne lieu à une révocabilité souple par conséquent souvent
brutal pour le concessionnaire qui souvent a beaucoup investie,
malgré cela la jurisprudence à la matière maintien la résiliation
sous réserve des abus.

Clause de reprise de stock


Ici deux hypothèques peuvent se présenter en cas de stock à la
fin du contrat.

- Les parties insérées dans le contrat, une clause qui prévoie


que le concédant reprend le stock à la fin du contrat.
- Si rien n’est prévu, le concessionnaire risque de se retrouvé
dans une situation délicate en effet, il n’aura pas le droit
d’écouler le stock qui reste par lui-même et le concédant
peut refuser de le prendre sauf s’il a commis une faute qui
la conduit à la rupture du contrat.

§2. Contrat de franchise (franchising)


Le contrat de franchise qu’on appelle franchising : il s’agit d’un
contrat par lequel un franchiseur met à la disposition de son
distributeur appelé franchisé un savoir faires les lignes de
ralliement est une assistance commerciale à la technique
moyennant une redevance.

Le but : la réitération…………………… son expérience, sans pour


autant supporté le coup lié à l’ouverture d’un nouveau commerce.
Pour sa part, le francisé est quasiment assuré d’attiré les clients
du fait de la réputation du franchiseur.

Elément caractéristique de ce contrat

29
Le transfert d’un savoir-faire est l’élément qui distingue la
franchise de la concession parce que la franchise peut aussi
bénéficié une exclusivité territoriale.

Le savoir-faire doit présenter les caractéristiques suivantes

- Il doit être secret c’est-à-dire il ne doit pas être facilement


accessible par tous cela veut dire qu’il faut mettre les
moyens pour l’quérir, le moyen dont le franchisé ne dispose
pas et qui lui permet d’acquérir grâce à son franchiseur. Le
savoir-faire ne doit pas être breveté parce que le brevet son
publié et par conséquent ils sont accessible par tous.
- Il doit être substantiel c’est-à-dire qu’il doit être réel
autrement dit il doit avoir été déterminant du succès
commercial du franchiseur.
- Il doit être identifié c’est-à-dire qu’il doit faire l’objet de
description dans le contrat.
- Il doit être transmissible c’est à-dire d’une personne à
l’autre.

Le franchisé dépend su franchiseur ? Non il est indépendant donc


il n’y a pas le lien fr subordination entre le francisé et le
franchiseur. Mais il est parfois trop dépendant du franchiseur et
cette dépendance conduit parfois au juge de considérer que le
franchisé ……

Obligations des parties


Obligation du franchiseur
Il est soumis à l’obligation suivante :

- Fournir son savoir-faire


- Fournir le signe de ralliement
- Fournir l’assistance technique et commerciale

Cette dernière obligation suppose que le franchiseur soutien le


franchisé grâce à de conseiller commerciaux (juriste et technicien)

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Obligation du franchisé
Lui aussi est soumis à certain obligation :

- Il est soumis à l’obligation d’exclusivité à l’égard de son


franchiseur, c’est-à-dire le franchisé ne doit pas directement
ou indirectement exercer une activité similaire.
- Confidentialité : cette obligation découle du caractère secret
du savoir-faire, en effet, le franchisé s’engage à n’est pas
divulgué les savoir-faire à des tiers, il doit l’utilisé à des fins
réservé exclusivement au franchiseur.
- Paiement du droit d’entré dans le réseau, en autre durant
toute la l’exécution du contrat, le franchisé doit payer
périodiquement la redevance au franchiseur.
- Respecté certain orme imposé par le franchiseur : le respect
de ces normes posse essentiellement par la mise en place du
point de vente, le respect de méthode commerciale, le
respect de la qualité et de l’organisation de bien ou du
service.
Il est conclu pour une durée déterminée est cela pourrait
arrivée à la fin que quand cela est arrivée à la fin. Mais le
contrat pourrait être résilié.

§3. Contrat de distribution sélective


Le contrat de distribution sélective est celui par lequel un
fournisseur décide de réservé ses produits à certain revendeur.

Le choix de ces revendeurs est élaboré selon le critère objectif


permettant au fournisseur de garantir une qualité de revente
adapté à ces produits. La compétence technique ou la location du
revendeur ou la qualité de magasin sont des critères couramment
utilisé. La distribution sélective n’est pas une franchise ni une
concession, dans la mesure où ni le revendeur ni le fournisseur
ne bénéficie d’exclusivité.

D’ailleurs rien n’empêche que plusieurs revendeurs se retrouve


dans la même zone géographique pour vu que le critère objectif de
sélection soit remplie.

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Le principe du contrat de distribution sélective
Repose sur la sélection de ces contractants, les critères qui sont
mis en œuvre doit être objective, qualitative et nécessaire à la
distribution adéquate de produit.

Le revendeur qui remplit le critère doit être sélectionné, il n’est


pas possible d’exclure le principe de certaine distribution. Il suffit
que le distributeur ou revendeur remplissent le critère
sélectionné. Le défi de tout sélection doit être motivé si le
revendeur remplis les conditions.

Les obligations des parties


L’obligation du fournisseur
Il n’est soumis qu’à une seule obligation celle de fournir le produit
à un distributeur concerné. Quant au revendeur il a l’obligation
de n’est pas revendre le produit à des revendeurs qui n’est pas
sélectionné. Il est aussi parfois soumis à une clause
d’environnement de marque.

Cette clause impose l’obligation au revendeur de vendre le produit


conçurent de même qualité afin de respecter la condition de vente
de produit imposé par le distributeur. Raison pour laquelle le
revendeur seront à la fois spécialisé dans le parfait ou montre de
luxe, le revendeur a parfois l’obligation d’acheté un certain cota
de produit.

Le contrat de distribution sélective est à durée déterminée


relativement courte si le distributeur respecte le terme du veille
sans problème à l’arrivée du terme. Si le renouvellement est
refusé sans raison, le fournisseur peut engager sa responsabilité
contractuelle.

§4. Le contrat d’entreprise


Le contrat d’entreprise est un contrat par lequel une personne
s’engage moyennant une rémunération forfaitaire à accomplir
pour une autre personne un travail déterminé. Celui qui

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commande le travail est appelé maitre d’ouvrage. Celui qui
exécute est dit entrepreneur.

Règles applicables au contrat de l’entreprise


- Les règles du code civil livre trois
- Le code du travail
- Droit commercial en ce sens que les entreprises sont tenus
de s’inscrire au registre de commerce.

Obligation de l’entrepreneur
o Exécution du travail promis soit par lui-même par les
personnes à son service soit encore par des sous-
traitants
o Livrer le travail terminé dans le délai prévu
Obligation du maitre d’ouvrage
Payer le prix convenu aux époques fixé

§5. Le contrat de sous-traitance


Le contrat de sous-traitance est réglementé par la loi N°17/001
du 08/02/2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance
par le secteur privé.

Il est défini comme opération juridique par laquelle l’entrepreneur


va demander à un autre entrepreneur d’accomplir tout ou partie
de la prestation qui est assigné. Le contrat qui lie l’entrepreneur
principal et la sous-traitance est appelé la sous-traité. Il s’agit là
d’un contrat spécial.

Maitre d’ouvrage entrepreneur spécial


Contrat d’entreprise

Sous-traité

Sous-traitance

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On peut avoir plusieurs sous-traitances et plusieurs sous-traité,
le plus souvent sont de question de compétence et de disponibilité
qui pousse les entreprises…….. la sous-traitance est soumis à des
conditions :

1. Le maitre de l’ouvrage doit agréer la personne du sous-


traitant ainsi que les conditions auquel la prestation du
sous-traité.
2. L’agreement du maitre de l’ouvrage ne crée aucun lien
contractuel entre le maitre de l’ouvrage et le sous-traitant.
3. L’absence ou le refit de l’agreement entraine la possibilité
pour le sous-traitant d’être payé directement par le maitre
de l’ouvrage.
Le paiement ne pourra être demandé qu’à l’entrepreneur.
L’entrepreneur principal doit garantir au sous-traitant le
paiement du prix convenu sous peine de nullité du sous-
traité cette garantie est constitué soit par une caution
personnel obtenu auprès d’un établissement agréé ou une
garantie du maitre de l’ouvrage.

L’action directe
Il permet à la sous-traitance de demandé au maitre de l’ouvrage,
il est déduit à la somme que le maitre de l’ouvrage paie à
l’entrepreneur. Mais l’action directe est avantagée au sous-
traitant dans la mesure où elle lui évite de concourir avec l’autre
créancier de l’entrepreneur principal. L’art 245 de la loi foncier.

§6. Le contrat fiducie


La fiducie est un contrat par lequel un ou plusieurs constituants
transfert les biens de droit ou de sureté ou un ensemble de bien
ou de sureté à un ou plusieurs fiduciaire qui le tenant séparé de
leur patrimoine propre agisse dans un but déterminé au profit
d’un ou plusieurs bénéficiaires.

Donc il suppose un constituant fiduciaire et un tiers. Ce contrat


permet de transféré à autrui les éléments du patrimoine dans un
but déterminé. La fiducie constitue exception dans le principe de

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l’unicité du patrimoine. Le patrimoine de la fiducie n’est ni celui
du constituant ni celui du fiduciaire et le bien qui le constitue ne
sont en conséquence saisissable que par le seul créancier de la
fiducie.

La fiducie obéie aux conditions de fond suivante, s’agissant des


parties, aucune condition constitutionnelle ne requise sauf que ce
dernier doit avoir la capacité que dispose la chose donnée en
fiducie.

S’agissant du fiduciaire, cette qualité n’est réservée qu’au


professionnel de la banque, l’établissement financière, les avocats
peut aussi être fiduciaires.

S’agissant de la source, la fiducie peut aussi naitre de la loi mais


pas d’un contrat. S’agissant du transfert de propriété, il convient
de noté que la fiducie emporte la propriété de bien ou de droit qui
en sont l’objet.

Le bien peut être corporel ou incorporel, présent ou future. La


finalité du transfert de propriété est le but de la fiducie, il existe
deux types de fiducie :

- le fiducie gestion
- La fiducie sureté

La fiducie gestion
Est un outil de gestion patrimonial dans lequel les parties
conviennent de pouvoir d’administration et de disposition dont
bénéficiera le fiduciaire. Dans ce type de fiducie, la liberté
contractuelle est grande

La fiducie sureté
Est consentie en garantie d’une créance. S’agissant de condition
de forme, la fiducie doit être par écrit et le contrat de fiducie doit
être déposé au RCCM. La fiducie doit être expresse c’est-à-dire les
parties doit consentir expressément pour s’engagé dans cette
relation. La fiducie doit être différencié de autre contrat, elle n’est
ni un mandat ni un contrat d’entreprise. En effet, la fiducie n’est

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pas une vente dans le sens que le transfert de propriété n’est pas
définitif et aucun prix n’est payé. Elle n’est pas non plus un prêt
de consommation dans la mesure où le transfert de propriété se
fait séparé et la restitution porte sur cette patrimoine et non
l’équivalant de ce qui est transféré. Elle n’est pas non plus une
société dans le sens que malgré la création, la fiducie n’est pas
dotée de la personnalité morale. C’est une entorse à la publicité
du patrimoine selon laquelle chaque personne a un patrimoine.

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