Cours Marché Public 2023-2024 C

IX
MARCHE PUBLIC
NALDIE NTUMBA 1
UNIVERSITE KONGO
Mbanza-ngungu
Notes de Marché public de ONESIME NANINKASA Samuel, 5ème année Droit Public 2023-2024
Avant-propos 1
Ce document est réalisé sur base du résumé de l’enseignement de Marché

public qui constitue un atout considérable pour l’amélioration des connaissances
des étudiants de la 5ème Année de Droit à l’Université Kongo. Ce cours a été
dispensé par le Professeur ordinaire INGANGE WA INGANGE Jean Désiré
Rédigé par l’étudiant Samuel ONESIME NANINKASA, +243 89 19 173,

nanikuton@gmail.com
En vertu de l’article 2 de la Convention de Berne pour la protection des

œuvres littéraires et artistiques du 9 septembre 1886, complétée à PARIS le mai
1896, révisée à BERLIN le 13 novembre 1908, complétée à BERNE le 20 mars
1914 et révisée à ROME le 2 juin 1928, à BRUXELLES le 26 juin 1948, à
STOCKHOLM le 14 juillet 1967 et à PARIS le 24 juillet 1971 et modifiée le 28
septembre 1979 et l’article 104 – ORDONNANCE-LOI 86-033 du 05 avril 1986
portant protection des droits d’auteurs et des droits voisins.
« Un maître est le serviteur des autres »
ONESIME Samuel
Tout procédé tendant à la multiplication, la photocopie, l’impression de ce document sans autorisation de l’auteur est
constitutive de contrefaçon. L’article 104 – ORDONNANCE-LOI 86-033 du5 avril 1986 portant protection des droits
d’auteurs et des droits voisins
INTRODUCTION 2
Le développement d’un Etat ne s’est valu pas uniquement à partir du
volume des ressources humaines, naturelles économiques et financières dont il
regorge dans son sol et sous-sol, il est fondamentalement à la gestion de son
administration publique et particulièrement la maitrise par le gouvernant et les
gouvernés des indicateurs fournies par la gestion rationnelle et rentable de marché
public passé par l’Etat, lui-même en tant que autorité contractante, ses entités
territoriales décentralisées ETD, et les autres personnes morales du Droit public
ou les personnes privées financées par l’Etat, ou encore les personnes privées qui
exécutent les taches de l’intérêt général.
De ce point de vue il est permis de rattacher à l’accroissement des

attributions du pouvoir public dans la recherche du bien être social et la
satisfaction de l’intérêt général, mais également à leur réelle capacité de favoriser
à partir des dispositions légales et règlementaires, la gestion transparente et
rationnelle de marché public. Pour ce faire, il importe les règles relatives à la
préparation, à la passation, à l’exécution et au contrôle de marché public sont
conçu à respecter le principe de transparence, de liberté, d’égalité de traitement
de candidat, de rationalité et rentabilité.
Ces règles dont la connaissance paraisse indispensable porte sur la

préparation, à la passation, à l’exécution de marché public.
En RD. Congo le marché publics sont régis par un cadre légal, l’ordonnance
loi n°69/054 du 05 décembre 1969 est remplacée par la loi N°10/010 du 27 avril
2010 relative au marché public, ce cadre légal est complété par des textes
réglementaires en occurrence le décret du premier ministre qui couvre diverses
matières dans le domaine de marché public, il y a également certaine note
circulaire.
A travers 5 chapitres, nous allons acquérir les connaissances nécessaires et 3

indispensables ppour mieux appréhender les marchés publics en Droit Congolais
il s’agit :
Chapitre 1. Notion de marché public.
Chapitre 2. Les principes et règles relatives au marché public
Chapitre 3. La passation et l’exécution de marché public
Chapitre 4. Les contentieux de marché public
Chapitre 5. Les pratiques en marges applicables au marché public.
CHAPITRE 1. NOTION DE MARCHE PUBLIC. 4

Section 1. Définition et sources de marché public.
Afin de définir le marché public, il faut prendre en compte qu’il s’agit de contrat
administratif, ce dernier est défini soit partant de critère légaux ou
jurisprudentiels.
Paragraphe 1. Définition légale.

On tire celle-ci est tirée de la loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative au
marché public, qui définit en son article 5 dispose contrat écrit par lequel un
entrepreneur, un fournisseur ou un prestataire s’engage envers l’autorité
contractante fournissant une contribution ou une garantie financière, soit à
réaliser des travaux, soit à fournir des biens ou des services, soit à exécuter des
prestations intellectuelles, moyennant un prix ; 1
Il ressort de cette définition légale comme étant de contrat à titre onéreux conclus
par de contrant, le législateur congolais ne sait pas seulement contenter à définir
le marché public, à l’article 7, il en est retenu quatre (4) à savoir2 :
o Le marché des services

o Le marché des fournitures
o Le marché des prestations intellectuelles
o Le marché des travaux publics.
1. Le marché de travaux publics.
Ils sont définis à l’article 8, Les marchés de travaux ont pour objet la réalisation
au bénéfice d'une autorité contractante de tous travaux de bâtiment ou de génie
civil ou la réfection d'ouvrages de toute nature.3 L’autorité contractante dont il
est question issue l’Etat, la province, les ETD ou les Etablissements publics.
1 L’article 5 de loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative au marché public

2 L’article 7, op.cit
2. Le marché de fournitures. 5
Ils sont définis à l’article 9 de la loi, les marchés de fournitures concernent

l'achat, la prise en crédit-bail, la location ou la location-vente de produits ou
matériels au bénéfice d’une autorité contractante.4
N.B : ce marché ne concerne pas la livraison des biens mais également la location,
le crédit-bail est un procédé qui prévoit la location d’un bien avec unne option
d’achat au profit du locataire, le loyer est fixé en prenant compte de la
maintenance du bien, quant à la location-vente, c’est un procédé qui comprend en
même temps le loyer et la vente du bien, de telle sorte que le locataire paie à la
fois le loyer et à tempérament le prix de vente.
3. Le marché de services.
Ils sont définis à l’article 10 de la loi, les marchés de services ont pour objet
la réalisation des prestations qui ne peuvent être qualifiées ni de travaux, ni de
fourniture. Ils recouvrent notamment :
1. les marchés de services courants qui ont pour objet l’acquisition par le maître
d’ouvrage des services pouvant être fournis sans spécifications techniques
exigées par le maître d’ouvrage ;
2. les marchés portant notamment sur des prestations de transport, d’entretien et

de maintenance des équipements, des installations et de matériels, de nettoyage,
de gardiennage des locaux administratifs et de jardinage.5
4. Le marché de prestations intellectuelles.
Ils sont définis à l’article 11 de la loi, les marchés de prestations intellectuelles

ont pour objet des prestations à caractère principalement intellectuel. Ils incluent
5 L’article 10 de loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative au marché public
notamment les contrats de maîtrise d'ouvrage déléguée, les contrats de conduite 6

d'opération, les contrats de maîtrise d'œuvre et les services d'assistance technique
ainsi que les marchés de prestation, d’études et de maîtrise d’œuvre qui
comportent, le cas échéant, des obligations spécifiques liées à la notion de
propriété intellectuelle.6
A côté de ce 4 types de marché public, le législateur Congolais prévoit d’autres

marché public à travers cette même loi, il s’agit :
o Les marchés spéciaux.

o Les marchés de délégation de service public.
5. Les marchés spéciaux.
Ils ont considéré comme spéciaux, car ils ne répondent pas aux conditions
établies sur l’appel d’offre ou le marché de gré à gré, ils comprennent les
marchés relatifs à la défense nationale, à la sécurité, aux intérêts stratégiques de
l’Etat, ce marché ne concerne que l’acquisition des équipent ou des fournitures et
les prestations de toute nature liée à la défense nationale, à la sécurité et aux
intérêts stratégiques de l’Etat. Ils font l’objet d’un décret du Premier ministre
délibéré en Conseil de ministre.
6. Les marchés de délégation de service public.
Quant aux ceux-ci, l’article 15 de la loi, les contrats des marchés publics et de
délégations de service public sont approuvés par une autorité compétente selon
les modalités fixées par le décret du Premier ministre délibéré en conseil des
ministres. Un marché public ou une délégation de service public n’a d’effets que
s’il est approuvé.7
6 L’article 11, op.Cit

7 L’aticle 15
N.B : ce type de contrat administratif porte sur l’exploitation d’un service public 7
et que la rémunération du cocontractant est essentiellement assurée par les
résultats d’exploitation.
Paragraphe 2. Définition jurisprudentielle.

Selon ce critère, le contrat administratif et le marché public sont définis en
tenant compte de deux critères, à savoir :
▪ Le critère organique
▪ Le critère matériel.
1. Le critère organique.
Selon ce critère, l’on est en face d’un contrat administratif ou d’un marché
public, lorsque ceux derniers sont conclus par une personne morale du Droit
public à l’occurrence pour la RD. Congo l’Etat, la province, les ETD et les
Etablissements publics.
2. Le critère matériel.
Il porte sur deux aspects, l’un sur l’objet du contrat et l’autre sur les lauses de
contrat. Ces critères sont pris en compte de façon alternative et non cumulative.
Suivant le critère tiré de l’objet, un contrat est dit administratif lorsqu’il a

pour objet l’exécution d’un service public, la finalité consiste à pourvoir aux
besoins de l’intérêt général. Le second aspect concerne les clauses exorbitantes
des puissances publiques contenues dans le marché public ou le contrat
administratif, clauses qui mettent l’autorité contractante dans une position
privilégié par rapport au cocontractant ce qui brise le principe d’égalité entre
partie au contrat connu en Droit privé.
En Droit Administratif, les parties sont dans une position d’inégalité, ce qui
conduit parmi ces clauses, il y a :
❖ Le pouvoir de direction et le contrôle dont dispose l’autorité contractante 8

dans un contrat administratif ou de marché public
❖ La résiliation unilatérale du contrat administratif ou de marché public dans
le chef de l’autorité contractante dès lors que les impératifs de l’intérêt
général l’exigent, on peut également faire allusion dans le cadre de ses
clauses.
❖ Le pouvoir de sanction dont dispose l’autorité contractante, il ne s’agit que
des sanctions administratives, comme exemple de l’exclusion temporaire
du cocontractant à la commande publique ou encore à la déchéance de ce
dernier.
Section 2. Les personnes concernées par le marché public.

L’article 10 du décret N°10/22 du 02 juin 2010 portant manuel de procédure de la
loi relative au marché public dispose que 4 organes8, il s’agit :
o L’autorité de régulation de marché public : c’est un établissement public

à caractère administratif dont la mission est d’assurer la régulation du
système de passation de marché public et de convention de délégation de
service public. La régulation se porte sur le contrôle à postériori, l’audit et
la formation et le renforcement de capacité.
o La direction générale du contrôle de marché public : elle est placée sous
la tutelle du ministre ayant le budget dans ses attributions, elle assure le
contrôle à priori de l’application de la législation et la réglementation de
marché public et de délégation de service public.
o Les autorités contractantes et le maitre d’ouvrage délégué : le
législateur Congolais organise le marché public passé par l’Etat, les
provinces, les ETD, les entreprises publiques et les entreprises publiques
dotées de la personnalité juridique ainsi que les organismes publics financés
par l’Etat dont les activités sont garanties par l’Etat. Il faut savoir que
8 L’article 10 du décret N°10/22 du 02 juin 2010 portant manuel de procédure de la loi relative au marché public
chacune des entités regorge en son sein d’une cellule de gestion de projet 9
et le marché public, le législateur Congolais à négocier et conclure le
marché public, les sociétés commerciales à participation publique
majoritaire, les organismes créés par l’Etat dont l’activité est financée ou
garantie par lui, les personnes morales du Droit privé mandatée et
bénéficiant du financement ou de la garantie de personnes morales du Droit
public.9
o Les organes d’approbation de marché public : le législateur Congolais
exige l’approbation ou l’acceptation pour que certaines personnes morales
du Droit public disposant le pouvoir de conclure ce marché d’avoir une
approbation préalable sans celle-ci, ces marchés ne peuvent-être conclus,
le 1er ministre est l’autorité approbatrice pour tout le marché public passé
par le procédé de l’appel d’offre international, il est encore l’autorité
approbatrice pour tout le marché public passé par le ministre du budget,
quant à ce dernier, il est l’autorité approbatrice de tous les marchés publics
passés par les autres ministères qui n’ont pas fait l’appel d’offre
international. Enfin le ministre de la tutelle est l’autorité approbatrice de
tous les marchés publics placés sous sa tutelle qui n’ont pas fait l’appel
d’offre internationale, de cette phrase sort l’exemple du ministre de l’ESU
qui est l’autorité approbatrice de tous les marchés passés par les universités
publiques.10
Section 3. Sources de marché public.

De nos jours, le marché public comporte plusieurs sources, à savoir :
Paragraphe 1. Les sources constitutionnelles.

La constitution du 18 février 2006 répartit les tâches à l’article 202 et 204,
chacune en dispose et les autres compétences sont partagées ou concurrentes.
9 L’article 17 du décret op.cit.

10 L’article 20 du décret op.cit.
Dans ce cadre, chaque entité peut conclure le marché public dans le 10

domaine de sa compétence.
Paragraphe 2. Les traités et accords internationaux.

Voir la ‘article 215 de la constitution.
Paragraphe 3. Les actes ayant forces de lois.

C’est le cas de la loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative au marché public,
parmi ses actes il y a également les ordonnances lois.
Avant ladite loi, le domaine de marché public relevé de l’ordonnance loi du

05 décembre 1969.
N.B : la constitution actuelle a défini le cadre d’une ordonnance-loi d’aujourd’hui,

par le pouvoir d’habilitation afin que le gouvernement intervienne dans le
domaine du parlement voire l’article 128, celles-ci sont différentes des
ordonnances-loi avant 2006.
Paragraphe 4. La source réglementaire.

Il s’agit tout simplement des actes réglementaires pris en exécution des
textes législatifs en matière de marché public, il relève de la compétence du 1er
ministre et des ministres sectoriels intervenants dans le domaine de marché public,
exemple le décret-loi N°10/22 du 02 juin 2010 portant manuel de procédure de la
loi relative au marché public, ou encore le décret N°10/33 du 28 décembre 2010
fixant les modalités d’approbation de marché public et de délégation de service
public, le décret N°10/34 du 28 décembre 2010 fixant le seuil de passation et de
contrôle de marché public.
Paragraphe 5. La jurisprudence.
On la retrouve dans tous les étapes de marché public partant de la
préparation en passant par la conclusion, l’exécution ou la réalisation, le contrôle
et les contentieux.
Paragraphe 6. La doctrine. 11
C’est l’œuvre de réflexion qui peut-être d’une manière de pensée dans le
domaine de marché public.
Section 3. Les traits fondamentaux de marché public.

Le marché public en débit de qu’ils ont souvent analysé et présenté comme
une partie de Droit administratif, ils jouissent d’une autonomie par rapport à cette
branche du Droit public interne et d’autre branche du Droit public interne comme
le Droit Constitutionnel, les finances publiques, les Grands Services Publics, les
domaines publics de l’Etat et les contentieux administratifs.
Cette autonomie s’étend également vers d’autres branches du Droit, tel que
le Droit pénal, dans la mesure où le législateur prévoit certaines infractions
spécifiques qui ne sont commises dans le domaine de marché public, au-delà de
ses infractions, il y a également de sanctions propres au domaine de marché
public, comme la sanction administrative susceptible d’être appliquée par
l’autorité contractante.
Les traits fondamentaux se révèlent à trois (3) niveau :
❖ Au niveau technique
❖ Au niveau de la complexité
❖ Au niveau de son contentieux.
Paragraphe 1. Marché public : une branche juridique ou branche des

matières très techniques.
La technicité de ce Droit voudrait dire que sa maitrise et sa connaissance
nécessite une formation particulière, au-delà de sa formation de base, elle est
justifiée par le long processus de passation de marché public, qui commence par
une phase précontractuelle, en suite qui passe par la passation proprement dite
du marché, puis par l’exécution ou la réalisation et éventuellement qui finit par
les contentieux.
Paragraphe 2. Le marché public : matière juridique ou brache du Droit 12

complexe.
Il est complexe cette branche spécifique du Droit, implique souvent celle
d’autre discipline, qui d’une part lui serve du support et d’autre part sont étroite
collaboration avec lui.
En d’autres termes, la complexité réside dans le fait que la maitrise ou la

connaissance du domaine public requiert d’avoir les connaissances dans d’autres
branches du Droit et des sciences sociales.
Paragraphe 3. Le marché public : une branche juridique contentieuse ou un

Droit contentieux.
Le processus conduisant à la passation ou à l’exécution de marché public
implique plusieurs phases. Il est difficile dans la pratique qu’il n’y ait pas
contentieux.
De façon générale on distingue deux types de contentieux, il y a :
o Le contentieux d’attribution
o Le contentieux d’exécution ou de réalisation de marché public ou de
délégation de service public.
CHAPITRE 2. LES PRINCIPES ET LES REGLES RELATIVES AU 13

MARCHE PUBLIC.
A travers la loi de 2010 a innové, en érigeant certains principes et règles qui
guide la passation et l’exécution de marché public, ils seront analysés dans les
grandes lignes.
Section 1. Les principes régissant la passation et l’exécution de marché

public.
Il existe cinq (5), il y a :
Paragraphe 1. La liberté d’accès à la commande publique ou marché

public.
Ce principe est tiré d’un principe général connu en Droit, le principe de la
libre concurrence, prévu à l’article 6 du manuel de procédure de la loi relative au
marché public11, ce principe s’analyse en la possibilité de toute personne
remplissant les conditions administratives, techniques et requises pertinent de la
loi relative au marché public de se porter candidat à la commande publique.
Par conséquent, l’autorité contractante ne peut pas écarter le candidat, elle

est tenue de laisser libre accès à la commande publique de toute personne
intéressée.
Paragraphe 2. Le principe d’égalité de candidat et de soumissionnaire.

C’est un principe nécessaire pour éviter les abus constatés dans le domaine
de marché public, l’autorité contractante est tenue de traiter le candidat et le
soumissionnaire d’une commande publique de façon égale.
L’égalité en Droit Congolais tire son fondement de la constitution, en effet,

l’article 12 de la constitution du 18 février 200612 … l’application de ce principe
en matière de marché public voudrait dire qu’aucune discrimination ne peut avoir
11 L’article 6 de manuel de procédure de la loi relative au marché public

12 L’article 12 de la constitution de 18 février 2006
lieu. L’égalité implique dans le chef de l’autorité contractante la neutralité et 14

l’objectivité.
Ce principe d’égalité implique également d’offrir à toute personne, les

mêmes opportunités ou les mêmes chances, lorsque l’autorité contractante est
tenue de retenir la personne : candidat ou soumissionnaire, qui rencontre toutes
les exigences objectives telles que énumérées dans les cahiers de charge mis à la
disposition du public, par le biais de l’appel d’offre.
Paragraphe 3. Le principe de la transparence de procédure.

Ce principe signifie que la passation de marché public ne doit pas être opaque, ou
secrète, dissimilée ou cachée.
La libre concurrence qui empêche une concurrence déloyale implique que

le candidat et le soumissionnaire soient clairement informé de toutes les phases
qui interviennent dans le domaine de marché public à partir de sa préparation.
Cette transparence permettra au candidat qui estime que leurs droits ont été
méconnu d’exercer les différentes voies de recours en la matière. Partant de ce
principe le marché public est visible et prévisible.
Paragraphe 4. Le principe de la budgétisation.

Le législateur Congolais oblige, qu’il s’agisse de marché public ou de la
délégation de service public d’intégrer ses activités dans une programmation
budgétaire préalablement arrêter. La budgétisation interdit d’engager les dépenses
en dehors du budget.
Paragraphe 5. Le principe de l’efficacité de procédure et l’efficience.

Il implique la bonne utilisation de denier public à l’occasion de la passation
et de l’exécution de marché public. L’efficience voudrait que deux éléments
soient pris en compte :
A savoir : 15
o La qualité
o Le prix.
Cela doit être un travail de qualité et le prix soit être raisonnable.
Section 2. Les règles relatives au marché public.

Paragraphe 1. La définition de besoin
L’autorité contractante investi de compétences à agir comme agent de
l’Etat, habilité également de la compétence de faire fonctionner le service public
définir les besoins des administrés.
Paragraphe 2. Planification et programmation.

Après que les besoins ont été définie, il faut planifier et programmé la
passation de marché public pour matérialiser les besoins déjà définis.
La planification et la programmation serve ensuite de guide à l’autorité

contractante pour s’assurer au cours d’exécution que le marché public planifié et
programmé sont bel et bien réalisé.
Paragraphe 3. L’établissement d’un cahier de charge.

Document rédigé par le contractant comprenant les critères définis de façon
objective, le cahier de charge met en place les règles à suivre dans les domaines
de marchés publics, il déterminé les exigences requises, les méthodes utilisés, le
moyen à mettre en œuvre ainsi que les moyens attendus, il est mis à la dispos du
candidat par la biais de de la publicité.
Paragraphe 4. Le dépôt d’un dossier de prestation ou d’une offre.

La candidature ou la soumission à un marché public se traduit pas le dépôt
auprès de l’autorité contractante de son dossier, ce dossier comprend ensemble
d’éléments se rapportant au marché public ou à la délégation de service public, il
est déposé auprès l’administration publique destinée à le recevoir et la loi exige,
que le dossier soit contenu dans une enveloppe sous pli fermée. Les éléments 16
devant être contenu dans le dossier sont défini par la loi.
Après le dépôt de tous les dossiers, l’organe habilité procédera à son

ouverture, qui seront par la suite traiter par l’autorité contractante soit personnelle
ou dans le cadre.
A la fin de l’évaluation de dossier, on passera à la dernière règle.
Paragraphe 5. L’évaluation du marché.

Il s’est traduit par l’annonce et le choix porté au tatoueur du marché, cela
veut dire à qu’une le marché a été attribué.
N.B : les autres candidats évincés conservent les droits d’exercer un recours
contre cette décision, l’autorité de régulation de marché public par son contrôle à
posteriori doit vérifier la régularité du processus d’attribution de ce marché public.
L’autorité contractante et le cocontractant signeront le contrat, c’est ce que

l’on appelle la passation de marché public suivi de l’exécution ou la réalisation.
17
CHAPITRE 3. LA PASSATION ET L’EXECUTION DE MARCHE

PUBLIC.
Le Droit administratif congolais organise deux types de modes de passation
de marché public dont la passation de marché public par appel d’offre et celle de
gré à gré qui est une exception.
Section 1. Le marché public par appel d’offre.

A. Définition.
L’appel d’offres est la procédure par laquelle l’autorité contractante choisit,

sans négociation avec les candidats, l’offre économiquement la plus avantageuse,
évaluée sur la base de critères objectifs préalablement portés à la connaissance
des candidats et exprimés en termes monétaires.13 En ce consiste de
l’appréciation, le législateur insiste sur le prix et délai de l’offre.
L’autorité contractante insiste sur le prix, la valeur technique, les garanties

financières du contrat, le délai d’exécution du marché public ou la délégation de
service public.
B. Type d’appel d’offre.
Le législateur organise :
1. L’appel d’offre ouverte.
L’appel d’offres est dit ouvert lorsque toute personne intéressée par le
marché peut soumettre une offre.14
2. L’appel d’offre restreinte.
13 L’article 20 de la loi de 2010

14 L’article 22 op.cit.
L’appel d’offres est dit restreint lorsque seuls peuvent remettre des offres, 18
les candidats que l’autorité contractante a décidé de consulter. Le nombre et la
qualité de candidats admis à soumissionner assurent une concurrence réelle. Il
est ensuite procédé comme en matière d’appel d’offres ouvert.15 Il ne peut être
recouru à la procédure d’appel d’offres restreint que lorsque les biens, les
travaux ou les services, de par leur nature spécialisée, ne sont disponibles
qu'auprès d'un nombre limité de fournisseurs, d’entrepreneurs ou de
prestataires de services. Dans ce cas, tous les candidats potentiels sont invités.
Le recours à la procédure d’appel d’offres restreint est motivé et soumis à
l’autorisation du service chargé du contrôle des marchés publics.16
o Sur le plan qualitatif la quantité attendue doit être suffisamment répandue

sur le marché pour que tout candidat soit en même de présenter son offre.
o Sur le plan quantitatif, l’appel d’offre restreint n’est envisageable que si
le nombre de candidat n’est pas très élevé.
3. L’appel d’offre avec concours.
L’appel d’offre avec concours autorise l’autorité contractante à choisir après la

mise en concurrence et l’avis du jury un plan ou un projet, notamment dans le
domaine de l’aménagement du territoire de l’urbanisme, l’architecture, du
traitement des données avant l’attribution du marché. N.B : on y recourt lorsque
les motifs d’ordre techniques, environnemental justifient les recherches
particulières, ce concours porte sur la conception d’ouvre ou d’un projet
architectural.
4. L’appel d’offre Nationale.
Elle concerne uniquement les prestations réalisées par les entreprises

congolaises, la valeur du marché étant indicateur déterminant, le choix de cette
technique. L’article 11 du décret 10/34 fixant le seuil de passation e contrôle et
15 L’article 23.op.cit
16 L’article 26 op.cit
d’approbation de marché public, indique le montant de marché public, qui peut 19

justifier ce recours à titre de passation de marché public ou la délégation de
marché public. Ils sont concernés par l’appel nation le marché public des travaux,
fournitures dont la valeur et supérieure ou égale à 50 millions de francs congolais,
y compris le marché de prestation intellectuelle de la même valeur, cependant
pour le marché de délégation de service public, la valeur du montant et supérieur
ou égal à 20 millions de francs congolais.
5. l’appel d’offre internationale.

Le législateur congolais n’a pas défini, alors la doctrine s’en charge, le
mode de passation de marché public ouvert à la fois aux entreprises nationales et
étrangères, il convient de noter toutefois, au terme de l’article 37 de la loi de 2010,
en cas de concurrence entre les entreprises nationales et les entreprises étrangères
la préférence est apporté aux entreprises nationales.17
C. la procédure applicable à l’appel d’offre.

Dans l’application de l’appel d’offre commun mode de passation de marché
public, il y a trois (3) étapes bien hiérarchisées, à suivre :
1. La publicité et la mise en concurrence de candidat.
La publicité vise à fournir le maximum d’information aux candidats intéressés

en vue d’assurer leur réel et effective participation, pour ce faire, l’autorité
contractante est tenue d’utiliser tous les moyens de communication disponible.
Quant à la mise en concurrence, elle impose à l’autorité contractante le devoir

d’assurer à chaque candidat la liberté d’accès au marché public le traitement
égalitaire, la transparence et l’efficacité de la procédure ainsi que la garantie de
bonne utilisation de dénier public.
Cette mise en concurrence de candidat doit être loyale.
17 L’article 37 de la loi de 2010 relative au marché public

2. Le traitement des offres. 20
Après le dépôt de dossier de candidat et l’ouverture de plis, la cellule de gestion

de projet et de marché public, procède à l’évaluation des offres et leur classement
conformément à la loi selon les critères définis dans le cahier de charge.
N.B : l’évaluation des offres se fait par la vérification de leur conformité et

l’évaluation de leur contenu.
3. L’attribution proprement dite du marché.

L’autorité contractante et dans une situation de compétence liée, il ne va
attribuer le marché que au candidat qui a présenté l’offre économiquement la plus
avantageuse combinant à la fois le prix et la qualité, ce qui renvoie au principe
d’efficacité et d’efficience en matière de marché public.
Toutefois, cette attribution n’est que provisoire, l’autorité contractante doit

obtenir auprès de la direction générale de contrôle de marché public, un avis de
non-objection ( il n’y a pas recours à cet avis vu que l’autorité contractante agit
pour l’intérêt de l’Etat), conformément à l’article 103 du décret N°10/022 du 02
juin 2010 portant manuel de procédure de la loi relative au marché public.18 Avec
cet avis l’attribution devient définitive, dans ce cas les deux parties procèdent à la
signature du contrat de marché public en question, le cocontractant est tenu à
l’exécution de bonne foi, l’autorité contractante à son tour dispose des garanties,
de l’exécution du contrat. Il s’agit des garanties bancaires ou financières, en cas
d’inexécution ou un retard dans l’exécution du contrat par le cocontractant.
Section 2. Le marché de gré à gré.

Il est aussi appelé marché négocié, il est défini l’également, au terme de
l’article 41 de la loi, on attend : Un marché est dit de gré à gré lorsqu’il est passé
sans appel d’offres après autorisation du service chargé du contrôle des marchés
18 L’article 103 du décret N°10/022 du 02 juin 2010 portant manuel de procédure de la loi relative au marché public
publics. La demande d’autorisation de recours à cette procédure décrit les motifs 21

19
la justifiant.
Pour la doctrine le gré à gré est un mode de passation de contrat administratif par
lequel l’administration choisit librement la personne avec laquelle, elle conclura
le marché public, elle dispose pour engager la discussion sur le prix du marché
sans aucune contrainte et sans devoir consulter plusieurs concurrents. Le marché
est attribué au partenaire qui convient à l’administration publique.
Cependant l’administration publique ne peut recourir au gré à gré, qu’avec

l’autorisation de la Direction Générale de Contrôle de Marché Public (DGCMP),
cette autorisation est donnée sous forme d’avis de non-objection, sans celui-ci
l’autorité contractante est dans l’impossibilité juridique de recourir au marché de
gré à gré dans le cas bien déterminé par la loi de 2010 dans son article 42, Il ne
peut être passé de marché de gré à gré que dans l’un des cas suivants : 1. lorsque
les besoins ne peuvent être satisfaits que par une prestation nécessitant l’emploi
d’un brevet d’invention, d’une licence ou de droits exclusifs détenus par un seul
entrepreneur, un seul fournisseur ou un seul prestataire ; 2. lorsque les marchés
ne peuvent être confiés qu’à un prestataire déterminé pour des raisons techniques
ou artistiques ; 3. dans les cas d’extrême urgence, pour les travaux, fournitures
ou services que l’autorité contractante fait exécuter en lieu et place de
l’entrepreneur, du fournisseur ou du prestataire défaillant ; 4. dans le cas
d’urgence impérieuse motivée par des circonstances imprévisibles ou de force
majeure ne permettant pas de respecter les délais prévus dans les procédures
d’appel d’offres, nécessitant une intervention immédiate ; 5. lorsqu’il s’agit des
marchés spéciaux définis aux articles 44 et 45 de la présente loi.20
Il s’agit de marché qui concerne les acquisitions des équipements de toute natures
strictement liés à la défense nationale, à la sécurité stratégique.
19 L’article 41 de la loi de 2010 realtive au marché publiic

20 L’article 42 de la loi de 2010 sur le marché public
Section 3. L’exécution de marché public. 22

La signature d’un contrat de marché public ne lui confère pas toute son
effectivité, il faut en plus qu’il soit exécuté, l’exécution d’un marché public le
rend effectif, par contre son inexécution peut susciter le doute autour de son
existence, le législateur organise les règles générales de l’exécution de marché
public d’une part, et d’autre part les règles relatives ou particulières de ce marché
dans la mesure ou les tierces personnes peuvent intervenir au cours de l’exécution
de ce marché.
Paragraphe 1 ; les règles générales de l’exécution de marché public.

Qu’il s’agisse de l’appel d’offre ou le marché de gré à gré, tout marché
public doit être exécuté de bonne foi, pour ce faire les deux parties, à savoir
l’autorité contractante et le cocontractant ont à la fois le Droit et obligation
A. Les obligations des parties.

1. Les obligations du cocontractant.
Il a l’obligation d’exécuter personnellement le marché public, cette

obligation est la conséquence de la nature même du marché public qui est attribué
intuitu personnae (en considération de la personne), par conséquent il n’est pas
admis des cessions dans le domaine de marché public, la seule cession admise est
la sous-traitance.
Le cocontractant doit exécuter correctement le marché, en clair il doit se

conformer aux exigences techniques, objectives dans l’exécution de marché
public tel que prévu dans le cahier de charge, il est tenu dans ce cas de réparer ou
de corriger toutes les males façons qui seront observées dans l’exécution de
marché public.
Le cocontractant est tenu d’exécuter le maché public dans le délai actuel, il

s’agit du délai retenu dans le cahier de charge soit à partir de la notification de
marché soit à partir du moment où l’autorité contractante donne l’ordre au 23

cocontractant de débuter l’exécution du marché public.
2. Les obligations de l’autorité contractante.
L’autorité contractante est tenue de se conformer à la législation en vigueur,

l’autorité contractante ne doit poursuivre que l’intérêt général dans le marché
public qui fait l’objet de la réalisation.
B. Les droits des parties.

1. Les droits du cocontractant.
Il a droit au paiement du prix, ce paiement s’effectue en numéraire selon les

modalités convenu dans le cahier de charge, en tout ou en attente ou en avance. Il
a droit à une garantie financière, qu’il peut obtenir auprès de l’institution
financière ou bancaire. Il a le droit de sous-traiter une partie de marché public.
N.B : d’une part la sous-traitance ne peut dépasser le 40% du montant, d’autre

part la possibilité de la sous-traitance doit être convenu dès le départ par les
parties, à défaut il faut recourir à un événement, le législateur congolais reconnait
au cocontractant la possibilité de recourir à la cotraitance, le fait que plusieurs
sous-traitants se mettent ensemble et présentent un seul et même dossier, il
reconnait également, le droit de recourir au nantissement, cela veut dire une
affectation au sein de la garantie d’un bien meuble ou un ensemble de incorporels.
Il a droit au rétablissement de l’équilibre financier, en effet le juge

administratif protège le cocontractant contre les aléas de toute nature qui
survienne en cours d’exécution du marché public, le juge, il a élaboré plusieurs
théories de Droit fondée sur la théorie de sujétions21 d’imprévu, la théorie de la
prévision et le fait du prince.
✓ Les sujétions imprévues.
21
Elles sont essentiellement attachées au marché des travaux, elles résultent d’un 24
événement fortuit survenu au moment de l’exécution du marché, au point de la
rendre pus difficile, obliger de recourir aux dépenses supplémentaire non prévues
dans les cahiers de charge, le cocontractant a droit à une indemnisation
compensatrice dans la totalité des frais engagés, cet événement doit être extérieur
à la volonté des parties et doit être absent au moment de la conclusion du marché
et en revanche, elles doit avoir le caractère anormal ou exceptionnel.
✓ Les travaux supplémentaires.
En règle générale, il est tenu à l’exécution des travaux ayant tenu à l’exécution
du marché, cependant de façon exceptionnelle, les travails supplémentaires réalisé
à sa seule initiative, peuvent donner lieu à un paiement additionnel, si le juge
l’autorise.
N.B : le juge n’autorise que si l’exécution de travaux supplémentaire relevé d’une

autorité contractante ou si ces travaux ont fait l’objet d’un AVENA.
✓ Théorie de l’imprévision.
Cette théorie impose l’autorité contractante l’obligation d’aider

financièrement le cocontractant à exécuter ses obligations, quand un événement
ne résultant pas de la volonté de partie, entraine le bouleversement de l’économie
du marché public. Ses événements sont liés aux phénomènes naturels. Le
cocontractant n’est pas disposé de son obligation d’exécuter le contrat, il est tenu
de le continuer, dans ce cas l’autorité contractante est tenue de prendre en charge
à moitié le frais engager suite à ces phénomènes.
✓ Le fait du prince.
L’on est ici en face d’un acte unilatéral pris par l’administration publique en
cours d’exécution de marché public, en d’autres termes l’acte unilatéral pris a de
répercutions au marché public, en le rendant très difficile ou onéreux. L’autorité
contractante est tenue dans ce cas de prendre en charge, la totalité de tous les frais
engagés par cocontractant suite à l’ace unilatéral qui lui est attaché à titre de fait 25
du prince, cela veut dire disposant de prérogatives de puissances publiques.
2. Les droits de l’autorité contractante.
Ils puisent leur source des prérogatives de puissances publiques ou de pouvoir

exorbitants dont dispose toute administration publique, dans un Etat moderne.
Ces prérogatives sont matérialisées sous forme du pouvoir dont dispose

l’autorité contractante, pour se faire on démontre cinq (5) de ce pouvoir :
▪ Le pouvoir de contrôle
En vue de s’en assurer de la bonne gestion du marché public, l’autorité

contractante dispose un pouvoir de contrôle sur l’état de l’avancement des
travaux, de la fourniture des biens et des services ainsi que les prestations
intellectuelles faisant l’objet de stipulation contractuelle, ce contrôle s’étend lors
de la réception de l’ouvrage ou du bien objet de marché public.
Généralement, confié aux ingénieurs de l’administration publique affectés

au ministère des travaux publics et aménagements du territoire ou de l’urbanisme
qui peuvent à tout moment convoqué l’entrepreneur pour inspecter les chantiers,
ce pourvoir se fait de la manière est exécutée le contrat, le respect par le
cocontractant des clauses du contrat, les critères qui ont présidées au choix de
l’offre économiquement la plus avantageuse.
▪ Le pouvoir de modification unilatéralement les clauses du contrat.
Lors de la modification du contrat il peut subvenir les impératifs de l’intérêt

général ou il peut naitre d’autres besoins liés au marché en cours d’exécution,
dans ce cas l’autorité contractante peut modifier unilatéralement les clauses du
contrat en vue d’adapter le marché public en exécution aux nouvelles exigences.
Ce pouvoir se fonde sur le principe de changement de l’adaptabilité aux mutabilité 26

qui constitue un des éléments de service public.
N.B : l’autorité contractante est tenue d’indemniser le cocontractant pour toutes

les charges supplémentaires qu’il a assumé sur le plan financier ;
▪ Le pouvoir de résiliation unilatérale du contrat.
L’autorité contractante peut résilier unilatéralement le marché public, dans

ce cas la résiliation est accompagnée d’une indemnisation intégrale de perte subie
par le cocontractant.
▪ Le pouvoir de sanction.
L’autorité contractante dispose le pouvoir de sanctionner le cocontractant,

qui commet une faute en cours d’exécution ou de réalisation du marché public,
ces sanctions peuvent être administrative à l’article 80 et 81 de la loi de 2010,
L’entrepreneur, le fournisseur ou le prestataire de services qui aura commis un acte
d’improbité dans la passation ou dans l’exécution des marchés publics sera passible de l’une
ou des sanctions prévues à l’article 81 ci-dessous, sans préjudice des peines définies pour les
infractions à la loi pénale. Aux termes de la présente loi, constitue notamment un acte
d’improbité, le fait, pour l’entrepreneur, le fournisseur, le prestataire de services ou le
délégataire de service public : 1. de se rendre coupable de collusion avec des tiers aux fins
d’établir des offres de prix à des niveaux artificiels et non concurrentiels, au préjudice de
l’autorité contractante ; 2. de procéder à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ; 3. de
tenter d’influencer l’évaluation des offres ou les décisions d’attributions, notamment en
proposant un paiement ou tout autre avantage indû ; 4. d’être reconnu, par un jugement coulé
en force de chose jugée, responsable d’un manquement à ses obligations contractuelles lors de
l’exécution des marchés antérieurs ; 5. de fournir des informations fausses, de faire des
déclarations mensongères ou de faire usage d’informations privilégiées et/ou confidentielles
dans le cadre de la procédure d’appel d’offres ; 6. de se livrer à des actes de corruption et aux
manœuvres frauduleuses. Article 81 Les sanctions ci-après seront prononcées, de façon séparée
ou cumulative, par l’Institution chargée de la régulation des marchés publics, à l’endroit de
l’entrepreneur, du fournisseur ou du prestataire de services qui se sera rendu coupable d’un
des actes d’improbité énumérés à l’article précédent : 1. l’exclusion temporaire de la
commande publique ; 2. le retrait de l’agrément et/ou du certificat de qualification. L’exclusion

27
temporaire ne peut dépasser la durée de cinq années. Toutefois, en cas de récidive, la
déchéance définitive peut être prononcée par la juridiction compétente, à la demande de
l’établissement public chargé de la régulation des marchés publics. L’Institution dresse
périodiquement la liste des personnes physiques ou morales déchues du droit de concourir au
marché public. Cette liste est régulièrement mise à jour, communiquée aux autorités
contractantes et publiée au journal des marchés publics.22
Ces sanctions peuvent être coercitive, c’est le cas de la mise sous séquestre
du concessionnaire ou encore l’exécution forcée, ces sanctions peuvent être
pécuniaire sous forme de l’amende.
▪ Le pouvoir de direction.
Il accord que celle-ci prenne des décisions imposables tout au long du

processus de la réalisation de marché public, ce pouvoir se manifeste
principalement par des ordres et des injonctions données au cocontractant dans le
but de satisfaire l’intérêt général.
Paragraphe 2. Les dispositions particulières relatives à l’exécution de

marché public.
En raison de caractère technique de certain marché public, le législateur
congolais a permis de faire intervenir les tierces personnes lors de l’exécution ou
la réalisation de ce marché, ces personnes n’ont pas de lien direct avec l’autorité
contractante, par contre ils sont liés au cocontractant par convention ou contrat ou
encore attente.
Ce contrat prenne trois (3) formes, à savoir : la cotraitance, la sous-

traitance et le nantissement.
a. La sous-traitance.
22 L’article 80 et 81 de la loi de 2010 relative au marché public

C’est un contrat qui se fait par l’entremise du contractant tutuleur du marché, 28

l’exécution à une autre personne physique ou morale qui n’est pas perpetuellment
liée avec le cocontractant, l’article 59 de la loi de 2010, Le titulaire d’un marché public
de travaux ou de services peut en sous-traiter l’exécution de certaines parties à condition : 1.
que cette possibilité soit prévue dans le dossier d’appel d’offres ; 2. d’avoir obtenu de l’autorité
contractante l’acceptation de chaque sous-traitant et l’agrément de ses conditions de paiement.
Le soumissionnaire a l’obligation d’indiquer dans son offre, la nature et le montant de la partie
des prestations qu’il envisage de sous-traiter. Est interdite, la sous-traitance de plus de
quarante-pourcent de la valeur globale d’un marché.
La sous-traitance engage la responsabilité du cocontractant à l’égard de l’autorité

contractante, cette sous-traitance doit être prévue dans le cahier de charge et les
conditions de sa mise en œuvre doit être conforme à la loi concrètement.
La loi limite la hauteur de la sous-traitance au 40% de la valeur globale du

marché.
N.B : le sous-traitant ne se substitue pas au cocontractant, il bénéficie d’une

cession partielle, l’autorisant à exercer une partie du marché public, il faut
comprendre que le sous-traitant ne peut à son tour sous-traité, donc il n’y a pas
sous-traitance sur sous-traitance. Elle est conclue pour une période limitée.
b. Le nantissement
c. La cotraitance.
C’est l’article 64 de la loi de 2010, elle est définie : Les entrepreneurs, fournisseurs
et prestataires de services peuvent présenter leur candidature ou leur offre sous forme de
groupement solidaire ou de groupement conjoint. Il est interdit aux candidats et
soumissionnaires de présenter pour le même marché ou un de ses lots, plusieurs offres en
agissant à la fois en qualité de candidats individuels ou de membres d’un ou plusieurs
groupements.23 Comme acte d’engagement unique des entrepreneurs décidant de
déposer un seul dossier, en désignant l’un d’entre-deux, ces derniers sont tenus de
23 L’article 64 de la loi de 2010 relative au marché public

l’exécuter de bonnne foi et sont soumis à l’obligation de n’est pas être candidat 29
ou soumissionnaire de même marché public.
CHAPITRE 4. LES CONTENTIEUX DE MARCHE PUBLIC.

La procédure de passation, de gestion et d’exécution de marché public, peut
être entaché d’irrégularité, des violations de la loi ou de règlement au point de
mettre en cause l’intérêt général sur le point se fonde toute action administrative.
En conséquence naissent les contentieux dans ce domaine.
Globalement, on distingue deux types (2) de contentieux de marché public,

d’une part le contentieux d’attribution et d’autre part le contentieux
d’exécution de marché public. Ces contentieux ont de caractéristiques
communes, certes ils disposent des éléments qui leurs distinguent.
Section 1. Les caractéristiques communes de marché public.

Ces caractéristiques sont au nombre de trois (3) :
Paragraphe 1. Le contentieux de marché public est un contentieux objectif.

Il porte que sur les actes des ces personnes, autorités contractantes d’agir
au nom de l’Etat en vue de pouvoir au besoin d’intérêt général. Dans l’examen de
ce contentieux le juge est tenu de recourir à tous les moyens de preuves objectives
pour asseoir sa conviction.
Toutes sanctions d’irrégularité ou de l’annulation de l’acte ou de la

procédure dans le domaine de marché public.
Paragraphe 2. Le contentieux de marché public est un contentieux

contradictoire.
Ce caractère contradictoire de ce contentieux émane du Droit
constitutionnel à un procès équitable reconnu à toute personne, les parties au cours
du contentieux sont tenues de présenter leurs moyens de défenses respectives. Ils 30

peuvent comparaitre tant sur représentation que la présence personnelle, ils se
changent des pièces comme conclusion ou mémoire, sa particularité ce que ce
contentieux est réellement écrit.
Paragraphe 3. Le contentieux de marché public est unn contentieux fondé

sur les pièces.
Il s’agit ici, les pièces produit par le requérant en appui de sa requête, il
doit s’agir des pièces authentiques. La charge de la preuve incombe au
demandeur.
Section 2. Le contentieux d’attribution de marché public.

Il connait deux (2) phases :
➢ La phase de la préparation.
➢ La phase de l’attribution proprement dite.
Paragraphe 1. Le contentieux de la préparation du marché public.

Ce contentieux est celui imposé par le législateur pour le strict respect de
l’autorité contractante, la loi du 15 octobre 2016 relative aux juridictions de
l’ordre administratif prévoit le contentieux de marché public dans le cadre de
référé particulier « le référé précontractuel » de marché public.24
Ce recours est dressé soit à l’autorité contractante soit au comité de

règlement de différent organe au sein de l’autorité de régulation de marché public
24 la loi du 15 octobre 2016 relative aux juridictions de l’ordre administratif
Paragraphe 2. Le contentieux d’attribution de marché public proprement 31

dit.
Il est lié à trois (3) éléments : la qualité du requérant, les modalités de recours
et le délai de recours.
A. La qualité du requérant.
Il est soit le candidat soit le soumissionnaire ou soit l’autorité contractante. Le

requérant doit avoir l’intérêt d’agir.
B. Les modalités de recours.
Il s’agit des modalités administratives en Droit congolais, la loi organise dans ce

cas :
o Le recours gracieux.
∆ Le recours hiérarchique.
Il n’y a pas le recours de tutelle, étant donné que le marché public impose un
pouvoir d’attribution à l’organe de l’approbation.
C. Le délai de recours.
1. Le délai de recours gracieux.
Il varie selon que la réclamation survient avant ou après l’attribution du

marché, après l’attribution du marché, il est introduit dans un délai de 10 jour
ouvrable précédant la date fixée par le dépôt de candidat ou de soumissionnaire,
lorsque le marché est attribué ou notifié ce délai est de 5 jours ouvrables à compter
de la publication de la décision provisoire, il court jusqu’à son épuisement et
suspend l’attribution définitive.
Saisit d’un recours gracieux, l’autorité contractante dispose de 5 jours pour

y donner suite, alors son silence est assimilé au rejet de recours, ce qui ouvre la
voie au recours hiérarchique devant l’autorité de régulation de marché public.
2. Le délai de recours hiérarchique. 32
Le recours gracieux non concluant donne droit au requérant, de saisir dans

les trois (3) jours ouvrables à dater de la réponse de l’autorité compétente ou (jours
de silence au recours gracieux, saisir l’autorité de ARNP (Autorité de Régulation
de marché Public), ce comité se prononce dans le délai de 11 jour ouvrable à
compter de la réception du recours.
A défaut la suspension de l’attribution du marché est d’office levée. Devant

ce comité la procédure est contradictoire et les parties peuvent se faire assister.
N.B : Indépendamment du recours juridictionnel, la décision ARNP clos

l’attribution définitive du marché public, elle est exécutoire immédiatement et
opposable aux parties. Cette décision ne peut être attaquée devant le juge que « si
le requérant démontre les graves violations de la loi ou du règlement par le Comité
de Règlement de Différend.
Section 3. Les Contentieux d’exécution de marché public.

A la différence du contentieux d’attribution, celui ne rend pas obligatoires
préalables de l’autorité administrative de procéder au recours juridictionnels. La
nature du recours ainsi que celle de l’autorité de régulation ne sont pas non plus
le même.
Paragraphe 1. Les contentieux administratifs liés à l’exécution du marché public.
A. La qualification du requérant.
Dans le contentieux, il y a 3 requérants :
- Le titulaire du marché public au cocontractant

- Le 2ème le sou contractant
- 3ème naturellement l’autorité contractante
B. Les actes susceptibles de donner lieu au contentieux ou acte litigieux. 33
Parmi ces actes, il y a la nono exécution du marché, l’exécution correcte du

marché, il y a également l’interprétation des clauses contractantes contenu dans
le cahier de charge.
C. Les organes des contrôles.
Dans l’exécution du marché public, il est déjà mentionné, qu’il existe 4 organes
d’intervention.
-1ère l’autorité contractante, c’est de là qui est définie le besoin de préparer, de

planifier de marché public suivant le procédé que le juge adapté.
-2ème organe d’intervention de la direction de contrôle du marché public. Elle

donne aussi les avis de non-objection sur le dossier d’appel d’offre ou les
autorisations de recourir au marché de gré à gré.
- Le 3ème organe intervenant auprès de marché public et auprès de qui on peu

adressé un recours administratif est l’autorité de régulation de marché
public, celle-ci coordonne le marché public et il contrôle et il gère, exerçant
les recours qu’ils sont coercitive. Dans son CRD, l’autorité de régulation
de marché public, joue un rôle déterminant dans le contrôle de la procédure
de passation de marché public et de délégation de service public, dans le
contentieux, ce comité de Règlement de Différend, privilégie généralement
les règlements à l’amiable appelé aussi conciliation ou attente mutuelle.
N.B : les décisions de CRD sont dépourvues de toutes contraintes, elles ne
sont exécutoires qu’à l’égard des parties.
- Le 4ème organe intervenant dans le recours administratif lié à l’exécution de
marché public est constitué des autorités approbatrices, cela veut dire ceux
qui sont chargées de valider les marchés publics passés par les autorités
contractantes. Il convient de noter que le différend né de l’exécution de
marché public sont résolus par les 4 organes mentionnés ci-haut, il règle
ces contentieux d’exécution sur le plan administratif, dans leur règlement 34

il privilégie les règlements à l’amiable.
A défaut de ce règlement à l’amiable, les parties peuvent porter sur le recours

juridictionnel, il convient de souligner qu’en matière de contentieux d’exécution
de marché public, le législateur congolais n’a pas fait du recours administratif un
recours préalable, il est facultatif, les parties peuvent y recourir ou non, en y
recourant les parties peuvent s’arrêter à la solution proposée par l’organe
administratif qui a été saisi. En cas de non résolution les parties sont en droit de
mettre en mouvement les recours juridictionnels.
Paragraphe 2. Les contentieux juridictionnels.

Tout litige non-réglé suivant le recours administratif, ce litige est porté
devant le juge administratif, dès 2016, cette compétence revient aux tribunaux
administratifs statuant aux matières administratives.
Dans ce contentieux de marché public, le rôle du parquet est essentiel, il

procède à la recherche des infractions commises dans le domaine et il organise les
poursuites des auteurs présumés, pour ce faire le parquet se sert des lois
particulières sur le marché public et du code pénal congolais.
A. Intervention du parquet.
Dans son intervention le parquet applique à la fois la loi du 27 avril 2010 relative
au marché public et le code pénal congolais porté par le décret de 30 janvier 1940.
Dans la loi de 2010 relative au marché public, le législateur a hérigé certains faits
commis dans le domaine de marché public en infraction, ces faits infractionnels
sont prévus à l’article 78 de la loi, il s’agit :
∆ Le délit d’initié : c’est une infraction commise dans le domaine de marché

public, une personne chargée d’un service public ou investi d’un mandant
électif fait usage des informations privilégiés détenu en raison de ses
fonctions ou de son mandant, dans le but d’influencer l’attribution d’un 35

marché public ou d’une délégation de service public.
∆ Le conflit d’intérêt : il y a conflit d’intérêt lorsqu’un membre de l’autorité
contractante ou délégante font part à la prise des décisions concernant le
candidat ou le titulaire aux quels il est lié aux intérêts avec ceux de l’Etat.
∆ La prise illégale d’intérêt : il y a prise illégale d’intérêt lorsqu’un
fonctionnaire, un agent public ou un élu prend, reçoit ou conserve un intérêt
dans une entreprise ou une opération dont il a au moment de l’acte la charge
d’assurer la surveillance, l’administration ou la liquidation.
N.B : ces trois (3) infractions spécifiques ne portent que dans le domaine de
marché public ; elles sont prévues la loi de 27 avril 2010 et elles sont appliquées
par le juge pénal qui inflige les sanctions telles que prévues par cette même loi.
Au-delà des ces infractions, il y en a d’autres qui sont aussi perpetre dans
le domaine de marché public, à ce titre les auteurs sont sanctionnés par le juge
pénal en application du code pénal, on peut citer :
∆ L’octroie des avantages injustifiés ou le favoritisme

∆ La corruption
∆ Le détournement dénier public
∆ Le faux en écritures et l’usage de faux
∆ L’abus de confiance
∆ Le blanchissement des capitaux.
B. Le contrôle exercé par les juridictions compétentes.
Dans ce contentieux d’exécution de marché public deux juridictions sont

compétentes, il s’agit de :
✓ Les juridictions de l’ordre administratif. 36
En l’occurrence les juridictions du droit communs :
▪ Le conseil d’Etat
▪ Les cours administratives d’appel
▪ Les tribunaux administratifs.
Ils s’assurent de la régularité en matière de marché public, dès la phase

préparatoire, suivie de la phase de passation et celle de l’exécution. Cette
compétence revient en premier aux tribunaux administratifs, toute fois dans le
cadre des voies de recours ordinaires, les cours administratives d’appel
connaissent également le contentieux administratif, il en est de même du conseil
d’Etat qui connait le même contentieux dès lors qu’il est mis en mouvement
devant lui, une des voies de recours extraordinaires, à savoir le pourvoi en
cassation.
La loi organique de 2016 relative aux juridictions administratives, celle-ci

confère au juge administratif, la compétence de statuer sur les demandes en
réparation ou en indemnisations, introduite en matière administrative par mis
lesquelles figurent les marchés publics.
✓ Les juridictions de l’ordre judiciaire.
C’est le juge pénal celui de l’application des peines, il y a :
▪ La cour de cassation
▪ Les cours d’appel
▪ Les tribunaux des grandes instances
N.B : dans l’application de peine infligées au coupable de domaine du marché

public, le juge pénal peut aussi à la demande des parties statuées sur les requêtes
en réparations et à l’indemnisations. S’il arrive que le 1er ministre et le président,
au regard des infractions cités seul le président qui serait justiciable devant la
cour constitutionnelle étant donné qu’il n’a pas plus d’autres juges naturels, alors 37
er
que le 1 ministre sera justiciable auprès de la cour de cassation étant donné que
la cour constitutionnelle ne connait que les infractions citées à la constitution et
les autres infractions ordinaires qui lui donne un autre juge naturel qui est la cour
de cassation.
Paragraphe 3. Le contentieux politique.

La gestion du processus de passation et de l’exécution du marché public
peut donner lieu à la mise en jeux de la responsabilité politique, de membre du
gouvernement soit dans la gestion collective et solidaire des affaires de l’Etat soit
dans la gestion individuelle des affaires de l’Etat par ces membres du
gouvernement.
Le contentieux politique est celui qui s’effectue dans le cadre politique par
les assemblée politique, en effet au terme de la constitution, l’assemblée nationale
contrôle l’action du gouvernement, il contrôle les services publics les entreprises
publiques et les établissements publics qui relèvent du pouvoir central,
l’assemblée nationale contrôle aussi les organismes publics placés sous la tutelle
du pouvoir central, elle a comme moyen de contrôle politique par moyens des
questions orales et écrites, l’interpellations, les commissions d’enquêtes, les
questions d’actualités, l’audition de commission, la motion de défiance ou de
censure.
Ces moyens peuvent être utilisés contre les membres du gouvernement ou

le gestionnaire de service public dans tous les domaines y compris celui de marché
public.
Il convient de souligner la constitution des assemblées provinciales vis-à-

vis des membres provinciaux de services publics, entreprises publiques,
établissements publics ainsi que les organismes placés sous la tutelle des
gouvernements provinciaux.
Paragraphe 4. Le contentieux financier. 38

Le législateur congolais a créé deux établissements publics qui sont
habilités à intervenir dans le contentieux financier, susceptible de naitre dans le
processus de passation ou d’exécution de marché public, il s’agit d’une part de la
cour de compte et d’autre part de l’inspection générale des finances (IGF), ces
deux institutions sont considérées comme les organes techniques du parlement,
elles sont habilitées à contrôler la gestion de finances de l’Etat, la gestion des
biens publics de l’Etat, les comptes de l’Etat de provinces, des ETD, les
entreprises publiques, les services publics relevant du pouvoir central, ainsi que
les organismes publics placés sous leur tutelle, dans le cadre de ce contrôle, il
vérifie également la gestion de fonds sortis du trésors publics et affectés à la
réalisation de marché public, ce contrôle exercé par l a cour de compte et IGF
constitue une garantie de vérification de la traçabilité et de la transparence du
processus préparatoire de marché public, du processus de passation et d’exécution
ou de réalisation de ce marché.
La cour de compte est rangée aujourd’hui parmi, les juridictions

spécialisées de l’ordre administratif tandis que l’inspection générale des finances
est rattachée au Président de la République (est une institution, alors que la
présidence est un service public), jadis IGF était rattaché au ministère des
finances.
CHAPITRE 5. LES PRATIQUES EN MARGES DES REGLES 39

APPLICABLES AU MARCHE PUBLIC.
Dans la pratique, plusieurs faits vont à l’encontre de la législation et la
réglementation relative au marché public, ces faits sont des divers sa nature, il y
a de fait politique et sociale, les faits liés au fonctionnement des institutions, il y
a également de faits liés au mouvement internationaux actuelle, le terrorisme
international et la criminalité organisée qui visent le blanchissement d’argent en
vue de l’introduire dans le circuit normal, d’autre fait résulte de la loi et du
règlement.
Section 1. Les pratiques liées au non-respect de la législation et au non-

respect de la réglementions.
Ils sont simples, ils ne prennent pas en compte les principes et les règles
relatives au marché public, ces faits vont à l’encontre de la législation concernant
le mode de passation de marché public.
En effet, concernant la loi qui a fait de l’appel d’offre, la pratique a fait de

gré à gré, le mode normal de passation de marché public.
Au de là du non-respect de règles et de principe, il y a également la question

du non-respect de l’exécution avec comme conséquence la livraison ou la fin des
travaux toujours en retard.
Les pratiques en marges de marché public sous cette rubrique sont aussi
constatées dans le traitement de dossier, en lieu est place des critères et objectifs
contenus dans les cahiers de charges et définis par le législateur, les marchés sont
souvent attribués sur base de critères subjectifs. Au final, le prix et la qualité sont
laissés de côté.
Section 2. Les pratiques en marges des règles applicables de marché public 40

d’ordre politique et sociologiques.
En début de toute la législation et la règlementation existante, la passation,
l’exécution, la gestion font l’objet de pesanteur politique ou de considérations
politiques. Au lieu de la compétence ou du mérite, ces sont les considérations
politiques qui sont prises en compte le plus souvent dans le cadre des partis
politiques, les marchés sont attribués à ce titre pour récompenser les militarismes
au sein du parti ou de tout autre regroupement politique. On est là en face d’une
formation l’entente d’unne fonction de parti politique, les titulaires de marchés
récompensés sur base politique ont en contre partie le devoir d’alimenter
officiellement ou officieusement, les parties politiques à travers les importantes
contributions, celles-ci ne sont pas souvent indiquées, elles entrent dans ce que
l’on appelle « la caisse noire ».
En dehors du cadre de parti politique, le circuit normal de passation et

d’exécution peut aussi être biaisé par les pratiques de la société, en RD. Congo
cette pratiques se traduit soit par la retenue à la source par l’autorité contractante
d’une partie de fonds destinée au parti, dès le décaissaient ordonné par le ministre
compétent. L’autre pratique sur le plan sociétal c’est l’opération retour, il consiste
pour le titulaire du marché ou le cocontractant de renvoyer à l’autorité
contractante un certain pourcentage ponctionné du montant global du marché
public à exécuter.
De cette ponction de fonds destinée au marché public, la partie restante

seule reçu par le titulaire du marché n’est plus en même de couvrir, la réalisation
du marché tel que présenter, par voie de conséquence les travaux, qui seront
réalisés, les services ou les biens fournis ainsi que les prestations ne sont plus de
la même valeur, de la même qualité et du même prix, pourtant la durée de vie du
marché n’est plus la même. Dans ce cas on finit par recourir ou revenir plusieurs
fois à la réalisation du même marché.
41
Section 3. Les pratiques en marges de la passation et l’exécution de marché

public d’ordre institutionnel.
Celles-ci son mis e charge des institutions créée au respect de la régularité
et de la légalité de procédure liée au marché public. Deux ses institutions créées
pour se faire, ces sont détournées de leur mission, il s’agit l’autorité de la
régulation de marché public et de la direction générale de contrôle de marché
public.
La conséquence immédiate de cette pratique et d’imputer l’autorité

compétente de ce marché, celui de la direction et du contrôle de marché public
pendant la durée de sa réalisation, l’autorité compétente va dans ce cas commettre
le fonctionnaire, chargé formellement de contrôle sans produire un travail réel ou
un travail de fonds.
Au niveau institutionnel, on peut relever dans le lot de ses pratiques en

marges sur le plan institutionnels le rôle ambiguë le bureau central de coordination
dans la gestion et l’attribution de marché public.
Placer sous l’autorité de ministre de finance, il gère l’ensemble des activités

dans le cadre du programme soutenu par le bailleur de fonds c’est par lui que le
gouvernement s’assure de la bonne gestion de marché public dont le fonds
provienne de bailleur de fonds comme la banque mondiale, Fmi et tous les autres
partenaires occidentaux.
L’autorité de marché public, l’administration de contrôle n’interviennent

pas pour exercer le contrôle et le respect à la législation et la réglementation en la
matière.
Une autre pratique en marge de la passation de marché public est imputable

au cours et tribunaux d’une part, et d’autre part aux autorités contractantes ainsi
qu’à leur supérieur hiérarchique, il s’agit de la question de l’impunité.
42
Questions de l’examen !
✓ Comment palier se critiques en marge décrites ci-haut ou d’autre que vous
pouvez vous -même relever cela veut dire quelle est la solution ?
BIBLIOGRAPHIE
A. Textes juridiques
➢ La loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative au marché public
➢ L’article 10 du décret N°10/22 du 02 juin 2010 portant manuel de
procédure de la loi relative au marché public
➢ La constitution de 18 février 2006
➢ Le décret N°10/022 du 02 juin 2010 portant manuel de procédure de la loi
relative au marché public
➢ La loi du 15 octobre 2016 relative aux juridictions de l’ordre administratif.
∆ Il n’est pas considéré comme péché le fait d’encourager

l’auteur via un dépôt dixit NKD le trismégiste.
43
Avant-propos .......................................................................................................................................... 1
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1. NOTION DE MARCHE PUBLIC. ........................................................................................... 4
43
Section 1. Définition et sources de marché pub lic. ......................................................... 4
Paragraphe 1. Définition légale. ................................................................................................... 4
1. Le marché de travaux publics. ......................................................................................... 4
2. Le marché de fournitures. ................................................................................................ 5
3. Le marché de services. ...................................................................................................... 5
4. Le marché de prestations intellectuelles. ......................................................................... 5
5. Les marchés spéciaux. ....................................................................................................... 6
6. Les marchés de délégation de service public. .................................................................. 6
Paragraphe 2. Définition jurisprudentielle. ................................................................................ 7
1. Le critère organique. ......................................................................................................... 7
2. Le critère matériel. ............................................................................................................ 7
Section 2. Les personnes concernées par le marché public............................................................ 8
Section 3. Sources de marché public. ............................................................................................... 9
Paragraphe 1. Les sources constitutionnelles.............................................................................. 9
Paragraphe 2. Les traités et accords internationaux................................................................ 10
Paragraphe 3. Les actes ayant forces de lois. ............................................................................ 10
Paragraphe 4. La source réglementaire. ................................................................................... 10
Paragraphe 5. La jurisprudence. ............................................................................................... 10
Paragraphe 6. La doctrine. ......................................................................................................... 11
Section 3. Les traits fondamentaux de marché public. ................................................................ 11
Paragraphe 1. Marché public : une branche juridique ou branche des matières très
techniques. .................................................................................................................................... 11
Paragraphe 2. Le marché public : matière juridique ou brache du Droit complexe. ........... 12
Paragraphe 3. Le marché public : une branche juridique contentieuse ou un Droit
contentieux. .................................................................................................................................. 12
CHAPITRE 2. LES PRINCIPES ET LES REGLES RELATIVES AU MARCHE PUBLIC. .................................... 13
Section 1. Les principes régissant la passation et l’exécution de marché public. ...................... 13
Paragraphe 1. La liberté d’accès à la commande publique ou marché public. ..................... 13
Paragraphe 2. Le principe d’égalité de candidat et de soumissionnaire. ............................... 13
Paragraphe 3. Le principe de la transparence de procédure. ................................................. 14
Paragraphe 4. Le principe de la budgétisation. ........................................................................ 14
Paragraphe 5. Le principe de l’efficacité de procédure et l’efficience.................................... 14

44
Section 2. Les règles relatives au marché public. ......................................................................... 15
Paragraphe 1. La définition de besoin ....................................................................................... 15
Paragraphe 2. Planification et programmation. ....................................................................... 15
Paragraphe 3. L’établissement d’un cahier de charge. ............................................................ 15
Paragraphe 4. Le dépôt d’un dossier de prestation ou d’une offre......................................... 15
Paragraphe 5. L’évaluation du marché. .................................................................................... 16
CHAPITRE 3. LA PASSATION ET L’EXECUTION DE MARCHE PUBLIC. ................................................... 17
Section 1. Le marché public par appel d’offre.............................................................................. 17
A. Définition. ............................................................................................................................. 17
B. Type d’appel d’offre. ........................................................................................................... 17
1. L’appel d’offre ouverte. .................................................................................................. 17
2. L’appel d’offre restreinte................................................................................................ 17
3. L’appel d’offre avec concours. ....................................................................................... 18
4. L’appel d’offre Nationale................................................................................................ 18
5. l’appel d’offre internationale.............................................................................................. 19
C. la procédure applicable à l’appel d’offre.............................................................................. 19
1. La publicité et la mise en concurrence de candidat. ..................................................... 19
2. Le traitement des offres. ................................................................................................. 20
3. L’attribution proprement dite du marché. ....................................................................... 20
Section 2. Le marché de gré à gré. ................................................................................................. 20
Section 3. L’exécution de marché public. ...................................................................................... 22
Paragraphe 1 ; les règles générales de l’exécution de marché public. .................................... 22
A. Les obligations des parties. ............................................................................................. 22
1. Les obligations du cocontractant. .............................................................................. 22
2. Les obligations de l’autorité contractante. ................................................................ 23
B. Les droits des parties. ...................................................................................................... 23
1. Les droits du cocontractant. ....................................................................................... 23
✓ Les sujétions imprévues. ......................................................................................... 23
✓ Les travaux supplémentaires. ................................................................................. 24
✓ Théorie de l’imprévision. ........................................................................................ 24
✓ Le fait du prince....................................................................................................... 24
2. Les droits de l’autorité contractante. ......................................................................... 25
▪ Le pouvoir de contrôle ............................................................................................ 25
▪ Le pouvoir de modification unilatéralement les clauses du contrat.................... 25
▪ Le pouvoir de résiliation unilatérale du contrat. .................................................. 26
▪ Le pouvoir de sanction. ........................................................................................... 26

45
▪ Le pouvoir de direction. .......................................................................................... 27
Paragraphe 2. Les dispositions particulières relatives à l’exécution de marché public. ....... 27
a. La sous-traitance. ............................................................................................................ 27
b. Le nantissement ............................................................................................................... 28
c. La cotraitance. ................................................................................................................. 28
CHAPITRE 4. LES CONTENTIEUX DE MARCHE PUBLIC. ......................................................................... 29
Section 1. Les caractéristiques communes de marché public. ..................................................... 29
Paragraphe 1. Le contentieux de marché public est un contentieux objectif......................... 29
Paragraphe 2. Le contentieux de marché public est un contentieux contradictoire. ............ 29
Paragraphe 3. Le contentieux de marché public est unn contentieux fondé sur les pièces... 30
Section 2. Le contentieux d’attribution de marché public. .......................................................... 30
Paragraphe 1. Le contentieux de la préparation du marché public. ...................................... 30
Paragraphe 2. Le contentieux d’attribution de marché public proprement dit. ................... 31
A. La qualité du requérant. ................................................................................................. 31
B. Les modalités de recours. ................................................................................................ 31
C. Le délai de recours........................................................................................................... 31
1. Le délai de recours gracieux. ...................................................................................... 31
2. Le délai de recours hiérarchique................................................................................ 32
Section 3. Les Contentieux d’exécution de marché public........................................................... 32
A. La qualification du requérant. ........................................................................................... 32
B. Les actes susceptibles de donner lieu au contentieux ou acte litigieux. .......................... 33
C. Les organes des contrôles.................................................................................................... 33
Paragraphe 2. Les contentieux juridictionnels. ........................................................................ 34
A. Intervention du parquet. ................................................................................................. 34
B. Le contrôle exercé par les juridictions compétentes. .................................................... 35
✓ Les juridictions de l’ordre administratif. .................................................................. 36
✓ Les juridictions de l’ordre judiciaire. ........................................................................ 36
Paragraphe 3. Le contentieux politique..................................................................................... 37
Paragraphe 4. Le contentieux financier. ................................................................................... 38
CHAPITRE 5. LES PRATIQUES EN MARGES DES REGLES APPLICABLES AU MARCHE PUBLIC. ............. 39
Section 1. Les pratiques liées au non-respect de la législation et au non-respect de la
réglementions. .................................................................................................................................. 39
Section 2. Les pratiques en marges des règles applicables de marché public d’ordre politique
et sociologiques. ............................................................................................................................... 40
Section 3. Les pratiques en marges de la passation et l’exécution de marché public d’ordre
institutionnel. ................................................................................................................................... 41
Questions de l’examen ! ....................................................................................................................... 42

46
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................................... 42
A. Textes juridiques ..................................................................................................................... 42

Cours Marché Public 2023-2024 C

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours Marché Public 2023-2024 C

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

IX

Ce document est réalisé sur base du résumé de l’enseignement de Marché

Rédigé par l’étudiant Samuel ONESIME NANINKASA, +243 89 19 173,

En vertu de l’article 2 de la Convention de Berne pour la protection des

« Un maître est le serviteur des autres »

De ce point de vue il est permis de rattacher à l’accroissement des

Ces règles dont la connaissance paraisse indispensable porte sur la

A travers 5 chapitres, nous allons acquérir les connaissances nécessaires et 3

Chapitre 1. Notion de marché public.

Chapitre 2. Les principes et règles relatives au marché public

Chapitre 3. La passation et l’exécution de marché public

Chapitre 4. Les contentieux de marché public

Chapitre 5. Les pratiques en marges applicables au marché public.

CHAPITRE 1. NOTION DE MARCHE PUBLIC. 4

Paragraphe 1. Définition légale.

o Le marché des services

1. Le marché de travaux publics.

1 L’article 5 de loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative au marché public

Ils sont définis à l’article 9 de la loi, les marchés de fournitures concernent

2. les marchés portant notamment sur des prestations de transport, d’entretien et

4. Le marché de prestations intellectuelles.

Ils sont définis à l’article 11 de la loi, les marchés de prestations intellectuelles

notamment les contrats de maîtrise d'ouvrage déléguée, les contrats de conduite 6

A côté de ce 4 types de marché public, le législateur Congolais prévoit d’autres

o Les marchés spéciaux.

5. Les marchés spéciaux.

6. Les marchés de délégation de service public.

6 L’article 11, op.Cit

Paragraphe 2. Définition jurisprudentielle.

Suivant le critère tiré de l’objet, un contrat est dit administratif lorsqu’il a

❖ Le pouvoir de direction et le contrôle dont dispose l’autorité contractante 8

Section 2. Les personnes concernées par le marché public.

o L’autorité de régulation de marché public : c’est un établissement public

Section 3. Sources de marché public.

Paragraphe 1. Les sources constitutionnelles.

9 L’article 17 du décret op.cit.

Dans ce cadre, chaque entité peut conclure le marché public dans le 10

Paragraphe 2. Les traités et accords internationaux.

Paragraphe 3. Les actes ayant forces de lois.

Avant ladite loi, le domaine de marché public relevé de l’ordonnance loi du

N.B : la constitution actuelle a défini le cadre d’une ordonnance-loi d’aujourd’hui,

Paragraphe 4. La source réglementaire.

Section 3. Les traits fondamentaux de marché public.

Les traits fondamentaux se révèlent à trois (3) niveau :

Paragraphe 1. Marché public : une branche juridique ou branche des

Paragraphe 2. Le marché public : matière juridique ou brache du Droit 12

En d’autres termes, la complexité réside dans le fait que la maitrise ou la

Paragraphe 3. Le marché public : une branche juridique contentieuse ou un

De façon générale on distingue deux types de contentieux, il y a :

CHAPITRE 2. LES PRINCIPES ET LES REGLES RELATIVES AU 13

Section 1. Les principes régissant la passation et l’exécution de marché

Paragraphe 1. La liberté d’accès à la commande publique ou marché

Par conséquent, l’autorité contractante ne peut pas écarter le candidat, elle

Paragraphe 2. Le principe d’égalité de candidat et de soumissionnaire.

L’égalité en Droit Congolais tire son fondement de la constitution, en effet,

11 L’article 6 de manuel de procédure de la loi relative au marché public

lieu. L’égalité implique dans le chef de l’autorité contractante la neutralité et 14

Ce principe d’égalité implique également d’offrir à toute personne, les

Paragraphe 3. Le principe de la transparence de procédure.

La libre concurrence qui empêche une concurrence déloyale implique que

Paragraphe 4. Le principe de la budgétisation.

Paragraphe 5. Le principe de l’efficacité de procédure et l’efficience.

Cela doit être un travail de qualité et le prix soit être raisonnable.

Section 2. Les règles relatives au marché public.