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PROJET DE MEMOIRE

MASTER II DROIT PRIVE

THEME
LA REPRESSION ANTICONCURRENTIELLES
DANS L’ESPACE UEMOA

L’ETUDIANT(E)

N’GUESSAN Django Ange


LE DIRECTEUR OU ENCADREUR

Docteur COULIBALY Konvolo

0
I. DEFINITION DU SUJET ET PRESENTATION DE LA LEGISLATION
PORTANT SUR LE SUJET

Entendu par entente anticoncurrentielle les contrats ou clauses existantes entre plusieurs
entreprise ou commerçants dans le but de nuire à la bonne marche de la concurrence ou
encore conformément à l’article 3 du règlement sur les pratiques commerciales
anticoncurrentielles , tout accord entre entreprises, décision d’association d’entreprise et
pratique concertées entre entreprise ayant pour objet ou pour effet de restreindre ou de
fausser le jeu de la concurrence à l’intérieur de l’union et notamment ceux qui consistent en
des accords limitant l’accès au marché le libre exercice de la concurrence par d’autre
entreprises, des accords visant la fixation directe ou indirecte des prix, à contrôler le prix de
vente et de manière générale à faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché
en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse en particulier des accord entre
entreprise a diffèrent niveau de production ou de distribution visant à la fixation du prix de
revente ; des répartitions des marchés ou des sources d’approvisionnement en particulier des
accords entre entreprises de production ou de distribution portant sur une protection
territoriale absolue ; des limitations ou des contrôles de la production des débouchés , du
développement technique ou des investissement ; des discriminations entre partenaires
commerciaux au moyen de condition inégale pour des prestations équivalentes et enfin des
subordinations de la conclusion des contrats à l’acceptation, par les partenaires de prestation
supplémentaires, qui par leur nature ou selon les usages commerciaux , n’ont pas de lien avec
l’objet de ces contrats.
Relativement à la législation guise d’accompagnement pour la bonne marche des jeux de la
concurrence dans l’espace UEMOA nous avons en dépit de l’article 3 du règlement sur les
pratiques commerciales anticoncurrentielles les articles suivants :
- Article 88,
Un (1) an après l'entrée en vigueur du présent Traité, sont interdits de plein droit :
a) les accords, associations et pratiques concertées entre entreprises, ayant pour objet ou pour
effet de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à l'intérieur de l'Union ;
b) toutes pratiques d'une ou de plusieurs entreprises, assimilables à un abus de position
dominante sur le marché commun ou dans une partie significative de celui-ci ;

1
c) les aides publiques susceptibles de fausser la concurrence en favorisant certaines
entreprises ou certaines productions.
- Article 89,
Le Conseil, statuant à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et sur proposition de la
Commission, arrête dès l'entrée en vigueur du présent Traité par voie de règlements, les
dispositions utiles pour faciliter l'application des interdictions énoncées à l'article 88.
Il fixe, selon cette procédure, les règles à suivre par la Commission dans l'exercice du mandat
que lui confère l'article 90 ainsi que les amendes et astreintes destinées à sanctionner les
violations des interdictions énoncées dans l'article 88.
Il peut également édicter des règles précisant les interdictions énoncées dans l'article 88 ou
prévoyant des exceptions limitées à ces règles afin de tenir compte de situations spécifiques.
- l’Article 90,
Qui évoque le comment de l’application des normes concurrentielles : la Commission est
chargée, sous le contrôle de la Cour de Justice, de l'application des règles de concurrence
prescrites par les articles 88 et 89. Dans le cadre de cette mission, elle dispose du pouvoir de
prendre des décisions.

II- PROBLEMATIQUE
(Les questions pertinentes à résoudre dans le cadre du présent travail)  :

Toute recherche tend à apporter des solutions a un problème donné. Celle-ci n’a pas dérogé à
cette règle. Elle tend à connaitre pourquoi depuis l’avènement du droit de la concurrence
censée éradiquer le phénomène des ententes anticoncurrentielles persiste toujours le fléau,
avant de se demander s’il est réellement adapté aux réalités économiques des pays membre et
les consommateurs. Et pourtant jusque récemment beaucoup d’étude se sont intéressées à la
question du droit de la concurrence en général et des ententes anticoncurrentielles en
particulier, postulant chacune un raisonnement plus adéquat en la matière dans l’unique but de
traiter le problème définitivement même si pas totalement dans l’immédiat mais avec un effet
expressif dans le temps. Mais hélas constat est toujours fait de façon négative alors que faut- il
entendre par ententes anticoncurrentielles et pourquoi sont-elles interdites par le droit de
l’UEMOA ? la règlementation UEMOA sur les ententes illicites est-elle efficace pour lutter
contre de telle pratique ? Telles sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre
tout au long de notre travail tout en essayant d’apporter des solutions idoines trouvées dans
notre recherche.

2
III- INTERET DU SUJET

(Que voulez-vous montrer ?) :

3
Le choix porté sur ce sujet est guidé ou nourri par des raisons principales.
La première d’entre elle est le souci de vouloir comprendre pourquoi en dépit de tous les
droits possibles édictes depuis l’avènement du phénomène de mondialisation et de
l’instauration du droit de la concurrence sensé éradiquer toutes sorte de fléaux relatifs à la
limitation du libre jeu du commerce notamment les pratiques susceptible de nuire la bonne
marche des marchés nationaux voir même internationaux ( Droit de la concurrence ) avec
toutes les commodités possible pour sa mise en application relativement les structures
spécialisées avec à leur tête des agents de compétence extrême, persiste toujours le fléau des
jeux d’ententes ou pratiques illicites ( entente anticoncurrentielle, aides d’état, abus de
position) couronné par une inapplication du principe arrêté par les communautaires.
Au point de vue intérêt, cette étude recelé un intérêt à la fois théorique et pratique.
Perçue sous son aspect théorique, l’étude en présence fait évaluer le paradigme sur les
ententes anticoncurrentielles dans l’espace UEMOA. Elle pose aussi la base d’un débat
nouveau qui puisse être nécessaire à court terme si pas dans l’immédiat à la résolution des
problèmes sociaux lies aux anti jeux de la concurrence dans l’espace UEMOA.
Sur le plan pratique, le thème de recherche développé ici renferme un intérêt non négligeable
dans la mesure ou après l’entrée en vigueur du traité portant intégration et coopération des
états membres de l’UEMOA et l’adoption du droit de la concurrence le pourquoi de la
persistance des pratiques illicites dans l’espace UEMOA mettant en mal l’application du libre
jeu de la concurrence. Chercher aussi à savoir si les faits susmentionnés persistant sont
dû à une inadéquation des moyens instaurés par l’institution face aux phénomènes. Il se
charge également de faire une étude sociale pour évaluer l’ampleur des conséquences du non-
respect des règles de la concurrence édictée par la communauté sur la population notamment
le consommateur de la sous-région et l’économie inter communautaire. Afin de voir si les
législateurs de l’UEMOA pour la concurrence et les opérateurs judiciaires et sociaux et les
autorités de surveillance pour la bonne application des règles de concurrence peuvent frémir
au vue des effets des anti jeu de la concurrence ; aussi faire diligence pour remédier à la
situation en suivant les propositions qui sont contenues dans ce travail, bien que nous ne
soyons pas les premiers à nous intéresser à l’étude des ententes anticoncurrentielles dans
l’espace UEMOA.

4
IV- SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE : DES MESURES DE REPRESSION DES ENTENTES


ILLICITES APPAREMMENT EFFICACES……………………………………………….

CHAPITRE 1 : UNE EFFICACITE APPAREMMENT ASSUREE PAR LES


ORGANES DE LUTTE CONTRE LES ENTENTES
ILLICITES………………………………..................................................................................

Section 1 : une efficience perçue par les efforts des autorités administratives de lutte
contre les ententes
illicites……………………………………………………………………………………….......

Paragraphe 1 : une efficacité perçue par les organes de lutte contre les ententes
illicites au plan
communautaire……………………………………………………………………
Paragraphe 2 : une efficacité perçue les organes de lutte contre les ententes illicites au
plan interne……………..............................................................................................................

Section 2 : un rendement apparemment perçu par les efforts des autorités judiciaires de
lutte contre les ententes illicites………………………………………………………..............
Paragraphe 1 : les organes judiciaires de lutte contre les ententes illicites dans l’ordre
communautaire…………………………………………………………………………………
Paragraphe 2 : les organes judiciaires de lutte contre les ententes illicites dans l’ordre
interne…………………………………………………………………………………………

CHAPITRE 2 : UNE EFFICACITE APPAREMENT GARANTIE PAR LES


MESURES CONSACRES CONTRE LES ENTENTES
ILLICITES…………………………………………………………………………………….

Section 1 : mesure relative à la régulation pour le contrôle des ententes illicites dans la
zone UEMOA…………………………………………………………………………………

5
Paragraphe 1 : mesures de régulation relative aux systèmes de droit
primaires………………………………………………………………………………………

Paragraphe 2 : mesure de régulation relative aux droits


dérivés………………………………………………………………………………………......

DEUXIEME PARTIES : LA REGULATION ET LE CONTROLE DES PRATIQUES


ANTICONCURRENTIELLE ILLICITE DANS L’ESPACE UEMOA EN PRATIQUE
TRES LIMITEES………………………………………………………………………

CHAPITRRE 1 : DIVERGEANCE DE STRUCTURE NATIONALE DE


CONCURRENCE ET D’APPLICATION UNIFORME DU DROIT DE LA
CONCURRENCE………………………………………………………………………...

Section 1 : structuration différenciée des structures nationales de


concurrence…………………………………………………………………………………….

Paragraphe 1 : structuration différenciée des structures nationales de concurrence


relative à l’autonomie institutionnelle reconnue aux états
membres……………………………………………………………………………………….
Paragraphe 2 : structuration différenciée des structures nationales de concurrence
relative à l’autonomie procédurale reconnue aux états membres………………………….

Section 2 : incohérence de sanction des cas d’ententes dans l’espace UEMOA en


matière pénale…………………………………………………………………………...

Paragraphe 1 : Différenciation des mesures de répression des cas d’ententes


illicite……………………………………………………………………………………………

6
CHAPITRE 2 : UN DYSFONCTIONNEMENT DANS LA COOPERATION
DES ETATS DE L’UEMOA EN MATIERES DE LUTTE CONTRE LES ENTENTES
ILLICITES…………………………………………………………………………………

Section 1 : absence d’exercice de rôle de veille concurrentielle des marchés nationaux


recommandé par l’UEMOA………………………………………….

Paragraphe 1 : carence de réforme institutionnelles au niveau des Etats


membre…………………………………………………………………………………………
Paragraphe 2 : limitation observée de transmission des plaintes à la commission de
l’UEMOA par les Etats
membres……………………………………………………………………………………….
Section 2 : absence totale de collaboration lors des enquêtes……………………………….
Paragraphe 1 : recul massif des initiatives nationales……………………………………...

Paragraphe 2 : absence de collaboration entre les juridiction nationales et


communautaire…………………………………………………………………………………
.

7
V- PROPOSITION D’INTRODUCTION

« Vouloir créer une institution ou structure dans l’unique but de protéger la société est
salutaire mais ne pas savoir l’appliquer ou la protéger est un véritable poison pour la société
elle-même » telles sont nos propos à l’encontre de la communauté UEMOA 1. En effet l’Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine en abrégé UEMOA autrefois appelée Union
Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été créé le 10 janvier 1994 par le traité de Dakar
englobant 8 états de la sous-région notamment la cote d’ivoire, le Togo, la Mali, le Bénin, la
Guinée Bissau, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso s’inscrire dans un souci ardent de
réunification, de planification d’une politique commune. Dans cette perspective les Etats
membres conscient des avantages que revêt leur attachement à l’union ont éprouvé le besoin
nécessaire de favoriser le développement économique et social, grâce à une harmonisation de
leurs législations, a l’unification de leurs marchés intérieurs et à la mise en œuvre d’une
politique sectorielle commune dans les secteurs essentiels de leurs économies, ont aussi
reconnue vis-à-vis de leurs politiques économiques éprouvé la nécessité d’assurer une certaine
forme de convergence qui va déterminer leur envie de se conformer aux principes d’une
économie d’un marché ouvert, concurrentiel qui favorisera une allocation optimal des
ressources. Mais pour la finalisation de ces objectifs l’UEMOA s’est arborée d’un cadre
juridique fortement institutionnalisé tout en créant une multitude de norme avec à leur chef
des autorités hautement consacrée en la matière pour son application notamment le droit de la
concurrence2. Appréhendé par le professeur Yves SERRA « le droit de la concurrence
comprend l’ensemble des dispositions juridique qui régissent les rapports entre les

1
UEMOA : union économique monétaire ouest africaine crée le 10 janvier par le traité de Dakar renfermant 8
Etats notamment le Benin, la Cote d’Ivoire, le Togo, le Niger, la Guinée-Bissau, le Sénégal et le Burkina Faso
2
Article 4 du Traité de l’UEMOA du 10 janvier 1994. Les autres objectifs définis par le même article dudit
Traité sont : la convergence des
Performances et des politiques économiques des Etats membres (par l’institution d’une procédure de surveillance
multilatérale), la
Coordination des politiques sectorielles nationales (dans le domaine des ressources humaines, de l’aménagement
du territoire, des transports
Et télécommunications, de l’environnement, de l’agriculture, de l’énergie, de l’industrie et des mines),
l’harmonisation des législations des Etats membres dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement du marché
commun.
Pour une vue générale sur l’UEMOA, voir notamment Etienne CEREXHE et Louis le HARDY de BEAULIEU,
« Introduction à l’union économique ouest africaine », CEEI-De Boeck, Bruxelles, 1997, 157 p
Yves SERRA, « Le droit français de la concurrence », Dalloz, Paris, 1993,
p. 1-2.
8
professionnels dans leurs activités concurrentielles pour réguler la concurrence ». 3Comme
susmentionné et confirmé par le professeur le droit de la concurrence à notre sens est ce
prédateur sensé capturer tous les mauvais agissements des opérateurs pour ainsi canaliser les
illégalités perçues dans le domaine de la concurrence. De surcroit, dans le cadre d’un
processus d’intégration régionale, le droit de la concurrence en interdisant certaines pratiques
comme les ententes, les abus de position dominante, les aides d’états empêche que les
opérateurs économiques ne constituent des barrières à la libre circulation des biens, service,
des capitaux et des personnes de la sorte, le droit communautaire de la concurrence contribue
à l’unification du marché commun.
Mais qu’est-ce que la concurrence ? pour quelle raison forcement lui attribuer un droit ?
Définit par le petit Larousse 2010 comme étant une situation de rivalité provoquant une
compétition entre plusieurs personnes, en particulier entre commerçant ou industriels qui tente
d’attirer à eux la clientèle par les meilleures conditions de prix, de qualité. Perçue dans le
même dictionnaire sous son régime de libre concurrence comme un système économique qui
ne comporte aucune intervention de l’état en vue de limiter la liberté de l’industrie et du
commerce et qui considère les coalitions de producteurs comme des délits.
Parue au 18e siècle avec l’avènement du libéralisme économique, la libre entreprise et la libre
concurrence qui est fondée sur la conviction qu’il existe un ordre naturel réalisé par des
mécanismes d’ajustement qui ne peuvent jouer que dans un contexte de libre jeu des
initiatives individuelles. En ce sens la concurrence apparait d’entrée de jeu comme un des
principes fondamentaux des économies libérales.
De par cette définition et analyse il va de soi qu’elle favorise un développement commercial
car l’esprit humain se sachant dans un monde de compétition ne peut que travailler davantage
dans l’optique de rénover et plaire dans le monde des affaires. Mais il est à remarquer qu’au
lieu d’être prisé par les professionnels du marché ou les commerçants parce qu’outil de
développement, ils s’en servent plutôt du côté négatif. En effet l’on remarque que sur le
marché commun il existe une sorte de concertation ou coalition la plupart des temps entre des
entreprises fortement imposée par l’effet de leur grande notoriété dans l’unique but de nuire à
la concurrence. Ces concertations ou coalitions autrement appelé entente peut être perçue sous
plusieurs forme lexicale notamment selon le dictionnaire français comme étant un pacte entre
plusieurs parties. Pour ce qui est à souligner c’est qu’il existe plusieurs forme ou types
d’entente mais ce qui attire notre attention ici relativement dans le cadre de la rédaction de
notre mémoire est l’entente anticoncurrentielle notamment dans l’espace UEMOA.4

3
4
Voir notamment : - Ahmed SILEM et Jean-Marie ALBERTINI (sous la direction de), « Lexique. Economie »,
Dalloz, Paris, 1995, 5e éd., p.
9
Entendu par entente anticoncurrentielle les contrats ou clauses existants entre plusieurs
entreprise ou commerçants dans le but de nuire à la bonne marche de la concurrence ou
encore conformément à5 l’article 3 du règlement sur les pratiques commerciales
anticoncurrentielles , tout accord entre entreprises, décision d’association d’entreprise et
pratique concertées entre entreprise ayant pour objet ou pour effet de restreindre ou de
fausser le jeu de la concurrence à l’intérieur de l’union et notamment ceux qui consistent en
des accords limitant l’accès au marché le libre exercice de la concurrence par d’autre
entreprises, des accords visant la fixation directe ou indirecte des prix, à contrôler le prix de
vente et de manière générale à faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché
en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse en particulier des accord entre
entreprise a diffèrent niveau de production ou de distribution visant à la fixation du prix de
revente ; des répartitions des marchés ou des sources d’approvisionnement en particulier des
accords entre entreprises de production ou de distribution portant sur une protection
territoriale absolue ; des limitations ou des contrôles de la production des débouchés , du
développement technique ou des investissement ; des discriminations entre partenaires
commerciaux au moyen de condition inégale pour des prestations équivalentes et enfin des
subordinations de la conclusion des contrats à l’acceptation, par les partenaires de prestation
supplémentaires, qui par leur nature ou selon les usages commerciaux , n’ont pas de lien avec
l’objet de ces contrats.
Cette notion d’entente anticoncurrentielle s’avoisine avec d’autre notions que nous nous
devons de mettre à jour afin de mieux les percevoir dans tous leurs sens, notamment les
ententes parfaite, imparfaite, restrictive de concurrence etc. l’entente est parfaite lorsque la
matière sur laquelle est posée l’entente est de nature à favoriser le développement de l’activité
commerciale comme voulu par les états de ladite communauté. Il faut souligner que c’est cette

345 ; - Didier LINOTTE, « Principes d’égalité, de liberté, de commerce et de l’industrie et droit de la


concurrence », in Jean-Marie
RAINAUD et René CRISTINI (sous la direction de), « Droit public de la concurrence », Economica, Paris,
1987, p. 9-20 ; - Bernard ASS. « Inégalité compensatrice et droit de la concurrence », in Jean-Marie, RAINAUD
et René CRISTINI (sous la direction de), « Droit public de la concurrence », op. cit., p. 21-47, voir également le
dictionnaire français, http:// wiktionary.org
5
l’article 3 du règlement sur les pratiques commerciales anticoncurrentielles , tout accord entre entreprises,
décision d’association d’entreprise et pratique concertées entre entreprise ayant pour objet ou pour effet de
restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à l’intérieur de l’union et notamment ceux qui consistent en
des accords limitant l’accès au marché le libre exercice de la concurrence par d’autre entreprises, des accords
visant la fixation directe ou indirecte des prix, à contrôler le prix de vente et de manière générale à faire obstacle
à la fixation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse en
particulière des accord entre entreprise a diffèrent niveau de production ou de distribution visant à la fixation du
prix de revente ; des répartitions des marchés ou des sources d’approvisionnement en particulier des accords
entre entreprises de production ou de distribution portant sur une protection territoriale absolue ; des limitations
ou des contrôles de la production des débouchés , du développement technique ou des investissement ; des
discriminations entre partenaires commerciaux au moyen de condition inégale pour des prestations équivalentes
et enfin des subordinations de la conclusion des contrats à l’acceptation, par les partenaires de prestation
supplémentaires, qui par leur nature ou selon les usages commerciaux , n’ont pas de lien avec l’objet de ces
contrats.
10
forme d’entente qui doit être prisée car elle remplit toutes les commodités requise pour
l’accroissement du commerce dans l’espace UEMOA notamment l’atomicité et l’autonomie
des différents vendeurs et acheteurs, la transparence totale du marché caractérisé par
l’information constante et parfaite de tous les agents économiques( producteurs et
consommateurs), l’homogénéité des produits et la fluidité, c’est-à-dire la possibilité
immédiate pour les acheteurs et les vendeurs d’entrer librement en rapport les uns avec les
autres. Quant à l’entente imparfaite qui est une forme d’entente existante entre plusieurs
entreprises soit du faite de leur notoriété, position sur le marché commun qui décident de
s’accorder sur un point qui aura certainement pour but de défavoriser certaines entreprises
moyennes et nuire à la concurrence normale. Et ce qui est surprenant, c’est cette forme
d’entente qui est beaucoup plus usité par les professionnels du commerce ou entreprises
quand bien même elle ne revêt pas les formes requise pour son application. Conformément au
pratique illicites nous pouvons citer l’imposition des prix de revente, le refus de vente, la
vente à perte, la vente à des prix ou à des conditions discriminatoires et le para
commercialisme ou la vente sauvage. Nous avons en sus de tous cela les abus de position
dominante et les aides d’Etats.
C’est relativement à toutes ces gangrènes minant la bonne volonté de créer un marché
commun parce que limitant le libre jeu de la concurrence qu’a vu le jour les règles
communautaires de l’UEMOA de la concurrence appelé droit de la concurrence. Mais le
constat le plus populaire fait est qu’en dépit de l’existence d’un droit de la concurrence
persiste toujours la volonté pour les professionnels du commerce d’assoir leur désir de
domination sur le marché commun tout en ne respectant pas les règles normales de la
concurrence. Ce sont ces constats qui ont nourris l’intérêt que revêt ce thème tant théorique
que pratique.
Perçu sous son aspect théorique l’étude en présence fait évaluer le paradigme sur les ententes
anticoncurrentielles dans l’espace UEMOA. Elle pose aussi la base d’un débat nouveau qui
puisse être nécessaire à court terme si pas dans l’immédiat à la résolution des problèmes
sociaux liés aux anti jeu de la concurrence dans l’espace UEMOA.
Pratiquement le thème développé ici renferme un intérêt non négligeable dans la mesure ou
après l’entrée en vigueur du traité portant intégration et coopération des états membres de
l’UEMOA et l’adoption du droit de la concurrence le pourquoi de la persistance des pratiques
illicites mettant en mal l’application effective du principe de libre jeu de la concurrence ,
chercher à savoir si le fait presque perpétuel est dû à une inadéquation des moyens instaurés
par l’institution face aux phénomènes. Il se charge également de faire une étude sociale pour
évaluer l’ampleur des conséquences du non-respect des règles de la concurrence édictée par la

11
communauté sur la population notamment le consommateur de la sous-région et aussi sur
l’économie des Etats membres. Afin de voir si les législateurs de l’UEMOA pour la
concurrence, les opérateurs judiciaires et sociaux et les autorités de surveillance pour la bonne
application des règles de concurrence peuvent frémir au vue des effets des anti jeu de la
concurrence. Toute recherche tendant à apporter des solutions a un problème donné. Celle-ci
n’a pas dérogé à cette règle. Elle tend à connaitre pourquoi depuis l’avènement du droit de la
concurrence censée éradiquer le phénomène des ententes anticoncurrentielles persiste toujours
le fléau, avant de se demander s’il est réellement adapté aux réalités économiques des pays
membre et les consommateurs. Et pourtant jusque récemment beaucoup d’étude se sont
intéressées à la question du droit de la concurrence en général et des ententes
anticoncurrentielles en particulier, postulant chacune un raisonnement plus adéquat en la
matière dans l’unique but de traiter le problème définitivement même si pas totalement dans
l’immédiat mais avec un effet expressif dans le temps. Mais hélas constat est toujours fait de
façon négative alors que faut-il entendre par entente anticoncurrentielle et pourquoi sont-elles
interdites par le droit de l’UEMOA ? La réglementation UEMOA sur les ententes illicites est-
elle efficace pour lutter contre de telle pratique ?
Telles sont les questions auxquelles nous essayerons de répondre tout au long de notre travail
tout en essayant d’apporter des solutions idoines trouvées dans notre recherche.

VI- PROPOSITION DE PLAN DETAILLE

PREMIERE PARTIE : DES MESURES DE REPRESSION DES ENTENTES


ILLICITES APPAREMMENT EFFICACES……………………………………………….

12
CHAPITRE 1 : UNE EFFICACITE APPAREMMENT ASSUREE PAR LES
ORGANES DE LUTTE CONTRE LES ENTENTES
ILLICITES………………………………..................................................................................

Section 1 : une efficience perçue par les efforts des autorités administratives de lutte
contre les ententes
illicites……………………………………………………………………………………….......

Paragraphe 1 : une efficacité perçue par les organes de lutte contre les ententes
illicites au plan
communautaire…………………………………………………………………………………

A. Le conseil des ministre…………………………………………………………………

B. La commission de l’UEMOA………………………………………………………….

C. Le comité consultatif de la concurrence………………………………………………

Paragraphe 2 : une efficacité perçue les organes de lutte contre les ententes illicites au
plan interne……………..............................................................................................................

A. Les autorités administratives………………………………

B. Les autorités indépendantes généralistes de la concurrence…………………….

C. Les autorités sectorielles de régulation…………………………………………

Section 2 : un rendement apparemment perçu par les efforts des autorités judiciaires de
lutte contre les ententes illicites………………………………………………………..............

Paragraphe 1 : les organes judiciaires de lutte contre les ententes illicites dans l’ordre
communautaire…………………………………………………………………………………

• La cour de justice de l’UEMOA………………………………………….

1. Statuts et organisation de la cour …………………………………………

2. Les compétences d’attributions de la cour de justice de l’UEMOA……………

2.1. Les compétences consultatives…………………………………………………....

2.2. Les compétences judiciaires de la cour de justice………………………………

. Les compétences de pleines juridiction………………………………………

13
Paragraphe 2 : les organes judiciaires de lutte contre les ententes illicites dans l’ordre
interne…………………………………………………………………………………………

A. Les tribunaux de droit commun………………………………………………………

• Les juridictions civiles……………………………………………………………….

B. Les tribunaux administratifs………………………………………………………….

CHAPITRE 2 : UNE EFFICACITE APPAREMENT GARANTIE PAR LES


MESURES CONSACRES CONTRE LES ENTENTES
ILLICITES…………………………………………………………………………………….

Section 1 : mesure relative à la régulation pour le contrôle des ententes illicites dans la
zone UEMOA…………………………………………………………………………………

Paragraphe 1 : mesures de régulation relative aux systèmes de droit


primaires………………………………………………………………………………………

A. L’énonciation des principes relatifs aux droits primaires…………………………

B. L’énonciation des règles relatives aux droits primaires……………………………

Paragraphe 2 : mesure de régulation relative aux droits


dérivés………………………………………………………………………………………......

A. Mesure de régulation relative aux règlements ……………………………………


a. Direction relative à la transparence des relations financières d’une part
entre les Etats membres et les entreprises publiques………………………….
b. Directive relative à la transparence des relations financières entre les Etats
membres et les organisations internationales ou étrangères…………………
c. Direction relative a la coopération entre la commission et les structures
nationales de concurrence des Etats membres…………………………………

B. Mesure de régulation relative aux directive…………………………….................

DEUXIEME PARTIES : LA REGULATION ET LE CONTROLE DES PRATIQUES


ANTICONCURRENTIELLE ILLICITE DANS L’ESPACE UEMOA EN PRATIQUE
TRES LIMITEES………………………………………………………………………

CHAPITRRE 1 : DIVERGEANCE DE STRUCTURE NATIONALE DE


CONCURRENCE ET D’APPLICATION UNIFORME DU DROIT DE LA
CONCURRENCE………………………………………………………………………...

14
Section 1 : structuration différenciée des structures nationales de
concurrence…………………………………………………………………………………….

Paragraphe 1 : structuration différenciée des structures nationales de concurrence


relative à l’autonomie institutionnelle reconnue aux états
membres………………………………………………………………………………………...

A. Existence de structure nationales directement rattachées à l’administration dans


certains états membres de l’UEMOA…………………………………………………

B. Existence de structures nationales de concurrence sous forme d’Autorité


Administrative Indépendante…………………………………………………………

Paragraphe 2 : structuration différenciée des structures nationales de concurrence


relative à l’autonomie procédurale reconnue aux états membres………………………….

A. Absence de procédure nationale parallèles aménagée pour les états


membres………………………………………………………………………………….

B. Utilisation des rouages procéduraux nationaux de chaque Etats


menbres..............................................................................................................................

Section 2 : incohérence de sanction des cas d’ententes dans l’espace UEMOA en


matière pénale…………………………………………………………………………...

Paragraphe 1 : Différenciation des mesures de répression des cas d’ententes


illicites ………………………………………………………………………………….

A. Différenciation liée à l’existence de plusieurs droits de la concurrence au sein de


l’espace UEMOA……………………………………………………………………….

B. Différence de sanction pénale entre Etats membre au sein de


l’UEMOA……………………………………………………………………………….

CHAPITRE 2 : UN DYSFONCTIONNEMENT DANS LA COOPERATION


DES ETATS DE L’UEMOA EN MATIERES DE LUTTE CONTRE LES ENTENTES
ILLICITES…………………………………………………………………………………

Section 1 : absence d’exercice de rôle de veille concurrentielle des marchés nationaux


recommandé par l’UEMOA………………………………………….

Paragraphe 1 : carence de réforme institutionnelles au niveau des Etats


membre…………………………………………………………………………………………

15
Paragraphe 2 : limitation observée de transmission des plaintes à la commission de
l’UEMOA par les Etats
membres……………………………………………………………………………………….

Section 2 : absence totale de collaboration lors des enquêtes……………………………….

Paragraphe 1 : recul massif des initiatives


nationales……………………………………...

Paragraphe 2 : absence de collaboration entre les juridiction nationales et


communautaire……………………………………………………………………………….

VII- BIBLIOGRAPHIE

A- Ouvrages généraux  :

ANCEL (B.), LEQUETTE (Y.), Grands arrêts de la jurisprudence française de Droit


International Privé, DALLOZ, 3e édition.
BATIFFOL (H.), LAGARDE (P.), Droit International Privé tome 1,8e édition.
BLAUD (M.), la pensée économique 5e édition Economica Paris 1986.
CLANTILLON (S.), Droit des affaires Internationales 3e édition Belgique 2002.
Etienne CEREXHE et Louis le HARDY de BEAULIEU, « Introduction à l’union économique
ouest africaine », CEEI-De Boeck, Bruxelles, 1997, 157 p
GAVADA (C), PARLEANI (G), Traité de droit communautaire des affaires 2e édition lite
Paris 1992.
RAINAUD et René CRISTINI (sous la direction de), « Droit public de la concurrence »,
Economica, Paris.

16
RAINAUD et René CRISTINI (sous la direction de), « Droit public de la concurrence »,
op.cit., p. 21-47.
Philipe TIGER, le droit des affaires en Afrique (OHADA), op.cit. p.29
SAVATIER (R.), (J), Droit des affaires 5e édition Sirey, Paris.

B- Ouvrages spécifiques  :
ABBAYIETTAN, Quel développement pour l’intégration ? L’expérience et suggestion pour
UDEAC-Dakar 1983.
ABRAHAM (R), Droit communautaire, Droit International et Droit Français, Paris Hachette,
1983
ANDRE (ME), Les grands contrats de la distribution, Paris, Lite, 1991
AUGUET (Y), Droit de la concurrence, ellipses édition, Marketing SA 2002
AZEMA. (J.), le Droit Français de la concurrence, Paris, Puff. Thémis 1981
BARRIER (J.-P), L’intégration régionale en Afrique de l’ouest et du centre Afrique
contemporaine, n° 166 2e Trimestre 1993, Paris p.27 S
BECEAO, Histoire de l’Union Monétaire Ouest Africaine, édition George Israël, Paris tome
1,2 et 3.
BERGERES, Contentieux Communautaire, Puff. 2e édition 1994
BLUMAN (C.), La fonction législative communautaire LGDJ.
BOULOUIS (J.), PARMON (M), Contentieux communautaire, Paris DALLOZ 1997.
- Didier LINOTTE, « Principes d’égalité, de liberté, de commerce et de l’industrie et droit de
la concurrence », in Jean-Marie

1- Thèse  :
BERETE (O.), Contribution à la recherche d’une stratégie d’intégration en Afrique de l’ouest
Université Cheikh Anta DIOP, faculté des sciences Economiques, Novembre 1985.
DEMBELE (Y), L’intégration Monétaire des Economies Ouest Africaine, les exemples de
CEAO et de CDEAO. Université Cheikh Anta DIOP, Faculté des sciences Economiques Aout
1984.
Camara MOHAMED, L’encadrement communautaire de la concurrence en zone de l’Union
Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Centre des Etudes Doctorales en Droit et
Economie Agdal/Rabat, Université V, Maroc.
MBENGUE (A.), Intégration économique et développement industriel dans les pays de
l’Afrique de l’Ouest, Montpellier 1993

17
2- Articles et Mémoires  :
ADOTEVI (A.), les lacunes du nouveau droit harmonisé, jeune Afrique Economique N° 265
du 1er au 14 juin 1998.
Amélie JOURDAN, Ententes anticoncurrentielles entre plusieurs entreprises : très lourdement
sanctionnées par l’Autorité de la concurrence, Publié le 24/12/2014
Cécile Perrin et Stéphane Corone, Pratiques anticoncurrentielles : comment se défendre,
publié le 29/12/2003
COULIBALY Abou Saïb, le droit de la concurrence de l’union économique et monétaire
ouest africaine, Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques,
Université de Ouagadougou. Revue burkinabé de droit, n° 43-44, 1er et 2ème semestres
2003
PROF EDOUARD GNIMPIEBA, recherches sur l'encadrement des ententes
anticoncurrentielles en Afrique centrale, Billet du blog publié le 31/08/2014
Mor Bakhoum, Répartition et exercice des compétences entre l'union et les états membres en
droit de la concurrence dans l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEOMA)
Dans Revue internationale de droit économique 2005/3 (t. XIX, 3), pages 319 à 354
Nisrine NASSIRI, Le régime juridiques des ententes anticoncurrentielles, Faculté des sciences
juridiques économiques et sociales de Salé Maroc.

C- Règles communautaires et Lois nationales :

a- Règles communautaire

Traité de l´Union Economique et Monétaire Ouest Africaine du 1 août 1994, disponible sur :
www.uemoa.int.
Règlement n° 2/2002/CM/UEMOA du 23.5.2002 relatif aux pratiques anticoncurrentielles à
l'intérieur de l'union
Règlement n° 3/2002/CM/UEMOA du 23.5.2002 relatif aux procédures applicables aux
ententes et abus de position dominante à l'intérieur de l'Union Economique et Monétaire
Ouest Africaine
Règlement n° 4/2002/CM/UEMOA du 23.5.2002 relatif aux aides d'Etat à l'intérieur de
l'Union Economique et monétaire Ouest Africaine et aux modalités d'application de l'article
88(C) du traité

18
Directive n° 04/2005/CM/UEMOA du 9 décembre 2005, portant procédures de passation, d
´exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de services publics dans l
´UEMOA
Directive n° 05/2005/UEMOA du 9 décembre 2005 portant contrôle et régulation des
Marchés publics et des délégations de service public dans l´UEMOA
Directive n° 02/2002/CM/UEMOA du 23.5.2002 relative à la coopération entre la
Commission et les structures nationales de concurrence des Etats membres pour l'application
des articles 88, 89 et 90 du traité de l'UEMOA
Directive n° 1/2002/UEMOA du 23.5.2002 relative à la transparence des relations financières
entre d'une part les Etats membres et les entreprises publiques, et d'autre part entre les Etats
membres et les organisations internationales ou étrangères. Ces textes sont disponibles sur :
http://www.uemoa.int.
Décision n° 0157/2007/PCOM/UEMOA portant création et organisation des services de la
Commission de l´UEMOA
Décision n° 345/2008/PCOM/UEMOA portant organisation du département du marché
régional, du commerce, de la concurrence et de la coopération
Avis 3/2000 de la Cour de Justice de l´UEMOA

Législations nationales

Côte d´Ivoire
Loi n° 91-999 du 27 Décembre 1991 relative à la concurrence
Loi n° 95-526 du 7 juillet 1995 portant Code des Télécommunications
Loi n° 97-10 du 06 février 1997 portant modification de la loi n° 91-999 du 27
décembre 1991 relatif à la concurrence.
Décret n° 92-50 du 29 janvier 1992 portant règlementation de la concurrence et des
prix
Décret n° 95-29 du 29 janvier 1995 portant interdiction des entraves à la concurrence.
Décret n° 96-288 du 03 Avril 1996 portant organisation et fonctionnement de la
Commission de la Concurrence
Décret n° 2004-91 du 22 janvier 2004 Portant définition d´une période transitoire
avant l´ouverture à la concurrence du secteur des Télécommunications
Décret n° 95-554 du 19 juillet 1995 portant organisation et fonctionnement de l
´établissement publique de catégorie particulière dénommé Agence des
Télécommunications de Côte d´Ivoire.

19
Burkina Faso
Loi n°15/94 du 15 mai 1994, relative à la concurrence
Loi n° 061-2008/AN portant réglementation générale des réseaux et services de
communication électroniques
Décret n° 2009-346 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de
L´Autorité de Régulation des Communications Electroniques (ARCE)
Décret n° 2008-173/PRES/PM/MEF du 19 avril 2008 portant réglementation générale des
marchés publics et des délégations de service public
Décret n° 2009-849 portant attributions, organisation et fonctionnement de l´Autorité de
Régulation des Marchés Publics
Sénégal
Loi 1994/63 du 22 Août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique
Loi n° 2002-23 du 4 septembre 2002 portant cadre de régulation pour les entreprises
Concessionnaires de services publics
Loi n° 2001-15 du 27 décembre 2001 portant codes des télécommunications
Loi n° 98-29 du 14 avril 1998 relative au secteur de l´électricité
Décret 95 – 77 du 20 janvier 1995 portant application des articles 44 à 64 de la loi 94-63 du
22 aout 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique
Décret 96/343 du 02 mai 1996 déterminant les modalités d´organisation et de
Fonctionnement de la CNC
Mali
Loi n° 2011-31 du 24 juin 2011 portant création de la Direction Nationale du Commerce et de
la Concurrence (DNCC)
Ordonnance n° 92 021/P – CTSP du 24 avril 1992, règlementant la liberté des prix de la
concurrence
Ordonnance n° 07-025 du 18 juillet 2007 portant organisation de la concurrence
231
Ordonnance n° 98-019 du 20 août 1998 portant création de la Direction Nationale du
Commerce et de la Concurrence (DNCC)
Ordonnance n° 99-043 du 30 septembre 1999 régissant les télécommunications en république
du Mali
Ordonnance n° 00-019 du 15 mars 2000 portant organisation du secteur de l´électricité
Ordonnance n° 00-20 du 15 mars 2000 portant organisation du secteur de l´eau
Ordonnance n° 00-021 du 15 mars 2000 portant création et organisation de la
Commission de Régulation de l´Electricité et de l´Eau

20
Décret n° 2011-432 du 14 juillet 2011 fixant l´Organisation et les Modalités de
Fonctionnement de la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence (DNCC)
Décret n° 08-260 du 6 mai 2008 fixant les modalités d´application de l´ordonnance n°
07-025/P-RM du 18 juillet 2007 portant organisation de la concurrence
Décret n°98-332 du 02 octobre 1998 fixant l´Organisation et les Modalités de
Fonctionnement de la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence (DNCC)
Décret n° 07-143 du 23 avril 2007 fixant les modalités d´organisation et de
Fonctionnement du Comité de Régulation des Télécommunications.

Guinée Bissau
Décreto-Lei n° 1/2005 Loja do Operador Economico
Décreto n° 3/2005 portant réglementation la commercialisation des noix d´Acajou
Lei n° 05, Lei de Base das Tecnologias de Informacao e Comunicacao »
Decreto-Lei n° 2/2007, determina a estrutura do Sector Energético sua organizacao e os
Principios aplicaveis as diferentes forma de energia
Decreto-Lei n° 3/2007 Regulamenta à producao, transporte e distribuicao, importacao e
exportacao de energia eléctrica no Pais.
Togo
Loi n° 99-011 du 28 décembre 1999 Portant organisation de la concurrence au Togo
Loi n° 98-005 sur les Télécommunications
232
Décret n° 2001-207/PR fixant les modalités d´application de la loi du 28 décembre 1999
portant organisation de la concurrence au Togo
Le Décret n° 2001-208/PR portant composition et fonctionnement de la commission nationale
de la concurrence et de la consommation
Décret n° 98-034 portant organisation et fonctionnement de l´Autorité de Réglementation
créée par la loi n° 98-005 sur les télécommunications.
Bénin
Projet de loi portant organisation de la concurrence
Ordonnance n° 20/PR/MFAEP du 5 juillet 1967 portant réglementation des prix et des stocks
Ordonnance n° 2002-002 du 31 janvier 2002 portant principes fondamentaux du régime des
Télécommunications en République du Bénin
Arrêté du 2 avril 2010 portant attributions, organisation et fonctionnement de la
Direction Générale du Commerce Intérieur (DGCI)

21
Loi n° 90 – 005 du 15 mai 1990 fixant les conditions d’exercice des articles commerce en
république du Béni
Niger
Loi n° 2003-004 du 31 janvier 2003 portant Code de l´Electricité
Loi n° 2005-20 du 28 juin 2005 déterminant les principes fondamentaux du Régime de la
Poste
Loi n° 2000-12 du 14 août 2000 portant réorganisation de l´activité de production, transport et
distribution de l´Eau dans le sous-secteur de l´Hydraulique Urbaine et créant la Société de
Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN)
Ordonnance n° 92-025 du 7 juillet 1992 portant réglementation des prix et de la concurrence
Ordonnance n° 99-044 modifiée du 26 octobre 1999 portant création, organisation et
fonctionnement de l´Autorité de Régulation Multisectorielle
Ordonnance n° 99-045 du 26 octobre 1999 portant réglementation des télécommunications
Ordonnance n° 2009-25 du 03 novembre 2009 déterminant les principes fondamentaux du
régime des transports 233
Décret n° 2010-740/PCSRD/MCI/PJE du 04 novembre 2010 portant organisation des
Directions Générales et des directions nationales du Ministère du Commerce, de l´Industrie et
de la Promotion des Jeunes Entrepreneurs et déterminant les attributions de leurs responsables

D- Législations françaises  :
L’ordonnance du 1er décembre 1986 sur les prix des biens, produits et services, codifié dans le
livre IV en son article 410-1 à 470-8 du code de commerce

E- Jurisprudence  :
a- Cour de justice et d’arbitrage de l’Ohada
- Décision de justice

CCJA N° 02/2001 du 11 octobre 2001


CCJA N° 003/2001 DU 11 octobre 2001
CCJA N° 001/ 2002 du 10 janvier 2002
CCJA N° 004/2002 du 10 janvier 2002
CCJA N° 008/2004 du 26 février 2004 société banque commerciale du Niger
CCJA N° 030/ 2004 du 04 Novembre 2004 société de gestion ivoirienne de transport maritime
et aérien C/ société africaine de matière export
CCJA N° 06/2005 du 15 Décembre 2005

22
b- Cour de justice et d’arbitrage de l’UEMOA
- Décision de justice

Sacko abdurahmane C/ Commission de l’UEMOA


Dieng Ababacar C/Commission de l’UEMOA CJU 20 JANVIER 2000
Akakpo Tobie Doc C/Commission de l’UEMOA CJU 20 juin 2001
Société des ciments du Togo, SA et la commission de l’UEMOA
Eugène Yai et la commission de l’UEMOA CJU 27 Avril 2005
Ordonnance du 02 juin 2005/UEMOA : Affaire Eugène Yai

F- Webographie  :

WWW.UEMOA. Int
WWW.Juriscope.org. Rubrique OHADA
WWW.OHADA.Com
WWW. Le Faso. Net

CHRONOGRAMME DE TRAVAIL

PERIODE TRAVAIL A FAIRE


- Recherche de la documentation
- Exploitation de la documentation
- Elaboration du plan provisoire
Elaboration du plan définitif
Rédaction du mémoire
Correction et finalisation du mémoire
Lecture du texte par le jury
Soutenance du mémoire

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