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Contentieux fiscal
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de La TVA
N° 270MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Alger, le 21 février 2007
CIRCULAIRE
A
Objet /Restitution de la TVA grevant les opérations de construction et de préservation des BIENS
WAKFS.
R.E.F.S./ - Article 37 de la loi de finances pour 2002.
- Décret exécutif N°03-257 du 22 juillet 2003 fixant les conditions et modalités de mise en
œuvre des dispositions de l’article 37 de la Loi de finances pour 2002.
- Principe de la restitution :
Il est utile de remarquer à cet effet, que l’autorisation de la restitution de la TVA au profit
de ces structures constitue une dérogation aux règles de fonctionnement de la TVA en ce sens qu’en
principe la charge de la TVA est supportée par les dites structures en leur qualité de consommateur
final.
Mais, pour des considérations d’ordre social et religieux, les pouvoirs publics ont eu pour
objectif à travers cette mesure d’encourager et de faciliter la construction de nouvelles mosquées et
la réhabilitation de celles dont l’état est défectueux.
Sont situées dans le champ d’application de la loi sur la restitution de la TVA les opérations
de construction et celles de préservation qui consistent en le recensement et le maintien en bon état
des BIENS WAKFS.
Les opérations de construction sont celles qui portent sur les travaux de réalisation de
nouvelles bâtisses destinées à abriter les lieux où sont célébrés les rites religieux et ceux où est
dispensé l’enseignement du CORAN.
Quant aux opérations de préservation des BIENS WAKFS, elles concernent d’une part, les
travaux d’entretien et de réfection des immeubles et d’autre part, les opérations de recensement des
BIENS WAKFS engagés par les services habilités du Ministère des Affaires Religieuses et des
WAKFS.
a) Modalités :
Le gestionnaire du BIEN WAKF qui désir obtenir la restitution de la TVA doit déposer,
auprès de la Direction des Impôts de Wilaya dont relève le lieu de situation du bien WAKF, une
demande manuscrite indiquant la nature des opérations réalisées et le montant de la taxe à restituer.
Par gestionnaire du BIEN WAKF il y a lieu d’entendre, soit les structures habilitées du
Ministère des Affaires Religieuses et des WAKFS lorsque les dépenses ont été engagées par ces
structures, soit les Associations ou les Comités Religieux lorsque les dépenses ont été engagées sur
leurs propres fonds.
La demande formulée doit être accompagnée d’un dossier comprenant les pièces désignées
ci-après :
- Formulaire de restitution de la TVA :
Le formulaire doit être renseigné dans toutes ses rubriques suivant le modèle joint en annexe.
Lorsque la demande de restitution est formulée par une association ou comité
religieux, ce formulaire doit être visé par les services habilités du Ministère des Affaires Religieuses
et des WAKFS certifiant que les opérations de préservation et de construction ont été effectivement
réalisées et qu’elles ont porté sur des BIENS WAKFS.
- Copie du devis estimatif des travaux certifié par un bureau d’études spécialisé ;
- Copie de l’agrément de l’association religieuse établi par les services habilités de la wilaya
concernée ;
- Un chèque barré libellé au nom de la structure habilitée du Ministère des Affaires
Religieuses et des WAKFS ou de l’Association religieuse suivant le cas.
b) - Conditions de remboursement de la TVA : M
La réalisation effective des opérations est attestée par les services habilités du Ministère des
Affaires Religieuses et des WAKFS et la Direction des Impôts de Wilaya concernée en apposant
leurs visas sur le formulaire de restitution de la TVA.
Les travaux de construction et de préservation des BIENS WAKFS doivent faire l’objet
d’un devis estimatif certifié par un bureau d’études spécialisé.
Les demandes de restitution de la TVA formulées par des associations religieuses ne sont
admises que si les opérations de construction et de préservation des BIENS WAKFS ont été
financées par leurs fonds propres. Ce qui signifie que les opérations financées par une tierce
personne n’ouvrent pas droit à la restitution de la TVA.
c) - Instruction du dossier :
Dans le cadre de l’instruction, le service doit s’assurer que les opérations de construction et
de préservation ont porté sur des BIENS WAKFS tels que définis par la loi relative aux BIENS
WAKFS et que les travaux ont été effectivement réalisés. Il doit également authentifier les factures
présentées et déterminer le montant de la taxe à restituer.
Les dispositions de la présente circulaire doivent faire l’objet d’une large diffusion à
l’ensemble des services concernés. Les difficultés éventuellement rencontrées dans l’exécution des
prescriptions qui précèdent doivent être portées à ma connaissance sous le timbre de la présente.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
N° 245 MF/DGI/DCTX
Alger, le 24 février. 2008
INSTRUCTION
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Objet / Loi de finances pour 2008 : Mesures relatives au contentieux fiscal et remboursement des
crédits de TVA.
La présente instruction a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modalités d’application des dispositions de la loi de finances pour 2008 introduites en matière du
contentieux fiscal, de recours gracieux et de remboursement des crédits de TVA, lesquelles
s’inscrivent dans le cadre de l’harmonisation et simplification des procédures y relatives, tout en
prenant en considération les implications découlant de la réforme des structures de l’administration
fiscale.
A- LE MANDAT
1- Economie de la mesure
2- Types de recours concernés par le mandat
3- Forme du mandat
4- Représentants dispensés de la formalité de production de mandat
5- Date d’effet.
1- Economie de la mesure
2- Contenu des prérogatives de l’administration centrale en matière de contentieux
3- Appréciation des seuils de compétence de l’administration centrale
4- Réclamations introduites par les associés et actionnaires de sociétés
5- Recours contentieux portant sur des impositions prélevées par voie retenue à la source
6- Affaires portant sur des excédents de versement, erreurs matérielles et doubles emplois
7- Traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de l’administration centrale
7.1- Délai d’instruction des réclamations
7.2- Intervenants dans le traitement des affaires contentieuses
7.3- Examen des réclamations contentieuses
7.4- Intervention du Directeur des Grandes Entreprises/Directeur des impôts de Wilaya
8- Montage des dossiers contentieux à soumettre à l’administration centrale
9- Examen au niveau de l’administration centrale
9.1- Affaires contentieuses issues des régularisations DGE/DIW
9.2- affaires contentieuses issues des vérifications de comptabilité
10- Suite de la procédure par le Directeur des impôts (DGE/DIW)
11- Date d’effet.
- Dépôt de plainte : aménagement des conditions requises pour le retrait de la plainte par le DIW
AU TITRE DU RECOURS GRACIEUX
ANNEXES
- Modèle de mandat
- Fiche signalétique : Exécution des avis conformes émis par l’Administration centrale
- Avis de rejet, Admission partielle, Admission totale d’une demande de remboursement des
crédits de TVA
- Fiche technique et de suivi des demandes de remboursement des crédits de TVA
- Note N°1083/MF/DG/07 du 26.11.2007 relative au dispositif de déconcentration des décisions
- de remboursement des crédits de TVA
- Accusé de réception d’une demande de remboursement de TVA
REFERENCE AU CODE DES PROCEDURES FISCALES
1.Economie de la Mesure :
L’avant dernier alinéa de l’article 75 du CPF prévoyait que « le mandat doit, à peine de
nullité, être rédigé sur papier timbré et enregistré avant l’exécution de l’acte qu’il autorise ». Il
s’agit d’une formalité lourde et qui, peut parfois se révélé coûteuse.
L’article 24 de la loi de Finances pour 2008, substitue, l’obligation d’utiliser du papier
timbré et de faire enregistrer le mandat, par l’utilisation d’un imprimé fourni par l’administration
fiscale avec obligation de faire légalisé la signature auprès des services communaux habilités, pour
toute personne titulaire d’un mandat et qui n’intervient pas au titre de son activité professionnelle et
ce, hormis les avocats régulièrement inscrits au barreau.
Désormais, tout contribuable réclamant, désireux de confier l’introduction et le suivi de son
recours auprès de l’Administration Fiscale, à un tiers mandataire, est uniquement tenu de délivrer à
ce dernier une procuration établie selon un imprimé fourni par les services fiscaux habilités,
exclusion faite de certaines catégories de représentants comme il sera explicité ci-après.
2.Types de recours concernés par le mandat :
Les contribuables requérants peuvent donner procuration à des tiers, pour introduire et
soutenir les types de recours suivant :
- Recours préalables devant les services de l’administration fiscale (DGE – DIW – CDI – CPI)
- Recours devant les commissions de recours des impôts directs et taxes assimilées et de TVA de
daïra, wilaya et centrale ;
- Recours devant les commissions de recours gracieux.
- Les demandes de remboursement des crédits de TVA.
3.Forme du mandat :
Quels que soient la nature de leur activité, son régime juridique ou fiscal, les contribuables
professionnels (commerçants, artisans, professions libérales….etc.) donnant procuration à autrui, au
titre de leur requête contentieuse, sont uniquement tenus à la délivrance d’un mandat au profit de
leurs représentants, selon l’imprimé, ci-annexé, fourni par l’Administration Fiscale, dûment signé
par leurs soins et frappé du cachet humide de leur entreprise.
Ce mandat trouve notamment son application à l’égard des cabinets de comptabilité ou de
conseil fiscal, agissant au nom de leurs clients et ce, sans accomplissement de la formalité de
légalisation auprès des services communaux compétents, le cachet et la signature de l’entreprise
mandante sur ledit imprimé font foi.
S’agissant des personnes physiques qu’elles soient suivies au régime déclaratif ou non,
formulant des réclamations, à titre particulier, en matière de recours contentieux ou gracieux
relatifs à titre illustratif à la taxe foncière, à l’impôt sur le patrimoine ou à l’IRG sur les revenus
locatifs ou les plus-values particulières découlant de cessions d’immeubles bâtis ou non bâtis….., le
mandat établi selon le modèle d’imprimé ci-joint, est soumis à la légalisation de signature du
mandat auprès des services communaux compétents.
Le mandat peut être introduit à tout moment de la procédure.
4.Représentants dispensés de la formalité de production de mandat :
5.Date d’effet :
1- Economie de la mesure :
Les dispositions des articles 77, 79 et 172 du code des procédures fiscales, telles que
rédigées avant l’intervention de la loi de finances pour 2008, prévoyaient que l’administration
centrale se prononce sur les réclamations contentieuses afférentes aux vérifications de comptabilité
ainsi qu’aux vérifications approfondies de la situation fiscale d’ensemble (VASFE) opérées par la
structure chargée du contrôle fiscal au niveau national (services des recherches et vérifications de la
Direction générale des Impôts). Elles prévoyaient également que pour les affaires d’un montant
supérieur à 10 millions de dinars, le Directeur des Impôts de Wilaya est tenu de requérir l’avis de
l’administration centrale, qu’il s’agisse des contentieux issus des rectifications opérées par les
inspections ou issus des vérification de comptabilité et les vérifications approfondies de la situation
fiscale d’ensemble (VASFE) effectuées par les structures locales de contrôle fiscal.
Dans un soucis de déconcentration des décisions contentieuses pour lesquelles
l’administration centrale est compétente, la loi de finances pour 2008 prévoit d’une part, et pour les
vérifications effectuées par les SRV, de créer un seuil de 20 millions de dinars à partir duquel
l’administration centrale se prononce, et d’autre part de relever le seuil actuel de 10 millions de
dinars à partir duquel le Directeur des impôts de wilaya est tenu de requérir l’avis conforme de
l’administration centrale. Pour la Direction des Grandes Entreprises le seuil de compétence a été
relevé à 100 millions de dinars.
2- Contenu des prérogatives de l’administration centrale en matière de contentieux :
Les articles 25, 26 et 37 de la loi de finances pour 2008 ont apporté des aménagements aux
dispositions des articles 77, 79 et 172 du code des procédures fiscales (CPF), aux termes desquelles
les décisions relatives aux réclamations contentieuses, quel que soit l’origine de la régularisation
contesté sont soumises à l’avis conforme de l’administration centrale lorsque ces affaires portent sur
un montant global droits et pénalités comprises excédant :
- 20.000.000,00 DA pour les affaires dont les impositions contestées de régularisation opérées
par les services d’assiette et de contrôle relevant des Directions des impôts de wilaya.
- 10.000.000,00 DA pour les réclamations contentieuses introduites par les contribuables
relevant de la Direction des Grandes Entreprises (DGE).
Le tableau ci-après résume, par structure et origine d’imposition, les modifications opérées en
la matière :
STRUCTURE ORIGINE DES IMPOSITIONS SEUIL DE COMPETENCE DE
CONTESTEES L’ADMINISTRATION CENTRALE
1-Régularisation – inspection
2-versements spontanés et retenues à la >Supérieures à 20.000.000 DA
source contestées
DIW 3-Vérifications de comptabilité SDCF (droits en principal et pénalités
4-VASFE – SDCF comprises).
5-vérification de comptabilité (SRV)
6-VASFE - SRV
1-régularisation opérées par la sous-
direction de gestion.
2-versements spontanés et retenues à la
source opérées. >Supérieures à 100.000.000 DA
DGE 3-Régularisations opérées par la sous- (droits en principal et pénalités
direction des hydrocarbures. comprises).
4-vérification de comptabilité opérées par
les sous-directions du contrôle fiscal et des
hydrocarbures.
3- Appréciation des seuils de compétence de l’administration centrale :
Ces nouvelles dispositions qui modifient les prérogatives de l’administration centrale, en
matière de contentieux fiscal, consistant en le relèvement du seuil de compétence de celle-ci, tel
qu’explicité ci-dessus, concernant les affaire contentieuses dont le rôle, les versements spontanés ou
la retenue à la source effectuée, dépasse le montant global, selon le cas 20.000.000,00 DA (DIW) et
100.000.000,00 DA (DGE), exprimés en droit principal et pénalités d’assiette.
Il en résulte de qui précède que pour le décompte du montant ainsi précisé, les pénalités de
recouvrement en sont exclues.
4- Réclamations introduites par les associés et actionnaires de société :
Les affaires contentieuses introduites par les associés et actionnaires de sociétés contestant
les impositions mises à leur charge, suite à la vérification de comptabilité de leurs sociétés, celle-ci
relèveront du champ de compétence de l’administration centrale que si elles portent sur des
montants excédant les montants indiqués ci-dessus.
Compte tenu des modifications apportées au régime d’impositions des dividendes désormais
soumis à une taxation libératoire de 15% au titre de l’IRG opérée par voie de retenue à la source par
le débiteur lors d’une régularisation par les services, les réclamations contentieuses y relatives
peuvent être formulées par les deux parties (entreprises- associés/actionnaires) auprès des services
du lieu de versement ou d’établissement de la retenue contestée.
5- Recours contentieux portant sur des impositions prélevées par voie de retenue à la source :
Le principe retenu pour le traitement des contentieux développés ci-dessus est étendu aux
recours contentieux relatifs à toute imposition contestées ayant été établie par voie de retenue à la
source.
6- Affaires portant sur des excédants de versement, erreurs matérielles et doubles emplois :
Les réclamations contentieuses ayant trait aux excédants de versement, erreurs matérielles
ou doubles emplois dépassant les nouveaux seuils de compétence de l’administration centrale,
doivent être traitées en premier et dernier ressort, selon le cas, par la DIW ou la DGE, sans requérir
l’avis conforme de l’administration centrale, dans la mesure où il s’agit de simples erreurs
comptables ou arithmétiques, pouvant de surcroit être corrigées par voie de dégrèvement d’office
conformément aux dispositions l’article 95 du CPF.
7- Traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de l’administration
centrale :
Les nouvelles mesures introduites par la loi de finances pour 2008, sont applicables à
compter du 1er janvier 2008, comme suit :
STRUCTURES AFFAIRES CONTENTIEUSES CONCERNEES
1-les affaires contentieuses dont le montant global des droits et
pénalités est supérieur à 30.000.000,00 DA demeurant en
instance de traitement au 31.12.2007, doivent être transmis à
DGE l’administration centrale, pour avis.
Economie de la Mesure :
Avant 2008, l’alinéa 2 articles 79 du code des procédures fiscales prévoyait que le Directeur
des impôts de wilaya, saisi par une réclamation contentieuse introduite par un contribuable, peut
soumettre d’office le litige à la décision du tribunal administratif.
Ce paragraphe est abrogé par la nouvelle rédaction de l’article 79 du CPF modifié par
l’article 26 de la LF 08. Le motif est que cette disposition ne précisait pas dans quel cas le
responsable du service fiscal concerné peut recourir à cette procédure, aussi, la saisine d’office de la
juridiction administrative priverait le contribuable des avantages d’un traitement préalable par
l’administration fiscale et mettrait ce dernier devant un fait accompli.
Par ailleurs, il est à signaler que cette disposition n’a jamais été appliquée en fait.
Objet : Mesures d’ordre. Référence aux dispositions relatives aux commissions de recours.
Références : - Article 27 de la loi de Finances pour 2008.
- Article 82 du code des procédures fiscales.
Economie de la Mesure :
La rédaction des dispositions de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 82 du CPF, faisait
référence aux articles 300, 301 et 302 du CID.
Or, ces articles ont été abrogés et leur teneur a été transférée aux articles 80, 81 et 81 bis du
CPF.
Cette situation est remédiée par la nouvelle rédaction de l’article 82-1 du CPF, telle que
prévue par l’article 27 de la LF 08.
Economie de la Mesure :
L’article 28 de la loi de finances 2008 a modifié les dispositions de l’article 83 du CPF à
l’effet de supprimer l’obligation de présenter la requête introductive d’instance sur papier timbré.
En effet, dans un souci de simplifier les procédures relatives aux contentieux fiscal,
l’obligation de rédiger la requête sur papier timbré n’est plus indispensable. D’ailleurs, l’oubli de
cette formalité pouvait être régularisé à la demande du greffe.
Par conséquent, l’exigence du papier timbré pour la rédaction et l’introduction des
requêtes auprès du greffe ne constitue plus une condition de forme pouvant affecter la
requête.
Economie de la Mesure :
L’article 29 de la loi de finances 2008 a abrogé les dispositions de l’article 84 du CPF
traitant de la communication des requêtes par le greffe, au directeur des impôts de wilaya afin
d’émettre son avis.
La communication des requêtes au DIW pour avis tel que prévue par les dispositions de
l’article 84, alourdissait la procédure et n’était, en pratique jamais appliquée par la juridiction
administrative.
En effet, cette communication est prise en charge dans le cadre de l’échange des
requêtes et mémoires entre le contribuable et l’administration fiscale par l’intermédiaire du
juge, conformément aux dispositions prévues par le code de procédure civile.
Economie de la Mesure :
L’article 31 de la loi de finances pour 2008 a modifié les dispositions de l’article 88 du CPF
par la suppression de la référence faite à l’article 84/2 du code des procédures fiscales suite à
l’abrogation des dispositions de l’article 84 du CPF.
Objet : - Substitution des termes « juridiction administrative » au lieu et place des termes « le
tribunal administratif»
- Abrogation du troisième paragraphe de l’art 89 du CPF.
Références : - Article 32 de la loi de Finances pour 2008
- Article 89 du code des procédures fiscales.
Economie de la mesure :
L’article 32 de la loi de finances 2008 a modifié les dispositions de l’article 89 du CPF par
la substitution des termes préférables « juridiction administrative » au lieu et place des termes
« tribunal administratif », au motif que les tribunaux administratifs ne sont pas encore mis en place
et les chambres administratives auprès des cours continuent à prendre en charge les affaires en
première instance.
Aussi, l’article 32 de la loi de finances 2008 abroge le troisième paragraphe de l’article 89
du code des procédures fiscales, dont le contenu n’a aucune relation avec la disposition prévue par
cet article.
En effet, l’article 89 concerne la détermination du cadre légal régissant le contentieux fiscal
dans sa phase juridictionnelle, alors que le troisième paragraphe de cet article concerne un délai
imparti au contribuable pour faire connaitre s’il refuse d’accepter le dégrèvement partiel proposé
par l’administration fiscale.
Objet : - Substitution des « décisions des juridictions administratives » aux « arrêts des tribunaux
administratifs ».
- Suppression de l’obligation de présenter la requête d’appel sur papier timbré.
Economie de la mesure :
L’article 34 de la loi de finances pour l’année 2008 rectifie une erreur dans la rédaction du
deuxième paragraphe de l’article 91 du code des procédures fiscales.
En effet, s’agissant du délai imparti à l’administration fiscale pour faire appel auprès du
Conseil d’Etat, contre un arrêt rendu en premier ressort, il y avait lieu de remplacer l’expression « à
compter du jour de la notification faite par le responsable habilité » par l’expression « à compter
du jour de la notification faite au service fiscal concerné ».
Objet : Dépôt de plainte. Aménagement des conditions requises pour le retrait de la plainte par le DIW.
Références : - Articles 13 et 21 de la loi de Finances pour 2008
- Article 305 du code des impôts directs et taxes assimilés.
- Article 119 du code des taxes sur le chiffre d’affaire.
Economie de la mesure :
Les dispositions des articles 13 et 21 de la loi de finances pour 2008 apportant une
modification, respectivement, aux articles 305 du CID et 119 du code des TCA.
Les aménagements introduits par ces dispositions portent sur l’allègement des conditions
requises pour le cas de retrait de la plainte engagée par l’administration fiscale, prévu par les
articles 305 du CID et 119 du code des TCA, en dispensant cette formalité, de l’accord préalable du
Directeur Général des Impôts.
Toutefois, le paiement intégral par le contribuable concerné, des droits simples et des
pénalités, objet de la poursuite pénale, demeure toujours une condition préalable et nécessaire
au retrait de la plainte de l’administration fiscale.
A ce titre, pour engager la procédure de retrait de la plainte, les directeurs des impôts de
wilaya ne sont plus tenus de requérir l’autorisation préalable du Directeur Général. Néanmoins, en
cas de retrait de la plainte, conformément aux nouvelles dispositions, il y a lieu de faire parvenir à
la Direction du Contentieux, à postériori, un compte rendu sur l’affaire, accompagné des
justificatifs du paiement intégral des droits simples et des pénalités.
Par ailleurs, pour l’engagement des plaintes et le suivi des affaires auprès des juridictions
pénales, il y a lieu de se référer à la note n°82 MF/DGI/DCTX/ADJ du 16.01.2006, notamment la
recommandation de s’assurer, avant de procéder au dépôt de la plainte, que le contribuable n’est pas
en contentieux pour les mêmes impositions en cause.
4- AU TITRE DU RECOURS GRACIEUX :
Objet : DGE, institution d’une commission de recours gracieux pour statuer sur les recours
gracieux introduits par les contribuables dont le dossier fiscal est géré par la DGE.
Référence : - Article 38 de la loi de finances pour 2008.
- Article 173 du code des procédures fiscales.
Economie de la mesure :
L’article 38 de la loi de finances pour 2008 a complété les dispositions de l’article 173 du
CPF prévoyait l’institution d’une commission de recours gracieux pour statuer sur les recours
introduits par les contribuables dont le dossier fiscal est géré par la DGE.
L’article 38 de la loi de finances pour 2008 précise que la création, la composition et le
fonctionnement de ladite commission sont fixés par décision du Directeur général des impôts.
Il est précisé à cet égard que la décision mentionnée ci-dessous devra intervenir
incessamment et fera l’objet d’une note particulière, précisant les modalités de prise en charge des
dossiers relatifs à ces recours.
5- AU TITRE DU REMBOURSEMENT DES CREDITS DE TVA :
1- Economie de la mesure :
En vue de réduire de façon significative le délai de traitement des demandes de
remboursement des crédits de TVA, la loi de finances pour 2008 a introduit la déconcentration des
décisions de remboursement des crédits de TVA qui consiste à transférer aux services fiscaux
extérieurs la compétence en la matière pour se prononcer, ordonnancer et mandater des
remboursements de TVA à hauteur de 20.000.000 DA pour les contribuables révélant des DIW et
100.000.000 DA pour les contribuables gérés par la DGE.
La mise en œuvre de ce nouveau dispositif permettra, d’une part, de dispenser le Directeur
Général de la procédure par laquelle il est soumis à sa signature les décisions de remboursement et,
d’autre part, d’éviter à l’administration centrale d’intervenir dans le traitement des dossiers dont les
montants n’atteignent pas les seuils ci-dessus.
2- Contenu des nouvelles prérogatives de la DGE et des Directeurs des impôts de wilaya en
matière de remboursement des crédits de TVA :
Les articles 25, 26 et 37 de la loi de finances pour 2008 ont introduits au sein des articles 77,
79 et 172 du CPF de nouvelles dispositions conférant au Directeur des grandes entreprises et au
Directeur des impôts de wilaya des prérogatives en matière de traitement des demandes de
remboursement des crédits TVA aux termes desquelles les responsables desdites structures fiscales
dont désormais compétents pour statuer sur des demandes de remboursement des crédits de TVA
formulées auprès de leurs services respectifs.
En d’autres termes, la Direction des Grandes Entreprises et les Directions des Impôts de
Wilaya, dans leur domaine de compétence respectif :
- rendront des décisions d’admission totale, d’admission partielle ou de rejet sur les demandes de
remboursement qui leur sont présentées, et ce, sans requérir l’avis de l’administration centrale
lorsque lesdites demandes portent sur des montants n’excédant pas respectivement 100.000.000
DA et 20.000.000 DA.
- et procéderont à l’ordonnancement et au mandatement des montants admis au remboursement.
Il résulte de ce qui précède, que ces structures fiscales ne sont donc plus tenues de soumettre
à la DRI et l’administration centrale les dossiers de remboursement des crédits de TVA dont le
montant n’excède pas les seuils précisés ci-dessus.
En intégrant, les demandes de remboursement des crédits de TVA au sein des dispositions
des articles 77, 79 et 172 du CPF régissant la procédure contentieuse dans sa phase de recours
préalable le législateur assimile ces demandes à des réclamations contentieuses, lesquelles vont
obéir désormais aux mêmes règles de procédure applicable au traitement du contentieux.
D’autre part, est-il important de signaler que cette qualification juridique des demandes de
remboursement ainsi définie, a pour incidence d’ouvrir aux contribuables les autres voies de recours
contentieux, en cas de rejet total ou partiel de leurs demandes.
4- Appréciation de seuil de compétence de la DGE et des DIW en matière de remboursement
des crédits de TVA :
Pour déterminer, le domaine de compétence de la DGE et des DIW en matière de
remboursement des crédits de TVA, au regard des seuils indiqués ci-dessus, il y a leu de retenir le
montant global figurant sur la demande de remboursement et ce nonobstant la période à laquelle se
rapporte le crédit de TVA.
5- Modalités de traitement des demandes de remboursement des crédits de TVA
5.1- Introduction de la demande de remboursement des crédits de TVA :
Les demandes de remboursement des crédits de TVA formulées par les contribuables
doivent être déposées auprès de la Direction (DGE- DIW) gérant leur dossier fiscal, un accusé de
réception est délivré au contribuable.
5.2 - Phases d’instruction des demandes de remboursement des crédits de TVA :
Le traitement des demandes de remboursement des crédits de TVA implique l’intervention de
plusieurs services lesquels dont définis comme suit :
Inférieurs 1-inspection
DIW <20.000.000 DA 2-S/D contentieux- DIW
3-DRI
6.1- délai pour statuer sur les demandes de remboursement des crédits de TVA :
Le délai prévu par la législation pour le traitement des réclamations contentieuses est étendu aux
demandes de remboursement des crédits de TVA, lesquelles devant faire l’objet des décisions dans
un délai de :
- 6 mois si la demande de remboursement TVA relève de la compétence de la DGE- DIW.
- 8mois lorsque les demandes de remboursement de remboursement requièrent l’avis
conforme de l’administration centrale.
6.2- intervention de la décision de remboursement des crédits de TVA :
Le Directeur des grandes entreprises et les Directeurs des impôts de wilaya sont habilités à
statuer dans la limite de leur compétence quel que soit le sens de la décision prise : admission totale
ou partielle, rejet, la décision doit être motivée, c’est-à-dire qu’elle doit indiquer d’une façon
sommaire, les motifs sur lesquels est fondé le rejet total ou partiel de la demande.
6.3- Exécution et notification de la décision :
Le Directeur des impôts assure l’exécution des décisions de remboursement des crédits de
TVA, sauf au cas où il est intégralement fait droit à la demande du contribuable, les décisions sont
notifiées par lettre recommandée avec accusé de réception : la date de réception sert de point de
départ au délai on dispose le contribuable pour saisir les autres voies de recours. La lettre de
notification doit reproduire intégralement les motifs de la décision lorsqu’il s’agit d’un rejet partiel
ou total.
La mise en œuvre de la nouvelle procédure de remboursement des crédits de TVA consistent
en le transfert de compétence en matière d’ordonnancement et de mandatement des décisions de
remboursement au Directeur des grandes entreprises et aux Directeurs des impôts de wilaya, est
subordonnée à la mise en place du dispositif budgétaire et comptable nécessaire.
7- Délai dont dispose le contribuable pour utiliser les autres voies de recours :
Trois situations sont à envisager :
a- Intervention de la décision dans le délai de six(06) mois ou huit (08) mois :
Dans ce cas, si le contribuable n’est pas satisfait de la décision rendue sur sa demande, il
dispose d’un délai de deux (02) mois pour saisir la commission de recours compétente et d’un
délai de quatre (04) mois pour la saisine de la juridiction compétente. Il est précisé que la date à
retenir pour la computation du délai (2mois/ 4mois) est celle de la réception de la notification
portant décision de rejet total ou partiel.
b- Intervention de la décision dans un délai supérieur à six (06) mois ou huit (08) mois :
Dans ce cas, le contribuable dispose également, d’un délai de deux (02) mois pour saisir la
commission de recours compétente et d’un délai de quatre (04) mois pour la saisine de la
juridiction compétente. Il est précisé que la date à retenir pour la computation du délai (2mois/
4mois) est celle de la réception de la notification portant décision de rejet total ou partiel.
c- Absence de réponse de la part de DIW pendant le délai de six (06) ou huit (08) mois :
A l’issue de l’expiration du délai de six (06) mois, le contribuable dispose d’un délai de quatre
(04) mois pour saisir la chambre administrative. Ce délai commence à courir à compter de la date
d’expiration du délai de six (06) mois.
La DGE, ou la DIW est tenue dès le montage des dossiers de remboursement des crédits de
TVA relevant de leur compétence respective faire parvenir obligatoirement à la Direction du
Contentieux une fiche technique suivant le modèle, joint en annexe.
Une copie de la décision notifiée au contribuable sera également transmise à la Direction du
Contentieux.
Les nouvelles mesures sont applicables à compter du 01.01.2008 comme suit, sous réserve
de la mise en place du dispositif budgétaire et comptable :
Observation :
1.190.000 DA
• Compte tenu de sa qualité de redevable partiel, cette entreprise n’ouvrant pas droit à la déduction
intégrale de la TVA acquittée. Lors de la souscription de ses déclarations G50, elle procède à la
déduction de la TVA à hauteur du prorata, soit un montant de TVA égal à :
- Pour les biens et services : (255.000+85.000) 60% = 204.000 DA
- Pour le bien d’investissements 850.000 x 60%= 510.000 DA
- Soit un total de 1.190.000DA x 60% = 714.000 DA
• La fraction de la TVA non déductible soit un montant de 1.190.000 x 40%= 476.000 DA sera
traitée fiscalement au regard de la détermination des bénéfices imposables par l’entreprise comme
suit :
- ses acquisitions en biens et services autres que l’immobilisation sont comptabilisées en
charge en TTC (prix d’achat augmenté de la fraction de la TVA correspondante non déductible)
soit :
*montant hors taxe : 1.500.000 + 500.000 = 2.000.000 DA
*TVA (17%) acquittée : 340.000 DA
*montant fraction TVA non déductible 40% : 136.000 DA
*montant de la charge en TTC : 2.136.000 DA
- pour l’immobilisation, la fraction de la TVA correspondant non déductible sera comprise dans la
base sur laquelle l’amortissement sera pratiqué soit une dotation d’amortissement égale à :
1.190.000 x 60% = 714.000 DA
*prix de revient de l’immobilisation : 5.000.000 DA
*TVA acquittée (17%) : 850.000 DA
*fraction TVA non déductible
(850.000 x 40%) 340.000 DA
*base d’amortissement : 5.340.000 DA
*dotation d’amortissement pratiquée (20%) 1.068.000 DA
• Au cours du mois de mars 2009, cette entreprise recalculera initial sur la base de ses chiffres
d’affaires réalisés en 2008. Trois situations peuvent se présenter, lesquelles sont reprises dans le
tableau ci-après à titre indicatif :
Déduction Prorata définitif Conséquence fiscal
provisoire
-l’entreprise n’est pas tenue de procéder à une régularisation car la variation
Hypothèse 1
du prorata est inférieur à 5 points.
63%
-le prorata provisoire devient définitif
1-l’entreprise procédera au reversement d’une fraction de la TVA
déduite déterminée comme suit :
-montant de la TVA déduite : 714.000
DA
-montant définitif (1.190.000 x 50%) : 595.000 DA
-TVA à reverser : 119.000
DA
2-la nouvelle fraction censée être non déductible a pour incidence une
revalorisation du montant des charges et dotations aux amortissant
admises en déduction pour la détermination des bénéfices imposables de
l’entreprise.
-pour les biens et services : une déduction complémentaire admise en totalité
Hypothèse 2 en charge exceptionnelle est déterminée comme suit :
50% *fraction de TVA non déductible admise en charge : 136.000 DA
*fraction de TVA non déductible admise en charge
Corrigée à hauteur de 50% : (255.000+85.000) x 50% : 170.000 DA
Les nouvelles dispositions prenant effet à compter du 01.01.2008 concernant les demandes
de remboursement de crédit de TVA formulées à partir du 01.01.2008.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
ANNEXES
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de Wilaya de :
MANDAT DE REPRESENTATION
- Article 75 du code des Procédures Fiscales
- Article 24 de la loi de finances pour 2008.
Je soussigné ( e ) M ……………………...……………………………………………………………
Activité : ………………………………………………………………………………………………
NIF N° :………………………………………………………………………………………………..
Adresse : ……………………………..………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………
Donne par le présent mandat à :
M………………………………………………………………………………………….…….……..
Profession : …………………………..……………………………………………………………..…
Adresse : ………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
.
Le droit d’agir en mon nom et pour mon compte, pour l’accomplissement de toutes procédures
légales ou réglementaires requise, au titre de mon recours (1)…………...……………………………
• Contestant les droits en principal et pénalités relatifs aux impositions suivantes : (2)
• Sollicitant la remise gracieuse des droits en principal et pénalités relatifs aux impositions
suivantes: (2)
...:………………………………………………………………………………..……………………
…………………………………………………………………………………………………………
Le présent mandat ne donne pas à son porteur le pouvoir de se substituer au mandat, dans la procédure
de restitution des droits admis en dégrèvement partiel ou en annulation totale. Seul le bénéficiaire
requérant est habilité à accomplir cette formalité, auprès de la recette des impôts compétente.
(1)
Préciser la nature du recours : recours préalable devant le Directeur des Impôts de Wilaya – recours devant la
commission de recours des impôts directs et de TVA de Daïra, Wilaya ou Centrale- recours gracieux devant la
commission de wilaya ou régionale.
(2)
Rayer la mention inutile et mentionner sur les pointillés les indications du rôle, de la quittance de paiement ou du
justificatif de la retenue à la source ou sollicités en remise gracieuse, la nature des impôts et taxes concernées ainsi que
leur montant global.
(3)
Obligation de législation de signature auprès des services communaux compétents pour les contribuables mandats,
introduisant des recours relatifs à des droits réclamés à titre particulier. Les contribuables commerçants, artisans,
titulaires de professions libérales…, sont dispensés de cette formalité, lorsque les requêtes formulées portent sur des
impositions découlant de leurs activités professionnelles.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction des Grandes Entreprises
MANDAT DE REPRESENTATION
- Article 75 du code des Procédures Fiscales
- Article 24 de la loi de finances pour 2008.
Je soussigné ( e ) M …….…………………..…………………………………………………………
Activité : ………………………………………………………………………………………………
NIF N° :……………………..……………………………………………………………..…………..
Adresse : …………………….…………………………………………………………………….…..
…………………………………………………………………………………………………………
Donne par le présent mandat à :
M………………………………………………………………………………………………………
…………
Profession :
…………………………..………………………………………………………………….………
Adresse :
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………
Le droit d’agir en mon nom et pour mon compte, pour l’accomplissement de toutes procédures
légales ou réglementaires requise, au titre de mon recours
(1)
………………..……………………………………………………………………………………
• Contestant les droits en principal et pénalités relatifs aux impositions suivantes : (2)
• Sollicitant la remise gracieuse des droits en principal et pénalités relatifs aux impositions
suivantes (2) :
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….……………………………….……..
Le présent mandat ne donne pas à son porteur le pouvoir de se substituer au mandat, dans la
procédure de restitution des droits admis en dégrèvement partiel ou en annulation totale. Seul le
bénéficiaire requérant est habilité à accomplir cette formalité, auprès de la recette des impôts
Points de contestation soulevés par le réclamant Traitement réservé à chaque point de contestation Montants des dégrèvements
prononcés
1-
2-
3-
4-
5-
Points de contestation soulevés par le réclamant Traitement réservé à chaque point de contestation Montants des dégrèvements
prononcés
1-
2-
3-
4-
5-
M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
.
M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
.
M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
*les services fiscaux sont tenus de transmettre la présente fiche à la Direction du Contentieux dès la
formalisation du dossier de remboursement des crédits de TVA, c’est-à-dire avant l’intervention de la
décision du Directeur.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction des Grandes Entreprises
*les services fiscaux sont tenus de transmettre la présente fiche à la Direction du Contentieux dès la
formalisation du dossier de remboursement des crédits de TVA, c’est-à-dire avant l’intervention de la
décision du Directeur.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de wilaya de :
-N° de la demande :
Destinataire :
Le
-N° de la demande :
Destinataire :
Le
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Saida
En communication à:
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Par correspondance visée en référence, vous avez posé la question de savoir, s’il y a lieu
d’accorder dans le cadre du contentieux, le bénéfice de la déduction des taxes sur achats de biens,
services ou matières, à un contribuable régularisé d’office ou, le cas contraire, lui notifier un crédit
de taxes imputable sur les déclarations à souscrire à l’avenir.
A cet égard, vous signalez que vos services refusent dans le cadre de l’instruction du
contentieux, d’accorder le bénéfice de la déduction des taxes de rapportant à une période déjà
régularisée dans un souci de préserver le caractère répressif de la taxation d’office. Un crédit de
taxes à consommer ultérieurement est toutefois au redevable pour pallier ce refus.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que le principe du droit à déduction
étant reconnu à un redevable de la TVA, qu’il soit régulièrement imposé ou régularisé d’office
suivant la procédure de taxation d’office ou suite à une vérification de comptabilité, il convient
d’accorder dans le cadre du recours contentieux introduit par un redevable régularisé d’office, la
déduction des taxes inhérentes à la période de redressement ayant grevé les achats.
De plus, il y a lieu de préciser, que le caractère répressif de la régularisation d’office ne
peut, en règle générale, être altéré par la déduction des taxes sur achats, lors du traitement du
recours contentieux, compte-tenu du fait que les bases de redressement arrêtées sont supposées être
nettement supérieures à celles déclarées par le redevable et ne peuvent pas conséquent, générer un
précompte.
Dès lors, il y a lieu d’abandonner la procédure de notification d’un crédit de taxes à
consommer, imputable sur les déclarations G50 à souscrire ultérieurement.
Vous voudrez bien, en conséquence, prendre les mesures nécessaires pour assurer
l’exécution des instructions qui précèdent.
Le Directeur du Contentieux
M.AID
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 719MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 29 décembre 1999
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Le Directeur du Contentieux
M.AID
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N° 520 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B1
Alger, le 12 avril 2005
Objet / TVA – restitution des excédents de versement sur acomptes provisionnels versés.
R.E.F.S./ V/E N°541/2004 du 29/12/2004
Note N° 851/MF/DGI/DCX-TVA/B1. du 20/06/2004
Par envoi rappelé en première référence, vous posez la question de savoir si l’application
de la note citée en seconde référence est à généraliser pour toutes les banques de votre
circonscription ayant des excédents de versements au niveau des Recettes des impôts dont elles
relèvent.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que le traitement contentieux
particulier, préconisé pour le cas du Crédit Populaire Algérien (C.P.A), objet de la note visée en
seconde référence, ne peut être réservé aux autres établissements bancaires que dans le cas où ceux-
ci présentent une situation fiscale similaire à celle du CPA.
Ainsi, les banques susceptibles de bénéficier d’une restitution des excédents de
versements sur acomptes provisionnels versés, par voie de dégrèvement d’office au sens des
prescriptions de la note citée ci-dessus, doivent satisfaire à la double condition ci-après :
1. Avoir été autorisée, dans un premier temps, à acquitter la TVA pour chacune de leurs
agences car ne disposant pas d’une gestion comptable centralisée, puis opté pour la
centralisation de cette taxe au niveau de leurs sièges ;
2. Accuser des excédents de versements au niveau de leurs agences n’ayant pas fait l’objet de
restitution à la date effective centralisation de la TVA.
Le cas échéant, un état des dégrèvements d’office accordés en matière de TVA devra me
parvenir, au titre de chaque établissement bancaire de cette procédure.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 524 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B1.
Copie pour information à :
Mesdames les Directrices et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N°1084 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B2.
Alger, le 19 juin 2005
NOTE
Pour
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Dans le cadre des modalités de traitement des dossiers de remboursement, les directeurs
des Impôts de Wilaya sont instruits de faire apparaitre dans leur compte-rendu devant accompagné
les dossiers de remboursement transmis à la Direction du Contentieux pour mandatement, tous les
renseignements sur la moralité de chaque contribuable sollicitant le remboursement.
Ces renseignements doivent porter essentiellement sur l’usage par ces contribuables de
manœuvres frauduleuses tendant à dissimuler leurs déclarations fiscales.
Pour ce faire, il doit être notamment indiqué si le contribuable concerné figure ou non sur
le fichier des fraudeurs.
Ils doivent également tendre à mettre en évidence, le respect par ces contribuables de
leurs obligations déclaratives et de paiement de tous les impôts et taxes mis à leur charge.
Compte tenu du fait qu’elle conditionne désormais l’octroi des décisions de
remboursement, la question de la moralité fiscale doit occuper une place primordiale dans le
traitement des dossiers de remboursement.
En d‘autres termes, les services dont tenus de faire ressortir clairement la conduite des
contribuables concernés demandant le remboursement de la TVA.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôts sur le Revenu
N° 1175 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 03 juillet 2005
A
Monsieur le Directeur des Recherches et Vérifications
Objet/ Modalités de détermination de CA HT.
R.E.F./ Votre envoi n° 1517/MF/DGI/DRVSDNP/B1/RA/2005 du 25.06.05.
Par envoi sous- référencé, vous avez demandé à connaître l’avis de la Direction du
Contentieux, quant à la méthode la plus appropriée devant permettre de reconstituer un CA HT, à
partir d’un CA exprimé en TTC, pour les activités d’achats – reventes en l’état.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que pour les activités d’espèces, la
reconstitution des CA HT à partir de CA TTC, sur la base de coefficients de conversion, est la
méthode de la plus indiquée, dans la mesure au celle-ci permet de déterminer de manière précise le
CA HT en ne déduisant, grâce au coefficient correspondant appliqué, que la TVA acquitté
(facturée) sur ventes, procédé qui répond parfaitement à la notion de CA HT devant être soumis à
la TVA, contenue dans les dispositions de l’article 15 du CTCA qui stipulent que « le chiffre
d’affaires imposables (hors taxes) comprend le prix de marchandises, des travaux ou des services,
tout frais, droits et taxes, inclus à l’exclusion de la taxe sur la valeur ajoutée elle-même ».
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 191 /MF/DGI/DCX/ADJ/B2
Alger, le 5 février 2006
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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.........................................................................................................................................
.........................................................................................................................................
Par envoi rappelé en référence, vous demandez que vous soit indiqué les modalités de prise
en charge des crédits d’impôts issus de revenus de placement, opérés par des sociétés dont le
résultat de l’exercice de rattachement est déficitaire ou exonéré.
En réponse , j’ai l’honneur de vous faire connaître que les crédits d’impôts d’espèces,
donneront lieu à l’octroi de la faculté de report sur les exercices ultérieurs du reliquat de ce crédit si
le bénéfice de l’année correspondante n’arrive pas à l’absorber en totalité, ou bien, son report global
sur les années à venir, si le résultat de l’exercice de rattachement est déficitaire.
Dans le cas où le crédit d’impôt/RCDC se rapporte à un exercice exonéré en vertu d’une
décision d’octroi d’avantages, celui-ci ne bénéficiera ni de la possibilité de report ni celle de
remboursement, car l’exemption fiscale-IBS accordée à la société ne concerne que les bénéfices
issus de l’exploitation directe du projet d’investissement réalisé sous régime privilégié ; alors que
les revenus de placement sont la résultante d’une opération accessoire n’ayant pas de relation étroite
avec l’activité agréée.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
N° 705 MF/DGI/DCTX/ Alger, le 23 mai 2006
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Dans le cadre du traitement des affaires contentieuses des hésitations ont été relevées quant
au sort à réserver aux réclamations introduites hors délais.
La présente note a pour objet d’apporter des précisions relatives à ce point.
Condition de recevabilité des réclamations au regard des délais :
Pour être recevable en la forme, les réclamations contentieuses adressées au Directeur des
Impôts doivent, quels que soient les impôts, droits où taxes qu’elles concernent, être présentées
dans le délai fixé par les dispositions de l’article 72 du code des procédures fiscales (CPF). Il
s’ensuit que doivent être considérées comme irrecevable, les réclamations remises ou parvenues et
par conséquent enregistrées à la Direction des Impôts, après l’expiration du délai imparti au
contribuable pour introduire sa réclamation.
Dès lors, il appartient au contribuable d’établir par tous les moyens de preuve que sa
réclamation a été effectivement déposée du délai légal de réclamation.
Aussi, et en application des dispositions de l’article 76 du CPF, le Directeur des Impôts à la
faculté de statuer, sans instruction préalable, sur les réclamations entachées de déchéance pour
inobservation des délais de présentation et prononcer, par conséquent, un avis de rejet.
Par ailleurs, il y a lieu de considérer également comme irrecevable, les requêtes additives
portant sur de nouveaux points de contestation, lorsque leur date d’introduction se situe hors délai
légal de la réclamation initiale. En d’autres termes, les services chargés du contentieux sont tenus de
retenir et d’instruire les seuls nouveaux points de contestation soulevés dans le cadre d’une
réclamation additive, formulée à une date ne dépassant pas le délai imparti à la première
réclamation (tant que le délai de réclamation n’est pas expiré le contribuable à la faculté de
présenter plusieurs réclamations complémentaires relatives aux mêmes impositions contestées).
Il est signalé, toutefois, que la déchéance dont se trouve entachée la réclamation ne prive
pas le Directeur des Impôts du pouvoir de prononcer d’office le dégrèvement ou la restitution des
droits qui sont reconnus former surtaxe.
Exercice du dégrèvement d’office :
Conformément aux dispositions de l’article 95-1 du CPF, lé dégrèvement ou la restitution
des impositions ou fractions d’impositions formant surtaxe doit-être prononcé d’office, lorsque la
requête présentée par le contribuable, ne remplissant pas la condition de délai, vise à réparer une
errer matérielle ou un double emploi. Etant précisé que le DO ne peut être exercé d’une manière
générale que jusqu’au 31 décembre de la quatrième année suivant celle de l’expiration du délai de
réclamation.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
NOTE
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Chlef
Par envoi rappelé en référence, vous demandez que vous soit indiqué le sort qu’il convient
de réserver aux réclamations contentieuses, introduites par des entrepreneurs ayant réalisé des
logements sociaux et promotionnels, lesquels, n’ont pas respecté toute la procédure régissant
l’octroi de ce type d’avantages fiscaux, tel que le défaut de visa préalable du cahier des charges par
le chef d’inspection habilité.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en vertu de l’article 5 du modèle type
de cahier des charges relatif à l’exonération de l’IRG et l’IBS applicables aux bénéfices tirés des
activités de réalisation de logements si=sociaux et promotionnels, annexé à l’arrêté interministériel
du 11 avril 1998, le non respect et de l’une des clauses de ce cahier entraine, de plein droit,
l’annulation des avantages fiscaux devant être accordés.
Aussi, il est stipulé dans la clause 7 de ce cahier de charges, son établissement en triple
exemplaire originaux dûment visés par l’inspection des impôts territorialement compétente,
procédure préalable obligatoirement requise pour le bénéfice du régime privilégié en question.
De ce qui précède, il convient de réserver une suite défavorable aux recours formulés,
tendant au bénéfice des exonérations fiscales dont il s’agit, sans que les requérants n’observent les
règles procédurales y relatives.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 893 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de la Wilaya de Guelma
Objet/ Contentieux. A/S avantages fiscaux accordés sur réalisation de logements sociaux et
promotionnels.
Par envoi rappelés en référence, vous demandez à connaître la suite qu’il convient de
réserver à des réclamations contentieuses, actuellement en souffrance au niveau de vos services,
tendant au bénéfice des exonérations fiscales IRG et IBS , prévues à l’article 44 de la loi de finances
pour 1998, conséquemment à la réalisation –selon vos propos- par les réclamants concernés
(entrepreneurs) d’opérations de réhabilitation de l’habitat précaire.
Aussi, vous avez joint à cet effet une copie d’un modèle de cahier des charges portant sur
la réalisation de logements sociaux élaboré par la Direction chargée de l’urbanisme et de la
construction de la wilaya de Guelma et contresigné par l’entreprise REHITMET HAROUN
exécutrice des travaux.
En réponse, j’ai l’honneur d’attirer au préalable votre attention sur la différence existante
entre les opérations de réhabilitation de l’habitat précaire et celles de réalisation de logements
neufs. Les premières portent sur des travaux de bâtiment réalisés sur des immeubles anciens, à
l’effet de réparer les dommages causés par des sinistres ou tout simplement par l’usure du temps ;
tandis que la deuxième catégorie d’opérations consiste en la construction de logements sociaux.
A ce titre, les avantages fiscaux prévus par les dispositions de l’article 44 de la loi de
finances pour 1998, ne sont accordés que sur les seuls bénéfices tirés des opérations de construction
de logements (neufs) sociaux ou promotionnels, réalisés selon les prescriptions de l’arrêté
interministériel du 11 avril 1998, portant modèle type de cahier des charges régissant les normes de
réalisation de ces logements (cf. circulaire N°30 MF/MDB/DGI/DLF/98 du 27 décembre 1998).
Par ailleurs, il y a lieu de vous signaler que l’article 44 cité supra, a connu un
amendement institué à la faveur de l’article 50 de la loi de finances pour 2004 qui a étendu le
bénéfice des avantages fiscaux dont il s’agit , à la réalisation de logements (neufs) ruraux.
Aussi, la modification législative apportée à nécessité l’aménagement en conséquence de
l’arrêté interministériel cité ci-dessus, qui est intervenu au moyen d’un texte similaire daté du 08
mars 2006, publié au JORA N°28 du 30 Avril 2006-page 06.
En conclusion, est-il important de vous signaler que les opérations de r aménagement ou
de réhabilitation ne sont éligibles au bénéfice d’aucun avantage fiscal.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 824 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Copie pour information à :
- Mr. le Directeur Général des Impôts ;
- Mr. l’Inspecteur Général des Services Fiscaux ;
- Mrs.les Directeurs Centraux ;
- Mrs.les Directeurs Régionaux des Impôts ;
- Mrs.les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux ;
- Mrs.les Directeurs des Impôts de Wilaya.
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Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
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Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1226 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 20 septembre 2006
A
Monsieur le Directeur des Recherches et Vérifications
Objet/ A/S taxation à la TVA des activités mixtes suites rejet de comptabilité.
R.E.F./ Votre envoi n° 1689 MF/DGI/DRV/SDCF/B1/RB/2006 du 21 septembre 2006.
Par envoi rappelé en référence, vous m’avez transmis, pour avis et observations, deux
projets de notes relatifs à la taxation à la TVA des activités mixtes, à l’occasion des vérifications de
comptabilité et dont les écritures comptables de l’entreprise vérifiée ont fait l’objet de rejet.
En réponse, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les remarques reprises ci-après :
Au préalable, convient-il de définir la notion de redevable partiel à la TVA, laquelle
consiste en l’assujettissement d’une partie du CA réalise à la TVA et l’autre demeurant exonérée de
celle-ci, eu égard soit :
à la nature du produit fabriqué ou commercialisé ;
à la destination réservée aux produits usinés ou vendus ou à la prestation réalisée.
1°- Cas de fabrication ou de commercialisation de produits soumis au régime mixte de la
TVA :
La reconstitution extra comptable de CA, à la suite d’un rejet de comptabilité d’une
entreprise fabricant ou vendant de marchandises soumises partiellement à la TVA, à l’instar des
manufactures de laits de dérivés (fromage, yaourt,…) de céréales et dérivés (spaghetti,
macaronis…) ou de fabricants ou négociants en produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques
(produits esthétiques de beauté..Etc.), doit, quant à leur assujettissement à cette taxe, s’opérer selon
le mode de reconstitution de CA arrêté.
Si les vérificateurs ont opté pour la méthode du compte matière, en retenant des inputs
(matières premières, emballages) distincts pour chaque catégorie de produits commercialisés, à
l’exemple de deux comptes matières basés sur le conditionnement de lait et l’autre de yaourt, il
appartient de rappeler la TVA que sur les produits qui y sont passibles, sans recourir à la méthode
du prorata.
Dans l’éventualité où les vérificateurs ont retenu des intrants commun à tous les produits
vendus (exemple : poudre de lait pour les fabricants de lait et dérivés), en arrêtant un seul compte
matière pour la reconstitution de CA global réalisé, il est préconisé dans cette situation de procéder
à une détermination du CA taxable par la méthode suggérée par vos soins, à savoir :
CA taxable déclaré
CA total déclaré
Si, par ailleurs, le service taxateur à utilisé le compte financier, il y a lieu dans ce cas
d’appliquer la méthode du prorata, telle qu’explicitée ci-dessus.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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Direction du Contentieux
N° 473MF/DGI/DCTX
Alger, le 09 avril 2007
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
La présente note a pour objet de définir les conditions et les modalités de la mise en œuvre
des dispositions des articles 78 et 172-6 du code des procédures fiscales relatives à la délégation du
pouvoir de décision en matière de traitement des affaires contentieuses.
1- Fondement du dispositif de délégation du pouvoir de décision en matière contentieuse :
Le réaménagement du dispositif affèrent au pouvoir de délégation de signature opéré par la
loi de finances pour 2007 comporte come exigence par ma prise en compte des situations
statistiques et des indicateurs de performances qui malgré l’amélioration incontestable enregistrée
jusqu’ici continuent à afficher des indices négatifs. En effet, il est constaté notamment pour une
proportion non négligeable des affaires contentieuses traitées, le non respect des délais impartis aux
services fiscaux pour statuer sur les réclamations contentieuses.
Ce retard, s’est traduit par la constitution de stock de réclamations portant parfois sur deux
exercices et rendant sa résorption pour le moins malaisé.
Pour le dépassement de cette situation paralysante et préjudice aux contribuables, il est
décidé désormais de procéder davantage à la déconcentration du pouvoir de décision en matière
contentieuse.
Ainsi, et pour conférer une efficience plus grande au règlement des affaires contentieuses,
la délégation de décision s’opère selon la procédure ci-après décrite.
2-le délégant :
Conformément aux dispositions des articles 79-1 et 172-5 du code des procédures fiscales,
le pouvoir de statuer sur les demandes contentieuses appartient au seul Directeur des impôts. Dès
lors, seul le Directeur peut déléguer sa signature.
Par Directeur, il convient d’entendre le Directeur des Grandes Entreprises et le Directeurs
des Impôts de wilaya.
Les délégations de signature sont personnelles au délégant et au délégataire. Elles doivent
donc être renouvelées à chaque changement de l’un d’entre eux.
Le délégataire statue au nom du Directeur et appose sur les décisions prises la mention
« pour le Directeur et par délégation ».
3- Octroi de la délégation de pouvoir de décision :
En principe l’octroi de la délégation n’est pas obligatoire pour le Directeur qui conserve
toute latitude pour l’accorder, le refuser ou la retirer.
Toutefois, pour concrétiser le principe pour lequel elle a été instituée à savoir l’accélération
de la procédure de traitement des réclamations contentieuses et des dégrèvements et restitutions qui
en découleraient, la délégation du pouvoir de décision, par le Directeur doit être largement
exercée.
Le recours à cet instrument de gestion issu des techniques managériales sera mesuré par
la mise en place d’un indicateur faisant ressortir la proportion des affaires traitées par délégation.
La délégation du pouvoir de décision doit faire l’objet d’une décision par le Directeur
suivant le modèle joint en annexe.
4- Entendue de la délégation :
-Sens de la décision :
En vertu des dispositions de l’article 47 de loi de finances pour 2007, relatif la compétence
de l’agent délégataire du pouvoir de décision s’étend non seulement à l’admission totale et
partielle mais également au rejet.
-Montant de la décision :
L’extension de cette compétence porte également le montant plafond des affaires
contentieuses pour lesquelles il peut être procédé à cette délégation. En effet, les agents délégataires
exerçant leurs fonctions en DIW peuvent par délégation se prononcer sur des affaires portant sur un
montant maximal de 2.000.000DA au lieu de 500.000 DA précédemment.
Ce montant est porté à 5.000.000DA pour l’agent délégataire exerçant à la DGE (art. 172-6
du CPF).
-Appréciation des limites de la délégation :
Cette limite de compétence doit être appréciée non plus par cote mais par rôle émis, en
droits en principal et pénalités.
5 - Agents délégataires :
Dans un souci de diligence dans le traitement du contentieux fiscal, la délégation du pouvoir de
décision consentie au titre du contentieux administratif préalable doit concerner, par structure les
agents ci-après :
DIW
Sous-directeur du contentieux Inspecteur Principal
A ……………le…………….
Le Directeur des Impôts d Wilaya
SIGNE :
(1) mentionner les références et date de la décision portant nomination du délégataire dans le grade d’inspecteur principal ou central ;
(2) citer les références et date de nomination du délégataire au poste supérieur de sous-directeur du contentieux ou de chef de bureau
des réclamations ;
(3) citer les références et date du décret présidentiel ou, le cas échéant, de la décision de Mr. Le Ministre des Finances, portant
nomination du Directeur des Impôts de Wilaya ;
(4) mentionner les noms, prénoms, grade et fonction du délégataire ;
(5) préciser le montant en lettres et en chiffres de la délégation de signature accordée.
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Direction du Contentieux
N° 541 MF/DGI/DCTX
Alger, le 24 avril 2007
NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
N° de la réclamation:
Destinataire:
Le
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre réclamation visée ci-contre et parvenue à mon
service le ……………………………………………..
Le Sous-directeur du Contentieux.
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Direction du Contentieux
N° 1053 MF/ DGI/DCTX
Alger, le 22 juillet 2007
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Par des recours contentieux, des associés contestant les rappels IRG mis à leur charge
consécutivement aux redressements IBS établis à l’encontre de leur société (sociétés de capitaux ou
assimilées), au motif qu’ils n’ont bénéficié d’aucune distribution autres que celles décidées par les
organes compétents de la société et régulièrement déclarées. En d’autres termes, ces derniers font
valoir l’absence de perception de revenus mobilier (dividendes) complémentaires.
A cet égard, il ya lieu de préciser que les redressements IRG établis au nom des associés
lors d’un contrôle fiscal (contrôle approfondi- Vérification de comptabilité) ont pour origine soit
l’insuffisance des déclarations en matière de chiffre d’affaires, soit la réintégration de charges non
fiscalement déductibles. Etant indiqué que le fondement de ces redressements est basé sur la notion
de distributions irrégulières.
Le traitement contentieux à réserver au cas soulevé ci-dessus doit s’inscrire dans le cadre
des dispositions de l’article 46-1 du CID aux termes duquel sont considérés comme des revenus
distribués tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital.
Ces dispositions qui constituent donc une présomption légale de distribution à l’égard de
tous les bénéfices qui ne demeure pas investis dans l’entreprise, laquelle à imposer les bénéfices
réputés distribués, sur la base de l’IBS, entre les mains de leurs bénéficiaires.
A ce titre est-il indiqué que la démarche à suivre pour le règlement des affaires
contentieuses portant sur le point en question dépendra de l’origine du redressement opéré ayant
entrainé, l’application de l’impôt de distribution aux sommes désinvestis. En pratique, trois cas
peuvent se présenter :
1- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS correspondant à des ventes ou
recettes non déclarées, voir des achats dissimulés reconvertis en rehaussement sur le chiffre
d’affaires. Dans ce cas, les sommes non déclarées considérées comme désinvesties, sont réputées
distribuées aux associés et imposables à l’IRG. Ce mode de régularisation (IBS-IRG/ Associés)
concerne également les rehaussements issus des insuffisances des déclarations constatées en
matière de chiffre d’affaires lors de contrôle de contribuables bénéficiant d’avantages fiscaux.
2- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de
charges non déductibles, amortissements estimés excessifs ou des provisions injustifiées, ne
donnant lieu à aucun décaissement. Dans ce cas, la situation de l’entreprise ne présente pas un
désinvestissement, le redressement fiscal effectué au seul niveau de l’entreprise pas un
désinvestissement, le redressement fiscal effectué au seul niveau de l’entreprise entrainant un
supplément d’IBS, ne donne pas naissance à des revenus distribués imposables.
Il demeure entendu que le traitement contentieux réservé aux cas présentés ci-dessus
concerne également les personnes morales membres de sociétés capitales dont les dividendes
réputés distribués sont passibles de l’IBS.
Remarque importante :
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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N° 1399 MF/DGI/DCTX/DIR
Alger, le 06 juin 2007
NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 1400 MF/DGI/DCTX/DIR
Copie pour information à :
- Mr. le Directeur Général des Impôts.
- Mr. l’Inspecteur Général des Services Fiscaux.
- MM. les Directeurs Centraux.
- MM. les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
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N° 1440 MF/DGI/DCTX/DIR
Alger, le 22 octobre 2007
NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Centraux ;
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts ;
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
NOTE
A
Madame la Directrice par intérim des Impôts de la Wilaya de Chlef
Par envoi rappelé en référence, vous soulevez la question de décisions prononcées par
vos soins, au titre du recours préalable, non parvenues aux requérants destinataires, selon les propos
de ces derniers, bien que lesdites décisions aient été transmises sous plis recommandés avec accusés
de réception.
A cet égard et dans le but ne pas priver les contribuables concernés de leur droit de
recours devant les commissions compétentes, vous suggérez soit, l’établissement à ces derniers de
duplicatas de documents dont il s’agit ou la délivrance de nouvelles décisions.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que pour le règlement de cette
question, il convient de retenir la première option citée ci-dessus, à savoir, la délivrance au profit
des intéressés, après avoir formulé une demande écrite, des duplicatas de décisions frappées de cette
mention avec un cachet humide.
Toutefois, est-il important d’attirer votre attention sur la nécessité de la vérification
minutieuse de la conformité des renseignements repris sur les duplicatas délivrés, par rapport aux
originaux y relatifs.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 549 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B1.RY
Alger, le 08 avril 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts
de la Wilaya de Tébessa
Par envoi sus référencé, vous avez demandé à connaître s’il y a lieu de retenir en
imposition, en matière d’IRG, les reconnaissances de dettes (contrats de prêts) entre particuliers,
sachant que dans la majeure partie des cas, les préteurs sont des fonctionnaires ou des chômeurs
sans ressources, et que les investigations opérées par vos soins ont permis de relever que ces prêts
sont en réalité la contrepartie de ventes de biens immobiliers appartenant à l’OPGI.
En réponse, j’ai l’honneur de vous informer que dans la mesure où vous avez la preuve
certaine que les reconnaissances de dettes se rapportent en réalité à des cessions de pas-de-porte de
logements appartenant à l’OPGI, les impositions-IRG émises à l’encontre des bénéficiaires de ces
revenus, sont dûment fondées.
Cependant, les revenus d’espèces ne peuvent être assimilés à des plus-values de cession
immobilière, dans la mesure où les personnes concernées ne sont pas propriétaires des biens
immobiliers cédés, entrainant par voie de conséquence l’imposition desdits revenus à l’IRG suivant
barème prévu à l’article 104 du CIDTA.
Par ailleurs, est-il important de vous préciser que la législation fiscale autorise l’imposition
de tout revenu occulte, pour peu que l’Administration Fiscale détienne la preuve de sa réalisation,
abstraction faite de la détention ou non par son auteur de la qualité juridique, lui permettant
l’exercice de l’activité source de revenus objet de taxation.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de la TVA
N° 791 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Alger, le 26 mai 2008
L’examen des demandes de remboursement des crédits de TVA portant sur des exercices
antérieurs à mis en exergue les risques de fraudes qui sont favorisés par les difficultés auxquelles est
confrontée l’administration fiscale pour le suivi de l’évolution de la situation de crédit des
entreprises. Ces difficultés ont pour origine, d’une part l’absence d’un texte légal ou réglementaire
qui interdit le report des crédits d’un exercice à un autre, et d’autre part, l’imputation erronée des
remboursements accordés.
1. Gestion actuelle des crédits de TVA :
Le report de crédit TVA :
La législation et la réglementation fiscales en vigueur ne prévoient aucune obligation
interdisant aux entreprises de reporter le crédit de TVA dès le dépôt de la demande de
remboursement.
L’analyse de l’évolution de la situation de crédits des entreprises ayant bénéficié de
plusieurs décisions de remboursement portant sur des exercices antérieurs a permis de relever que
cette lacune juridique et réglementaire favorise deux risques majeurs :
Possibilité d’imputation du crédit :
Le report de crédit TVA demandé en remboursement sur les prochaines déclarations peut
donner lieu au remboursement d’un crédit TVA qui a déjà été imputé sur la TVA due sur les
affaires réalisées durant la période entre la date de dépôt de la demande et celle de l’intervention de
la décision de remboursement.
Double remboursement :
Le crédit TVA faisant l’objet d’une demande de remboursement au titre d’un exercice est
reporté sur les prochains exercices.
En attendant l’intervention de la décision de remboursement eu égard au délai prolongé de
traitement de la demande, l’entreprise peut introduire d’autres demandes de remboursement au titre
des exercices suivants qui portent sur des crédits qui englobent le crédit de la première demande de
remboursement , ce qui conduit à un risque énorme d’un double remboursement .
Imputation erronée des remboursements accordés :
Les entreprises bénéficiaires des décisions de remboursement procèdent à tort à
l’imputation du remboursement accordé du crédit détenu à la date de la notification de la décision.
En principe, le remboursement accordé doit venir en déduction du crédit détenu au 31 Décembre de
l’exercice au titre duquel le remboursement a été demandé.
Cette imputation erronée à causé d’énormes difficultés à l’administration fiscale pour la
gestion et le suivi des crédits de TVA des entreprises.
2. Nouvelle mesure arrêtées :
Compte tenu des risques certains d’un doubles remboursement ou de remboursement d’un
crédit déjà imputé, et en attendant la mise en place d’une nouvelle procédure de remboursement
plus performante, la direction du Contentieux a décidé de mettre en œuvre les deux mesures
suivantes :
Seules les demandes portant sur un seul exercice sont autorisées :
L’attention des services est appelée sur le fait que désormais les demandes de
remboursement de crédits de TVA portant sur plusieurs exercices antérieurs ne sont plus autorisées.
Les entreprises désirant obtenir le remboursement des crédits anciens sont dans
l’obligation d’introduire leurs demandes par exercice.
Elles ne sont autorisées à déposer leurs demandes relatives à l’exercice suivant que lorsque
la décision de remboursement de la première demande est intervenue et que le crédit détenu au 31
Décembre de l’exercice considéré a été diminué du remboursement accordé, lequel doit être exclu
du calcul du remboursement de l’exercice suivant.
Toutefois, pour ce qui concerne les entreprises en cessation d’activité qui détiennent des
crédits de TVA à la date de la cessation, elles peuvent introduire une seule demande pour tous les
exercices.
Interdiction d’imputation du remboursement accordé du crédit détenu à la date de la
décision :
Dans certains cas, la reconstitution des crédits de TVA des entreprises ayant bénéficié des
décisions de remboursement portant sur plusieurs exercices successifs ont donné lieu à des
situations débitrices et non créditrices au titre des exercices qui suivent la première demande de
remboursement.
Afin d’éviter que pareils cas ne se reproduisent à l’avenir et d’assurer un meilleur suivi des
crédits, les services chargés de l’instruction de la demande doivent veiller à ce que les
remboursements accordés soient déduits des crédits détenus au 31 décembre de l’exercice au titre
duquel la demande de remboursement a été introduite.
L’imputation du remboursement accordé du crédit détenu à la date de la décision de
remboursement n’est dorénavant plus admise.
Exemple :
Soit une entreprise ayant bénéficié d’un remboursement de crédits de TVA notifié le 1er
Mai 2008 d’un montant de 1.000.000DA, suite à sa demande de remboursement portant sur un
crédit d’un montant de 1.300.000DA, détenu au titre de l’exercice 2006.
L’imputation de ce montant de remboursement accordé doit venir en déduction du
crédit de TVA détenu au 31.12.2006 au titre duquel la demande a été introduite et non
pas du montant du crédit détenu à la date de l’intervention de la décision de
remboursement soir le 01.05.2008.
Ainsi, le nouveau crédit de TVA détenu par l’entreprise au 31.12.2006 sera égal à :
- Montant de remboursement accordé : 1.000.000 DA.
- Crédit détenu au 31.12.2006 : 1.300.000 DA.
- Nouveau crédit : 300.000 DA.
Ces nouvelles mesures sont applicables aux nouvelles demandes et celles en cours
d’instruction au niveau de vos services.
Le Directeur du Contentieux
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N° 1041 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 09 juillet 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de M’sila
Par envoi cité en référence, vous demandez que vous soit indiqué les suites qu’il convient de
réserver à des contentieux actuellement pendants à votre niveau, inhérents à des impositions à
l’IRG, réclamées à des contribuables (personnes physiques) ayant procédé à des transferts de
montants importants en devises (euros) vers l’étranger, en dispense des formalités de commerce
extérieur et des changes.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que les redressements opérés demeurent
dûment fondés, dans la mesure où la législation fiscale en vigueur, autorise l’imposition de tout
chiffre ou revenu occulte réalisé, abstraction faite de sa légalité. En d’autres termes, la législation
ci-avant citée n’octroie pas de stratus aux activités ou revenus appréhendés, mais se limite
uniquement à leur imposition.
A ce titre, et dans le cas où les revenus déclarés par les personnes concernées ne couvrent
pas les montants transférés, les rappels de droits effectués à leur encontre doivent être maintenus.
Le Directeur du Contentieux
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N° 1330 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B1.LN
Alger, le 13 octobre 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya d’Oum El Bouaghi
Par envoi sus référencé, vous demandez à savoir si l’exonération en matière d’IBS et
d’IRG des bénéfices tirés des opérations de construction de logements sociaux et promotionnels,
prévue par les dispositions de l’article 44 de la loi de finances pour 1998 ; concerne uniquement les
promoteurs principaux ou peuvent s’étendre notamment aux entrepreneurs qui réalisent ses projets
en sous-traitance.
En outre, vous demandez qu’il vous soit indiqué les suites qu’il convient de réserver aux
cahiers des charges ainsi qu’eux certificats de conformité, visés après l’achèvement des travaux.
En réponse, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance qu’à la lecture des prescriptions
de la note n°30 MF/DGI/DLF/LF/1998 du 27/12/1998 ayant commenté la mesure législative ci
avant citée, il est fait allusion dans le paragraphe 03 de la dite note, à l’octroi de cet avantage fiscal
au promoteur ayant réalisé ces logements , sans que cette dernière n’évoque la partie exécutrice des
travaux, c’est-à-dire l’entreprise de bâtiment ayant construit ces habitations, laissant ainsi planer
une certaine ambigüité sur la question.
Aussi, il vous est prescrit pour le règlement des contentieux inhérents à la question
susvisée, de n‘accorder les exonérations fiscales IBS ou IRG, qu’à l’entreprise signataire du cahier
des charges selon le modèle annexé à la circulaire citée supra.
S’agissant des cas de cahiers des charges et certificats de conformité visés après
achèvement des travaux, il convient de prendre ces documents en considération, après leur
authentification auprès de l’administration émettrice (Direction de wilaya charge de la
Construction), en usant à cet effet du droit de communication conféré à l’Administration Fiscale.
Enfin, je vous précise à toutes fins utiles, que l’article 44 de la loi de finances pour 1998,
a été modifié et complété par les dispositions de l’article 50 de la loi de finances pour 2004, qui ont
étendu le bénéfice des incitations fiscales dont il s’agit, aux opérations de réalisation de logements
ruraux.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
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Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N° 1392 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Alger, le 02 novembre 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
La présente note a pour objet de préciser aux services fiscaux le traitement contentieux à
réserver aux réclamations et recours introduits par les requérants qui contestant la réintégration de
la TVA/Achats initialement déduite, opérée à leur encontre suite aux rejets des factures établies par
leurs fournisseurs qualifiés de fraudeurs ou de mauvaise moralité fiscale.
En effet, les services taxateurs ont considéré, sans se fonder sur une base légale, que la
déduction de la TVA/Achats opérée par ces redevables clients est irrégulière au motif que leur
fournisseurs n’ont pas respecté leurs obligations fiscales ou bien parce qu’ils sont inscrits sur le
fichier des fraudeurs. Il est à remarquer, à cet égard, que pour remettre en cause la déduction de la
TVA, les services taxateurs ont tendance à se focaliser beaucoup plus sur la situation fiscale des
fournisseurs ayant facturé la taxe et semblent se désintéresser totalement de celle du client.
En principe, le bien fondé de la déduction doit être recherché d’abord dans les conditions
générales de déduction de la TVA à l’effet de s’assurer que le redevable –client a bien respecté ces
conditions, notamment celles relatives aux limites et exclusions prévues par les articles 39 à 41 du
Code des TCA.
Aussi, la démarche à retenir pour le règlement de ces affaires contentieuses doit s’inscrire
dans le cadre des principes fondamentaux régissant le droit à déduction de la TVA, lesquels dont
rappelés ci-après :
1. Rappel des principales conditions de déduction de la TVA :
L’affection du bien ou service à une opération taxable
Pour que la déduction soit valable, il ne suffit pas d’avoir la qualité de redevable. Encore
faut-il que la déduction soit opérée dans le cadre de l’exploitation. Aussi, les biens et services non
utilisés pour les besoins de l’exploitation d’une activité imposable sont-ils exclus du droit à
déduction. En outre, la déduction n’est admise que si, après ou sans transformation, les matières,
produits ou services sont utilisés dans une opération effectivement soumise à la taxe conformément
aux dispositions de l’article 32 du C.TCA.
Respect de la règle du prorata pour les redevables partiels :
Les non redevables de la TVA tels que les personnes exerçant à titre exclusif une activité
exonérée de TVA au sens de l’article 9 du C.TCA, sont totalement exclus du droit à déduction. En
revanche, les personnes qui réalisent simultanément des opérations taxables et exonérées,
bénéficient d’une déduction partielle déterminée en fonction d’un prorata de déduction calculé
suivant les conditions prévues par l’article 39 du C.TCA.
Justification de la TVA déductible :
Le redevable qui procède à la déduction de la taxe ayant grevé des biens et services doit
être en mesure d’en justifier par la mention de la taxe sur les factures d’achats. Cette mention de la
taxe est le moyen utilisé pour la transmission du droit à déduction, ce qui justifie l’obligation faite
aux redevables de faire apparaitre distinctement sur les factures qu’ils établissent le montant de la
TVA ainsi que le prix net des marchandises et des services. Il convient de préciser à cet effet, que
la facture justifie simplement le droit à déduction, mais ne peut en aucune façon créer ce droit.
De ce fait, la déduction n’est admise que si le fournisseur est légalement autorisé à faire
figurer la taxe sur ce document. C’est ainsi qu’une facture correspondant à des opérations fictives
(facture par prête-nom par exemple) n’ouvre droit à aucune déduction pour celui qui a reçu la
facture.
Par ailleurs, ces factures ou autres documents en tenant lieu, ne peuvent être utilisés pour
l’exercice du droit à déduction que dans la mesure où ils comportent les renseignements identifiants
à la fois le vendeur et l’acheteur en application des conditions de facturation prévues par le décret
exécutif N°05-468 du 10 Décembre 2005.
Exigibilité de la taxe chez le fournisseur et naissance du droit à déduction :
En vertu des dispositions de l’article 30 du C.TCA modifié par l’article 19 de la loi de
finances pour 2008, le droit à déduction prend son origine dans l’exigibilité de la taxe chez le
fournisseur (livraison, encaissement – débit). En effet, le droit à déduction (vente ou prestation de
service) devient exigible chez le redevable de cette taxe, c’est-à-dire chez le fournisseur des biens
ou des services.
Le droit à déduction coïncide, avec la date d’exigibilité de la taxe « d’amont »
correspondante, (exigibilité et déduction vont désormais de pair).
Ainsi lorsqu’il s’agit d’un fournisseur de biens ou de marchandises, la taxe est exigible
au moment où le client en prend livraison. Et que par conséquent, prend naissance le droit à
déduction.
Par contre, lorsqu’il s’agit d’un fournisseur de travaux ou de prestataire de service, la taxe
est exigible au moment de l’encaissement du prix. Il en résulte que le client ne peut opérer la
déduction de la taxe qu’à la date du paiement et non pas celle de la facturation.
Aussi, d’autres cas particuliers peuvent se présenter en fonction des autres éléments
entraînant l’exigibilité de la TVA pour certaines opérations définies à l’article 14 du C.TCA.
Toutefois, compte tenu des aménagements apportés au principe du droit à déduction par
la loi de finances complémentaires 2006 et la loi de finances pour 2008, trois (03) situations
peuvent se présenter, telles que reprises dans le tableau ci-après :
DEDUCTION DE LA TVA ARTICLE 20 DU C.TCA
Avant intervention LFC 2006 LFC 2006 LF 2008
« la déduction ne peut être effectuée « la déduction est opérée au titre « la déduction est opérée au titre du mois
que sur la déclaration déposée par les du mois au courant duquel elle a au courant duquel elle a été exigible. »
assujettis à la TVA au titre du chiffres été réellement acquittée. »
exigibilité = droit que l’administration
d’affaires du mois suivant celui de
peut faire valoir pour réclamer auprès
l’établissement de la facture, mémoire
du redevable le paiement de la TVA.
ou document d’importation.
En effet, c’est l’exigibilité qui détermine
Toutefois, en ce qui concerne les biens
la période au titre de laquelle le
soumis à amortissements la déduction
montant des opérations imposables doit
peut être opérée au titre du mois de
faire l’objet d’une déclaration avec
l’acquisition ou de la création de ces
paiement de la TVA correspondante.
biens ».
Le contribuable est en droit de Le droit à déduction est La déduction de la TVA est liée à
prétendre à la déduction de la TVA conditionné au paiement de la l’exigibilité de cette taxe chez le
dès l’établissement de la facture avec TVA supportée. fournisseur, ainsi qu’il est précisé supra.
le respect de la règle du décalage d’un
mois pour les biens et les services.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de la TVA
N° 1594 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B1/BK
Alger, le 16 décembre 2008
NOTE
A
Monsieur le Chef du Service des Recherches et Vérifications de Constantine
Par lettre visée en première référence, vous soumettez pour avis une question relative à la
remise en cause de la déduction de la TVA concernant les prestataires de services (transporteurs de
marchandises) placés sous le régime de l’impôt forfaitaire unique qui délivrent des factures à leurs
clients avec la mention distincte de la TVA et les droits correspondants.
Vous précisez qu’a ce titre et conformément aux dispositions de l’article 41-3° du C.TCA
(il est à signaler que cet alinéa a été abrogé par l’article 32 de la loi de finances 2007 et il ya lieu, à
cet effet, de se référer à l’article 64 du C.TCA) , les redevables placés sous le régime de l’impôt
forfaitaire unique ne peuvent mentionner la TVA sur les factures établies à leurs clients et de ce fait
TVA mentionnée irrégulièrement est exclue du droit à déduction.
Ainsi, vous vous interroger sur la possibilité de remettre en cause les déductions opérées
par les redevables à partir des factures d’achats ou de services établies par des fournisseurs relevant
du régime de l’impôt forfaitaire unique ne peuvent en aucun cas mentionner la TVA sur leurs
factures.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire savoir qu’en vertu des dispositions de l’article 64
du C.TCA, modifié par l’article 32 de la loi de finances 2007, les redevables placés sous le régime
de l’impôt forfaitaire unique ne peuvent en aucun cas mentionner la TVA sur leurs factures.
A ce titre, dans le cas où ces redevables l’aurait mentionnée sur les factures établies par
leur soin, elle est jugée irrégulière et ces derniers seront passibles des sanctions prévues à l’article
114 du C.TCA et devraient, par conséquent, être régularisé. Il en est de même pour la déduction
opérée par leurs clients ; celle-ci devrait être réintégrée au motif que le fournisseur n’est pas
légalement autorisé pour la facturer.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 1595 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Copie pour information à :
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts.
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts ا
ا ا
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 377 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B3.IA
Alger, le 02 mars 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Mascara
Par envoi cité en référence, vous demandez que vous soit indiqué le traitement fiscal qu’il
convient de réserver à la requête adressée à vos services par une entreprise de travaux publics, aux
termes de laquelle il est réclamé la restitution ou, à défaut, la compensation du droit de timbre d’un
montant de 5000 DA, payé à tort sur une qualification inadéquate, délivrée par la commission des
qualifications et classifications habilitée.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en vertu des dispositions combinées des
articles 70,72 et 130 du CPF, l’entreprise réclamante à toute la latitude juridique pour introduire un
recours préalable, tendant à la restitution dudit droit, selon la procédure contentieuse légalement
requise, accompagnée de la justification de l’annulation de la première qualification délivrée à tort
par la commission compétente en la matière.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI