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Contentieux fiscal
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de La TVA
N° 270MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Alger, le 21 février 2007

CIRCULAIRE
A

Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts


de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet /Restitution de la TVA grevant les opérations de construction et de préservation des BIENS
WAKFS.
R.E.F.S./ - Article 37 de la loi de finances pour 2002.
- Décret exécutif N°03-257 du 22 juillet 2003 fixant les conditions et modalités de mise en
œuvre des dispositions de l’article 37 de la Loi de finances pour 2002.

La présente circulaire a pour objet de commenter le décret exécutif N°03-257 du 22 juillet


2003 fixant les conditions et les modalités de mise en œuvre des dispositions de l’article 37 de la loi
de finances pour 2002.

I. INSTITUTION DU PRINCIPE DE RESTITUTION DE LA TVA APPLICABLE AUX


OPERATIONS DE PRESERVATION ET DE CONSTRUCTION DE BIENS WAKFS :

- Principe de la restitution :

Le principe de la restitution de la TVA ayant grevé les opérations de préservation et de


construction de BIENS WAKFS a été institué par les dispositions de l’article 37 de la loi de
finances pour 2002 au profit des structures relevant du Ministère des affaires Religieuses et des
WAKFS et des Associations Religieuses.

Il est utile de remarquer à cet effet, que l’autorisation de la restitution de la TVA au profit
de ces structures constitue une dérogation aux règles de fonctionnement de la TVA en ce sens qu’en
principe la charge de la TVA est supportée par les dites structures en leur qualité de consommateur
final.
Mais, pour des considérations d’ordre social et religieux, les pouvoirs publics ont eu pour
objectif à travers cette mesure d’encourager et de faciliter la construction de nouvelles mosquées et
la réhabilitation de celles dont l’état est défectueux.

- Définition des BIENS WAKFS :


Sont qualifiés de BIENS WAKFS, les biens tels que définis par la loi N°91-10 du 27
Avril 1991 relative aux BIENS WAKFS (J.O. N° 21 du 8 Mai 1991).
Il s’agit particulièrement des lieux où sont célébrés les rites religieux et ceux où est
dispensé l’enseignement du CORAN, à savoir les mosquées et les écoles coraniques.

II. CHAMP D’APPLICATION DE LA LOI AUTORISANT LA RESTITUTION DE LA


TVA RELATIVE AUX BIENS WAKFS :

Sont situées dans le champ d’application de la loi sur la restitution de la TVA les opérations
de construction et celles de préservation qui consistent en le recensement et le maintien en bon état
des BIENS WAKFS.

Les opérations de construction sont celles qui portent sur les travaux de réalisation de
nouvelles bâtisses destinées à abriter les lieux où sont célébrés les rites religieux et ceux où est
dispensé l’enseignement du CORAN.

Quant aux opérations de préservation des BIENS WAKFS, elles concernent d’une part, les
travaux d’entretien et de réfection des immeubles et d’autre part, les opérations de recensement des
BIENS WAKFS engagés par les services habilités du Ministère des Affaires Religieuses et des
WAKFS.

III. MODALITES ET CONDITIONS DE REMBOURSEMENT :

a) Modalités :

Le gestionnaire du BIEN WAKF qui désir obtenir la restitution de la TVA doit déposer,
auprès de la Direction des Impôts de Wilaya dont relève le lieu de situation du bien WAKF, une
demande manuscrite indiquant la nature des opérations réalisées et le montant de la taxe à restituer.
Par gestionnaire du BIEN WAKF il y a lieu d’entendre, soit les structures habilitées du
Ministère des Affaires Religieuses et des WAKFS lorsque les dépenses ont été engagées par ces
structures, soit les Associations ou les Comités Religieux lorsque les dépenses ont été engagées sur
leurs propres fonds.
La demande formulée doit être accompagnée d’un dossier comprenant les pièces désignées
ci-après :
- Formulaire de restitution de la TVA :
Le formulaire doit être renseigné dans toutes ses rubriques suivant le modèle joint en annexe.
Lorsque la demande de restitution est formulée par une association ou comité
religieux, ce formulaire doit être visé par les services habilités du Ministère des Affaires Religieuses
et des WAKFS certifiant que les opérations de préservation et de construction ont été effectivement
réalisées et qu’elles ont porté sur des BIENS WAKFS.

- Copie du devis estimatif des travaux certifié par un bureau d’études spécialisé ;
- Copie de l’agrément de l’association religieuse établi par les services habilités de la wilaya
concernée ;
- Un chèque barré libellé au nom de la structure habilitée du Ministère des Affaires
Religieuses et des WAKFS ou de l’Association religieuse suivant le cas.
b) - Conditions de remboursement de la TVA : M

- Justification de la TVA facturée :

Pour l’obtention de la restitution de la TVA, le gestionnaire du bien wakf doit


obligatoirement présenter les pièces justificatives de la TVA facturée par l’entrepreneur de travaux,
le fournisseur des matériaux de construction ou le bureau d’études ayant réalisé la conception du
projet.
- La réalisation effective des travaux :
La restitution de la TVA n’est admise que lorsque les travaux de construction et d’entretien
ont été effectivement réalisés.

La réalisation effective des opérations est attestée par les services habilités du Ministère des
Affaires Religieuses et des WAKFS et la Direction des Impôts de Wilaya concernée en apposant
leurs visas sur le formulaire de restitution de la TVA.

- Le cout estimatif des travaux :

Les travaux de construction et de préservation des BIENS WAKFS doivent faire l’objet
d’un devis estimatif certifié par un bureau d’études spécialisé.

- L’agrément de l’association religieuse :

Pour solliciter la restitution de la TVA, l’association religieuse doit être dument


agréée par les services habilités de la wilaya dont elle relève.

- Source de financement des dépenses :

Les demandes de restitution de la TVA formulées par des associations religieuses ne sont
admises que si les opérations de construction et de préservation des BIENS WAKFS ont été
financées par leurs fonds propres. Ce qui signifie que les opérations financées par une tierce
personne n’ouvrent pas droit à la restitution de la TVA.

c) - Instruction du dossier :

L’instruction du dossier est effectuée par la Sous Direction du Contentieux au niveau de la


Direction des Impôts de Wilaya.

Dans le cadre de l’instruction, le service doit s’assurer que les opérations de construction et
de préservation ont porté sur des BIENS WAKFS tels que définis par la loi relative aux BIENS
WAKFS et que les travaux ont été effectivement réalisés. Il doit également authentifier les factures
présentées et déterminer le montant de la taxe à restituer.

Le dossier ainsi instruit est transmis directement à la Direction Centrale du Contentieux


pour décision et mandatement accompagné du compte rendu du Direction des Impôts de Wilaya.

Les dispositions de la présente circulaire doivent faire l’objet d’une large diffusion à
l’ensemble des services concernés. Les difficultés éventuellement rencontrées dans l’exécution des
prescriptions qui précèdent doivent être portées à ma connaissance sous le timbre de la présente.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 245 MF/DGI/DCTX
Alger, le 24 février. 2008

INSTRUCTION
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet / Loi de finances pour 2008 : Mesures relatives au contentieux fiscal et remboursement des
crédits de TVA.

La présente instruction a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modalités d’application des dispositions de la loi de finances pour 2008 introduites en matière du
contentieux fiscal, de recours gracieux et de remboursement des crédits de TVA, lesquelles
s’inscrivent dans le cadre de l’harmonisation et simplification des procédures y relatives, tout en
prenant en considération les implications découlant de la réforme des structures de l’administration
fiscale.

Les modifications et aménagements introduits en la matière par la loi de finances pour


2008 ; portent sur les points ci-après :

1. Au titre du recours préalable :


- Le mandat
- Relèvement du seuil de compétence de l’administration centrale.
- La poursuite de l’opération d’adaptation de la rédaction du code des procédures fiscales, en
prenant en compte la création des CDI et CPI, notamment en matière de compétence d’attribution
dans le traitement du contentieux.
2. Au titre du recours juridictionnel :
- Simplification des dispositions relatives à la procédure contentieuse dans sa phase
juridictionnelle, en procédant à la :
 Suppression de certaines dispositions obsolètes,
 Suppression de l’obligation faite aux contribuables de présenter leur requête introductive
d’instance sur papier timbré.
3. Au titre du contentieux répressif :
- Révision des conditions de retrait de la plainte de l’administration fiscale.
4. Au titre du recours gracieux :
- Institution d’une commission de recours gracieux compétente à l’égard des recours
introduits par les contribuables relevant de la compétence de la DGE.
5. Au titre du remboursement des crédits de TVA :
- Introduction de la déconcentration de la décision de remboursement des crédits de TVA,
- Cas des redevables partiels.
SOMMAIRE

AU TITRE DU RECOURS PREALABLE

A- LE MANDAT

1- Economie de la mesure
2- Types de recours concernés par le mandat
3- Forme du mandat
4- Représentants dispensés de la formalité de production de mandat
5- Date d’effet.

B- SEUIL DE COMPETENCE DE L’ADMINISTRATION FISCALE EN MATIERE


CONTENTIEUSE S

1- Economie de la mesure
2- Contenu des prérogatives de l’administration centrale en matière de contentieux
3- Appréciation des seuils de compétence de l’administration centrale
4- Réclamations introduites par les associés et actionnaires de sociétés
5- Recours contentieux portant sur des impositions prélevées par voie retenue à la source
6- Affaires portant sur des excédents de versement, erreurs matérielles et doubles emplois
7- Traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de l’administration centrale
7.1- Délai d’instruction des réclamations
7.2- Intervenants dans le traitement des affaires contentieuses
7.3- Examen des réclamations contentieuses
7.4- Intervention du Directeur des Grandes Entreprises/Directeur des impôts de Wilaya
8- Montage des dossiers contentieux à soumettre à l’administration centrale
9- Examen au niveau de l’administration centrale
9.1- Affaires contentieuses issues des régularisations DGE/DIW
9.2- affaires contentieuses issues des vérifications de comptabilité
10- Suite de la procédure par le Directeur des impôts (DGE/DIW)
11- Date d’effet.

AU TITRE DU RECOURS JURIDICTIONNEL

A. Abrogation de la disposition permettant au DIW de soumettre d’office la réclamation


contentieuse, à la décision du tribunal administratif.
B. Mesures d’ordre – référence aux dispositions relatives aux commissions de recours
C. Suppression de l’obligation de présenter la requête introductive d’instance sur papier timbre
D. Abrogation de l’article 84 du CPF
E. Suppression de l’obligation de présenter la requête d’intervention sur papier timbré
F. Mesure d’ordre – suppression de référence à l’article 84 du CPF
G. Substitution des termes « juridiction administrative » au lieu et place des termes « le tribunal
administratif ».
H. Substitution des « décisions des juridictions administratives » aux « arrêts des tribunaux
administratifs »
I. Mesure d’ordre – rectification d’erreur (en majuscule)
AU TITRE DU RECOURS REPRESSIF

- Dépôt de plainte : aménagement des conditions requises pour le retrait de la plainte par le DIW
AU TITRE DU RECOURS GRACIEUX

- Institution d’une commission de recours gracieux – DGE (en majuscule)

AU TITRE DU REMBOURSEMENT DES CREDITS DE TVA


A- DECONCENTRATION DES DECISIONS DE REMBOURSEMENT DES CREDITS
DE TVA
1- Economie de la mesure
2- Contenu des nouvelles prérogatives de la DGE et des DIW en matière de remboursement des
crédits de TVA
3- Qualification juridique de la demande de remboursement des crédits de TVA
4- Appréciation de seuil de compétence de la DGE et des DIW en matière de remboursement des
crédits de TVA
5- Modalités de traitement des demandes de remboursement des crédits de TVA
5.1- introduction de la demande de remboursement des crédits de TVA
5.2- phases d’instruction des demandes de remboursement des crédits de TVA
5.3- examen des demandes de remboursement des crédits de TVA
6- Intervention de la décision sur les demandes de remboursement des crédits de TVA
6.1- délai pour statuer sur les demandes de remboursement des crédits de TVA
6.2- Intervention de la décision de remboursement des crédits de TVA
6.3- exécution et notification de la décision
7- Délai dont dispose le contribuable pour utiliser les autres voies de recours
8- Suivi des demandes de remboursements des crédits de TVA
9- Date d’effet de ces nouvelles mesures.

B- CAS DES REDEVABLES PARTIELS


1- Economie de la mesure
2- Rappel sur la notion de redevables partiels
3- Obligation des redevables partiels
3.1- Déterminer le prorata provisoire de déduction
3.2- Appliquer le prorata provisoire aux opérations réalisées pour déterminer le montant de la
TVA déductible.
3.3- Traitement fiscal de la fraction de la TVA non déductible
3.4- Déterminer le prorata définitif de déduction
4- Modalités de remboursement des crédits de TVA formulées par les redevables partiels
4.1- Cas des redevables partiels qui n’ont pas demandés le bénéfice du régime des achats en
franchise
4.2- Cas des redevables partiels dont la fraction de la TVA ouvrant droit à déduction est
remboursable
5- Exemple d’application
6- Date d’effet de ces nouvelles mesures

ANNEXES

- Modèle de mandat
- Fiche signalétique : Exécution des avis conformes émis par l’Administration centrale
- Avis de rejet, Admission partielle, Admission totale d’une demande de remboursement des
crédits de TVA
- Fiche technique et de suivi des demandes de remboursement des crédits de TVA
- Note N°1083/MF/DG/07 du 26.11.2007 relative au dispositif de déconcentration des décisions
- de remboursement des crédits de TVA
- Accusé de réception d’une demande de remboursement de TVA
REFERENCE AU CODE DES PROCEDURES FISCALES

1- Au titre du recours préalables :

N° d’ordre Articles de la loi de Articles du code Objet de la modification


finances 2008 CPF
01 Art 24 Art 75 CPF Le mandat : suppression de l’obligation du
papier timbré et de la formalité de
l’enregistrement et institution d’un imprimé
fourni par l’administration fiscale.

02 Art 25 et 26 Art 77 et 79 CPF Seuil de compétence administration centrale


en matière de contentieux DIW.

Seuil de compétence de l’administration


03 Art 37 Art 172 CPF
centrale en matière de contentieux DGE.

2- Au titre du recours juridictionnel :

N° d’ordre Articles de la loi Articles du Objet de la modification


de finances 2008 code CPF
Abrogation de la disposition permettant au DIW de
01 Art 26 Art 79 CPF soumettre d’office la réclamation contentieuse, à la
décision du tribunal administratif.
Mesures d’ordre. Référence aux dispositions relatives
02 Art 27 Art 82 CPF aux commissions de recours.

Suppression de l’obligation de présenter la requête


03 Art 28 Art 83 CPF introductive d’instance sur papier timbré

04 Art 29 Art 84 CPF Abrogation de l’article 84 du CPF

Suppression de l’obligation de présenter la requête


05 Art 30 Art 87 CPF d’intervention sur papier timbré

06 Art 31 rt 88 CPF Mesure d’ordre : suppression de référence à l’article


84 du CPF

- Substitution des termes « juridictions


07 Art 32 Art 89 CPF administrative » au lieu et place des termes « le
tribunal administratif ».
- Abrogation du troisième paragraphe de l’art 89 du
CPF
-Substitution des « décisions des juridictions
08 Art 33 Art 90 CPF
administratives » aux « arrêts des tribunaux
administratif ».
- Suppression de l’obligation de présenter la requête
d’appel sur papier timbré.
09 Art 34 Art 91 CPF Mesure d’ordre – rectification d’erreur.
3- Au titre du contentieux répressif :

N° d’ordre Articles de la loi de Articles du Objet de la modification


finances 2008 code CPF

Dépôt de plainte. Aménagement des


Art 305 CID
01 Art 13 et 21 conditions requises pour le retrait de la
et 119 CTCA
plainte par le DIW.

4- Au titre du recours gracieux :

N° d’ordre Articles de la loi de Articles du Objet de la modification


finances 2008 code CPF

DGE. Institution d’une commission de


recours gracieux pour statuer sur les recours
01 Art 38 Art 173 CPF
de l’espèce introduits par les contribuables
dont le dossier fiscal est géré par la DGE.

5- Au titre de remboursement des crédits de TVA :

N° d’ordre Articles de la loi de Articles du code Objet de la modification


finances 2008 CPF

01 Art 25, 26 et 37 Art. 77, 79 et 172 Déconcentration des décisions de


CPF remboursement des crédits de TVA.

02 Art 20 Art 50ter CTCA Calcul de remboursement de TVA


sollicité par les redevables partiels.

1- AU TITRE DU RECOURS PREALABLE :

Objet : Le mandat. Suppression de l’obligation du papier timbré et de la formalité de


l’enregistrement et institution d’un imprimé fourni par l’administration fiscale.
Référence :
- Article 24 de la loi de Finances pur 2008
- Article 75 du code des procédures fiscales.

1.Economie de la Mesure :
L’avant dernier alinéa de l’article 75 du CPF prévoyait que « le mandat doit, à peine de
nullité, être rédigé sur papier timbré et enregistré avant l’exécution de l’acte qu’il autorise ». Il
s’agit d’une formalité lourde et qui, peut parfois se révélé coûteuse.
L’article 24 de la loi de Finances pour 2008, substitue, l’obligation d’utiliser du papier
timbré et de faire enregistrer le mandat, par l’utilisation d’un imprimé fourni par l’administration
fiscale avec obligation de faire légalisé la signature auprès des services communaux habilités, pour
toute personne titulaire d’un mandat et qui n’intervient pas au titre de son activité professionnelle et
ce, hormis les avocats régulièrement inscrits au barreau.
Désormais, tout contribuable réclamant, désireux de confier l’introduction et le suivi de son
recours auprès de l’Administration Fiscale, à un tiers mandataire, est uniquement tenu de délivrer à
ce dernier une procuration établie selon un imprimé fourni par les services fiscaux habilités,
exclusion faite de certaines catégories de représentants comme il sera explicité ci-après.
2.Types de recours concernés par le mandat :

Les contribuables requérants peuvent donner procuration à des tiers, pour introduire et
soutenir les types de recours suivant :
- Recours préalables devant les services de l’administration fiscale (DGE – DIW – CDI – CPI)
- Recours devant les commissions de recours des impôts directs et taxes assimilées et de TVA de
daïra, wilaya et centrale ;
- Recours devant les commissions de recours gracieux.
- Les demandes de remboursement des crédits de TVA.

3.Forme du mandat :
Quels que soient la nature de leur activité, son régime juridique ou fiscal, les contribuables
professionnels (commerçants, artisans, professions libérales….etc.) donnant procuration à autrui, au
titre de leur requête contentieuse, sont uniquement tenus à la délivrance d’un mandat au profit de
leurs représentants, selon l’imprimé, ci-annexé, fourni par l’Administration Fiscale, dûment signé
par leurs soins et frappé du cachet humide de leur entreprise.
Ce mandat trouve notamment son application à l’égard des cabinets de comptabilité ou de
conseil fiscal, agissant au nom de leurs clients et ce, sans accomplissement de la formalité de
légalisation auprès des services communaux compétents, le cachet et la signature de l’entreprise
mandante sur ledit imprimé font foi.
S’agissant des personnes physiques qu’elles soient suivies au régime déclaratif ou non,
formulant des réclamations, à titre particulier, en matière de recours contentieux ou gracieux
relatifs à titre illustratif à la taxe foncière, à l’impôt sur le patrimoine ou à l’IRG sur les revenus
locatifs ou les plus-values particulières découlant de cessions d’immeubles bâtis ou non bâtis….., le
mandat établi selon le modèle d’imprimé ci-joint, est soumis à la légalisation de signature du
mandat auprès des services communaux compétents.
Le mandat peut être introduit à tout moment de la procédure.
4.Représentants dispensés de la formalité de production de mandat :

Certains mandataires agissant en nom et pour le compte de contribuables requérants, de par


leur profession, leur statut juridique ou leur position vis-à-vis des impositions réclamées, ne sont
pas soumis à l’obligation de présentation du mandat en cause, pour l’introduction de recuits
concernant des contribuables dont ils sont respectivement clients, préposés (salariés) ou
solidairement responsables des dettes fiscales recherchées en paiements.
Il s’agit notamment des :
- Avocats régulièrement inscrits au barreau qui doivent toutefois présenter leur lettre de
constitution ;
- Liquidateurs à l’amiable ou judiciaire de sociétés ;
- Syndics contestant des impositions mises à la charge de la masse ;
- Personnes détenant de leurs fonctions ou qualités, le droit d’agir au nom de l’entreprise, à
l’instar des gérants et présidents directeurs généraux de sociétés, d’employés salariés chargés de
la fonction financière au sein de leurs entreprises, ainsi que des membres de sociétés en nom
collectif ;
- Héritiers pour le compte du défunt ;
- Personnes tenues d’acquitter les droits réclamés en vertu du principe de solidarité des
débiteurs.
Ces personnes sont tenues de présenter tous documents justifiant le droit d’agir au nom
du contribuable.

5.Date d’effet :

Les nouvelles mesures entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2008.

Objet : recours préalable – révision du seuil de compétence de l’administration centrale.


Références : Articles 25, 26 et 37 de la loi de finances pour 2008
Articles 77, 79 et 172 du code des procédures fiscales.

1- Economie de la mesure :
Les dispositions des articles 77, 79 et 172 du code des procédures fiscales, telles que
rédigées avant l’intervention de la loi de finances pour 2008, prévoyaient que l’administration
centrale se prononce sur les réclamations contentieuses afférentes aux vérifications de comptabilité
ainsi qu’aux vérifications approfondies de la situation fiscale d’ensemble (VASFE) opérées par la
structure chargée du contrôle fiscal au niveau national (services des recherches et vérifications de la
Direction générale des Impôts). Elles prévoyaient également que pour les affaires d’un montant
supérieur à 10 millions de dinars, le Directeur des Impôts de Wilaya est tenu de requérir l’avis de
l’administration centrale, qu’il s’agisse des contentieux issus des rectifications opérées par les
inspections ou issus des vérification de comptabilité et les vérifications approfondies de la situation
fiscale d’ensemble (VASFE) effectuées par les structures locales de contrôle fiscal.
Dans un soucis de déconcentration des décisions contentieuses pour lesquelles
l’administration centrale est compétente, la loi de finances pour 2008 prévoit d’une part, et pour les
vérifications effectuées par les SRV, de créer un seuil de 20 millions de dinars à partir duquel
l’administration centrale se prononce, et d’autre part de relever le seuil actuel de 10 millions de
dinars à partir duquel le Directeur des impôts de wilaya est tenu de requérir l’avis conforme de
l’administration centrale. Pour la Direction des Grandes Entreprises le seuil de compétence a été
relevé à 100 millions de dinars.
2- Contenu des prérogatives de l’administration centrale en matière de contentieux :
Les articles 25, 26 et 37 de la loi de finances pour 2008 ont apporté des aménagements aux
dispositions des articles 77, 79 et 172 du code des procédures fiscales (CPF), aux termes desquelles
les décisions relatives aux réclamations contentieuses, quel que soit l’origine de la régularisation
contesté sont soumises à l’avis conforme de l’administration centrale lorsque ces affaires portent sur
un montant global droits et pénalités comprises excédant :
- 20.000.000,00 DA pour les affaires dont les impositions contestées de régularisation opérées
par les services d’assiette et de contrôle relevant des Directions des impôts de wilaya.
- 10.000.000,00 DA pour les réclamations contentieuses introduites par les contribuables
relevant de la Direction des Grandes Entreprises (DGE).
Le tableau ci-après résume, par structure et origine d’imposition, les modifications opérées en
la matière :
STRUCTURE ORIGINE DES IMPOSITIONS SEUIL DE COMPETENCE DE
CONTESTEES L’ADMINISTRATION CENTRALE
1-Régularisation – inspection
2-versements spontanés et retenues à la >Supérieures à 20.000.000 DA
source contestées
DIW 3-Vérifications de comptabilité SDCF (droits en principal et pénalités
4-VASFE – SDCF comprises).
5-vérification de comptabilité (SRV)
6-VASFE - SRV
1-régularisation opérées par la sous-
direction de gestion.
2-versements spontanés et retenues à la
source opérées. >Supérieures à 100.000.000 DA
DGE 3-Régularisations opérées par la sous- (droits en principal et pénalités
direction des hydrocarbures. comprises).
4-vérification de comptabilité opérées par
les sous-directions du contrôle fiscal et des
hydrocarbures.
3- Appréciation des seuils de compétence de l’administration centrale :
Ces nouvelles dispositions qui modifient les prérogatives de l’administration centrale, en
matière de contentieux fiscal, consistant en le relèvement du seuil de compétence de celle-ci, tel
qu’explicité ci-dessus, concernant les affaire contentieuses dont le rôle, les versements spontanés ou
la retenue à la source effectuée, dépasse le montant global, selon le cas 20.000.000,00 DA (DIW) et
100.000.000,00 DA (DGE), exprimés en droit principal et pénalités d’assiette.
Il en résulte de qui précède que pour le décompte du montant ainsi précisé, les pénalités de
recouvrement en sont exclues.
4- Réclamations introduites par les associés et actionnaires de société :
Les affaires contentieuses introduites par les associés et actionnaires de sociétés contestant
les impositions mises à leur charge, suite à la vérification de comptabilité de leurs sociétés, celle-ci
relèveront du champ de compétence de l’administration centrale que si elles portent sur des
montants excédant les montants indiqués ci-dessus.
Compte tenu des modifications apportées au régime d’impositions des dividendes désormais
soumis à une taxation libératoire de 15% au titre de l’IRG opérée par voie de retenue à la source par
le débiteur lors d’une régularisation par les services, les réclamations contentieuses y relatives
peuvent être formulées par les deux parties (entreprises- associés/actionnaires) auprès des services
du lieu de versement ou d’établissement de la retenue contestée.

5- Recours contentieux portant sur des impositions prélevées par voie de retenue à la source :
Le principe retenu pour le traitement des contentieux développés ci-dessus est étendu aux
recours contentieux relatifs à toute imposition contestées ayant été établie par voie de retenue à la
source.
6- Affaires portant sur des excédants de versement, erreurs matérielles et doubles emplois :
Les réclamations contentieuses ayant trait aux excédants de versement, erreurs matérielles
ou doubles emplois dépassant les nouveaux seuils de compétence de l’administration centrale,
doivent être traitées en premier et dernier ressort, selon le cas, par la DIW ou la DGE, sans requérir
l’avis conforme de l’administration centrale, dans la mesure où il s’agit de simples erreurs
comptables ou arithmétiques, pouvant de surcroit être corrigées par voie de dégrèvement d’office
conformément aux dispositions l’article 95 du CPF.
7- Traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de l’administration
centrale :

7.1- délai d’instruction des réclamations :


Le délai prévu par la législation en vigueur pour le traitement des contentieux dont l’avis de
l’administration centrale est requis est de huit (08) mois. Ce délai est reparti selon les différentes
phases d’instruction comme suit :
- Au niveau local (DGE et DIW), l’instruction de la réclamation doit se réaliser pendant une
durée n’excédant pas six (06) mois,
- Au niveau central, l’intervention de l’administration s’opère dans le délai de deux (02) mois.
Le dernier mois est consacré à la procédure de notification de la décision au contribuable
réclamant et, le cas échéant, à l’enclenchement de la procédure d’annulation totale ou partielle des
impositions objet de décharge.
7.2- intervenants dans le traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence
de l’administration centrale :
Le traitement des réclamations contentieuses relevant de l’administration centrale implique
l’intervention de plusieurs services conformément aux missions qui leur sont assignées dans ce
domaine, et dans le strict respect des délais impartis.
Le tableau ci-dessus retrace les intervenants dans le traitement des affaires contentieuses :
STURCTURE ORIGINE DES IMPOSITIONS CONTESTEES INTERVENANTS
-régularisation – inspection 1-inspection
2-S/Direction du contentieux
-versements spontanés contestés 1-inspection
DIW -retenues à la source contestées 2-S/Direction du contentieux
-vérification de comptabilité SDCF S/Direction du contentieux
-VASFE – SDCF
-vérification de comptabilité (SRV) S/Direction du contentieux
-VASFE – SRV
-régularisations assiette : S/D de gestion et S/D 1-S/Direction ayant établi
des hydrocarbures l’imposition contestée.
DGE 2-S/Direction du contentieux.
-versements spontanés et retenues à la source 1-S/Direction chargée de la
opérées. gestion du dossier fiscal de
l’entreprise réclamante.
2-S/Direction du contentieux
-vérifications de comptabilité opérées par les S/Direction du contentieux
sous-directions du contrôle fiscal et des
hydrocarbures.
Il est rappelé, à cet égard, que la détermination des intervenants dans le traitement dans le
traitement des affaires contentieuses relatives aux vérifications de comptabilité et VASFE , s’inscrit
dans le cadre des mesures d’allègement de la procédure d’instruction des contentieux en cause,
précisées par la note 939 MF/DGI/DCTX.IR du 06 Juillet 2004.
7.3- Examen des réclamations contentieuses :
Pour l’examen des affaires contentieuses, dont l’avis conforme de l’administration centrale
est requis, les intervenants ainsi définis procéderont à leur instruction tant en la forme qu’en le
fond, selon les mêmes règles que celles adoptées pour le traitement de l’ensemble du contentieux. A
ce titre, il y a de se référer en la matière à l’instruction générale sur les procédures contentieuses.
7.4- Intervention du Directeur des Grandes Entreprises ou du Directeur des Impôts de
Wilaya :
Lors de la présentation du dossier contentieux dûment formalisé, le Directeur des grandes
entreprises ou le Directeur des impôts de wilaya doit s’assurer que l’avis motivé de l’ensemble des
intervenants figure dans le dossier contentieux.
Il est tenu de faire connaître sa position sur l’affaire en cause.
Dès lors, il est procédé immédiatement à la transmission du dossier à l’administration
centrale pour avis conforme.
8- Montage du dossier contentieux à soumettre à l’administration centrale :
Les dossiers contentieux devant être soumis à l’administration centrale, pour avis conforme,
doivent contenir toutes les pièces et documents à même de permettre aux services centraux de se
prononcer en toute connaissance de cause sur les affaires relevant de leurs compétences.
Le tableau ci-après indique par type de contentieux les pièces constitutives du dossier :
Contentieux issus des Contentieux issus des VASFE Contentieux issus des
vérifications de comptabilité régularisations – assiette
1-accusé de réception de la 1-accusé de réception de la 1-accusé de réception de la
réclamation réclamation réclamation
2-la réclamation du 2-la réclamation du 2-la réclamation du
contribuable et toutes les contribuable et toutes les pièces contribuable et toutes les pièces
pièces justificatives produites justificatives produites justificatives produites
3-rôle individuel des 3-rôle individuel des 3-rôle individuel des
impositions contestées impositions contestées impositions contestées
4-instructions des intervenants 4-instructions des intervenants 4-instructions des intervenants
5-avis du directeur 5-avis du directeur 5-avis du directeur
6-l’avis de vérification 6-l’avis de vérification 6-notification de redressement
7-fiches de début et fin des 7-fiches de début et fin des + réponse du contribuable
travaux de vérifications travaux de vérifications
8-rapport de vérification 8-rapport de vérification
9-états comparatifs des bilans 9-notification primitive
10-relevés comparatifs du 10-notification définitive
tableau du compte des 11-notification complémentaire
résultats éventuelle
11-notification primitive
12-notification définitive
13-notification
complémentaire éventuelle

9- Examen au niveau de l’administration centrale :

9.1- affaires contentieuses issues des régularisations DGE et DIW :


A la réception des dossiers contentieux dûment formalisés et comportant les avis émis par
l’ensemble des intervenants dans le traitement des affaires contentieuses issues des régularisations
opérées par la DGE et les DIW, la Direction du contentieux procède à leur enregistrement.
Sur la base de tous les éléments d’informations ainsi mis à sa disposition, la Direction du
contentieux procède à l’examen de l’affaire contentieuse.
En se fondant sur les résultats de son instruction, la Direction du contentieux émettra un avis
auquel la Direction des grandes entreprises ou la Direction des impôts de wilaya compétence devra
s’y conformer pour prendre sa décision et la notifier au contribuable.
9.2-affaires contentieuses issues des vérifications opérées par le service des recherches et
vérifications (SRV) et celles effectuées par els services de contrôle fiscal de la DGE :
A la réception du dossier contentieux, par l’administration centrale, la Direction du contentieux
procède à son enregistrement sur un registre spécial, et à sa transmission à la Direction des
recherches et vérifications (DRV).
a. Le rôle de la direction des recherches et vérification :
La DRV procédera :
- D’une part, à l’examen de l’ensemble de documents de rapportant à la phase à la phase de
vérification ;
- Et d’autre part, à l’analyse des avis et observations émis par les intervenants au niveau local.
A l’issue de cet examen, la DRV se prononce tant sur les points soulevés par le contribuable,
que les propositions faites par les intervenants dans le traitement de l’affaire contentieuse.
Cet avis, émis par cette structure qui doit intervenir dans un délai d’un (01) mois, est ensuite
porté à la connaissance de la Direction du contentieux.
b. Les travaux en Direction du contentieux :
Sur la base de tous les éléments d’informations ainsi mis à sa disposition, la Direction du
contentieux procède à l’examen de l’affaire contentieuse.
En se fondant sur les résultats de son instruction, la Direction du contentieux émettra un avis
auquel la Direction des grandes entreprises ou la Direction des impôts de wilaya compétence devra
s’y conformer pour prendre sa décision et la notifier au contribuable.
10- Suite de la procédure par le Directeur des impôts (DGE- DIW) :
A cet égard, il est précisé que le Directeur des impôts doit notifier au contribuable la
décision prise par lettre recommandé avec accusé de réception (sauf dans le cas d’admission totale
où la décision est notifiée par lettre ordinaire), la date de la réception servant de point de départ aux
délais dont dispose le contribuable pour user des autres voies de recours prévues par la législation
en vigueur.
La lettre de notification de la décision doit reproduire intégralement les motifs de la
décision, en cas de rejet total u partiel. Lorsque la réclamation est jugée irrecevable en la forme,
notamment au regard des délais de présentation des réclamations à l’exception de celles éligibles à
la procédure de dégrèvement d’office, il convient de faire connaitre au contribuable les motifs ayant
conduit à son rejet.
En outre, il appartient à la Direction des grandes entreprises ou la Direction des impôts de
transmettre dès notification de la décision au contribuable une copie de ladite décision, à la
Direction du Contentieux.
Ce document doit être accompagné d’un fiche signalétique dûment visée par le responsable
de la structure faisant ressortir l’exécution de l’avis émis par la Direction du contentieux et ce,
suivant le modèle joint en annexe.

11- Date d’effet des mesures ci-dessus commentées :

Les nouvelles mesures introduites par la loi de finances pour 2008, sont applicables à
compter du 1er janvier 2008, comme suit :
STRUCTURES AFFAIRES CONTENTIEUSES CONCERNEES
1-les affaires contentieuses dont le montant global des droits et
pénalités est supérieur à 30.000.000,00 DA demeurant en
instance de traitement au 31.12.2007, doivent être transmis à
DGE l’administration centrale, pour avis.

2-les affaires contentieuses introduites en 2008 dont le montant


global des droits et pénalités excédent 100.000.000,00 DA.
1-réclamations contentieuses introduites en 2008 dont le
montant global droits et pénalités dépassent 20.000.000,00 DA

DIW Il en découle que les affaires n’atteignant pas ce seuil et dont


le traitement demeurait en instance au 31.12.2007 relèveront
de la compétence des DIW sans requérir l’avis de
l’administration centrale.

2- AU TITRE DU RECOURS JURIDICTIONNEL :

Objet : abrogation de la disposition permettant au DIW de soumettre d’office la réclamation


contentieuse, à la décision du tribunal administratif.
Références : -Article 26 de la de Finances pour 2008
- Article 79 du code des procédures fiscales.

Economie de la Mesure :
Avant 2008, l’alinéa 2 articles 79 du code des procédures fiscales prévoyait que le Directeur
des impôts de wilaya, saisi par une réclamation contentieuse introduite par un contribuable, peut
soumettre d’office le litige à la décision du tribunal administratif.
Ce paragraphe est abrogé par la nouvelle rédaction de l’article 79 du CPF modifié par
l’article 26 de la LF 08. Le motif est que cette disposition ne précisait pas dans quel cas le
responsable du service fiscal concerné peut recourir à cette procédure, aussi, la saisine d’office de la
juridiction administrative priverait le contribuable des avantages d’un traitement préalable par
l’administration fiscale et mettrait ce dernier devant un fait accompli.
Par ailleurs, il est à signaler que cette disposition n’a jamais été appliquée en fait.

Objet : Mesures d’ordre. Référence aux dispositions relatives aux commissions de recours.
Références : - Article 27 de la loi de Finances pour 2008.
- Article 82 du code des procédures fiscales.
Economie de la Mesure :
La rédaction des dispositions de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 82 du CPF, faisait
référence aux articles 300, 301 et 302 du CID.
Or, ces articles ont été abrogés et leur teneur a été transférée aux articles 80, 81 et 81 bis du
CPF.
Cette situation est remédiée par la nouvelle rédaction de l’article 82-1 du CPF, telle que
prévue par l’article 27 de la LF 08.

Objet : Suppression de l’obligation de présenter la requête introductive d’instance sur papier


timbré.
Références : - Article 28 de la loi de Finances pour 2008
- Article 83 du code des procédures fiscales.

Economie de la Mesure :
L’article 28 de la loi de finances 2008 a modifié les dispositions de l’article 83 du CPF à
l’effet de supprimer l’obligation de présenter la requête introductive d’instance sur papier timbré.
En effet, dans un souci de simplifier les procédures relatives aux contentieux fiscal,
l’obligation de rédiger la requête sur papier timbré n’est plus indispensable. D’ailleurs, l’oubli de
cette formalité pouvait être régularisé à la demande du greffe.
Par conséquent, l’exigence du papier timbré pour la rédaction et l’introduction des
requêtes auprès du greffe ne constitue plus une condition de forme pouvant affecter la
requête.

Objet : Abrogation de l’article 84 du CPF.


Références : - Article 29 de la loi de Finances pour 2008
- Article 84 du code des procédures fiscales.

Economie de la Mesure :
L’article 29 de la loi de finances 2008 a abrogé les dispositions de l’article 84 du CPF
traitant de la communication des requêtes par le greffe, au directeur des impôts de wilaya afin
d’émettre son avis.
La communication des requêtes au DIW pour avis tel que prévue par les dispositions de
l’article 84, alourdissait la procédure et n’était, en pratique jamais appliquée par la juridiction
administrative.
En effet, cette communication est prise en charge dans le cadre de l’échange des
requêtes et mémoires entre le contribuable et l’administration fiscale par l’intermédiaire du
juge, conformément aux dispositions prévues par le code de procédure civile.

Objet : Suppression de l’obligation de présenter la requête d’intervention sur papier timbré.


Références : - Article 30 de la loi de Finances pour 2008
- Article 87 du code des procédures fiscales.
Economie de la Mesure :
L’article 30 de la loi de Finances 2008 a modifié les dispositions de l’article 87 du CPF à
l’effet de supprimer l’obligation de présenter la requête d’intervention sur papier timbré.
En effet, dans un souci de simplifier les procédures relatives aux contentieux fiscal,
l’obligation de rédiger les requêtes sur papier timbré ne semble plus indispensable. D’ailleurs,
l’oubli de cette formalité pouvait être régularisé à la demande du greffe.
Par conséquent, l’exigence du papier timbré pour la rédaction et l’introduction des
requêtes auprès du greffe ne constitue plus une condition de forme pouvant affecter la
requête.

Objet : Mesure d’ordre : suppression de référence à l’article 84 du CPF.


Références : - Article 31 de la loi de Finances pour 2008
- Article 88 du code des procédures fiscales.

Economie de la Mesure :
L’article 31 de la loi de finances pour 2008 a modifié les dispositions de l’article 88 du CPF
par la suppression de la référence faite à l’article 84/2 du code des procédures fiscales suite à
l’abrogation des dispositions de l’article 84 du CPF.

Objet : - Substitution des termes « juridiction administrative » au lieu et place des termes « le
tribunal administratif»
- Abrogation du troisième paragraphe de l’art 89 du CPF.
Références : - Article 32 de la loi de Finances pour 2008
- Article 89 du code des procédures fiscales.
Economie de la mesure :
L’article 32 de la loi de finances 2008 a modifié les dispositions de l’article 89 du CPF par
la substitution des termes préférables « juridiction administrative » au lieu et place des termes
« tribunal administratif », au motif que les tribunaux administratifs ne sont pas encore mis en place
et les chambres administratives auprès des cours continuent à prendre en charge les affaires en
première instance.
Aussi, l’article 32 de la loi de finances 2008 abroge le troisième paragraphe de l’article 89
du code des procédures fiscales, dont le contenu n’a aucune relation avec la disposition prévue par
cet article.
En effet, l’article 89 concerne la détermination du cadre légal régissant le contentieux fiscal
dans sa phase juridictionnelle, alors que le troisième paragraphe de cet article concerne un délai
imparti au contribuable pour faire connaitre s’il refuse d’accepter le dégrèvement partiel proposé
par l’administration fiscale.

Objet : - Substitution des « décisions des juridictions administratives » aux « arrêts des tribunaux
administratifs ».
- Suppression de l’obligation de présenter la requête d’appel sur papier timbré.

Références : - Article 33 de la loi de Finances pour 2008


- Article 90 du code des procédures fiscales.
Economie de la mesure :
L’article 33 de la loi de finances 2008 a modifié les dispositions de l’article 90 du CPF pour
substituer les termes préférables « les décisions des juridictions administratives » au lieu et place
des termes « arrêts des tribunaux administratifs ».
En effet, les tribunaux administratifs ne sont pas encore opérationnels, d’une part, et d’autre
part le tribunal rend un « jugement » et non pas un arrêt.
Ainsi, les termes «décisions des juridictions administratifs » sont plus appropriés, sans
distinction de l’appellation de la juridiction.
Par ailleurs, l’art 33 de la LF 08 abroge le deuxième paragraphe de l’article 90 du code des
procédures fiscales, prévoyait la rédaction et de la présentation de la requête d’appel sur papier
timbré. Par conséquent, l’exigence du papier timbré ne constitue plus une condition de forme
pouvant affecter la requête d’appel du contribuable.
Objet : Mesure d’ordre – rectification d’erreur.
Références : - Article 34 de la loi de Finances pour 2008
- Article 91 du code des procédures fiscales.

Economie de la mesure :
L’article 34 de la loi de finances pour l’année 2008 rectifie une erreur dans la rédaction du
deuxième paragraphe de l’article 91 du code des procédures fiscales.

En effet, s’agissant du délai imparti à l’administration fiscale pour faire appel auprès du
Conseil d’Etat, contre un arrêt rendu en premier ressort, il y avait lieu de remplacer l’expression « à
compter du jour de la notification faite par le responsable habilité » par l’expression « à compter
du jour de la notification faite au service fiscal concerné ».

3- AU TITRE CONTENTIEUX REPRESSIF :

Objet : Dépôt de plainte. Aménagement des conditions requises pour le retrait de la plainte par le DIW.
Références : - Articles 13 et 21 de la loi de Finances pour 2008
- Article 305 du code des impôts directs et taxes assimilés.
- Article 119 du code des taxes sur le chiffre d’affaire.

Economie de la mesure :

Les dispositions des articles 13 et 21 de la loi de finances pour 2008 apportant une
modification, respectivement, aux articles 305 du CID et 119 du code des TCA.

Les aménagements introduits par ces dispositions portent sur l’allègement des conditions
requises pour le cas de retrait de la plainte engagée par l’administration fiscale, prévu par les
articles 305 du CID et 119 du code des TCA, en dispensant cette formalité, de l’accord préalable du
Directeur Général des Impôts.

Toutefois, le paiement intégral par le contribuable concerné, des droits simples et des
pénalités, objet de la poursuite pénale, demeure toujours une condition préalable et nécessaire
au retrait de la plainte de l’administration fiscale.
A ce titre, pour engager la procédure de retrait de la plainte, les directeurs des impôts de
wilaya ne sont plus tenus de requérir l’autorisation préalable du Directeur Général. Néanmoins, en
cas de retrait de la plainte, conformément aux nouvelles dispositions, il y a lieu de faire parvenir à
la Direction du Contentieux, à postériori, un compte rendu sur l’affaire, accompagné des
justificatifs du paiement intégral des droits simples et des pénalités.
Par ailleurs, pour l’engagement des plaintes et le suivi des affaires auprès des juridictions
pénales, il y a lieu de se référer à la note n°82 MF/DGI/DCTX/ADJ du 16.01.2006, notamment la
recommandation de s’assurer, avant de procéder au dépôt de la plainte, que le contribuable n’est pas
en contentieux pour les mêmes impositions en cause.
4- AU TITRE DU RECOURS GRACIEUX :

Objet : DGE, institution d’une commission de recours gracieux pour statuer sur les recours
gracieux introduits par les contribuables dont le dossier fiscal est géré par la DGE.
Référence : - Article 38 de la loi de finances pour 2008.
- Article 173 du code des procédures fiscales.

Economie de la mesure :

L’article 38 de la loi de finances pour 2008 a complété les dispositions de l’article 173 du
CPF prévoyait l’institution d’une commission de recours gracieux pour statuer sur les recours
introduits par les contribuables dont le dossier fiscal est géré par la DGE.
L’article 38 de la loi de finances pour 2008 précise que la création, la composition et le
fonctionnement de ladite commission sont fixés par décision du Directeur général des impôts.
Il est précisé à cet égard que la décision mentionnée ci-dessous devra intervenir
incessamment et fera l’objet d’une note particulière, précisant les modalités de prise en charge des
dossiers relatifs à ces recours.
5- AU TITRE DU REMBOURSEMENT DES CREDITS DE TVA :

Objet : Déconcentration des décisions de remboursement des crédits de TVA


Référence : - Articles 25, 26 et 37 de la loi de finances pour 2008.
- Articles 77, 79 et 172 du code des procédures fiscales.

1- Economie de la mesure :
En vue de réduire de façon significative le délai de traitement des demandes de
remboursement des crédits de TVA, la loi de finances pour 2008 a introduit la déconcentration des
décisions de remboursement des crédits de TVA qui consiste à transférer aux services fiscaux
extérieurs la compétence en la matière pour se prononcer, ordonnancer et mandater des
remboursements de TVA à hauteur de 20.000.000 DA pour les contribuables révélant des DIW et
100.000.000 DA pour les contribuables gérés par la DGE.
La mise en œuvre de ce nouveau dispositif permettra, d’une part, de dispenser le Directeur
Général de la procédure par laquelle il est soumis à sa signature les décisions de remboursement et,
d’autre part, d’éviter à l’administration centrale d’intervenir dans le traitement des dossiers dont les
montants n’atteignent pas les seuils ci-dessus.
2- Contenu des nouvelles prérogatives de la DGE et des Directeurs des impôts de wilaya en
matière de remboursement des crédits de TVA :
Les articles 25, 26 et 37 de la loi de finances pour 2008 ont introduits au sein des articles 77,
79 et 172 du CPF de nouvelles dispositions conférant au Directeur des grandes entreprises et au
Directeur des impôts de wilaya des prérogatives en matière de traitement des demandes de
remboursement des crédits TVA aux termes desquelles les responsables desdites structures fiscales
dont désormais compétents pour statuer sur des demandes de remboursement des crédits de TVA
formulées auprès de leurs services respectifs.
En d’autres termes, la Direction des Grandes Entreprises et les Directions des Impôts de
Wilaya, dans leur domaine de compétence respectif :
- rendront des décisions d’admission totale, d’admission partielle ou de rejet sur les demandes de
remboursement qui leur sont présentées, et ce, sans requérir l’avis de l’administration centrale
lorsque lesdites demandes portent sur des montants n’excédant pas respectivement 100.000.000
DA et 20.000.000 DA.
- et procéderont à l’ordonnancement et au mandatement des montants admis au remboursement.
Il résulte de ce qui précède, que ces structures fiscales ne sont donc plus tenues de soumettre
à la DRI et l’administration centrale les dossiers de remboursement des crédits de TVA dont le
montant n’excède pas les seuils précisés ci-dessus.

3- Qualification juridique de la demande de remboursement des crédits de TVA :

En intégrant, les demandes de remboursement des crédits de TVA au sein des dispositions
des articles 77, 79 et 172 du CPF régissant la procédure contentieuse dans sa phase de recours
préalable le législateur assimile ces demandes à des réclamations contentieuses, lesquelles vont
obéir désormais aux mêmes règles de procédure applicable au traitement du contentieux.
D’autre part, est-il important de signaler que cette qualification juridique des demandes de
remboursement ainsi définie, a pour incidence d’ouvrir aux contribuables les autres voies de recours
contentieux, en cas de rejet total ou partiel de leurs demandes.
4- Appréciation de seuil de compétence de la DGE et des DIW en matière de remboursement
des crédits de TVA :
Pour déterminer, le domaine de compétence de la DGE et des DIW en matière de
remboursement des crédits de TVA, au regard des seuils indiqués ci-dessus, il y a leu de retenir le
montant global figurant sur la demande de remboursement et ce nonobstant la période à laquelle se
rapporte le crédit de TVA.
5- Modalités de traitement des demandes de remboursement des crédits de TVA
5.1- Introduction de la demande de remboursement des crédits de TVA :
Les demandes de remboursement des crédits de TVA formulées par les contribuables
doivent être déposées auprès de la Direction (DGE- DIW) gérant leur dossier fiscal, un accusé de
réception est délivré au contribuable.
5.2 - Phases d’instruction des demandes de remboursement des crédits de TVA :
Le traitement des demandes de remboursement des crédits de TVA implique l’intervention de
plusieurs services lesquels dont définis comme suit :

Montants des demandes de


structures Intervenants
remboursement

Inférieurs 1-inspection
DIW <20.000.000 DA 2-S/D contentieux- DIW
3-DRI

Inférieurs S/D gestion


DGE
<10.000.000 DA
Il est indiqué, a cet égard, que lorsque les demandes de remboursement des crédits de TVA
portent sur des montants excédant lesdits seuils, l’avis conforme de l’administration centrale sera
requis.
5.3- Examen des demandes de remboursement des crédits de TVA :
Pour l’examen des demandes de remboursement des crédits de TVA, les intervenants ainsi
définis procéderont à leur instruction en la forme et au fond selon les règles de procédures définies
par « l’instruction sur la procédure de remboursement des crédits de TVA » élaborée en 2005, à
laquelle il y a lieu de se référer.
6- Intervention de la décision sur les demandes de remboursement des crédits de TVA :

6.1- délai pour statuer sur les demandes de remboursement des crédits de TVA :
Le délai prévu par la législation pour le traitement des réclamations contentieuses est étendu aux
demandes de remboursement des crédits de TVA, lesquelles devant faire l’objet des décisions dans
un délai de :
- 6 mois si la demande de remboursement TVA relève de la compétence de la DGE- DIW.
- 8mois lorsque les demandes de remboursement de remboursement requièrent l’avis
conforme de l’administration centrale.
6.2- intervention de la décision de remboursement des crédits de TVA :
Le Directeur des grandes entreprises et les Directeurs des impôts de wilaya sont habilités à
statuer dans la limite de leur compétence quel que soit le sens de la décision prise : admission totale
ou partielle, rejet, la décision doit être motivée, c’est-à-dire qu’elle doit indiquer d’une façon
sommaire, les motifs sur lesquels est fondé le rejet total ou partiel de la demande.
6.3- Exécution et notification de la décision :
Le Directeur des impôts assure l’exécution des décisions de remboursement des crédits de
TVA, sauf au cas où il est intégralement fait droit à la demande du contribuable, les décisions sont
notifiées par lettre recommandée avec accusé de réception : la date de réception sert de point de
départ au délai on dispose le contribuable pour saisir les autres voies de recours. La lettre de
notification doit reproduire intégralement les motifs de la décision lorsqu’il s’agit d’un rejet partiel
ou total.
La mise en œuvre de la nouvelle procédure de remboursement des crédits de TVA consistent
en le transfert de compétence en matière d’ordonnancement et de mandatement des décisions de
remboursement au Directeur des grandes entreprises et aux Directeurs des impôts de wilaya, est
subordonnée à la mise en place du dispositif budgétaire et comptable nécessaire.
7- Délai dont dispose le contribuable pour utiliser les autres voies de recours :
Trois situations sont à envisager :
a- Intervention de la décision dans le délai de six(06) mois ou huit (08) mois :
Dans ce cas, si le contribuable n’est pas satisfait de la décision rendue sur sa demande, il
dispose d’un délai de deux (02) mois pour saisir la commission de recours compétente et d’un
délai de quatre (04) mois pour la saisine de la juridiction compétente. Il est précisé que la date à
retenir pour la computation du délai (2mois/ 4mois) est celle de la réception de la notification
portant décision de rejet total ou partiel.
b- Intervention de la décision dans un délai supérieur à six (06) mois ou huit (08) mois :
Dans ce cas, le contribuable dispose également, d’un délai de deux (02) mois pour saisir la
commission de recours compétente et d’un délai de quatre (04) mois pour la saisine de la
juridiction compétente. Il est précisé que la date à retenir pour la computation du délai (2mois/
4mois) est celle de la réception de la notification portant décision de rejet total ou partiel.
c- Absence de réponse de la part de DIW pendant le délai de six (06) ou huit (08) mois :
A l’issue de l’expiration du délai de six (06) mois, le contribuable dispose d’un délai de quatre
(04) mois pour saisir la chambre administrative. Ce délai commence à courir à compter de la date
d’expiration du délai de six (06) mois.

8- Suivi des demandes de remboursements des crédits de TVA :

La DGE, ou la DIW est tenue dès le montage des dossiers de remboursement des crédits de
TVA relevant de leur compétence respective faire parvenir obligatoirement à la Direction du
Contentieux une fiche technique suivant le modèle, joint en annexe.
Une copie de la décision notifiée au contribuable sera également transmise à la Direction du
Contentieux.

9- Date d’effet de ces nouvelles mesures :

Les nouvelles mesures sont applicables à compter du 01.01.2008 comme suit, sous réserve
de la mise en place du dispositif budgétaire et comptable :

Structures Demandes de remboursements

1-Les demandes de remboursements introduites avant le 01.01.2008,


demeurant en cours d’examen continueront à être soumises à
l’administration centrale quel que soit le montant de remboursement
sollicité.
DGE 2- Les demandes de remboursement introduites à partir du 01.01.2008 dont
le montant excède 100.000.000DA seront soumises à l’administration
centrale.
3-Les demandes de remboursement introduites à partir du 01.01.2008 et
dont le montant n’excède pas 100.000.000DA seront traitées directement par
la DGE (dès la mise en place du dispositif budgétaire et comptable).
1-Les demandes de remboursement introduites avant le 01.01.2008,
demeurant en cours d’examen continueront à être soumises à
l’administration centrale quel que soit le montant de remboursement
DIW sollicité.
2-Les demandes de remboursement introduites à partir du 01.01.2008 dont
le montant excède 20.000.000DA seront soumises à l’administration
centrale.
3-Les demandes de remboursement introduites à partir du 01.01.2008 et
dont le montant n’excède pas 20.000.000DA seront traitées directement par
le DIW (dès la mise en place du dispositif budgétaire et comptable).

Observation :

Dans l’attente de l’institution du dispositif budgétaire et comptable nécessaire pour


permettre aux responsables des structures de procéder eux-mêmes directement au
remboursement de la TVA, les dossiers de remboursement actuellement en cours de
traitement auprès de vos services seront à l’issue de leur étude, transmis à l’administration
centrale.
15 Objet : Remboursement des crédits de TVA : cas des redevables partiels.
Références : - Article 20 de la loi de finances pour 2008.
- Article 50 ter du code des taxes sur le chiffre d’affaires.

Economie et fondement de la mesure :


La taxe sur la valeur ajoutée repose sur deux grands principes :
- Le paiement fractionné de la taxe,
- La compensation aux frontières.
Le paiement fractionné est obtenu grâce à l’introduction du système des déductions qui
permet à tout assujetti de défalquer de la taxe collectée sur ses ventes, les taxes ayant grevé les
achats de biens et services, de telle sorte à effacer toute rémanence de la taxe dans le prix de revient
du produit vendu. Ainsi, seule « la valeur ajoutée » conférée au produit, subit l’impôt.
Le second principe, à savoir la compensation aux frontières consiste à ne faire subir au
profit exporté que la fiscalité du pays de destination, afin d’éviter la double taxation. Ce principe est
obtenu grâce à la combinaison d’une exonération à la vente, et la restitution des taxes ayant grevé
les éléments du prix de revient du produit exporté.
Le remboursement se justifie par le fait que le produit exporté étant exonérée ; l’assujetti qui
le commercialise ne peut pratiquer son droit à déduction dans la mesure où il ne collecte aucune
taxe à la vente. A coté du remboursement à l’exportation, il a été institué pour des raisons d’ordre
économique ou social d’autres remboursements de la TVA acquittée par des redevables évoluant
dans certains secteurs d’activité exonérés par une disposition expresse de la loi ou réalisant des
opérations en franchise de taxes. Le remboursement est également accordé aux redevables qui
cessent leur activité et ceux détenant des crédits issus de la différence de taux de la TVA.
Il convient de préciser à cet égard, que le crédit à rembourser n’est pas obligatoirement le
montant intégral du crédit détenu par le redevable, mais celui résultant d’un décompte mensuel
continuant un plafond de remboursement lié aux opérations exonérées.
En effet, pour calculer le crédit généré par les opérations exonérées, il doit être tenu compte
notamment de la TVA déductible mentionnée par le redevable dans ses déclarations mensuelles. Il
est rappelé, à ce titre, que suite à la modification de l’article 50 du code des TCA, dans le cadre de
la loi de finances pour 2005, la TVA remboursable est élargie à la totalité de dépenses engagées par
l’entreprise. Ce droit a été étendu à tous les éléments constitutifs du prix de revient d’un produit,
d’un bien ou d’une prestation de services ayant supporté la TVA, en tenant compte bien entendu des
conditions et exclusions relatives aux déductions fixées par la législation fiscale en vigueur.
En pratique, il a été relevé que les entreprises ayant la qualité de redevables partiels
dont une seule partie des opérations réalisées ouvrent droit à déduction, formulent des
demandes de remboursement des crédits de TVA sans tenir compte des règles de déduction
qui leur sont applicables. En effet, les montants de TVA sollicités au remboursement
déterminés sans application du prorata de déduction comprennent des montants se
rapportant à des opérations n’ouvrant pas droit à déduction.
Pour remédier à cette situation, la loi de finances pour 2008 a clarifié le mode de calcul du
montant du remboursement de TVA sollicité par les redevables partiels, en le limitant à la fraction
de la TVA qui est déductible selon les règles spéciales prévues à l’article 39 du code des TCA.
D’autre part, il est précisé que le reliquat de TVA non admis au remboursement est
considéré comme une charge d’exploitation déductible des bénéfices imposables.
2- Rappel sur la notion de redevable partiels :
En principe, sous réserve que soient respectées les conditions de forme et de fond, la TVA
ayant grevé l’acquisition des biens et services est déductible dans sa totalité. Toutefois, si
l’entreprise ne sera déductible. On rappelle, à cet égard, le cas des redevables partiels qui sont des
personnes (physiques ou morales) qui réalisent des opérations dans le champ d’application de
la TVA, c'est-à-dire imposables à cette taxe, mais dont certaines d’entre elles n’ouvrent pas
droit à déduction de la TVA supportée en amont.
Des règles particulières sont applicables aux redevables partiels : la TVA ayant grevé
leurs biens et services utilisés concurremment pour la réalisation d’opérations n’est déductible
qu’en proportion de l’utilisation de ses biens et services à des opérations imposables. En
conséquence, lorsqu’ils utilisent ses biens ses biens et services à usage mixtes les redevables
partiels doivent déterminer la proportion de cette utilisation à des opérations imposables pour
connaître le montant de la TVA y afférente qu’ils seront en droit de déduire. Pour le calcul de cette
proportion, les redevables partiels doivent appliquer une clé de répartition commune à l’ensemble
des dépenses.
A titre d’exemple, les entreprises qui ne sont redevables que sur une partie de leurs
opérations, à savoir celles qui réalisent à la fois des opérations taxables et des opérations portant sur
des produits exonérés sont celles dont l’activité consiste en la production de (lait- semoule-
médicaments).
A ce titre, une précision fondamentale doit être apportée en ce qui concerne les exportateurs
et les personnes qui livrent en franchise de taxe. En effet, les dispositions combinées des articles 34
et 38 du CTCA confèrent aux exportateurs et ceux livrant en franchise la qualité de redevables
entiers ouvrant droit à la déduction totale de la TVA sur les achats ou éventuellement au
remboursement de la TVA non imputée, et ce, nonobstant le fait que ces derniers réalisent des
chiffres d’affaires mixtes (taxables- exonérées), ou totalement en franchise de taxe.
En outre, il ya lieu d’indiquer que les non redevables de la TVA, c’est-à-dire qui réalisent
des chiffres d’affaires totalement exonérées ne bénéficient d’aucun droit à déduction, ni de
remboursement de la TVA. A titre d’exemple, on peut citer le cas des entreprises dans le chiffre
d’affaires est totalement constitué de ventes de produits exonérés (lais – médicament – semoule).

3- Obligation des redevables partiels :

3.1- Déterminer le prorata provisoire de déduction :


Conformément aux dispositions de l’article 39 du CTCA, les redevables partiels ainsi définis
sont tenus de déterminer le montant de la taxe déductibles, selon la règle du prorata de
déduction.
Ce pourcentage de déduction constitue un mode de répartition forfaitaire de la TVA surs les
achats entre taxes déductible et taxe non déductible, pour tenir compte du fait que ces achats se
rapportent à la fois à des opérations ouvrant droit à déduction et n’ouvrant pas droit à déduction.
Ce pourcentage de déduction correspond au rapport annuel entre le montant du chiffre
d’affaires affèrent aux opérations ouvrant droit à déduction et celui du chiffre d’affaires affèrent à
l’ensemble des opérations situées dans le chams d’application de la TVA.
Au début de chaque année civile, le prorata à retenir pour le calcul des droits à déduction
concernant l’année en cause, est déterminée provisoirement en fonction du chiffre d’affaires de
l’année précédente ou le chiffre d’affaires prévisionnel pour les entreprises nouvelles.
Le prorata de déduction résulte du rapport existant entre :
*d’une part, au numérateur : le chiffre d’affaires soumis à la TVA et celui affèrent aux
exportations des produits passibles de cette taxe ou des ventes effectuées en franchise de taxe y
compris la TVA due ou celle dont le paiement n’est pas exigé (les CA retenus sont donc en TTC).
*d’autre part, au dénominateur : le montant déterminé au numérateur plus le chiffre d’affaires
provenant des ventes exonérées ou situées hors champ d’application de la TVA.
Exemple : soit une entreprise de médicaments ayant réalisé au titre de l’année 2007 les opérations
ci-après :
- Ventes locale de médicaments : 1000 TTC
- Ventes à l’exportation de matériels médicaux passibles de TVA : 200 TTC
- Ventes de produits cosmétiques soumises à la TVA : 100 TTC
La détermination du prorata donc droit à la de déduction à effectuer par l’entreprise concernée :
200 + 100 300
Prorata = = = 23%
300+1000 1300
Cette entreprise n’ouvrira donc droit à la déduction de la TVA sur achats réalisés à partir de
l’année 2008 à hauteur de 23% de son montant à appliquer sur ses déclarations mensuelles de
l’année 2008, étant précisé que ce prorata s’applique à la TVA ayant grevé aussi bien les biens
amortissables que les autres biens et services effectués indistinctement à des opérations taxables et
opérations non taxables.
3.2- Appliquer le prorata provisoire aux opérations réalisées pour déterminer le montant de
la TVA déductible :
Les redevables partiels sont tenus d’appliquer le prorata provisoire ainsi déterminé afin de
faire ressortir le montant de la TVA déductible à l’occasion de chaque déclaration mensuelle.
3.3- Traitement fiscal de la fraction de la TVA non déductible :
-incidence sur la valorisation des immobilisations aux bilans :
Les bilans d’investissements sont inscrit au bilan pour leur prix d’achat ou de revient
diminué de la déduction de la TVA à laquelle ils donnent droit le cas échéant.
Ainsi, lorsque le bien donne droit à une déduction totale de la TVA ayant grevé son
acquisition, il est inscrit pour son prix hors taxe. S’il n’ouvre pas droit à déduction, il convient de
l’inscrire en comptabilité pour son prix TTC. Enfin, si l’investissement n’ouvre droit qu’à une
déduction partielle (cas des redevables partiels) la tva non récupérable demeure comprise dans le
coût d’acquisition du bien amortissable.
Il en résulte que les amortissements sont, pour la détermination de l’assiette de l’impôt,
calculés pour les redevables partiels sur la base du prix d’achat ou de revient déterminé
conformément à ces principes.
- Incidence sur la valorisation des biens et services :
La fraction de la TVA non déductible afférente aux achats de biens et services n’ouvre pas droit au
remboursement.
En revanche, cette fraction de taxe non déductible doit être considérée au plan fiscal, comme
un élément constitutif du prix de revient de l’opération, et admis intégralement comme charge
déductible pour la détermination de bénéfice imposable de l’entreprise. Ainsi, la comptabilité de ces
achats biens et services sera augmentée de la TVA correspondant e non déductible.
3.4- Déterminer le prorata définitif de déduction :
Conformément aux dispositions de l’article 40 du CTCA, les redevables partiels sont tenus
de recalculer les montants des taxes déductibles au titre de l’année sur la base d’un prorata définitif.
Ce calcul définitif intervenant, avant le 20 Mars de l’année suivante, doit être effectué sur la
base des chiffres d’affaires réalisés au cours de l’année.
- l’écart de variation entre le prorata provisoire et prorata définitif n’excède pas 5 points.
Dans ce cas, le prorata provisoire devient définitif et aucune régularisation n’est exigée de
l’entreprise.
Ainsi, les valeurs comptables des immobilisations biens et services ouvrant droit à déduction
ne sont pas remises en cause.
- l’écart de variation entre le prorata provisoire et prorata définitif excède 5 points.
Dans ce cas, les redevables partiels sont conduits à pratiquer des déductions
complémentaires de TVA, soit à effectuer des reversements de taxe.
Les reversements et les déductions complémentaires consécutifs à ces variations doivent
figurer, selon le cas, en charges exceptionnelles ou produits exceptionnels au compte de résultat de
l’entreprise.
4- Modalités de remboursement des crédits de TVA formulées par les redevables partiels :
4.1- Cas des redevables partiels qui n’ont pas demandé le bénéfice du régime des achats en
franchise.
Lorsque les redevables partiels n’ont pas utilisé l’avantage du régime des achats en franchise
prévu par l’article 42 du CTCA, la TVA ayant grevé leurs achats de biens et services est
remboursable sans application du prorata.
4.2- Cas des redevables partiels dont la fraction de la TVA ouvrant droit à déduction est
remboursable :
Lorsque la fraction de la TVA déductible déterminée suivant les prorata dégagé par
l’entreprise n’a pu être entièrement imputée celle-ci ouvre droit au remboursement conformément à
la procédure en vigueur. Ce reliquat de taxe non déduit est remboursé dans sa totalité.
5 – Exemple d’application :
Soit une entreprise dont l’exercice coïncide avec l’année civile et qui a retenu pour
l’exercice 2008 un prorata provisoire de déduction de 60% déterminé en fonction des chiffres
d’affaires réalisés au titre de l’année 2007.
Le montant total de la TVA ayant grevé ses acquisitions de l’année 2008, se compose
comme suit :

Biens et services acquis Prix d’achat/prix de revient TVA acquittée Total

immobilisation 5.000.000 DA 850.000 DA 5.850.000 DA

biens 1.500.000 DA 255.000 DA 1.755.000 DA

services 500.000 DA 85.000 DA 585.000 DA

1.190.000 DA

• Compte tenu de sa qualité de redevable partiel, cette entreprise n’ouvrant pas droit à la déduction
intégrale de la TVA acquittée. Lors de la souscription de ses déclarations G50, elle procède à la
déduction de la TVA à hauteur du prorata, soit un montant de TVA égal à :
- Pour les biens et services : (255.000+85.000) 60% = 204.000 DA
- Pour le bien d’investissements 850.000 x 60%= 510.000 DA
- Soit un total de 1.190.000DA x 60% = 714.000 DA
• La fraction de la TVA non déductible soit un montant de 1.190.000 x 40%= 476.000 DA sera
traitée fiscalement au regard de la détermination des bénéfices imposables par l’entreprise comme
suit :
- ses acquisitions en biens et services autres que l’immobilisation sont comptabilisées en
charge en TTC (prix d’achat augmenté de la fraction de la TVA correspondante non déductible)
soit :
*montant hors taxe : 1.500.000 + 500.000 = 2.000.000 DA
*TVA (17%) acquittée : 340.000 DA
*montant fraction TVA non déductible 40% : 136.000 DA
*montant de la charge en TTC : 2.136.000 DA
- pour l’immobilisation, la fraction de la TVA correspondant non déductible sera comprise dans la
base sur laquelle l’amortissement sera pratiqué soit une dotation d’amortissement égale à :
1.190.000 x 60% = 714.000 DA
*prix de revient de l’immobilisation : 5.000.000 DA
*TVA acquittée (17%) : 850.000 DA
*fraction TVA non déductible
(850.000 x 40%) 340.000 DA
*base d’amortissement : 5.340.000 DA
*dotation d’amortissement pratiquée (20%) 1.068.000 DA
• Au cours du mois de mars 2009, cette entreprise recalculera initial sur la base de ses chiffres
d’affaires réalisés en 2008. Trois situations peuvent se présenter, lesquelles sont reprises dans le
tableau ci-après à titre indicatif :
Déduction Prorata définitif Conséquence fiscal
provisoire
-l’entreprise n’est pas tenue de procéder à une régularisation car la variation
Hypothèse 1
du prorata est inférieur à 5 points.
63%
-le prorata provisoire devient définitif
1-l’entreprise procédera au reversement d’une fraction de la TVA
déduite déterminée comme suit :
-montant de la TVA déduite : 714.000
DA
-montant définitif (1.190.000 x 50%) : 595.000 DA
-TVA à reverser : 119.000
DA
2-la nouvelle fraction censée être non déductible a pour incidence une
revalorisation du montant des charges et dotations aux amortissant
admises en déduction pour la détermination des bénéfices imposables de
l’entreprise.
-pour les biens et services : une déduction complémentaire admise en totalité
Hypothèse 2 en charge exceptionnelle est déterminée comme suit :
50% *fraction de TVA non déductible admise en charge : 136.000 DA
*fraction de TVA non déductible admise en charge
Corrigée à hauteur de 50% : (255.000+85.000) x 50% : 170.000 DA

*montant charge exceptionnelle : 34.000 DA


à inscrire dans la rubrique déduction du TCR
-pur immobilisation la correction s’opérera comme suit :
*dotation amortissant pratiqué : 1.068.000 DA
*dotation amortissant corrigé :
(5.000.000+50% 850.000) x20% : 1.085.000
DA
*dotation d’amortissant complémentaire : 17.000 DA
à inscrire en charge exceptionnelle au TCR.
1-l’entreprise bénéficie dans ce cas d’un complément de déduction de TVA
déterminé comme suit :
*déduction initiale : 714.000DA
*déduction définitive : 1.190.000 x 80% : 952.000DA
Déduction complémentaire TVA : 238.000DA
2-incidence sir la valorisation des biens, services et immobilisations :
-pour les biens et services :
*fraction de TVA non déductible admise en charge : 136.000DA
Hypothèse 3 *fraction de TVA non déductible admise corrigée : 68.000DA
80% à hauteur de 20%
*montant de la charge excédentaire 68.000DA
Considérée comme produit exceptionnel à inscrire dans la rubrique « réintégrations »
du TCR.
-pour l’immobilisation :
*dotation pratiqué : 1.068.000DA
*dotation corrigée : (5.000.000 + 20% 850.000) x 20% : 1.034.000DA
Amortissement excédentaire 34.000DA
Considérée comme produit exceptionnel à enregistrer dans la rubrique
« réintégrations » du TCR.

6- Date d’effet de ces nouvelles mesures :

Les nouvelles dispositions prenant effet à compter du 01.01.2008 concernant les demandes
de remboursement de crédit de TVA formulées à partir du 01.01.2008.

Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente instruction veillez a son


application et rendre l’administration centrale destinataire des difficultés rencontrées.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
ANNEXES
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de Wilaya de :

MANDAT DE REPRESENTATION
- Article 75 du code des Procédures Fiscales
- Article 24 de la loi de finances pour 2008.

Je soussigné ( e ) M ……………………...……………………………………………………………
Activité : ………………………………………………………………………………………………
NIF N° :………………………………………………………………………………………………..
Adresse : ……………………………..………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………
Donne par le présent mandat à :
M………………………………………………………………………………………….…….……..
Profession : …………………………..……………………………………………………………..…
Adresse : ………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
.
Le droit d’agir en mon nom et pour mon compte, pour l’accomplissement de toutes procédures
légales ou réglementaires requise, au titre de mon recours (1)…………...……………………………
• Contestant les droits en principal et pénalités relatifs aux impositions suivantes : (2)
• Sollicitant la remise gracieuse des droits en principal et pénalités relatifs aux impositions
suivantes: (2)
...:………………………………………………………………………………..……………………
…………………………………………………………………………………………………………

Le présent mandat ne donne pas à son porteur le pouvoir de se substituer au mandat, dans la procédure
de restitution des droits admis en dégrèvement partiel ou en annulation totale. Seul le bénéficiaire
requérant est habilité à accomplir cette formalité, auprès de la recette des impôts compétente.

Signature du mandat requérant(3):

(1)
Préciser la nature du recours : recours préalable devant le Directeur des Impôts de Wilaya – recours devant la
commission de recours des impôts directs et de TVA de Daïra, Wilaya ou Centrale- recours gracieux devant la
commission de wilaya ou régionale.
(2)
Rayer la mention inutile et mentionner sur les pointillés les indications du rôle, de la quittance de paiement ou du
justificatif de la retenue à la source ou sollicités en remise gracieuse, la nature des impôts et taxes concernées ainsi que
leur montant global.
(3)
Obligation de législation de signature auprès des services communaux compétents pour les contribuables mandats,
introduisant des recours relatifs à des droits réclamés à titre particulier. Les contribuables commerçants, artisans,
titulaires de professions libérales…, sont dispensés de cette formalité, lorsque les requêtes formulées portent sur des
impositions découlant de leurs activités professionnelles.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises

MANDAT DE REPRESENTATION
- Article 75 du code des Procédures Fiscales
- Article 24 de la loi de finances pour 2008.

Je soussigné ( e ) M …….…………………..…………………………………………………………
Activité : ………………………………………………………………………………………………
NIF N° :……………………..……………………………………………………………..…………..
Adresse : …………………….…………………………………………………………………….…..
…………………………………………………………………………………………………………
Donne par le présent mandat à :
M………………………………………………………………………………………………………
…………
Profession :
…………………………..………………………………………………………………….………
Adresse :
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………
Le droit d’agir en mon nom et pour mon compte, pour l’accomplissement de toutes procédures
légales ou réglementaires requise, au titre de mon recours
(1)
………………..……………………………………………………………………………………
• Contestant les droits en principal et pénalités relatifs aux impositions suivantes : (2)
• Sollicitant la remise gracieuse des droits en principal et pénalités relatifs aux impositions
suivantes (2) :
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………….……………………………….……..

Le présent mandat ne donne pas à son porteur le pouvoir de se substituer au mandat, dans la
procédure de restitution des droits admis en dégrèvement partiel ou en annulation totale. Seul le
bénéficiaire requérant est habilité à accomplir cette formalité, auprès de la recette des impôts

Signature du mandat requérant:


(1)
) Préciser la nature du recours : recours préalable devant le Directeur des Grandes Entreprises –
recours devant la commission Centrale de recours des impôts directs et de TVA - recours gracieux
devant la commission compétente.
(2)
Rayer la mention inutile et mentionner sur les pointillés les indications du rôle, de la quittance de
paiement ou du justificatif de la retenue à la source ou contestés sollicités en remise gracieuse, la
nature des impôts et taxes concernées ainsi que leur montant global.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts de
Direction des Impôts de Wilaya De
CONTENTIEUX FISCAL

Affaires contentieuses relevant de la compétence de l’Administration centrale


- Exécution des avis conformes émis par l’Administration centrale
-Affaire contentieuse :…………………………..
-Référence et Date de l’avis émis par la Direction du
Contentieux………………

Points de contestation soulevés par le réclamant Traitement réservé à chaque point de contestation Montants des dégrèvements
prononcés
1-

2-

3-

4-

5-

Le Directeur des Impôts de Wilaya


‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises
CONTENTIEUX FISCAL

Affaires contentieuses relevant de la compétence de l’Administration centrale


- Exécution des avis conformes émis par l’Administration centrale
-Affaire contentieuse :…………………………..
-Référence et Date de l’avis émis par la Direction du
Contentieux………………

Points de contestation soulevés par le réclamant Traitement réservé à chaque point de contestation Montants des dégrèvements
prononcés
1-

2-

3-

4-

5-

Le Directeur des Grandes Entreprises


‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de wilaya de :

AVIS DE REJET d’une demande de remboursement


des crédits de TVA
Affaire suivie par :
…………………………………………
………………………………………… AR

M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
.

Votre demande du : …………………


Madame, Monsieur,

Vous avez adressé à l’administration fiscale une demande de


N° et date d’enregistrement de la remboursement de crédit de TVA portant sur le montant
Demande :……………………… de :……………….………………………………………...…..
Après examen de votre demande, un avis de rejet total a été
rendu pour les motifs indiqués au verso.
Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des précisions sur
cette décision auprès de l’agent chargé de votre dossier dont
les coordonnées figurent ci-contre. La démarche que vous
pourriez entreprendre à ce titre auprès de lui ne saurait
cependant suspendre le délai dont vous disposez pour saisir
soit :
-la commission de recours des impôts directs et TVA
compétente.
Votre requête doit être envoyée dans un délai de deux (02)
mois à compter de la date de réception du présent avis (articles
80, 81 et 81bis du Code des Procédures Fiscales).
-la juridiction administrative de ………………………….dans
le délai de quatre (04) mois à partir de la réception du présent
avis (article 82 du Code des Procédures Fiscales).
La présente décision devra être annexée à votre demande.
Les pièces que vous avez produites à l’appui de votre
demande sont ci-jointes.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma
considération distinguée.

Le Directeur des Impôts de Wilaya


MOTIFS DE LA DECISION
________
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de wilaya de :

AVIS D’ADMISSION PARTIELLE d’une demande


de remboursement des crédits de TVA
Affaire suivie par :
…………………………………………
………………………………………… AR

M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..

Votre demande du : ………………… Madame, Monsieur,

Vous avez adressé à l’administration fiscale une demande de


remboursement de crédit de TVA portant sur le montant
de :……………….………………………………………...…..
N° et date d’enregistrement de la
Après examen de votre demande, un avis d’admission partielle a été
Demande :……………………… rendu. Le montant de remboursement accordé s’élevant à……........……
ainsi que les motifs pour lesquels votre demande n’a pas pu être
intégralement accueillie sont indiqués au verso.
Si vous n’êtes redevable d’aucune dette fiscale le montant accordé
vous sera entièrement remboursé.
Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des précisions sur cette
décision auprès de l’agent chargé de votre dossier dont les coordonnées
figurent ci-contre. La démarche que vous pourriez entreprendre à ce
titre auprès de lui ne saurait cependant suspendre le délai dont vous
disposez pour saisir soit :
-la commission de recours des impôts directs et TVA compétente.
Votre requête doit être envoyée dans un délai de deux (02) mois à
compter de la date de réception du présent avis (articles 80, 81 et 81bis
du Code des Procédures Fiscales).
-la juridiction administrative de ………………………….dans le délai
de quatre (04) mois à partir de la réception du présent avis (article 82 du
Code des Procédures Fiscales).
La présente décision devra être annexée à votre demande.
Les pièces que vous avez produites à l’appui de votre demande sont ci-
jointes.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma
considération distinguée.

Le Directeur des Impôts de Wilaya


MOTIFS DE LA DECISION
___________
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de Wilaya de :

AVIS D’ADMISSION TOTALE d’une demande


de remboursement des crédits de TVA
Affaire suivie par :
…………………………………………
………………………………………… AR

M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..

Votre demande du : ……………. Madame, Monsieur,

Vous avez adressé à l’administration fiscale une demande


de remboursement de crédit de TVA portant sur le montant
N° et date d’enregistrement de la de :……………….………………………………………...
Demande :………………………
Après examen de votre demande, un avis ‘admission totale
a été rendu. Le montant demandé a été admis entièrement
au remboursement.

Si vous n’êtes redevable d’aucune dette fiscale le montant


accordé vous sera intégralement remboursé.

La présente décision devra être annexée à votre demande.

Les pièces que vous avez produites à l’appui de votre


demande sont ci-jointes.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de


ma considération distinguée.

Le Directeur des Impôts de Wilaya


‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises

AVIS D’ADMISSION TOTALE d’une demande


de remboursement des crédits de TVA
Affaire suivie par :
…………………………………………
………………………………………… AR

M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..

Votre demande du : ……………. Madame, Monsieur,

Vous avez adressé à l’administration fiscale une demande


de remboursement de crédit de TVA portant sur le montant
N° et date d’enregistrement de la de :……………….………………………………………...
Demande :………………………
Après examen de votre demande, un avis ‘admission totale
a été rendu. Le montant demandé a été admis entièrement
au remboursement.

Si vous n’êtes redevable d’aucune dette fiscale le montant


accordé vous sera intégralement remboursé.

La présente décision devra être annexée à votre demande.

Les pièces que vous avez produites à l’appui de votre


demande sont ci-jointes.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de


ma considération distinguée.

Le Directeur des Grandes Entreprises


‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises

AVIS DE REJET d’une demande de remboursement


des crédits de TVA
Affaire suivie par :
…………………………………………
………………………………………… AR

M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..
.

Votre demande du : …………………


Madame, Monsieur,

Vous avez adressé à l’administration fiscale une demande de


N° et date d’enregistrement de la remboursement de crédit de TVA portant sur le montant
Demande :……………………… de :……………….………………………………………...…..
Après examen de votre demande, un avis de rejet total a été
rendu pour les motifs indiqués au verso.
Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des précisions sur
cette décision auprès de l’agent chargé de votre dossier dont
les coordonnées figurent ci-contre. La démarche que vous
pourriez entreprendre à ce titre auprès de lui ne saurait
cependant suspendre le délai dont vous disposez pour saisir
soit :
-la commission de recours des impôts directs et TVA
compétente.
Votre requête doit être envoyée dans un délai de deux (02)
mois à compter de la date de réception du présent avis (articles
80, 81 et 81bis du Code des Procédures Fiscales).
-la juridiction administrative de ………………………….dans
le délai de quatre (04) mois à partir de la réception du présent
avis (article 82 du Code des Procédures Fiscales).
La présente décision devra être annexée à votre demande.
Les pièces que vous avez produites à l’appui de votre
demande sont ci-jointes.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma
considération distinguée.

Le Directeur des Grandes Entreprises


MOTIFS DE LA DECISION
__________
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises

AVIS D’ADMISSION PARTIELLE d’une demande


de remboursement des crédits de TVA
Affaire suivie par :
…………………………………………
………………………………………… AR

M……………………………………………….
….……………………………………………..
….……………………………………………..
OBJET : Votre demande de
remboursement de crédit TVA A………………………, Le…………………..

Votre demande du : ………………… Madame, Monsieur,

Vous avez adressé à l’administration fiscale une demande de


remboursement de crédit de TVA portant sur le montant
de :……………….………………………………………...…..
N° et date d’enregistrement de la
Après examen de votre demande, un avis d’admission partielle a été
Demande :……………………… rendu. Le montant de remboursement accordé s’élevant à……...………
ainsi que les motifs pour lesquels votre demande n’a pas pu être
intégralement accueillie sont indiqués au verso.
Si vous n’êtes redevable d’aucune dette fiscale le montant accordé vous
sera entièrement remboursé.
Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir des précisions sur cette
décision auprès de l’agent chargé de votre dossier dont les coordonnées
figurent ci-contre. La démarche que vous pourriez entreprendre à ce
titre auprès de lui ne saurait cependant suspendre le délai dont vous
disposez pour saisir soit :
-la commission de recours des impôts directs et TVA compétente.
Votre requête doit être envoyée dans un délai de deux (02) mois à
compter de la date de réception du présent avis (articles 80, 81 et 81bis
du Code des Procédures Fiscales).
-la juridiction administrative de ………………………….dans le délai
de quatre (04) mois à partir de la réception du présent avis (article 82 du
Code des Procédures Fiscales).
La présente décision devra être annexée à votre demande.
Les pièces que vous avez produites à l’appui de votre demande sont ci-
jointes.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma
considération distinguée.

Le Directeur des Grandes Entreprises


MOTIFS DE LA DECISION
__________
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de wilaya de :

Demande de remboursement des crédits de TVA

FICHE TECHNIQUE RELATIVE A L’ENTREPRISE :

1. Désignation du contribuable : …………………………………………………………………….

2. Activité exercée (s) : ………………………….…………………………………………………..

3. Date de début de l’activité : ………………………………………………………………………

4. Nombre de décisions déjà accordées à l’entreprise :……………………………………………..

5. Date de la dernière vérification de comptabilité de l’entreprise :……….………………………


(forme de taxation : taxation d’office – rejet de comptabilité)

6. Moralité fiscale de l’entreprise - Dette fiscale : …………………………………………………

7. Date d’introduction de la demande de remboursement : .…………..……………………………

8. Montant demandé : …………..………………………………………..…………………………

9. Montant accordé : …………………..……………………………………………………….…....

10. Période sur laquelle porte le crédit de TVA : …………………………………...…….………….

11. Origine du crédit de TVA : ….…………………….……………………………………………..

12. Rapport CA exonéré/CA global par exercice : ………………………………………….…….…

*les services fiscaux sont tenus de transmettre la présente fiche à la Direction du Contentieux dès la
formalisation du dossier de remboursement des crédits de TVA, c’est-à-dire avant l’intervention de la
décision du Directeur.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises

Demande de remboursement des crédits de TVA

FICHE TECHNIQUE RELATIVE A L’ENTREPRISE :

13. Désignation du contribuable : …………………………………………………………………….

14. Activité exercée (s) : ………………………….…………………………………………………..

15. Date de début de l’activité : ………………………………………………………………………

16. Nombre de décisions déjà accordées à l’entreprise :……………………………………………..

17. Date de la dernière vérification de comptabilité de l’entreprise :……….………………………


(forme de taxation : taxation d’office – rejet de comptabilité)

18. Moralité fiscale de l’entreprise - Dette fiscale : …………………………………………………

19. Date d’introduction de la demande de remboursement : .…………..……………………………

20. Montant demandé : …………..………………………………………..…………………………

21. Montant accordé : …………………..……………………………………………………….…....

22. Période sur laquelle porte le crédit de TVA : …………………………………...…….………….

23. Origine du crédit de TVA : ….…………………….……………………………………………..

24. Rapport CA exonéré/CA global par exercice : ………………………………………….…….…

*les services fiscaux sont tenus de transmettre la présente fiche à la Direction du Contentieux dès la
formalisation du dossier de remboursement des crédits de TVA, c’est-à-dire avant l’intervention de la
décision du Directeur.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts
Direction des Impôts de wilaya de :

ACCUSE DE RECEPTION d’une demande de


remboursement des crédits de TVA

-N° de la demande :

Destinataire :

Le

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre demande de remboursement des crédits de


TVA et parvenue à mon service le ………………………………

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Le Sous- Directeur du Contentieux


‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction des Grandes Entreprises

ACCUSE DE RECEPTION d’une demande de


remboursement des crédits de TVA

-N° de la demande :

Destinataire :

Le

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre demande de remboursement des crédits de


TVA et parvenue à mon service le ………………………………

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Le Sous- Directeur du Contentieux


‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N° 530 MF/DGI/DCX/SDCX-TVA.
Alger, le 04 octobre 1999

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Saida
En communication à:
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya

Objet / Contentieux TVA imputation de taxes sur achats.


R .E ;F./ Votre envoi N° 488/DIW/SDCCF/99. Du 23 Août 1999.

Par correspondance visée en référence, vous avez posé la question de savoir, s’il y a lieu
d’accorder dans le cadre du contentieux, le bénéfice de la déduction des taxes sur achats de biens,
services ou matières, à un contribuable régularisé d’office ou, le cas contraire, lui notifier un crédit
de taxes imputable sur les déclarations à souscrire à l’avenir.
A cet égard, vous signalez que vos services refusent dans le cadre de l’instruction du
contentieux, d’accorder le bénéfice de la déduction des taxes de rapportant à une période déjà
régularisée dans un souci de préserver le caractère répressif de la taxation d’office. Un crédit de
taxes à consommer ultérieurement est toutefois au redevable pour pallier ce refus.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que le principe du droit à déduction
étant reconnu à un redevable de la TVA, qu’il soit régulièrement imposé ou régularisé d’office
suivant la procédure de taxation d’office ou suite à une vérification de comptabilité, il convient
d’accorder dans le cadre du recours contentieux introduit par un redevable régularisé d’office, la
déduction des taxes inhérentes à la période de redressement ayant grevé les achats.
De plus, il y a lieu de préciser, que le caractère répressif de la régularisation d’office ne
peut, en règle générale, être altéré par la déduction des taxes sur achats, lors du traitement du
recours contentieux, compte-tenu du fait que les bases de redressement arrêtées sont supposées être
nettement supérieures à celles déclarées par le redevable et ne peuvent pas conséquent, générer un
précompte.
Dès lors, il y a lieu d’abandonner la procédure de notification d’un crédit de taxes à
consommer, imputable sur les déclarations G50 à souscrire ultérieurement.
Vous voudrez bien, en conséquence, prendre les mesures nécessaires pour assurer
l’exécution des instructions qui précèdent.
Le Directeur du Contentieux
M.AID
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 719MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 29 décembre 1999

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet / Contentieux – Droit de timbre

L’administration centrale a été saisie par nombre de réclamations émanant de


contribuables qui ont fait l’objet de rappels en matière de droits de timbre sur les factures dont le
paiement a été effectué par versement en espèces au compte bancaire de leurs fournisseurs, et ce, au
titre de l’année 1998.
Il est rappelé, à cet égard, que durant l’année considérée les services fiscaux locaux n’ont
pas procédé à l’application du droit timbre aux factures en cause conformément à la note
n°143MF/DGI/DOF/SDOF du 22 Février 1998 qui prescrivait de dispenser du droit timbre de
quittance les factures en question.
Il est noté, à ce titre, que ladite note a interprété de façon erronée les dispositions de
l’article 258 du Code du timbre, lesquelles prévoient que seules les quittances dont le paiement est
effectué par chèque sont, sous certaines conditions, exonérées de droit de timbre.
Eu égard à ce qui précède, il ne saurait être question de procéder à un quelconque rappel
d’imposition au titre des factures n’ayant pas l’objet de prélèvement de droit de timbre pour le motif
sus-évoqué. Par ailleurs, il convient d’opérer la régularisation des contribuables ayant déjà fait
l’objet d’un rappel d’imposition en la matière.

Le Directeur du Contentieux
M.AID
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N° 520 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B1
Alger, le 12 avril 2005

Messieurs les Directeurs des Impôts de la Wilaya de Djelfa

Objet / TVA – restitution des excédents de versement sur acomptes provisionnels versés.
R.E.F.S./ V/E N°541/2004 du 29/12/2004
Note N° 851/MF/DGI/DCX-TVA/B1. du 20/06/2004

Par envoi rappelé en première référence, vous posez la question de savoir si l’application
de la note citée en seconde référence est à généraliser pour toutes les banques de votre
circonscription ayant des excédents de versements au niveau des Recettes des impôts dont elles
relèvent.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que le traitement contentieux
particulier, préconisé pour le cas du Crédit Populaire Algérien (C.P.A), objet de la note visée en
seconde référence, ne peut être réservé aux autres établissements bancaires que dans le cas où ceux-
ci présentent une situation fiscale similaire à celle du CPA.
Ainsi, les banques susceptibles de bénéficier d’une restitution des excédents de
versements sur acomptes provisionnels versés, par voie de dégrèvement d’office au sens des
prescriptions de la note citée ci-dessus, doivent satisfaire à la double condition ci-après :
1. Avoir été autorisée, dans un premier temps, à acquitter la TVA pour chacune de leurs
agences car ne disposant pas d’une gestion comptable centralisée, puis opté pour la
centralisation de cette taxe au niveau de leurs sièges ;
2. Accuser des excédents de versements au niveau de leurs agences n’ayant pas fait l’objet de
restitution à la date effective centralisation de la TVA.

Le cas échéant, un état des dégrèvements d’office accordés en matière de TVA devra me
parvenir, au titre de chaque établissement bancaire de cette procédure.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI

N° 524 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B1.
Copie pour information à :
Mesdames les Directrices et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilayas.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N°1084 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B2.
Alger, le 19 juin 2005

NOTE
Pour
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet/ Remboursement de la TVA - Moralité fiscale.

Dans le cadre des modalités de traitement des dossiers de remboursement, les directeurs
des Impôts de Wilaya sont instruits de faire apparaitre dans leur compte-rendu devant accompagné
les dossiers de remboursement transmis à la Direction du Contentieux pour mandatement, tous les
renseignements sur la moralité de chaque contribuable sollicitant le remboursement.
Ces renseignements doivent porter essentiellement sur l’usage par ces contribuables de
manœuvres frauduleuses tendant à dissimuler leurs déclarations fiscales.
Pour ce faire, il doit être notamment indiqué si le contribuable concerné figure ou non sur
le fichier des fraudeurs.
Ils doivent également tendre à mettre en évidence, le respect par ces contribuables de
leurs obligations déclaratives et de paiement de tous les impôts et taxes mis à leur charge.
Compte tenu du fait qu’elle conditionne désormais l’octroi des décisions de
remboursement, la question de la moralité fiscale doit occuper une place primordiale dans le
traitement des dossiers de remboursement.
En d‘autres termes, les services dont tenus de faire ressortir clairement la conduite des
contribuables concernés demandant le remboursement de la TVA.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôts sur le Revenu
N° 1175 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 03 juillet 2005

A
Monsieur le Directeur des Recherches et Vérifications
Objet/ Modalités de détermination de CA HT.
R.E.F./ Votre envoi n° 1517/MF/DGI/DRVSDNP/B1/RA/2005 du 25.06.05.

Par envoi sous- référencé, vous avez demandé à connaître l’avis de la Direction du
Contentieux, quant à la méthode la plus appropriée devant permettre de reconstituer un CA HT, à
partir d’un CA exprimé en TTC, pour les activités d’achats – reventes en l’état.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que pour les activités d’espèces, la
reconstitution des CA HT à partir de CA TTC, sur la base de coefficients de conversion, est la
méthode de la plus indiquée, dans la mesure au celle-ci permet de déterminer de manière précise le
CA HT en ne déduisant, grâce au coefficient correspondant appliqué, que la TVA acquitté
(facturée) sur ventes, procédé qui répond parfaitement à la notion de CA HT devant être soumis à
la TVA, contenue dans les dispositions de l’article 15 du CTCA qui stipulent que « le chiffre
d’affaires imposables (hors taxes) comprend le prix de marchandises, des travaux ou des services,
tout frais, droits et taxes, inclus à l’exclusion de la taxe sur la valeur ajoutée elle-même ».

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux Administratif et Judiciaire
N° 191 /MF/DGI/DCX/ADJ/B2
Alger, le 5 février 2006

Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya


En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Objet/ Classification des arrêts rendus par le Conseil d’Etat en matière fiscale.
P.J.S. / un (01) répertoire.
une (01) fiche technique.
J’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint, un répertoire retraçant les différents thèmes
dégagés par la Direction du contentieux à l’issue de l’analyse des arrêts rendus par el Conseil d’Etat
en matière fiscale.
L’analyse de 171 arrêts a permis une classification en 19 thèmes répartis comme suit :
Arrêts rendus en la forme : 07 thèmes
 Délai de saisine du tribunal administratif (chambre administrative de la cour).
 Délai d’appel.
 Procédures relatives à l’introduction de l’instance.
 Conditions de papier timbré.
 Rectification d’une erreur matérielle et action en interprétation.
 Recours préalable.
 Prescription de l’imposition.
Arrêts rendus au fond : 12 thèmes repartis en 04 types de contentieux
I.Contentieux de l’assiette :
 Procédures de redressement fiscal.
 Bénéfice de l’exonération en matière de TVA.
 Demande de l’annulation de l’imposition.
 Vérification de comptabilité.
II.Contentieux de recouvrement :
 Sursis de paiement.
 Procédure de poursuite.
 Privilège du trésor.
III.Contentieux de l’enregistrement et du timbre.
IV.Contentieux divers :
 Sursis à l’exécution d’une décision de justice.
 Demande en rétraction.
 L’astreinte.
 Recours du Directeur de wilaya contre l’avis de la commission de wilaya de recours.
Les arrêts mentionnés dans ce répertoire sont mis, à toutes fins utiles, à la disposition des
services, notamment pour servir comme argument dans des litiges similaires.
La copie de l’arrêt sollicité vous sera expédiée par courrier et en cas de nécessitée, par FAX.
La mise à jour de ce répertoire vous sera communiquée périodiquement
A ce titre, il vous est demandé de me faire parvenir systématiquement, la copie des arrêts qui
vous sont notifiées par el Conseil d’Etat, accompagné de la fiche technique dûment renseignée,
suivant le modèle dont ci-joint une copie.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI

Copie pour information à :


- M. le Directeur Général des Impôts.
- M. l’Inspecteur Général des Services Fiscaux.
- MM. les Directeurs Centraux.
- MM. les Directeurs d’Etudes.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 521 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 19 avril 2006
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises

Objet/ Contentieux. Crédit d’impôt / RCDC.


R.E.F./ Votre envoi n° 80 MF/DGI/DGE/SDCTX/2006 du 25/03/2005.

Par envoi rappelé en référence, vous demandez que vous soit indiqué les modalités de prise
en charge des crédits d’impôts issus de revenus de placement, opérés par des sociétés dont le
résultat de l’exercice de rattachement est déficitaire ou exonéré.
En réponse , j’ai l’honneur de vous faire connaître que les crédits d’impôts d’espèces,
donneront lieu à l’octroi de la faculté de report sur les exercices ultérieurs du reliquat de ce crédit si
le bénéfice de l’année correspondante n’arrive pas à l’absorber en totalité, ou bien, son report global
sur les années à venir, si le résultat de l’exercice de rattachement est déficitaire.
Dans le cas où le crédit d’impôt/RCDC se rapporte à un exercice exonéré en vertu d’une
décision d’octroi d’avantages, celui-ci ne bénéficiera ni de la possibilité de report ni celle de
remboursement, car l’exemption fiscale-IBS accordée à la société ne concerne que les bénéfices
issus de l’exploitation directe du projet d’investissement réalisé sous régime privilégié ; alors que
les revenus de placement sont la résultante d’une opération accessoire n’ayant pas de relation étroite
avec l’activité agréée.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 705 MF/DGI/DCTX/ Alger, le 23 mai 2006

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet/ Contentieux. Délai d’introduction des réclamations : condition de recevabilité.

Dans le cadre du traitement des affaires contentieuses des hésitations ont été relevées quant
au sort à réserver aux réclamations introduites hors délais.
La présente note a pour objet d’apporter des précisions relatives à ce point.
 Condition de recevabilité des réclamations au regard des délais :
Pour être recevable en la forme, les réclamations contentieuses adressées au Directeur des
Impôts doivent, quels que soient les impôts, droits où taxes qu’elles concernent, être présentées
dans le délai fixé par les dispositions de l’article 72 du code des procédures fiscales (CPF). Il
s’ensuit que doivent être considérées comme irrecevable, les réclamations remises ou parvenues et
par conséquent enregistrées à la Direction des Impôts, après l’expiration du délai imparti au
contribuable pour introduire sa réclamation.
Dès lors, il appartient au contribuable d’établir par tous les moyens de preuve que sa
réclamation a été effectivement déposée du délai légal de réclamation.
Aussi, et en application des dispositions de l’article 76 du CPF, le Directeur des Impôts à la
faculté de statuer, sans instruction préalable, sur les réclamations entachées de déchéance pour
inobservation des délais de présentation et prononcer, par conséquent, un avis de rejet.
Par ailleurs, il y a lieu de considérer également comme irrecevable, les requêtes additives
portant sur de nouveaux points de contestation, lorsque leur date d’introduction se situe hors délai
légal de la réclamation initiale. En d’autres termes, les services chargés du contentieux sont tenus de
retenir et d’instruire les seuls nouveaux points de contestation soulevés dans le cadre d’une
réclamation additive, formulée à une date ne dépassant pas le délai imparti à la première
réclamation (tant que le délai de réclamation n’est pas expiré le contribuable à la faculté de
présenter plusieurs réclamations complémentaires relatives aux mêmes impositions contestées).
Il est signalé, toutefois, que la déchéance dont se trouve entachée la réclamation ne prive
pas le Directeur des Impôts du pouvoir de prononcer d’office le dégrèvement ou la restitution des
droits qui sont reconnus former surtaxe.
 Exercice du dégrèvement d’office :
Conformément aux dispositions de l’article 95-1 du CPF, lé dégrèvement ou la restitution
des impositions ou fractions d’impositions formant surtaxe doit-être prononcé d’office, lorsque la
requête présentée par le contribuable, ne remplissant pas la condition de délai, vise à réparer une
errer matérielle ou un double emploi. Etant précisé que le DO ne peut être exercé d’une manière
générale que jusqu’au 31 décembre de la quatrième année suivant celle de l’expiration du délai de
réclamation.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI

Copie pour information à :


- MM. les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
- MM. les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 717 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 27 mai 2006

NOTE
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Chlef

Objet/ Contentieux. Exonération IRG et IBS/ Réalisation de logements sociaux et promotionnels.


R.E.F./ Votre envoi n° 187/DIW/CTX/2005 du 06 juin 2005.

Par envoi rappelé en référence, vous demandez que vous soit indiqué le sort qu’il convient
de réserver aux réclamations contentieuses, introduites par des entrepreneurs ayant réalisé des
logements sociaux et promotionnels, lesquels, n’ont pas respecté toute la procédure régissant
l’octroi de ce type d’avantages fiscaux, tel que le défaut de visa préalable du cahier des charges par
le chef d’inspection habilité.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en vertu de l’article 5 du modèle type
de cahier des charges relatif à l’exonération de l’IRG et l’IBS applicables aux bénéfices tirés des
activités de réalisation de logements si=sociaux et promotionnels, annexé à l’arrêté interministériel
du 11 avril 1998, le non respect et de l’une des clauses de ce cahier entraine, de plein droit,
l’annulation des avantages fiscaux devant être accordés.
Aussi, il est stipulé dans la clause 7 de ce cahier de charges, son établissement en triple
exemplaire originaux dûment visés par l’inspection des impôts territorialement compétente,
procédure préalable obligatoirement requise pour le bénéfice du régime privilégié en question.
De ce qui précède, il convient de réserver une suite défavorable aux recours formulés,
tendant au bénéfice des exonérations fiscales dont il s’agit, sans que les requérants n’observent les
règles procédurales y relatives.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 893 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/

Alger, le 26 juin 2006

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de la Wilaya de Guelma

Objet/ Contentieux. A/S avantages fiscaux accordés sur réalisation de logements sociaux et
promotionnels.

R.E.F.S./ - Votre envoi n° 348/DIWG/SDCCF/B1 171 du 08.04.2006 ;


- Votre envoi n°678/DIWG/SDCCF/BR 171 du 29.05.2006
Tous deux adressés à la DOF.

Par envoi rappelés en référence, vous demandez à connaître la suite qu’il convient de
réserver à des réclamations contentieuses, actuellement en souffrance au niveau de vos services,
tendant au bénéfice des exonérations fiscales IRG et IBS , prévues à l’article 44 de la loi de finances
pour 1998, conséquemment à la réalisation –selon vos propos- par les réclamants concernés
(entrepreneurs) d’opérations de réhabilitation de l’habitat précaire.
Aussi, vous avez joint à cet effet une copie d’un modèle de cahier des charges portant sur
la réalisation de logements sociaux élaboré par la Direction chargée de l’urbanisme et de la
construction de la wilaya de Guelma et contresigné par l’entreprise REHITMET HAROUN
exécutrice des travaux.
En réponse, j’ai l’honneur d’attirer au préalable votre attention sur la différence existante
entre les opérations de réhabilitation de l’habitat précaire et celles de réalisation de logements
neufs. Les premières portent sur des travaux de bâtiment réalisés sur des immeubles anciens, à
l’effet de réparer les dommages causés par des sinistres ou tout simplement par l’usure du temps ;
tandis que la deuxième catégorie d’opérations consiste en la construction de logements sociaux.
A ce titre, les avantages fiscaux prévus par les dispositions de l’article 44 de la loi de
finances pour 1998, ne sont accordés que sur les seuls bénéfices tirés des opérations de construction
de logements (neufs) sociaux ou promotionnels, réalisés selon les prescriptions de l’arrêté
interministériel du 11 avril 1998, portant modèle type de cahier des charges régissant les normes de
réalisation de ces logements (cf. circulaire N°30 MF/MDB/DGI/DLF/98 du 27 décembre 1998).
Par ailleurs, il y a lieu de vous signaler que l’article 44 cité supra, a connu un
amendement institué à la faveur de l’article 50 de la loi de finances pour 2004 qui a étendu le
bénéfice des avantages fiscaux dont il s’agit , à la réalisation de logements (neufs) ruraux.
Aussi, la modification législative apportée à nécessité l’aménagement en conséquence de
l’arrêté interministériel cité ci-dessus, qui est intervenu au moyen d’un texte similaire daté du 08
mars 2006, publié au JORA N°28 du 30 Avril 2006-page 06.
En conclusion, est-il important de vous signaler que les opérations de r aménagement ou
de réhabilitation ne sont éligibles au bénéfice d’aucun avantage fiscal.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI

N° 824 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Copie pour information à :
- Mr. le Directeur Général des Impôts ;
- Mr. l’Inspecteur Général des Services Fiscaux ;
- Mrs.les Directeurs Centraux ;
- Mrs.les Directeurs Régionaux des Impôts ;
- Mrs.les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux ;
- Mrs.les Directeurs des Impôts de Wilaya.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1226 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 20 septembre 2006

A
Monsieur le Directeur des Recherches et Vérifications

Objet/ A/S taxation à la TVA des activités mixtes suites rejet de comptabilité.
R.E.F./ Votre envoi n° 1689 MF/DGI/DRV/SDCF/B1/RB/2006 du 21 septembre 2006.

Par envoi rappelé en référence, vous m’avez transmis, pour avis et observations, deux
projets de notes relatifs à la taxation à la TVA des activités mixtes, à l’occasion des vérifications de
comptabilité et dont les écritures comptables de l’entreprise vérifiée ont fait l’objet de rejet.
En réponse, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les remarques reprises ci-après :
Au préalable, convient-il de définir la notion de redevable partiel à la TVA, laquelle
consiste en l’assujettissement d’une partie du CA réalise à la TVA et l’autre demeurant exonérée de
celle-ci, eu égard soit :
 à la nature du produit fabriqué ou commercialisé ;
 à la destination réservée aux produits usinés ou vendus ou à la prestation réalisée.
1°- Cas de fabrication ou de commercialisation de produits soumis au régime mixte de la
TVA :
La reconstitution extra comptable de CA, à la suite d’un rejet de comptabilité d’une
entreprise fabricant ou vendant de marchandises soumises partiellement à la TVA, à l’instar des
manufactures de laits de dérivés (fromage, yaourt,…) de céréales et dérivés (spaghetti,
macaronis…) ou de fabricants ou négociants en produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques
(produits esthétiques de beauté..Etc.), doit, quant à leur assujettissement à cette taxe, s’opérer selon
le mode de reconstitution de CA arrêté.
Si les vérificateurs ont opté pour la méthode du compte matière, en retenant des inputs
(matières premières, emballages) distincts pour chaque catégorie de produits commercialisés, à
l’exemple de deux comptes matières basés sur le conditionnement de lait et l’autre de yaourt, il
appartient de rappeler la TVA que sur les produits qui y sont passibles, sans recourir à la méthode
du prorata.
Dans l’éventualité où les vérificateurs ont retenu des intrants commun à tous les produits
vendus (exemple : poudre de lait pour les fabricants de lait et dérivés), en arrêtant un seul compte
matière pour la reconstitution de CA global réalisé, il est préconisé dans cette situation de procéder
à une détermination du CA taxable par la méthode suggérée par vos soins, à savoir :
CA taxable déclaré
CA total déclaré
Si, par ailleurs, le service taxateur à utilisé le compte financier, il y a lieu dans ce cas
d’appliquer la méthode du prorata, telle qu’explicitée ci-dessus.

2°- Cas de livraison de produits ou de services à des secteurs exonérés :


Il s’agit de redevables dont la totalité de l’activité exercé est soumise à la TVA, mais eu
égard à la nature de leur clientèle (Ministère de la Défense Nationale, sociétés pétrolières,
investisseurs agrées par l’ANSEJ ou l’ANDI …etc.) réalisant avec ces derniers des CA en
exonération de TVA qui varient en importance selon la nature des articles fabriqués ou vendus.
A ce titre et dans le cas d’une reconstitution de CA selon la méthode extra comptable de
compte matière ou financier, le rehaussement dégagé doit être soumis en totalité à la TVA, car
l’exonération de CA dans le cas d’espèce est accordé par destination réservée à l’opération et non
par sa nature, avec l’observance d’un formalisme bien précis, à savoir la présentation par le client
d’attestations d’exemption y afférents.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 473MF/DGI/DCTX
Alger, le 09 avril 2007
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet/ Contentieux fiscal – Délégation du pouvoir de décision.


R.E.F.S./ Articles 47 et 53 de la loi finances pour 2007.
Articles 78 et 172-6 du code des procédures fiscales.
P.J./ Un modèle de délégation.

La présente note a pour objet de définir les conditions et les modalités de la mise en œuvre
des dispositions des articles 78 et 172-6 du code des procédures fiscales relatives à la délégation du
pouvoir de décision en matière de traitement des affaires contentieuses.
1- Fondement du dispositif de délégation du pouvoir de décision en matière contentieuse :
Le réaménagement du dispositif affèrent au pouvoir de délégation de signature opéré par la
loi de finances pour 2007 comporte come exigence par ma prise en compte des situations
statistiques et des indicateurs de performances qui malgré l’amélioration incontestable enregistrée
jusqu’ici continuent à afficher des indices négatifs. En effet, il est constaté notamment pour une
proportion non négligeable des affaires contentieuses traitées, le non respect des délais impartis aux
services fiscaux pour statuer sur les réclamations contentieuses.
Ce retard, s’est traduit par la constitution de stock de réclamations portant parfois sur deux
exercices et rendant sa résorption pour le moins malaisé.
Pour le dépassement de cette situation paralysante et préjudice aux contribuables, il est
décidé désormais de procéder davantage à la déconcentration du pouvoir de décision en matière
contentieuse.
Ainsi, et pour conférer une efficience plus grande au règlement des affaires contentieuses,
la délégation de décision s’opère selon la procédure ci-après décrite.
2-le délégant :
Conformément aux dispositions des articles 79-1 et 172-5 du code des procédures fiscales,
le pouvoir de statuer sur les demandes contentieuses appartient au seul Directeur des impôts. Dès
lors, seul le Directeur peut déléguer sa signature.
Par Directeur, il convient d’entendre le Directeur des Grandes Entreprises et le Directeurs
des Impôts de wilaya.
Les délégations de signature sont personnelles au délégant et au délégataire. Elles doivent
donc être renouvelées à chaque changement de l’un d’entre eux.
Le délégataire statue au nom du Directeur et appose sur les décisions prises la mention
« pour le Directeur et par délégation ».
3- Octroi de la délégation de pouvoir de décision :
En principe l’octroi de la délégation n’est pas obligatoire pour le Directeur qui conserve
toute latitude pour l’accorder, le refuser ou la retirer.
Toutefois, pour concrétiser le principe pour lequel elle a été instituée à savoir l’accélération
de la procédure de traitement des réclamations contentieuses et des dégrèvements et restitutions qui
en découleraient, la délégation du pouvoir de décision, par le Directeur doit être largement
exercée.
Le recours à cet instrument de gestion issu des techniques managériales sera mesuré par
la mise en place d’un indicateur faisant ressortir la proportion des affaires traitées par délégation.
La délégation du pouvoir de décision doit faire l’objet d’une décision par le Directeur
suivant le modèle joint en annexe.
4- Entendue de la délégation :
-Sens de la décision :
En vertu des dispositions de l’article 47 de loi de finances pour 2007, relatif la compétence
de l’agent délégataire du pouvoir de décision s’étend non seulement à l’admission totale et
partielle mais également au rejet.
-Montant de la décision :
L’extension de cette compétence porte également le montant plafond des affaires
contentieuses pour lesquelles il peut être procédé à cette délégation. En effet, les agents délégataires
exerçant leurs fonctions en DIW peuvent par délégation se prononcer sur des affaires portant sur un
montant maximal de 2.000.000DA au lieu de 500.000 DA précédemment.
Ce montant est porté à 5.000.000DA pour l’agent délégataire exerçant à la DGE (art. 172-6
du CPF).
-Appréciation des limites de la délégation :
Cette limite de compétence doit être appréciée non plus par cote mais par rôle émis, en
droits en principal et pénalités.
5 - Agents délégataires :
Dans un souci de diligence dans le traitement du contentieux fiscal, la délégation du pouvoir de
décision consentie au titre du contentieux administratif préalable doit concerner, par structure les
agents ci-après :

STRUCTURE AGENT DELEGATAIRE GRADE

DGE Sous-directeur du contentieux Inspecteur central

DIW
Sous-directeur du contentieux Inspecteur Principal

Chef de bureau des Inspecteur Principal


réclamations
Dès lors, la décision signée par l’agent délégataire est réputée avoir été signée par
l’autorité délégante elle-même.
6- Exclusions :
Un agent délégataire doit s’abstenir de statuer sur des réclamations contentieuses :
 lorsque celles-ci concernent des impositions liées à des infractions qui ont donné lieu à
l’application des pénalités fiscales 100 et 200% et pour lesquelles des poursuites pénales sont
engagées.
 qui ont donné lieu à une instance devant les Tribunaux Administratifs.
7- Détermination des niveaux de délégation :
Il est précisé pour la mise en œuvre du principe du principe de la délégation que les seuils
fixés par la loi sont des seuils limites que le Directeur ne doit pas excéder.
Néanmoins en pratique le montant de la délégation peut être fixé de manière variable par
ce dernier en fonction de la population fiscale gérée de la consistance du contentieux et du volume
des affaires à examiner, il s’agit ce faisant d’éviter, en fixant un montant de délégation, que soit
transféré au délégataire la quasi-totalité des affaires à traiter. En d’autres termes, le Directeur dans
la fixation du montant limite à déléguer doit faire en sorte qu’il ait un équilibre entre l’exercice par
ses soins de ses prérogatives et la mise en œuvre de la délégation.
Par ailleurs, il est pertinent que el Directeur se décharge du petit contentieux (forfait, taxe
foncière …etc.) en le confiant par voie de délégation à l’agent délégataire exerçant la fonction du
Chef de bureau des réclamations.
Le montant à déléguer au Chef de bureau, pour une première expérience, ne saurait
excéder 50.000DA lequel pourrait être modulé à la baisse en fonction du tissu fiscal de chaque
DIW.
La délégation au profit du Chef de bureau constituera inévitablement un facteur d’un
surcroit de motivation et de responsabilisation qui se traduira par une valeur ajoutée en matière de
traitement du contentieux.
8- Examen des décisions de l’agent délégataire :
Pour délégation du pouvoir de statuer produise son plein effet, il importe que les décisions
prises en vertu de cette délégation soient exécutée dans le moindre délai.
A cet effet, le Directeur examine par priorité les dossiers de réclamation sur lesquels
l’agent délégataire a statué. Cet examen a postériori consiste essentiellement à assurer que les
décisions sont régulières en la forme et notamment que les dégrèvements prononcés n’excèdent pas
les limites de la délégation accordée.
La vérification au fond des décisions (appréciation des motifs, calculs …etc.) est effectuée
seulement par épreuve. Celle-ci portant sur un échantillon de dossiers doit revertier un caractère
périodique.
Lorsque le Directeur constate que l’agent délégataire à excéder le pouvoir que lui confère
la délégation ou estime que la décision est infondée, il y a lieu de procéder aux mesures qui
s’imposeraient.
Dans le cadre de cette opération de contrôle, l’agent délégataire est tenu de présenter
mensuellement au Directeur un état (modèle joint en annexe) portant les décisions prises par celui-
ci.
La déconcentration aporie au profit des agents des services locaux et les responsabilités
accrues qui en découlent impliquent un contrôle interne, les Chefs des Services Régionaux des
Services Fiscaux (IRSF) sont invités à s’assurer régulièrement de l’exercice maitrisé des délégations
de signature.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et
porter à mon attention, sous le présent timbre, les difficultés éventuellement rencontrées lors de son
application.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
AGENT DELEGATAIRE ETAT DES DICISIONS CONTENTIEUSES PRISES PAR VOIE DE DELAGATION PAR
Nom et Prénom :………………… LE SOUS – DIRECTEUR DU CONTENTIEUX FISCAL - DIW
Fonction :…………………………..
Grade : ……………………………….
Montant délégué :………………………. Année 2007 – Situation arrêtée au :

N° de la Désignation Montant des Origine des Sens de la Montant des


réclamation du impositions contestées impositions contestées décision prise dégrèvements prononcés

contribuable
I V.C VASFE A.T A.P R
AGENT DELEGATAIRE ETAT DES DICISIONS CONTENTIEUSES PRISES PAR VOIE DE DELAGATION PAR
Nom et Prénom :………………… LE CHEF DE BUREAU DES RECLAMATIONS - DIW
Fonction :…………………………..
Grade : ……………………………….
Montant délégué :………………………. Année 2007 – Situation arrêtée au :

N° de la Désignation Montant des Origine des Sens de la Montant des


réclamation du impositions impositions contestées décision prise dégrèvements prononcés

contribuable contestées
I V.C VASFE A.T A.P R
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Régionale des Impôts de ……
Direction des Impôts de la Wilaya de….

DESCISION N° ……………………………………..DU ………………………………………………

LE DIRECTEUR DES IMPOTS DE LA WILAYA DE ………………………………..


-Vu la loi n°01/21 du 07 Chaoual 1422 correspondant au 22 décembre 2001, portant loi de finances pour
2002, notamment son article 40 instituant le Code des Procédures Fiscales ;
-Vu le Code des Procédures Fiscales, modifié et complété, notamment son article 78 ;
-Vu le décret présidentiel n°99-240 du 17 Radjab 1420 correspondant au 27 Octobre 1999 relatif à la
nomination aux emplois civils et militaires de l’Etat ;
- Vu le décret n° 85-59 du 1er radjab 1405, correspondant au 23 Mars 1985 portant statut type des travailleurs
des institutions et administrations publiques ;
-Vu le décret exécutif n° 90-226 du 03 Moharam 1411 correspondant au 25 juillet 1990, modifié et complété,
fixant les droits et obligations des travailleurs exerçant des fonctions supérieures de l’Etat ;
-Vu le décret exécutif n°90-227 du 03 Moharam 1411 correspondant au 25 juillet 1990 fixant la liste des
fonctions supérieures de l’Etat au titre de l’administration, des institutions et organismes publics ;
-Vu le décret exécutif n° 90-334 du 08 Rabie Ethani 1411 correspondant au 27 Octobre 1990, modifié et
complété, portant statut particulier des travailleurs appartenant aux corps spécifiques à l’administration
chargée des finances ;
-Vu le décret n° 92-120 du 09 Ramadhan 1412, correspondant au 14 Mars 1992, modifié et complété, fixant
la liste, les conditions d’accès et la classification des postes supérieures des structures locales de
l’administration fiscale ;
-Vu le décret exécutif n°95-54 du 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995, modifié et complété,
fixant les attributions du Ministre des Finances ;
-Vu le décret exécutif n°95-55 d 15 Ramadhan 1415 correspondant au 15 février 1995, modifié et complété,
fixant portant organisation de l’administration centrale du Ministère des Finances ;
-Vu le décret exécutif n°06-327 du 25 Chaabane 1427 correspondant au 18 septembre 2006, fixant
l’organisation et les attributions des services extérieurs de l’administration fiscale ;
-Vu l’arrête du 18 Rabie El-Aouel 1419 correspondant au 12 juillet 1998, modifié et complété, fixant la
consistance territoriale, l’organisation et les attributions des directions régionales et des directions des impôts
de wilaya ;
-Vu la décision N°…du la…... portante nomination de Mr…………………………………….dans le grade
d’……………………(1) ;
-Vu la décision n° …..du ……………, portant nomination de Mr………………………….…….en qualité de
...........(2) ;
-Vu le décret présidentiel n°…………….du……………….correspondant au…………………………………
portant nomination de Mr ………………………en qualité de Directeur des Impôts de la Wilaya de
……………………………………(3).
DECIDE :

Article 1er : Délégation de signature est donnée à Mr ………………………(4), à l’effet de statuer


au nom du Directeur des Impôts de wilaya, sur les recours préalables, donnant lieu à des décisions
de rejet, d’admission totale ou partielle, de dégrèvement ou restitution d’office, dont le rôle
d’imposition contesté en droits en principal et pénalités ne dépasse pas le montant de
…………………(5).
Article 02 : la présente décision prendra effet à compter de sa date de signature. Il en sera mis fin
dans les mêmes formes observées lors de son octroi.
Elle est, cependant, annulée, dès la cessation de fonctions du délégant ou du délégataire.
Article 03 : cette décision est établie en un seul original et trois exemplaires :
-l’original est conservé par la Direction ;
-un exemplaire est notifiée au délégataire surnommé ;
-un exemplaire est adressé, à titre d’information, à la Direction Générale des Impôts –Direction du
Contentieux et à la Direction Régionale des Impôts de rattachement.

A ……………le…………….
Le Directeur des Impôts d Wilaya

SIGNE :

(1) mentionner les références et date de la décision portant nomination du délégataire dans le grade d’inspecteur principal ou central ;
(2) citer les références et date de nomination du délégataire au poste supérieur de sous-directeur du contentieux ou de chef de bureau
des réclamations ;
(3) citer les références et date du décret présidentiel ou, le cas échéant, de la décision de Mr. Le Ministre des Finances, portant
nomination du Directeur des Impôts de Wilaya ;
(4) mentionner les noms, prénoms, grade et fonction du délégataire ;
(5) préciser le montant en lettres et en chiffres de la délégation de signature accordée.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ ‬
‫‪REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE‬‬
‫‪Ministère des Finances‬‬ ‫وزارة ا‬
‫‪Direction Générale des Impôts‬‬ ‫ا   ا ا‬
‫ا   ا‪  %.‬ا ل ‪.......................‬‬
‫   اا ‪................................ 1%‬‬
‫ر ر‪6.......... 2‬رخ ‪................................ 34‬‬

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‫‪ 4# -‬أ?>م *< ن ا);اءات ا  ‪ &5‬ادة ‪، D-3 78‬‬
‫‪-‬و ‪ 4EE#‬ا&‪ EE‬م ا &‪ EE‬ر‪ 240/99 EE‬ا‪LEE‬رخ *‪ 17 EE‬ر;‪ 1420 6EE‬ا ا*‪EE NEE‬ـ ‪ 27‬أآ‪ 1999  EE‬ا‪EE* PEE NEE‬‬
‫ا ‪ R S‬ا< و ا‪ >Q‬و ‪،‬‬
‫‪ 4# -‬ا& م ر ‪ 59/85‬ا‪L‬رخ * ا‪ PE3 U0EV‬ر;‪ 1405 6E‬ا ا*‪E NE‬ـ ‪E3 23‬رس ا‪ PE#‬ا‪ <E‬ن ا‪ E&&Y‬ا‪ E-‬ذ;‬
‫ل ا‪Q&L‬ت و ا)دارات ا ‪، 3‬‬
‫‪ 4# -‬ا& م ا‪]V-‬ي ر ‪ 226/90‬ا‪L‬رخ * ‪/3 3‬م ‪ 1411‬ا ا*‪ N‬ـ ‪ ،1990   25‬ال و ا‪ ،‬ا‪/‬د ‪ /‬ق‬
‫ال ا]‪ P‬ر& ن و‪ * ` R S‬او وو;‪،0‬‬
‫‪ 4# -‬ا& م ا‪]V-‬ي ر ‪ 227/90‬ا‪L‬رخ * ‪/3 3‬م ‪ 1411‬ا ا*‪ N‬ـ ‪ ،1990 E  25‬ا‪E/‬د  ‪ E‬ا ‪ R ES‬ا‪E‬‬
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‫‪ 4EE#‬ا&‪ EE‬م ا‪]EEV-‬ي ر‪ 334/90 EE‬ا‪LEE‬رخ *‪ 8 EE‬ر ‪ bEE‬ا‪ 1411 <EEa‬ا ا*‪EE NEE‬ـ ‪ 27‬أآ‪ ،1990  EE‬ا‪EE‬ل و ا‪،EE‬‬
‫ا‪ P#‬ا< ن ا‪ &&Y‬ا‪d‬ص ل ا ‪f&g P‬ك ا‪) cd‬دارة ا>‪،  V‬‬
‫‪ 4EE# -‬ا&‪ EE‬م ر‪ 120/92 EE‬ا‪LEE‬رخ *‪ 9 EE‬ر‪EE#3‬ن ‪ 1412‬ا ا*‪EE NEE‬ـ ‪EE3 14‬رس ‪ ،1992‬ا‪EE‬ل و ا‪ ،EE‬ا‪EE/‬د  ‪ EE‬‬
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‫‪ 4# -‬ا& م ا‪]V-‬ي ر ‪ 55/95‬ا‪L‬رخ * ‪ 15‬ر‪#3‬ن ‪ 1415‬ا ا*‪ N‬ـ ‪V* 15‬ي ‪ ،1995‬ا‪E‬ل و ا‪ ،E‬ا‪PE#‬‬
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‫‪?fc‬ت ا"‪ U‬ا‪d‬ر; ‪i‬دارة ا  ‪،‬‬
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‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 541 MF/DGI/DCTX
Alger, le 24 avril 2007

NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet/ Contentieux – IFU


R.E.F./ Instruction générale N°001MF/DGI/DG/07 du 09.01.2007 relative
à l’impôt forfaitaire unique.
P.J./ Un document
La présente note a pour objet d’exposer aux services fiscaux les règles de procédures à
suivre pour le traitement des réclamations contentieuses par les contribuables relevant de l’IFU.
I. RECLAMATION IFU AUPRES DES DIRECTEURS DES IMPOTS:
Les réclamations IFU que les contribuables doivent adressés à la Direction des Impôts
avant de pouvoir régulièrement saisir la commission de recours concernée ou la juridiction
compétente sont soumises aux règles générales applicables à l’ensemble des réclamations.
1. Introduction des réclamations IFU:
1.1 Service compétent pour recevoir les réclamations IFU:
Les réclamations IFU doivent être adressées à la Direction des impôts dont relève le lieu
d’exercice de l’activité du contribuable requérant.
Dès la mise en place des centres de proximité des impôts (CPI) destinés à gérer cette
catégorie de contribuables, les réclamations y relatives devront être déposées auprès desdits centres.
1.2 Récépissé:
Les réclamations IFU font l’objet d’un récépissé adressé au contribuable, selon le modèle
joint en annexe
1.3 Délai d’introduction des réclamations IFU:
Les réclamations IFU adressées au Directeur des impôts compètent doivent, sous peine
d’irrecevabilité définitive, être présentées dans le délai fixé par les dispositions de l’article 72 du
CPF.
1.4 Forme et contenu des réclamations IFU:
Les réclamations IFU présentées au Directeur des impôts doivent réunir les mêmes
conditions touchant leur mode de présentation, leur contenu, la qualité de leur auteur et les pièces
devant être jointes, que celles relatives à l’ensemble des réclamations. Aussi, convient-il pour la
mise en œuvre de ces règles procédures de se référer à l’instruction générale sur les procédures
contentieuses (2005).
1.5 Sursis légal de paiement:
En application des dispositions de l’article 74 du CPF, les contribuables relevant de l’IFU
qui, par une réclamation introduite dans les conditions fixées aux articles 72 et 73 du même code,
contestent le montant des droits mis à leur charge, peuvent surseoir à son paiement jusqu’à
l’intervention de la décision du Directeur ou de l’argent délégataire sur sa réclamation.
Pour bénéficier de ce dispositif les contribuables concernés doivent justifier du paiement
de 20% du montant de l’IFU mis à leur charge au titre de la première année de la période biennale.
2. Gestion des dossiers de réclamations IFU:
2.1 Réception des réclamations IFU:
Dès leur réception à la Direction des Impôts, les réclamations sont annotées de la date de
leur arrivée.
2.2 Enregistrement des réclamations IFU:
Pour cette opération, il ya lieu de créer un registre spécial aux réclamations IFU.
2.3 Montage des dossiers IFU:
Le montage des dossiers de réclamations IFU doivent s’effectuer selon les procédures
usuelles. Ce dossier doit comprendre l’ensemble des documents et pièces nécessaires à l’examen
des réclamations, à savoir:
 la réclamation
 copie du C8 (proposition des bases IFU) contenant la réponse du contribuable,
 avis exprimé par la commission interne d’évaluation,
 copie du C9 (avis de notification du contrat IFU),
 copie du PV de constat éventuellement établi, ayant servi à l’établissement des bases,
 pièces justificatives présentées par le contribuable.
2.4 Envoi des dossiers de réclamations IFU à l’instruction:
Une fois formalisé, le dossier de réclamation doit être transmis pour instruction à l’Inspection des
impôts gérant le dossier fiscal du contribuable concerné.
3. Examen de réclamation IFU:
3.1 Services intervenant dans le traitement des réclamations:
Les services intervenant dans le traitement des réclamations IFU sont:
 l’inspection des impôts compétente
 la sous-direction du contentieux (bureau des réclamations)
3.2 Modalités d’examen:
Compte tenu du délai imparti pour statuer sur les réclamations IFU, l’instruction effectuée
par les intervenants ne saurait excéder le délai de 02 mois. Aussi, il appartient à la direction des
impôts de prendre toutes les dispositions qui s’imposent, en vue de faire respecter ce délai, étant
précisé qu’il s’agit de contentieux ne présentant pas des difficultés particulières. A cet effet, un
délai d’examen devra être imposé pour chaque intervenant.
-Examen en la forme:
L’instruction des réclamations comporte pour l’agent qui en est chargé un examen du
point de vue du délai d’introduction de la réclamation.
-Examen au fond:
L’examen au fond de la réclamation doit consister à vérifier, qu’au regard des
paramètres retenus pour la fixation des bases, le montant de l’impôt déterminé correspondant à la
nature de l’activité exercée. Il ya lieu, à ce titre, de se référer à des éléments tangibles (dernier
contrat de forfait conclu – PV de constat- lieu de situation de l’activité – ainsi que toutes pièces
justificatives fournies par la partie requérante) permettant d’apprécier de façon approximative le
volume du chiffre d’affaires à réaliser.
4. Décision:
4.1 Autorité compétente pour statuer:
Conformément aux dispositions de l’article 79-1 du CPF, le Directeur des impôts de
wilaya du lieu d’imposition est seul habilité à statuer sur les réclamations quel que soit le sens de la
décision prise: admission totale, admission partielle et rejet.
Dans tous les cas où il est prononcé le rejet total ou partiel, la décision doit indiquer de
façon explicité les motifs sur lesquels cette décision est fondée.
Afin de permettre une grande fluidité dans le traitement de ces réclamations
contentieuses, il ya lieu de recourir à l’exercice de la délégation de pouvoir de décision dont les
modalités de mise en œuvre ont été précisées par la note n° 473MF//DGI/DCTX du 09.04.2007.
4.2 Délai imparti à l’autorité compétente pour statuer:
La décision du Directeur des impôts ou de l’agent délégataire doit intervenir dans le délai
de deux (02) mois suivant la date de la présentation de la réclamation.
II. LES VOIES DE RECOURS DES CONTRIBUABLES – IFU CONTRE LA DECISION DU
DIRECTEUR DES IMPOTS:
Les décisions contentieuses prises par le Directeur ou par l’agent délégataire sont
susceptibles d’être portées devant:
 soit la commission de recours des impôts directs et TVA compétente,
 soit la chambre administrative de la Cour.
1. Commission de recours des impôts directs et TVA:
Compte tenu du seuil d’imposition à l’IFU fixé à 3.000.000 DA, le recours formulé par le
contribuable non satisfait de la décision intervenue sur sa réclamation sera porté devant la
commission de Daïra des impôts directs et TVA, dans la mesure où il concernera un montant IFU
inférieur ou égal à 360.000DA.
Ces recours devront être examinés en priorité par la commission compétente. Dans le cas
où le volume de ces affaires s’avère important, il conviendra, en concentration avec du Chef de
Daïra, d’organiser des réunions spéciales qui seront consacrées uniquement à l’examen de ces
recours et ce, à l’effet de clôturer leur traitement en commission dans les délais les plus courts.
2. Chambre administrative de la Cour:
Les contribuables IFU conservent toute latitude pour saisir les instances judiciaires
territorialement compétentes, après épuisement des voies de recours administratives (recours
préalable- commission).
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et
porter à mon attention, sous le présent timbre, les difficultés éventuellement rencontrées lors de
son application.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction Des Impots De La Wilaya
De : …………………………………………

ACCUSE DE RECEPTION D’UNE RECLAMTION IFU

N° de la réclamation:

Destinataire:

Le

J’ai l’honneur d’accuser réception de votre réclamation visée ci-contre et parvenue à mon
service le ……………………………………………..

Veuillez agréer, Monsieur, Madame, l’assurance de ma considération distinguée.

Le Sous-directeur du Contentieux.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 1053 MF/ DGI/DCTX
Alger, le 22 juillet 2007

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet/ Contentieux – IRG / Associés – membres de sociétés de capitaux ou assimilées.

Par des recours contentieux, des associés contestant les rappels IRG mis à leur charge
consécutivement aux redressements IBS établis à l’encontre de leur société (sociétés de capitaux ou
assimilées), au motif qu’ils n’ont bénéficié d’aucune distribution autres que celles décidées par les
organes compétents de la société et régulièrement déclarées. En d’autres termes, ces derniers font
valoir l’absence de perception de revenus mobilier (dividendes) complémentaires.
A cet égard, il ya lieu de préciser que les redressements IRG établis au nom des associés
lors d’un contrôle fiscal (contrôle approfondi- Vérification de comptabilité) ont pour origine soit
l’insuffisance des déclarations en matière de chiffre d’affaires, soit la réintégration de charges non
fiscalement déductibles. Etant indiqué que le fondement de ces redressements est basé sur la notion
de distributions irrégulières.
Le traitement contentieux à réserver au cas soulevé ci-dessus doit s’inscrire dans le cadre
des dispositions de l’article 46-1 du CID aux termes duquel sont considérés comme des revenus
distribués tous les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital.
Ces dispositions qui constituent donc une présomption légale de distribution à l’égard de
tous les bénéfices qui ne demeure pas investis dans l’entreprise, laquelle à imposer les bénéfices
réputés distribués, sur la base de l’IBS, entre les mains de leurs bénéficiaires.
A ce titre est-il indiqué que la démarche à suivre pour le règlement des affaires
contentieuses portant sur le point en question dépendra de l’origine du redressement opéré ayant
entrainé, l’application de l’impôt de distribution aux sommes désinvestis. En pratique, trois cas
peuvent se présenter :
1- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS correspondant à des ventes ou
recettes non déclarées, voir des achats dissimulés reconvertis en rehaussement sur le chiffre
d’affaires. Dans ce cas, les sommes non déclarées considérées comme désinvesties, sont réputées
distribuées aux associés et imposables à l’IRG. Ce mode de régularisation (IBS-IRG/ Associés)
concerne également les rehaussements issus des insuffisances des déclarations constatées en
matière de chiffre d’affaires lors de contrôle de contribuables bénéficiant d’avantages fiscaux.
2- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de
charges non déductibles, amortissements estimés excessifs ou des provisions injustifiées, ne
donnant lieu à aucun décaissement. Dans ce cas, la situation de l’entreprise ne présente pas un
désinvestissement, le redressement fiscal effectué au seul niveau de l’entreprise pas un
désinvestissement, le redressement fiscal effectué au seul niveau de l’entreprise entrainant un
supplément d’IBS, ne donne pas naissance à des revenus distribués imposables.

3- les rehaussements apportés aux résultats imposables à l’IBS résultent de la réintégration de


charges personnelles que la société à irrégulièrement déduites, dans ce cas le redressement fiscal
opéré à un double niveau (société – associés) doit être considéré comme régulier. En effet, ces
charges non déductibles pour le calcul de l’IBS doivent être considérées comme avoir données lieu
à un désinvestissement au profit de l’associé, celui-ci bénéficiant d’une distribution irrégulière doit
être imposé personnellement.
En définitive, les dossiers contentieux portant sur le point de contestation soulevé non encore
traités devront donner lieu :
 à des dégrèvements sur les impositions IRG rappelées lorsque ces cotisations concernent le
cas 2 ci-dessus. Etant signalé, que lorsque les rappels d’impôts sont issus à la fois de la
reconstitution des chiffres d’affaires et de la réintégration de charges non déductibles, le
dégrèvement à prononcer ne concernera que la fraction relative auxdites charges.
 au maintien des impositions IRG rappelées dans les autres cas (points 1 et 3) traités ci-
dessus.
Pour étayer les éléments développés ci-dessus, trois cas contentieux sont donnés à titre
d’exemple :
1er cas : soit une entreprise ayant fait l’objet d’un contrôle fiscal ayant donné lieu un rehaussement
sur chiffre d’affaires comme suit :
 CA déclaré : 10.000.000DA
 CA reconstitué : 15.000.000DA
 Rehaussement sur CA (CA dissimulé) 5.000.000DA
Incidences :
 rappels TAP et TVA,
 rappels IBS,
 et rappel IRG/associé à raison de la proportion des parts ou actions détenues par chaque
associé ou actionnaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
 maintien de l’IBS et des rappels IRG/associés.
ème
2 cas : Soit entreprise ayant fait l’objet d’une réintégration au bénéfice imposable d’une
provision sur créance douteuse devenue sans objet et d’un amortissement sur la partie excédentaire
d’un véhicule de tourisme d’une valeur de 1.500.000DA.
 Bénéfice déclaré : 4.000.000DA
 Provision/créance douteuse (non déductible) : 350.000DA
 Amortissement excédentaire (12 mois) 140.000DA
(300.000 – 160.000)
 Bénéfice reconstitué : 4.490.000DA
 Rehaussement sur bénéfice 490.000DA
Incidences :
 rappels IBS sur le rehaussement,
 rappels IRG/associés à concurrence des parts ou actions détenues.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
 Maintien des rappels IBS,
 Décharge des rappels IRG/associés.
3ème cas : Soit une entreprise fait l’objet d’une réintégration à son bénéfice imposable d’une charge
personnelle de l’associé (charges locatives…)
 Bénéfice déclaré : 6.000.000DA
 Charges locatives non déductible : 300.000DA
 Bénéfice reconstitué : 6.300.000DA
 Rehaussement sur bénéfice : 300.000DA
Incidences :
 rappels IBS sur le rehaussement,
 rappels IRG à l’encontre de l’associé bénéficiaire.
Traitement contentieux :
Le rehaussement est considéré comme fondé :
 maintien du rappel IBS,
 maintien du rappel IRG.

Il demeure entendu que le traitement contentieux réservé aux cas présentés ci-dessus
concerne également les personnes morales membres de sociétés capitales dont les dividendes
réputés distribués sont passibles de l’IBS.

Remarque importante :

La mise en œuvre de ces dispositions pour le traitement des contentieux en cause ne


concerne pas les entreprises individuelles et les sociétés de personnes n’ayant pas opté pour le
régime fiscal des sociétés de capitaux (IBS).

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 1399 MF/DGI/DCTX/DIR
Alger, le 06 juin 2007

NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet/ Contentieux. TVA sur distribution – détail de gaz butane

Plusieurs contribuables distributeurs de gaz butane dans les conditions de détail,


viennent de saisir les services de la Direction du Contentieux, pour contester les régularisations
fiscales en matière de TVA, opérées à leur encontre par les inspections des impôts de rattachement,
en arguant l’irrégularité de leur assujettissement à cette taxe.
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance qu’en vertu des dispositions du décret
exécutif n°98-107 du 04 avril 1998, les ventes dans les conditions de détail portant sur l’essence
super, l’essence normale, le gaz- oil, le fuel –oil, le GPL en vrac, le GPL carburant ainsi que le gaz
butane et propane, sont exclues de la taxation à la TVA.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son
application et me rendre compte, en temps opportun, des difficultés éventuellement rencontrées lors
de sa mise en œuvre.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 1400 MF/DGI/DCTX/DIR
Copie pour information à :
- Mr. le Directeur Général des Impôts.
- Mr. l’Inspecteur Général des Services Fiscaux.
- MM. les Directeurs Centraux.
- MM. les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
N° 1440 MF/DGI/DCTX/DIR
Alger, le 22 octobre 2007

NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Centraux ;
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts ;
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.

Objet/ Contentieux. Réfaction – TAP.

Dans le cadre du traitement des affaires contentieuses relevant de la compétence de


l’administration Centrale, certains Directeurs des Impôts de Wilaya proposent dans leurs
conclusions d’instruction, l’octroi de la réfaction en matière de TAP, sur la partie dissimulée du
chiffre d’affaires, objet de redressement.
A ce titre, j’ai l’honneur de vous rappeler que la réfaction – TAP prévue à l’article 219 du
CIDTA n’est accordée que sur les opérations de ventes déclarées selon les règles fixées par l’article
224 du même code.
Ainsi, toute erreur, omission ou inexactitude commise dans le renseignement de l’état-
clients prévu à l’article 224 cité ci-dessus, entrainera, en vertu des dispositions de l’article 228 du
CIDTA, outre la perte de la réfaction, l’application d’amendes fiscales, voire dans certains cas
(article 228-2°) de peines correctionnelles.
De ce qui précède, il demeure entendu que les CA dissimulés sont exclus dans tous les cas
de figure du bénéfice de la réfaction – TAP, que ce soit en phase de redressement ou de contentieux.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et me
rendre compte, sous le présent timbre ; des difficultés éventuellement rencontrées lors de sa mise en
œuvre.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 1442 MF/DGI/DCTX/DIR
Copie pour information à :
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1693 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/
Alger, le 22 octobre 2007

NOTE
A
Madame la Directrice par intérim des Impôts de la Wilaya de Chlef

Objet/ Contentieux. Cas de décisions prononcées non parvenues à leurs destinataires.


R.E.F./ Votre envoi n° 494/DIW/CTX/2007.

Par envoi rappelé en référence, vous soulevez la question de décisions prononcées par
vos soins, au titre du recours préalable, non parvenues aux requérants destinataires, selon les propos
de ces derniers, bien que lesdites décisions aient été transmises sous plis recommandés avec accusés
de réception.
A cet égard et dans le but ne pas priver les contribuables concernés de leur droit de
recours devant les commissions compétentes, vous suggérez soit, l’établissement à ces derniers de
duplicatas de documents dont il s’agit ou la délivrance de nouvelles décisions.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que pour le règlement de cette
question, il convient de retenir la première option citée ci-dessus, à savoir, la délivrance au profit
des intéressés, après avoir formulé une demande écrite, des duplicatas de décisions frappées de cette
mention avec un cachet humide.
Toutefois, est-il important d’attirer votre attention sur la nécessité de la vérification
minutieuse de la conformité des renseignements repris sur les duplicatas délivrés, par rapport aux
originaux y relatifs.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 549 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B1.RY
Alger, le 08 avril 2008

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts
de la Wilaya de Tébessa

Objet/ A/S l’imposition à l’IRG de reconnaissances de dettes.


R.E.F./ Votre envoi n°86/MF/DRIA/DIWT/SDCX/2007 du 28/03/2007.

Par envoi sus référencé, vous avez demandé à connaître s’il y a lieu de retenir en
imposition, en matière d’IRG, les reconnaissances de dettes (contrats de prêts) entre particuliers,
sachant que dans la majeure partie des cas, les préteurs sont des fonctionnaires ou des chômeurs
sans ressources, et que les investigations opérées par vos soins ont permis de relever que ces prêts
sont en réalité la contrepartie de ventes de biens immobiliers appartenant à l’OPGI.
En réponse, j’ai l’honneur de vous informer que dans la mesure où vous avez la preuve
certaine que les reconnaissances de dettes se rapportent en réalité à des cessions de pas-de-porte de
logements appartenant à l’OPGI, les impositions-IRG émises à l’encontre des bénéficiaires de ces
revenus, sont dûment fondées.
Cependant, les revenus d’espèces ne peuvent être assimilés à des plus-values de cession
immobilière, dans la mesure où les personnes concernées ne sont pas propriétaires des biens
immobiliers cédés, entrainant par voie de conséquence l’imposition desdits revenus à l’IRG suivant
barème prévu à l’article 104 du CIDTA.
Par ailleurs, est-il important de vous préciser que la législation fiscale autorise l’imposition
de tout revenu occulte, pour peu que l’Administration Fiscale détienne la preuve de sa réalisation,
abstraction faite de la détention ou non par son auteur de la qualité juridique, lui permettant
l’exercice de l’activité source de revenus objet de taxation.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de la TVA
N° 791 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Alger, le 26 mai 2008

Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts


En communication à :
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya

Objet/ Remboursement des crédits de TVA : Modalités de traitement des demandes de


remboursement portant sur des crédits anciens.

L’examen des demandes de remboursement des crédits de TVA portant sur des exercices
antérieurs à mis en exergue les risques de fraudes qui sont favorisés par les difficultés auxquelles est
confrontée l’administration fiscale pour le suivi de l’évolution de la situation de crédit des
entreprises. Ces difficultés ont pour origine, d’une part l’absence d’un texte légal ou réglementaire
qui interdit le report des crédits d’un exercice à un autre, et d’autre part, l’imputation erronée des
remboursements accordés.
1. Gestion actuelle des crédits de TVA :
 Le report de crédit TVA :
La législation et la réglementation fiscales en vigueur ne prévoient aucune obligation
interdisant aux entreprises de reporter le crédit de TVA dès le dépôt de la demande de
remboursement.
L’analyse de l’évolution de la situation de crédits des entreprises ayant bénéficié de
plusieurs décisions de remboursement portant sur des exercices antérieurs a permis de relever que
cette lacune juridique et réglementaire favorise deux risques majeurs :
 Possibilité d’imputation du crédit :
Le report de crédit TVA demandé en remboursement sur les prochaines déclarations peut
donner lieu au remboursement d’un crédit TVA qui a déjà été imputé sur la TVA due sur les
affaires réalisées durant la période entre la date de dépôt de la demande et celle de l’intervention de
la décision de remboursement.
 Double remboursement :
Le crédit TVA faisant l’objet d’une demande de remboursement au titre d’un exercice est
reporté sur les prochains exercices.
En attendant l’intervention de la décision de remboursement eu égard au délai prolongé de
traitement de la demande, l’entreprise peut introduire d’autres demandes de remboursement au titre
des exercices suivants qui portent sur des crédits qui englobent le crédit de la première demande de
remboursement , ce qui conduit à un risque énorme d’un double remboursement .
 Imputation erronée des remboursements accordés :
Les entreprises bénéficiaires des décisions de remboursement procèdent à tort à
l’imputation du remboursement accordé du crédit détenu à la date de la notification de la décision.
En principe, le remboursement accordé doit venir en déduction du crédit détenu au 31 Décembre de
l’exercice au titre duquel le remboursement a été demandé.
Cette imputation erronée à causé d’énormes difficultés à l’administration fiscale pour la
gestion et le suivi des crédits de TVA des entreprises.
2. Nouvelle mesure arrêtées :
Compte tenu des risques certains d’un doubles remboursement ou de remboursement d’un
crédit déjà imputé, et en attendant la mise en place d’une nouvelle procédure de remboursement
plus performante, la direction du Contentieux a décidé de mettre en œuvre les deux mesures
suivantes :
 Seules les demandes portant sur un seul exercice sont autorisées :
L’attention des services est appelée sur le fait que désormais les demandes de
remboursement de crédits de TVA portant sur plusieurs exercices antérieurs ne sont plus autorisées.
Les entreprises désirant obtenir le remboursement des crédits anciens sont dans
l’obligation d’introduire leurs demandes par exercice.
Elles ne sont autorisées à déposer leurs demandes relatives à l’exercice suivant que lorsque
la décision de remboursement de la première demande est intervenue et que le crédit détenu au 31
Décembre de l’exercice considéré a été diminué du remboursement accordé, lequel doit être exclu
du calcul du remboursement de l’exercice suivant.
Toutefois, pour ce qui concerne les entreprises en cessation d’activité qui détiennent des
crédits de TVA à la date de la cessation, elles peuvent introduire une seule demande pour tous les
exercices.
 Interdiction d’imputation du remboursement accordé du crédit détenu à la date de la
décision :
Dans certains cas, la reconstitution des crédits de TVA des entreprises ayant bénéficié des
décisions de remboursement portant sur plusieurs exercices successifs ont donné lieu à des
situations débitrices et non créditrices au titre des exercices qui suivent la première demande de
remboursement.
Afin d’éviter que pareils cas ne se reproduisent à l’avenir et d’assurer un meilleur suivi des
crédits, les services chargés de l’instruction de la demande doivent veiller à ce que les
remboursements accordés soient déduits des crédits détenus au 31 décembre de l’exercice au titre
duquel la demande de remboursement a été introduite.
L’imputation du remboursement accordé du crédit détenu à la date de la décision de
remboursement n’est dorénavant plus admise.
Exemple :
Soit une entreprise ayant bénéficié d’un remboursement de crédits de TVA notifié le 1er
Mai 2008 d’un montant de 1.000.000DA, suite à sa demande de remboursement portant sur un
crédit d’un montant de 1.300.000DA, détenu au titre de l’exercice 2006.
 L’imputation de ce montant de remboursement accordé doit venir en déduction du
crédit de TVA détenu au 31.12.2006 au titre duquel la demande a été introduite et non
pas du montant du crédit détenu à la date de l’intervention de la décision de
remboursement soir le 01.05.2008.
 Ainsi, le nouveau crédit de TVA détenu par l’entreprise au 31.12.2006 sera égal à :
- Montant de remboursement accordé : 1.000.000 DA.
- Crédit détenu au 31.12.2006 : 1.300.000 DA.
- Nouveau crédit : 300.000 DA.

 A cet effet, l’entreprise concernée est tenue de procéder à la correction de ses


déclarations de l’exercice 2007 et 2008 en tenant compte de sa nouvelle situation ainsi
dégagée.

3. Application de ces nouvelles mesures :

Ces nouvelles mesures sont applicables aux nouvelles demandes et celles en cours
d’instruction au niveau de vos services.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1041 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 09 juillet 2008

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de M’sila

Objet/ A/S traitement fiscal de transfert de devises à l’étranger.


R.E.F./ Votre envoi n°58/2008 du 15 Juin 2008.

Par envoi cité en référence, vous demandez que vous soit indiqué les suites qu’il convient de
réserver à des contentieux actuellement pendants à votre niveau, inhérents à des impositions à
l’IRG, réclamées à des contribuables (personnes physiques) ayant procédé à des transferts de
montants importants en devises (euros) vers l’étranger, en dispense des formalités de commerce
extérieur et des changes.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que les redressements opérés demeurent
dûment fondés, dans la mesure où la législation fiscale en vigueur, autorise l’imposition de tout
chiffre ou revenu occulte réalisé, abstraction faite de sa légalité. En d’autres termes, la législation
ci-avant citée n’octroie pas de stratus aux activités ou revenus appréhendés, mais se limite
uniquement à leur imposition.
A ce titre, et dans le cas où les revenus déclarés par les personnes concernées ne couvrent
pas les montants transférés, les rappels de droits effectués à leur encontre doivent être maintenus.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 1330 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B1.LN
Alger, le 13 octobre 2008
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya d’Oum El Bouaghi

Objet/ Contentieux. Réalisation de logements sociaux et promotionnels / exonérations


en matière d’IRG et d’IBS.
R.E.F./ Votre envoi n° 197/DIW/SDOFR/OEB/2008 du 07/09/2008.

Par envoi sus référencé, vous demandez à savoir si l’exonération en matière d’IBS et
d’IRG des bénéfices tirés des opérations de construction de logements sociaux et promotionnels,
prévue par les dispositions de l’article 44 de la loi de finances pour 1998 ; concerne uniquement les
promoteurs principaux ou peuvent s’étendre notamment aux entrepreneurs qui réalisent ses projets
en sous-traitance.
En outre, vous demandez qu’il vous soit indiqué les suites qu’il convient de réserver aux
cahiers des charges ainsi qu’eux certificats de conformité, visés après l’achèvement des travaux.
En réponse, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance qu’à la lecture des prescriptions
de la note n°30 MF/DGI/DLF/LF/1998 du 27/12/1998 ayant commenté la mesure législative ci
avant citée, il est fait allusion dans le paragraphe 03 de la dite note, à l’octroi de cet avantage fiscal
au promoteur ayant réalisé ces logements , sans que cette dernière n’évoque la partie exécutrice des
travaux, c’est-à-dire l’entreprise de bâtiment ayant construit ces habitations, laissant ainsi planer
une certaine ambigüité sur la question.
Aussi, il vous est prescrit pour le règlement des contentieux inhérents à la question
susvisée, de n‘accorder les exonérations fiscales IBS ou IRG, qu’à l’entreprise signataire du cahier
des charges selon le modèle annexé à la circulaire citée supra.
S’agissant des cas de cahiers des charges et certificats de conformité visés après
achèvement des travaux, il convient de prendre ces documents en considération, après leur
authentification auprès de l’administration émettrice (Direction de wilaya charge de la
Construction), en usant à cet effet du droit de communication conféré à l’Administration Fiscale.
Enfin, je vous précise à toutes fins utiles, que l’article 44 de la loi de finances pour 1998,
a été modifié et complété par les dispositions de l’article 50 de la loi de finances pour 2004, qui ont
étendu le bénéfice des incitations fiscales dont il s’agit, aux opérations de réalisation de logements
ruraux.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de la TVA
N° 1392 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Alger, le 02 novembre 2008

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet/ Contentieux fiscal : Remise en cause de la TVA initialement déduite.

La présente note a pour objet de préciser aux services fiscaux le traitement contentieux à
réserver aux réclamations et recours introduits par les requérants qui contestant la réintégration de
la TVA/Achats initialement déduite, opérée à leur encontre suite aux rejets des factures établies par
leurs fournisseurs qualifiés de fraudeurs ou de mauvaise moralité fiscale.
En effet, les services taxateurs ont considéré, sans se fonder sur une base légale, que la
déduction de la TVA/Achats opérée par ces redevables clients est irrégulière au motif que leur
fournisseurs n’ont pas respecté leurs obligations fiscales ou bien parce qu’ils sont inscrits sur le
fichier des fraudeurs. Il est à remarquer, à cet égard, que pour remettre en cause la déduction de la
TVA, les services taxateurs ont tendance à se focaliser beaucoup plus sur la situation fiscale des
fournisseurs ayant facturé la taxe et semblent se désintéresser totalement de celle du client.
En principe, le bien fondé de la déduction doit être recherché d’abord dans les conditions
générales de déduction de la TVA à l’effet de s’assurer que le redevable –client a bien respecté ces
conditions, notamment celles relatives aux limites et exclusions prévues par les articles 39 à 41 du
Code des TCA.
Aussi, la démarche à retenir pour le règlement de ces affaires contentieuses doit s’inscrire
dans le cadre des principes fondamentaux régissant le droit à déduction de la TVA, lesquels dont
rappelés ci-après :
1. Rappel des principales conditions de déduction de la TVA :
 L’affection du bien ou service à une opération taxable
Pour que la déduction soit valable, il ne suffit pas d’avoir la qualité de redevable. Encore
faut-il que la déduction soit opérée dans le cadre de l’exploitation. Aussi, les biens et services non
utilisés pour les besoins de l’exploitation d’une activité imposable sont-ils exclus du droit à
déduction. En outre, la déduction n’est admise que si, après ou sans transformation, les matières,
produits ou services sont utilisés dans une opération effectivement soumise à la taxe conformément
aux dispositions de l’article 32 du C.TCA.
 Respect de la règle du prorata pour les redevables partiels :
Les non redevables de la TVA tels que les personnes exerçant à titre exclusif une activité
exonérée de TVA au sens de l’article 9 du C.TCA, sont totalement exclus du droit à déduction. En
revanche, les personnes qui réalisent simultanément des opérations taxables et exonérées,
bénéficient d’une déduction partielle déterminée en fonction d’un prorata de déduction calculé
suivant les conditions prévues par l’article 39 du C.TCA.
 Justification de la TVA déductible :
Le redevable qui procède à la déduction de la taxe ayant grevé des biens et services doit
être en mesure d’en justifier par la mention de la taxe sur les factures d’achats. Cette mention de la
taxe est le moyen utilisé pour la transmission du droit à déduction, ce qui justifie l’obligation faite
aux redevables de faire apparaitre distinctement sur les factures qu’ils établissent le montant de la
TVA ainsi que le prix net des marchandises et des services. Il convient de préciser à cet effet, que
la facture justifie simplement le droit à déduction, mais ne peut en aucune façon créer ce droit.
De ce fait, la déduction n’est admise que si le fournisseur est légalement autorisé à faire
figurer la taxe sur ce document. C’est ainsi qu’une facture correspondant à des opérations fictives
(facture par prête-nom par exemple) n’ouvre droit à aucune déduction pour celui qui a reçu la
facture.
Par ailleurs, ces factures ou autres documents en tenant lieu, ne peuvent être utilisés pour
l’exercice du droit à déduction que dans la mesure où ils comportent les renseignements identifiants
à la fois le vendeur et l’acheteur en application des conditions de facturation prévues par le décret
exécutif N°05-468 du 10 Décembre 2005.
 Exigibilité de la taxe chez le fournisseur et naissance du droit à déduction :
En vertu des dispositions de l’article 30 du C.TCA modifié par l’article 19 de la loi de
finances pour 2008, le droit à déduction prend son origine dans l’exigibilité de la taxe chez le
fournisseur (livraison, encaissement – débit). En effet, le droit à déduction (vente ou prestation de
service) devient exigible chez le redevable de cette taxe, c’est-à-dire chez le fournisseur des biens
ou des services.
Le droit à déduction coïncide, avec la date d’exigibilité de la taxe « d’amont »
correspondante, (exigibilité et déduction vont désormais de pair).
Ainsi lorsqu’il s’agit d’un fournisseur de biens ou de marchandises, la taxe est exigible
au moment où le client en prend livraison. Et que par conséquent, prend naissance le droit à
déduction.
Par contre, lorsqu’il s’agit d’un fournisseur de travaux ou de prestataire de service, la taxe
est exigible au moment de l’encaissement du prix. Il en résulte que le client ne peut opérer la
déduction de la taxe qu’à la date du paiement et non pas celle de la facturation.
Aussi, d’autres cas particuliers peuvent se présenter en fonction des autres éléments
entraînant l’exigibilité de la TVA pour certaines opérations définies à l’article 14 du C.TCA.
Toutefois, compte tenu des aménagements apportés au principe du droit à déduction par
la loi de finances complémentaires 2006 et la loi de finances pour 2008, trois (03) situations
peuvent se présenter, telles que reprises dans le tableau ci-après :
DEDUCTION DE LA TVA ARTICLE 20 DU C.TCA
Avant intervention LFC 2006 LFC 2006 LF 2008
« la déduction ne peut être effectuée « la déduction est opérée au titre « la déduction est opérée au titre du mois
que sur la déclaration déposée par les du mois au courant duquel elle a au courant duquel elle a été exigible. »
assujettis à la TVA au titre du chiffres été réellement acquittée. »
exigibilité = droit que l’administration
d’affaires du mois suivant celui de
peut faire valoir pour réclamer auprès
l’établissement de la facture, mémoire
du redevable le paiement de la TVA.
ou document d’importation.
En effet, c’est l’exigibilité qui détermine
Toutefois, en ce qui concerne les biens
la période au titre de laquelle le
soumis à amortissements la déduction
montant des opérations imposables doit
peut être opérée au titre du mois de
faire l’objet d’une déclaration avec
l’acquisition ou de la création de ces
paiement de la TVA correspondante.
biens ».

Le contribuable est en droit de Le droit à déduction est La déduction de la TVA est liée à
prétendre à la déduction de la TVA conditionné au paiement de la l’exigibilité de cette taxe chez le
dès l’établissement de la facture avec TVA supportée. fournisseur, ainsi qu’il est précisé supra.
le respect de la règle du décalage d’un
mois pour les biens et les services.

2. Remise en cause de la déduction :


Le bien fondé de la déduction opérée par le contribuable doit être recherché dans les
conditions générales de déduction, notamment celles inhérentes à la facturation et à l’exigibilité de
la taxe commentées ci-dessus. De ce fait, lorsque la déduction a été effectuée dans ces conditions
elle ne peut être remise en cause, même s’il est relevé que la moralité fiscale du fournisseur ayant
facturé cette taxe est jugée incorrecte du fait qu’il ne respecte pas ces obligations fiscales ou s’il est
inscrit sue le fichier des fraudeurs.
En effet, il est considéré à ce titre, que lorsqu’il s’agit d’un fournisseur régulièrement
suivi par les services fiscaux, mais qui ne procède pas à la déclaration et au paiement de la taxe
qu’il a facturée ou s’il est inscrit sur le fichier des fraudeurs, il en est personnellement responsable
et devrait être régularisé en conséquence. Quant à la déduction opérée par le client, elle est régulière
et ne devrait être en aucun cas remis en cause pour ce motif.
Aussi, est-il signalé que la commission centrale de recours a redu des décisions lors de
l’examen d’affaires similaires au titre des quelles il a été retenu que l’inscription sur la liste des
fraudeurs de certaines fournisseurs ne peut être considéré comme motif de rejet de la déduction de
la TVA / achat, figurant sur des factures régulières, opérée par les clients.
Cette position est confortée par l’arrêté N°07 / 116 redu par la Chambre
Administrative de la Cour de CHLEF en date du 03/07/2007 statuent en faveur d’un
contribuable dont la demande de remboursement a fait l’objet d’un rejet par l’administration
fiscale au motif que l’un des fournisseurs de ce dernier est inscrit sur le fichier des fraudeurs.
En remettant en cause le fondement du rejet retenu par l’administration fiscale, la Chambre
Administrative de la Cour de CHLEF n’a fait que confirmer un principe fondamental de la TVA :
le droit à déduction ouvert à ce contribuable dans la mesure où la TVA est mentionnée sur ses
factures régulièrement établies.
Toutefois, la déduction opérée doit être remise en cause lorsqu’il est constaté que la
facture établie porte sur une transaction commerciale fictive ou si le fournisseur est un contribuable
non localisé et inconnu des services fiscaux.
3. Modalités de traitement des réclamations :
Compte tenu de ce qui précède, les services fiscaux sont appelées à procéder à l’abandon
des rappels de TVA mis à la charge de cette catégorie de contribuables lorsqu’il établi que les
fournisseurs dont la moralité fiscale est jugée incorrecte ( non respect des obligations fiscales –
actes frauduleux, etc.) sont régulièrement suivis par les services fiscaux, tout en s’assurant du
respect par les redevables clients des conditions des déductibilité de cette taxe, lequel est apprécié
en fonction des dispositions régissant le droit à la déduction applicables à la date de réalisation de
l’opération d’achat.
Par contre, s’il est constaté que la remise en cause de la déduction est due à une facture
portant sur une opération fictive ou si le fournisseur n’est pas localisé les rappels de TVA opérés
doivent être maintenus, car dans les deux cas il s’agit de fausse facturation.
Il en est de même, pour les cas de contrats de sous-traitances, lorsqu’il est établi que
l’entreprise de travaux n’est pas en mesure de justifier le paiement effectif du prix du contrat qui
a été facturé par ses sous-traitants, et la comptabilisation desdites opérations.
Par ailleurs, l’attention des services fiscaux est également attirée sur le fait que la situation
fiscale des fournisseurs ne peut constituer un motif de rejet des demandes de remboursement des
crédits de TVA correspondant à des montants de TVA déductible et régulièrement acquittée.
Les prescriptions de la présente note sont applicables à toutes les réclamations et recours
dont les décisions n’ont pas été rendues à ce jour.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de la TVA
N° 1594 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA/B1/BK
Alger, le 16 décembre 2008
NOTE
A
Monsieur le Chef du Service des Recherches et Vérifications de Constantine

Objet/ Contentieux fiscal – TVA déductible


R.E.F./ Votre lettre télécopiée N°959/DGI/SRV/CNE/2008 du 10/11/2008
Note N° 1392/MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA du 02/11/2008.

Par lettre visée en première référence, vous soumettez pour avis une question relative à la
remise en cause de la déduction de la TVA concernant les prestataires de services (transporteurs de
marchandises) placés sous le régime de l’impôt forfaitaire unique qui délivrent des factures à leurs
clients avec la mention distincte de la TVA et les droits correspondants.
Vous précisez qu’a ce titre et conformément aux dispositions de l’article 41-3° du C.TCA
(il est à signaler que cet alinéa a été abrogé par l’article 32 de la loi de finances 2007 et il ya lieu, à
cet effet, de se référer à l’article 64 du C.TCA) , les redevables placés sous le régime de l’impôt
forfaitaire unique ne peuvent mentionner la TVA sur les factures établies à leurs clients et de ce fait
TVA mentionnée irrégulièrement est exclue du droit à déduction.
Ainsi, vous vous interroger sur la possibilité de remettre en cause les déductions opérées
par les redevables à partir des factures d’achats ou de services établies par des fournisseurs relevant
du régime de l’impôt forfaitaire unique ne peuvent en aucun cas mentionner la TVA sur leurs
factures.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire savoir qu’en vertu des dispositions de l’article 64
du C.TCA, modifié par l’article 32 de la loi de finances 2007, les redevables placés sous le régime
de l’impôt forfaitaire unique ne peuvent en aucun cas mentionner la TVA sur leurs factures.
A ce titre, dans le cas où ces redevables l’aurait mentionnée sur les factures établies par
leur soin, elle est jugée irrégulière et ces derniers seront passibles des sanctions prévues à l’article
114 du C.TCA et devraient, par conséquent, être régularisé. Il en est de même pour la déduction
opérée par leurs clients ; celle-ci devrait être réintégrée au motif que le fournisseur n’est pas
légalement autorisé pour la facturer.
Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI
N° 1595 MF/DGI/DCTX/SDCTX-TVA
Copie pour information à :
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts.
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
‫اـــــ رـــ اـــــ ا ـــــ اـــــاــــ اــــــــ‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances ‫وزارة ا‬
Direction Générale des Impôts ‫ا   ا ا‬
Direction du Contentieux
S/ Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu
N° 377 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR/B3.IA
Alger, le 02 mars 2008

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Mascara

Objet/ Contentieux. Droit de timbre.


R.E.F./ Votre envoi n°2305/DIW/SDOF/BRARP/2007 du 02/12/2007.

Par envoi cité en référence, vous demandez que vous soit indiqué le traitement fiscal qu’il
convient de réserver à la requête adressée à vos services par une entreprise de travaux publics, aux
termes de laquelle il est réclamé la restitution ou, à défaut, la compensation du droit de timbre d’un
montant de 5000 DA, payé à tort sur une qualification inadéquate, délivrée par la commission des
qualifications et classifications habilitée.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en vertu des dispositions combinées des
articles 70,72 et 130 du CPF, l’entreprise réclamante à toute la latitude juridique pour introduire un
recours préalable, tendant à la restitution dudit droit, selon la procédure contentieuse légalement
requise, accompagnée de la justification de l’annulation de la première qualification délivrée à tort
par la commission compétente en la matière.

Le Directeur du Contentieux
A.GHANEMI

N° 377 bis MF/ DGI/DCTX/SDCTX.IR/B3.IA


Copie pour information à :
- Mr le Directeur Général des Impôts ;
- Mr. l’Inspecteur Général des Services Fiscaux ;
- MM. les Directeurs de l’Administration Centrale ;
- MM. les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux ;
- MM. les Directeurs Régionaux des Impôts ;
- MM. les Directeurs des Impôts de Wilaya ;
- Mmes et MM.les Directeurs des Impôts de Wilaya.

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