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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE


D’ANTANANARIVO
-oOo-
Premier Etablissement Public d’Enseignement Supérieur Et de
Recherche Habilité et Accrédité à Madagascar par le MESUPRES

Ecole du GENIE INDUSTRIEL


Mention: PRODUCTIQUE ET MAINTENANCE INDUSTRIELLE
RAPPORT DE STAGE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION
DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR
Parcours : GENIE INDUSTRIEL EN MAINTENANCE
XXVIème Promotion

« Amélioration de la qualité d’articles hygiéniques :


cas de la société SPAH »
RAPPORT DE STAGE AU SEIN DE SPAH

Présenté par ANDRIANAVALONA Famenontsoa Safidy


Soutenu le Samedi 12 Octobre à 09h
Membres du jury :
Président : Mr Raherinantenaina ANDRIANTSIMIETRY

Encadreur pédagogique : Dr Patrice RABEARIVELO

Examinateur : Dr Lantosoa RAZANAMPARANY

Encadreur professionnel : Mr Harinjaka Victorien RAJAONARISON

Promotion ILAIMAHARITRA 2019

1/XV
AVANT PROPOS

Avant tout, l’Institut Supérieur de la Technologie d’Antananarivo, connu sous


le nom de IST-T est un institut public habilité par l’Etat Malgache qui se situe à
Ampasampito. C’est un établissement qui forme, dans ces trois écoles, des
techniciens supérieurs, des techniciens supérieurs spécialisés ainsi que des ingénieurs
disposant des connaissances de base solides leur permettant d’être immédiatement
opérationnels.
Dans le cursus de la formation à l’IST-T, notamment à la fin des études, issus
des stages de fin d’études, l’étudiant doit faire l’objet d’un rapport, qui sera soutenu
devant un membre de jury pour bien remplir les conditions d’obtention des Diplômes
de fin d’études.
Le présent mémoire fera donc l’objet d’un rapport de toutes les activités et
tâches exercées et effectuées durant deux mois au sein de la Société de Production
des Articles Hygiéniques (SPAH).
Enfin, il sera soutenu devant un membre de jury pour obtenir le Diplôme de
Technicien Supérieur en Génie Industrielle option Maintenance.

I/XV
REMERCIEMENTS

Avant de commencer, je tiens à faire part de ma plus grande gratitude et mes


sincères remerciements à tous ceux sans qui je n’aurais pas pu mener à bien ce
rapport :
A DIEU tout puissant de m’avoir donné du courage, de la force et de la
patience depuis le tout début de mes travaux d’investigations jusqu’à la réalisation
du présent rapport.
Particulièrement :
 Professeur Jean Lalaina RAKOTOMALALA, le Directeur Général de l’IST-T ;
 Docteur Luc RAKOTONDRAJAONA, le Directeur de l’école du Génie
Industriel ;
 Monsieur Dr Soloniaina RAKOTOARIJAONA, chef de Mention
 Monsieur Raherinantenaina ANDRIANTSIMIETRY, chef de parcours Génie
Industriel en Maintenance et aussi le président du jury ;
 Madame le Dr Lantosoa RAZANAMPARANY, mon examinateur
professionnel ;
 Monsieur le Dr Patrice RABEARIVELO, mon encadreur pédagogique ;
 Monsieur Harinjaka Victorien RAJAONARISON, mon encadreur
professionnel ;
 Aux employés de l’entreprise SPAH ;
 Toute la famille et amis qui m’ont soutenu et tous ceux qui, de près ou
de loin m’ont aidé à réaliser ce rapport ;
MERCI A TOUS

II/XV
GLOSSAIRE

Cellulose :
Fibre de papier
Cellulase :
Une cellulase est une enzyme qui peut décomposer la cellulose.
Contaminants :
Ensemble des matériaux ajoutés au papier dès sa fabrication en usine, jusqu'à son
impression et sa conversion en produits finis tel que nous connaissons.
Cylindre sécheur :
Cylindre chauffé par la vapeur d’une chaudière et qui sèche le papier.
Feutre :
Type de grande sangle qui transporte la pâte vers le cylindre sécheur.
Forme ronde :
Cylindre qui prend la pâte venant des lèvres d’éparpillement et qui met la pâte sur
le feutre.
Hornification :
Influence négative d'un cycle papetier dans les liaisons chimiques inter fibres
Pessoi :
Cailloux
TERSORIUM :
Nettoyer

III/XV
ACRONYMES

AD: Assistant de direction


C: Contremaitre
CA : Conseil d’Administration
CM : Conducteurs Machines
CP: Chef de Poste
CODIS : Conseil de Discipline
COP : Conseil d’Orientation et de Perfectionnement
DAF : Direction Administrative et Financière
DEGC : Direction de l’Ecole du Génie Civil
DEGI : Direction de l’Ecole du Génie Industriel
DERAQ : Direction des Etudes, de la Recherche et de l’Assurance Qualité
DEGMEC : Direction de l’Ecole du Génie du Management d’Entreprise et du
Commerce
DG : Direction Générale
E : Emballeuses
GEA : Génie Energétique et Automatisme
M : Maintenance
MA : Magasiniers
PMI : Productique et Maintenance Industrielle
QFD : Quality Function Deployment
R : Régleur
RF : Responsable de la Fabrication
RT: Responsable de la Transformation
SADI : Service d’Appui au Développement Institutionnel
SPAH : Société de Production d’Articles Hygiéniques
SSI : Service du Système d’Information
T : Trieuses

IV/XV
SOMMAIRE

AVANT PROPOS
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
PARTIE I: PRESENTATION DES TRAVAUX
Chapitre I-1: PRESENTATION DE L’IST-T
Chapitre I-2: PRESENTATION DE LA SOCIETE
PARTIE II: ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre II-1: GENERALITES SUR LES PAPIERS
Chapitre II-2: METHODE DE RECYCLAGE
Chapitre II-3: PRESENTATION DE LA METHODE QFD
PARTIE III: ETUDE SUR LES PAPIERS HYGIENIQUES PRODUITES PAR L’ENTREPRISE
Chapitre III-1: ANALYSE DE LA VALEUR DU PRODUIT SELON LA MAISON DU QFD
(QUALITY FUNCTION DEPLOYMENT)
Chapitre III-2: RESULTATS DE ANALYSE DE LA MAISON DE QUALITE : faiblesse et
forces du produit
PARTIE IV: PROPOSITION DE CORRECTION DES PARAMETRES DEFFAILLANTS POUR
L’AUGMENTATION DE LA QUALITE DU PRODUIT
Chapitre IV-1: CORRECTION DU GRAMMAGE DU PRODUIT
Chapitre IV-2: FORTIFICATION DES FIBRES RECYCLES
Chapitre IV-3: DISCUSSIONS
CONCLUSION GENERALE

V/XV
LISTE DES FIGURES

Figure I-1-1: Organigramme de l'IST-T .................................................................................... 7


Figure I-1-2: Organigramme EGI ............................................................................................ 8
Figure I-2-1: Logo de SPAH ...................................................................................................... 9
Figure I-2-2: Organigramme de la société SPAH ............................................................... 11
Figure II-2-1: Processus de recyclage .................................................................................. 16
Figure II-2-2: Préparation de la pâte ................................................................................... 17
Figure II-2-3: Papier découpés en fin copeaux colorés .................................................... 19
Figure II-2-4: Cartons fins de couleur intérieur marron ou gris clair ................................. 19
Figure II-2-5: Papier kraft ........................................................................................................ 19
Figure II-2-6: Hydra pulpeuse ................................................................................................ 20
Figure II-2-7: Travail sur Hydra pulpeuse .............................................................................. 20
Figure II-2-8: Lavage Hydra pulpeuse ................................................................................. 21
Figure II-2-9 : Tamis vibrant .................................................................................................... 22
Figure II-2-10: Sélectifieur ....................................................................................................... 22
Figure II-2-11: Bac de lavage ............................................................................................... 23
Figure II-2-12: Aspect de raffinage ...................................................................................... 25
Figure II-2-13: Processus de travail de la machine à papier ............................................ 25
Figure II-2-14: Bac de grammage ........................................................................................ 26
Figure II-2-15: Epurateur ......................................................................................................... 26
Figure II-2-16: Château de pâte .......................................................................................... 27
Figure II-2-17: Caisse de tête ................................................................................................ 28
Figure II-2-18: La forme ronde............................................................................................... 28
Figure II-2-19: Les caisses aspirantes .................................................................................... 29
Figure II-2-20: Le cylindre sécheur ........................................................................................ 29
Figure II-2-21: Bobineuse........................................................................................................ 30
Figure II-2-22: Processus de transformation ........................................................................ 30
Figure II-2-23: Gainage .......................................................................................................... 31
Figure II-3-1: Maison de la qualité ........................................................................................ 33
Figure III-1-1: Evaluation concurrentielle des QUOI versus POURQUOI ........................... 41
Figure III-1-2: Evaluation concurrentielle des COMBIEN versus COMMENT .................... 44

VI/XV
Figure III-1-3: Maison de la qualité du papier Lys .............................................................. 45
Figure III-2-1: Evaluation concurrentielle de QUOI versus POURQUOI ............................ 46
Figure III-2-2: Evaluation concurrentielle de COMBIEN versus COMMENT ..................... 47
Figure IV-1-1: Bac de grammage ........................................................................................ 50
Figure IV-1-2: Schéma simplifié du bac de grammage vu de gauche ......................... 51
Figure IV-1-3: Bac de bac de grammage après ouverture de la vanne ...................... 51

VII/XV
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I-1-1: Diplômes délivrés par l'IST-T ............................................................................ 5


Tableau II-2-1: Types de papier à employer, source auteur ............................................ 18
Tableau III-1-1: QUOI versus POURQUOI, source auteur, source auteur ........................ 40
Tableau III-1-2 : Les QUOI versus COMMENT, source auteur ............................................ 42
Tableau III-1-3 : Valeurs des relations sur QUOI versus COMMENT .................................. 42
Tableau III-1-4 : Les COMBIEN, source norme AFNOR XP Q 34-100................................. 43
Tableau III-1-5 : COMBIEN versus COMMENT, source Auteur ........................................... 44
Tableau III-2-1 : Causes des faiblesses du produit, source auteur .................................. 47
Tableau III-2-2 : Résumé sur les forces et faiblesses du produit, source auteur ............. 48

VIII/XV
INTRODUCTION

La valorisation des déchets est un procédé utilisant la méthode du recyclage


afin d’augmenter leur valeur. Le recyclage est un ensemble de transformation
affectant les déchets pour que, à la fin de ces étapes, ces déchets seront réutilisables.
De nos jours, le recyclage des ordures ménagères constitue une haute fonction
très avantageuse autant pour l’environnement que pour nous. A Madagascar, le
nombre des industries de recyclages des papiers et cartons est encore mineur. Vue
l’augmentation des déchets de type papiers et cartons dans notre pays, il est plus que
nécessaire de penser et de faire une étude concernant ces faits.
La principale production de la société SPAH est le papier hygiénique. On a
donc choisi le thème de : « Contribution à la valorisation des articles hygiéniques
venant du recyclage de papeterie chez SPAH ».
Dans ce rapport, nos travaux se divisent en trois parties. La première partie est
consacrée pour la présentation des travaux, la deuxième pour les études
bibliographiques, la troisième pour l'analyse de la valeur et enfin les solutions pour
d’améliorations du produit.

1
PARTIE I: PRESENTATION DES TRAVAUX

2
Chapitre I-1: PRESENTATION DE L’IST-T

L’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo (IST-T) est un établissement


d’enseignement supérieur technique et professionnel, qui depuis 1992, forme des
Techniciens Supérieurs à Madagascar.
A partir de l’année académique 2000-2001, il ouvre sa porte pour la formation
d’Ingéniorat en Génie Civil. En 2003-2004, il lance la formation d’Ingéniorat en Gestion,
dans l’option Logistique (LOG) et option Créateur d’Activités et de Projet (C.A.P.)
au sein de l'école Tertiaire et ainsi que celle d’Ingéniorat en Génie Industriel en
Maintenance et Production (G.I.M.P) au cœur de l'école du Génie Industriel.

I-1-1- Présentation et mission

L’IST-T a pour vocation d’être une institution de formation professionnalisant


combinant les besoins nationaux et les tendances internationales de l’enseignement
supérieur et de la recherche scientifique.
Partenaire des professionnels, l’IST-T œuvre avec succès à la réalisation des
actions scientifiques définies dans son PDIE 2015-2020.
L’IST-T est Membre titulaire de l’AUF.

I-1-2- Les devises de l’IST-T

Les devises de l’IST sont :


 Technicité et compétence
 Rigueur et discipline
 Bonnes relations humaines

I-1-3- Collaborations

Faisant partie de plus de 500 établissements d’enseignement supérieur et de


recherche dans près de 50 pays regroupés au sein de l’Agence Universitaire de la
Francophonie (AUF), étudiants, enseignants de l’IST-T bénéficient de divers avantages
grâce aux programmes prioritaires de l’AUF, à ses 13 réseaux d’institutionnels
d’établissements et à ses 35 centres d’accès à l’information et camps numériques.

3
I-1-4- La formation

Le programme de formation de l'IST a également pour but de développer, à


partir de l'expérience acquise et des ressources locales, une approche technologique
visant à doter les entreprises malgaches de techniciens et de gestionnaires capables
d'identifier leurs préoccupations spécifiques et de gérer efficacement dans un
contexte socioculturel malgache. Le programme de l'IST insiste particulièrement sur la
nécessité du renforcement simultané de trois aspects chez ses futurs diplômés :
 La maîtrise des techniques, de l'existante aux plus modernes, en passant par
les plus adaptées et appropriées ;
 L’acquisition des attitudes garantes du succès dans l'action (esprit d'entreprise,
ambition, goût du risque mesuré, capacité d'organisation et de travail,
pragmatisme);
 L’acquisition des attitudes comportementales nécessaires pour la conduite
harmonieuse et efficace des hommes dans le cadre des organisations socio-
économiques (maturité, connaissance des déterminants culturels du
comportement individuel et de la dynamique des groupes).

I-1-5- L’enseignement

Trois types de formation sont offerts par l'IST d'Antananarivo à travers trois
Ecoles : Ecole du Génie Civil, Ecole du Génie Industriel et Ecole du Génie du
Management d'Entreprise et du Commerce : formation du Type Initial, formation du
Type Continu, et Formation Ouverte et à Distance dans deux spécialités.
La gestion des études suit le « régime d’école » où l'encadrement et le suivi
pédagogique de l'étudiant sont assurés continuellement.
Formatés conformément au système LMD, les enseignements se distinguent par une
forte sélection à l’entrée. En effet, à chaque niveau de diplôme, le recrutement se fait
par voie de concours.

I-1-6- Les diplômes livrés

- Le DTS, diplôme de technicien supérieur du niveau Bacc+2


- Le DTSS, diplôme de technicien supérieur spécialisé de grade Licence, Bacc+3
- Le diplôme d'ingénieur de grade Master.
Ces diplômes sont habilités par le MESUPRES.

4
Les diplômes délivrés par l’IST d’Antananarivo

Génie du Management
Génie Civil Génie Industriel d'Entreprise et du
Formation de Commerce

Finances et Comptabilité
Génie Industriel
Bâtiments
en Maintenance Gestion de Transport et
Logistique
Technicien
supérieur
Gestion des Petites et
Génie Industriel Moyennes Entreprises
Travaux Publics
en Production
Marketing et Commerce

Exploitation Logistique et
Génie de
Transport
Maintenance de
Construction Dispositif
Gestion Comptable et
Civile et Biomédical
Technicien Financière
Infrastructures
supérieur
spécialisé de Génie du Système Management de Projet
grade Licence Automatisé et Création d’Entreprise

Génie des
Urbanisme et Marketing International
Energies
Aménagement et Commerce Extérieur
Renouvelables

Génie Industriel
Génie Civil en Maintenance
et Production
Ingénieur de Management
grade Master d'Entreprise
Génie des
Aménagement
Energies
et Génie Urbain
Renouvelables

Tableau I-1-1: Diplômes délivrés par l'IST-T source Conseil


d’Administration du 28 septembre 2017

Pour environ 1 500 étudiants par an, l’IST-T dispose d’un corps enseignant
comprenant :
- 70 enseignants académiques permanents
- 150 enseignants vacataires
- 90 personnels administratifs et techniques

5
I-1-7- Développement institutionnelle et employabilité des diplômes

Des efforts ont été accomplis pour développer le système mis en place afin de faire
face aux nouveaux défis :
- Le renforcement de la professionnalisation de la formation et l’employabilité
des diplômés :
o Mise en place du « Pole Stage Job », une plate-forme de communication
et de développement de la mixité dans les pratiques professionnelles :
enseignant, personnel, étudiant et professionnel
o Application de l’Approche par Compétence.
- Le processus de l’assurance qualité : l’auto-évaluation institutionnelle réalisée
en juin 2016 avec l’IFGU et le CAMES, sera poursuivie par une évaluation
externe et à terme, par l’accréditation des formations
- Le développement systématique de la coopération avec le secteur privé et les
organisations régionales et internationales
-
I-1-8- Insertion et orientation professionnelles des diplômes

L'insertion professionnelle des diplômés de l'IST-T commence dès leur intégration


à l'IST-T. En effet, l’objectif des enseignements dans l'ensemble est de former des
cadres immédiatement opérationnels. En outre, l'IST-T s'organise à placer ses diplômés.
Des suivis réguliers des sortants sont effectués en collaboration avec des
cabinets d'études indépendants.
Pour matérialiser la coopération avec le secteur privé dans un cadre plus
formel, des entreprises ont signé des conventions et des accords de coopération
mutuelle avec l’IST-T.

6
I-1-9- Organigramme général

CA

DG Cabinet

COP

Agence
Comptable
CODIS

DAF DERAQ

SSI SADI

DEGC DEGI DEGMEC

Figure I-1-1: Organigramme de l'IST-T source Conseil d’Administration du 28 septembre 2017

Le Cabinet comprend :
- Les Conseillers : affaires juridiques, affaires générales et conseiller technique
- La Cellule Communication
- Le Protocole et le partenariat avec le privé

7
I-1-10- Organigramme EGI

DGEI

Collège des
Conseil de classe
Enseignants

CODIS étudiant

Mention Mention
PMI GEA

Génie Industriel Génie des Energies


et Maintenance Renouvelables

Génie de
Génie Industriel
Maintenance de
et Production
Dispositif Biomédical

Génie des
Génie du Système
Systèmes
Automatisé
Industriels

Figure I-1-2: Organigramme EGI source Conseil d’Administration du 28 septembre 2017

Le technicien supérieur en génie industriel en maintenance possède une formation


multidisciplinaire axée principalement sur l'optimisation et la gestion des actions de
maintenance en vue d'améliorer la disponibilité des biens et systèmes de production.
Ainsi, les techniciens supérieurs en G.I.M. seront des cadres gestionnaires, des
responsables techniques ou assistants d'ingénieur dans :

8
 les services de maintenance et plus particulièrement d'intervention de
préparation du travail, de gestion, d'entretien préventif et curatif ;
 les usines de fabrication électromécanique ;
 les services d'installation générale et travaux neufs ;
 les services de sécurité ;
 les services technico-commerciaux ;
 les unités de production industrielle tous domaines confondus ;
 les services techniques chargés des problèmes énergétiques ;
Par ailleurs, ils peuvent être aussi promoteurs de leur propre entreprise

Chapitre I-2: PRESENTATION DE LA SOCIETE


I-2-1- Identification de la Société

Figure I-2-1: Logo de SPAH


source auteur
Son nom : SPAH (Société de Production d’Article hygiénique)
Type d’Entreprise : Société à Responsabilité Limite (SARL)
Adresse : Ambohimanambola (enceinte PAPMAD) Tananarive 103
Téléphone : 034 02 005 12 / 034 02 004 09
E-mail : spah@gmail.com

I-2-2- Son Historique :

La Société Mauritrade fut Crée le 16 septembre 2010 par son Directeur


Générale Monsieur RAJAONARY Nirin.Elle a plus de 40 ouvriers et le Capital est de deux
millions d’ariary (2 000 000 Ar).
I-2-3- Implantation de la Société SPAH

9
Ambohimanambola, est l’un des unités de la communauté qui constitue le
conglomérat d’Antananarivo_Avaradrano ». Il se trouve dans le parti Sud-est du
territoire d’Antananarivo, à 18 Km de la capitale sur la route N°58 B. Il est délimité par
cinq (5) territoires: Alasora, à l’Ouest; Anjeva Gara, à l’Est ; ambohimangakely et
ambohimalaza Miray, au Nord ; et Masindray, au Sud. La région couvre une superficie
totale de 22Km², la Société SPAH s’étend sur une surface de 9,6 ha.

I-2-4- Organisation de la Société SPAH

Toute entreprise possède une organisation qui lui est propre ; Un organigramme
permet d’observer l’organisation d’une entreprise. Il est défini comme étant la
représentation graphique de l’entreprise qui montre formellement les fonctions de
chaque entité et la relation qui existent entre elle.
 La Direction Générale
Le directeur général est la tête de l’entreprise ; C’est le leader du groupe.
Méthodique, expérimenté et compétent, il dirige son équipe vers l’objectif de
l’entreprise.
 La Direction administrative et financière
Dirigée par la directrice administrative et financière. Elle gère les affaires
administratives et financières ainsi que l’approvisionnement.

I-2-5- Mission principale de la société SPAH

La Mission principale de la SPAH est de fabriquer des pâtes à papier, de


produire du papier et de créer des papiers hygiéniques commercialisés sous
différentes formes ; Elle renforce ses activités au niveau du recyclage des vieux papiers
pour protéger l’environnement.

I-2-6- Objectif de la société SPAH

La Société SPAH s’est assignée comme objectif fondamental de satisfaire le


besoin national en papiers hygiéniques.

I-2-7- Organigramme de la Société SPAH

10
Figure I-2-2: Organigramme de la société SPAH source industrie SPAH

L’entreprise est encore petite, mais elle dispose de toutes les branches
nécessaires à son fonctionnement et à son développement.

11
PARTIE II: ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES

12
Chapitre II-1: GENERALITES SUR LES PAPIERS
II-1-1- Historique des papiers hygiéniques

Les premiers papiers toilettes ont été fabriqués en Chine au IIe siècle avant J.-
C.
Durant l'époque de Nara, au VIIIe siècle, les usagers des toilettes japonaises se
munissent de chūgi, bâtons en bois de 20 à 25 cm de longueur servant à nettoyer le
canal anal aussi bien interne qu'externe. À la même époque, les autres civilisations
n'utilisent pas de papier toilette, le Japon et la Chine gardant le secret de fabrication
de ce matériau. Le nettoyage de la région anale après la selle s'effectue, selon les
pays, les climats et les coutumes, avec de l'eau (au moyen, par exemple, d'un bidet),
des pierres, divers végétaux (feuilles, herbes, épis de maïs), des fourrures d'animaux,
des bâtons, de la neige, des coquillages, des tissus à base de laine, de dentelle ou
du chanvre, voire à l'aide de la main.
Dans la Grèce et la Rome antiques, on a recours dans les latrines à un
accessoire constitué d'une éponge ou d'un linge fixé à un bâton et appelé en
latin tersorium. Selon certains, on l'emploie seulement pour l'entretien des toilettes.
Selon d'autres, on les utilise pour se nettoyer soi-même. Après usage, ces éponges sont
rincées et replacées dans un seau rempli d'eau salée ou vinaigrée. Une autre
technique pour se nettoyer le postérieur consiste à employer des fragments de
céramique ovales ou circulaires appelés pessoi, comme l'attestent les « fouilles de
nettoyage » archéologiques qui révèlent dans les latrines des tessons de poterie
recouverts de résidus stercoraux.
Certains chercheurs suggèrent que les pessoi peuvent être utilisés
comme ostraca, les fèces imprégnant le nom de la personne ostracisée .
Les tessons retaillés à cet effet peuvent se déliter en de petits fragments
susceptibles d'entraîner une irritation locale, des lésions de la peau ou des muqueuses,
voire des hémorroïdes externes.
En 1857, aux États-Unis, Joseph Gayetty est le premier à fabriquer
industriellement et sous une marque du papier pour des besoins hygiéniques
(nom : Gayetty's Medicated Paper). Son nom est marqué sur tous les papiers qu'il
produit, À partir de 1935, l'entreprise Northern Tissue parvient à ne plus avoir
d'échardes sur le produit fini.
En juin 1891, Seth Wheeler dépose un brevet pour l'invention de papier toilette
en rouleau. Trois mois plus tard, il améliore le système en imaginant des lignes de
perforations pour détacher plus facilement les feuillets.
L'utilisation d'eau pour se nettoyer est fréquente en Asie du Sud-Est, en Inde et
dans les pays musulmans, où les gens utilisent la main gauche (impure) pour se
nettoyer avec de l'eau et la main droite (pure) pour saluer et manger.

13
II-1-2- Impacte de l’utilisation du papier hygiénique sur l’environnement

Le WWF dénonce l'usage abusif de papier toilette issu directement de fibres


vierges et préconise pour sa fabrication l'utilisation de papier recyclé. Chaque jour
l'équivalent de 27 000 arbres serait utilisé pour fabriquer du papier hygiénique ou
ménager. Le WWF ne précise néanmoins pas dans quelles proportions ces fibres
proviendraient de déchets de l'industrie du bois, difficilement exploitables pour un
autre usage.
De plus, le papier toilette jeté dans les canalisations augmente le taux de
matières organiques à traiter dans les stations d'épuration, et implique en cela
l'utilisation de davantage de produits chimiques. Ce problème est encore aggravé
par les fabricants qui proposent un tube de papier toilette soluble dans l'eau,
encourageant les utilisateurs à jeter le tube dans la cuvette. Certaines marques
proposent un rouleau sans tube central.
Il faut donc que les consommateurs emploient des cuvettes afin de ne pas
saturer l’activité des stations d’épurations. Les industries de production des articles
hygiéniques doivent utiliser des papiers recyclés pour leurs produits pour ne pas
augmenter le nombre d’arbres coupés par jour.

II-1-3- Avantage de la production des articles hygiéniques à partir du


recyclage des papiers

 1 tonne de carton de carton recyclé permet d’économiser 2,5 tonnes


de bois.
 1 tonne de carton de carton recyclé permet d’économiser 2,5 tonnes
de CO2.
Le recyclage permet aussi de réduire les volumes de déchets à traiter, et créé
plus d'emplois que l'enfouissement ou l'incinération, par exemple : 1 tonne de papier
recyclé, c'est aussi 3 à 5 tonnes de bois économisées.
Pour économiser des ressources. Selon le WWF, la fabrication de papier recyclé
consomme :
 6 fois moins d'eau
 2 fois moins d'énergie
 Et génère 25 fois moins de déchets chimiques.

14
II-1-4- Caractéristiques des papiers à recycler
II-1-4-1- Composition des papiers

L’appellation « papier » désigne les matériaux fibreux dont le grammage est


inférieur à 225 grammes par mètre carré. Pour les grammages supérieurs à 225
grammes par mètre carré, le terme employé sera celui du « carton ».
Le papier, le carton ou les briques alimentaires sont des matériaux très
utilisés, qui, lorsqu’ils sont recyclés, sont utilisés par les papetiers pour fabriquer des
produits neufs.
Les produits papiers-cartons récupérés contiennent les fibres cellulosiques issues
des deux familles d’arbres principalement utilisées. Il s’agit d’une ressource en
cellulose que l’industriel papetier ne doit pas chercher à extraire du milieu naturel
contrairement à la cellulose constitutive du bois. Les fibres cellulosiques de
récupération, obtenues à partir des papiers et des cartons récupérés auprès de leurs
détenteurs, peuvent ainsi retourner dans le cycle de la production du papier-carton
en remplacement total ou partiel des fibres cellulosiques extraites du bois.
Le papier et le carton sont deux matériaux fibreux de composition identique.
Le grammage de ces matériaux (en g/m²) permet de définir plus précisément le terme
- « papier » ou « carton » - à employer. Le terme « papier » sera réservé aux matériaux
fibreux à faible grammage.
Le recyclage consiste à extraire de ces matières les fibres de cellulose qui les
composent pour les réutiliser pour fabriquer du papier ou du carton recyclé. Une fibre
sert en moyenne plus de 5 fois pour fabriquer de nouveaux des papiers ou des cartons.
Plus de 80% de la matière utilisée dans la boucle provient de ces matières
usagés. Le système industriel prélève ainsi le minimum de ressources naturelles (bois)
pour satisfaire le maximum de besoins en papiers et cartons.

II-1-4-2- Recyclabilités

Tous les papiers sont recyclables selon le produit que l’on veut obtenir. Le papier
recyclé est utilisé pour fabriquer de nouveaux journaux et magazines, du papier
toilette. Une feuille de papier peut être recyclée de 8 à 12 fois. Ensuite, la fibre est trop
fragile (le vieux papier, les journaux jaunis ne peuvent être recyclés, jetez le dans votre
poubelle grise).
Les papiers recyclables pour la production des articles hygiéniques sont :
 Les journaux
 Les magazines
 Les livres
 Les enveloppes importées

15
 Papier glacé
 Affiches
 Les cartons fins
 Papier REH (Résistance à l’Etat Humide)
Les papiers non recyclables pour la production des articles hygiéniques sont :
 Le papier carbone
 Le papier calque
 Le papier photo (argentique et pour imprimante)
 Le papier et le carton souillés par la nourriture (nappes et
serviettes en papier sales)
 Le papier kraft

Chapitre II-2: METHODE DE RECYCLAGE

La préparation des produits papiers-cartons récupérés a pour but la mise en


suspension des fibres et l'élimination des contaminants présents. La phase de
désencrage n’est pas systématique.
Le papier et le carton se recyclent de plusieurs façons, mais les résultats restent
les mêmes. Ils sont d'abord transportés à la papeterie. Ils sont plongés dans des bains
et se transforment en pâte. Les fibres obtenues sont ensuite essorées, séchées et
pressées. On obtient de la feuille de papier qu’on enroule en grosses bobines.
Le processus de recyclage des papiers et cartons est la suivante

Préparation Machine à
Transformation
pâte papier

Figure II-2-1: Processus de recyclage source auteur

II-2-1- Préparation de la pâte

La préparation de la pâte commence depuis la collecte jusqu’au stockage de


celle-ci prêt à être injecté dans la machine à papier.
16
Les étapes de la préparation suivent le schéma suivant :

•La collecte •Bac de lavage •Epaississeur

•Le triage •Sélectifieur •Bac de mélange

•Stockage •Raffineurs
Défibrage par
hydrapulpeuse

•Le stockage •Le tamis vibrant •Stockage (cuvier


8,9 et 10

Figure II-2-2: Préparation de la pâte source auteur

II-2-1-1- La collecte

L’industrie fait entrer en minimum 4 tonnes de déchets de papiers par jour. Ces
matières viennent des déchets administratifs des entreprises sous forme de balles. Les
déchets de papiers sont beaucoup et facile à trouver. Les entreprises n’en ont pas
besoin alors il vaut mieux en soutirer le peu d’argent possible que de jeter ces déchets.
Voici quelques fournisseurs de matières pour le recyclage des papiers : Focus,
Airmad, Graph export, Graphoprint, Xprint, Acipenser, Telma, Ambassade de France,
Sicam, Imprimerie national, La plupart des banques d’Antananarivo, Print express.

II-2-1-2- Le triage

Le triage s’effectue à main par quelques employés. Il est important de bien trier
les déchets de papiers à recycler car ces matières contribuent à la couleur des
produits obtenus, au temps de transformation et à l’état de ces produits. La taille des
papiers entrant dans l’industrie n’est pas un obstacle, seule la nature du papier
compte.

17
Les papiers qui entrent dans l’industrie sont :
 Les papiers glacés
 Les emballages
 Les affiches
 Les autocollants
 Les déchets de papiers administratifs
 Les cartons fins
 Quelques cartons épais
La couleur du papier à produire a beaucoup d’influence sur les matières à
utiliser pour sa fabrication.
Voici un tableau indiquant les types de papiers à employer parmi les matières
en stock selon la couleur du produit à obtenir :

Tableau II-2-1: Types de papier à employer, source auteur

Couleur Types de papiers à Types de papiers non


utiliser compatibles
 Autocollants
Blanc  Papiers fins
 Cartons fins de
 Les produits
couleur intérieur
défectueux par
marron ou gris clair
l’industrie
 Papier découpés
 REH
en fin copeaux
 Papiers découpés
colorés
en fins coupeaux
 Papier kraft (voir
non colorés
figure)

Rose  Tous les papiers Papier kraft


compatibles pour
une pâte blanche
 Autocollants
 Cartons fins de
couleur intérieur
marron ou gris clair
(voir figure)
 Papier découpés
en fin copeaux
colorés (voir figure)

18
Figure II-2-3: Papier découpés en fin copeaux colorés source auteur

Figure II-2-4: Cartons fins de couleur intérieur marron ou gris clair source auteur

Figure II-2-5: Papier kraft source auteur

II-2-1-3- Défibrage par Hydra pulpeuse

L’Hydra pulpeuse est une machine composé d’une cuve cylindrique dans
laquelle un rotor crée de fortes turbulences qui désagrègent les produits papiers
récupérés. Des dispositifs adaptés (poire à pulpeur, sacs de décontamination)
permettent une première extraction des contaminants dans le pulpeur.

19
Figure II-2-6: Hydra pulpeuse source auteur

Cette machine permet de défibrer la pâte, c’est à dire rompre les liaisons entre
les fibres et de les séparer des produits résiduels qu’ils pourraient contenir. Elle a aussi
but d’enlever les sachets ou scotch collés aux papiers durant la cuisson. Elle est parfois
suivie d’une épuration qui sépare les fibres des éléments majeurs qui leur sont associés
comme la colle, le vernis, les agrafes. Le défibrage des papiers-cartons encrés, même
suivi d'une épuration très poussée ne permet d'obtenir qu'une pâte grise, plus ou moins
foncée.En sortie de pulpeur, les sachets et les restes de pâtes collés aux scotches ou
autres matières collants restent dans la cuve.

II-2-1-3-1- Processus de travail sur l’Hydra pulpeuse


Le processus de travail sur l’Hydra pulpeuse suit le processus suivant :

Mettre en Ajout des papiers


•Laisser couler l'eau marche le rotor •0,5Kg- 0,75Kg à défibrer •30mn-40mn pour
•0,5Kg si faible intensité produit blanc
•Activer la rotation du de couleur •Remplir la cuve de •40mn-50mn pour
rotor papier à traiter produit rose
•+0,5Kg si forte intensité
de couleur •fermer l'eau après avoir
unepâte môle

Ajouter Attendre le temps


Ajout de l'eau
l'hypochlorite de cuisson

Figure II-2-7: Travail sur Hydra pulpeuse source auteur

20
L’hypochlorite de sodium est produit par association de Dichlore à une solution
diluée d’Hydroxyde de Sodium. Il s’agit d’un mécanisme simple et automatique qui
n’exige presque aucune intervention si ce n’est de surveiller la concentration de
soude caustique de façon à éviter les résidus de Dichlore dans la cuve. Il sert à aider
au blanchissement de la pâte ainsi qu’à l’uniformité de sa couleur.
Après la cuisson, une vanne s’ouvre manuellement et la pâte passe dans une
cuve de stockage.

II-2-1-3-2- Processus de lavage de l’Hydra pulpeuse après chaque


utilisation :
Le processus de lavage de l’Hydra pulpeuse après son utilisation est le suivant :

Enlever les restes de déchets


Faire couler l'eau Actionner le rotor
non cuits et les sachets

Figure II-2-8: Lavage Hydra pulpeuse source auteur

II-2-1-4- Les stockages

Avoir un stock de matière première est très utile dans une industrie. Il est
important d’avoir un stockage après chaque étape du processus de fabrication pour
permettre de produire malgré les pannes des autres machines avant ou après leur
utilisation. Le système de stockage est composé d’une grande cuve munie d’une
hélice au fond. Elle peut contenir plusieurs centaines de litres de pâtes. L’hélice
permet de remuer la pâte en tout temps où elle est stockée.

II-2-1-5- Le tamis vibrant

Le tamis vibrant est une machine qui permet d'éliminer les impuretés grossières,
des classeurs à fentes et à trous et des épurateurs centrifuges. L'épuration fine
complète cette opération et permet d'éliminer les contaminants résiduels selon leur
densité (dans des cyclones) ou leur dimension (par classage très fin).

21
Figure II-2-9 : Tamis vibrant source auteur

Elle est constituée d’un tamis et d’un moteur munie d’un balourd de métal pour
faire vibrer le tamis. Le moteur avec le demi-cercle provoque le phénomène de
vibration du tamis et les ressorts prennent le rôle d’amortisseurs des vibrations.
Le tamis vibrant enlève principalement les restes de pâtes non cuits, les restes
de scotches et épingles ou agrafes non prises en charge par l’Hydra pulpeuse. La
pâte passe par les trous du tamis, par contre, les déchets continuent leur chemin vers
un petit bac.

II-2-1-6- Sélectifieur

Le sélectifieur est une machine qui trie la pâte car à cette étape, il y a encore
des pâtes épaisses. Elle est composée d’un tamis et d’un rotor. Le rotor tourne et fait
entrer la pâte dans les poches du tamis. Les pâtes épaisses retournent vers le cuvier 2
et repassent par le tamis vibrant.

Figure II-2-10: Sélectifieur source auteur

Le sélectifieur joue alors le rôle de triage de la pâte selon son épaisseur, mais il
peut aussi jouer le rôle de défibreuse et broie la pâte pour qu’il entre dans ses poches.
La pression dans le sélectifieur en marche est de 0,012MPa

22
II-2-1-7- Bac de lavage

Les bacs de lavages sont des bacs simples mais avec des toiles au-dessus et
une hélice au fond (voir figure 14).

Figure II-2-11: Bac de lavage source auteur

L’hélice sert à secouer la pâte et les toiles servent à enlever les kaolins et les
encres dedans. La technique est simple : la pâte ne peut pas entrer dans la toile mais
le kaolin si. Le kaolin est alors entrée dans la toile et sors par ses extrémités, il ne reste
plus que la pâte dans le bac et les encres dans le bac
La principale technique de utilisée pour le désencrage de la pâte est la
méthode par flottation. Le procédé repose sur les différentes physiques et physico-
chimiques superficielles des fibres et des particules d’encre. La rotation de l’hélice va
créer des bulles d’air dans le mélange et en montant à la surface, ces bulles d’air se
chargent des particules d’encres, séparées des fibres, qui se concentrent sous la
forme de mousses à la surface des cellules. Ces mousses sont raclées et évacuées vers
le traitement de boues de l’usine.

II-2-1-8- Epaississeur

À ce stade, la pâte est dépourvue des éléments physiques qui peuvent la nuire
comme les épingles et les restes de colles ou scotches. Cette étape a pour but
d’enlever l’eau pour avoir de ma pâte épaisse, c’est-à-dire de la presser pour avoir la
pâte bien grasse.
A machine est composée d’une toile qui fait monter la pâte dans la presse où
elle est pressée afin que l’eau ne puisse pas passer. En sortant, la pâte ne doit donc
plus être composée de déchets que ce soit physique ou chimique.

23
II-2-1-9- Bac de mélange

Les bacs de mélange sont ceux où on ajoute les produis pour donner aux pâtes
les dont elle a besoin pour devenir une pâte à papier pour les articles hygiéniques.
Ces bacs sont identiques aux bacs de lavages sauf qu’ils n’ont pas de toile, ils ne sont
composés que de l’hélice.

Produits contribuant au blanchissement de la pâte

Il est nécessaire de procéder à l’éclaircissement de la pâte, sans pour cela


augmenter son prix de revient. Cet éclaircissement n’entraîne donc pas la baisse de
rendement et pour les pâtes chimiques qui sont entièrement délignifiées le
blanchissement a pour but de solubiliser et de détruire les restes de lignine que
contient la pâte.
On utilise deux catégories de produits : soit des oxydants, soit des réducteurs
 Parmi les oxydants :
 Hypochlorite de soude (2 à 5%) pour le traitement des pâtes de feuillus,
mauvais stabilité
 Eau oxygénée ou peroxyde de soude (1 à 2%)
L’efficacité est plus grande à forte concentration de la pâte (10 à 15%).
L’élévation de la température accélère l’action mais réduit le gain de blancheur. Ces
corps sont souvent utilisés par arrosage de la pâte à la sortie de l’épaississeur et leur
action se poursuit pendant plusieurs jours. On ajoute aussi de petites quantités de
silicate de soude (4 à 6%) et de sulfate de magnésie (0,05%).
 Parmi les réducteurs :
 Bisulfite de sodium (1 à 3%) employé sur la pâte concentré (20 à 30%) à
la sortie de l’épaississeur.
 Hydrosulfite de sodium ou de zinc (0,5% à 1%) le plus actif que le
bisulfite, utilisé sur des pâtes à la densité de 3% à 6%. Un lavage après
traitement est souhaitable.

II-2-1-10- Raffineurs

Un raffinage est une opération qui consiste à rendre plus fins des éléments de
pâte grossiers pour pouvoir les réintroduire dans le circuit. Le raffinage a été conçu
pour avoir le minimum d’action de coupe mais doit donner le maximum de frottement
pour libérer les fibres en les fragmentant le moins possible.

24
Une pâte bien raffinée est une bonne pâte, c’est facile de voir la qualité de
raffinage d’un papier, il suffit de le regarder face au soleil et on voit si le raffinage est
bon ou mauvais comme l’image ci-dessous.

Figure II-2-12: Aspect de raffinage source auteur

Ces images illustrent la bonne ou mauvaise qualité de raffinage d’un papier.


Sur la deuxième image on peut constater comme des bulles de mauvaises répartitions
des pâtes, ça veut dire que le raffinage est mauvais
Cette étape termine la préparation de de la pâte. Elle est stockée dans des
cuves de stockage puis, envoyés à la machine à papier.

II-2-2- Machine à papier

La machine à papier est la machine qui transforme la pâte à papier en grosses


bobines de papiers. Elle est composée de plusieurs bacs et de la machine proprement
dite.
Nombreux sont les étapes à franchir pour obtenir une bobine de papier :

•Bac de grammage •Machine à papier •Bobineuse


proprement dite

•Epurateur •Caisse de tête

•selectifier •Chateau de pâte

Figure II-2-13: Processus de travail de la machine à papier source auteur

25
II-2-2-1- Bac de grammage

Le bac de grammage règle le grammage de la pâte à entrer dans la


machine à papier, c’est-à-dire qu’elle règle la grandeur de pâte par mètre carré de
la pâte à entrer dans la machine à papier. En d’autres termes, c’est l’épaisseur de la
feuille de la bobine que le grammage prend en charge. Le bac de grammage est
réglable si la feuille est trop épaisse ou trop fine.

Figure II-2-14: Bac de grammage source auteur

II-2-2-2- Epurateur
II-2-2-2-1- Rôle de l’appareil

Elimination des impuretés lourdes contenues dans la pâte. Ces impuretés sont
des grains de sables ou de la pâte épaisse issue d’un défaut de raffinage.

Figure II-2-15: Epurateur source auteur

26
II-2-2-2-2- Principe de fonctionnement

La pâte à purifier est amené au moyen d’une pompe à la tubulure d’entrée


débuchant dans une tuyère. La conception spéciale de cette tuyère met la pâte en
rotation en forme de vis dirigée vers le bas par laquelle les impuretés sont lancées vers
l’extérieur. Par une spirale rapportée, le cyclone liquide s’étendant verticalement est
réduit en diamètre à l’entrée et les impuretés arrivent avec une partie de la pâte au
tuyau séparateur où elle tourne en mouvement en forme de vis dirigé vers le bas où
est effectué la séparation plus rigoureuse des impuretés de la bonne pâte
La pâte nettoyée forme une spirale montant quittant l’épurateur par une
tubulure de sortie tandis que les impuretés sortent en bas.
Après avoir passé le bac de grammage, la pâte passe par l’épurateur.
L’épurateur est comme un filtre qui ne laisse pas passer. Le système de l’épurateur est
simple : les pâtes épaisses descendent au bas de l’épurateur tandis que les pâtes
compatibles passent dans le deuxième sélectifieur.

II-2-2-3- Sélectifieur

Le système de ce second sélectifieur est identique au premier sauf que les pores
sont de plus en plus petits. Les pores ne mesure que quelques millimètres et à une
forme ronde. Il est évident que les pâtes passant par ce second sélectifieur est de plus
en plus fine.
Le deuxième sélectifieur aide le raffineur et l’épurateur pour éviter d’avoir des
parties plus épaisses ou plus fines sur les feuilles de bobinage.

II-2-2-4- Le château de pâte

C’est un stockage des pâtes qui sont prêts à être produits.

Figure II-2-16: Château de pâte source auteur

27
II-2-2-5- Les caisses de têtes

Ce sont les conduits qui conduisent la pâte dans la machine à papier

Figure II-2-17: Caisse de tête source auteur

II-2-2-6- Machine à papier

1. Elle débute par l’injection de la pâte dans la machine par les caisses de
têtes.
2. La pâte va alors être étendue sur la forme ronde par des lèvres flexibles.

Figure II-2-18: La forme ronde source auteur

3. La forme ronde à son tour va étendre la pâte sur le grand feutre pour le
transporter vers le cylindre sécheur.
4. Avant au cylindre sécheur, le feutre passe par deux caisses aspirantes :
les caisses aspirantes aspirent l’eau et font coller l’eau sur le feutre. Après
la première caisse aspirante, il y a encore de l’eau sur la pâte d’où
l’utilité d’une deuxième caisse aspirante.

28
Figure II-2-19: Les caisses aspirantes source auteur

5. La pâte est prise par le cylindre sécheur. Le cylindre sécheur est un grand
cylindre qui prend la pâte et qui la sèche. Ce cylindre est chauffé par la
vapeur d’eau venant d’une chaudière. En sortant de la zone de
refroidissement du cylindre sécheur, le papier sera enroulé sur un
mandrin afin d’avoir une bobine. La température de chauffage du
cylindre sécheur est de 105°C.

Figure II-2-20: Le cylindre sécheur

II-2-2-7- La bobineuse

La bobineuse est la machine qui assemble deux bobines un une seule c’est-à-
dire qu’elle crée les couches.

29
Figure II-2-21: Bobineuse source auteur

Comme on voit sur la photo, la machine comporte un support pour chaque


bobine. Les bobines avant et arrière sont déroulées ensemble pour avoir une bobine
avec deux couches de papiers.

II-2-3- La transformation

Vendre une bobine de papier n’est pas encore avantageux par rapport à
vendre des produits finis. Il est lors nécessaire de transformer la pâte à papier selon le
produit que l’on veut obtenir.
Dans cette optique, nous allons voir comment transformer la bobine de papier
en produits finis dans la catégorie des articles hygiéniques.
Le processus de fabrication suit le graphe suivant :

Enrouleuse

Gainage

Découpoir

Emballage
Figure II-2-22: Processus de transformation source auteur

30
II-2-3-1- L’enrouleuse

L’enrouleuse est la machine qui enroule les feuilles de papiers sur le mandrin. La
longueur de papier à enrouler sur le mandrin n’est pas prise en charge par un capter
de distance, elle est calculée par le temps d’enroulement et la vitesse de rotation du
mandrin.
Le temps de rotation est calculé par la relation entre la vitesse et le temps ci-
dessous :
𝐿
𝑡=
𝑉
Dont :
 t= temps de rotation du mandrin
 V= vitesse de rotation du mandrin
 L= longueur du papier à enrouler sur le mandrin
L’intervalle de tolérance du temps de rotation du mandrin est de plus ou moins
une seconde car la machine ne s’arrête pas rapidement après que le temporisateur
coupe l’alimentation.

II-2-3-2- Le gainage

Le gainage se fait manuellement à l’aide d’un tuyau coupé en angle. L’angle


de coupe est nécessaire pour l’entrée du rouleau dans la gaine (sachet qui couvre le
couleau. Il est possible que le rouleau soit grand ou petit par rapport au gaine, il est
alors nécessaire de corriger le temps de marche de l’enrouleuse pour diminuer ou
agrandir le diamètre du rouleau.

Figure II-2-23: Gainage source auteur

31
II-2-3-3- Le découpoir

Le découpoir est une machine qui coupe le large rouleau en petits rouleaux de
largeur acceptable pour un papier hygiénique. Le rouleau est coupé par une lame
très tranchante, la lame doit être constamment affutée pour ne pas avoir des traces
de coupures sur les extrémités du rouleau papier toilette.

II-2-3-4- L’emballage

L’emballage elle aussi se fait manuellement, à l’aide de grands sachets


transparents et d’une résistance. On fait entrer les rouleaux de papiers hygiéniques
dans un sachet et le sachet est fermé à l’aide d’une résistance chauffée qui fait coller
les bouts de l’emballage.
Cette étape termine le processus de fabrication des papiers toilettes. Ils sont
alors prêts à être livré.

Chapitre II-3: PRESENTATION DE LA METHODE QFD

Parmi l’ensemble des outils qualité, le QFD est un des plus récents et reste utilisé
de façon marginale dans les entreprises européennes. Pourtant, cet outil est d’une
remarquable efficacité pour la définition et la fabrication de produits ou de services
orientés vers la satisfaction des clients.
Le QFD est une méthode de conduite de projet qui permet de :
— traduire les attentes du client en spécifications internes à l’entreprise à
chaque stade de la conception intégrée produit et procédé :
• recherche et développement,
• études, méthodes fabrication,
• commercial vente et distribution ;
— réduire les délais de développement en se focalisant sur les priorités :
• exigences du client,
• qualité, coûts et délais (QCD),
• performances techniques.
La méthode QFD permet de réaliser ces deux étapes primordiales pour devenir
plus compétitif. C’est une méthode préventive qui permettra d’éviter de coûteuses
actions correctives. Les principaux avantages que les utilisateurs de la méthode
évoquent le plus fréquemment sont :

32
• moins de modifications après la mise sur le marché du produit ;
• diminution des coûts de garantie ;
• augmentation de la satisfaction du client ;
• amélioration de la communication entre services ;
• diminution du délai de développement.

II-3-1- Les différentes zones de la maison de la qualité

La figure 22 représente l’outil graphique de base du QFD. On l’appelle souvent


« maison de la qualité » du fait de sa forme : une maison avec son toit.

Figure II-3-1: Maison de la qualité source « Qualité en Production - De l'ISO 9000 a Six Sigma » :
Chapitre 7

1) Les QUOI : Cette zone contient la liste des attentes et des exigences
explicites ou implicites des clients sur le produit. Cette liste peut être à un
seul niveau pour des produits simples ou hiérarchisée pour des produits plus
complexes.

2) Les POURQUOI : Cette zone a comme objectif de décrire le marché actuel.


Elle comprend au moins deux éléments :
• la liste des catégories de clients que le produit doit satisfaire, ainsi qu’une
évaluation de l’importance de chaque QUOI pour la catégorie concernée. Le poids
moyen représente la moyenne des importances ; la liste des produits concurrents ou
une évaluation par rapport à la concurrence.
Comme dans le cas des QUOI, cette liste peut être à un ou plusieurs niveaux.
On peut hiérarchiser les POURQUOI de la façon suivante :

33
✓ Importance

_ Étudiants
_ Industriels
_ Familial
✓ Concurrence

_ Concurrent 1
_ Concurrent 2
3) Les QUOI versus POURQUOI : Cette zone comporte les relations entre les QUOI
et les POURQUOI. Le but de cette zone est d’établir une hiérarchie parmi l’ensemble
des QUOI en fonction des données du marketing. On trouve notamment l’importance
relative de chaque QUOI en fonction du type de client. On trouve également
l’évaluation comparative des concurrents sur chaque QUOI. Ces trois premières zones
sont évidemment le point de départ de la démarche. On ne peut pas remplir
correctement ces trois zones si l’étude de marché n’a pas été faite de façon
approfondie. Le but de cette première étape n’est pas bien sûr de remplir une matrice
mais de formaliser au travers de la matrice la « voix du client ». Cette étude de marché
est dans la plupart des cas la partie la plus importante de toute la démarche.
4) Les COMMENT : sachant les besoins exprimés par les clients, il faut analyser la
façon de les satisfaire. Quels critères d’évaluation du produit peut-on apporter pour
répondre aux besoins ?
5) Les QUOI vs COMMENT : permet de mesurer les relations entre les besoins des
utilisateurs et les moyens envisagés pour les satisfaire. Cette relation matricielle
QUOI/COMMENT représente la base et l’originalité de toute méthode QFD. En
règle générale, les relations QUOI/COMMENT sont hiérarchisées en fonction de
l’importance de la relation. On utilise souvent une pondération 1, 3, 9 pour des
relations faibles, moyennes et fortes.
6) Les COMBIEN : la liste des COMBIEN sert à caractériser les COMMENT un peu
de la même manière que les POURQUOI caractérisent les QUOI. On trouve en général
dans cette liste :
• une note d’importance ;
• la cible à atteindre ;
• la liste des concurrents et l’évaluation par rapport à ceux-ci.
7) Les COMMENT vs COMBIEN : cette matrice relationnelle permet de
caractériser les COMMENT en fonction des COMBIEN une évaluation calculée de
l’importance des COMMENT en fonction des QUOI qu’ils satisfont et de leur
importance respective ;
• un objectif chiffré pour le COMMENT garantissant la satisfaction du client ;
• une évaluation comparative des COMMENT par rapport à la concurrence.

34
8) Les COMMENT vs COMMENT : les solutions apportées pour satisfaire les clients
sont parfois contradictoires. Par exemple dans un stylo bille, on souhaite qu’il glisse
facilement sur la feuille et qu’il ne coule pas. Or le jeu entre la bille et le corps permet
un meilleur glissement, mais une fuite plus importante. On identifiera donc dans cette
partie toutes les relations positives (vont dans le même sens en termes de qualité) et
négatives (vont dans le sens opposé).

II-3-2- La démarche QFD

Le but du QFD n’est pas de remplir une matrice, mais d’améliorer la qualité des
produits conçus suivant cette méthode. La matrice représente le support qui formalise
la démarche. Ainsi, en remplissant correctement tous les éléments de cette matrice,
on s’oblige à valider successivement toutes les étapes qui mènent au succès. Les
étapes pour la construction de la matrice sont les suivantes :

II-3-2-1- Définition des objectifs et des moyens

Dans cette première étape, on définit parfaitement :


 les objectifs et les limites de l’étude ;
 la composition de l’équipe responsable ;
 le balisage et les différentes validations qui seront effectuées au cours de
l’étude.
L’équipe responsable du projet doit être formée de professionnels compétents
et capables de communiquer. Le QFD étant un travail d’équipe, le sens de la
communication est un impératif.

II-3-2-2- 3.2 Définition de la voix du client

C’est sans doute l’étape la plus importante du QFD. En effet, l’objectif du QFD
est de parfaitement traduire dans le produit qui sera conçu la voix du client. Il est donc
indispensable d’avoir réalisé une étude de marché la plus complète possible pour
bien identifier les besoins.
L’étude de la voix du client se traduit dans la maison de la qualité par les zones
QUOI / POURQUOI / QUOI versus POURQUOI.
Pour cela, il faut :
 Identifier les différentes catégories de clients potentiels ;
 Analyser les produits :

35
 Les produits vendus par l’entreprise,
 Les produits concurrents ;
 Ecouter la voix des personnes intéressées directement ou indirectement par le
produit :
 Les clients,
 Les propriétaires,
 Ceux qui ont acheté vos produits,
 Ceux qui ont acheté les produits concurrents,
 Ceux qui sont passés aux produits de la concurrence,
 Ceux qui sont satisfaits,
 Ceux qui ne sont pas satisfaits,
 Identifier toutes les attentes clients par rapport au produit :
 les innovations souhaitées,
 la hiérarchie entre les différentes attentes,
 les fonctions essentielles ou facultatives,
 tous les produits concurrents et l’appréciation des clients sur ces produits,
 la liste des améliorations potentielles à apporter.
Cette étude qui doit couvrir les aspects techniques et émotionnels est conduite
par le marketing et peut prendre plusieurs mois. Cette enquête se fait en recourant à
différentes méthodes :
• sondage : courrier, téléphone ;
• cliniques (les clients viennent avec leur produit et discutent du produit) ;
• groupes de discussion (une heure ou deux avec des personnes représentatives) ;
• interviews individuelles (pour faire ressortir les attentes des personnes silencieuses) ;
• écoute dans les structures de vente, les foires, salons, expositions, etc. ;
• Information existante au sein des archives.

II-3-2-3- 3.3 Définition des relations QUOI/COMMENT

A partir de l’étude de marché, il faut se poser la question : « comment satisfaire


les besoins des clients ? ». Ainsi, pour chaque QUOI, il faut définir le (ou les) COMMENT.
Le client exprime son besoin dans son vocabulaire et le technicien doit traduire
ce vocabulaire en spécification technique quantifiable (température, coefficient de
frottement). Cependant, un QUOI peut être résolu par plusieurs COMMENT, et un
COMMENT peut résoudre plusieurs QUOI, avec des degrés divers de relations. Pour
imager ces relations entre les QUOI et les COMMENT, le QFD propose d’utiliser un
tableau rectangulaire dans lequel on symbolisera les relations entre les QUOI et les
COMMENT par une petite icone symbolisant l’importance de la relation entre le QUOI
et le COMMENT.

36
II-3-2-4- Définition des COMBIEN

Pour compléter le tableau précédent, il faut préciser le COMMENT par un


COMBIEN, c’est-à-dire donner une valeur quantitative (la cible) au COMMENT. Pour
cela, on rajoute sous le tableau une grille permettant cette évaluation.
Pour chaque COMMENT, les techniciens devront donc préciser :
 la valeur cible idéale ou la limite d’acceptation ;
 la direction des améliorations à apporter par rapport au produit existant.
La cible peut s’exprimer de quatre façons différentes :
 une valeur idéale à atteindre;
 une valeur maximale à ne pas dépasser;
 une valeur minimale à atteindre;
 un état.
La maison de la qualité est alors complétée en hiérarchisant les COMMENT.
Pour cela, lors de l’étude de marché, on affecte une note de 1 à 5 à chacun des
QUOI. Chaque type de relation QUOI/COMMENT est pondéré par un coefficient 1, 3
ou 9. En fonction de l’importance des relations, on calcule alors l’évaluation de
chacun des COMMENT en multipliant la note du QUOI par le coefficient de la relation
Cette évaluation permet de bien définir quelles seront les caractéristiques essentielles
du produit vis-à-vis du client.

II-3-2-5- 3.5 Evaluation concurrentielle des COMMENT

Comme dans le cas des QUOI, pour chaque COMMENT, on doit évaluer
comment on se situe par rapport au concurrent. Dans le cas du coefficient de
frottement par exemple, la valeur mesurée sur un stylo est de 0,07 alors que la
concurrence va de 0,063 à 0,095. Le maxi étant fixé à 0,01 on a mis une note de 3/5.
On fait de même pour tous les COMMENT de la matrice.

II-3-2-6- Étude des relations entre les COMMENT

Les COMMENT peuvent se compléter, mais malheureusement, il arrive parfois


qu’il y ait conflit entre deux COMMENT qui s’opposent. Par exemple, pour diminuer
l’effort d’ouverture d’une vitre de véhicule il faut une manivelle avec un grand bras
de levier, ce qui s’oppose à un encombrement minimum. Il faudra donc établir un
compromis entre les deux COMMENT. Pour illustrer ces relations, nous allons placer un
« toit » sur la maison. Ce toit permettra de noter les relations entre tous les COMMENT
pris deux à deux. Nous dissocierons les corrélations positives (celles qui vont dans le

37
même sens d’un point de vue de la satisfaction du client) des corrélations négatives
(celles qui s’opposent).
Par exemple, pour un stylo à bille, les COMMENT « coefficient de frottement
stylo/ feuille » et « effort minimum d’écriture » ont une corrélation positive. Plus le
coefficient de frottement sera faible, plus l’effort minimum sera faible. Par contre «
Effort axial minimum » et « largeur de trait » ont une corrélation négative. En effet, la
taille du trait augmente avec la force exercée.

II-3-3- Compléter la matrice

Il n’existe pas de version figée de matrice QFD. Nous avons défini les grandes
étapes indispensables à la réalisation d’une matrice QFD. Cependant, le graphique
peut être complété par un certain nombre d’informations portant sur les QUOI et les
COMMENT comme par exemple :
 l’historique des réclamations clients répertoriées sur un produit similaire ;
 une pondération des QUOI différente selon le type de client ;
 un taux d’amélioration par rapport à un produit idéal.
Tous les éléments nécessaires à la satisfaction du client doivent être répertoriés,
tout en ayant le souci de ne pas surcharger inutilement la matrice.

II-3-4- L’analyse de la matrice

L’analyse de la matrice permet de dénicher les insatisfactions potentielles ainsi


que les incohérences. On notera par exemple :
 un QUOI n’ayant pas de relation forte avec un COMMENT ; cela signifie qu’il
n’est pas satisfait ;
 un COMMENT n’ayant pas de relation forte avec un QUOI ; cette spécification
est-elle vraiment utile ?
 les incohérences entre l’évaluation par les clients des QUOI et des COMMENT.
Un certain nombre de questions doivent également se poser telles que :
 les compromis réalisés entre des corrélations négatives sont-elles optimales ?
 toutes les questions qui se sont posées au cours du processus ont-elles eu une
réponse ?
 quels seront les points forts et les points faibles du produit final ?
L’analyse de la matrice permet de valider la démarche QFD. Si la matrice est
complète, une grosse partie du savoir-faire de l’entreprise se trouve dans cette
matrice. En effet, on y trouve toute l’étude de marché et les réponses techniques
apportées par l’entreprise.

38
PARTIE III: ETUDE SUR LES PAPIERS
HYGIENIQUES PRODUITES PAR L’ENTREPRISE

39
Chapitre III-1: ANALYSE DE LA VALEUR DU PRODUIT SELON LA
MAISON DU QFD (QUALITY FUNCTION DEPLOYMENT)
III-1-1- Détermination des QUOI de la matrice de QFD

Cette zone contient la liste des attentes et des exigences explicites ou


implicites des clients sur notre papier hygiénique Lys, elles sont :
 Etre épais
 Etre doux
 Ne pas être facilement déchiré
 Etre facilement dégradable
 Etre long

III-1-2- Détermination des pourquoi de la matrice de QFD

Sur le marché actuel, le produit doit satisfaire toutes les catégories de clients
c’est-à-dire que toutes les catégories de personnes sont cibles. Le produit a bien le
pouvoir de battre la concurrence car c’est le seul papier hygiénique local fait sur le
marché.

III-1-3- Les QUOI versus POURQUOI

Les quoi sont importants pour hiérarchiser les quoi en fonction des données
prises. Elles sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Tableau III-1-1: QUOI versus POURQUOI, source auteur, source auteur

POURQUOI

QUOI Importance client Importance entreprise Poids moyen

Etre épais 5 5 5

Etre doux 4 3 3,5

Ne pas être
4 4 4
facilement déchiré

Etre facilement
2 3 2,5
dégradable

Etre long 5 4 4,5

40
L’évaluation concurrentielle vient des notes données par les clients sur les QUOI
du produit et est représenté sur le graphe ci-dessous :

0
3 4 3 4 5
Etre épais Etre doux Ne pas être Etre facilement Etre long
facilement déchiré dégradable

VALEUR CONCURENTIELLE 1 2 3 4 5

Figure III-1-1: Evaluation concurrentielle des QUOI versus POURQUOI source auteur

L’interprétation du graphe se fera dans la partie résultats.


III-1-4- Détermination des COMMENT de la matrice de QFD

Sachant les besoins exprimés par les clients, il faut analyser la façon de les
satisfaire. Les critères d’évaluation du produit qu’on peut apporter pour répondre aux
besoins sont :
 Avoir deux couches de feuille minimum
 Avoir un grammage près de la perfection
 Avoir une bonne résistance à la traction
 Capacité d’absorption d’eau élevée
 Temps d’absorption d’eau basse
 Longueur du rouleau selon la norme

III-1-5- Les QUOI versus COMMENT

Les relations entre les QUOI et les COMMENT sont importants pour savoir quels
sont les COMMENTS qui peuvent satisfaire un QUOI du produit. Pour cela, le degré
d’importance de la relation est noté entre 1, 3 et 9.
Les relations entre les QUOI et les COMMENTS sont représentés dans le tableau
suivant :

41
Tableau III-1-2 : Les QUOI versus COMMENT, source auteur

Longueur du rouleau selon la


Temps d’absorption d’eau basse
Avoir une bonne résistance à la
Avoir un grammage près de la

Capacité d’absorption d’eau


Avoir deux couches de feuille

norme
COMMENT

perfection
minimum

traction

élevée
QUOI

Etre épais

Etre doux

Ne pas être
facilement déchiré

Etre facilement
dégradable

Etre long

Tableau III-1-3 : Valeurs des relations sur QUOI versus COMMENT source auteur

COULEUR RELATION VALEURS

FORTE 9

MODERE 3

FAIBLE 1

III-1-6- Détermination des COMBIEN de la matrice de QFD

La liste des COMBIEN sert à caractériser les COMMENT un peu de la même


manière que les POURQUOI caractérisent les QUOI. On trouve en général dans la
liste suivante :
• une note d’importance ;
• la cible à atteindre ;
• l’évaluation par rapport à la concurrence.

42
Notre COMBIEN est résumé dans le tableau ci-dessous
Tableau III-1-4 : Les COMBIEN, source norme AFNOR XP Q 34-100

Comme Avoir Avoir un Avoir une Capacité Temps Longue


nt deux grammag bonne d’absorptio d’absorptio ur du
couches e près de résistanc n d’eau n d’eau rouleau
de la e à la élevée basse selon la
feuille perfection traction norme
minimu
m

Valeur 2 25 g/m2 Supérieur Supérieur à Inférieure à 30m


cible minimu eà 110g/m2 4 secondes
ms 100N/m
sur
nombre
de plis
d’usage

III-1-7- Les COMMENT versus COMBIEN

Il est important de savoir quels sont les paramètres à respecter pour chaque
COMMENT à partir de chaque COMBIEN.
La formule de l’évaluation de l’importance absolue de chaque comment est la
suivante :

𝑖 = ∑ 𝑟. 𝑝

r= valeur de la relation
p=valeur du poids moyen
i=valeur de l’importance absolue
Les relations entre les COMBIEN et les COMMENT sont représentés dans le tableau
suivant :

43
Tableau III-1-5 : COMBIEN versus COMMENT, source Auteur

Longueur du rouleau selon la norme


Temps d’absorption d’eau basse
Avoir une bonne résistance à la
Avoir un grammage près de la

Capacité d’absorption d’eau


Avoir deux couches de feuille

Poids moyen
COMMENT

perfection
minimum

traction

élevée
QUOI

Etre épais 5

Etre doux 3,5

Ne pas être
facilement 4
déchiré

Etre facilement
2,5
dégradable

Etre long 4,5

Supérieure à Inférieure
2 Supérieur
Valeur cible 25 g/m2 100N/m sur nombre à4 30m
minimums à 110g/m2
de plis d’usage secondes

importance
32,5 83 41 37,5 37,5 40,5
absolue

L’évaluation concurrentielle vient des notes données par l’entreprise sur les
COMMENT du produit en fonction des notes des QUOI venant des clients et est
représenté sur le graphe ci-après :

6
4
2
0
Avoir deux couches Avoir un grammage Avoir une bonne Capacité Temps d’absorption Longueur du
de feuille minimum près de la résistance à la d’absorption d’eau d’eau basse rouleau selon la
perfection traction élevée norme

Figure III-1-2: Evaluation concurrentielle des COMBIEN versus COMMENT source auteur

44
III-1-8- Maison de la qualité du produit

Figure III-1-3: Maison de la qualité du papier Lys source auteur

45
Chapitre III-2: RESULTATS DE ANALYSE DE LA MAISON DE
QUALITE : faiblesse et forces du produit
III-2-1- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de QUOI
versus POURQUOI

Ce graphe nous permet de déterminer si les clients sont satisfaits ou non par les
QUOI du produit. Il permet aussi de savoir quels sont les insatisfactions des clients. Ce
graphe vient d’un sondage de quelques clients sur les réseaux sociaux et quelques
vendeurs.

0
3 4 3 4 5
Etre épais Etre doux Ne pas être Etre facilement Etre long
facilement déchiré dégradable

VALEUR CONCURENTIELLE 1 2 3 4 5

Figure III-2-1: Evaluation concurrentielle de QUOI versus POURQUOI source auteur

D’après ce graphe, on peut voir que le la satisfaction des clients n’est pas
parfaite car il y a beaucoup de points insatisfaisant. Malgré les imperfections, le
produit connaît aussi ses perfections
Les points parfaits et tolérables du produit sont :
 Etre long
 Etre facilement dégradable
 Etre doux
Les points faibles du produit sont :
 Etre épais
 Ne pas être facilement déchiré

46
III-2-2- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de COMBIEN
versus COMMENT

Ce deuxième graphe montre la valeur des COMMENT du produit. Il


permet d’identifier les problèmes techniques du produit afin de les corriger et
améliorer le produit. Les valeurs de ce graphe viennent des études du graphe
de POURQUOI ci-dessus.

6
5
4
3
2
1
0
Avoir deux Avoir un Avoir une bonne Capacité Temps Longueur du
couches de feuille grammage près de résistance à la d’absorption d’absorption rouleau selon la
minimum la perfection traction d’eau élevée d’eau basse norme

Figure III-2-2: Evaluation concurrentielle de COMBIEN versus COMMENT source auteur

En voyant ce graphe, le produit est victime d’un défaut de grammage et d’une


mauvaise résistance à la traction. Les autres COMMENTS sont acceptables.

III-2-3- Résultat de l’analyse des relations entre les quoi et les comment

On peut déterminer les causes des imperfections des QUOI par rapport aux
COMMENT en regardant de près leur type de relations. D’après la maison de qualité,
les principales causes des insatisfactions des QUOI par les clients sont :
Tableau III-2-1 : Causes des faiblesses du produit, source auteur

faiblesses causes Type de relation

avoir une feuille épaisse défaut de grammage forte

ne pas être facilement


faible résistance à la traction forte
déchirée

47
III-2-4- Résumé concernant les forces et faiblesses du produit

Les forces du papier hygiénique Lys sont les suivantes :


 Avoir des couches
 Etre facilement dégradable
 Etre doux
Les faiblesses, avec leur cause et leur importance sont :
Tableau III-2-2 : Résumé sur les forces et faiblesses du produit, source auteur

faiblesses causes Importance absolue

avoir une feuille épaisse défaut de grammage 82

ne pas être facilement


déchirée faible résistance à la traction 51,5

Le produit est capable de conquérir le marché. Les mauvais aspects du produit


peuvent affecter les bons côtés, c’est à dire que le problème de grammage et de
faible résistance à la traction peuvent agir sur les autres paramètres pour leur
améliorer ou diminuer leur qualité.

48
PARTIE IV: PROPOSITION DE CORRECTION DES
PARAMETRES DEFFAILLANTS POUR
L’AUGMENTATION DE LA QUALITE DU PRODUIT

49
Chapitre IV-1: CORRECTION DU GRAMMAGE DU PRODUIT
IV-1-1- Causes du défaut de grammage

Le grammage du papier est la masse du papier sur une surface de 1m2 exprimé
en g/m2. La norme sur le grammage d’un papier toilette est de 25g/m2.
Le bac de grammage est comme une vanne qui détermine l’épaisseur du
papier sortant du cylindre sécheur.

Figure IV-1-1: Bac de grammage source auteur

Le problème de grammage du produit est que le bac de grammage ne


contient pas de graduation, il y a donc un manque de précision dans le domaine de
son grammage. Il faut donc étudier le bac en fonction du grammage du produit
sortant afin de déterminer et mettre en place une graduation pour ce bac.

IV-1-2- Influence du problème de grammage sur les autres aspects


techniques du produit

D’après les corrélations sur le toit de la maison de de qualité, le défaut de


grammage peut améliorer ou diminuer la qualité de quelques aspects du produit.
Le défaut de grammage a une forte corrélation très positive avec la résistance
à la traction c’est-à-dire que le défaut de grammage peut être la cause de la
faiblesse de résistance à la traction du produit ou qu’un bon grammage pourra
améliorer cet aspect technique.

50
IV-1-3- Recherche du grammage parfait sur le bac de grammage

Le système de réglage du bac de grammage est très simple. Il est composé


d’un petit bac et d’une simple vanne.
Le réglage se fait par ouverture ou fermeture de la vanne en fonction de
l’épaisseur du papier sortant. La recherche du grammage parfait sur le bac de
grammage est très simple à réaliser, il suffit de :
1. Connaître le grammage actuel: prendre un mètre carré de papier et
peser afin d’avoir le grammage actuel puis mettre une marque sur la
hauteur de la vanne

Figure IV-1-2: Schéma simplifié du bac de grammage vu de gauche source auteur

2. Comparer la valeur du grammage avec la norme afin de savoir s’il faut


ouvrir ou fermer la vanne
3. Ouvrir ou fermer (selon la comparaison avec la norme) la vanne d’une
valeur connue (exemple : ouvrir la vanne de 1 cm) et reprendre la
première étape sans oublier de mettre une seconde marque sur l’axe
de la vanne.

Figure IV-1-3: Bac de bac de grammage après ouverture de la vanne source auteur

51
4. Faire la différence entre les deux grammages afin d’avoir le grammage
gagné par la distance d’ouverture de la vanne (1cm pour l’exemple ci-
dessus)
5. Calculer la valeur d’ouverture de la vanne par une simple règle de trois
pour avoir la distance par rapport au premier marque afin d’avoir le
grammage parfait.
Le grammage est l’un des paramètres critiques dans une production
papetière, elle doit être constamment corrigée et vérifiée pour le bien de la
production. Un simple défaut de grammage peut causer l’augmentation ou la
diminution de la valeur du produit.

Chapitre IV-2: FORTIFICATION DES FIBRES RECYCLES


IV-2-1- Propriétés des fibres recyclés

Les fibres recyclées diffèrent des fibres vierges dans le sens où les premières ont
subi au moins un cycle papetier. C'est une matière très hétérogène du point de vue
de la composition, laquelle peut être divisée en fibres post-consommation et fibres pré
consommation. Nous entendons par source de fibres post-consommation tous les
papiers, cartons et déchets fibreux ayant rempli la fonction à laquelle ils étaient
destinés à l’origine. Nous parlons ainsi des caisses en carton ondulés usagées, des
vieux journaux, des vieux magazines, des vieux papiers mélangés, ainsi que de tous les
papiers, cartons et fibres recueillis parmi les ordures ménagères. Pour les fibres pré
consommation, nous considérons tous les papiers et cartons recueillis des usines de
manufacture et conversion (usines d'emballages, par exemple), ainsi que du papier
fini originaire des surplus d'inventaires. Cette grande variété de sources de matière
première signifie une grande diversité de traitements subis par les fibres en question,
ce qui affecte le potentiel de recyclage des fibres.
Le type de pâte (mécanique, chimique), le degré de raffinage, le blanchiment,
l'intensité de pressage sont des paramètres qui influencent la performance des fibres
pour les prochains cycles d'utilisation et par le fait même les propriétés papetières.
Les fibres longues (2mm à 4mm) sont résistantes et permettent d’avoir un
papier rigide tandis que les fibres courtes (0,8mm à 2mm) permettent d’obtenir un
papier plus souple.

IV-2-2- Réduction des propriétés de résistance mécanique

Il y a un consensus général quant au fait que le recyclage est responsable


d'une importante diminution des propriétés papetières comme la longueur de rupture,
l'éclatement, la densité apparente et l'élasticité, et de l'augmentation de la rigidité.

52
De plus, le premier cycle de recyclage est responsable des plus grands
changements dans les propriétés papetières, avec une tendance à la stabilisation
après le troisième cycle. La cause derrière le changement des propriétés papetières
est la réduction du potentiel de liaison chimique des fibres, causé par des
modifications majeures dans leur structure.

IV-2-3- Technologies existantes pour améliorer les propriétés papetières


des fibres recyclés
IV-2-3-1- Le mélange des pâtes

Sans doute la stratégie la plus ancienne pour accroître l'utilisation des fibres
recyclées, le mélange avec des fibres vierges, est très utilisée dans toutes les usines,
par la remise en circuit des casses de machine et tout papier non conforme ne
pouvant pas être vendu.
Ce procédé a pour conséquence, d’atténuer les effets négatifs des
changements subis par les fibres lors des cycles précédents. D’un côté, les fibres
recyclées ont un faible potentiel de liaison et une structure abîmée par les différents
procédés et de l’autre côté, les fibres vierges ont un potentiel de liaison assez élevé et
une structure interne assez intacte. Si elles sont mélangées, la fragilité des fibres
recyclées sera compensée par les fibres vierges plus solides et plus actives.
Même si dans ce cas le papier à être recyclé ne possède pas de contaminants,
il a déjà subi un cycle papetier et ces fibres ont déjà subi l'effet de l'hornification. Le
mélange avec des fibres non séchées réduit l'influence négative des fibres hornifiées
sur les propriétés papetières de la pâte en générale. Cependant, les fibres recyclées
ne subissent aucun traitement visant la modification de ces propriétés, alors les usines
seulement diluent le problème.
Pour se faire, nous proposons d’employer des anciennes machines inutilisées
précédemment afin de produire de la pâte vierge. Il faut mettre en parallèle avec la
préparation de la pâte, le processus de la production de la pâte mécanique, ce qui
est égale à la première étape des anciennes activités de l’entreprise quand elle était
encore sous le nom de PAPMAD. Le produit final doit être composé de 48% de fibres
vierges et 52% de fibres recyclés selon la norme AFNOR XP Q 34-100 concernant les
articles hygiéniques.

IV-2-3-2- Le fractionnement de la pâte

Le fractionnement consiste dans la séparation mécanique d'une pâte en deux


courants principaux, une avec une plus grande concentration en fibres longues, et
une autre avec une teneur plus importante en fibres courtes. C'est une opération
unitaire très utilisée dans le milieu de l'industrie du recyclage, surtout dans la

53
fabrication de papiers et cartons à plusieurs couches, en raison de sa grande
versatilité et à la facilité de contrôle de l'opération, en modifiant les paramètres
d'opération des équipements. La séparation est obtenue à l'aide d'équipements de
tamisage, dont les paramètres de contrôle (utilisation de tamis à trous ou à fentes,
taille des ouvertures, débit d'alimentation, vitesse du rotor, entre autres) influencent la
distribution de la taille des fibres à la sortie de la machine.
Ce type de traitement apporte comme avantage la possibilité à l'opérateur de
choisir la meilleure façon d'utiliser les fractions de fibres obtenues, en les utilisant dans
une proportion déterminée par rapport aux propriétés papetières qui doivent être
privilégiées pour une application spécifique. En général, les fibres courtes sont les plus
utilisés dans notre domaine de production.
Pour réaliser le fractionnement, il est nécessaire de diminuer le diamètre des
pores du tamis vibrant et du premier sélectifieur afin que les pâtes à longues fibres ne
passent pas. Les longues fibres sont quand même nécessaires pour avoir un papier
peu rigide, nous proposons alors une répartition de la pâte : 15% de fibres longues et
85% de fibres courtes pour avoir un papier très souple et forte.
En effet, il y aura augmentation de pertes de pâtes mais ceci peut être corrigé
en coupant les longues fibres par la machine de raffinage. Pour couper les fibres en
petits morceaux, la machine doit subir une simple modification qui est le
rétrécissement de l’espace entre ses deux lames fonctionnelles. Ainsi, on n’obtient que
des fibres courtes et on améliore la qualité du produit sortant.

IV-2-3-3- Traitements chimiques

L’utilisation de soude augmente les propriétés d’hydratation des fibres,


améliore la résistance du papier, aide au décrochage d’encre mais crée une perte
de blancheur. Certains traitements oxydatifs comme le dioxyde d’azote, le dioxyde
de chlore et l’ozone ont été essayés). Il a été observé que le traitement à l’ozone
augmentait l’hydratation de la fibre, sa microfibrillation et la résistance du papier sans
augmenter l’humidité stockée.

IV-2-3-3-1- Les traitements enzymatiques :

Les enzymes peuvent être aussi utilisés dans les ateliers de recyclage pour
améliorer l'indice d'égouttage des fibres, ce qui améliore la performance de la
machine à papier. Les propriétés de force peuvent être améliorées en conjuguant un
traitement enzymatique avec le raffinage de la pâte.

54
Les cellulases peuvent améliorer la flexibilité des fibres et par conséquent les
propriétés papetières de la pâte. Cet effet positif résulte de l'augmentation de la
surface disponible pour les liaisons entre fibres, due au rapprochement des parois des
fibres traitées par l'action des enzymes.
Le traitement enzymatique des fibres peut cependant contribuer à la
dégradation des fibres si l'application n'est pas faite de la bonne façon. Des quantités
excessives de cellulase peuvent causer de l'érosion à la surface des fibres, réduisant
le potentiel de liaison chimique. Cette dégradation a plus de chance de se produire
sur des fibres plus courtes et minces.
Les usines se montrent aussi un peu hésitantes par rapport à l'implémentation
des nouvelles technologies qui peuvent demander non seulement des investissements
en nouveaux équipements et technologies (celles des enzymes sont encore
coûteuses).

IV-2-3-3-2- L’oxydation

Le traitement par oxygène se fait dans le bac de mélange. Dans ce travail, les
auteurs ont observé que l'ajout de quantités plus importantes de l'agent oxydant
contribuait à l'amélioration des propriétés papetières comme la longueur de rupture
et la déchirure, mais était néfaste pour les propriétés optiques telles que la blancheur.
De plus, la récupération partielle des propriétés par le traitement alcalin ne dure que
jusqu'au prochain cycle papetier, quand l'hornification annule les acquis du cycle
passé.
L'utilisation de l'ozone comme agent de blanchiment est devenue très
acceptée dans le milieu industriel, en parallèle à la dissolution de la lignine, l'ozone
oxyde les fibres cellulosiques. Il a aussi été suggéré que les propriétés mécaniques sont
accrues, d'une manière générale, par l'affaiblissement des parois fibreuses après
l'ozonisation, ce qui rend les fibres plus élastiques et conformables. Il est probable,
d'après les auteurs, que l'élimination des liaisons internes soit la cause de ce
comportement. Par contre, cette oxydation s'accompagne d'une importante
réduction dans le degré de polymérisation de la pâte, indiquant que le processus n'est
pas sélectif et la concentration en ozone devrait être limitée de façon à réduire les
effets néfastes sur les fibres.
L'oxygène est également un élément essentiel, le traitement avec de l'oxygène
rend les fibres recyclées plus flexibles, suite à la diminution du contenu en lignine,
comme dans le cas du traitement au peroxyde. Les fibres traitées à l'oxygène
montrent aussi une plus grande résistance à la rupture, ce qui améliore les propriétés
d'éclatement et, d'une façon moins sévères, de tension. Les pâtes recyclées avec un
contenu important de fibres de pâtes à haut rendement, riches en lignine, sont plus
sensibles, naturellement, à ces améliorations.

55
Chapitre IV-3: DISCUSSIONS

La réalisation des propositions n’est pas très difficile mais nécessite beaucoup
de temps dans la modification des machines et la réinsertion des anciennes machines
dans le processus de fabrication.
Il est évident qu’une recherche de matières premières est de nouveau
nécessaire pour la fabrication de la pâte mécanique. Par contre, les machines
nécessaires pour ce projet sont déjà là et n’attendent qu’à être de nouveaux utilisés.
Le mélange avec les fibres vierges sera un très positif pour la pâte, ceci va fortifier et
aider les fibres épuisés par le recyclage à tenir le coup et augmenter la durée de vie
des fibres.
Une modification du présent tamis vibrant actuellement en service n’est pas
nécessaire car un autre est disponible à côté pour le fractionnement. Il est préférable
de raccorder les deux tamis vibrants pour leurs faciliter le travail : l’un enlève les restes
de pâtes non cuits, les restes de scotches et épingles ou agrafes non prises en charge
par l’Hydra pulpeuse tandis que l’autre joue le rôle de triage des pâtes selon la
longueur de leur fibres. Une des cuves de stocks sera utile pour stocker les pâtes à
longues fibres avec celles à envoyer dans le raffineur afin d’être broyé.
Les traitements chimiques ont pour but de fortifier les liaisons inter-fibres par
l’utilisation des produits chimiques. Le calcul des taux de produits à injecter n’est pas
facile car il dépend de l’état des fibres des matières premières. Le traitement chimique
n’est pas très adapté à notre pays. Les coûts des produits chimiques pour les
réalisations sont trop élevés pour l’entreprise alors qu’on ne peut plus augmenter le
prix du produit pour que toutes les catégories de personnes puissent en apprécier
l’usage.

56
CONCLUSION GENERALE

L'industrie SPAH est fortement dépendante des innovations industrielles et


scientifiques, afin de pouvoir faire face aux nombreux défis actuels que le marché lui
impose. Du point de vue concurrentiel, elle est apte à se battre contre la concurrence.
La domination sur le marché est encore possible en rectifiant les faiblesses du produit.
L’analyse de la valeur a permis de connaître les forces et faiblesses du produit
sortant. Des propositions ont été avancées en guise d’amélioration des aspects
insatisfaisants des articles hygiéniques.
On peut donc affirmer que la qualité de la production peut être perfectionnée
grâce à la modification de quelques machines et à la réutilisation des anciennes
machines inutilisée récemment.
Certes, les solutions avancées nécessitent également l’intervention de diverses
ressources pouvant contraindre le budget de la société. Ainsi, on tient à préciser que
ces solutions ne sont que des recommandations suite aux problèmes constatés.

57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES

Références bibliographiques
[1] CARLOS GOMEZ « AMÉLIORATION DES PROPRIÉTÉS PAPETIÈRES DES FIBRES
RECYCLÉES PAR OXYDATION » : Chapitre 2, consulté en Septembre 2019.
[2] Daniel DURET et Maurice PILLET « Qualité en Production - De l'ISO 9000 a Six
Sigma » : Chapitre 7, consulté en Septembre 2019.
[3] Edmond LE COZ « Méthodes et outils de la qualité, nouveaux outils » : Chapitre
1, consulté en Septembre 1019.
[4] JEAN « Livre des ateliers de production pâtes Tome 2: PAPIETERIE » : consulté en
Septembre 2019.
[5] Valérie CHEVALIER-BILLOSTA « Influence des procédés papetiers et des
variations saisonnières sur la structure des fibres – relation avec les propriétés
mécaniques des papiers » : Chapitre 1, consulté en Septembre 2019.

X/XV
Références webographies
[1] Récupération des fibres cellulosiques : https://www.dictionnaire-
environnement.com/fibre_cellulosique_de_recuperation_fcr_ID145.html, consulté en
Septembre 2019.
[5] Méthode de recyclage des papiers : https://www.cercle-recyclage.asso.fr/54-
cercle-national/publi/dossiers/materiaux/407-recup03-recuperation-et-recyclage-
des-produits-papiers-cartons-en-france.html, consulté en Septembre 2019.
[6] Méthode de recyclage des papiers : https://www.clikeco.com/P-47-88-F1-le-
recyclage-des-dechets-papiers-et-cartons.html, consulté en Septembre 2019.
[7] Production des pâtes mécaniques et chimiques : https://www.cercle-
recyclage.asso.fr/54-cercle-national/publi/dossiers/materiaux/407-recup03-
recuperation-et-recyclage-des-produits-papiers-cartons-en-france.html, consulté en
Septembre 2019.
[7] amélioration des techniques de recyclages :
https://www.paprec.com/fr/comprendre-recyclage-paprec/valorisation-
matiere/recyclage-carton, consulté en Septembre 2019.

XI/XV
ANNEXES

[1] Composition fibreuse AFNOR XP Q 34-100

Fibres vierges Fibres recyclés

48% 52%

[2] Caractéristiques du papier selon la norme AFNOR XP Q 34-100

Caractéristiques Spécifications Unités

Aspect physique

Nombre de couche 2

Grammage 25 g/m2

Aspects techniques

N/m sur le nb de plis


Résistance à la traction 100
d'usage

Capacité d’absorption Supérieur à 110 g/m2

Temps d’absorption Inférieur à 4 Secondes

A
TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS…………………………………………………………………………………..…...I
REMERCIEMENT…………………….…………………………………………………………………II
GLOSSAIRE……………….……………………………………………………………………………III
ACRONYMES…………………….…………………………………………………………………..IV
SOMMAIRE……………………………...…………………………………………………………….V
LISTE DES FIGURES……………………...……………………………………………………………VI
LISTE DES TABLEAUX……………………………….……………………………………………….VIII
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………….1
PARTIE I: PRESENTATION DES TRAVAUX ............................................................................ 2
Chapitre I-1: PRESENTATION DE L’IST-T ............................................................................ 3
I-1-1- Présentation et mission ...................................................................................... 3
I-1-2- Les devises de l’IST-T........................................................................................... 3
I-1-3- Collaborations .................................................................................................... 3
I-1-4- La formation ....................................................................................................... 4
I-1-5- L’enseignement ................................................................................................. 4
I-1-6- Les diplômes livrés .............................................................................................. 4
I-1-7- Développement institutionnelle et employabilité des diplômes ................ 6
I-1-8- Insertion et orientation professionnelles des diplômes ................................. 6
I-1-9- Organigramme général.................................................................................... 7
I-1-10- Organigramme EGI ........................................................................................ 8
Chapitre I-2: PRESENTATION DE LA SOCIETE ................................................................... 9
I-2-1- Identification de la Société .............................................................................. 9
I-2-2- Son Historique : ................................................................................................... 9
I-2-3- Implantation de la Société SPAH..................................................................... 9
I-2-4- Organisation de la Société SPAH .................................................................. 10
I-2-5- Mission principale de la société SPAH .......................................................... 10
I-2-6- Objectif de la société SPAH ........................................................................... 10
I-2-7- Organigramme de a Société SPAH .............................................................. 10
PARTIE II: ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................. 12
Chapitre II-1: GENERALITES SUR LES PAPIERS ................................................................. 13

XII/XV
II-1-1- Historique des papiers hygiéniques ............................................................... 13
II-1-2- Impacte de l’utilisation du papier hygiénique sur l’environnement ........ 14
II-1-3- Avantage de la production des articles hygiéniques à partir du
recyclage des papiers .................................................................................................. 14
II-1-4- Caractéristiques des papiers à recycler ....................................................... 15
II-1-4-1- Composition des papiers......................................................................... 15
II-1-4-2- Recyclabilités ............................................................................................ 15
Chapitre II-2: METHODE DE RECYCLAGE ....................................................................... 16
II-2-1- Préparation de la pâte ................................................................................... 16
II-2-1-1- La collecte ................................................................................................. 17
II-2-1-2- Le triage ..................................................................................................... 17
II-2-1-3- Défibrage par Hydra pulpeuse............................................................... 19
II-2-1-3-1- Processus de travail sur l’Hydra pulpeuse ......................................... 20
II-2-1-3-2- Processus de lavage de l’Hydra pulpeuse après chaque
utilisation :…. ............................................................................................................ 21
II-2-1-4- Les stockages ............................................................................................ 21
II-2-1-5- Le tamis vibrant ......................................................................................... 21
II-2-1-6- Sélectifieur ................................................................................................. 22
II-2-1-7- Bac de lavage .......................................................................................... 23
II-2-1-8- Epaississeur ................................................................................................. 23
II-2-1-9- Bac de mélange....................................................................................... 24
Produits contribuant au blanchissement de la pâte ......................................... 24
II-2-1-10- Raffineurs .................................................................................................. 24
II-2-2- Machine à papier ............................................................................................ 25
II-2-2-1- Bac de grammage .................................................................................. 26
II-2-2-2- Epurateur ................................................................................................... 26
II-2-2-2-1- Rôle de l’appareil ................................................................................. 26
II-2-2-2-2- Principe de fonctionnement ............................................................... 27
II-2-2-3- Sélectifieur ................................................................................................. 27
II-2-2-4- Le château de pâte ................................................................................ 27
II-2-2-5- Les caisses de têtes .................................................................................. 28
II-2-2-6- Machine à papier .................................................................................... 28
II-2-2-7- La bobineuse............................................................................................. 29

XIII/XV
II-2-3- La transformation ............................................................................................. 30
II-2-3-1- L’enrouleuse .............................................................................................. 31
II-2-3-2- Le gainage ................................................................................................ 31
II-2-3-3- Le découpoir ............................................................................................. 32
II-2-3-4- L’emballage .............................................................................................. 32
Chapitre II-3: PRESENTATION DE LA METHODE QFD ..................................................... 32
II-3-1- Les différentes zones de la maison de la qualité ........................................ 33
II-3-2- La démarche QFD ........................................................................................... 35
II-3-2-1- Définition des objectifs et des moyens .................................................. 35
II-3-2-2- 3.2 Définition de la voix du client ........................................................... 35
II-3-2-3- 3.3 Définition des relations QUOI/COMMENT ....................................... 36
II-3-2-4- Définition des COMBIEN........................................................................... 37
II-3-2-5- 3.5 Evaluation concurrentielle des COMMENT ..................................... 37
II-3-2-6- Étude des relations entre les COMMENT ............................................... 37
II-3-3- Compléter la matrice ...................................................................................... 38
II-3-4- L’analyse de la matrice .................................................................................. 38
PARTIE III: ETUDE SUR LES PAPIERS HYGIENIQUES LYS ...................................................... 39
Chapitre III-1: ANALYSE DE LA VALEUR DU PRODUIT SELON LA MAISON DU QFD
(QUALITY FUNCTION DEPLOYMENT) ................................................................................. 40
III-1-1- Détermination des QUOI de la matrice de QFD ..................................... 40
III-1-2- Détermination des pourquoi de la matrice de QFD ............................... 40
III-1-3- Les QUOI versus POURQUOI ........................................................................ 40
III-1-4- Détermination des COMMENT de la matrice de QFD ........................... 41
III-1-5- Les QUOI versus COMMENT ........................................................................ 41
III-1-6- Détermination des COMBIEN de la matrice de QFD ............................. 42
III-1-7- Les COMMENT versus COMBIEN ................................................................. 43
III-1-8- Maison de la qualité du produit................................................................. 45
Chapitre III-2: RESULTATS DE ANALYSE DE LA MAISON DE QUALITE : faiblesse et
forces du produit................................................................................................................ 46
III-2-1- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de QUOI versus
POURQUOI ...................................................................................................................... 46
III-2-2- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de COMBIEN versus
COMMENT ....................................................................................................................... 47

XIV/XV
III-2-3- Résultat de l’analyse des relations entre les quoi et les comment ....... 47
III-2-4- Résumé concernant les forces et faiblesses du produit ......................... 48
PARTIE IV: PROPOSITION DE CORRECTION DES PARAMETRES DEFFAILLANTS POUR
L’AUGMENTATION DE LA QUALITE DU PRODUIT ................................................................ 49
Chapitre IV-1: CORRECTION DU GRAMMAGE DU PRODUIT ........................................ 50
IV-1-1- Causes du défaut de grammage ............................................................. 50
IV-1-2- Influence du problème de grammage sur les autres aspects
techniques du produit ................................................................................................... 50
IV-1-3- Recherche du grammage parfait sur le bac de grammage ............... 51
Chapitre IV-2: FORTIFICATION DES FIBRES RECYCLES.................................................... 52
IV-2-1- Propriétés des fibres recyclés ..................................................................... 52
IV-2-3- Technologies existantes pour améliorer les propriétés papetières des
fibres recyclés………………………..…………………………………………………….….53
IV-2-3-1- Le mélange des pâtes ............................................................................ 53
IV-2-3-2- Le fractionnement de la pâte ............................................................... 53
IV-2-3-3- Traitements chimiques ............................................................................. 54
IV-2-3-3-1- Les traitements Enzymatiques : .......................................................... 54
IV-2-3-3-2- L’oxydation ........................................................................................... 55
Chapitre IV-3: DISCUSSIONS ............................................................................................. 56
CONCLUSION GENERALE……………………………………...…….……………………………57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES…………………………….….……IX
ANNEXES………………………………………………………………………………………………A
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………………………X

XV/XV
Nom : ANDRIANAVALONA
Prénom : Famenontsoa Safidy
Tél: 034 28 077 77/ 032 77 430 91
E-mail: andrianavalonasfd@gmail.com

Nombre de pages : 57 Nombre de tableaux : 9 Nombre de figures : 36

Thème : CONTRIBUTION A LA VALORISATION DES ARTICLES HYGIENIQUES VENANT DU


RECYCLAGE DE PAPETERIE CHEZ SPAH

Résumé :
La maintenance n’est juste pas une réparation ou une prévention, elle
renferme aussi l’analyse de la valeur et l’amélioration. L’étude de la valeur d’un
produit est importante pour pouvoir savoir sa position par rapport à ses concurrents
afin d’améliorer les aspects défaillants. Le but de cette étude est de savoir la qualité
des articles hygiéniques produits chez l’entreprise SPAH et de proposer des solutions
pour que le produit puisse dominer sur le marché. D’après nos investigations, les
papiers hygiéniques sortants de l’entreprise peuvent déjà se confronter à ses
concurrents, il ne suffit que de rectifier et d’améliorer certains points faibles pour qu’il
passe au sommet. Les solutions proposés sont praticables mais nécessitent un budget
pour leur mise en marche malgré l’existence de certaines machines déjà en
possession.

Mots clés : Valeur-Recyclage-fibres


Spécialité : Génie industriel et Maintenance
Rapporteur : Docteur Patrice RABEARIVELO
Adresse : Iadambola Ampasampito, RN-2

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