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SCIENTIFIQUE
1/XV
AVANT PROPOS
I/XV
REMERCIEMENTS
II/XV
GLOSSAIRE
Cellulose :
Fibre de papier
Cellulase :
Une cellulase est une enzyme qui peut décomposer la cellulose.
Contaminants :
Ensemble des matériaux ajoutés au papier dès sa fabrication en usine, jusqu'à son
impression et sa conversion en produits finis tel que nous connaissons.
Cylindre sécheur :
Cylindre chauffé par la vapeur d’une chaudière et qui sèche le papier.
Feutre :
Type de grande sangle qui transporte la pâte vers le cylindre sécheur.
Forme ronde :
Cylindre qui prend la pâte venant des lèvres d’éparpillement et qui met la pâte sur
le feutre.
Hornification :
Influence négative d'un cycle papetier dans les liaisons chimiques inter fibres
Pessoi :
Cailloux
TERSORIUM :
Nettoyer
III/XV
ACRONYMES
IV/XV
SOMMAIRE
AVANT PROPOS
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
PARTIE I: PRESENTATION DES TRAVAUX
Chapitre I-1: PRESENTATION DE L’IST-T
Chapitre I-2: PRESENTATION DE LA SOCIETE
PARTIE II: ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre II-1: GENERALITES SUR LES PAPIERS
Chapitre II-2: METHODE DE RECYCLAGE
Chapitre II-3: PRESENTATION DE LA METHODE QFD
PARTIE III: ETUDE SUR LES PAPIERS HYGIENIQUES PRODUITES PAR L’ENTREPRISE
Chapitre III-1: ANALYSE DE LA VALEUR DU PRODUIT SELON LA MAISON DU QFD
(QUALITY FUNCTION DEPLOYMENT)
Chapitre III-2: RESULTATS DE ANALYSE DE LA MAISON DE QUALITE : faiblesse et
forces du produit
PARTIE IV: PROPOSITION DE CORRECTION DES PARAMETRES DEFFAILLANTS POUR
L’AUGMENTATION DE LA QUALITE DU PRODUIT
Chapitre IV-1: CORRECTION DU GRAMMAGE DU PRODUIT
Chapitre IV-2: FORTIFICATION DES FIBRES RECYCLES
Chapitre IV-3: DISCUSSIONS
CONCLUSION GENERALE
V/XV
LISTE DES FIGURES
VI/XV
Figure III-1-3: Maison de la qualité du papier Lys .............................................................. 45
Figure III-2-1: Evaluation concurrentielle de QUOI versus POURQUOI ............................ 46
Figure III-2-2: Evaluation concurrentielle de COMBIEN versus COMMENT ..................... 47
Figure IV-1-1: Bac de grammage ........................................................................................ 50
Figure IV-1-2: Schéma simplifié du bac de grammage vu de gauche ......................... 51
Figure IV-1-3: Bac de bac de grammage après ouverture de la vanne ...................... 51
VII/XV
LISTE DES TABLEAUX
VIII/XV
INTRODUCTION
1
PARTIE I: PRESENTATION DES TRAVAUX
2
Chapitre I-1: PRESENTATION DE L’IST-T
I-1-3- Collaborations
3
I-1-4- La formation
I-1-5- L’enseignement
Trois types de formation sont offerts par l'IST d'Antananarivo à travers trois
Ecoles : Ecole du Génie Civil, Ecole du Génie Industriel et Ecole du Génie du
Management d'Entreprise et du Commerce : formation du Type Initial, formation du
Type Continu, et Formation Ouverte et à Distance dans deux spécialités.
La gestion des études suit le « régime d’école » où l'encadrement et le suivi
pédagogique de l'étudiant sont assurés continuellement.
Formatés conformément au système LMD, les enseignements se distinguent par une
forte sélection à l’entrée. En effet, à chaque niveau de diplôme, le recrutement se fait
par voie de concours.
4
Les diplômes délivrés par l’IST d’Antananarivo
Génie du Management
Génie Civil Génie Industriel d'Entreprise et du
Formation de Commerce
Finances et Comptabilité
Génie Industriel
Bâtiments
en Maintenance Gestion de Transport et
Logistique
Technicien
supérieur
Gestion des Petites et
Génie Industriel Moyennes Entreprises
Travaux Publics
en Production
Marketing et Commerce
Exploitation Logistique et
Génie de
Transport
Maintenance de
Construction Dispositif
Gestion Comptable et
Civile et Biomédical
Technicien Financière
Infrastructures
supérieur
spécialisé de Génie du Système Management de Projet
grade Licence Automatisé et Création d’Entreprise
Génie des
Urbanisme et Marketing International
Energies
Aménagement et Commerce Extérieur
Renouvelables
Génie Industriel
Génie Civil en Maintenance
et Production
Ingénieur de Management
grade Master d'Entreprise
Génie des
Aménagement
Energies
et Génie Urbain
Renouvelables
Pour environ 1 500 étudiants par an, l’IST-T dispose d’un corps enseignant
comprenant :
- 70 enseignants académiques permanents
- 150 enseignants vacataires
- 90 personnels administratifs et techniques
5
I-1-7- Développement institutionnelle et employabilité des diplômes
Des efforts ont été accomplis pour développer le système mis en place afin de faire
face aux nouveaux défis :
- Le renforcement de la professionnalisation de la formation et l’employabilité
des diplômés :
o Mise en place du « Pole Stage Job », une plate-forme de communication
et de développement de la mixité dans les pratiques professionnelles :
enseignant, personnel, étudiant et professionnel
o Application de l’Approche par Compétence.
- Le processus de l’assurance qualité : l’auto-évaluation institutionnelle réalisée
en juin 2016 avec l’IFGU et le CAMES, sera poursuivie par une évaluation
externe et à terme, par l’accréditation des formations
- Le développement systématique de la coopération avec le secteur privé et les
organisations régionales et internationales
-
I-1-8- Insertion et orientation professionnelles des diplômes
6
I-1-9- Organigramme général
CA
DG Cabinet
COP
Agence
Comptable
CODIS
DAF DERAQ
SSI SADI
Le Cabinet comprend :
- Les Conseillers : affaires juridiques, affaires générales et conseiller technique
- La Cellule Communication
- Le Protocole et le partenariat avec le privé
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I-1-10- Organigramme EGI
DGEI
Collège des
Conseil de classe
Enseignants
CODIS étudiant
Mention Mention
PMI GEA
Génie de
Génie Industriel
Maintenance de
et Production
Dispositif Biomédical
Génie des
Génie du Système
Systèmes
Automatisé
Industriels
8
les services de maintenance et plus particulièrement d'intervention de
préparation du travail, de gestion, d'entretien préventif et curatif ;
les usines de fabrication électromécanique ;
les services d'installation générale et travaux neufs ;
les services de sécurité ;
les services technico-commerciaux ;
les unités de production industrielle tous domaines confondus ;
les services techniques chargés des problèmes énergétiques ;
Par ailleurs, ils peuvent être aussi promoteurs de leur propre entreprise
9
Ambohimanambola, est l’un des unités de la communauté qui constitue le
conglomérat d’Antananarivo_Avaradrano ». Il se trouve dans le parti Sud-est du
territoire d’Antananarivo, à 18 Km de la capitale sur la route N°58 B. Il est délimité par
cinq (5) territoires: Alasora, à l’Ouest; Anjeva Gara, à l’Est ; ambohimangakely et
ambohimalaza Miray, au Nord ; et Masindray, au Sud. La région couvre une superficie
totale de 22Km², la Société SPAH s’étend sur une surface de 9,6 ha.
Toute entreprise possède une organisation qui lui est propre ; Un organigramme
permet d’observer l’organisation d’une entreprise. Il est défini comme étant la
représentation graphique de l’entreprise qui montre formellement les fonctions de
chaque entité et la relation qui existent entre elle.
La Direction Générale
Le directeur général est la tête de l’entreprise ; C’est le leader du groupe.
Méthodique, expérimenté et compétent, il dirige son équipe vers l’objectif de
l’entreprise.
La Direction administrative et financière
Dirigée par la directrice administrative et financière. Elle gère les affaires
administratives et financières ainsi que l’approvisionnement.
10
Figure I-2-2: Organigramme de la société SPAH source industrie SPAH
L’entreprise est encore petite, mais elle dispose de toutes les branches
nécessaires à son fonctionnement et à son développement.
11
PARTIE II: ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
12
Chapitre II-1: GENERALITES SUR LES PAPIERS
II-1-1- Historique des papiers hygiéniques
Les premiers papiers toilettes ont été fabriqués en Chine au IIe siècle avant J.-
C.
Durant l'époque de Nara, au VIIIe siècle, les usagers des toilettes japonaises se
munissent de chūgi, bâtons en bois de 20 à 25 cm de longueur servant à nettoyer le
canal anal aussi bien interne qu'externe. À la même époque, les autres civilisations
n'utilisent pas de papier toilette, le Japon et la Chine gardant le secret de fabrication
de ce matériau. Le nettoyage de la région anale après la selle s'effectue, selon les
pays, les climats et les coutumes, avec de l'eau (au moyen, par exemple, d'un bidet),
des pierres, divers végétaux (feuilles, herbes, épis de maïs), des fourrures d'animaux,
des bâtons, de la neige, des coquillages, des tissus à base de laine, de dentelle ou
du chanvre, voire à l'aide de la main.
Dans la Grèce et la Rome antiques, on a recours dans les latrines à un
accessoire constitué d'une éponge ou d'un linge fixé à un bâton et appelé en
latin tersorium. Selon certains, on l'emploie seulement pour l'entretien des toilettes.
Selon d'autres, on les utilise pour se nettoyer soi-même. Après usage, ces éponges sont
rincées et replacées dans un seau rempli d'eau salée ou vinaigrée. Une autre
technique pour se nettoyer le postérieur consiste à employer des fragments de
céramique ovales ou circulaires appelés pessoi, comme l'attestent les « fouilles de
nettoyage » archéologiques qui révèlent dans les latrines des tessons de poterie
recouverts de résidus stercoraux.
Certains chercheurs suggèrent que les pessoi peuvent être utilisés
comme ostraca, les fèces imprégnant le nom de la personne ostracisée .
Les tessons retaillés à cet effet peuvent se déliter en de petits fragments
susceptibles d'entraîner une irritation locale, des lésions de la peau ou des muqueuses,
voire des hémorroïdes externes.
En 1857, aux États-Unis, Joseph Gayetty est le premier à fabriquer
industriellement et sous une marque du papier pour des besoins hygiéniques
(nom : Gayetty's Medicated Paper). Son nom est marqué sur tous les papiers qu'il
produit, À partir de 1935, l'entreprise Northern Tissue parvient à ne plus avoir
d'échardes sur le produit fini.
En juin 1891, Seth Wheeler dépose un brevet pour l'invention de papier toilette
en rouleau. Trois mois plus tard, il améliore le système en imaginant des lignes de
perforations pour détacher plus facilement les feuillets.
L'utilisation d'eau pour se nettoyer est fréquente en Asie du Sud-Est, en Inde et
dans les pays musulmans, où les gens utilisent la main gauche (impure) pour se
nettoyer avec de l'eau et la main droite (pure) pour saluer et manger.
13
II-1-2- Impacte de l’utilisation du papier hygiénique sur l’environnement
14
II-1-4- Caractéristiques des papiers à recycler
II-1-4-1- Composition des papiers
II-1-4-2- Recyclabilités
Tous les papiers sont recyclables selon le produit que l’on veut obtenir. Le papier
recyclé est utilisé pour fabriquer de nouveaux journaux et magazines, du papier
toilette. Une feuille de papier peut être recyclée de 8 à 12 fois. Ensuite, la fibre est trop
fragile (le vieux papier, les journaux jaunis ne peuvent être recyclés, jetez le dans votre
poubelle grise).
Les papiers recyclables pour la production des articles hygiéniques sont :
Les journaux
Les magazines
Les livres
Les enveloppes importées
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Papier glacé
Affiches
Les cartons fins
Papier REH (Résistance à l’Etat Humide)
Les papiers non recyclables pour la production des articles hygiéniques sont :
Le papier carbone
Le papier calque
Le papier photo (argentique et pour imprimante)
Le papier et le carton souillés par la nourriture (nappes et
serviettes en papier sales)
Le papier kraft
Préparation Machine à
Transformation
pâte papier
•Stockage •Raffineurs
Défibrage par
hydrapulpeuse
II-2-1-1- La collecte
L’industrie fait entrer en minimum 4 tonnes de déchets de papiers par jour. Ces
matières viennent des déchets administratifs des entreprises sous forme de balles. Les
déchets de papiers sont beaucoup et facile à trouver. Les entreprises n’en ont pas
besoin alors il vaut mieux en soutirer le peu d’argent possible que de jeter ces déchets.
Voici quelques fournisseurs de matières pour le recyclage des papiers : Focus,
Airmad, Graph export, Graphoprint, Xprint, Acipenser, Telma, Ambassade de France,
Sicam, Imprimerie national, La plupart des banques d’Antananarivo, Print express.
II-2-1-2- Le triage
Le triage s’effectue à main par quelques employés. Il est important de bien trier
les déchets de papiers à recycler car ces matières contribuent à la couleur des
produits obtenus, au temps de transformation et à l’état de ces produits. La taille des
papiers entrant dans l’industrie n’est pas un obstacle, seule la nature du papier
compte.
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Les papiers qui entrent dans l’industrie sont :
Les papiers glacés
Les emballages
Les affiches
Les autocollants
Les déchets de papiers administratifs
Les cartons fins
Quelques cartons épais
La couleur du papier à produire a beaucoup d’influence sur les matières à
utiliser pour sa fabrication.
Voici un tableau indiquant les types de papiers à employer parmi les matières
en stock selon la couleur du produit à obtenir :
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Figure II-2-3: Papier découpés en fin copeaux colorés source auteur
Figure II-2-4: Cartons fins de couleur intérieur marron ou gris clair source auteur
L’Hydra pulpeuse est une machine composé d’une cuve cylindrique dans
laquelle un rotor crée de fortes turbulences qui désagrègent les produits papiers
récupérés. Des dispositifs adaptés (poire à pulpeur, sacs de décontamination)
permettent une première extraction des contaminants dans le pulpeur.
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Figure II-2-6: Hydra pulpeuse source auteur
Cette machine permet de défibrer la pâte, c’est à dire rompre les liaisons entre
les fibres et de les séparer des produits résiduels qu’ils pourraient contenir. Elle a aussi
but d’enlever les sachets ou scotch collés aux papiers durant la cuisson. Elle est parfois
suivie d’une épuration qui sépare les fibres des éléments majeurs qui leur sont associés
comme la colle, le vernis, les agrafes. Le défibrage des papiers-cartons encrés, même
suivi d'une épuration très poussée ne permet d'obtenir qu'une pâte grise, plus ou moins
foncée.En sortie de pulpeur, les sachets et les restes de pâtes collés aux scotches ou
autres matières collants restent dans la cuve.
20
L’hypochlorite de sodium est produit par association de Dichlore à une solution
diluée d’Hydroxyde de Sodium. Il s’agit d’un mécanisme simple et automatique qui
n’exige presque aucune intervention si ce n’est de surveiller la concentration de
soude caustique de façon à éviter les résidus de Dichlore dans la cuve. Il sert à aider
au blanchissement de la pâte ainsi qu’à l’uniformité de sa couleur.
Après la cuisson, une vanne s’ouvre manuellement et la pâte passe dans une
cuve de stockage.
Avoir un stock de matière première est très utile dans une industrie. Il est
important d’avoir un stockage après chaque étape du processus de fabrication pour
permettre de produire malgré les pannes des autres machines avant ou après leur
utilisation. Le système de stockage est composé d’une grande cuve munie d’une
hélice au fond. Elle peut contenir plusieurs centaines de litres de pâtes. L’hélice
permet de remuer la pâte en tout temps où elle est stockée.
Le tamis vibrant est une machine qui permet d'éliminer les impuretés grossières,
des classeurs à fentes et à trous et des épurateurs centrifuges. L'épuration fine
complète cette opération et permet d'éliminer les contaminants résiduels selon leur
densité (dans des cyclones) ou leur dimension (par classage très fin).
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Figure II-2-9 : Tamis vibrant source auteur
Elle est constituée d’un tamis et d’un moteur munie d’un balourd de métal pour
faire vibrer le tamis. Le moteur avec le demi-cercle provoque le phénomène de
vibration du tamis et les ressorts prennent le rôle d’amortisseurs des vibrations.
Le tamis vibrant enlève principalement les restes de pâtes non cuits, les restes
de scotches et épingles ou agrafes non prises en charge par l’Hydra pulpeuse. La
pâte passe par les trous du tamis, par contre, les déchets continuent leur chemin vers
un petit bac.
II-2-1-6- Sélectifieur
Le sélectifieur est une machine qui trie la pâte car à cette étape, il y a encore
des pâtes épaisses. Elle est composée d’un tamis et d’un rotor. Le rotor tourne et fait
entrer la pâte dans les poches du tamis. Les pâtes épaisses retournent vers le cuvier 2
et repassent par le tamis vibrant.
Le sélectifieur joue alors le rôle de triage de la pâte selon son épaisseur, mais il
peut aussi jouer le rôle de défibreuse et broie la pâte pour qu’il entre dans ses poches.
La pression dans le sélectifieur en marche est de 0,012MPa
22
II-2-1-7- Bac de lavage
Les bacs de lavages sont des bacs simples mais avec des toiles au-dessus et
une hélice au fond (voir figure 14).
L’hélice sert à secouer la pâte et les toiles servent à enlever les kaolins et les
encres dedans. La technique est simple : la pâte ne peut pas entrer dans la toile mais
le kaolin si. Le kaolin est alors entrée dans la toile et sors par ses extrémités, il ne reste
plus que la pâte dans le bac et les encres dans le bac
La principale technique de utilisée pour le désencrage de la pâte est la
méthode par flottation. Le procédé repose sur les différentes physiques et physico-
chimiques superficielles des fibres et des particules d’encre. La rotation de l’hélice va
créer des bulles d’air dans le mélange et en montant à la surface, ces bulles d’air se
chargent des particules d’encres, séparées des fibres, qui se concentrent sous la
forme de mousses à la surface des cellules. Ces mousses sont raclées et évacuées vers
le traitement de boues de l’usine.
II-2-1-8- Epaississeur
À ce stade, la pâte est dépourvue des éléments physiques qui peuvent la nuire
comme les épingles et les restes de colles ou scotches. Cette étape a pour but
d’enlever l’eau pour avoir de ma pâte épaisse, c’est-à-dire de la presser pour avoir la
pâte bien grasse.
A machine est composée d’une toile qui fait monter la pâte dans la presse où
elle est pressée afin que l’eau ne puisse pas passer. En sortant, la pâte ne doit donc
plus être composée de déchets que ce soit physique ou chimique.
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II-2-1-9- Bac de mélange
Les bacs de mélange sont ceux où on ajoute les produis pour donner aux pâtes
les dont elle a besoin pour devenir une pâte à papier pour les articles hygiéniques.
Ces bacs sont identiques aux bacs de lavages sauf qu’ils n’ont pas de toile, ils ne sont
composés que de l’hélice.
II-2-1-10- Raffineurs
Un raffinage est une opération qui consiste à rendre plus fins des éléments de
pâte grossiers pour pouvoir les réintroduire dans le circuit. Le raffinage a été conçu
pour avoir le minimum d’action de coupe mais doit donner le maximum de frottement
pour libérer les fibres en les fragmentant le moins possible.
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Une pâte bien raffinée est une bonne pâte, c’est facile de voir la qualité de
raffinage d’un papier, il suffit de le regarder face au soleil et on voit si le raffinage est
bon ou mauvais comme l’image ci-dessous.
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II-2-2-1- Bac de grammage
II-2-2-2- Epurateur
II-2-2-2-1- Rôle de l’appareil
Elimination des impuretés lourdes contenues dans la pâte. Ces impuretés sont
des grains de sables ou de la pâte épaisse issue d’un défaut de raffinage.
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II-2-2-2-2- Principe de fonctionnement
II-2-2-3- Sélectifieur
Le système de ce second sélectifieur est identique au premier sauf que les pores
sont de plus en plus petits. Les pores ne mesure que quelques millimètres et à une
forme ronde. Il est évident que les pâtes passant par ce second sélectifieur est de plus
en plus fine.
Le deuxième sélectifieur aide le raffineur et l’épurateur pour éviter d’avoir des
parties plus épaisses ou plus fines sur les feuilles de bobinage.
27
II-2-2-5- Les caisses de têtes
1. Elle débute par l’injection de la pâte dans la machine par les caisses de
têtes.
2. La pâte va alors être étendue sur la forme ronde par des lèvres flexibles.
3. La forme ronde à son tour va étendre la pâte sur le grand feutre pour le
transporter vers le cylindre sécheur.
4. Avant au cylindre sécheur, le feutre passe par deux caisses aspirantes :
les caisses aspirantes aspirent l’eau et font coller l’eau sur le feutre. Après
la première caisse aspirante, il y a encore de l’eau sur la pâte d’où
l’utilité d’une deuxième caisse aspirante.
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Figure II-2-19: Les caisses aspirantes source auteur
5. La pâte est prise par le cylindre sécheur. Le cylindre sécheur est un grand
cylindre qui prend la pâte et qui la sèche. Ce cylindre est chauffé par la
vapeur d’eau venant d’une chaudière. En sortant de la zone de
refroidissement du cylindre sécheur, le papier sera enroulé sur un
mandrin afin d’avoir une bobine. La température de chauffage du
cylindre sécheur est de 105°C.
II-2-2-7- La bobineuse
La bobineuse est la machine qui assemble deux bobines un une seule c’est-à-
dire qu’elle crée les couches.
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Figure II-2-21: Bobineuse source auteur
II-2-3- La transformation
Vendre une bobine de papier n’est pas encore avantageux par rapport à
vendre des produits finis. Il est lors nécessaire de transformer la pâte à papier selon le
produit que l’on veut obtenir.
Dans cette optique, nous allons voir comment transformer la bobine de papier
en produits finis dans la catégorie des articles hygiéniques.
Le processus de fabrication suit le graphe suivant :
Enrouleuse
Gainage
Découpoir
Emballage
Figure II-2-22: Processus de transformation source auteur
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II-2-3-1- L’enrouleuse
L’enrouleuse est la machine qui enroule les feuilles de papiers sur le mandrin. La
longueur de papier à enrouler sur le mandrin n’est pas prise en charge par un capter
de distance, elle est calculée par le temps d’enroulement et la vitesse de rotation du
mandrin.
Le temps de rotation est calculé par la relation entre la vitesse et le temps ci-
dessous :
𝐿
𝑡=
𝑉
Dont :
t= temps de rotation du mandrin
V= vitesse de rotation du mandrin
L= longueur du papier à enrouler sur le mandrin
L’intervalle de tolérance du temps de rotation du mandrin est de plus ou moins
une seconde car la machine ne s’arrête pas rapidement après que le temporisateur
coupe l’alimentation.
II-2-3-2- Le gainage
31
II-2-3-3- Le découpoir
Le découpoir est une machine qui coupe le large rouleau en petits rouleaux de
largeur acceptable pour un papier hygiénique. Le rouleau est coupé par une lame
très tranchante, la lame doit être constamment affutée pour ne pas avoir des traces
de coupures sur les extrémités du rouleau papier toilette.
II-2-3-4- L’emballage
Parmi l’ensemble des outils qualité, le QFD est un des plus récents et reste utilisé
de façon marginale dans les entreprises européennes. Pourtant, cet outil est d’une
remarquable efficacité pour la définition et la fabrication de produits ou de services
orientés vers la satisfaction des clients.
Le QFD est une méthode de conduite de projet qui permet de :
— traduire les attentes du client en spécifications internes à l’entreprise à
chaque stade de la conception intégrée produit et procédé :
• recherche et développement,
• études, méthodes fabrication,
• commercial vente et distribution ;
— réduire les délais de développement en se focalisant sur les priorités :
• exigences du client,
• qualité, coûts et délais (QCD),
• performances techniques.
La méthode QFD permet de réaliser ces deux étapes primordiales pour devenir
plus compétitif. C’est une méthode préventive qui permettra d’éviter de coûteuses
actions correctives. Les principaux avantages que les utilisateurs de la méthode
évoquent le plus fréquemment sont :
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• moins de modifications après la mise sur le marché du produit ;
• diminution des coûts de garantie ;
• augmentation de la satisfaction du client ;
• amélioration de la communication entre services ;
• diminution du délai de développement.
Figure II-3-1: Maison de la qualité source « Qualité en Production - De l'ISO 9000 a Six Sigma » :
Chapitre 7
1) Les QUOI : Cette zone contient la liste des attentes et des exigences
explicites ou implicites des clients sur le produit. Cette liste peut être à un
seul niveau pour des produits simples ou hiérarchisée pour des produits plus
complexes.
33
✓ Importance
_ Étudiants
_ Industriels
_ Familial
✓ Concurrence
_ Concurrent 1
_ Concurrent 2
3) Les QUOI versus POURQUOI : Cette zone comporte les relations entre les QUOI
et les POURQUOI. Le but de cette zone est d’établir une hiérarchie parmi l’ensemble
des QUOI en fonction des données du marketing. On trouve notamment l’importance
relative de chaque QUOI en fonction du type de client. On trouve également
l’évaluation comparative des concurrents sur chaque QUOI. Ces trois premières zones
sont évidemment le point de départ de la démarche. On ne peut pas remplir
correctement ces trois zones si l’étude de marché n’a pas été faite de façon
approfondie. Le but de cette première étape n’est pas bien sûr de remplir une matrice
mais de formaliser au travers de la matrice la « voix du client ». Cette étude de marché
est dans la plupart des cas la partie la plus importante de toute la démarche.
4) Les COMMENT : sachant les besoins exprimés par les clients, il faut analyser la
façon de les satisfaire. Quels critères d’évaluation du produit peut-on apporter pour
répondre aux besoins ?
5) Les QUOI vs COMMENT : permet de mesurer les relations entre les besoins des
utilisateurs et les moyens envisagés pour les satisfaire. Cette relation matricielle
QUOI/COMMENT représente la base et l’originalité de toute méthode QFD. En
règle générale, les relations QUOI/COMMENT sont hiérarchisées en fonction de
l’importance de la relation. On utilise souvent une pondération 1, 3, 9 pour des
relations faibles, moyennes et fortes.
6) Les COMBIEN : la liste des COMBIEN sert à caractériser les COMMENT un peu
de la même manière que les POURQUOI caractérisent les QUOI. On trouve en général
dans cette liste :
• une note d’importance ;
• la cible à atteindre ;
• la liste des concurrents et l’évaluation par rapport à ceux-ci.
7) Les COMMENT vs COMBIEN : cette matrice relationnelle permet de
caractériser les COMMENT en fonction des COMBIEN une évaluation calculée de
l’importance des COMMENT en fonction des QUOI qu’ils satisfont et de leur
importance respective ;
• un objectif chiffré pour le COMMENT garantissant la satisfaction du client ;
• une évaluation comparative des COMMENT par rapport à la concurrence.
34
8) Les COMMENT vs COMMENT : les solutions apportées pour satisfaire les clients
sont parfois contradictoires. Par exemple dans un stylo bille, on souhaite qu’il glisse
facilement sur la feuille et qu’il ne coule pas. Or le jeu entre la bille et le corps permet
un meilleur glissement, mais une fuite plus importante. On identifiera donc dans cette
partie toutes les relations positives (vont dans le même sens en termes de qualité) et
négatives (vont dans le sens opposé).
Le but du QFD n’est pas de remplir une matrice, mais d’améliorer la qualité des
produits conçus suivant cette méthode. La matrice représente le support qui formalise
la démarche. Ainsi, en remplissant correctement tous les éléments de cette matrice,
on s’oblige à valider successivement toutes les étapes qui mènent au succès. Les
étapes pour la construction de la matrice sont les suivantes :
C’est sans doute l’étape la plus importante du QFD. En effet, l’objectif du QFD
est de parfaitement traduire dans le produit qui sera conçu la voix du client. Il est donc
indispensable d’avoir réalisé une étude de marché la plus complète possible pour
bien identifier les besoins.
L’étude de la voix du client se traduit dans la maison de la qualité par les zones
QUOI / POURQUOI / QUOI versus POURQUOI.
Pour cela, il faut :
Identifier les différentes catégories de clients potentiels ;
Analyser les produits :
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Les produits vendus par l’entreprise,
Les produits concurrents ;
Ecouter la voix des personnes intéressées directement ou indirectement par le
produit :
Les clients,
Les propriétaires,
Ceux qui ont acheté vos produits,
Ceux qui ont acheté les produits concurrents,
Ceux qui sont passés aux produits de la concurrence,
Ceux qui sont satisfaits,
Ceux qui ne sont pas satisfaits,
Identifier toutes les attentes clients par rapport au produit :
les innovations souhaitées,
la hiérarchie entre les différentes attentes,
les fonctions essentielles ou facultatives,
tous les produits concurrents et l’appréciation des clients sur ces produits,
la liste des améliorations potentielles à apporter.
Cette étude qui doit couvrir les aspects techniques et émotionnels est conduite
par le marketing et peut prendre plusieurs mois. Cette enquête se fait en recourant à
différentes méthodes :
• sondage : courrier, téléphone ;
• cliniques (les clients viennent avec leur produit et discutent du produit) ;
• groupes de discussion (une heure ou deux avec des personnes représentatives) ;
• interviews individuelles (pour faire ressortir les attentes des personnes silencieuses) ;
• écoute dans les structures de vente, les foires, salons, expositions, etc. ;
• Information existante au sein des archives.
36
II-3-2-4- Définition des COMBIEN
Comme dans le cas des QUOI, pour chaque COMMENT, on doit évaluer
comment on se situe par rapport au concurrent. Dans le cas du coefficient de
frottement par exemple, la valeur mesurée sur un stylo est de 0,07 alors que la
concurrence va de 0,063 à 0,095. Le maxi étant fixé à 0,01 on a mis une note de 3/5.
On fait de même pour tous les COMMENT de la matrice.
37
même sens d’un point de vue de la satisfaction du client) des corrélations négatives
(celles qui s’opposent).
Par exemple, pour un stylo à bille, les COMMENT « coefficient de frottement
stylo/ feuille » et « effort minimum d’écriture » ont une corrélation positive. Plus le
coefficient de frottement sera faible, plus l’effort minimum sera faible. Par contre «
Effort axial minimum » et « largeur de trait » ont une corrélation négative. En effet, la
taille du trait augmente avec la force exercée.
Il n’existe pas de version figée de matrice QFD. Nous avons défini les grandes
étapes indispensables à la réalisation d’une matrice QFD. Cependant, le graphique
peut être complété par un certain nombre d’informations portant sur les QUOI et les
COMMENT comme par exemple :
l’historique des réclamations clients répertoriées sur un produit similaire ;
une pondération des QUOI différente selon le type de client ;
un taux d’amélioration par rapport à un produit idéal.
Tous les éléments nécessaires à la satisfaction du client doivent être répertoriés,
tout en ayant le souci de ne pas surcharger inutilement la matrice.
38
PARTIE III: ETUDE SUR LES PAPIERS
HYGIENIQUES PRODUITES PAR L’ENTREPRISE
39
Chapitre III-1: ANALYSE DE LA VALEUR DU PRODUIT SELON LA
MAISON DU QFD (QUALITY FUNCTION DEPLOYMENT)
III-1-1- Détermination des QUOI de la matrice de QFD
Sur le marché actuel, le produit doit satisfaire toutes les catégories de clients
c’est-à-dire que toutes les catégories de personnes sont cibles. Le produit a bien le
pouvoir de battre la concurrence car c’est le seul papier hygiénique local fait sur le
marché.
Les quoi sont importants pour hiérarchiser les quoi en fonction des données
prises. Elles sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Tableau III-1-1: QUOI versus POURQUOI, source auteur, source auteur
POURQUOI
Etre épais 5 5 5
Ne pas être
4 4 4
facilement déchiré
Etre facilement
2 3 2,5
dégradable
40
L’évaluation concurrentielle vient des notes données par les clients sur les QUOI
du produit et est représenté sur le graphe ci-dessous :
0
3 4 3 4 5
Etre épais Etre doux Ne pas être Etre facilement Etre long
facilement déchiré dégradable
VALEUR CONCURENTIELLE 1 2 3 4 5
Figure III-1-1: Evaluation concurrentielle des QUOI versus POURQUOI source auteur
Sachant les besoins exprimés par les clients, il faut analyser la façon de les
satisfaire. Les critères d’évaluation du produit qu’on peut apporter pour répondre aux
besoins sont :
Avoir deux couches de feuille minimum
Avoir un grammage près de la perfection
Avoir une bonne résistance à la traction
Capacité d’absorption d’eau élevée
Temps d’absorption d’eau basse
Longueur du rouleau selon la norme
Les relations entre les QUOI et les COMMENT sont importants pour savoir quels
sont les COMMENTS qui peuvent satisfaire un QUOI du produit. Pour cela, le degré
d’importance de la relation est noté entre 1, 3 et 9.
Les relations entre les QUOI et les COMMENTS sont représentés dans le tableau
suivant :
41
Tableau III-1-2 : Les QUOI versus COMMENT, source auteur
norme
COMMENT
perfection
minimum
traction
élevée
QUOI
Etre épais
Etre doux
Ne pas être
facilement déchiré
Etre facilement
dégradable
Etre long
Tableau III-1-3 : Valeurs des relations sur QUOI versus COMMENT source auteur
FORTE 9
MODERE 3
FAIBLE 1
42
Notre COMBIEN est résumé dans le tableau ci-dessous
Tableau III-1-4 : Les COMBIEN, source norme AFNOR XP Q 34-100
Il est important de savoir quels sont les paramètres à respecter pour chaque
COMMENT à partir de chaque COMBIEN.
La formule de l’évaluation de l’importance absolue de chaque comment est la
suivante :
𝑖 = ∑ 𝑟. 𝑝
r= valeur de la relation
p=valeur du poids moyen
i=valeur de l’importance absolue
Les relations entre les COMBIEN et les COMMENT sont représentés dans le tableau
suivant :
43
Tableau III-1-5 : COMBIEN versus COMMENT, source Auteur
Poids moyen
COMMENT
perfection
minimum
traction
élevée
QUOI
Etre épais 5
Ne pas être
facilement 4
déchiré
Etre facilement
2,5
dégradable
Supérieure à Inférieure
2 Supérieur
Valeur cible 25 g/m2 100N/m sur nombre à4 30m
minimums à 110g/m2
de plis d’usage secondes
importance
32,5 83 41 37,5 37,5 40,5
absolue
L’évaluation concurrentielle vient des notes données par l’entreprise sur les
COMMENT du produit en fonction des notes des QUOI venant des clients et est
représenté sur le graphe ci-après :
6
4
2
0
Avoir deux couches Avoir un grammage Avoir une bonne Capacité Temps d’absorption Longueur du
de feuille minimum près de la résistance à la d’absorption d’eau d’eau basse rouleau selon la
perfection traction élevée norme
Figure III-1-2: Evaluation concurrentielle des COMBIEN versus COMMENT source auteur
44
III-1-8- Maison de la qualité du produit
45
Chapitre III-2: RESULTATS DE ANALYSE DE LA MAISON DE
QUALITE : faiblesse et forces du produit
III-2-1- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de QUOI
versus POURQUOI
Ce graphe nous permet de déterminer si les clients sont satisfaits ou non par les
QUOI du produit. Il permet aussi de savoir quels sont les insatisfactions des clients. Ce
graphe vient d’un sondage de quelques clients sur les réseaux sociaux et quelques
vendeurs.
0
3 4 3 4 5
Etre épais Etre doux Ne pas être Etre facilement Etre long
facilement déchiré dégradable
VALEUR CONCURENTIELLE 1 2 3 4 5
D’après ce graphe, on peut voir que le la satisfaction des clients n’est pas
parfaite car il y a beaucoup de points insatisfaisant. Malgré les imperfections, le
produit connaît aussi ses perfections
Les points parfaits et tolérables du produit sont :
Etre long
Etre facilement dégradable
Etre doux
Les points faibles du produit sont :
Etre épais
Ne pas être facilement déchiré
46
III-2-2- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de COMBIEN
versus COMMENT
6
5
4
3
2
1
0
Avoir deux Avoir un Avoir une bonne Capacité Temps Longueur du
couches de feuille grammage près de résistance à la d’absorption d’absorption rouleau selon la
minimum la perfection traction d’eau élevée d’eau basse norme
III-2-3- Résultat de l’analyse des relations entre les quoi et les comment
On peut déterminer les causes des imperfections des QUOI par rapport aux
COMMENT en regardant de près leur type de relations. D’après la maison de qualité,
les principales causes des insatisfactions des QUOI par les clients sont :
Tableau III-2-1 : Causes des faiblesses du produit, source auteur
47
III-2-4- Résumé concernant les forces et faiblesses du produit
48
PARTIE IV: PROPOSITION DE CORRECTION DES
PARAMETRES DEFFAILLANTS POUR
L’AUGMENTATION DE LA QUALITE DU PRODUIT
49
Chapitre IV-1: CORRECTION DU GRAMMAGE DU PRODUIT
IV-1-1- Causes du défaut de grammage
Le grammage du papier est la masse du papier sur une surface de 1m2 exprimé
en g/m2. La norme sur le grammage d’un papier toilette est de 25g/m2.
Le bac de grammage est comme une vanne qui détermine l’épaisseur du
papier sortant du cylindre sécheur.
50
IV-1-3- Recherche du grammage parfait sur le bac de grammage
Figure IV-1-3: Bac de bac de grammage après ouverture de la vanne source auteur
51
4. Faire la différence entre les deux grammages afin d’avoir le grammage
gagné par la distance d’ouverture de la vanne (1cm pour l’exemple ci-
dessus)
5. Calculer la valeur d’ouverture de la vanne par une simple règle de trois
pour avoir la distance par rapport au premier marque afin d’avoir le
grammage parfait.
Le grammage est l’un des paramètres critiques dans une production
papetière, elle doit être constamment corrigée et vérifiée pour le bien de la
production. Un simple défaut de grammage peut causer l’augmentation ou la
diminution de la valeur du produit.
Les fibres recyclées diffèrent des fibres vierges dans le sens où les premières ont
subi au moins un cycle papetier. C'est une matière très hétérogène du point de vue
de la composition, laquelle peut être divisée en fibres post-consommation et fibres pré
consommation. Nous entendons par source de fibres post-consommation tous les
papiers, cartons et déchets fibreux ayant rempli la fonction à laquelle ils étaient
destinés à l’origine. Nous parlons ainsi des caisses en carton ondulés usagées, des
vieux journaux, des vieux magazines, des vieux papiers mélangés, ainsi que de tous les
papiers, cartons et fibres recueillis parmi les ordures ménagères. Pour les fibres pré
consommation, nous considérons tous les papiers et cartons recueillis des usines de
manufacture et conversion (usines d'emballages, par exemple), ainsi que du papier
fini originaire des surplus d'inventaires. Cette grande variété de sources de matière
première signifie une grande diversité de traitements subis par les fibres en question,
ce qui affecte le potentiel de recyclage des fibres.
Le type de pâte (mécanique, chimique), le degré de raffinage, le blanchiment,
l'intensité de pressage sont des paramètres qui influencent la performance des fibres
pour les prochains cycles d'utilisation et par le fait même les propriétés papetières.
Les fibres longues (2mm à 4mm) sont résistantes et permettent d’avoir un
papier rigide tandis que les fibres courtes (0,8mm à 2mm) permettent d’obtenir un
papier plus souple.
52
De plus, le premier cycle de recyclage est responsable des plus grands
changements dans les propriétés papetières, avec une tendance à la stabilisation
après le troisième cycle. La cause derrière le changement des propriétés papetières
est la réduction du potentiel de liaison chimique des fibres, causé par des
modifications majeures dans leur structure.
Sans doute la stratégie la plus ancienne pour accroître l'utilisation des fibres
recyclées, le mélange avec des fibres vierges, est très utilisée dans toutes les usines,
par la remise en circuit des casses de machine et tout papier non conforme ne
pouvant pas être vendu.
Ce procédé a pour conséquence, d’atténuer les effets négatifs des
changements subis par les fibres lors des cycles précédents. D’un côté, les fibres
recyclées ont un faible potentiel de liaison et une structure abîmée par les différents
procédés et de l’autre côté, les fibres vierges ont un potentiel de liaison assez élevé et
une structure interne assez intacte. Si elles sont mélangées, la fragilité des fibres
recyclées sera compensée par les fibres vierges plus solides et plus actives.
Même si dans ce cas le papier à être recyclé ne possède pas de contaminants,
il a déjà subi un cycle papetier et ces fibres ont déjà subi l'effet de l'hornification. Le
mélange avec des fibres non séchées réduit l'influence négative des fibres hornifiées
sur les propriétés papetières de la pâte en générale. Cependant, les fibres recyclées
ne subissent aucun traitement visant la modification de ces propriétés, alors les usines
seulement diluent le problème.
Pour se faire, nous proposons d’employer des anciennes machines inutilisées
précédemment afin de produire de la pâte vierge. Il faut mettre en parallèle avec la
préparation de la pâte, le processus de la production de la pâte mécanique, ce qui
est égale à la première étape des anciennes activités de l’entreprise quand elle était
encore sous le nom de PAPMAD. Le produit final doit être composé de 48% de fibres
vierges et 52% de fibres recyclés selon la norme AFNOR XP Q 34-100 concernant les
articles hygiéniques.
53
fabrication de papiers et cartons à plusieurs couches, en raison de sa grande
versatilité et à la facilité de contrôle de l'opération, en modifiant les paramètres
d'opération des équipements. La séparation est obtenue à l'aide d'équipements de
tamisage, dont les paramètres de contrôle (utilisation de tamis à trous ou à fentes,
taille des ouvertures, débit d'alimentation, vitesse du rotor, entre autres) influencent la
distribution de la taille des fibres à la sortie de la machine.
Ce type de traitement apporte comme avantage la possibilité à l'opérateur de
choisir la meilleure façon d'utiliser les fractions de fibres obtenues, en les utilisant dans
une proportion déterminée par rapport aux propriétés papetières qui doivent être
privilégiées pour une application spécifique. En général, les fibres courtes sont les plus
utilisés dans notre domaine de production.
Pour réaliser le fractionnement, il est nécessaire de diminuer le diamètre des
pores du tamis vibrant et du premier sélectifieur afin que les pâtes à longues fibres ne
passent pas. Les longues fibres sont quand même nécessaires pour avoir un papier
peu rigide, nous proposons alors une répartition de la pâte : 15% de fibres longues et
85% de fibres courtes pour avoir un papier très souple et forte.
En effet, il y aura augmentation de pertes de pâtes mais ceci peut être corrigé
en coupant les longues fibres par la machine de raffinage. Pour couper les fibres en
petits morceaux, la machine doit subir une simple modification qui est le
rétrécissement de l’espace entre ses deux lames fonctionnelles. Ainsi, on n’obtient que
des fibres courtes et on améliore la qualité du produit sortant.
Les enzymes peuvent être aussi utilisés dans les ateliers de recyclage pour
améliorer l'indice d'égouttage des fibres, ce qui améliore la performance de la
machine à papier. Les propriétés de force peuvent être améliorées en conjuguant un
traitement enzymatique avec le raffinage de la pâte.
54
Les cellulases peuvent améliorer la flexibilité des fibres et par conséquent les
propriétés papetières de la pâte. Cet effet positif résulte de l'augmentation de la
surface disponible pour les liaisons entre fibres, due au rapprochement des parois des
fibres traitées par l'action des enzymes.
Le traitement enzymatique des fibres peut cependant contribuer à la
dégradation des fibres si l'application n'est pas faite de la bonne façon. Des quantités
excessives de cellulase peuvent causer de l'érosion à la surface des fibres, réduisant
le potentiel de liaison chimique. Cette dégradation a plus de chance de se produire
sur des fibres plus courtes et minces.
Les usines se montrent aussi un peu hésitantes par rapport à l'implémentation
des nouvelles technologies qui peuvent demander non seulement des investissements
en nouveaux équipements et technologies (celles des enzymes sont encore
coûteuses).
IV-2-3-3-2- L’oxydation
Le traitement par oxygène se fait dans le bac de mélange. Dans ce travail, les
auteurs ont observé que l'ajout de quantités plus importantes de l'agent oxydant
contribuait à l'amélioration des propriétés papetières comme la longueur de rupture
et la déchirure, mais était néfaste pour les propriétés optiques telles que la blancheur.
De plus, la récupération partielle des propriétés par le traitement alcalin ne dure que
jusqu'au prochain cycle papetier, quand l'hornification annule les acquis du cycle
passé.
L'utilisation de l'ozone comme agent de blanchiment est devenue très
acceptée dans le milieu industriel, en parallèle à la dissolution de la lignine, l'ozone
oxyde les fibres cellulosiques. Il a aussi été suggéré que les propriétés mécaniques sont
accrues, d'une manière générale, par l'affaiblissement des parois fibreuses après
l'ozonisation, ce qui rend les fibres plus élastiques et conformables. Il est probable,
d'après les auteurs, que l'élimination des liaisons internes soit la cause de ce
comportement. Par contre, cette oxydation s'accompagne d'une importante
réduction dans le degré de polymérisation de la pâte, indiquant que le processus n'est
pas sélectif et la concentration en ozone devrait être limitée de façon à réduire les
effets néfastes sur les fibres.
L'oxygène est également un élément essentiel, le traitement avec de l'oxygène
rend les fibres recyclées plus flexibles, suite à la diminution du contenu en lignine,
comme dans le cas du traitement au peroxyde. Les fibres traitées à l'oxygène
montrent aussi une plus grande résistance à la rupture, ce qui améliore les propriétés
d'éclatement et, d'une façon moins sévères, de tension. Les pâtes recyclées avec un
contenu important de fibres de pâtes à haut rendement, riches en lignine, sont plus
sensibles, naturellement, à ces améliorations.
55
Chapitre IV-3: DISCUSSIONS
La réalisation des propositions n’est pas très difficile mais nécessite beaucoup
de temps dans la modification des machines et la réinsertion des anciennes machines
dans le processus de fabrication.
Il est évident qu’une recherche de matières premières est de nouveau
nécessaire pour la fabrication de la pâte mécanique. Par contre, les machines
nécessaires pour ce projet sont déjà là et n’attendent qu’à être de nouveaux utilisés.
Le mélange avec les fibres vierges sera un très positif pour la pâte, ceci va fortifier et
aider les fibres épuisés par le recyclage à tenir le coup et augmenter la durée de vie
des fibres.
Une modification du présent tamis vibrant actuellement en service n’est pas
nécessaire car un autre est disponible à côté pour le fractionnement. Il est préférable
de raccorder les deux tamis vibrants pour leurs faciliter le travail : l’un enlève les restes
de pâtes non cuits, les restes de scotches et épingles ou agrafes non prises en charge
par l’Hydra pulpeuse tandis que l’autre joue le rôle de triage des pâtes selon la
longueur de leur fibres. Une des cuves de stocks sera utile pour stocker les pâtes à
longues fibres avec celles à envoyer dans le raffineur afin d’être broyé.
Les traitements chimiques ont pour but de fortifier les liaisons inter-fibres par
l’utilisation des produits chimiques. Le calcul des taux de produits à injecter n’est pas
facile car il dépend de l’état des fibres des matières premières. Le traitement chimique
n’est pas très adapté à notre pays. Les coûts des produits chimiques pour les
réalisations sont trop élevés pour l’entreprise alors qu’on ne peut plus augmenter le
prix du produit pour que toutes les catégories de personnes puissent en apprécier
l’usage.
56
CONCLUSION GENERALE
57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
Références bibliographiques
[1] CARLOS GOMEZ « AMÉLIORATION DES PROPRIÉTÉS PAPETIÈRES DES FIBRES
RECYCLÉES PAR OXYDATION » : Chapitre 2, consulté en Septembre 2019.
[2] Daniel DURET et Maurice PILLET « Qualité en Production - De l'ISO 9000 a Six
Sigma » : Chapitre 7, consulté en Septembre 2019.
[3] Edmond LE COZ « Méthodes et outils de la qualité, nouveaux outils » : Chapitre
1, consulté en Septembre 1019.
[4] JEAN « Livre des ateliers de production pâtes Tome 2: PAPIETERIE » : consulté en
Septembre 2019.
[5] Valérie CHEVALIER-BILLOSTA « Influence des procédés papetiers et des
variations saisonnières sur la structure des fibres – relation avec les propriétés
mécaniques des papiers » : Chapitre 1, consulté en Septembre 2019.
X/XV
Références webographies
[1] Récupération des fibres cellulosiques : https://www.dictionnaire-
environnement.com/fibre_cellulosique_de_recuperation_fcr_ID145.html, consulté en
Septembre 2019.
[5] Méthode de recyclage des papiers : https://www.cercle-recyclage.asso.fr/54-
cercle-national/publi/dossiers/materiaux/407-recup03-recuperation-et-recyclage-
des-produits-papiers-cartons-en-france.html, consulté en Septembre 2019.
[6] Méthode de recyclage des papiers : https://www.clikeco.com/P-47-88-F1-le-
recyclage-des-dechets-papiers-et-cartons.html, consulté en Septembre 2019.
[7] Production des pâtes mécaniques et chimiques : https://www.cercle-
recyclage.asso.fr/54-cercle-national/publi/dossiers/materiaux/407-recup03-
recuperation-et-recyclage-des-produits-papiers-cartons-en-france.html, consulté en
Septembre 2019.
[7] amélioration des techniques de recyclages :
https://www.paprec.com/fr/comprendre-recyclage-paprec/valorisation-
matiere/recyclage-carton, consulté en Septembre 2019.
XI/XV
ANNEXES
48% 52%
Aspect physique
Nombre de couche 2
Grammage 25 g/m2
Aspects techniques
A
TABLE DES MATIERES
AVANT PROPOS…………………………………………………………………………………..…...I
REMERCIEMENT…………………….…………………………………………………………………II
GLOSSAIRE……………….……………………………………………………………………………III
ACRONYMES…………………….…………………………………………………………………..IV
SOMMAIRE……………………………...…………………………………………………………….V
LISTE DES FIGURES……………………...……………………………………………………………VI
LISTE DES TABLEAUX……………………………….……………………………………………….VIII
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………….1
PARTIE I: PRESENTATION DES TRAVAUX ............................................................................ 2
Chapitre I-1: PRESENTATION DE L’IST-T ............................................................................ 3
I-1-1- Présentation et mission ...................................................................................... 3
I-1-2- Les devises de l’IST-T........................................................................................... 3
I-1-3- Collaborations .................................................................................................... 3
I-1-4- La formation ....................................................................................................... 4
I-1-5- L’enseignement ................................................................................................. 4
I-1-6- Les diplômes livrés .............................................................................................. 4
I-1-7- Développement institutionnelle et employabilité des diplômes ................ 6
I-1-8- Insertion et orientation professionnelles des diplômes ................................. 6
I-1-9- Organigramme général.................................................................................... 7
I-1-10- Organigramme EGI ........................................................................................ 8
Chapitre I-2: PRESENTATION DE LA SOCIETE ................................................................... 9
I-2-1- Identification de la Société .............................................................................. 9
I-2-2- Son Historique : ................................................................................................... 9
I-2-3- Implantation de la Société SPAH..................................................................... 9
I-2-4- Organisation de la Société SPAH .................................................................. 10
I-2-5- Mission principale de la société SPAH .......................................................... 10
I-2-6- Objectif de la société SPAH ........................................................................... 10
I-2-7- Organigramme de a Société SPAH .............................................................. 10
PARTIE II: ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................. 12
Chapitre II-1: GENERALITES SUR LES PAPIERS ................................................................. 13
XII/XV
II-1-1- Historique des papiers hygiéniques ............................................................... 13
II-1-2- Impacte de l’utilisation du papier hygiénique sur l’environnement ........ 14
II-1-3- Avantage de la production des articles hygiéniques à partir du
recyclage des papiers .................................................................................................. 14
II-1-4- Caractéristiques des papiers à recycler ....................................................... 15
II-1-4-1- Composition des papiers......................................................................... 15
II-1-4-2- Recyclabilités ............................................................................................ 15
Chapitre II-2: METHODE DE RECYCLAGE ....................................................................... 16
II-2-1- Préparation de la pâte ................................................................................... 16
II-2-1-1- La collecte ................................................................................................. 17
II-2-1-2- Le triage ..................................................................................................... 17
II-2-1-3- Défibrage par Hydra pulpeuse............................................................... 19
II-2-1-3-1- Processus de travail sur l’Hydra pulpeuse ......................................... 20
II-2-1-3-2- Processus de lavage de l’Hydra pulpeuse après chaque
utilisation :…. ............................................................................................................ 21
II-2-1-4- Les stockages ............................................................................................ 21
II-2-1-5- Le tamis vibrant ......................................................................................... 21
II-2-1-6- Sélectifieur ................................................................................................. 22
II-2-1-7- Bac de lavage .......................................................................................... 23
II-2-1-8- Epaississeur ................................................................................................. 23
II-2-1-9- Bac de mélange....................................................................................... 24
Produits contribuant au blanchissement de la pâte ......................................... 24
II-2-1-10- Raffineurs .................................................................................................. 24
II-2-2- Machine à papier ............................................................................................ 25
II-2-2-1- Bac de grammage .................................................................................. 26
II-2-2-2- Epurateur ................................................................................................... 26
II-2-2-2-1- Rôle de l’appareil ................................................................................. 26
II-2-2-2-2- Principe de fonctionnement ............................................................... 27
II-2-2-3- Sélectifieur ................................................................................................. 27
II-2-2-4- Le château de pâte ................................................................................ 27
II-2-2-5- Les caisses de têtes .................................................................................. 28
II-2-2-6- Machine à papier .................................................................................... 28
II-2-2-7- La bobineuse............................................................................................. 29
XIII/XV
II-2-3- La transformation ............................................................................................. 30
II-2-3-1- L’enrouleuse .............................................................................................. 31
II-2-3-2- Le gainage ................................................................................................ 31
II-2-3-3- Le découpoir ............................................................................................. 32
II-2-3-4- L’emballage .............................................................................................. 32
Chapitre II-3: PRESENTATION DE LA METHODE QFD ..................................................... 32
II-3-1- Les différentes zones de la maison de la qualité ........................................ 33
II-3-2- La démarche QFD ........................................................................................... 35
II-3-2-1- Définition des objectifs et des moyens .................................................. 35
II-3-2-2- 3.2 Définition de la voix du client ........................................................... 35
II-3-2-3- 3.3 Définition des relations QUOI/COMMENT ....................................... 36
II-3-2-4- Définition des COMBIEN........................................................................... 37
II-3-2-5- 3.5 Evaluation concurrentielle des COMMENT ..................................... 37
II-3-2-6- Étude des relations entre les COMMENT ............................................... 37
II-3-3- Compléter la matrice ...................................................................................... 38
II-3-4- L’analyse de la matrice .................................................................................. 38
PARTIE III: ETUDE SUR LES PAPIERS HYGIENIQUES LYS ...................................................... 39
Chapitre III-1: ANALYSE DE LA VALEUR DU PRODUIT SELON LA MAISON DU QFD
(QUALITY FUNCTION DEPLOYMENT) ................................................................................. 40
III-1-1- Détermination des QUOI de la matrice de QFD ..................................... 40
III-1-2- Détermination des pourquoi de la matrice de QFD ............................... 40
III-1-3- Les QUOI versus POURQUOI ........................................................................ 40
III-1-4- Détermination des COMMENT de la matrice de QFD ........................... 41
III-1-5- Les QUOI versus COMMENT ........................................................................ 41
III-1-6- Détermination des COMBIEN de la matrice de QFD ............................. 42
III-1-7- Les COMMENT versus COMBIEN ................................................................. 43
III-1-8- Maison de la qualité du produit................................................................. 45
Chapitre III-2: RESULTATS DE ANALYSE DE LA MAISON DE QUALITE : faiblesse et
forces du produit................................................................................................................ 46
III-2-1- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de QUOI versus
POURQUOI ...................................................................................................................... 46
III-2-2- Résultat du graphe de l’évaluation concurrentielle de COMBIEN versus
COMMENT ....................................................................................................................... 47
XIV/XV
III-2-3- Résultat de l’analyse des relations entre les quoi et les comment ....... 47
III-2-4- Résumé concernant les forces et faiblesses du produit ......................... 48
PARTIE IV: PROPOSITION DE CORRECTION DES PARAMETRES DEFFAILLANTS POUR
L’AUGMENTATION DE LA QUALITE DU PRODUIT ................................................................ 49
Chapitre IV-1: CORRECTION DU GRAMMAGE DU PRODUIT ........................................ 50
IV-1-1- Causes du défaut de grammage ............................................................. 50
IV-1-2- Influence du problème de grammage sur les autres aspects
techniques du produit ................................................................................................... 50
IV-1-3- Recherche du grammage parfait sur le bac de grammage ............... 51
Chapitre IV-2: FORTIFICATION DES FIBRES RECYCLES.................................................... 52
IV-2-1- Propriétés des fibres recyclés ..................................................................... 52
IV-2-3- Technologies existantes pour améliorer les propriétés papetières des
fibres recyclés………………………..…………………………………………………….….53
IV-2-3-1- Le mélange des pâtes ............................................................................ 53
IV-2-3-2- Le fractionnement de la pâte ............................................................... 53
IV-2-3-3- Traitements chimiques ............................................................................. 54
IV-2-3-3-1- Les traitements Enzymatiques : .......................................................... 54
IV-2-3-3-2- L’oxydation ........................................................................................... 55
Chapitre IV-3: DISCUSSIONS ............................................................................................. 56
CONCLUSION GENERALE……………………………………...…….……………………………57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES…………………………….….……IX
ANNEXES………………………………………………………………………………………………A
TABLE DES MATIERES…………………………………………………………………………………X
XV/XV
Nom : ANDRIANAVALONA
Prénom : Famenontsoa Safidy
Tél: 034 28 077 77/ 032 77 430 91
E-mail: andrianavalonasfd@gmail.com
Résumé :
La maintenance n’est juste pas une réparation ou une prévention, elle
renferme aussi l’analyse de la valeur et l’amélioration. L’étude de la valeur d’un
produit est importante pour pouvoir savoir sa position par rapport à ses concurrents
afin d’améliorer les aspects défaillants. Le but de cette étude est de savoir la qualité
des articles hygiéniques produits chez l’entreprise SPAH et de proposer des solutions
pour que le produit puisse dominer sur le marché. D’après nos investigations, les
papiers hygiéniques sortants de l’entreprise peuvent déjà se confronter à ses
concurrents, il ne suffit que de rectifier et d’améliorer certains points faibles pour qu’il
passe au sommet. Les solutions proposés sont praticables mais nécessitent un budget
pour leur mise en marche malgré l’existence de certaines machines déjà en
possession.