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Universitéd’Antananarivo
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Domaine des Sciences de la Société
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Mention Gestion
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Mémoire de Master en Gestion

PARCOURS: FINANCES ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

L’audit interne et la performance du projet


Cas de l’Unité de Gestion de Projet-Institut Nationale de
la Statistique (UGP-INSTAT)

Présenté par:

RAMAHEFARIMANANA Miary Finaritra

Sous l’encadrement de:

RATSIMANETRIMANANA Naivomahery

Expert-comptable

Enseignant à la mention Gestion

ANNEE UNIVERSITAIRE: 2015-2016

Date de soutenance : 12 Juillet 2018


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Université d’Antananarivo
-----------------
Domaine des Sciences de la Société
-----------------
Mention Gestion
-----------------

Mémoire de Master en Gestion

PARCOURS: FINANCES ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

L’audit interne et la performance du projet


Cas de l’Unité de Gestion de Projet-Institut Nationale de
la Statistique (UGP-INSTAT)

Présenté par:

RAMAHEFARIMANANA MiaryFinaritra

Sous l’encadrement de:

RATSIMANETRIMANANA Naivomahery

Expert-comptable

Enseignant à la mention Gestion

ANNEE UNIVERSITAIRE: 2015-2016

SESSION: Juillet 2018


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Remerciements

En témoignage de notre profonde gratitude, nous tenons à remercier DIEU TOUT


PUISSANT de nous avoir donné sa grâce pour la réalisation de ce mémoire.

Ainsi, nous tenons à adresser nos vifs et sincères remerciements aux personnages
suivants :

 Monsieur RAMANOELINA Armand RénéPanja,Professeurtitulaire,Président


de l’Université d’Antananarivo pour ses efforts et son dévouement dans l’administration de
l’Université.
 Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina , Maitre de conférences, Doyen de la
faculté DEGS pour l’administration de la faculté.
 Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne,Maître de conférences,
Chef de la mention GESTION qui tient toujours le but de former des futures Gestionnaires.
 Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire,Directeur du
centre d’études et de recherche en Gestion pour son support en terne de documentation.
 Monsieur RATSIMANETRIMANANA Naivomahery, Enseignant à la mention
Gestion, notre encadreur pédagogique pour ses précieux conseils et ses suivis lors de la
réalisation de ce mémoire.
 Tous les enseignants de la mention GESTION pour les formations qu’ils ont
dispensés durant notre étude à l’Université d’Antananarivo.
 Tous les personnels au sein de la mention Gestion pour leur disponibilité dans
la réalisation de leurs travails nécessaires au bon déroulement de la formation.
 Tous les personnels au sein de l’UGP INSTAT pour ses aides et les
connaissances qu’ils nous ont donnés.
 Notre famille et notre ami pour leur soutien et leur encouragement.
ii

Sommaire
Introduction Générale.............................................................................................................. 1
Partie 1 : Matériel et Méthode ................................................................................................ 5
Chapitre I : Matériel .................................................................................................... 6
Section 1 : Présentation du projet ................................................................... 6
Section 2 : Concept sur l’audit .................................................................................12
Section 3 : Concept sur la performance ...................................................................20

Chapitre II : Méthodologie de recherche ..............................................................................23

Section 1 : La méthode de collecte des données ........................................... 24


Section 2 : La méthode des traitements des données ..............................................25

Partie 2 : Résultats de recherche.........................................................................................................26

Chapitre I : Champ d’intervention de l’audit interne ............................................ 27


Section 1 : Les personnels sur terrain ........................................................... 28
Section 2 : Les domaines existants dans l’UGP INSTAT .......................................33

Section 3 : Les investissements matériels .................................................................37

Chapitre II : Les missions d’audit interne ............................................................................39

Section 1 : Les missions de contrôle et de suivi ............................................ 39


Section 2 : Les missions de conseil et d’appui ............................................. 39
Chapitre I : La gestion des risques ........................................................................... 41
Section 1 : La prévision des risques .............................................................. 41
Section 2 : Le plan d’audit ............................................................................. 43
Section 3 : Les risques non maitrisables ...................................................................44

Partie 3 : Discussions et Recommandations ......................................................................... 45


Chapitre I : Discussions ............................................................................................. 46
Section 1 : Le diagnostic Interne ................................................................... 46
Section 2 : Le diagnostic externe ..............................................................................56

Chapitre I : Recommandations ..............................................................................................57

Section 1 : L’audit interne ............................................................................. 57


Section 2 : les champs d’intervention d’audit interne ................................ 57
Conclusion Générale ...............................................................................................................58
iii

Liste des Tableaux

Tableau n°1 : Niveau des risques selon leur probabilité d’apparence et leurs inpacts ..................... 42

Tableau n°2 : L’ergonomie au sein de l’UGP ..................................................................................... 53

Tableau n°3 : Tableau d’évaluation des risques ................................................................................ VII

Tableau n°4 : Tableau de suivi des recommandations .................................................................... VIII

Liste des figures

Figure n°1 : Organigramme de l’UGP INSTAT................................................................................. 11

Figure n°2 : Composante du management des risques....................................................................... 16

Figure n°3 : La pyramide de COSO .................................................................................................... 18

Figure n°4 : L’Ergonomie, la performance et la santé....................................................................... 19

Figure n°5 : Processus de paiement des Agents sur terrain ............................................................... 28

Figure n°6 :Processus de la passation de marché............................................................................... 32

Figure n°7 : Le bordereau de reglement et son contenu .................................................................... 45


iv

Liste des abréviations

ANO : Avis de Non Objection

AO : Appel d’Offre

APM : Assistant en passation de marché

BR : Bordereau de Règlement

CAO : Commission d’Appel d’Offre

CBE : Caution de Bon exécution

CCER : Centre de Cellule d’exécution du recensement

COSO: Committee of Sponsoring Organization

DANO:Demanded’avis de Non Objection

IIA: Institute of InternalAuditor

INSTAT : Institut National de la Statistique

PPM: Plan de Passation de Marché

PTA : Plan de travail annuel

RAF : Responsable Administratif et Financier

RGPH : Recensement Général de la Population de l’habitation

RPM : Responsable de passation de marché

RSE : Responsable de suivi-Evaluation

RSI : Responsable de système d’information

UGP : Unité de Gestion de Projet

ZC : Zone de Contrôle

ZD : Zone de dénombrement

ZDP : Zone de Dénombrement Potentiel


1

Introduction générale

De nos jours, Madagascar est classé parmi les pays les plus pauvres du monde suivant
plusieurs indicateurs. Il y avait des différentes crises se sont passés dans notre pays et sont
supposés comme facteurs de notre pauvreté. Dans ce cas, le taux de chômage à Madagascar
ne cesse d’augmenter suite à la faillite des plusieurs sociétés. C’est pourquoi on trouve partout
ici à Madagascar des secteurs informels et de l’insécurité qui sont des indicateurs de pauvreté
d’un pays.

D’autrecôté, Il est bien dit que Madagascar est un pays agricole. La plupart de la
population malagasy vit dans le secteur tertiaire qui n’est pas suffisant pour eux de satisfaire
leurs besoins nécessaires. Afin de prendre des décisions et des stratégies pour faire développer
le pays, il est nécessaire de savoir la condition de vie de la population.

On a décidé de faire le RGPH-3 à Madagascar car le dernier recensement général de la


population (RGPH-2) date de plus vingt ans (août 1993). Or, l’Organisation des Nations
Unies recommande que les recensements de population et de l’habitation aient lieu au moins
tous les dix (10) ans. On a justifié que la périodicité décennale des recensements
recommandée par les Nations Unies n’a jamais été respectée pour Madagascar.Les données de
1993 sont déjà caduques et ne peuvent plus servir.

Le RGPH-3 actualisera les informations collectées au cours des deux premiers


recensements (du 1975 et du 1993) du fait de leur caducité, et renforcera le cadre de
conception de la politique et de la planification du développement économique et social aux
niveaux national et local, enrichira le stock de données démographiques de Madagascar en
vue de permettre aux planificateurs et aux décideurs de disposer d’indicateurs de base
nécessaires à la mise au point, aux suivis et évaluations des plans et programmes de
développement, permettra de renforcer les bases de la décentralisation et des unités
communautaires du développement au niveau des régions, districts, Communes et les
Fokontany.

Le RGPH a pour objet de suivre et évaluer les programmes de développement aux


niveaux national, local et sectoriel.
2

On peut faire aussi le suivi de la pauvreté. L’indicateur de la pauvreté est l’un des plus
sollicités par les utilisateurs de données à Madagascar (gouvernement et partenaires au
développement). Le RGPH permet de renseigner certaines dimensions de la pauvreté à partir
des informations collectées sur les ménages, la condition d’habitation, l’alphabétisation, la
scolarisation, l’emploi, la santé, etc. Il permettra plus particulièrement d’obtenir une meilleure
estimation de l’IDH à partir d’une valeur actualisée de l’espérance de vie à la naissance.

Désireux de disposer des indicateurs fiables, exhaustifs et actualisés sur la population


et la condition d’habitation, le gouvernement Malagasy a manifesté son engagement à réaliser
le RGPH-3 dans le meilleur délai.

A Madagascar, la croissance démographique annuelle est accélérée actuellement. Ce


fait est considéré comme faisant partie des facteurs susceptibles de restreindre les latitudes
d’action du Gouvernement pour la réduction de la pauvreté.

Suite à notre pauvreté, Notre pays n’arrive pas à effectuer du grand projet. Donc, Le
gouvernement malagasy a obtenu de la banque mondiale un accord de principe pour le
financement d’un projet visant à renforcer la capacité de l’institut national de la statistique, à
produire des statistiques de qualité et de les rendre accessibles aux décideurs et aux publics.

Ce projet apporte notamment à l’appui de la réalisation du troisième recensement


générale de la population et de l’habitat. Une avance de préparation du projet est ainsi obtenue
pour la conduite des opérations prioritaires du projet, notamment pour l’organisation des
travaux cartographiques du recensement.

La cartographie du RGPH-3 avait été bouclée en 2009 mais a besoin d’être


réactualisée en compte tenu des changements ayant affectés des ZD constituées depuis cette
date et surtout des modifications qui ont été apportés à la méthodologie de la prochaine
cartographie censitaire. En effet, l’élaboration des cartes de zone de dénombrement du
RGPH-3 a été faite en premier lieu avant de faire le recensement proprement dite.

Pour faire cette cartographie, L’INSTAT à travers le CCER a déployée sur terrain des
Agents cartographes. Ces agentsontdébutéleurs prestations le mois de juin 2017 et ses
missions durent 120 jours suivant la prévision. On n’a pas réussi à terminer la cartographie
après ce 120jours dû au plusieurs facteurs. Donc on aura dû prolonger l’activité jusqu’à la fin
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du mois de janvier. Il y a beaucoup des difficultés durant la gestion financière de ces Agents
sur terrain et c’est pourquoi la mise en place d’une structure d’audit bien défini est nécessaire.

Après la cartographie censitaire, L’INSTAT se passe au dénombrement proprement


dite. Cette opération vise à recenser toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire
malagasy au moment dudénombrement et à collecter les données démographiques,
économiques et socio-culturelles concernant tous les individus au niveau de chaque ménage
ainsi que leurs conditions d’habitations.

La réalisation de cette opération statistique repose sur un certain nombre de principes


de base tels que l’affirmation d’une volonté politique effective, lasynergie entre les différents
acteurs impliqués à tous les niveaux, l’adhésion des populations et le soutien des autorités
nationales, locales, administratives, religieux et coutumières.

Compte tenu de la complexité des taches nécessaires pour la conduite du RGPH-3 et


dans le souci de le réaliser dans la meilleure condition, il s’avère nécessaire de mettre en place
une structure d’encadrement efficace à tous les niveaux (national, région ; district et
commune). A ce titre, il est important de faire participer les personnes désirant à apporter ses
contributions aux activités du dénombrementafin de créer une masse critique de
personnesqualifié pour gérer le processus du RGPH-3. Ce dénombrement commence le 18
mai 2018 et se terminele10 juin.

Puisque cette activité semble très large et on trouve des complexités sur la gestion
financière du projet et les ressources humaines à gérer sont déployées sur terrain, beaucoup
des risques peuvent apparaitre. En effet, il nécessite un audit bien organisé pour faire le suivi.
Il y a la question qui se pose c’est : « Est-ce qu’on peut évaluer la performance d’un projet à
travers l’audit ? » C’est pour ce là que nous choisissons le thème concernant l’audit interne
et la performance du projet.Il y a lieu d’évaluer les meilleures méthodes d’évaluation de la
performance en vue de les qualifier. La performance peut être basée sur l’évaluation de
l’efficacité et de l’efficience du projet.

On a réalisé la présente mémoire pour déterminer la particularité d’audit dans un


projet et son effet sur la performance. En effet nous allons analyser la méthodologie et le
fonctionnement d’audit dans un projet puis Analyser les relations entre l’audit et la
performance du projet.
4

Nous allons vérifier les hypothèses suivant pour l’élaboration de ce mémoire: la


meilleure méthode d’évaluation qualifie la performance du projet et cette performance
dépend de l’efficacité et l’efficience du projet.

Nous avons effectué notre mémoire sous forme IMMRED suivant la directive de la
mention Gestion à l’Université. On a donc, divisé ce mémoire en trois parties différents :
l’introduction générale, matériel et méthode, résultat, discussions et recommandations et enfin
la conclusion générale.

Dans le chapitre matériel nous allons présenter généralement l’UGP INSTAT, nous
allons parler ses activités ainsi que la hiérarchisation qui existe dans cette unité les rôles de
chaque poste ou domaine. Après cela, nous allons voir les parties théoriques que nous avons
portées sur terrain afin devérifier la réalité et identifier les particularités de l’audit. Tandis que
dans le chapitre méthode, nous allons voir la méthode de collecte, le traitement des données et
enfin les difficultés et problèmes rencontrés.

La deuxième partie de notre mémoire nous présente les résultats de notre recherche.
Nous allons parler dans cette partie comme premier chapitre les différents champs
d’intervention d’auditeur interne en parlant les différents personnels sur terrain, les différents
postes qui existent dans l’UGP (le suivi évaluation, la passation de marché, le vérificateur
interne, l’administration et finance). Puis, dans le deuxième chapitre, on va entamer les
différents rôles de l’Auditeur interne et enfin comme troisième chapitre les moyens de gestion
des risques et les différents indicateurs de performances en terme d’Audit.

Enfin, nous allons aborder dans la troisième partie, les discussions et les
recommandations ainsi que les propositions des différentes solutions nécessaires pour la
performance de l’UGP INSTAT.
5

Partie 1 : Matériels et Méthodes


6

Chapitre I : Matériels

Dans ce chapitre nous allons voir la présentation de la zone d’étude qui est l’unité de
Gestion de projet INSTAT, puis outils de collectes des donnés.

Section 1 : Présentation du projet


Pour mieux comprendre le déroulement de la recherche et le contenu de cette
mémoire. Il est important de savoir qui est l’UGP INSTAT, quels sont ses rôles et aussi les
taches attendues à chaque domaine présenté dans l’organigramme. L’UGP est un organe
exécutoire du recensement particulièrement sur le domaine financier.

1-1 L’Unité de Gestion de Projet INSTAT


L’UGP est une cellule créée au niveau de la direction générale de l’INSTAT. Elle rend
compte de ces activités auprès du comité de pilotage, à la banque mondiale et au MFB/DDP
avec lesquelles elle a de lien fonctionnel. Au sein de l’INSTAT, L’UGP est sous l’autorité
hiérarchique du directeur général qui en est le coordonnateur et assure la coordination
générale du projet. Elle a des liens fonctionnels avec les directeurs techniques de l’INSTAT
chargé de la mise en œuvre des différentes composantes techniques du projet à savoir : la
direction générale et les directions techniques utilisateurs, la direction des études et
formations, la cellule centrale de l’exécution du recensement, la direction des synthèses
économiques et la direction des statistiques ménages. Ces directions sont les premiers
responsables de la mise en œuvre des différentes composantes et sous composantes listés ci-
dessus. Elles interviennent ainsi dans la planification de leurs activités, l’élaboration des
différents rapports d’avancement correspondant, la sélection des prestataires (en collaboration
éventuelle avec l’UGP) et la validation des services ou prestations réalisées.

1-2 Rôles et activités de l’UGP INSTAT


L’INSTAT est l’Agence d’exécution du projet. C’est pourquoi il met en place l’UGP
qui a des différents rôles bien défini selon les procédures.

L’UGP a pour rôle de faire la programmation de l’exécution du projet conformément


au calendrier d’objectif figurant dans le rapport d’évaluation du projet et dans l’accord de
crédit par l’élaboration du plan de la mise en œuvre pluriannuel budgétisé.

Puis elle effectue la gestion quotidienne du projet et de la coordination des activités


incluant entre autres la passation de marché, le décaissement, la comptabilité, le reporting, la
7

gestion environnementale et sociale, la communication et le suivi-évaluation, et ceux en


étroite collaboration avec les directions techniques concernées de l’INSTAT et selon l’accord
de crédit, le PAD et les directives et procédures de la banque mondiale et le Manuel
d’exécution du projet ;

Elle assure la gestion administrative, budgétaire, financière et comptable selon les


normes comptables internationalement reconnues (international accounting Standard), les
procédures requises par les bailleurs et le manuel de procédure, répondant au plan comptable
Général (PCG 2005) de la république de Madagascar, au plan comptable des opérations
publiques (PCOP) et à la comptabilité matière, et au moyen d’un système intégré de Gestion
(SIG).

Ensuite, Elle élabore et exécute le plan de travail de travail Annuel (PTA),


budget,plande passation de marché (RPM), plan de décaissement et de trésorerie du projet et
maintenir à jour ces documents.

Elle assure l’élaboration de tous les rapports nécessaires pour les parties prenantes :
l’UGP, les bailleurs des fonds, selon les périodicités requises dans l’accord de crédit et le
présent manuel.

Elle assure la passation de marché de travaux et fournitures, des contrats de prestations


de service et d’achats, d’équipements et des biens, tels que prévus dans le rapport
d’évaluation du projet et de l’accord de crédit. Elle élabore les termes de référence, de
spécifications techniques et des cahiers de charges pour la sélection des
fournisseurs/prestataires en collaboration avec les directions techniques. L’UGPeffectue le
paiement des prestataires de service et d’achat de fourniture et de biens.

D’autre part elle effectue la soumission des demandes de non objection pour les
projets de contrat ayant besoin d’un avis à priori de la banque mondiale. Elle effectue le suivi
et l’évaluation de l’exécution du projet et la mise en œuvre de toutes les mesures appropriés
pour maitriser les écarts constatés entre les réalisations et les prévisions ou les risques
d’écarts.

Elle assure le contrôle de la gestion administrative, financière, budgétaire, comptable


et technique, et aussi l’organisation et la tenue de toute les réunions de coordination avec les
directions techniques de l’INSTAT et d’autres parties prenantes pour faire adopter les
mesures appropriées en vue de résoudre les difficultés et les problèmes éventuels.
8

Enfin, Elle met en œuvre des recommandations formulées lors des audits et des
missions de supervision.

1-3 Organigramme de l’UGP et les rôles de chaque poste


1-3.1 Rôle de chaque poste

a- Le DIRECTEUR GENERALE DE L’INSTAT

Le directeur général de l’INSTAT qui est le coordonnateur assure le pilote et la


coordination générale du projet. Elle assure la supervision de la gestion administrative,
financière et technique du projet pour être conforme à l’accord de crédit et le manuel
d’exécution du projet. Il fournit le leadership nécessaire avec les départements techniques du
ministère de l’économie, de l’INSTAT et les Responsables des PTF intervenant, pour la veille
et l’assurance de l’atteinte des indicateurs sincères et objectivement vérifiables. Dans ce cas
on attend du Directeur Générale, l’orientation des activités et des marchés du projet, la
validation du plan d’action et présentation au niveau du comité de pilotage, Suivre et assure
tous les activités qui se passent au que ce soit au niveau des organes de l’INSTAT ou de
l’UGP.

b- Le Directeur du projet

Le directeur du projet est le responsable du projet. Il assure la prise de décision et gère


l’activité de l’UGP conformément à la directive et politique de la banque mondiale. En
collaboration avec le coordonnateur de projet, Le directeur de projet est l’interface direct du
projet avec la Banque mondiale tant sur le plan technique et financière.

Il assure l’appui du coordonnateur de projet dans sa prise de décision dans l’atteinte


d’une conduite efficace du projet ; grâce au maintien d’une synergie positive entre les
différents volets opérationnels de l’UGP tel que la planification, le suivi-évaluation,
l’administration et finance, la passation de marché et l’audit interne. Il assure le transfert des
compétences à l’INSTAT durant la durée du projet sur la base d’un plan validé par le comité
de pilotage.
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c- Responsable de suivi-évaluation

Le Responsable de suivi-évaluation est la relève du directeur de projet. Son rôle


principal est d’appuyer le directeur de projet dans la conduite du projet, la consolidation de la
planification et la prise de décision pour s’assurer la synergie entre les volets technique,
finance, passation de marché et audit interne. Il effectue le suivi de la mise en œuvre des
activités du projet. Ensuite, Il effectue la collecte le traitement et l’analyse des données
relatives au projet. Enfin, il analyse la faisabilité des différentes mises en œuvre des activités.

d- Responsable Administratif et financier

Il est aussi la relève du directeur du projet. Il a autorité sur son assistant Administratif
et financier, sur le comptable. Il assure la bonne gestion comptable et financière du projet
conformément au terme de document juridique de financement, à la directive de la banque
mondiale en matière de la gestion financière de projet, à la norme comptable en vigueur à
Madagascar et aux manuels de procédures du projet.

Il effectue le rapport et les états financiers du domaine finances et comptabilités du


projet. Assure la supervision dans les délais impartis des requêtes de paiement à soumettre au
Directeur de projet.

Il assure l’encadrement pour le renforcement de capacités de son homologue de


l’INSTAT en matière de Gestion comptable et financière du projet. (Formation, Atelier)

Il assure alors la gestion budgétaire, la gestion comptable et financière et les travaux


de fin d’exercice.

e- Le Comptable

L’Agent comptable effectue les taches relatives à la fonction de comptabilité


entreprise dans le cadre du projet. Il est l’Assistant du Responsable administratif et financier
dans toutes fonctions lié au financement de la mise en œuvre des activités du projet. Il
effectue l’arrêté de caisse, les classements des dossiers.

f- L’Auditeur interne

L’auditeur interne a pour responsabilité de la garantie du respect de procédure de


gestion administrative et financière en place. Il assure la vérification des fonds alloués aux
activités faites par le projet. Ensuite, Il assure la production des rapports de situation des
10

travaux d’audit interne réalisé au cours de la période à tous les niveaux. Puis, il assure la
vérification du respect des règles et des procédures administratives, financières et comptables
ainsi que les lois et réglementations en vigueur et applicables au projet conformément au
terme de manuel de procédure du projet et de l’accord de crédit correspondant.

g- Le vérificateur interne

Le vérificateur interne a pour rôle principale d’assurer la vérification des pièces de


dépenses réalisé sur terrain afin de s’assurer que les procédures sont respectées. Dans ce cas,
il a pour mission de suivre l’utilisation des fonds alloués jusqu’à la remise du reliquat à
l’encaissement :assure la disponibilité des pièces justificatives et faire la vérification des
pièces collectés.

h- Le responsable de passation de marché

Le responsable de la passation de marché assure la programmation (élaboration et


suivi des plans de passation de marché, assurer la publication des appels d’offre et la
manifestation d’intérêt, la coordination, l’administration relative à la passation de marché et la
gestion des marchés entrant dans le cadre des programmes financés par la banque mondiale. Il
assure aussi la production périodique des rapports d’activités et de la gestion relative à la
passation de marché. Il assure donc la satisfaction des besoins du personnel en termes de
biens et services, consultants. Il assure l’appel d’offre ou manifestation d’intérêt, l’évaluation
et la sélection et l’attribution selon la procédure.

i- Le responsable en système d’information

Il a pour rôle principale d’appuyer tous les personnels de l’UGP dans la planification ;
le suivi ; le contrôle et l’évaluation des réalisations dans le cadre de tout projet informatique et
réseau. Il est l’acteur principal du dynamisme et de la fiabilité de l’ensemble du système
d’information interne du projet. Il assure le suivi technique et le contrôle qualité des activités
liés à l’informatisation et aux infrastructures (travaux électriques, mise en place des logiciels
et matériels informatiques, la mise en réseau. Il identifie aussi les besoins de l’INSTAT et
l’UGP en terme de l’informatisation et assure le fonctionnement. Il participe à la validation
des spécifications techniques des matériels à acquérir et aux évaluations des acquisitions des
matériels et accessoires. Il assure la maintenance informatique durant leprojet.
11

1-3.2 Organigramme de l’UGP

Figure n° 1 : Organigramme de l’UGP INSTAT

Commité
de pilotage

DG INSTAT

Directeur
de Projet

Vérificateur Auditeur
interne interne

Assistant Assistant de
vérificateur direction
interne

RAF RSE RPM RSI

Assistant APM
Administratif et
Financier

Comptable

Source : UGP INSTAT, mai 2018


12

1-4 Justification de la zone d’étude


Le projet STAT-CAP a alloué des montants élevés pour l’exécution du RGPH-3.
Alors il y a des milliers Agents qui sont déployés sur terrain pour faire la cartographie et
après, effectue le dénombrement ou recensement proprement dite. Donc l’UGP STAT CAP
est une grande unité de Gestion qui assure la gestion financière de ce projet. Suite à la
difficulté à cause de l’effectif de personnels à gérer, beaucoup de risque qui peuvent évoluer.
Et c’est pour cette raison là qu’on a mis en place d’un auditeur interne qui assure l’application
des procédures en vigueur, de la sincérité, de l’exhaustivité, de la régularité des opérations
effectuées et des informations financières et les offres de recommandations et des conseils
afin de pouvoir atteindre l’objectif de l’exécution du projet.

Section 2 : Concept sur l’Audit


Dans cette section, nous allons voir successivement la généralité sur l’audit
ainsi que l’audit interne, la démarche sur l’audit interne, le champs d’intervention de l’audit
interne qui sont le management des risques, le gouvernement d’entreprise et le contrôle
interne.

2-1 Définition de l’audit


2-1.1 L’audit général

Le terme audit vient du mot latin. Mais la signification en français est de contrôler, vérifier,
surveiller et inspecter.

Dans le domaine financier, le terme audit recouvre le domaine tel que la certification
des comptes, attestation des éléments des comptes annuels ou analytiques, évaluation du
contrôle interne, acquisition ou restructuration d’entreprise.

L’audit est un examen auquel procède un examen professionnel compétent et


indépendant en vue d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et
du compte de résultat de l’entreprise.

Il est une mission de vérification des états financiers ayant pour objectif de permettre à
l’auditeur d’exprimer leur opinion motivée selon laquelle les états financiers ont été établis
dans tous leurs aspects significatifs conformément à un référentiel identifié.

2-1.2 L’audit interne

On a défini l’audit interne comme « une activité indépendante et objective qui donne à
une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses
13

conseils pour les améliorer, et contribue à créer la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à
atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle , et de gouvernement d’entreprise, et en
faisant des propositions pour renforcer leur efficacité)1

L’audit atteste la fidélité de l’information financière (sincérité, régularité et efficacité)

Cette opinion apportée par un professionnel (indépendant et compétent) est la base de


la confiance que le lecteur peut accorder à l’information reçue. Cette confiance est nécessaire
au tiers et à l’entreprise elle-même.

Le rapport d’audit permet de conserver la confiance dans l’entreprise elle-même et aux


bailleurs qui accordent des fonds. Ainsi le rapport d’audit apporte une sécurité aux dirigeants
de l’entreprise qui sont personnellement responsable de la présentation fidèle des états
financiers. L’audit contribue également à aider les dirigeants à certaines prises des décisions.

L’audit interne permet aussi d’optimiser le système du contrôle interne. L’auditeur


doit vérifier et apprécier les comptes et donner des recommandations appropriées visant à
l’amélioration du système.

Dans ce point de vue, L’objectif d’audit est donc d’atteindre les objectifs par une
gestion efficiente et suivant la procédure et les conventions car il prévient, dissuade et détecte
les éventuelles erreurs, irrégularités et les fraudes.

2-2 la démarche d’audit interne


La mission d’audit a pour objectif d’assurer la transparence et l’efficience d’une
information concernant l’entité auditée. L’auditeur a obligé donc de suivre les étapes bien
définis pour l’exécution de son travail afin d’obtenir des informations fiables et de détecter les
éventuelles erreurs et risques. La mission d’audit se déroule en 3 phases selon la procédure
d’audit :

2-2.1 La phase d’étude

La phase de préparation ouvre la mission d’audit. Cette phase exige des auditeurs une
capacité importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle
sollicite l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également la bonne connaissance
de l’entreprise car il faut savoir où on trouve la bonne information et à qui la demander. C’est

1
Elisabeth Bertin, « audit interne » p21
14

au cours de cette phase que l’auditeur interne va construire son référentiel c’est-à-dire le
modèle vers lequel doit tendre le résultat de sa mission. L’auditeur fait la familiarisation et la
prise de connaissance, l’identification des risques et l’élaboration du référentiel.

2-2.2 La phase de réalisation

La phase de réalisation fait beaucoup plus appel aux capacités d’observation, le


dialogue et la communication. Se faire accepter est le premier impératif de l’auditeur, se faire
désirer est le critère d’une intégration réussie. C’est à ce stade que l’on fait appel aux
capacités d’analyse et au sens de la déduction. A ce moment, l’auditeur interne va procéder
aux observations et au constats qui vont lui permettre d’élaborer la thérapeutique.

2-2.3 La phase de conclusion

La phase de conclusion exige également et avant tout une grande faculté de synthèse et
une aptitude certaine à la rédaction, encore que les dialogue ne soit pas absent de cette
dernière période. L’auditeur va cette fois élaborer et présenter son produit après avoir
rassemblé les éléments de sa récolte : c’est le temps des engrangements et de la planification.

2-3 Le Champs d’intervention d’audit interne

2-3.1 Management des risques

Un risque est défini comme un problème (une défaillance) qui pourrait se produire à
l’avenir, dans le fonctionnement de l’activité ou dans le cours de la réalisation d’une
prestation, et qui pourrait entraîner des conséquences négatives du point de vue de
l’entrepreneur ou de son client.3

a-La méthode d’évaluation du risque

-La méthode simplifiée

La méthode simplifiée consiste à classer de façon intuitive les risques en 4 catégories,


selon leur importance :

2
Jacques Renard, « théorie et pratique de l’audit interne » p214
3
Gilles Barouch, « Améliorer votre efficacité », Edition Afnor 2010.p27
15

1-Risque faible
2-Risque moyen
3-Risque important
4-risque très important.
Le risque doit être traité selon la gravité de ses conséquences et la probabilité d’occurrence
(plus le risque a de chance de se produire, plus il est important). Les risques jugés très
importants et importants sont traités en toute première priorités

-La méthode développée

La méthode développée consiste à évaluer le risque à partir des 4 critères, puis à


multiplier les résultats obtenus pour chacun des critères afin d’obtenir un indice qui permet
d’estimer l’importance objective du risque.

Critère n°1 : Occurrence (O) : quelle est la probabilité d’occurrence. On donne une valeur
selon leur probabilité de leur production : valeur de 1 à 10.

Critère n°2 : Gravité (G) : quelle est la gravité du risque. On donne d’une valeur de 1 à 4
selon leur degré de gravité.

Critère n°3 : Détection (D) : Quelle sont les possibilités de détection du risque avant qu’il ne
se produise. On donne une valeur de 1 à 4 selon le degré de la détectabilité et l’existence du
moyen de la détection. La valeur 1 signifie que la société a un moyen de détection efficace
tandis que la valeur n°4 exprime l’inexistence du moyen de détection.

Critère n°4 : Rattrapage (R) : Quels sont les moyens de rattrapage du risque une fois qu’il se
produit (efficacité de moyen de rattrapage). On a disposé d’un degré de 1 à 4 selon la
possibilité du rattrapage : la valeur 1 indique que c’est un risque moindre et on peut le
rattraper tandis que la valeur 4 signifie qu’aucune solution de remplacement existe.

L’indice de risque permet de classer les risques par ordre d’importance et de définir
l’ordre de priorité dans le traitement du risque. Le calcul de l’indice de risque se fait en
multipliant les 4 critères de risque selon la formule :

Indice de Risque : O*G*D*Ra

Plus l’indice est élevé, plus le risque est important et appelle un traitement prioritaire.
16

b-Les mesures prises pour le management des risques

Pour éviter les risques, il y a trois types des mesures pour les pallier : la prévention, la
détection et la protection. L’auditeur interne a pour rôle importante sur la mise en place de ces
mesures. La prévention consiste à éviter les risques en mettant en place des différentes
stratégies tandis que la détection est une mesure prise sur l’incident redouté malgré les
mesures de prévention, enfin la protection est une mesure pour limiter les dégâts occasionnés
et aussi limite les coûts.

c-Les composantes du management des risques

L’auditeur a pour rôle principale de maitriser le risque. Pour mettre en place ce


principe de management, il est obligatoire de suivre le processus du management des risques.
Ce processus se présente comme suit :
17

Figure n°2 : Composante du management des risques

Definition des objectifs • Définir l'objectif à atteindre

• Evenement qui peuvent affecter l'atteinte de


Identification des évenements l'objectif(avoir un impact positif ou négatif sur le
résultat:économique;environnementaux,politiqu
es;sociaux,...

Evaluation des risques • probabilité d'occurence et impact sur les


évenements

• Prise de décision suite à l'évaluation des risques


Traitement des risques (évitement,réduction,partage,acceptatiion)

• Assurance de la maîtrise de
risque:management; supervision de l'activité,
Activités de controle contrôles sur le traitement de
l'information,contrôle physique, indicateur de
performance)

• Identification,saisi des informations


Information et communication pertinentes
• communication de ces informations à chacun
afin de prendre son responsabilité

• Activité quotidienne de management


Pilotage • Auto-évaluation
• Intervention Auditeur externe

Source : Audit interne et référentiel de risques, Pierre SHICK,Jacques VERA, Olivier


BOURROUILH-PAREGE ? p14
18

2-3.2 Le gouvernement d’entreprise

Le cadre de référence internationale des pratiques professionnelles de l’IIA a définis le


gouvernement d’entreprise comme : « un dispositif comprenant les processus et les structures
mis en place par le conseil afin d’informer, de diriger, de gérer et de piloter les activités de
l’organisation en vue de réaliser ses objectifs »4

L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) précise que :


« le gouvernement de l’entreprise fait référence aux relations entre la direction d’une
entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires, et autres parties prenantes. Il
détermine également la structure par laquelle dont définis les objectifs d’une entreprise ;
ainsi que les moyens de les atteindre et d’assurer une surveillance des résultats obtenus »5

Au sein du gouvernement d’entreprise, l’audit interne tient une place prépondérante car la
mise en place d’une bonne gouvernance est l’un de ses missions. Il assure l’existence, de la
diffusion et de l’efficience de tous les principes et bonnes pratiques.

L’IIA a établi de principaux éléments qui concourent à la bonne gouvernance


d’entreprise :

Elle met à la disposition du conseil les ressources nécessaires pour la demande des
renseignements pour garantir l’indépendance. Puis, elle définit la structure organisationnelle
qui participe à la réalisation de la stratégie de l’organisation et communique au sein d’une
société la culture de la déontologie, les valeurs de l’organisation. Elle évalue le processus de
gouvernement d’entreprise et former des recommandations appropriées afin d’atteindre la
finalité d’une organisation. Elle est un appui d’uneorganisation pour le bon fonctionnement de
conseils dont son membre doit avoir des expériences et des compétences pour le
fonctionnement de’ l’organisation. Elle met en place le système du contrôle interne et
instaurer aussi une politique de gouvernement d’entreprise concernant la surveillance du
résultat.

Selon la norme IIA, La gouvernance constitue un des trois interventions de l’auditeur interne.

2-3.3 Le contrôle interne

Le contrôle interne est dispositif de la société, défini la mise en œuvre sous sa


responsabilité. Il comprend un ensemble de moyen, de comportement, de procédure et
d’action adaptés aux caractéristiques propres de chaque société qui :

4
Audit interne et référentiel de risques P.SCHICK. J.VERA , O. BOURROUILH-PAREGE P7
5
Audit interne et référentiel de risques P.SCHICK. J.VERA , O. BOURROUILH-PAREGE P7
19

-contribue
contribue à la maitrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à
l’utilisation efficiente de ses ressources
ressou

-doit
doit lui permettre de prendre en compte les risques significatifs

Cette dispositif permet à assurer la conformité aux lois et aux règlements,


l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale ou le
directoire, le bonn fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux
financières.6
concourant à la sauvegarde de ses actifs, la fiabilité des informations financières

« Le contrôle interne est un état à atteindre et à maintenir ; un moyen et non un but »

On a pour but d’assurer que les informations financières et opérationnelles sont fiables et
les directives et procédures dont respectés. Tout responsable doit poser la question sur la
pertinence de ses objectifs (cohérence avec la finalité de l’organisation), l’adéq
l’adéquation moyens
et objectifs (efficience de l’organisation et adaptation des taches),mis en œuvre des moyens
(efficacité du pilotage, existence d’objectif et suivi), la qualité et fiabilité des informations et
prise de décision ; les respects des procédures et principes, la protection du patrimoine
financier, humain, matériel et immatériel (image, savoir-faire,
savoir faire, informations,..)

Les normes, l’auditeur a pour rôles de mettre en place un dispositif de contrôle interne
approprié en évaluant son efficacité et efficience
efficience et en encourageant son amélioration.

Figure n° 3 : LA pyramide de COSO

Pilotage

Information et
communication

Activité de controle

Evaluation des risques

Environnement de controle

6
Robert OBERT- Marie Pierre MAIRESSE ? « Comptabilité et audit, manuel et application » p 510
20

Source : Audit interne et référentiel de risques, P. SCHICK ; J. VERA et O. BOURROUILH-


PAREGE ; p19

-Environnement de contrôle : c’est la culture du contrôle, l’éthique et style de management,


l’engagement de la direction.

-L’évaluation de risque constitue une partie du management de risque : définition des


objectifs, identifications des risques et les plans d’action pour le traiter.

-L’activité de contrôle c’est l’art de maitriser le risque.

-La communication et information au niveau de l’organisation et les parties prenante.

- la pilotage : l’évaluation et le pilotage de la gestion.

Section 3 : Concept sur la performance

3-1 Qu’est-ce qu’une performance


Au niveau d’une organisation, la performance exprime le degré d’accomplissement
des objectifs poursuivis. Une entreprise performante est à la fois efficiente et efficace. Elle est
efficace si elle atteint son objectif qu’elle s’est fixée. Elle est efficiente lorsqu’elle minimise
les moyens mis en œuvre pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée.

La performance se mesure avec des différents critères ou indicateurs qualitatifs et à la


fois quantitatifs. Pour mesurer l’efficience, on utilise un critère qui exprime un rapport entre
le résultat obtenu et les moyens mis en œuvre.
21

3-2 L’Ergonomie, la Performance et la santé


Figure n°4 : L’Ergonomie, la performance et la santé

OBJECTIFS

Conditions de travail

Pertinenc e Efficacité
Activité de travail

PERFORMANCE

Résultats
MOYENS Santé de l’opérateur
Efficience

Source :www.gdle.net,mai 2018

3-2.1 Le triangle de performance


Le segment objectif-résultat définit l’efficacité : l’entreprise a-t-elle suffisamment
atteindre ses objectifs ?

Le segment entre résultats et moyens définit si l’entreprise a atteint ses objectifs avec
des moindres coûts.

Le segment entre moyens et objectifs désigne la pertinence. On peut définir si


l’entreprise a des bons moyens pour atteindre ses objectifs.

Ce triangle de performance est utilisé par les organisations pour faire preuve qu’elles sont
performantes.

3-2.2 L’ergonomie
L’ergonomie améliore l’efficacité Humain et diminuer la peine au travail. Elle a pour
but de prendre en considération les ressources humaines sur les critères de performances.

Dans la condition de travail ; on parle de la personnalité (âge, sexe, expérience,


fatigue, vie hors travail, …) et les particularités du travail et de l’entreprise : les objectifs à
22

atteindre, les outils à mis à disposition, les contraintes de temps et rythme de travail,
l’organisation du travail, environnement du travail.

L’activité de travail représente les processus par lesquels les opérateurs réalisent leur
travail. L’activité provoque une construction personnelle à l’opérateur. Cette construction
c’est l’intelligence qui se produit par les exigences de sa tâche et les environnements ainsi que
les différentes difficultés.

L’activité produit des effets sur la santé et sur l’efficacité :

-Les effets de l’activité sur l’opérateur concernent la santé, la sécurité, la facilité d’usage, la
satisfaction de l’opérateur, l’apprentissage et le dynamisme sociale.

-les effets de l’activité en termes de la tâche portent sur la performance : efficacité,


productivité, qualité.

L’ergonomie consiste donc à optimiser le travail et les conditions de travail. Dans ce


sens, il est nécessaire de limiter ou encore éliminer les effets indésirables affectant l’opérateur
ou la tâche. Quant à l’ergonomie, on peut chercher à transformer les conditions internes
(formation en mieux) et externes (contraintes de la tâches) de l’agent.

3-2.3 La santé
La bonne santé se définie comme une mesure dans laquelle un agent ou individu peut
réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins, évoluer dans son milieu. La santé a des liens
avec l’activité de travail, donc il faut prendre en compte et valoriser l’importance de la santé
sur l’organisation que ce soit santé physique, santé mentale comme le stress, la santé sociale
(appartenance au groupe, évolution) et enfin la santé cognitive (progression et formation des
compétences).

Pour conclure, ces trois piliers ont des rôles importants sur la performance de l’entreprise.
Donc, il faut le gérer de façon optimisé.

3-3 Comment évaluer la performance de l’entreprise ?


La performance est présentée par des différents critères :

-les critères quantitatifs : le chiffre d’affaire, le résultat, la marge opérationnelle et les parts
de marché, les différents ratios (ROI, ROE et indicateurs de rentabilité et de profitabilité.

-les critères qualitatifs : la qualité et la notoriété.


23

-l’efficacité : c’est l’atteinte des objectifs fixés par l’entreprise et qui relèvent de
lastratégiedéfinieselon le triangle de performance.

-l’efficience : c’est la réalisation des objectifs avec une optimisation de moyens pour parvenir
à un résultat, à une rentabilité maximale.

Méthode d’évaluation de la performance

-le tableau de bord : c’est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par
l’entreprise pour évaluer ses performances.

C’est un outil qui visualise les informations essentielles au pilotage de l’entreprise. Il est
établi par les contrôleurs de gestion et destiné aux responsables qui peuvent analyser les écarts
entre les objectifs et les résultats pour décider des actions correctives.

Il permet :

 De juger de l’efficacité et de l’efficience


 D’effectuer des comparaisons d’années en années
 D’analyser l’évolution des indicateurs
 De déployer une stratégie à long terme

-Le contrôle de gestion : Il permet le suivi stratégique et opérationnel de la performance de


l’entreprise par rapport aux objectifs fixés.

Chapitre 2 : Méthodologie de recherche

Dans cette section ; nous allons parler de la méthodologie d’approche qu’on a utilisée
lors de l’étude. Nous aborderons la méthode de collecte des données et de la méthode de
traitement des donnés.

Pour les méthodes de collecte des données et traitement des données, on a deux types
de méthode : d’abord, la méthode hypothético-déductive qui consiste à élaborer des
hypothèses en fonction des théories et à examiner si les faits veulent bien se conformer à ces
hypothèses et par la même, vérifier les théories ou imposer son remaniement. On parle donc
des hypothèses en fonction des théories. Contrairement, la méthode inductive consiste, à
partir de ces faits, à chercher s’isoler mentalement pour réfléchir, méditer de ces faits des
24

relations. Plusieurs chercheurs ont permis de découvrir en partant de la simple réalité et en


déduisant les théories y afférent.

Lors du traitement des données, nous appuyons sur la méthode inductive.

Section 1 : La méthode de collecte des données


L’objectif de la collecte des données est de pouvoir faire une étude sur l’audit interne :
la place d’audit interne dans un projet, son rôle au niveau de l’unité de gestion et le processus
d’audit interne et enfin la relation entre performance du projet et de l’audit interne. Nous
avons effectué un stage de 9 mois dans l’UGP INSTAT pour voir comment se fonctionne
l’audit interne. Dans ce cas, nous avons effectués des entretiens et de la documentation. On a
aussi fait de l’observation direct durant notre stage dans cette unité.

1-1 Entretien
Lors de la collecte des données, nous avons effectués des entretiens au personnel de
l’UGP INSTAT en faisant des questionnaires suivant les guides d’entretien nécessaires au
recueil des informations. Nous avons effectué un entretien avec l’Auditeur interne de l’UGP
pour la collecte des données et le fonctionnement de l’Audit au niveau de l’Unité. Il a tous les
informations concernant l’UGP INSTAT et les activités de la direction. Cet entretien nous
permet d’avoir les résultats qu’on va vérifier sur terrain à partir de la théorie.

Avant de faire l’entretien, nous avons élaborées un guide d’entretien pour


obtenir des résultats suffisant pour l’élaboration de ce présent mémoire. Le guide d’entretien
comprend trois parties : d’abord le champ d’intervention de l’audit interne de l’UGP
INSTAT, on a fait des entretiens à chaque champ que ce soit au niveau des différents
responsables de l’UGP INSTAT ou au niveau des personnels sur terrain. Puis, les gestions des
risques qui concernent beaucoup de l’auditeur interne et enfin les différents outils de
performances en termes d’audit interne.

1-2 La documentation
La documentation consiste à analyser des documents adéquats pour l’identification des
informations nécessaires l’élaboration de la mémoire. Nous avons effectué des lectures des
ouvrages et aussi des articles durant l’exécution de ce mémoire. Nous avons aussi effectué la
lecture de différentes normes et la procédure ainsi que le code de déontologie concernant
l’audit interne. Toutes ces lectures-là consisté à élaborer des théories nécessaires pour notre
étude.
25

Section 2 : La méthode de traitement des données


Dans cette section, nous allons voir notre méthode de traitement des données
concernant les différents ouvrages, les différentes normes, puis la limite d’étude et les
difficultés rencontrées.

2-1 Le traitement des données


Après la collecte des données, nous avons effectués tout de suite le traitement des
données. Il consiste à analyser les contenus des documents et des ouvrages ainsi que le
résultat lors de l’entretien avec le personnel concernant l’audit interne et la performance.
Après nous avons fait des vérifications des théories sur les résultats obtenus. Dans ce sens, On
peut faire des différentes recommandations et des propositions des solutions pour
amélioration. Cela nous permet de répondre à la question de recherche proposée.

2-2 Les limités d’étude et les difficultés rencontrés


Suite aux risques qui peuvent présentés, on a toujours des urgences au sein de l’UGP
INSTAT qui ont des importances significatives. Cela nous permet de ne pas obtenir des
satisfactions au niveau de la collecte des données. On n’a pas assez de temps pour faire une
discussion et aussi des entretiens suffisant avec les personnels de l’UGP. Les informations
qu’on peut obtenir ont été limitées durant notre étude.
26

Partie II : Résultats de recherche


27

Chapitre 1- Champs d’intervention de l’Audit interne

L’audit interne a pour objectif de la bonne gouvernance et de la gestion transparente


ainsi que la maitrise des activités qui deviennent des repères incontournables. La crédibilité de
l’unité d’audit interne doit être sans faille et doit, en conséquence, de se référer à des normes
internationales.

Elle permet de s’assurer que les risques sont identifiés et les opérations sont
maitrisées, les contrôles prévus sont effectués de façon cohérente et efficace selon les normes.
L’auditeur donne des recommandations sur les activités auditées et assure le suivi de ses
recommandations. L’auditeur a deux missions principales au niveau du projet.

L’audit interne a une place importante sur la réalisation de l’objectif. Dans ce sens,
on exige une mission bien défini et efficace pour minimiser les risques et d’atteindre l’objectif
avec efficience.

Nous parlons ici le cas de l’UGP INSTAT, on a mis en place deux missions que
l’audit interne doit exécuter : la mission de suivi et d’assurance et la mission de conseil et
d’appui.

Durant la cartographie qui a été commencé le mois de juin 2017, il y avait de

nombreux Agents qui sont déployés dans tous les régions de Madagascar pour effectuer cette

mission. Nous avons su que l’objectif du projet est de d’effectuer le RGPH-3. Les cartes sont

nécessaires à tous les stades du recensement. Il est de ce fait nécessaire de faire la

cartographie avant de se lancer dans le recensement proprement dit.

La cartographie est une opération scientifique, technique et artistique effectuée à partir


de l’observations sur terrain pour l’élaboration des cartes et des plans. En effet, la carte est
une présentation d’une partie ou de l’ensemble de la surface terrestre. Elle est construite
géométriquement et de façon conventionnelle.
28

Section 1 : Les personnels sur terrain.


Il y avait beaucoup de personnels qui ont effectués ses missions dans tous les
régions de Madagascar. Dans cette section, nous allons à propos de ces Agents et les modes
de fonctionnements du paiement.

1-1. La cartographie
1-1.1. Le contrôleur

Durant la cartographie, on a divisé Madagascar en 32 zones de contrôles qui sont


contrôlés par des 32 Contrôleurs. Le contrôleur a pour rôle d’assurer le suivi et le déroulement
des opérations de la cartographie et assurent la coordination des équipes sur le terrain. Il
dresse le tableau dans lesquelles les équipes travailleront et aussi discuter de tous les
problèmes spécifiques aux zones de travail. Il obtient l’avance financière, les documents,
fournitures et les matériels nécessaires pour que les équipes dont il a la charge puissent mener
à bien leurs travaux. Sur terrain, le contrôleur assure le déroulement du travail de toutes ses
équipes et assurent le paiement des indemnités et les honoraires selon le nombre de jours
qu’ils ont travaillés.

1-1.1 Le chef d’équipe

Le Chef d’équipe a pour mission d’attribuer les tâches aux autres membres de l’équipe
et de coordonner les travaux de terrain. Il définit après concentration avec les agents, la limite
du découpage des ZD. Il fait aussi la répartition de travail aux agents cartographes et reste en
contact avec l’autorité administrative. Il effectue le contrôle des agents et faire la correction si
nécessaire.

1-1.2 Les Agents cartographes

Les agents de terrain sont chargés de procéder au relevé des données cartographiques
des ZD sur le terrain, de la vérification des limites des nouvelles zones Administratives, de la
numérotation des nouvelles ZD, du comptage des bâtiments au niveau des ZD et du
remplissage des questionnaires de collecte. Les Agents aussi sont chargé de relever les
coordonnés géographiques des localités et des infrastructures à l’aide des tablettes équipées
du GPS.
29

1-1.3 Les superviseurs

Pour assurer le bon fonctionnement de la cartographie, des superviseurs qui sont


attribués des missions de supervision sont mis en place. Elle assure le suivi des personnels sur
terrain. Il y a des superviseurs techniques qui assurent les domaines techniques de la
cartographie et il y a aussi les superviseurs administratifs qui assurent la collecte des pièces
justificatives au niveau des contrôleurs.

1-2 Les modes de paiements des Agents sur terrain


Tous les personnels des terrains (les contrôleurs, les Chef d’équipes et les
Agents cartographes sont engagés sur terrain durant la cartographie. Ils sont indemnisés selon
le nombre de jours de leurs travails pendant cette mission. Après une étude de paiement des
Agents, on a fait des appels d’offre concernant l’opérateur qui va assurer ce paiement. Après
évaluation, on a vu que Telma est le seul qui est capable de faire le service. Donc, on a fait le
transfert des fonctionnements des Agents sur terrain par le mobile banking Telma.

1-2.1 Les différents charges et fonctionnements des Agents

-Indemnité et honoraire

Les indemnités sont les montants perçus par les Agents selon leurs jours de travail. Et
les honoraires sont leurs salaires mensuels. Dans ce sens, il y avait difficulté de gestion des
risques par ce qu’il y avait toujours des Agents qui ont pris démission suivant les difficultés et
les événements qui s’étaient passés. Pour ce raison-là, avant d’effectuer le transfert, le
Gestionnaire de contrat de l’UGP a fait des appels téléphoniques envers les contrôleurs afin
de savoir l’effectif de son équipe sur terrain. Lors de paiement des Agents, l’état de paiement
est exigé comme pièces justificatives de la sortie des fonds.

-Frais de transport des Agents : C’est le transport des Agents partant d’Antananarivo
vers les districts dans lesquelles ses missions y sont. Il y aussi le frais de transport lors de
changement vers le prochain district car une zone de contrôle est composée de trois à quatre
districts.

-Frais de guide : ce sont les indemnités des personnels qui ont fait des missions de
guide pour les Agents sur terrain. Les guides ont pour mission de faire connaître les agents de
terrain la délimitation des ZD et assurer la communication des informations aux agents. Les
30

pièces justificatives doivent être visées et signées par les autorités locales et les guides pour
qu’ils soient éligibles.

-Petite caisse : les petites caisses sont les besoins des Agents selon le cas. On
distingue ici, les photocopies et impression, les connexions internet, les frais de location moto
ou bicyclette pour les zones enclavées, les achats des matériels et petites fournitures de
collecte et les indemnités de sécurisation des personnels pour les zones rouges. Les petites
caisses doivent être justifiées par des factures ou des notes de frais et état de paiement pour
les fournisseurs ou bénéficiaires qui n’ont pas leurs factures.

-les carburants : les carburants sont des dépenses essentielles pour les personnels de
terrain. Il y a le carburant pour le véhicule qui assure le transport dans les différents lieux et la
collecte des cartes. Il y a aussi, le carburant de groupe électrogène qui assure l’utilisation des
tablettes et des ordinateurs portables qui sont nécessaires pour la cartographie.

-la dépense de communication : elle a pour objectif d’assurer la communication entre


les personnels de terrain et la communication au niveau de l’UGP et de la CCER.
31

1-2.2 Le processus de paiement des Agents

Figure n°5 : Processus de paiement des Agents sur terrain

Budgétisation Bordereau de règlement

Validation UGP
BR

CCER BFV

Liste des ZC à payer Transfert d’Argent

TELMA

Liste et ordre de

paiement

Requête Agence TELMA

Contrôleur

Circuit de transfert. Le processus commence à l’UGP

Circuit des requêtes. Le processus commence

Au contrôleur

Source : Auteur, mai 2018

La figure ci-dessus nous montre le processus de transfert des fonctionnements des


Agents. Ces processusont pris quelques jours pour que les requêtes des contrôleurs soient
acceptées.

Le Gestionnaire de contrat de l’UGP a fait le budget de fonctionnement des personnels


sur terrain suivant leurs effectifs par zone de contrôle. Après cela, il le transmet au
32

responsable Administratif et financier pour l’établissement du bordereau de règlement. Le


responsable administratif et financier le transmet au BFV après validation du Directeur de
projet pour que la BFV soit capable de mettre le fonds à la disposition du TELMA avant le
transfert au niveau de chaque zone de contrôle. Pendant ce moment-là, l’UGP a transféré les
détails du budget suivant les contrôleurs à payer. Le TELMA a demandé deux jours pour que
le fonds à transférer soit positionné.

En contrepartie du transfert, le TELMA doit émettre un rapport de transfert au niveau


de l’UGP comme Pièce justificative du transfert.

Dans le cas où il y a des imprévus sur les dépenses sur terrain, les contrôleurs ont émis
des requêtes au niveau de la CCER et le CCER à son tour va le transmettre à l’UGP pour
validation et exécution. Tous les organes de l’UGP (Responsable de passation de marché,
Auditeur interne, Responsable Administrative et financière, le Responsable de suivi et
évaluation, la Gestionnaire de contrat) doit mentionner son opinion sur le requête en terme de
la validation ou non de la requête avant que le directeur du projet va le signer. Quand cette
requête était validée, le RAF établit le BR pour l’exécution de processus de paiement.

Dans ce cas, l’auditeur a pour rôle de faire le contrôle de l’équipe de l’UGP pour
qu’on puisse faire le paiement dans le délai plus court et suivant la procédure.

Au niveau de certaines zones de contrôle, suivant les risques qui peuvent se présenter,
l’auditeur a fait une mission d’audit. On doit descendre sur terrain pour obtenir des
informations et de prendre des décisions. L’auditeur a fait des recommandations et des
conseils aux responsables de l’UGP pour la prise de décision.

A chaque paiement, l’auditeur a pour mission de contrôle et de suivi de paiement selon


la procédure. Le paiement est-il prévu dans le PTA ? Est-ce que le décaissement a effectué
suivant la procédure.

Concernant les personnels de l’unité, l’auditeur effectue des vérifications et contrôles


,détecte les irrégularités et des erreurs. Il communique ces éventuelles erreurs et donnent des
recommandations adéquates. Il est le seul responsable de suivi des recommandations
proposées.

1-3 Le dénombrement
Le dénombrement commence le 18 mai 2018 et prend fin le 10 juin 2018. La
préparation de ce dénombrement a été débuté le janvier 2018 qui se présente sous l’exécution
33

des différentes activités y afférents : atelier des formations des différents responsables
régionaux. Le recrutement des différents Agents sur terrain comme les superviseurs, les
contrôleurs et les Agents recenseurs ainsi que les différentes formations régionales. Pendant
ce moment-là, il y avait beaucoup des événements qui se passent qui entrainent des différents
problèmes et des risques qu’on a besoin de l’existence de l’Auditeur.

Le principal problème du dénombrement concerne le retard de paiement des Agents


sur terrain. Il y a des différents risques non maitrisables durant ce moment parce qu’il y a des
milliers de Agents qui sont déployés sur terrain pour cette activité. Le problème s’accentue
sur la fiabilité de la liste. Il y a des risques des doublons, il y aussi le risque de réception des
indemnités pour les agents qui ne n’ont pas admis au test. L’auditeur doit avoir une méthode
de travail efficace et avoir des recommandations efficientes pour la résolution des problèmes.

Section 2 : Les domaines existants dans l’UGP INSTAT

L’audit interne intervient aussi dans tous les domaines qui existent au sein de l’UGP
INSTAT. Il effectue le contrôle et le suivi de procédure au sein du projet. Ces domaines
d’interventions sont constitués par :

2-1 La Passation de marché


En cas de besoin des consultants, des biens ou des services, Le responsable de
passation est à la charge d’effectuer un appel d’offre ou demande de cotation pour satisfaire
les besoins de la cartographie. L’appel d’offre constitue des processus à suivre jusqu’à ce que
les besoins soient satisfaits. L’activité doit être toujours inscrite dans le PPM ou plan de
passation de marché.

2-1.1 Les différentes natures des besoins


L’activité de la passation de marché est subdivisée en trois natures : le recrutement des
consultants, le marché de biens et le marché des services. Le recrutement des consultants est
en faveur, soit de l’INSTAT par les différents personnels nécessaires pour la réforme
constitutionnelle et le renforcement de la capacité. Le deuxième type de consultants concerne
le renforcement des capacités par l’intermédiaire du recensement de la population et de
l’Habitation. Cela consiste à recruter des Agents sur terrain ou des agents qui sont des appuis
sur l’exécution du RGPH. Enfin, le consultant du gestionnaire du projet qui concerne l’UGP.
34

2-1.2 Le Processus de la passation de marché

Figure n°6 : Processus de la passation de marché

PTA PPM DANO ANO AO

Validation Evaluation Dépuillement


•validation de la •faite par le Comité •ouveture de l'offre faite
CAO justififé par techniques (UGP et par le président,CAO et les
le rapport de INSTAT) soumissionnaires
validation •Matérialisé par le rapport
d'évaluation

Notification d'attribution
Intention d'attribution •Notification au marché Contrat:
attributaire et demande
•affichage du resultat de chaque de caution de bonne Signature du
soumissionaire exécution contrat entre
les 2 parties
prenantes

CBE
Réception:PV de réception ou •mainlevé de
rapport pour le consultant la caution de
faite par le Représentant Ordre de soumission
Passation de Marché, service et demande
Responsable logisique, un de la CBE
technicien en la matière

Mainlevé de la
Evaluation et
CBE et demande
remise de caution PVRDB
de caution de
de garenti
garenti

Source : UGP INSTAT, juin 2018


35

Tout d’abord, le plan de passation de marché doit être inscrit dans le PTA avant qu’on
le met en œuvre. Le PTA est le plan Annuelle d’activité proposée au début de l’exercice
tandis que le PPM est le plan de passation de marché adéquate.

Avant tout le processus, on doit faire la demande d’avis de non objection de la banque
mondiale. Sur cette lettre, on doit mentionner la nature de l’activité, le coût estimatif et l’écart
par rapport au montant initial de marché et enfin la méthode de passation. Quand on obtient
l’ANO auprès de la Banque Mondiale, on passe tout de suite à la procédure d’appel d’offre ou
demande de cotation. Ce processus jusqu'à la signature du contrat doit être toujours suivre la
procédure de la passation de marché.

2-2 Le suivi et évaluation

2-2.1 Le plan Annuel d’activité


Le suivi évaluation consiste à évaluer les programmes annuels des travaux de l’UGP
INSTAT. Dans ce sens, tous les activités du projet doivent être toujours prévues dans le PTA.
Cette PTA est un plan élaboré par les composantes de l’INSTAT. Ces composantes avaient
prévu tous les activités nécessaires pour l’exécution de la RGPH-3. Dans cette prévision, on
doit mentionner le montant prévisionnel et le délai d’exécution. Après cela, elles ont présenté
ce PTA au niveau du comité de pilotage pour validation et enfin à la banque mondiale pour
une demande d’avis de non objection.

Le PTA est un tableau composé de la nature de l’activité ou composante qui est


présenté par des codes appelés « code PTA ». Ce plan nous parle de la nature des ressources
selon la composante : cela peut être des honoraires, de indemnités, de fournitures, de frais de
formations ou frais de déplacements, de la nature de consultants selon l’activité. On a présenté
dans ce plan le calendrier prévisionnel de l’exécution et le montant de budget ainsi que la
prévision de décaissement.

2-2.2 Le rapport trimestriel de suivi du progrès


Suivant la procédure, l’UGP doit toujours faire des rapports trimestriels concernant le
progrès du projet. Le responsable de suivi évaluation est le responsable du suivi de toutes les
activités du projet. Ce rapport contient la description narrative de tous les évènements qui a
été passé trimestriellement. En effet, le contenu de ce rapport présente l’évolution de l’activité
dans tous les différentes postes de l’UGP : L’Administration et finance, la passation de
marché, l’Auditeur interne et le suivi évaluation.
36

L’Administration et finance effectue le rapport financier concernant le PTA et la


réalisation. Dans ce cas, on doit toujours expliquer ses écarts. On doit faire un compte rendu
sur les différentes activités qui ont été passées trimestriellement avec les décaissements
relatifs.

La passation de marché fait aussi le résumé et descriptif des situations des différentes
activités et les contrats effectués. Les quelles sont réalisés, les quelles sont annulés ou encours
parmi le plan de passation de marché ? Quelques fois le marché était annulé à cause des
différentes raisons, parfois il était relancé ou réévalué.

Enfin concernant le contrôle interne, les différentes natures des activités doiventêtre
toujours bien dites. On doit rendre compte à tous les évènements ou facteur bloquants de la
faisabilité de l’activité et les différentes recommandations proposées. On doit tenir compte le
traitement des différentes doléances des différents Agents et les solutions proposées.

2-3 L’Administration et finance


Généralement, le service Administratif et financier a pour rôle principale de suivi de la
trésorerie et le paiement de toutes les activités faites par l’UGP INSTAT après validation des
responsables concernés.

2-3.1 La passation de marché


A chaque fois que le marché est attribué, le Responsable de passation de marché
exécute ses taches selon la procédure jusqu’ à la livraison des biens et ou services ou encore
les rapports pour les consultants. Après les différentes confrontations sur la conformité, on
passe tout de suite au paiement et c’est ici que le RAF prend responsable en tenir compte la
modalité de paiement préconisé dans le contrat. Le base de paiement sont les dossiers de
marché ou bon de commande, les bordereaux de livraison et PV, les factures et les bordereaux
de règlement.

2-3.2 Les activités techniques


Pour les activités techniques, la question qui se pose premièrement pour le RAF
concerne l’existence de’ l’activité dans le PTA. Après cela il effectue le paiement. Ici, la
justification se fait à posteriori après l’exécution de l’activité. L’Administration travaille avec
le vérificateur interne qui est le responsable de la justification des dépenses alloués lors d’une
activité et le suivi des reliquats non utilisés. Il travaille avec les pièces probantes en assurant
l’éligibilité des factures ou des pièces justificatives. Donc l’éligibilité d’une activité technique
est basée sur son existence dans le PTA et sur les pièces justificatives.
37

2-3.3 La gestion de trésorerie


Le responsable financier effectue le suivi de trésorerie lors des différents paiements
des activités ou marchés. Lors de l’accord de crédit de la banque mondiale, on a le montant
autorisé qui est utilisé pour le financement de toutes les activités. L’UGP INSTAT utilise le
système revolving c’est à dire on fait le réapprovisionnement après les dépenses réalisés dans
une période donnée (une fois par mois pour l’UGP). Mais si le paiement est supérieur ou
égale au montant autorisé, le paiement direct des fournisseurs ou prestataire est fait par la
banque mondiale et l’UGP se charge à la reconstitution des dossiers.

Section 3 : L’investissement matériel


On a dit qu’il n’y a pas d’audit sans dispositif du contrôle interne. La mission
générale de l’audit interne consiste à vérifier si les objectifs de contrôle interne sont atteints.
Le contrôle interne a 3 objectifs selon la COSO I. On a d’abord l’objectif opérationnel qui se
traduit l’amélioration de la performance et la sécurité du patrimoine, l’optimisation des
ressources (financière, Humaine et matériel), l’objectif de la fiabilité des informations
financières et l’objectif de la conformité aux lois et règlements en vigueur.7

Dans ce sens, la sauvegarde des actifs est l’un des objectifs de la contrôle interne.
L’actif comprend le poste du bilan de la société, l’Homme et l’image de la société. Donc
l’auditeur interne doit mettre en œuvre une méthode efficace pour faire le suivi du patrimoine
de la société. Les matériels sont l’un du patrimoine du projet qu’on va sauvegarder.

3-1 L’investissement matériel


La cartographie et le dénombrement exigent des divers matériels pour ses bons
fonctionnements. L’UGP INSTAT a investi des scanners nécessaires pour la numérisation des
cartes faites par les Agents cartographes. Les cartes manuelles obtenues lors de l’activité sur
terrain sont stockées à la CCER pour le scan afin de pouvoir obtenir des cartes électroniques
prêtes à imprimer et à numériser.

L’UGP a investi des ordinateurs portables et des tablettes destinées à l’usage des
Agents sur terrain pour l’obtention de la carte manuelle. On a aussi les groupes électrogènes
utilisés par ses Agents pour le chargement de ces matériels lors de la mission.

Ensuite, les immobilisations investies sont constituées par les motos et les véhicules
4*4. Les motos sont utilisées par les responsables des districts pour la descente et la

7
Elisabeth Bertin, « Audit interne, Enjeu et pratique à l’internationale » p21
38

supervision sur terrain lors du dénombrement. Puis, les véhicules qui sont utilisés par l’UGP,
L’INSTAT et la CCER pour l’exécution de ses taches.

Enfin, l’UGP effectue des investissements des différents meubles comme les étagères
qui sont nécessaires pour les classements des données et les dossiers obtenus. Toutes les
données obtenues lors de l’enquête durant le recensement doit être déposées au niveau de la
CCER, donc leur classement doit être obligatoire. A part cela, il y a aussi les différents
meubles de bureau destinés à l’usage des personnels.

3-2 L’impact économique des matériels investis


Le scanner est le matériel le plus important pour la cartographie et le recensement. Il
est utilisé pour faire la carte de Madagascar et de pourvoir situer les différents endroits
existant à Madagascar. Puis, les groupes électrogènes et les ordinateurs portables ainsi que les
tablettes utilisées sur terrain ont leurs importances sur l’activité. Les Agents sur terrain sont
chargés de procéder aux relevés des données cartographiques des ZD sur terrain, de la limite
des nouvelles zones administratives, de la numérotation des nouvelles ZD, du comptage des
bâtiments au niveau de chaque ZDP et du remplissage des questionnaires de collecte. Ils sont
aussi chargés de relever les coordonnés géographiques des localités et des infrastructures à
l’aide des tablettes équipés par le GPS. Donc les tablettes sont des éléments très importants
pour la cartographie.

L’investissement des différentes immobilisations et les différents matériels de bureau


sont obligatoires pour l’exécution de l’activité. Mais tous les matériels investis sont restés à
l’usage de l’Etat et l’INSTAT après que le projet est terminé.

3-3 L’audit interne et les matériels


L’auditeur interne a pour doit détenir le fiche détenteur pour savoir des informations
concernant l’utilisateur des matériels et le lieu où les matériels se trouvent. Dans ce cas, il
effectue une visite inopinée pour la vérification de l’existence des matériels et la situation de
la qualité actuelle des matériels. Pour la gestion des risques lors de la cartographie, la dernière
tranche de la rémunération des Agents sur terrain n’est pas payée tant qu’ils n’ont pas encore
remis leurs matériels au niveau de la CCER.
39

Chapitre II : Les missions d’audit interne

Concernant l’activité de l’UGP, l’audit interne a un grand rôle sur le progrès du projet. Il a
deux types de missions bien défini : la mission de contrôle et de suivi et la mission de conseil
et d’appui.

Section 1 : La mission de contrôle et de suivi


On a le système de contrôle interne au sein de l’UGP. Ce système est l’ensemble de
tous les dispositifs qui visent à atteindre les objectifs (récolte des fonds et réalisation des
opérations et activités selon la procédure) par une gestion efficace et efficiente. Dans ce sens
le respect de la procédure et les réglementations ainsi que les différentesconventions sont
obligatoires. Il a pour mission aussi d’empêcher,réduire et détecter les éventuelles erreurs ou
fraudes ainsi que les différentes irrégularités et ensuite garantir la fiabilité, l’intégralité des
rapports financiers produits dans le cadre du projet.

L’audit interne s’assure de l’efficience et l’efficacité de ce contrôle et propose des


recommandations appropriés pour son renforcement si la nécessité se présente. L’auditeur
interne effectue du check-list sur le contrôle de procédure de toute l’activité au sein de
L’UGP. Ce tableau contient tous les questions qui se posent sur les différentes étapes de
l’activité qui aide le responsable de l’UGP à contrôler la régularité et la conformité de leurs
opérations.

La mission de l’audit interne est de vérifier si les règles, le politiques, les procédures,
l’organisation, les systèmes d’informations et tous les autres dispositifs de contrôles internes
sont adéquates et appliqués. Il effectue les travaux de vérification et de contrôle, communique
les éventuelles erreurs ou des irrégularités et propose des recommandations. Il assure la mise
en œuvre des recommandations proposées.

Section 2 : la mission de conseil et d’appui


Selon les normes et la charte d’audit interne de l’UGP INSTAT, l’auditeur a accès
dans tous les dossiers de toutes activités pour l’assurance de l’information pertinente et
responsable de la régularité de toutes les tâches des différents personnels. Dans ce cas,
l’auditeur interne connait beaucoup dans quelle direction on va exécuter l’activité et quelle est
la meilleure décision nécessaire pour l’atteinte de l’objectif avec efficience. Il a pour rôle
d’appuyer tous les responsables pendant toute l’activité.
40

L’audit interne est consulté lors de la préparation du nouveau dispositif ou


modification des systèmes existants qui affectent le système de contrôle interne de l’UGP.
L’avis et les conseils de l’auditeur interne doit être pris en compte pour la mise en place de
cette nouvelle procédure.

Les missions de conseil et d’appui de l’audit interne se rapportent aux moyens


permettant d’améliorer la réalisation de différentes activités du projet. Ces missions a pour
objectif d’améliorer la réalisation de certaines tâches ou activités.

Malgré toutes les missions citées ci-dessus concernant le responsable de l’auditeur


interne. Il a encore un rôle principal qui est très importante que nous allons voir dans le
troisième chapitre.
41

Chapitre III : La gestion des risques

L’auditeur effectue aussi le management des risques au-delà de la mission de contrôle et de


suivi ainsi que la mission de conseil et d’appui. Sur le management de risque, la norme IIA a
défini que « l’auditeur doit évaluer l’efficacité des processus de management des risques et
contribuer à leur amélioration ».

Il souligne aussi que « afin de déterminer si les processus de management des risques
sont efficaces, les auditeurs internes doivent s’assurer que :

-les objectifs de l’organisation sont cohérents avec sa mission et y contribuent

-les risques significatifs sont identifiés et évalués

-les modalités de traitement des risques retenues sont appropriés et en adéquation avec
l’appétence pour le risque de l’organisation

-les informations relatives aux risques sont recensés et communiqués pour permettre aux
collaborateurs d’exercer leurs responsabilités »8

Pour la gestion des risques, l’UGP INSTAT a une propre technique de management de risque.
Il effectue la prévision et l’analyse des risques annuellement et faire le plan d’audit y afférent.
Mais malgré toutes ces prévisions, quelques fois l’UGP INSTAT a confronté des risques non
maitrisables qui rendent la situation difficile.

Section 1 : La prévision des risques


La prévision et analyse des risques est très important dans une organisation car il
minimise la probabilité d’occurrence et facilite la prévention. Elle aide les différents
responsables à prendre des décisions sur le pilotage de l’Unité.

1-1 La cartographie des risques


La cartographie des risques permet de recenser les risques majeurs d’une organisation
et de les présenter de façon synthétique sous formes hiérarchisés. Cette hiérarchisation
s’appuie sur les critères suivants : l’impact potentiel, la probabilité de survenance et le niveau
actuel de maitrise de risque.

La cartographie des risques a pour objectif de mettre en place un contrôle interne ou


un processus de management des risques adéquats. Elle aide les managers et les responsables

8
Norme d’audit interne IIA p12
42

dans l’élaboration de son plan d’action stratégique et de sa prise de décision. Ensuite, elle
oriente le plan d’audit interne en mettant en lumière les processus au niveau desquels se
concentrent les risques majeurs. A vrai dire, la cartographie des risques sert à veiller à la
bonne image de l’organisation.

1-2 L’évaluation et analyse des risques pour l’UGP INSTAT


Comme nous avons dit ci-dessus l’UGP INSTAT a fait aussi une évaluation des
risques afin de minimiser la probabilité d’occurrence et pour aider au pilotage. Ces risques
sont notés selon les degrés de probabilité de survenance et leurs impacts sur les résultats ou la
gestion financière.

Tableau n°1 : Tableau de niveau des risques selon leur probabilité et leurs impacts

Echelle de Score Echelle


Niveau de probabilité
probabilité Critique 5
Très probable 5 Majeur 4
Probable 4
Modérément probable 3 Modéré 3
Peu probable 2 Mineur 2
Rare 1 Non significatif 1

Niveau des risques selon leur probabilité Niveau des risques selon leurs
d’apparence impacts

Source : UGP INSTAT, juin 2018

L’analyse des risques et principalement établie en fonction des difficultés déjà


rencontré dans la mise en œuvre du projet et les objectifs fixés et les résultats de projet.

1-2-1 La cartographie
Pour la cartographie, l’analyse des risques appartient à la gestion des trésoreries de
l’UGP INSTAT et les transferts des fonds des opérateurs mobilesvers les cash points. Il y a
toujours des retards des paiements à cause de l’indisponibilité des fonds au niveau des cash
point ou même l’inexistence des cash point dans des certaines localités qui entraine le retard
de l’avancement de l’activité.

Le risque sur la gestion des fonds par les contrôleurs peut se présenter aussi. Comme
nous avons dit aussi, le risque de vol ou la collusion entre superviseur et contrôleur peut
43

apparaitre. Ce risque a la plus grande probabilité et a un impact significatif sur le


fonctionnement de l’activité du projet. Si on tient compte sur le tableau ci-dessus, il a pour
probabilité de 4 et a l’impact critique n°5. Il peut apporter à suspension de financement à
cause de l’inéligibilité des fonds perdus.

Pour l’activité de la supervision, il y a la probabilité de mauvaise supervision et même


la mission de supervision fictive qui entraine la mauvaise qualité des donnés collectés et la
perte ou inéligibilité des fonds.

Tous ces risques ont été détectés pour la raison de la responsable fiduciaire qu’on a
donné au contrôleur. Chaque contrôleur possède beaucoup des agents sous son responsabilité
donc il a tenu beaucoup des fonds. L’effectif des personnels dans chaque zone de contrôle est
de 16 à 36 selon les caractéristiques des localités dans lesquelles les Agents se sont déployées.

Pendant la cartographie, on a constaté des retards sur les processus de la passation de


marché et le non-respectdes procédures sur les délais de l’exécution des marchés qui
entrainent l’annulation des marchés. D’autre côté, les contestations des soumissionnaires et
l’incomplétude des fournisseurs qui présentent leurs offres entrainent ce retard car on procède
à la réévaluation ou encore la relance de l’avis d’appel d’offre.

1-2-2 le dénombrement
L’UGP STAT a confronté des problèmes lors du dénombrement. D’abord on a
constaté que certaines cartes sur les zones de dénombrement ne sont pas validées qui
provoquent quelques problèmes sur le travail sur terrain. Ensuite concernant les Indemnités
des agents sur terrain, la fiabilité de la liste des Agents à payer sur terrain est une grande
question qui se pose. Comme on a dit ci-dessus, il y a des risques sur les superviseurs et
Agents sur terrain. Il y a aura donc des problèmes sur la rémunération des agents sur terrain.

Section 2 : le plan d’audit


A partir de l’évaluation des risques qui sont déjà vu par l’intermédiaire de l’activité
antérieure, l’auditeur interne met en œuvre un plan d’audit concernant tous les processus
d’activité future. Ce plan d’audit est un tableau récapitulatif des processus à auditer, son
description le nombre de jours pour le mis en œuvre. Le type d’engagement de
l’auditeur dans son mission est le conseil ou la mission d’assurance. Concernant le suivi
des effectivités des Agents sur terrain par exemple, on effectue des missions qui consistent à
vérifier les dépenses réalisées par les cartographes. Dans ce cas, on a pour objectif de
s’assurer le déroulement des travaux sur terrain conformément au calendrier défini et de
44

vérifier les dépenses réalisés. Ensuite de vérifier aussi l’utilisation et l’état des matériels
utilisés par les Agents.

A la fin de chaque trimestre, l’auditeur interne a un devoir de faire un rapport d’audit


sur le plan qu’on a proposé à suivre. Dans ce rapport il doit mentionner la situation des
processus à auditer : réalisé ou encours ou à réaliser à la date définie.

Section 3 : Le risque non maitrisable


On peut dire que le risque sur le paiement des Agents sur terrain est non maitrisable
car a fait le paiement dans des listes non fiables. Cette situation est due par la démission
éventuelle des agents sur terrain. La Gestionnaire de contrat de l’UGP vérifie l’effectif des
personnels sur terrain par des appels téléphoniques. Cette solution n’est pas effective car il y a
des agents qui ont travaillés dans les zones enclavées qu’on ne peut par les rejoindre. Donc a
toujours une budgétisation non précise. Cela apporte des pertes des fonds sur les travaux sur
terrain.

Au dénombrement, on a passé au recrutement d’un cabinet qui assure la fiabilité de la


liste des Agents sur terrain à partir de leur contrat, les agents qui participent à la formation.
Cela a pour but de réduire les risques sur la gestion de fonds mais on a toujours les soucis sur
la collusion avec les superviseurs ou les contrôleurs. Suite à la situation de zones enclavées
aussi on ne peut pas avoir une liste fiable.

Dans cette partie, nous avons vu que l’auditeur interne de l’UGP INSTAT a la plus
large champs d’intervention. Il fait le suivi du respect de la procédure envers les personnels
sur terrain, les personnels de l’UGP. En plus, il effectué le suivi des matériels investis durant
le recensement. Dans ce cas, il effectue donc la missions de contrôle et suivi et aussi la
mission de conseil et d’appui. Puisqu’on a des milliards de fonds qu’on a investi, l’auditeur
doit avoir une méthode efficace de la gestion des risques et le plan d’audit y afférant. Même si
l’auditeur a fait tous les moyens, il reste encore des risques non maitrisables à cause de la
fiabilité des informations.
45

Partie III : Discussions et Recommandations


46

Chapitre 1 : Discussions

Nous avons vu tous les déroulements des activités qui se sont exécutés au sein de
l’UGP INSTAT. Du côté de l’audit, la plupart des activités sont risquées surtout sur les
activités sur terrain. Il y a des centaines des Agents qui se sont déployés sur terrain du mois de
juin jusqu'à la fin du mois de janvier pour la cartographie et des milliers des Agents de
dénombrement pour le recensement proprement dite. Ces effectifs augmentent les risques sur
la gestion des fonds et aussi la collusion entre le responsable de supervision sur terrain et les
contrôleurs sur terrain. Dans ce nouveau chapitre, nous allons voir successivement la
discussion sur le mode de paiement, les diagnostics internes concernant les forces et les
faiblesses et les diagnostics externes en parlant de l’opportunité et les menaces.

Section 1 : Le diagnostic interne


La vérification des pièces justificatives entraine des discussions au sein de l’UGP
INSTAT. Ce problème est dû au mode de paiement défini au début de l’activité. Cette
proposition a un effet sur la justification des fonds alloués. Nous allons voir le mode de
paiement pendant la cartographie et le dénombrement.

1-1. Les Faiblesses


1-1.1. Les difficultés de la justification du BR par rapport au ZC pendant
la cartographie

Nous avons déjà vu dans le résultat le mode de paiement des Agents sur terrain lors de
la cartographie. Dans cette mode, nous allons voir le contenu des BR et la difficulté de
contrôle par rapport au ZC.

Nous voyons dans le schéma ci-dessous qu’un BR est composé d’une budgétisation
des fonctionnements et des rémunérations des Agents. Chaque zone de contrôle a reçu ces
rémunérations et fonctionnements qui se décomposent comme suit : la rémunération est
composée de l’indemnité de mission et l’honoraire tandis que les fonctionnements est
constitués par le carburant du véhicule 4*4, le carburant du groupe électrogène, le frais de
guide par ZDP, la petite caisse et la communication. On a fait cette budgétisation à chaque
fois que les équipes sur terrain se déplacent vers un autre district et les compléments des
fonctionnent se sont matérialisés par les requêtes validés par le CCER et l’UGP pour mis en
œuvre. Le contenu du BR se présente comme suit :
47

Figure n°7 : Le bordereau de règlement et son contenu

•Indemnité Honoraire
•les différents
ZC 01 fonctionnemente (Frais de
guide,carburant, petite
caisse, communication; frais
de transport

•Indemnité Honoraire
•les différents
Bordereau de
règlement ZC 02 fonctionnemente (Frais de
guide,carburant, petite
caisse, communication; frais
de transport

•Indemnité Honoraire
•les différents
ZC 03 fonctionnemente (Frais de
guide,carburant, petite
caisse, communication; frais
de transport

Source : Auteur, mai 2018

Si nous analysons cette image en termes d’audit, la justification doit être faite suivant
le décaissement venant de la comptabilité en matière du bordereau de règlement ou BR : c’est
la norme de la justification. Mais c’est impossible de faire cette norme de vérification au sein
de l’UGP INSTAT pendant la cartographie car nous voyons ici que les bénéficiaires d’un BR
sont plusieurs zones de contrôles.

Outre, les contrôleurs n’ont pas fait l’indentification


l’indentification des pièces justificatives par nature
des tranches des fonds perçus. Le problème de contrôle donc se pose car on ne peut pas faire
la justification par BR. Les contrôleurs aussi ont fait la cumulation des dépenses dans les
différents districts.

Ensuite,
ite, il y a confusion des natures des dépenses sur les pièces justificatives. A
chaque fois qu’il y a insuffisance de fonds dans une nature de dépense, le contrôleur a comblé
cette lacune par l’intermédiaire de fonds disponibles dans sa trésorerie. Cette iinstruction est
donnée pour éviter le retard de l’activité et pour assurer le bon déroulement de la mission.

Concernant la collecte des pièces justificatives, les superviseurs administratifs ont


descendu juste quatre fois sur terrain pendant la cartographie.
cartographie. Cette fréquence de descente
48

entraine des cumules des pièces au niveau des contrôleurs. On ne peut plus faire des triages
par BR des pièces justificatives.

En outre, il y a encore des transferts de fonds entre les contrôleurs à cause de


l’indisponibilité des fonds au niveau d’un contrôleur. Cette solution est mise en œuvre pour
éviter la suspension de l’activité à cause de l’insuffisance de son fonctionnement car le
requête et le transfert des fonds par mobile-Banking demandent 3 à 4 jours pour l’exécution
selon les caractéristiques des localités où se trouvent le contrôleur.

Selon ces cas cités ci-dessus, le vérificateur interne de l’UGP a dû faire la justification
des fonds alloués par zone de contrôle. Dans ce cas, il doit avoir la totalité des fonds perçus
par ZC qui est conformément au BR pour qu’il n’y ait pas d’erreur sur le contrôle.il doit
prendre en compte le transfert des fonds faites par les zones de contrôle matérialisé par des
pièces de transfert. Le vérificateur interne affirme qu’on n’obtient pas l’output de vérification
qu’à la fin de la mission des Agents sur terrain.

Cette méthode est une méthode qui ne suit pas la norme mais doit être mis en place
pour faciliter la justification des dépenses alloués aux Agents. C’est une méthode
extracomptable mais plutôt efficace lorsqu’on tient compte les problèmes et les réalités cité
ci-dessus. Mais selon cette méthode de justification, tous les fonds alloués ne seront pas
justifiésqu’à la fin de la mission.

Les autres faiblesses sur la justification

Au sein de l’UGP INSTAT, les personnels qui assurent la vérification sont


insuffisants. Donc le traitement et la vérification des pièces justificatives sont en retards.
Pendant la cartographie, la vérification d’un dossier de zone de contrôle dure 4 jours.

A propos du classement des pièces, on n’a pas aussi du personnel qui assure le
classement. En plus on n’a pas encore des boites archives ou des matériels d’archivage des
dossiers à cause du retard, des diverses urgences dans la passation de marché. Il ya des
difficultés donc sur l’identification des dossiers déjà vérifiés ou non, des dossiers par natures
(dossiers de supervisions, dossiers des ZC, différents ateliers, divers missions et activités
techniques

1-1.2. Le dénombrement

-Mécanisme de rémunération
49

Pendant le dénombrement, la rémunération des Agents se fait toujours par le mobile-


Banking TELMA et par le BFV. Elle est basée sur la liste de tous les Agents venant des
superviseurs ou les responsables des districts. La rémunération se décompose par les Agents
non retenus mais qui ont assistés la formation et les Agents retenus qui ont signé leur contrat.

-Le problème rencontré

On a dit que la rémunération est basée sur la liste. L’UGP INSTAT a recruté un
cabinet qui va assurer le contrôle, le suivi et le traitement des erreurs sur la liste donnée. Ce
cabinet assure la durée de travail et le montant payé par chaque Agent. Il assure la
disponibilité des documents nécessaires au paiement des Agents et centralise les documents et
contrats venant du contrôleur et assure le contrôle sur l’archivage. Malgré l’effort qu’il a fait,
on a trouvé des erreurs sur la liste lors de la première tranche de paiement : il y des doublons,
des personnes qui n’ont pas admis mais ayant perçus la rémunération, des Agents qui n’ont
pas mentionnés dans la liste.

Ce problème est dû aux compétences insuffisantes des personnels et l’insuffisance des


méthodologies de travail car il y a des milliers des Agents qui sont travaillés partout
Madagascar. Donc on a besoin des personnels qualifiés pour faire le suivi des listes des
personnels et avoir la prudence sur la méthodologie de travail. La faiblesse qui se pose ici
c’est le non mis en place du personnel qui assure la fiabilité de la liste dès le début du
recrutement.

1-1.3 Le passation de marché


-L’annulation des marchés

Beaucoup de marché ont été annulés à cause de du retard de délai de l’exécution du


marché. Ce retard est dû à la réévaluation provoquée par la contestation des soumissionnaires
sur l’évaluation des marchés. Il est aussi dû à la relance du marché pour la raison de
l’insuffisance des nombres soumissionnaires attendus selon la procédure. Cette relace entraine
aussi un retard sur le besoin. Après le rapport au niveau de la banque mondiale, ces marchés
sont annulés.

Concernant les contestations fournisseurs, l’Auditeur interne est le responsable de


l’exécution et le suivi du manuel de la passation de marché. Elle procède à la vérification et
prépare de la réponse à l’endroit de l’auteur de la plainte. Il envoi la copie de la plainte à la
banque mondiale matérialisé par des commentaires et la banque donne des opinions
50

concernant la prolongation du délai de la soumission, ou la révision des dossiers ou même


l’annulation de la passation de marché. Enfin on doit donner la réponse à la personne qui a
déposé la plainte pour leur satisfaction.

On peut conclure qu’il y a risque des fraudes ou collusion sur la passation de marché
qui est la raison de la contestation ou encore il y a insuffisance des compétences et les
qualifications requises.

-Le délai de paiement des fournisseurs

Concernant le délai de paiement des fournisseurs, il y a aussi des retards. Cela est dû
par les anomalies des factures données par les fournisseurs. Prenons par exemples la
prestation de service concernant la location de voiture, on doit contrôler la facture par rapport
au fiche de bord. Il y aussi des manquements des signatures. A cause des divers problèmes, on
doit faire la demande d’éclaircissement au niveau des fournisseurs. Tous ces problèmes sont
les raisons de retard de paiement des fournisseurs. Donc les procédures sur le paiement ne
sont pas respectées.

-Lecontrat des personnels sur terrain

La passation de marché assure l’établissement des contrats des Agents sur terrain
pendant la cartographie. Malheureusement, il y a des problèmes sur le contrat : elles ne sont
pas classées par les natures qui entrainent des difficultés sur la recherche du contrat d’une
personne en cas de besoin. La liste des Agents qui ont signés le contrat n’est pas disponible en
même temps. On peut dire qu’il y a insuffisance des personnels dans la passation des marchés
qui assurent les contrats et les suivis nécessaires.

1-1.4 La finance et la comptabilité


La comptabilité des activités n’exprime pas les libellés clairs de l’activité dans
l’écriture comptable. Cela entraine une difficulté des vérifications au poste du vérificateur
interne à propos de la recherche de la source du décaissement lors des activités techniques.
Ensuite La comptabilité ne fait pas un compte auxiliaire par ZC pour savoir le montant
envoyé envers les différents ZC lors de la cartographie. Et les fonctionnements de différentes
zones de contrôles sont inclus dans un seul décaissement ou dans un BR proprement dite qui
rend la vérification difficile. Dans ce sens, plusieurs contrôleurs sont les bénéficiaires d’un
décaissement.
51

Ces deux situations impliquent encore des pertes des temps sur la vérification des
fonds alloués aux activités.

1-1.5. L’audit interne et performance


L’activité de l’auditeur interne est très importante dans un projet car on a beaucoup
des risques qu’on doit gérer. La plupart des performances du projet dépendent de l’auditeur
selon leurs normes d’audit. Concernant la performance, il y a les indicateurs ou les critères de
performances pour l’auditeur. Ces indicateurs sont qualitatifs ou quantitatives.

1-1.5.1 les critères qualitatifs

Comme toutes les sociétés, le projet a aussi le critère qualitatif pour mesurer la
performance. Pour l’UGP INSTAT, on a dit que la performance dépend de la compétence de
l’auditeur qui apporte le projet au meilleur pilotage plus précisément en terme de respect et le
suivi de la procédure, et ensuite les suivis des recommandations des proposés par les auditeurs
concernant les activités définis.

On peut dire que lors de la vérification des pièces justificatives, nous ne trouvons
aucune procédure de la vérification. Donc les vérificateurs internes effectuent la vérification
selon leur compétence en matière d’éligibilité des pièces. On a trouvé aussi du cumul de la
tâche au niveau de l’UGP car l’effectif du personnel dans un domaine au n’est pas suffisant.

Pour mettre en œuvre la fiabilité de l’information financière qui est l’un des
objectifs de la contrôle interne. Il faut mettre en place une procédure de contrôle interne pour
saisir fidèlement tous les opérations que l’organisation réalise. La qualité de ce dispositif
peut être recherché au moyen de la séparation de tâche (Enregistrement, opérationnel et la
tâche de conservation) et la description de la fonction. 9Mais on trouve ici du cumul des
tâches en cas des risques non maitrisables. Donc il y une probabilité du risque d’erreur car
l’information fiable signifie vérifiable.

En cas de risque non maitrisable, l’auditeur interna a fait la tache opérationnelle.


Selon la norme NTOSAI dans son paragraphe 2.2.27 que « l’organisme qui assure le contrôle
ne doit pas participer à la gestion ou au opérations de l’unité contrôlée. Les Agents
procédant au contrôle de doivent pas être membres des comités de gestion et si des conseils
doivent être donnés, il doit être spécifié clairement qu’il ne s’agit que des conseils ou de

9
Robert OBERT, Marie-PIERRE MAIRESSE, « Comptabilité et audit » p 513
52

recommandations. » 10 L’auditeur interne agit sur des taches opérationnelles car les risques
de perte de fonds sont très élevés dus à la non fiabilité de la liste des Agents sur terrain. Cela
signifie qu’il y indicateur de la compatibilité de la tâche de l’auditeur.

Ensuite, la performance du projet dépend encore par le suivi des recommandations


proposés par les auditeurs que ce soit interne ou externe. On constate que les
recommandations ne sont pas intégralement mises en œuvre au sein de l’UGP.

1-1.5.2 la performance quantitative

La performance du projet est mesurée quantitativement par la réalisation de l’activité


par rapport à la prévision. Le RSE a effectué le suivi et l’évaluation de l’activité par rapport
au PTAet le PPM. Elle concerne aussi le délai d’exécution de différentes procédures du
marché ou le délai d’exécution proprement dite. On dit que le projet est performant
quantitativement en terme d’audit lorsque les procédures enterme de délais sont respectées et
l’écart positive entre prévision et réalisation est atteint. Mais nous avons vu les différents
retards de l’exécution de marché à cause des différents raisons cités ci-dessus.

En termes de vérification, la performance peut être mesurée par le pourcentage des


vérifications des fonds alloués par le projet lors de différentes activités techniques. Vu
l’insuffisance des personnels qui assure la vérification, elles sont en retard et ensuite le
pourcentage de la vérification reste un peu plus faible.

1-1.6 L’Ergonomie
Comme on a dit que l’ergonomie est un facteur de la performance. Elle améliore l’efficacité
humaine et diminuer la peine du travail. Elle a pour but de prendre en considération des
ressources humaines. L’auditeur interne ont accès à tous les personnels et assurent le
gouvernement d’entreprise efficace. Donc on doit contrôler la gestion des ressources
humaines.

Le rythme de travail et les contraintes de temps au sein de l’UGP INSTAT est


inévitable à cause des différents problèmes à résoudre et les différentes urgences sur diverses
activités.On peut dire que l’objectif est difficile à atteindre pour la raison des difficultés des
taches à effectuer.Cette réalité a une conséquence sur la santé des personnels et ses ambitions
sur le travail.

10
Code de déontologie et Norme de contrôle INTOSAI paragraphe 2.2.27
53

Tableau n° 2 : Ergonomie au sein de l’UGP

Critère à évaluer Critère normale Critère existant


-On a besoins de 4 personnels au
-l’UGP n’a que 1 Responsable et 2
niveau de la passation de marché
Nombre de personnels Stagiaires à la passation de marché
-La vérification interne a besoin de 6 à
-seul 3 personnels et 2 stagiaires
8 personnels
effectuent la vérification.
Parfois au sein de l’UGP, un travailleur a
Horaire de travail Le travailleur doit travailler 8 heures travailler plus de 10h/jours à cause des
par jours normalement différents problèmes et des difficultés à
résoudre
4 personnes par bureau au niveau de la
Bureau de travail Au plus 2 personnes par bureau
vérification interne
Aucun boite archives pour le
Matières consommables 100 boites archives pour le classement
classement

Sources : Auteur, Juin 2018

1-2 Les forces

1-2.1 L’évaluation et prévision annuelle des risques


Le champ d’intervention de l’auditeur interne reste très large car on a beaucoup
d’entité à auditer (sur terrain ou au sein du projet). Outre, les divers risques sont plus
significatifs. Cela lui oblige d’avoir une méthodologie de travail bien fondée et bien définie.

L’auditeur interne effectue une analyse prévisionnelle des risques qui peuvent se
présenter au cours de l’activité. Cette prévision aide à la recherche de la prévention et au
pilotage du projet. C’est une méthode efficace car elle est fondée par une réalité et des
expériences qui ont été déjà vuesauparavant. L’auditeur interne s’appuie sur la cartographie
des risques pour la mise en œuvre de cette prévision.

1-2.2 Le rapport trimestriel du progrès


Comme on a vu, chaque domaine qui constitue l’UGP INSTAT effectue un rapport
trimestriel du progrès et la situation de l’activité dans le temps. Professionnellement, elle
exige une analyse des activités effectuées et celles qui sont en attente, les faiblesses qu’on a
trouvées et les mesures correctives pour les prochaines activités. Ces diagnostics permettent
aux personnels de faire encore des efforts en matière de son travail car la banque mondiale
évalue les personnels de l’UGP selon leur tâche annuellement.

1-2.3 la revue de la banque mondiale et l’audit externe


A partir des rapports présentés, la banque mondiale effectue une revue tous les trois
mois. Un consultant de la banque mondiale descend au sein de l’UGP pour voir la réalité sur
le rapport effectué. Il effectue un bilan de tous les activités en rapprochant les dépenses
54

effectuées et les justifications des pièces y afférents. Il a accès aussi à tous les documents
concernant l’activité et il a émis des recommandations avant de transmettre le rapport à la
banque mondiale.

Outre, une mission d’audit externe est considéré pour une force pour l’UGP
INSTAT. Elle effectue sa mission selon les normes et la code de la déontologie pour lui
permettre d’émettre une opinion concernant l’UGP INSTAT. A la fin de sa mission, elle met
en place des recommandations à chaque domaine ou service qui constitue l’Unité. Ensuite
l’auditeur interne est le responsable de suivi de la mise en œuvre de recommandations
données par l’auditeur externe. Le suivi des recommandations est un outil de performance
pour l’entité donc il est important de les mettre en place.

1-2.4 Les compétences et qualifications


1-2.4.1 Les qualité requise et le développement professionnel

Concernant les compétences, l’INTOSAI affirme que les personnes responsables


des contrôles ne doivent entreprendre des activités pour lesquelles ils ne sont pas compétents
et ainsi « ils doivent connaitre et appliquer les normes, les politiques et les procédures, de
comptabilité et de la gestion financière ». 11

Tous les responsables de l’UGP INSTAT sont compétents dans tous les travails qu’ils
exécutent. Face au différent obstacle et des risques qui peuvent apparaitre, Ils obtiennent
toujours des expériences selon la réalité. On peut dire que chaque entité constitue un
développement professionnel comme on a dit dans le code de déontologie de la norme
INTOSAI « les contrôleurs doivent utiliser des méthodes et des pratiques de la meilleure
qualité possible dans leur contrôle. Ils sont tenus de respecter les principes de base et les
normes de contrôle généralement admise », « Ils sont tenus de veiller constamment à la mise
à niveau et à l’amélioration des compétences qui leurs sont nécessaires pour s’acquitter de
leurs responsabilités professionnelles ».12L’auditeur interne est l’entité le plus concerné dans
cette affirmation. Cette affirmation est prouvée car l’auditeur interne a accès dans tous les
documents et toutes les activités de l’UGP INSTAT. Donc il trouve un développement
professionnel, des compétences face aux événements bloquants qui ont pris place.

Dans son interprétation, la norme IIA affirme que « les connaissances, le savoir-faire
et les autres compétences sont une expression générique utilisé pour décrire la capacité
11
Code de déontologie et norme de contrôle INTOSAI paragraphe 29
12
Code de déontologie et norme de contrôle INTOSAI paragraphe 32
55

professionnelle dont les auditeurs doivent disposer pour pouvoir exercer efficacement leurs
responsabilités professionnelles ». On peut conclure la compétence et la capacité de l’auditeur
à partir des rapports qu’il effectue lors d’une mission d’audit. En effet, les compétences et les
qualifications est une qualité incontournable lors de l’audit. L’UGP effectue un rapport
trimestriel à la banque mondiale qui prouve leur capacité et compétence professionnelle.

1-2.4.2 le recrutement du personnel

Lors de recrutement du personnel ou consultant de l’UGP, La procédure exige que


l’appel à la manifestation d’intérêt doit être paru dans les journaux. Les candidats doivent
passer aux évaluations des dossiers concernant les qualifications et ses conformités par
rapport aux qualités exigés lors de l’appel à la manifestation d’intérêt. Ayant passé
l’évaluation, les candidats retenus doivent passer à une interview matérialisée par la grille
d’évaluation. Cette grille est élaborée par les termes de références et les qualités attendus au
candidat. Ensuite, après validation, le responsable de recrutement doit faire un compte rendu à
la banque mondiale à propos de tous les processus de recrutement, les candidats retenus et
leurs qualifications matérialisé par son CV. Cette étape permet de confirmer l’éligibilité du
candidat. Notons que les diplômes doivent être certifié pour qu’il soit acceptable.

Tous ces processus cité ci-dessus nous montre que l’UGP a besoins des personnels
bien qualifiés et expérimentés pour l’exécution ses tâches quotidiennes. Avoir des personnels
ayant la meilleure qualité professionnelle est une force pour faire face aux complexités des
tâches et des risques probables. En effet, les personnels compétents permettent la facilitation
de la tâche de l’auditeur interne pour l’exécution de leur mission.

Section 2 : Le diagnostic externe

2-1 Les menaces


L’activité de l’UGP trouve une grande menace face à la situation politique qui se
présente à Madagascar. La suspension de financement est un fait probable pour la raison de la
crise qui se passe. Lorsqu’il y des changements des ministres dans le ministère de l’économie
et du plan, le ministère de finance et de budget, cela arrivera-t-elle à changer le membre du
COPIL ? Cette changement est-elle authentique et constitue un non objection.

Ensuite, la situation actuelle permet aussi à l’apparition de beaucoup des risques, la


gestion de fonds sur terrain face aux insécurités. Ce risque permet à la cessation de l’activité
56

du recensement car elle permet à la banque mondiale de ne pas avoir une assurance de
l’obtention du résultat.

2-2 Les opportunités


On affirme la PTA de l’UGP doit toujours passer au niveau de COPIL pour
validation et à la banque mondiale pour l’avis de non objection. Cette obligation permet à
l’auditeur interne de minimiser son responsable quant au risque qui est apparu. L’auditeur
interne est le responsable de suivi et de contrôle, le conseil et d’appui ; alors on peut dire qu’il
est une entité clé à la prise de décision faite par les responsables. Ensuite, les différents
événements qui se sont passés à Madagascar est un facteur externe qui peuvent ralentir un peu
l’activité parce que nous allons vu dans la section précédente qu’il y a insuffisance des
personnels. Cette situation permet à la complexité de des difficultés des taches. Chaque
personnel n’arrive pas à s’acquitter leur tâche dans le délai optimal.

Chapitre 2 : Les recommandations

Nous avons vu précédemment le diagnostic interne qui nous a dit les faiblesses de
l’activité de l’UGP INSTAT qui permettent de complexer la tâche d’audit interne. Ensuite les
57

forces permettant d’améliorer le résultat dans les délais prévus et qui participe encore à la
facilitation des tâches de l’auditeur interne. Les diagnostics externes sont l’analyse des
facteurs externes à l’UGP mais ayant un impact sur le développement de l’activité que ce soit
positif ou négatif.

Dans ce nouveau chapitre, nous allons offrir des recommandations et les propositions
de différentes solutions qui permettent à améliorer l’activité et d’atteindre la performance en
matière d’audit interne. Nous allons voir dans la première section les recommandations
concernant l’audit interne et dans la deuxième section l’amélioration de son champ
d’intervention pour la facilitation de son mission d’audit.

Section1 : L’audit interne


Au niveau du comité de pilotage, il n’y a pas de comité d’audit qui permet à l’auditeur
interne de faire un rapport d’audit et d’offrir des recommandations. Le comité d’audit fortifie
aussi le renforcement de procédure au sein de l’UGP. Il faut fournir une procédure et le
mettre en œuvre pour chaque activité. Cette renforcement permet de réduire les risques et
facilite le travail.

Selon la norme, l’audit interne ne doit pas faire une tache opérationnelle. Mais comme
nous avons vu, il y a la prise de cette tâche par l’auditeur interne. Cette situation implique une
conséquence sur l’audit interne donc il ne doit pas s’acquitter de ce travail. Il est mieux de
faire un recrutement de personnel compétent ou encore faire des renforts temporels de
personnel expérimenté.

Section 2 : les champs d’intervention de l’auditeur interne


Pour que la mission d’audit soit un peu facile, il est mieux de renforcer les entités
auditées et d’améliorer sa condition de travail. Dans cette section nous allons voir
successivement le vérificateur interne, la comptabilité et la passation de marché. Ces trois
domaines sont les plus audités au cours du temps lors d’une mission d’audit.

2-1 La vérification interne


Le vérificateur interne réalise la vérification apriori des pièces de dépenses afin de
s’assurer que les procédures sont respectées. Il participe au suivi delaréalisation des activités
financés par le projet en collaboration avec des autres responsables au sein de l’UGP afin de
pouvoir faire un suivi des fonds utilisés et les reliquats y afférents. Il assure la disponibilité
des pièces justificatives et la vérification des dépenses réalisées en assurant la conformité et
l’authenticité des procédures du projet.
58

Pour assurer et faciliter la tâche du vérificateur, il vaut mieux d’entamer au formation


des contrôleurs en matière de finances en matière de non compensation des dépenses. Dans ce
cas tous les pièces sont identifiées et facile à traiter.

Ensuite, on doit récupérer les pièces par tranche de paiement ou par Bordereau de
règlement pour assurer la justification d’un décaissement intégralement au fil de temps. Dans
ce cas, le vérificateur n’utilise plus la méthode extra comptable pour la vérification des pièces.
En plus, il faut bien classer le dossier selon leur nature et leur numéro.

Pour la vérification de dépenses réalisées et pour la minimisation des risques. La mise


en place de laprocédure de vérification des pièces justificatives par BR est indispensable.
Ensuite, On cherche de compter le nombre de jour travaillé et l’effectif des personnels sur
terrain au cours du temps. Alors on doit travailler avec le personnel qui assure le suivi des
personnels sur terrain.

2-2 La comptabilité
Il y a évidemment une dépendance des taches entre le vérificateur interne et la
comptabilité. Premièrement, on doit mentionner clairement les libellés de l’écriture comptable
pour assurer la vérification des dossiers. Dans ce cas, le vérificateur interne n’utilise plus le
montant de décaissement comme référence mais le libellé pour assurer la vérification des
pièces convenant.

Pour le paiement des zones de contrôles, il faut émettre une BR par ZC pour éviter la
compensation qui implique la complexité de la vérification. Alors, BR est destiné à une zone
de contrôle. Ou encore, il faut mettre un compte auxiliaire par ZC afin de pouvoir connaitre le
montant décaissé par Zone de contrôle.

2-3. La passation de marché


Nous avons vu le problème de la passation de marché : les retards causés par la
réévaluation des dossiers d’appel d’offre. L’annulation de marché pour la raison de la
contestation des soumissionnaires et ensuite la relance de l’appel d’offre suite à l’exigence de
la procédure de la passation de marché.

Pour assurer la résolution de ces problèmes, le renforcement de la capacité en matière


du système de passation de marché doit être mis en place. Cette opinion a pour but d’accélérer
et d’exécuter la passation de marché dans le délai prévu dans le PTA. La réévaluation ou non
59

de l’offre dépend de la qualité de travail et c’est pour ce là aussi qu’on doit renforcer la
procédure.

Au sein de l’UGP, le personnel qui assure intégralement le suivi et le classement des


contrats des personnels sur terrain n’existe pas. Cette situation entraine des positions
négatives au moment où l’auditeur externe effectue sa mission. Il faut mettre en place
l’établissement et le classement de ces contrats dans le délai optimal pour éviter les
difficultés.

2-4. L’Ergonomie et la santé


Entant qu’Auditeur interne qui assure le conseil et l’appui pour l’atteinte de la
performance et les résultats attendus pour chaque personnel, On affirme toujours il y a
toujours beaucoup des taches et des pressions venant de la réalité au sein de l’UGP. Le
principe de l’ergonomie concernant l’environnement de travail ainsi que la satisfaction des
personnels ne sont pas respectés. Seulement le besoin en matériel comme matériel de bureau
et les transports sont satisfaits. L’insatisfaction de l’ergonomie et la pression sans cesse au
sein de l’unité permet d’avoir un effet sur la santé des personnels permettant de diminuer le
résultat. Une seule solution est apportée : l’augmentation de nombre de personnel compétent
et expérimenté.

Conclusion générale

Pour conclure, la connaissance de la situation actuelle d’un pays est un élément


incontournable pour développer le pays. Cette situation est caractérisée par plusieurs
indicateurs et ces indicateurs sont nécessaires pour la prise de décision et la mise en œuvre
d’une stratégie pour le développement d’un pays.
60

De nos jours, Madagascar est un pays pauvre suivant les plusieurs indicateurs et les
actualités qu’on peut interpréter partout. Le gouvernement Malagasy doit fournir des
stratégies bien définis pour le futur de notre pays. C’est pour cette raison là qu’on effectue le
recensement.

Le gouvernement Malagasy a obtenu un financement de la banque mondiale pour


l’exécution de la RGPH-3. Normalement ; le recensement doit être faite tous les 10 ans selon
la directive des nations Unis. Concernant notre pays, notre dernier recensement a été effectué
l’année 1993. Donc on peut dire que les données et les indicateurs ne sont plus actualisés dans
le temps. En effet, Le gouvernement a décidé d’effectuer le RGPH-3.

Pour assurer le bon déroulement de l’activité, L’INSTAT a décidé de créer l’UGP


INSTAT qui est une unité de gestion fiduciaire du projet et la CCER, un organisme de gestion
technique du recensement. L’UGP INSTAT est sous l’autorité hiérarchique du coordonnateur
du projet.il rend ses activités au comité de pilotage et à la banque mondiale.

Suivant la complexité des tâches, la procédure et les règlements ainsi que les
différentes conventions sont mises en places. L’auditeur est le personnel qui assure son mis en
œuvre. L’auditeur a beaucoup des tâches sur son activité car il a de vaste champ
d’intervention.

L’auditeur interne intervient sur les personnels de terrain. Des milliers des Agents sont
déployés sur terrain pour assurer les collectes des données. Cette situation provoque des
difficultés et les complexités des travails. Concernant la rémunération des Agents, le
processus prend 4 à 5 jours pour son exécution qui entraine le non-respect de délai défini au
début de l’activité. Il y a aussi des complexités à cause de la confusion de la nature des
dépenses faites par les contrôleurs sur terrain pendant la cartographie.

L’auditeur interne assure aussi le bon déroulement de l’activité interne de l’UGP à


travers ses personnels. On note que tous les domaines au sein de l’UGP : la passation de
marché, le suivi et évaluation, l’administration et le finance ont des processus et des
procédures qu’ils doivent suivre durant ses activités. Le responsable de suivi-évaluation
effectue le suivi de l’exécution de toutes les activités prévues dans le PTA. La passation de
marché est un organe qui assure la mise en œuvre des prévisions sur le marché à en prenant
référence au plan de passation de marché. Le responsable Administratif assure le paiement
des marchés attribués suivant les procédures et le paiement des activités techniques selon les
61

requêtes de la CCER.IL assure aussi la gestion et le suivi de trésorerie de l’UGP. En même


temps, L’auditeur interne assure le respect des procédures et les différentes conventions
concernant l’exécution de leurs tâches quotidiennes. Dans ce cas, l’auditeur interne doit être
une personnel qualifié et compétent ainsi, avoir des expériences en terme d’audit.

Pendant ce période de RGPH-3, le projet a investis des matériels pour l’assurance de


bon déroulement de l’activité. La plupart de ces matériels sont utilisés sur terrain durant la
cartographie. L’auditeur interne est aussi le responsable du suivi des matériels et son remise
ainsi que son évaluation au niveau de la CCER à la fin de la mission.

Durant toute activité concernant l’UGP INSTAT, l’auditeur interne a pour mission de
contrôle et le suivi de la mise en œuvre des procédures. Ensuite, il effectue le conseil et
l’appui des directions sur la prise de décision. L’auditeur ne doit pas effectuer une tache
opérationnelle. Il ne doit pas être influencé par les différents personnels au sein de l’UGP.

Beaucoup de risque peuvent apparaitre concernant cette activité dû aux effectifs


massifs des personnels embauchés et déployés sur terrain. Afin de prendre des mesures
préventives, l’auditeur interne effectue des prévisions annuelles en faisant la cartographie des
risques. Il effectue l’évaluation et la probabilité de son apparence. Après cette démarché, il
effectue le plan d’audit y afférant.

Malgré toutes les mesures prises, l’UGP a toujours des difficultés sur les risques non
maitrisables parce qu’on a déployé des agents sur terrain et faire le paiement sans avoir des
listes fiables. Sur terrain les complots entre les contrôleurs et les superviseurs peuvent
apparaitre.

Durant la cartographie, on a effectué le paiement par BR. Le BR est un bordereau de


règlement ou le décaissement faite par l’UGP. Malheureusement, un BR contient les budgets
destinés aux plusieurs zones de contrôle. Il y a non identification de budgets de chaque zone
de contrôle en termes de la comptabilité. Cette situation entraine la difficulté de la
justification par rapport au décaissement effectif. Au cours du dénombrement, la difficulté se
trouve sur la liste des agents à payer.

La passation de marché trouve aussi des difficultés. Il y avait de retard de l’exécution


de marché suivant les contestations des soumissionnaires et les réévaluations ainsi que les
relances de certains appel d’offres. Ces situations entrainent l’annulation de marché après la
recommandation de la banque mondiale. Le paiement du fournisseur retenu est toujours aussi
62

en retard suite à la non-conformité des factures et les dossiers nécessaires au paiement. Dans
ce cas on doit embaucher les personnels suivant ces fortes capacités et des
expériences.Ontrouve aussi que le suivi de la liste des Agents sur terrain n’existe pas au sein
de l’UGP. La vérification du décaissement a été difficile à cause de cette inexistence. Alors,
on doit renforcer la procédure en système de passation de marché au sein de l’UGP.

Le responsable de la comptabilité n’exprime pas des libellées claires dans son


écriturecomptablequi provoquent les difficultés de la justification du décaissement. Pour y
remédier, il doit mettre de façon claire l’écriture et de créer des comptes auxiliaires par
bénéficiaire ou encore de faire le paiement par BR par ZC pour faciliter le paiement.

En parlant de l’audit interne, la performance se place, en terme qualitatives, sur la


mise en place des recommandations, les compétences et l’indépendance. Il n’y a pas encore le
comité d’audit ou l’auditeur interne rend compte le résultat de sa mission. Il doit
communiquer le résultat au sein du responsable et au coordonnateur. Dans sens il n’a pas son
indépendance.

Concernant l’Ergonomie, la pression du travail au sein de l’UGP est inévitable car il


ya des différentes urgences. Mais on peut dire que l’ergonomie est un facteur de la
performance de l’entreprise.

Malgré tous les problèmes cités ci-dessus, l’UGP a ses forces sur la gestion. Elle
effectue la prévision annuelle des risques qui diminue la probabilité d’apparence. L’audit
interne et la revue de la banque mondiale aussi est un facteur d’amélioration de l’activité
existant au sein de l’UGP.

Durant le recrutement, le processus de recrutement est très long. Il doit être parus dans
les journaux et les candidats doit passer à la présélection, aux entretiens et au test. On peut
dire que ce sont les personnels qualifiés sont embauchés.

Généralement, L’insuffisance en matière de ressources humaines est un facteur


bloquant du projet de recensement au sein de l’UGP. Ce problème est la source de la
difficulté des taches. La seule solution est de recruter des personnels ayant le dynamisme et
des compétences ainsi que des expériences dans son travail.

La performance du projet se place d’abord sur le respect de procédures proposées. Si


tous personnels le suivent, la mission de l’auditeur interne devient plus facile. Elle dépend
63

beaucoup aussi sur la compétence de l’auditeur. L’auditeur interne est une entité qui ne prend
pas part à la tâche opérationnelle. Son activité c’est de faire une évaluation, observation et de
faire des recommandations et assure son suivi.

Concernant le suivi des recommandations, elle est un facteur important qui assure le
progrès du projet. L’auditeur interne effectue tous les évaluations, les prévisions et l’audit. Il
connait bien ceux qui sont bons ou mauvais pour le projet. Donc on peut dire que le projet est
performant au cas où toutes les entités suivent les recommandations proposées par l’auditeur
interne.

Face à la difficulté des travails au sein du projet, l’auditeur interne doit avoir ces
qualités pour effectuer sa mission. Il intervient dans tous les dossiers et dans tous les
personnels. Donc il doit avoir des plus des compétences et expériences requises. Le projet est
aussi performant si l’auditeur interne a des qualités incontournables sur la mission de suivi et
contrôle ainsi que le conseil.

La performance d’un projet dépend donc sur le renforcement et le respect des


procédures, le suivi des recommandations et l’indépendance de l’auditeur ainsi que les
qualifications et les compétences des personnels. Alors, on peut évaluer la performance d’un
projet à travers l’audit interne. En fait, l’auditeur interne assure le respect des procédures. Il
est le responsable de suivi de recommandations proposées par lui-même lors de la mission
d’audit ou encore par l’auditeur externe ou la revue de la banque mondiale.

Enfin, le recensement est un facteur essentiel pour la mise en œuvre d’une stratégie de
développement de notre pays. On peut avoir plusieurs indicateurs importants à partir des
donnés collectés. Suite à la situation politique actuelle de notre pays, la population Malagasy
a peur de son propriété surtout foncier car le questionnaire à poser lors du recensement est
profonde et concerne toutes les vies des malgaches et qu’ils les prennent comme
confidentielles. L’obtention des données fiables ne sont pas assurés. Est-ce qu’on peut faire
développer le pays alors en exploitant les données statistiques ?
64
V

Bibliographie et Webographie

Bibliographie
P. SCHICK, J. VERA, O. BOURROUILH-PAREGE« Audit interne et référentiel de
risques »,EditionDunod, Paris 2010.

Elisabeth Bertin, « Audit interne, Enjeux et pratiques à l’internationales », Edition Eyrolles


2009.

Gilles Barouch, » Améliorer votre efficacité » Edition Afnor 2010.

Robert OBERT, Marie-Pierre MAIRESSE, « Comptabilité et audit » Edition DUNOD 2009.

Jacques Renard, « Théorie et pratique de l’audit interne » Edition Eyrolle 2010

Norme d’audit interne IIA (Institute of internalAuditors) applicables au 1er Janvier 2009

Code de déontologie et norme de contrôle INTOSAI

Directive de décaissements applicables au financement des projets d’investissements World


bank groupe février 2017

Evaluation financière des projets Robert Houdayer ; 2ème édition

Webographie

http://www.gdle.net/pdf/GDLE-Ergonomie-Performance-Sante.pdf

https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/5385ceac307f7.pdf

http://www.needocs.com/document/professionnel-management-de-la-qualite-normes-iso-9001-
rapport-d-audit-interne-iso-9001-modele-audit-interne-iso-9001,13573
VI

Annexe n°1 : Tableau d’évaluation des risques

N° 1 2 3 4
Activité
Risques ou évènements incertains
Conséquences probables

Eléments clés du contrôle interne existants

Probabilité (P) 1à 5

Impact (I) 1 à5

Risques score=P*I

Mesure d'attenuation possible

Responsable

Source : UGP-INSTAT, Juin 2018


VII

Annexe 2 : Tableau de suivi des recommandations

Activités

N° Constats Recommandations Responsable Avis audité situation actuelle

3
4
5
6
7

Source : UGP-INSTAT,2018
VIII

Table des matières


Remerciement ............................................................................................................................. I
Sommaire .............................................................................................................................................. II
Liste des tableaux et des figures ......................................................................................................................... III

Liste des Abréviations .............................................................................................................. IV


Introduction Générale ............................................................................................................... 1
Partie 1 : Matériel et Méthode .................................................................................................. 5
Chapitre I : Matériel ...................................................................................................... 6
Section 1 : Présentation du projet ..................................................................... 6
1-1 : L’unité de Gestion de projet INSTAT .......................................................6

1-2 Les activités de l’UGP INSTAT .................................................................6

1-3 : Organigramme de l’UGP et les rôles de chaque poste ..............................8

1-4 : Justification de la zone d’étude ...............................................................11

Section 2 : Concept sur l’audit ....................................................................... 12


2-1 : Définition de l’audit .................................................................... 12
2-2 : La démarche de l’audit interne ................................................................13

2-3 : Les champs d’intervention d’audit interne ..............................................14

Section 3 : Concept sur la performance ...................................................................20

3-1 : Définition de la performance ...................................................................20

3-2 : L’Ergonomie, la performance et la santé.................................................21

3-3 : Evaluation de la performance de l’Entreprise .........................................22

Chapitre II : Méthodologie de recherche ................................................................... 23


Section 1 : La méthode de collecte des données ............................................. 24
1-1 : Entretien ..................................................................................................24

1-2 : La documentation ....................................................................................24

Section 2 : La méthode des traitements des données ..................................... 25


2-1 : Le traitement des données .......................................................................25

2-2 : les limites d’étude et les difficultés rencontrés........................................25

Partie 2 : Résultats de recherche ............................................................................................ 26


Chapitre I : Champ d’intervention de l’audit interne ................................................ 27
Section 1 : Les personnels sur terrain ............................................................ 28
1-1 : La cartographie ........................................................................................28
IX

1-2 : Les modes de paiement des agents sur terrain.........................................29

1-3 : Le dénombrement ....................................................................................32

Section 2 : Les domaines existants dans l’UGP INSTAT ............................. 33


2-1 : La passation de marché ...........................................................................33

2-2 : Le suivi-évaluation ..................................................................................35

2-3 : L’Administration et finance ....................................................................36

Section 3 : Les investissements matériels .................................................................37

3-1 : Les investissements matériels..................................................................37

3-2 :L’impact économique des matériels investis ............................................38

3-3 : L’audit interne et les matériels ................................................................38

Chapitre II : Les missions d’audit interne.................................................................. 39


Section 1 : Les missions de contrôle et de suivi .............................................. 39
Section 2 : Les missions de conseil et d’appui ............................................... 39
Chapitre III : La gestion des risques .......................................................................... 41
Section 1 : La prévision des risques ................................................................ 41
1-1 : La cartographie des risques .....................................................................41

1-2 : L’évaluation et analyse des risques pour l’UGP INSTAT ......................42

Section 2 : Le plan d’audit .............................................................................. 43


Section 3 : Les risques non maitrisables ...................................................................44

Partie 3 : Discussions et Recommandations .......................................................................... 45


Chapitre I : Discussions .............................................................................................. 46
Section 1 : Le diagnostic Interne .................................................................... 46
1-1 : les faiblesses ............................................................................................46

1-2 : Les forces ................................................................................................53

Section 2 : Le diagnostic externe ................................................................... 56


2-1 : Les menaces ............................................................................................56

2-2 : Les opportunités ......................................................................................56

Chapitre I : Recommandations ..............................................................................................57

Section 1 : L’audit interne ............................................................................... 57


Section 2 : les champs d’intervention d’audit interne ................................... 57
2-1 : La vérification interne .............................................................................58
X

2-2 : La comptabilité ........................................................................................58

2-3 : La passation de marché ...........................................................................59

2-4 : L’Ergonomie et la santé...........................................................................59

Conclusion Générale ............................................................................................................................60

Bibliographie et Webographie .................................................................................................. V


Annexe 1 : Tableau d’évaluation des risques......................................................................... VI
Annexe 2 : Tableau de suivi des recommandations ..............................................................VII

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