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Universitéd’Antananarivo
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Domaine des Sciences de la Société
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Mention Gestion
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Présenté par:
RATSIMANETRIMANANA Naivomahery
Expert-comptable
Université d’Antananarivo
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Domaine des Sciences de la Société
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Mention Gestion
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Présenté par:
RAMAHEFARIMANANA MiaryFinaritra
RATSIMANETRIMANANA Naivomahery
Expert-comptable
Remerciements
Ainsi, nous tenons à adresser nos vifs et sincères remerciements aux personnages
suivants :
Sommaire
Introduction Générale.............................................................................................................. 1
Partie 1 : Matériel et Méthode ................................................................................................ 5
Chapitre I : Matériel .................................................................................................... 6
Section 1 : Présentation du projet ................................................................... 6
Section 2 : Concept sur l’audit .................................................................................12
Section 3 : Concept sur la performance ...................................................................20
Tableau n°1 : Niveau des risques selon leur probabilité d’apparence et leurs inpacts ..................... 42
AO : Appel d’Offre
BR : Bordereau de Règlement
ZC : Zone de Contrôle
ZD : Zone de dénombrement
Introduction générale
De nos jours, Madagascar est classé parmi les pays les plus pauvres du monde suivant
plusieurs indicateurs. Il y avait des différentes crises se sont passés dans notre pays et sont
supposés comme facteurs de notre pauvreté. Dans ce cas, le taux de chômage à Madagascar
ne cesse d’augmenter suite à la faillite des plusieurs sociétés. C’est pourquoi on trouve partout
ici à Madagascar des secteurs informels et de l’insécurité qui sont des indicateurs de pauvreté
d’un pays.
D’autrecôté, Il est bien dit que Madagascar est un pays agricole. La plupart de la
population malagasy vit dans le secteur tertiaire qui n’est pas suffisant pour eux de satisfaire
leurs besoins nécessaires. Afin de prendre des décisions et des stratégies pour faire développer
le pays, il est nécessaire de savoir la condition de vie de la population.
On peut faire aussi le suivi de la pauvreté. L’indicateur de la pauvreté est l’un des plus
sollicités par les utilisateurs de données à Madagascar (gouvernement et partenaires au
développement). Le RGPH permet de renseigner certaines dimensions de la pauvreté à partir
des informations collectées sur les ménages, la condition d’habitation, l’alphabétisation, la
scolarisation, l’emploi, la santé, etc. Il permettra plus particulièrement d’obtenir une meilleure
estimation de l’IDH à partir d’une valeur actualisée de l’espérance de vie à la naissance.
Suite à notre pauvreté, Notre pays n’arrive pas à effectuer du grand projet. Donc, Le
gouvernement malagasy a obtenu de la banque mondiale un accord de principe pour le
financement d’un projet visant à renforcer la capacité de l’institut national de la statistique, à
produire des statistiques de qualité et de les rendre accessibles aux décideurs et aux publics.
Pour faire cette cartographie, L’INSTAT à travers le CCER a déployée sur terrain des
Agents cartographes. Ces agentsontdébutéleurs prestations le mois de juin 2017 et ses
missions durent 120 jours suivant la prévision. On n’a pas réussi à terminer la cartographie
après ce 120jours dû au plusieurs facteurs. Donc on aura dû prolonger l’activité jusqu’à la fin
3
du mois de janvier. Il y a beaucoup des difficultés durant la gestion financière de ces Agents
sur terrain et c’est pourquoi la mise en place d’une structure d’audit bien défini est nécessaire.
Puisque cette activité semble très large et on trouve des complexités sur la gestion
financière du projet et les ressources humaines à gérer sont déployées sur terrain, beaucoup
des risques peuvent apparaitre. En effet, il nécessite un audit bien organisé pour faire le suivi.
Il y a la question qui se pose c’est : « Est-ce qu’on peut évaluer la performance d’un projet à
travers l’audit ? » C’est pour ce là que nous choisissons le thème concernant l’audit interne
et la performance du projet.Il y a lieu d’évaluer les meilleures méthodes d’évaluation de la
performance en vue de les qualifier. La performance peut être basée sur l’évaluation de
l’efficacité et de l’efficience du projet.
Nous avons effectué notre mémoire sous forme IMMRED suivant la directive de la
mention Gestion à l’Université. On a donc, divisé ce mémoire en trois parties différents :
l’introduction générale, matériel et méthode, résultat, discussions et recommandations et enfin
la conclusion générale.
Dans le chapitre matériel nous allons présenter généralement l’UGP INSTAT, nous
allons parler ses activités ainsi que la hiérarchisation qui existe dans cette unité les rôles de
chaque poste ou domaine. Après cela, nous allons voir les parties théoriques que nous avons
portées sur terrain afin devérifier la réalité et identifier les particularités de l’audit. Tandis que
dans le chapitre méthode, nous allons voir la méthode de collecte, le traitement des données et
enfin les difficultés et problèmes rencontrés.
La deuxième partie de notre mémoire nous présente les résultats de notre recherche.
Nous allons parler dans cette partie comme premier chapitre les différents champs
d’intervention d’auditeur interne en parlant les différents personnels sur terrain, les différents
postes qui existent dans l’UGP (le suivi évaluation, la passation de marché, le vérificateur
interne, l’administration et finance). Puis, dans le deuxième chapitre, on va entamer les
différents rôles de l’Auditeur interne et enfin comme troisième chapitre les moyens de gestion
des risques et les différents indicateurs de performances en terme d’Audit.
Enfin, nous allons aborder dans la troisième partie, les discussions et les
recommandations ainsi que les propositions des différentes solutions nécessaires pour la
performance de l’UGP INSTAT.
5
Chapitre I : Matériels
Dans ce chapitre nous allons voir la présentation de la zone d’étude qui est l’unité de
Gestion de projet INSTAT, puis outils de collectes des donnés.
Elle assure l’élaboration de tous les rapports nécessaires pour les parties prenantes :
l’UGP, les bailleurs des fonds, selon les périodicités requises dans l’accord de crédit et le
présent manuel.
D’autre part elle effectue la soumission des demandes de non objection pour les
projets de contrat ayant besoin d’un avis à priori de la banque mondiale. Elle effectue le suivi
et l’évaluation de l’exécution du projet et la mise en œuvre de toutes les mesures appropriés
pour maitriser les écarts constatés entre les réalisations et les prévisions ou les risques
d’écarts.
Enfin, Elle met en œuvre des recommandations formulées lors des audits et des
missions de supervision.
b- Le Directeur du projet
c- Responsable de suivi-évaluation
Il est aussi la relève du directeur du projet. Il a autorité sur son assistant Administratif
et financier, sur le comptable. Il assure la bonne gestion comptable et financière du projet
conformément au terme de document juridique de financement, à la directive de la banque
mondiale en matière de la gestion financière de projet, à la norme comptable en vigueur à
Madagascar et aux manuels de procédures du projet.
e- Le Comptable
f- L’Auditeur interne
travaux d’audit interne réalisé au cours de la période à tous les niveaux. Puis, il assure la
vérification du respect des règles et des procédures administratives, financières et comptables
ainsi que les lois et réglementations en vigueur et applicables au projet conformément au
terme de manuel de procédure du projet et de l’accord de crédit correspondant.
g- Le vérificateur interne
Il a pour rôle principale d’appuyer tous les personnels de l’UGP dans la planification ;
le suivi ; le contrôle et l’évaluation des réalisations dans le cadre de tout projet informatique et
réseau. Il est l’acteur principal du dynamisme et de la fiabilité de l’ensemble du système
d’information interne du projet. Il assure le suivi technique et le contrôle qualité des activités
liés à l’informatisation et aux infrastructures (travaux électriques, mise en place des logiciels
et matériels informatiques, la mise en réseau. Il identifie aussi les besoins de l’INSTAT et
l’UGP en terme de l’informatisation et assure le fonctionnement. Il participe à la validation
des spécifications techniques des matériels à acquérir et aux évaluations des acquisitions des
matériels et accessoires. Il assure la maintenance informatique durant leprojet.
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Commité
de pilotage
DG INSTAT
Directeur
de Projet
Vérificateur Auditeur
interne interne
Assistant Assistant de
vérificateur direction
interne
Assistant APM
Administratif et
Financier
Comptable
Le terme audit vient du mot latin. Mais la signification en français est de contrôler, vérifier,
surveiller et inspecter.
Dans le domaine financier, le terme audit recouvre le domaine tel que la certification
des comptes, attestation des éléments des comptes annuels ou analytiques, évaluation du
contrôle interne, acquisition ou restructuration d’entreprise.
Il est une mission de vérification des états financiers ayant pour objectif de permettre à
l’auditeur d’exprimer leur opinion motivée selon laquelle les états financiers ont été établis
dans tous leurs aspects significatifs conformément à un référentiel identifié.
On a défini l’audit interne comme « une activité indépendante et objective qui donne à
une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses
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conseils pour les améliorer, et contribue à créer la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à
atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses
processus de management des risques, de contrôle , et de gouvernement d’entreprise, et en
faisant des propositions pour renforcer leur efficacité)1
Dans ce point de vue, L’objectif d’audit est donc d’atteindre les objectifs par une
gestion efficiente et suivant la procédure et les conventions car il prévient, dissuade et détecte
les éventuelles erreurs, irrégularités et les fraudes.
La phase de préparation ouvre la mission d’audit. Cette phase exige des auditeurs une
capacité importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle
sollicite l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également la bonne connaissance
de l’entreprise car il faut savoir où on trouve la bonne information et à qui la demander. C’est
1
Elisabeth Bertin, « audit interne » p21
14
au cours de cette phase que l’auditeur interne va construire son référentiel c’est-à-dire le
modèle vers lequel doit tendre le résultat de sa mission. L’auditeur fait la familiarisation et la
prise de connaissance, l’identification des risques et l’élaboration du référentiel.
La phase de conclusion exige également et avant tout une grande faculté de synthèse et
une aptitude certaine à la rédaction, encore que les dialogue ne soit pas absent de cette
dernière période. L’auditeur va cette fois élaborer et présenter son produit après avoir
rassemblé les éléments de sa récolte : c’est le temps des engrangements et de la planification.
Un risque est défini comme un problème (une défaillance) qui pourrait se produire à
l’avenir, dans le fonctionnement de l’activité ou dans le cours de la réalisation d’une
prestation, et qui pourrait entraîner des conséquences négatives du point de vue de
l’entrepreneur ou de son client.3
2
Jacques Renard, « théorie et pratique de l’audit interne » p214
3
Gilles Barouch, « Améliorer votre efficacité », Edition Afnor 2010.p27
15
1-Risque faible
2-Risque moyen
3-Risque important
4-risque très important.
Le risque doit être traité selon la gravité de ses conséquences et la probabilité d’occurrence
(plus le risque a de chance de se produire, plus il est important). Les risques jugés très
importants et importants sont traités en toute première priorités
Critère n°1 : Occurrence (O) : quelle est la probabilité d’occurrence. On donne une valeur
selon leur probabilité de leur production : valeur de 1 à 10.
Critère n°2 : Gravité (G) : quelle est la gravité du risque. On donne d’une valeur de 1 à 4
selon leur degré de gravité.
Critère n°3 : Détection (D) : Quelle sont les possibilités de détection du risque avant qu’il ne
se produise. On donne une valeur de 1 à 4 selon le degré de la détectabilité et l’existence du
moyen de la détection. La valeur 1 signifie que la société a un moyen de détection efficace
tandis que la valeur n°4 exprime l’inexistence du moyen de détection.
Critère n°4 : Rattrapage (R) : Quels sont les moyens de rattrapage du risque une fois qu’il se
produit (efficacité de moyen de rattrapage). On a disposé d’un degré de 1 à 4 selon la
possibilité du rattrapage : la valeur 1 indique que c’est un risque moindre et on peut le
rattraper tandis que la valeur 4 signifie qu’aucune solution de remplacement existe.
L’indice de risque permet de classer les risques par ordre d’importance et de définir
l’ordre de priorité dans le traitement du risque. Le calcul de l’indice de risque se fait en
multipliant les 4 critères de risque selon la formule :
Plus l’indice est élevé, plus le risque est important et appelle un traitement prioritaire.
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Pour éviter les risques, il y a trois types des mesures pour les pallier : la prévention, la
détection et la protection. L’auditeur interne a pour rôle importante sur la mise en place de ces
mesures. La prévention consiste à éviter les risques en mettant en place des différentes
stratégies tandis que la détection est une mesure prise sur l’incident redouté malgré les
mesures de prévention, enfin la protection est une mesure pour limiter les dégâts occasionnés
et aussi limite les coûts.
• Assurance de la maîtrise de
risque:management; supervision de l'activité,
Activités de controle contrôles sur le traitement de
l'information,contrôle physique, indicateur de
performance)
Au sein du gouvernement d’entreprise, l’audit interne tient une place prépondérante car la
mise en place d’une bonne gouvernance est l’un de ses missions. Il assure l’existence, de la
diffusion et de l’efficience de tous les principes et bonnes pratiques.
Elle met à la disposition du conseil les ressources nécessaires pour la demande des
renseignements pour garantir l’indépendance. Puis, elle définit la structure organisationnelle
qui participe à la réalisation de la stratégie de l’organisation et communique au sein d’une
société la culture de la déontologie, les valeurs de l’organisation. Elle évalue le processus de
gouvernement d’entreprise et former des recommandations appropriées afin d’atteindre la
finalité d’une organisation. Elle est un appui d’uneorganisation pour le bon fonctionnement de
conseils dont son membre doit avoir des expériences et des compétences pour le
fonctionnement de’ l’organisation. Elle met en place le système du contrôle interne et
instaurer aussi une politique de gouvernement d’entreprise concernant la surveillance du
résultat.
Selon la norme IIA, La gouvernance constitue un des trois interventions de l’auditeur interne.
4
Audit interne et référentiel de risques P.SCHICK. J.VERA , O. BOURROUILH-PAREGE P7
5
Audit interne et référentiel de risques P.SCHICK. J.VERA , O. BOURROUILH-PAREGE P7
19
-contribue
contribue à la maitrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à
l’utilisation efficiente de ses ressources
ressou
-doit
doit lui permettre de prendre en compte les risques significatifs
On a pour but d’assurer que les informations financières et opérationnelles sont fiables et
les directives et procédures dont respectés. Tout responsable doit poser la question sur la
pertinence de ses objectifs (cohérence avec la finalité de l’organisation), l’adéq
l’adéquation moyens
et objectifs (efficience de l’organisation et adaptation des taches),mis en œuvre des moyens
(efficacité du pilotage, existence d’objectif et suivi), la qualité et fiabilité des informations et
prise de décision ; les respects des procédures et principes, la protection du patrimoine
financier, humain, matériel et immatériel (image, savoir-faire,
savoir faire, informations,..)
Les normes, l’auditeur a pour rôles de mettre en place un dispositif de contrôle interne
approprié en évaluant son efficacité et efficience
efficience et en encourageant son amélioration.
Pilotage
Information et
communication
Activité de controle
Environnement de controle
6
Robert OBERT- Marie Pierre MAIRESSE ? « Comptabilité et audit, manuel et application » p 510
20
OBJECTIFS
Conditions de travail
Pertinenc e Efficacité
Activité de travail
PERFORMANCE
Résultats
MOYENS Santé de l’opérateur
Efficience
Le segment entre résultats et moyens définit si l’entreprise a atteint ses objectifs avec
des moindres coûts.
Ce triangle de performance est utilisé par les organisations pour faire preuve qu’elles sont
performantes.
3-2.2 L’ergonomie
L’ergonomie améliore l’efficacité Humain et diminuer la peine au travail. Elle a pour
but de prendre en considération les ressources humaines sur les critères de performances.
atteindre, les outils à mis à disposition, les contraintes de temps et rythme de travail,
l’organisation du travail, environnement du travail.
L’activité de travail représente les processus par lesquels les opérateurs réalisent leur
travail. L’activité provoque une construction personnelle à l’opérateur. Cette construction
c’est l’intelligence qui se produit par les exigences de sa tâche et les environnements ainsi que
les différentes difficultés.
-Les effets de l’activité sur l’opérateur concernent la santé, la sécurité, la facilité d’usage, la
satisfaction de l’opérateur, l’apprentissage et le dynamisme sociale.
3-2.3 La santé
La bonne santé se définie comme une mesure dans laquelle un agent ou individu peut
réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins, évoluer dans son milieu. La santé a des liens
avec l’activité de travail, donc il faut prendre en compte et valoriser l’importance de la santé
sur l’organisation que ce soit santé physique, santé mentale comme le stress, la santé sociale
(appartenance au groupe, évolution) et enfin la santé cognitive (progression et formation des
compétences).
Pour conclure, ces trois piliers ont des rôles importants sur la performance de l’entreprise.
Donc, il faut le gérer de façon optimisé.
-les critères quantitatifs : le chiffre d’affaire, le résultat, la marge opérationnelle et les parts
de marché, les différents ratios (ROI, ROE et indicateurs de rentabilité et de profitabilité.
-l’efficacité : c’est l’atteinte des objectifs fixés par l’entreprise et qui relèvent de
lastratégiedéfinieselon le triangle de performance.
-l’efficience : c’est la réalisation des objectifs avec une optimisation de moyens pour parvenir
à un résultat, à une rentabilité maximale.
-le tableau de bord : c’est un document récapitulatif de l’ensemble des critères retenus par
l’entreprise pour évaluer ses performances.
C’est un outil qui visualise les informations essentielles au pilotage de l’entreprise. Il est
établi par les contrôleurs de gestion et destiné aux responsables qui peuvent analyser les écarts
entre les objectifs et les résultats pour décider des actions correctives.
Il permet :
Dans cette section ; nous allons parler de la méthodologie d’approche qu’on a utilisée
lors de l’étude. Nous aborderons la méthode de collecte des données et de la méthode de
traitement des donnés.
Pour les méthodes de collecte des données et traitement des données, on a deux types
de méthode : d’abord, la méthode hypothético-déductive qui consiste à élaborer des
hypothèses en fonction des théories et à examiner si les faits veulent bien se conformer à ces
hypothèses et par la même, vérifier les théories ou imposer son remaniement. On parle donc
des hypothèses en fonction des théories. Contrairement, la méthode inductive consiste, à
partir de ces faits, à chercher s’isoler mentalement pour réfléchir, méditer de ces faits des
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1-1 Entretien
Lors de la collecte des données, nous avons effectués des entretiens au personnel de
l’UGP INSTAT en faisant des questionnaires suivant les guides d’entretien nécessaires au
recueil des informations. Nous avons effectué un entretien avec l’Auditeur interne de l’UGP
pour la collecte des données et le fonctionnement de l’Audit au niveau de l’Unité. Il a tous les
informations concernant l’UGP INSTAT et les activités de la direction. Cet entretien nous
permet d’avoir les résultats qu’on va vérifier sur terrain à partir de la théorie.
1-2 La documentation
La documentation consiste à analyser des documents adéquats pour l’identification des
informations nécessaires l’élaboration de la mémoire. Nous avons effectué des lectures des
ouvrages et aussi des articles durant l’exécution de ce mémoire. Nous avons aussi effectué la
lecture de différentes normes et la procédure ainsi que le code de déontologie concernant
l’audit interne. Toutes ces lectures-là consisté à élaborer des théories nécessaires pour notre
étude.
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Elle permet de s’assurer que les risques sont identifiés et les opérations sont
maitrisées, les contrôles prévus sont effectués de façon cohérente et efficace selon les normes.
L’auditeur donne des recommandations sur les activités auditées et assure le suivi de ses
recommandations. L’auditeur a deux missions principales au niveau du projet.
L’audit interne a une place importante sur la réalisation de l’objectif. Dans ce sens,
on exige une mission bien défini et efficace pour minimiser les risques et d’atteindre l’objectif
avec efficience.
Nous parlons ici le cas de l’UGP INSTAT, on a mis en place deux missions que
l’audit interne doit exécuter : la mission de suivi et d’assurance et la mission de conseil et
d’appui.
nombreux Agents qui sont déployés dans tous les régions de Madagascar pour effectuer cette
mission. Nous avons su que l’objectif du projet est de d’effectuer le RGPH-3. Les cartes sont
1-1. La cartographie
1-1.1. Le contrôleur
Le Chef d’équipe a pour mission d’attribuer les tâches aux autres membres de l’équipe
et de coordonner les travaux de terrain. Il définit après concentration avec les agents, la limite
du découpage des ZD. Il fait aussi la répartition de travail aux agents cartographes et reste en
contact avec l’autorité administrative. Il effectue le contrôle des agents et faire la correction si
nécessaire.
Les agents de terrain sont chargés de procéder au relevé des données cartographiques
des ZD sur le terrain, de la vérification des limites des nouvelles zones Administratives, de la
numérotation des nouvelles ZD, du comptage des bâtiments au niveau des ZD et du
remplissage des questionnaires de collecte. Les Agents aussi sont chargé de relever les
coordonnés géographiques des localités et des infrastructures à l’aide des tablettes équipées
du GPS.
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-Indemnité et honoraire
Les indemnités sont les montants perçus par les Agents selon leurs jours de travail. Et
les honoraires sont leurs salaires mensuels. Dans ce sens, il y avait difficulté de gestion des
risques par ce qu’il y avait toujours des Agents qui ont pris démission suivant les difficultés et
les événements qui s’étaient passés. Pour ce raison-là, avant d’effectuer le transfert, le
Gestionnaire de contrat de l’UGP a fait des appels téléphoniques envers les contrôleurs afin
de savoir l’effectif de son équipe sur terrain. Lors de paiement des Agents, l’état de paiement
est exigé comme pièces justificatives de la sortie des fonds.
-Frais de transport des Agents : C’est le transport des Agents partant d’Antananarivo
vers les districts dans lesquelles ses missions y sont. Il y aussi le frais de transport lors de
changement vers le prochain district car une zone de contrôle est composée de trois à quatre
districts.
-Frais de guide : ce sont les indemnités des personnels qui ont fait des missions de
guide pour les Agents sur terrain. Les guides ont pour mission de faire connaître les agents de
terrain la délimitation des ZD et assurer la communication des informations aux agents. Les
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pièces justificatives doivent être visées et signées par les autorités locales et les guides pour
qu’ils soient éligibles.
-Petite caisse : les petites caisses sont les besoins des Agents selon le cas. On
distingue ici, les photocopies et impression, les connexions internet, les frais de location moto
ou bicyclette pour les zones enclavées, les achats des matériels et petites fournitures de
collecte et les indemnités de sécurisation des personnels pour les zones rouges. Les petites
caisses doivent être justifiées par des factures ou des notes de frais et état de paiement pour
les fournisseurs ou bénéficiaires qui n’ont pas leurs factures.
-les carburants : les carburants sont des dépenses essentielles pour les personnels de
terrain. Il y a le carburant pour le véhicule qui assure le transport dans les différents lieux et la
collecte des cartes. Il y a aussi, le carburant de groupe électrogène qui assure l’utilisation des
tablettes et des ordinateurs portables qui sont nécessaires pour la cartographie.
Validation UGP
BR
CCER BFV
TELMA
Liste et ordre de
paiement
Contrôleur
Au contrôleur
Dans le cas où il y a des imprévus sur les dépenses sur terrain, les contrôleurs ont émis
des requêtes au niveau de la CCER et le CCER à son tour va le transmettre à l’UGP pour
validation et exécution. Tous les organes de l’UGP (Responsable de passation de marché,
Auditeur interne, Responsable Administrative et financière, le Responsable de suivi et
évaluation, la Gestionnaire de contrat) doit mentionner son opinion sur le requête en terme de
la validation ou non de la requête avant que le directeur du projet va le signer. Quand cette
requête était validée, le RAF établit le BR pour l’exécution de processus de paiement.
Dans ce cas, l’auditeur a pour rôle de faire le contrôle de l’équipe de l’UGP pour
qu’on puisse faire le paiement dans le délai plus court et suivant la procédure.
Au niveau de certaines zones de contrôle, suivant les risques qui peuvent se présenter,
l’auditeur a fait une mission d’audit. On doit descendre sur terrain pour obtenir des
informations et de prendre des décisions. L’auditeur a fait des recommandations et des
conseils aux responsables de l’UGP pour la prise de décision.
1-3 Le dénombrement
Le dénombrement commence le 18 mai 2018 et prend fin le 10 juin 2018. La
préparation de ce dénombrement a été débuté le janvier 2018 qui se présente sous l’exécution
33
des différentes activités y afférents : atelier des formations des différents responsables
régionaux. Le recrutement des différents Agents sur terrain comme les superviseurs, les
contrôleurs et les Agents recenseurs ainsi que les différentes formations régionales. Pendant
ce moment-là, il y avait beaucoup des événements qui se passent qui entrainent des différents
problèmes et des risques qu’on a besoin de l’existence de l’Auditeur.
L’audit interne intervient aussi dans tous les domaines qui existent au sein de l’UGP
INSTAT. Il effectue le contrôle et le suivi de procédure au sein du projet. Ces domaines
d’interventions sont constitués par :
Notification d'attribution
Intention d'attribution •Notification au marché Contrat:
attributaire et demande
•affichage du resultat de chaque de caution de bonne Signature du
soumissionaire exécution contrat entre
les 2 parties
prenantes
CBE
Réception:PV de réception ou •mainlevé de
rapport pour le consultant la caution de
faite par le Représentant Ordre de soumission
Passation de Marché, service et demande
Responsable logisique, un de la CBE
technicien en la matière
Mainlevé de la
Evaluation et
CBE et demande
remise de caution PVRDB
de caution de
de garenti
garenti
Tout d’abord, le plan de passation de marché doit être inscrit dans le PTA avant qu’on
le met en œuvre. Le PTA est le plan Annuelle d’activité proposée au début de l’exercice
tandis que le PPM est le plan de passation de marché adéquate.
Avant tout le processus, on doit faire la demande d’avis de non objection de la banque
mondiale. Sur cette lettre, on doit mentionner la nature de l’activité, le coût estimatif et l’écart
par rapport au montant initial de marché et enfin la méthode de passation. Quand on obtient
l’ANO auprès de la Banque Mondiale, on passe tout de suite à la procédure d’appel d’offre ou
demande de cotation. Ce processus jusqu'à la signature du contrat doit être toujours suivre la
procédure de la passation de marché.
La passation de marché fait aussi le résumé et descriptif des situations des différentes
activités et les contrats effectués. Les quelles sont réalisés, les quelles sont annulés ou encours
parmi le plan de passation de marché ? Quelques fois le marché était annulé à cause des
différentes raisons, parfois il était relancé ou réévalué.
Enfin concernant le contrôle interne, les différentes natures des activités doiventêtre
toujours bien dites. On doit rendre compte à tous les évènements ou facteur bloquants de la
faisabilité de l’activité et les différentes recommandations proposées. On doit tenir compte le
traitement des différentes doléances des différents Agents et les solutions proposées.
Dans ce sens, la sauvegarde des actifs est l’un des objectifs de la contrôle interne.
L’actif comprend le poste du bilan de la société, l’Homme et l’image de la société. Donc
l’auditeur interne doit mettre en œuvre une méthode efficace pour faire le suivi du patrimoine
de la société. Les matériels sont l’un du patrimoine du projet qu’on va sauvegarder.
L’UGP a investi des ordinateurs portables et des tablettes destinées à l’usage des
Agents sur terrain pour l’obtention de la carte manuelle. On a aussi les groupes électrogènes
utilisés par ses Agents pour le chargement de ces matériels lors de la mission.
Ensuite, les immobilisations investies sont constituées par les motos et les véhicules
4*4. Les motos sont utilisées par les responsables des districts pour la descente et la
7
Elisabeth Bertin, « Audit interne, Enjeu et pratique à l’internationale » p21
38
supervision sur terrain lors du dénombrement. Puis, les véhicules qui sont utilisés par l’UGP,
L’INSTAT et la CCER pour l’exécution de ses taches.
Enfin, l’UGP effectue des investissements des différents meubles comme les étagères
qui sont nécessaires pour les classements des données et les dossiers obtenus. Toutes les
données obtenues lors de l’enquête durant le recensement doit être déposées au niveau de la
CCER, donc leur classement doit être obligatoire. A part cela, il y a aussi les différents
meubles de bureau destinés à l’usage des personnels.
Concernant l’activité de l’UGP, l’audit interne a un grand rôle sur le progrès du projet. Il a
deux types de missions bien défini : la mission de contrôle et de suivi et la mission de conseil
et d’appui.
La mission de l’audit interne est de vérifier si les règles, le politiques, les procédures,
l’organisation, les systèmes d’informations et tous les autres dispositifs de contrôles internes
sont adéquates et appliqués. Il effectue les travaux de vérification et de contrôle, communique
les éventuelles erreurs ou des irrégularités et propose des recommandations. Il assure la mise
en œuvre des recommandations proposées.
Il souligne aussi que « afin de déterminer si les processus de management des risques
sont efficaces, les auditeurs internes doivent s’assurer que :
-les modalités de traitement des risques retenues sont appropriés et en adéquation avec
l’appétence pour le risque de l’organisation
-les informations relatives aux risques sont recensés et communiqués pour permettre aux
collaborateurs d’exercer leurs responsabilités »8
Pour la gestion des risques, l’UGP INSTAT a une propre technique de management de risque.
Il effectue la prévision et l’analyse des risques annuellement et faire le plan d’audit y afférent.
Mais malgré toutes ces prévisions, quelques fois l’UGP INSTAT a confronté des risques non
maitrisables qui rendent la situation difficile.
8
Norme d’audit interne IIA p12
42
dans l’élaboration de son plan d’action stratégique et de sa prise de décision. Ensuite, elle
oriente le plan d’audit interne en mettant en lumière les processus au niveau desquels se
concentrent les risques majeurs. A vrai dire, la cartographie des risques sert à veiller à la
bonne image de l’organisation.
Tableau n°1 : Tableau de niveau des risques selon leur probabilité et leurs impacts
Niveau des risques selon leur probabilité Niveau des risques selon leurs
d’apparence impacts
1-2-1 La cartographie
Pour la cartographie, l’analyse des risques appartient à la gestion des trésoreries de
l’UGP INSTAT et les transferts des fonds des opérateurs mobilesvers les cash points. Il y a
toujours des retards des paiements à cause de l’indisponibilité des fonds au niveau des cash
point ou même l’inexistence des cash point dans des certaines localités qui entraine le retard
de l’avancement de l’activité.
Le risque sur la gestion des fonds par les contrôleurs peut se présenter aussi. Comme
nous avons dit aussi, le risque de vol ou la collusion entre superviseur et contrôleur peut
43
Tous ces risques ont été détectés pour la raison de la responsable fiduciaire qu’on a
donné au contrôleur. Chaque contrôleur possède beaucoup des agents sous son responsabilité
donc il a tenu beaucoup des fonds. L’effectif des personnels dans chaque zone de contrôle est
de 16 à 36 selon les caractéristiques des localités dans lesquelles les Agents se sont déployées.
1-2-2 le dénombrement
L’UGP STAT a confronté des problèmes lors du dénombrement. D’abord on a
constaté que certaines cartes sur les zones de dénombrement ne sont pas validées qui
provoquent quelques problèmes sur le travail sur terrain. Ensuite concernant les Indemnités
des agents sur terrain, la fiabilité de la liste des Agents à payer sur terrain est une grande
question qui se pose. Comme on a dit ci-dessus, il y a des risques sur les superviseurs et
Agents sur terrain. Il y a aura donc des problèmes sur la rémunération des agents sur terrain.
vérifier les dépenses réalisés. Ensuite de vérifier aussi l’utilisation et l’état des matériels
utilisés par les Agents.
Dans cette partie, nous avons vu que l’auditeur interne de l’UGP INSTAT a la plus
large champs d’intervention. Il fait le suivi du respect de la procédure envers les personnels
sur terrain, les personnels de l’UGP. En plus, il effectué le suivi des matériels investis durant
le recensement. Dans ce cas, il effectue donc la missions de contrôle et suivi et aussi la
mission de conseil et d’appui. Puisqu’on a des milliards de fonds qu’on a investi, l’auditeur
doit avoir une méthode efficace de la gestion des risques et le plan d’audit y afférant. Même si
l’auditeur a fait tous les moyens, il reste encore des risques non maitrisables à cause de la
fiabilité des informations.
45
Chapitre 1 : Discussions
Nous avons vu tous les déroulements des activités qui se sont exécutés au sein de
l’UGP INSTAT. Du côté de l’audit, la plupart des activités sont risquées surtout sur les
activités sur terrain. Il y a des centaines des Agents qui se sont déployés sur terrain du mois de
juin jusqu'à la fin du mois de janvier pour la cartographie et des milliers des Agents de
dénombrement pour le recensement proprement dite. Ces effectifs augmentent les risques sur
la gestion des fonds et aussi la collusion entre le responsable de supervision sur terrain et les
contrôleurs sur terrain. Dans ce nouveau chapitre, nous allons voir successivement la
discussion sur le mode de paiement, les diagnostics internes concernant les forces et les
faiblesses et les diagnostics externes en parlant de l’opportunité et les menaces.
Nous avons déjà vu dans le résultat le mode de paiement des Agents sur terrain lors de
la cartographie. Dans cette mode, nous allons voir le contenu des BR et la difficulté de
contrôle par rapport au ZC.
Nous voyons dans le schéma ci-dessous qu’un BR est composé d’une budgétisation
des fonctionnements et des rémunérations des Agents. Chaque zone de contrôle a reçu ces
rémunérations et fonctionnements qui se décomposent comme suit : la rémunération est
composée de l’indemnité de mission et l’honoraire tandis que les fonctionnements est
constitués par le carburant du véhicule 4*4, le carburant du groupe électrogène, le frais de
guide par ZDP, la petite caisse et la communication. On a fait cette budgétisation à chaque
fois que les équipes sur terrain se déplacent vers un autre district et les compléments des
fonctionnent se sont matérialisés par les requêtes validés par le CCER et l’UGP pour mis en
œuvre. Le contenu du BR se présente comme suit :
47
•Indemnité Honoraire
•les différents
ZC 01 fonctionnemente (Frais de
guide,carburant, petite
caisse, communication; frais
de transport
•Indemnité Honoraire
•les différents
Bordereau de
règlement ZC 02 fonctionnemente (Frais de
guide,carburant, petite
caisse, communication; frais
de transport
•Indemnité Honoraire
•les différents
ZC 03 fonctionnemente (Frais de
guide,carburant, petite
caisse, communication; frais
de transport
Si nous analysons cette image en termes d’audit, la justification doit être faite suivant
le décaissement venant de la comptabilité en matière du bordereau de règlement ou BR : c’est
la norme de la justification. Mais c’est impossible de faire cette norme de vérification au sein
de l’UGP INSTAT pendant la cartographie car nous voyons ici que les bénéficiaires d’un BR
sont plusieurs zones de contrôles.
Ensuite,
ite, il y a confusion des natures des dépenses sur les pièces justificatives. A
chaque fois qu’il y a insuffisance de fonds dans une nature de dépense, le contrôleur a comblé
cette lacune par l’intermédiaire de fonds disponibles dans sa trésorerie. Cette iinstruction est
donnée pour éviter le retard de l’activité et pour assurer le bon déroulement de la mission.
entraine des cumules des pièces au niveau des contrôleurs. On ne peut plus faire des triages
par BR des pièces justificatives.
Selon ces cas cités ci-dessus, le vérificateur interne de l’UGP a dû faire la justification
des fonds alloués par zone de contrôle. Dans ce cas, il doit avoir la totalité des fonds perçus
par ZC qui est conformément au BR pour qu’il n’y ait pas d’erreur sur le contrôle.il doit
prendre en compte le transfert des fonds faites par les zones de contrôle matérialisé par des
pièces de transfert. Le vérificateur interne affirme qu’on n’obtient pas l’output de vérification
qu’à la fin de la mission des Agents sur terrain.
Cette méthode est une méthode qui ne suit pas la norme mais doit être mis en place
pour faciliter la justification des dépenses alloués aux Agents. C’est une méthode
extracomptable mais plutôt efficace lorsqu’on tient compte les problèmes et les réalités cité
ci-dessus. Mais selon cette méthode de justification, tous les fonds alloués ne seront pas
justifiésqu’à la fin de la mission.
A propos du classement des pièces, on n’a pas aussi du personnel qui assure le
classement. En plus on n’a pas encore des boites archives ou des matériels d’archivage des
dossiers à cause du retard, des diverses urgences dans la passation de marché. Il ya des
difficultés donc sur l’identification des dossiers déjà vérifiés ou non, des dossiers par natures
(dossiers de supervisions, dossiers des ZC, différents ateliers, divers missions et activités
techniques
1-1.2. Le dénombrement
-Mécanisme de rémunération
49
On a dit que la rémunération est basée sur la liste. L’UGP INSTAT a recruté un
cabinet qui va assurer le contrôle, le suivi et le traitement des erreurs sur la liste donnée. Ce
cabinet assure la durée de travail et le montant payé par chaque Agent. Il assure la
disponibilité des documents nécessaires au paiement des Agents et centralise les documents et
contrats venant du contrôleur et assure le contrôle sur l’archivage. Malgré l’effort qu’il a fait,
on a trouvé des erreurs sur la liste lors de la première tranche de paiement : il y des doublons,
des personnes qui n’ont pas admis mais ayant perçus la rémunération, des Agents qui n’ont
pas mentionnés dans la liste.
On peut conclure qu’il y a risque des fraudes ou collusion sur la passation de marché
qui est la raison de la contestation ou encore il y a insuffisance des compétences et les
qualifications requises.
Concernant le délai de paiement des fournisseurs, il y a aussi des retards. Cela est dû
par les anomalies des factures données par les fournisseurs. Prenons par exemples la
prestation de service concernant la location de voiture, on doit contrôler la facture par rapport
au fiche de bord. Il y aussi des manquements des signatures. A cause des divers problèmes, on
doit faire la demande d’éclaircissement au niveau des fournisseurs. Tous ces problèmes sont
les raisons de retard de paiement des fournisseurs. Donc les procédures sur le paiement ne
sont pas respectées.
La passation de marché assure l’établissement des contrats des Agents sur terrain
pendant la cartographie. Malheureusement, il y a des problèmes sur le contrat : elles ne sont
pas classées par les natures qui entrainent des difficultés sur la recherche du contrat d’une
personne en cas de besoin. La liste des Agents qui ont signés le contrat n’est pas disponible en
même temps. On peut dire qu’il y a insuffisance des personnels dans la passation des marchés
qui assurent les contrats et les suivis nécessaires.
Ces deux situations impliquent encore des pertes des temps sur la vérification des
fonds alloués aux activités.
Comme toutes les sociétés, le projet a aussi le critère qualitatif pour mesurer la
performance. Pour l’UGP INSTAT, on a dit que la performance dépend de la compétence de
l’auditeur qui apporte le projet au meilleur pilotage plus précisément en terme de respect et le
suivi de la procédure, et ensuite les suivis des recommandations des proposés par les auditeurs
concernant les activités définis.
On peut dire que lors de la vérification des pièces justificatives, nous ne trouvons
aucune procédure de la vérification. Donc les vérificateurs internes effectuent la vérification
selon leur compétence en matière d’éligibilité des pièces. On a trouvé aussi du cumul de la
tâche au niveau de l’UGP car l’effectif du personnel dans un domaine au n’est pas suffisant.
Pour mettre en œuvre la fiabilité de l’information financière qui est l’un des
objectifs de la contrôle interne. Il faut mettre en place une procédure de contrôle interne pour
saisir fidèlement tous les opérations que l’organisation réalise. La qualité de ce dispositif
peut être recherché au moyen de la séparation de tâche (Enregistrement, opérationnel et la
tâche de conservation) et la description de la fonction. 9Mais on trouve ici du cumul des
tâches en cas des risques non maitrisables. Donc il y une probabilité du risque d’erreur car
l’information fiable signifie vérifiable.
9
Robert OBERT, Marie-PIERRE MAIRESSE, « Comptabilité et audit » p 513
52
recommandations. » 10 L’auditeur interne agit sur des taches opérationnelles car les risques
de perte de fonds sont très élevés dus à la non fiabilité de la liste des Agents sur terrain. Cela
signifie qu’il y indicateur de la compatibilité de la tâche de l’auditeur.
1-1.6 L’Ergonomie
Comme on a dit que l’ergonomie est un facteur de la performance. Elle améliore l’efficacité
humaine et diminuer la peine du travail. Elle a pour but de prendre en considération des
ressources humaines. L’auditeur interne ont accès à tous les personnels et assurent le
gouvernement d’entreprise efficace. Donc on doit contrôler la gestion des ressources
humaines.
10
Code de déontologie et Norme de contrôle INTOSAI paragraphe 2.2.27
53
L’auditeur interne effectue une analyse prévisionnelle des risques qui peuvent se
présenter au cours de l’activité. Cette prévision aide à la recherche de la prévention et au
pilotage du projet. C’est une méthode efficace car elle est fondée par une réalité et des
expériences qui ont été déjà vuesauparavant. L’auditeur interne s’appuie sur la cartographie
des risques pour la mise en œuvre de cette prévision.
effectuées et les justifications des pièces y afférents. Il a accès aussi à tous les documents
concernant l’activité et il a émis des recommandations avant de transmettre le rapport à la
banque mondiale.
Outre, une mission d’audit externe est considéré pour une force pour l’UGP
INSTAT. Elle effectue sa mission selon les normes et la code de la déontologie pour lui
permettre d’émettre une opinion concernant l’UGP INSTAT. A la fin de sa mission, elle met
en place des recommandations à chaque domaine ou service qui constitue l’Unité. Ensuite
l’auditeur interne est le responsable de suivi de la mise en œuvre de recommandations
données par l’auditeur externe. Le suivi des recommandations est un outil de performance
pour l’entité donc il est important de les mettre en place.
Tous les responsables de l’UGP INSTAT sont compétents dans tous les travails qu’ils
exécutent. Face au différent obstacle et des risques qui peuvent apparaitre, Ils obtiennent
toujours des expériences selon la réalité. On peut dire que chaque entité constitue un
développement professionnel comme on a dit dans le code de déontologie de la norme
INTOSAI « les contrôleurs doivent utiliser des méthodes et des pratiques de la meilleure
qualité possible dans leur contrôle. Ils sont tenus de respecter les principes de base et les
normes de contrôle généralement admise », « Ils sont tenus de veiller constamment à la mise
à niveau et à l’amélioration des compétences qui leurs sont nécessaires pour s’acquitter de
leurs responsabilités professionnelles ».12L’auditeur interne est l’entité le plus concerné dans
cette affirmation. Cette affirmation est prouvée car l’auditeur interne a accès dans tous les
documents et toutes les activités de l’UGP INSTAT. Donc il trouve un développement
professionnel, des compétences face aux événements bloquants qui ont pris place.
Dans son interprétation, la norme IIA affirme que « les connaissances, le savoir-faire
et les autres compétences sont une expression générique utilisé pour décrire la capacité
11
Code de déontologie et norme de contrôle INTOSAI paragraphe 29
12
Code de déontologie et norme de contrôle INTOSAI paragraphe 32
55
professionnelle dont les auditeurs doivent disposer pour pouvoir exercer efficacement leurs
responsabilités professionnelles ». On peut conclure la compétence et la capacité de l’auditeur
à partir des rapports qu’il effectue lors d’une mission d’audit. En effet, les compétences et les
qualifications est une qualité incontournable lors de l’audit. L’UGP effectue un rapport
trimestriel à la banque mondiale qui prouve leur capacité et compétence professionnelle.
Tous ces processus cité ci-dessus nous montre que l’UGP a besoins des personnels
bien qualifiés et expérimentés pour l’exécution ses tâches quotidiennes. Avoir des personnels
ayant la meilleure qualité professionnelle est une force pour faire face aux complexités des
tâches et des risques probables. En effet, les personnels compétents permettent la facilitation
de la tâche de l’auditeur interne pour l’exécution de leur mission.
du recensement car elle permet à la banque mondiale de ne pas avoir une assurance de
l’obtention du résultat.
Nous avons vu précédemment le diagnostic interne qui nous a dit les faiblesses de
l’activité de l’UGP INSTAT qui permettent de complexer la tâche d’audit interne. Ensuite les
57
forces permettant d’améliorer le résultat dans les délais prévus et qui participe encore à la
facilitation des tâches de l’auditeur interne. Les diagnostics externes sont l’analyse des
facteurs externes à l’UGP mais ayant un impact sur le développement de l’activité que ce soit
positif ou négatif.
Dans ce nouveau chapitre, nous allons offrir des recommandations et les propositions
de différentes solutions qui permettent à améliorer l’activité et d’atteindre la performance en
matière d’audit interne. Nous allons voir dans la première section les recommandations
concernant l’audit interne et dans la deuxième section l’amélioration de son champ
d’intervention pour la facilitation de son mission d’audit.
Selon la norme, l’audit interne ne doit pas faire une tache opérationnelle. Mais comme
nous avons vu, il y a la prise de cette tâche par l’auditeur interne. Cette situation implique une
conséquence sur l’audit interne donc il ne doit pas s’acquitter de ce travail. Il est mieux de
faire un recrutement de personnel compétent ou encore faire des renforts temporels de
personnel expérimenté.
Ensuite, on doit récupérer les pièces par tranche de paiement ou par Bordereau de
règlement pour assurer la justification d’un décaissement intégralement au fil de temps. Dans
ce cas, le vérificateur n’utilise plus la méthode extra comptable pour la vérification des pièces.
En plus, il faut bien classer le dossier selon leur nature et leur numéro.
2-2 La comptabilité
Il y a évidemment une dépendance des taches entre le vérificateur interne et la
comptabilité. Premièrement, on doit mentionner clairement les libellés de l’écriture comptable
pour assurer la vérification des dossiers. Dans ce cas, le vérificateur interne n’utilise plus le
montant de décaissement comme référence mais le libellé pour assurer la vérification des
pièces convenant.
Pour le paiement des zones de contrôles, il faut émettre une BR par ZC pour éviter la
compensation qui implique la complexité de la vérification. Alors, BR est destiné à une zone
de contrôle. Ou encore, il faut mettre un compte auxiliaire par ZC afin de pouvoir connaitre le
montant décaissé par Zone de contrôle.
de l’offre dépend de la qualité de travail et c’est pour ce là aussi qu’on doit renforcer la
procédure.
Conclusion générale
De nos jours, Madagascar est un pays pauvre suivant les plusieurs indicateurs et les
actualités qu’on peut interpréter partout. Le gouvernement Malagasy doit fournir des
stratégies bien définis pour le futur de notre pays. C’est pour cette raison là qu’on effectue le
recensement.
Suivant la complexité des tâches, la procédure et les règlements ainsi que les
différentes conventions sont mises en places. L’auditeur est le personnel qui assure son mis en
œuvre. L’auditeur a beaucoup des tâches sur son activité car il a de vaste champ
d’intervention.
L’auditeur interne intervient sur les personnels de terrain. Des milliers des Agents sont
déployés sur terrain pour assurer les collectes des données. Cette situation provoque des
difficultés et les complexités des travails. Concernant la rémunération des Agents, le
processus prend 4 à 5 jours pour son exécution qui entraine le non-respect de délai défini au
début de l’activité. Il y a aussi des complexités à cause de la confusion de la nature des
dépenses faites par les contrôleurs sur terrain pendant la cartographie.
Durant toute activité concernant l’UGP INSTAT, l’auditeur interne a pour mission de
contrôle et le suivi de la mise en œuvre des procédures. Ensuite, il effectue le conseil et
l’appui des directions sur la prise de décision. L’auditeur ne doit pas effectuer une tache
opérationnelle. Il ne doit pas être influencé par les différents personnels au sein de l’UGP.
Malgré toutes les mesures prises, l’UGP a toujours des difficultés sur les risques non
maitrisables parce qu’on a déployé des agents sur terrain et faire le paiement sans avoir des
listes fiables. Sur terrain les complots entre les contrôleurs et les superviseurs peuvent
apparaitre.
en retard suite à la non-conformité des factures et les dossiers nécessaires au paiement. Dans
ce cas on doit embaucher les personnels suivant ces fortes capacités et des
expériences.Ontrouve aussi que le suivi de la liste des Agents sur terrain n’existe pas au sein
de l’UGP. La vérification du décaissement a été difficile à cause de cette inexistence. Alors,
on doit renforcer la procédure en système de passation de marché au sein de l’UGP.
Malgré tous les problèmes cités ci-dessus, l’UGP a ses forces sur la gestion. Elle
effectue la prévision annuelle des risques qui diminue la probabilité d’apparence. L’audit
interne et la revue de la banque mondiale aussi est un facteur d’amélioration de l’activité
existant au sein de l’UGP.
Durant le recrutement, le processus de recrutement est très long. Il doit être parus dans
les journaux et les candidats doit passer à la présélection, aux entretiens et au test. On peut
dire que ce sont les personnels qualifiés sont embauchés.
beaucoup aussi sur la compétence de l’auditeur. L’auditeur interne est une entité qui ne prend
pas part à la tâche opérationnelle. Son activité c’est de faire une évaluation, observation et de
faire des recommandations et assure son suivi.
Concernant le suivi des recommandations, elle est un facteur important qui assure le
progrès du projet. L’auditeur interne effectue tous les évaluations, les prévisions et l’audit. Il
connait bien ceux qui sont bons ou mauvais pour le projet. Donc on peut dire que le projet est
performant au cas où toutes les entités suivent les recommandations proposées par l’auditeur
interne.
Face à la difficulté des travails au sein du projet, l’auditeur interne doit avoir ces
qualités pour effectuer sa mission. Il intervient dans tous les dossiers et dans tous les
personnels. Donc il doit avoir des plus des compétences et expériences requises. Le projet est
aussi performant si l’auditeur interne a des qualités incontournables sur la mission de suivi et
contrôle ainsi que le conseil.
Enfin, le recensement est un facteur essentiel pour la mise en œuvre d’une stratégie de
développement de notre pays. On peut avoir plusieurs indicateurs importants à partir des
donnés collectés. Suite à la situation politique actuelle de notre pays, la population Malagasy
a peur de son propriété surtout foncier car le questionnaire à poser lors du recensement est
profonde et concerne toutes les vies des malgaches et qu’ils les prennent comme
confidentielles. L’obtention des données fiables ne sont pas assurés. Est-ce qu’on peut faire
développer le pays alors en exploitant les données statistiques ?
64
V
Bibliographie et Webographie
Bibliographie
P. SCHICK, J. VERA, O. BOURROUILH-PAREGE« Audit interne et référentiel de
risques »,EditionDunod, Paris 2010.
Norme d’audit interne IIA (Institute of internalAuditors) applicables au 1er Janvier 2009
Webographie
http://www.gdle.net/pdf/GDLE-Ergonomie-Performance-Sante.pdf
https://d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/5385ceac307f7.pdf
http://www.needocs.com/document/professionnel-management-de-la-qualite-normes-iso-9001-
rapport-d-audit-interne-iso-9001-modele-audit-interne-iso-9001,13573
VI
N° 1 2 3 4
Activité
Risques ou évènements incertains
Conséquences probables
Probabilité (P) 1à 5
Impact (I) 1 à5
Risques score=P*I
Responsable
Activités
3
4
5
6
7
Source : UGP-INSTAT,2018
VIII