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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
ENCADREUR
ENCADREU R PEDAGOGIQUE ENCADREUR PROFESSIONNEL
RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick RAVELOJAONA Tahinasoa
Enseignant à l’Université d’Antananarivo Chef de mission du cabinet
3A MADAGASCAR
Tous les professeurs du Département Gestion, pour les formations dispensées pendant les
quatre années d’études.
Nous voudrons également remercier tous les membres de ma famille ainsi que mes amis pour
leur soutien matériel, intellectuel et moral qu’ils n’ont cessé de me témoigner.
Votre encouragement m’a apporté tant de réconfort durant mes études.
Enfin, merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin la réalisation de ce mémoire de
fin d’études.
SOMMAIRE
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………….
76
LISTE DES ABREVIATIONS
ACH : Achat
BQ : Banque
CAI : Caisse
E : Ecart
FORMA : formation
HT : Hors taxe
PU : Prix unitaire
P : Prévision
Qté : quantité
RF : Responsable Financier
R : Réalisation
VTE : Vente
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
L’accroissement de la concurrence que crée le nouvel espace économique malgache et les
mutations accélérées des différentes forces qui composent l’environnement (action des
pouvoirs Publics, courants socioculturels, progrès techniques) rendent les affaires des
Entreprises malgaches de plus en complexes. Les sociétés doivent assurer leur compétitivité
opérationnelle et faire évoluer leurs activités à un rythme de plus en plus accéléré. Dès lors, la
mise en œuvre d’un système de contrôle de gestion plus fin et plus rigoureux devient une
nécessité. En effet, le système de contrôle de gestion d’une entreprise est constitué d’une part,
des règles relatives au choix des actions à entreprendre et des moyens à mettre en œuvre et,
d’autre part, des procédures d’évaluation des résultats. C’est un ensemble d’outils
d’information susceptibles d’orienter l’action et la prise de décision. Par conséquent,
l’efficacité de ce système est primordiale pour connaitre à tout moment ou en est l’entreprise,
contrôler sa marche et assurer sa pérennité.
Cependant, il n’existe pas de « système idéal » que l’on puisse adopter directement sans
Aménagement. Le système de contrôle de gestion doit s’adapter au contexte de l’organisation
et aux possibilités de l’entreprise. Par exemple, un système budgétaire complet est
relativement. Couteux et ce coût peut apparaître très élevé pour une PME. Le problème au
niveau de la plupart des entreprises malgaches réside alors dans le choix des méthodes pour
affiner le système de contrôle de gestion, le perfectionnement de ce système étant un impératif
compte tenu du contexte économique actuel.
C’est dans ce cadre que nous avons proposé de développer le thème intitulé contribution à
la mise en place d’un tableau de bord financier au sein du cabinet 3A MADAGASCAR. Le
tableau de bord étant un instrument de contrôle et de pilotage rapide et synthétique capable de
protéger l’entreprise contre les sursauts imprévisibles des facteurs composants son
environnement. Une telle étude est incontournable pour permettre à l’organisation d’atteindre
ses objectifs et de réussir.
place d’un tableau de bord. Ensuite dans la deuxième partie, nous avons procédé à
l'analyse de l’outil de gestion au sein du cabinet. La troisième partie expose la proposition de
solution qui est la construction de tableau de bord du responsable financier du cabinet.
• L’expertise comptable,
• Le conseil en gestion,
5
• L’audit légal et contractuel ; l’audit de projets financés par les bailleurs de fonds
internationaux,
• La gestion et le conseil en matière sociale ;
• Le conseil : définition et mise en œuvre de la stratégie, développement à
l’international.
• Le conseil auprès des collectivités locales et de leurs satellites.
a) Assistance comptable
Le cabinet 3A MADAGASCAR effectue la tenue et la présentation des comptes annuels
(états financiers).
Cette mission concerne principalement :
b) Supervision comptable
En matière de supervision comptable, la mission du cabinet consiste à vérifier, contrôler,
formaliser et présenter les données comptables et les informations financières. Autrement dit,
le cabinet ne fait que le contrôle de:
6
c) Déclaration fiscale
a) Gestion fiduciaire
Le cabinet participe également en matière de conseil, la gestion comptable, juridique,
administrative, fiscale, d’organisation, d’expertise….
1.2.3. Audit
En tant que cabinet, 3A MADAGASCAR œuvre dans le domaine de l’audit tels que
l’audit légal et contractuel, l’audit de projets,….
7
b) Audit de projet
Le cabinet participe au renforcement de la coopération internationale. Partie prenante
dans le développement économique des pays de la zone Océan Indien, 3A intervient dans le
cadre d’audits de projets financés par les bailleurs de fonds internationaux (FMI, Banque
Mondiale, PNUD…).
a) Mission sociale
Dans cette mission, le cabinet intervient en matière de paie et de conseil en gestion
sociale.
Le développement social est essentiel dans la vie d’une entreprise. Trois (3) éléments
sont considérés comme les clés du succès de l’entreprise : la maîtrise des conventions
collectives, la réduction et aménagement du temps de travail ainsi que la gestion des
ressources humaines.
• Paie
des fiches de paie ainsi que les formalités relatives aux déclarations sociales. Le cabinet
envoie par la suite les bordereaux de cotisations sociales par courrier électronique aux clients.
b) Conseil en gestion
• Conseil en stratégie
L’entrepreneur a besoin de conseils et d’outils à tout moment de la vie de sa société que
ce soit dans les choix stratégiques, la restructuration ou le pilotage de l’entreprise. Avec ses
équipes et partenaires multidisciplinaires (financiers, juristes, spécialistes du marketing et des
systèmes d’information), 3A MADAGASCAR soutient leur développement.
• Finance
• Organisation
2.1. Organigramme
L'organigramme du cabinet 3A MADAGASCAR est représenté sur la figure 1. Il
montre les liaisons entre les différents départements et services au sein du cabinet. Cette
structure a été adoptée pour faciliter la mise en œuvre des activités de l'entreprise.
12
MANAGER
ASSISTANTE DE
DIRECTION
a) Le gérant
Le gérant du cabinet 3A MADAGASCAR exerce également la fonction d’Expert
Comptable et, est membre de l’Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar
(OECFM). Il a pour principale attribution la supervision de toutes les activités exercées au
sein du cabinet. Le gérant en tant qu’expert comptable a une grande part de responsabilité
envers les clients afin de pouvoir répondre à leurs attentes. Il s’occupe des éventuels
entretiens et négociations avec ces derniers. Ce qui importe le plus pour le cabinet est
d’entretenir une relation durable et agréable avec ses clients afin de promouvoir son image de
marque vis-à-vis de ceux-ci et de son environnement externe.
En d’autres termes, le gérant se charge à la fois de la gestion du cabinet et des relations
avec les clients.
b) L’assistante administrative
L’assistante administrative est rattaché directement au gérant du cabinet et a pour
principal fonction l’exécution de tout ce qui concerne les travaux de secrétariat à savoir la
rédaction des lettres administratives, la réception et le dispatch des courriers, la
communication interne, la rédaction des procès verbaux lors des réunions, l’archivage des
dossiers,....
c) Le responsable de l’externalisation
Le responsable de l’externalisation a pour rôle de superviser son équipe, contrôler,
suivre et vérifier étape par étape les opérations comptables effectuées. Il s’occupe des dossiers
des clients, des enregistrements comptables relatifs à leur comptabilité et supervise les travaux
comptables que ce soit pour la délocalisation et/ou la comptabilité locale.
D’une part, la supervision comptable a pour objectif, comme son nom l’indique, de superviser
la comptabilité de l’entité. En d’autres termes, de contrôler et vérifier les travaux effectués par
le comptable. D’autre part, la tenue comptable externe ou assistance comptable est effectuée
pour le cas des entités qui ne possèdent pas de comptable. De ce fait, le rôle du responsable
est de réaliser tous les travaux comptables du client.
f) Le Responsable de l’Audit
Le responsable de l’audit est le principal représentant du cabinet sur le terrain. Ses
responsabilités sont de planifier et superviser le travail d’audit afin que cela soit réalisé de
manière efficace et respecte les délais prévus dans les contrats avec les clients. Planifier les
travaux consiste à élaborer une stratégie générale et une approche détaillée concernant la
nature, le calendrier et l’étendue de l’audit. L’auditeur doit élaborer un plan d’audit décrivant
l’approche et l’étendue de l’audit ainsi que la conduite de celui-ci. Le plan d’audit doit être
suffisamment détaillé pour guider la préparation du programme de travail. La forme et le fond
varient selon la taille de l’entité, la complexité de l’audit, la méthodologie et la technologie
spécifique utilisée par l’auditeur.
Bref, le responsable de l’audit en tant que chef de mission est responsable de la
performance de l’équipe sur terrain et prépare le projet de rapport ainsi que le projet des
recommandations (lettre à la Direction).
g) Le responsable de la formation
Le responsable de la formation procède à la réalisation de toutes les tâches relatives à
l’organisation de la formation. Il planifie les séances de formation au sein du cabinet, la
gestion du site web, la préparation du calendrier de formation, la préparation des différents
a) Les concurrents
Les concurrents nationaux constituent les cabinets se situant à Madagascar tels que :
Cabinet RABENJAMINA ;
Cabinet FTHM ;
Cabinet ECR ;
Cabinet FRANK RAMIANDRASOA ;
Cabinet SECOI SFOI
b) Les clients
Les prestations de services offerts par l'Entreprise ont été conçues pour satisfaire les
besoins de sa clientèle. En termes de services, ses clients sont :
• Petites et Moyennes Entreprises,
• Organismes et Projets financés par les bailleurs,
• Associations,
• Sociétés Nationales et Internationales.
16
Le tableau de bord tient dans la gestion de l'entreprise une place essentielle. Il permet de
mettre sous contrôle les éléments révélateurs d'incidents, d'en mesurer les intensités et de
déterminer en temps opportun le moment et les moyens d'une intervention nécessaire.
Cependant, le tableau de bord ne peut devenir un outil de pilotage efficace que si quelques
principes de base, liés à son élaboration et à son fonctionnement, sont respectés au mieux.
Ainsi, ce chapitre se divise en deux (2) sections à savoir : la description et les principes
d’élaboration du tableau de bord.
Pour pouvoir dégager les spécificités du tableau de bord, nous allons énoncer les
définitions et les caractéristiques du tableau de bord.
1.1. Définitions
Afin de mieux comprendre ce qu’est le tableau de bord, nous allons partir de quelques
définitions suivantes :
1
DELANDA J.F., Le tableau de bord commercial et financier, Hommes et techniques, 1981.
2
GERVAIS M., Contrôle de gestion et planification de l'entreprise, tome 1, 3ème édition, Economica, Paris,
1988
17
1.2. Caractéristiques
De l'analyse des termes de la première définition découlent quelques
caractéristiques du tableau de bord :
C’est une centrale de données : cette centrale compile et sélectionne les informations
existantes. Elle fournit à chaque responsable les données concernant son environnement, qu'il
soit interne ou externe. Les informations qui circulent dans le tableau de bord sont destinées à
être immédiatement opérationnelles.
C’est un instrument permettant le contrôle : le tableau de bord permet la comparaison
dans le temps des informations obtenues pour détecter rapidement les dysfonctionnements.
Par ailleurs, il offre une opportunité d'analyse fréquente, notamment de la conformité des
réalisations par rapport à certaines références, aux variables significatifs du passé ou aux
objectifs (budgets), tout cela dans le but de faciliter la mise en œuvre des actions correctives.
De nouvelles caractéristiques, complémentaires aux précédentes, peuvent être
tirées de la deuxième définition. Le tableau de bord permet :
3
DORIATH B., Contrôle de gestion, DUNOD, Paris, 2000.
18
pourra alors surveiller les performances réalisées au niveau des échelons qui lui sont
subordonnés.
les tableaux de bord de gestion : les tableaux de bord de gestion communiquent les
données indispensables au contrôle à court terme de la marche de l’entreprise. Ils sont établis
dans des délais très brefs et avec une périodicité élevée, ce qui permet aux dirigeants
d’exercer rapidement des actions correctives ou même d’anticiper l’événement. Ainsi, suivant
le centre de responsabilité on distingue :
Les informations que contient chaque tableau de bord concernent le champ d'application
du responsable.
Le tableau de bord d'un niveau hiérarchique inclut une synthèse des tableaux de bord de
niveau inférieur.
A cet égard, chaque tableau de bord doit présenter une structure homogène pour
permettre l'empilage. Les informations ascendantes doivent faire l'objet de filtrages successifs
de manière à ne fournir à la hiérarchie supérieure que les informations importantes et
synthétisées. Par ailleurs, chaque tableau de bord doit être synoptique c'est à dire qu'il doit
couvrir l'ensemble des activités du responsable.
Dès lors, les tableaux de bord s'emboîtent du niveau le plus bas jusqu'au plus élevé. Le
tableau de bord de la Direction Générale sera alors la consolidation des tableaux de bord des
différentes Directions.
- le département d’externalisation,
- le département d’audit et
- le département de supervision.
- enfin le département formation.
Ces départements sont qualifiés centre de coût parce que leur mission principale est de
fournir des prestations aux autres centres au moindre coût, dans des délais et pour un niveau
de qualité donnée.
" Les points clés de décision sont les paramètres qui conditionnent la réalisation d'un
point de l'objectif ".4
La recherche des points clés revient à identifier les points capitaux à optimiser pour
atteindre les principaux objectifs de chacun des responsables. Les facteurs qui justifient cette
recherche peuvent être résumés comme suit :
4
SULZER J.R., Comment construire le tableau de bord : les objectifs et les méthodes d'élaboration, 2e édition,
DUNOD, Paris, 1985.
23
Le suivi et le contrôle de ces points clés sont donc importants voire indispensables pour
orienter efficacement l'action et la prise de décision de chacun des responsables. Au niveau
global, l'ensemble des points clés identifiés pour chacun des responsables conditionne les
résultats de l'entreprise, sa croissance et sa rentabilité.
Les indicateurs ayant été choisis par le responsable, il acceptera de juger et d'être
jugé par ces indicateurs (mesure des activités et des performances).
En pratique, le scénario suivant peut être adopté : le maître d'œuvre établit un projet de
liste d'indicateurs puis le projet est proposé au responsable auquel le tableau de bord est
destiné pour tenir compte de ses observations.
24
La fidélité et l'objectivité
La fiabilité
L'indicateur doit être significatif des phénomènes mesurés même si sa mesure est
imprécise.
L'intérêt de mettre la phase de collecte des informations après celle du choix des
indicateurs se justifie par le fait que les indicateurs identifiés découlent de l'analyse des
responsabilités et des activités et reflètent beaucoup plus les besoins en informations de
l'entreprise ; autrement, on serait tenté de chercher des indicateurs à partir des informations
disponibles. La liste des indicateurs retenus ne permettrait pas alors d'apprécier adéquatement
la réalisation des missions.
25
Le but de cette phase est de rechercher les informations qui permettent de chiffrer les
indicateurs et d'en préciser leurs sources si elles existent ; à défaut, il faut les créer.
La collecte des informations suit les étapes suivantes :
établissement de la liste des données nécessaires
détermination de la source des informations
fixation du délai d'obtention des données
élaboration d'un cahier de charges des informations.
L'inventaire de ces informations s'effectue comme suit : si l'indicateur à chiffrer n'est pas
exprimé sous forme de formule, l'information à chercher est l'indicateur lui-même. Dans le
cas contraire, les informations nécessaires sont les variables qui composent la formule.
Ce support est conseillé lorsque les informations sont très complexes et que leur
traduction par une représentation graphique est susceptible de les rendre totalement
incompréhensibles. Il est aussi indiqué lorsqu'on veut une mesure précise des résultats
nécessitant la mise en évidence des valeurs absolues, des écarts et des ratios.
Des graphiques
La représentation graphique permet de visualiser les évolutions et de mieux appréhender
les changements de tendance. Elle est plus vivante et facilite la compréhension.
Afin de vérifier la bonne diffusion de l'information, le nom des destinataires doit être
indiqué en première page du document et doit être émargé à chaque fois que le document est
transmis au responsable suivant.
Les observations et les commentaires doivent être consignés par écrit et sur un espace
destiné à cet effet (marge en chaque page)
Le service à l'origine des mesures statistiques qui ont permis l'élaboration du tableau
de bord doit être mentionné à chaque page du document pour faciliter la demande
d'explications ou le contrôle des résultats qui y sont contenus.
Originales,
sans ratures,
31
claires et lisibles,
objet bien identifié,
montant comptable bien déterminé,
datées,
émetteurs bien identifiés.
Les pièces justificatives sont les pièces justifiant les mouvements des charges et des
produits effectués par le cabinet.
En fait, ce sont les pièces des opérations comptabilisées par les comptables car, tout
enregistrement doit être justifié.
Cette justification est d’abord nécessaire pour limiter les fraudes ou tout autre abus qui
en découle et aussi obligatoire pour les contrôles fiscaux.
1.2.2. Le classement
Lors de l’arrivée des pièces à traiter (achats, ventes, trésorerie, divers), le comptable
procède ensuite au classement et au référencement des pièces justificatives par classeur tel
que classeur des opérations relatives à l’achat, classeur des opérations concernant les ventes,
trésorerie et ainsi de suite.
Dans ce cas, les pièces doivent être séparées suivant leur nature et suivant le mois aussi.
Et chaque nature de pièce doit avoir une référence c'est-à-dire :
• Pour la caisse : CAI
• Pour la banque : BQ
• Pour les achats : ACH
• Pour les ventes : VTE
Après le classement des pièces, il nous faut aussi les numéroter. La numérotation des
pièces comptables permet aisément de retrouver les pièces justificatives de l’enregistrement.
Etant donné que l’enregistrement des pièces comptables doit se faire par ordre. Il faut donc
numéroter les pièces par ordre de classement et par leur nature.
32
Par exemple :
Date du 05 Janvier 2009: Achat de fourniture de bureau : 35000 Ar (première opération
du mois de janvier pour la caisse).
Comme il s’agit d’un achat au comptant, cela veut dire que la caisse est concernée. Sur
ce, on le numérote comme suit : 01/CAI/01.
Ce qui signifie : Pièce N° 1 pour la caisse du mois de Janvier.
1.3. Vérification
Après le classement, le comptable procède à la vérification des pièces comptables.
Lors de la vérification, le comptable vérifie tout ce qui est anormal et qui ne sont pas
conforme aux règles de la comptabilité. Par exemple : Non justification d’une somme versée à
une personne.
Ainsi, les pièces non conformes ne doivent pas être comptabilisées.
Après avoir établi la vérification comptable, nous pouvons passer à la comptabilisation
des opérations.
procéder à l’imputation comptable des pièces par le tampon d’imputation qui sera
renseigné par le collaborateur en charge du dossier;
procéder à la prise en charge des factures ;
procéder à la saisie des règlements c’est-à-dire enregistrement comptable des pièces
pré imputées;
Dans la saisie des pièces comptables, les principes et règles suivants sont à respecter :
Veiller au bon choix du journal à utiliser :
journal des opérations diverses pour les opérations de prise en charge
le journal de trésorerie pour les opérations de liquidations c’est-à-dire les
encaissements, les décaissements, les paiements directs ou assimilés;
Veiller au bon choix de la date comptable
33
- un bilan,
- un compte de résultat,
a)Le bilan
Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité
à la date de clôture des comptes selon l’article 131-1 du PCG 2005.
Les actifs représentent les ressources (biens et droits) contrôlés par l’entité du fait
d’événement passé et dont elle attend des avantages économiques futurs. C’est à dire les
actifs représentent les biens, les droits que possèdent l’entité.
Les passifs sont constitués des obligations (dettes) actuelles de l’entreprise résultant
d’événement passée et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de
ressource.
Les capitaux propres ou fonds propres ou capital financier correspond à l’excédent des
actifs de l’entité sur les passifs courants et non courant.
35
Le bilan est donc un document obligatoire qui résume la situation d’une entreprise à une
date donnée, c’est la date de clôture de l’exercice comptable. C’est aussi un tableau
représentatif de la situation de patrimoine d’une entreprise à une date donnée.
La présentation du bilan du cabinet correspond à celui dan le plan comptable général 2005
dont il y a le compte d’actif, du capitaux propres et du passif.
Il récapitule les produits et les charges de la période et, par différence, détermine le
résultat de l’entreprise :
- bénéfice si produits > charges,
- perte si charges > produits.
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de la période sous
forme de consommations, de sorties, de diminutions d’actifs ou de survenance de passifs.
Elles ont pour effet de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux
participants aux capitaux propres.
Les produits sont des accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice
sous forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs. Ils ont pour
effet d’augmenter les capitaux propres autrement que par des augmentations provenant des
apports des participants aux capitaux propres.
Le compte de résultat est l’état qui retrace la formation du résultat de l’exercice
(bénéfice ou perte).
Le compte de résultat est établi à partir les soldes des comptes de gestion du classe 6 et
classe7 issus aussi de la balance.
La présentation du compte de résultat correspond aussi à celui du plan comptable
général.
En outre, le résultat trouvé dans le compte de résultat devra correspondre à celui du
résultat du bilan.
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Le tableau des variations des capitaux propres procède à une analyse des mouvements
ayant affecté chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l’entité au cours de
l’exercice.
Les informations minimales présentées dans ce tableau concernent les mouvements liés :
- au résultat net de l’exercice ;
- aux changements de méthodes comptables et aux corrections d’erreurs
fondamentales dont l’impact a été directement enregistré en capitaux propres ;
- aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres ;
- aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement…) ;
- aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l’exercice
Le tableau des flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états
financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie ainsi que
des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie.
Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
- flux générés par les activités opérationnelles (activités qui génèrent des produits et
toutes autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement et de financement) ;
- flux générés par les activités d’investissement (acquisitions et sorties d’actifs à long
terme et placements qui ne sont pas inclus dans la trésorerie) ;
- flux générés par les activités de financement (activités qui résultent des changements
dans l’importance et la composition des capitaux propres et des emprunts) ;
- flux de trésorerie provenant des intérêts et des dividendes, présentés séparément et
classés de façon permanente d’un exercice à l’autre dans les activités opérationnelles,
d’investissement ou de financement.
37
La saisie se fait par nature de pièces c'est-à-dire par type de journaux auxiliaires.
Comme nous avons énoncé précédemment, il existe quatre types de journaux auxiliaires :
ceux des achats, des ventes, de la trésorerie (à savoir la banque, la caisse et le CCP), et des
opérations diverses.
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Exemples d’écriture :
Achat :
1ère opération
Date : 03/02/09,
Facture N°30 : Achat papier RAM A4
Prix HT: 8 000Ar
Fournisseur : BUREAUTEC
2ème opération
Date : 02/02/09
Facture : 024378 : Règlement JIRAMA
Montant TTC : 70 000Ar
Fournisseur : JIRAMA
Vente ou recette
N° de N° de
Date Pièces Libellés Débit Crédit
compte compte
Caisse
N° de N° de
Date Pièces Libellés Débit Crédit
compte compte
13/02/09 06/CAI/02 530000 Approvisionnement caisse 100 000,00
13/02/09 06/CAI/02 580000 Approvisionnement caisse 100 000,00
Banque
Opérations diverses
Date : 02/04/04
Paiement salaire RABE : 300 000Ar
IRSA : 12 000Ar
CNAPS : 3000Ar
OSTIE : 3000Ar
Remarque :
Comptabilisation indirecte
Lorsque le client effectue un achat et que le fournisseur est mentionné dans la pièce, il
faut passer d’abord à l’auxiliarisation c'est-à-dire : Passer du compte 60 (Achat) à 401
(fournisseur) et de 401(fournisseur) à 53 (caisse) après.
Sur ce donc, il faut faire une liste de compte fournisseur dont le but est de pouvoir leur
contrôler ainsi que vérifier la régularisation effectuée par le client.
Le compte 60… ne devrait pas être utilisé lors de la comptabilisation des achats sauf
seulement si le client effectue de la production ou une revente parce que dans ce cas, quand
on utilise le compte, cela veut dire que le produit acheté passe au stockage.
Comptabilisation directe
1er cas : La comptabilisation se fait en direct lorsque le fournisseur n’est pas mentionné dans
la pièce comptable.
2ème cas : Elle se fait en direct aussi lorsque le NIF et le Numéro statistique du fournisseur ne
sont pas mentionnés dans la pièce. Ceci implique la facilité du traitement des affaires fiscales.
Concernant l’établissement des états financiers ainsi que la déclaration fiscale ne seront traités
car cela n’affecte pas à l’analyse que nous porterons dans le deuxième chapitre.
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La tenue d'une comptabilité générale constitue une obligation légale pour les entreprises.
Elle doit fournir des informations susceptibles d'éclairer leurs caractéristiques financières. Le
cabinet 3A Madagascar tient une comptabilité régulière et produit les cinq états financiers
exigés par le plan comptable général 2005 : le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux
de trésorerie, le tableau de variation de capitaux propres et l'annexe.
Pour pouvoir satisfaire ses clients, le cabinet s’engage à former son personnel
périodiquement : tant sur la méthode de travail en général, que sur la méthode comptable. Les
personnels ont acquits une bonne formation professionnelle, qui les rend apte à répondre aux
exigences nécessaires pour le poste qu’ils occupent.
Grâce à la compétence de l’équipe du cabinet 3A MADAGASCAR, le cabinet trouve
toujours des solutions face à des problèmes qui s’imposent. C’est l’une des qualités en quoi le
cabinet 3A obtient la fidélité de ses clients.
Les expériences et les qualifications du personnel de l’entreprise permettent
d’accélérer le travail, ainsi les clients ne risquent pas d’avoir des pénalisations fiscales, des
dossiers fiscaux déposés ou retardés par exemple.
Nous pouvons dire donc que les employés du cabinet sont compétents et intègres. Il
1.1.2. Le stage
Le cabinet participe à la formation des étudiants. Cela est considéré comme un de
ses atouts aussi car, les étudiants, après leur stage dans ce cabinet, pourront envisager une
bonne carrière dans leur vie professionnelle.
Cela influence l’image du cabinet car non seulement les étudiants acquièrent des
connaissances mais ils participent aussi au développement du cabinet.
44
Du point de vue général, nous pouvons constater qu’il existe une organisation du
travail dans le cabinet.
Exemples:
il y a ce qui se charge de l’externalisation : la délocalisation comptable
Il y a aussi ce qui s’occupe du superviseur comptable
Et en tant que cabinet d’audit, il y a donc un expert comptable
dans le service de la fonction audit, il y a déjà une auditrice qui se charge des travaux
d’audit
Pour les conseils, il maîtrise tous les points de la gestion permettant à la performance
de l’entreprise. Prenons le cas du conseil en gestion sociale, le cabinet maîtrise les
conventions collectives, la réduction et aménagement du temps de travail et la gestion des
ressources humaines. Au niveau du conseil en stratégie, il maîtrise l’expansion des choix
stratégiques, restructuration de l’entreprise et le pilotage : l’entrepreneur a besoin de conseils
et d’outils à tout moment de la vie de sa société. Avec ses équipes et partenaires
multidisciplinaires (financiers, juristes, spécialistes du marketing et des systèmes
d’information), 3A Madagascar soutient leur développement.
a) Communication
Le cabinet se met toujours en contact avec leurs clients afin de leurs mettre au
courant de leurs situations financières ou de leurs prévenir au cas ou il existe des problèmes
dans leur dossier.
Par exemple, lors de la déclaration fiscale, il faut leur communiquer sur l’état et les
montants qu’ils doivent payer.
b) Assistance
Comme le cabinet a pour rôle d’assister les clients sur les travaux comptables ou
fiscaux, alors il est toujours à la disposition des clients.
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Les informations de la comptabilité générale ont vocation à être utilisées par des
niveaux décisionnels élevés. Cela résulte du caractère global de ces informations et de leur
finalité générale qui est d'émettre des signaux vers l'extérieur. C'est pourquoi, la comptabilité
générale s'intègre dans les boucles longues de régulation contrôle et les informations qu'elle
produit sont essentiellement adoptées pour l'orientation stratégique de l'action et de la prise de
décision.
48
Le but de ce chapitre est de compléter les outils de contrôle et d'analyse utilisés par le
Responsable Financier pour lui permettre de participer plus efficacement à la gestion du
cabinet. En ce sens, nous allons proposer les maquettes du tableau de bord du Responsable
Financier compte tenu des missions qui lui sont assignées. A travers les informations qui y
seront contenues, les anomalies afférentes aux points clés de l'activité financière pourront être
constatées dans un bref délai, facilitant ainsi la mise en œuvre des actions correctives.
Il en ressort que les tâches exercées par le Responsable Financier du cabinet sont
nombreuses et qu'il cumule à la fois la fonction finance et comptable et la fonction achat.
Une collaboration étroite existe entre le Gérant et le Responsable Financier (Tableau 8),
la majorité des décisions étant prise en accord avec le Gérant.
TACHES (1)
Tenue de la Gérant Gérant Gérant RF Gérant RF- Fisc-
supervision Gérant banque
comptable du cabinet
Elaboration des plans Gérant Gérant Gérant RF Gérant RF-
d’actions financières Gérant
Néant
Relations RF-Gérant RF Gérant RF Gérant RF- Fisc-
administratives Gérant ministère
des
finances
Contrôles financiers Gérant RF Gérant RF Gérant RF-
Gérant
Néant
Missions
Compte tenu des fonctions et des responsabilités réellement exercées par le Responsable
Financier, ses missions principales peuvent être appréciées sur le niveau des finances.
La gestion de la trésorerie : elle est nécessaire si l'on veut restreindre le risque que court
l'entreprise de ne pas pouvoir faire face aux échéances de ses engagements.
Gestion de la trésorerie
"Avoir une trésorerie saine" est l'objectif principal posé par le Responsable Financier en
matière de gestion de trésorerie. Cet objectif peut être décomposé comme suit :
avoir une durée moyenne de crédit accordé aux clients inférieure à la durée moyenne de
crédit obtenu des fournisseurs
maîtriser les dépenses et les recettes
réaliser un niveau optimal de trésorerie
Dès lors, les points clés à considérer sont : le crédit et encours clients, le crédit et encours
fournisseurs, les dépenses engagées, les recettes réalisées, le niveau de trésorerie.
L'atteinte de cet objectif concourt en principe à l'atteinte de l'objectif de solvabilité. En
effet, le maintien de la solvabilité constitue pour une entreprise un impératif permanent. Sa
remise en cause, même pour une période transitoire, place l'entreprise en situation de
54
Le contrôle de la rentabilité
1. FINANCES
Définir et réaliser les
politiques financières
de l'entreprise se
traduisant par :
Réaliser un niveau
optimal de trésorerie Niveau de trésorerie
Les points clés de décision du Responsable Financier étant mis en évidence, nous
proposons maintenant de chercher les indicateurs permettant de les chiffrer.
Le Responsable financier est doté d'un tableau de suivi mensuel de trésorerie. Sa structure
est précise et sa mise à jour s'effectue sans problème. En ce sens, il n'est plus nécessaire de
chercher d'autres indicateurs à inclure dans ce tableau puisque ceux qui ont été sélectionnés
sont déjà pertinents et fiables et les sources des informations correspondantes sont maîtrisées.
Les postes clients, stocks et fournisseurs nécessitent la mise en place d'un système de
suivi plus développé, ces éléments ayant une incidence directe sur le niveau de la trésorerie. II
convient ainsi de les chiffrer par des indicateurs.
56
L'utilisation d'un échéancier et d'une balance par antériorité des soldes constituera un
moyen efficace pour suivre les créances clients. Elle contribuera à la maîtrise des recettes
réalisées par le cabinet.
Le suivi de l'évolution mensuelle du ratio de l'encours client ou délai moyen de
recouvrement des clients est important car tout accroissement de ce ratio augmente le besoin
de trésorerie de l'entreprise. Par ailleurs, la liquidité de l'entreprise dépend de la rapidité de
transformation des créances clients.
Plus l'encours fournisseur est important, plus il génère de la trésorerie pour le cabinet.
Cependant, un accroissement de ce ratio n'est pas toujours signe de meilleures conditions
négociées auprès des fournisseurs. Il peut aussi traduire des difficultés de l'entreprise à
honorer ses engagements. L'analyse de ce ratio doit donc aller de pair avec l'analyse de
l'échéancier fournisseur.
57
Solvabilité
Les indicateurs de postes des états financiers ayant une incidence directe sur la trésorerie
étant identifiés, il convient à ce niveau de déterminer l'indicateur qui permet de chiffrer la
solvabilité du cabinet. Comme la gestion de la trésorerie n'a pas seulement pour objectif
d'avoir une trésorerie saine mais également d'assurer l'aptitude de l'entreprise à faire face aux
échéances de ses engagements, nous proposons le ratio de liquidité générale ou ratio de fonds
de roulement comme indicateur de solvabilité.
actifs circulants
ratio de liquidité générale =
dettes à court terme
Ce ratio exprime l'importance des biens auxquels l'entreprise peut faire appel pour payer
ses dettes à court terme. En général, s'il est supérieur à 1, la société est solvable à court terme.
Toutefois, puisque la solvabilité à court terme de l'entreprise repose sur la possibilité qu'elle a
de transformer plus ou moins rapidement en liquidités les biens réels et monétaires qu'elle
détient et de renouveler les ressources à court terme dont elle dispose, il faut tenir compte de
l'analyse des actifs circulants et des dettes à court terme avant d'émettre une conclusion.
Autonomie financière
Pour contrôler l'évolution de la rentabilité des capitaux investis, il faut recourir au taux de
rentabilité économique :
résultat d'exploitation
taux de rentabilité économique =
capitaux investis
On entend par capitaux investis, non seulement les capitaux permanents (capitaux propres
et capitaux d'emprunt à long terme) mais aussi certains apports à court terme dont la pérennité
nous conduit à les considérer comme des valeurs à long terme. Un apport en compte courant
figurant au passif depuis plusieurs années représente par exemple, un financement à long
terme du point de vue financier.
Ce cahier des charges récapitule les indicateurs supplémentaires requis par le Responsable
Financier ainsi que la source des informations permettant de les chiffrer.
59
* FINANCES
1. Gestion de la trésorerie
Trésorerie
Disponibles Département Financier
Bilan
Concours et découverts Département Financier
bancaires Bilan
Ratio d'endettement
Dettes à long et moyen Département Financier
terme Bilan
Département Financier
Capitaux propres Bilan
3. Contrôle de la rentabilité
Taux de rentabilité
économique Résultat d'exploitation Département Financier
Compte de résultat
Capitaux investis Département Financier
Bilan
Il est opportun de présenter les outils permettant d'améliorer le suivi des clients et des
fournisseurs du cabinet avant de proposer les maquettes du tableau de bord du Responsable
Financier. Les mesures nécessaires pour corriger certains dysfonctionnements susceptibles
d'être détectés par la tenue de ce tableau de bord requièrent, en effet, la consultation de ces
outils pour être plus efficaces.
Il est opportun de présenter les outils permettant d'améliorer le suivi des clients et des
fournisseurs de 3A MADAGASCAR avant de proposer les maquettes du tableau de bord du
Responsable Financier. Les mesures nécessaires pour corriger certains dysfonctionnements
susceptibles d'être détectés par la tenue de ce tableau de bord requièrent, en effet, la
consultation de ces outils pour être plus efficaces.
Dans le système de suivi actuel du cabinet, les factures sont classées par date d'échéance,
soit dans le dossier client, soit dans le dossier fournisseur, selon leur nature. Le Responsable
Financier consulte ensuite ces dossiers pour connaître les factures en attente de règlement.
L'utilisation de cette technique n'est pas remise en question dans la mesure où le suivi des
créances et des engagements du cabinet est effectué adéquatement. Cependant, elle peut être
améliorée par l'utilisation des programmes informatisés permettant d'avoir les tableaux de
suivi des créances et des dettes de fournisseur.
Deux tableaux permettent de conduire ce suivi : la balance âgée client (Tableau 11) et
l'échéancier client (Tableau 12).
62
Date de facturation
(en jours)
Montant des
Clients Téléphone 0 à 15 16 à 30 31 à 45 46 et plus
créances
TOTAL
Date de
Echéance Référence Clients Téléphone Montant
facturation
Facture n°
TOTAL
Dans ce tableau, les clients sont classés par ordre alphabétique ou suivant leur code
comptable. Le total des engagements des clients est ventilé suivant des fourchettes de date.
La balance âgée client permet de déceler rapidement le total des factures en retard de
règlement. Dans le cas du cabinet, le paiement doit être effectué 15 à 30 jours après la date de
facturation. En conséquence, toutes les créances situées dans les colonnes 31 à 45 jours et au-
delà sont relatives à des factures en retard de règlement. Il convient alors de leur accorder une
attention particulière.
Echéancier client
Ce tableau présente dans les détails toutes les factures des clients en attente de règlement.
Elles sont classées par date d'échéance des factures. Le total des factures figurant dans la
dernière ligne du tableau correspond au total de l'encours client sur la période. Le suivi des
créances clients peut se limiter à l'analyse de cet échéancier.
Les outils nécessaires pour améliorer ce suivi sont l'échéancier et la balance âgée
fournisseurs. Ils permettent de connaître quotidiennement les engagements que la société a
avec ses fournisseurs. Les structures de ces outils sont les mêmes que celles des tableaux
présentés précédemment.
64
Situation de la trésorerie
* Encaissements (+)
Ventes
15 jours
30 jours
* Décaissements (-)
Achats
15 jours
30 jours
Charges du personnel
Impôts et taxes
Autres charges
* Dettes bancaires
Découverts bancaires
Ce nouveau tableau présente l'avantage de regrouper dans une seule maquette les données
permettant de suivre la situation de trésorerie. Comme l'évolution du niveau de trésorerie et
des autres éléments du tableau ainsi que la divergence avec les prévisions (écarts) peuvent
être simultanément appréciées, la mise en œuvre des mesures qui s'imposent s'en trouve
facilitée.
Ratios d'activités
Mois J F M … D
Le cabinet accorde très rarement un délai de paiement excédant les 30 jours, la majorité
des clients devant régler leurs dus dans les 15 à 30 jours suivant la facturation. Dès lors,
lorsque la valeur de ce ratio est supérieure à 30, des investigations doivent être menées. Dans
un premier temps, on doit déceler rapidement les clients défaillants (d'où l'intérêt de
l'utilisation d'un échéancier client), puis on doit mettre en œuvre les mesures qui s'imposent :
relance téléphonique, relance écrite en recommandé ou mise en contentieux lorsque la
situation est critique.
Les fournisseurs du cabinet devant être payés dans les 30 jours qui suivent la facturation,
lorsque cette situation se présente, une vérification des factures relatant les engagements
envers les fournisseurs doit être effectuée pour déceler celles qui sont exigibles. Ces dernières
doivent alors être payées dans le plus bref délai. Si les disponibles de la société ne sont pas
suffisants, il faudra recourir à d'autres moyens de financement tels l'apport en compte courant
bloqué des associés ou la négociation de découverts bancaires.
Par contre, des engagements satisfaits et un ratio excédant les 30 jours sont signes de
meilleures conditions négociées avec les fournisseurs. Cette situation aura une incidence
favorable sur la trésorerie.
Cette situation est préoccupante car elle a un impact néfaste sur la trésorerie de
l'entreprise, les dettes étant exigibles alors que les créances ne sont converties en liquidité que
plus tard. Des problèmes de disponibles peuvent alors survenir. Dans ce cas, des mesures
doivent être prises. Nous citerons en exemples, la négociation de conditions de paiement plus
68
souples auprès des fournisseurs, la révision des politiques de crédit client ou le renforcement
des procédures de recouvrement des créances.
ratio de liquidité
générale
1,5
1
0,5
J F M A M J J A S O N D Mois
Lorsque la valeur du ratio de liquidité générale est en dessous du seuil limite (valeur 1),
des mesures de redressement doivent être déclenchées car la solvabilité de l'entreprise est
menacée. Dans ce cas, on doit faire appel au compte courant bloqué des associés ou recourir à
des financements externes si possibles (négocier de nouveaux crédits bancaires).
Autonomie financière
L'autonomie financière de l'entreprise et sa capacité d'endettement peut être appréciées en
édifiant le graphique 3.
69
ratio d'endettement
1,5
1
0,5
Année (n)
n-3 n-2 n-1 N
L'atteinte de l'objectif de chiffre d'affaires au niveau global est évaluée par comparaison
de la valeur prévue avec la valeur réalisée du chiffre d'affaires sur la période.
R: Réalisations
P: Prévisions
E: Ecarts
Les écarts sont exprimés en pourcentage car leur mesure relative est plus significative que
leur valeur absolue.
L'appréciation de ces écarts incombe aux responsables concernés. Lorsque les écarts
défavorables sont significatifs, des actions doivent être mises en œuvre pour y remédier. Pour
redresser le chiffre d'affaires d'une entreprise on peut recourir à plusieurs solutions telles la
révision du prix de vente de certains articles.
72
L'appréciation des écarts mensuels et des écarts cumulés résultant de la confrontation des
prévisions de quantités vendues avec les quantités réellement vendues sur la période permet
d'évaluer l'atteinte des objectifs de vente en volume. Le tableau 16 représente les produits
figurant dans le budget de vente en volume et permet de faire cette confrontation.
L'atteinte des objectifs en volume n'est pas toujours favorable pour l'entreprise. Ce cas se
présente lorsque le niveau réel des ventes résulte d'une diminution excessive de prix privant
ainsi la société de réaliser le chiffre d'affaires et la marge attendus.
Produits Q QM E(%) QCR QCP E(%) QMR QMP E(%) QCR QCP E(%
MR P )
Supervision
comptable
Assistance
comptable
Audit
Conseil en
gestion
La tâche de chaque client au sein du cabinet évolue durant l’intervention pour chaque
dossier. Dans le cas du cabinet, nous découvrons aussi cette évolution, puisque les
collaborateurs traitent toujours les dossiers du client. Nous pouvons dire que cette évolution
du dossier du client implique aussi une évolution de sa iche d’intervention.
A ce fait, la mise à jour des fiche d’intervention reste très importante, car grâce à
elle, l’établissement peut savoir si les tâches sont régulièrement effectuées et si le cabinet peut
atteindre les délais de livraison préétablis. Et l’utilisation des fiches d’intervention est
importante pour le traitement comptable. Il sert aussi à enregistrer tous les anomalies et les
problèmes rencontrés lors de l’enregistrement comptable. C'est-à-dire lors d’un traitement
comptable, il est utile d’inscrire toutes les anomalies rencontrées et erreurs commis afin de ne
plus le répéter.
Code Client
Qté PU Montant
Recettes
Jour/Homme JH
Dépenses DP
Coûts directs
Coûts indirects CI
Totaux Dépenses
Marge
Qté : quantité
PU : Prix unitaire
75
74
CONCLUSION
Toutefois, il convient de noter que la mise en place de cet instrument peut rencontrer
certaines résistances. Parmi les membres des organisations, naît souvent une peur excessive
du changement. Les salariés cherchent à éliminer tout risque personnel et sa réticence se
traduit par des comportements comme la rétention d'informations. Dans un tel cas, il faudrait
préparer le personnel au changement et le faire participer activement à l'élaboration des
tableaux de bord, cela atténuera le risque de rejet.
Nous conseillons aux dirigeants du cabinet d'exploiter les possibilités offertes par
l'ordinateur pour l'élaboration de leurs tableaux de bord. En effet, la plupart des données sur
les ventes, les dépenses étant mémorisées sur ordinateur, elles sont disponibles à tout moment.
L'ordinateur permet en outre le traitement et l'édition des documents du tableau de bord.
BIBLIOGRAPHIE
Référence des ouvrages
6. EVRAERT S., Analyse et diagnostic financiers : méthodes et cas, Eyrolles, 1991, 414 p.
8. GUERNY J., GUIRIEC J.C, LAVERGNE J., Principes et mise en place du tableau de
bord de gestion, 5e Edition, DELMAS et Cie, 1986, 116 p.
10. MOULINIER R., Les dix clefs de l'efficacité du commercial, Organisation, Paris, 1993,
119 p.
11. MULLER J., Contrôle de gestion, La villeguérin, Paris, 1993, 371 p.
12. SULZER J.R., Comment construire le tableau de bord : les objectifs et les méthodes
d'élaboration, 2e édition, Dunod, Paris, 1985, 460 p.
ANNEXES
ANNEXES
Dénomination : 3A MADAGASCAR
Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée (SARL) au capital de 10.000.000 MGA
Objet social :
• Expertise comptable et financière
• Audits
• Conseil en gestion
Numéro Statistique : 74121 11 2008 0 10372
Numéro d’Identification Fiscale : 41 391 813
Registre de Commerce et des Sociétés : 2008B00367
Siège social : Lot VB 7, Villa Ambinintsoa Ambatoroka – Antananarivo 101
Boîte postale : BP 4205 Antananarivo 101
Téléphone : 020 22 332 14 – 033 11 433 84
E-mail :
aaamadagascar@yahoo
ANNEXE II : Modèle de la fiche d’intervention
Cabinet 3A Madagascar
Expertise comptable et financière-audits-conseil en gestion
Villa Ambinintsoa VB 7 Ambatoroka
BP 4205
Antananarivo 101
Téléphone : 02022 332 14
Email : aaamadagascar@yahoo.fr
FICHE D'INTERVENTION
………………………………
Remarques :
Difficultés
rencontrées :
La définition des règles de mise à jour permet de s'assurer de la continuité du tableau de bord
dans le temps. Il existe à cet égard un choix concernant la périodicité du tableau de bord et certains
impératifs élémentaires.
Le choix de la périodicité
Le choix de la fréquence de diffusion du tableau de bord est fonction de trois éléments :
survenues dans la gestion de l'entreprise et par conséquent de déclencher une action correctrice
dans les plus brefs délais. Néanmoins, le coût d'un tel système d'information est élevé.
les responsables
La périodicité du tableau de bord doit être adaptée aux possibilités d'actions des responsables
compte tenu notamment de leurs nombreuses occupations. Il doit être établi à une fréquence
permettant au responsable de réagir au moment opportun.
Les recommandations
Pour une utilisation optimale :
le tableau de bord doit revêtir une forme immuable. Après quelques mois d'essais, il faut
arrêter la liste définitive des indicateurs et leur forme. Ce point est nécessaire pour pallier à
certaine discontinuité dans le temps due à des modifications et pouvant perturber la mise en
œuvre des actions.
les dates de diffusion du tableau de bord qui découlent de la périodicité choisie doivent être
considérées comme intangibles. En cas de retard, les informations peuvent perdre rapidement une
grande part de leur utilité.
Le tableau de bord est fonctionnel une fois les règles de mise à jour précisées.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION................................................................................................................ 1
PARTIE I : CONSIDERATION GENERALE ............................................................... 3
CHAPITRE I: PRESENTATION DU CABINET 3A MADAGASCAR ................................ 4
SECTION 1 : HISTORIQUE DU CABINET.................................................................. 4
1.1. Identification du cabinet .............................................................................. 4
1.2. Missions du cabinet ...................................................................................... 4
1.2.1. L’expertise comptable ....................................................................................... 5
a) Assistance comptable ............................................................................... 5
b) Supervision comptable............................................................................. 5
c) Déclaration fiscale .................................................................................... 6
1.2.2. Conseil en gestion .............................................................................................. 6
a) Gestion fiduciaire ..................................................................................... 6
1.2.3. Audit ................................................................................................................... 6
a) Audit légal et contractuel......................................................................... 7
b) Audit de projet.......................................................................................... 7
1.2.4. Gestion et conseil en matière de sociale ........................................................... 7
a) Mission sociale .......................................................................................... 7
b) Conseil en gestion ..................................................................................... 8
1.2.5. Management des collectivités locales ............................................................... 8
1.2.6. Missions complémentaires ................................................................................ 9
1.3. Conditions d’exécution de la mission ......................................................... 9
1.4. Activités du cabinet ...................................................................................... 9
1.5. Objectif du cabinet ..................................................................................... 10
1.5.1. Objectifs stratégiques ...................................................................................... 10
1.5.2. Objectifs opérationnels ................................................................................... 10
1.5.3. Objectifs de conformité ................................................................................... 11
1.5.4. Ethique, intégrité et valeurs de l’entreprise.................................................. 11
SECTION 2 : STRUCTURES ORGANISATIONNELLES ....................................... 11
2.1. Organigramme ........................................................................................... 11
2.2. Environnement interne du cabinet ........................................................... 12
2.2.1. Ses attributions ................................................................................................ 12
a) Le gérant .................................................................................................. 13
b) L’assistante administrative...................................................................... 13
c) Le responsable de l’externalisation ........................................................ 13
d) Le Responsable Administratif et Financier............................................ 13
e) Le Responsable de la supervision et de la tenue comptable externe ..... 13
f) Le Responsable de l’Audit........................................................................... 14
g) Le responsable de la formation............................................................... 14
2.3. Environnement externe.............................................................................. 14
a) Les concurrents ...................................................................................... 14
b) Les clients ................................................................................................ 15
CHAPITRE II : GENERALITE SUR LE TABLEAU DE BORD ........................................... 16
SECTION 1 : DESCRIPTION DU TABLEAU DE BORD........................................ 16
1.1. Définitions ................................................................................................... 16
1.2. Caractéristiques .......................................................................................... 17
1.3. Principes d’élaboration du tableau de bord ............................................ 18
1.3.1. Les principes généraux ................................................................................... 18
1.3.2. Les niveaux de tableau de bord...................................................................... 19
1.3.3. L'emboîtement des tableaux de bord................................................................. 20
SECTION II : DEMARCHE ADOPTEE POUR LA MISE EN PLACE DU TABLEAU
DE BORD................................................................................................................................ 20
2.1. Etablissement de l'organigramme de gestion et recherche des points clés de
décision 20
2.1.1. Détermination des missions et objectifs principaux d'un centre de responsabilité
..................................................................................................................................... 20
2.1.2. Recherche des points clés de décision.............................................................. 22
2.2. Choix des indicateurs ................................................................................. 23
2.2.1. Choix des indicateurs ........................................................................................ 23
a)Participation des responsables de l'entreprise ............................................... 23
b) Qualités des indicateurs ................................................................................. 24
2. 3. Collecte des informations.......................................................................... 24
2.3.1. Etablissement de la liste des informations nécessaires .................................... 25
2.3.2. Détermination de la source des informations................................................... 25
2.3.3. Elaboration d'un cahier de charges des informations ........................................ 25
2.4. Montage du tableau de bord ..................................................................... 26
2.4.1. Présentation des indicateurs ............................................................................. 26
2.4.2. Forme générale du tableau de bord ................................................................... 27
PARTIE II : ANALYSE DE L’EXISTANT .................................................................. 29
CHAPITRE I : DESCRIPTION DES OUTILS DE GESTION EXISTANTS AU SEIN DU
CABINET 3A MADAGASCAR .................................................................................................. 29
CHAPITRE I : DESCRIPTION DES OUTILS DE GESTION EXISTANTS AU SEIN DU
CABINET 3A MADAGASCAR .................................................................................................. 30
SECTION 1: PROCEDURES COMPTABLES DU CABINET 3A MADAGASCAR30
1.1. Collecte des pièces comptables chez l’assistante administrative ................. 30
1.2. Classement et numérotation des pièces justificatives .................................. 31
1.2.1. Les pièces justificatives ................................................................................ 31
1.2.2. Le classement ................................................................................................ 31
1.3. Vérification.................................................................................................. 32
1.4. Saisie des pièces comptables....................................................................... 32
1.5. Etablissement des états financiers ............................................................... 33
a)Le bilan ........................................................................................................... 34
b)Le compte de résultat .................................................................................... 35
a) Le tableau des variations des capitaux propres ........................................ 36
b) Le tableau des flux de trésorerie (méthodes directe et indirecte)............. 36
1.1. Force sur le plan organisationnel ................................................................. 43
1.1.4. La qualité de service fourni ...................................................................... 45
1.1.5. Relation avec les clients .......................................................................... 45
1.1.6. Au niveau des matériels ............................................................................ 46
1.2.3 L'étude de la situation financière de l'entreprise par l'intermédiaire du tableau de
financement ..................................................................................................................................... 46
L'existence des renseignements concernant l'exploitation, l'utilisation faite par l'entreprise des
fonds mis à sa disposition, les changements (causes et montants) dans la situation financière de
l'entreprise au cours d'une période donnée ainsi que des informations sur les aspects de
financement et d'investissement des ressources de la société permettent aux dirigeants d'avoir une
vue globale de l'évolution de l'équilibre financier et de la situation de trésorerie. ......................... 46
2.1.2. Exploitation incomplète du logiciel SAARI ......................................................... 49
2.1.3. Manque de mise à jour de Fiche d’intervention.................................................. 49
SECTION 1 : L’ORGANIGRAMME DE GESTION ET LES POINTS CLES DE DECISION
DU RESPONSABLE FINANCIER................................................................................................ 51
1.1. Fonctions et responsabilités ....................................................................................... 51
1.2. Objectifs et points clés de décision du responsable financier ..................................... 53
SECTION 2 : LES INDICATEURS ET LES SOURCES DES INFORMATIONS
CORRESPONDANTES.................................................................................................................. 55
2.1. Recherche des indicateurs .......................................................................................... 55
2.1.1. Les indicateurs liés à la trésorerie ........................................................................... 55
2.1.2. L'indicateur permettant de contrôler la rentabilité des capitaux investis ................ 58
2.2 Etablissement du cahier de charges des informations .......................................... 58
Il est opportun de présenter les outils permettant d'améliorer le suivi des clients et des
fournisseurs du cabinet avant de proposer les maquettes du tableau de bord du Responsable
Financier. Les mesures nécessaires pour corriger certains dysfonctionnements susceptibles d'être
détectés par la tenue de ce tableau de bord requièrent, en effet, la consultation de ces outils pour
être plus efficaces. ........................................................................................................................... 61
SECTION 3 : LES MAQUETTES DU TABLEAU DE BORD DU RESPONSABLE
FINANCIER.................................................................................................................................... 61
3.1. Propositions d'amélioration du système de suivi des clients et des fournisseurs ....... 61
3.1.1. Suivi des créances clients ........................................................................................ 61
Niveau de trésorerie final.................................................................................................. 65
* Dettes bancaires............................................................................................................................ 65
Délai de crédit obtenu des fournisseurs > 30 jours .................................. 67
Délai moyen de crédit client > délai moyen de crédit fournisseur...................... 67
3.2.2. Contrôle de la rentabilité ......................................................................................... 69
3.2.3. Mise à jour de Fiche d’intervention.................................................................. 73
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 76
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 77
ANNEXES ................................................................................................................................... I