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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT DE GESTION
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AVANT-PROPOS
REMERCIEMENTS
Nous tenons tout d’abord à rendre grâce à DIEU de nous avoir donné la santé, la
force ainsi que le courage afin de pouvoir achever ce mémoire de fin d’études en vue de
l’obtention du diplôme de Maitrise en Gestion.
SOMMAIRE
Introduction……………………………………………………………………......... 1
INTITULE pages
INTITULE pages
l’innovation……………………………………………………………………………...
iii
INTRODUCTION
En effet l’entreprise ne peut avoir de politique valable que si elle s’est fixée
auparavant un certain nombre d’objectifs1.Les composants de cette politique constituent le
plan de marchéage dont le but ultime est d’assurer la cohérence entre les politiques du
marketing mix (4P).
Retenons seulement qu’un objectif est un but, un résultat à atteindre et non pas une
tâche ou une fonction à accomplir. Un objectif est concret, explicite, définitif, désirable et
prédéterminé. Il guide notre action et nous aide à planifier. Plus concrètement, dans
l’entreprise, « un objectif est un but mesurable à atteindre par un responsable dans un délai
donné et dans le cadre de moyens prédéterminés »2.
Ainsi dans une entreprise, trois raisons provoquent le lancement d’un produit :
d’ordre technique, d’ordre commercial et d’ordre économique. De ce fait, pour atteindre
les objectifs commerciaux de l’entreprise, l’intronisation de la stratégie de marketing
s’avère nécessaire car c’est un élément important qui concourt à former, dans l’esprit du
client, l’image du produit. De plus, si l’on veut maximiser les profits, l’entreprise doit au
moins également cerner le processus innovatif et d’en mesurer l’impact sur son
management.
1 .
LE BOULLEUX, Choix des objectifs, Editions hommes et techniques, 1988
2
BRENNEMAN et SEPARI, Economie d’entreprise, Edition Dunod 2001, p.722
2
3
PORTER M., Choix stratégiques et concurrence, Edition Economie, 1982
3
deux hypothèses : la première consiste à l’étude des besoins des clients, et la deuxième
renferme à chercher des canaux de communication performants.
P.KOTLER (2009)5 déclare que : « les entreprises se développent sur le long terme
en introduisant de nouveaux produits et services et en investissant de nouveaux marchés
géographiques ». En fait, cette citation préconise l’inclusion de la stratégie d’attaque quelle
que soit la taille de l’entreprise. Selon cet auteur, la stratégie et la communication jouent un
rôle déterminant dans l’entreprise. Il y a également le rôle moteur de l’innovation car elle
est manifestement l’axe majeur de développement de la firme.
5
KOLTER P., KELLER K., MANCEAU D. et DUBOIS B., Marketing management 13ème Edition, CLM
6
BENDER O., Le livre blanc du marketing, Edition Nation, 1989
7
PLAT J-M et MOREAU L., Economie d’entreprise, Edition Bertrand Lacoste, 1989
5
Notre objectif consiste à faire premièrement une analyse des théories sur la
stratégie de marketing et l’effort marketing ainsi que l’innovation. Deuxièmement, nous
tenterons de comprendre comment s’applique les hypothèses en réalité dans le temps et
dans l’espace. Troisièmement, nous tirerons une confirmation ou une infirmation de notre
thème et de nos hypothèses après l’analyse du cas de la société J.B. (Jina Barday).
Pour pouvoir compléter nos données, nous avons fait appel à la nouvelle technologie :
l’internet. Il nous a prouvé de nouvelles informations afin de compléter la poursuite de la
théorie sur l’analyse des stratégies de communication. Cette recherche nous offre aussi un
8
VRACEM P.V. et GAUTHY-SINECHAL, Etudes de marchés et sondage d’opinion, Edition DEBOCK
6
avancement de nos commentaires. Par cet accès sur l’internet, 10% de notre recherche a été
seulement effectuée.
Finalement des descentes sur terrain ont été réalisées, plus précisément des
entretiens. Ils permettent de donner des sens à une théorie et cela pour mieux la comparer à
la réalité. Notre méthodologie d’enquête a été procédée à un entretien individuel auprès des
membres de l’organisation de l’entreprise J.B-SA. Des questionnaires auto-administrés ont
été construits et administrés en fonction de la formulation des hypothèses. Ce sont des
questions ouvertes dans la mesure où nous avons utilisé la méthode d’enquête quantitative.
Ce procédé nous permet de nous rapprocher de l’interlocuteur.
Par conséquent, les idées synthétisées ci-dessus seront développées dans la suite de
cet écrit selon le plan préconisé par la norme IMMRED. Il se subdivise ainsi en trois
chapitres à savoir les matériels et méthodes. Cette première partie décrira les matériels
utilisés pour vérifier les hypothèses et expliquera les méthodes utilisés pour obtenir les
informations et les données nécessaires. Puis, la deuxième partie annoncera les résultats
attendus de notre travail qui sont les résultats des enquêtes, les résultats sur la stratégie de
marketing ainsi que les résultats sur le calcul des corrélations. Enfin, les discussions et
recommandations qui ont pour but d’apporter des discussions sur les résultats de la partie
précédente en vue d’apporter les recommandations importantes dans l’atteinte de l’objectif
de l’étude.
Entamons tout de suite la première partie de notre travail qui est les matériels et
méthodes.
7
CHAPITRE I :
Pour la survie d’une entreprise, il est impératif qu’elle déploie ses matériels et
suivre les méthodes modernes afin d’aboutir à la performance. Pour cela, la fixation
auparavant d’un certain nombre d’objectifs nécessite une bonne méthodologie.
Ainsi pour la vérification de nos hypothèses qui est l’objet de notre devoir,
l’obligation d’élargir notre recherche au moyen des enquêtes, des descentes sur terrain
auprès de la société étudiée, et de recherches documentaires sont importantes. La rigueur et
les besoins des méthodes sont sans doute plus nécessaires que jamais. La recherche permet
d’avoir une comparaison entre l’irréalité et le réel. Elle visera, d’une part la confirmation
ou l’infirmation de certains résultats importants ; et d’autre part la poursuite d’une nouvelle
vérification expérimentale d’une hypothèse théorique.
Ce chapitre consiste donc à la description des matériels utilisés qui est la définition
des méthodes aux fins de la recherche et aussi la justification de la zone d’étude. Il
comprend également à la mise en place du dispositif de recherche.
8
SECTION 1 :
Toute entreprise doit définir son approche du marché en fonction de son (ou de ses)
produit(s).La plupart des entreprises commercialisent plusieurs produits. Chaque produit
n’est qu’un instrument de l’orchestre, il doit jouer sa partition sans gêner les autres. Il est
donc indispensable de définir une politique cohérente : le politique de produit c’est-à-dire
« l’ensemble des règles qui président à la création, à l’introduction sur le marché, à la
suppression des produits ou de services vendus » (P. Hazebroucq (1969), Encyclopédie des
techniques commerciales, Edition technique).
9
La société J.B, du nom de son fondateur Jina BARDAY, est une société anonyme
ayant vu le jour en 1964. Son capital social actuel s’élève à Ar. 3.050.850.000. C’est une
société agro-alimentaire industrielle qui a comme principales activités la fabrication et la
distribution des biscuits, bonbons, gums, snacks et chocolats.
Cependant, la société J.B exerce aussi des activités annexes en tant qu’agent de
marque et distributeur exclusif de certaines marques telles que LU, JUMBO, KOPIKO,
CHLOROPHYLE. Elle est répartie sur trois sites distincts dont :
L’activité économique repose sur les besoins définis comme le désir de disposer
d’un moyen (biens ou services), de faire cesser (ou diminuer) une sensation désagréable ou
d’accroître une sensation agréable. Les besoins et motivations des clients doivent être pris
en compte par l’entreprise. La connaissance des motivations, et le sens de leur évolution,
constitue pour l’entreprise un élément déterminant pour la prise de décision et l’adoption
de stratégie. Par conséquent, la nécessité d’étudier et analyser les motivations des clients,
avant l’adoption de la stratégie de marketing sur le lancement d’un produit, est l’une des
préoccupations majeures de l’entreprise. Cette étude fait l’objet d’enquête préliminaire.
Les méthodes empiriques ou choix raisonné : méthode des quotas, méthode des unités
types ;
Les méthodes probabilistes ou de choix au hasard : sondage par tirage au sort élémentaire,
sondage en grappe, sondage stratifié, sondage à plusieurs degrés.
Parmi ces deux méthodes, notre option s’oriente vers celle des empiriques :
méthode des quotas. Celle-ci est la plus utilisée et la plus efficace en matière d’enquête.
Elle facilite l’administration du questionnaire et les réponses des interviewés.
9
BERTHIER F., Le sondage d’opinion, Edition BORDAS, 1998
12
Celle-ci porte sur les méthodes utilisées pendant la recherche des données
nécessaire à l’accomplissement de cet ouvrage. Mais les critères de choix des méthodes
attestent l’intérêt du choix.
Ces critères nous amènent donc à établir un schéma d’approche méthodologique ci-
dessous. Il nous montre le processus général de notre méthodologie.
13
CONTEXTE DE L’ETUDE :
-contexte actuel OBJECTIFS ET
-connaissances préalable HYPOTHESES
-moyens disponibles
Après avoir étudié la collecte des données et ses critères de choix, nous entrerons
dans les détails tout en expliquant point par point les démarches effectuées pendant la
recherche.
Lors de cette phase, les informations utiles dans des documents repérés ont été
extraites. La copie manuelle, la prise de notes, la photocopie sont les moyens classiques
adaptés aux supports imprimés. La sélection et l’impression dans un traitement de texte
sont les moyens associés à l’outil informatique. Cette technique est toujours possible avec
les pages d’un site web (en tout cas pour le texte, les images étant parfois protégées pour
prévenir les utilisations illicites). La principale difficulté de cette phase n’est pas technique
mais plutôt la sélection des passages contenant des informations pertinentes par rapport
aux questions de recherche, à l’objectif et aux objectifs spécifiques.
Avant d’entamer les matériels théoriques, il est nécessaire de manœuvrer sur les
documents qui nous font l’objet de notre étude. Ceux-ci ont pour but de mieux comprendre
l’étude qui nous a été chargée.
Toute entreprise est plus ou moins orientée par une politique générale, exploitée ou
non par le groupe dirigeant. Constituant tout à la fois une façon de voir l’entreprise et son
environnement et son style de gouvernement, elle joue le rôle de cadre de référence aux
différentes décisions qui seront prises.
15
Sous les contraintes de politique générale ainsi fixées, le groupe dirigeant est amené
à élaborer des stratégies d’évolution de l’entreprise, sur un horizon déterminé. C’est
pourquoi il est nécessaire de donner des définitions sur la ou les stratégies.
Dans le monde aujourd’hui, les clients s’attendent à être traités comme des rois et à
recevoir de biens ou services et une aide à l’achat, ainsi qu’à obtenir des solutions précises
à leurs problèmes. Ainsi, l’entreprise avance une stratégie qui remet en cause la puissance
du client telle que : adapter des produits en faisant connaissance des clients ; anticiper leurs
besoins avant tout pour se concentrer sur la production des produits, et à leur innovation,
accessibles qui sont appréciables à leur valeur nominale.
16
Par conséquent, l’objectif de l’entreprise c’est de chercher les motivations les plus
fortes pour pousser les clients à acheter10. Pascal GUCESKI affirme que « la fidélisation
du client que l’entreprise en a déjà coûte moins cher et plus rentable que d’aller chercher
de nouveau ». Cette affirmation est fausse car l’objectif du client est surtout de se
satisfaire. Il cherche toujours les produits nouveaux qui lui conviennent le mieux à ses
besoins, c'est-à-dire l’innovation. Dans ce cas, l’entreprise devrait faire de
recherche/développement afin de satisfaire les caprices du client. C’est la raison pour
laquelle les conceptions, la production, la distribution et la commercialisation de tout
produit devraient avoir comme seul point de satisfaire et de faire plaisir au client : c’est la
stratégie de marketing.
Lorsque le marché est parfaitement connu, l’entreprise doit proposer des produits
aux meilleures prix par rapport à ses concurrents ; de les faire connaître au public par le
biais da la publicité, les faire parvenir jusqu’à leur destination (les clients), et surtout de les
faire acheter (la place sur le marché). C’est ce qu’on appelle « actions commerciales ». La
réalisation de tout cela est décrite dans le plan de marchéage11.
10
GUCESKI P., Le tour du marketing en douze étapes, DUNOD 2009, p.27
11
LEDUC R., La publicité, une force au service de l’entreprise, DUNOD 2003, p. 102
17
a- PULL (=aspiration) : Il s’agit d’attirer (aspirer) les gens vers le produit, vers le
point de vente. Ses moyens sont : publicité, promotion de vente, relations
publiques (=communication de masse).
Donc si le but est de vendre, quel dosage de a, b, c, faut-il utiliser ? Dans ce cas,
pour connaître le dosage de ces trois stratégies de communication, il faut employer la
« Méthode des quatre triangles »12.
COMMUNICATION
Beaucoup de
clients
simple
Selon ce schéma, s’il y a peu de clients dans le marché qui achètent le produit, car son prix
est élevé du fait de sa fabrication un peu complexe, l’entreprise doit adopter la stratégie
12
DEMEURE C., Aide mémoire, 6ème Edition DUNOD 2008, p.290-292, 400p. (Les étapes et caractéristiques du marketing viral, nouvelle forme de
communication) cf annexe 1
20
de communication « Push », c'est-à-dire pousser le produit vers le client. Dans ce cas, elle
va utiliser et organiser au mieux sa force de vente (des vendeurs battants et agressifs).
Les raisons du lancement d’un produit nouveau sont des raisons d’ordre
économique, et de l’innovation.
Les raisons d’ordre économique peuvent avoir lieu sur l’excédent d’un facteur de
production, et sur un nouvel usage d’un facteur soit sur la même matière première, soit la
même technique, ou le même réseau. Tandis que l’innovation se voit par l’invention qui
n’est d’ailleurs pas toujours par de coûteuses recherches, et par l’effort commercial qui met
en lien entre le mix au point d’un produit et la vente. Ce lien se développe de plus en plus
et devient primordial.
1- Dans les produits nouveaux, il y a d’abord ceux qui créent des besoins encore
inexistants. La nouveauté est ici intégrale et le risque est total, car outre le
produit, il faut éveiller ou provoquer un besoin pou créer un marché.
2- Un second type, plus fréquent, est formé par les produits nouveaux dans un
besoin existant déjà
6- L’innovation peut enfin résider dans une meilleure utilisation d’un produit
ancien.
Chacune des ces catégories constitue une innovation car elle présente une différenciation propre à
susciter pour le consommateur et une nouvelle de préférence et d’adhésion ; mais chacune doit être
distinguée car les problèmes à résoudre sont différents dans chaque cas.
7- enfin, une dernière catégorie de produits nouveaux est constituée par les pseudo-
nouveautés qui se sont en réalité que des copies ou des initiatives, ce que les
Américains appellent le « Métooîsme » : le « moi-aussisme » (Renaud LEDUC, Le
produit nouveau, DUNOD, 2009).
Pour une entreprise, les principales sources d’idées de nouveaux produits sont des clients,
ses chercheurs, ses concurrents, ses représentants, ses distributeurs et sa direction générale,
notamment le personnel.
13
FRASCALI, La mesure des activités et techniques, OCDE, Paris 1980
22
L’entrepreneur qui lance une innovation sur le marché est en droit d’en attendre un
profit élevé s’il en a correctement analysé l’évolution. Or, celle-ci dépend à la fois du
comportement du dirigeant, et des possibilités d’extension du marché qui s’offrent à lui.
14
LE DUFF R. et MAISSEU A., Management et technologique, Edition Sirey, 1991
15
L’estimayion que les premières représentent 80%environ de l’ensemble des innovation ; mais les 20% restants sont en cas de succès, nettement plus
profitables (c’est l’exemple de la photocopie)
23
SECTION 2 :
LE CHOIX DE L’INTERLOCUTEUR
Outre cela, nous avons eu l’occasion de contacter aux quelques ouvriers permanentes pour
l’évolution de la performance de la politique de communication, notamment sa stratégie concernant
le lancement du produit nouveau. L’utilité de sélectionner plusieurs employés, au lieu d’un,
consiste à obtenir des avis multiples sur la question.
La confection du questionnaire est une tâche très délicate. Les questions posées doivent
claires et compréhensibles par l’enquêté. Sa formulation doit être neutre sous peine d’introduire un
biais dans les réponses.
Pour élaborer un bon questionnaire, il suffit de respecter les principes. La mise en forme du
questionnaire dépend essentiellement de sa structure. Notre questionnaire doit permettre d’obtenir
toutes les informations attendues de l’enquêté. C’est pour cela que nous avons effectué une pré-
enquête ou exactement un pré-test de notre questionnaire auprès de la société étudiée notamment à
quelques individus de la population étudiée ne faisant pas partis de l’échantillon. Ceci ou celle-
ci est indispensable avant la mise en forme du questionnaire.
24
Pour l’instant, vu le temps accordé par notre école pour faire des recherches, nous
ne les avons effectuées que sur la société JB-SA. A cet effet, deux formes de
questionnaires seulement que nous avons pues élaborer à savoir : le premier questionnaire
concerne sur la stratégie de communication et le second questionnaire renferme sur
l’innovation.
2-1-2 L’entretien :
En effet, nous savons pertinemment qu’il existe aussi des lacunes à nos
informations. Dans ce cas, pour combler ces lacunes, nous avons choisi une autre
méthode : la recherche sur internet.
Dès le début de la recherche, des navigations sur internet ont été menées pour faire
connaissance à la société JB-SA. Cette recherche nous a aidés à l’élaboration des
questionnaires. Elle nous a permis à la facilitation des contacts avec les acteurs de la
société JB-SA. La navigation sur internet nous a procuré également à des informations en
sus de ce qui a été dit lors de l’entretien. En somme, elle offre une diversité d’informations
et une découverte de multiples sites.
25
A partir des informations tirées par des recherchées et extraites par des descentes
sur terrain, il est nécessaire de procéder à un traitement. Cette étape a besoin d’un outil,
c’est l’emploi d’un système informatisé ou EIS
Toutes les données recueillies ont été analysées en deux étapes. La première étape
concerne à la mise en relation des informations obtenues ; et la deuxième étape consiste à
la classification des informations.
C’est une étape qui concerne plus précisément le questionnement du départ et les
résultats obtenus pendant la collecte des données. La question : est ce que les informations
obtenues répondent-elles bien aux objectifs de le recherche ? Ainsi à partir de cette
question, nous devons savoir distinguer les informations valides et pertinentes des
informations inadaptées.
Par des informations valides ; ce sont des informations répondant bien à la réalité.
Quant aux informations pertinentes, ce sont des informations qui réunissent les trois
composantes ci après :
C’est la méthode la plus utilisée par les organismes de sondage. Elle ne contient pas
assez d’éléments aléatoires, et par conséquent sa fiabilité ne peut être mathématiquement
calculée du fait de l’impossibilité du calcul des probabilités.
Du fait que JB est une société de grande envergure, elle emploie 1600 salariés qui
sont répartis dans les trois sites se trouvant dans la capitale. Mais lorsque les commandes
atteignent un certain volume, elle fait appel à des ouvriers payés journalièrement. Nous
avons répartis ces 1600 employés selon leur âge, sexe et département.
Ressources 200
humaines
Projet, 600
industries,
infrastructures
Source : société JB
27
Pour réussir notre investigation sur terrain, nous avons élaboré un tableau
comportant la répartition des interviewées avec une composition de 30 personnes
CSP AGE
OM 10 5 2 3 10
Informatique 5
Usine 5
Total 30 11 12 7 30
Source : Nos propres calculs, juin 2013
Cette grille respecte les pourcentages de la composition théorique de l’échantillon.
Il est de notre choix d’interroger les individus tout en respectant la grille. Cette fiche de
travail est suivie des questionnaires déjà élaborés.
SECTION 3 :
LA MODELISATION THEORIQUE
Une fois établie la base de notre en matière de recherche, il nous faut maintenant
étudier les hypothèses concernant notre thème. L’intitulé du thème porte essentiellement
sur la stratégie de communication pour un produit à lancer qu’il soit nouveau produit ou
produit nouveau.
Pour cela, l’analyse des besoins des clients, première hypothèse d’une part, et la recherche
de meilleurs canaux de distribution, deuxième hypothèses d’autre part, seront établies ici
par la compréhension des variables explicatives et des variables expliquées.
Un plan de marketing est essentiel dans l’application la plus efficace possible des
ressources de l’entreprise en vue d’attirer la clientèle. Plusieurs entreprises se sentent à
l’aise d’élaborer l’ensemble de leurs produits et services, mais certains trouvent que c’est
un défi de taille et s’y attaquent à reculons. On peut commencer avec un analyse SWOT
(de l’anglais : Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threaties). Ensuite, elles utilisent la
stratégie des quatre politiques d’un plan de marketing qu’elles trouvent utile pour les aider
à arriver à leurs fins. Les quatre politiques sont : produit, prix, place (les canaux de
distribution), publicité (la communication).
l’ensemble des produits qui seront offerts avec les yeux d’un membre typique de ce
créneau. On se sert alors de ce créneau de consommateurs comme miroir afin de
déterminer si les produits correspondent à ce qu’ils veulent acheter.
Par la suite, il faut se mettre dans la peau du client typique du créneau de marché
qui peut nous sembler peu révélateur. Si, par contre, nous nous plaçons du point de vue de
l’entreprise et que nous tentons d’envisager comment s’y prendre pour vendre à ce client
potentiel, n’obtiendrons nous pas la même réponse ? Eh bien, NON. Dans certain cas, c’est
la différence entre le jour et la nuit, entre la réussite et l’échec.
Vu ce pays en crise, il est important de concentrer les efforts à prendre de tous les
moyens possibles pour communiquer avec les clients cibles. Si JB essaie de vendre à tout
le monde, il finira probablement par ne vendre à personne. Il est beaucoup plus avantageux
de viser un créneau de marché spécifique, qui représente le groupe de clients potentiels qui
sera la cible de ses efforts de marketing.
Afin de mieux orienter ses efforts de marketing, une définition précise de ce créneau de
client est essentielle. Dans beaucoup de ventes entre grossistes, la société JB peut créer une base de
données de décideurs des entreprises clientes. Cette base de données représente alors son créneau.
Voilà la cible unique qu’elle visera. Cette méthode n’exclut pas que d’autres personnes, qui ne font
pas partie du créneau qu’elle a choisi, puissent être sensibilisées à ses produits. Peut-être elles
veulent les acheter. De telles ventes sont certainement les bienvenus, mais ne devraient pas
l’écarter du but de ses efforts de marketing et d’éloigner de son créneau.
Deux points devraient être vérifiés par rapport à son créneau de marché choisi. Tout
d’abord, un objectif raisonnable consiste à ce que tout le monde de son créneau sans exception
connaisse ses produits et en ait une opinion favorables d’ici quatre mois (par exemple). Ses
actions et ses efforts de communication devraient viser la réalisation de ce premier objectif.
30
S’assurer que le créneau est assez large constitue le deuxième point à vérifier. En
d’autres mots, au fur et à mesure que la clientèle du créneau met sa confiance dans ses
produits et les achète, la croissance des ventes doit produire des revenus de vente
satisfaisants. A cette vitesse, JB atteindra les visées de l’entreprise. Une analyse par
stimulation/anticipation effectuée, selon divers scénarios de vente, confirmera rapidement
si le créneau choisi répond ou non aux objectifs de l’entreprise.
Une fois le créneau choisi, le client potentiel typique du créneau devient la clé de la
définition de l’ensemble de la stratégie marketing. Dans ce cas, il faut se placer dans la
peau d’un client éventuel typique et tenter de voir ses yeux à quoi ressemblent l’entreprise
et les produits que l’entreprise offre.
Nous allons présenter de façon claire et concise les deux hypothèses que nous
allons confirmer ou infirmer :
Première hypothèse : consiste à l’analyse des clients cibles selon leur besoin ;
- X2 représente l’innovation.
Il existe des sous variables explicatives qui vont servir d’explication à la variable
expliquée. Il y a 4 sous variables explicatives à savoir le prix, la publicité, les besoins des
clients ainsi que les produits.
31
Pour avoir plus d’explication, nous allons présenter ci-dessous la figure qui montre
la démonstration mathématique de la modélisation des variables explicatives et de la
variable expliquée.
- Prix
- Publicité Communication
STRATEGIE
DE
MARKETING
- Besoins des
clients Innovation
- Produits
La première partie de notre devoir prend fin. Nous avons présenté en premier lieu la
zone d’étude qui est la société JB et en second lieu les différentes notions de stratégie de
communication, de lancement de produit nouveau ainsi que la stratégie de marketing.
Ensuite dans la deuxième section, nous avons exposé le choix de l’interlocuteur. Enfin,
nous avons vu la modélisation théorique qui est la traduction des hypothèses en variable.
Tout ceci nous a permis de collecter les informations et les données pour pouvoir accéder
aux résultats de l’étude.
32
CHAPITRE II :
RESULTATS DE LA RECHERCHE
Nous allons nous intéresser dans ce chapitre aux facteurs les plus importants de
notre étude sur la stratégie de marketing de la société JB en vue d’un lancement d’un
nouveau produit et d’une innovation ; et surtout les produits qu’elle développe pour
répondre aux besoins du consommateur. A cet effet, nous nous intéressons sur les résultats
des enquêtes que nous avons procédés auprès de l’entreprise (première section) ; ensuite le
lien entre les variables explicatives et la variables expliquée (deuxième section) ; et enfin la
description analytique des calculs de la corrélation linéaire (troisième section).
Le but principal de nos enquêtes sur terrain est de connaître les opinions de chacun
des interviewés sur chaque thème des questionnements déjà préparés. Mais comme nous
l’avons procédé, l’administration des questionnaires a été divisée en deux : la stratégie de
marketing et l’innovation. Ainsi nous passons en revue les réponses obtenues aux
questions posées selon les facteurs choisis pour l’analyse.
Avec les 1600 salariés de JB, nous n’avons pris qu’un petit échantillon de 30
personnes interrogées. Notre choix a été fait sans distinction de sexe ni d’âges. Seules les
CSP qui sont différents. Les réponses obtenues, pour les deux sortes de questionnements
sont présentées dans le tableau n°5 ci-dessous.
Tableau n°5 : Répartition des réponses obtenues, en pourcentage, par CSP, âge et postes
Personnes interrogées
AGE Nbre % CSP POSTES TOTAL
CS Département 04
18 à 30 ans 11 36% marketing
Département 02
commercial
CM Service contrôle et 01
qualité
OM usine 04
CS Direction 02
31 à 45 ans 40% industrielle
CM Service étude de 05
12
marché
Service ventes 02
recouvrement 01
OM Usine 01
Informatique 01
CS Département
46 à 60 ans 24% marketing 02
CM Service ressources 01
7
humaines
OM Informatique 04
TOTAL 30 100% 30
Ce tableau présente les réponses des répondants à partir desquelles nous croiseront
les réponses de chaque questionnaire 1 et 2 selon les titres de chacune des questions :
Les questionnaires 1 : (la stratégie de marketing et l’effort de marketing).
- Questionnaire sur l’opinion pour le lancement d’un produit : les questions 1-3
(2/3) ;
- Questionnaire sur la stratégie marketing et l’effort de marketing : les questions
4-5-7-9-11 (5/9) ;
Les questionnaires 2 : (innovation)
- Les questions 13-15-16-18 (4/6).
A partir du croisement de ces questions numérotées, c’est-à-dire
(1x3x4x5x7x9x11x13x15x16x18), nous en déduisons les résultats suivants :
Opinion pour le lancement d’un produit : 2/3=67% ;
Stratégie de marketing et effort de marketing : 5/9=55% ;
Innovation : 4/6=67%
Soit une moyenne de 0,63= (0,67+0,55+0,67)/3 équivalent aux onze questions sur
dix-huit, soit 0,61. Ces ratios représentent les réponses favorables des répondants aux
variables respectives : stratégie de marketing pour les choix d’un produit à lancer et
l’innovation.
Aves les réponses obtenues par les interviewés, nous allons traiter ces réponses à
l’aide des moyens de cotation. Pour systématiser les évaluations de réponses, nous sommes
obligés de les croiser tout en prenant onze questions significatives, et chacune a été cotée,
de très favorable à très défavorable, sur une échelle en cinq points. Le premier
questionnaire a obtenu un profil global favorable, alors que le profil du deuxième
questionnaire s’est révélé globalement peu favorable.
Si nous avons accordé la même importance aux dix-huit questions, le premier
questionnaire serait apparu comme nettement meilleur que le deuxième. Si les profils
avaient été moins assurés, il aurait pu être plus difficile, cependant, de porter un jugement
comparatif. Il aurait fallu introduire une technique quantitative.
La liste croisée peut être facilement transformée en un moyen d’obtenir des
cotations numériques pour les questions (stratégie, effort, innovation). Les onze questions
sélectionnées et croisées sont une liste des facteurs jugés significatifs pour une première
évaluation de questions. Les sept restantes sont d’un ensemble de qualificatifs allant de très
défavorable à très favorable, nous avons une échelle numérique en 11 points, allant de 0 à
35
1 par dixième d’unité. Une cotation 0 signifie : les résultats très défavorables ; et une
cotation 1 signifie : très efficace dans ce domaine. Afin d’obtenir un indice global unique
de la valeur de questions, nous attribuons à chaque question un coefficient pondéral pour
indiquer son importance. Nous avons choisi donc des indices pondéraux dont la somme est
égale à 1.
Nous mettons un signe après chacune des questions de cotation dans la colonne
exprimant les réponses des répondants. Après cela, chacune des questions sera multipliée
par son coefficient pondéral et nous inscrivons le produit sur la deuxième colonne. Nous
faisons le total et utilisons la somme indices de la valeur relative de la question.
L’ensemble des questions posées obtiendrait une note globale de 0,00 ; la réponse aurait
une note de 1,00.
Tableau n°10: Matrice d’évaluation de l’adaptation des réponses croisées sur les onze
questions importantes.
Questions (A) Cotation
performantes Poids relatif (A) Valeurs de comptabilité des questions (A*B)
par ordre de
poids
0,1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
5 0,20 0,120
16 0,20 0,180
3 0,20 0,160
4 0,15 0,090
1 0,10 0,070
7 0,06 0,048
15 0,05 0,05
11 0,01 0,008
9 0,01 0,007
18 0,01 0,009
13 0,01 0,009
Total 1,00 0,746*
*Echelle de cotation : 0,00 à 0,50 défavorable ; 0,51 à 0,75 favorable ; 0,76 à 1,00 très
favorable. Taux actuel minimal d’acceptation : 0,72.
Sources : - D’après Barry M. RICHMAN, « A Rating Scale for Innovation », Business
Horizons, été 1992, p.37-44.
- Nos propres calculs, juillet 2013.
37
On y ajoute le montant des frais de ventes et les frais généraux pour déterminer le
coût total des ventes. Dans ce cas, l’analyse de point mort ou l’analyse du taux de
rentabilité donnerait la nécessité qui existe entre les dépenses de marketing et les ventes.
Mais la double fonction de l’effort de marketing, à la fois comme coût et comme stimulant
38
des ventes, doit être incorporée à l’analyse. La direction commerciale de JB doit estimer
les conséquences sur le profit des différentes manières de commercialiser le produit.
SECTION 2 :
Le raisonnement qui conduit à cette courbe est le suivant : les petits efforts de
marketing ne sont pas très efficaces sur le marché. Ils peuvent créer une certaine
connaissance du nom de marque et même une certaine préférence pour la marque, mais ils
sont insuffisants pour motiver des achats nombreux. Ils sont au-dessous du niveau seuil.
Mais en ajoutant quelques efforts de marketing, on capitalise l’effort de marketing du pré-
conditionnement et on obtient une activité d’achat substantielle.
Compte tenu de cette fonction de réponses des ventes, nous pouvons donc donner le
résultat d’enquête sur l’effort de marketing déployé par la société JB. Nous avons toujours
les mêmes personnes et les mêmes CSP interrogées, c’est à dire les salariés des différents
postes occupés, sans distinction de sexe ni d’âge. Ils sont toujours au nombre de 30
personnes sur les 1600 travailleurs. Le tableau ci-après nous montre leur répartition selon
les critères cotés : très favorable, favorable, moyen et défavorable.
40
2 Favorables 12 40%
2 Moyen 08 27%
4 Défavorable 00 -
5 Très défavorable 00 -
Total 30 100%
Le développement de nouveaux produits peut être une aventure aussi risquée que de
ne rien faire. La solution repose néanmoins sur la mise au point de nouveaux produits,
mais dirigée de manière à réduire les risques d’échec. Cependant, l’entreprise ne peut
jamais éliminer complètement le risque du développement des nouveaux produits, mais des
actions spécifiques peuvent augmenter les chances de succès de l’innovation, telles
qu’avoir : une structure d’organisation efficaces ; un dirigeant expérimenté ; une équipe de
recherche compétente ; des méthodes valables à chaque étape du processus d’innovation.
41
Le concept central est celui d’une innovation. Dans ce contexte, il signifie toute
idée, relative à un bien ou à une prestation de service, qui peut être perçue comme nouvelle
par quelqu’un. L’idée peut être très ancienne, mais il s’agit toujours d’une innovation pour
la personne qui la considère comme nouvelle.
Les différences de réaction des individus aux idées nouvelles sont appelées leur
goût de l’innovation. Ceci est, en fait, la plus au moins grande rapidité d’un individu à
adopter de nouvelles idées par rapport à la rapidité des autres membres de son système
social. A cela, nous allons examiner les principales idées générales obtenues à partir de
notre enquête sur la manière dont les salariés de JB acceptent les idées nouvelles.
La première hypothèse est que l’innovation passe par une suite de phases d’acceptation au
cours du processus d’adoption d’un nouveau produit. Nous classons ces phases de la
manière suivante.
La deuxième hypothèse est que les salariés ont des penchants différents lorsqu’il
s’agit d’essayer de nouveaux produits. Il y a des salariés qui deviennent des meneurs et
peuvent adopter rapidement le produit ; d’autres tendent à adopter l’innovation beaucoup
plus tard ; et certains sont plus ou moins dans la précocité à adopter l’innovation.
40% 24%
Majorité Majorité
2,5% précoce Tardive
Innovateur
(C.S) 13,5%
Réceptifs
précoces 20%Retardataires
- 2σ – σ +σ Temps
Cette figure nous montre déjà la majorité des représentants qui acceptent la nécessité
de l’adoption de l’innovation (16% rassemblent les CS et CM ; 40% représentent la
43
majeure partie des OM). Aussi parmi les 30 personnes enquêtées, 78 sont favorables
comme idée d’adoption de l’innovation soit 56%.
Selon donc ces résultats, l’hypothèse est que le caractère même de l’innovation affecte
le rythme d’adoption. Il semble ainsi que trois caractéristiques ont une influence
spécialement importante sur le rythme d’adoption. Ces caractéristiques sont :
SECTION 3 :
1. X est contrôlée et Y est aléatoire. Si X est le temps, la série est dite série
chronologique ;
44
2. X et Y sont aléatoires.
Ainsi dans cette dernière section nous démontrerons par la suite comment la
stratégie de marketing agit-elle vraiment sur l’innovation et sur l’effort de marketing en
matière du lancement d’un produit. A cet effet, nous présenterons les résultats de l’effort
de marketing et l’innovation comme étant la source principale de la réussite de la stratégie
de marketing.
Les méthodes d’ajustement présentent plusieurs systèmes. Ce qui nous intéresse est
celle de la méthode analytique concernant l’ajustement linéaire portant sur la qualité de
l’ajustement et la corrélation entre deux variables.
Selon le tableau 07 (Matrice d’évaluation de l’adaptation des réponses obtenues sur les
questions croisées, l’échelle de cotation en matière des réponses très favorables donne
76%.
D’après le calcul se trouvant en annexe, nous avons ainsi obtenu deux corrélations :
r2 = 0,89
r1= 0,91
Avec l’équation des variables Y = aX1 + bX2, nous avons dit que :
CHAPITRE III :
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Ce dernier chapitre consiste à faire les discussions des résultats obtenus au cours du
précédent chapitre. Les recommandations font également partie intégrante de ce chapitre.
Par la suite, il sera divisé en trois sections distinctes : la première section concerne à
l’analyse des résultats des données traitées sur les questionnaires ; et la seconde section
porte sur l’analyse-diagnostic du potentiel de l’organisation de la société JB ; et enfin la
troisième section renferme aux recommandations que nous apporterons. Prenons tout de
suite la section première intitulée.
48
SECTION 1 :
DISCUSSIONS
Cette section nous permet d’interpréter tous les résultats que nous avons obtenus
dans le deuxième chapitre. A cet effet, elle se subdivise en trois volets spécifiques. Le
premier volet développe les résultats des questionnaires fondamentaux posés aux
interlocuteurs concernant la stratégie, l’innovation et le lancement. Le deuxième volet
concerne à la discussion de relation entre les variables étudiées. Et enfin, le troisième volet
consiste à l’analyse des corrélations entre les variables explicatives et la variable
expliquée. Entamons maintenant le premier volet
1-1 L’analyse des résultats des données traitées sur les questionnaires :
Les questions posées lors des enquêtes auprès de JB jouent un rôle important dans
le domaine des affaires de l’entreprise, mais leur rôle est primordial dans le marketing. JB-
SA est en compétition permanente avec d’autres entreprises pour attirer l’attention et
gagner la faveur d’une clientèle éminemment mouvante. Une stratégie classique de
commercialisation ne donne en général que des résultats de vente moyens. Pour atteindre
des résultats exceptionnels, JB-SA est amenée à développer des idées originales qui
différencient ses produits de ceux de ses concurrents dans la conception, la publicité, la
commercialisation et la présentation des ventes.
Par conséquent, cette sous-section présentera les discussions sur les résultats
obtenus des questions posées concernant la stratégie de marketing, l’effort de marketing et
le choix des produits (innovation).
Le but ultime de l’entreprise JB est d’employer ses ressources de telle sorte qu’elles
permettent de réaliser au maximum ses objectifs. Les objectifs de JB peuvent être
multiples, mais l’un d’entre eux, notamment la création d’un nouveau produit, sera la
recherche d’un bon niveau de profits. Les profits eux-mêmes sont le résultat de l’habilité
de la société à créer un bon rapport entre les ventes et les charges de l’entreprise. C’est la
direction de JB qui doit susciter un niveau de vente rentable.
49
La plupart des acheteurs insensibles au prix ont déjà essayé le produit. De plus, de
nouvelles entreprises, surtout les produits entrants substituables (les importations) sont entrés dans
le marché, et la concurrence est acharnée pour attirer la clientèle. L’industrie
50
JB fait alors un effort pour attirer les acheteurs sensibles au prix en baissant celui-
ci. A ce stade, nous considérons que c’est le prix qui est l’instrument ayant la plus forte
élasticité, suivi par la publicité, la qualité et les services.
1-2 Les discussions des résultats au niveau du choix des nouveaux produits :
L’un des facteurs les plus importants de l’effort de marketing de l’entreprise est les
produits qu’elle développe pour répondre aux besoins du consommateur. Et que la clé de la
survie et de la croissance pourrait bien être le développement continu de produits nouveaux
et améliorés.
Grâce à des produits bien établis, l’entreprise peut maintenir ses positions fortes sur
le marché. Nous examinerons donc dans cette sous-section les décisions les plus
importantes du développement des nouveaux produits ; les éléments de la réussite de la
gestion de l’innovation.
Il faut reconnaître que les caractéristiques d’un produit ont une grande influence sur
la structure du programme marketing. Cette influence des caractéristiques du produit sur la
stratégie de marketing a amené la société JB à rechercher de produits les plus significatifs
comme par exemple le choco-crunch au riz. L’idée de la recherche a pour base fondée sur
l’identité des acheteurs. Elle est que l’importance et le caractère de l’effort de l’acheteur
pour se procurer le produit ont une grande influence sur la stratégie de marketing. A cet
effet, JB adopte une distribution sélective et dirige sa promotion vers les segments les plus
fidèles du marché, et aussi places son effort maximum sur la publicité. Toutefois, la société
JB s’est engagée à un taux de croissance élevé des ventes par un grand nombre de stratégie
de produit marché sont :
Il serait donc de passer au troisième volet qu’est l’analyse des corrélations entre les
variables explicatives et la variable expliquée.
1-3 Les discussions sur le plan des corrélations entre les variables explicatives et la
variable expliquée :
Les résultats, dans ce cas, sont présentés dans le tableau n°6 (cas A et cas B). Ce
tableau exprime les réponses données concernant les appréciations des idées de la stratégie
de marketing et l’effort de marketing en matière de lancement d’un produit. De ce tableau,
nous avons constaté que :
52
Donc, le cas A qui présente le profit favorable (33+39=72%) est supérieur au cas B
présentant le profit défavorable (28*2=56%). Le résultat est A>B signifie que la stratégie
de marketing sur l’effort est accepté par toute l’organisation et que le produit devrait être
lancé sur le marché, car le taux minimal d’acceptation est de 70%. Ainsi le profil favorable
dépasse de deux points par rapport à l’acceptation (72% contre 70%)
La conséquence pour cette stratégie est que le système de réceptivité élaboré par JB
s’adresse aux gens qui ont des chances d’adopter rapidement le lancement ; les messages atteignant
les réceptifs tardifs ou les retardataires. A cet effet, la société JB établi son programme
marketing à base de l’effort de marketing. Elle utilise les supports publicitaires
53
qu’elle sait devoir toucher les réceptifs précoces habituellement pour augmenter
l’influence de la publicité de l’entreprise.
SECTION 2 :
Cette section serait alors destinée à examiner toutes les grilles de l’organisation de
la société. Elle sera divisée en deux sous-sections : la première consiste à analyser les
composants du marketing mix de la société ; et la deuxième concerne à examiner la grille
du potentiel de l’organisation.
Les ventes et les profits de la société JB ont toujours placé celle-ci aux toutes premières
places de l’industrie pendant très longtemps. Cependant, au cours de trois dernières années
(2010 à 2012), et en particulier depuis 2011, et bien que la société ait toujours été
profitable, les ventes ont chuté de près de 20% et les profits d’environ 25%. Comme JB
avait introduit très peu de changements durant cette période, la direction ne comprenait pas
la nature des problèmes auxquels l’entreprise faisait face : c’est la crise politique à
Madagascar. Cette crise avait des impacts sur l’activité et la production de l’entreprise.
Les produits :
Au cours des dernières années, les procédés de fabrication ont été modifiés et en a
résulté une grande variation dans la qualité des produits qu’ils soient nouveaux ou anciens.
D’une façon générale, les produits sont perçus par les consommateurs et par les
intermédiaires comme étant de qualité supérieure. Les tests montraient qu’ils étaient au
moins égaux aux produits des meilleures marques. Par rapport, notamment aux produits
concurrents (produits importés) qui sont en grande quantité, JB n’avait lancé que quatre
nouvelles lignes en 2012. Les emballages de produits n’avaient subi aucune modification
depuis trois ans, contrairement à ceux de tous les concurrents, sauf pour les produits à
lancer ou à créer (nouveaux produits et produits nouveaux).
La distribution :
Les prix :
A qualité égale, les prix de JB sont légèrement inférieurs à ceux de ses concurrents.
Les revendeurs jouissent ainsi d’une marge légèrement plus faible. Prenons par exemple le
cas du biscuit Sablito. Pour Socobis, ce genre de biscuit au coco porte le nom de Kip coco
qui se vend à 600ariary et pour celui de JB, Sablito se vend à 500ariary.
55
La publicité :
La force de vente :
Les vingt-cinq (25) représentants sont rémunérés par salaire, commissions et bonis.
Le salaire représente à peu près 40% du revenu du représentant ; ce qui est comparable aux
normes de l’industrie. Cependant, le gain total du représentant est généralement inférieur.
Le taux de rotation des vendeurs est légèrement supérieur à la moyenne de l’industrie. Les
représentants s’acquittent généralement fort mal de leur rôle d’informateur sur les marchés
(nouveaux produits concurrents, changement de prix, produits, etc). Il arrive que des
problèmes dans un territoire ne soient découverts par la direction que longtemps après leur
apparition.
Le processus de planification :
- Qualité × - -
- Ligne de produit
- × -
- Emballage et - × -
conditionnement
3. La publicité × - -
4. Les prix - - ×
5. La distribution - × -
6. Le processus de
planification :
- Objectifs - - ×
- Communication inter- - - ×
départementale
Source : Analyse personnelle, juin 2013.
D’une façon générale, la société JB n’a pas assez de cohérences entre les principes
directeurs de politique générale, sa stratégie, son environnement et son organisation.
Celles-ci ont été constatées lors de notre analyse stratégique de la situation à laquelle le
résultat est les suivants :
- Bonne : 20% ;
- Moins bonne : 50% ;
- Mauvaise : 30%
Ainsi, nous pouvons dire que le potentiel existant de l’entreprise JB n’est pas
exploité de façon plus efficiente possible.
57
En ce qui concerne les points négatifs, ils résultent du mode de travail de l’usine.
Ceci est dû parfois de l’arrêt fréquent de la chaîne de production soit du fait des délestages
du courant, soit du vieillissement des machines. De ce fait, la société a un délai de
fabrication assez lent pour chaque tâche créant ainsi des problèmes de rentabilité et de
volume de fabrication irrégulière. Pour ce faire, la troisième et dernière pourra résumer les
difficultés préconisés ici, et cela à partir de nos recommandations.
58
SECTION 3 :
RECOMMANDATIONS
Ainsi, il suffirait de bien coordonner les efforts sur toutes lignes d’activité et leur
concentrer sur un objectif précis et déterminé. Par la suite, il faudrait prendre également
des actions préventives afin de résoudre les problèmes internes/externes et éliminer les
échecs. Par conséquent, cette section va être consacrée d’une part, à émettre de différentes
suggestions réalisables pour aider l’entreprise JB ; et d’autre part, à lui proposer des
stratégies appropriées pour que la société puisse développer ses performances.
L’importance pour les agents de marketing en matière de culture est évidente. Dans
leur planification de produits, leur publicité et tous les autres efforts qu’ils fournissent en
matière de confiance. Les gens ne veulent pas compliquer davantage leur vie en ajoutant à
leurs inquiétudes fondamentales des incertitudes sur les produits ou la société qui les
fabrique.
Ainsi, l’entreprise qui veut exploiter avec succès les possibilités de marketing doit
bien comprendre les caractéristiques des principaux marchés et des forces de
l’environnement. En effet, plusieurs tendances caractérisent le consommateur malgache, ce
sont particulièrement la mobilité, et l’élévation des revenus, du niveau culturel et des
loisirs. A Madagascar, les acheteurs industriels se distinguent de la ménagère par une
attitude orientée plus vers la rentabilité que vers la satisfaction d’un besoin, par de plus
grandes compétences en matière d’achat, par une forte concentration géographique et par
59
une plus grande influence du niveau d’activité économique. De nombreux marchés offrent
des possibilités extrêmement attirantes ; dans ce cas il faut les aborder de façon judicieuse
en fonction des différentes habitudes culturelles, sociales et commerciales.
Par ailleurs, après avoir choisi les marchés auxquels JB veut s’adresser, elle devrait
soigneusement préparer son programme de marketing. La société devrait prendre des
décisions à court terme concernant l’affectation de ses ressources limitées à de nombreuses
fonctions concurrentes, ainsi que leur échelonnement dans le temps. De plus, elle devrait
prendre des décisions à long terme au sujet du taux d’expansion des biens d’équipement et
des ressources. Dans tout cela cependant, il faudrait que le responsable de JB prenne
conscience sur le contrôle de l’emploi de ces instruments, et ce afin d’examiner la
performance réelle de l’entreprise sur le marché. Celle-ci peut être comparée aux mesures
de la performance potentielle calculée pour les produits, les secteurs, les représentants et
les revendeurs. Donc, l’entreprise connaît son effort de marketing à partir de la mesure
potentielle du marché.
Tous les marchés peuvent être segmentés dans une certaine mesure, étant donné
que les acheteurs qui les composent ne sont jamais tous semblables. Ils peuvent, en effet,
différer par leur lieu d’implantation, leurs caractéristiques socio-économique ; leurs
personnalités et/ou leurs caractéristiques d’achat.
Les stratégies de marketing non différencié, différencié et concentré sont les trois
stratégies possibles qu’une entreprise peut adopter. En pratique, il arrive que l’entreprise
soit subjuguée par les mérites d’une stratégie, et que la décision dans ce domaine ne pose
pas du tout de problème. Il se peut également que l’entreprise juge que l’une de ces
stratégies est tout à fait inappropriée, de telle sorte que la décision repose sur le choix entre
les deux stratégies restantes. En général, les caractéristiques particulières du vendeur, du
produit et du marché, servent de limite aux possibilités de choix. Ainsi la stratégie de
marketing concentré convient parfaitement à la société JB, car elle correspond aux résultats
obtenus sur les questions posées. De plus, l’effort de marketing de l’entreprise est destiné
entièrement à la publicité en matière de lancement de produit. En effet, les ressources de
l’entreprise sont trop limitées pour pouvoir couvrir la totalité du marché, donc le seul choix
possible est la stratégie de marketing concentré.
Par ailleurs, la société JB introduit au moins deux nouveaux produits sur le marché,
l’intérêt primordial de cette société est de développer la demande de base, et dans ce cas, la
stratégie de marketing concentré semble être la stratégie qui convient. Elle peut également
61
CONCLUSION GENERALE
Les processus de décision au sein d’une entreprise sont extrêmement complexes car
ils dépendent d’une multitude de facteurs : histoire et âge de l’entreprise, structures de
pouvoir, valeurs et attitudes des dirigeants, taille de l’organisation….
Parmi les décisions les plus difficiles à prendre en affaires, figurent certainement
celles qui ont trait au marketing. En effet, dans un problème de marketing, les données ne
sont généralement pas aussi précises que dans la plupart des problèmes de production, de
comptabilité ou de finance Igor ANSOFF (1968). De plus, les facteurs de comportement
jouent un plus grand rôle dans le domaine du marketing que dans d’autres domaines.
D’autre part, les dépenses en marketing ont une influence à la fois sur la demande et sur les
coûts, et les plans de marketing ont une répercussion sur la planification d’autres secteurs
de l’entreprise. Enfin, les décisions en matière de marketing doivent être prises malgré une
insuffisance d’informations concernant les procédés qui, eux, sont dynamiques, évoluent
de façon non linéaire, ne sont pas synchronisés, sont stochastiques, interférentes, et tout à
fait complexes.
Ainsi l’essentiel dans cet ouvrage a été consacré à l’étude des principales décisions
que l’entreprise JB devrait faire face si elle voulait faire coïncider l’objectif et les
ressources de l’entreprise avec les possibilités offertes par le marché. En outre, nous avons
fourni dans cet ouvrage tant de réponses que des manières d’étudier et d’analyser les
problèmes de marketing les plus fréquents. Nous avons laissé la plus grande liberté pour
développer l’aspect analytique du marketing.
Notre ouvrage est en majeure partie basé sur la stratégie de marketing en matière de
l’effort de marketing aux vues d’un lancement du produit. La société concernée à cette
étude est l’entreprise JB qui fabrique de confiseries, de biscuiteries et de pâtes
alimentaires. La constatation sur l’existence des nouveaux produits substituts entrants et
locaux nous a poussés à traiter le thème. La société JB a été choisie du fait de sa position
de leader sur le marché local en matière des produits de confiseries, biscuiteries et pâtes
alimentaires.
Outre cela, l’entreprise ne peut mener à bien ses affaires sans la planification de
marketing. Celle-ci se fonde sur une série d’hypothèses concernant la nature et le caractère
de l’acheteur. La société JB n’a négligé d’approfondir l’étude de l’acheteur ou du
processus d’achat. Des mesures quantitatives sont donc indispensables à une analyse des
possibilités offertes par le marché, et le contrôle de l’effort de marketing. A cet effet, selon
les résultats de notre étude, la société JB avait procédé à de nombreuses mesures de la
demande, suivant le niveau de la demande du produit, la période de temps et l’espace
géographiques. Cependant, dans toutes ses études, JB devrait appliquer des concepts bien
définis, particulièrement pour ce qui concerne la demande sur le marché, la demande pour
l’entreprise. Elle pourrait appliquer les méthodes de prévision suivantes : enquête sur les
intentions de l’acheteur, activation faite par la force de vente, tests de marché.
Après avoir analysé les possibilités et les objectifs de marketing de l’entreprise JB,
il serait ainsi nécessaire de promouvoir un programme de marketing efficace. « Le
programme de marketing est un ensemble de décisions politiques sur le niveau, la
répartition et le dosage de l’effort de marketing » (Edward H. CHAMBERLIN-1998).
Donc, le principe utile, pour déterminer la stratégie de marketing, concerne la répartition et
le dosage de l’effort de marketing afin d’ajuster convenablement le programme dans le
temps.
Pour terminer, nous avons déduits que l’effort de marketing (r1) est supérieur à
l’innovation (r2), selon le résultat obtenu en matière des coefficients de corrélation entre les
deux variables explicatives. Ce qui veut dire que l’effort de marketing, concernant la
stratégie de marketing au niveau du lancement de nouveaux produits, a été retenu du fait de
son rôle essentiel qu’il joue sur le lancement des produits.
besoins de la clientèle en faisant des études de marché, des enquêtes auprès des
consommateurs,….
Compte tenu de la qualification et de l’importance de la direction développement et
marketing dont elle dispose, la société JB avec ses potentialités matérielle et marketing
pourrait encore devenir plus performante et plus compétitive. L’utilisation efficace de la
publicité s’avère pertinente pour faire face à la rude concurrence. Dans le contexte de
mondialisation, la qualité du produit offert détermine le positionnement de la société. Et
plus, dans l’ère de la technologie, la société JB est condamnée à améliorer le produit, dont
l’efficacité de la publicité est déterminante.
Nous espérons que dans un premier temps, l’analyse que nous avons conduite
susciterait la curiosité des responsables. Nous souhaitons que les propositions d’actions
avancées, en face de ceux qui ont été déjà réalisées puissent être examinées par les
responsables afin de trouver le meilleur moyen de l’adapter à la solution de la société JB.
iv
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
htpp://www.ledicodumarketing.fr/,
http://madagascar.smetoolkit.org
COURS :
Universitaire 2011/2012 ;
2011/2012 ;
2011/2012
vi
Annexe 1 :
Questionnaire n°1 : la stratégie de communication
3. Quel est le produit que vous avez déjà innové ou pensé innover ?
10. Contacteriez-vous une agence de publicité pour vos produits ? Si oui, comment
trouvez-vous la qualité de son service ?
Annexe 2 :
Questionnaire n°2 : l’innovation
Annexe 3 :
Détail des formules conduisant au calcul des corrélations
= ∑
; = ∑
² = ∑
)² ; ² = ∑ )²
$%& '.( )-
y = ax+b = )* ²
(x - x) + y = r ) (x - x) + y
*
Si X est une variable aléatoire, on peut aussi définir la droite de régression (ajustée) de X
en Y ; on obtient son équation à partir de la précédente en échangeant les rôles de x et y :
σ( ² = σ/ ² + σ$ ²
Où : 0 ² = ∑1
)² Variance à la régression
0 ² = ∑1
2
)² Variance conditionnelle ou résiduelle
D’autre part D’autre part σ²r = r²σ²y donc r² est la proportion de la variance due à la
régression dans la variance totale des yi : de la relation d’analyse de la variance résulte
que :
• Si r = 1 ou -1, σc = 0 et l’ajustement est parfait car les points observés sont alignés.
Lorsque X et Y sont aléatoires, les deux droites de régression sont confondues.
Annexe 4 :
Celles-ci sont vérifiées à partir du calcul ci-dessous par la formule :
² = ∑
)²
² = (3996)-900
4
² = 98,5
= = 25%
4
6 = 7 = 20%
4
89 ² = 4 ∑
)²
6
89 ² = 4 (2556)-506,25
89 ² = 132,75
: ² = 4 (308)-56,52
σ; ² =20,75
= ∑ 5 5
Cov (x, y) = ∑ 5 5
Cov X1,Y = 41
Calcul de r1 :
(8J ,:)
r1 =
KB
4
Donc r1 = √L7,MN√6.OM
r1 = 0,91
Calcul de r2 :
4M,OM
P=
√Q6,OMR√64.OM
D’où r2 = 0,89
xiv
Remerciements
Sommaire