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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS
…………………………………………………………….....................................
INTRODUCTION GENERALE
………………………………………………………………………….

PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA
CARENA ET DES TRAVAUX EFFECTUES

I. PRESENTATION DE LA CARENA
………………………………………………………

1) Historique………………………………………………………………………………
………….

2) Activités
…………………………………………………………………………………………

II. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA


CARENA…………………………………….
1) Présentation générale
…………………………………………………………………………………….
2) Fonctionnement
……………………………………………………………………………………………….
a) La direction générale
…………………………………………………………………….
b) La direction administrative et financière ……………………………………...
c) La direction des ressources humaines ………………………………………….
d) La direction technique
………………………………………………………………….

1
III. PRESENTATION DU SERVICE D’ACCUEIL ET DES TRAVAUX
EFFECTUES
1) Le service d’accueil
…………………………………………………………………………………
2) Les travaux
effectués……………………………………………………………………………………
a) La comptabilisation de factures
fournisseurs…………………………………………..
b) La comptabilisation de règlements des
fournisseurs………………………………

c) L’archivage des
factures…………………………………………………………………………….
d) Le rapprochement
bancaire……………………………………………………………………...
e) Le suivi de comptes de tiers et des entrées de stocks ……………………………

IV. POLITIQUE HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT (HSE) DE


L’ENTREPRISE

DEUXIEME PARTIE : LE TRAITEMENT


COMPTABLE DES FACTURES FOURNISSEURS AU SEIN LA
CARENA

SECTION 1 – PROCEDURE DE COMPTABILISATION D’UNE


FACTURE

CHAPITRE 1 : LES PERSONNES SOUMISES A LA COMPTABILITE


I. LES PERSONNES MORALES
II. LES COMMERCANTS

2
CHAPITRE 2 : LE SYSTEME COMPTABLE
I. LES PRINCIPES COMPTABLES

1. Le principe de
prudence…………………………………………………….....
2. Le principe de la permanence des méthodes…………………...…
3. Le principe de correspondance bilan d’ouverture bilan de clôture
4. Le principe d’indépendance des
exercices………………………………
5. Le principe de la continuité de l’exploitation……………………....
6. Le principe du coût
historique……………………………………………....
7. Le principe de
transparence………………………………………………....
8. Le principe de l’importance
significative…………………………………...
9. Le principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence

II. L’ORGANISTION COMPTABLE


1. Définition…………………………………………………………………..
2. Organisation comptable………………………………………………….

SECTION 2 – PROCEDURE DE COMPTABILISATION D’UNE


FACTURE AU SEIN DE LA CARENA

CHAPITRE 1 : DE L’APPROVISIONNEMENT A LA RECEPTION DES


FACTURES …………

3
1- L’expression du besoin
……………………………………………………………………………………
2- L’évaluation et la sélection des fournisseurs ……………………….…….....................
3- La commande ………………………………………………………………………
4- La réception et le contrôle des marchandises …………………….
………………………
5- Cas particulier : Les achats à l’étranger……………………………………….
…………..

CHAPITRE 2: LA COMPTABILISATION DES


FACTURES…………………………………………………
1- Réception et tracking des factures …………………………………….
………………………
2- Comptabilisation des factures
d’achat……………………………………………………………
3- Comptabilisation des factures de prestations de services………………………...
4- Cas exceptionnels
…………………………………………………………………………………………….
5- Contrôle et validation de la facture avant
règlement…………………………………….

SECTION 3 - LE REGLEMENT DES


FACTURES……………………………………………

I.
Généralités………………………………………………………………………………………
………………
II. Processus de règlement des
factures………………………………………………………….

4
SECTION 4 - LE SUIVI DES COMPTES
FOURNISSEURS…………........................

CONCLUSION
PARTIELLE……………………………………………………………………………………
…………

TROISIEME PARTIE :
OBSERVATIONS……………………………………………………….

CONCLUSION GENERALE
……………………………………………….....................................
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………
…………………….
ANNEXES ……………………………………………………………………………………
………………………

10.Le principe de
prudence…………………………………………………….....19
11.Le principe de la permanence des
méthodes……………………………...….20

5
12.Le principe de correspondance bilan d’ouverture bilan de
clôture……..….20
13.Le principe d’indépendance des
exercices……………………………………20
14.Le principe de la continuité de
l’exploitation……………………………....20
15.Le principe du coût
historique……………………………………………....20
16.Le principe de
transparence………………………………………………....21
17.Le principe de l’importance
significative…………………………………...21
18.Le principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence……………....21

I. ORGANISATION COMPTABLE......................................................
…...22
3. Définition…………………………………………………………………..
22
4. Organisation
comptable…………………………………………………..22

6
REMERCIEMENTS

Tout d’abord je tiens à remercier l’ensemble du corps professoral de


l’INPHB-CPDEC pour les connaissances théoriques qu’il nous a
apporté depuis le début de cette belle aventure qu’est la préparation du
Diplôme de Gestion et de Comptabilité (DGC) de l’INTEC Paris,
connaissances qui ont été indispensables pour appréhender les réalités
de la profession comptable et réussir notre première immersion en
milieu professionnel.
Par ailleurs mes sincères remerciements vont à l’endroit de la
CARENA pour m’avoir accueilli dans le cadre de ce stage, plus
particulièrement à Mr. Fofana Mamadou, mon encadreur et
responsable comptable, ainsi qu’à tous ses collaborateurs qui, malgré
mon statut de stagiaire, m’ont permis de me sentir concerné et
responsable du travail qui m’a été confié et m’ont toujours témoigné
leur disponibilité sans faille.

7
INTRODUCTION GENERALE

Dans le cadre de la préparation du Diplôme de Comptabilité et de Gestion


(DCG), il nous est demandé dans un premier temps d’effectuer un stage
d’une durée minimum de 8 semaines au sein d’un cabinet d’expertise-
comptable ou dans un service (d’une entreprise, d’une collectivité ou d’une
association) en lien direct avec l’une des unités d’enseignements
composant le DCG et dans un second de rédiger un rapport sur les taches
effectuées durant ce stage en vue de la soutenance de ce rapport.
C’est dans ce sens que nous avons été accueillis par la Compagnie
Abidjanaise de Réparation Navale (CARENA) au sein de son service
comptabilité pour un stage d’une durée de 3 mois, stage au cours duquel
nous avons eu non seulement l’occasion de nous imprégner de la vie
professionnelle mais aussi d’appliquer et confronter nos connaissances
théoriques à la pratique réelle de la comptabilité.
Au cours de ce stage, le thème qui a attiré notre attention pour la
production de notre rapport est le suivant : LE TRAITEMENT
COMPTABLE DES FACTURES FOURNISSEURS. Alors quel est le
traitement qui est réservé aux factures fournisseurs au sein du service
comptable de la CARENA ?
Il sera question, dans ce rapport, de présenter dans un premier temps la
structure qui a daigner nous accueillir, puis de nous appesantir sur le
cheminement suivi par les factures fournisseurs au sein du service
comptable.

8
PREMIERE
PARTIE

PRESENTATION DE LA
CARENA ET DES
TRAVAUX EFFECTUES

9
Généralités

La CARENA est une entreprise spécialisée dans la réparation de navires située à Abidjan
(Côte d’Ivoire) plus précisément dans la commune du Plateau qui s’étend sur une installation
portuaire d’une superficie de 5 hectares. Elle est dirigée par Mr. Arnaud FEGER et dispose
d’un capital de 1.600.000.000 FCFA détenu par le groupe BOLLORE AFRICA LOGISTICS
et un actionnaire dénommé Sofia à hauteur de 50% chacun. Elle emploie 232 personnes dont
9 cadres expatriés et 28 cadres locaux, et réalise un chiffre d’affaires annuel qui se situe entre
18.000.0000.000 FCFA (environ 28.000.000 d’euros) et 25.000.000.000 FCFA (environ
38.000.000.000 d’euros).

I. PRESENTATION DE LA CARENA

1) Historique

La société CARENA (Compagnie Abidjanaise de Réparation Navale) a été constituée le 30


juillet 1953 sous forme d’une SARL. Elle a été créée par la volonté des dirigeants de deux
sociétés, ACMA (Ateliers & Chantiers Maritimes d’Abidjan) appartenant aux groupes
Duchesne & Brossière et Sofia et ACAF (Ateliers & Chantiers de l’Afrique Française)
devenue par la suite ACCI (Ateliers & Chantiers de la Côte d’ivoire) appartenant au groupe
Delmas- VEILJEUX.

CARENA a repris les activités navales que ses deux associés se concurrençaient ; à savoir la
construction neuve « navires et barges » et la réparation navale.

Messieurs Jacques TESSANDIER et Gilbert FOURNIER pour ACMA et Monsieur Tristan


VIEIL JEUX pour ACCI, ont décidé d’unir leurs forces en créant une filiale commune
détenue à 50% par chacune des sociétés précitées, permettant ainsi le regroupement de leurs
activités réciproques. Messieurs GILBERT FOURNIER et TRISTAN VEIL JEUX furent les
premiers les co-gérants.

Le premier Directeur Générale, diplômé de l’école Polytechnique, fut Monsieur André


BOURDEL (de 1959 à 1975), véritable pionner ayant pratiquement créé à l’origine ACMA
puis CARENA.

Implantée sur son site actuel depuis sa création, la CARENA a complété ses infrastructures
tout au long de son parcours en faisant notamment l’acquisition de son premier dock de 2000

10
T en 1972, d’un second dock plus grand de 10000 T en 1983 et d’un troisième dock de 11000
T en 2017.
En 1991, le Groupe Bolloré devient actionnaire à 50% de CARENA avec le rachat du groupe
Delmas-Vielleux.

Les Directeurs Généraux qui se sont succédé à la tête de la CARENA sont :

 Monsieur ANDRE BOURDEL de 1959 - 1975


 Monsieur PIERRE CASTELNERAC de 1975 - 1986
 Monsieur PHILIPPE CAMBOURNAC de 1986 - 2000
 Monsieur MICHEL PLUCINSKI de 2000 - 2012
 Monsieur FRANCK BENOIST de 2012 - 2014
 Monsieur ARNAUD FEGER depuis 2014.

2) Activités

Dans le souci de satisfaire sa clientèle et de lui d’offrir un service de qualité, la CARENA


dispose d’un éventail d’activités assez diversifié qui se présente comme suit :

 Carénage-peinture

Avec une équipe de plus de 100 personnes sous la supervision d’un chef d’atelier, le travail de
cet atelier porte essentiellement sur le traitement anticorrosion et antifouling de la carène des
navires.

11
 Chaudronnerie

L’atelier chaudronnerie, étendu sur 1200 m2 et disposant d’une plateforme annexe de 500 m2,
est composé de soudeurs et de chaudronniers hautement qualifiés et spécialisés dans le travail
des métaux (pliage, soudage, cisaillage…)

 Tuyauterie

Avec un effectif d’environ 100 chaudronniers-soudeurs, cet atelier doté de machines de


pointes a pour tâche la confection ou la remise en état de systèmes de tuyauterie, de vannes,
de tubes, d’hélices…

12
 Machine-outil

Bati sur une superficie de 1038 m2 l’atelier ‘’ MACHINES OUTILS ’’ a pour mission
principale la fabrication et la réparation de diverses pièces mécaniques pour le chantier et les
navires. Une équipe de plus de 35 ouvriers spécialisés travaille sur une large gamme de
machines.

 Mécanique

Avec un magasin d’outillage moderne, une zone karcher pour le nettoyage et le dégraissage
complet des pièces, un magasin de stockage des pièces de navires de 300 m2 et d’une
cinquantaine de mécaniciens spécialises, l’atelier mécanique est dédié essentiellement à la
réfection de moteurs, de soupapes et de systèmes de propulsion…

13
 Nettoyage industriel

L’équipe de nettoyage industriel a pour mission le nettoyage de tanks, de ballast, de cuves à


poissons mais aussi d’aménagements et d’espaces confinés. Elle a également à sa charge
l’entretien du chantier tout entier, ainsi que la gestion des équipements débarqués des navires
(stockage ou mise à la déchèterie).

 Sauvetage

Pour mener à bien cette activité la CARENA dispose d’une station bâtie sur 200 m2 à laquelle
sont affectés 5 techniciens et qui est destinée, non seulement au contrôle (visite technique) et
à la remise en état d’articles de sauvetage tels que les radeaux, les canots, les gilets, et les
combinaisons de survie, mais aussi au stockage de plus de 30000 articles de sauvetage. A ce
titre la CARENA répond aux normes internationales applicables en la matière et fait office de
représentant de fabricants internationaux de radeaux de sauvetage tels que VIKING,
DUARRY, SURVITEC.

14
 Électricité

D’une superficie de 400 m2 sur deux niveaux, l’atelier électricité s’occupe de l’entretien des
équipements électromécaniques (moteurs électriques, alternateurs, transformateurs…), du
rembobinage et de la réparation des petits appareils portatifs. Avec une trentaine
d’électriciens, l’atelier confectionne aussi des armoires électriques de tailles différentes puis
fournit de l’électricité aux navires en arrêt technique depuis le quai.

*96/96869+*^ù^pmop

 Menuiserie

Etendu sur une superficie de 1590 m2, avec une trentaine de professionnels du bois, l’atelier
menuiserie est dédié aux travaux d’attinage, de fabrication de meubles, d’aménagement des
navires et des travaux de plastifications diverses

15
 Hébergement

La CARENA dispose de facilités de logements sur son site. Ces logements sont
principalement destinés aux clients de l’entreprise (personnel des navires en arrêt technique)
étant donné que la réparation demande plusieurs jours voire plusieurs semaines en fonction de
la nature de la panne.

II. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA CARENA

1) Présentation générale

La CARENA est dirigée depuis 2014 par Mr. Arnaud FEGER, il est aidé dans sa tâche par
une direction administrative et financière, une direction des ressources humaines et une
direction technique. Le personnel de la CARENA est composé de 232 personnes dont 37
cadres (9 cadres expatriés français pour la plupart et 28 cadres nationaux), 54 agents de
maitrises et 141 ouvriers. Aussi, en fonction de l’affluence des périodes, la CARENA fait
appel à des sous-traitants dont le nombre varie entre 200 et 800. Ainsi en période de grande
affluence le nombre de travailleurs présents sur le chantier naval se situe autour de 1000.
L’organigramme suivant (annexe 1) récence les différents services et les responsables qui sont
à leur tête.

16
2) Fonctionnement

a) La direction générale

Avec à sa tête Mr. Arnaud FEGER, elle est au sommet de l’organigramme de la CARENA.
Son rôle est de :

 Définir et piloter la stratégie (objectifs et moyens) de l’entreprise ;


 Superviser et gérer les moyens organisationnels, techniques, humains et financiers mis
en œuvre pour réaliser les objectifs assignés

b) La direction administrative et financière

17
18
19
IV - POLITIQUE HYGIENE SECURITE ET ENVIRONNEMENT DE
L’ENTREPRISE

La CARENA, située à proximité de la lagune ébrié, a le souci permanant d’apporter à son


personnel et aux autres parties prenantes, des conditions de travail optimales, tout en
respectant l’environnement dans le cadre de ses activités.

Elle affirme son engagement dans la mise en place, le suivi et l’évolution du management
d’Hygiène, Sécurisé, Environnement « HSE » et du Développement Durable sur son site.

Pour atteindre ses objectifs, elle adopte les stratégies suivantes :

 Respecter les dispositions légales et règlementaires, ainsi que les autres exigences
applicables à ces activités ;
 Identifier, évaluer et maitriser les risques pour la santé, sécurité liée à ses activités
pour le personnel, sous-traitants ; clients et fournisseurs ;
 Réduire les pollutions dues à ses activités, la quantité de ses déchets, sa consommation
énergétique et en eau ;
 Organiser le tri sélectif de ses déchets ;
 Assurer le bien-être de son personnel et des autres parties intéressées ;
 Promouvoir nos actions de développement HSE auprès des autres parties intéressées ;

Le représentant de la direction générale, a la responsabilité et l’autorité pour mettre en œuvre,


entretenir et évaluer l’efficacité du système de management HSE et rendre compte.

20
DEUXIEME
PARTIE

LE TRAITEMENT
COMPTABLE DES
FACTURES
FOURNISSEURS AU
SEIN LA CARENA

21
SECTION 1 – PROCESSUS DE COMPTABILISATION D’UNE
FACTURE

CHAPITRE 1 : LES PERSONNES SOUMISES A LA COMPTABILITE

Les personnes juridiques sont des sujets de droits, c’est-à-dire les êtres humains et
groupements aptes à acquérir des droits et à être soumis à des obligations. Un certain nombre
de facteurs (taille, chiffre d’affaires annuels etc.) permet de connaître le système comptable
qui doit être appliqué pour l’élaboration des états financiers. C’est ainsi qu’on parle de
système normal, de système allégé et de système minimal de trésorerie. Toutefois certaines
personnes ne sont pas soumises à la tenue de la comptabilité. Les personnes concernées par la
comptabilité sont :
 Les personnes morales
 Les commerçants

I. LES PERSONNES MORALES

Une personne morale est une personne juridique, qui sans avoir une existence
physique, acquiert des droits et assume des obligations conformément aux lois en vigueur. A
l’instar des personnes physiques, les personnes morales s’identifient à travers un nom (raison
sociale), un domicile (siège social) et une nationalité (en Côte d’Ivoire, on retient le critère du
siège social). Les personnes morales agissent par l’intermédiaire de leurs représentants. Elles
ont un patrimoine indépendant du patrimoine propre de chacun des associés. Les personnes
morales sont soumises à des systèmes comptables différents pour l’établissement de leurs
états financiers compte tenue de leurs tailles et de leurs chiffres d’affaires. On distingue de ce
faite le système normal, le système allégé et le système minimal de trésorerie.

II. LES COMMERÇANTS

Sont commerçants tous ceux qui accomplissent des actes de commerce et en font leur
profession habituelle. L’obligation de tenir une comptabilité est imposée à tout commerçant.
Ils sont obligés de tenir un certain nombre de documents à savoir :

 le livre journal : qui enregistre jour par jour les opérations commerciales,
 le grand livre : qui regroupe l’ensemble des comptes,
 le livre d’inventaire : qui regroupe les données de l’inventaire ; il fait l’état descriptif
et estimatif des éléments de l’actif et du passif.

22
Par ailleurs le livre journal et le livre d’inventaire doivent être établis sur des registres côtés et
paraphés par le président du tribunal. On doit y mentionner le numéro d’immatriculation au
registre du commerce et du crédit mobilier ; les livres doivent être tenus sans blanc ni
d’altération d’aucune sorte.

CHAPITRE 2 : LE SYSTEME COMPTABLE

Un système comptable est un ensemble de principes et de règles comptables mises en place


dans une entreprise permettant de collecter, d’organiser et de traiter l’information afin d’en
donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.

I. LES PRINCIPES COMPTABLES

Toute comptabilité utilise implicitement ou explicitement un certain nombre de principes,


postulats et conventions regroupés sous l’appellation de « principes comptables ». La plupart
des principes sont universellement admis et utilisés. La connaissance de ces principes permet
de comprendre l’objectif général assigné aux états financiers dans toutes les normes
comptables. Le droit comptable OHADA a retenu neuf (09) principes comptables. Les huit
(08) premiers font l’unanimité dans les normes internationales.
Par contre, l’application intégrale du neuvième principe est délicate et peut être source de
distorsions d’une entité à une autre.

1) Le principe de prudence

Ce principe est énoncé d’entrée dans l’article 3 du droit comptable. La comptabilité doit
satisfaire, dans le respect de la règle de prudence, aux obligations de régularité, de sincérité et
de transparence inhérente à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des
informations traitées. La prudence, appréciation raisonnable des évènements et des opérations
(article 6), s’illustre plus facilement qu’elle se définit ; sa finalité est d’éviter de transférer sur
des exercices ultérieurs des risques nés dans l’exercice et susceptibles d’entraîner des pertes
futures.
La règle de prudence est destinée à protéger les utilisateurs externes et les dirigeants contre
les illusions que pourrait résulter d’une image non prudente ou trop flatteuse de l’entreprise.

2) Le principe de la permanence des méthodes

23
Le principe de la permanence est indispensable aux comparaisons des états financiers dans le
temps (article 40 et 41 du droit comptable). Il consiste à ne pas changer de méthodes d’un
exercice à un autre. Toutefois des circonstances de changement de méthodes peuvent
intervenir (modification de la législation ou de la règlementation comptable, fiscal,
modification d’un plan d’amortissement, passage de la méthode PEPS au CMUP etc.).
Dans tous les cas les changements de méthode ayant une incidence sur le résultat doivent être
indiqués dans l’état annexé.

3) Le principe de correspondance bilan d’ouverture bilan de clôture

Ce principe est rappelé à l’article 34 du règlement. Le bilan d’ouverture d’un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de l’exercice précèdent. Ce principe, classique mais
d’application délicate, a pour principale conséquence le fait que l’on ne puisse imputer
directement :

 ni les incidences (gains ou pertes) des changements des méthodes comptables ;


 ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été omis.
Ces corrections doivent transiter par le compte de résultat du nouvel exercice.

4) Le principe d’indépendance des exercices

Ce principe prévu à l’article 50 du règlement, est d’application universelle. Selon ce principe,


il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges qui les concernent et ceux-là
seulement. Ce qui signifie qu’en fin d’année, une régularisation doit être faite car le résultat
ne doit inclure que les charges et les produits de l’année.

5) Le principe de la continuité de l’exploitation

Ce principe est énoncé dans l’article 34 du règlement. Tout utilisateur des états financiers doit
intégrer ce principe dans son raisonnement. Cela veut dire que l’entreprise doit continuer à
fonctionner dans un avenir raisonnablement prévisible car en étant en activité. L’une des
principales applications de ce principe réside dans la définition du plan d’amortissement des
immobilisations.

6) Le principe du coût historique

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Les états financiers sont établis selon le principe du coût historique. Les biens acquis sont
enregistrés à leur coût d’acquisition à la date d’entrée dans le patrimoine. Les exceptions au
principe du coût historique ont pour origine :

 Soit la recherche d’une meilleure information financière ;


 Soit la loi ou les décisions d’une autorité compétente en matière de normes
comptables.

7) Le principe de la transparence

Ce principe est capital pour l’obtention d’une information loyale. L’information fournie
par les états financiers doit être compréhensible, conforme aux règles et conventions du
SYSCOA, suffisante et claire. On peut rattacher à ce principe les deux « règles »
suivantes :
La règle de non compensation

Une compensation entre certaines pertes et certains produits fausserait la comptabilité. Dans
le bilan, une compensation entre des actifs et des passifs, notamment des créances et des
dettes, fausserait l’analyse de la situation financière.
Exemple : une entreprise de travaux publics a sur l’Etat une créance de
1.000.000F ; à la même date de fin d’exercice, elle doit à l’Etat 1.200.000F
d’impôts. On doit lire au bilan :
Actif=1.000.000F (client) ; Passif= 1.200.000F (dette fiscale) et non seulement
200.000F (somme algébrique résultant de la compensation)
L’entreprise aura en effet à payer, à l’échéance prévue, 1.200.000F d’impôts et devra attendre
l’échéance de sa créance sur l’Etat de 1.000.000F pour percevoir cette somme.
La règle d’exhaustivité

Elle prohibe toute omission d’information d’importance significative ; de telles omissions


pouvant porter atteinte à la pertinence et à la fiabilité des informations.

8) Le principe de l’importance significative

Il est énoncé dans l’article 33 du règlement à propos de l’état annexé ; il concerne également
tous les autres états financiers. Sont significatifs, tous les éléments susceptibles d’influencer le
jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la
situation financière et le résultat de l’entreprise.

9) Le principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence

25
Ce principe n’a pas été retenu par le SYSCOA. Toutefois, certaines de ces applications ont été
adoptées. Il s’agit de l’inscription :

 à l’actif du bilan du preneur, des biens faisant l’objet d’un contrat de crédit-bail ;
 à l’actif du bilan de l’acheteur, des biens faisant l’objet d’une clause de réserve de
propriété ;
 à l’actif du bilan du concessionnaire, des biens donnés en concession ;
 à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et non échus ou honorés ;
 dans les charges de personnel des redevances versées au titre du personnel extérieur.

A l’exception du dernier et pour partir du coût historique, tous ces principes sont retenus dans
toutes les comptabilités du monde. Leur application correcte doit conduire à obtenir dans les
états financiers une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l’entreprise.
II. ORGANISATION COMPTABLE

1) Définition

L’organisation comptable est un ensemble de procédures administratives comptables mises en


place dans l’entreprise pour satisfaire aux exigences de régularité, de sincérité, assurer
l’authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse servir à la fois
d’instrument de mesure des droits et obligations des partenaires de l’entreprise, d’instrument
de preuve et d’information des tiers.
Pour ce faire, l’organisation comptable doit assurer :
 un enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des informations de base ;
 le traitement en temps opportun des données enregistrées ;
 la mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux
fixés pour leur délivrance.

2) Organisation comptable

2.1 - Création des journaux

Le journal est un livre coté et paraphé par les autorités compétentes dans chaque Etat dont la
loi impose à tout commerçant. Il est destiné à enregistrer sans blanc, ni altération, dans un
ordre chronologique, tous les mouvements affectant le patrimoine de l’entreprise.
Selon son organisation comptable propre, l’entreprise peut utiliser des journaux auxiliaires,
elle peut aussi créer plusieurs journaux. On distingue :

26
 le journal de banque qui enregistre au jour le jour les opérations bancaires de
l’entreprise ;
 le journal de caisse qui enregistre au jour le jour les encaissements et les
décaissements de l’entreprise
 le journal des achats, quant à lui constate les mouvements d’entrée des biens ;
 le journal des ventes enregistre les mouvements de sortie des biens ;
 le journal des opérations diverses qui constate les opérations non prises en compte
ailleurs.

2.2 - L’élaboration du plan comptable

Toutes les entreprises font recours au plan de comptes normalisés dont la liste figure dans le
SYSCOA. Les comptes sont identifiés par un numéro et un intitulé. Le plan comptable de
chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre l’enregistrement des
opérations. Le SYSCOA distingue trois (03) types de comptes à savoir les comptes de bilan,
les comptes de gestion et les comptes des engagements hors bilan. Lorsque les comptes
prévus par le SYSCOA ne suffisent pas à l’entreprise pour enregistrer distinctement toutes ces
opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le SYSCOA s’avéraient trop détaillés par rapport aux
besoins de l’entreprise, elle peut les regrouper dans un compte global de façon à permettre
l’établissement des états financiers annuels.

2.3 - Etapes de traitements comptables

2.3.1 - Contrôle des pièces justificatives

Toutes les pièces justificatives en provenance de l’extérieur ou des services internes de


l’entreprise doivent faire l’objet d’une vérification préalable par le comptable. Ce dernier
vérifie notamment :

 l’existence des cachets et signatures ;


 la justesse des calculs ;
 La présence sur la facture d’un sticker portant la mention « TVA »
 la concordance entre factures, bon de commande et bordereaux de livraison s’il y a
lieu.

Lorsqu’il décèle des anomalies sur les pièces qu’il vérifie, le comptable procède à leurs
corrections par les émetteurs de ces pièces avant leur enregistrement dans la comptabilité.

27
2.3.2 - Imputation des pièces comptables

Après avoir été vérifiées par le comptable, les pièces justificatives sont imputées à l’aide
d’une pièce d’imputation comptable (PIC).
Les informations ci-après doivent figurer sur la pièce d’imputation comptable :
 numéro et intitulé du journal ;
 date comptable ;
 numéro de la pièce comptable ;
 numéro du compte ;
 libellé de l’opération ;
 montant débit et crédit.

2.3.3 - Saisie des pièces comptables

La saisie se fait à partir des pièces d’imputation comptable et par journal. Afin d’éviter toute
confusion entre les PIC saisies et les PIC non saisies, il sera apposé un cachet portant la
mention « SAISIE » sur toutes les PIC traitées ainsi que la date de saisie.
Les pièces comptables doivent être saisies sans retard dans la chronologie des opérations.

2.3.4 - Contrôle des saisies

A partir des brouillards des journaux, le comptable procède au contrôle des saisies en faisant
le rapprochement avec les PIC. Les éventuelles erreurs de saisie constatées seront corrigées
avant l’édition des journaux définitifs.

2.3.5 - Classement des pièces justificatives

Les pièces justificatives auxquelles sont agrafées les pièces d’imputation comptable ayant fait
l’objet de saisie doivent être classées dans les chronos, par ordre chronologique et en raison
d’un chrono par journal. A l’intérieur de chaque chrono, le classement se fait à partir du
numéro de la pièce comptable, lequel tient compte du mois et de l’ordre d’arrivée de la pièce
justificative

28
SECTION 2 – PROCESSUS DE COMPTABILISATION D’UNE
FACTURE AU SEIN DE LA CARENA

I. L’APPROVISIONNEMENT

1) L’expression du besoin

A la caréna, lorsqu’un bateau arrive pour sa réparation, le responsable rentre en contact avec
le service technique qu’on nomme chef de bord pour analyser le travail à faire sur le navire. Il
fait le point et confie le travail aux ouvriers.
Ensuite CARENA attribut automatiquement un numéro à chaque navire.
Les ouvriers expriment leurs besoins au chef d’équipe qui est chargé de dresser un bon
d’approvisionnement (annexe 2) au magasin d’achat.

2) La sélection des fournisseurs

Les responsables des achats procèdent à une évaluation des fournisseurs disponibles dans le
but de trouver ceux qui sont capables de satisfaire les besoins sollicités.
Cette évaluation se fait selon l’étape suivante :
 Sélection des fournisseurs potentiels
 Contacter ceux-ci pour avoir les prix et les conditions de vente
 La négociation des conditions de vente (quantités, prix, et délais de
disponibilité) et financières (modalités de paiement)
A la suite de cette évaluation, le responsable achats procède à la sélection finale du
fournisseur qui conduit à la passation de la commande

3) La passation de la commande

Une fois le fournisseur approprié est opté, le responsable du service achat dresse un bon de
commande (annexe 3) à ce bon figure toutes les informations concernant le fournisseur (nom,
adresse, la quantité et le montant des marchandises Etc.)
Outre cette méthode, la commande peut également se faire par email, fax ou par téléphone.

REMARQUE :

29
Si le numéro commence par (1) suivi de cinq (5) chiffres alors il s’agit d’une commande
client (ex 171282).
Si le numéro commence par six, sept et huit (6,7,8) suivi de quatre (4), chiffres alors il s’agit
d’une commande interne

Commandes clients : Elles sont relatives aux réparations navales et travaux industriels
effectués par l’entreprise pour des tiers. Ces opérations sont dirigées par un chef de bord.
Commandes internes : elles concernent les besoins en matériels, mobilier de bureau et
marchandises servant à la réparation et à l’entretien des équipements et bâtiments du site de
l’entreprise c’est-à-dire CARENA.

1. La livraison et le contrôle des marchandises

60. Achat de…. Mt HT

4081FSAF FNSEUR AFFEC.D Mt HT

A la livraison, la marchandise est livrée au comptoir du service achat suivi du bon de livraison
ainsi que le bon de commande. Si les deux documents sont conformes alors le magasinier
valide en signant sur le bon de livraison.
Enfin, les deux bons sont transmis à la comptabilité dans le même temps. Le comptable reçoit
les bons de réception qu’il fait le contrôle sur le montant total sur le bon de commande le bon
de réception et la demande d’appro pour savoir s’il n’y a pas d’erreur, sur les déductions, les
majorations et si la marchandise est exonérée ou taxable.
Le bon est ensuite généré par le comptable (à la réception du bon une écriture se passe
automatiquement compte tenu du système de la comptabilité d’engagement)

5. Les achats à l’étranger

Concernant les achats hors de la côte d’ivoire, la passation de la commande est effectuée par
le service achat qui ensuite transmet le dossier au service transit. Le service transit est alors
chargé du suivi de la commande (vérification auprès du fournisseur, la réception du bon de
commande la mise en œuvre de la livraison et le respect du délai de livraison)

30
Pour mener à bien sa mission, le service transit fait appel à des services spécialisées dans le
transit et le transport logistique qui s’occupe du transport des marchandises, des formalités
administratives (dédouanement) et de la livraison à l’entreprise.
Les factures d’importations et de transits sont reçues par le comptable qui passe une écriture
(écriture de charge).

II. LA COMPTABILISATION DES FACTURES D’ACHATS

La comptabilisation des factures d’achat se fait à partir du bon de réception et de la facture.


La comptabilisation des achats et prestations de la CARENA est effectuée avec l’utilisation
d’un compte de transition qu’est le 4081……….
 4081FSAF : Fournisseur affectation directe ; les fournitures sont directement affectées
à la prestation : a ceux pour quoi la commande a été faite (ex : réparation de navire)
 4081FSTO : Fournisseurs stockés. Les achats destinés à être stockée dans le magasin
général
 4081FSTR : Fournisseur sous-traitant. Ce sont les fournitures achetées et mise à la
disposition des sous-traitants pour leur permettre d’exécuter une prestation de service
(compte utilisé pour les travaux)
Aussi est appliquée une comptabilité dite comptabilité d’engagement qui signifie qu’il peut
passer des écritures dès l’émission d’un bon de commande que ce soit un achat ou une
prestation de service.
Mais la comptabilisation dans notre cas se fait grâce à deux (2) documents et deux (02)
phases.

II. LA COMPTABILISATION DES FACTURES FOURNISSEURS

1. LES FLUX DE FACTURES

Pièces justificatives de l’acte d’achat, les factures sont déposées à la caréna sous forme de
courriers et sont tenues de respecter le parcours suivant :
Après la livraison des fournitures commandées, le fournisseur fait parvenir au standardiste les
documents relatifs à la vente.
La standardiste pose le cachet dateur sur chaque pièce ; élément indispensable dans la
détermination du délai de règlement.
Les factures fournisseurs comprennent 3 éléments :
- La Facture sticker

31
- Le bon de commande
-
- Le bon de livraison
Ensuite les factures sont transférées chez le chef comptable pour vérifier si les trois (03) trie
sont effectuées :
 Achat
 Les prestations
 Les relevés de banques et autres courriers
En outre, il approuve après avoir établir une conformité entre ces éléments et les transfère à
ses assistants pour la comptabilisation. A cet effet il faut noter que CARENA utilise le
logiciel de Gestion < SAGE LIGNE 1000>
Après la comptabilisation, les comptables dispaches les factures aux différents services ayant
exprimé le besoin d’approvisionnement pour être viser, et ensuite ces factures sont ramenées
au service trésorerie ou elles poursuivront leurs cours jusqu’à leurs règlements.
NB :
La comptabilisation des factures admet :
La comptabilisation automatique (achats, prestations)
La comptabilisation manuelle (abonnement, contrat…)

a) A PARTIR DU BON DE RECEPTION


Lorsque la marchandise arrive au comptoir, le bon de livraison est déposé au magasin qui
constitue un dossier composé du bon de livraison bon d’approvisionnement et le bon de
commande. A partir de ce bon le comptable fait la réception et le logiciel impute
automatiquement le compte de charge par l’un des comptes 4081 : fournisseurs, factures non
parvenues suivi de l’affectation directe.

a) 1- Affectation directe de la commande client


Bon de réception
6070AFCL ACHAT/CONSOMMATION Mt HT
… Mt HT

4081FSAF
FOURNISSEUR AFFECT DIRECTE

La facture
4081FSAF FOURNISSEUR AFFECT DIRECTE Mt HT
… Mt HT

401

32
FOURNISSEUR HORS GROUPE

L’écriture finale
6070… ACHAT/CONSOMMATION Mt HT
Mt HT

401
FOURNIS SEUR HORS
GROUPE

2-Affection stock
32 ACHATS Mt HT
Mt HT

4081FSTO
FOURNISSEURS STOCK

a) A PARTIR DE LA FACTURE
Après avoir contrôlé et vérifié la facture, elle est comptabilisée de manière suivante :
 1- Affectation directe de la commande client
4081FSAT ACHATS Mt HT
4452 TVA récupérable/achat Mt tva
4011000 Fournisseur hors groupe

Mt TTC
40120000
Fournisseur groupe

 2-Affection de stock
4081STO ACHATS MT MH
TVA récupérable/achat

33
4452 4011000 Fournisseur hors groupe MT tva Mt TTC

REMARQUE :
La réparation des bateaux étrangers concerne une exportation, de ce fait tous les achats pour
la réparation de ces bateaux sont exonérés de la TVA
Cela engendre cette écriture :
4081FSAF ACHATS MT HT
40110000 F/SSEUR HORS MT HT
GROUPE

Pour clore ces écritures précédentes, nous constatons que le compte 4081 est soldé : Donc
nous obtenons cette écriture suivante :
60… Achats MT HT
4454 TVA RECUP / ACHATS MT TVA

40110000 F/SSEUR HORS GROUPE MT TTC

2) LES PRESTATIONS DE SERVICES

La CARENA a recourt à des prestataires de services pour effectuer des travaux dont elle n’a
pas les compétences ou pour un surcroit occasionnel de travail par manque d’effectif. En cas
de travaux dans un domaine hors de sa compétence, elle fait appel aux sous-traitants (RMO,
TMS, EACI etc…)
CARENA collabore avec des prestataires de service dans les cas suivants :
Assurer la sécurité du site : vu l’importance de ses installations et le souci de la sécurité de
ses clients, la CARENA fait appel à des sociétés spécialisées dans la sécurité et le
gardiennage.
Assure l’entretien et les réparations : pour l’entretien et la réparation de ses locaux et de ses
biens
Fournir la main d’œuvre temporaire : pour suppléer les agents de la CARENA dans
l’exécution des taches nécessitants une connaissance particulières ou aider sur une commande
Pour mener à bien ces différentes prestations, la CARENA par le biais de la Direction de la
production fait appel à des sous-traitants

34
Après le choix du prestataire de service et après accord concernant le cout de la prestation et
le délai d’exécution des travaux, un contrat de prestation de service (Annexe 3) est signé entre
CARENA et le prestataire de service et une copie est remise au chef comptable.

3.LA COMPTABILISATION DES FACTURES DE PRESTATION DE


SERVICE
La comptabilisation des prestations de services se fait en deux étapes avec deux documents
différents
a. A partir du contrat de prestation

 Commande interne : ce sont des prestations visant à la réparation d’un bien propre à
CARENA par un prestataire de service.

BON DE RECEPTION

6241CINT Entr. Répara bien immeubles MT HT

4081FSTR F/ses Sous-traitant MT HT

6242CINT Entr. Répara bien meubles MT HT

4081FSTR F/Ss Sous-traitant MT HT

*A LA RECEPTION DE LA FACTURE

 Commande client : ce sont les prestations effectuer par un sous-traitant mandaté par
CARENA visant à satisfaire un client
621000 Sous-traitant client MT HT
4081FSTR F/ses Sous-traitant MT HT

Cette écriture se passe lors de l’acquisition du bon de réception


b. A partir de la facture

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A la réception, le comptable passe cette écriture :
- Pour les services soumis à la TVA l’écriture est passée comme suite :
4081FST Fournisseur sous-traitant MT HT
R
TVA récup /service MT TVA
4454
40110000 Fournisseur hors groupe MT TTC

REMARQUE : Une entreprise qui est au régime d’imposition synthétique en ce qui concerne
la prestation de service, L’Etat a fixé un taux de 5% sur le montant de la main d’œuvre qu’on
enregistre dans le compte 4492 RSIN retenue sur l’impôt synthétique.

4081FST Fournisseur sous-traitant MT HT


R
4492RSIN Retenue/ impôt synthétique MT HT

40110000 Fournisseur hors groupe MT HT

- Pour les prestations de service exonérées de TVA

4081FSTR Fournisseur sous-traitant MT


HT
40110000 Fournisseur hors groupe MT HT

A partir de ces écritures, le compte 4081FSTR est soldé alors nous avons cette
comptabilisation suivante :

- Opération soumise à la TVA

621000 Sous-traitant clients MT HT

4454 TVA récup /service MT TVA

4011000 Fournisseur hors groupe MT TTC

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- Opération exonérée de la TVA

621000 Sous-traitant clients MT HT

4.
40110000 Fournisseur hors groupe MT HT

CAS EXCEPTIONNELS
a) Les factures de régie
Les sous-traitants effectuant les heures régies sont ceux qui font des travaux factures à l’heure
dans l’entreprise CARENA.
Ils sont assimilés au personnel détaché. Ils interviennent sur les navires ainsi que sur les sites
de l’entreprise.
En d’autres termes les factures sous-traitantes sont ceux des sociétés que CARENA sollicite
pour exécuter des taches bien précises pour elle.
Les responsables déposent chaque jour les pointages de toutes les heures effectuées pour le
service.
A partir du document, les heures sont reparties suivant leurs numéros *en commande client et
interne dans le logiciel sage 1000 à la réception de leurs factures, le chef comptable effectue
un contrôle sur le document récapitulant les heures.
Ces factures sont comptabilisées ainsi :

*REGIE CLIENT
6372CLIE Régies clients Mt HT
4454 TVA RECUP /SERVICE Mt TVA

40110000 Fournisseur hors G Mt TTC

*REGIE COMMANDES INTERNES


6372CINT Régies cdes internes Mt HT

4454 TVA RECUP /SERVICE Mt TVA

40110000 Fournisseur hors G Mt TTC

37
b) LES FACTURES DE TRANSIT
Lorsque la CARENA fait des achats à l’étranger, elle fait appel à des sociétés de transit qui
établissent leur facture après la sortir du bien.
Au niveau de la CARENA le service achat réceptionne le bien ainsi que la facture qui est
comptabilisé après vérification. La comptabilisation se présente comme suit :
63230 Rémunération transit Mt HT
4454 TVA récup/ services Mt TVA
40110000 Fournisseur hors G Mt TTC
40120000 Fournisseur groupe Mt TTC

Les opérations de transit concernent généralement l’acquisition d’immobilisation qui peut


générer plusieurs factures quand les dépenses afférentes à l’immobilisation ne sont pas
complètes ; on parle alors d’immobilisation encours. Les factures se comptabilisent comme
suit :

24910000 Matériel et outillage encours Mt HT


4451 TVA récupérables/ immo Mt TVA
40110000 Fournisseur hors G Mt TTC
40120000 Fournisseur groupe Mt TTC

NB : les factures de transit sont comptabilisées à leur cout d’achat c’est-à-dire Prix d’achat
du bien + frais accessoire de l’achat

CONCLUSION PARTIELLE
Mon passage à la comptabilité fournisseur m’a permis d’appliquer mes
connaissances théoriques en matière de comptabilisation des achats avec toute la rigueur
voulue.
Aussi nous avons une connaissance sur le déroulement de la facture depuis la manifestation
du besoin jusqu’à la réception de la facture.

38
Nous parlerons également dans le paragraphe suivant des activités du service trésorerie que
sont les différentes étapes menant au règlement des factures.
III) TRAITEMENTS DES FACTURES FOURNISSEURS A LA TRESORERIE

Les factures après leurs comptabilisations, elles doivent être visées par les responsables des
services demandeurs.
 Les factures d’achat pour le stock au responsable achat
 Les factures de prestations de service au Directeur technique
 Les factures de fournitures de bureau ; eau ; électricité a la direction financière ou à la
Direction générale
 Les factures d’achats pour les commandes clients à la Direction technique.
La saisie des différentes pièces comptables est effectuée dans un lot. Après avoir fini de
comptabiliser, elle nous permet de joindre une fiche de comptabilisation à chaque facture.
Il est attribué à ces lots un numéro de pièces qui facilitera le classement des factures.
Les factures, après avoir été visées sont transmises au service trésorerie ou elles sont classées
par fournisseur pour faciliter leur règlement, selon l’échéance convenue.
1.les échéances
Dans le cadre de son activité la CARENA effectue la majorité de ses achats à crédit. De ce
fait elle négocie auprès de ses fournisseurs des délais de règlements à partir de la date de
réception de la facture. Les échéances sont les suivantes :
 30 jours pour les prestations de service
 60 jours pour les achats de fournitures, pièces et matériaux divers
 90 jours pour les gros fournisseurs tels que ceux des immobilisations

2. les modes de règlements


Le service trésorerie utilise quatre modes de règlement.
Le règlement par chèque : c’est le moyen de règlement privilégié par la CARENA pour les
factures arrivées à l’échéance.
Le règlement par lettre de change (traite) : ce moyen de règlement est utilisé pour les gros
fournisseurs.
Le virement bancaire : c’est le moyen utilisé pour le règlement des fournisseurs étrangers
appelé Crédit Lyonnais (LCL).
Le règlement en espèces : il est utilisé mais de manière exceptionnelle.

3. La sélection des factures à payer

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CARENA a cinq (5) comptes bancaires qu’elle utilise pour régler ses fournisseurs que sont :
la SIB, la SGBCI, la BICICI, VERSUS BANK et le CREDIT LYONNAIS qui est un
compte à l’étranger.
Au service de la trésorerie des factures sont classées par fournisseur pour celles qui doivent
être réglées par chèque et celles qui doivent être réglées par traite sont mises de côté pour leur
mise en règlements.
4.Le règlement des factures
a) Règlement par chèques
Chaque fin de mois, la section trésorerie effectues le règlement des factures par chèque
mentionnant tous les fournisseurs, le montant de toutes leurs factures échues et le montant à
régler échus à 30 jours ,60jours et 90jours.
La sélection des factures permet de faire le bordereau de règlement et faire la liste des
chèques émis, contrôlé par le chef comptable et transmise aux signataires.
Les chèques et leur fiche de règlement sont photocopiés et remis à la standardiste qui rentre
en contact avec les fournisseurs, et ensuite les originaux sont transmis au guichet express ou
les fournisseurs viendront retirer leur chèque.
L’écriture à passer est la suivante :
40110000 Fournisseur d’expl. Hors groupe Mt TTC

40120000 Fournisseur d’expl. Groupe Mt TTC

5210000 Banque Mt TTC

b) Règlement par traite


Les factures des fournisseurs doivent être payées par ce mode de règlement.
Elles sont sélectionnées manuellement, ensuite le bordereau est établi automatiquement.
On établit l’effet ainsi que l’avis de domiciliation et on joint aux factures à régler et le
bordereau, puis sont mis dans les parapheurs et transmis au chef comptable pour un contrôle.
Après avoir visé le bordereau, il est transmis au DAF et/ou DG et le Directeur Technique ou
un des chefs de bords qui posent leurs- signature sur la traite et l’avis de domiciliation.
La photocopie de ces pièces et les originaux sont déposés chez la secrétaire qui rentre en
contact avec le fournisseur pour le retrait de son règlement

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NB : Toutes les traites émises par CARENA sont obligatoirement consignées dans un
échéancier et les fournisseurs doivent déposer leurs traites à la banque 5 jours avant
l’échéance.
Un avis de domiciliation est un accord donné par un client à sa banque de payer un effet de
commerce qui va être présenté par un de ses créanciers.
Un avis de domiciliation met en relation un créancier, un débiteur et la banque de ce dernier.
L’avis de domiciliation est transféré au service portefeuille de la banque du tireur. En principe
après paiement la banque retourne la traite au tireur.
L’écriture à passer est la suivante :
4011000 Fournisseur d’expl. Hors groupe Mt TTC

4012000 Fournisseur d’expl. groupe Mt TTC
402110 Fournisseur, effet à payer Mt TTC

c) Règlement par virement bancaire


Ce type de règlement intervient à deux niveaux :
- A l’échéance des factures autorisées pour le virement qui est fait par la secrétaire du
DG.
- A l’avance : certains fournisseurs étrangers sollicitent le paiement des commandes
avant la livraison.
Le règlement est effectué avec l’accord du DG ou la Direction Administrative Financière
(DAF) à partir d’une facture pro-forma et leur relevé bancaire
L’écriture à passer est la suivante :
40110000 Fournisseur d’expl. Hors groupe Mt TTC

40120000 Fournisseur d’expl. Groupe Mt TTC

5210000 Banque Mt TTC

NB : Apres le règlement, le comptable met un cachet sur chaque facture portant la mention
« payer par… » suivi des indications de paiement :
 Règlement par chèque : le nom de la banque, le numéro du chèque et la date de
règlement.

41
 Règlement par effet : nom de la banque et l’échéance

Cas pratique.

 Règlement de la facture par chèque

401100000 FOURNISSEUR HORS GROUPE 1 500 000

5210SGBCI SGBCI 1 500 000


(Règlement facture port autonome)

IV. LE SUIVI DES COMPTES FOURNISSEURS


Les comptes fournisseurs sont rigoureusement suivi pour éviter ou limiter les litiges avec les
fournisseurs. Pour ce fait, le service comptabilité fournisseur et trésorerie utilisent divers
moyens
1. la balance auxiliaire des comptes fournisseurs
La balance auxiliaire est un tableau récapitulatif et exhaustif permettant de connaitre les
factures des fournisseurs pas encore réglées. A chaque règlement, le logiciel effectue une mise
à jour permettant de connaitre les factures de ce fournisseur non réglées.
2.le rapprochement des comptes fournisseurs
Pour une bonne gestion des fournisseurs, il est souvent effectué un pointage entre notre
compte fournisseur et le compte client tenu par l’entreprise. Ce pointage est souvent effectué
pour les fournisseurs ayant un grand nombre de facture
Ce rapprochement permet de faire ressorti certaines différences :
Des factures émises par le fournisseur et non encore réceptionnées ou comptabilisées
Des factures réglées mais que le fournisseur considère encore comme impayées
3. le lettrage des comptes fournisseurs
Le lettrage des comptes fournisseurs consiste à rapprocher les paiements d’avance et les
factures définitives. Il est effectué automatiquement ou manuellement et permet d’avoir une
meilleure lisibilité du compte du fournisseur

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TROISIEME PARTIE : OBSERVATIONS

En début de stage, j’ai été ravi par l’estime dont a fait preuve le personnel de la CARENA
précisément dans le service comptabilité.
Le temps passé à la CARENA, j’ai pu constater le du comportement du personnel de
l’entreprise :
- La ponctualité des responsables : j’ai en effet constaté une ponctualité remarquable
des différents responsables
- Les moyens déployés pour le bien être de personnel : car de transport, cantine,
infirmerie
- L’engouement du personnel que ce soit administratif ou technique
- La convivialité entre la direction et les employés
En effet, les collaborateurs de cette entreprise ont ménagé beaucoup d’efforts pour que je
puisse bien apprendre ce qui concerne le cadre de travail. Tout a été mis en œuvre pour qu’il
soit accessible aux stagiaires en vue de découvrir ce qui s’y passe.
Dans l’entreprise règne une harmonie hors pair. Tous les collaborateurs se soutiennent et
s’entraident. C’était une belle expérience de travailler avec eux. Une polyvalence a assuré
l’intérim quand certains sont absents.

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CONCLUSION GENERALE

Pour un premier aperçu de la vie professionnel, ce stage de 3 mois


s’est relevé être une expérience plus qu’enrichissante et bénéfique,
une étape indispensable même pour notre développement personnel.
L’accueil chaleureux que nous a réservé le personnel de la CARENA
ainsi que sa disponibilité ont facilité notre immersion et notre
apprentissage.
Il faut aussi ajouter que cette expérience nous a permis d’approfondir
nos connaissances théoriques tout en nous permettant de développer
de nouvelles qualités telles que le sens des responsabilités, le sens
relationnel et bien d’autres.
Enfin ce stage nous a non seulement permis de nous enquérir des
exigences et des réalités propres au monde du travail mais aussi de
prendre conscience du grand fosset qui sépare la théorie de la pratique
tout en nous permettant de nous y adapter.

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