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Introduction générale
Partie I : L’organisme d’accueil ............................................................ 5
Présentation de l’organisme d’accueil ................................................................................... 6
1. La présentation du groupe Label’ Vie ......................................................................................... 6
2. L’historique du groupe Label’ Vie ............................................................................................... 6
3. Le positionnement du groupe Label’ Vie .................................................................................... 7
4. Les performances financières du groupe Label’ Vie .................................................................... 8
5. La présentation de l’unité d’accueille : Carrefour Market Al Manal Rabat ................................. 10
5.1 Description générale du lieu de stage ................................................................................ 10
5.2 L’organisation du magasin Carrefour Market Al Manal ..................................................... 10
Conclusion
Bibliographie
Webographie
Annexes
Avant propos
Vu les contraintes rencontrées dans la période de stage qui a été d’une période très
courte à cause de confinement, je n’ai pas eu assez de temps afin de mieux analyser les
KPIs de département frais et utiliser tous les documents nécessaire pour bien étudier la
problématique sur toutes les cotés.
Résumé
Mots clés :
Keywords:
Tableau 7 : Les principales formules des marges utilisées dans le département frais……………..48
Tableau 9 : Fréquentation & Panier moyen et la variation de CA par rayon de département frais..53
Tableau 13 : Nouveau modèle d’un TBDB de l’inventaire avec un KPI de la gestion du stock…61
Liste des figures
1
Akkouche H et Zidi A., 2015
1
l'organisation. De même, le suivi des réalisations, l'aide à la décision et l'adoption
de mesures correctives font partie de ses objectifs2.
Donc le contrôle de gestion a pour objet la maîtrise de la performance; être
performant signifie être à la fois efficace et efficient : la condition de l’efficacité
est réalisée lorsque l’entreprise arrive à atteindre ses objectifs initialement définis,
alors que l’efficience renvoie à la capacité d’atteindre plus de ses objectifs avec le
minimum de moyens possibles3.
Le contrôle de gestion déploie plusieurs outils dont les tableaux de bord
comme instrument essentiel pour le pilotage de l’entreprise. Ce concept permet aux
entreprises de la grande distribution de moderniser leur mode de gestion, il met en
évidence de façon synthétique et conviviale les écarts entre les objectifs recherchés
par l’entreprise et la réalité présentée sous forme d’indicateurs de performances4.
D’un point de vue, le tableau de bord devenu un outil de contrôle de gestion
présentant un ensemble intégré d’indicateur, directement liés à la stratégie de
l’entreprise et permettant de piloter ce qui est considéré comme essentiel dans la
performance de l’entreprise.
Evaluer, piloter et mesure la performance au sein d’une organisation est l’un
des objectifs primordiaux du tableau de bord. Comprendre comment les systèmes
de mesure et de pilotage de la performance influent sur l’évaluation de la
performance est très important du point de vue managérial5.
A noter aussi que le tableau de bord permet de mesurer, d’évaluer et de
surveiller les paramètres sensibles des activités opérationnelles, tactiques et
stratégiques. Il rétablit l’articulation entre les différents niveaux (stratégiques,
tactiques et opérationnels), il a aussi la spécificité d’avoir un effet miroir, il est le
reflet du niveau de performance d’une organisation6.
2
Bouraib R., 2014
3
Anthony R.N., 2006
4
Bessai f et Ouamara D., 2014
5
Bouraib R., 2014
6
Aiche K., 2019
2
C’est alors le rôle que joue le tableau de bord au sein de l’entreprise et toute
son importance, qui ont fait l’objet d’un moteur de motivation de notre étude.
3
les responsables de la direction de distribution à faire une meilleure évaluation de
la performance.
Méthodologie de recherche :
Nous avons procédé à une démarche méthodologique reposant sur deux
approches l’un théorique et l’autre pratique.
a. Approche théorique
Nous nous sommes basés sur une recherche bibliographique et cela en
consultant plusieurs mémoires, thèses, livres… afin de construire la partie
théorique qui se portera sur le secteur de la grande distribution, le contrôle de
gestion, la notion de performance et le tableau de bord d’une manière générale.
b. Approche pratique
Nous a permis d’une part, de voir le système des tableaux de bord du groupe
Carrefour et les indicateurs clés de la performance (KPIs), et d’autre part de
collecter les données nécessaires afin de réaliser notre travail de recherche.
Je vais définir et présenter les différents indicateurs clé de la performance (KPIs)
utilisés dans les tableaux de bord du département frais.
Je vais donner la typologie et l’utilité de chaque tableau de bord qui contiennent
les indicateurs clé de la performance (KPIs) utilisé dans le département frais.
Je vais donner comment faire une lecture correcte de chaque type du tableau de
bord on se basant sur les indicateurs clé de la performance (KPIs) qu’il contient, et
comment maintenir les résultats positifs en progression et proposer des plans
d’action pour les résultats négatifs en régression afin d’améliorer le pilotage global
du département frais par des actions correctives et préventives.
Notre plan de travail se compose de trois parties. La première partie est sous
forme d’une présentation générale de l’organisme et l’unité d’accueil. La deuxième
partie sera consacrée à la revue bibliographique dans laquelle je vais donner des
notions de base théorique sur la grande distribution, le contrôle de gestion, les
indicateurs de performance et les tableaux de bord. La troisième partie est destinée
pour répondre à notre problématique centrale.
4
Partie I : L’organisme
d’accueil
5
Section 1 : Présentation de l’organisme d’accueil
Le Groupe Label’ Vie est une filiale du Groupe Best Financière, sa forme
juridique est une société anonyme (S.A) de droit privé marocain à Conseil
d’Administration, spécialisée dans le placement et la gestion des valeurs mobilières.
La date de création du groupe au Maroc est en Octobre 1985. Siège Social à Rabat-
Souissi, Km 3,5 angles rue Rif et Zaërs, le Groupe est organisé autour de 3 pôles
d’activité : la Distribution, Immobilier Commercial et Equipement Médical .
Années Evènements
1985 Création de la société HYPER S.A. par Messieurs Zouhaïr Bennani, Rachid Hadni et
Adnane Benchekroun.
2009 Signature d’un accord de franchise exclusif au Maroc avec le groupe Carrefour et
ouverture du 1er Carrefour à salé.
2010 Rachat de 100% des actions du groupe Métro Cash & Carry Morocco.
8
LBV., 2020
7
Tableau 2 : Les points de vente du groupe Label’ Vie au Maroc en 20199.
9
LBV., 2020
8
Le segment des hypermarchés « Carrefour » avec 9 points de vente présenté 23%
des ventes du Groupe, pour sa part, affiché une progression de 12% des ventes par
rapport à l’année précédent.
De son côté, le segment des hyper cash « Atacadao » avec 11 points de vente
présenté 36% des ventes du Groupe, a confirmé Une progression de 22% des ventes
par rapport à l’année précédent.
« Le résultat financier est resté stable en 2019 dans une année de forte croissance
malgré un investissement de 640 MDH », cette performance s’explique par la nette
amélioration des coûts d’endettement et l’optimisation des produits de placement
ainsi que la bonne maîtrise des niveaux du besoin en fonds de roulement.
Le groupe tient à souligner que la fréquentation de ses magasins a progressé de
14% en 2019 par rapport à 2018. Cet indicateur est mesuré par le nombre de tickets
qui s’est chiffré à 54 millions de tickets à fin décembre 2019.
10
Loudni A., 2020
9
5. La présentation de l’unité d’accueille : Carrefour Market Al
Manal Rabat
5.1 Description générale du lieu de stage
RESPONSABLE MAGASIN
11
Section 1 : La grande distribution au niveau mondial et au
Maroc
11
Fouzi L., 2007
12
Cliquet G. et al., 2006
12
En effet, le concept de distribution et de commerce ont été jusqu’aux années 1950
employés pour signifier « l’ensemble des opérations qui permettent l’acheminement
du produit, du lieu de fabrication vers le lieu de vente au consommateur ». Grâce à
l’évolution et de la spécialisation des tâches, la différence entre les deux concepts est
devenue de plus en plus claire.
En effet, le commerce peut être définit comme étant une phase intermédiaire
essentielle entre la fonction de production et celle de consommation ou utilisation. Il
se caractérise par son caractère d’improvisation et d’adaptation spontanée, sans tenir
en compte les besoins réels du consommateur. Le principe du commerce repose alors
essentiellement sur la réalisation des gains et l’achat le moins cher possible pour
revendre le plus cher possible13.
Le concept de libre service a été inventé par l’américain Clarence Saunders qui a
ouvert en 1916 la première véritable épicerie libre-service sous l’enseigne Piggly
Wiggly. Clarence Saunders a également créé le « cash and carry » en appliquant le
self service à un de ses entrepôts de gros.
La grande distribution est apparue sous sa forme moderne pour la première fois
aux Etats-Unis. Le premier supermarché d’une superficie de 560 m² a été ouvert en
1930 dans le Jamaica, Queens à New York.
Le premier hypermarché a été ouvert aux Etats-Unis en 1931 à Portland en
Oregon par la chaîne « Fred Meyer » qui fait aujourd’hui partie de la chaîne
«Kroger».
13
Messaoudi A., 2005
13
En Europe, le concept de grande distribution ne s’est fortement développé
qu’après la fin de la deuxième guerre mondiale, alors que le commerce moderne avait
été introduit et adopté depuis longtemps dans la société américaine.
En France, le premier supermarché a ouvert ses portes en 1958, sous le nom
d'Express Marché ; le premier hypermarché d’une superficie de 2 600 m2 a quant à lui
été ouvert par Carrefour en 196314.
b. Evolution du secteur
14
Fouzi L., 2007
14
La supérette peut présenter parfois des produits de boucherie et de poissonnerie,
alors que les produits non alimentaires sont en nombre très restreints.
c. Supermarché
Les supermarchés sont des magasins de détail qui vendent en libre service et dont
la surface de vente est comprise entre 400 et 2000 m². Les supermarchés offrent
l’ensemble des produits alimentaires ainsi qu’une part plus au moins importante des
produits non alimentaires d’achat courant (marchandises générales) dont la part
représente 10 à 15 % du chiffre d’affaire total. En outre, étant donné la plus grande
dimension du supermarché par rapport à la supérette il représente au consommateur
une grande gamme, au total l’assortiment varie entre 2000 et 4000 références.
d. Hypermarché
L’hypermarché est une très grande unité de vente présentant un très large
assortiment en alimentation et en marchandise générale. La surface de vente
minimale est de 2500 m². Il se caractérise par la disposition d’un parking de grande
dimension. Pour les consommateurs le pouvoir d’attraction de l’hypermarché est
surtout basé sur l’assortiment très varié tant en profondeur (nombre de marques
présentées dans une même gamme de produits) qu’en étendue (allant des produits les
plus courants jusqu’à certains articles anormaux) Ainsi, le nombre de références
alimentaires peut dépasser 500015.
Position dans le Entreprise Nationalité Chiffre Nombre de Croissance Croissance Part des
classement 2019 d’affaire magasins annuelle annuelle ventes en
(activité moyenne moyenne dehors du
distribution) 2014-2019 entendue de marché
en M $ 2019 à 2024 national
Walmart
1 517 710 11 378 1% 3% 23%
Amazon.
2 213 841 534 22% 14% 19%
Com
Schwarz
4 130 371 12 318 4% 7% 63%
Group
Walgreens
6 Boots 114 013 9275 5% 4% 13%
Alliance
Aldi
7 109 524 11 922 4% 5% 70%
Group
Home
8 108 931 2292 6% 3% 8%
Depot
16
Leclerc M., 2019
16
2. La grande distribution au Maroc
2.1 Aperçu sur La grande distribution au Maroc
Le secteur de la grande distribution est l’un des piliers de l’économie nationale:
deuxième pour voyeur d’emplois au niveau national après l’agriculture. Le secteur de
la grande distribution est constitué de plusieurs branches : la grande distribution
alimentaire d'une part, et la grande distribution spécialisée des meubles en kit,
d'électroménager et du bricolage d'autre part.
Le secteur de la distribution moderne au Maroc a connu un développement
profond durant ces dernières années. Cette évolution remonte à plusieurs années à
travers lesquels ce secteur s’est vu muter et a pu se développer petit à petit grâce à
plusieurs facteurs : une large gamme de produits répondant à les différents besoins et
un assortiment assez varié qui respecte les normes de qualité, de sécurité et
d’hygiène, la croissance démographique urbaine, l'alphabétisation des habitants de la
ville…
Cette croissance soutenue qu’a connue le secteur de la grande distribution au
Maroc a permis de lui prédire un avenir prometteur. En effet, la part de la distribution
traditionnelle dans le tissu commercial marocain a baissé progressivement au profit
de la distribution moderne17.
En effet, le concept de la distribution n’est pas un concept nouveau. Ce concept a
connu une évolution remarquable à travers le temps.
17
Daanoun H. et Messaoudi A., 2017
17
a. GROUPE COFARMA FILIALE D’AL MADA
Leader dans le secteur avec 89 magasins et 3 enseignes :
-Marjane (filiale d’Al Mada à hauteur de 100%) l’enseigne compte 40 points de vente
répartis dans les grandes villes du Maroc;
-Marjane Market (filiale d’Al Mada à hauteur de 100%) L’enseigne est présente
essentiellement dans les grandes villes, et se développe depuis quelques années dans
les petites et moyennes villes pour atteindre un réseau de 45 points de vente;
-OTOP (filiale d’Al Mada à hauteur de 100%) Le concept hard discount du groupe a
démarré en 2017 avec un point de vente pour atteindre en 2019 4 points de vente.
b. ASWAK ASSALAM - FILIALE DU GROUPE CHAÄBI
Filiale du groupe Chaâbi (Ynna Holding), Aswak Assalam détient une part de
marché de 8,3% et exploite 14 hypermarchés dans les grandes villes.
c. BIM MAROC
Leader de la distribution alimentaire hard discount en Turquie, l’enseigne s’est
installé au Maroc et s’est rapidement imposé sur le marché grâce à une stratégie de
développement et d’implantation très agressive avec des prix compétitifs. Elle
compte 489 magasins en 2019.
d. GROUPE LABELVIE
Coté à la bourse de Casablanca depuis 2008, le Groupe est le seul à développer le
miniformat avec un plan de développement très ambitieux. A fin 2019, le Groupe
compte 104 points de vente dont 11 hyper cash, 84 supermarchés et 9 magasins
hypermarchés dans 26 villes du royaume.
Label Vie est spécialisé dans la grande distribution. La société propose des
produits alimentaires (produits frais, produits d'épicerie, de boulangerie, etc.) et non
alimentaires (produits cosmétiques, textiles, informatiques, électroménagers, articles
de loisirs, etc.)
18
Tableau 5 : Part de Marché en 2019 des groupes de la grande distribution au Maroc18.
18
LBV., 2020
19
1929. A cette époque, la préoccupation des dirigeants était alors à la fois de maîtriser
les coûts et de contrôler les responsabilités déléguées, par un contrôle budgétaire19.
Le contrôle de gestion est né du besoin de piloter avec efficacité les organisations
Complexes pour réaliser la performance économique, Le concept de contrôle de
gestion à beaucoup évolué au cours de la dernière décennie.
Le contrôle de gestion est considéré comme étant une pratique courante et
essentielle dans de nombreuses organisations, avant de l'éclairer il est nécessaire de
définir ses composantes : contrôle / gestion.
Contrôle : c'est-à-dire maîtrise d'une situation et sa domination pour la mener
vers un sens voulu.
Gestion : c'est l'utilisation d'une façon optimale des moyens rares mis à la
disposition d'un responsable pour atteindre les objectifs fixés à l'avance.
Partant de ce qui précède, la fonction du contrôle de gestion peut être définie
comme un ensemble de tâches permettant d'apprécier des résultats des centres de
gestion en fonction d'objectifs établis à l’avance20.
19
Bouraib R., 2014
20
Aouchiche Y. et Oudihat S., 2018
21
Alazard C. et Separi S., 1998
20
« Le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d'une entité
économique pour s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies
et des ressources en vue d'atteindre l'objectif que vise cette entité. »22.
« Le contrôle de gestion est une démarche permettant à une organisation de
clarifier ses objectifs de performance et d’en piloter la réalisation progressive, en
assurant la convergence des actions engagées par les différentes entités de la
structure »23.
Tout système de contrôle de gestion repose sur trois bases qui sont : les
objectifs, les moyens et les résultats, l’analyse des liens entre ces trois éléments fait
découler trois concepts nécessaires : Efficience\ Efficacité\ Pertinence
L'efficacité : consiste pour une organisation à obtenir des résultats dans le cadre
des objectifs définis
L'efficience : corresponds à la meilleure gestion possible des moyens et des
capacités en relation avec les résultats.
La pertinence : les objectifs doivent être en rapport avec les moyens existants ou
mobilisable en peu de temps.
22
Herve A., 2001
23
Giraud F. et al., 2002
21
2.2 L’amélioration permanente de l’organisation
Pour utiliser au mieux les ressources et les compétences, l’entreprise doit piloter
son organisation comme une variable stratégique. La structuration par les processus
semble être une voix pertinente pour la performance ; il s’agit de découper
l’organisation en processus opérationnel et en processus supports pour ensuite
modifier et améliorer ceux qui ne sont pas rentable. Le contrôle de gestion peut aider
à formaliser ses processus et surtout à mesurer les coûts de ses processus pour
déterminer les marges et les leviers d’accroissement possible de valeur ajoutée.
Stratégie, planification
Interface
24
Alazard C. et Separi S., 1998
22
Les différents niveaux du contrôle sont les suivants :
23
moyen terme en contrôlant la transformation des objectifs de long terme en actions
courantes. Autrement dit, il assure la cohérence entre la stratégie et le quotidien,
c’est-à-dire l’exploitation25.
De ce fait, le contrôle de gestion remplit un rôle particulièrement important pour
garantir que les buts de l’entreprise sont correctement déclinés au sein de la structure.
5. La notion de performance
L'origine du concept « performance » remonte au 19éme siècle dans la langue
française. A cette époque, il désignait à la fois les résultats obtenus par un cheval de
course et le succès remporté dans une course. Puis, il signifier les résultats et l'exploit
sportif d'un athlète. Son sens développer au cours du 20ème siècle, il indiquait d'une
manière chiffrée les possibilités d'une machine et désignait un rendement.
Etymologiquement, en français l'usage du mot « performance » implique l'idée de
résultat, de réalisation et de finalisation d’un produit. Par contre, en anglais le terme
se réfère aux comportements et à la tenue d'un produit ou d'une personne face à une
situation donnée.
25
Aouchiche Y. et Oudihat S., 2018
26
Leroy M., 2001
24
6. Définition de la performance
Le concept de performance fait référence à un jugement sur un résultat et à la
façon dont ce résultat est atteint, compte tenu des objectifs et des conditions de
réalisation. D'une manière générale, la performance est un résultat chiffré obtenu dans
le cadre d'une compétition. Au niveau d'une entreprise, la performance exprime le
degré d'accomplissement des objectifs poursuivis. Une entreprise performante doit
être à la fois efficace, efficiente et pertinence27.
27
Doriath B., 2008
28
Aiche K., 2019
25
c. Notion de pertinence
La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. La pertinence
est la conformité des moyens et des actions mis en œuvre en vue d’atteindre un
objectif donné. Autrement dit, être pertinent c’est atteindre efficacement et d’une
manière efficiente l’objectif fixé, donc la pertinence est la combinaison entre
l’efficacité et l’efficience.
8. Typologie de la performance
Il existe plusieurs types de performances, parmi lesquelles on retrouve :
a. La performance commerciale
Il s’agit de la prédisposition de l’entreprise à satisfaire les besoins de ses clients
habituels et ceux des clients potentiels. Cela se traduit par sa capacité à proposer des
produits et services adaptés à leurs attentes. Elle est reflétée par les parts de marché
occupées par l’entreprise, le nombre de clients fidèles, l’opinion de la clientèle sur
l’entreprise et la rentabilité dégagée par client, secteur d’activité…etc.
b. La performance financière
Une entreprise est dite performante financièrement, si elle assure un meilleur
contrôle des opérations et particulièrement des opérations financières. Donc elle a
besoin d’établir un budget et des plans pour contrôler et d’analyser l’activité
financière, de faire la consolidation et réaliser des tableaux de bord décisionnels.
29
Akkouche H. et Zidi A., 2015
26
c. La performance économique
Il s’agit de mesurer les composantes de la compétitivité de l’entreprise, la
compétitivité-prix et la compétitivité-hors prix :
La compétitivité-prix: désigne la capacité d’un produit à attirer des clients au
détriment des produits concurrents du fait de son prix. Sa mesure permet de situer la
place de l’entreprise sur le marché par rapport à ses concurrents.
La compétitivité hors-prix: désigne la capacité d’un produit à attirer des clients au
détriment des produits concurrents du fait des éléments indépendants du prix. Elle est
obtenue grâce à des éléments comme la qualité des produits, le service, le design…
d. La performance managériale
La performance managériale est définie comme la capacité du manager et de
l'équipe dirigeante à atteindre les objectifs fixés. Un certain nombre de critères
peuvent être utilisés pour évaluer la performance managériale30 :
Le leadership : confiance en soi, communication, logique de raisonnement, capacité
de conceptualisation.
Gestion des ressources humaines : utilisation sociale du pouvoir, gestion des
processus et des groupes.
Direction des subordonnés : développement, aide, support des autres, autorité,
spontanéité.
Autres compétences : contrôle de soi, objectivité relative, énergie et capacité
d'adaptation...
30
Akkouche H. et Zidi A., 2015
27
choix des indicateurs constitue une instrumentation et une quantification des objectifs
pour rendre la mise sous contrôle (au sens de la gestion) efficace.
31
Voyer P., 2002)
32
Millie M.H., 2010
28
9.2 Les indicateurs clés de performance (KPIs) appropriés pour une
entreprise
Les indicateurs clés de performance (ICP), ou en anglais Key Performance
Indicators (KPIs), sont des indicateurs mesurables d'aide décisionnelle. Ces mesures
permettant à leurs utilisateurs de déceler les progrès et les points faibles de
l’entreprise. Les indicateurs clé de performance (KPIs) sont des chiffres qui sont
censés faire passer de manière brièveté un maximum d'informations.
Aussi, un indicateur clé de performance bien définie :
✓ Est présenté de façon claire.
✓ Représente un ensemble bref d'informations.
✓ Définit des attentes.
✓ Conduit à l'optimisation.
Pour évaluer le progrès d’une entreprise, il faut engager les mesures qui comptent
réellement et les classer par ordre de priorité. Et faire concourir (participé) tous les
services de l'entreprise dans la définition des KPIs. Ces derniers sont obtenus des
systèmes d’information de l’entreprise et dépendent de données ciblées provenant de
tous ces services. Ainsi l’indicateur de performance clés permet de mesurer les
progrès vers la réalisation d'un objectif organisationnel ou opérationnel. De ce fait, il
est considéré comme un moyen d'évaluer la performance, de réaliser un diagnostic,
de communiquer, d'informer, de motiver et de progresser en permanence…
29
Il ne faut surtout pas mesurer tout ce qui est facile à mesurer et ce que tout le
monde mesure. Il faut éviter de ne pas relier les indicateurs clés de performance à la
stratégie de l’entreprise, cinq recommandations pour choisir un indicateur de
performance clé KPI33 :
33
Bouraib R., 2014
30
C’est vers les années 40, aux Etats-Unis que la notion de tableau de bord est
apparue réellement. Au début, le terme « tableau de bord » signifier la mise en
circulation d’une masse de données et de documents au sein de l’entreprise, il
véhiculait l’information de la périphérie vers le centre. Ce n’est qu’au début des
années 60, certaines grandes firmes ont conçu un système de saisie de traitement et de
diffusion interne d’informations quantitatives qui correspondent réellement à la
notion du tableau de bord indépendante de contrôle de gestion.
Jusqu’aux années 80, le tableau de bord été présenter comme un outil de
reporting. Et ce n’est que vers les années 90, que les notions tableaux de bord vont
évoluer vers une approche plus orientée sur des plans d’actions et plus engagées 34.
34
Bouraib R., 2014
35
Boix D., 2005
31
b. Selon Claude ALAZARD et Sabine SEPARI
Un tableau de bord est un ensemble d'indicateurs organisés en système suivis par
la même équipe ou le même responsable pour aider à décider, à coordonner et à
contrôler les actions d'un service. Le tableau de bord est un instrument de
communication et de décision qui permet au contrôleur de gestion d'attirer l’attention
du responsable sur les points clés de sa gestion afin de l’améliorer36.
c. Selon Alain FERNANDEZ
Un tableau de bord est un instrument de mesure de la performance facilitant le
pilotage "proactif" d'une ou plusieurs activités dans le cadre d'une démarche de
progrès. Le tableau de bord contribue à réduire l'incertitude et facilite la prise de
risque inhérente à toutes décisions. Le tableau de bord est un instrument d'aide à la
décision. On peut conclure que le tableau de bord est un outil qui répond mieux aux
besoins d‘un pilotage rapide, permanent sur un ensemble de variables tant financières
quantitatives que qualitatives37.
Donc, Un tableau de bord est une représentation synthétique d'un ensemble
d'indicateurs donnant à un responsable tous les éléments lui permettant de prendre
visuellement et rapidement des décisions. Compte tenu de sa valeur stratégique, un
tableau de bord doit nécessairement être simple.
36
Alazard C. et Separi S., 1998
37
Fernandez A., 2010
32
de la stratégie. Son horizon est à long terme, il est utilisé par la direction générale. Il
offre une vue synthétique de l‘activité du site, met en évidence les exceptions et il
sert à la gestion de l‘entreprise dans le but d‘informer ou alerter.
b. Le tableau de bord de pilotage
Ce type de tableau regroupe des informations nécessaires au pilotage des
activités. Il se focalise sur le moyen terme, son objectif est de proposer aux différents
responsables de l’entreprise des données actualisées régulièrement, qui permet une
réactivité suffisante pour modifier ou anticiper une action.
c. Le tableau de bord d’activité ou opérationnel
Le tableau de bord opérationnel permet aux employés en première ligne et aux
superviseurs de suivre les principaux processus opérationnels. Le suivi est essentiel
dans leur activité. Il communique les données indisponibles au contrôle à court terme
de la marche de l‘entreprise. Il est établi dans des délais très brefs et avec une
périodicité élevée, ce qui permet aux dirigeants d‘exercer rapidement des actions
correctives et même d‘anticiper l‘évènement38.
38
Aouchiche Y. et Oudihat S., 2018
39
Fernandez A., 2018
33
a. Outil de pilotage et d’aide à la décision
L‘information contenue dans le tableau de bord est indispensable à la gestion :
qu‘elle soit constatation d‘état de la situation pour la décision ou de suivi de
réalisation. À cet effet, le pilotage du centre de responsabilité par le gestionnaire
devient une tâche moins complexe, car il dispose d‘indicateurs de suivi de son
système lui offrant la possibilité de maîtriser sa trajectoire et de prendre toute
décision lui permettant de rétablir le cap en cas de dérives.
b. Outil de mesure des performances par rapport aux objectifs
Il permet d‘apprécier la performance des responsables en matière de réalisation
d‘objectif par la juxtaposition des prévisions et des réalisations. Il met en évidence les
résultats financiers (chiffre d‘affaires, marges, résultat net…) par rapport aux
objectifs préétablis qui servent de référence. La différence constitue un écart exprimé
en valeur absolue et relative (%). Le responsable choisit une échelle de valeurs propre
à lui pour répondre à la fonction d‘autocontrôle et juger de sa performance. Être
performant implique être à la fois efficace et efficient, donc la réalisation de l‘objectif
à moindre coût.
c. Outil de diagnostic et de réactivité
C‘est un excellent révélateur des points faibles de l‘entreprise (doubles emplois,
définitions insuffisantes des responsabilités). La mise en évidence des écarts incite les
gestionnaires à effectuer des analyses plus approfondies pour trouver les causes qui
sont à l‘origine de tels écarts. Par conséquent, ils auront à déterminer les actions
correctives et les mesures à prendre pour rétablir l‘équilibre du système40.
40
Leroy M., 2001
34
a. Les écarts
L’écart est la différence entre une donnée de référence et une donnée constatée,
l’écart entre coût prévu et coût réalisé, entre quantité allouée et quantité consommée.
Permettre de constater rapidement les indicateurs sur lesquels ils s’expriment
habituellement en pourcentage ou en valeur.
b. Les ratios
Sont des rapports de grandeurs significatives du fonctionnement de l’entreprise.
Ils facilitent l’appréhension de la situation en terme relatif, ils doivent être représentés
de manière évolutive dans l’espace et de façon que la hausse signifie une
amélioration et que la nature des ratios varie selon le destinataire et son niveau
hiérarchique.
c. Les graphiques
Ils permettent de visualiser les évolutions et de mettre en évidence les
changements de rythme ou de tendance, Leur inconvénient est qu‘ils ne permettent
pas de réaliser des analyses supplémentaires à la convenance de l‘analyste. Les
formes des graphiques peuvent être variées selon la nature des informations
présentées.
Par rapport aux tableaux chiffrés, les graphes possèdent de multiples avantages
pédagogiques :
▪ Ils facilitent la compréhension de phénomènes complexes.
▪ Ils explicitent les variations et les écarts.
▪ Ils visualisent des évolutions et des tendances.
▪ Ils mettent en évidence des corrélations entre plusieurs paramètres.
35
Figure 6 : Présentation de quelques formes graphiques41.
d. Les clignotants
Sont des signaux visuels, qui font ressortir les écarts significatifs après
comparaison de la valeur de l’indicateur avec seuil limité. L’avantage de cet outil est
d’attirer l’attention du responsable sur les anomalies, ce qui lui permet de focaliser
son action sur l’essentiel.
Les clignotants les plus classiques sont :
➢ Une coloration de la valeur à l’écart pour avertir l’utilisation.
➢ Un cadran ou une barre graduée qui donne position relative par rapport à la
normalité et la zone a évité.
➢ Les pictogrammes.
e. Les commentaires
Les commentaires doivent apporter une explication supplémentaire par rapport
aux chiffres et aux graphiques qui figurent déjà sur le tableau de bord. Ils portent sur
42
:
▪ Les explications des écarts.
▪ Les décisions prises par le responsable.
▪ Questions sur des décisions à prendre.
▪ Justification des prévisions sur les mois à venir.
▪ Avancement des actions prises précisément.
41
Cicero J., 2008
42
Aouchiche Y. et Oudihat S., 2018
36
1.6 La conception générale
La maquette d’un tableau de bord type fait apparaître quatre zones.
44
Alazard C. et Separi S., 2010
38
Le système de pilotage est l’agrégation d’indicateurs qui permet de dégager
l’information nécessaire à la prise de décision. La mise en œuvre d’un système de
pilotage s’appréhende par une amélioration collective, qui se traduit à son tour par
une évaluation des performances et une meilleure compréhension collective des
objectifs et des facteurs qui y contribuent45.
45
Charron J.L et al., 2014
46
Bouraib R., 2014
39
procédures pour consolider les informations qui permettent de bâtir le tableau de bord
(stratégique).
Pour en faire un réel outil d’aide à la décision, le manager doit disposer
d’informations fiables et récentes, afin de pouvoir élaborer sa décision sur des
éléments objectifs, et ce à tous les niveaux où se construit la prise de décision.
Les tableaux de bord sont certes des outils de contrôle de gestion, mais surtout
des outils d’aide à la décision et de pilotage de performance. Trop souvent, le tableau
de bord est utilisé comme un compte rendu d’activité, permettant de suivre et
d’assurer une gestion en continu, afin de vérifier notamment la conformité des
pratiques au fonctionnement commandé, la cohérence des modalités de
fonctionnement mises en œuvre, ainsi que le niveau de participation des acteurs d’une
chaîne de production47.
47
Bouraib R., 2014
40
Partie III : Le cas
pratique
41
Section 1 : Le contrôle de gestion et la performance dans la
grande distribution
48
Godard J., 2011
42
ressources mises en œuvre pour produire l’Output mais aussi d’expliquer la valeur
intrinsèque de la production.
Le contrôleur de gestion au sein des enseignes de la grande distribution est
assurer plusieurs tâches, les principaux tâches sont les suivants :
- Analyser l'activité commerciale des magasins (chiffre d’affaires, Marge, Taux de
Marge, démarque…) mais aussi tout le suivi des inventaires magasins, de manière à
travailler les approvisionnements de la meilleure manière possible. Les inventaires
quotidiens ou hebdomadaires restent une étape indispensable à une bonne gestion et
donc à un bon commerce.
- Le suivi du compte d'exploitation et les écarts. Le contrôleur de gestion doit
échanger avec les responsables d'exploitation sur les principaux éléments qui
justifient les écarts.
- Le contrôleur de gestion assure le suivi des réalisations au moyen des tableaux de
bord qui reprennent notamment les informations relatives aux ventes, marges, les
stocks et achats. Les tableaux de bord font généralement ressortir les écarts par
rapport à l’historique et aux prévisions budgétaires49.
- Les missions d'implantation et d'ouverture de nouveaux magasins : faire les études
de rentabilités potentielles des nouveaux magasins.
49
Fouzi L., 2007
50
Aiche K., 2019
43
3. Le métier de contrôleur de gestion chez Label’ Vie
3.1 L’organigramme du département contrôle de gestion
44
Affecté au siège, son rôle est de garantir la fiabilité et l'exhaustivité de
l'information de gestion nécessaire au pilotage de l'activité par l'implication et
l'adhésion des différents départements dans la mise en œuvre des moyens et actions
d'optimisation des activités.
Le chargé régional contrôleur de gestion à plusieurs activités principales :
➢ En relation avec les achats
- Suivre l'évolution des achats MDD et MDC
- Analyser l évolution des achats et Marge directe par fournisseur.
- Analyser l'évolution des prix de revient des produits import.
➢ En relation avec le flux marchandises
- S'assurer de la quadrature des mouvements de stock (expéditions/Retour/Transfert)
- Valider les litiges inter BU.
- Consolider les synthèses de mouvements de stock de l'ensemble des BU.
- S'assurer de l'application des taux de mark-up à l'expédition des produits (Poisson et
Fleg)
➢ En relation avec le stock
- Suivre la rentabilité des familles de produit (CA, Marge & Stock).
- Suivre les réalisations des inventaires tournants selon planning et s'assurer de leurs
basculements dans les délais.
- Analyser l'évolution des écarts inventaires par site et par structure
- S'assurer de l'application des provisions de démarque par le contrôle de gestion
stock BU.
- Suivre l'évolution de la couverture de stock
➔ Orientation résultats, Capacité d'analyse & de synthèse et Travail en équipe, sont
les atouts et facteurs clés de succès de ce poste51.
51
LBV., 2015
45
Section 2 : Les KPIs dans le département frais du groupe
Carrefour Market
46
Les deux formules de calcul du CA dans le département frais pour un rayon ou un
article :
CHIFFRE D'AFFAIRES = PRIX DE VENTE x QUANTITÉS VENDUES
Ou
CHIFFRE D'AFFAIRES = PANIER MOYEN x NOMBRE DES CLIENTS
La fluctuation des achats clients par rapport à la même période de l’année d’avant
est calculée par la formule suivante :
EVOLUTION CA en (%) = [CA (N) – CA (N-1) / CA (N-1)] x 100
Une évolution positive est une progression, une évolution négative est une
régression. Cette évolution permet de mesurer la performance du département.
La projection de l’évolution logique dans la future (Variation VS Objectif) est
calculée par la formule suivante :
Var VS Obj en (%) = [CA Réalisé – CA Objectif / CA Objectif] x 100
Un objectif est une motivation pour les intervenants dans l’activité commerciale et
ça permet de mesurer la performance commerciale des intervenants.
Les formules en dessus sont appliquées dans tous les rayons de département frais.
2.2 La démarque
La démarque c'est l'ensemble des pertes liées au stock ou au rayon d’un magasin,
on distingue la démarque connue et la démarque inconnue :
La démarque connue : correspond à la démarque enregistrée par les magasins
dans les registres de démarque et saisie par les contrôleurs sur GOLD à l’aide des
motifs (Motif 3 : Cassé-cabossé ; marchandises impropre à la consommation en état
invendable. Motif 4 : Périmé rayon ; Article périmé dans la réserve ou sur la surface
de vente. Motif 11 : Périmé+Retour ; Article périmé avec clause de retour au
fournisseur. Motif 12 : Périmé+Sans Retour ; Article périmé sans clause de retour au
fournisseur. Motif 24 : Consommation ; Article consommé en interne ou dans la
surface de vente. Motif 26 : Perte de Gestion ; chutes, OS et graisse aux rayons
Boucherie et Poissonnerie. Motif 46 : Gratuité ; Gratuité octroyée par le fournisseur
47
au magasin. Motif 47 : Liquidation ; 1 Acheté = 1 Gratuit. Motif 40 : Douane ;
Prélèvement de la douane, pour des tests ou des analyses).
TAUX DE DEMARQUE = (VALEUR DEMARQUE / CA) x 100
(Avec : Valeur Démarque = Quantité Démarque x Prix de Vente)
La démarque inconnue : C’est l’ensemble des marchandises achetées par le
magasin qui n’ont jamais et ne feront jamais l’objet d’une vente ou d’une démarque
connue ou saisie par les contrôleurs sur GOLD. Pour source aussi bien les vols que
toutes les erreurs liées à la manipulation des produits. Il ya la DI Quantité (L’écart
inventaire ; la différence entre le stock physique inventorié à l’instant t et le stock
théorique à listant même).
Tableau 7 : Les principales formules des marges utilisées dans le département frais.
En termes de produit En termes de rayon
Nette : CA – (Consommation)
Brute : PV – PA Brute : [CA – (Consommation)] +
La marge en valeur (DH)
Démarque
Nette : (PV – PA) - Démarque
La marge en (%) (Taux) (La marge en valeur / PV) x 100 (La marge en valeur / CA) x 100
48
2.4 La pénétration et le panier moyen de département frais
La pénétration Département frais est le nombre de ticket de caisse contenant
au moins un article du rayon de département frais. Permet de mesurer la performance
du département frais en termes de recrutement client par rapport au magasin.
49
Section 3 : Les tableaux de bord et pilotage des indicateurs
clés de performance
50
Tableau 8 : Le taux de la variation de CA par rayon de département frais.
Les deux taux de la variation [cumul mois (Annexe 1ssss), jour (Annexe 2)]
partagent les mêmes instruments utilisés en fonction du rayon. Par rapport
l’historique il est motionné dans le tableau la variation de même date (D/D) de
l’année précédente (N-1) (19.02.2019 / 19.02.2020), et la variation de même jour (J/J)
de l’année précédente (N-1) (mardi 20.02.2020/mardi 19.02.2020). Aussi le taux de
la variation de CA par rapport l’objectif. Les flèches colorées sont signifiées la
performance de résultat (Vert : progression, Rouge : Régression, Jaune : stable).
51
CA TTC (Var Vs OBJ) = [CA Réalisé – CA Objectif / CA Objectif] x 100
= [3342 – 2876/2876] x 100 = 16, 18 %
➔ Les calculs en dessus sont applicables pour le reste des résultats du TBDB.
Tableau 9 : Fréquentation & Panier moyen et la variation de CA par rayon de département frais.
53
Ce tableau élaboré et automatisé par le contrôle de gestion mais, remplir
quotidiennement par notre opératrice de saisie, mais ne contient pas l’historique
(D/D) et la variation historique (D/D).
Ce TBDB présente le CA cumul de mois et de chaque jour avec les variations par
rapport l’objectif et l’historique (J/J).
L’avantage de ce TBDB par rapport le premier est au niveau de la présentation de
deux KPIs ; fréquentation et panier moyen du magasin, et pour savoir du département
frais ; ça demande la consultation d’un logiciel de caisse qui s’appelle « Orkaisse ».
D’après le TBDB en dessus, on observe que le panier moyen est très faible dans
le cumul mois (-21%). Le premier facteur de cette régression est reste toujours
l’implantation proche du concurrent par rapport note magasin.
Augmenter le panier moyen est l’un des moyens les plus directs pour faire croître
le chiffre d’affaires. Et pour cela, je propose des plans d’action suivants :
54
1.5 Le taux de pénétration de département frais
Le TBDB en dessous qui j’ai élaboré est à partir du nombre total des clients du
magasin mentionné dans le TBDB en dessus qui correspond au (05/02/2020).
D’après les résultats, et à savoir que la surface dédiée pour le département frais
est presque 40 %, on constate que le taux de pénétration est 40, 14% donc la
contribution du département frais en terme des clients est très importante sachant que
le département frais est la première source de recrutement et fidélisation des clients ;
plus la fraîcheur existe plus le client est satisfait et devient ambassadeur de notre
enseigne ( bouche à oreille).
55
2. Le TBDB de la marge
2.1 La marge sur entrée des articles des rayons du marché
Ce TBDB est opérationnel permet aux chefs des rayons (CR) et au chef de
département frais (CDF) de suivre rapidement les marges sur entrée de la
marchandise réceptionnée, à fin d’éviter la marge négative ou faible et exercer
rapidement des anticipations sous forme par exemple des réclamations ou demandent
des changements des prix à la hausse par le service d’achat selon la situation.
56
par l’automatisation de l’intervalle de la marge à l’aide de la mise en forme
conditionnelle qui se trouve au niveau d’Excel, plus la couleur devient rouge foncé
plus la marge est faible et l’inverse.
Toutes les informations mentionnées dans le TBDB en dessus sont disponible
dans GOLD (est un progiciel qui utilise différents concepts fondamentaux liés aux
métiers de la grande distribution) sauf la marge en % est automatisé par une formule.
D’après le TBDB en dessus, on constate que les lamelles de calamar sont vendues
avec une marge négative.
Dans ce cas une réclamation remontée sur place au service d’achat pour
demander un changement à la hausse du prix de vente de l’article concerné.
2.2 Calcul de la formule de marge sur entrée d’un article
Exemple pour les lamelles du calamar :
57
Tableau 12 : La marge des rayons du marché du département frais.
Ce TBDB est rempli par l’utilisation du GOLD, sauf la marge nette de chaque
rayon à une formule automatisée dans le tableau.
= 4412 DH
= 5, 52 %
58
2.5 Calcul du taux de démarque
À partir des données du TBDB de la marge du rayon on peut démontrer le calcul
du taux de démarque.
Les autres colonnes sont à base de saisie libre des chiffres à partir du GOLD.
D’après les résultats de l’inventaire mensuel on constate que les rayons ré lisent
des bonnes marges sauf le rayon poissonnerie qui a une marge négative, cette
régression est expliqué par la déflation des prix de vente par rapport les prix normaux
et certains points de la fraîcheur qui ne respectent pas par les collaborateurs, pour cela
je propose un plan d’action pour corriger la gestion de rayon sur plusieurs axes.
59
3.1 La couverture du stock par rayon
Indique le nombre de jours total dont le rayon à besoin pour vendre son stock.
Donc en fonction du nombre de jours de couverture ; cet indicateur permet d’assurer
des actions préventives en avance dans le cas de surstock ou le cas de rupture et on
prend en considération les délais de livraison (marchandise) du rayon par le
fournisseur, la formule de cet indicateur avec exemple du calcul est comme la suite :
Exemple sur le rayon de Fleg :
La couverture du stock en jours = (SF/ consommation) x nombre des jours
La couverture du stock en jours = (9473 / 75456) x 28
= 3,5 jrs de couverture.
60
Tableau 13 : Nouveau modèle d’un TBDB de l’inventaire avec un KPI de la gestion du stock
Les principaux KPIs qui sont traités en dessus (chiffre d’affaires, panier moyen,
taux de pénétration, marge, démarque et couverture de stock) ; sont les piliers de la
performance dans le département frais, qui servent à connaître l’état de la santé
commerciale et financière des rayons frais. Les résultats mentionnés dans les TBDB
sont correspond au mois de février. Les rayons de département frais, ils ont obtenu
généralement des bons résultats pendant le mois de février, à l’exception de quelques
rayons, mais les autres rayons de tendance compensent le manque.
Ces indicateurs sont complémentaires en terme de performance, ils doivent tous
dans la tendance de réalisation des objectifs pour dire que le département est
performant.
Le pilotage des KPIs de département frais demande une très grande vigilance au
cours des suivis des résultats d’un part, d’autre part, il faut prioriser les traitements
des rayons en fonction des objectifs et les moyens disponibles pour avoir un pilotage
global de l’ensemble des rayons de département frais.
61
Le tableau de bord reste un outil qui indique des différents paramètres
(indicateurs) défaillants ce qui pousse les décideurs a traité les points faibles pour
prendre des mesures correctives et remédier la situation afin de prendre une décision
définitive, ce qui confirme l’hypothèse N°1(H1).
Les KPIs permettent aux chefs de départements frais de prendre des décisions
opérationnelles à base des analyses des résultats et des anticipations sous forme des
actions correctives et préventives pour piloter le département frais, ce qui confirme
l’hypothèse N°2 (H2).
➔ Les deux hypothèses (H1) et (H2) étant vérifiées, donc notre problématique de
départ à trouver une réponse fiable à savoir que pour le pilotage des KPIs dans le
département frais se réalise dans des bonnes conditions, les chefs de département
doivent être utilisés correctement les TBDB en terme de priorisation du traitement
des rayons et propositions des plans d’action convenables selon les résultats et en
fonction avec les moyens disponibles.
62
Conclusion
63
Bibliographie
Mémoires de master
Aouchiche Y. et Oudihat S., 2018. Tableau de Bord de Gestion comme Outil de Contrôle de
Gestion. Mémoire de Master : Faculté universitaire des Sciences de Gestion de Bejaia (Algérie).
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Bejaia (Algérie).
Aiche K., 2019. Le tableau de bord et la performance financière d’une entreprise Cas de
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(Algérie).
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64
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Journal
Livres
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https://www.labelvie.ma/wp-content/uploads/2020/05/RA-LBV-2019-VDEF.pdf
67
Annexes
68
Annexe 1 : TBDB quotidien partie du détail cumul moi de chiffre d’affaire journalier de département frais Carrefour market Al Manal Rabat.
Annexe 2 : TBDB quotidien partie de détail jours de chiffre d’affaire journalier de département frais Carrefour market Al Manal Rabat.