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Comptabilité
financière
Comptabilité
générale
Cours
Mémos
Entraînement corrigé
Sébastien Paugam
Marie Teste
LDM Référence
Comptabilité
financière
PARTIE 1 : INTRODUCTION
1. Histoire 15
A. Comptabilité en partie simple et inventaire 15
B. Comptabilité en partie double et résultat 15
C. Tenue des livres comptables : Journal – Grand Livre – Résultat – Bilan 15
D. Le plan comptable général 16
2. Définition 16
A. La comptabilité financière 16
B. La comptabilité de gestion 16
3. Rôle de la comptabilité 17
A. L’aspect juridique 17
B. L’aspect économique 18
C. Le système d’information comptable 19
3
PARTIE 2 : MÉTHODE COMPTABLE
TDM
4
3. La TVA, impôt sur la consommation 96
A. Le calcul de la TVA 96
TDM
B. Le mécanisme de la TVA 98
C. Fait générateur et exigibilité 98
4. Applications 100
5
3. Enregistrement comptable des ventes et achats de services 137
A. Prestation de service sans versement d’acompte 137
TDM
6
Chapitre 12 Les relations avec le personnel et les organismes sociaux 179
TDM
1. Les éléments constitutifs de la paie 181
A. Schéma d’ensemble 181
B. Les éléments du salaire net à payer 181
C. Les cotisations sociales 183
D. Le calcul des cotisations 184
2. Le bulletin de paie 184
A. Principes 184
B. Décryptage d’un bulletin de paie simplifié 184
3. Enregistrement comptable de la paie 186
A. Informations nécessaires aux enregistrements 186
B. Enregistrement du livre de paie 186
C. Enregistrement des paiements liés aux salaires 187
4. Applications 189
7
2. Les emprunts bancaires 216
A. L’emprunt remboursé en bloc ou « in fine » 216
TDM
8
2. Les modalités de l’amortissement 257
A. Le mode d’amortissement comptable 257
TDM
B. L’amortissement fiscal dégressif 260
C. L’amortissement dérogatoire (hors programme) 263
3. La comptabilisation 264
A. L’enregistrement comptable 264
B. Présentation dans les comptes annuels 267
4. Approfondissement (hors programme) 268
A. La révision du plan d’amortissement 268
B. L’amortissement des composants 269
5. Applications 272
9
3. Les opérations en devises 304
A. Les pertes de change 305
TDM
10
3. Les documents de synthèse 349
4. L’affectation du résultat 350
TDM
A. Les objectifs de l’affectation du résultat 350
B. La comptabilisation de l’affectation du résultat dans une entreprise
individuelle 351
5. Applications 352
11
Partie 1 Introduction
Histoire, 1
définition et rôle
Chapitre
de la comptabilité
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Distinguer les différentes dimensions de la comptabilité et
exposer leurs liens avec la gestion.
Ù Exposer les relations de la comptabilité avec l’économie et
les branches du droit dont le droit comptable.
13
Partie 1 Introduction
PLAN DU CHAPITRE
1 Histoire
A Comptabilité en partie simple et inventaire
B Comptabilité en partie double et résultat
C Tenue des livres comptables : Journal – Grand Livre – Résultat
– Bilan
D Le plan comptable général
2 Définition
A La comptabilité financière
B La comptabilité de gestion
3 Rôle de la comptabilité
Synthèse
A L’aspect juridique
B L’aspect économique APPLICATIONS P. 22
C Le système d’information comptable
14
Histoire, définition et rôle de la comptabilité
1 Histoire
Chapitre
Ainsi, en Mésopotamie, on utilise des tablettes d’argile ou en Egypte le papyrus pour dresser des
inventaires d’objets. La Rome antique développe la tenue de livres comptables : le codex accepti
et expensi est un journal de recettes et de dépenses.
15
Partie 1 Introduction
e Le PCG de 1947 : il concerne les entreprises publiques à caractère industriel ou commercial, et les
sociétés d’économie mixte (arrêté du 18 septembre 1947).
e Le PCG de 1957 : il s’étend aux entreprises privées et traite de la comptabilité générale et de la
comptabilité analytique (arrêté du 11 mai 1957).
e Le PCG de 1982 : il respecte les préconisations de la 4e directive européenne (arrêté du 27 avril 1982).
e Le PCG de 1986 : il prend en compte la loi et le décret comptables de 1983 et la méthodologie des
comptes consolidés (arrêté du 9 décembre 1986).
e Le PCG de 1999 : il distingue les dispositions liées à la consolidation (règlt CRC 99-02) et les règles
concernant les comptes sociaux des commerçants (règlt CRC 99-03). Ce texte est, ensuite,
régulièrement complété et modifié en profondeur par les avis du Conseil National de la
Comptabilité.
e Le « recueil des normes comptables françaises » en 2014 : il restructure et recodifie le PCG 99
(arrêté du 8 septembre 2014).
2 Définition
Le Plan comptable général définit la notion de comptabilité (Titre I Objet et principes de la
comptabilité). Il s’agit de la comptabilité légale obligatoire, appelée « comptabilité générale » ou
« comptabilité financière ». Mais la gestion de l’entreprise s’appuie aussi sur des outils de
gestion, non obligatoires, appelés « comptabilité de gestion ».
A La comptabilité financière
La comptabilité financière (ou comptabilité générale) a pour but de fournir des informations
chiffrées pour rendre compte de la gestion et de la situation financière de l’organisation auprès
des principaux acteurs internes et externes.
Elle permet d’établir des états ou documents comptables qui présentent une image fidèle et
sincère des performances et du patrimoine de l’entité.
La comptabilité financière doit respecter les règles en vigueur. Elles garantissent la qualité de
l’information transmise et améliorent la compréhension des utilisateurs des comptes.
B La comptabilité de gestion
La comptabilité de gestion a pour but d’élaborer des informations pour améliorer le pilotage de
l’organisation. Celles-ci sont destinées à des utilisateurs internes : contrôleurs de gestion,
responsables de services, dirigeants de l’organisation.
Ces outils de gestion, non obligatoires, s’adaptent aux besoins des utilisateurs et aux caracté-
ristiques de l’organisation. On distingue notamment :
– La comptabilité budgétaire : elle permet de chiffrer les prévisions d’activité et de suivre les
dépenses et les recettes par activité.
– La comptabilité analytique : elle enrichie l’analyse des coûts et des résultats de chaque activité.
16
Histoire, définition et rôle de la comptabilité
Horizon temporel
Obligatoire, normée, publique
Chapitre
investissements, stocks, fonctions, processus,
créances et dettes, trésorerie, établissements, centres de
charges, produits. responsabilité...
Information fournie Exhaustive, codifiée, fiable Adaptée aux besoins
Destinataires principaux Utilisateurs internes et externes : Utilisateurs internes : direction,
partenaires de l’entreprise managers, opérationnels
La comptabilité financière et la comptabilité de gestion fournissent des données chiffrées pour
alimenter les décisions relatives à la gestion financière de l’entreprise.
La gestion financière a pour objectif d’optimiser la gestion des ressources financières afin de
maximiser la valeur de l’entreprise au profit de ses actionnaires ou propriétaires.
3 Rôle de la comptabilité
La comptabilité financière est un moyen de preuve, encadrée par la loi.
A L’aspect juridique
1 Comptabilité et faits juridiques
La comptabilité enregistre les faits juridiques de la vie économique et commerciale de
l’entreprise (achats, ventes, investissements, etc.). Les documents comptables présentent aussi
le patrimoine propre de chaque entreprise. Or le patrimoine de l’entreprise est le gage des
créanciers : il garantit le recouvrement de leurs créances. Ces derniers doivent rester vigilants
face à l’évolution de la situation financière. Le droit commercial a donc prévu, pour certaines
entreprises, des obligations de publicité des comptes par dépôt auprès du tribunal de commerce.
La comptabilité peut donc être utilisée comme moyen de preuve en faveur ou en défaveur du
commerçant.
CC 123-23 La comptabilité régulièrement tenue peut être admise en justice pour faire preuve entre
commerçants pour faits de commerce. Si elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée
par son auteur à son profit.
De plus, le Code général des impôts impose à une grande majorité des entreprises de fournir à
l’administration une déclaration de résultat établie sur la base de la comptabilité (CGI art. 53 A).
Cette déclaration sert au calcul de l’impôt. La comptabilité est aussi un moyen de preuve en cas
de contrôle de l’administration fiscale (CGI art. 54).
2 Comptabilité et règles juridiques
a. La comptabilité encadrée par la loi
La comptabilité est soumise à des règles juridiques. L’établissement des comptes annuels est une
obligation légale applicable à tous les commerçants. Cette obligation est prescrite par plusieurs
sources de réglementation précisée dans le « recueil des normes comptables » et notamment :
– le Code de commerce et la loi comptable,
– le Décret comptable,
– le Plan comptable général.
17
Partie 1 Introduction
CC 123-12 Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à
l’enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise. Elle doit
établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des enregistrements comptables et de
l’inventaire.
CC 123-12 Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe qui forment
un tout indissociable.
Plan
comptable
général
Loi Autorité
Normes
comptable
Comptables
Le recueil des
normes
comptables
Décret Doctrine
comptable comptable
Code de
commerce
B L’aspect économique
La comptabilité traduit en termes monétaires les opérations économiques de l’entreprise :
approvisionnement, production, distribution, investissement, financement...
L’information comptable est rendue publique par dépôt au greffe du tribunal de commerce. Elle
est donc accessible aux principaux partenaires de l’entreprise : associés ou actionnaires,
établissements de crédit, clients, fournisseurs, salariés, administrations.
18
Histoire, définition et rôle de la comptabilité
Chapitre
d’entreprises INSEE, fichier bancaire des entreprises, comptabilité nationale...
La comptabilité contribue donc à la transparence et aux développements des activités
économiques.
L’information comptable favorise le développement des échanges
Informaon
financière Associés
Clients Fournisseurs
Décisions des
partenaires Entité
Adminis-
Banques tration
salariés
19
Partie 1 Introduction
Le Plan comptable général a donc prévu des règles contraignantes d’organisation et de tenue
de la comptabilité. On peut citer notamment :
e Traçabilité de l’information
PCG 922-1 Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation de chaque
donnée ainsi que les références de la pièce justificative qui l’appuie.
e Respect de la chronologie
PCG 921-2 Les mouvements affectant le patrimoine de l’entité sont enregistrés sur le livre-journal :
– soit jour par jour, opération par opération ;
– soit par récapitulation au moins mensuelle.
PCG 921-4 Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir l’intangibilité des
enregistrements est mise en œuvre.
La comptabilité est donc un système d’information qui participe au système de décisions pour
la gestion interne de l’organisation.
La comptabilité financière fournit des informations de base utiles à la gestion courante de
l’entreprise : gestion des clients, des fournisseurs, de la trésorerie...
La comptabilité analytique participe au choix en matière de politiques de production, de prix,
d’investissements, de recrutement du personnel... La comptabilité de gestion permet de retraiter
l’information comptable de base pour une analyse plus fine des activités et des résultats. Elle
facilite la prise de décisions des managers.
La comptabilité financière : un système d’information outil d’aide à la décision
Opéraons économiques :
approvisionnement, saisie
producon, financement
Retraitements,
archivage classement
analyses et décisions Système
des managers d’informaon
comptable
Communicaon Traitement
d’informaons chiffrées édion
et codifiées
contrôle
20
Histoire, définition et rôle de la comptabilité
SYNTHÈSE
Chapitre
21
APPLICATIONS
QCM 01.01
22
Partie 1 Introduction
Normalisation 2
et réglementation
Chapitre
comptables
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Justifier l’intérêt de la normalisation comptable.
Ù Identifier et hiérarchiser les sources de la réglementation
comptable.
Ù Expliquer le rôle du recueil des normes comptables.
23
Partie 1 Introduction
PLAN DU CHAPITRE
24
Normalisation et réglementation comptables
A Définition
La normalisation est un processus d’élaboration des normes comptables qui cherche à prescrire
2
des principes et règles, applicables à toutes les organisations soumises à l’obligation d’établir des
comptes.
Chapitre
Les normes comptables comportent notamment des objectifs, des principes, des définitions, des
méthodes d’évaluation et de présentation.
Les objectifs et les principes priment généralement sur les règles. Ils forment un cadre
conceptuel plus ou moins explicite, qui insiste sur la nécessité de traduire de façon fiable la réalité
économique.
B Objectifs
La normalisation a pour objectif principal d’améliorer la qualité de l’information comptable
fournie par les organisations.
Elle favorise la transparence et la fiabilité des états comptables. Elle renforce la confiance des
utilisateurs externes de l’information comptable : investisseurs, établissements de crédit, clients,
fournisseurs, administrations...
Le caractère obligatoire de la norme permet d’encadrer le comportement des responsables de
l’établissement des comptes. Il garantie, en théorie, la standardisation des pratiques comptables.
L’harmonisation des pratiques améliore la comparabilité des comptes dans le temps et entre
entreprises soumises aux mêmes règles.
Le processus de normalisation permet, en outre, d’améliorer la pertinence de l’information
comptable. Elle doit répondre aux besoins des utilisateurs qui cherchent à apprécier les risques
et les opportunités financières attachés à une organisation.
C Limites
La production des normes comptables est un processus relativement lent, formé d’étapes
d’échanges, de consultation, de délibération collégiale entre les pouvoirs publics et les profes-
sionnels de la comptabilité. Pour proposer des normes de qualité, il est légitime de respecter un
certain délai de maturation.
La normalisation cherche à proposer des normes applicables à toutes les organisations. Il est
parfois difficile de proposer des règles adaptées aux PME et aux grandes entreprises. Par
exemple, la comptabilisation des immobilisations par composants est plus difficile à mettre en
œuvre dans les petites entreprises.
Il est alors nécessaire de proposer des méthodes optionnelles ou des adaptations des règles
comptables qui nuisent à la standardisation des pratiques. Il existe, par exemple, des Plans
comptables professionnels adaptés à certains secteurs d’activité : industrie hôtelière, bâtiment
travaux publics, assurance, association...
Quelle que soit la rigueur du processus de production, les normes peuvent laisser des espaces
de liberté ou des difficultés d’interprétation qui conduisent à une mise en pratique différente
d’une entreprise à l’autre. Ces modalités de mise en œuvre peuvent rendre difficile la compa-
raison entre entités et réduire la pertinence de l’information pour le lecteur des comptes.
Les utilisateurs adoptent parfois des comportements déviants. Ils utilisent les options comp-
tables et l’ambiguïté de certaines règles pour favoriser une présentation des comptes conforme
à leurs objectifs. On parle alors de « comptabilité créative ».
25
Partie 1 Introduction
26
Normalisation et réglementation comptables
– l’arrêté du 8 septembre 2014 qui homologue la restructuration du PCG adopté dans le nouveau
« recueil des normes comptables françaises ».
L’Autorité des Normes Comptables (ANC) est l’organisme de normalisation comptable en
France. Il regroupe les compétences qui étaient précédemment partagées entre le Conseil
national de la comptabilité (CNC) et le Comité de la réglementation comptable (CRC).
2
Depuis le 1er janvier 2010 (ordonnance no 2009-79 du 22 janvier 2009), l’ANC établit sous forme
de règlements les règles comptables générales et sectorielles que doivent respecter les
Chapitre
personnes physiques ou morales soumises à l’obligation légale d’établir des documents
comptables.
L’ANC émet aussi des avis et donne des recommandations sur la modification ou sur l’application
du Plan Comptable Général.
Le Plan comptable général fait donc l’objet de modifications régulières : le règlement
ANC 2014-03 a adopté le « recueil des normes comptables françaises » qui recodifie et
restructure le PCG et remplace le règlement CRC 99-03.
Les organisations professionnelles jouent un rôle important dans le processus de normalisation.
Elles participent à l’évolution de la doctrine comptable.
On distingue notamment :
– l’Ordre des experts-comptables (OEC),
– la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).
Ces organismes fournissent des avis, des recommandations, des réponses à des questions
techniques utiles aux professionnels de la comptabilité. Ainsi, en mars 2012, la CNCC a analysé
la question de la reconnaissance du chiffre d’affaires d’un contrat incluant un forfait « vendu ou
remboursé » (EC 2011-16).
Sources Françaises du droit comptable
Sources Organismes Textes Description du contenu
Sources Parlement Loi du 30 avril Mise en harmonie des obligations
législatives 1983 comptables des commerçants avec la
4e directive
Sources Gouvernement Décret du Mise en application de la loi comptable
réglementaires 29 novembre 1983
Règlement Homologation du recueil des normes
ANC 2014-03, comptables restructurant la
arrêté du 8 sept. présentation et la codification du PCG
2014
ANC Autorité des Règlements L’ANC émet régulièrement des
Normes homologués par règlements homologués par arrêté
Comptables arrêtés ministériels ministériel : ces règlements modifient
parfois le Plan comptable général
Doctrine nationale ANC Autorité des Avis, Relatifs à certains traitements
Normes recommandations, comptables pour l’application d’un
Comptables Communiqués règlement ou d’une loi
OEC Ordre des Normes Relatifs aux missions de
Experts professionnelles, l’expert-comptable et sur certains
Comptables Recommandations, points de technique comptable
Réponses
CNCC Compagnie Normes d’exercice Relatifs aux missions du commissaire
Nationale des professionnel aux comptes et sur des questions
Commissaires aux Réponses techniques
Comptes
27
Partie 1 Introduction
28
Normalisation et réglementation comptables
e Les plans comptables professionnels : ce sont des adaptations du plan comptable général
homologués par arrêtés ministériels pour certains secteurs d’activité : industrie hôtelière,
bâtiment travaux publics, assurance, association...
e Le plan de comptes de l’entreprise : c’est une liste de comptes adaptés aux besoins de
l’entreprise. Par exemple, une entreprise de services n’utilisera pas un compte de stock de
2
matières premières bien que ce compte soit prévu au PCG.
Chapitre
1 Les objectifs du plan comptable général
La régularité. La régularité est la conformité aux règles et procédures en vigueur. Par exemple,
le remplacement d’un composant important d’une immobilisation doit être comptabilisé dans
un compte d’immobilisation et non dans un compte de charges.
La sincérité. La sincérité est l’application de bonne foi des règles et procédures en fonction de
la connaissance que les responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de
l’importance des opérations. Par exemple, la comptabilisation de toutes les recettes, sans aucune
dissimulation dans la perspective d’une fraude fiscale.
Une image fidèle. Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière ainsi que des résultats de l’entité. Cette image fidèle résulte de l’application
des principes de régularité et de sincérité.
L’image fidèle est un objectif qui prime parfois sur la règle comptable.
PCG 121-3 Dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre à donner
une image fidèle, il doit y être dérogé.
Il peut ainsi exister plusieurs images fidèles de la même situation économique. Compte tenu du
niveau de connaissance élevé mais non absolu des opérations et de l’existence de méthodes
comptables optionnelles, les utilisateurs peuvent, avec sincérité, traduire des opérations de
façon différente.
Action X : perte probable : 13 e, elle sera comptabilisée (sous l’appellation de dépréciation, elle sera
abordée dans un chapitre ultérieur).
Action Y : gain probable, il ne sera pas comptabilisé. On constate simplement une plus-value latente
hors comptabilité : 23 e.
29
Partie 1 Introduction
Le coût historique. La valeur d’un bien en comptabilité est déterminé, en premier lieu, sur la base
de la valeur à la date entrée dans le patrimoine de l’entité (PCG 213-1). Lorsque la valeur de marché
est supérieure à la valeur d’entrée, l’entreprise ne doit pas enregistrer les gains latents.
La permanence des méthodes. L’entreprise doit appliquer les mêmes règles et procédures au
cours des périodes successives.
L’entreprise peut exceptionnellement déroger à ce principe pour donner une meilleure infor-
mation financière. Par exemple, pour l’adoption d’une « méthode de référence » : méthode
considérée comme conduisant à une meilleure information par l’organisme normalisateur.
L’indépendance des exercices. Les comptes annuels sont établis pour une période comptable,
appelée exercice comptable (généralement un an). Seules les charges et les produits relatifs à
l’activité réalisée durant l’exercice comptable peuvent être inscrits dans les comptes annuels. Ce
principe conduit l’entreprise à comptabiliser certains ajustements pour retenir tous les produits
et les charges de l’exercice. Par exemple, en fin d’année, l’entreprise doit comptabiliser les
factures fournisseurs non parvenues concernant des prestations réalisées durant l’exercice.
La non-compensation. D’une manière générale, toute compensation au niveau de la présenta-
tion des postes d’actif et de passif ou entre des postes de charges et de produits est interdite.
Par exemple, des opérations d’achats et de ventes réalisées auprès du même partenaire ne
doivent pas être compensées. Les charges et les produits, les dettes et les créances sont
enregistrés séparément.
L’intangibilité du bilan d’ouverture. Les documents comptables d’ouverture d’un exercice
s’appuient sur les bases des documents comptables de l’exercice précédent.
La continuité d’exploitation. La comptabilité permet d’effectuer des comparaisons périodiques
et d’apprécier l’évolution de l’entité dans une perspective de continuité d’activité (PCG 121-2).
L’importance relative. Les documents comptables doivent donner à leurs utilisateurs une
description pertinente, sincère, claire, précise et complète des opérations. Le Plan comptable
général prévoit de mentionner dans les documents comptables toute information significative
susceptible de modifier l’opinion du lecteur des comptes (PCG 112-4). Aussi, si la comptabilisation
ne suffit pas à transcrire la réalité économique, des informations complémentaires devront être
données en annexe.
1 La codification décimale
Principe général :
Un exemple permet de comprendre facilement la procédure utilisée.
CLASSE 2 – COMPTE D’IMMOBILISATIONS
compte 21 – Immobilisations corporelles
compte 218 – Autres immobilisations corporelles
compte 2182 – Matériel de transport
Dispositions particulières :
Le chiffre 8 intercalé en deuxième position caractérise un compte d’amortissement.
Exemple :
30
Normalisation et réglementation comptables
Exemple :
2
Le chiffre 0 en dernière position dans un compte à trois chiffres ou à plus de trois chiffres indique
Chapitre
que ce compte regroupe plusieurs comptes de même niveau.
Exemple
Le chiffre 9 en dernière position dans un compte à trois chiffres indique un compte enregistrant
des opérations de sens contraire.
411 – Clients
Exemple
1 Plan comptable général. Liste intégrale des comptes, coll. Foucher Dépliants, Éditions Foucher.
31
Partie 1 Introduction
32
Normalisation et réglementation comptables
Chapitre
SYNTHÈSE
La normalisation comptable
33
Partie 1 Introduction
4 Applications
QCM 02.01
La normalisation
1. Quelles sont les informations exactes ?
A. La normalisation permet d’harmoniser les pratiques comptables.
B. Les normes imposent des règles universelles applicables à tous.
C. La directive comptable européenne est applicable en France.
D. Le recueil des normes comptables présente les obligations comptables des commer-
çants prévues par le Code de commerce et les règles du PCG.
E. Les plans comptables professionnels sont des adaptations du Plan Comptable Général
pour certains secteurs d’activité.
F. Le plan de compte de l’entreprise peut compléter la liste des comptes du PCG.
34
Applications
APPLICATIONS
Les principes comptables
2. Quelles sont les informations exactes ?
A. Les plus-values latentes sont toujours prises en compte à la clôture.
B. Les pertes probables nées dans l’exercice doivent être comptabilisées.
C. Une prestation livrée mais non facturée doit être comptabilisée à la clôture.
D. Il est possible de changer de méthode comptable pour adopter une méthode qui
améliore l’information financière.
E. Les créances et les dettes auprès d’un même partenaire doivent être comptabilisées
dans des comptes différents.
F. Il est impossible de déroger à une règle comptable prévue dans le PCG même si elle est
impropre à donner une image fidèle.
QCM 02.02
EXO 02.03
Les questions peuvent être traitées avec une documentation adaptée : liste des comptes du
PCG.
On extrait du PCG :
35
APPLICATIONS
L’entreprise Le Rameur utilise des comptes de charges à deux chiffres ainsi qu’il apparaît
dans l’extrait de la balance par soldes ci-dessous :
BALANCE AU 31-10-N (extrait)
MOUVEMENTS SOLDES
No COMPTES
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
61 Services extérieurs 31 347
62 Autres services extérieurs 31 155
63 Impôts, taxes 18 921
64 Charges de personnel 95 550
66 Charges financières 38 324
67 Charges exceptionnelles 11 735
Pendant la période correspondante les charges suivantes ont été enregistrées :
– des loyers : 12 600 b ;
– une prime d’assurance : 6 500 b ;
– des travaux d’entretien : 12 247 b ;
– des frais de téléphone : 3 452 b ;
– l’achat de timbres-poste : 420 b ;
– des frais d’annonce publicitaire : 3 800 b ;
– l’achat de cadeaux distribués aux clients : 2 000 b ;
– des frais de transport payés et pris en charge par l’entreprise à l’occasion de ventes aux
clients : 21 483 b ;
– la constitution économique territoriale : 12 500 b ;
– la taxe d’apprentissage : 6 421 b ;
– les rémunérations brutes des salariés : 68 250 b ;
– les charges patronales correspondantes qui s’élèvent à 40 % des rémunérations brutes :
27 300 b ;
– le règlement de l’intérêt financier annuel correspondant à un emprunt de 300 000 b et
remboursable en une seule fois le 31 décembre N. Taux d’intérêt annuel : 10,50 % :
31 500 b ;
– des escomptes financiers accordés aux clients : 6 824 b ;
– une amende fiscale : 11 735 b.
Travail à faire
Les questions seront traitées avec une documentation adaptée : liste des comptes du PCG.
1. Donner le numéro de comptes associé aux différentes charges de la période.
2. Regrouper ces comptes dans des rubriques de comptes à 2 chiffres.
3. Vérifier les totaux des comptes regroupés avec l’extrait de la balance de l’entreprise.
36
Partie 2 Méthode comptable
Mécanismes de la 3
technique comptable
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Distinguer les opérations affectant le patrimoine (bilan) de
celles affectant l’activité (compte de résultat).
Ù Exposer et justifier les mécanismes constitutifs de la
technique comptable.
37
Partie 2 Méthode comptable
PLAN DU CHAPITRE
38
Mécanismes de la technique comptable
Chapitre
la gestion de l’entreprise : le bilan et le compte de résultat.
Les moyens d’exploitation – les échanges – les partenaires
L’activité d’exploitation
39
Partie 2 Méthode comptable
1 Les flux
Les flux sont des mouvements de biens, de services ou de trésorerie échangés entre partenaires
économiques.
Les flux externes correspondent à des échanges entre l’entreprise et ses partenaires :
actionnaires, banques, clients, fournisseurs, État.
Les flux internes correspondent aux mouvements à l’intérieur de l’entreprise : travail du
personnel, déstockage de fournitures...
Les flux
Exemple
L’entreprise vend des marchandises pour 18 000 e à ses clients. Elle reçoit un chèque de 18 000 e
en contrepartie de la livraison de marchandises.
2 Les stocks
Les stocks désignent les quantités de biens ou de valeurs monétaires accumulées à une date
donnée par l’entreprise.
Les stocks
Exemple
L’entreprise vend des marchandises pour 18 000 e. Elle reçoit un chèque de 18 000 e.
La comptabilité recense de façon exhaustive les flux pendant un exercice comptable et les stocks
à la fin de cette période. Les flux et les stocks seront classés par nature.
Les comptes annuels sont des documents qui présentent la synthèse des activités (les flux) et
des moyens d’exploitation (les stocks) de l’entreprise.
40
Mécanismes de la technique comptable
Chapitre
Exemple
en épicerie fine. Ces deux commerçants ont effectué les opérations suivantes :
Le 15-09-N, M. Diderot livre à M. Voltaire des marchandises et établit la facture no 13102. Le montant
net à payer s’élève à 8 670 3. M. Voltaire règle, au comptant, la facture de 8 670 3 par chèque bancaire.
Présentation schématique de la facture
M. DIDEROT le 15-09-N
A
M. VOLTAIRE
Facture no 13102
Produits alimentaires 8 670 1
Les flux
Analyse des échanges entre partenaires
Exemple : Le 15-09-N, M. Diderot livre à M. Voltaire des marchandises et établit la facture no 13102.
Le montant net à payer s’élève à 8 670 3. Règlement à crédit : date d’échéance de la facture fin de
mois.
Le 30-09-N, Voltaire règle par virement bancaire 8 670 3 à Diderot.
41
Partie 2 Méthode comptable
Le 15-09-N Facturation
Les flux
Le 30-09-N Règlement
Les flux
1 Flux réels
Il s’agit de flux de biens (marchandises, matières premières, produits finis) ou de services
(transports, assurances, travail, etc.).
>>>
42
Mécanismes de la technique comptable
>>> Flux no 2 : L’entreprise vend ses marchandises à des clients pour 18 000 3.
Chapitre
Dans ces exemples, il n’a pas été tenu compte des règlements en contrepartie.
2 Flux financiers
Il s’agit de flux de trésorerie, de liquidités, c’est-à-dire d’instruments de paiement (espèces,
chèques, virement, etc.) ou de créance-dette, dans le cas d’opérations à crédit. Les échanges
entre partenaires donnent lieu à des flux en sens contraire.
Dans le cadre de l’obtention d’un emprunt de 12 000 3 auprès d’une banque, l’entreprise bénéficie
Exemple
d’un virement de 12 000 3 en échange d’une dette d’un montant équivalent envers la banque. Les
deux flux sont le résultat d’un échange d’un montant équivalent.
3 Flux mixtes
Une opération commerciale entre deux agents économiques se traduit généralement par des
flux réels et des flux financiers en sens contraire.
>>>
43
Partie 2 Méthode comptable
>>> L’entreprise vend des marchandises au comptant pour 18 000 3. Elle reçoit un chèque de 18 000 3
en contrepartie de la livraison de marchandises au client.
A Le patrimoine de l’entreprise
1 Définition
Le patrimoine de l’entreprise est, à une date donnée, l’ensemble de ses biens (durables et
consommables), des droits de créances et de la trésorerie diminués des dettes.
PATRIMOINE = BIENS + CRÉANCES + TRÉSORERIE – DETTES
44
Mécanismes de la technique comptable
Chapitre
B Du patrimoine au bilan
Pour exercer son activité, l’exploitant dispose de ressources qu’il affecte à des emplois. Dans le
patrimoine, les emplois sont des moyens durables ou circulants (consommés rapidement)
qu’utilise l’exploitant pour son activité.
Exemple : Un fournisseur livre des marchandises qui seront payées dans 30 jours. Le crédit
(paiement différé) accordé par le fournisseur est une ressource qui a permis d’acquérir un stock de
marchandises (emploi).
1 Ressources et emplois
a. Les ressources
Les ressources sont constituées par les sources de financement dont dispose l’exploitant pour
couvrir les besoins de son entreprise.
e Les capitaux propres sont apportés dans l’entreprise individuelle par l’exploitant. Dans le cas
d’une société, les apports sont effectués par plusieurs personnes : les associés ou actionnaires.
e Les dettes constituent une ressource :
– les emprunts contribuent à mettre des fonds à la disposition de l’entreprise qui peut en faire
l’emploi immédiatement ;
– le crédit des tiers permet également un règlement différé.
45
Partie 2 Méthode comptable
b. Les emplois
Les emplois sont matérialisés par les diverses affectations des ressources pour les besoins de
l’activité l’entreprise.
On distingue ainsi les emplois stables (durables) et les utilisations plus rapides (circulantes).
46
Mécanismes de la technique comptable
3
Exemple
– un entrepôt : 50 000 3
– des stocks de marchandises : 20 000 3
– de la trésorerie en banque : 15 000 3
M. Marivaux n’a pas encore réglé ses marchandises :
– dettes fournisseurs : 20 000 3
Chapitre
Pour acquérir l’entrepôt M. Marivaux a contracté un emprunt :
– emprunt : 30 000 3
Les valeurs positives du patrimoine sont les éléments d’actif :
– entrepôt : 50 000 3
– stocks de marchandises : 20 000 3
– trésorerie en banque : 15 000 3
Total des actifs : 85 000
Les valeurs négatives du patrimoine sont des éléments du passif :
– dettes fournisseurs : 20 000 3
– emprunt : 30 000 3
Total des dettes : 50 000 3
2 Notion de bilan
a. Présentation générale
Le bilan est un tableau qui présente, à une date donnée, la situation financière et le patrimoine
de l’entreprise. Il présente deux parties : l’actif et le passif.
EMPLOIS = RESSOURCES
ACTIF = PASSIF
47
Partie 2 Méthode comptable
b. L’actif
À l’actif du bilan, on distingue l’actif immobilisé et l’actif circulant :
Figure 1 e les principales rubriques de l’actif
L’actif immobilisé est utilisé durablement, sur plusieurs années, pour les besoins de l’activité de
l’entreprise. Les autres éléments d’actif sont utilisés ou renouvelés rapidement pour le cycle
d’exploitation et constituent l’actif circulant.
c. Le passif
Au passif du bilan, on distingue les capitaux propres et les dettes :
Figure 2 e les principales rubriques du passif
Les capitaux propres, à la création de l’entreprise, représentent le capital apporté par l’exploi-
tant. Ils correspondent à la valeur du patrimoine de l’entreprise, ou situation nette.
Les dettes sont des passifs exigibles à court, moyen ou long terme, nécessaires pour financer
l’activité, en complément du capital apporté. Elles diminuent le patrimoine comptable de
l’entreprise.
3 Exemple de bilan
48
Mécanismes de la technique comptable
>>>
ACTIF Montants PASSIF Montants
Trésorerie
Total
10 000
190 000
Personnel
État
Total
20 000
10 000
190 000
3
Les ressources sont constituées de l’apport personnel de l’exploitant pour 90 000 3 et des crédits
accordés par les tiers à hauteur de 100 000 3 (40 000 3 + 30 000 3 + 20 000 3 + 10 000 3).
Chapitre
Les emplois sont constitués de biens durables pour 130 000 3, de biens consommables pour
30 000 3, de crédits accordés aux clients pour 20 000 3 et de liquidités pour 10 000 3.
Le patrimoine comptable de la société est évalué à 90 000 3 et correspond à l’apport personnel de
Monsieur de Musset.
On peut vérifier les équilibres fondamentaux :
Actif = Passif = 190 000 3
Emploi = Actif = Biens + Créances + Trésorerie = 130 000 + 30 000 + 20 000 + 10 000 = 190 000
Ressources = Passif = Capitaux propres + Dettes = 90 000 + 100 000 = 190 000
Capitaux propres = Actif – Dettes = 190 000 – 100 000 = 90 000 3
Patrimoine comptable = Capitaux propres = 90 000 3
C Du bilan au résultat
1 La variation du patrimoine et le résultat
Toute activité économique se traduit par des flux qui entraînent des variations au niveau des
postes de l’actif et du passif du bilan. Ces opérations affectent donc le patrimoine de l’entreprise.
La variation du patrimoine entre deux dates traduit un enrichissement ou un appauvrissement
de l’entreprise. Lorsqu’il n’y a pas de nouvel apport de l’exploitant, la variation du patrimoine
correspond au résultat dégagé par l’entreprise.
Exemple : Les capitaux propres de la société d’Iribar s’élevaient début N à 90 000 3 et en fin N à
108 000 3. Le patrimoine a augmenté de 18 000 3 en N. En l’absence de nouvel apport de l’exploitant,
cette variation provient du bénéfice dégagé en N.
Ainsi, la variation des capitaux propres entre le début et la fin d’une période provient du résultat
dégagé par les activités de l’entreprise durant la période, s’il n’y a pas de nouvel apport de
l’exploitant. Lorsque le résultat est positif (bénéfice), cela engendre de nouvelles ressources qui
augmentent le patrimoine de l’entreprise. Lorsque le résultat est négatif (perte), le patrimoine
de l’entreprise diminue.
Durant le mois N, la société de Musset (cf. exemple précédent) a dégagé un bénéfice de 18 000 3. Ces
Exemple
ressources supplémentaires lui ont permis d’acquérir une machine pour 5 000 3, des stocks pour
5 000 3 et de rembourser son emprunt pour 8 000 3.
Machine = 80 000 + 5 000 = 85 000 Stocks = 30 000 + 5 000 = 35 000
Emprunts = 40 000 – 8 000 = 32 000
La société de Musset présente son Bilan à la fin du mois N.
49
Partie 2 Méthode comptable
>>>
ACTIF Montants PASSIF Montants
Stocks 35 000 Emprunts 32 000
Créances clients 20 000 Fournisseurs 30 000
Trésorerie 10 000 Personnel 20 000
État 10 000
Total 200 000 Total 200 000
2 Le compte de résultat
Les opérations qui affectent le résultat entraînent une modification du patrimoine de l’entre-
prise, une modification de ses capitaux propres, appelés aussi « situation nette ».
50
Mécanismes de la technique comptable
L’activité de la société de Musset pour le mois N se caractérise par l’achat de marchandises à ses
3
Exemple
Chapitre
3 La comptabilité d’engagement et la partie double
51
Partie 2 Méthode comptable
Dans le cadre de l’obtention d’un emprunt de 12 000 e auprès d’une banque, l’entreprise constate une
Exemple
augmentation d’un avoir en banque de 12 000 e et l’augmentation d’une dette d’un montant équivalent
envers la banque.
Lors du remboursement de l’emprunt, la dette diminue de 2 000 e et le solde de la banque diminue
de 2 000 e.
52
Mécanismes de la technique comptable
3
Exemple
Chapitre
emprunt : 2 000
Banque Actif Diminution Ressource 2 000
L’entreprise Druon achète à crédit 10 000 e de marchandises en contrepartie d’une dette de 10 000 e
Exemple
envers son fournisseur. Puis l’entreprise Druon vend ses marchandises au comptant pour 18 000 e. Elle
reçoit un chèque de 18 000 e en contrepartie de la vente de marchandises au client. Sur ces opérations,
l’entreprise dégage un bénéfice de 8 000 e (18 000 – 10 000 e). Ce résultat engendre une augmentation
du patrimoine de l’entreprise et une nouvelle ressource de 8 000 e.
53
Partie 2 Méthode comptable
Tous les flux réels, monétaires et mixtes sont enregistrés au débit ou au crédit d’un compte.
e Débiter un compte, c’est inscrire une somme au débit de ce compte.
e Créditer un compte, c’est inscrire une somme au crédit de ce compte.
Le 1er janvier, l’entreprise Angot négocie un emprunt de 12 000 e auprès d’une banque. L’entreprise
Exemple
54
Mécanismes de la technique comptable
Le 1er janvier, l’entreprise Angot a négocié un emprunt de 12 000 e auprès de la banque SG.
3
Exemple
L’entreprise constate une augmentation du compte banque au débit pour 12 000 e et l’augmentation
de la dette d’emprunt au crédit pour 12 000 e. Le 1er février, lors du remboursement de l’emprunt,
le compte d’emprunt est débité de 2 000 e et le compte banque est crédité de 2 000 e.
Chapitre
1/01 Obtention emprunt SG 12 000 12 000
1/02 Remboursement emprunt SG 2 000 10 000
Il est possible de présenter les comptes sous une forme plus schématique appelée « compte
en T ».
Les soldes des comptes sont repris dans le bilan et le compte de résultat.
Généralement, on peut retenir :
55
Partie 2 Méthode comptable
Cas de synthèse
Exemple
Le 1er mars, l’entreprise Belami possède un avoir en banque de 10 000 e. Le compte « banque »
présente un solde initial débiteur de 10 000 e, appelé « solde à nouveau ». En mars, Belami réalise
les opérations suivantes :
– le 06-03 : retrait d’espèces en banque et versement en caisse : 1 000 e ;
– le 10-03 : règlement par virement du client Verlaine pour la facture de février : 6 000 e ;
– le 12-03 : règlement par chèque no 7 du fournisseur Rimbaud de la dernière facture : 4 000 e ;
– le 15-03 : achat de marchandises, réglé au comptant par chèque no 8 à Rimbaud : 5 000 e ;
– le 18-03 : vente de marchandises, réglée au comptant par virement de Verlaine : 10 000 e ;
– le 28-03 : frais bancaires prélevés sur le compte : 400 e
Il convient d’analyser les opérations puis de présenter le compte banque.
56
Mécanismes de la technique comptable
3
SYNTHÈSE
Chapitre
Le patrimoine, le bilan et le résultat
57
APPLICATIONS
5 Application
EXO 03.01
TRACTEXPERT Facture No
FA0004
Indiquer :
– Le nom du fournisseur.
– Le nom du client.
– La date de la facture.
– L’échéance de la facture.
– Le montant de la facture : hors taxe, TVA et toute taxe comprise.
– Le montant réglé au comptant au fournisseur.
– Le montant de la dette au fournisseur : solde à payer.
QCM 03.02
58
Applications
APPLICATIONS
3. Le poste « dettes fournisseurs » est inscrit au passif du bilan.
A. Vrai
B. Faux
4. Le poste « emprunt » est inscrit à l’actif du bilan.
A. Vrai
B. Faux
5. Le poste « matériel » de transport est un poste de l’actif circulant.
A. Vrai
B. Faux
6. Les ressources apportées par l’exploitant sont généralement présentées dans les capitaux
propres.
A. Vrai
B. Faux
7. Le poste « stocks de marchandises » est porté en actif immobilisé.
A. Vrai
B. Faux
8. Le résultat n’affecte pas le patrimoine de l’entreprise.
A. Vrai
B. Faux
9. Le résultat est inscrit dans les capitaux propres.
A. Vrai
B. Faux
EXO 03.03
Déterminer la valeur du patrimoine de l’entreprise Tournier sur la base des éléments suivants :
EXO 03.04
Madame de Vigan a apporté les éléments suivants pour les besoins de son entreprise :
Local : 680 000 b
Matériel : 15 000 b
Clientèle : 320 000 b
Banque : 75 000 b
Emprunt : 400 000 b
59
APPLICATIONS
EXO 03.05
EXO 03.06
Les bilans de l’entreprise Rahimi au début et à la fin de l’année N+1 se présentent ainsi :
Bilan au 01/01/N+1 : Actif 3 000 000 – Dettes 1 800 000 = 1 200 000
Bilan au 31/12/N+1 : Actif 4 000 000 – Dettes 2 600 000 = 1 400 000
Déterminer le résultat de l’année N+1 s’il n’y a pas eu de nouvel apport de l’exploitant.
EXO 03.07
Les charges et les produits de l’entreprise Rahimi durant de l’année N+2 se présentent ainsi :
– Achats de marchandises : 180 000 b – Produits financiers : 4 000 b
– Ventes de marchandises : 360 000 b – Impôts et taxes : 8 000 b
– Achats de services extérieurs : 30 000 b – Charges financières : 1 000 b
– Charges de personnel : 86 000 b – Produits exceptionnels : 10 000 b
QCM 03.08
60
Applications
APPLICATIONS
QCM 03.09
EXO 03.10
1. Le total des débits d’un compte Client s’élève à 85 300 e, le total des crédits s’élève à
45 300 e. Déterminer la nature et le montant du solde. Quelle est sa signification ?
2. Le total des débits d’un compte Fournisseur s’élève à 102 600 e, le total des crédits s’élève
à 152 600 e. Quelle est la nature et le montant du solde ? Quelle est sa signification ?
3. Indiquer par une croix (X) dans la colonne qui convient la nature des comptes suivants :
EXO 03.11
61
APPLICATIONS
Présenter le compte Caisse arrêté au 30 juin N, sachant que le 1er juin le montant des espèces
en caisse était de 7 357 e.
EXO 03.12
Durant le mois de mai, M. Rabelais effectue les opérations présentées dans le tableau
ci-après en utilisant son compte bancaire lorsqu’il y a un règlement. Le solde initial du
compte banque en début mai s’élevait à 5 000 e.
Ventes à crédit de
marchandises :
10 000 b
Dépôt en banque par apport
en capital : 10 000 b
62
Applications
APPLICATIONS
Après accord avec les fournisseurs intéressés, elle a retourné les marchandises suivantes et
annulé les achats :
– le 12 mai : 10 unités de marchandise A ;
– le 19 mai : 25 unités de marchandise B.
Le 1er mai N, le compte Achats de marchandises était débiteur de 543 250 b.
63
Partie 2 Méthode comptable
Organisation 4
comptable
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Décrire le processus d’enregistrement des opérations
comptables, depuis le journal jusqu’aux documents de
synthèse.
Ù Analyser les impacts de la tenue d’une comptabilité
d’engagement sur les enregistrements comptables.
Ù Passer de la balance aux documents de synthèse.
Après avoir présenté les mécanismes comptables de la partie double, les notions de bilan et de
compte de résultat, nous allons présenter l’organisation du système comptable. Cette partie
permet de décrire le processus d’enregistrement des opérations comptables depuis le journal
jusqu’aux documents de synthèse tout en approfondissant le fonctionnement et la classifica-
tion des comptes.
65
Partie 2 Méthode comptable
PLAN DU CHAPITRE
66
Organisation comptable
Chapitre
tenue, elle ne peut être invoquée par son auteur à son profit » (CC art. L. 123-23).
La comptabilité, pour être régulière, doit respecter les prescriptions du code de commerce. Ce
dernier précise notamment les obligations en matière d’enregistrement chronologique, de
classement et de durée d’archivage des pièces comptables.
Le Code de commerce ne précise pas la forme du classement. Il peut être chronologique, par
nature (achats/fournisseurs, clients/ventes, salaires, immobilisations...) ou par séquence numé-
rique (no de pièce).
Pour être régulièrement tenue, la comptabilité doit aussi respecter les prescriptions du PCG. Le
caractère fiable et inaltérable des pièces et enregistrements comptables offre une garantie en
matière de preuve.
Fiabilité des pièces comptables : « chaque écriture s’appuie sur une pièce justificative datée, établie
sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en clair de son
contenu pendant les délais requis » (PCG art. 922-2).
Enregistrements irréversibles : « ... toute donnée comptable entrée dans le système de traitement
est enregistrée, sous une forme directement intelligible, sur papier ou éventuellement sur tout
support offrant toute garantie en matière de preuve » (PCG art. 911-4).
« Le caractère définitif des enregistrements du livre-journal et du livre d’inventaire est assuré :
– pour les comptabilités tenues au moyen de systèmes informatisés, par une procédure de
validation, qui interdit toute modification ou suppression de l’enregistrement,
– pour les autres comptabilités, par l’absence de tout blanc ou altération » (PCG art. 921-3).
Lorsque les livres comptables ne sont pas conformes à la réglementation, l’administration fiscale
peut considérer que la comptabilité est irrégulière et n’a pas de valeur probante. Elle invoque
alors le principe de l’inopposabilité aux tiers. La comptabilité est alors rejetée et l’entreprise est
sanctionnée.
Exemples de situations qui peuvent conduire à considérer que la comptabilité est irrégulière ou non
Exemple
probante :
– défaut des pièces justificatives,
– enregistrement non chronologique des opérations,
– enregistrement d’une partie des opérations réalisées,
– insuffisances des données archivées.
Le Conseil d’État a considéré que devait être rejetée comme étant dépourvue de valeur probante une
comptabilité qui n’a pas enregistré la totalité des achats et des ventes (CE, arrêt du 21 juillet 1972, req.
no 81156) ou une comptabilité réduite, par l’effet d’un incendie, au Journal centralisateur et au livre
d’inventaire (CE, arrêts du 6 février 1985, nos 43328 et 43330).
67
Partie 2 Méthode comptable
Pour satisfaire à cette obligation, les écritures comptables enregistrées comportent la référence
de la pièce justificative de l’opération. De même, sur la pièce justificative, il est possible de
reporter le numéro de l’écriture enregistrée.
La documentation sur l’organisation et les procédures comptables décrit le chemin de révision
ou piste d’audit : c’est le cheminement des traitements et des documents qui permettent
d’assurer la reconstitution chronologique des opérations comptables. L’organisation du système
comptable doit permettre à chaque étape de contrôler les données comptables à partir des
pièces justificatives.
Exemple de thèmes abordés dans une documentation sur l’organisation comptable
Cadre
Objecfs
d'applicaon
Règles et
Principes
méthodes
comptables
comptables
Organisaon Organigramme,
comptable matériel ulisé
Documentaon
sur l'organisaon
comptable Classement,
Procédures
saisie,
comptables
enregistrement
Établissement des
Validaon, clôture
comptes
Supports, délais
Archivage
de conservaon
68
Organisation comptable
Tout enregistrement comptable précise l’origine, le contenu et l’imputation de chaque donnée ainsi
4
que les références de la pièce justificative qui l’appuie (PCG 922-1).
Chapitre
L’imputation comptable d’une opération consiste à enregistrer, dans les comptes, les données
de base contenues dans les pièces comptables internes (pièce de caisse, tableau d’amortisse-
ment, factures clients) ou externes (factures fournisseurs, relevés de banque).
En pratique, selon l’organisation définie par l’entité, l’imputation peut être préparée, à partir des
pièces justificatives, par une pré-imputation sur la pièce comptable, en préparant un bordereau
de saisie ou directement sur le logiciel comptable.
Le plan de compte de l’entreprise est établi par référence à celui du PCG (voir chapitre
Normalisation et réglementation comptable, 3 B, le plan de comptes ou nomenclature comp-
table).
Soit la facture suivante, adressée par l’entreprise Tractexpert à son client Rizon.
Exemple
69
Partie 2 Méthode comptable
Montant
Exemple
Le Grand-livre
Le Grand-livre reprend les écritures enregistrées au Journal en les regroupant par compte.
........................................................................................................................
Exemple
........................................................................................................................
........................................................................................................................
70
Organisation comptable
La balance
La balance permet de présenter le solde des comptes du Grand-livre.
La balance n’est pas un document obligatoire imposé par le Code de commerce. Néanmoins, pour
des besoins de synthèse et de contrôle, l’utilisation de ce document est généralisée dans les
systèmes comptables informatisés.
4
Chapitre
Exemple
b. Le système centralisateur
Pour optimiser la répartition du travail dans l’entité (spécialisation des équipes, décentralisation
de la saisie sur différents sites...) ou pour faciliter les contrôles, le Journal et/ou le Grand-livre
peuvent être détaillés en autant de journaux auxiliaires ou de grands-livres auxiliaires que les
besoins de l’entité l’exigent.
Exemple : journal des achats, journal des ventes, journal de trésorerie, journal des salaires,
journal des opérations diverses...
Les journaux auxiliaires seront ensuite centralisés dans un journal unique : « Journal général »
ou « Journal centralisateur ».
Le report des écritures au Journal centralisateur est réalisé au moins une fois par mois. Dans ce
cas, le Journal centralisateur ne présente que le cumul des mouvements mensuels de chaque
Journal auxiliaire.
71
Partie 2 Méthode comptable
De même, il est possible d’ouvrir des grands-livres auxiliaires pour les comptes dont le volume
d’opérations est important. Cela concerne essentiellement les fournisseurs et les clients. Les
écritures des grands livres auxiliaires sont centralisées, au moins une fois par mois, sur le
Grand-livre. Le fractionnement du Grand-livre est indépendant du fractionnement du Journal.
Représentation d’un système comptable avec journaux et grands-livres auxiliaires
Totaux Solde
Documents comptables
Débit Crédit Débit Crédit
Journal X = X Non applicable
Grand livre X = X Y = Y
Balance X = X Y = Y
72
Organisation comptable
Chapitre
Débit Crédit Débit Crédit
Journaux auxiliaires X = X Non applicable
Journal centralisateur (général) X = X Non applicable
3 Correction d’erreurs
Les erreurs d’imputation au Journal
L’erreur peut se produire au niveau des comptes utilisés et/ou des montants.
Le chèque no 331 5247 d’un montant de 64 371 e, adressé au fournisseur Savin le 21-10-N en règlement
Exemple
21-10-N
401 Fournisseurs 64 317
512 Banque 64 317
chèque no 3315247
23-10-N
512 Banque 64 317
401 Fournisseurs annulation écriture du 64 317
21-10
do
Écriture 401 Fournisseurs 64 371
correcte
512 Banque 64 371
chèque no 3315247
23-10-N
401 Fournisseurs 54
512 Banque rectification erreur écriture du 54
23-10 64 371 – 64 317
73
Partie 2 Méthode comptable
D La piste d’audit
S’il est bien sûr nécessaire de connaître les schémas comptables relatifs aux opérations
courantes et aux travaux d’inventaire, il ne faut pas négliger le respect des obligations relatives
à l’organisation pratique de la comptabilité. La qualité de l’organisation des procédures
comptables permet de respecter les prescriptions du code de commerce et du PCG. Elle assure
la traçabilité des opérations comptables. La rigueur portée dans l’enregistrement comptable
permet de reconstituer chronologiquement et de façon exhaustive les opérations économiques
de l’entreprise. Lorsque les livres comptables ne sont pas conformes à la réglementation, la
comptabilité peut être rejetée par l’administration fiscale ou par le tribunal de commerce.
Une opération économique peut se caractériser par plusieurs flux de ressources ou d’emploi qui
respectent cette égalité.
Le 6 janvier, Monsieur Péguy, achète au fournisseur Rolland des marchandises pour un montant de
Exemple
74
Organisation comptable
Chapitre
On retrouve ces classes de comptes dans le bilan et le compte de résultat, à l’exception des
comptes de la classe 8. Ces derniers permettent de suivre les engagements de la société qui ne
sont pas comptabilisés au bilan. Ces informations sont portées dans l’annexe des comptes
annuels.
75
Partie 2 Méthode comptable
Montant
Date No compte Libellé
Débit Crédit
... ... ... ...
... ... ...
Il est possible d’utiliser une représentation simplifiée du livre journal.
Le 6 janvier, Monsieur Péguy, achète au fournisseur Rolland des marchandises pour un montant de
Exemple
06-01-N
Le 2 janvier N, Mme N’Diaye reprend un fonds de commerce de parfumerie. Elle apporte person-
Exemple
nellement 900 000 3 et emprunte 600 000 3. L’ensemble de ces fonds est déposé au compte
bancaire ouvert au nom de l’entreprise. Le 5 janvier, elle fait l’acquisition du fonds de commerce aux
conditions suivantes :
Fonds commercial 200 000 3
Local commercial 680 000 3
Matériels de bureau 32 000 3
Stock de marchandises 215 000 3
L’ensemble est réglé au comptant par chèque bancaire no 315 610.
Le 7 janvier, elle effectue un retrait d’espèces de la banque pour alimenter la caisse : 3 000 3
(Chèque no 315 611).
Le 9 janvier, elle règle par chèque bancaire no 315 612 divers travaux d’aménagement du magasin :
14 200 3.
Le 10 janvier, elle achète des marchandises au fournisseur Senghor (facture 4103) pour un montant
de 9 400 3. La moitié est réglée au comptant par chèque bancaire no 315 613, le reste est réglé à crédit.
Le 15 janvier, elle comptabilise la facture no F0101N ventes de la quinzaine :
– à crédit : 3 950 3 ;
– contre chèques remis immédiatement à l’encaissement à la banque : 13 620 3.
02-01-N
05-01-N
76
Organisation comptable
53 Caisse
07-01-N
3 000
4
512 Banque 3 000
Retrait espèces Ch no 315 611
Chapitre
09-01-N
10-01-N
15-01-N
2 Le grand-livre
Le grand-livre reprend les écritures enregistrées au journal en les regroupant par compte. Les
comptes sont classés en ordre numérique croissant conformément à la liste des comptes du plan
comptable général (recueil des normes comptables). Le grand-livre reprend, pour chaque
compte, les écritures dans l’ordre chronologique.
Le grand-livre fait apparaître les soldes de chaque compte et permet de vérifier la cohérence des
soldes à une date donnée.
77
Partie 2 Méthode comptable
78
Organisation comptable
Chapitre
10-janv Ventes Facture F0101N 17 570 17 570
Il est possible de présenter les comptes du grand livre sous forme simplifié : « comptes en T ».
3 La balance
La balance permet de présenter les soldes des comptes de l’entreprise à partir du grand-livre.
Les comptes sont toujours classés en ordre numérique croissant conformément au plan
comptable général.
La balance est un instrument de contrôle. Elle permet d’avoir une vision synthétique sur les
comptes, à une date donnée, pour vérifier la cohérence économique du solde des comptes.
À tout moment, on doit pouvoir vérifier les égalités suivantes :
Totaux Solde
Documents comptables
Débit Crédit Débit Crédit
Grand livre X=X Y=Y
Balance X=X Y=Y
79
Partie 2 Méthode comptable
Montants Soldes
No comptes Intitulé des comptes
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
101 Capital 900 000 900 000
164 Emprunt 600 000 600 000
207 Fonds commercial 200 000 200 000
213 Constructions 680 000 680 000
2181 Installations, aménagements 14 200 14 200
2183 Matériel bureau et informatique 32 000 32 000
37 Stocks de marchandises 215 000 215 000
401 Fournisseurs 4 700 4 700
411 Clients 3 950 3 950
512 Banque 1 513 620 1 148 900 364 720
53 Caisse 3 000 3 000
607 Achats de marchandises 9 400 9 400
707 Ventes de marchandises 17 570 17 570
TOTAUX 2 671 170 2 671 170 1 522 270 1 522 270
1 Le compte de résultat
Le résultat traduit la performance de la gestion sur une période donnée. Si les produits sont
supérieurs aux charges, le résultat est un bénéfice et traduit un enrichissement de l’entreprise.
Si les charges sont supérieures aux produits, le résultat est une perte et traduit un appauvris-
sement de l’entreprise.
Montants Soldes
No comptes Intitulé des comptes
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
607 Achats de marchandises 9 400 9 400
707 Ventes de marchandises 17 570 17 570 >>>
80
Organisation comptable
CHARGES
Achats de marchandises
COMPTE DE RÉSULTAT du 1er janvier au 15 janvier N
Montants
9 400
PRODUITS
Ventes de marchandises
Montants
17 570
4
Total des charges 9 400 Total des produits 17 570
Bénéfice 8 170 Perte
Chapitre
2 Le bilan
Le bilan présente, à une date donnée, la situation financière et le patrimoine de l’entreprise.
Il reprend les soldes des comptes de classe 1 à 5, réparties entre l’actif et le passif.
La différence entre les soldes débiteurs et créditeurs des comptes de classe 1 à 5 de la balance
permet de retrouver le résultat de la période.
Montants Soldes
N° Comptes Intitulé des comptes
Débits Crédits Débiteurs Créditeurs
101 Capital 900 000 900 000
164 Emprunt 600 000 600 000
207 Fonds commercial 200 000 200 000
213 Constructions 680 000 680 000
2181 Installations, aménagements 14 200 14 200
2183 Matériel bureau, informatique 32 000 32 000
37 Stocks de marchandises 215 000 215 000
401 Fournisseurs 4 700 4 700
411 Clients 3 950 3 950
512 Banque 1 513 620 1 148 900 364 720
53 Caisse 3 000 3 000
TOTAUX comptes 1 à 5 2 661 770 2 653 600 1 512 870 1 504 700
Résultat = soldes débiteurs – soldes créditeurs 8 170
>>>
81
Partie 2 Méthode comptable
>>>
BILAN au 15 janvier N
ACTIF Montants PASSIF Montants
Actif immobilisé Capitaux propres
Fonds commercial 200 000 Capital 900 000
Constructions 680 000 Résultat 8 170
Installations, aménagements 14 200
Matériel bureau et informatique 32 000 Dettes
Actif circulant Emprunt 600 000
Fournisseurs 4 700
Stocks de marchandises 215 000
Clients 3 950
Banque 364 720
Caisse 3 000
Total 1 512 870 Total 1 512 870
SYNTHÈSE
82
Applications
Chapitre
3 Applications
QCM 04.01
83
APPLICATIONS
QCM 04.03
84
Applications
APPLICATIONS
EXO 04.04
EXO 04.05
Solde au 1/03/N
No Compte Intitulé des comptes
Débit Crédit
101 Capital 30 000
2183 Matériel bureau 20 000
2184 Matériel transport 0
401 Fournisseurs 30 000
411 Clients 4 000
512 Banque 40 000
53 Caisse 16 000
607 Achats marchandises 60 000
616 Primes d’assurance 0
707 Ventes marchandises 80 000
Totaux 140 000 140 000
1. Présenter la balance fin mars en tenant compte des soldes au 1er mars et des opérations
réalisées en mars (exercice 4.04).
2. Déterminer le résultat réalisé par Chalandon sur le premier trimestre de l’année N.
3. Présenter le bilan et le compte de résultat à la fin du premier trimestre.
N.B : on ne tient pas compte de la TVA et des stocks de marchandises.
85
APPLICATIONS
EXO 04.06
L’entreprise Bernanos a été créée le 1er janvier N. Le bilan de l’entreprise au 1er mai N
présente les soldes ci-après :
Compte 401 – dettes fournisseurs = 20 000 b
Compte 164 – emprunts = 80 000 b
Compte 211 – terrains = 120 000 b
Compte 43 – dettes sociales = 10 000 b
Compte 411 – clients = 20 000 b
Compte 512 – banque = 20 000 b
Compte 101 – capital = 30 000 b
1. Déterminer le résultat dégagé par l’entreprise dans les premiers mois de l’année N.
2. Présenter le bilan au 1er mai N.
EXO 04.07
Durant le mois de mai, l’entreprise Bernanos a réalisé les opérations présentées dans le
tableau ci-après.
16 mai : Remboursement de
l’emprunt : 10 000 b
86
Applications
APPLICATIONS
EXO 04.08
L’entreprise Bernanos a été créée le 1er janvier N. Durant les 4 premiers mois de l’année,
les ventes de marchandises s’élèvent à 40 000 e et les achats de marchandises à 20 000 e.
1. En reprenant les soldes de début mai (exercice 4.06) et les écritures du mois de mai de
l’entreprise Bernanos (exercice 4.07), présenter les comptes du grand-livre fin mai.
2. Présenter la balance fin mai.
3. Présenter le bilan et le compte de résultat à la fin du mois de mai.
87
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Documents 5
commerciaux
Chapitre
et modalités
de règlement
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Différencier les pièces justificatives comptables
(factures...) des autres documents (devis, bons de
commande, pro forma...).
Ù Citer les différentes modalités de règlement des dettes et
créances.
Ù Expliquer le mécanisme de la TVA.
Toute entreprise a pour mission de vendre des produits ou des services. Il est important de bien
comprendre la nature de ces activités avant de connaître les règles qui régissent l’établissement
des documents commerciaux. Les transactions commerciales réalisées par les entreprises sont
soumises à un impôt indirect sur la consommation appelé Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et
dont les règles doivent être connues car elles impactent directement les documents échangés
entre les partenaires commerciaux.
89
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
90
Documents commerciaux et modalités de règlement
Chapitre
des ventes de biens et de services réalisées par l’entité avec les tiers dans le cadre de son activité
professionnelle normale et courante :
Ventes de
Acvité industrielle impliquant la transformaon de
produits
maères en produits finis
fabriqués
Ventes de
Acvités annexes à l'acvité principale comme la locaon
produits
ou le transport de biens
accessoires
Une bonne analyse de l’activité de l’entreprise permettra par la suite d’identifier les comptes
adaptés pour l’enregistrement des ventes ainsi que ceux des achats liés.
Une même entreprise peut avoir différentes activités principales comme vendre des biens
(activité commerciale) et en assurer la réparation (prestation de services).
91
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
B La facture
La facture est un document commercial qui détaille les prestations ou les marchandises vendues.
Elle est parfois appelée Facture de DOIT car elle indique ce que le client doit au fournisseur.
Elle doit obligatoirement être établie dans la plupart des cas et notamment lors :
– de toute prestation de service ou toute vente de marchandises entre professionnels ;
– de la vente d’une marchandise d’un professionnel à un particulier, seulement si celui-ci le
demande ou en cas de vente à distance (sinon un ticket de caisse suffit) ;
– de la prestation d’un service entre un professionnel et un particulier lorsque le montant
dépasse 25 b TTC, ou si le client le demande quel que soit le montant.
Elle comporte de nombreuses mentions obligatoires.
En cas de non-établissement de la facture ou de non-respect des mentions obligatoires de la
facture, le dirigeant encourt des sanctions pénales et fiscales.
92
Documents commerciaux et modalités de règlement
Chapitre
Concernant le vendeur Commerçant : numéro RCS (Registre du commerce et des
sociétés)
Artisan : numéro au répertoire des métiers
Entrepreneur individuel : Nom et prénom – Adresse
Société : Dénomination sociale – Numéro SIRET – adresse
– forme juridique – capital
Concernant l’acheteur Nom ou dénomination sociale
Adresse
Concernant la vente Date de livraison (biens) ou de fin d’exécution (services)
Désignation détaillée des produits / services vendus +
Quantités
Prix catalogue
Réductions commerciales de prix
Majorations de prix (pour frais de transport ou
d’emballage par exemple)
Réduction pour escompte
Concernant la TVA Numéros d’identification à la TVA pour le vendeur et
pour l’acheteur
Taux de TVA applicable et montant de la TVA
correspondante
Concernant la somme que le client doit Somme totale à payer HT (hors taxes)
payer Somme totale à payer TTC (toutes taxes comprises)
Pour un client professionnel : date à laquelle le règlement
doit intervenir – conditions d’escompte – pénalités
applicables en cas de retard de paiement
93
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Afin de déterminer de façon précise le montant des réductions, de la TVA et de la somme due
par le client, les calculs de la facture doivent s’enchaîner dans un ordre précis :
Règle 1 Les réductions commerciales sont toujours calculées avant les réductions financières.
Règle 2 En cas de réductions commerciales multiples, elles sont calculées en cascade,
successivement l’une après l’autre.
Règle 3 Une réduction commerciale exprimée en 1 est toujours déduite en dernier, après les
réductions exprimées en %.
Règle 4 L’escompte se calcule sur la base du Net commercial, après déduction des réductions
commerciales.
Règle 5 La TVA est toujours calculée sur la base du Net financier, après déduction de l’ensemble
des réductions portées sur la facture.
Le 10/10, l’entreprise VELOCITY adresse la facture F1092 à son client Cycle-Alpes, compte tenu des
Exemple
éléments suivants :
– 30 kits de réparation au prix unitaire HT de 20 3 ;
– 20 selles au prix unitaire HT de 70 3 ;
– 100 cadenas renforcés au prix unitaire de 10 3 ;
– si la commande dépasse 2 000 3, le client bénéfice d’une remise de 10 % ;
– en sa qualité de revendeur, le client Cycle-Alpes, bénéficie également d’une remise de 20 % sur sa
commande ;
– les selles ayant un défaut de coloration, un rabais exceptionnel de 160 3 HT est également pris en
compte.
– un escompte de 2 % est accordé pour règlement sous huitaine. >>>
94
Documents commerciaux et modalités de règlement
VELOCITY
F1092 – 10/10
CYCLE-ALPES
5
Q PU M
Kits 30 20 600
Chapitre
Selles 20 70 1 400
Cadenas 100 10 1 000
Montant HT 3 000
Remise 10 % 300 R1 : réductions commerciales avant réductions financières
Net commercial 1 2 700
Remise 20 % 540 R2 : remise de 20 % calculée sur le 1er net commercial
Net commercial 2 2 160
Rabais (selles) 160 R3 : une remise en 2 est appliquée après les remises en %
Net commercial 3 2 000
Escompte 2 % 40 R4 : escompte calculé sur le net commercial
Net financier 1 960
TVA à 20 % 392 R5 : la TVA est calculée sur la base du net financier
Net à payer 2 352
C La facture d’avoir
L’avoir est un document commercial qui vient modifier postérieurement à une vente les
conditions initiales de l’opération en indiquant la somme que le fournisseur doit à son client. C’est
donc l’inverse d’une facture de doit.
Le client a retourné des produits qu'il ne souhaite pas Avoir pour retour de
conserver marchandises
Pour quelles
raisons Elle accorde a posteriori une remise, un rabais ou une Avoir pour réducon
l'entreprise émet- ristourne commerciale
elle un avoir ?
Le client a réglé sa facture avant l'échéance fixée au Avoir pour réducon
départ financière
Dans le cas d’un retour de marchandises, le fournisseur émet l’avoir aux conditions initiales de
la vente, soit après déduction éventuelle des remises commerciales et financières inscrites sur
la facture d’origine.
La structure d’une facture d’avoir est identique à celle d’une facture de vente. Les seules
mentions modifiées sont la référence du document (qui mentionne un avoir) et la dernière ligne
qui précise qu’il s’agit d’une dette du vendeur envers son client (Net à votre crédit).
95
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Lorsqu’une facture mentionne un escompte qui sera consenti en cas de paiement comptant ou
sous un certain délai, il est admis que le vendeur soit dispensé d’adresser un avoir à son client,
sous réserve qu’une mention sur la facture le précise. Le vendeur peut aussi renoncer à
l’application de la TVA correspondant à l’escompte offert ; il doit, dans ce cas, apposer sur sa
facture une mention précisant que l’escompte est « net de taxe ».
A Le calcul de la TVA
Le calcul de la TVA est réalisé par le vendeur et le montant de la TVA est indiqué sur la facture
qu’il destine au client :
Montant de la TVA
= base de calcul Z taux de TVA
96
Documents commerciaux et modalités de règlement
La base de calcul de la TVA devrait être la valeur ajoutée produite par l’entreprise. Dans la mesure
où il n’est pas envisageable de demander aux entreprises de déterminer cette valeur ajoutée
pour chaque opération, le vendeur est amené :
– dans un premier temps à facturer aux clients la TVA sur les opérations imposables réalisées
(ventes de biens, prestations de service) ;
5
– dans un deuxième temps, à déduire en contrepartie la TVA versée lors des opérations d’achat
aux fournisseurs (achats de biens et de services).
Chapitre
2 Les taux de TVA
Au 01/01/2019, les taux de TVA diffèrent selon la nature des opérations réalisées :
5 1 6
Conversion des sommes sous la forme d’une fraction de la valeur HT
5 5 5
5 1 6
Conversion des sommes sous la forme d’une fraction de la valeur TTC
6 6 6
Une entreprise facture des marchandises à son client pour une valeur de 500 e HT :
Exemple
97
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
B Le mécanisme de la TVA
L’entreprise qui exerce une activité commerciale est chargée de collecter la TVA. L’impôt ainsi
collecté est reversé à l’État par chacun des acteurs de la chaîne commerciale. Seul le consom-
mateur final supporte in fine l’impôt.
La TVA n’est par conséquent pas une charge pour l’entreprise qui agit comme un opérateur de
collecte pour l’État et qui peut déduire en contrepartie la TVA versée aux entreprises tierces. En
revanche, la TVA représente, en bout de chaîne, une charge pour le consommateur final qui n’est
pas assujetti.
L’entreprise BUROPLUS commercialise au sein de son réseau de boutiques des meubles en bois fabriqués
Exemple
par la menuiserie industrielle BOIS DES VOSGES, dont un modèle de table avec allonges.
Chaque table est acquise 600 e HT auprès du fournisseur vosgien BOIS DES VOSGES puis revendue
1 000 e HT au consommateur final.
La valeur ajoutée produite par BUROPLUS sur la vente de chaque table s’élève à :
1 000 – 600 = 400 e HT
L’entreprise BUROPLUS facture au client final un montant de 1 000 e HT.
La TVA collectée par BUROPLUS pour le compte de l’État est de :
1 000 Z 20 % = 200 e
Le client devra régler un total de :
1 000 + 200 = 1 200 e TTC
Le fournisseur BOIS DES VOSGES facture à l’entreprise BUROPLUS un montant de 600 e HT.
La TVA payée à cette occasion par BUROPLUS s’élève à :
600 Z 20 % = 120 e
L’entreprise BUROPLUS devra régler un total de :
600 + 120 = 720 e TTC
L’entreprise BUROPLUS devra reverser à l’État l’excédent de la TVA collectée sur la TVA déductible :
200 – 120 = 80 e de TVA
Le montant de la TVA reversée correspond à 20 % de la valeur ajoutée produite :
400 Z 20 % = 80 e de TVA
98
Documents commerciaux et modalités de règlement
L’exigibilité de la TVA définit la date à laquelle l’entreprise se doit de reverser au Trésor public
la TVA qu’elle a collectée auprès des clients.
Dans la pratique, c’est à cette date que la TVA sera inscrite dans le compte de TVA collectée chez
le vendeur (et de TVA déductible chez l’acheteur) en vue de déterminer en fin de mois le montant
de la TVA effectivement due au Trésor public.
5
1 Règles applicables aux ventes de biens
Lorsqu’une entreprise vend des biens, fait générateur et exigibilité sont concomitants.
Chapitre
La TVA sera donc collectée à l’établissement de la facture et deviendra déductible chez l’acheteur
à cette même date.
Le 15/01, l’entreprise BOIS DES VOSGES livre à son client BUROPLUS dix tables en bois pour un total de
Exemple
99
APPLICATIONS
4 Applications
QCM 05.01
100
Applications
APPLICATIONS
EXO 05.02 Analyser la structure d’une facture
Travail à faire
Sachant que le taux de TVA applicable est de 20 %, déterminer les informations manquantes
dans le tableau suivant.
HT 2 000 2 500
TVA 700 300
TTC 1 200 3 600
101
APPLICATIONS
Travail à faire
Rattacher les opérations commerciales de l’entreprise à la catégorie de produit adaptée.
Travail à faire
Pour l’entreprise VELOCITY, établir de façon schématique les factures de doit et d’avoir pour
les opérations suivantes :
a) 05/10/N Facture F1088 adressée à VELORUTION pour 64 selles silicone à 25 e HT chacune ;
remise 5 %.
b) 06/10/N Facture F1089 adressée à CYCLOPLUS, pour 20 guidons à 45 e HT l’un. Le client
s’engage à régler sous 8 jours et un escompte de 2 % est accordé.
c) 08/10/N Facture F1091 adressée à l’entreprise SPORTECO, pour 50 freins à disques BX45 à
92 e HT l’un. Une remise de 10 % est appliquée. Le client s’engageant à régler sous 8 jours, un
escompte de 2 % est accordé.
d) 10/10/N Facture F1092 adressée à CYCLE-ALPES : 30 kits de réparation au prix unitaire HT
de 20 e ; 20 selles au prix unitaire de 70 e HT ; 100 cadenas renforcés au prix unitaire de 10 e.
Si la commande dépasse 2 000 e, le client bénéfice d’une remise de 10 %. En sa qualité de
revendeur, le client Cycle-Alpes bénéficie également d’une remise de 20 % sur sa commande.
Les selles ayant un défaut de coloration, un rabais exceptionnel de 160 e HT est également pris
en compte.
e) 11/10/N Avoir AV659 adressé à CYCLE-ALPES qui retourne les kits à la suite d’une erreur de
commande.
f) 12/10/N Avoir AV660 adressé à VELORUTION pour un rabais de 100 e HT consécutif à un
retard de livraison.
102
Applications
APPLICATIONS
g) 13/10/N Avoir AV661 adressé à SPORTECO pour une ristourne : le chiffre d’affaires du
trimestre précédent s’élève à 12 500 e HT. La ristourne se calcule à partir du tableau suivant :
L’entreprise OLDSCHOOL fabrique des skis en bois haut de gamme de façon artisanale.
Chaque paire de ski est vendue 2 000 b HT.
Pour fabriquer ces skis, elle utilise des pièces de bois achetées 400 b HT à un fournisseur des
Pyrénées. L’artisan passe une cinquantaine d’heures à fabriquer chaque paire de ski, pour
un coût de 1 200 b.
Travail à faire
Analyser la situation de l’entreprise OLDSCHOOL au regard de la TVA en répondant aux
questions suivantes.
1. Quelle est la marge dégagée par l’entreprise OLDSCHOOL sur chaque paire de ski ?
2. Quelle est la valeur ajoutée produite par l’entreprise (vente – consommations intermé-
diaires) ?
3. Quelle TVA l’entreprise OLDSCHOOL facture-t-elle au client ?
4. Quelle TVA va-t-elle devoir payer à son fournisseur de bois ?
5. Quel montant de TVA va-t-elle reverser à l’État ?
6. Quel prix le consommateur final (un particulier) doit verser pour acquérir une paire de
skis ?
7. Quel est l’impact de la TVA sur le consommateur final ?
8. Quel est l’impact de la TVA pour l’entreprise OLDSCHOOL ?
103
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Achats et ventes 6
de biens
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les transactions courantes dans
les comptes individuels.
Au cœur du modèle économique de l’entreprise, les opérations commerciales réalisées avec les
tiers, clients et fournisseurs, représentent une partie significative des enregistrements comp-
tables. Ce chapitre permet de recenser les principaux mécanismes comptables qui s’appliquent
aux achats et aux ventes de biens réalisés sur le territoire français.
105
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
106
Achats et ventes de biens
Chapitre
la composent permet de préparer les enregistrements comptables.
20/10 2
411 Client SOURAIN 3 410 098
665 Escompte accordé 8 885
707 Ventes de marchandises 5 68 500
44571 TVA collectée 7 71 683
Facture SOURAIN no F1065 9
107
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
108
Achats et ventes de biens
6
Exemple
Chapitre
Vélo électrique 1 000 411 Client Sourain 1 134
Kit de réparation 50 7071 Ventes de vélos (1 000 Z 0,9) 900
Remise fidélité 10 % 105 7072 Ventes d’accessoires (50 Z 0,9) 45
Net commercial 945 44571 TVA collectée 189
TVA à 20 % 189
Net à payer 1 134
La personnalisation du plan comptable est laissée au libre choix de l’entreprise, avec deux
contraintes à respecter :
– la racine des comptes doit respecter la liste des comptes du PCG avant d’être subdivisée ;
– le nombre de caractères de chaque compte est limité par le paramétrage du logiciel de
comptabilité utilisé (souvent 6 caractères pour un paramétrage standard, qui peut être étendu
selon les possibilités offertes par le logiciel de comptabilité).
109
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
À la date du paiement
À la date de la facture Le compte 411 est crédité
La somme due par le client est Le compte débité dépend de la nature du règlement :
inscrite au débit du compte 411 - 512. Banque (chèque ou virement)
- 531. Caisse (espèces)
2 Vente au comptant
Dans le cas d’une vente au comptant, le règlement du client intervient de façon concomitante
à la vente. Afin de respecter la spécialisation des journaux comptables et l’existence d’une pièce
justificative propre à chaque écriture, une vente au comptant est enregistrée en deux temps à
une seule et même date.
1 Enregistrement de la facture de vente (constatation d’une créance client – au débit)
2 Enregistrement de l’encaissement (solde de la créance client – au crédit)
Le 22/10 1 22/10
Vente de marchandises 2 000 411 Client 2 400
TVA à 20 % 400 707 Ventes de marchandises 2 000
Net à payer 2 400 44571 TVA collectée 400
Paiement comptant en espèces Facture no x
2 22/10
531 Caisse 2 400
411 Client 2 400
Pièce de caisse no xx
110
Achats et ventes de biens
Le 15/10, un client passe une commande de produits pour une valeur de 500 e HT.
6
Exemple
15/10
531 Caisse 50
4191 Client – avances et acomptes reçus sur commandes 50
Acompte sur commande noxx
Chapitre
Au moment de la livraison des marchandises, la facture est émise par le fournisseur. L’avance
versée de façon anticipée par le client est déduite du montant TTC pour le calcul du net à payer :
Le compte 411 reprend la somme
que le client doit encore à
l’entreprise
Facture 123 du 31/10
Vente de marchandises 500 31/10
Montant HT 500 411 Client 550
TVA à 20 % 100 4191 Client – avances et acomptes reçus 50
Montant TTC 600 707 Ventes de marchandises 500
Acompte versé 50 44571 TVA collectée 100
Net à payer 550 Facture n° 123
Le compte 4191 est soldé
La vente a eu lieu
À noter : Le versement anticipé d’un client sur une vente de biens n’est pas soumis à TVA, le fait
générateur n’étant pas encore eu lieu : pour une vente de biens, le fait générateur est la délivrance
du bien.
Le principe d’enregistrement comptable d’un achat de biens suit exactement les mêmes règles
que celles d’une vente, avec une inversion complète du sens des opérations et une adaptation
des numéros de compte à la comptabilité de l’acheteur.
111
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Le 15/11, le magasin de sport SPORTEO passe commande auprès de son fournisseur VELOCITY de 3 vélos
Exemple
électriques au prix unitaire de 1 000 e et verse pour confirmer cette commande 200 e d’avance par
virement.
15/11
4091 Fournisseur – avance versée 200
512 Banque 200
Avance Velocity – Virement
Les vélos sont livrés le 05/12. La facture est reçue immédiatement par mail et mentionne un escompte
de 1 %, SPORTEO s’étant engagé à régler sous huitaine.
112
Achats et ventes de biens
Chapitre
Comment sont traitées les réducons sur vente en comptabilité ?
Le 15/10, une entreprise émet l’avoir no 164 pour escompte d’une valeur de 15 e HT.
Exemple
La mention « net de taxe » sur un avoir pour escompte signifie que le vendeur renonce à
l’application de la TVA sur le document. C’est souvent le cas lorsque la valeur de la TVA remise
en cause est faible.
113
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Un fournisseur peut accorder sur un seul et même avoir des remises de différentes natures. Une
vigilance s’impose alors pour analyser l’opération avant de l’enregistrer.
114
Achats et ventes de biens
Une entreprise émet un avoir le 15/10/N sur lequel figurent les éléments suivants :
6
Exemple
Chapitre
initialement dans le compte 701. initialement dans le compte 607.
Les produits retournés sont inscrits au débit du Les produits retournés sont inscrits au crédit du
compte 701 pour minorer la vente. compte 607 pour minorer l’achat.
Le rabais complémentaire s’inscrit au débit du Le rabais complémentaire s’inscrit au crédit du compte
compte 7091. 6097.
15/10/N 15/10/N
701 Ventes de produits finis 700 401 Fournisseurs 1 440
RRR accordés / ventes Achats de
7091 500 607 700
de produits finis marchandises
RRR
44571 TVA collectée 240 6097 obtenus / achat de 500
marchandises
TVA
411 Client 1 440 44566 240
déductible / ABS
Avoir émis pour retour Avoir reçu pour retour et
et rabais rabais
115
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
VELOCITY
……
Facture n°F1066 SAS SOURAIN
……..
Désignation Quantité Prix unitaire Montant
Vélos électriques 9 1 000 9 000
Sacoches 20 50 1 000
Montant HT 10 000 Le port facturé est
inclus dans la
Frais de port 150 base taxable à la
TVA
Total HT 10 150
TVA à 20 % 2 030
Net à payer TTC 12 180
Conformément aux conditions générales de vente, des frais de port ont été facturés au client.
Enregistrement de cette facture chez VELOCITY, le vendeur :
Date facture
411 Client SOURAIN 12 180
707 Ventes de marchandises 10 000
7085 Ports et frais accessoires facturés 150
44571 TVA collectée 2 030
Facture SOURAIN no F1066
2 Remboursement de débours
Le vendeur agit dans ce cas sur mandat de la part du client à qui il va rendre compte du montant
de la dépense exacte. Il ne s’agit pas pour lui d’un complément de facturation mais d’une somme
récupérée auprès du client après qu’elle ait été engagée avec un prestataire extérieur (un
transporteur par exemple). La dépense est inscrite TTC sur la facture de vente, faisant apparaître
la valeur de la TVA incluse de façon à ce que le client puisse ensuite la déduire.
116
Achats et ventes de biens
6
Exemple
transporteur en charge de cette livraison, émet une facture de 150 e HT, soit 180 e TTC, enregistrée de la
façon suivante :
Chapitre
Facture TransExp pour livraison Sourain
VELOCITY émet ensuite la facture suivante, refacturant le transport réalisé pour le compte de son
client :
Date facture
411 Client SOURAIN 12 180
707 Ventes de marchandises 10 000
44571 TVA collectée 2 000
467 Autres comptes débiteurs ou créditeurs 180
Facture SOURAIN no F1066
117
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Selon le système de présentation des comptes adopté par l’entreprise (présentés dans le
chapitre 25), l’enregistrement d’une même facture d’achat chez le client sera réalisé de
3 manières différentes :
118
Applications
SYNTHÈSE
Chapitre
– remises financières
= net financier
+ TVA
= TTC
– avance versée
= Net à payer
Enregistrement comptable des opérations commerciales
4 Applications
QCM 06.01
1. Un achat au comptant doit être enregistré en deux temps : l’achat dans une première
écriture, puis le paiement dans une deuxième écriture.
A. Vrai
B. Faux
2. L’entreprise a la possibilité de personnaliser la liste des comptes de ventes pour l’adapter
à son activité.
A. Vrai
B. Faux
3. Les comptes 609 et 709 ne sont utilisés que pour l’enregistrement comptable d’une facture
d’avoir.
A. Vrai
B. Faux
4. Le compte 765 est débité lors de l’enregistrement d’une facture d’achat.
A. Vrai
B. Faux
119
APPLICATIONS
5. Le compte 665 est crédité lors de l’enregistrement d’un avoir émis pour retour de
marchandises ayant bénéficié d’un escompte.
A. Vrai
B. Faux
6. Les avances reçues sur la vente de biens sont soumises à TVA.
A. Vrai
B. Faux
7. Les acomptes versés à un fournisseur constituent des charges.
A. Vrai
B. Faux
8. Les frais accessoires engagés par l’entreprise vendeuse en son nom sont soumis à TVA lors
de la refacturation au client.
A. Vrai
B. Faux
9. Les frais accessoires d’achat sont toujours enregistrés dans les comptes de charge par
nature.
A. Vrai
B. Faux
10. Une entreprise présentant ses comptes selon le système développé doit obligatoirement
inclure les frais accessoires dans le compte d’achat.
A. Vrai
B. Faux
11. Le sens naturel d’un compte client est débiteur.
A. Vrai
B. Faux
Travail à faire
Pour chacune des opérations, indiquez la valeur qui apparaîtra sur la facture de vente pour les
éléments suivants :
– le net commercial,
– la TVA,
– le net à payer.
120
Applications
APPLICATIONS
EXO 06.03 Enregistrer les opérations commerciales : acomptes ; réductions ; frais
accessoires ; avoirs
Travail à faire
Enregistrer ces opérations au journal de la société PROMOFUN.
Situation 1
Le 01/10/N, l’entreprise LORIN adresse à son client MOURET une facture de vente de produits
finis s’élevant à 4 200 b, TVA incluse au taux normal. Elle reçoit le jour même la facture du
transporteur UPW pour 50 b HT. Conformément à ses conditions générales de vente, elle
effectue le transport à titre gratuit.
Situation 2
Le 02/10/N, l’entreprise SOULAS adresse à son client ALVENE la facture suivante :
Marchandises 1 500 b HT, frais de port 25 b HT. Les frais de port, engagés par l’entreprise
SOULAS, sont réglés en espèces le jour même à l’entreprise COLIPLUS et s’élèvent à 24 b TTC.
Situation 3
Le 03/10/N, l’entreprise MARGET adresse à son client ROCHE la facture suivante : marchan-
dises 1 200 b HT, TVA au taux normal, Port payé pour compte 120 b (dont 20 b de TVA). La
facture du transporteur SPEED a été réglée par virement le jour même. L’entreprise ROCHE
présente ses comptes selon le système développé.
Travail à faire
Pour chacune de ces situations, enregistrer les opérations :
– au journal du fournisseur
– au journal du client (on suppose que les achats concernent des marchandises)
121
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Gestion 7
des emballages
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Distinguer les emballages ayant la nature de charge et
ceux ayant la nature d’immobilisation.
Ù Évaluer et comptabiliser les transactions courantes dans
les comptes individuels.
Les biens livrés aux clients sont, dans la très grande majorité des cas, emballés par le vendeur
de manière à faciliter le transport et protéger la marchandise vendue.
Selon la nature de l’emballage, le traitement comptable à respecter est différent.
123
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
124
Gestion des emballages
Chapitre
Emballage perdu contenu sans obligaon de restuon de
la part du client
Catégories d'emballage
Emballage suscepble d'être
provisoirement conservé par le client et
Emballage récupérable
que le vendeur s'engage à reprendre
dans des condions déterminées
L’entreprise VELOCITY acquiert un lot de cartons renforcés. Ces cartons permettent d’emballer la
Exemple
marchandise pour faciliter la livraison. Les clients ne sont pas tenus de les restituer. Il s’agit bien
d’emballages perdus. L’entreprise fait le choix de les suivre en stock.
Elle reçoit de la part de son fournisseur Cartons & Cie la facture suivante :
125
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Selon la catégorie à laquelle on peut rattacher l’emballage, l’enregistrement d’une même facture
d’achat pourra donc être réalisé de 2 manières différentes.
Le 15/03, l’entreprise VELOCITY achète à son fournisseur PACK un caisson renforcé pour transporter les
Exemple
vélos haut de gamme lors des livraisons clients. Ce caisson coûte 1 000 e HT. Selon que l’emballage est
identifiable ou non, l’écriture comptable diffère :
e Cas 1 : le caisson est identifié de façon précise par un matricule. Le client devra restituer à VELOCITY
ce caisson en particulier et pas un autre caisson :
– l’emballage est immobilisé car il constitue un bien identifiable du patrimoine destiné à être utilisé
durablement ;
– les comptes de TVA et fournisseur sont adaptés aux acquisitions d’immobilisations.
15/03
2186 Emballages récupérables 1 000
44562 TVA déductible sur immobilisations 200
404 Fournisseur d’immobilisations PACK 1 200
e Cas 2 : le caisson n’est pas identifié de façon précise par un matricule. Le client devra restituer soit
ce caisson soit un autre caisson similaire :
– l’emballage est enregistré comme un achat stocké ;
– les comptes de TVA et fournisseur sont adaptés aux achats de biens.
15/03
60265 Emballages récupérables non identifiables 1 000
44566 TVA déductible sur ABS 200
401 Fournisseur PACK 1 200
La consigne peut être conservée par le vendeur, en totalité ou partiellement, en cas de défaut
de restitution de la part du client. Les différentes étapes liées à la consignation des emballages
seront retranscrites dans les enregistrements comptables.
126
Gestion des emballages
e
Les comptes de suivi des consignes présentent un 9 en 3 position
4196. Clients, dettes sur emballages consignés
4096. Fournisseurs, créances pour emballages à rendre
7
Lors de la vente de Consignaon de
la marchandise au l'emballage
client A Au prix de
Chapitre
consignaon
Les 3 phases dans le B
Lors du retour de
cycle de vie de Déconsignaon de
l’emballage au
l'emballage l'emballage
fournisseur
consigné au client À un prix inférieur
C
A Consignation de l’emballage
Au moment de la vente, un prix de consigne est demandé par le fournisseur au client, en
complément du prix de la marchandise. Cette somme est portée sur la facture. Comme elle est
destinée à être remboursée à la restitution de l’emballage, elle ne constitue pas une vente et n’est
pas incluse dans la base taxable à la TVA.
VELOCITY
F. n°F1067 du 15/10 SAS SOURAIN
Désignation Quantité Prix Montant
unitaire
Vélos électriques 1 1 000 1 000
Montant HT 1 000
TVA à 20 % 200 Montant de la
Montant TTC 1 200 consigne ajouté au
Caisson renforcé consigné 120 TTC pour le calcul du
net à payer
Net à payer TTC 1 320
127
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Le fournisseur dégage un profit sur cette opération Le client constate une charge sur cette opération,
qui devient taxable à la TVA pour l’usage de l’emballage
7086. Bonis sur reprise d’emballages consignés 6136. Malis sur emballages
Le mali sur emballage est enregistré chez le client dans une subdivision du compte 613. Location :
la différence entre prix de consignation et prix de déconsignation s’analyse en effet économi-
quement comme une somme versée pour l’utilisation de l’emballage.
Le prix de déconsignation de 90 b peut être exprimé HT ou TTC par le fournisseur, ce qui modifie
la somme que le client percevra effectivement.
Hypothèse 1 : le fournisseur a indiqué un prix de déconsignation de 90 b HT. Le boni de 30 b est
donc soumis entièrement à TVA :
128
Gestion des emballages
Chez le fournisseur
La dette sur emballages est soldée
Chez le client
La créance pour emballages est soldée
7
Le compte du client est crédité de 90 s Le compte fournisseur est débité de 90 s
Le boni est de 30 s TTC soit 25 s HT Le mali est de 30 s TTC soit 25 s HT
Chapitre
20/10 20/10
Clients, dettes sur
4196 120 401 Fournisseur VELOCITY 90
emballages consignés
411 Client SOURAIN 90 6136 Malis sur emballages 25
Bonis sur reprise
7086 25 44566 TVA déductible sur ABS 5
d’emballages consignés
Fournisseurs, créance
44571 TVA collectée 5 4096 pour emballages à 120
rendre
Avoir-restitution caisson Avoir-restitution caisson
Dans la pratique, les entreprises considèrent que la vente de l’emballage se fait au prix de
consignation en l’exprimant TTC : la TVA est prélevée sur la consigne, ce qui évite de la réclamer
au client. On constate en effet dans l’écriture ci-dessus qu’aucune somme n’est imputée dans le
compte du client : le fournisseur conserve la somme reçue au départ pour constater la vente de
l’emballage et collecter la TVA au profit de l’État.
Remarque. Que l’emballage soit restitué, déconsigné à un prix inférieur ou conservé par le client, les comptes 4196 et 4096
doivent toujours être soldés à la fin des opérations.
129
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
SYNTHÈSE
4 Applications
QCM 07.01
1. Les emballages récupérables non identifiables constituent des achats de marchandises sur
le plan comptable.
A. Vrai
B. Faux
2. Un emballage récupérable est nécessairement associé au versement d’une consigne de la
part du client.
A. Vrai
B. Faux
3. Lors de la consignation d’un emballage, la somme versée par le client est enregistrée au
crédit du compte 7086 chez le fournisseur.
A. Vrai
B. Faux
4. L’écriture passée lors de la consignation d’un emballage fait apparaître distinctement la TVA.
A. Vrai
B. Faux
5. La non restitution d’un emballage par le client est traitée comme une vente de marchandises
chez le fournisseur.
A. Vrai
B. Faux
6. Lorsque le prix de déconsignation et le prix de consignation sont différents, les comptes
4096 et 4196 ne sont jamais soldés.
A. Vrai
B. Faux
130
Applications
APPLICATIONS
EXO 07.02 Enregistrer les achats d’emballages
Travail à faire
Enregistrer les opérations au journal de LOURNE.
L’entreprise ARVE-ALU exerce une activité de décolletage. Les pièces métalliques produites
sont vendues aux clients dans des conteneurs qui font l’objet d’une consigne. Les clients sont
tenus de les restituer en bon état dans le mois qui suit l’achat.
Le 20/10/N, l’entreprise ARVE-ALU adresse la facture F161015 au client VELAO, qui intègre
ces pièces dans la fabrication de machines-outils. La facture mentionne :
– Pièces métalliques : 20 000
– TVA 20 % : 4 000
– Emballages consignés : 1 200 (10 conteneurs à 120 b l’un).
Le 31/10, VELAO restitue 7 conteneurs en bon état. ARVE-ALU émet l’avoir A161005.
Le 10/11, VELAO annonce que les trois derniers conteneurs ont été endommagés : deux
conteneurs sont retournés car ils peuvent être encore utilisés mais ARVE-ALU ne rembourse
que la moitié de la consigne, soit 60 b HT l’unité. La facture d’avoir A161102 est émise.
Le 12/11, VELAO indique que le dernier conteneur est définitivement inutilisable. ARVE-ALU
émet alors la facture F161108 pour en constater la vente à une valeur unitaire de 120 b TTC.
Travail à faire
1. Enregistrer les opérations du 20/10, du 31/10 dans les journaux de ARVE-ALU et de VELAO.
2. Enregistrer l’opération du 10/11 dans les journaux de ARVE-ALU et de VELAO. Quelle aurait
été l’incidence si ARVE-ALU avait réalisé la déconsignation à une valeur de 60 e TTC au lieu
de 60 e HT ?
3. Enregistrer l’opération du 12/11 dans les journaux de ARVE-ALU et de VELAO. Indiquer
l’intérêt pour ARVE-ALU d’avoir réalisé la vente du conteneur en considérant que le prix de
consigne était TTC.
131
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Achats et ventes 8
de services
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les transactions courantes dans
les comptes individuels.
Pour une entreprise, l’activité de service consiste à mettre à disposition de son client une
capacité technique ou intellectuelle. En situation d’acheteur, l’entreprise est confrontée à une
grande diversité de services consommés. Les services font l’objet de règles particulières de TVA.
133
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
134
Achats et ventes de services
Chapitre
Comptes selon
Nature des opérations
la liste du PCG
704 – Travaux Travaux des entreprises du secteur du BTP
705 – Études Études diverses réalisées
706 – Prestations de Activités de service – les travaux et les études peuvent être inclus dans ce
services compte
Comptes prévus par le Plan Comptable pour enregistrer les opérations d’achats de
services
Comptes selon
Nature des opérations
la liste du PCG
604 – Achats Services sous-traités qui s’intègrent directement dans le processus de
d’études et de production
prestations de
services
611 – Sous-traitance Services sous-traités qui n’entrent pas dans le processus de production
générale
612 – Redevances de Redevances ou loyers concernant l’utilisation des biens pris en crédit-bail
crédit-bail
613 - Locations Loyer des biens liés à un contrat de location mobilier ou immobilier
614 – Charges Charges immobilières supportées par l’entreprise, qu’elle soit propriétaire ou
locatives et de locataire du bien
copropriété
615 – Entretien et Charges supportées pour garder en état, procéder à des réparations ou
réparations assurer la maintenance des biens immobiliers ou mobiliers
616 – Primes Charges d’assurance de l’entreprise quelle que soit la nature du risque couvert
d’assurance
617 – Études et Frais des travaux de recherche et d’études réalisés par un prestataire extérieur
recherches
618 - Divers Prestations de service diverses dont les dépenses de documentation et de
réunions professionnelles
621 – Personnel Personnel intérimaire ou personnel mis à disposition par une autre entité
extérieur à
l’entreprise
622 – Rémunérations Honoraires de natures diverses, commissions sur transactions et
d’intermédiaires et rémunérations de prestataires spécifiques (transitaires en douane, sociétés
honoraires d’affacturage, de gestion des contentieux)
623 – Publicités, Dépenses destinées à assurer la promotion commerciale et institutionnelle de
publications, l’entreprise
relations publiques
135
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Comptes selon
Nature des opérations
la liste du PCG
624 – Transports de Frais de transport quel qu’en soit le motif (transport de biens et de personnes)
biens et transport
collectif du
personnel
625 – Déplacements, Dépenses liées aux déplacements professionnels de l’ensemble des ressources
missions et humaines de l’entreprise
réceptions
626 – Frais postaux Dépenses d’envois postaux et de téléphonie
et de
télécommunication
627 – Services Frais facturés par les organismes financiers (commissions bancaires, droits de
bancaires et garde) hors intérêts à caractère financier
assimilés
628 – Divers Prestations de service diverses dont les frais de recrutement du personnel et
les cotisations
Le 25/01, l’entreprise BOIS DES VOSGES achève une étude de faisabilité sur une nouvelle essence de bois
Exemple
pour son client BUROPLUS. Compte tenu du temps passé, cette prestation de conseil est vendue
1 000 e HT. BUROPLUS règle la facture le 03/02.
BOIS DES VOSGES n’ayant exercé aucune option, le régime qui s’applique est celui des encaissements.
– Le fait générateur est l’achèvement de la prestation, soit le 25/01. La TVA est inscrite sur la facture
de vente.
– L’exigibilité intervient au moment de l’encaissement de la somme, soit le 03/02. À cette date, le
fournisseur BOIS DES VOSGES collecte la TVA au profit de l’état. La TVA payée par BUROPLUS
devient alors également déductible.
136
Achats et ventes de services
8
Un prestataire de services peut modifier, sur option, la date d’exigibilité de la TVA : l’option
permet de payer la taxe au moment du débit, c’est-à-dire de la facturation. La date d’exigibilité
est alors avancée.
Le 25/01, l’entreprise BOIS DES VOSGES achève une étude de faisabilité sur une nouvelle essence de bois
Exemple
Chapitre
pour son client BUROPLUS. Compte tenu du temps passé, cette prestation de conseil est vendue
1 000 e HT. BUROPLUS règle la facture le 03/02.
BOIS DES VOSGES a opté pour le paiement de la TVA d’après les débits.
– Le fait générateur est l’achèvement de la prestation, soit le 25/01. La TVA est inscrite sur la facture
de vente.
– L’exigibilité intervient également à l’achèvement de la prestation puisque le fournisseur a opté
pour les débits, soit le 25/01. À cette date, le fournisseur BOIS DES VOSGES collecte la TVA au profit
de l’état. La TVA payée par BUROPLUS devient alors déductible.
Enregistrements comptables
Le 25/10 : le fournisseur VELOCITY facture 500 b HT pour la révision de 10 vélos à son client
SOURAIN (F12).
137
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Le 05/11 : le client SOURAIN règle la facture de VELOCITY par virement bancaire no 225.
Enregistrements comptables
Le 20/10/N, l’agence de communication NEWS négocie une mission de conseil auprès du client
STYLE qui verse par chèque no 123 un acompte de 120 b.
138
Achats et ventes de services
Le 05/11/N, l’agence NEWS facture les honoraires de conseil pour un montant HT de 800 b (F654).
411
Chez le fournisseur NEWS
Client STYLE
05/11
840
Chez le client STYLE
6226 Honoraires
05/11
800
8
Client – avances et
4191 120 4458 TVA à régulariser 20
acomptes reçus
Chapitre
Prestations de
706 800 44564 TVA déductible en attente 140
services
4458 TVA à régulariser 20 401 Fournisseur NEWS 840
TVA collectée en Fourn. – acomptes
44574 140 4091 120
attente versés
Facture STYLE no F654 Facture NEWS no F654
Le 01/12/N, le client STYLE règle par virement IB99 pour solde, soit 840 b.
139
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Enregistrements comptables
Le 20/10/N, l’agence de communication NEWS négocie une mission de conseil auprès du client
STYLE qui verse par chèque n°123 un acompte de 120 b. NEWS a opté pour les débits.
Le 05/11/N, l’agence NEWS facture les honoraires de conseil pour un montant HT de 800 b (F654).
Le 01/12/N, le client STYLE règle par virement IB99 pour solde, soit 840 b.
140
Applications
SYNTHÈSE
Chapitre
4 Applications
QCM 08.01
1. Les comptes de charges enregistrant une prestation de services sont tenus TTC.
A. Vrai
B. Faux
2. Les prestations de services achetées sont enregistrées dans les comptes 61 et 62.
A. Vrai
B. Faux
3. Les prestations de service facturées par l’entreprise sont enregistrées lorsque le client paye.
A. Vrai
B. Faux
4. Que l’entreprise vende des biens ou des services, la TVA est exigible à la facturation.
A. Vrai
B. Faux
5. L’option pour la TVA sur les débits doit obligatoirement être inscrite sur la facture du
fournisseur.
A. Vrai
B. Faux
6. Pour une vente de services, fait générateur et exigibilité sont concomitants.
A. Vrai
B. Faux
141
APPLICATIONS
Au cours du mois de mars de l’année N, l’entreprise Camille a reçu, entre autres, les notes
et factures suivantes :
1. Établissements Jardinet : taille des arbres : 2 420 b HT
2. Garage Saint-Geours : réparation d’un véhicule de livraison : 640 b HT
3. Sté Edito : abonnement annuel à une revue technique : 180 b HT
4. Honoraires de l’expert-comptable pour l’exercice écoulé : 1 830 b HT
5. France-Télécom : abonnement et communications téléphoniques de janvier et février :
650 b HT
6. Banque du Béarn : frais de garde des titres : 64 b HT
7. Paul Dupond : note de frais pour déplacement en clientèle : 55 b HT
8. Loc-Easy : location des photocopieurs de l’entreprise : 450 b HT
Travail à faire
Indiquer le compte de charge adapté pour enregistrer l’achat du service.
EXO 08.03 Enregistrer les ventes et d’achats de services – TVA sur les encaissements
Opération 1
Le 20/10/N, M. MOREL, fabricant et réparateur de meubles, adresse à l’entreprise CREIL la
facture suivante :
Remise en état de mobilier 600
TVA 20 % 120
Net à payer 720
Le règlement du client est réalisé par virement le jour même.
Opération 2
Le 20/10/N, Mr RUBIN, spécialiste en jardinerie, adresse à l’entreprise FREVUARD la facture
suivante :
Taille des arbres 1 750
TVA 20 % 350
Net à payer 2 100
Le 30/10/N, l’entreprise FREVUARD règle cette facture par virement
Opération 3
L’entreprise PONCET signe avec Monsieur REGIS un contrat aux termes duquel ce dernier
assurera en juillet et en août la maintenance du matériel informatique, pour la somme
globale de 2 000 b H.T. Elle verse à REGIS, par chèque bancaire, une avance de 240 b le 31/07.
Elle reçoit la facture le 02/09/N. Elle règle le solde le 10/10/N.
Travail à faire
Pour chacune des situations, enregistrer les opérations au journal du fournisseur, qui n’a exercé
aucune option en matière de TVA ; au journal du client.
EXO 08.04 Enregistrer les ventes et les achats de services – Option pour les débits
Travail à faire
1. Pour chacune des situations présentées dans l’exercice 8-02, identifier les opérations pour
lesquelles l’enregistrement de la TVA sera modifié.
2. Enregistrer les écritures pour les opérations 2) et 3) au journal du fournisseur, qui a opté pour
les débits ; au journal du client.
142
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Achats et ventes 9
à l’étranger
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les transactions courantes dans
les comptes individuels.
Les opérations réalisées par l’entreprise avec des tiers non localisés en France imposent une
vigilance dans deux domaines :
– la maîtrise des règles applicables en matière de TVA ;
– la prise en compte éventuelle des devises lors de la transaction initiale et de son règlement.
On distingue les tiers situés dans les pays de l’Union européenne de ceux situés en dehors de
l’Union européenne.
143
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
144
Achats et ventes à l’étranger
Chapitre
documents commerciaux échangés (notamment les factures).
Seules les règles applicables aux achats et aux ventes de biens seront traitées dans ce chapitre.
Les règles applicables aux prestations de service sont plus complexes et relèvent d’un
approfondissement en droit fiscal.
A Livraisons intracommunautaires
Les livraisons intracommunautaires sont des ventes de biens à destination d’un client situé dans
un autre pays de l’Union européenne.
Livraison intracommunautaire
Le total à payer par le client
Vente de biens à desnaon Exonéraon de TVA correspond au montant HT
d'un client situé au sein de de la facture
l'Union européenne
Le 15/02, l’entreprise BOIS DES VOSGES livre à son client allemand MÖBELPLUS cinq tables en bois pour
Exemple
un total de 3 000 e HT. La facture de vente F124 est établie le jour même. Le client a fourni son numéro
d’identification à la TVA (DE123456789).
– la vente est exonérée de TVA : il s’agit d’une livraison intracommunautaire à un client dont on
connaît le numéro d’identification à la TVA ;
– la facture mentionne 3 000 e de marchandises et aucune TVA ;
– le client MÖBELPLUS doit régler 3 000 e à son fournisseur BOIS DES VOSGES.
2 Enregistrement comptable
L’enregistrement comptable d’une livraison intracommunautaire suit un schéma identique aux
ventes en France, avec une codification comptable particulière qui permet de repérer rapide-
ment les opérations concernées dans le but de faciliter les contrôles de fin de période. Les
comptes de vente et de tiers comportent un 2 en 5e position.
Le 15/02, la facture F124 émise par l’entreprise BOIS DES VOSGES à son client allemand MÖBELPLUS
Exemple
s’élève à 3 000 e HT :
– le compte de ventes de marchandises est subdivisé pour les ventes réalisées au sein de l’Union
européenne ;
– le compte du client est codifié de façon à identifier sa localisation géographique au sein de l’UE.
15/02
41102 Client MÖBELPLUS UE 3 000
70702 Ventes de marchandises UE 3 000
Facture MöbelPlus n° F124
145
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Si le client n’a pas communiqué son numéro d’identification à la TVA, le vendeur se doit
d’appliquer sur la facture la TVA au taux français pour la collecter au profit de l’État.
B Acquisitions intracommunautaires
Les acquisitions intracommunautaires sont des achats de biens réalisés auprès d’un fournisseur
situé dans un pays membre de l’Union européenne.
Le 25/02, l’entreprise BUROPLUS acquiert auprès d’un fournisseur finlandais FINKAR dix bancs
Exemple
d’extérieur en bois pour un total de 7 000 3 HT. BUROPLUS a fourni son numéro d’identification à
la TVA (FR987654321).
e La vente réalisée par le fournisseur finlandais est exonérée de TVA. Il s’agit pour lui d’une livraison
intracommunautaire à un client dont il connaît le numéro d’identification à la TVA : la facture INV 12
mentionne 7 000 3 de marchandises et aucune TVA. BUROPLUS doit régler la somme de 7 000 3
à son fournisseur FINKAR.
e Pour l’entreprise BUROPLUS, il s’agit d’une acquisition intracommunautaire. En complément de
l’achat, BUROPLUS doit autoliquider la TVA sur cette acquisition :
– TVA collectée appelée « TVA due intracommunautaire » : 7 000 Z 20 % = 1 400 3
– TVA déductible : 7 000 Z 20 % = 1 400 3
2 Enregistrement comptable
L’enregistrement comptable d’une acquisition intracommunautaire suit un schéma identique
aux achats en France mais doit tenir compte en complément de l’autoliquidation de la TVA qui
ne figure pas sur la facture du fournisseur. Par analogie avec les ventes, une codification
comptable particulière permet de repérer rapidement les opérations concernées dans le but de
faciliter les contrôles de fin de période. Les comptes d’achats et de tiers comportent un 2 en
5e position. La TVA collectée par autoliquidation est isolée dans un compte 4452. TVA due
intracommunautaire.
– le compte d’achats de marchandises est subdivisé pour les achats réalisés au sein de l’Union
européenne ;
– le compte du fournisseur est codifié de façon à identifier sa localisation géographique en dehors
de l’UE ;
>>>
146
Achats et ventes à l’étranger
>>> – la TVA collectée par autoliquidation est enregistrée dans le compte 4452. TVA due
intracommunautaire ;
– la TVA déductible est enregistrée dans le compte 445662. TVA déductible / ASB UE.
15/02
9
60702 Achats de marchandises UE 7 000
445662 TVA déductible / ABS UE 1 400
Chapitre
40102 Fournisseur FINKAR UE 7 000
4452 TVA due intracommunautaire 1 400
Facture Finkar INV 12
A Exportations
Les exportations sont des livraisons de biens destinées à un client situé en dehors de l’Union
européenne.
Exportaon
Le total à payer par le client
Vente de biens à desnaon Exonéraon de TVA correspond au montant HT
d'un client situé en dehors de la facture
de l'Union européenne
Le 15/02, l’entreprise BOIS DES VOSGES livre à son client russe STOLITSA trois tables en bois pour
Exemple
un total de 1 800 3 HT. La facture de vente F125 est établie le jour même :
– la vente est exonérée de TVA : il s’agit d’une exportation, la Russie n’appartenant pas à l’Union
européenne ;
– la facture mentionne 1 800 3 de marchandises et aucune TVA ;
– le client STOLITSA doit régler 1 800 3 à son fournisseur BOIS DES VOSGES.
2 Enregistrement comptable
L’enregistrement comptable d’une exportation suit un schéma identique aux ventes en France,
avec une codification comptable particulière qui permet de repérer rapidement les opérations
concernées dans le but de faciliter les contrôles de fin de période. Les comptes de vente et de
tiers comportent un 3 en 5e position.
Le 15/02, la facture F125 émise par l’entreprise BOIS DES VOSGES à son client russe STOLITSA s’élève
Exemple
à 1 800 3 HT :
– le compte de ventes de marchandises est subdivisé pour les ventes réalisées en dehors de l’Union
européenne ;
– le compte du client est codifié de façon à identifier sa localisation géographique en dehors de l’UE. >>>
147
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
>>>
15/02
41103 Client STOLITSA hors UE 1 800
70703 Ventes de marchandises hors UE 1 800
Facture Stolitsa n° F125
B Importations
Les importations sont des achats de biens réalisés auprès de fournisseurs situés en dehors de
l’Union européenne.
Importaon
La TVA n'est pas facturée
Achat de biens en Le montant de la TVA payée
par le vendeur étranger mais
provenance d'un fournisseur est déducble chez
collectée par le transitaire en
situé en dehors de l'Union l'acheteur
douane
européenne
Le 25/02, l’entreprise BUROPLUS acquiert auprès d’un fournisseur ukrainien VANNA trois bains
Exemple
Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises importatrices peuvent, sous conditions, demander
l’autorisation d’autoliquider la TVA en lieu et place du transitaire en douane. Le mécanisme est
alors le même que sur les acquisitions intracommunautaires :
– l’acheteur collecte lui-même la TVA sur l’opération, car cette TVA ne figure pas sur la facture
du fournisseur étranger (cette opération est exonérée dans le pays du vendeur) ;
– l’acheteur peut en contrepartie immédiatement déduire cette TVA ;
– le transitaire en douane ne facture plus la TVA collectée sur les biens, mais il a toujours pour
rôle de collecter les droits de douane.
148
Achats et ventes à l’étranger
2 Enregistrement comptable
L’enregistrement comptable d’une importation se déroule en deux temps car les opérations
d’achat puis de dédouanement émanent de deux tiers distincts : le fournisseur d’une part et le
transitaire en douanes d’autre part.
L’enregistrement de la facture d’achat reçue du fournisseur respecte une codification comptable
9
similaire à celle des exportations : les comptes d’achats et de tiers comportent un 3 en 5e position.
La facture reçue du transitaire comprend des flux de natures différentes qu’il convient de bien
Chapitre
analyser :
– les droits de douane augmentent le coût des marchandises et s’enregistrent dans le même
compte que l’achat initial ;
– les honoraires du transitaire constituent un achat de service extérieur et s’enregistrent dans
un compte par nature ;
– la TVA déductible reprend la TVA sur les marchandises, sur les droits de douane et sur les
honoraires du transitaire.
– - le compte d’achats de marchandises est subdivisé pour les achats réalisés en dehors de l’Union
européenne ;
– - le compte du fournisseur est codifié de façon à identifier sa localisation géographique en dehors
de l’UE ;
25/02
60703 Achats de marchandises hors UE 21 000
40103 Fournisseur VANNA hors UE 21 000
Facture Vanna n°SC12-03
Le 28/02, la facture du transitaire en douanes F2802-14 s’élève à 7 200 e TTC et comporte les
éléments suivants :
– TVA sur la marchandise : 4 200 e
– droits de douane : 2 000 e HT + 400 e de TVA,
– honoraires de dédouanement : 500 e HT + 100 e de TVA
– Les droits de douane HT sont enregistrés dans le compte 60703 puisqu’ils concernent des biens
qui ont été enregistrés dans ce même compte à réception de la facture du fournisseur ;
– les honoraires du transitaire sont comptabilisés dans le compte 6224 ;
– la TVA déductible est enregistrée en totalité dans le compte 44566. TVA déductible / ABS.
28/02
60703 Achats de marchandises hors UE 2 000
6224 Rémunérations des transitaires 500
44566 TVA déductible / ABS (4 200 + 400 + 100) 4 700
401 Fournisseur transitaire 7 200
Facture transitaire n° F2802-14
149
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
A Conversion de l’opération
La comptabilité de l’entreprise étant tenue en euros, toutes les pièces justificatives libellées en
monnaie étrangère doivent être converties au taux de change du jour de l’opération avant d’être
enregistrées.
Les taux de change peuvent être exprimés de deux manières différentes :
– par la quantité de devises que l’on peut obtenir avec 1 euro ;
– par la quantité d’euros que l’on peut obtenir avec une unité de devise.
Le calcul à réaliser pour réaliser la conversion doit être adapté à la situation :
e Conversion de la devise à l’euro : établissement préalable d’un tableau de conversion à partir
des données de l’énoncé (tableau de proportionnalité)
Facture INV47 reçue le 15/10 du fournisseur américain TREND pour un total de 1 000 USD. Le 15/10, un
Exemple
15/10
60703 Achats de marchandises hors UE (1 000 Z 0,6) 600
40103 Fournisseur TREND hors UE 600
Facture TREND n° INV47 1 000 USD
B Enregistrement du règlement
Le cours des devises fluctue de façon quotidienne. Le taux de change du jour de l’opération n’est
pas le même que celui du jour du règlement :
La différence de valeur entre deux opérations en euro s’appelle une différence de change.
L’analyse de cette différence de change va permettre de choisir le compte à retenir pour
l’enregistrer :
Dans le cas d’une vente en Le règlement du client est plus Le règlement du client est moins
devise élevé que la créance élevé que la créance
Dans le cas d’un achat en Le paiement au fournisseur est Le paiement au fournisseur est
devise moins élevé que la dette plus élevé que la dette
Compte à utiliser 756. Gains de change sur 656. Pertes de change sur
créances et dettes commerciales créances et dettes commerciales
150
Achats et ventes à l’étranger
13/11 : Règlement au fournisseur américain TREND par virement international. Le 13/11, un USD vaut 0,58 e.
9
Exemple
Chapitre
La facture d’achat a été enregistrée en comptabilité pour une valeur en euro de 600 e.
Le règlement est converti par la banque à 580 e.
Le règlement réalisé au fournisseur est moins important que prévu de 200 e, ce qui constitue un gain
de change :
13/11
40103 Fournisseur TREND hors UE 600
512 Banque (1 000 Z 0,58) 580
756 Gains de change sur créances et dettes commerciales 20
Virement international TREND 1 000 USD
SYNTHÈSE
151
APPLICATIONS
4 Applications
QCM 09.01
1. Une TVA autoliquidée est une TVA qui est collectée par l’acheteur.
A. Vrai
B. Faux
2. Les acquisitions intracommunautaires sont soumises à la TVA au moment de la livraison des
biens.
A. Vrai
B. Faux
3. Les importations de biens sont soumises à la TVA dans le pays du vendeur.
A. Vrai
B. Faux
4. Les exportations sont exonérées de TVA.
A. Vrai
B. Faux
5. Les livraisons intracommunautaires sont toujours imposables à la TVA en France.
A. Vrai
B. Faux
6. Le mécanisme d’autoliquidation de la TVA sur les acquisitions intracommunautaires n’est
pas retranscrit dans les écritures comptables.
A. Vrai
B. Faux
7. Un achat en devise est enregistré au cours du jour du règlement et non au cours du jour de
la facture.
A. Vrai
B. Faux
8. Un gain de change est constaté dans le compte 756.
A. Vrai
B. Faux
EXO 09.02 Identifier les règles de TVA sur les achats et ventes de biens à l’étranger
Une entreprise a réalisé les opérations suivantes avec ses partenaires commerciaux :
1. Achat de produits en Espagne
2. Vente de produits en Italie ; numéro TVA du client connu
3. Vente de produits au Royaume-Uni ; numéro TVA du client non connu
4. Achat de produits au Canada
5. Vente de produits en Tunisie
152
Applications
APPLICATIONS
Travail à faire
Sachant que l’entreprise a fourni son numéro d’identification à la TVA à ses fournisseurs,
indiquer pour chaque opération, la ou les incidence(s) en matière de TVA :
TVA due
Exonération de TVA TVA collectée TVA déductible
intracommunautaire
Travail à faire
Convertir le plus rapidement possible et sans calculatrice les montants en devise présentés
ci-après.
Travail à faire
Enregistrer les opérations présentées au journal de la société.
153
APPLICATIONS
Travail à faire
Enregistrer les opérations présentées au journal de la société.
EXO 09.06 Enregistrer les opérations réalisées avec des partenaires commerciaux
étrangers
L’entreprise ACTO est spécialisée dans la fabrication et la distribution d’extincteurs pour les
entreprises. La TVA est au taux normal de 20 %. Tous les numéros d’identification
intra-communautaire des partenaires commerciaux ont été communiqués. Elle a réalisé les
opérations suivantes :
– 05/12 : facture n° 3580Z du fournisseur coréen METALASIA pour des pièces métalliques
servant à la fabrication des extincteurs pour un montant de 4 000 $ US (1 $ US = 0,80 b).
Règlement à 30 jours fin de mois ;
– 07/12 : vente d’extincteurs au client allemand FLANDER pour un montant brut de 3 600 b
HT (facture F 12-07-1). L’échéance de paiement est fixée au 31 janvier ;
– 15/12 : le transitaire en douanes RAPIDEXP nous livre les pièces métalliques relatives à
l’opération du 05/12 et émet la facture n° 0005623 avec les éléments suivants : droits de
douane 100 b HT ; TVA sur la marchandise 600 b ; honoraires du transitaire 50 b HT ; frais
de transport 1 000 b HT. Règlement immédiat par chèque n° 223457.
– 20/12 : réception de la facture DR932 du fournisseur allemand KRUGER pour des pièces
métalliques nécessaires à la production. Le montant facturé est de 4 000 b HT.
– 30/12 : paiement du fournisseur METALASIA par virement international SW 789 pour
solde de la facture du 05/12. Cours du dollar américain ce jour : 1 $ US = 0,85 b. La banque
prélève une commission de change de 10 b HT sur cette opération.
Travail à faire
Enregistrer les opérations présentées au journal de la société.
154
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Les opérations 10
de trésorerie
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les transactions courantes dans
les comptes individuels
Ù Justifier l’intérêt du rapprochement bancaire, l’établir puis
comptabiliser les écritures nécessaires
Toutes les opérations commerciales se dénouent par des mouvements de trésorerie entre le
fournisseur et son client, soit le jour de la vente (opération au comptant), soit à une échéance
ultérieure (opération à crédit). Ce chapitre abordera la présentation des moyens de paiement
et de crédit les plus couramment utilisés par les entreprises ainsi que les enregistrements
comptables liés.
La trésorerie de l’entreprise se compose de l’ensemble des liquidités disponibles que ce soit en
caisse ou sous forme de dépôt à la banque. Le contrôle clé à réaliser pour s’assurer de la maîtrise
des flux de trésorerie est le rapprochement bancaire.
155
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
156
Les opérations de trésorerie
A Le règlement en espèces
Les espèces se composent des pièces et des billets. Les règlements en espèce ne sont pas
10
fréquents en comptabilité sauf pour les entreprises dont les clients sont des personnes
physiques (comme les activités de négoce). Ce mode de règlement est limité par son montant
Chapitre
(dans la plupart des cas, un montant maximum de 1 000 b est autorisé avec une exception pour
le paiement des salaires jusqu’à 1 500 b).
15/10 - Paiement d’un pourboire à un livreur 10 s 15/10 Le client PAUL règle en espèces 50 s
La comptable émet le reçu no 556 Le ticket de caisse porte le no 987
15/10 15/10
6238 Pourboires 10 531 Caisse 50
531 Caisse 10 411 Client PAUL 50
Reçu no 556 Ticket de caisse no 987
Il est important de noter que le solde d’un compte Caisse ne peut être créditeur (c’est-à-dire
présenter un solde négatif) car il s’agit d’une monnaie qui a une substance physique. Un solde
créditeur en comptabilité devrait alerter sur la présence d’une erreur d’enregistrement.
157
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
15/10 Émission du chèque no 123 de 350 s à 15/10 Le client PAUL règle par chèque no 456 une
l’ordre du fournisseur Cyclo somme de 640 s
15/10 15/10
401 Fournisseur Cyclo 350 5112 Chèques à encaisser 640
512 Banque 350 411 Client PAUL 640
Chèque no xxx Chèque reçu no xxx
17/10 Le comptable remet le chèque à la banque
La remise de chèque porte le numéro XB666
17/10
512 Banque 640
5112 Chèques à encaisser 640
Remise de chèques
no XB666
15/10 Paiement du fournisseur PALEOS 850 s 15/10 Le client PAUL règle par virement 920 s
Avis de débit no 555 de la banque Avis de crédit no 556 de la banque
15/10 15/10
401 Fournisseur PALEOS 850 512 Banque 920
512 Banque 850 411 Client PAUL 920
Avis de débit no 555 Avis de crédit no 556
158
Les opérations de trésorerie
Carte
bancaire
Pièce justificative
Pour les paiements réalisés et les règlements reçus : ticket justificatif
de carte 10
Paiement émis : à l’émission
Paiement reçu : enregistrement dans un compte transitoire le jour de
Date de l’écriture
l’opération – inscription dans le compte banque le jour de l’avis de
Chapitre
crédit de la banque, mentionnant les frais prélevés.
La liste des comptes du PCG ne prévoit pas de compte transitoire spécifique pour les cartes
bancaires en attente d’encaissement, le compte 5115 peut être créé à cet effet.
Paiement réalisé par carte bancaire Règlement reçu par carte bancaire
Exemple
15/10 Péage pour une visite commerciale 25 s 15/10 Le client PAUL règle par carte bancaire 800 s
15/10 15/10
6251 Voyages et 25 5115 Cartes bancaires à 800
déplacement encaisser
512 Banque 25 411 Client PAUL 800
Ticket péage Ticket CB
31/10 Avis de crédit avec 5 s HT de frais
31/10
512 Banque 794
627 Services bancaires 5
44566 TVA déductible sur ABS 1
5115 CB à encaisser 800
Avis crédit CB no xxx
Les principales différences entre ces deux effets de commerce sont les suivantes.
e Le donneur d’ordre est inversé (l’ordre est donné par le fournisseur pour la LCR et par le client
pour le BOR).
e La LCR peut indiquer un bénéficiaire différent du fournisseur (l’effet est alors endossé par le
nouveau bénéficiaire qui peut être un autre fournisseur ou une banque par exemple).
e La LCR implique une phase d’acceptation par le client.
159
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Les effets de commerce ont longtemps été échangés sous une forme papier. Aujourd’hui, les
effets font l’objet d’un traitement informatique au sein des banques et ne circulent donc plus
sous une forme papier mais sous une forme dématérialisée, d’où le terme Relevé ajouté au nom
de l’effet.
160
Les opérations de trésorerie
Chez le fournisseur
28/11
Chez le client
Le client n’est pas
10
5113 Effets à l’encaissement 1 200 concerné par cette
413 Clients – Effets à 1 200 opération de remise à
recevoir l’encaissement.
Chapitre
Aucune écriture n’est à
LCR LC633 SOURAIN au constater
30/11
4 Encaissement
Le 30/11, la banque traite l’opération, facture 25 b HT de frais au fournisseur à cette occasion et
émet l’avis de crédit IB45.
161
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
3 Le rapprochement bancaire
Les opérations économiques d’une entreprise se traduisent toutes in fine par un mouvement de
trésorerie. Le contrôle des comptes bancaires permet de vérifier l’enregistrement correct de ces
opérations et de s’assurer de la bonne maîtrise des flux financiers.
A Principes fondamentaux
Les comptes 512. Banque chez le titulaire du compte en banque et le compte du titulaire tenu
par la banque sont des comptes réciproques ; leurs soldes, à une date donnée, devraient être
égaux et de sens contraire, puisqu’ils concernent les mêmes opérations. Dans la réalité, il n’en
est pas ainsi ; ces soldes sont toujours différents.
Le rapprochement bancaire a pour objectif d’établir la concordance entre la comptabilité de la
banque et celle de l’entreprise. C’est un élément-clé de contrôle des mouvements bancaires qui
doit être réalisé de façon périodique (la fréquence dépend du nombre de mouvements).
Il permet de mettre en évidence des différences :
– erreurs et omissions dans les comptes de l’entreprise et/ou de la banque ;
– opérations inscrites en comptabilité mais pas encore pris en compte par la banque compte
tenu de décalages temporaires : chèques émis mais non encaissés par les tiers, virements
effectués mais non encore débités, etc. ;
– opérations prises en compte par la banque mais non encore connues de l’entreprise : frais de
tenue de compte, intérêts, commissions diverses, droit de garde des titres, etc.
L’entreprise procède ensuite à l’enregistrement comptable des opérations nécessaires qui en
découlent.
162
Les opérations de trésorerie
10
La réalisation d’un état de rapprochement bancaire nécessite de procéder de façon rigoureuse
et méthodique.
Chapitre
Débit Crédit Opérations Débit Crédit
8 000 Soldes au 30/09/N 9 000
Écritures comptabilisées par l’entreprise et non par la banque 1 000
25/09 – Chèque 123456 – Fournisseur SAS
8 000 Solde après rapprochement 8 000
8 000 8 000 TOTAUX 9 000 9 000
2e document : extrait du grand livre présentant les mouvements du compte 512
163
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
15/10
531 Caisse 200
512 Banque 200
Selon état de rapprochement au 15/10/N
15/10
512 Banque 4 500
411 Client LOUIS 4 500
Selon état de rapprochement au 15/10/N
164
Applications
Il est important de relever qu’après cette étape de régularisation, la différence entre le solde en
comptabilité et le solde en banque n’est constituée que de décalages temporaires (comme les
chèques émis non débités).
SYNTHÈSE
10
Chapitre
4 Applications
QCM 10.01
165
APPLICATIONS
L’entreprise NICODE réalise des mobiliers extérieurs en bois à destination des collectivités.
Ses clients sont des professionnels du tourisme et des particuliers qui veulent bénéficier d’un
mobilier solide pour l’extérieur.
Travail à faire
Enregistrer au journal de NICODE les opérations suivantes :
e 03/01/N : facture no 323 – Vente de produits finis au client LEON. Le montant brut des
produits est de 12 000 e HT. L’entreprise accorde à son client une remise de 3 %. Les frais
de transport sont de 360 e HT.
e 08/01/N : l’entreprise reçoit un avis de crédit de la banque : virement du client LEON pour
règlement de la facture no 323 (avis XR555).
e 20/01/N : constatation du chiffre d’affaires sur ventes de produits finis réalisé lors de
l’opération exceptionnelle « portes ouvertes aux particuliers » : 24 000 e TTC. Les
règlements des clients se ventilent de la façon suivante :
– encaissement en espèces = 4 000 e,
– encaissement par chèque = 6 000 e (remis à l’encaissement ultérieurement),
– encaissement par cartes bancaires pour le solde.
e 23/01/N : remise des chèques reçus le 20/01 au guichet automatique – crédit immédiat
sur le compte.
e 02/02/N : relevé reçu de la part de la Banque qui informe que les cartes du 20/01/N ont
été créditées sur le compte après la retenue d’une commission de 1 % HT.
e 06/02/N : facture no 324 – Vente de produits finis au client croate SLOT pour un montant
brut de 2 800 e HT (les numéros d’identification à la TVA ont été échangés). L’entreprise
accorde à son client une réduction commerciale de 2 %. Paiement par LC magnétique
no 6785 à échéance du 31/03/N.
e 31/03/N : réception de l’avis de crédit no 345786 relatif à l’effet no 6785. Les agios de la
banque comportent une commission bancaire de 15 e HT.
e 12/04/N : facture no 325 – Vente de produits finis au client SIMON. Le montant brut des
produits est de 8 000 e HT. L’entreprise accorde à son client une remise de 5 % et une
de 1 %. Les frais de transport sont de 476 e HT. L’entreprise établit l’effet de commerce
no 6786 à échéance du 15/05/N.
166
Applications
APPLICATIONS
e 14/04/N : le client SIMON retourne la traite no 6786 acceptée.
e 13/05/N : l’entreprise remet à l’encaissement l’effet no 6786 auprès de sa banque.
e 15/05/N : réception de l’avis de crédit no 345432 relatif à l’effet no 6786. Les agios de la
banque comportent une commission d’encaissement de 20 e HT.
e 20/06/N : achat de matières premières auprès du fournisseur VIALON pour un montant
brut de 3 600 HT. Facture BF2365. L’échéance de paiement est fixée au 31 juillet. Le
fournisseur émet une LCR no LC44.
e 21/06/N : la LCR est acceptée et retournée au fournisseur VIALON.
e 31/07/N : le paiement par LCR no LC44 est prélevé sur le compte par la banque.
e 20/08/N : achat de marchandises auprès du fournisseur MARTHA pour un montant brut
de 4 000 HT, remise pour fidélité de 10 %. Facture FR6565. L’échéance de paiement est
fixée au 30 septembre. Le fournisseur émet une LCR magnétique.
e 30/09/N : le paiement par LCR magnétique pour le fournisseur MARTHA est prélevé sur
le compte par la banque.
Vous disposez de l’extrait du Grand livre pour le compte 512 de l’entreprise DOMITIME, ainsi
que du relevé reçu de la banque des Alpes au 15/10/N.
167
APPLICATIONS
Travail à faire
1. Établir l’état de rapprochement bancaire au 15 octobre N.
2. Enregistrer les écritures qui en découlent au journal de l’entreprise DOMITIME.
3. Indiquer le solde initial qui sera porté sur le compte banque de l’entreprise au 16 octobre N
et le solde initial du relevé bancaire de la Banque des Alpes pour la deuxième quinzaine
d’octobre N.
168
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
La liquidation 11
de la TVA
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser le montant de la TVA due ou du
crédit de TVA.
Les règles de TVA applicables aux différentes opérations de ventes et d’achats ont été abordées
dans les chapitres 5, 6, 8 et 9. Périodiquement, l’entreprise doit procéder à la déclaration et au
reversement de la TVA, selon un calendrier qui dépend de l’activité et de la taille de l’entreprise.
Chaque déclaration est ensuite transcrite en comptabilité.
169
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
2 La déclaration de TVA
A Régime réel normal
B Régime réel simplifié
Synthèse
3 La comptabilisation de la déclaration de TVA
APPLICATIONS P. 176
4 Applications
170
La liquidation de la TVA
Chapitre
l’entreprise en base normal
Chiffre d’affaires
Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires compris
Vente de biens supérieur à
inférieur à 82 800 e entre 82 800 e et 789 000 e
789 000 e
Chiffre d’affaires
Prestations des Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires compris
supérieur à
services inférieur à 33 200 e entre 33 200 e et 238 000 e
238 000 e
Lorsqu’une entreprise relève du régime de la franchise en base, elle est dispensée du paiement
de la taxe et ne collectera donc aucune TVA auprès de ses clients. En contrepartie, elle n’a pas
le droit de déduire la TVA versée à ses fournisseurs.
Elle doit indiquer sur les factures de vente la mention : « TVA non applicable, article 293 B du
CGI ».
Pour chaque régime, des modalités déclaratives différentes s’appliquent :
2 La déclaration de TVA
171
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
soit sous la forme EDI (Échange de données Informatisée) qui est un fichier informatique
produit par le logiciel de comptabilité de l’entreprise et qui est déposé sur un portail dédié de
l’administration fiscale.
2 TVA mensuelle
La déclaration de TVA reprend les éléments nécessaires au calcul de la TVA :
– TVA collectée sur les opérations soumises : ventes de biens et de services en France,
acquisitions intracommunautaires ;
– TVA déductible versée sur les achats de biens et de services en France, les acquisitions
intracommunautaires et les importations.
Lorsque la TVA collectée excède la TVA déductible, l’entreprise doit s’acquitter de la différence
auprès du Trésor Public. Il s’agit d’une TVA à décaisser. Le règlement doit être réalisé en même
temps que le dépôt de la déclaration, soit entre le 15 et le 24 du mois suivant selon les entreprises.
Lorsque la TVA collectée est inférieure à la TVA déductible, l’entreprise est en situation de crédit de
TVA. Ce crédit est reportable sur la déclaration de TVA du mois suivant, c’est-à-dire qu’il viendra
minorer l’éventuelle TVA à décaisser. Sous certaines conditions, l’entreprise peut en demander le
remboursement par le Trésor Public. Le crédit n’est alors pas reporté sur le mois suivant.
L’entreprise Velocity prépare la déclaration de TVA au titre du mois de janvier. Elle a recensé les
Exemple
éléments suivants :
– ventes de marchandises en France 25 000
– ventes de marchandises au sein de l’UE 10 000
– ventes de marchandises (exportations) 10 000
– achats de marchandises en France 15 000
– achats de marchandises au sein de l’UE 10 000
– achats de marchandises (importations) 15 000
Calcul de la TVA au titre du mois de janvier :
172
La liquidation de la TVA
>>>
Eléments Calculs TVA collectée TVA déductible
Achats de marchandises (importations)
TOTAL TVA collectée
TOTAL TVA déductible
15 000 Z 20 %
7 000
3 000
8 000
11
CREDIT DE TVA au titre du mois de janvier (car TVA 8 000 – 7 000 1 000
déductible O TVA collectée)
Chapitre
Ce crédit de TVA est reportable sur le mois suivant. L’entreprise n’a aucun versement à réaliser auprès
du Trésor Public.
L’entreprise Velocity doit maintenant établir la déclaration de TVA au titre du mois de février. Elle
a recensé les éléments suivants :
– ventes de marchandises en France 40 000
– ventes de marchandises au sein de l’UE 10 000
– ventes de marchandises (exportations) 5 000
– achats de marchandises en France 10 000
– achats de marchandises au sein de l’UE 5 000
– achats de marchandises (importations) 10 000
Elle doit également tenir compte du crédit de TVA dégagé au titre du mois de janvier, soit 1 000 3.
Calcul de la TVA au titre du mois de février :
TVA
Eléments Calculs TVA collectée
déductible
Ventes de marchandises en France 40 000 Z 20 % 8 000
Ventes de marchandises au sein de l’UE Exonéré
Ventes de marchandises (exportations) Exonéré
– achats de marchandises en France 10 000 Z 20 % 2 000
– achats de marchandises au sein de l’UE 5 000 Z 20 % 1 000 1 000
– achats de marchandises (importations) 10 000 Z 20 % 2 000
TOTAL TVA collectée 9 000
TOTAL TVA déductible 5 000
TVA due au titre du mois de février (car TVA collectée 9 000 – 5 000 4 000
O TVA déductible)
Report du crédit de TVA du mois de janvier 1 000
TVA à décaisser 4 000 – 1 000 3 000
Le crédit de TVA au titre du mois de janvier a bien été imputé sur la TVA à décaisser du mois suivant.
173
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
31/10/N
44571 TVA collectée 12 000
4452 TVA due intracommunautaire 3 000
44566 TVA déductible sur ABS 4 000
445662 TVA déductible sur ABS UE 3 000
44551 TVA à décaisser 8 000
Déclaration de TVA – octobre
24/11/N
44551 TVA à décaisser 8 000
512 Banque 8 000
TVA – télé paiement
174
La liquidation de la TVA
11
SYNTHÈSE
Chapitre
Opérations sur lesquelles l’entreprise a collecté de la TVA
au profit de l’État
Ventes de biens en France
TVA COLLECTÉE
Encaissement de services en France (régime normal)
Ventes de services en France (option pour les débits)
Acquisitions intracommunautaires
Opérations sur lesquelles l’entreprise a payé de la TVA
à déduire de la déclaration
Achats de biens en France
Paiements de services en France (régime normal) TVA DÉDUCTIBLE
Achats de services en France (option pour les débits)
Importations de biens (hors UE)
Acquisitions intracommunautaires de biens
Détermination de la TVA mensuelle
TVA mensuelle
TVA collectée - TVA déducble
175
APPLICATIONS
4 Applications
QCM 11.01
176
Applications
APPLICATIONS
14. Une entreprise dont les ventes de services s’élèvent à 30 000 e est obligatoirement
exonérée de TVA
A. Vrai
B. Faux
15. La déclaration de TVA doit toujours être réalisée chaque mois
A. Vrai
B. Faux
EXO 11.02 TVA sur les achats et ventes de biens réalisées en France et à l’étranger
Une entreprise a réalisé les opérations suivantes avec ses partenaires commerciaux :
1. Achat de produits en Espagne
2. Vente de produits en Italie ; numéro TVA du client connu
3. Achat de produits en France
4. Vente de produits au Royaume-Uni ; numéro TVA du client non connu
5. Achat de produits au Canada
6. Achat de produits en Inde
7. Achat de produits au Portugal
8. Vente de produits en France
9. Vente de produit en Tunisie
Travail à faire
Sachant que l’entreprise a fourni son numéro d’identification à la TVA à ses fournisseurs,
indiquer pour chaque opération, la ou les incidence(s) en matière de TVA :
a. exonération de TVA
b. TVA collectée
c. TVA due intracommunautaire
d. TVA déductible
177
APPLICATIONS
Travail à faire
1. Déterminer le montant de la TVA à décaisser ou du crédit de TVA au titre du mois de
novembre.
2. Enregistrer au journal la déclaration de TVA.
3. Enregistrer au journal le paiement de la TVA le 20 du mois suivant.
Opérations Montant HT
Ventes de marchandises HT réalisées en France 500 000 1
Ventes de marchandises réalisées dans des pays de l’Union européenne 550 000 1
Prestations de services HT facturées dont 200 000 1 de prestations 750 000 1
réglées courant novembre
Achats HT de biens en France 700 000 1
Achats HT de services en France. Aucun fournisseur n’a opté pour la TVA 50 000 1
sur les débits. Les règlements auront lieu en décembre
Achats HT de biens auprès de fournisseurs de l’Union européenne 35 000 1
Acquisitions HT d’immobilisations en France 160 000 1
La déclaration de TVA du mois d’octobre a fait apparaître un crédit de TVA de 90 000 1 qui
n’a fait l’objet d’aucune demande de remboursement.
Tous les numéros d’identification intra-communautaire ont été communiqués.
Travail à faire
1. À l’aide des informations, calculer le montant de la TVA due, ou le montant du crédit de TVA
à reporter, au titre du mois de novembre.
2. Enregistrer au journal l’écriture relative à la déclaration de TVA au 30 novembre.
178
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Les relations 12
avec le personnel
Chapitre
et les organismes
sociaux
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les transactions courantes dans
les comptes individuels.
Les ressources humaines constituent un capital précieux pour l’entreprise qui doit en assurer
la gestion et la rémunération de façon motivante et constructive, tout en veillant au respect des
dispositions légales. Les opérations de rémunération du personnel constituent des opérations
courantes et sont gérées de façon mensuelle au sein de l’entreprise. Ces opérations engendrent
des relations avec différents tiers : les salariés, les organismes sociaux, les organismes
collecteurs de taxe et le Trésor public.
179
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
180
Les relations avec le personnel et les organismes sociaux
A Schéma d’ensemble 12
Cotisations règlement aux Organismes
patronales sociaux
Chapitre
Charges totales
Cotisations
salariales
Salaire Autres
brut total retenues
Salaires après
retenue Salaire règlement au
net à payer Personnel
sachant que :
a. Le salaire contractuel
Fixé dans le contrat de travail, le salaire est souvent encadré par une convention collective et ne
peut être inférieur au SMIC. Deux types de salaires sont à distinguer :
e Le salaire mensuel et le salaire mensualisé. Ce sont les formes de salaires les plus répandues
depuis la généralisation de la mensualisation au cours des dernières années. La durée légale du
travail étant de 35 heures par semaine, le salaire mensualisé est déterminé sur la base de :
Nombre heures par semaine Z Nombre semaines par année
Nombre de mois
soit :
35 Z 52
= 151,67 heures par mois
12
e Le salaire horaire. Assez peu répandu, il est encore utilisé pour la rémunération des salariés
dont la rémunération varie selon le temps de travail réel (services à la personne, restauration...).
181
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
2 Les retenues
a. Les cotisations sociales salariales
– elles sont obligatoires pour tous les salariés ;
– leur paiement est effectué par prélèvement à la source ; on dit aussi qu’il y a précompte.
L’employeur retient sur le salaire le montant des cotisations et les verse aux organismes
sociaux pour le compte et à la place du salarié.
– elles sont à la charge du salarié et, de ce fait, souvent qualifiées de cotisations sociales
salariales.
b. Le prélèvement à la source
Depuis le 1er janvier 2019, l’impôt sur le revenu est prélevé à la source selon un taux personnalisé
transmis par l’administration fiscale. Cette mesure a pour objectif de supprimer le décalage d’un
an entre la perception des revenus et le paiement de l’impôt sur ces revenus.
L’employeur a la charge de réaliser ce prélèvement avant de procéder au reversement au Trésor
public dans le courant du mois suivant.
182
Les relations avec le personnel et les organismes sociaux
Chapitre
Institutions sociales Principaux risques ou efforts de solidarité couverts
Sécurité Sociale Maladie, maternité, invalidité, décès
Accidents du travail – Vieillesse – Famille
Pôle Emploi Chômage – Garantie des salaires
AGIRCG-ARRCO Retraite complémentaire cadre et non cadre
Mutuelles Prévoyance complémentaire
183
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
2 Exemple
Sont présentés, à titre d’exemple, dans le tableau suivant différents calculs de cotisations :
Cas no 1 Cas no 2
Cotisations Modalités de calcul Salaire brut : 2 100 e Salaire brut : 3 800 e
inférieur au plafond supérieur au plafond
Assurance maladie 0,75 % du salaire 2 100 Z 0,0075 = 15,75 3 800 Z 0,0075 = 28,50
salarié total
Assurance vieillesse 8,50 % du salaire 2 100 Z 0,085 = 178,50 3 218 Z 0,085 = 273,53
plafonnée employeur plafonné
2 Le bulletin de paie
A Principes
Tout salarié doit recevoir un bulletin de paie à l’occasion du paiement du salaire de son salaire.
Cette obligation est valable quel que soit le temps de travail, le nombre d’employeurs ou la nature
du contrat.
Depuis 2017, le bulletin de paie doit en principe être dématérialisé, sauf si le salarié le refuse,
auquel cas il peut lui être fourni au format papier.
Le bulletin de paie doit respecter un modèle standard, qui présente l’avantage d’être simplifié,
de façon à rendre compréhensibles les différents montants de cotisations sociales.
184
Les relations avec le personnel et les organismes sociaux
12
Chapitre
1 Éléments constitutifs et total du salaire brut.
2 Cotisations sociales à la charge du salarié décomptées par l’employeur au moment de la paie
pour être reversées aux différents organismes sociaux.
3 Cotisations sociales patronales que l’employeur supporte en plus du salaire brut.
4 Montant de l’impôt sur le revenu prélevé à la source par l’employeur.
5 Somme effectivement versée au salarié en fin de mois.
6 Base de calcul de l’impôt sur le revenu (la cotisation mutuelle, la CRDS et une partie de la CSG
ne sont pas déductibles).
Les logiciels de paie qui permettent la génération des bulletins de paie éditent également des
documents récapitulatifs de la paie. Parmi ces documents, le livre de paie n’est pas obligatoire,
mais il présente l’intérêt de réaliser une totalisation des éléments de paie sur une période de
façon à en faciliter l’enregistrement comptable.
185
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
10/09
425 Personnel – avances et acomptes 300
512 Banque 300
Acompte salarié Martin
30/09
6411 Salaires, appointements 7 000
6413 Primes et gratifications 500
421 Personnel – rémunérations dues 7 500
Salaires bruts mois de septembre
186
Les relations avec le personnel et les organismes sociaux
Il est à noter que L’URSSAF est en charge du recouvrement des cotisations de sécurité sociale
et d’assurance chômage.
421
30/09
Personnel – rémunérations dues 2 150
12
425 Personnel – avances et acomptes 300
427 Personnel – oppositions 200
431 Sécurité sociale 1 000
Chapitre
437 Autres organismes sociaux 300
4421 Prélèvement à la source 350
Retenues salariales mois de septembre
30/09
6451 Cotisations à l’URSSAF 1 400
6452 Cotisations aux mutuelles 50
6453 Cotisations aux caisses de retraite 250
6454 Cotisations à Pôle Emploi 400
431 Sécurité sociale 1 800
437 Autres organismes sociaux 300
Cotisations patronales mois de septembre
30/09
421 Personnel – rémunérations dues 5 350
512 Banque 5 350
Paiement salaires mois de septembre
08/10
4421 Prélèvement à la source 350
512 Banque 350
Reversement Impôt sur le revenu au Trésor Public
187
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
15/10
431 Sécurité Sociale 2 800
437 Autres organismes sociaux 600
512 Banque 3 400
Paiement cotisations sociales mois de septembre
12/10
427 Personnel – oppositions 200
512 Banque 200
Reversement oppositions à l’huissier
SYNTHÈSE
188
Applications
4 Applications
QCM 12.01
12
1. Les cotisations patronales ne constituent pas une charge pour l’entreprise.
A. Vrai
Chapitre
B. Faux
2. Le taux de la 40e heure est majoré de 50 %.
A. Vrai
B. Faux
3. La tranche B est égal au salaire plafonné.
A. Vrai
B. Faux
4. Plafond = salaire brut total – Tranche B.
A. Vrai
B. Faux
5. Salaire net imposable = salaire brut total – cotisations sociales salariales + CGS non
déductible + CRDS.
A. Vrai
B. Faux
6. Les charges patronales sont portées sur le bulletin de paie.
A. Vrai
B. Faux
7. Il existe un livre des salaires pour chaque salarié.
A. Vrai
B. Faux
8. Le compte 425 Personnel-Avances et Acomptes est un compte de passif.
A. Vrai
B. Faux
9. Le compte 421 Personnel-Rémunérations dues, en principe, est toujours créditeur.
A. Vrai
B. Faux
10. Le compte 431 Sécurité sociale est crédité du montant de toutes les cotisations sociales.
A. Vrai
B. Faux
11. Le compte 641 Rémunérations du personnel est débité du montant du salaire brut servant
de base au calcul des cotisations sociales.
A. Vrai
B. Faux
189
APPLICATIONS
EXO 12.02
1. On rappelle les modalités de calcul de la cotisation patronale d’assurance vieillesse
plafonnée : 8,45 % sur la tranche A.
Calculer le montant de cette cotisation pour un salaire brut total mensuel de 2 000 1.
2. Même question pour un salaire brut total mensuel de 4 000 1.
3. On rappelle les modalités de calcul de la cotisation chômage salariale : 2,40 % sur la
tranche A + tranche B.
Calculer le montant de cette cotisation pour un salaire brut total mensuel de 2 000 1.
4. Même question pour un salaire brut total mensuel de 4 000 1.
5. À l’occasion du versement mensuel des cotisations sociales, le compte 431 Sécurité sociale
a été débité de 145 000 1. Le montant des cotisations salariales est égal à 45 % du montant
des cotisations patronales correspondantes.
Travail à faire
Enregistrer les opérations suivantes puis calculer le coût du travail pour l’employeur.
190
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Les immobilisations 13
corporelles
Chapitre
et incorporelles
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Distinguer les charges des immobilisations.
Ù Identifier la nature d’une immobilisation.
Ù Évaluer et comptabiliser l’entrée des immobilisations
incorporelles et corporelles dans le patrimoine de l’entité.
Après avoir étudié les principales opérations d’exploitation de l’entreprise, nous allons aborder
les immobilisations corporelles et incorporelles.
Les opérations d’investissement se différencient des opérations d’exploitation par le caractère
durable de leur emploi. Elles ont pour objectif principal de renouveler ou d’accroître la capacité
de production et le développement de l’entreprise.
On distingue habituellement les investissements corporels, incorporels et financiers.
191
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
192
Les immobilisations corporelles et incorporelles
Chapitre
A Les critères de comptabilisation d’une immobilisation
Une immobilisation est comptabilisée à l’actif lorsque les conditions suivantes sont simultané-
ment réunies :
– L’élément acquis doit être identifiable.
– Il est probable que l’entité bénéficiera des avantages économiques futurs correspondants.
– Son coût peut être évalué avec une fiabilité suffisante.
– L’élément est utilisé durablement à usage interne, dans la production de biens ou services ou
pour être loué.
Lorsque l’entreprise dispose d’un droit légal pour protéger un brevet, ce droit lui permet de l’utiliser de
Exemple
manière exclusive ou bien de le vendre, le transférer, ou le louer isolément. Ce brevet est une
immobilisation identifiable.
Par contre, si l’entreprise ne dispose pas d’un droit lui permettant de protéger ses relations avec ses
clients, elle ne peut identifier isolément son portefeuille client de l’activité de l’entreprise et ne peut
donc pas comptabiliser son portefeuille client en immobilisation.
193
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Remarque. Par exception, certains frais sont classés en immobilisation, alors que les critères de définition d’une immobi-
lisation ne sont pas respectés. C’est le cas des frais d’établissement. Ils génèrent rarement des flux de trésorerie dont l’entreprise
peut bénéficier dans le futur.
211 Terrains.
Exemple
Remarque. Les immobilisations en cours, ainsi que les avances et acomptes sur immobilisations sont classées en compte 23
« Immobilisations en cours ».
194
Les immobilisations corporelles et incorporelles
13
Les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût d’acquisition.
1 Les principes
a. Le coût d’acquisition
C’est le montant qui sera porté au débit du compte de l’immobilisation concernée.
Chapitre
Coût d’acquisition = Prix d’achat + Coûts directement attribuables
Ce coût est comptabilisé :
– hors taxes récupérables,
– après déduction des remises commerciales et escomptes de règlement.
Thème
Exemple
Acquisition d’un matériel industriel : prix d’achat de 60 000 e HT ; transport 3 500 e HT ; frais
d’installation 2 000 e HT ; commission 4 500 e HT ; frais d’acte 1 200 e HT.
e Frais d’acquisition inclus dans le coût d’acquisition
Prix d’achat 60 000
b
Transport 3 500
Installation 2 000
Coûts attribuables
Commission 4 500
Frais d’acte 1 200
71 200 X Débit du compte 2154 Matériel industriel
e Frais d’acquisition inscrits en charges
Prix d’achat
Transport
Installation
60 000 b HT
3 500 b HT
2 000 b HT
b Coût d’acquisition
(Débit du compte 2154 Matériel industriel) = 65 500
Commission
Frais d’acte
4 500 b HT
1 200 b HT b Charges par nature
(Débit des comptes de classe 6) = 5 700
71 200 b HT
195
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Acquisition d’une immobilisation de 120 000,00 e HT, soit 144 000,00 e TTC. Prorata de 90 %.
Exemple
2 Comptabilisation
Pour les applications suivantes, le prorata de TVA est de 100 % sauf indication contraire.
Acquisition d’un lot de mobiliers de bureau au prix d’achat de 8 500,00 e HT, remise obtenue de 5 %,
Exemple
2184 Mobilier
8 500 – 5 % Z 8 500 8 075,00
44562 État, TVA déductible sur immobilisations
8 075 Z 0,20 1 615,00
512 Chèques postaux 9 690,00
196
Les immobilisations corporelles et incorporelles
13
Exemple
Chapitre
Remarque. Il existe un compte spécifique pour les fournisseurs d’immobilisations :
404 Fournisseurs d’immobilisations et non 401 Fournisseurs.
Acquisition d’une machine-outil : prix d’achat 63 000 e HT ; frais de transport 3 200 e HT ; frais
Exemple
Acquisition d’une voiture de tourisme : prix d’achat 15 600 e HT ; règlement par chèque bancaire. La TVA,
Exemple
197
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Acquisition d’un logiciel de comptabilité ; règlement par chèque bancaire. Prix d’achat du logiciel :
Exemple
400 3 HT.
Le logiciel de comptabilité est un bien de faible valeur, inférieure à 500 3 HT : même en cas d’utilisation
durable, il peut être inscrit en charges.
Acquisition d’un outillage industriel : prix d’achat 8 500 3 HT ; frais de transport 900 3 HT ; règlement
Exemple
Thème
Exemple
198
Les immobilisations corporelles et incorporelles
15-03
05-04
Chapitre
2154 Matériel industriel
25 200 + 860 26 060,00
44562 État, TVA déductible sur immobilisations
26 060 Z 0,20 5 212,00
404 Fournisseurs 31 272,00
d’immobilisations
30-04
199
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Une entreprise a construit pour elle-même un entrepôt au cours de l’exercice N (fin des travaux le 31
Exemple
octobre N). Montant des charges engagées (matières premières, matériaux, main-d’œuvre, énergie) :
540 000 e HT.
Enregistrement des charges
Courant N
31-10-N
Conclusion
Si on dresse le compte de résultat pour cette opération :
CHARGES RÉSULTAT N PRODUITS
6 Charges 540 000,00 72 Production immobilisée 540 000,00
Solde nul
2 Incidence fiscale
L’administration fiscale considère qu’il s’agit d’une livraison à soi-même se décomposant en :
– un achat X déductibilité de TVA ;
– une vente X collecte de TVA.
Enregistrement comptable
Exemple
31-10-N
Remarque. Quand l’entreprise a un prorata de récupération de TVA S 100 %, les montants de la TVA déductible et de la TVA
collectée diffèrent.
200
Les immobilisations corporelles et incorporelles
Une entreprise (prorata de TVA de 70 %) a construit un bâtiment pour ses propres besoins ; coût des
13
Exemple
213 Construction
Coût de production HT 680 000 1
Chapitre
TVA non récupérable :
680 000 Z 0,20 Z 0,30 40 800 1
720 800 1 720 800,00
44562 État, TVA déductible sur immobilisations
680 000 Z 0,20 Z 70 % 95 200 1 95 200,00
44571 État, TVA collectée 136 000,00
72 Production immobilisée 680 000,00
Remarque. Les livraisons à soi-même de prestations de services sont rarement soumises à TVA ; aussi, la livraison à soi-même
d’immobilisations incorporelles ne donne pas lieu à régularisation de TVA.
Courant N, l’entreprise a produit, pour un usage interne, un logiciel de comptabilité dont le coût de
Exemple
Thème
Exemple
Une entreprise (exercice comptable correspondant à l’année civile) construit un hangar pour
elle-même :
– 1er octobre N : début des travaux.
– 31 décembre N : montant des travaux déjà exécutés : 340 000 3 HT.
– 31 mars N+1 : fin de la construction du hangar ; coût total 580 000 3 HT. >>>
201
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
>>>
Courant N
31-12-N
Courant N+1
31-03-N+1
31-03-N+1
Courant N, l’entreprise commence le développement d’un nouveau procédé technique, pour un usage
Exemple
interne, qui doit faire l’objet d’un dépôt de brevet en N+1 avant son utilisation. Le coût du
développement en cours s’élève à 35 800 3 HT, en N. Les coûts de production de N+1 s’élèvent à
23 000 3 HT. Le brevet est déposé le 31 octobre N+1.
Courant N
202
Les immobilisations corporelles et incorporelles
La SARL Bernard reçoit gratuitement de son gérant non associé un véhicule d’occasion, évalué sur le
13
Exemple
marché à 6 000 e.
Chapitre
Remarque. Dans le cadre d’une entreprise individuelle, l’apport par l’exploitant d’une immobilisation à titre gratuit est
enregistré à la valeur vénale en contrepartie d’un compte 108 « compte de l’exploitant ».
La société DSA s’est spécialisée dans le forage industriel. Elle vient d’acquérir, à crédit, une foreuse pour
Exemple
un total de 440 000 e HT. La tête de forage doit faire l’objet de remplacement régulier. La facture
fournisseur valorise la tête de forage à 90 000 e HT. La tête de forage a été livrée séparément. Ces frais
de livraison complémentaires se montent à 10 000 e HT.
203
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
SYNTHÈSE
204
Applications
2 Applications
Chapitre
B. Faux
2. Le développement par l’entreprise d’un brevet protégé légalement pendant 20 ans est
généralement enregistré en immobilisation.
A. Vrai
B. Faux
3. L’achat d’un ordinateur portable de 650 e TTC peut être enregistré en charges.
A. Vrai
B. Faux
4. La souscription des titres d’une société pour un placement à court terme est enregistrée en
immobilisation.
A. Vrai
B. Faux
5. Les frais d’installation sont incorporés au coût d’achat des immobilisations.
A. Vrai
B. Faux
6. Les frais d’acte et les commissions pour l’acquisition d’une immobilisation sont toujours
comptabilisés en charges.
A. Vrai
B. Faux
7. Le coût d’acquisition des immobilisations est comptabilisé hors taxes récupérables.
A. Vrai
B. Faux
8. En cas de prorata de TVA S 100 % : le coût d’acquisition des immobilisations = prix
d’achat HT + frais d’achat incorporés + TVA récupérable.
A. Vrai
B. Faux
9. La TVA sur un véhicule de tourisme est toujours récupérable.
A. Vrai
B. Faux
10. Une immobilisation reçues à titre gratuit n’est pas enregistrée au bilan.
A. Vrai
B. Faux
11. Le compte 238 Avances et acomptes sur commandes d’immobilisations corporelles peut
être créditeur.
A. Vrai
B. Faux
12. Une production d’immobilisations par l’entreprise pour elle-même peut générer un gain ou
une perte.
A. Vrai
B. Faux
205
APPLICATIONS
13. Une production d’immobilisations par l’entreprise pour elle-même entraîne une déducti-
bilité de TVA, mais non pas une collecte de TVA.
A. Vrai
B. Faux
14. Le compte 2313 Constructions en cours n’est jamais soldé.
A. Vrai
B. Faux
15. Le compte 72 production immobilisée est utilisé pour enregistrer les immobilisations reçue
à titre gratuit.
A. Vrai
B. Faux
Le 15-03-N, une entreprise fait l’acquisition d’une machine-outil aux conditions suivantes :
Prix d’achat : 30 000 1 HT Frais de transport et de livraison : 2 000 1 HT
Commissions : 1 200 1 HT Règlement au 31.04.N.
L’entreprise a identifié deux composants ayant des durées de vie différentes : le moteur A
dont le prix d’achat est évalué à 18 000 1 HT et le système informatisé B pour 12 000 1 HT.
Les frais accessoires d’achat sont répartis proportionnellement entre les composants.
Travail à faire
Enregistrer cette acquisition :
1. En considérant que l’entreprise a opté pour intégrer les commissions en immobilisation.
2. En considérant que l’entreprise a opté pour laisser les commissions en charges.
Travail à faire
Enregistrer l’opération en N, N+1 et N+2.
206
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Les opérations 14
de placement financier
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Justifier les règles d’entrée des immobilisations et des
valeurs mobilières de placement dans le patrimoine de
l’entité.
Ù Évaluer et comptabiliser l’entrée des immobilisations
financières et des valeurs mobilières de placement dans le
patrimoine de l’entité ainsi que les revenus associés.
Dans les placements financiers, on distingue les opérations durables classées en immobilisations
financières et les placements à court terme comptabilisées en valeurs mobilières de placement.
207
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
208
Les opérations de placement financier
Chapitre
d’achat et des coûts directement
271 Titres immobilisés
attribuables hors taxes récupérables.
272 – Comme pour les autres immobilisations, le
rattachement des honoraires, commissions
273 Titres immobilisés de l’activité de
et frais d’actes au coût d’acquisition de
portefeuille
l’immobilisation constitue la méthode de
274 Prêts référence.
– Il est également possible sur option de
275 Dépôts et cautionnements versés
laisser en charges ces frais d’acquisition.
Exemple 1
Exemple
La Société A-plus acquiert 106 actions de la Société B-moins (répondant aux critères d’une prise de
participation) au prix de 10 600 e. Commissions bancaires 400 e soumises à Tva pour 80 e.
Option : frais d’acquisition dans le coût d’acquisition
Exemple 2
Exemple
La Société A-plus verse une caution de 5 000 e à son bailleur la SCI A-moi. A-plus accorde également
à la SCI A-moi un prêt pour 5 ans de 10 000 e pour l’aménagement des locaux.
209
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Le 1er janvier N, B-Soft acquiert des actions de la BNP, classées en VMP, pour 1 600 e. Les services bancaires
Exemple
On notera qu’il existe un compte de dettes spécifique pour les valeurs mobilières de placement :
464. Dettes sur acquisitions de valeurs mobilières de placement. D’autre part, la TVA déductible
sur autres biens et services concerne uniquement les frais d’acquisition.
210
Applications
Au 31-12-N, M-mère perçoit 12 000 e de dividendes relatifs à ses titres de participations et 6 000 e
14
Exemple
Chapitre
512 Banque 6 000
764 Revenus des valeurs mobilières de placement 6 000
SYNTHÈSE
5 Applications
QCM 14.01
211
APPLICATIONS
La société B-Cool acquiert des titres dont les caractéristiques sont récapitulées dans le
tableau suivant.
Frais
Type Quantité Prix unitaire Objectifs date
d’acquisition
Actions A 100 200 5 1 par titre Participation à la 31/05/N
TVA 20 % gestion à long terme au comptant
Obligations B 10 1 000 20 1 par titre Obligations nanties 31/05/N
TVA 20 % détenues à long au comptant
terme jusqu’à
échéance
Actions C 50 500 5 1 par titre Réalisation de gains 31/05/N
TVA 20 % lors de la revente à à crédit
brève échéance
Travail à faire
1. Passer les écritures relatives à l’acquisition au 31/05/N si B-Cool a opté pour le rattachement
des frais d’acquisition au coût de l’immobilisation.
2. Passer les écritures relatives à l’acquisition au 31/05/N si B-Cool a opté pour laisser les frais
d’acquisition en charges.
La société B-Cool a perçu les revenus de ses placements financiers récapitulés dans le
tableau suivant.
Classement
Type Quantité Prix unitaire Revenus Date
des titres
Actions D 100 200 5 1 par titre Titres de 31/05/N+1
participation
Obligations E 10 1 000 2 % de la Valeurs 31/05/N+1
valeur mobilières de
d’acquisition placement
Actions F 50 500 10 1 par titre Titres 31/05/N+1
immobilisés
Travail à faire
Passer les écritures relatives aux revenus des placements financiers au 31/05/N+1.
212
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
Opérations courantes 15
de financement
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Identifier les différents types de financement.
Ù Élaborer les différents tableaux d’amortissement
d’emprunts bancaires.
Ù Analyser pour une modalité de financement donnée ses
caractéristiques et en déduire ses avantages et
inconvénients.
Ù Comptabiliser les opérations de financement.
213
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
PLAN DU CHAPITRE
214
Opérations courantes de financement
Chapitre
comptabilité approfondie.
Début N, Monsieur Bernard crée une entreprise individuelle. Il apporte, pour les besoins de l’activité, un
Exemple
local commercial pour 50 000 e, un ordinateur pour 3 000 e et dépose 2 000 e sur son compte bancaire.
Début N
Monsieur Bernard prévoit d’acquérir un nouveau matériel. Courant N, Il dépose 5 000 e sur son compte
Exemple
Courant N
215
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
En fin N, Monsieur Bernard constate un solde créditeur de 5 000 3, au compte de l’exploitant. Le solde
Exemple
De plus, en fin d’année, le bénéfice de l’exercice est porté au crédit du compte de capital
(l’affectation du résultat sera abordé au chapitre 21).
Exemple : Ainsi, en reprenant les exemples précédents, Monsieur Bernard a apporté initialement
2 000 3 en numéraire, puis 5 000 3 en cours d’année. Il pourra utiliser une partie du bénéfice de
l’exercice pour compléter ses apports et financer un nouveau matériel.
Thème
Exemple
Conditions de l’emprunt :
– Date : 1er janvier N.
– Montant : 300 000 3.
– Durée : 3 ans.
– Remboursement en bloc le 31 décembre N+2.
– Intérêts annuels à terme échu au taux de 5 %.
e Schéma
01-01- N 31-12-N 31-12 (N+1) 31-12 (N+2)
216
Opérations courantes de financement
512 Banque
01-10-N
Chapitre
31-12-N
31-12-N+1
31-12-N+2
Thème
Exemple
Conditions de l’emprunt :
– Date : 1er avril N.
– Montant : 400 000 3.
– Durée : 4 ans.
– Remboursement par amortissements constants, intérêts annuels au taux de 8 %. >>>
217
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
e Schéma
01-04-N 31-03-(N+1) 31-03-(N+2) 31-03-(N+3) 31-03-(N+4)
01-04-N
31-12-N
01-01-N+1
31-03-N+1
218
Opérations courantes de financement
>>>
31-12-N+1
Chapitre
(1) de l’autonomie des exercices.
Thème
Exemple
Conditions de l’emprunt :
– Date : 1er septembre (N).
– Montant : 90 000 3.
– Durée : 5 ans.
– Remboursement par annuités constantes.
– Intérêts annuels au taux de 6 %.
Tableau d’amortissement
Détermination du montant de l’annuité :
a = 90 000 ( 0,06
1 – (1,06)–5
)
Ò
Valeur fournie par la table financière no 5 ou en utilisant la calculatrice ici : 0,237 3964
a = 90 000 Z 0,2373964 = 21 365,68
Amortissement
Date de fin Capital restant Intérêt Annuité
du capital
de période dû (a) (b) = (a) Z 0,06 (c)
(d) = (c) – (b)
31-08-N+1 90 000,00 5 400,00 (1) 15 965,68 (2) 21 365,68
31-08-N+2 74 034,32 (3) 4 442,06 16 923,62 21 365,68
31-08-N+3 57 110,70 3 426,64 17 939,04 21 365,68
31-08-N+4 39 171,66 2 350,30 19 015,38 21 365,68
31-08-N+5 20 156,28 1 209,38 20 156,30 21 365,68
90 000,02 (4)
(1) 90 000 Z 0,06.
(2) 21 365,68 – 5 400,00.
(3) 90 000 – 15 965,68.
(4) Total des amortissements du capital = montant de l’emprunt : la différence de 0,02 s’explique par les arrondis
de calcul. >>>
219
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
>>>
e Schéma
01-09-N 31-08-(N+1) 31-08-(N+2) 31-08-(N+3) 31-08-(N+4) 31-08-(N+5)
01-09-N
31-12-N
01-01-N+1
31-08-N+1
31-12-N+1
220
Opérations courantes de financement
3 Le crédit-bail
A Généralités
1 Définition
15
C’est une opération de location d’un bien mis à la disposition du locataire pendant la période de
location, moyennant un loyer : la redevance. Le locataire peut acheter le bien en fin de location :
Chapitre
levée de l’option d’achat.
2 Champ d’application
L’opération peut porter sur un bien :
– meuble (ex. : une machine) : crédit-bail mobilier,
– immeuble (ex. : un entrepôt) : crédit-bail immobilier.
Thème
Exemple
L’entreprise MOB passe, le 1er octobre N, un contrat de crédit-bail mobilier avec la société Locadour
aux conditions suivantes :
– Mise à la disposition d’un gros outillage industriel.
– Durée du contrat de location : 3 ans.
– Redevances annuelles de 12 000 3 HT payables d’avance, la première le 1er octobre N.
– Option d’achat : 9 000 3 HT le 30 septembre N+3.
Enregistrements comptables
Ces opérations génèrent la passation :
– des écritures courantes de paiement des redevances,
1-10-N
221
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
>>>
30-09-N+3
L’entreprise MOB n’est pas obligée de lever l’option d’achat. Dans ce cas, elle doit rendre le matériel
au bailleur, la société Locadour.
A Définition
D’après le Plan comptable général : « ce sont des aides dont bénéficie l’entreprise en vue :
– d’acquérir ou de créer une immobilisation déterminée (subvention d’équipement),
– de financer des activités à long terme (autres subventions d’investissement) ».
B Notification et encaissement
1 Notification
2 Encaissement
512 Banque S
441 État, subventions à recevoir S
222
Opérations courantes de financement
15
Chapitre
– le rythme de ces virements au compte résultat est le même que celui de l’amortissement de
l’immobilisation financée par la subvention.
– les normes IAS concernant le calcul et la comptabilisation de ces rapports offrent deux
possibilités de méthode qui seront étudiées à partir du thème suivant.
2 Exemple
Thème 1
– 05-03-N : notification d’une subvention de 180 000 b destinée à financer l’acquisition d’un
matériel.
– 08-03-N : acquisition du matériel, mis en service le 01-04-N et amorti sur 5 ans suivant le mode
linéaire. Coût d’acquisition : 300 000 b HT.
– 15-04-N : encaissement de la subvention.
Première méthode
Les rapports de la subvention au compte RÉSULTAT sont proportionnels aux amortissements.
Calculs préliminaires
1 Il est préférable de différer l’étude de ce thème qui ne peut être efficacement traité qu’après l’assimilation complète
des techniques d’amortissement présentées dans le Chapitre 15.
223
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
La comptabilisation
05-03-N
441 État, subventions à recevoir 180 000
131 Subventions d’équipement 180 000
08-03-N
2154 Matériel industriel 300 000
44562 État, TVA déductible sur immobilisations
300 000 Z 0,20 60 000
512 Banque 360 000
15-04-N
512 Banque 180 000
411 Subventions d’équipement 180 000
31-12-N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 45 000
28154 Amortissement du matériel industriel 45 000
d°
139 Subventions d’investissement inscrites au compte Résultat 27 000
777 Quote-part des subventions 27 000
d’investissement virée au compte Résultat
31-12-N+1
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 60 000
28154 Amortissement du matériel industriel 60 000
do
139 Subventions d’investissement inscrites au compte Résultat 36 000
777 Quote-part des subventions 36 000
d’investissement virée au compte Résultat
224
Opérations courantes de financement
31-12-N+2
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations
28154 Amortissement du matériel industriel
60 000
60 000 15
do
139 Subventions d’investissement inscrites au compte Résultat 36 000
Chapitre
777 Quote-part des subventions 36 000
d’investissement virée au compte Résultat
31-12-N+5
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 15 000
28154 Amortissement du matériel 15 000
industriel
d°
139 Subventions d’investissement inscrites au compte 9 000
Résultat
777 Quote-part des subventions 9 000
d’investissement virée au compte
Résultat
225
Partie 3 Analyse comptable des opérations courantes
La comptabilisation
31-12-N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 18 000
28154 Amortissement du matériel industriel 18 000
226
Opérations courantes de financement
SYNTHÈSE
Chapitre
108. Compte de l’exploitant
• Des apports ultérieurs de l’exploitant
• Des bénéfices mis en réserve
227
APPLICATIONS
5 Applications
QCM 15.01
Capital et emprunt
1. Quelles sont les informations exactes ?
A. L’apport en capital peut être effectué en numéraire et en nature.
B. Les comptes de capitaux sont inscrits à l’actif du bilan.
C. Lorsqu’une entreprise utilise les fonds reçus des actionnaires (capital), le montant inscrit
au passif ne change pas.
D. Lorsqu’une entreprise souscrit un emprunt, les fonds apportés sont comptabilisés dans
les produits de l’entreprise.
E. L’annuité de l’emprunt est composé de l’amortissement du capital et de charges
d’intérêts.
F. Les dettes financières au passif diminuent au fur et à mesure des remboursements du
capital
Crédit-bail et subventions
2. Quelles sont les informations exactes ?
A. Le crédit-bail est un engagement financier qui n’apparaît pas au passif.
B. Une immobilisation financée en crédit-bail n’apparaît pas à l’actif.
C. Le crédit-bail est une location avec une option d’achat en fin de bail.
D. Les subventions d’équipement sont toujours comptabilisées en produits sur l’année
d’encaissement.
E. La subvention d’équipement peut être comptabilisée au passif avant d’être reprise au
compte de résultat.
F. La reprise au résultat d’une subvention d’équipement peut être étalée sur la durée
d’utilisation du bien financé.
3. L’annuité de remboursement s’élève à 11 000 e dont 1 000 e d’intérêt.
A. Le compte 6611 est débité de 1 000 b.
B. Le compte 164 est débité de 10 000 b.
C. Le compte banque est débité de 11 000 b
4. Un entrepreneur individuel fait un apport de 2 000 e à son entreprise.
A. L’apport est comptabilisé en dette.
B. le compte 108 compte de l’exploitant est crédité de 2 000 b.
C. Le compte banque est débité de 2 000 b.
EXO 15.02 Thème : comptabilisation des apports dans une entreprise individuelle
Le 1er janvier N, Monsieur Bernard a créé une entreprise individuelle. Pour les besoins de son
activité, il a apporté :
Un terrain évalué à 30 000 b,
Un entrepôt évalué à 25 000 b,
Un brevet évalué à 5 200 b,
Une machine évaluée à 12 000 b,
Il dépose sur son compte bancaire un chèque de 6 000 b.
228
Applications
APPLICATIONS
Le 15 janvier, Monsieur Bernard dépose, de nouveau, sur son compte bancaire, une somme
de 5 000 b. Il verse, le même jour, par chèque, une avance de 7 000 b à un fournisseur, pour
les travaux d’agencement de l’entrepôt. Les travaux débuteront au mois de février.
Travail à faire
1. Enregistrer l’opération d’apport initial au 1er janvier N (sans incidence fiscale).
2. Enregistrer, au 15 janvier N, l’apport ultérieur et l’avance au fournisseur.
Travail à faire
1. Présenter le tableau d’amortissement de cet emprunt.
2. Enregistrer au journal toutes les opérations concernant la vie de cet emprunt.
229
Partie 4 Travaux d’inventaire
Les opérations 16
d’inventaire
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Expliquer la finalité et les enjeux des opérations
d’inventaire.
Ù Établir l’articulation entre les principes comptables et les
opérations d’inventaire.
Les opérations commerciales présentées dans la troisième partie sont des opérations
répétitives effectuées au cours de l’exercice comptable. Elles sont appelées opérations
courantes.
En fin d’exercice, certains travaux complémentaires doivent être réalisés : inventaire physique,
ajustements comptables, établissement des comptes annuels. Ce sont les travaux de fin
d’exercice ou travaux d’inventaire.
231
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
232
Les opérations d’inventaire
Chapitre
l’entreprise. Ces données seront regroupées sur le livre d’inventaire.
CC L 123-12 Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit contrôler par
inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs
du patrimoine de l’entreprise. Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu
des enregistrements comptables et de l’inventaire.
CC R 123-177 L’inventaire est un relevé de tous les éléments d’actif et de passif au regard desquels sont
mentionnées la quantité et la valeur de chacun d’eux à la date d’inventaire. Les données d’inventaire
sont regroupées sur le livre d’inventaire... Les comptes annuels sont transcrits chaque année sur le livre
d’inventaire, sauf lorsqu’ils sont publiés en annexe au registre du commerce et des sociétés.
Remarque Pour les exercices ouverts depuis le 1er janvier 2016, le livre d’inventaire n’est plus obligatoire. Pour les exercices
précédents, il doit être conservé pendant 10 ans suivant la clôture de l’exercice.
On constate à l’inventaire qu’un client, débiteur de 125 000 e dans les comptes de l’entreprise, est en
Exemple
233
Partie 4 Travaux d’inventaire
– L’indépendance des exercices comptables : seuls les charges et les produits relatifs à l’activité
réalisée durant l’exercice comptable peuvent être inscrits dans les comptes annuels. Les
travaux d’inventaire permettent d’enregistrer des ajustements pour retenir uniquement les
charges et produits de cet exercice et écarter les charges ou produits concernant l’exercice
suivant.
Soit une prime d’assurance annuelle de 18 000 e réglée le 1er octobre N et couvrant les risques pouvant
Exemple
2 La valeur d’inventaire
Tous les éléments patrimoniaux de l’entreprise doivent être recensés et estimés à leur valeur
d’inventaire à la date de la clôture de l’exercice. Cette évaluation obéit à des règles générales
prévues par le code de commerce et précisées dans le plan comptable général.
CC L 123-18 Si la valeur d’un élément de l’actif devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette
dernière est ramenée à la valeur d’inventaire à la clôture de l’exercice.
234
Les opérations d’inventaire
Le plan comptable général a précisé les notions de valeur nette comptable et de valeur
d’inventaire.
Chapitre
– Prix d’achat hors taxes + coûts directement attribuables (frais de port, d’installation, de
montage, de mise en service...).
– Le coût de production pour les produits fabriqués :
– Coût d’acquisition des matières premières + coût directs et indirects de production (main-
d’œuvre, énergie...).
Cette valeur constitue la valeur d’origine ou valeur d’entrée basée sur les coûts historiques.
La valeur nette comptable est égale à la valeur brute diminuée des amortissements cumulés et
des dépréciations.
b. Valeur actuelle
À l’inventaire, on détermine la valeur actuelle. C’est la valeur la plus élevée de la valeur vénale
et de la valeur d’usage.
– Valeur vénale : montant qui pourrait être obtenu de la vente d’un actif, net des coûts de sortie,
à la date de clôture.
– Valeur d’usage : valeur des avantages économiques futurs attendus de son utilisation et de
sa sortie. Elle est déterminée en fonction des flux nets de trésorerie attendus.
La valeur de vente d’un logiciel acquis 5 000 e est de 2 300 e à la clôture de l’exercice. On sait que le logiciel
Exemple
peut encore être utilisé pendant 2 ans. Dans ce cas, il permettrait de vendre des prestations de services
dégageant une marge annuelle de 1 300 e avant d’être mis au rebus.
– valeur vénale du logiciel = 2 300 e
– valeur d’usage du logiciel = 1 300 Z 2 = 2 600 e
– La valeur d’usage est supérieure à la valeur vénale. On retient la plus élevée des deux.
– valeur actuelle = 2 600 e
235
Partie 4 Travaux d’inventaire
• Retenir la valeur
Valeur actuelle
Valeur actuelle
<
vénale • Comptabiliser
Valeur comptable nette
la moins-value
la plus Valeur
élevée actuelle
• Retenir la valeur nette
Valeur Valeur actuelle
comptable
d’usage >
• Ne pas comptabiliser
Valeur comptable nette
la plus-value
Un logiciel a été acquis 5 000 e en début d’année N–1. Les amortissements du logiciel se montent à
Exemple
2 000 e. La valeur vénale du logiciel est de 2 400 e et sa valeur d’usage est de 2 600 e.
On détermine la valeur actuelle :
– la valeur d’usage est supérieure à la valeur vénale.
– la valeur actuelle est la valeur d’usage, soit : 2 600 e.
On détermine la valeur à retenir à l’inventaire :
– la valeur brute est de 5 000 e et les amortissements de 2 000 e.
– la valeur nette comptable est : 5 000 – 2 000 = 3 000 e
La valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable.
– la valeur à retenir est la valeur actuelle, soit 2 600 e.
– une moins-value sera constatée pour ramener la valeur comptable à la valeur actuelle, soit :
3 000 – 2 600 = 400 e.
1 Élément d’Actif
a. Immobilisations corporelles et incorporelles
La moins-value comptabilisée est suivant le cas :
– un amortissement : dépréciation irréversible d’un actif avec le temps, l’usage, l’obsolescence ;
– une dépréciation : perte de valeur qui n’est plus jugée irréversible.
Les amortissements et les dépréciations d’immobilisations seront étudiés aux Chapitres 18 et 19.
b. Les titres
À l’inventaire, la moins-value est comptabilisée, sous la forme d’une dépréciation, lorsque la
valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable. Les plus-values ne sont pas
comptabilisées.
236
Les opérations d’inventaire
TITRES
Catégories
de titres
Comptes 26
Titres de participation
Comptes 27
Autres Titres Immobilisés
Comptes 50
Valeurs Mobilières de Placement
16
Valeur actuelle Valeur d’utilité : la valeur qu’un chef – Les titres cotés en bourse sont évalués
d’entreprise avisé accepterait de au cours moyen du dernier mois.
Chapitre
décaisser pour obtenir cette – Les titres non cotés sont évalués à leur
participation. Cette valeur peut prendre valeur probable de négociation.
en compte :
– le cours de bourse,
– les rendements futurs,
– la valeur patrimoniale.
Les dépréciations des titres seront illustrées au Chapitre 19.
c. Stocks et Productions en-cours
Valeur d’entrée
Coût d’acquisition pour les biens achetés : matières premières, autres approvisionnements,
marchandises.
Coût de production pour les biens produits : produits finis, produits intermédiaires, en-cours...
Pour les éléments identifiables séparément ou choses de genre individualisables, le coût d’entrée
est déterminé article par article ou catégorie par catégorie.
Pour les choses de genre interchangeables, le coût d’entrée moyen résulte de calculs présentés
au Chapitre 17.
Valeur à l’inventaire
L’évaluation du stock est faite à la valeur actuelle.
Moins-values
Étant donné que le PCG prescrit de retenir à l’inventaire la plus faible des deux valeurs (valeur
nette comptable ou valeur actuelle), une dépréciation doit être constituée pour constater la
moins-value chaque fois que la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable
(cf. Chapitre 19).
e. Disponibilités
Banques et établissements de crédit
Le montant inscrit en compte doit correspondre aux fonds réellement disponibles à la date de
l’inventaire, d’où la nécessité d’établir un état de rapprochement et d’enregistrer les écritures qui
en découlent. Ce point a été étudié au Chapitre 10.
Caisse
Le montant inscrit en compte correspond au montant des espèces en Caisse après inventaire.
237
Partie 4 Travaux d’inventaire
SYNTHÈSE
• Inventaire physique, évaluaon et variaon Principe de prudence : comptabiliser les risques ou les
des stocks. pertes probables idenfiées dans l'exercice mais pas
• Amorssements des immobilisaons. les gains latents
• Dépréciaons des acfs. Principe d’indépendance des exercices comptables :
• Provisions pour risques et charges. comptabiliser uniquement les charges et les produits
• Ajustements des produits et charges liés à relafs à l’acvité réalisée durant l’exercice
la séparaon des exercices. comptable
L’inventaire est une obligation légale (au moins une fois par an) qui prévoit de recenser et
d’évaluer le patrimoine de l’entreprise à la fin de l’exercice.
Les travaux d’inventaire donnent lieu à plusieurs types d’opérations :
– l’inventaire physique et l’évaluation des actifs et passifs de l’entreprise,
– l’enregistrement des écritures d’ajustements et de régularisation,
– les travaux comptables conduisant à l’établissement des états financiers ou document de
synthèse : le Bilan, le compte Résultat et l’Annexe.
La valeur d’un bien retenue à l’inventaire est déterminée à l’aide du schéma suivant :
• Retenir la valeur
Valeur actuelle
actuelle
Valeur <
• Comptabiliser
vénale Valeur comptable nette
la moins-value
la plus Valeur
élevée actuelle
Valeur • Retenir la valeur nette
Valeur actuelle
d’usage comptable
>
• Ne pas comptabiliser
Valeur comptable nette
la plus-value
238
Applications
APPLICATIONS
3 Applications
QCM 16.01
239
APPLICATIONS
EXO 16.02
1. À l’inventaire au 31-12-N, on constate qu’un client débiteur de 1 800 e est en liquidation
judiciaire depuis le mois de septembre N. Les éléments recueillis permettent de penser que
l’entreprise perdra 80 % du montant de sa créance. Pour quel montant le compte de ce client
doit-il être porté au bilan ?
2. Une prime annuelle d’assurance couvrant les risques de la période du 1er avril N au 31 mars N+1
s’élève à 15 000 e. Sachant que les primes d’assurance sont toujours payables en début de
période, quel montant de cette prime doit être imputé au calcul du résultat de l’exercice N ?
Calculer la valeur nette comptable fin N.
EXO 16.03
1. Une machine a été acquise 15 000 e en début d’année N–2. Elle a été dépréciée de 1 000 e
en N–1. Fin N, les amortissements cumulés de la machine se montent à 9 000 e.
Calculer la valeur nette comptable fin N.
2. À la clôture de l’exercice N, la valeur de vente de la machine est de 4 300 e. On sait que la
machine peut encore être utilisée pendant 2 ans. Dans ce cas, elle permettrait de vendre des
produits dégageant une marge annuelle de 2 300 e avant d’être mise au rebus.
Déterminer la valeur actuelle de la machine fin N.
Doit-on ajuster la valeur nette comptable de la machine fin N ?
EXO 16.04
Travail à faire
Déterminer pour les postes suivants les montants nets à porter au bilan :
– Titres de participation
– Titres de placement
– Stock de produits finis
– Clients.
240
Partie 4 Travaux d’inventaire
Les stocks 17
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les différentes opérations
d’inventaire : les stocks.
Les stocks constituent des éléments de l’actif. En fin d’exercice, l’entreprise effectue un
inventaire pour quantifier et évaluer les stocks. La variation de stocks d’un exercice sur l’autre
modifie le résultat. Les stocks et leurs variations sont donc comptabilisés au bilan et au compte
de résultat.
241
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
242
Les stocks
A Définition 17
Art. 211-7 du recueil des normes comptables
Un stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en cours de
Chapitre
production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de production ou de
prestation de services, sous forme de matières premières ou de fournitures.
Le stock fait partie de l’actif circulant. Il est donc utilisé assez rapidement dans le cycle
d’exploitation, dans le cadre de ventes, ou dans le cycle de production.
Cycle d’exploitation dans une entreprise de distribution
B Classement comptable
On distingue deux grandes catégories de stocks : les stocks achetés par l’entreprise et les stocks
produits (fabriqués) par l’entreprise.
243
Partie 4 Travaux d’inventaire
244
Les stocks
Chapitre
La menuiserie Dumas a fait l’acquisition d’un lot No 1 de 1 000 kg de bois d’ébène aux conditions suivantes :
Exemple
prix d’achat de 10 000 e HT ; remise 10 % ; transport 2 500 e HT ; commission sur achat 500 e HT.
Le coût d’acquisition du lot de bois d’ébène intègre les éléments suivants :
Pour répondre à la commande du client Margot, la menuiserie Dumas réalise le meuble A aux conditions
Exemple
suivantes :
245
Partie 4 Travaux d’inventaire
Le 1er janvier, la menuiserie Dumas a fait l’acquisition d’un lot No 1 de 1 000 kg de bois d’ébène pour un
Exemple
coût d’acquisition de 12 000 e. Courant Janvier, Dumas réalise trois meubles A, B, C qui nécessitent
l’utilisation des quantités de bois suivantes :
12 janvier – meuble A : 100 kg,
18 janvier – meuble B : 400 kg,
24 janvier – meuble C : 300 kg.
Le stock de bois (matières premières) de la menuiserie Dumas est évalué à 22 000 e en début d’année N.
Exemple
31-12-N
31-12-N
246
Les stocks
17
Chapitre
A Les stocks achetés par l’entreprise
La constatation des stocks permet de corriger les achats de l’exercice. Les achats non
consommés sont stockés. Seuls les achats consommés sur l’exercice vont diminuer le résultat.
Le stock de bois (matières premières) de la menuiserie Dumas est évalué à 22 000 e en début d’année N.
Exemple
Les achats de l’exercice s’élèvent à 60 000 e. En fin d’année N, le stock est évalué à 35 000 e.
Achats de l’exercice = 60 000 e
Stockage = Stock final – Stock initial = 35 000 – 22 000 = 13 000 e.
Achats consommés = Achats – Stockage = 60 000 – 13 000 = 47 000 e.
Le compte 601 – Achats de matières premières est débité pour 60 000 e.
Le solde du compte de 6031 – Variation de stocks de matières premières est créditeur de 13 000 e
(voir exemple précédent).
L’impact sur les charges est bien de + 47 000 e (60 000 – 13 000).
247
Partie 4 Travaux d’inventaire
La menuiserie Dumas a vendu 140 000 e de meubles durant l’exercice. En début d’année, le stock de
Exemple
meubles était évalué à 38 000 e. En fin d’année, le stock de meubles est évalué à 18 000 e.
Traitement comptable des stocks de produits finis
31-12-N
31-12-N
248
Les stocks
17
Les stocks finaux sont repris au bilan dans les actifs circulants. Pour améliorer la comparabilité,
le bilan présente les éléments à la fin de l’exercice comptable et ceux à la fin de l’exercice
précédent. On peut donc apprécier la variation des stocks par comparaison dans un bilan.
Les comptes de variations de stocks sont présentés dans le compte de résultat en-dessous du
compte d’achat ou de produit concerné. Les variations de stocks négatives sont présentées avec
un signe « moins » dans la colonne des charges ou des produits.
Chapitre
Pour les achats, une augmentation des stocks (stockage) entraîne une variation de stocks
négative et une diminution des stocks (déstockage) une variation de stocks positive. Pour les
produits, un stockage entraîne une variation de stocks positive et un déstockage une variation
de stocks négative. Au compte de résultat, la variation de stocks concernant les produits est
appelée production stockée.
Le stock de bois (matières premières) de la menuiserie Dumas est évalué à 22 000 e en début
d’année N. Les achats de l’exercice s’élèvent à 60 000 e. En fin d’année N, le stock est évalué à
35 000 e.
La menuiserie Dumas a vendu 140 000 e de meubles durant l’exercice. En début d’année, le stock de
meubles était évalué à 38 000 e. En fin d’année, le stock de meubles est évalué à 18 000 e.
D 31 C D 6031 C D 601 C
SI 22 000 60 000
22 000 22 000
SF 35 000 35 000
Solde créditeur 13 000
COMPTE DE RÉSULTAT N
CHARGES Montants PRODUITS Montants
Achats de marchandises 60 000 Production vendue 140 000
Variation de stocks – 13 000 Production stockée – 20 000
... ...
BILAN AU 31.12.N
ACTIFS 31.12.N 31.12.N–1 PASSIF
Stocks de matières premières 35 000 22 000 ...
Stocks de produits finis 18 000 38 000
249
Partie 4 Travaux d’inventaire
SYNTHÈSE
250
Applications
APPLICATIONS
3 Applications
QCM 17.01
1. Pour un stock de marchandises, si le stock final est supérieur au stock initial, le compte 6037
est :
A. débiteur
B. créditeur
2. Pour un stock de produits finis, si le stock final est inférieur au stock initial, le compte 71355
est :
A. débiteur
B. créditeur
3. Si le stock initial est inférieur au stock final, le compte 6037 est :
A. inscrit en + au débit du compte Résultat
B. inscrit en – au débit du compte Résultat
C. inscrit en + au crédit du compte Résultat
D. inscrit en – au crédit du compte Résultat
4. Si le stock initial est supérieur au stock final, le compte 71355 est :
A. inscrit en + au crédit du compte Résultat
B. inscrit en – au crédit du compte Résultat
C. inscrit en – au débit du compte Résultat
D. inscrit en + au débit du compte Résultat
5. Pour les matières premières, si le stock final est égal au stock initial, le compte 6031 :
A. n’est pas utilisé
B. est débité et crédité pour le même montant
C. a un solde débiteur
D. a un solde créditeur
EXO 17.02
251
APPLICATIONS
Les établissements Sud-Ouest Sports distribuent des articles de sport à l’échelon régional.
Le 1er janvier N, le montant du stock s’élevait à 1 383 425 e. Le 31 décembre N, l’inventaire
fait apparaître un stock de 1 526 210 e.
Enregistrer au journal des établissements Sud-Ouest Sports les écritures d’inventaire relatives
au stock.
EXO 17.05 Variations des stocks de matières premières, de produits finis, de marchandises
252
Partie 4 Travaux d’inventaire
Les amortissements 18
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les différentes opérations
d’inventaire : les amortissements.
À leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les immobilisations acquises à titre
onéreux sont enregistrées à leur coût d’acquisition. Mais, au cours de leur utilisation, les
immobilisations peuvent subir des pertes de valeurs liées à l’usage, au temps et à l’obsolescence.
La valeur retenue à l’inventaire doit tenir compte de ces pertes de valeur. Elles se traduisent
par une diminution de la valeur du patrimoine par le biais de l’amortissement de l’actif
immobilisé.
Un actif immobilisé est amortissable lorsque sa durée d’utilisation est limitée dans le temps.
Ainsi, certaines immobilisations ne sont pas amortissables comme les terrains ou les immo-
bilisations financières par exemple. Ce chapitre sera réservé aux amortissements des immo-
bilisations corporelles et incorporelles.
253
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
1 Les définitions
A Les immobilisations amortissables
B Les amortissements
C La base amortissable
D Le plan d’amortissement
2 Les modalités de l’amortissement
A Le mode d’amortissement comptable
B L’amortissement fiscal dégressif
C L’amortissement dérogatoire (hors programme)
3 La comptabilisation
A L’enregistrement comptable
B La présentation dans les comptes annuels
4 Approfondissement (hors programme)
A La révision du plan d’amortissement Synthèse
B L’amortissement des composants
APPLICATIONS P. 272
5 Applications
254
Les amortissements
1 Les définitions
Chapitre
Lorsqu’il n’y a pas de limite prévisible à la durée durant laquelle une immobilisation sera utilisée et
procureradesavantageséconomiquesàl’entité,l’immobilisationnefaitpasl’objetd’amortissement.
Si la durée d’utilisation devient par la suite limitée pour des raisons physiques, techniques,
juridiques ou économiques, l’immobilisation est amortie sur sa durée d’utilisation résiduelle.
L’usage est limité dans le temps dès lors que l’un des critères suivants est applicable :
• l’acf subit une usure physique par l’usage qu’en fait l’enté ou
Physique par le passage du temps.
Technique • l’évoluon technique entraîne l'obsolescence de l’acf, son
ulisaon est inférieure à celle fondée sur son usure physique.
Juridique • l’ulisaon est limitée dans le temps pour des raisons légales ou
contractuelles.
Économique • l’ulisaon est limitée dans le temps en raison du cycle de vie des
produits générés par cet acf.
Les immobilisations corporelles ayant une substance physique ont généralement une durée d’utilisation
Exemple
limitée du fait de l’usure ou de l’obsolescence : outillage industriel, matériel de transport... Par exception,
il est considéré que les terrains n’ont pas de durée d’utilisation limitée.
De même, certaines immobilisations incorporelles ont des durées d’utilisation limitées parce que la
protection juridique dont ils bénéficient a un terme (brevets, licences...), ou pour des raisons
économiques lorsque que l’entité a décidé d’arrêter leur utilisation (marque).
B Les amortissements
Selon l’article 214-13 du recueil des normes comptables, l’amortissement est la répartition systéma-
tique du montant d’un actif amortissable en fonction de son utilisation.
C La base amortissable
D’après l’article 214-4 du recueil des normes comptables, le montant amortissable d’un actif est sa
valeur brute sous déduction de sa valeur résiduelle.
255
Partie 4 Travaux d’inventaire
La valeur brute d’un actif est sa valeur d’entrée dans le patrimoine. Pour les immobilisations
acquises à titre onéreux, il s’agit du coût d’acquisition. On retient le coût de production pour les
immobilisations produites par l’entreprise (voir chapitre 13).
La valeur résiduelle est le montant net des coûts de sortie attendus, qu’une entité obtiendrait
de la cession de l’actif à la fin de son utilisation. La valeur résiduelle d’un actif n’est prise en
compte pour la détermination du montant amortissable que lorsqu’elle est à la fois significative
et mesurable de façon fiable dès l’origine (contrat ferme indiquant le prix de revente, catalogue
de prix d’occasion...). Les coûts de sortie sont constitués par les commissions, droits ou travaux
nécessaires à la revente de l’immobilisation.
L’entreprise Orwel acquiert une machine outils pour 60 000 e TTC. La valeur de revente évaluée dès
Exemple
l’acquisition s’élève à 6 000 e HT mais les travaux de révision nécessaires pour la revente se montent à
1 000 e HT.
Coût d’acquisition HT (valeur brute) : 60 000/1,2 = 50 000 e
Valeur résiduelle nette de coûts de sortie attendus = 6 000 – 1 000 = 5 000 e
Base amortissable : 50 000 – (5 000) = 45 000 e
D Le plan d’amortissement
Le plan d’amortissement est un tableau établi pour traduire au mieux le rythme d’utilisation de
l’immobilisation sur la durée d’utilisation. Il présente, pour chaque exercice comptable, les bases
de calcul de l’amortissement, les annuités d’amortissement et la valeur nette comptable à la fin
de l’exercice.
La valeur nette comptable d’un actif correspond à sa valeur brute diminuée des amortissements
cumulés (et des dépréciations : étude présentée en chapitre 19).
En début de plan, la valeur nette comptable est égale à la valeur brute. La valeur nette comptable
de début d’exercice diminuée des amortissements de l’exercice permet de déterminer la valeur
nette comptable de fin d’exercice. A la fin de la durée d’utilisation prévue, la valeur comptable
est nulle ou égale à la valeur résiduelle.
256
Les amortissements
L’entreprise Orwel a acquis une machine outils pour 60 000 e TTC, au début de l’exercice N. La valeur
18
Exemple
Chapitre
comptables Brute amortissable ments ments cumulés comptable
Exercice N 50 000 45 000 15 000 15 000 35 000 (1)
Exercice N+1 50 000 45 000 15 000 30 000 20 000
Exercice N+2 50 000 45 000 15 000 45 000 5 000 (2)
(1) 50 000 – 15 000 = 35 000.
(2) Valeur résiduelle.
– L’entreprise Irwin a acquis un ordinateur pour sa gestion administrative. Irwin a l’habitude d’utiliser ses
Exemple
ordinateurs durant 3 ans. L’ordinateur sera utilisé régulièrement durant cette période pour les travaux
administratifs quotidiens. L’ordinateur est amorti sur 3 ans. Son coût d’acquisition sera réparti linéaire-
ment sur cette période.
Le mode d’amortissement est défini, soit en termes d’unités de temps, soit en termes d’unités
d’œuvre pour traduire le rythme d’utilisation de l’immobilisation. Le mode linéaire (unités de
temps) est appliqué à défaut de mode mieux adapté.
257
Partie 4 Travaux d’inventaire
b. Le prorata temporis
Sur la première année et la dernière année du plan d’amortissement, il arrive que l’immobilisation
soit utilisée sur quelques mois ou quelques jours uniquement. C’est le cas lorsque la mise en
service intervient en cours d’année. L’annuité d’amortissement sera alors réduite par l’applica-
tion d’un prorata calculé en jours en fonction du temps d’utilisation sur le premier exercice à
compter de la date de mise en service jusqu’à la clôture.
En N, l’entreprise Irwin a acquis un ordinateur pour sa gestion administrative. Irwin prévoit d’utiliser
Exemple
l’ordinateur durant 3 ans. La mise en service débute le 20 octobre N et l’ordinateur est mis au rebus le
20 octobre N+2.
Taux d’amortissement linéaire = 1/3 ou 33,33 %
Prorata temporis en N = 70/360 (à partir du 20 octobre jusqu’au 31 décembre N)
Prorata temporis en N+2 = 290/360 (du 1er janvier au 20 octobre N+2)
258
Les amortissements
Le 20-03-N, l’entreprise Huxley acquiert un matériel (coût d’acquisition : 150 000 e HT) dont elle attend
18
Exemple
Chapitre
comptables Brute amortissable ments ments cumulés comptable
Exercice N 150 000 150 000 25 000 (1) 25 000 125 000
Exercice N+1 150 000 150 000 50 000 (2) 75 000 75 000
Exercice N+2 150 000 150 000 50 000 (2) 125 000 25 000
Exercice N+3 150 000 150 000 25 000 (1) 150 000 0
(1) 150 000 Z 331/3 % Z 180/360 (année incomplète : 180 jours d’utilisation en N et N+3).
(2) 150 000 Z 331/3 % (année complète : 12 mois d’utilisation en N+1 et N+2).
Une machine-outil, mise en service le 01-04-N, est acquise pour un coût d’acquisition de 120 000 e HT.
Exemple
La consommation des avantages économiques est régulière sur une durée d’utilisation de 5 ans au terme
de laquelle il est prévu de la céder à un prix de 22 000 e, moyennant des coûts de sortie de 2 000 e.
Plan d’amortissement
Base amortissable : 120 000 – (22 000 – 2 000) = 100 000
259
Partie 4 Travaux d’inventaire
Le 01-01-N, l’entreprise Connelly met en service une machine acquise 250 000 e HT.
Exemple
Connelly prévoit d’utiliser la machine durant 6 ans. Le rythme d’utilisation est déterminé en fonction
du nombre de pièces produites.
Le nombre de pièces produites s’élève à 25 000 pièces pour chacune des deux premières années et
50 000 pièces pour chacune des quatre dernières années.
La valeur résiduelle à la fin des six années d’utilisation est nulle.
Nombre de pièces produites pendant toute la durée d’utilisation :
(25 000 Z 2) + (50 000 Z 4) = 250 000 pièces.
Plan d’amortissement
Coefficient fiscal
Durée d’utilisation fiscale Coefficient fiscal
3 ou 4 ans 1,25
5 ou 6 ans 1,75
Supérieure à 6 ans 2,25
260
Les amortissements
18
Exemple
Durée d’utilisation Taux du linéaire (%) Coefficient fiscal Taux du dégressif (%)
3 ans 33,33 1,25 41,67 (1)
5 ans 20 1,75 35
Chapitre
8 ans 12,5 2,25 28,125
10 ans 10 2,25 22,50
Au début de la première année, la base amortissable est le prix de revient : le coût d’acquisition
ou de production de l’immobilisation. En matière fiscale, la valeur résiduelle ne doit pas être prise
en compte pour la détermination de la base amortissable.
2 Le prorata temporis
Lorsque l’acquisition a lieu en cours d’année, la première annuité d’amortissement doit être
réduite par application d’un prorata. Pour l’amortissement fiscal dégressif, le calcul du prorata
se fait en mois entiers à compter du premier jour du mois d’acquisition. L’exercice d’acquisition
est compté pour une année complète dans le plan d’amortissement.
Le 20 avril N, l’entreprise Irwin a acquis une machine industrielle pour 10 000 e HT. La durée d’usage de
Exemple
Remarque La première annuité est considérée comme une année complète, le plan d’amortissement se termine en fin N+4.
261
Partie 4 Travaux d’inventaire
Le 20 avril N, l’entreprise Irwin a acquis une machine industrielle pour 10 000 3 HT. La durée d’usage
Exemple
Lorsque le taux du dégressif devient inférieur au taux du linéaire calculé sur le nombre d’années
restantes, le calcul du mode linéaire s’applique sur le montant qui reste à amortir.
Sur le plan fiscal, l’entreprise Irwin amortit son matériel industriel en dégressif sur 5 ans.
Exemple
262
Les amortissements
Exercices
comptables
Base
amortissable
Amortissements
Amortisse-
ments cumulés
Valeur nette
fiscale
18
Exercice N 43 200 43 200 Z 22,5 % Z 9/12 = 7 290 7 290 35 910
Exercice N+1 35 910 35 910 Z 22,5 % = 8 080 15 370 27 830
Chapitre
Exercice N+2 27 830 6 262 21 632 21 568
Exercice N+3 21 568 4 853 26 485 16 715
Exercice N+4 16 715 3 761 30 246 12 954
Exercice N+5 12 954 2 915 33 161 10 039
Exercice N+6 10 039 10 039 Z 25 % (1) = 2 510 35 671 7 529
Exercice N+7 10 039 2 510 38 181 5 019
Exercice N+8 10 039 2 510 40 691 2 509
Exercice N+9 10 039 2 509 43 200 0
(1) À partir de N+6, le taux du dégressif (22,5 %) devient inférieur au taux du linéaire (25 %) calculé sur le nombre
d’années restantes (4 ans). Le calcul du mode linéaire s’applique sur le montant qui reste à amortir (10 039).
L’amortissement dérogatoire est constaté lorsque l’amortissement fiscal est supérieur à l’amortis-
sement comptable.
263
Partie 4 Travaux d’inventaire
Sur les premières années d’un plan d’amortissement, l’amortissement dégressif fiscal est
généralement supérieur à l’amortissement comptable. Ce suramortissement est un avantage
fiscal qui est constaté, en comptabilité, en dotation d’un amortissement dérogatoire.
Sur les dernières années du plan d’amortissement, l’amortissement fiscal devient inférieur à
l’amortissement comptable. L’amortissement dérogatoire est alors repris.
Irwin prévoit de l’utiliser durant 3 ans de façon régulière. Elle opte pour l’amortissement linéaire au
niveau comptable et pour l’amortissement dégressif au niveau fiscal.
Taux du linéaire = 1/3 ou 33,33 %
Taux du dégressif = 33,33 % Z 1,25 = 41,67 %
3 La comptabilisation
A L’enregistrement comptable
1 Principes
a. L’amortissement économique
L’amortissement est la constatation de la consommation des avantages économiques constatée
en charges et d’une perte de valeur de l’immobilisation constatée en diminution de l’actif
immobilisé. Les écritures se comptabilisent généralement à la date de clôture. Il s’agit d’une
charge calculée et non décaissée.
(1) 6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles ou l’un des deux sous-comptes :
68111 Dotations aux amortissements – Immoblisations incorporelles
68112 Dotations aux amortissements – Immoblisations corporelles
(2) 28 Amortissement des immobilisations (avec le chiffre 8 en 2e position).
Remarque : le compte « 6871 dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations » est utilisé notamment pour
des immobilisations mises au rebut et pas encore totalement amorties.
264
Les amortissements
Chapitre
(1) 68725 Dotations aux amortissements dérogatoires.
(2) 145 Amortissements dérogatoires.
(3) 78725 Reprises sur amortissements dérogatoires.
2 Exemples
31-12-N+1
31-12-N+2
31-12-N+3
265
Partie 4 Travaux d’inventaire
31-12-N+1
31-12-N+2
31-12-N+3
Le plan d’amortissement de l’exemple (§ 2-C) se traduit par les enregistrements comptables suivants :
31-12-N
31-12-N
31-12-N+1
31-12-N+1
266
Les amortissements
>>>
31-12-N+2
400
18
31-12-N+2
Chapitre
145 Amortissements dérogatoires 50
78725 Reprise sur amortissements dérogatoires 50
Le 31 mars N, l’entreprise a mis au rebus une camionnette acquise en N–4 pour 50 000 3 HT.
L’amortissement linéaire annuel se monte à 10 000 3. En fin N–1, le cumul des amortissements
s’élevait à 40 000 3. Au 31 mars N, elle comptabilise un amortissement normal pour les trois premiers
mois de l’année et un amortissement exceptionnel pour le solde à amortir.
Amortissement normal = 10 000 Z 3/12 = 2 500 3
Amortissement exceptionnel = 50 000 – 40 000 – 2 500 = 7 500 3
30-06-N
30-06-N
267
Partie 4 Travaux d’inventaire
Une machine a été mise en service le 1er janvier N : coût d’acquisition = 120 000 3 HT.
Exemple
Le plan d’amortissement initial prévoit une utilisation régulière sur 8 ans. À compter de début N+2,
l’accroissement du niveau de production conduit à faire une nouvelle estimation de la durée de vie
de la machine. La durée d’utilisation est ramenée à 5 ans. D’autre part, compte tenu des changements
dans les conditions d’exploitation, la machine sera amortie en fonction du nombre d’unités produites
sur les 3 derniers exercices.
e N+2 : 30 000 unités produites ;
e N+3 : 40 000 unités produites ;
e N+4 : 20 000 unités produites. >>>
268
Les amortissements
Exercices
comptables
Exercice N
Base
amortissable
120 000
Amortissements
Chapitre
Exercice N+3 90 000 90 000 Z 40/ 90 = 40 000 100 000 20 000
Exercice N+4 90 000 90 000 Z 20/ 90 = 20 000 120 000 0
(1) À compter de début N+2, la valeur nette comptable est amortie proportionnellement au nombre d’unités
produites : 30 000 unités sur 90 000 unités sur les trois derniers exercices.
La société DSA a acquis le 1er janvier N une foreuse pour un total de 450 000 3 HT. La foreuse est
Exemple
utilisée de façon régulière sur 6 ans. La facture fournisseur valorise la tête de forage à 90 000 3 HT.
La tête de forage doit faire l’objet de remplacement tous les 3 ans.
La durée d’utilisation est différente pour la structure (6 ans) et la tête de forage (3 ans). Il convient
de retenir deux plans d’amortissement distincts.
Plan d’amortissement de la structure
En N+3, le composant sera remplacé et fera l’objet d’un nouveau plan d’amortissement.
Comptabilisation des amortissement fin N >>>
269
Partie 4 Travaux d’inventaire
>>>
31-12-N
31-12-N
270
Les amortissements
SYNTHÈSE
18
Chapitre
271
APPLICATIONS
5 Applications
QCM 18.01
272
Applications
APPLICATIONS
12. La valeur nette comptable est toujours égale à la valeur nette fiscale.
A. Vrai
B. Faux
13. Le compte d’amortissement dérogatoire est un compte d’actif soustractif.
A. Vrai
B. Faux
14. Le compte correspondant à une immobilisation corporelle totalement amortie, mais
faisant encore partie du patrimoine de l’entreprise, doit disparaître du bilan.
A. Vrai
B. Faux
15. La mise au rebut d’une immobilisation peut conduire à comptabiliser des amortissements
exceptionnels.
A. Vrai
B. Faux
16. Les amortissements dérogatoires correspondent à une perte de valeur d’une immobilisa-
tion liée à l’usage.
A. Vrai
B. Faux
17. La durée d’usage fiscale est toujours égale à la durée d’utilisation de l’immobilisation.
A. Vrai
B. Faux
18. Sur les premières années d’un plan d’amortissement, l’amortissement dégressif fiscal est
généralement supérieur à l’amortissement linéaire.
A. Vrai
B. Faux
19. Une plan d’amortissement propre à chaque composant doit être présenté pour une
immobilisation décomposable.
A. Vrai
B. Faux
20. Le calcul du prorata temporis est le même pour l’amortissement linéaire et le l’amortis-
sement dégressif fiscal.
A. Vrai
B. Faux
273
APPLICATIONS
EXO 18.02
274
Applications
APPLICATIONS
1. Présenter le plan d’amortissement de cette immobilisation établi suivant le système de
l’amortissement linéaire.
2. Présenter les écritures d’amortissement au 31.12.N
Une entreprise a fait l’acquisition d’un matériel industriel aux conditions suivantes :
– date d’acquisition : 9 mars N,
– date de mise en service : 20 mars N,
– coût d’acquisition : 72 000 e TTC,
– durée d’utilisation : de 5 ans.
L’entreprise retient le mode d’amortissement linéaire pour l’amortissement économique
et le mode d’amortissement dégressif pour l’amortissement fiscal.
Début N, une entreprise fait l’acquisition (coût d’acquisition : 120 000 e TTC) d’une machine-
outil dans l’objectif de produire 10 000 pièces par an pendant 5 ans. Une étude de marché
réalisée début N+1 conduit à modifier les prévisions de production.
1. Présenter le plan d’amortissement révisé dans le cas suivant : il est prévu de produire
20 000 pièces en N+1, puis 10 000 pièces par an sur les années suivantes.
2. Présenter l’extrait du bilan relatif à ce plan d’amortissement au 31.12.N+2.
275
APPLICATIONS
L’entreprise CAMUS a fait l’acquisition, le 01-04-N-4, d’un logiciel pour 120 000 3 TTC ;
Elle a prévu d’utiliser régulièrement ce logiciel durant 5 ans.
Le 30 juin N, suite à une nouvelle acquisition, l’entreprise arrête définitivement d’utiliser
le logiciel et décide de sortir le logiciel de son bilan.
276
Partie 4 Travaux d’inventaire
La dépréciation 19
des actifs
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les différentes opérations
d’inventaire : les dépréciations.
Au cours de leur utilisation, les actifs subissent parfois des pertes de valeurs qui sont
susceptibles de modifier leur valeur d’entrée dans le patrimoine.
Par application du principe de prudence, lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur
comptable, l’entité doit comptabiliser une dépréciation de l’actif et/ou un amortissement pour
certains actifs immobilisés (étude des amortissements au Chapitre 18).
L’entité doit apprécier, à chaque clôture des comptes, s’il existe un indice montrant qu’un actif
a perdu de sa valeur. Lorsqu’il existe un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est
effectué pour justifier la comptabilisation d’une dépréciation. La dépréciation peut concerner
les immobilisations, les stocks, les créances et les éléments financiers.
La dépréciation n’est pas irréversible. Elle peut être ajustée lors des exercices suivants ou être
annulée, lorsque la perte de valeur a disparu.
277
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
1 Les définitions
A Les dépréciations
B Les indices de perte de valeur
C Le test de dépréciation
2 La dépréciation des immobilisations
A La comptabilisation
B Présentation dans les comptes annuels
C La modification prospective du plan d’amortissement
3 La dépréciation des stocks
A L’évaluation de la dépréciation
B La comptabilisation
C La présentation dans les comptes annuels
4 La dépréciation des créances clients
A L’évaluation de la dépréciation
B La comptabilisation
C La présentation dans les comptes annuels
D Les clients irrécouvrables
5 La dépréciation des autres éléments financiers : les titres
A Évaluation des dépréciations
B Comptabilisation Synthèse
C La présentation dans les comptes annuels
APPLICATIONS P. 296
6 Applications
278
La dépréciation des actifs
1 Les définitions
A Les dépréciations
Si la valeur d’un élément de l’actif devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette dernière
19
est ramenée à la valeur d’inventaire à la clôture de l’exercice, par le biais d’une dépréciation.
La dépréciation constate une perte de valeur réversible sur un élément d’actif. La dépréciation
Chapitre
peut être ajustée à la clôture de l’exercice suivant. Si on constate :
e une aggravation de la perte de valeur, la dépréciation augmente ;
e une réduction de la perte de valeur, la dépréciation diminue ;
e une disparition de la perte de valeur, la dépréciation est annulée.
Par exception, les dépréciations sur le fonds commercial ne sont jamais annulées (reprises).
Les dépréciations sont inscrites en diminution de la valeur des éléments d’actifs correspondants.
La dépréciation est comptabilisée même en cas d’insuffisance du bénéfice.
C Le test de dépréciation
Lorsqu’il existe un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est effectué : la valeur nette
comptable de l’actif est comparée à sa valeur actuelle.
279
Partie 4 Travaux d’inventaire
La valeur actuelle est la valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage.
Il n’est pas toujours nécessaire de déterminer la valeur vénale et la valeur d’usage.
Des précisions sont données par les normes comptables sur l’évaluation de la valeur d’inventaire
des différentes catégories d’actifs : immobilisations, stocks, éléments financiers...
• La valeur vénale est le montant que l’on peut espérer obtenir à la
valeur vénale clôture de la cession de l'acf, dans les condions normales du
marché, déducon faite des coûts de sore aribuables.
•La valeur d'usage d'un acf est la valeur des avantages
valeur d'usage
économiques futurs aendus de son ulisaon et de sa sore.
Remarque Pour déterminer la valeur d’usage, il convient d’actualiser les flux nets de trésorerie attendus de l’actif ou du
groupe d’actifs considérés pendant la durée d’utilisation.
Fin N, l’entreprise Lefèvre veut déterminer la valeur actuelle d’un matériel industriel. Sa valeur de cession
Exemple
sur le marché est évaluée à 60 000 e à la clôture. Les flux nets de trésorerie attendus de l’utilisation du
matériel s’élèvent à 12 000 e par an pendant 5 ans. Finalement, l’actualisation des flux permet d’évaluer
la valeur d’usage à 50 000 e. La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur
d’usage, soit 60 000 e.
S’il existe un indice de dépréciaon, lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur comptable
il n’y a pas dépréciaon (cas n°2)
Lorsqu’il existe un indice de dépréciaon et que la valeur vénale est inférieure à la valeur
comptable, on compare la valeur vénale à la valeur d’usage pour déterminer la valeur actuelle.
Lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur d’usage, la valeur vénale est la valeur actuelle.
Elle est retenue comme base de calcul du montant de la dépréciaon :
Dépréciaon = valeur nee comptable – valeur vénale (cas n°3)
Lorsque la valeur d’usage est supérieure à la valeur vénale, la valeur d’usage est la valeur
actuelle. Elle est retenue comme base de calcul du montant de la dépréciaon.
280
La dépréciation des actifs
e Cas no 1 : il n’y a aucun indice de perte de valeur interne ou externe concernant l’actif, il n’y a pas
19
Exemple
Chapitre
e La valeur vénale est supérieure à la valeur d’usage. On retient la Valeur vénale comme base de
dépréciation (valeur actuelle).
e Dépréciation = valeur nette comptable-valeur vénale = 1 300 – 1 100 = 200.
e Cas no 4 : Valeur vénale = 300 ; Valeur vénale nette comptable = 350 ;
e Valeur d’usage = 400. La valeur vénale est inférieure à la valeur comptable mais valeur d’usage est
supérieure à la valeur vénale. On retient la valeur d’usage comme base de dépréciation (valeur
actuelle).
e La valeur d’usage est supérieure à la valeur nette comptable. Il n’y a pas de dépréciation.
e La valeur nette comptable est maintenue au bilan = 350.
e Cas no 5 : Valeur vénale = 1 600 ; Valeur d’usage = 1 700 ;
e Valeur nette comptable = 1 800. La valeur vénale est inférieure à la valeur comptable mais la valeur
d’usage est supérieure à la valeur vénale. On retient la valeur d’usage comme base de dépréciation
(valeur actuelle).
e Dépréciation = valeur nette comptable – valeur d’usage = 1 800 – 1 700 = 100.
A La comptabilisation
La constatation initiale ou l’aggravation de la perte de valeur donne lieu à la dotation de la
dépréciation. La réduction ou l’annulation de la perte de valeur donne lieu à une reprise de
dépréciation.
a. Immobilisations corporelles et incorporelles
281
Partie 4 Travaux d’inventaire
b. Immobilisations financières
Le 1.01.N, pour commencer son activité, un commerçant a acquis un fonds de commerce 100 000 e. Sa
Exemple
durée d’utilisation n’étant pas limitée, le fonds commercial n’est pas amorti.
Au 31.12.N, l’entreprise apprend qu’un nouveau concurrent s’est installé dans la même zone
géographique. Ce changement important sur le marché dans lequel l’entreprise opère est un indice
de perte de valeur. L’entreprise estime qu’elle peut revendre son fonds de commerce pour 60 000 e
HT. L’évaluation de son activité future confère une valeur d’usage inférieure.
Test de dépréciation :
Valeur nette comptable du fonds commercial fin N = 100 000 e.
La valeur vénale est inférieure à la valeur comptable.
La valeur vénale est supérieure à la valeur d’usage.
On retient la valeur vénale comme valeur actuelle : 60 000 e.
Dépréciation = valeur nette comptable – valeur vénale = 100 000 – 60 000 = 40 000 e.
31-12-N
L’entreprise Lefèvre possède des titres de participations de la société Bacon pour 200 000 e. En N–1,
Exemple
compte tenu de la valeur actuelle des titres de participations, elle avait déprécié ses titres à hauteur de
20 000 e.
Au 31.12.N, Lefèvre constate une nouvelle dégradation des comptes de la société Bacon. La valeur
actuelle est évaluée sur la base de la valeur d’utilité à 150 000 e.
Test de dépréciation :
Valeur nette comptable fin N = valeur brute – dépréciation = 200 000 – 20 000 = 180 000 e.
La valeur actuelle est inférieure à la valeur comptable.
Dépréciation = valeur nette comptable – valeur actuelle = 180 000 – 150 000 = 30 000 e.
Lefèvre comptabilise une augmentation de la dépréciation de 30 000 e.
Au 31.12.N, après la dotation, la dépréciation s’élève à 50 000 e (20 000 + 30 000) et la valeur nette
comptable à 150 000 e (200 000 – 50 000).
31-12-N
282
La dépréciation des actifs
19
Exemple
Machine A : valeur brute : 120 000 e HT. Amortissements N = 20 000 e ; N+1 = 16 000 e.
Machine B : valeur brute : 250 000 e HT. Amortissements N et N+1 = 50 000 e.
Au 31-12-N, compte tenu de l’apparition d’un nouveau concurrent sur le marché, la valeur vénale de
la machine A est évaluée à 80 000 e et la valeur d’usage à 60 000 e.
Test de dépréciation de la machine A :
Valeur nette comptable A fin N = valeur brute – amortissement N.
Chapitre
Valeur nette comptable A fin N = 120 000 – 20 000 = 100 000 e.
La valeur vénale de A est inférieure à la valeur nette comptable.
La valeur vénale est supérieure à la valeur d’usage.
On retient la valeur vénale comme valeur actuelle.
Dépréciation de A = valeur nette comptable – valeur vénale = 100 000 – 80 000 = 20 000 e.
Au 31-12-N+1, les innovations technologiques rendent obsolescente la machine B ; sa valeur vénale
s’élève à 100 000 e mais sa valeur d’usage est évaluée à 120 000 e. De plus, compte tenu de la
disparition du concurrent, la dépréciation de la machine A est reprise à hauteur de 16 000 e.
Test de dépréciation de la machine B :
Valeur nette comptable B fin N+1 = valeur brute – amortissements N et N+1.
Valeur nette comptable B fin N+1 = 250 000 – 50 000 – 50 000 = 150 000 e.
La valeur vénale de B est inférieure à la valeur nette comptable.
La valeur d’usage est supérieure à la valeur vénale.
On retient la valeur d’usage comme valeur actuelle :
Dépréciation de B = valeur nette comptable – valeur d’usage = 150 000 – 120 000 = 30 000 e.
Enregistrements comptables
31-12-N
31-12-N
31-12-N+1
31-12-N+1
31-12-N+1
283
Partie 4 Travaux d’inventaire
BILAN AU 31.12.N+1
Amort.
ACTIF Valeur brute Valeur nette Valeur nette N PASSIF
Dépréc.
Actif immobilisé ...
Immobilisations 370 000 170 000 (1) 200 000 280 000
corporelles
(1) 136 000 + 34 000
284
La dépréciation des actifs
Chapitre
La machine est amortie linéairement sur 6 ans.
Au 31-12-N+1 : compte tenu de l’apparition d’un nouveau concurrent sur le marché, la valeur vénale
de la machine A est évaluée à 60 000 3 et la valeur d’usage à 40 000 3.
Test de dépréciation :
Valeur nette comptable A fin N+1 = valeur brute – amortissement N et N+1
Valeur nette comptable A fin N+1 = 120 000 – 20 000 – 20 000 = 80 000.
La valeur vénale de A est inférieure à la valeur nette comptable.
La valeur vénale est supérieure à la valeur d’usage.
On retient la valeur vénale comme valeur actuelle : 60 000 3.
Dépréciation de A = valeur nette comptable – valeur vénale = 80 000 – 60 000 = 20 000 3
Révision du plan d’amortissement :
Valeur nette comptable N+1 = Valeur brute – cumuls amortissements – dépréciation
Après dépréciation : VNC N+1 = 120 000 – 40 000 – 20 000 = 60 000.
La valeur nette comptable est ramenée à la valeur actuelle de 60 000.
Cette valeur nette comptable est la nouvelle base amortissable à compter de N+2.
Il reste 4 ans d’amortissement.
En conservant le mode linéaire, l’amortissement s’élève à 60 000/4 = 15 000 3.
Plan d’amortissement révisé
Dans le plan d’amortissement révisé, la reprise d’une dépréciation ne peut pas porter la valeur nette
comptable à un niveau supérieur à celui qui aurait été obtenu dans le plan d’amortissement initial sans
dépréciation.
– 01-01-N : acquisition d’un matériel 120 000 3 HT ; amortissement linéaire sur 6 ans.
– 31-12-N+1 : dépréciation de 20 000 3.
– 31-12-N+3 : reprise prévue de 20 000 3 (disparition du concurrent).
Valeur nette comptable au 31-12-N+3 :
Plan d’amortissement initial sans dépréciation
Amortissement initial = 20 000 3 par an.
Cumul d’amortissements au 31-12-N+3 = 20 000 Z 4 = 80 000 3.
Valeur nette comptable au 31-12-N+3 = 120 000 – 80 000 = 40 000 3. >>>
285
Partie 4 Travaux d’inventaire
A L’évaluation de la dépréciation
Les stocks sont évalués à l’entrée dans le patrimoine à leur coût d’acquisition ou à leur coût de
production (étude au Chapitre 17).
En cas d’indices de perte de valeur internes ou externes, un test de dépréciation est réalisé à la
clôture de l’exercice. La valeur comptable doit être comparée à la valeur actuelle.
La valeur actuelle doit tenir compte des prix et les perspectives de vente (art. 214-22 du recueil
des normes comptables). Le prix de vente estimé doit couvrir à la fois la valeur comptable et la
totalité des frais restant à supporter pour la mise en vente.
Les stocks et en cours sont évalués unité par unité ou catégorie par catégorie.
La dépréciation n’est pas irréversible. Elle peut être ajustée lors des exercices suivants :
– Une augmentation de la perte estimée engendre dotation complémentaire ;
– Une réduction de la perte estimé engendre une reprise de dépréciation.
286
La dépréciation des actifs
L’entreprise Van Vogt évalue ses dépréciations sur stocks au 31.12.N et ajuste les dépréciations
19
Exemple
comptabilisées au 31.12.N–1.
Chapitre
Prix de vente estimé 180 000 190 000 85 000
Frais de commercialisation 12 000 20 000 8 000
Valeur actuelle (b) 168 000 170 000 78 000
Prix de vente nets de frais de
commercialisation
Dépréciations N (c) 0 30 000 2 000
(a)-(b) si (a) O (b) (200 000 – 170 000) (80 000 – 78 000)
Dépréciation N–1 (d) 3 000 5 000 4 000
(Par hypothèse) (*)
Dotation N 25 000
(c)-(d) si (c) O (d) (30 000 – 5 000)
Reprise N 3 000 2 000
(d)-(c) si (c) O (d) (3 000 – 0) (4 000 – 2 000)
(*) Par hypothèse, les stocks étaient déjà dépréciés en N–1
B La comptabilisation
287
Partie 4 Travaux d’inventaire
>>>
31-12-N
31-12-N
31-12-N
A L’évaluation de la dépréciation
Les retards de paiements et les risques d’insolvabilité des clients peuvent rendre les créances
douteuses.
En cas d’indices de perte de valeur, un test de dépréciation est réalisé à la clôture de l’exercice.
La valeur nette comptable des créances clients est comparée à leur valeur actuelle à la même
date. La perte de valeur estimée est constatée en dépréciation.
288
La dépréciation des actifs
Chapitre
La dépréciation est réversible. Elle peut être ajustée lors des exercices suivants :
– une augmentation de la perte estimée engendre une dotation complémentaire ;
– une réduction de la perte estimée engendre une reprise de dépréciation.
L’entreprise Lefèvre constate un retard important sur la créance du client Payrou. Le montant de la
Exemple
créance s’élève à 36 000 3 TTC. Un échange houleux avec Payrou permet d’estimer la perte à 30 %
de la créance.
La créance est douteuse pour la totalité de son montant : 36 000 TTC.
La perte est estimée à 30 % du montant HT de la créance :
Créance HT = 36 000/1,2 = 30 000 3 dépréciation = 30 % Z 30 000 = 10 000 3.
B La comptabilisation
L’entreprise Lefebvre a identifié ses clients douteux et a évalué ses risques d’impayés.
Exemple
289
Partie 4 Travaux d’inventaire
>>> La créance TTC du client A est transférée en compte 416 – clients douteux.
Les clients B et C étaient déjà douteux en N–1. Le transfert a déjà eu lieu en N–1.
31-12-N
31-12-N
31-12-N
31-12-N
Attention : La valeur brute des clients est portée au bilan pour le montant TTC
COMPTE DE RESULTAT N
CHARGES Montants PRODUITS Montants
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
Dotations aux dépréciations 12 000 Reprises sur dépréciations 3 000
...
290
La dépréciation des actifs
19
Les créances clients irrécouvrables résultent du constat de l’échec des poursuites intentées par
le créancier, notamment en cas de disparition du client ou de procédures de liquidation. Le simple
défaut de recouvrement n’est pas une preuve d’irrécouvrabilité.
En cas de créances définitivement irrécouvrables :
– la perte sur créances irrécouvrables est constatée définitivement en comptabilité ;
Chapitre
– la TVA sur les créances est récupérée auprès de l’administration fiscale ;
– les dépréciations antérieures sont reprises.
31-12-N+1
291
Partie 4 Travaux d’inventaire
>>>
31-12-N+1
31-12-N+1
Numéro
Nature des titres Valeur actuelle à la clôture
de comptes
Titres de participation Compte 261 Valeur d’utilité
Titres immobilisés de Compte 273 Valeur fondée, notamment, sur la valeur de marché et
l’activité de portefeuille les perspectives d’évolution générale de l’entité.
Autre titres immobilisés Compte 271 Pour les titres cotés, au cours moyen du dernier mois.
Compte 272 Pour les titres non cotés, à leur valeur probable de
négociation.
Titres de placements Comptes 50
Pour les titres de même nature et conférant les mêmes droits, la valeur actuelle est comparée
à la valeur nette comptable. Si la valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable, les
titres sont dépréciés.
La dépréciation n’est pas irréversible. Elle peut être ajustée lors des exercices suivants :
– une augmentation de la perte estimée engendre dotation complémentaire ;
– une réduction de la perte estimée engendre une reprise de dépréciation.
292
La dépréciation des actifs
B Comptabilisation
19
La comptabilisation des dépréciations sur les titres immobilisés a été présentée dans la
partie 2-A. Ci-dessous les écritures de dépréciations des titres de placement.
Chapitre
En reprenant l’exemple précédent, l’entreprise comptabilise ses dépréciations fin N.
Exemple
31-12-N
31-12-N
31-12-N
293
Partie 4 Travaux d’inventaire
L’entreprise Lefèvre a acquis des actions D, valeurs mobilières de placement, en N–1 et N. Elle évalue et
Exemple
comptabilise ses dépréciations fin N. La valeur actuelle est de 160 e par titre.
Au 31.12.N–1, la dépréciation des actions D s’élevait à 50 e.
Valeur
Date Valeur Valeur Dépréciation Dépréciation Dotation
Qté actuelle au
acquisition unitaire d’entrée 31.12.N 31.12.N–1 N
31.12.N
15.11.N–1 10 190 1 900
31.03.N 20 170 3 400
160
15.12.N 30 150 4 500 Z 60
total 60 actions 9 800 9 600 200 50 150
31-12-N
placement :
Valeur brute N–1 = 1 900 ; dépréciations N–1 = 50 ; Valeur nette comptable = 1 850.
Valeur N = 9 800 ; dépréciation N = 200 ; Valeur nette comptable = 9 600.
BILAN AU 31.12.N+1
Amort. Valeur nette
ACTIF Valeur brute Valeur nette PASSIF
Dépréc. N–1
Actif immobilisé ...
Valeurs mobilières de 9 800 200 9 600 1 850
placement
294
La dépréciation des actifs
SYNTHÈSE
19
Chapitre
Présentation au bilan
BILAN AU 31.12.N
Amort. Valeur nette
ACTIF Valeur brute Valeur nette PASSIF
Dépréc. N–1
Actif immobilisé
ou A C A-C A-D ...
Actif circulant
C = dépréciation N D = dépréciations N–1
295
APPLICATIONS
6 Applications
QCM 19.01
296
Applications
APPLICATIONS
14. Pour les stocks, les dépréciations s’évaluent globalement.
A. Vrai
B. Faux
15. Les stocks d’en-cours ne peuvent pas faire l’objet de dépréciations.
A. Vrai
B. Faux
16. La TVA récupérée sur des créances irrécouvrables est portée au débit du compte 44571.
A. Vrai
B. Faux
17. Les dotations aux dépréciations sont toujours des charges d’exploitation.
A. Vrai
B. Faux
Le 1.07.N, l’entreprise NOTHOMB fait l’acquisition d’une machine pour 240 000 e TTC ;
L’amortissement linéaire sur 5 ans correspond à la consommation des avantages
économiques attendus. Le 31-12-N+2, la valeur actuelle de la machine est valorisée à
50 000 e. La durée et le rythme d’amortissement ne sont pas modifiés.
Le 31-12-N+4, l’origine de la perte de valeur de la machine a complètement disparu et
l’entreprise reprend la dépréciation pour le maximum autorisé.
Courant N, l’entreprise WERBER a adressé à son client FOURMI une facture de ventes de
marchandises s’élevant à 60 000 e TTC (TVA : taux normal).
Fin N, cette créance est considérée comme récupérable à seulement 40 %.
Fin N+1, la perte est évaluée à 80 %.
Courant N+2, FOURMI règle 36 000 e, puis la société est mise en redressement judiciaire.
Fin N+2, WERBER pense encaisser 50 % du solde du client FOURMI.
Fin N+3, FOURMI est mis en liquidation et sa créance est totalement irrécouvrable.
1. Évaluer les dépréciations et reprises fin N, fin N+1, fin N+2 et fin N+3.
2. Présenter l’extrait de bilan au 31-12-N+2 concernant ce client.
3. Enregistrer les opérations au 31.12.N, 31.12. N+1, 31.12.N+2, 31.12.N+3.
297
APPLICATIONS
Le 31/12/N, dans l’entreprise TOLKIEN, l’état des VMP actions, avant inventaire, se
présente ainsi :
298
Partie 4 Travaux d’inventaire
Les provisions 20
Chapitre
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les différentes opérations
d’inventaire : les provisions.
Le passif du bilan comporte généralement quatre parties distinctes : les capitaux propres, les
provisions pour risques et charges, les dettes et les écarts de conversion-passif.
Les provisions pour risques et charges constatent des charges ou risques nés durant l’exercice
comptable et qui seront probablement décaissés après la clôture. Elles se différencient des
dettes dont le décaissement futur est certain.
299
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
300
Les provisions
Chapitre
Le passif est donc un élément qui diminue le patrimoine de l’entité en provoquant une sortie de
ressources future (sortie de liquidités, services à rendre...).
Parmi les passifs, le PCG distingue les :
– Dette : la TVA à décaisser a été calculée en fin de mois et doit être payée au trésor public avant
Exemple
le 24 du mois suivant. L’objet, le montant et l’échéance sont déterminés de manière précise. Il s’agit
d’une dette envers l’État.
– Provision : un litige avec un client, porté devant le tribunal de commerce, doit donner lieu au
versement de dommages et intérêts. Le montant et l’échéance ne sont pas fixés de manière précise.
L’entreprise constitue une provision pour litige.
– Passif éventuel : une entreprise s’est portée caution auprès du bailleur d’une filiale. Elle s’engage
à payer les loyers, si la filiale est défaillante. La sortie de ressources interviendra éventuellement
si la filiale ne paye pas ses loyers. Une information sur la caution est mentionnée en annexe.
Remarque. Cette définition du passif ne concerne que les passifs externes et non les capitaux propres. Les apports de
capitaux et les réserves accumulés pourraient, par déduction, être qualifiés de passifs « internes » (sur la notion de capitaux
propres, voir les financements Chapitre 15).
A Définition et justification
1 Critères de comptabilisation d’une provision pour risques et charges
À la clôture de l’exercice, une provision pour risques et charges est comptabilisée si :
– une obligation envers un tiers existe à la date de clôture,
– il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers,
estimée à la date d’établissement des comptes,
– sans contrepartie du tiers après la date de clôture.
301
Partie 4 Travaux d’inventaire
Début N, une entreprise a licencié un salarié. Le salarié a assigné l’entreprise devant le conseil des
Exemple
prud’hommes pour licenciement abusif. En février N+1, le juge accorde au salarié une indemnité de
50 000 e. La société arrête ses comptes en avril N+1.
En N, l’entreprise n’a pas respecté les obligations envers le salarié prévues dans le contrat de travail,
la convention collective ou le droit du travail. À la date d’établissement des comptes, il est probable
(sauf procédure d’appel) que l’entreprise versera 50 000 e au salarié, sans contrepartie de sa part.
À la clôture de l’exercice N, l’entreprise doit donc constituer une provision pour litige.
Fin N, la compagnie pétrolière P&B est reconnue responsable d’une fuite très importante dans le golfe du
Exemple
Mexique. À la date d’arrêté des comptes, elle n’est pas capable d’évaluer le montant des dommages à
rembourser. Exceptionnellement, P&B ne comptabilise pas de provision mais décrit en annexe la nature
du risque ou de la charge future et indique les incertitudes relatives au montant et à l’échéance des
dommages à verser.
3 Classification comptable
Elle se divise en deux catégories.
Les provisions pour risques :
B Comptabilisation
1 Création ou ajustement
Les provisions pour risques et charges sont créditées à la création ou, en fin de l’exercice, lorsque
l’estimation du risque ou de la charge augmente. Les comptes de dotations correspondants 681,
686 ou 687 sont débités.
Dotations :
6815 Dotations aux provisions d’exploitation
6865 Dotations aux provisions financières
6875 Dotations aux provisions exceptionnelles
302
Les provisions
2 Annulation ou ajustement
La provision est débitée, en tout ou partie, lors de la survenance du risque ou de la charge
(provision devenue sans objet) ou lorsque l’estimation du risque ou de la charge diminue. Les
comptes de reprises correspondants 781, 786 ou 787 sont crédités.
Reprises :
20
7815 Reprises sur provisions d’exploitation
7865 Reprises sur provisions financières
Chapitre
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles
3 Position au Bilan
Les provisions pour risques et charges figurent au passif, après la dernière rubrique des capitaux
propres et avant les dettes :
PROVISIONS
Provisions pour risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provisions pour charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
TOTAL II
Thème et écritures
Exemple
31-12-N
Le litige est toujours en cours fin N+1, mais son issue paraît favorable. D’après l’avocat, les frais de
procédure à la charge de l’entreprise seront réduits à 5 000 e. On diminue la provision de 15 000 e :
31-12-N
Courant N+2
d° ou 31-12-N+2
303
Partie 4 Travaux d’inventaire
Thème
Exemple
Début N, on décide d’effectuer de grosses réparations qui coûteront vraisemblablement 210 000 e
HT, en début N+3 ; il est décidé de répartir cette charge, par parties égales, sur les exercices N, N+1
et N+2 ; la charge réelle, réglée le 1er janvier N+3, s’élève à la somme prévue ; ces grosses réparations
n’ont pas un caractère exceptionnel.
Écritures
Fin N
Fin N+1
Fin N+2
01/01/N+3
d° ou fin N+3
Remarque. Le plan comptable général prévoit que les dépenses d’entretien faisant l’objet de programmes pluriannuels de
gros entretien ou de grandes révisions soient comptabilisées comme un composant distinct de l’immobilisation, si aucune
provision pour gros entretien ou grandes révisions n’a été constatée (PCG 311-2).
304
Les provisions
Les écarts de conversion sont des comptes transitoires mouvementés en fin d’exercice en
attente de régularisation en début d’exercice suivant.
Les différences de change peuvent donner lieu à des pertes de change latentes ou à des gains
de change latents. 20
A Les pertes de change
En fin d’exercice, lorsque la différence de change est une perte latente un écart de conversion est
Chapitre
comptabilisé à l’actif (au débit). En contrepartie, une diminution de la valeur de la créance ou une
augmentation de la valeur de la dette par rapport à son montant initial est constatée (au crédit).
En décembre N, E-com a facturé une vente de marchandises à un client aux États-Unis pour 20 000 $
Exemple
(USD). Au cours du jour de l’opération, 1 USD = 0,90 3. En fin d’exercice 1 USD = 0,88 3.
Lors de la vente
305
Partie 4 Travaux d’inventaire
En décembre N, E-com a contracté un emprunt en dollars canadiens pour 100 000 CAD au cours de
Exemple
En décembre
En fin d’exercice
Créance au cours du jour de l’opération = 100 000 Z 0,7 = 70 000 4
Créance au dernier cours de l’exercice = 100 000 Z 0,72 = 72 000 4
Différence de conversion = augmentation de dettes = 100 000 Z (0,72 – 0,7) = 2 000 4
N.B. : par simplification, il n’est pas tenu compte des intérêts courus en fin d’exercice.
Au début d’exercice Suivant
Annulation de l’écart de conversion et évaluation de la dette au cours initial.
306
Les provisions
Chapitre
En décembre N, E-com a acheté des marchandises aux États-Unis pour 20 000 $ (USD). Au cours du jour
Exemple
Lors de l’achat
En fin d’exercice
Dettes au cours du jour de l’opération = 20 000 Z 0,90 = 18 000 6
Dettes au dernier cours de l’exercice = 20 000 Z 0,85 = 17 000 6
Différence de conversion = gain latent = 20 000 Z (0,9 – 0,85) = 1 000 6
307
Partie 4 Travaux d’inventaire
SYNTHÈSE
Les écarts de conversion acf ou passif comptabilisés en fin d’exercice sont contrepassés en début
d’exercice suivant .
308
Applications
APPLICATIONS
4 Applications
QCM 20.01
309
APPLICATIONS
Travail à faire
Ces opérations doivent-elles être portées au passif du bilan au titre de l’exercice N ? justifier
vos réponses.
Dans l’affirmative, dans quelle partie du passif sera comptabilisée l’opération et quel compte
de passif sera utilisé ?
Courant N, l’entreprise MONASTIERS se voit intenter un procès par son client JOUCAS qui lui
réclame 35 000 b à titre de dommages et intérêts. Selon l’avocat, cette demande semble
justifiée.
Fin N+1, le litige n’est toujours pas réglé, mais il apparaît de façon très probable que
l’entreprise devra verser la somme de 25 000 b à son client.
Le 14-02-N+2, l’entreprise doit payer et règle par chèques :
– 25 000 b de dommages et intérêts ;
– 2 500 b de frais de justice ;
– 3 000 b à son avocat.
Toutes ces opérations sont considérées comme exceptionnelles.
Travail à faire
1. Passer les écritures au journal.
2. Analyser la charge supportée par l’entreprise.
310
Applications
APPLICATIONS
EXO 20.04 Thème : Provisions pour gros entretien ou grandes révisions
Travail à faire
1. Passer les écritures au journal.
2. Analyser la charge supportée par l’entreprise.
Travail à faire
Enregistrer ces opérations.
Le 10-11-N, l’entreprise CADENET adresse à son client Salt, négociant à Lake City (Utah,
États-Unis) une facture de vente de marchandises s’élevant à 55 000 USD.
– Le cours du dollar américain était le suivant à la date du contrat : 1 USD = 0,74 b.
– Le 31/12, le cours du dollar est : 1 USD = 0,77 b.
– La facture est réglée le 31-01-N+1, alors que le cours est : 1 USD = 0,72 b.
Travail à faire
1. Enregistrer ces opérations.
2. Reprendre cet enregistrement en supposant :
– Cours à la facturation : inchangé
– Cours à l’inventaire : 1 USD = 0,73 e
– Cours au règlement : 1 USD = 0,78 e
311
Partie 4 Travaux d’inventaire
L’ajustement 21
des charges
Chapitre
et des produits
OBJECTIF DU CHAPITRE
Ù Évaluer et comptabiliser les différentes opérations
d’inventaire : l’ajustement des charges et des produits.
313
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
314
L’ajustement des charges et des produits
A Généralités
à recevoir
21
e A la clôture de l’exercice N, il y a lieu de créditer :
– des comptes de charges pour les montants correspondant à des charges enregistrées
Chapitre
(décaissées au cours de l’exercice N, mais qui doivent être imputées à l’exercice (N+1) ;
– des comptes de produits de l’exercice N qui seront enregistrées (encaissés) au cours de
l’exercice (N+1).
e En contrepartie de ces crédits, il faut débiter des comptes d’actif du bilan
e Conclusion :
1
ou de charges soustractives : 609 – RRR obtenus sur achats.
2 Comptabilisation
Il faut donc « extraire » de l’exercice N (pour l’annuler) la charge relative à l’exercice suivant et
la faire supporter par cet exercice (N+1).
e Le thème : Une entreprise a souscrit le 01-04-N un contrat d’assurances couvrant certains risques
Exemple
jusqu’au 31-03-(N+1) ; montant : 6 000 3 ; la prime a été versée en totalité le 01-04-N, pas de T.V.A.
e Le paiement de la prime :
01-04-N
>>>
315
Partie 4 Travaux d’inventaire
>>> e Le constat :
Cette charge ne concerne l’exercice N que pour 9 mois, soit 6 000/12 Z 9 = 4 500, et concerne
l’exercice (N+1) pour 3 mois soit : 6 000/12 Z 3 = 1 500.
Le compte 616 reste donc bien débiteur de 4 500, ce qui correspond bien à la charge à imputer à
l’exercice N.
e La contre passation au début de l’exercice (N+1) :
01-01-N+1
e Le thème : une entreprise a reçu et comptabilisé une facture d’achat de marchandises le 20-12-N ;
Exemple
montant net à payer : 2 392 TTC. La livraison des marchandises s’effectuera le 15-11-(N+1).
e La comptabilisation de la facture :
20-12-N
e Le constat : la marchandise n’étant pas entrée en stock, le débit du compte Achat doit être annulé
pour l’exercice N et transféré sur l’exercice (N+1).
e L’ajustement à la fin de l’exercice (N) :
>>>
316
L’ajustement des charges et des produits
Chapitre
e La charge d’achat est donc bien imputée à l’exercice (N+1) :
– le compte 486 est soldé ;
– aucune incidence sur la T.V.A. : elle a été enregistrée lors de la comptabilisation de la facture.
2 Comptabilisation
Il faut donc enregistrer à l’inventaire (N), les produits qui concernent cet exercice N et sans
incidence sur l’exercice suivant (N+1).
e Le thème : une entreprise a effectué, le 20-12-N, une opération de courtage ; la note qui s’élève
Exemple
01-01-N+1
>>>
317
Partie 4 Travaux d’inventaire
15-01-N+1
Les comptes 4687, 44587 et 7082 (pas de produit en N+1) sont soldés.
e Le thème : une entreprise a livré, le 20-12-N 10 764 3 TTC de marchandises ; la facture ne sera
Exemple
– le compte 4181, est tenu TVA incluse comme le compte 411 clients ;
– le compte 44587 correspond à une TVA collectée future.
e La contrepassation au début de l’exercice (N+1) :
01-01-N+1
e La comptabilisation de la facture :
15-01-N+1
Les comptes 4181, 44587 et 707 (pas de produit en N+1) sont soldés.
318
L’ajustement des charges et des produits
On peut noter que les RRR à obtenir s’apparentent aux produits à recevoir, même si leur
traitement met en œuvre un compte de charges soustractive 609. Rabais, remises et ristournes
obtenus sur achats.
2 Comptabilisation
21
Il faut enregistrer le rabais, la remise ou la ristourne à l’inventaire de l’exercice N, même si l’avoir
correspondant n’est pas encore parvenu.
Chapitre
e Le thème : Une entreprise a obtenu, en décembre N, une promesse de rabais de 2 500 e HT sur une
Exemple
e L’enregistrement de l’avoir :
janvier N+1
e Les comptes 4098, 44586 et 6097 (pas de charge soustractive en N+1) sont soldés.
A Généralités
e A la clôture de l’exercice N, il y a lieu de débiter :
– des comptes de charges pour des montants correspondant à des charges imputables à
l’exercice N, mais qui seront constatées (décaissées) au cours de l’exercice (N+1).
– des comptes de produits pour des produits constatées (encaissés) au cours de l’exercice N,
mais qui sont imputables à l’exercice (N+1).
319
Partie 4 Travaux d’inventaire
e Conclusion
1
ou de produits soustractifs : 709 – RRR accordés sur ventes.
2 Comptabilisation
Il faut donc enregistrer à la fin de l’exercice N la charge qui concerne cet exercice, de manière
à ne pas la faire supporter par l’exercice suivant (N+1).
>>>
320
L’ajustement des charges et des produits
Chapitre
e L’enregistrement de la facture :
Janvier N+1
e Le thème : Une entreprise a reçu le 20-12-N un lot de marchandises, mais la facture du fournisseur
Exemple
ne sera adressée que le 15-01-(N+1) ; montant prévu (suivant catalogue) : 2 500 3 HT.
e Le constat à l’inventaire : La marchandise qui a été livrée fait partie du stock : l’achat correspondant
doit donc être enregistré, même si la facture n’est pas encore parvenue.
e L’ajustement à la fin de l’exercice N :
e L’enregistrement de la facture :
15-01-N+1
321
Partie 4 Travaux d’inventaire
2 Comptabilisation
Il faut donc « extraire » de l’exercice N (pour l’annuler) le produit relatif à l’exercice suivant et
en faire bénéficier cet exercice (N+1).
e Le thème : Une entreprise a encaissé le 01-10-N le montant d’une redevance sur brevet et dont elle
Exemple
01-10-N
e Le constat :
01-01-N+1
322
L’ajustement des charges et des produits
21
e Le thème : Une entreprise a adressé et enregistré une facture, correspondant à une vente de
Exemple
15-12-N
Chapitre
707 Ventes de marchandises 6 000
44571 État, TVA collectée 1 200
e Le constat : La marchandise n’étant pas livrée, elle est toujours en stock à l’inventaire de l’exercice
N ; il faut donc annuler cette vente pour l’exercice N et la transférer à l’exercice (N+1).
e L’ajustement à la fin de l’exercice N :
01-01-N+1
2 Comptabilisation
Il faut enregistrer le rabais, la remise ou la ristourne à l’inventaire de l’exercice N, même si l’avoir
correspondant n’est pas encore établi.
e Le thème : Une entreprise a promis, en décembre N d’accorder à un client un rabais de 800 3 HT,
Exemple
sur une facture de novembre, en raison d’un lot de marchandises défectueux ; l’avoir correspon-
dant ne sera établi qu’en janvier (N+1).
e Le constat : l’avoir n’étant pas encore établi, il faut enregistrer le rabais à l’inventaire N de façon
qu’il soit imputé à cet exercice N. >>>
323
Partie 4 Travaux d’inventaire
01-01-N+1
e L’enregistrement de l’avoir :
Janvier N+1
Les comptes 4198, 44587 et 7097 (pas de produit soustractif en N+1) sont soldés.
31-12-N
6412 Congés payés X charge, subdivision de 641 :
« rémunérations du personnel »
4282 Dettes provisionnées (1) pour congés à X dette, subdivision de 428 :
payer « personnel, charges à payer »
(1) D’où l’expression « provisions » pour congés payés ; provisionnées signifie ici : prévisibles.
324
L’ajustement des charges et des produits
01-01-N+1
4282 Dettes provisionnées pour congés à payer
6412 Congés payés
21
contre-passation
Chapitre
Thème
Exemple
À l’inventaire du 31-12-N, on a calculé que les droits acquis par les salariés depuis le 1er juin, au titre
des congés payés, s’élèvent à 68 000 e.
Ajustement
31-12-N
01-01-N+1
SYNTHÈSE
• Charges constatées d’avance Débit d’un compte d’acf Crédit d’une charge ou
• Produits à recevoir d’un produit
325
Partie 4 Travaux d’inventaire
Produits constatés
Produits enregistrés en N mais qui concernent en Compte 487
d’avance tout ou pare N+1
4 Applications
QCM 21.01
326
Applications
APPLICATIONS
7. Le compte 486 figure au bilan dans la rubrique « Créances ».
A. Vrai
B. Faux
8. Le compte 487 figure au passif du bilan.
A. Vrai
B. Faux
9. Les charges et les produits : à payer, à recevoir, constatés d’avance, n’influent pas sur le
résultat.
A. Vrai
B. Faux
10. Les comptes suivants sont prévus par le PCG : 4081 – 4181 – 44586 – 44587.
A. Vrai
B. Faux
11. Les rabais, remises et ristournes (RRR) à accorder ne s’enregistrent pas.
A. Vrai
B. Faux
12. À l’inverse, il faut comptabiliser les RRR à obtenir.
A. Vrai
B. Faux
13. Le compte 44586 représente une future TVA déductible.
A. Vrai
B. Faux
14. Le compte 44587 représente une future TVA déductible.
A. Vrai
B. Faux
15. La « provision pour congés payés » est une banale charge à payer.
A. Vrai
B. Faux
L’entreprise VAUGINES a réalisé, dans les derniers mois de l’exercice N, les opérations
suivantes :
1. Règlement, le 01-09, d’une prime d’assurance couvrant une période de 12 mois : 18 000 b
(pas de TVA).
2. Encaissement, le 02-11, de la redevance annuelle d’un brevet, redevance qui s’élève à
6 000 b HT par mois et qui doit normalement être perçue le 1er de chaque mois.
3. Du personnel intérimaire a été utilisé en décembre ; coût : 3 000 b HT ; la facture n’est
parvenue que le 25-01-N+1.
4. Un entrepôt a été loué pour les 3 derniers mois de N à une autre entreprise : 1 600 b HT
par mois ; la facture n’a été envoyée que le 15-01-N+1.
Travail à faire
Passer, en N et en N+1, les écritures relatives à ces opérations.
Nota : l’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
327
APPLICATIONS
L’entreprise VÉNASQUE a réalisé, dans les derniers mois de l’exercice N, les opérations
suivantes :
1. Réception, le 20-12, d’une facture d’achat de marchandises : 1 200 1 TTC ; ce lot n’a pas
encore été réceptionné le 31-12.
2. Règlement, le 01-09, d’une prime d’assurance couvrant 12 mois : 12 000 1 (pas de TVA).
3. Envoi à un client, le 15-12, d’une facture de ventes de marchandises : 6 000 1 TTC ; ces
dernières seront expédiées en janvier N+1.
4. Réception, le 01-12, de la redevance pour 1 an d’un brevet dont l’exploitation a été
concédée ; cette redevance s’élève à 25 000 1 HT par mois, et doit normalement être
perçue le 1er de chaque mois.
5. Réception, le 12-12, d’un lot de marchandises valant 3 000 1 HT ; et de la facture
correspondante, le 10-01-N+1.
6. On a utilisé en décembre les services d’un chauffeur intérimaire ; coût : 3 500 1 HT charges
comprises ; la facture est reçue le 13-01-N+1.
7. On a livré, le 12-12, des marchandises pour un montant de 9 000 1 TTC ; la facture est
envoyée le 27-01-N+1.
8. On a effectué en décembre, à titre exceptionnel, une opération de courtage ; la note,
s’élevant à 3 500 1 HT, est envoyée au débiteur le 31-01-N+1.
9. Après avoir envoyé à un client, le 20-12, une facture de ventes de marchandises s’élevant
à 110 000 1 HT, on accepte de lui accorder une remise de 10 % ; l’avoir est établi le
21-01-N+1.
10. Après avoir enregistré, le 15-12, une facture d’achats de marchandises s’élevant à
120 000 1 HT, on obtient du fournisseur un rabais de 15 % ; l’avoir est reçu le 21-01-N+1.
11. On a reçu le 01-12 une livraison de marchandises estimée à 5 000 1 HT ; la facture ne nous
est adressée que le 31-01-N+1 par le fournisseur espagnol.
Travail à faire
Passer en N et N+1, les écritures relatives à ces opérations (si deux solutions existent, choisir
la plus rapide). Nota : l’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
328
Partie 4 Travaux d’inventaire
Les sorties 22
d’immobilisations
Chapitre
et de valeurs mobilières
de placement
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Analyser les règles spécifiques de comptabilisation
applicables aux cessions d’immobilisations et de valeurs
mobilières de placement.
Ù Évaluer et comptabiliser le prix de cession des
immobilisations et des valeurs mobilières de placement
cédées au cours de l’exercice.
329
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
330
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
Chapitre
1 Principes
L’analyse comptable de ce type d’opération peut se présenter ainsi :
331
Partie 4 Travaux d’inventaire
2 Exemple
Thème
Le 25 septembre N, une entreprise a cédé pour 350 000 b un terrain (règlement par chèque
bancaire) qu’elle avait acquis 105 000 b le 1er octobre N-1.
Enregistrement comptable
25-09-N
Flux 512 Banque 350 000
financier
ENTRÉE 775 Produits des cessions
d’éléments d’actif 350 000
do
Flux réel 675 Valeur comptable des
éléments d’actif cédés 105 000
SORTIE 211 Terrains 105 000
Résultat
Charges RÉSULTAT Produits
675 105 000 775 350 000
– Flux financier ENTRÉE : identique à celui de l’analyse dans le cas d’une immobilisation non
amortissable (Paragraphe 1).
332
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
22
Chapitre
Incidence sur le Résultat : identique à celle de l’analyse dans le cas d’une immobilisation non
amortissable (Paragraphe 1).
2 Exemple
Thème
Un mobilier de bureau acquis 1 800 b HT le 1er juillet N-7 est cédé pour 210 b le 30 avril N
(règlement le 31 mai N). Ce mobilier est amorti suivant le système de l’amortissement constant,
taux 10 %.
Comptabilisation
30-04-N
Flux 462 Créances sur cession immobilisations 210
financier
ENTRÉE 775 Produits des cessions
d’éléments d’actif 210
do
Dotation 68112 Dotation aux amortissements sur immobilisations
complé- corporelles
mentaire (1) 60
28184 Amortissement mobilier 60
do
28184 Amortissement mobilier (2) 1 230
Flux réel 675 Valeur comptable des éléments d’actif cédés
SORTIE 570
2184 Mobilier de bureau 1 800
Résultat
Charges RÉSULTAT Produits
675 570 775 210
333
Partie 4 Travaux d’inventaire
C Incidence fiscale
1 Les dispositions fiscales
e Cas d’un bien mobilier : TVA collectée.
Aspect fiscal
Champ d’application : il s’agit de biens mobiliers d’investissement : matériels et outillages industriels,
matériels de transport, matériels et mobiliers de bureau, etc.
Principe : la cession entraîne une collecte de TVA au taux normal de 20 % quelle que soit l’identité
de l’acquéreur.
2 La comptabilisation
Le 1er mars N, l’entreprise Valle cède à l’entreprise Isaire divers mobiliers de bureau acquis 60 000 3
HT le 1er septembre N-5 et amortis sur 10 ans en système linéaire.
Prix de cession : 20 000 3 HT. Règlement par chèque bancaire.
Enregistrement comptable chez le vendeur Valle :
01-03-N
do
do
(2) 28184 Amortissement mobilier (2) 27 000
675 Valeur comptable des éléments d’actif cédés 33 000
2184 Mobilier de bureau 60 000
334
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
22
Enregistrement comptable chez l’acheteur Isaire :
Chapitre
01-03-N
2 Exemple
Reprendre le thème de l’exemple du § C.2 (cas du bien mobilier).
Tableau des immobilisations
Rubriques A B C D
...
Mobilier de bureau 60 000
Rubriques A B C D
...
Mobilier de bureau 27 000
335
Partie 4 Travaux d’inventaire
1 Principes
Ces titres étant des immobilisations (financières), l’enregistrement de la cession fait intervenir,
comme pour la cession des autres immobilisations (cf. Paragraphe 1.A.B) les comptes :
675 Valeur comptable d’éléments d’actif cédés
775 Produits des cessions d’éléments d’actif
De même, le Résultat dégagé par la cession est déterminé de façon comptable :
2 Exemple
Thème
En N-1, la société Chardon a fait l’acquisition de 10 000 actions de la Société Lumine au cours
de 210 b l’une. Elle s’assure ainsi un contrôle de cette société.
Le 15 septembre N, les dirigeants de Chardon renoncent à cette participation et revendent toutes
les actions Lumine au cours de 190 b l’une ; commission bancaire : 2 % du montant de la vente :
TVA au taux normal sur la commission.
À la date de la cession, la dépréciation constituée sur ces actions s’élevait à 80 000 b.
Enregistrement comptable
15-09-N
Flux 512 Banque 1 854 400
monétaire
6271 Frais sur titres 38 000
190 Z 10 000 Z 0,02
336
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
Chapitre
261 Titres de participation
210 Z 10 000 2 100 000
do
2961 Dépréciation des titres de participation 80 000
Reprise 78662 Reprise sur dépréciation 80 000
de la des immob. financières
provision
Résultat
1 Principes
Un calcul arithmétique permet de déterminer, au préalable, le résultat de l’opération.
Des informations fournies par ce calcul extra-comptable dépend le choix du compte à utiliser.
Les comptes utilisés sont :
– soit 667 Charges nettes sur cession de VMP ;
– soit 767 Produits nets de cession de VMP.
Deux cas peuvent se présenter :
Dans chacun de ces cas, le même compte (soit 667, soit 767) est utilisé aussi bien pour
l’enregistrement du flux d’entrée que pour l’enregistrement du flux de sortie.
337
Partie 4 Travaux d’inventaire
2 Exemples
Thème
Exemple
... ...
503 Actions 24 250
5903 Dépréciations des actions 1 250
... ...
Enregistrement comptable
30-04-N
Flux monétaire 512 Banque 21 420,00
6271 Frais sur titres
450 Z 50 Z 0,04 900,00
ENTRÉE 44566 TVA déd. sur autres biens et services 180,00
667 Charges nettes sur
cessions de VMP
450 Z 50 22 500,00
do
do
Résultat
338
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
Thème
22
Exemple
... ...
503 Actions 12 380
5903 Dépréciations des actions 280
Chapitre
... ...
Il s’agit de 20 actions Y achetées 619 e l’une au cours de l’exercice N-1. Le 18 mai N, toutes ces actions
sont cédées au cours de 650 e l’une ; commission bancaire : 4 % du montant de la vente ; TVA au taux
normal sur la commission.
Détermination extra-comptable du résultat
Enregistrement comptable
18-05-N
do
do
Résultat
339
Partie 4 Travaux d’inventaire
Le PCG précise que « la valeur d’entrée de la fraction cédée est estimée au prix d’achat moyen
pondéré ou, à défaut, en présumant que le premier élément sorti est le premier entré » ce qui
laisse le choix entre :
– la méthode du Premier Entré, Premier Sorti (PEPS désignée aussi précédemment FIFO de
l’anglais First In, First Out), plus particulièrement réservée aux Titres de participation,
– la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré (CUMP) pour les autres valeurs mobilières.
Enregistrement comptable
15-05-N+1
512 Banque 1 360 000
775 Produits des cessions d’éléments d’actif 1 360 000
272 Z 5 000
do
675 Valeur comptable des éléments d’actif cédés 1 265 000
261 Titres de participation 1 265 000
340
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
Chapitre
Enregistrement comptable
25-10-N
512 Banque 58 800
667 Charges nettes sur cessions de VMP 58 800
392 Z 150
do
667 Charges nettes sur cessions de VMP 61 200
503 Actions 61 200
2 Exemple
Reprendre l’ensemble des trois thèmes des Sections A et B.
341
Partie 4 Travaux d’inventaire
SYNTHÈSE
3 Applications
QCM 22.01
1. Une cession d’immobilisation dégage une plus-value si le montant du compte 675 Valeurs
comptables des éléments d’actif cédés est inférieur au montant du compte 775 Produits des
cessions d’éléments d’actif.
A. Vrai
B. Faux
342
Applications
APPLICATIONS
2. La dotation aux amortissements complémentaire augmente le montant du compte 675
Valeurs comptables des éléments d’actif cédés.
A. Vrai
B. Faux
3. La cession de titres enregistrés dans le compte 271 Titres immobilisés est comptabilisée en
utilisant les comptes 675 Valeurs comptables des éléments d’actif cédés et 775 Produits des
cessions d’éléments d’actif.
A. Vrai
B. Faux
4. Les commissions sur vente de titres de participation viennent en déduction du compte 775
Produits des cessions d’éléments d’actif.
A. Vrai
B. Faux
5. Le compte 667 Charges nettes sur cession de VMP est un compte de charges exceptionnelles.
A. Vrai
B. Faux
EXO 22.02
1. Matériel industriel :
– acquisition en N pour 100 000 b HT ;
– cession en N+3 à une entreprise utilisatrice contre un chèque de 60 000 b ;
– amortissement : 60 000 b à la date de cession.
Calculer le montant de la TVA collectée et le résultat généré par cette cession.
2. Titres de participation :
e acquisition :
– le 15 janvier N, 10 000 actions au cours de 200 b,
– le 20 mai N, 5 000 actions au cours de 210 b ;
e cession, le 30 novembre N, de 11 000 actions au cours de 250 b.
Calculer le résultat dégagé par cette cession (méthode PEPS).
3. Valeurs mobilières de placement :
e acquisition :
– le 10 février N, 20 actions au cours de 54 b,
– le 15 septembre N, 40 actions au cours de 51 b ;
e cession, le 12 octobre N, de 50 actions au cours de 50,50 b.
Calculer le résultat dégagé par cette cession (méthode CUMP).
4. Valeurs mobilières de placement (VMP) :
e acquisition :
– le 10 mars N, 100 actions au cours de 330 b,
– le 10 mai N, 50 actions ;
– cession, le 20 août N, de 120 actions au cours de 350 b ;
– plus-value dégagée : 1 200.
343
APPLICATIONS
EXO 22.03 Thème : Cession d’un bien mobilier. TVA : calcul et écritures
Le 1er mars N, l’entreprise Durand a fait l’acquisition d’un camion : 57 600 1 TTC. Un montant
de 20 % a été réglé à l’acquisition (chèque bancaire), le solde au 31 décembre N.
Elle a pratiqué sur ce bien l’amortissement linéaire sur 5 ans qui correspond à une
consommation régulière des avantages économiques attendus.
Le 30 septembre N+1, elle cède ce camion à un garagiste ; règlement par chèque bancaire
de 33 600 1.
Travail à faire
1. Passer au journal de l’entreprise Durand les écritures concernant l’opération d’acquisition
et de cession de ce camion.
2. Déterminer le résultat de cession.
Travail à faire
1. Enregistrer toutes les écritures concernant les informations ci-dessus.
2. Présenter, après les opérations de cession, les comptes 503 Actions et 5903 Dépréciation
des actions. Quelle est la signification de leur solde ?
344
Partie 4 Travaux d’inventaire
La clôture 23
et la réouverture
Chapitre
des comptes
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Expliquer les mécanismes conduisant à solder les comptes
de gestion et permettant la détermination du résultat.
Ù Calculer et qualifier le résultat de l’exercice.
Ù Comptabiliser les opérations de clôture des comptes de
gestion.
Ù Expliquer les mécanismes de clôture et de réouverture des
comptes de bilan.
Ù Comptabiliser les opérations de clôture et de réouverture
des comptes de bilan.
Les opérations d’inventaire ont permis de produire une balance définitive, respectant les
principes comptables et exempte d’erreurs. Les opérations de clôture vont permettre de
déterminer le résultat de l’entreprise, d’arrêter les comptes annuels avant l’ouverture de
l’exercice suivant.
345
Partie 4 Travaux d’inventaire
PLAN DU CHAPITRE
4 L’affectation du résultat
A Les objectifs de l’affectation du résultat
Synthèse
B La comptabilisation de l’affectation du résultat dans
une entreprise individuelle
APPLICATIONS P. 352
5 Applications
346
La clôture et la réouverture des comptes
Faire le bilan La durée de l’exercice et la date de clôture sont prévues dans les statuts.
23
des performances L’entreprise doit respecter ces dates pour informer les partenaires
de l’exercice économiques (investisseurs, actionnaires, établissements financiers,
salariés, état ...) sur la situation financière, le patrimoine et le résultat de
Chapitre
l’exercice comptable.
Établir les comptes Le bilan, le compte de résultat et l’annexe sont établis à la fin de l’exercice
annuels après réalisation des opérations d’inventaire sur la base de la balance de
clôture.
Respecter le calendrier Les partenaires économiques ont pu être informés des dates de
de communication publication des comptes annuels et s’attendent à ce que les délais soient
financière respectés. Les comptes annuels approuvés en assemblée générale sont
déposés au greffe du tribunal de commerce et rendus publics et
accessibles aux partenaires de l’entreprise.
Respecter le calendrier Les entreprises sont soumises à un calendrier assez strict de dépôts de
fiscal déclarations fiscales quelques mois après la clôture de l’exercice. Le
compte de résultat de clôture retraité permet d’établir l’assiette de calcul
de plusieurs impôts (impôts sur les sociétés, CVAE...).
Figer la chronologie La procédure de clôture permet de garantir l’intangibilité de tous les
des opérations enregistrements comptables de l’exercice. Les écritures sont définitives,
elles ne peuvent plus être supprimées ou complétées.
Le passage Le bilan d’ouverture d’un exercice correspond au bilan de clôture de
d’un exercice à l’autre l’exercice précédent. Le bilan d’ouverture reprend les soldes des comptes
de bilan de l’exercice précédent.
Affectation du résultat Les comptes arrêtés à la clôture sont présentés avant l’affectation du
résultat. L’affectation du résultat est décidée lors de l’assemblée générale
qui approuve les comptes. Elle peut donner lieu à la distribution d’une
partie du résultat ou de la mise en réserves.
En pratique, la validation peut être effectuée après chaque saisie, mensuellement ou à défaut
annuellement avant clôture. Il est encore possible de compléter des écritures validées dans
l’exercice comptable en cours tant que ce dernier n’est pas clôturé. Des écritures complémen-
taires peuvent être enregistrées pour corriger les écritures validées. L’écriture initiale est
toujours conservée et la correction est donc transparente.
347
Partie 4 Travaux d’inventaire
PCG 921-4 :
« Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir l’intangibilité des enregis-
trements est mise en œuvre au plus tard avant l’expiration de la période suivante [...] »
En pratique, il ne faut pas confondre la date de fin de l’exercice, appelée habituellement date de
clôture de l’exercice comptable, et la date de l’opération matérielle de clôture sur le logiciel
comptable. Cette opération de clôture doit intervenir avant l’expiration de l’exercice comptable
suivant.
Il convient aussi de distinguer la date de clôture et la date d’arrêté des comptes. L’arrêté des
comptes est la date où les comptes annuels, y compris l’annexe, sont figés par les dirigeants
(conseil d’administration, gérant...) avant d’être présentés en assemblée générale.
La date de clôture de l’exercice comptable est fixée au 31 décembre dans les statuts de la société. Après
Exemple
avoir passé les écritures d’inventaire, le comptable réalise l’opération de clôture sur le système
informatisé le 15 mars de l’année suivante. Les comptes annuels sont arrêtés lors de la réunion du conseil
d’administration le 31 mars. Ils seront approuvés en assemblée générale le 15 mai.
348
La clôture et la réouverture des comptes
23
Lors de l’ouverture des comptes de l’exercice suivant, les soldes de chaque compte du bilan
(classe 1 à 5) à la clôture de l’exercice précédent sont repris dans le journal des à-nouveaux.
L’écriture consiste à :
– débiter l’ensemble des comptes ayant un solde débiteur à la clôture du précédent exercice ;
– créditer l’ensemble des comptes ayant un solde créditeur à la clôture du précédent exercice.
Chapitre
L’écriture est automatiquement équilibrée par le résultat de l’exercice précédent : compte 120
ou 129.
Présence d’un système informatisé. Avec un logiciel comptable, le passage d’un exercice comptable au suivant est
facile à réaliser. La détermination du résultat, l’arrêté des grands-livres et journaux, la clôture des comptes et la réouverture
de l’exercice suivant sont automatisés. Le comptable est guidé pas à pas pour les procédures de validation, de clôture et de
réouverture. La balance d’ouverture reprend les soldes des comptes de bilan de la balance de clôture et le résultat de l’exercice.
Les comptes 890. Bilan d’ouverture et 891. Bilan de clôture peuvent éventuellement être utilisés pour
la réouverture et la clôture des comptes de l’exercice.
349
Partie 4 Travaux d’inventaire
Règles et méthodes comptables : Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le
respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :
– continuité de l’exploitation
– permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre
– indépendance des exercices
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode
des coûts historiques. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :
a) Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais
accessoires, hors frais d’acquisition des immobilisations) ou à leur coût de production.
Les intérêts des emprunts spécifiques à la production d’immobilisations ne sont pas inclus dans le
coût de production de ces immobilisations.
....
4 L’affectation du résultat
350
La clôture et la réouverture des comptes
Affectaon du
résultat
apporteurs de capitaux.
Chapitre
Affectation du résultat 2017 de Renault SA en assemblée générale du 15 juin 2018
Exemple
Il sera distribué à chacune des actions de la Société ayant droit au dividende, un dividende de
3,55 Euros par action. Le montant global du dividende de 1 049 814 108,2 Euros a été déterminé sur
la base d’un nombre de 295 722 284 actions composant le capital social au 31 décembre 2017. Le
dividende sera détaché le jeudi 21 juin 2018 et mis en paiement à compter du lundi 25 juin 2018.
Le résultat bénéficiaire est imputé pour moitié au capital et pour moitié au compte de l’exploitant. Le
Exemple
351
Partie 4 Travaux d’inventaire
SYNTHÈSE
5 Applications
QCM 23.01
352
Applications
APPLICATIONS
EXO 23.02
Numéro des comptes Intitulé des comptes Solde débit Solde crédit
101000 CAPITAL 5 000
108000 COMPTE DE L’EXPLOITANT 77 144
218300 MATÉRIEL BUREAU, INFORMATIQUE 1 662
281830 AMORT. MAT BUREAU, INFO 1 381
445500 TAXES SUR CA A DÉCAISSER 3 677
512000 BANQUE 4 193
606300 FOURNIT. ENTRETIEN & PETIT E... 1 677
613200 LOCATIONS IMMOBILIÈRES 4 200
616000 PRIMES D’ASSURANCE 409
618300 DOCUMENTATION TECHNIQUE 512
622600 HONORAIRES 3 304
625100 VOYAGES ET DÉPLACEMENTS 3 108
625700 RÉCEPTIONS 6 461
626100 TÉLÉPHONE 1 292
627000 SERVICES BANCAIRES ET ASSIMI... 1 169
635120 TAXES FONCIÈRES 400
641100 SALAIRES 21 065
645100 URSSAF 8 954
681000 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 282
706000 PRESTATIONS DE SERVICES 125 774
Travail à faire
1. Passer les écritures pour solder les comptes de charges et de produits et déterminer le
résultat de l’exercice de l’exercice N.
2. Présenter la balance d’ouverture de l’exercice N+1.
3. Le résultat est affecté à hauteur de 5 000 e au capital et pour le solde au compte de
l’exploitant. Présenter l’écriture d’affectation du résultat en début N+1.
4. Présenter la balance après affectation du résultat en N+1.
353
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
Comptabilité 24
et environnement
Chapitre
numérique
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Exposer la réglementation en matière d’établissement, de
dématérialisation et de conservation des factures et autres
pièces comptables.
Ù Expliquer les obligations légales relatives à
l’établissement, la conservation et la transmission des
fichiers informatisés obligatoires.
Ù Utiliser un logiciel comptable ou un module comptable
d’un progiciel de gestion intégré.
Ù Identifier et analyser les impacts actuels de la
dématérialisation et de la numérisation sur l’organisation
comptable et l’évolution des pratiques comptables.
Ù Proposer des modalités adaptées de sauvegarde et de
confidentialité des données comptables, dans une
situation donnée.
Dans un contexte de transition numérique, la comptabilité est concernée au tout premier plan
par ces évolutions qui induisent de nombreux changements organisationnels : dématérialisation
des pièces et des procédures, recours à des outils logiciels performants, évolution des méthodes
de travail.
355
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
PLAN DU CHAPITRE
356
Comptabilité et environnement numérique
Chapitre
A Vers une disparition des documents papier
Les pièces comptables doivent être conservées dans l’entreprise pour servir de preuve et
permettre de répondre aux demandes de l’administration fiscale. Ces pièces sont de plus en plus
fréquemment dématérialisées et les dispositions légales de conservation des documents ont
accompagné cette mutation.
L’entreprise doit s’assurer de respecter un certain nombre de conditions pour que l’intégrité des
copies numériques dont elle dispose soit garantie : un document intègre est un document qui
n’a subi aucune destruction, aucune altération ni modification intentionnelle ou accidentelle.
357
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
3 La facture électronique
Selon le Code général des impôts (article 289), une facture électronique est une facture créée,
transmise, reçue et archivée sous forme électronique, quelle qu’elle soit. L’intégralité du
processus de facturation doit être électronique.
En France, toutes les entreprises sont en droit d’établir les factures de façon électronique sous
réserve de respecter un certain nombre de conditions.
358
Comptabilité et environnement numérique
Chapitre
en effet d’un compte fiscal sur le site du Trésor public avec ses coordonnées bancaires.
Le non-respect de l’obligation des obligations de téléprocédure est sanctionné par une amende.
359
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
Extrait d’un exemple de FEC réalisé sur Excel pour une entreprise de conseil
Exemple
Journal JournalLib EcritureNum EcritureDate CompteNum CompteLibelle AuxCompte AuxLibelle PieceRef PieceDate EcritureLibelle Debit Credit
VE ventes 1272 07/12/2018 41100000 CLIENTS 9AMADE AMADEUS 180196 07/12/2018 AMADEUS pilotage 15 840,00
VE ventes 1272 07/12/2018 44571190 TVA coll Ventes à 20% 2 640,00
VE ventes 1272 07/12/2018 70600000 PRESTATION CONSEIL 13 200,00
VE ventes 1348 11/12/2018 41100000 CLIENTS 9AMBER AMBERT 180197 11/12/2018 AMBERT avant projet 7 776,00
VE ventes 1348 11/12/2018 44571190 TVA coll Ventes à 20% 1 296,00
VE ventes 1348 11/12/2018 70600000 PRESTATION CONSEIL 6 480,00
360
Comptabilité et environnement numérique
Chapitre
traitement des opérations comptables et la production des comptes annuels.
En complément des fonctions de base, la plupart des éditeurs proposent des fonctionnalités ou
modules complémentaires : gestion des immobilisations, gestion commerciale, gestion de la TVA,
comptabilité analytique et budgétaire, états financiers et liasse fiscale...
Les modules complémentaires sont plus ou moins intégrés et peuvent générer des écritures
récupérées par le logiciel comptable.
361
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
Les logiciels peuvent être vendus sous licence propriétaire, propriété de l’utilisateur, ou sous forme
de location de services dans le cadre d’une application hébergée, propriété du prestataire de service.
Dans le cadre de ces applications hébergées, le logiciel n’est pas installé sur l’ordinateur de
l’utilisateur. L’utilisateur y accède depuis un ordinateur ou une tablette, connecté à Internet. Les
données sont sauvegardées sur des serveurs externes, propriété du fournisseur de services.
Tout comme l’ASP (Application Service Provider – ou fournisseur d’applications hébergées), le
SaaS (Software as a Service – logiciel en tant que service) s’inscrit dans la famille des logiciels en
ligne. Ces offres de services informatiques peuvent aussi prendre le nom de cloud computing,
informatique en nuage ou informatique dématérialisée.
362
Comptabilité et environnement numérique
Chapitre
Généralités Coordonnées de l’entreprise (raison sociale, statut juridique, adresse)
Identification (numéro SIRET, code APE)
Identifiant TVA, régime de TVA, taux de TVA
Exercice comptable (date de clôture)
Journaux Création des journaux auxiliaires courants (à nouveaux ; opérations diverses ;
paie)
Création des journaux auxiliaires adaptés à l’entreprise (ventes, achats,
banques, caisse)
Identification des comptes généraux associés (par exemple, l’association du
compte 512 au journal de banque permettra l’automatisation du
rapprochement bancaire)
Plan de compte Récupération d’un modèle standard de plan comptable pour éviter la création
des comptes ex nihilo
Personnalisation des comptes généraux liés à l’activité de l’entreprise : achats,
ventes, stocks, comptes bancaires
Adaptation du plan comptable si celui-ci est spécifique à un secteur d’activité
Gestion des tiers Création des comptes de tiers clients, fournisseurs, salariés, autres débiteurs
ou créditeurs usuels de l’entreprise
Informations de contact des interlocuteurs
Conditions commerciales négociées pour suivre les échéances, automatiser les
relances
Informations bancaires pour la génération automatique des règlements
Identification des tiers concernés par la DSN (déclaration des honoraires
versés)
Gestion de la TVA Création de codes de TVA pour chaque typologie d’opération réalisée
couramment par l’entreprise (dont les règles d’exigibilité et les taux
applicables)
Association des codes de TVA à chaque compte d’achat ou de vente, de façon
à générer automatiquement le calcul de la TVA dans les écritures comptables
Paramétrage de la déclaration de TVA qui sera ensuite générée
automatiquement par le logiciel
2 La saisie manuelle
Les grilles ou masques de saisie respectent les prescriptions du PCG. Les écritures sont passées
selon le système dit « en partie double » et tout enregistrement comptable précise l’origine, le
contenu et l’imputation de chaque donnée ainsi que les références de la pièce justificative qui
l’appuie.
Les logiciels proposent généralement des modes de saisie standard – par nature d’opérations
(achats, ventes, règlements) – ou des saisies rapides – au kilomètre – qui permettent de saisir
plusieurs opérations du même mois en une écriture.
L’application propose généralement une saisie en mode brouillard. Dans ce cas, les écritures ne
sont pas encore validées et peuvent être modifiées en corrigeant directement la saisie initiale.
Aucune disposition légale ne précise la forme exacte du livre-journal, du Grand-livre et du livre
d’inventaire. Aussi, chaque éditeur de logiciel a élaboré ses propres grilles de saisie et modèles
d’états.
363
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
La saisie des écritures comptables peut s’avérer longue et fastidieuse lorsqu’elle est entièrement
manuelle. Les logiciels comptables comportent de nombreuses fonctionnalités d’automatisa-
tion qui permettent de limiter l’intervention humaine et de réduire le risque d’erreur. Les modèles
de saisie permettent de recourir à une trame courante d’écriture et de n’y associer que quelques
éléments en précision.
25/05
411000 Clients particuliers 1 200
707010 Ventes de marchandises - vélos 1 000
445712 TVA collectée à 20 % 200
Facture Client particulier PAUL no FV180525
364
Comptabilité et environnement numérique
Chapitre
entreprise. L’intervention humaine intervient à la validation de l’écriture. Ce dispositif de lecture
automatique des documents implique de disposer des technologies adaptées et d’un volume
suffisant d’opérations à traiter pour justifier de l’investissement.
La récupération des écritures de banque est facile à mettre en place et permet de gagner du
temps de saisie. C’est une procédure mise en place par de nombreux experts-comptables dans
le cadre de la tenue des dossiers en comptabilité de trésorerie.
Intégration des
écritures en L’écriture proposée est enregistrée dans le journal de
comptabilité banque, après validation par l’utilisateur habilité
« Le caractère définitif des enregistrements du livre-journal et du livre d’inventaire est assuré pour les
comptabilités tenues au moyen de systèmes informatisés, par une procédure de validation, qui
interdit toute modification ou suppression de l’enregistrement. » (PCG art. 921-3).
365
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
En pratique, la validation peut être effectuée après chaque saisie, mensuellement ou à défaut
annuellement avant clôture. Il est encore possible de compléter, avant la clôture, des écritures
validées dans l’exercice comptable en cours. Des écritures complémentaires peuvent être
enregistrées en cas d’oubli ou pour correction d’erreur. Les erreurs peuvent être rectifiées de
deux manières distinctes : par contre-passation ou par écriture de rectification :
Le chèque no 331 5247 d’un montant de 64 371 e, adressé au fournisseur Savin le 21-10-N en règlement
Exemple
21-10-N
23-10-N
do
23-10-N
401 Fournisseurs 54
512 Banque rectification erreur écriture du 54
23-10 64 371 – 64 317
5 La procédure de clôture
L’opération de clôture rend impossible la saisie d’écritures dans l’exercice clôturé.
Les écritures ultérieures seront obligatoirement saisies sur l’exercice comptable suivant.
« Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir l’intangibilité des enregis-
trements est mise en œuvre au plus tard avant l’expiration de la période suivante. » (PCG art. 921-4).
366
Comptabilité et environnement numérique
En pratique, il ne faut pas confondre la date de fin de l’exercice comptable, appelée habituel-
lement date de clôture, et la date de l’opération matérielle de clôture sur le logiciel comptable.
Cette opération de clôture doit intervenir avant l’expiration de l’exercice comptable suivant.
Enfin, il convient aussi de distinguer la date de clôture et la date d’arrêté des comptes. L’arrêté
des comptes est la date où les comptes annuels, y compris l’annexe, sont figés par les dirigeants
24
(conseil d’administration, gérant...) avant d’être présentés en assemblée générale.
Chapitre
La date de clôture de l’exercice comptable est fixée au 31 décembre dans les statuts de la société.
Exemple
Après avoir passé les écritures d’inventaire, le comptable réalise l’opération de clôture sur le système
informatisé le 15 mars de l’année suivante. Les comptes annuels sont arrêtés lors de la réunion du
conseil d’administration le 31 mars. Ils seront approuvés en assemblée générale le 15 mai.
Une fois lettré, le compte peut être visualisé en ne faisant apparaître que les mouvements non
rapprochés :
Extrait du compte 411PAUL – écritures non lettrées – interrogation au 28/02
Date Journal Pièce Echéance Libellé Débit Crédit L
05/02 Ventes 74 15/03 Fact FV01-15-07 3 240 Les mouvements ne sont pas
25/02 Ventes 103 31/03 Fact FV02-25-19 1 080 lettrés : les factures sont en
26/02 Ventes 110 31/03 Avoir AV02-26-01 60 attente de paiement
367
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
Ces objectifs de sécurité doivent permettre de faire face aux différentes menaces qui pèsent sur
le système d’informations, qu’elles soient techniques ou humaines.
B Les outils de sécurisation
1 La gestion des droits d’accès
Au sein de l’entreprise, l’utilisation du logiciel de comptabilité est souvent partagée entre
différents utilisateurs. Pour respecter la confidentialité de certaines opérations et limiter les
opérations inappropriées, il est recommandé de définir une politique de droit d’accès.
La confidentialité d’une information est assurée lorsque le système limite l’accès à cette
information uniquement aux personnes autorisées en fonction des compétences et des tâches
confiées au sein de l’entreprise.
368
Comptabilité et environnement numérique
Chapitre
Données personnelles des salariés
Établissement des paies et des
Éléments de rémunéraon
déclaraons sociales
Événements de santé
La réalisaon de travaux
Établissements des comptes Informaons sur les dirigeants
comptables nécessite l'ulisaon
annuels et de la liasse fiscale de Coordonnées bancaires des ers
et le stockage de données à
déclaraon des résultats Rémunéraons des dirigeants
caractère personnel
L’entreprise doit mettre en œuvre les dispositifs nécessaires pour se conforter au RGPD compte
tenu des données personnelles dont elle dispose :
Finalité des traitements Les traitements réalisés sur des données personnelles doivent
avoir une finalité claire
Information des personnes Les personnes doivent être informées de la finalité et des droits
dont elles disposent pour donner leur consentement
Sécurité Les données personnelles doivent être sécurisées et leur
confidentialité assurée
Qu’est-ce que la sauvegarde des La sauvegarde vise à réaliser une copie de l’historique des données
données comptables ? de façon à pouvoir en disposer par la suite en cas de perte des
données d’origine
Quels événements peuvent Facteur humain : oubli ou erreur de manipulation
conduire à la perte des Facteur environnemental : foudre, inondation, incendie
données ? Facteur physique : panne matériel, destruction
Facteur logique : bug logiciel
Facteur criminel : destruction malveillante, rançon
Quels supports de sauvegarde ? Le Cloud, par le biais d’un prestataire spécialisé lié ou non à
l’éditeur du logiciel comptable
Un serveur dédié (NAS), un disque dur externe
Des bandes magnétiques
Définition d’un plan de Identification des données à sauvegarder
sauvegarde Choix de la fréquence des sauvegardes
Formalisation d’une procédure de restauration
369
Partie 5 Comptabilité et environnement numérique
Conseil La règle de sauvegarde 3-2-1 Pour assurer une sauvegarde efficace des données, une recette simple adoptée
par de nombreuses entreprises :
3 = Conserver 3 copies des fichiers :
– 1 copie = fichier principal stocké en interne sur le serveur de l’entreprise
– 2 copies = 2 sauvegardes distinctes
2 = Sauvegarder les fichiers sur 2 types de supports différents
1 = Conserver 1 copie de sauvegarde en dehors du site de l’entreprise
Toutes les parties prenantes de l’entreprise sont concernées par cette digitalisation qui impacte
les échanges d’information.
370
Comptabilité et environnement numérique
Points de
– Paramétrer de façon rigoureuse les logiciels pour optimiser au maximum
l’automatisation des processus (que ce soit pour l’intégration des données d’entrée
ou la production des données de sortie).
24
– Former les salariés aux outils pour qu’ils en aient une utilisation optimale sans
vigilance
perte de temps et pour amoindrir les résistances au changement.
– Mettre en place une solution d’assistance interne à l’entreprise par le biais
Chapitre
d’utilisateurs référents et de Foires Aux Questions.
– Maîtriser les règles juridiques de validité des documents pour satisfaire les
obligations légales de l’entreprise en termes de pièces justificatives.
SYNTHÈSE
Connaître la
Fiabilité d’un Durée de
réglementation applicable Facturation
document conservation des
aux pièces comptables électronique
numérique documents
Saisie manuelle ou
Choix du logiciel Paramétrage intégration
standard,
Documentation automatique de
spécifique ou ERP
données
Utiliser un logiciel de
comptabilité
Validation et
Lettrages et Clôture de la
correction de
rapprochements comptabilité
écritures
Sauvegarde des
Assurer la sécurité du SI Droits d’accès des
Respect du RGPD données
utilisateurs
comptable comptables
Un SI comptable De nombreux
connecté avec les avantages pour
parties prenantes l’organisation
Comprendre les impacts
de la digitalisation Des
conditions
pour une
mise en
oeuvre
optimale
371
APPLICATIONS
5 Applications
QCM 24.01
372
Applications
APPLICATIONS
QCM 24.02
Travail à faire
À partir du tutoriel vidéo mis en ligne par l’administration fiscale, présenter les différentes
étapes à respecter pour réaliser une déclaration de TVA en mode EFI ainsi que son télépaiement
(vidéo sur Youtube mis en ligne par la chaîne dgfipmedia : « [Tutoriel] Comment déclarer et
payer votre TVA depuis votre espace professionnel sur www.impots.gouv.fr ? »).
373
APPLICATIONS
25-10-N
411 Clients 1 770
707 Ventes de marchandises 1 400
6242 Transports sur ventes 75
44571 TVA collectée 295
Facture N2510001
Travail à faire
1. Reconnaître l’erreur qui a été commise.
2. Le 25-10-N, corriger cette erreur au Journal en utilisant 2 méthodes différentes : la
rectification de l’écriture avec et sans contrepassation.
AC Achats
VT Ventes
BQ1 Banque 1
BQ2 Banque 2
SA Salaires
OD Opérations diverses
L’entreprise TRIDENT est soumise à la TVA au taux de 20 %.
En décembre N, elle a réalisé les opérations suivantes :
1) Le 01.12, achat de marchandises au fournisseur CAC pour de 10 000 b HT.
2) Le 04.12, paiement des salaires du mois de novembre : 20 000 b.
374
Applications
APPLICATIONS
3) Le 07.12, vente à crédit pour 20 000 b HT de marchandises au client CAR.
4) Le 12.12, prélèvement de 400 b d’agios (non soumis à TVA) sur la banque 2.
5) Le 15.12, règlement de la facture au fournisseur CAC par virement de la banque 1.
6) Le 20.12, envoi d’une facture au client ABC pour un montant brut de 10 000 b HT. Un
escompte de 1 % du montant HT est accordé du fait du paiement comptant du client ABC par
virement sur la banque 2.
7) Le 25.12, facturation d’une livraison de marchandises à un client américain AMY pour
10 000 $. Le cours du dollar est alors de 1,2 b (pas de TVA à l’export).
8) Le 27.12, réception d’une avance du client CAB par chèque déposé sur la banque 1 pour
20 000 b pour l’achat de marchandises.
9) Le 29.12, le client CAR règle la moitié de sa dette par chèque déposé sur la banque 1.
10) Le 30.12, trident fait un virement de 10 000 b de la banque 1 vers la banque 2.
11) Le 31.12, Trident établit les bulletins de paie pour des salaires bruts de 25 000 b. Par
simplification, les charges sociales ne sont pas prises en compte.
12) Le 31.12, le stock de marchandises est évalué à 30 000 b. Le stock initial en début
d’exercice était évalué à 20 000 b.
13) Le 31.12, le cours du dollar est de 1,3 b.
Travail à faire
1. Pour chacune des opérations, préciser le Journal auxiliaire utilisé.
2. Enregistrer les écritures dans les journaux auxiliaires concernés.
TOTAL
SOLDE
Travail à faire
1. Calculer le solde du compte et lettrer les opérations.
2. Ce client est-il à jour dans le règlement de ses factures ?
375
Partie 6 Documents de synthèse
Les documents 25
de synthèse
Chapitre
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Ù Établir et lire les documents de synthèse conformément
aux dispositions du PCG.
Ù Élaborer les principaux tableaux de l’annexe
(immobilisations, amortissements, dépréciations et
provisions).
Ù Justifier l’utilisation des documents de synthèse dans le
cadre de la communication financière et/ou de l’obtention
d’un financement.
Les documents de synthèse sont des états périodiques présentant la situation et les résultats
de l’entreprise. Le bilan, le compte de résultat et l’annexe constituent les comptes annuels et
permettent de satisfaire les besoins d’information financière en interne et en externe. Ces
documents doivent être établis de façon normalisée en respectant les principes du PCG.
377
Partie 6 Documents de synthèse
PLAN DU CHAPITRE
378
Les documents de synthèse
Chapitre
Art 112-2 du PCG Art 112-3 du PCG Art 112-4 du PCG
Le bilan décrit séparément les Le compte de résultat récapitule L'annexe complète et
éléments actifs et passifs de les charges et les produits de commente l'information
l'entité et fait apparaître de façon l'exercice, sans qu'il soit tenu donnée par le bilan et le
distincte les capitaux propres. compte de leur date de paiement compte de résultat.
ou d'encaissement.
B Le bilan
Le bilan comptable est une photographie du patrimoine de l’entreprise à une date donnée, le plus
souvent à la clôture de l’exercice comptable. Une colonne rappelle les valeurs constatées à la fin
de l’exercice précédent. Au-delà des normes de présentation, il est important de bien compren-
dre les principales composantes d’un bilan pour réaliser une bonne lecture de la situation
financière de l’entreprise.
Analyse de l’actif du bilan de la société VELOCITY au 31/12/N
(comparatif avec l’exercice N-1)
ACTIF
Valeur historique des éléments à l’entrée dans le Exercice N Exercice N-1
patrimoine Amorssements
Brut Net Net
Dépréciaons
ACTIF IMMOBILISE
Immobilisaons incorporelles
Concessions, brevets, licence, marques 50 000 15 000 35 000 40 000
Immobilisaons corporelles
Terrains 100 000 100 000 100 000
Investissements
Construcons 835 000 665 000 170 000 180 000
Liquidité croissante
réalisés dans
Installaons techniques, oullage 1 844 000 725 000 1 119 000 1 224 000
des éléments
durables Autres immobilisaons 998 000 506 000 492 000 510 000
Immobilisaons financières
Prêts 21 000 21 000 25 000
TOTAL (I) 3 848 000 1 911 000 1 937 000 2 079 000
ACTIF CIRCULANT
Eléments en Stocks
stock Stocks de maères consommables 49 000 49 000 25 000
Stocks de marchandises 340 000 340 000 312 000
Sommes à Créances
recevoir Créances clients et comptes raachés 274 500 10 000 264 500 232 000
Autres créances 67 500 500 67 000 45 500
Trésorerie Disponibilités 95 500 95 500 61 800
disponible TOTAL (II) 826 500 10 500 816 000 676 300
TOTAL GENERAL (I+II) 4 674 500 1 921 500 2 753 000 2 755 300
379
Partie 6 Documents de synthèse
Une seule colonne par exercice pour identifier la valeur des sommes
dues
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital 700 000 700 000 Patrimoine de la
Réserves 555 000 505 000 société = sommes
Report à nouveau 500 800 laissées à disposition
de l’entreprise par ses
Exigibilité croissante
Résultat de l'exercice 129 000 94 000
propriétaires
TOTAL (I) 1 384 500 1 299 800
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
Sommes
Provisions pour risques 35 000 22 000 potentiellement à verser
Provisions pour charges 12 500 17 500 compte tenu de risques
encourus
TOTAL (II) 47 500 39 500
DETTES
(1)
Dees financières 692 000 727 000 Sommes dues de
Dees fournisseur et comptes raachés 246 000 476 000 façon certaine à plus
Dees fiscales et sociales 182 000 88 000 ou moins brève
Autres dees 201 000 125 000 échéance
C Le compte de résultat
En complément du bilan, qui permet d’appréhender la situation financière du patrimoine de
l’entreprise, il est important de comprendre la manière dont le résultat s’est formé au cours de
l’exercice comptable.
Le compte de résultat présente, de façon comparative sur deux exercices, les charges et les
produits d’une entreprise répartis en trois catégories avant de parvenir au résultat net.
380
Les documents de synthèse
CHARGES
exercices
PRODUITS
25
Exercice N Exercice N-1 Exercice N Exercice N-1
Charges d'exploitaon Produits d'exploitaon
Chapitre
Achats de marchandises 1 099 000 1 044 000 Ventes de marchandises 2 198 000 2 100 000
Variaons de stocks de marchandises -28 000 -36 000 Producon vendue
Achats de maères consommables 26 000 45 000 Sous-total 1 : chiffre d'affaires 2 198 000 2 100 000
Éléments liés à Variaons de stock de mat. conso. -24 000 -1 000
l’activité Autres achats et charges externes 134 500 127 500 Autres produits 23 500 22 000
courante de
Impôts, taxes et versements assimilés 81 500 77 500
l’entreprise
Salaires et traitements 320 500 304 500
Charges sociales 159 000 151 000
Dotaons aux amorssements et provisions 176 000 167 000
TOTAL (I) 1 944 500 1 879 500 TOTAL (I) 2 221 500 2 122 000
Charges financières Produits financiers
Éléments Intérêts et charges financières 20 500 19 500 Revenus financiers 1 100 1 000
financiers Différences négaves de change 4 000 4 000 Différences posives de change
TOTAL (II) 24 500 23 500 TOTAL (II) 1 100 1 000
Charges exceponnelles Produits exceponnels
Éléments
exceptionnels Charges exceponnelles 8 000 15 000 Produits exceponnels 2 400 2 000
TOTAL (III) 8 000 15 000 TOTAL (III) 2 400 2 000
Impôt sur les bénéfices (IV) 119 000 113 000 Total des produits (I+II+III) 2 225 000 2 125 000
Impôt sur les Total des charges (I+II+III+IV)) 2 096 000 2 031 000
sociétés Bénéfice 129 000 94 000 Perte
TOTAL GENERAL 2 225 000 2 125 000 TOTAL GENERAL 2 225 000 2 125 000
Informations portant sur les règles et méthodes Compléments d’information relatifs au bilan
comptables et au compte de résultat
Adaptation professionnelle du PCG En tout, une trentaine d’éléments différents
Dérogations aux principes comptables d’information selon le mode de présentation des
Méthodes retenues en cas de choix comptes adopté par l’entreprise
Changements de méthode
E La communication financière
Lors de la clôture de chaque exercice, une société commerciale doit obligatoirement déposer ses
comptes sociaux au registre du commerce et des sociétés (RCS), afin d’en garantir la transpa-
381
Partie 6 Documents de synthèse
rence. Le dépôt concerne notamment le bilan, le compte de résultat et l’annexe et doit être
réalisé dans le mois qui suit l’approbation des comptes. Le défaut de publication est sanctionné
par une amende de 1 500 b.
Par cette publication, l’entreprise met à disposition ses comptes des parties prenantes externes
à l’entreprise. Cette pluralité d’acteurs et de besoins justifie l’adoption de règles de présentation
normalisées des comptes annuels :
A Principes généraux
Les comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe) doivent comprendre autant de
rubriques et de postes qu’il est nécessaire pour donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entreprise :
382
Les documents de synthèse
Chapitre
- Total bilan < 4 M€ complémentaires d’analyse
- Chiffre d'affaires < 8 M€
- Effecf < 50 salariés
Quel que soit le modèle de présentation adopté, l’entreprise doit respecter les principes suivants
lors de l’élaboration des documents de synthèse :
– non-compensation au niveau de la présentation des postes des comptes annuels ;
– permanence de la présentation ;
– possibilité de négliger les centimes en indiquant des montants arrondis à l’euro le plus proche.
1 Le bilan
Modèle de bilan actif
ACTIF N N-1
Brut Amortissements Net Net
et dépréciations
(à déduire)
Capital souscrit – non appelé
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement 201 2801
Frais de recherche et de 203 2803
développement
383
Partie 6 Documents de synthèse
ACTIF N N-1
Brut Amortissements Net Net
et dépréciations
(à déduire)
Concessions, brevets, licences, 205 2805 - 2905
marques, procédés, logiciels
Fonds commercial 206 - 207 2906 - 2907
Autres 208 2808 - 2908
Immobilisations incorporelles en 232
cours
Avances et acomptes 237
Immobilisations corporelles
Terrains 211 - 212 2911 - 2912
Constructions 213 2813 - 2913
Installations techniques, matériel et 215 2815 - 2915
outillage industriels
Autres 218 2818 - 2918
Immobilisations corporelles en 231
cours
Avances et acomptes 238
Immobilisations financières
Participations 261 2961
Créances rattachées à des 267 - 268 2967 - 2968
participations
Titres immobilisés de l’activité du 273 2973
portefeuille
Autres titres immobilisés 271 - 272 2971 - 2972
Prêts 274 2974
Autres
TOTAL I
ACTIF CIRCULANT
Stocks et en-cours
Matières premières et autres 31 - 32
approvisionnements
En-cours de production (biens et 33
services)
Produits intermédiaires et produits 35
finis
Marchandises 37
Avances et acomptes versés sur 4091
commandes
Créances
Créances clients et comptes 411 - 413 -
rattachés 416 - 418
384
Les documents de synthèse
ACTIF N N-1
Brut Amortissements
et dépréciations
(à déduire)
Net Net
25
Autres Autres
comptes de
tiers
Chapitre
débiteurs
Capital souscrit – appelé non versé
Valeurs mobilières de placement
Actions propres
Autres titres 50
Instruments de trésorerie
Disponibilités 51 - 53
Charges constatées d’avance 486
TOTAL II
Charges à répartir sur plusieurs
exercices (III)
Prime de remboursement des
emprunts (IV)
Écarts de conversion Actif (V) 476
TOTAL GÉNÉRAL (I+II+III+IV+V)
385
Partie 6 Documents de synthèse
PASSIF N N-1
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des 164 - 1688 - 512 - 519
établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes 4191
en cours
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 401 - 403 - 408
Dettes fiscales et sociales 42 - 43 - 44
Dettes sur immobilisations et comptes 404
rattachés
Autres dettes Autres comptes de tiers créditeurs
Instruments de trésorerie
Produits constatés d’avance 487
TOTAL III
Écarts de conversion Passif (IV) 477
TOTAL GÉNÉRAL (I+II+III+IV)
2 Le compte de résultat
La présentation du compte de résultat peut être réalisée en compte (sous la forme d’un tableau)
ou en liste. Le modèle sous forme de tableau n’est pas présenté.
N N-1
Produits d’exploitation :
Ventes de marchandises 707 - 7097
Production vendue [biens et services] 701 - 706 - 708
Montant net du chiffre d’affaires X X
dont à l’exportation :...............
Production stockée 713
Production immobilisée 72
Subventions d’exploitation 74
Reprises sur provisions (et amortissements), transferts de 781 - 791
charges
Autres produits 75
Total I X X
Charges d’exploitation :
Achats de marchandises : 607 - 6087 - 6097
Variation de stock 6037
Achats de matières premières et autres approvisionnements 601 - 602 - 6081 - 6082 -
6091 - 6092
Variation de stock 6031 - 6032
Autres achats et charges externes Autres 60 - 61 - 62
Impôts, taxes et versements assimilés 63
Salaires et traitements 641
386
Les documents de synthèse
N N-1
Charges sociales
Dotations aux amortissements et aux provisions :
Sur immobilisations : dotations aux amortissements
645
6811 - 6812
25
Sur immobilisations : dotations aux dépréciations 6816
Sur actif circulant : dotations aux dépréciations 6817
Chapitre
Dotations aux provisions 6815
Autres charges 65
Total II X X
1. RÉSULTAT D’EXPLOITATION (I-II) +X
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun :
Bénéfice ou perte transférée III X X
Pertes ou bénéfice transféré IV X X
Produits financiers :
De participation 761
D’autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé 762
Autres intérêts et produits assimilés 764 - 765
Reprises sur provisions et transferts de charge
Différences positives de change 766
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de 767
placement
Total V X X
Charges financières :
Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux 686
provisions
Intérêts et charges assimilées 661 - 665 - 668
Différences négatives de change 666
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de 667
placement
Total VI X X
2. RÉSULTAT FINANCIER (V-VI) +X
3. RÉSULTAT COURANT avant impôts (I-II+III-IV+V-VI) +X
Produits exceptionnels :
Sur opérations de gestion 771
Sur opérations en capital 775 - 777
Reprises sur provisions et transferts de charges
Total VII X X
Charges exceptionnelles :
Sur opérations de gestion 671
Sur opérations en capital 675
Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux 687
provisions
Total VIII X X
387
Partie 6 Documents de synthèse
N N-1
4. RÉSULTAT EXCEPTIONNEL (VII-VIII) +X
Participation des salariés aux résultats (IX) X X
Impôts sur les bénéfices (X) X X
Total des produits (I+III+V+VI) X X
Total des charges (II+IV+VI+VIII+IX+X) X X
Bénéfice ou perte X X
388
Les documents de synthèse
Chapitre
297 - 39 - 49 à - 6817 - 7817 297 - 39 - 49 à la
Immobilisations
l’ouverture de clôture de
corporelles
l’exercice l’exercice
Immobilisations
financières
Stocks
Créances
TOTAL
389
Partie 6 Documents de synthèse
SYNTHÈSE
Établir les tableaux Tableau des Tableau des Tableau des Tableau des
de l’annexe immobilisations amortissements dépréciations provisions
4 Applications
QCM 25.01
1. Les comptes annuels d’une entreprise peuvent ne pas être rendus publics.
A. Vrai
B. Faux
2. L’entreprise n’établit les comptes annuels que pour satisfaire une obligation légale.
A. Vrai
B. Faux
3. Le système de présentation abrégé doit obligatoirement être adopté par les petites
entreprises.
A. Vrai
B. Faux
4. Le système de présentation développé est optionnel.
A. Vrai
B. Faux
5. Bilan et compte de résultat peuvent présenter des montants arrondis à l’euro le plus proche.
A. Vrai
B. Faux
390
Applications
APPLICATIONS
EXO 25.02 Identifier les différences entre les différents systèmes de présentation
Travail à faire
À partir du modèle de bilan et de compte de résultat du système de base présentés dans ce
manuel et des modèles de présentation de comptes des systèmes abrégé et développé (en ligne
sur le site de l’ANC : PCG ou recueil des normes comptables), identifier les différences dans la
présentation des postes suivants :
– immobilisations corporelles,
– achats de marchandises et variation des stocks,
– services extérieurs.
L’entreprise SNOW commercialise des vêtements de ski en haute Savoie. Elle souhaite établir
le bilan et le compte de résultat à l’issue du premier exercice comptable après sa création.
Vous disposez de la balance générale avant inventaire au 31/12/N.
391
APPLICATIONS
Travail à faire
1. Que signifie « balance générale après inventaire » ?
2. À partir de la balance générale après inventaire, établir le bilan et le compte de résultat au
31/12/N.
3. Par lecture du bilan et du compte de résultat, retrouver les informations suivantes :
– quel est le montant du résultat, quelle est sa nature ? Comment a-t-il été calculé ?
– quel est le montant total du chiffre d’affaires ?
– quel est le coût d’achat des marchandises vendues ?
– indiquer les valeurs clés du bilan : actif immobilisé net, actif circulant net, capitaux
propres, dettes.
– la trésorerie de l’entreprise est-elle positive ?
392
Applications
APPLICATIONS
Dépréciations
Une dépréciation sur stock de 20 000 b avait été constatée l’an passé pour anticiper le
caractère inutilisable de matières premières devenues interdites pour des motifs sanitaires.
Le stock concerné a été détruit au cours de l’exercice.
La dépréciation de 50 000 b constatée en N-1 concernait :
– à hauteur de 30 000 b un client avec lequel un accord a été trouvé et qui a régularisé sa
situation ;
– à hauteur de 20 000 b un client toujours en difficulté pour lequel la dépréciation doit être
maintenue.
Un client dont le montant de la créance s’élève à 12 000 b (TVA à 20 %) est en procédure de
redressement judiciaire. L’entreprise espère récupérer 50 % de sa créance.
Provisions
Un litige en cours avec un salarié licencié avait conduit à constater une provision de 10 000 b
l’an passé. Compte tenu de ses demandes devant les Prud’hommes et de l’avancée du
dossier, notre avocat estime que le risque pourrait atteindre 20 000 b en fin d’année N.
Travail à faire
À partir des informations communiquées, compléter les tableaux de l’annexe fournis ci-après
(immobilisations, amortissements, dépréciations, provisions).
Tableau des immobilisations
393
APPLICATIONS
Amortissements Amortissements
Augmentations : Diminutions
cumulés cumulés
Rubriques dotations d’amortissements
à l’ouverture à la clôture
de l’exercice de l’exercice
de l’exercice de l’exercice
Immobilisations
corporelles :
Constructions 230 000
ITMOI 220 000
Autres 150 000
immobilisations
TOTAL 600 000
394
Corrigés
Corrigés
Histoire, définition et rôle de la comptabilité
QCM 01.01
395
CORRIGÉS
QCM 02.01
QCM 02.02
1. A Vrai ; B Faux
2. A Faux ; B Vrai
EXO 02.03
396
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 02.04
397
CORRIGÉS
EXO 03.01
Indiquer :
– Le nom du fournisseur.
– Le nom du client.
– La date de la facture.
– L’échéance de la facture.
– Le montant de la facture : hors taxe, TVA et toute taxe comprise.
– Le montant réglé au comptant au fournisseur.
– Le montant de la dette au fournisseur : solde à payer.
– Le nom du fournisseur : TRACTEXPERT
– Le nom du client : RIZON
– La date de la facture : 15/09/016
– L’échéance de la facture : 15/10/2016
– Le montant de la facture : HT : 2 000 ; TVA : 400 ; TTC : 2 400
– Le montant réglé au comptant au fournisseur : 1 200 b réglé le 15/09/16
– Le montant de la dette au fournisseur : solde à payer 1 200 b pour le 15/10/16
QCM 03.02
1. A Faux ; B Vrai
2. A Vrai ; B Faux
3. A Vrai ; B Faux
4. A Faux ; B Vrai
5. A Faux ; B Vrai
6. A Vrai ; B Faux
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Vrai ; B Faux
EXO 03.03
Déterminer la valeur du patrimoine de l’entreprise Tournier sur la base des éléments suivants :
Terrains : 100 000 b
Stocks de marchandises : 20 000 b
Banque : 10 000 b
Emprunts : 80 000 b
Dettes fournisseurs : 20 000 b
Créances clients : 10 000 b
Actif
Terrains : 100 000 b
Stocks de marchandises : 20 000 b
Banque : 10 000 b
Créances clients : 10 000 b
140 000 b
398
Corrigés
Passif
CORRIGÉS
Emprunts : 80 000 b
Dettes fournisseurs : 20 000 b
100 000 b
PATRIMOINE = ACTIF NET DE DETTES = ACTIF – DETTES = 140 000 – 100 000 = 40 000 b
EXO 03.04
EXO 03.05
399
CORRIGÉS
EXO 03.06
Déterminer le résultat de l’année N+1 s’il n’y a pas eu de nouvel apport de l’exploitant.
Résultat de l’année N+1 s’il n’y a pas eu de nouvel apport de l’exploitant :
Patrimoine au 01/01/N+1 = 1 200 000
Patrimoine au 31/12/N+1 = 1 400 000
Variation du Patrimoine sur N = 1 400 000 – 1 200 000 = + 200 000
Résultat = Enrichissement = Bénéfice = 200 000
EXO 03.07
QCM 03.08
1. A Vrai ; B Faux
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Vrai ; B Faux
5. A Vrai ; B Faux
QCM 03.09
EXO 03.10
1. Le total des débits d’un compte Client s’élève à 85 300 e, le total des crédits s’élève à
45 300 e. Déterminer la nature et le montant du solde. Quelle est sa signification ?
Le total des débits d’un compte Client s’élève à 85 300 b, le total des crédits s’élève à 45 300 b.
Nature et montant du solde :
Débits O Crédits Ì le solde est débiteur.
Solde débiteur = débit – crédit = 85 300 – 45 300 = 40 000 b.
Il s’agit d’une créance sur le client de 40 000 b. Le client doit à l’entreprise 40 000 b.
2. Le total des débits d’un compte Fournisseur s’élève à 102 600 e, le total des crédits s’élève
à 152 600 e. Quelle est la nature et le montant du solde ? Quelle est sa signification ?
Le total des débits d’un compte Fournisseur s’élève à 102 600 b, le total des crédits s’élève à
152 600 b.
Nature et montant du solde :
Crédits O Débits Ì le solde est créditeur.
Solde créditeur = crédits – débits = 152 600 – 102 600 = 50 000 b.
400
Corrigés
CORRIGÉS
L’entreprise doit 50 000 b à son fournisseur.
3. Indiquer par une croix (X) dans la colonne qui convient la nature des comptes suivants :
EXO 03.11
Présenter le compte Caisse arrêté au 30 juin N, sachant que le 1er juin le montant des espèces
en caisse était de 7 357 e.
401
CORRIGÉS
EXO 03.12
402
Corrigés
Le compte Achats
CORRIGÉS
EXO 03.13
Achats
D C
de marchandises
SI 543 250 1 240
12 400 3 725
7 450
17 000
17 700
18 240
Solde débiteur = 611 075
EXO 03.14 Le compte Client
403
CORRIGÉS
L’organisation comptable
QCM 04.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Vrai ; B Faux
3. A Vrai ; B Faux
4. A Faux ; B Vrai
5. A Vrai ; B Faux
6. A Faux ; B Vrai
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Vrai ; B Faux
1. A Vrai ; B Faux
2. A Vrai ; B Faux
3. A Vrai ; B Faux
4. A Vrai ; B Faux
5. A Faux ; B Vrai
QCM 04.03
EXO 04.04
404
Corrigés
CORRIGÉS
bancaire, 75 % à crédit.
Emploi-achats de marchandises-50 000 b au débit.
Ressources-banque-12 500 b au crédit.
Ressources-fournisseurs-37 500 b au crédit.
f. Facturation et prélèvement bancaire de la prime d’assurance : 2 500 b.
Emploi-prime d’assurance-2 500 b au débit
Ressources-banque-2 500 au crédit
g. Règlement d’un client par virement bancaire : 2 600 b. Ce montant correspond à une facture
déjà enregistrée.
Emploi-banque-2 600 b au débit
Ressources-client-2 600 b au crédit
h. Règlement à un fournisseur par chèque bancaire : 18 200 b. Ce montant correspond à une
facture déjà enregistrée.
Emploi-Fournisseurs-18 200 b au débit
Ressources-banque-18 200 b au crédit
2. Présenter le compte banque dont le solde au 1er mars s’élevait à 40 000 e et le compte caisse
dont le solde au 1er mars était de 16 000 e.
Compte banque dont le solde au 1er mars s’élevait à 40 000 b et le compte caisse dont le solde
au 1er mars était de 16 000 b.
512 Banque 53 Caisse
Débit (+) Crédit (-) Débit (+) Crédit (-)
40 000 16 000
6 000 6 000
18 500 5 000
5 000
21 000 21 000 6 000
12 500 Solde 15 000
2 500
2 600
18 200
69 600 56 700
Solde 12 900
EXO 04.05
1. Présenter la balance fin mars en tenant compte des soldes au 1er mars et des opérations
réalisées en mars (exercice 4.04).
Balance fin mars en tenant compte des soldes au 1er mars et des opérations réalisées en mars
(exercice 4.04).
405
CORRIGÉS
EXO 04.06
1. Déterminer le résultat dégagé par l’entreprise dans les premiers mois de l’année N.
Résultat dégagé par l’entreprise dans les premiers mois de l’année N.
Soldes débiteurs Actif = terrains + clients + banque = 120 000 + 20 000 + 20 000 = 160 000
Soldes créditeurs Passif = capital + emprunts + dettes fournisseurs + dettes sociales
= 30 000 + 80 000 + 20 000 + 10 000 = 140 000
Résultat début N = SD – SC = 160 000 – 140 000 = 20 000
406
Corrigés
CORRIGÉS
Bilan au 1er mai N.
EXO 04.07
407
CORRIGÉS
EXO 04.08
1. En reprenant les soldes de début mai (exercice 4.06) et les écritures du mois de mai de
l’entreprise Bernanos (exercice 4.07), présenter les comptes du grand-livre fin mai.
Comptes du grand-livre fin mai.
BALANCE 31/05/N
Numéro Totaux Soldes
Libellé comptes
comptes Débit Crédit Débit Crédit
101 Capital 40 000,00 40 000,00
164 Emprunt 10 000,00 80 000,00 70 000,00
211 Terrains 120 000,00 120 000,00
401 Fournisseurs 38 000,00 38 000,00
411 Clients 30 000,00 30 000,00
43 Organismes sociaux 8 000,00 10 000,00 2 000,00
512 Banque 32 000,00 37 400,00 5 400,00
53 Caisse 1 000,00 1 000,00
607 Achats marchandises 56 000,00 56 000,00
627 Services banques 400,00 400,00
707 Ventes marchandises 50 000,00 50 000,00
76 Produits financiers 2 000,00 2 000,00
Totaux ..... 257 400,00 257 400,00 207 400,00 207 400,00
408
Corrigés
CORRIGÉS
Bilan et compte de résultat à la fin du mois de mai.
409
CORRIGÉS
QCM 05.01
1. A Faux ; B Vrai
La TVA facturée au client est collectée par le vendeur au profit de l’État.
2. A Vrai ; B Faux
La TVA a été collectée au profit de l’État ; l’entreprise lui reverse donc cette TVA sous déduction
de la TVA qu’elle a réglée auprès de ses fournisseurs.
3. A Vrai ; B Faux
Il s’agit d’un impôt sur la consommation.
4. A Faux ; B Vrai
L’exigibilité de la TVA diffère selon la nature des ventes : l’exigibilité de la TVA sur la vente de
biens intervient à la livraison (dans la pratique à la facturation) alors qu’elle intervient à
l’encaissement pour les services (sauf en cas d’option sur les débits).
5. A Vrai ; B Faux
Pour une vente de biens, fait générateur et exigibilité interviennent à la livraison du bien.
6. A Vrai ; B Faux
Les remises financières, comme l’escompte de règlement, s’appliquent sur le net commercial,
soit après prise en compte des réductions à caractère commercial.
7. A Vrai ; B Faux
Le vendeur renonce à récupérer la TVA sur la facture d’avoir car le montant en jeu est trop faible.
8. A Faux ; B Vrai
Les remises commerciales se calculent en cascade : la première remise de 10 % a abaissé le prix
et c’est sur le prix abaissé que la remise de 5 % est calculée : deux remises de 10 % et 5 % ne sont
donc pas équivalentes à une remise de 15 % (10 % + 5 %) mais à une remise de 14,5 % soit
(10 % + 10 % Z 5 %).
9. A Faux ; B Vrai
« Net à votre crédit » figure au pied d’une facture d’avoir et signifie que le fournisseur inscrit cette
somme au crédit du compte client (ce qui génère une diminution de la créance client).
10. A Faux ; B Vrai
L’escompte de règlement est une réduction à caractère financier, accordée lorsque le client règle
de façon anticipée par rapport aux conditions habituelles de crédit.
11. A Faux ; B Vrai
Une ristourne est une réduction accordée sur un ensemble d’opérations réalisées avec un même
client pendant une période déterminée.
12. A Vrai ; B Faux
Deux réductions en % peuvent s’appliquer dans l’ordre que l’on veut sachant que le résultat
arithmétique sera le même.
410
Corrigés
– l’échéance de la facture ;
CORRIGÉS
– le montant de la facture : hors taxes, TVA et toutes taxes comprises ;
– le montant déjà réglé par le fournisseur ;
– le montant de la dette au fournisseur.
Sachant que le taux de TVA applicable est de 20 %, déterminer les informations manquantes
dans le tableau suivant.
411
commande dépasse 2 000 e, le client bénéfice d’une remise de 10 %. En sa qualité de revendeur,
CORRIGÉS
le client Cycle-Alpes bénéficie également d’une remise de 20 % sur sa commande. Les selles
ayant un défaut de coloration, un rabais exceptionnel de 160 e HT est également pris en compte.
e) 11/10/N Avoir AV659 adressé à CYCLE-ALPES qui retourne les kits à la suite d’une erreur de
commande.
f) 12/10/N Avoir AV660 adressé à VELORUTION pour un rabais de 100 e HT consécutif à un
retard de livraison.
g) 13/10/N Avoir AV661 adressé à SPORTECO pour une ristourne : le chiffre d’affaires du
trimestre précédent s’élève à 12 500 e HT. La ristourne se calcule à partir du tableau suivant :
412
Corrigés
CORRIGÉS
d)
VELOCITY
F1092 – 10/10/N CYCLE-ALPES
Q PU M
Kits 30 20 600,00
Selles 20 70 1 400,00
Cadenas 100 10 1 000,00
Montant HT 3 000,00
Remise 10 % 300,00
Net commercial 1 2 700,00
Remise 20 % 540,00
Net commercial 2 2 160,00
Rabais (selles) 160,00
Net commercial 3 2 000,00
TVA à 20 % 400,00
Net à payer 2 400,00
e)
VELOCITY
AV659 – 11/10/N CYCLE-ALPES
Q PU M
Retour kits 30 20 600,00
Montant HT 600,00
Remise 10 % 60,00
Net commercial 1 540,00
Remise 20 % 108,00
Net commercial 2 432,00
TVA à 20 % 86,40
Net à votre crédit 518,40
f)
VELOCITY
AV660 – 12/10/N VELORUTION
M
Rabais pour retard de livraison 100,00
Montant HT 100,00
TVA à 20 % 20,00
Net à votre crédit 120,00
g)
VELOCITY
AV661 – 13/10/N SPORTECO
M
Ristourne (1) 205,00
Montant HT 205,00
TVA à 20 % 41,00
Net à votre crédit 246,00
(1) Calcul de la ristourne par tranche pour un CA de 12 500 b :
413
CORRIGÉS
1) Quelle est la marge dégagée par l’entreprise 2 000 – 400 – 1 200 = 400
OLDSCHOOL sur chaque paire de ski ?
2) Quelle est la valeur ajoutée produite par 2 000 – 400 = 1 600
l’entreprise (vente – consommations
intermédiaires) ?
3) Quelle TVA l’entreprise OLDSCHOOL 2 000 Z 20 % = 400
facture-t-elle au client ?
4) Quelle TVA va-t-elle devoir payer à son 400 Z 20 % = 80
fournisseur de bois ?
5) Quel montant de TVA va-t-elle reverser à 400 – 80 = 320
l’État ?
6) Quel prix le consommateur final (un particulier) 2 000 Z (1 + 20 %) = 2 400
doit verser pour acquérir une paire de skis ?
7) Quel est l’impact de la TVA sur le Augmentation du coût d’achat de 400 b
consommateur final ?
8) Quel est l’impact de la TVA pour l’entreprise Reversement de la TVA collectée auprès du client
OLDSCHOOL ? (400 b) minorée de la TVA déductible sur le bois
(80 b) soit une TVA à reverser de 320 b, ce qui
correspond à la TVA sur la valeur ajoutée
produite (1 600 Z 20 % = 320 b)
414
Corrigés
CORRIGÉS
Achats et ventes de biens
QCM 06.01
1. A Vrai ; B Faux
La spécialisation des journaux comptables implique qu’un achat au comptant est enregistré en
deux temps : l’achat dans une première écriture, puis le paiement dans une deuxième écriture.
2. A Vrai ; B Faux
La personnalisation du plan comptable est laissée au libre choix de l’entreprise à condition que
la racine du compte respecte la liste des comptes du PCG avant d’être subdivisée.
3. A Vrai ; B Faux
Lorsqu’une réduction à caractère commercial est indiquée sur la facture de vente initiale, les
comptes 609 et 709 ne sont pas mouvementés car le net commercial est inscrit dans le compte
de vente (ou d’achat). Ces comptes ne sont donc utilisés que lorsqu’une réduction commerciale
figure sur une facture d’avoir.
4. A Faux ; B Vrai
Le compte 765 enregistre l’escompte obtenu sur achat. C’est un compte de produit qui sera
crédité (et non pas débité) lors de l’enregistrement d’une facture d’achat.
5. A Vrai ; B Faux
Le compte 665 enregistre l’escompte accordé au client. À l’enregistrement d’une vente, ce
compte est débité. Lors de l’enregistrement d’un avoir, il sera donc crédité.
6. A Faux ; B Vrai
Les avances reçues sur la vente de biens interviennent avant la livraison du bien, donc avant le
fait générateur de la TVA : elles ne sont donc pas soumises à TVA.
7. A Faux ; B Vrai
Si les conditions contractuelles ont été négociées avec le fournisseur au moment du versement
de l’acompte, l’achat n’est pas encore réalisé : un acompte versé à un fournisseur constitue de
ce fait une créance sur ce dernier et non une charge.
8. A Vrai ; B Faux
Il s’agit d’éléments accessoires à la vente et constituent de ce fait un produit soumis à la TVA.
9. A Faux ; B Vrai
Les frais accessoires d’achat ne sont pas toujours enregistrés dans les comptes de charge par
nature : ils peuvent être inclus dans le coût d’achat des biens ou être inscrits dans un compte 608.
Frais accessoires d’achat.
10. A Vrai ; B Faux
Une entreprise présentant ses comptes selon le système développé doit obligatoirement inclure
les frais accessoires dans le compte d’achat, soit directement (en retenant le compte utilisé pour
l’achat principal), soit au travers d’une subdivision du compte 608. Frais accessoires d’achat.
11. A Vrai ; B Faux
Un compte client reprend le montant des créances en attente d’encaissement. Le solde est donc
débiteur.
415
Identifier les montants-clés des factures
CORRIGÉS
EXO 06.02
Pour chacune des opérations, indiquez la valeur qui apparaîtra sur la facture de vente pour les
éléments suivants :
– le net commercial,
– la TVA,
– le net à payer.
a) 15/10/N
4091 Fournisseurs – acomptes versés 100
512 Banque 100
Acompte SMOLLY chèque no 123456
b) 02/11/N
601 Achat de matières premières (1 100 – 100) 1 000
44566 TVA déductible sur ABS (1 000 – 50) Z 20 % 190
765 Escompte obtenu (1 000 Z 5 %) 50
4091 Fournisseurs – avances et acomptes versés sur commandes 100
401 Fournisseur SMOLLY 1 040
Facture SMOLLY HA56
c) 04/11/N
401 Fournisseurs SMOLLY 1 040
512 Banque 1 040
Solde SMOLLY chèque no 123457
d) 05/11/N
411 Client BRAVARD 10 320
701 Vente de produits finis (10 000 Z 0,9 Z 0,95) 8 550
7085 Ports et frais accessoires facturés 50
44571 TVA collectée (855 + 45) Z 20 % 1 720
Facture BRAVARD FV556
416
Corrigés
CORRIGÉS
e) 07/11/N
701 Vente de produits finis (1 000 Z 0,9 Z 0,95) 855
44571 TVA collectée 171
411 Client BRAVARD 1 026
Avoir BRAVARD AV78
f) 10/11/N
512 Banque 9 294
411 Client BRAVARD (10 320 – 1 026) 9 294
Virement BRAVARD
01/10/N
411 Client MOURET 4 200
701 Ventes de produits finis (4 200 / 1,2) 3 500
44571 TVA collectée (3 500 Z 20 %) 700
Facture Client MOURET
01/10/N
6242 Transports sur ventes 50
44566 TVA déductible sur ABS 10
401 Fournisseur UPW 60
Facture Fournisseur UPW
01/10/N
607 Achats de marchandises 3 500
44566 TVA déductible sur ABS 700
401 Fournisseur LORIN 4 200
Facture Fournisseur LORIN
Situation 2
Journal du fournisseur SOULAS
02/10/N
411 Client ALVENE 1 830
707 Ventes de marchandises 1 500
7085 Ports et frais accessoires facturés 25
44571 TVA collectée (1 500 + 25) Z 20 % 305
Facture Client ALVENE
417
CORRIGÉS
02/10/N
6242 Transports sur ventes (24 / 1,2) 20
44566 TVA déductible sur ABS (20 Z 20 %) 4
401 Fournisseur COLIPLUS 24
Facture Fournisseur COLIPLUS
02/10/N
401 Fournisseur COLIPLUS 24
531 Caisse 24
Règlement Facture COLIPLUS en espèces
02/10/N
607 Achats de marchandises 1 500
6241 Transports sur achats 25
44566 TVA déductible sur ABS à 20% (1 500 + 25) Z 20 % 305
401 Fournisseur SOULAS 1 830
Facture Fournisseur SOULAS
Situation 3
Journal du fournisseur MARGET
03/10/N
411 Client ROCHE 1 560
707 Ventes de marchandises 1 200
44571 TVA collectée (1 200 Z 20 %) 240
467 Autres comptes débiteurs ou créditeurs 120
Facture Client ROCHE
03/10/N
467 Autres comptes débiteurs ou créditeurs 120
401 Fournisseur SPEED 120
Facture Fournisseur SPEED – mandat du client ROCHE
03/10/N
401 Fournisseur SPEED 120
512 Banque 120
Règlement Facture SPEED par virement
03/10/N
607 Achats de marchandises (1 200 + 120/1,2) 1 300
44566 TVA déductible sur ABS (1 300 Z 20 %) 260
401 Fournisseur MARGET 1 560
Facture Fournisseur MARGET
NB : les 100 s de frais de port peuvent aussi être inscrits au débit d’un
compte 608
418
Corrigés
CORRIGÉS
Gestion des emballages
QCM 07.01
1. A Faux ; B Vrai
Les emballages récupérables non identifiables constituent des achats stockés d’autres appro-
visionnements (compte 60265) ou des achats de matières et de fournitures (compte 6068).
2. A Faux ; B Vrai
Une entreprise qui souhaite récupérer les emballages utilisés pour la livraison n’est pas obligée
d’exiger le versement d’une consigne. Dans les faits, les entreprises ont recours à cette technique
pour s’assurer que le client rapportera l’emballage ou qu’il sera pénalisé financièrement s’il le
conserve.
3. A Faux ; B Vrai
Lors de la consignation d’un emballage, la somme versée par le client est susceptible de lui être
remboursée à restitution de l’emballage. Il ne s’agit donc pas d’un produit pour le fournisseur,
mais d’une dette vis-à-vis du client.
4. A Faux ; B Vrai
La consignation d’un emballage se fait toujours hors taxes : la TVA n’apparaît donc pas dans
l’écriture de consignation.
5. A Faux ; B Vrai
La non restitution d’un emballage par le client est traitée comme un produit accessoire (compte
7088) et non comme une vente de marchandises chez le fournisseur.
6. A Faux ; B Vrai
Quel que soit le dénouement d’une opération impliquant des emballages consignés, les comptes
4096 et 4196 doivent toujours être soldés.
15/11/N
2186 Emballages récupérables (12 Z 75) 900
44562 TVA déductible sur immobilisations 180
404 Fournisseur d’immobilisations PALEBOIS 1 080
Facture PALEBOIS FV768
18/11/N
60261 Emballages perdus 60
44566 TVA déductible sur ABS 12
401 Fournisseur LAMBAL 72
Facture LAMBAL 551-11
419
Enregistrer les opérations liées à la consignation des emballages
CORRIGÉS
EXO 07.03
1. Enregistrer les opérations du 20/10, du 31/10 dans les journaux de ARVE-ALU et de VELAO.
Enregistrement dans le journal de ARVE-ALU
20/10/N
411 Client VELAO 25 200
701 Ventes de produits finis 20 000
44571 TVA collectée 4 000
4196 Client – dette sur emballages consignés (10 Z 120 b) 1 200
Facture VELAO F161015
31/10/N
4196 Client – dette sur emballages consignés (7 Z 120 b) 840
411 Client VELAO 840
Avoir VELAO A161005
20/10/N
601 Achats de matières premières 20 000
44566 TVA déductible sur ABS 4 000
4096 Fournisseur – créance pour emballages à rendre 1 200
401 Fournisseur ARVE-ALU 25 200
Facture fournisseur ARVE-ALU F161015
20/10/N
401 Fournisseur ARVE-ALU 840
4096 Fournisseur – créance pour emballages à rendre 840
Avoir fournisseur ARVE-ALU A161005
2. Enregistrer l’opération du 10/11 dans les journaux de ARVE-ALU et de VELAO. Quelle aurait
été l’incidence si ARVE-ALU avait réalisé la déconsignation à une valeur de 60 e TTC au lieu
de 60 e HT ?
Enregistrement dans le journal de ARVE-ALU
10/11/N
4196 Client – dette sur emballages consignés (2 Z 120 b) 240
7086 Bonis sur reprise d’emballages consignés (2 Z 60 b) 120
44571 TVA collectée 24
411 Client VELAO 96
Avoir VELAO A161102
420
Corrigés
CORRIGÉS
10/11/N
6136 Malis sur emballages 120
44566 TVA déductible sur ABS 24
401 Fournisseur ARVE-ALU 96
4096 Fournisseur – créance pour emballages à rendre 240
Avoir ARVE-ALU A161102
Si la déconsignation avait été réalisée à un prix TTC de 60 b, la TVA aurait été prélevée sur cette
somme (soit un boni HT de 50 et une TVA de 10). Le compte du client aurait été crédité de 60 b
Z 2 = 120 b au lieu de 96 b.
3. Enregistrer l’opération du 12/11 dans les journaux de ARVE-ALU et de VELAO. Indiquer
l’intérêt pour ARVE-ALU d’avoir réalisé la vente du conteneur en considérant que le prix de
consigne était TTC.
Enregistrement dans le journal de ARVE-ALU
12/11/N
4196 Client - dette sur emballages consignés (1 Z 120 b) 120
7088 Autres produits des activités annexes (120 – 20) 100
44571 TVA collectée (120/6) 20
Vente conteneur VELAO F161108
12/11/N
6068 Autres matières et fournitures (120 – 20) 100
44566 TVA déductible sur ABS (120/6) 20
4096 Fournisseur – créance pour emballages à rendre 120
Facture ARVE-ALU F161108 pour non restitution
conteneur
Si la vente du conteneur avait été réalisée au prix de déconsignation HT, le boni aurait été de
120 b. Et la TVA aurait été réclamée au client pour 120 Z 20 % = 24 b.
421
CORRIGÉS
QCM 08.01
1. A Faux ; B Vrai
La TVA payée aux fournisseurs est déductible – les achats de service sont donc enregistrés hors
taxes dans les comptes de charges.
2. A Vrai ; B Faux
Les comptes 61 et 62 permettent de comptabiliser les achats de services réalisés vis-à-vis des
prestataires extérieurs.
3. A Faux ; B Vrai
L’enregistrement des services facturés est réalisé à la date de l’achèvement des prestations, ce
qui correspond à la date de la facturation, indépendamment de la date d’encaissement.
4. A Faux ; B Vrai
L’exigibilité de la TVA diffère selon la nature des ventes : l’exigibilité de la TVA sur la vente de
biens intervient à la livraison (dans la pratique à la facturation) alors qu’elle intervient à
l’encaissement pour les services (sauf en cas d’option sur les débits).
5. A Vrai ; B Faux
L’option sur les débits doit obligatoirement être inscrite sur la facture pour que les clients soient
informés et puissent déduire la TVA dès la facture au lieu d’attendre le paiement.
6. A Faux ; B Vrai
Pour une vente de services, fait générateur et exigibilité peuvent intervenir à des dates
différentes.
EXO 08.03 Enregistrer les ventes et d’achats de services – TVA sur les encaissements
Pour chacune des situations, enregistrer les opérations au journal du fournisseur, qui n’a exercé
aucune option en matière de TVA ; au journal du client.
422
Corrigés
Opération 1
CORRIGÉS
Chez MOREL (vendeur)
20/10
411 Client CREIL 720
706 Prestation de service 600
44571 TVA collectée 120
Facture CREIL remise en état
do
512 Banque 720
411 Client CREIL 720
Virement reçu CREIL
Chez CREIL (acheteur)
20/10
6155 Entretiens et réparations sur bien mobilier 600
44566 TVA déductible sur ABS 120
401 Fournisseur MOREL 720
Facture MOREL entretien meuble
do
401 Fournisseur MOREL 720
512 Banque 720
Virement émis MOREL
Opération 2
Chez RUBIN (vendeur)
20/10
411 Client FREVUARD 2 100
706 Prestation de service 1 750
44574 TVA collectée en attente 350
Facture FREVUARD taille des arbres
30/10
512 Banque 2 100
44574 TVA collectée en attente 350
411 Client FREVUARD 2 100
44571 TVA collectée 350
Virement reçu FREVUARD
423
CORRIGÉS
20/10
6152 Entretiens et réparations sur bien immobilier 1 750
44564 TVA déductible en attente 350
401 Fournisseur RUBIN 2 100
Facture RUBIN taille arbres
30/10
401 Fournisseur RUBIN 2 100
44566 TVA déductible sur ABS 350
512 Banque 2 100
44564 TVA déductible en attente 350
Virement émis RUBIN
31/7
512 Banque 240
4458 TVA à régulariser 40
4191 Client – acompte reçu sur commande 240
44571 TVA collectée (240 / 1,2) Z 20 % 40
Acompte reçu PONCET pour maintenance
2/9
411 Client PONCET (2000 + 400 – 240) 2 160
4191 Client – acompte reçu sur commande 240
706 Prestation de service 2 000
44574 TVA collectée en attente (2 000 Z 20 %) – 40 360
4458 TVA à régulariser 40
Facture émise PONCET
10/10
512 Banque 2 160
44574 TVA collectée en attente 360
411 Client PONCET 2 160
44571 TVA collectée 360
Virement reçu PONCET
424
Corrigés
CORRIGÉS
Chez PONCET (acheteur)
31/7
4091 Fournisseur – acompte versé sur commande 240
44566 TVA déductible /ABS (240 / 1,2) Z 20 % 40
512 Banque 240
4458 TVA à régulariser 40
Acompte versé REGIS pour maintenance
2/9
6156 Maintenance 2 000
44564 TVA déductible en attente (2 000 Z 20 %) – 40 360
4458 TVA à régulariser 40
401 Fournisseur REGIS (2000 + 400 – 240) 2 160
4091 Fournisseur – acompte versé sur commande 240
Facture reçue REGIS
10/10
401 Fournisseur REGIS 2 160
44566 TVA déductible sur ABS 360
512 Banque 2 160
44564 TVA déductible en attente 360
Virement versé REGIS
EXO 08.04 Enregistrer les ventes et les achats de services – Option pour les débits
1. Pour chacune des situations présentées dans l’exercice 8-02, identifier les opérations pour
lesquelles l’enregistrement de la TVA sera modifié.
L’opération 1 concerne une prestation de service réglée au comptant. Il n’y a donc pas de
décalage dans le temps entre la facturation (le fait générateur) et l’encaissement (l’exigibilité). La
TVA est collectée par le vendeur le 20/10 et est déductible chez l’acheteur à cette même date.
Les écritures enregistrées dans l’exercice 8-02 restent valables.
Pour l’opération 2) en revanche, l’exigibilité de la TVA est avancée au 20/10, date de la facture.
Les deux écritures (ventes et règlement) doivent être modifiées.
Pour l’opération 3), la TVA reste collectée au moment de l’encaissement de l’acompte. Le reste
de la TVA est collecté au moment de la facturation et non au moment de l’encaissement.
2. Enregistrer les écritures pour les opérations 2) et 3) au journal du fournisseur, qui a opté
pour les débits ; au journal du client.
425
Écritures au journal
CORRIGÉS
Opération 2
Chez RUBIN (vendeur)
NB : l’exigibilité est avancée à la date de la facture
20/10
411 Client FREVUARD 2 100
706 Prestation de service 1 750
44571 TVA collectée 350
Facture FREVUARD taille des arbres
30/10
512 Banque 2 100
411 Client FREVUARD 2 100
Virement reçu FREVUARD
Chez FREVUARD (acheteur)
20/10
6152 Entretiens et réparations sur bien immobilier 1 750
44566 TVA déductible sur ABS 350
401 Fournisseur RUBIN 2 100
Facture RUBIN taille arbres
30/10
401 Fournisseur RUBIN 2 100
512 Banque 2 100
Virement émis RUBIN
31/7
512 Banque 240
4458 TVA à régulariser 40
4191 Client – acompte reçu sur commande 240
44571 TVA collectée 40
Acompte reçu PONCET pour maintenance
2/9
411 Client PONCET 2 160
4191 Client – acompte reçu sur commande 240
706 Prestation de service 2 000
44571 TVA collectée 360
426
Corrigés
CORRIGÉS
4458 TVA à régulariser 40
Facture émise PONCET
10/10
512 Banque 2 160
411 Client PONCET 2 160
Virement reçu PONCET
Chez PONCET (acheteur)
31/7
4091 Fournisseur – acompte versé sur commande 240
44566 TVA déductible /ABS 40
512 Banque 240
4458 TVA à régulariser 40
Acompte versé REGIS pour maintenance
2/9
6156 Maintenance 2 000
44566 TVA déductible sur ABS 360
4458 TVA à régulariser 40
401 Fournisseur REGIS 2 160
4091 Fournisseur – acompte versé sur commande 240
Facture reçue REGIS
10/10
401 Fournisseur REGIS 2 160
512 Banque 2 160
Virement versé REGIS
427
CORRIGÉS
QCM 09.01
1. A Vrai ; B Faux
L’autoliquidation inverse le redevable de la TVA : en lieu et place du vendeur, c’est l’acheteur qui
collecte la TVA au profit de l’État.
2. A Vrai ; B Faux
Les acquisitions intracommunautaires sont soumises à la livraison des biens par l’acheteur
lui-même.
3. A Faux ; B Vrai
Les importations de biens sont soumises à la TVA dans le pays de l’acheteur au dédouanement.
4. A Vrai ; B Faux
Les exportations sont toujours exonérées de TVA.
5. A Faux ; B Vrai
Les livraisons intracommunautaires ne sont pas imposables à la TVA en France dès lors que le
client a communiqué son numéro d’identification à la TVA.
6. A Faux ; B Vrai
L’autoliquidation de la TVA génère à la fois une TVA collectée (compte 4452. TVA due
intracommunautaire) et une TVA déductible 44566 (TVA déductible / ABS). Ces deux flux doivent
être inscrits en comptabilité.
7. A Faux ; B Vrai
L’écriture d’achat est enregistrée à la date de facture et convertie avec le taux de change à cette date.
Si le règlement constaté n’a pas la même valeur, le montant enregistré dans le compte d’achat n’est
pas modifié et la différence est inscrite dans un compte de gain ou de perte de change.
8. A Vrai ; B Faux
Le compte 756 est utilisé pour enregistrer les gains de changes sur créances et dettes
commerciales.
EXO 09.02 Identifier les règles de TVA sur les achats et ventes de biens à l’étranger
Sachant que l’entreprise a fourni son numéro d’identification à la TVA à ses fournisseurs,
indiquer pour chaque opération, la ou les incidence(s) en matière de TVA :
428
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 09.03
Convertir le plus rapidement possible et sans calculatrice les montants en devise présentés
ci-après.
13/01
41102 Client SUAREZ UE 1 550
70702 Vente de marchandises UE 1 550
Vente SUAREZ – FV 123
14/01
411 Client DART 18 000
707 Vente de marchandises 15 000
44571 TVA collectée 3 000
Vente DART – FV 124 – pas de numéro TVA
15/01
60702 Achat de marchandises UE 19 000
445662 TVA déductible sur ABS UE (19 000 Z 20 %) 3 800
40102 Fournisseur GIORGI UE 19 000
4452 TVA due intracommunautaire 3 800
Achat GIORGI – FAT01-15
19/01
60702 Achat de marchandises UE (10 000 Z 0,13) 1 300
445662 TVA déductible sur ABS UE (1 300 Z 20 %) 260
40102 Fournisseur BARRITZA UE 1 300
4452 TVA due intracommunautaire 260
Achat BARRITZA 10 000 DKR Fact. REG-J66
25/01
40102 Fournisseur BARRITZA UE 1 300
Pertes de change sur créances et dettes commerciales
656 (1 500 – 1 300) 200
512 Banque (10 000 Z 0,15) 1 500
Virement BARRITZA SW123 – 10 000 DKR
429
Enregistrer les opérations réalisées en dehors de l’Union européenne
CORRIGÉS
EXO 09.05
15/01
41103 Client BRADY hors UE 55 000
70703 Vente de marchandises hors UE 55 000
Vente BRADY – FV 125
16/01
60703 Achat de marchandises hors UE (20 000 Z 1,10) 22 000
40103 Fournisseur DAVIS hors UE 22 000
Achat DAVIS – INV-1601 – 20 000 USD
25/01
60703 Achat de marchandises hors UE 500
6224 Rémunérations des transitaires 1 000
TVA déductible sur ABS (4 000 + (500 + 1 000) Z
44566 20 %) 4 300
401 Fournisseur FEDEXP 5 800
Transitaire FEDEXP F19-01
30/01
40103 Fournisseur DAVIS hors UE 22 000
512 Banque (20 000 Z 1,08) 21 600
Gains de change sur créances et dettes
756 commerciales 400
Virement DAVIS SW456 – 20 000 USD
EXO 09.06 Enregistrer les opérations réalisées avec des partenaires commerciaux
étrangers
05/12
60103 Achat de matières premières hors UE (4 000 Z 0,8) 3 200
40103 Fournisseur METALASIA hors UE 3 200
Achat METALASIA – Facture 3580Z – 4 000 USD
07/12
41102 Client FLANDER UE 3 600
70102 Vente de produits finis UE 3 600
Vente FLANDER – Facture 12-07-01
15/12
60103 Achat de matières premières hors UE 100
6224 Rémunération des transitaires 50
6241 Transports sur achats 1 000
44566 TVA sur ABS (600 + (50 + 1 000) Z 20 %) 810
401 Fournisseur RAPIDEXP 1 960
Facture transitaire RAPIRDEXP n° 0005623
430
Corrigés
CORRIGÉS
15/12
401 Fournisseur RAPIDEXP 1 960
512 Banque 1 960
Chèque RAPIDEXP n° 223457
20/12
60102 Achat de matières premières UE 4 000
445662 TVA sur ABS intracommunautaire 800
40102 Fournisseur KRUGER UE 4 000
4452 TVA due intracommunautaire 800
Achat KRUGER – F n° DR932
20/12
40103 Fournisseur METALASIA hors UE 3 200
656 Perte de change sur créances et dettes commerciales 200
627 Services bancaires 10
44566 TVA déductible / ABS 2
512 Banque (4 000 Z 0,85) + 10 + 2 3 412
Virement METALASIA – SW 789 – 4 000 USD
431
CORRIGÉS
QCM 10.01
1. A Faux ; B Vrai
Les règlements en espèces sont autorisés s’ils n’excèdent pas 1 000 b, sauf pour les salaires
jusqu’à 1 500 b.
2. A Vrai ; B Faux
Toute vente doit théoriquement être suivie du règlement par le client. Ce règlement peut
intervenir immédiatement (au comptant) ou en différé (à crédit).
3. A Vrai ; B Faux
Le compte 5112 est un compte transitoire dans lequel sont recensés les chèques reçus et pas
encore remis en banque. Le solde du compte est nécessairement débiteur ou nul.
4. A Faux ; B Vrai
Le compte 531 permet de suivre le montant des espèces déposées en caisse. S’agissant de pièces
et de billets, ce compte est nécessairement débiteur ou nul.
5. A Vrai ; B Faux
Avant rapprochement, de nombreuses opérations peuvent être non réciproques entre la
comptabilité de la banque et celle de l’entreprise. Les soldes peuvent donc être de même sens
ou de sens contraire.
6. A Faux ; B Vrai
Le compte 413 reprend les effets acceptés par les clients, qui représentent des créances assorties
d’une échéance. S’agissant de créances, ce sont des éléments d’actif et le solde doit nécessai-
rement être débiteur jusqu’à la remise à l’encaissement.
7. A Vrai ; B Faux
L’endossement d’un effet peut se faire au profit de n’importe quel tiers de l’entreprise.
8. A Vrai ; B Faux
Une LCR magnétique n’est pas un effet de commerce sur le plan juridique. La créance reste donc
comptabilisée dans le compte 411 jusqu’à l’échéance.
432
Corrigés
e 02/02/N : relevé reçu de la part de la Banque qui informe que les cartes du 20/01/N ont été
CORRIGÉS
créditées sur le compte après la retenue d’une commission de 1 % HT.
e 06/02/N : facture no 324 – Vente de produits finis au client croate SLOT pour un montant
brut de 2 800 e HT (les numéros d’identification à la TVA ont été échangés). L’entreprise
accorde à son client une réduction commerciale de 2 %. Paiement par LC magnétique no 6785
à échéance du 31/03/N.
e 31/03/N : réception de l’avis de crédit no 345786 relatif à l’effet no 6785. Les agios de la
banque comportent une commission bancaire de 15 e HT.
e 12/04/N : facture no 325 – Vente de produits finis au client SIMON. Le montant brut des
produits est de 8 000 e HT. L’entreprise accorde à son client une remise de 5 % et une de
1 %. Les frais de transport sont de 476 e HT. L’entreprise établit l’effet de commerce no 6786
à échéance du 15/05/N.
e 14/04/N : le client SIMON retourne la traite no 6786 acceptée.
e 13/05/N : l’entreprise remet à l’encaissement l’effet no 6786 auprès de sa banque.
e 15/05/N : réception de l’avis de crédit no 345432 relatif à l’effet no 6786. Les agios de la
banque comportent une commission d’encaissement de 20 e HT.
e 20/06/N : achat de matières premières auprès du fournisseur VIALON pour un montant brut
de 3 600 HT. Facture BF2365. L’échéance de paiement est fixée au 31 juillet. Le fournisseur
émet une LCR no LC44.
e 21/06/N : la LCR est acceptée et retournée au fournisseur VIALON.
e 31/07/N : le paiement par LCR no LC44 est prélevé sur le compte par la banque.
e 20/08/N : achat de marchandises auprès du fournisseur MARTHA pour un montant brut de
4 000 HT, remise pour fidélité de 10 %. Facture FR6565. L’échéance de paiement est fixée
au 30 septembre. Le fournisseur émet une LCR magnétique.
e 30/09/N : le paiement par LCR magnétique pour le fournisseur MARTHA est prélevé sur le
compte par la banque.
03/01/N
411 Client LEON 14 400
701 Vente de produits finis (12 000 Z 0,97) 11 640
7085 Port forfaitaire 360
44571 TVA collectée (11 640 + 360) Z 20 % 2 400
Fact. no 323 client LEON
08/01/N
512 Banque 14 400
411 Client LEON 14 400
Règlement de la facture no 323 client LEON – avis XR555
20/01/N
411 Clients comptant 24 000
701 Produits finis (24 000 / 1,2) 20 000
44571 TVA collectée 4 000
Ventes portes ouvertes au comptant
do
531 Caisse 4 000
5112 Chèques à encaisser 6 000
5115 Cartes bancaires à encaisser (24 000 – 4 000 – 6 000) 14 000
411 Clients comptant 24 000
Encaissement des ventes du 20/01
433
CORRIGÉS
23/01/N
512 Banque 6 000
5112 Chèques à encaisser 6 000
Chèques du 20/01 remis à la banque
02/02/N
512 Banque (14 000 – 140 – 28) 13 832
627 Services bancaires (14 000 Z 1 %) 140
44566 TVA déductible sur ABS (140 Z 20 %) 28
5115 Cartes bancaires à encaisser 14 000
Avis crédit Cartes Bancaires
06/02/N
41102 Client SLOT – UE 2 744
70102 Vente de produits finis – UE (2 800 Z 0,98) 2 744
Fact. no 324 client SLOT
do
Émission LC magnétique 6785 – pas d’écriture
31/03/N
512 Banque 2 726
627 Services bancaires 15
44566 TVA déductible sur ABS 3
41102 Client SLOT – UE 2 744
Avis de crédit relatif à l’effet no 6785
12/04/N
411 Client SIMON 9 600
701 Vente de produits finis (8 000 Z 0,95 Z 0,99) 7 524
7085 Port forfaitaire 476
44571 TVA collectée (7 514 + 476) Z 20 % 1 600
Fact. no 325 client SIMON
14/04/N
413 Clients – effets à recevoir 9 600
411 Client SIMON 9 600
Effet no 6786 accepté
13/05/N
5113 Effets remis à l’encaissement 9 600
413 Clients – effets à recevoir 9 600
Effet no 6786 remis à l’encaissement
15/05/N
512 Banque (9 600 – 20 – 4) 9 576
627 Services bancaires 20
44566 TVA déductible sur ABS 4
5113 Effets remis à l’encaissement 9 600
Avis de crédit relatif à l’effet no 6786
20/06/N
601 Achats de matières premières 3 600
44566 TVA déductible sur ABS 720
401 Fournisseur VIALON 4 320
Achat fournisseur VIALON Facture BF2365
434
Corrigés
CORRIGÉS
21/06/N
401 Fournisseur VIALON 4 320
403 Fournisseur – Effets à payer 4 320
Acceptation LCR VIALON
31/07/N
403 Fournisseur – Effets à payer 4 320
512 Banque 4 320
LCR échue VIALON no LC44 – avis débit de la banque
20/08/N
607 Achats de marchandises (4 000 Z 0,9) 3 600
44566 TVA déductible sur ABS 720
401 Fournisseur MARTHA 4 320
Achat fournisseur MARTHA Facture FR6565
do
Émission LCR magnétique – pas d’écriture
30/09/N
401 Fournisseur MARTHA 4 320
512 Banque 4 320
LCR MARTHA – avis débit de la banque
435
2. Enregistrer les écritures qui en découlent au journal de l’entreprise DOMITIME.
CORRIGÉS
15/10/N
627 Services bancaires (50 + 100) 150
44566 TVA déductible sur ABS (50 x 10
20%)
616 Prime d’assurance 2 700
401 Fournisseur LEPAUL 900
512 Banque 3 760
Suivant état de rapprochement
au 15/10/N
3. Indiquer le solde initial qui sera porté sur le compte banque de l’entreprise au 16 octobre N
et le solde initial du relevé bancaire de la Banque des Alpes pour la deuxième quinzaine
d’octobre N.
Le solde du compte 512 « Banque des Alpes » est ajusté par les écritures de l’état de
rapprochement et au 16 octobre le solde sera débiteur de 11 500 b. En revanche, le solde du relevé
bancaire n’est pas impacté par les écritures de régularisation et sera créditeur d’un montant de
12 400 b.
436
Corrigés
CORRIGÉS
La liquidation de la TVA
QCM 11.01
1. A Faux ; B Vrai
B – La TVA facturée au client est collectée par le vendeur au profit de l’État.
2. A Vrai ; B Faux
A – La TVA a été collectée au profit de l’État ; l’entreprise lui reverse donc cette TVA sous
déduction de la TVA qu’elle a réglée auprès de ses fournisseurs.
3. A Vrai ; B Faux
A – Il s’agit d’un impôt sur la consommation.
4. A Faux ; B Vrai
B – L’exigibilité de la TVA diffère selon la nature des ventes : l’exigibilité de la TVA sur la vente
de biens intervient à la livraison (dans la pratique à la facturation) alors qu’elle intervient à
l’encaissement pour les services (sauf en cas d’option sur les débits).
5. A Vrai ; B Faux
A – L’option sur les débits doit obligatoirement être inscrite sur la facture pour que les clients
soient informés et puisse déduire la TVA dès la facture au lieu d’attendre le paiement.
6. A Vrai ; B Faux
A – Pour une vente de biens, fait générateur et exigibilité interviennent à la livraison du bien.
7. A Vrai ; B Faux
A – L’autoliquidation inverse le redevable de la TVA : en lieu et place du vendeur, c’est l’acheteur
qui collecte la TVA au profit de l’État.
8. A Faux ; B Vrai
B – Les acquisitions intracommunautaires sont soumises à la TVA au moment du dédouanement
des biens.
9. A Faux ; B Vrai
B – Les importations de biens sont soumises à la TVA dans le pays de l’acheteur.
10. A Vrai ; B Faux
A – Les exportations sont toujours exonérées de TVA.
11. A Faux ; B Vrai
B – Les livraisons intracommunautaires ne sont pas imposables à la TVA en France dès lors que
le client a communiqué son numéro d’identification à la TVA.
12. A Vrai ; B Faux
A – Les entreprises dont les ventes de biens sont comprises entre 82 800 b et 789 000 b relèvent
du régime du réel simplifié.
13. A Faux ; B Vrai
B – Une entreprise dont les ventes de biens s’élèvent à 800 000 b relève du régime réel normal
et ne peut pas opter pour le régime du réel simplifié.
14. A Faux ; B Vrai
B – Une entreprise dont les ventes de services s’élèvent à 30 000 b relève du régime de la
franchise en base mais peut opter pour le régime du réel simplifié.
15. A Faux ; B Vrai
B – La déclaration de TVA doit être réalisée chaque mois uniquement pour les entreprises au
régime réel normal.
437
TVA sur les achats et ventes de biens réalisées en France et à l’étranger
CORRIGÉS
EXO 11.02
Sachant que l’entreprise a fourni son numéro d’identification à la TVA à ses fournisseurs,
indiquer pour chaque opération, la ou les incidence(s) en matière de TVA :
a. exonération de TVA
b. TVA collectée
c. TVA due intracommunautaire
d. TVA déductible
438
Corrigés
CORRIGÉS
30/11/N
44571 TVA collectée (80 000 + 14 000) 94 000
4452 TVA due intracommunautaire 14 000
44566 TVA déductible sur ABS (40 000 + 4 000) 44 000
445662 TVA déductible sur ABS UE 14 000
44551 TVA à décaisser 50 000
Liquidation de la TVA – mois de novembre
20/12/N
44551 TVA à décaisser 50 000
512 Banque 50 000
Paiement de la TVA – mois de novembre
1. À l’aide des informations, calculer le montant de la TVA due, ou le montant du crédit de TVA
à reporter, au titre du mois de novembre.
30/11/N
44571 TVA collectée (100 000 + 150 000) 250 000
4452 TVA due intracommunautaire 7 000
44567 Crédit de TVA à reporter (mois de novembre) 12 000
44562 TVA déductible sur immobilisations 32 000
44566 TVA déductible sur biens et services 140 000
445662 TVA déductible sur biens et services UE 7 000
44567 Crédit de TVA à reporter (mois d’octobre) 90 000
Liquidation de la TVA – mois de novembre
439
CORRIGÉS
QCM 12.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Vrai ; B Faux
5. A Vrai ; B Faux
6. A Vrai ; B Faux
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Vrai ; B Faux
10. A Faux ; B Vrai
11. A Faux ; B Vrai
EXO 12.02
Enregistrer les opérations suivantes puis calculer le coût du travail pour l’employeur.
Écritures liées à la paie
28-janv.
6411 Salaires, appointements 15 000
421 Personnel – rémunérations dues 15 000
Salaire brut du mois de janvier
do
421 Personnel – rémunérations dues 4 500
425 Personnel – Avances et acomptes 300
427 Personnel – oppositions 400
431 Sécurité sociale (1 500 + 550) 2 050
437 Autres organismes sociaux (130 + 320) 450
4421 Prélèvement à la source 1 300
Retenues salariales mois de janvier
do
6451 Cotisations à l’URSSAF 3 800
6452 Cotisations aux mutuelles 410
6453 Cotisations aux caisses de retraite 210
440
Corrigés
CORRIGÉS
6454 Cotisations à Pôle Emploi 780
431 Sécurité sociale (3 800 + 780) 4 580
437 Autres organismes sociaux (210 + 410) 620
Cotisations patronales du mois de janvier
29-janv.
421 Personnel – rémunérations dues (15 000 – 4 500) 10 500
512 Banque 10 500
Virement salaire de janvier
12-fév.
427 Personnel – oppositions 400
512 Banque 400
Virement oppositions à l’huissier
20-fév.
4421 Prélèvement à la source 1 300
512 Banque 1 300
Virement prélèvement à la source au Trésor public
441
CORRIGÉS
1. A Faux ; B Vrai
2. A Vrai ; B Faux
3. A Faux ; B Vrai
4. A Faux ; B Vrai
5. A Vrai ; B Faux
6. A Faux ; B Vrai
7. A Vrai ; B Faux
8. A Faux ; B Vrai
9. A Faux ; B Vrai
10. A Faux ; B Vrai
11. A Faux ; B Vrai
12. A Faux ; B Vrai
13. A Faux ; B Vrai
14. A Faux ; B Vrai
15. A Faux ; B Vrai
15-03-N
21541 Matériel industriel-Moteur A 18 000,00
21542 Matériel industriel-Système informatisé B 12 000,00
44562 État, TVA déductible sur immobilisation 6 000,00
30 000 Z 0,20
6241 Transports sur achats 2 000,00
6221 Commissions et courtages sur achats 1 200,00
442
Corrigés
CORRIGÉS
44566 État, TVA déductible sur ABS 640,00
3 200 Z 0,20
401 Fournisseurs 3 840,00
404 Fournisseurs immobilisations 36 000,00
NB : pour des raisons de cohérence pédagogique, les dettes concernant les frais accessoires ont
été enregistrées en compte 401 Fournisseurs et les dettes concernant les immobilisations en 404
Fournisseurs d’immobilisations. En pratique, ces frais étant portés sur une seule facture
fournisseur, un seul règlement sera adressé au fournisseur, le 31-04-N. Cela pourrait justifier
l’utilisation d’un seul compte fournisseur.
Courant N
6 Charges 58 800,00
512 Banque 58 800,00
31-12-N
2313 Constructions en cours 58 800,00
72 Production immobilisée 58 000,00
Courant N+1
6 Charges 43 000,00
512 Banque 43 000,00
31-12-N+1
2313 Constructions en cours 43 000,00
72 Production immobilisée 43 000,00
Courant N+2
6 Charges 32 200,00
512 Banque 32 200,00
30-09-N+2
213 Constructions 134 000,00
2313 Constructions en cours 101 800,00
72 Production immobilisée 32 200,00
30-09-N+2
44562 État, TVA déductible sur immobilisations 26 800,00
134 000 Z 0,20
44571 États, TVA collectée 26 800,00
443
CORRIGÉS
QCM 14.01
1. A ; B Faux ; C ; D ; E Vrai
2. A ; B Faux ; C ; D ; E Vrai
1. Passer les écritures relatives à l’acquisition au 31/05/N si B-Cool a opté pour le rattachement
des frais d’acquisition au coût de l’immobilisation.
Frais
Type Quantité Prix unitaire Coût d’acquisition
d’acquisition
Actions A 100 200 5 b par titre 100 Z (200 + 5) = 20 500
TVA 20 % Hors TVA : 500 Z 20 % = 100
Obligations B 10 1 000 20 b par titre 10 Z (1 000 + 200) = 10 200
TVA 20 % Hors TVA : 200 Z 20 % = 40
Actions C 50 500 10 b par titre 50 Z (500 + 10) = 25 500
TVA 20 % Hors TVA : 500 Z 20 % = 100
2. Passer les écritures relatives à l’acquisition au 31/05/N si B-Cool a opté pour laisser les frais
d’acquisition en charges.
Frais
Type Quantité Prix unitaire Coût d’acquisition
d’acquisition
Actions A 100 200 5 b par titre 100 Z 200 = 20 000
TVA 20 % Hors frais d’acquisition= 500
Hors TVA : 500 Z 20 % = 100
Obligations B 10 1 000 20 b par titre 10 Z 1 000 = 10 200
TVA 20 % Hors frais d’acquisition = 200
Hors TVA : 200 Z 20 % = 40
Actions C 50 500 10 b par titre 50 Z (500 + 10) = 25 500
TVA 20 % Hors frais d’acquisition = 500
Hors TVA : 500 Z 20 % = 100
444
Corrigés
CORRIGÉS
Compte Libellé Débit Crédit
261 Titres de participation 20 000
6271 Frais sur titres 500
44566 État, TVA déductible sur ABS 100
512 Banque 20 600
2721 Obligations 10 000
6271 Frais sur titres 200
44566 État, TVA déductible sur ABS 40
512 Banque 10 240
503 Actions 25 000
6271 Frais sur titres 500
44566 État, TVA déductible sur ABS 100
464 Dettes sur acquisition de VMP 25 600
Passer les écritures relatives aux revenus des placements financiers au 31/05/N+1.
Classement des
Type Calcul des revenus Date
revenus
Actions D 100 Z 5 = 500 Produits des titres de 31/05/N+1
participations
Obligations E 10 000 Z 2 % = 200 Revenus des valeurs 31/05/N+1
mobilières de
placement
Actions F 50 Z 10 = 500 Revenus des titres 31/05/N+1
immobilisés
Au 31/05/N+1
445
CORRIGÉS
QCM 15.01
EXO 15.02 Thème : comptabilisation des apports dans une entreprise individuelle
01-01-N
211 Terrains 30 000,00
213 Constructions 25 000,00
205 Concessions et droits similaires, brevets... 5 200,00
2154 Matériels industriels 12 000,00
512 Banque 6 000,00
101 Capital individuel 78 200,00
15-01-N
512 Banque 5 000,00
108 Capital individuel 5 000,00
446
Corrigés
CORRIGÉS
Enregistrement au journal
01-01-N
512 Banque 60 000,00
164 Emprunt auprès des établissements de 60 000,00
crédit
31-12-N
164 Emprunt auprès des établissements de crédit 20 000,00
661 Intérêts des emprunts 2 400,00
512 Banque 22 400,00
31-12-N+1
164 Emprunt auprès des établissements de crédit 20 000,00
661 Intérêts des emprunts 1 600,00
512 Banque 21 600,00
31-12-N+2
164 Emprunt auprès des établissements de crédit 20 000,00
661 Intérêts des emprunts 800,00
512 Banque 20 800,00
447
CORRIGÉS
QCM 16.01
1. A Vrai ; B Faux
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Vrai ; B Faux
5. A Faux ; B Vrai
6. A Faux ; B Vrai
7. A Vrai ; B Faux
8. A Faux ; B Vrai
9. A Faux ; B Vrai
10. A Faux ; B Vrai
11. A Faux ; B Vrai
12. A Faux ; B Vrai
13. A Faux ; B Vrai
EXO 16.02
EXO 16.03
1. Une machine a été acquise 15 000 e en début d’année N–2. Elle a été dépréciée de 1 000 e
en N–1. Fin N, les amortissements cumulés de la machine se montent à 9 000 e.
Calculer la valeur nette comptable fin N.
e valeur brute = 15 000 b.
e Amortissements cumulés = 9 000 b
e dépréciation = 1 000 b
e valeur nette comptable = 15 000 – 9 000 – 1 000 = 5 000 b.
2. À la clôture de l’exercice N, la valeur de vente de la machine est de 4 300 e. On sait que la
machine peut encore être utilisée pendant 2 ans. Dans ce cas, elle permettrait de vendre des
produits dégageant une marge annuelle de 2 300 e avant d’être mise au rebus.
Déterminer la valeur actuelle de la machine fin N.
Doit-on ajuster la valeur nette comptable de la machine fin N ?
e Valeur vénale = 4 300 b.
e Valeur d’usage = 2 Z 2 300 = 4 600 b.
La valeur d’usage est supérieure à la valeur vénale.
448
Corrigés
CORRIGÉS
On détermine la valeur à retenir à l’inventaire :
e valeur nette comptable = 5 000 b
e valeur actuelle = 4 600 b
La valeur actuelle est inférieure à la valeur nette comptable.
La valeur à retenir est la valeur actuelle, soit 4 600 b.
Une moins-value sera constatée pour ramener la valeur comptable à la valeur actuelle, soit :
5 000 – 4 600 = 400 b. La machine sera dépréciée de 400 b.
EXO 16.04
Déterminer pour les postes suivants les montants nets à porter au bilan :
– Titres de participation
– Titres de placement
– Stock de produits finis
– Clients.
Titres de participation (parts sociales Tubolor)
Titres de placement
Clients
449
CORRIGÉS
Les stocks
QCM 17.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Vrai ; B Faux
3. A Faux ; B Vrai ; C ; D Faux
4. A Faux ; B Vrai ; C ; D Faux
5. A Faux ; B Vrai ; C ; D Faux
EXO 17.02
450
Corrigés
CORRIGÉS
Le stock final s’élève à 279 000 b (31 D et 6031 C)
5. Dans le cas d’un produit fini, on a :
Compte 71355 inscrit au crédit du compte Résultat : + 84 000 e
Stock final : 575 000 e
Quel est le montant du stock initial ?
Stock final : 575 000 b, donc le compte 71355 est crédité de 575 000 b (355 D et 71355 C)
Solde créditeur = crédit – débit = 84 000
Solde créditeur = 575 000 – débit = 84 000
Débit = 575 000 – 84 000 = 491 000
Le stock initial s’élève à 491 000 b (71355 D et 355 C).
Enregistrer au journal des établissements Sud-Ouest Sports les écritures d’inventaire relatives
au stock.
Écritures d’inventaire relatives aux stocks
31-12-N
71355 Variation de stocks de produits finis 84 295
355 Stocks de produits finis 84 295
6031 Variation de stocks de matières premières 127 480
31 Stocks de matières premières 127 480
Annulation stock initial
31-12-N
355 Stocks de produits finis 33 360
71355 Variation de stocks de produits finis 33 360
31 Stocks de matières premières 131 838
6031 Variation de stocks de matières premières 131 838
Constatation stock final
451
Variations des stocks de matières premières, de produits finis,
CORRIGÉS
EXO 17.05
de marchandises
31-12-N
71355 Variation de stocks de produits finis 930 635
355 Stocks de produits finis 930 635
6031 Variation de stocks de matières premières 213 529
31 Stocks de matières premières 213 529
6037 Variation de stocks de marchandises 125 412
37 Stocks de marchandises 125 412
Annulation stock initial
31-12-N
355 Stocks de produits finis 982 127
71355 Variation de stocks de produits finis 982 127
31 Stocks de matières premières 262 154
6031 Variation de stocks de matières premières 262 154
37 Stocks de marchandises 87 918
6037 Variation de stocks de marchandises 87 918
Constatation stock final
Compte de résultat N
Charges Produits
Montant Montant
Achats de matières premières ... Ventes marchandises
Variation de stocks matières – 48 625 Production vendue ...
premières
Achats de marchandises ... Production stockée + 51 492
Variation de stocks + 37 494 ...
marchandises
...
Total ... Total ...
452
Corrigés
CORRIGÉS
Les amortissements
QCM 18.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Faux ; B Vrai
5. A Vrai ; B Faux
6. A Faux ; B Vrai
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Vrai ; B Faux
10. A Vrai ; B Faux
11. A Vrai ; B Faux
12. A Faux ; B Vrai
13. A Faux ; B Vrai
14. A Faux ; B Vrai
15. A Vrai ; B Faux
16. A Faux ; B Vrai
17. A Faux ; B Vrai
18. A Vrai ; B Faux
19. A Vrai ; B Faux
20. A Faux ; B Vrai
EXO 18.02
453
2. Citer des biens qui peuvent être amortis suivant le procédé de l’amortissement dégressif.
CORRIGÉS
454
Corrigés
CORRIGÉS
Annuité = 120 000 Z 35 % Z 2/12 = 7 000 b
7. Un matériel est acquis au cours de l’exercice N. Sa durée d’utilisation est de 3 ans.
Quel sera le dernier exercice au cours duquel ce matériel sera totalement amorti :
– en appliquant le système d’amortissement linéaire ?
– en appliquant le système d’amortissement dégressif ?
Dernier exercice d’amortissement pour une immobilisation amortie 3 ans et acquise en cours
d’année
En mode linéaire : dernière annuité en N+3
Le plan d’amortissement s’étale sur N, N+1, N+2, N+3
En mode dégressif fiscal : dernière annuité en N+2
Le plan d’amortissement s’étale sur N, N+1, N+2
La première annuité est considérée comme une année complète.
8. Extrait du Bilan au 31-12-N de l’entreprise Orwel.
455
CORRIGÉS
456
Corrigés
CORRIGÉS
Écritures d’amortissement au 31.12.N et au 31.12.N+5.
31-12-N
31-12-N+5
457
Thème : changement de rythme d’utilisation entraînant la révision du plan
CORRIGÉS
EXO 18.06
d’amortissement
1. Présenter le plan d’amortissement révisé dans le cas suivant : il est prévu de produire
20 000 pièces en N+1, puis 10 000 pièces par an sur les années suivantes.
Plan d’amortissement révisé
Coût d’acquisition = 120 000/1,2 = 100 000 b HT
Total des unités d’œuvre estimé en N = 10 000 Z 5 = 50 000 UO
Total des unités d’œuvre à compter de N+1 = 20 000 + 10 000 Z 3 = 50 000 UO
Plan d’amortissement révisé
Exercices Base Amortissements Valeur nette
Amortissements
comptables amortissable cumulés comptable
Exercice N 100 000 100 000 Z 10 000/50 000 = 20 000 20 000 80 000
Exercice N+1 80 000 (1) 80 000 Z 20 000/50 000 = 32 000 52 000 48 000
Exercice N+2 80 000 80 000 Z 10 000/50 000 = 16 000 68 000 32 000
Exercice N+3 80 000 80 000 Z 10 000/50 000 = 16 000 84 000 16 000
Exercice N+4 80 000 80 000 Z 10 000/50 000 = 16 000 100 000 0
(1) À compter de N+1, le plan est révisé
458
Corrigés
2. Enregistrer au 30.06.N, les amortissements normaux pour les six premiers mois de l’année
CORRIGÉS
et les amortissements exceptionnels.
Amortissements au 30.06.N
Le 30/06/N, le logiciel n’est pas complètement amorti.
Au 31.12.N–1, le cumul des amortissement d’élevait à 75 000 b
Au 30.06.N, les amortissements normaux s’élèvent à 20 000 Z 6/12 = 10 000 b
Les amortissements exceptionnels : 100 000 – 75 000 – 10 000 = 15 000 b (solde à amortir).
30-06-N
30-06-N
459
CORRIGÉS
QCM 19.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Vrai ; B Faux
5. A Vrai ; B Faux
6. A Vrai ; B Faux
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Vrai ; B Faux
10. A Faux ; B Vrai
11. A Vrai ; B Faux
12. A Faux ; B Vrai
13. A Vrai ; B Faux
14. A Faux ; B Vrai
15. A Faux ; B Vrai
16. A Vrai ; B Faux
17. A Faux ; B Vrai
460
Corrigés
CORRIGÉS
Exercices Base Amortissements Valeur nette
Amortissements Dépréciation
comptables amortissable cumulés comptable
Exercice N 200 000 20 000 20 000 180 000
Exercice N+1 200 000 40 000 60 000 140 000
Exercice N+2 200 000 40 000 100 000 50 000 (1) 50 000 (2)
Exercice N+3 50 000 20 000 (3) 120 000 30 000
Exercice N+4 50 000 20 000 140 000 – 10 000 20 000
Exercice N+5 20 000 20 000 (4) 160 000 0
(1) Dépréciation = 100 000 – 50 000
(2) VNC fin N+2 = 200 000 – 100 000 – 50 000 = 50 000
(3) VNC fin N+2 = base amortissable à amortir sur 2,5 an. Amortissement = 50 000/2,5 = 20 000
(4) Amortissement N+5 = VNC fin N+4 = base amortissable à amortir en totalité jusqu’au 30.06.N+5.
BILAN AU 31.12.N+2
Amort. Valeur nette
ACTIF Valeur brute Valeur nette PASSIF
Dépréc. N+1
Actif immobilisé ...
Immobilisations 200 000 150 000 50 000 140 000
corporelles
3. Enregistrer les opérations nécessaires relatives à cette machine les 31-12-N+2 et N+4.
31-12-N+2
31-12-N+2
31-12-N+4
31-12-N+4
461
Thèmes : Créances douteuses et dépréciations
CORRIGÉS
EXO 19.03
1. Évaluer les dépréciations et reprises fin N, fin N+1, fin N+2 et fin N+3.
BILAN AU 31.12.N+2
Amort. Valeur nette
ACTIF Valeur brute Valeur nette PASSIF
Dépréc. N+1
Actif circulant ...
Clients et comptes 24 000 (1) 10 000 14 000 20 000 (2)
rattachés
(1) Clients TTC fin N+2 = 60 000 – 36 000 = 24 000
(2) valeur nette = 60 000 – 40 000 = 20 000
31-12-N
31-12-N+1
462
Corrigés
CORRIGÉS
31-12-N+2
31-12-N+3
31-12-N+3
Matières En-cours de
Dépréciations des stocks Produits
premières production
Valeur brute (a) 23 000 34 000 164 000
Prix de vente estimé 28 000 58 000 158 000
Charges restant à supporter – 18 000 15 000
Valeur actuelle (b) 28 000 40 000 143 000
Prix de vente nets de charges
restant à supporter
Dépréciations N (c) 0 0 21 000
(a)-(b) si (a) O (b) (164 000 – 143 000)
Dépréciation N-1 (d) 0 8 000 18 000
(Par hypothèse) (*)
Dotation N 3 000
(c)-(d) si (c) O (d) (21 000 – 18 000)
Reprise N 0 8 000
(d)-(c) si (c) O (d)
(*) d’après balance avant inventaire
463
CORRIGÉS
31-12-N
31-12-N
31-12-N
31-12-N
31-12-N
31-12-N
BILAN AU 31.12.N
Amort. Valeur nette
ACTIF Valeur brute Valeur nette PASSIF
Dépréc. N
Actif circulant ...
Stocks et en cours 221 000 (1) 21 000 200 000 229 000 (2)
(1) 23 000 + 34 000 + 164 000
(2) 2 53 000 + 44 000 + 158 000 – 8 000 – 18 000
464
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 19.05
31-12-N
31-12-N
BILAN AU 31.12.N
Amort. Valeur nette
ACTIF Valeur brute Valeur nette PASSIF
Dépréc. N+1
Actif circulant ...
Valeurs mobilières de 14 750 (1) 575 (2) 14 175 7 650 (3)
placement
(1) 2 250 + 3 500 + 9 000
(2) 375 + 200
(3) 2 250 + 3 500 + 2 400 – (150 + 250 + 100)
465
CORRIGÉS
Les provisions
QCM 20.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Vrai ; B Faux
5. A Vrai ; B Faux
6. A Vrai ; B Faux
7. A Faux ; B Vrai
8. A Faux ; B Vrai
9. A Faux ; B Vrai
10. A Faux ; B Vrai
11. A Faux ; B Vrai
12. A Vrai ; B Faux
Ces opérations doivent-elles être portées au passif du bilan au titre de l’exercice N ? justifier
vos réponses.
Dans l’affirmative, dans quelle partie du passif sera comptabilisée l’opération et quel compte
de passif sera utilisé ?
466
Corrigés
CORRIGÉS
No Questions Passif Justification Compte
6 L’entreprise prévoit de réaliser oui Les charges prévisibles 157
les travaux en N+2. Elle souhaite importantes de grosses
étaler ces grosses réparations réparations, ne présentant pas
sur plusieurs exercices. un caractère annuel, peuvent
être enregistrées les provisions
pour charges à répartir sur
plusieurs exercices.
7 En décembre, l’entreprise non Il s’agit d’une dépréciation –
constate la dépréciation portée à l’actif en diminution de
exceptionnelle de son la valeur brute de
immobilisation anti-pollution. l’immobilisation.
8 L’entreprise vient d’accorder à oui C’est une dette : obligation 4198
un client un avoir concernant envers le client depuis le mois
des marchandises retournées au de novembre N, sortie de
mois de novembre. ressources certaine, échéance et
montant précis.
31-12-N
6875 Dotations aux provisions exceptionnelles 35 000
1511 Provisions pour litiges 35 000
31-12-N+1
1511 Provisions pour litiges 10 000
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles 10 000
14-02-N+2
6788 Charges exceptionnelles diverses 25 000
6226 Honoraires 3 000
44566 État, TVA déduction sur ABS 600
6227 Frais d’actes et de contentieux 2 500
512 Banque 31 100
do ou fin N+2
1511 Provisions pour litiges 25 000
7875 Reprises sur provisions exceptionnelles 25 000
467
Thème : Provisions pour gros entretien ou grandes révisions
CORRIGÉS
EXO 20.04
31-12-N
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 170 000
1572 Provisions pour gros entretien ou 170 000
grandes révisions
Quote-part de charge affectée à l’exercice N :
510 000/3 = 170 000
31-12-N+1
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 170 000
1572 Provisions pour gros entretien ou 170 000
grandes révisions
31-12-N+2
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 170 000
1572 Provisions pour gros entretien ou 170 000
grandes révisions
15-02-N+3
615 Entretiens et réparations 600 000
44566 État, TVA déduction sur ABS 120 000
512 Banque 720 000
Règlement par chèque
do ou fin N+3
1572 Provisions pour gros entretien ou grandes révisions 510 000
7815 Reprises sur provisions d’exploitation 510 000
Annulation provision devenue sans objet
15-09-N
607 Achats de marchandises 4 000
401 Fournisseurs (ippon) 4 000
540 000/135 = 4 000 b
468
Corrigés
CORRIGÉS
10-10-N
44566 État, TVA déduction sur ABS 800
512 Banque 800
20 % de 4 000 = 800
31-12-N
4762 Augmentation des dettes 320
401 Fournisseurs (ippon) 320
540 000/125 = 4 320 b et 4 320 – 4 000 = 320
do
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 320
1515 Provisions pour pertes de change 320
01-01-N+1
401 Fournisseurs (ippon) 320
4762 Augmentation des dettes 320
Dette ramenée à son montant initial : 4 000 b
14-02-N+1
401 Fournisseurs (ippon pour solde) 4 000
512 Banque 3 750
540 000/144 = 3 750 b
756 Gains de change sur créances et dettes 50
commerciales
do ou 31-12-N+1
1515 Provisions pour pertes de change 320
7865 Reprise sur provisions financières 320
Annulation provision devenue sans objet
e Facture :
10/11/N
411 Clients 40 700
707 Ventes de marchandises 40 700
55 000 Z 0,74 = 40 700
469
e Inventaire :
CORRIGÉS
31/12/N
411 Clients 1 650
477 Diff. de conversion – Passif 1 650
(ou : 4771 Augmentation des créances) Gain
latent : 55 000 (0,77 – 0,74) = 3 300
01/01/N+1
477 Diff. de conversion – Passif 1 650
411 Clients 1 650
Contre passation : solde de 477, et créance ramenée à sa valeur
d’origine soit 40 700
e Règlement :
31/01/N+1
512 Banque 39 600
55 000 Z 0,72 = 56 100
656 Pertes de change sur créances et dettes commerciales 1 100
55 000 Z (0,74 – 0,72)
411 Clients (pour solde) 40 700
31/12/N
476 Diff. de conversion – Actif
(ou : 4761 Diminution des créances) 550
411 Clients 550
Perte latente : 55 000 (0,74 – 0,73) = 550
do
6815 Dotations aux provisions d’exploitation 550
1515 Prov. pour pertes de change 550
470
Corrigés
CORRIGÉS
01/01/N+1
411 Clients 550
476 Diff. de conversion – Actif 550
Contre passation : solde de 476, et créance ramenée à sa valeur
d’origine soit 57 200
e Règlement :
31-01-N+1
512 Banque 42 990
55 000 Z 0,78 = 42 900
411 Clients (pour solde) 40 700
766 Gains de change sur créances et dettes 2 200
commerciales
55 000 (0,78 – 0,74) = 2 200
do
1515 Provisions pour pertes de change 1 650
7815 Reprises sur provisions d’exploitation 1 650
Solde provision devenue sans objet
471
CORRIGÉS
QCM 21.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Faux ; B Vrai
3. A Faux ; B Vrai
4. A Vrai ; B Faux
5. A Faux ; B Vrai
6. A Faux ; B Vrai
7. A Faux ; B Vrai
8. A Vrai ; B Faux
9. A Faux ; B Vrai
10. A Vrai ; B Faux
11. A Faux ; B Vrai
12. A Vrai ; B Faux
13. A Vrai ; B Faux
14. A Faux ; B Vrai
15. A Vrai ; B Faux
01-09-N
616 Primes d’assurances 18 000
512 Banque 18 000
31-12-N
486 Charges constatées d’avance 12 000
616 Primes d’assurances 12 000
8 mois d’avance, reste 4 mois en N
01-01-N+1
616 Primes d’assurances 12 000
486 Charges constatées d’avance 12 000
Contre-passation : 8 mois imputés à N+1
472
Corrigés
CORRIGÉS
01-09-N
616 Primes d’assurances (4 mois) 6 000
486 Charges constatées d’avance (8 mois) 12 000
512 Banque 18 000
01-01-N+1
616 Primes d’assurances (8 mois) 12 000
486 Charges constatées d’avance 12 000
Personnel intérimaire :
e Procédure classique :
31-12-N
6211 Personnel intérimaire 3 000
44586 TVA sur factures non parvenues 600
4081 Fournisseurs – Factures non 3 600
parvenues
01-01-N+1
4081 Fournisseurs – Factures non parvenues 3 600
6211 Personnel intérimaire 3 000
44586 TVA sur factures non parvenues 600
Contre-passation
25-01-N+1
6211 Personnel intérimaire 3 000
44566 TVA sur autres biens et services 600
401 Fournisseurs 3 600
Facture...
473
e Procédure acceptable (pas de contre-passation au 01-01-N+1) :
CORRIGÉS
31-12-N
6211 Personnel intérimaire 3 000
44586 TVA sur factures non parvenues 600
4081 Fournisseurs – Factures non parvenues 3 600
25-01-N+1
4081 Fournisseurs – Factures non parvenues 3 600
44566 TVA sur autres biens et services 600
401 Fournisseurs 3 600
44586 TVA sur factures non parvenues 600
Location de l’entrepôt
e Procédure classique :
31-12-N
4181 Clients – Factures à établir 5 760
7083 Locations diverses 4 800
44587 TVA sur factures à établir 960
01-01-N+1
7083 Locations diverses 4 800
44587 TVA sur factures à établir 960
4181 Clients – Factures à établir 5 760
Contre-passation
15-01-N+1
411 Clients 5 760
7083 Locations diverses 4 800
44571 État, TVA collectée 960
Facture...
474
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 21.03
et produits à recevoir. RRR à accorder et à obtenir. Opérations
intracommunautaires
Passer en N et N+1, les écritures relatives à ces opérations (si deux solutions existent, choisir
la plus rapide). Nota : l’exercice comptable coïncide avec l’année civile.
1 et 2 – Charges constatées d’avance
1. marchandises
20-12-N
607 Achats de marchandises 1 000
44566 État, TVA déductible sur ABS 200
401 Fournisseurs 1 200
31-12-N
486 Charges constatées d’avance 1 000
607 Achats de marchandises 1 000
01-01-N+1
607 Achats de marchandises 1 000
486 Charges constatées d’avance 1 000
2. assurances
01-09-N
616 Primes d’assurances 4 000
486 Charges constatées d’avance 8 000
512 Banque 12 000
01-01-N+1
616 Primes d’assurances 8 000
486 Charges constatées d’avance 8 000
15-12-N
411 Clients 6 000
707 Ventes de marchandises 5 000
44571 État, TVA collectée 1 000
31-12-N
707 Ventes de marchandises 5 000
487 Produits constatés d’avance 5 000
475
CORRIGÉS
01-01-N+1
487 Produits constatés d’avance 5 000
707 Ventes de marchandises 5 000
4. brevet
01-12-N
512 Banque 360 000
7511 Redevances pour brevets 25 000
487 Produits constatés d’avance 275 000
44571 État, TVA collectée 60 000
01-01-N+1
487 Produits constatés d’avance 275 000
7511 Redevances pour brevets 275 000
5 et 6 – Charges à payer
5. marchandises
31-12-N
607 Achats de marchandises 3 000
44586 TVA sur factures non parvenues 600
4081 Fournisseurs – factures non parvenues 3 600
10-01-N+1
4081 Fournisseurs – factures non parvenues 3 600
401 Fournisseurs 3 600
do
44566 État, TVA déductible sur ABS 600
44586 TVA sur factures non parvenues 600
6. intérimaires
31-12-N
6211 Personnel intérimaire 3 500
44586 TVA sur factures non parvenues 700
4081 Fournisseurs – Factures non parvenues 4 200
13-01-N+1
4081 Fournisseurs – Factures non parvenues 4 200
44566 État, TVA déductible sur ABS 700
401 Fournisseurs 4 200
44586 TVA sur factures non parvenues 700
476
Corrigés
7 et 8 – Produits à recevoir
CORRIGÉS
7. marchandises
31-12-N
4181 Clients – Factures à établir 9 000
707 Ventes de marchandises 7 500
44587 TVA sur factures à établir 1 500
27-01-N+1
411 Clients 9 000
44587 TVA sur factures à établir 1 500
4181 Clients – Factures à établir 9 000
44571 État, TVA collectée 1 500
8. courtage
31-12-N
4687 Divers – Produits à Recevoir 4 200
7082 Commissions et courtages 3 500
44587 TVA sur factures à établir 700
31-01-N+1
467 Autres comptes débiteurs 4 200
44587 TVA sur factures à établir 700
4687 Divers – Produits à recevoir 4 200
44571 État, TVA collectée 700
9 – RRR à accorder
20-12-N
411 Clients 132 000
707 Ventes de marchandises 110 000
44571 État, TVA collectée 22 000
31-12-N
7097 RRR accordées sur ventes de mises 11 000
44587 TVA sur factures à établir 2 200
4198 Clients RRR à accorder 13 200
21-01-N+1
4198 Clients RRR à accorder 13 200
44571 État, TVA collectée 2 200
411 Clients 13 200
44587 TVA sur factures à établir 2 200
477
10 – RRR à obtenir
CORRIGÉS
15-12-N
607 Achats de marchandises 120 000
44566 État, TVA déductible sur ABS 24 000
401 Fournisseurs 144 000
31-12-N
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 21 600
6097 RRR obtenus sur achats de mises 18 000
44586 TVA sur factures non parvenues 3 600
21-01-N+1
401 Fournisseurs 21 600
44586 TVA sur factures non parvenues 3 600
4098 Fournisseurs, RRR à obtenir 21 600
44566 État, TVA déductible sur ABS 3 600
31-12-N
60712 Achats de marchandises, provenance UE 5 000
445862 État, TVA déductible intracommunautaire sur factures non 1 000
parvenues
40812 Fournisseurs UE – Factures non 5 000
parvenues
44528 État, TVA due intracommunautaire sur 1 000
factures non parvenues
31-01-N+1
40812 Fournisseurs UE – Factures non parvenues 5 000
40112 Fournisseurs UE 5 000
do
44528 État, TVA due intracommunautaire sur factures non 1 000
parvenues
4452 État, TVA due intracommunautaire 1 000
do
445662 État, TVA déductible intracommunautaire 1 000
445862 État, TVA déductible 1 000
intracommunautaire sur factures non
parvenues
478
Corrigés
CORRIGÉS
Les sorties d’immobilisations et de valeurs mobilières de placement
QCM 22.01
1. A Vrai ; B Faux
2. A Faux ; B Vrai
3. A Vrai ; B Faux
4. A Faux ; B Vrai
5. A Faux ; B Vrai
EXO 22.02
EXO 22.03 Thème : Cession d’un bien mobilier. TVA : calcul et écritures
01-03-N
2182 Matériel de transport 48 000
44562 TVA déductible sur immobilisations 9 600
512 Banque 11 520
57 600 Z 0,20
404 Fournisseurs d’immobilisations 48 060
57 600 Z 0,80
30-09-N+1
512 Banque 33 600
775 Produits des cessions d’éléments d’actif 28 000
33 600/1,20
44571 TVA collectée 5 600
28 000 Z 0,20
479
CORRIGÉS
30-09-N+1
68112 Dotations aux amortissements sur immobilisations 7 200
corporelles
28182 Amortissement matériel de transport 7 200
N : 48 000 Z 0,20 Z 10/12 = 8 000
N+1 : 48 000 Z 0,20 Z 9/12 = 7 200
do
28182 Amortissement matériel de transport 15 200
8 000 + 7 200
675 Valeur comptable des éléments d’actif cédés 32 800
2182 Matériel de transport 48 000
10-09-N-1
503 Actions 7 950
159 Z 50
6271 Frais sur titres 318
7 950 Z 0,04
44566 TVA déductible sur ABS 63,60
318 Z 0,20
512 Banque 8 331,60
31-12-N-1
68665 Dotations aux dépréciations des VMP 200
5903 Dépréciation des actions 200
(159 – 155) 50
08-10-N
512 Banque 3 122,56
6271 Frais sur titres 131,20
3 280 Z 0,04
44566 TVA déductible sur ABS 26,24
131,20 Z 0,20
767 Produits nets sur cessions de VMP 3 280
164 Z 20
do
767 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement 3 180
503 Actions 3 180
480
Corrigés
CORRIGÉS
do
5903 Dépréciation des actions 80
78665 Reprise sur dépréciation des valeurs 80
mobilières de placement
4 Z 20
159 Z 20
2. Présenter, après les opérations de cession, les comptes 503 Actions et 5903 Dépréciation des
actions. Quelle est la signification de leur solde ?
503 Actions 5903 Dépréciation des actions
7 950 3 180 80 200
Ò Ò
S.D. : 4 770 S.C. : 120
Soit 30 actions Soit 30 actions
au cours d’achat dépréciées de :
159 Z 30 = 4 770 4 Z 30 = 120
481
CORRIGÉS
QCM 23.01
EXO 23.02
1. Passer les écritures pour solder les comptes de charges et de produits et déterminer le
résultat de l’exercice de l’exercice N.
Numéro
Intitulé des comptes Solde débit Solde crédit
des comptes
101000 CAPITAL 5 000
108000 COMPTE DE L’EXPLOITANT 77 144
120000 RÉSULTAT DE L’EXERCICE 72 941
218300 MATÉRIEL BUREAU, INFORMATIQ... 1 662
281830 AMORT. MAT BUREAU, INFO 1 381
445500 TAXES SUR CA À DÉCAISSER 3 677
512000 BANQUE 4 193
482
Corrigés
CORRIGÉS
l’exploitant. Présenter l’écriture d’affectation du résultat en début N+1.
Numéro des
Intitulé des comptes Solde débit Solde crédit
comptes
101000 CAPITAL 10 000
108000 COMPTE DE L’EXPLOITANT 9 203
218300 MATERIEL BUREAU, INFORMATIQ... 1 662
281830 AMORT. MAT BUREAU, INFO 1 381
445500 TAXES SUR CA A DÉCAISSER 3 677
512000 BANQUE 4 193
483
CORRIGÉS
QCM 24.01
1. A Faux ; B Vrai
2. A Faux ; B Vrai
3. A Vrai ; B Faux
4. A Faux ; B Vrai
5. A Faux ; B Vrai
6. A Vrai ; B Faux
7. A Faux ; B Vrai
8. A Vrai ; B Faux
9. A Faux ; B Vrai
10. A Vrai ; B Faux
QCM 24.02
1. A ; B Vrai ; C Faux
2. A Faux ; B ; C Vrai
3. A Faux ; B ; C Vrai
4. A ; B ; C Vrai
5. A ; B Vrai ; C Faux
6. A Faux ; B ; C Vrai
7. A Vrai ; B Faux ; C Vrai
À partir du tutoriel vidéo mis en ligne par l’administration fiscale, présenter les différentes
étapes à respecter pour réaliser une déclaration de TVA en mode EFI ainsi que son télépaiement
(vidéo sur Youtube mis en ligne par la chaîne dgfipmedia : « [Tutoriel] Comment déclarer et
payer votre TVA depuis votre espace professionnel sur www.impots.gouv.fr ? »).
Étapes de télédéclaration et de télépaiement de la TVA :
– Connexion au compte professionnel de l’entreprise sur www.impots.gouv.fr
– Sélection du module de déclaration de la TVA
– Choix de la période à déclarer
– Affichage du formulaire CA3 (mode EFI)
– Remplissage des cases avec les différents montants à déclarer (TVA collectée – TVA déductible)
– Calcul immédiat et automatique de la TVA à décaisser
– Affichage du résumé de la déclaration pour validation (qui peut être imprimé ou sauvegardé)
– Signature électronique
– Accusé de réception de la déclaration (qui peut être imprimé ou sauvegardé)
– Affichage du module de paiement
– Choix du compte bancaire sur lequel la somme sera prélevée
– Confirmation du paiement avec indication de la somme prélevée et de l’échéance
484
Corrigés
CORRIGÉS
EXO 24.04
25-10-N
707 Ventes de marchandises 1 400,00
6242 Transports dur ventes 75,00
44571 TVA collectée 295,00
411 Clients 1 770,00
Contrepassation de l’écriture initiale
e Sans contrepassation
25-10-N
6242 Transports dur ventes 75,00
7085 Ports facturés 75,00
Correction de l’écriture initiale
485
CORRIGÉS
01-12-N
607 Achats de marchandises 10 000,00
4456 État-Tva sur autres biens et services 2 000,00
401 CAC Fournisseur CAC 12 000,00
Opération 1
e Journal VT Ventes
07-12-N
411 CAR Client CAR 24 000,00
707 Ventes de marchandises 20 000,00
44571 État-Tva collectée 4 000,00
Opération 3
20-12-N
411 ABC Client ABC 11 880,00
707 Ventes de marchandises 10 000,00
665 Escomptes accordés 100,00
44571 État-Tva collectée 1 980,00
Opération 6
25-12-N
411 AMY Client AMY 12 000,00
707 Ventes de marchandises 10 000 Z 1,2 12 000,00
Opération 7
486
Corrigés
e Journal BQ Banque 1
CORRIGÉS
15-12-N
401 CAC Fournisseur CAC 12 000,00
512 1 Banque 1 12 000,00
Opération 5
27-12-N
512 1 Banque 1 20 000,00
419 1 Clients-avances et acomptes reçus... 20 000,00
Opération 8
29-12-N
512 1 Banque 1 12 000,00
411 CAR Client CAR 12 000,00
Opération 9
30-12-N
580 Virements internes 10 000,00
512 1 Banque 1 10 000,00
Opération 10
04-12-N
421 Personnel – rémunérations dues 20 000,00
512 2 Banque 2 20 000,00
Opération 2
12-12-N
6616 Intérêts bancaires 400,00
512 2 Banque 2 400,00
Opération 4
20-12-N
512 2 Banque 2 11 880,00
411 ABC Client ABC 11 880,00
Opération 6
30-12-N
512 2 Banque 2 10 000,00
580 Virements internes 10 000,00
Opérations 10
487
e Journal SA salaires : Par simplification, les charges sociales ne sont pas prises en compte
CORRIGÉS
31-12-N
641 Rémunérations du personnel 25 000,00
421 Personnel-rémunérations dues 25 000,00
Opération 11
31-12-N
6037 Variation des stocks de marchandises 20 000,00
37 Stocks de marchandises 20 000,00
37 Stocks de marchandises 30 000,00
6037 Variation des stocks de marchandises 30 000,00
Opération 12
488
Corrigés
CORRIGÉS
Les documents de synthèse
QCM 25.01
1. A Faux ; B Vrai
Toute entreprise a une obligation légale de déposer ses comptes au greffe du tribunal de
commerce. Si une entreprise fait le choix de ne pas respecter la loi, elle encourt une sanction de
1 500 b.
2. A Faux ; B Vrai
Au-delà d’une obligation légale, établir des comptes annuels permet à l’entreprise de commu-
niquer sur sa situation financière vis-à-vis de partenaires extérieurs : clients et fournisseurs pour
assurer la pérennité des relations commerciales, institutions financières pour bénéficier de prêts
ou de placements adaptés, investisseurs pour attirer les capitaux dans l’entreprise...
3. A Faux ; B Vrai
Le système abrégé est une simplification accordée aux plus petites entreprises qui peuvent, si
elles le souhaitent, adopter un système de présentation plus contraignant.
4. A Vrai ; B Faux
Le système de présentation développé est toujours facultatif. Il est adopté pour les grandes
entreprises qui souhaitent apporter une possibilité d’analyse plus fine à partir des comptes
annuels.
5. A Vrai ; B Faux
Le Plan Comptable prévoit la possibilité de négliger les centimes dans les comptes annuels, sans
que ce soit une obligation.
EXO 25.02 Identifier les différences entre les différents systèmes de présentation
489
CORRIGÉS
490
Corrigés
CORRIGÉS
Charges Exercice N Exercice N-1 Produits Exercice N Exercice N-1
Sous-total B 0 0
Autres charges
TOTAL I 626 000 0 TOTAL I (A + B) 610 000 0
A u t re s i n t é r ê t s e t p r o d u i t s a s s i m i l é s 3 000
TOTAL IV 0 0
491
Établir les tableaux de l’annexe
CORRIGÉS
EXO 25.04
À partir des informations communiquées, compléter les tableaux de l’annexe fournis ci-après
(immobilisations, amortissements, dépréciations, provisions).
Tableau des immobilisations
Valeur brute Valeur brute
Rubriques à l’ouverture Augmentations Diminutions à la clôture
de l’exercice de l’exercice
Immobilisations
incorporelles :
Fonds 30 000 30 000
commercial
Immobilisations
corporelles :
Terrains 80 000 20 000 60 000
Constructions 450 000 150 000 600 000
Installations 500 000 200 000 100 000 600 000
techniques
Autres 300 000 300 000
immobilisations
Immobilisations
financières
Participations 250 000 250 000
TOTAL 1 610 000 350 000 120 000 1 840 000
492
Corrigés
CORRIGÉS
Dépréciations Augmentations : Diminutions : Dépréciations
Rubriques à l’ouverture dotations reprises à la clôture
de l’exercice de l’exercice de l’exercice de l’exercice
Stocks 20 000 20 000 0
Créances 50 000 5 000 (1) 30 000 35 000
TOTAL 70 000 5 000 50 000 35 000
(1) = (12 000/1,2) Z 50 %
493
Index
A D
Achat de bien 111 Déclaration sociale nominative (DSN) 360
Acquisition des immobilisations 195, 202, 203 Dématérialisation 357
Acquisitions intracommunautaires 146 Dettes 45
Annuité 217 Devis 91
Archivage 357 Devise 149
Différence de change 150
Autoliquidation de la TVA 146
Documents commerciaux 91
Autorité des Normes Comptables (ANC) 27
Droits de douane 148
Avance 198
Durée d’utilisation 256
Avances et acomptes 110
Avoir 92, 109 E
Avoir pour escompte 113
Échange de données informatisé (EDI) 359
Avoir pour réduction commerciale 114 Échange de formulaires informatisé (EFI) 359
Effets de commerce 159
B Emballage 125
Emballages perdus 125
Balance 71 Emballages récupérables 125
Bulletin de paie 184 Emploi 45
Emprunts bancaires 216
C En cours 201
Espèces 157
Capitaux propres 45 Exercice comptable 30
Carte bancaire 158 Exigibilité 99
Cession des titres 336
Cession d’immobilisations 331 F
Charges à payer 313, 320 Facture 91, 107
Charges constatées d’avance 315 Facture d’avoir 95
Charges patronales 183 Facture électronique 358
Chèque 157 Fait générateur 98
Chiffre d’affaires 91 Fichier des écritures comptables 359
Coût d’acquisition 195 Frais accessoires 115
Coûts directement attribuables 195
G
Compagnie nationale des commissaires aux
comptes (CNCC) 27 Grand-livre 15, 70
Comparabilité 25
Composants 269
H
Comptabilité créative 25 Heures supplémentaires 181
Comptabilité de gestion 16
Comptabilité financière 16 I
Conditions de règlement 96 Image fidèle 29
Confidentialité 368 Immobilisation 194
Congés payés 313, 324 Importance relative 30
Importations 148
Consignations d’emballage 126
Indépendance des exercices 30
Continuité d’exploitation 30
Intangibilité du bilan d’ouverture 30
Correction d’erreur 366 Intérêt 217
Cotisations 182 Internationational Accounting Standards
Coût historique 30 Board (IASB) 26
Crédit-bail 221 Investissement 193
495
J Produits constatés d’avance 322
Prudence 29
INDEX
Journal 70
Journaux auxiliaires 71 R
Rapprochement bancaire 162
L Recueil des normes comptables et le PCG 28
LCR magnétique 161 Récupération des écritures de banque 365
Lecture optique des documents 365 Réglementation comptable 26
Livraisons intracommunautaires 145 Règlement général européen sur la protection
Livre de paie 185 des données (RGPD) 369
Régularité 29
M Remise, Rabais, Ristourne (RRR) 114
Retours de biens 109
Modèle de saisie 364
S
N
Salaire 181
Nomenclature comptable 28 Sauvegarde des données 369
Non-compensation 30 Signature électronique 358
Normalisation 25 Sincérité 29
Normes comptables internationales (IFRS) 26 Système d’information comptable 19
O T
Ordre des experts-comptables (OEC) 27 Taux de TVA 97
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) 96
P Téléprocédure 358
Permanence des méthodes 30 TVA due intracommunautaire 146
Pièce justificative 107 TVA intracommunautaire 145
Plan d’amortissement 256, 257
Plan de comptes 28 V
Prélèvement 158 Valeurs mobilières de placement 337
Principes comptables 28 Vente à crédit 110
Production d’immobilisation 199 Vente au comptant 110
Produits à recevoir 317 Virement 158
01-MV-CK/EG
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LMD Notions
fondamentales
Ce manuel permet à l’étudiant d’appréhender Le public
la traduction comptable de l’entreprise, l Étudiants du supérieur
depuis sa création jusqu’à l’établissement (sciences économiques,
de ses comptes annuels. gestion, droit…)
l Professionnels
Cet ouvrage est aussi un traité complet
l Candidats aux concours
de comptabilité financière.
Il s’adresse donc, non seulement à tous les étudiants
en sciences de gestion, mais également à tout public Les auteurs
désirant s’initier et acquérir de solides connaissances
l Sébastien Paugam
en matière de comptabilité financière.
Expert comptable, agrégé
- Étudiants des grandes écoles d’économie et gestion,
(de commerce en particulier), d’IAE, responsable pédagogique du
Master Comptabilité, contrôle,
- de classe de BTS et d’IUT,
audit à l’IAE Gustave Eiffel.
- du secteur tertiaire, des universités
de gestion, économie et droit,
l Marie Teste
- de l’enseignement à distance Agrégée d’économie et
et des auditeurs en formation continue, gestion, enseigne en classes
- candidats préparant les épreuves de comptabilité préparatoires au DCG, lycée
des concours d’entrée aux grandes écoles. La Martinière Duchère et IUT
Lyon 1.
Chaque chapitre comprend :
◗ un cours progressif et exhaustif,
◗ un recueil de notions essentielles,
◗ de nombreux exemples illustratifs,
◗ la synthèse des points clés,
◗ des tests rapides de compréhension
et des exercices d’application corrigés.
Cette édition intègre une complète actualisation
comptable, fiscale et sociale au 1er janvier 2020.
Elle prend en compte les derniers règlements de l’ANC
modifiant le PCG. Graphisme de couverture : Philippe Sabin
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en comptabilité !