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Encadrée par:
Mr. BIADE.
Année Universitaire:
2008-2009.
Remerciements. 7
Introduction Générale. 8
Partie préliminaire: Présentation d'ALTADIS Maroc. 12
Première partie: Présentation du système Reporting Groupe D'ALTADIS 16
Maroc.
Introduction de la première partie. 16
Chapitre I : Système d'information du contrôle de gestion. 19
Section 1: Les aspects théoriques. 19
I. Importance du système d’information pour le contrôle de gestion. 19
A. Evolution du contrôle de gestion et nécessité d’un système d’information. 19
B. Un système d’information pour le contrôle de gestion. 20
II. La comptabilité générale première composante du système 21
d’information du Contrôle de Gestion.
A. Principes de la comptabilité générale. 21
B. Insuffisances de la comptabilité générale pour le contrôle de gestion. 21
III. La comptabilité analytique composante nécessaire du système 22
d’information du Contrôle de Gestion.
A. Principes de la comptabilité analytique. 22
B. Nécessité de la comptabilité analytique pour le contrôle de gestion. 22
IV. Le système d'information budgétaire une autres composante 23
essentielle du système d'information du Contrôle de Gestion.
A. Définition et rôle du système budgétaire. 23
B. Les caractéristiques que doit remplir un le système budgétaire pour être 23
un outil efficace du contrôle de gestion.
V. Les qualités requises d’un bon système d’information du Contrôle de 24
Gestion.
A. La qualité de l'information. 24
B. Degré d’automatisation. 24
C. Des méthodes de contrôle. 24
D. Adéquation entre besoins et existant. 24
Section 2: Le système d'information du contrôle de gestion d'ALTADIS 25
Maroc.
I. Présentation du progiciel de gestion intégré ou ERP d'ALTADIS 25
Maroc: SAP.
A. Qu'est ce qu'un ERP? 25
B. Présentation générale de SAP. 26
C. Les applications financières de SAP. 27
II. Système d'information budgétaire: budgétisation par centres de 28
responsabilité:
A. La procédure de budgétisation utilisée par la méthode : 28
B. Typologie des centres de responsabilité à ALTADIS Maroc. 29
Chapitre II : Les états Reporting aux normes du Groupe: 30
Une partie préliminaire qui a pour objet de présenter d'une façon synthétique la société
ALTADIS Maroc.
Section 1 : Historique.
Bien qu’originaire d’Amérique, le tabac était connu au Maroc il y a plusieurs siècles. Il y fut
introduit vers la fin du 16ème siècle par les commerçants de tombouctou.
L’institutionnalisation du commerce de tabacs remonte à l’époque de Moulay Abderrahmane
(1822-1859) qui a le monopole, afin de faire face aux dépenses militaires.
En 1906, l’acte d’Algesiras précise les conditions relatives au monopole des tabacs au Maroc.
En 1910, l’adjudication est attribuée au sieur Léon Neil. Celui-ci transfère ses droits à la
Société International de Régie des tabacs au Maroc, société de droit français créée en 1911.
Le monopole était attribué en concession, pour une période de 40 ans avec la possibilité
d’achat pour l’Etat marocain au bout de 20 ans.
La société commença par l’implantation d’une usine à Tanger.
En 1931, une convention est conclue entre l’Etat marocain et la société Internationale.
Quoi sont édifiées deux manufactures à Casablanca et Kenitra et une ferme expérimentale à
El Moudzine.
En 1959, le Gouvernement marocain rachète le monopole de l‘ex-zone nord au
concessionnaire espagnol pour le donner en gérance à la Société Internationale.
En 1967, l’Etat marocain a décidé de ne pas renouveler la concession. Il a opté pour la
création d’une société anonyme "Régie des Tabacs" avec laquelle une convention fut conclue
le 31 décembre 1967. Ce faisant et conformément à la politique qu’il a menée depuis
l’indépendance, l’Etat a rompu avec la concession privée pour adopter la concession
publique.
C’est ainsi la Régie des Tabacs est devenue une société anonyme dont le capital est
entièrement souscrit par l’Etat. Cette société a pour objet l’exploitation et la vente des tabacs.
Par la suite, la Régie des Tabacs a connu une vaste extension quand à son infrastructure, ses
équipements productifs, son facteur humain, ses centres de culture et son réseau commercial.
Plusieurs réalisations importantes méritent cependant d’être signalées :
En 1984, l’inauguration de la Manufacture d’Agadir.
En 1994, un projet technologique sans précédent fut entrepris par l’inauguration de la
manufacture d’Ain Harrouda.
En 1995, l’inauguration du centre de battage à El Moudzine .
En 2003, la privatisation de 80% du capital de la Régie des Tabacs par la société franco-
espagnol Altadis.
En 2006, l’acquisition du 20% du capital restant de la Régie des Tabacs par la société
franco-espagnol Altadis ; à la fin du 2006, la mise en place du SAP au lieu de l’ancien
système d’information BPCS.
Au début de 2007, changement de la dénomination de la Régie des Tabacs devenue
ALTADIS Maroc.
N° de patente 34450800
Téléphone 022 85 90 00
Fax 022 28 53 69
E-mail Altadismaroc@altadis.com
Section 3 : Organisation.
L’organigramme d’ALTADIS MAROC se présente comme suit :
Implantation géographique :
27 Centres de Distribution :
Le Système Reporting Groupe peut être définit comme étant un système normalisé de
remontée de l’information essentiellement comptable, financière et budgétaire après synthèse
et tri.
Un Système Reporting Groupe permet de :
Répondre aux besoins de groupe en termes d’information en produisant des états
conformes aux normes du groupe.
Produire des informations qui donnent une vision de l’organisation dans son ensemble
(généralement sous forme de compte de résultat).
Comparer les réalisations et les prévisions.
Identifier les causes des écarts et définir les actions correctrices.
Calculer et analyser les indicateurs de performance.
Un Système Reporting Groupe a, par conséquent, un double objectif :
1. Disposer d’informations (pour le groupe et pour des besoins internes) sur les réalisations
des différentes entités et pouvoir agréger ces informations pour disposer d’une vision globale
des réalisations de l’organisation.
2. Utiliser ces informations pour des besoins de contrôle budgétaire et de comparaison, mais
aussi pour des besoins de mesure de performance.
Le Système Reporting Groupe constitue la synthèse de la phase du contrôle du processus
contrôle de gestion, il est organisé selon le schéma suivant:
Le Système Reporting Groupe est un processus et non un état. Par conséquent, étudier le
Système Reporting Groupe consiste à étudier les mécanismes et les procédures permettant
de fournir l’information demandée au niveau supérieur.
En revanche, le Système Reporting Groupe s’appuie sur des états, ou produit des états, qui
peuvent revêtir des formes multiples, mais qui font tous référence à des indicateurs. Ces
indicateurs peuvent être sous forme monétaire, ou exprimés en termes de volume ou, encore,
correspondre à des facteurs qualitatifs.
L'ensemble des travaux permettant d'atteindre les objectifs du Système Reporting Groupe,
sont réalisé selon une planification précise définie pour chaque clôture mensuelle par les
responsables du Département Contrôle de Gestion d'ALTADIS Maroc. Par conséquent les
responsables du Système Reporting Groupe sont tenus de respecter les deadlines convenus
pour la production des différents composants du Reporting.
Dans cette partie, sera présenté le Système Reporting Groupe d'ALTADIS Maroc.
Chaque composante du système sera présentée indépendamment en commençant par
l'exposé des principaux apports et aspects de la théorie en la matière et passer par la suite à
l'illustration de la théorie à l'aide d'un cas pratique, qui est celui d'ALTADIS Maroc.
Par conséquent cette première parte sera structurée de la façon suivante: Pour chaque
composante du Système Reporting Groupe sera présenté:
Dans un premier temps, le cadre théorique.
Dans un deuxième temps, la présentation du cas pratique d'ALTADIS Maroc.
Il fut un temps où les entreprise ne se préoccupaient peu de leurs coûts, la priorité était
ailleurs produire à tous prix en quantités suffisantes pour satisfaire la demande. Ce temps là
est révolu. Les entreprises ont pu reconstruire ce qu’ont détruit les guerres, en mettant en
œuvre des équipements et des outils de production modernes et productifs, qui leur ont
permis d’inonder les marchés, à tel point qu’elles n’arrivent plus à écouler toute leur
production. Parallèlement, le consommateur est devenu capricieux et exigeant sur la qualité et
le prix, avec des besoins sans cesse variés. Le sens du pouvoir a été inversé : l’entreprise ne
peut plus vendre n’importe quoi au prix qu’elle veut, elle doit produire ce que le client
demande, avec les attributs, la qualité et les prix que lui impose le marché et la concurrence.
Cette évolution n’a fait que s’accentuer ces dernières années, sous l’effet de la mondialisation
et de la globalisation des marchés, avec comme leitmotiv la compétitivité. Pour être
compétitive, l’entreprise doit s’adapter aux conditions du marché en offrant des produits et
des services qui, à qualités comparables, doivent être sans cesse moins chers que ceux de la
concurrence à l’échelle internationale et pas seulement nationale. Pour cela, elle doit mettre à
niveau sa gestion, en mettant entre autres, de maîtriser ses coûts.
Le contrôle de gestion a considérablement évolué en termes de méthodes utilisées mais aussi
en tant que concept. A l’origine, il apparaissait comme un instrument de management des
marges voire de rentabilité.
Les missions du contrôle de gestion évoluent avec celles de la collectivité et ses objectifs sont
de développer une assistance au pilotage pour :
Ainsi, pour un contrôle de gestion efficace, de nombreux facteurs sont pris en considération:
la technologie, la taille, la diversité des activités, la complexité des activités, leurs interactions,
l’existence d’un référentiel externe, la culture du personnel et dirigeants, la réversibilité des
choix, la nature des risques encourus, etc. Mais surtout, un contrôle de gestion efficace ne
saurait exister sans un système d’information fiable et adapté.
En effet pour permettre la maîtrise des coûts, le contrôle de gestion a besoin d’informations
comptables rapides, pertinentes et permanentes. La comptabilité générale et la comptabilité
analytique constituent une source d’informations permanentes mais pas nécessairement
disponibles à temps, pertinentes et adaptées aux besoins des gestionnaires et des décideurs.
Un diagnostic du système d’informations comptables s’impose donc pour savoir dans quelle
mesure il permet de satisfaire les besoins du contrôle de gestion.
Il est vari que les nouveaux systèmes de comptabilité générale sont beaucoup plus proches
des préoccupations des gestionnaires que ne l’étaient leurs ancêtre, mais leurs préoccupations
premières restent les mêmes et ne peuvent coïncider totalement avec les préoccupations du
contrôle de gestion, en effet :
La préoccupation première de la comptabilité générale reste la satisfaction des besoins des
partenaires de l’organisation : Fisc, Banques, actionnaires, Clients, Fournisseurs, etc. ses
documents de base sont réglementés pour servir de référence en cas de litige avec ces
partenaires. La forme et les procédures de fonctionnement de cette comptabilité restent
donc figées et ne peuvent s’adapter aux besoins des gestionnaires qui reposent sur des
particularités.
La comptabilité générale adopte le principe de la partie double avec des règles de
comptabilisation et d’évaluation dictées par le législateur. Elle doit traiter chaque détail et
aboutir à des résultats précis au centime près. Mis a part le fait que les détails noient
généralement l’essentiel et n’intéressent pas forcément les gestionnaires, il n’en reste pas
moins que la comptabilité générale reste un système lourd et lent que quel que soit par
ailleurs son système de traitement, informatisé soit-il.
La comptabilité générale, même dans ses dernières versions aménagées, reste
fondamentalement une méthode d’analyse des charges par nature, or ce sont les autres
types d’analyses qui intéressent le plus le gestionnaire, comme par exemple l’analyse par
variabilité, l’analyse par fonction ou l’analyse par centre de responsabilité, etc.
Enfin, et c’est là l’handicap majeur, la comptabilité générale considère l’entreprise comme
une boîte noire. Elle comptabilise les charges (inputs) et les produits (outputs), tout en
ignorant les flux internes qui permettent d’expliquer la formation des coûts et des
Le système budgétaire est un outil de gestion qui est nécessairement spécifique à chaque
organisation. Tout système budgétaire doit remplir doit remplir certaines conditions pour
servir les besoins du contrôle de gestion:
Etre en ligne avec la stratégie.
Constituer un chiffrage des objectifs.
Adopter une analyse pertinente des produits et des charges au regard du contrôle de
gestion.
Etre décentralisé et participatif par centre de responsabilité.
Etre basé sur un découpage par centres de responsabilité compatible avec le plan
comptable de la comptabilité analytique.
Intégrer les standards de gestion.
Permettre l'évaluation relative de la performance.
Faire l'objet d'un suivi régulier avec le calcul et l'analyse des écarts significatifs pour le
contrôle de gestion.
Donner lieu à des décisions correctives efficaces.
Ne pas être rigide.
Etre informatisé.
A. La qualité de l'information:
B. Degré d’automatisation :
Un bon système d’information du contrôle de gestion doit être caractérisé par un degré
d’automatisation très poussé, ceci permettra de réduire le temps du traitement des
informations comptables généralement lourdes et fastidieuses et d’augmenter le temps
consacré à l’analyse.
Un système d’information du contrôle de gestion doit intégrer un ensemble important
d’applications et de modules permettant d’alléger le travail et les tâches des utilisateurs et
rendre son utilisation souple et facile.
Le marché offre chaque jour des systèmes d’information de plus en plus développés pour
répondre aux besoins des entreprises.
Un bon système d’information pour le contrôle de gestion doit prévoir des contrôles
automatiques de la cohérence entre ce qui est saisi par les opérateurs avec les règles de
gestion, ces contrôles auront pour conséquence d’augmenter la fiabilité des informations
contenues dans le système d’information et utilisées pour les besoins du contrôle de gestion
et par conséquent l’efficacité de ce dernier. Les méthodes de contrôles utilisées doivent être
pertinentes pour répondre aux objectifs du contrôle et couvrir l’ensemble du domaine.
Les modules ou applications du système ne doivent pas être nombreuses pour juger de la
fiabilité du système d’information, mais elles doivent prendre en considération les
caractéristiques spécifiques à l’entreprise, la nature des flux d’information, et les
caractéristiques et exigences des utilisateurs.
Fondée en 1972, SAP est le premier fournisseur mondial de solutions business collaboratives
pour toutes les industries.
SAP est le premier fournisseur mondial de logiciels inter-entreprises, et le troisième
fournisseur mondial de logiciels. L’histoire de SAP est riche en innovation et en croissance
qui fait de SAP un véritable leader. SAP met au service de ses clients un réseau mondial de
compétences, de processus et de produits, garantissant leur réussite. SAP a capitalisé sur son
expérience étendue pour proposer à ses clients la plate-forme SAP Business Suite, la gamme
de solutions logicielles d'entreprise adaptée à l'économie actuelle.
SAP permet de rassembler au sein d’un même produit les différents flux financiers d’une
entreprise. Généralement une entreprise lambda est alimentée en flux financier par :
Les uns sont plus ou moins reliés aux autres, et s’alimentent par un système de base
communicant.
Comptabilité
Finance
Controlling
Module comptabilité:
Le module comptabilités se compose des applications suivantes:
Comptabilité générale. Comptabilité immobilisations.
Comptabilité client. Comptabilité bancaire.
Comptabilité fournisseurs. Comptabilité de la paie
Comptabilité taxes. Comptabilité Stock
Le module comptabilité est considéré comme un module obligatoire de part les données
légales qu’il agrège et restitue. Il est le passage de toutes les écritures réelles provenant des
achats ou des ventes. Il est la porte d’entrée des mouvements réels avant l’arrivée des données
dans le contrôle de gestion. Il apporte l’information de la nature de dépenses qui est un axe
majeur d’analyse dans le contrôle de gestion.
Module Controlling (contrôle de gestion):
Le contrôle de gestion dans SAP peut se décliner en 5 grandes composantes :
L’analyse des produits, voire du compte de résultat
C'est une méthode de budgétisation participative par centre de responsabilité. C'est une
approche "bottom-up", les budgets étant proposée à partir du bas de l'échelle hiérarchiques
par les opérationnels sur la base des objectifs, selon une double analyse des frais: par centre et
par poste budgétaire conformément au plan comptable budgétaire. L'analyse par variabilité
est également souvent adoptée par les responsables pour augmenter la précision de leurs
prévisions budgétaires.
Elle est utilisée dans les entreprises bien structurées, pratiquant la direction participative par
objectif avec délégation de responsabilités, et disposant d'une fonction contrôle de gestion.
des objectifs globaux fixes pour l'entreprise. Les budgets ainsi proposés sont ensuite négociés
avec la direction et arrêtés d'un commun accord. Une fois arrêtés, ils deviennent une sorte de
contrat entre les deux parties (d'où l'appellation de budget contrat):
D'un côté le responsable de centre qui s'engage à réaliser les objectifs fixés conformément
aux objectifs globaux de l'entreprise.
De l'autre côté la direction s'engage à mettre à sa disposition les moyens convenus dans le
cadre du budget arrêté pour atteindre ces objectifs.
C'est une méthode qui privilégie le dialogue et la négociation pour arrêter les budgets qui
constituent un moyen de réaliser les objectifs de l'organisation. Ici le budget joue pleinement
son rôle d'outil de contrôle de gestion. Il fait participer chaque responsable au processus
budgétaire avec une implication et un engagement effectifs dans la réalisation des objectifs. Il
y'a une délégation de responsabilité de fait de toutes les décisions et actions qui rentrent dans
le cadre du budget arrêté. Par exemple un responsable aura la pleine liberté d'engager des
actions et d'effectuer des dépenses tant qu'elles ne sortent pas de cadre budgétaire.
C'est une méthode qui consacre la démocratie dans la gestion. C'est aussi probablement la
méthode qui se marie le mieux avec les principes modernes du contrôle de gestion pourvu
que l'analyse de base des frais au niveau de chaque centre soit pertinente et conforme à la
réalisation des objectifs globaux.
De nombreux groupes demandent ainsi aux sociétés de remplir une liasse qui a le double
objectif de faciliter l’édition d’un compte de résultat consolidé et de permettre un contrôle
budgétaire mensuel. Tous les mois, les contrôleurs de gestion des sociétés du groupe doivent
assurer ce Reporting avec une procédure plus lourde en fin de trimestre si certaines
informations spécifiques à la consolidation sont alors demandées.
Dans une approche de l’organisation par les processus, il apparaît essentiel de disposer
d’indicateurs permettant de mesurer l’activité réellement réalisée et, par voie de conséquence,
capables d’identifier l’évolution de la productivité réalisée par l’entreprise ainsi que des
indicateurs de mesure du volume des ventes par article, par canal distribution….
Les états Reporting jouent un rôle important aussi bien pour la société filiale elle même, que
pour sa maison mère ou même pour les tiers.
Le premier destinataire des états Reporting Groupe établi par Le département contrôle de
gestion est la direction générale.
Celle ci utilisera les états Reporting pour comparer les résultats réalisés aux objectifs fixés, au
budget et au forecast ou Budget actulisé.
La comparaison entre le Reporting, budget et forecast permet à la direction de la société de :
Identifier les dépassements budgétaires devant faire l’objet d’analyse et de suivi.
S’assurer que tous les postes sensibles sont contrôlés.
Mesurer l’effet des actions correctives antérieurement engagées.
Le Reporting établi par la société filiale est généralement adressé au service controlling de la
maison mère.
Ledit service est chargé de :
D’autre part, les auditeurs externes constituent le principal utilisateur externe du Reporting
Groupe dans la mesure où ils sont amenés, au moins une fois par année, à donner une
opinion sur le Reporting de la filiale adressé à sa société mère.
L’établissement des états Reporting nécessite des préalables permettant d’établir des états
dans les délais requis et répondant aux besoins des différents utilisateurs.
Il s’agit notamment d’une organisation et de procédures comptables efficaces ainsi qu’un outil
informatique adapté et bien paramétré.
Préciser les normes comptables choisies par le groupe pour l’établissement des états
financiers, c’est à dire le référentiel comptable (US GAAP, IFRS.…).
Donner des explications sur le mode d’application de ce référentiel pour les différentes
opérations effectuées par le groupe avec notamment une adaptation aux spécificités de
son activité.
Ils comportent généralement deux grandes parties :
Une première partie définissant le champ d’application des normes spécifiant les
sociétés du groupe tenues de respecter les normes.
Une deuxième partie consacrée aux principes comptables du groupe.
La saisie du Reporting est effectué soit directement dans un logiciel installé par la maison
mère et qui permet à l’ensemble des filiales dans le monde d’introduire les données de leur
Reporting, soit, dans le cas des filiales de faible taille, via des tableaux conçus par la maison
mère (généralement sur Excel ) qui sont remplis par les services comptables et retournés par
e-mail au département comptable de la maison mère qui prend la charge de les centraliser et
les introduire dans l’application spécifique au Reporting.
Dans le cas de la plupart des filiales le département contrôle de gestion est tenu donc de
produire le Reporting suivant le format communiqué par la maison mère. Les logiciels utilisés
sont généralement des logiciels standards.
Le logiciel à utiliser doit par conséquent simplifier la réalisation des retraitements et dans ce
cadre, il doit permettre une communication avec d’autres programmes notamment « Excel »
en vue de faciliter le traitement des données comptables pour les besoins du Reporting.
En plus des conditions requises pour le logiciel à utiliser celui ci doit être bien paramétré pour
éviter toute discordance au niveau des états comptables locaux et ceux destinés à la
Un plan de comptes bien aménagé permet un gain de temps considérable et donc une
amélioration de la productivité.
Les principales adaptations du plan des comptes consistent à :
Un dédoublement de certains comptes du compte de produits et charges de manière à
classer les charges par destination.
La ventilation de certains comptes de bilan par nature de charges.
La création de comptes spécifiques pour permettre un suivi demandé par le client.
La création de comptes à la classe 9 du plan comptable marocain pour permettre de
comptabiliser les opérations de retraitement et de comptes à la classe 9 du plan
comptable Reporting en tant que correspondants des comptes marocains non utilisés
par le plan comptable Reporting.
En plus des modèles des états Reporting, il y a lieu de définir les principaux indicateurs
figurant soit directement dans les états Reporting soit dans des états séparés.
Une définition précise de ces indicateurs ainsi que la méthode de leur calcul est généralement
donné dans le guide d’établissement des états Reporting.
Dans ce cadre, le responsable d’établissement des états Reporting doit paramétrer
l’application comptable de manière à pouvoir calculer ces indicateurs et justifier les éléments
qu’ils intègrent.
La production par l’entreprise marocaine d’états Reporting répondant aux normes du groupe
nécessite la mise en œuvre d’un processus de traitement précis, permettant la tenue d’une
double comptabilité, l’une conforme aux normes marocaines et l’autre conforme aux normes
du groupe.
Le processus suivi pour la préparation des états Reporting consiste généralement à :
Saisir les opérations comptables de l’exercice dans les comptes du plan comptable
marocain dans le respect de la réglementation comptable marocaine.
Editer la balance suivant les comptes marocains.
Convertir les comptes marocains en comptes américains via une matrice de passage.
Enregistrement des écritures de retraitement.
Etablir une correspondance entre les comptes de la balance et les états Reporting.
Editer les états Reporting.
Le processus peut être synthétisé en 4 phases essentielles :
La mise en place d’une matrice de passage du plan comptable marocain au plan comptable
conforme aux normes du groupe tel que préconisé par la maison mère (rappelons que les
normes internationaux n’imposent pas un cadre comptable précis) nécessite de :
Concevoir un plan comptable marocain (conforme au CGNC) avec un niveau de
précision permettant de faciliter la production d’informations nécessaires au Reporting.
Ainsi, si les besoins du Reporting nécessitent une information plus détaillée que celle
donnée par le plan comptable marocain, il y a lieu de prévoir des subdivisions permettant
de produire le niveau de détail nécessaire.
A coté du plan comptable marocain, la société doit concevoir un plan comptable
Reporting conforme à celui utilisé par la maison mère.
Etablir une correspondance entre le plan comptable marocain et celui Reporting.
La saisie des opérations comptables de l’exercice est effectuée conformément aux règles
prévues par le CGNC, étant entendu que le logiciel comptable doit permettre la conversion
automatique des écritures passées selon le plan comptable marocain, pour l’enregistrement
des opérations en parallèle selon le plan comptable conforme aux normes du groupe.
Le retraitement des opérations est effectué a posteriori, généralement à l’occasion des arrêtés
des comptes. Dans ce cadre, il convient de :
Editer la balance et le grand-livre suivant les comptes marocains.
La préparation des états Reporting peut alors s’effectuer sur la base d’une comptabilité en
bonne et due forme et suivre le processus suivant :
Edition des journaux, grand-livre et balances conformes aux normes du groupe.
Etablissement d’une table de correspondance entre les comptes de la balance et les
états Reporting: Nous rappelons qu’en l’absence d’un cadre comptable rigide et d’états
de synthèse normalisés, le passage de la balance aux états Reporting doit être effectué
en tenant compte des règles de présentation propre à chaque groupe international.
Edition des états Reporting.
Etablissement d’un tableau de comparaison entre les états de synthèse marocains et
les états Reporting, faisant ressortir les différences de retraitement, afin de s’assurer de
la cohérence globale des redressements opérés et permettant leur analyse.
La présentation des états Reporting doit être définie en fonction des normes retenues, des
règles du groupe et des soldes intermédiaires que la société souhaite pouvoir suivre.
La forme et la présentation des états Reporting, ainsi que leurs appellations et les soldes qu'ils
contiennent varient selon les normes adoptées par les groupes (IFRS, US GAAP…), mais
aussi selon les besoins en terme d'information et le cadre comptable qu'ils adoptent.
En général, quelque soit les normes adoptées par le groupe, les états Reporting comprennent:
Un bilan ou Actif/Passif. Le tableau des flux de trésorerie.
Un compte de résultat. Les annexes ou les documents de
A. Le bilan.
Les difficultés pratiques liées à l’élaboration du bilan aux normes du groupe à partir d’un bilan
marocain trouvent leur origine dans les différences entre l’approche marocaine et celle des
normes du groupe.
Pour l’établissement d’un bilan selon les règles et usages du groupe, il y a lieu de suivre la
démarche suivante :
Identifier les éléments significatifs qui seuls devront faire l’objet d’une rubrique
séparée au niveau des comptes Reporting.
Définir un format et une structure de bilan qui soient adaptés aux caractéristiques de
l’entreprise et respectant les règles générales de présentation.
Choisir les intitulés des comptes appropriés.
Etablir une grille de passage entre la balance des comptes Reporting et le bilan aux
normes du groupe.
B. Le compte de résultat.
Le compte de résultat tient une place prépondérante dans les états Reporting. Son
architecture s’appuie sur la comptabilité analytique. Il distingue les produits et les charges des
activités d’exploitation de ceux des activités hors exploitation.
Le passage d’un compte de produits et charges marocain au compte de résultat aux normes
du groupe consiste à établir une correspondance entre les différents comptes des classes 6 et
7 du plan comptable marocain à l’une des rubriques du compte de résultat aux normes du
groupe. Un certain nombre de ces affectations est obtenu par la comptabilité analytique de
l’entreprise notamment les charges entrant dans le coût des ventes.
Le Reporting contient des données plus détaillées que le compte de résultat aux normes du
groupe. Il présente généralement les principales rubriques suivantes :
Le tableau des flux de trésorerie constitue un état faisant partie intégrante des états Repoting
envoyés par la filiale à sa maison mère.
Ledit état analyse la variation de la trésorerie de l’entreprise en faisant apparaître :
Les flux de trésorerie générés par les investissements constitués par les remboursements
des prêts accordés par l’entreprise, les produits de cession des actifs immobilisés ainsi que
les prêts accordés et les acquisitions des immobilisations.
Les flux de trésorerie générés par les activités de financement constitués par les
augmentations de capital et les emprunts à court et moyen terme ainsi que les dividendes
payés et le remboursement des emprunts.
Les flux de trésorerie générés par les activités courantes (ou d’exploitation) constitués par
les encaissements des ventes de biens et services, les produits des prêts accordés, les
dividendes et autres produits des investissements financiers ainsi que les décaissements
relatifs au paiement des biens et services, ceux liés au paiement du personnel ainsi que les
frais financiers des dettes de l’entreprise.
D. Les annexes.
Elles ont généralement pour objet de préciser les options choisies ou les événements
particuliers ayant une influence sur la présentation. Cependant, elles restent moins détaillées
que celles accompagnant les comptes annuels.
Les états financiers et l’information comptable ne sont pas définis de la même façon dans le
référentiel international. Ces derniers comprennent désormais le bilan, le compte de résultat, le
tableau de flux de trésorerie, l’annexe et « tout autre document utile à la compréhension des
comptes » comme le bénéfice par action pour les sociétés cotées. Quant à l’information
comptable, elle doit être :
« Intelligible » : son lecteur doit pouvoir se forger une opinion sur l’activité de l’entreprise
à la simple lecture des informations comptables,
« Pertinente » : les informations doivent permettre au lecteur de prendre des décisions
économiques appropriées sur le futur de l’entreprise,
« D’une importance relative » : une information comptable ne doit être divulguée que si
et seulement si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision. Ce seuil de signification
(langage usuel des auditeurs financiers) dépend du jugement du professionnel. Par exemple,
une baisse de l’activité économique de l’entreprise peut-être importante en volume mais non
significative par rapport au chiffre d’affaire généré par le groupe.
« Fiable », utilisée sans risque d’erreur. La fiabilité repose sur quatre principes
fondamentaux : la neutralité, l’apparence juridique, la prééminence de la réalité économique sur
l’apparence juridique et le respect de l’image fidèle...
b. Les hypothèses de base des principes comptables
Le cadre conceptuel précise que les états financiers, pour répondre à leurs objectifs, doivent
être préparés sur la base de deux fondements :
La comptabilité d’engagement : Selon cette base, les effets des transactions et autres
évènements sont comptabilisés quand ces transactions ou événements se produisent quelle
que soit la date de leurs règlements : Les charges et les produits sont comptabilisés sur leur
exercice de naissance même s’ils seront réglés lors d’un exercice social ultérieur.
La continuité d’exploitation: Les états financiers doivent être établis selon l’hypothèse
que l’entreprise est en situation de continuité d’exploitation : l’entreprise prévoit de
poursuivre ses activités et na pas l’intention de les arrêter ou de les réduire. Cependant, la
direction peut envisager le cas de cessation d’activité ou de liquidation si cela représente la
seule solution réaliste. En outre, lorsque la direction prend conscience d’incertitudes
significatives liées à des événements ou à des conditions particulières susceptibles de jeter
un doute de la capacité de l’entreprise à poursuivre son activité, elles doivent être
indiquées. Aussi, quand les états financiers ne sont pas établis sur une base de continuité
d’exploitation, ceci doit être signalé, ainsi que la raison pour laquelle l’entreprise n’est pas
considérée comme étant en situation de continuité d’exploitation.
Le compte de résultat fournit des informations sur la performance. Les éléments qui sont liés
à l'évaluation de la performance dans le compte de résultat sont les produits et les charges.
Le cadre conceptuel de l'IASB définit les produits comme des accroissements d'avantages
économiques, sous forme d'entrées ou d'accroissement d'actifs, ou de diminution de passifs
qui pour résultat l'augmentation des capitaux propres autres que les augmentations provenant
des apports des participants aux capitaux propres.
Les charges sont définies comme des diminutions d'avantages économiques sous forme de
sortie ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour résultat de
diminuer les capitaux propres autrement qui par les distribution aux participants aux capitaux
propres.
Le compte de résultat peut être présenté avec une classification des charges soit par nature
soit par fonction (destination).
Sans entrer dans les détails des normes comptables internationales, on peut dire en guise de
synthèse que les normes IFRS n'imposent pas une présentation type du compte de résultat,
néanmoins, l'entreprise doit présenter une analyse selon une classification établie par nature
ou par fonction, des charges dans l'entreprise. En plus des montants obligatoires définis par
la norme, les entreprises peuvent faire figurer au compte de résultat des rubriques
supplémentaires, afin d'améliorer la communication financière.
ALTADIS Maroc présente une analyse selon une classification par fonction des charges.
La méthodes des charges par fonction est la plus utilisée par les pays anglo-saxons, elle
permet de faciliter la lecture du compte de résultat par les utilisateurs.
Les entreprises qui présentent leur compte de résultat par fonction sont amenées à faire
apparaître un indicateur de performance, l'EBITDA. Cet indicateur est proche de l'EBE.
Le produit des activités ordinaires: Le produit des activités ordinaires (revenue)
correspond aux ventes des biens, prestation de services, les ventes sont enregistrées dans
le compte de résultat lorsque les risques et les avantages importants inhérents à la
propriété des biens sont transférés à l'acheteur.
Le coût des ventes: Le coût des ventes correspond aux charges relatives aux ventes
c'est-à-dire le coût d'achat des marchandises ou le coût de production des produits
vendus. Le coût des ventes est calculé différemment suivant que l'entreprise a une activité
commerciale et/ou de production. Les variations de stocks sont incluses dans le coût de
ventes.
Un solde essentiel: la marge brute. Dans le compte de résultat par fonction, la
première partie de celui-ci est consacrée au calcul de la marge brute.
La marge brute s'obtient par différence entre les ventes ou les produites des activités
ordinaires (revenue ou sales), et le coût des ventes (cost of goods sold).
Autres produits opérationnels: Il s'agit des produits opérationnels qui ne relèvent pas
des activités courantes.
Coûts commerciaux: Ce poste regroupe généralement les salaires des vendeurs, les frais
de publicité.
Charges administratives: On regroupe dans ce poste, entre autres, les salaires et les
amortissements liés à l'administration.
Autres charges opérationnelles: Il s'agit des charges opérationnelles qui ne relèvent pat
des activités ordinaires ou courantes.
Le résultat opérationnel: Le résultat opérationnel (operating income ou operating
profit) ou profit d'exploitation se calcule en ajoutant à la marge brute les autres produits
opérationnels et en enlevant les autres charges opérationnelles ainsi que les charges
administratives et les coûts commerciaux. Etant donné que les normes internationales
n'obligent pas les entreprises à inscrire des postes spécifiques concernant les charges liées
à l'exploitation (operating expenses), ces postes peuvent être différents suivant les
entreprises. On retrouve généralement les charges liées au marketing et à la distribution
(Marketing and sales), les charges d'administration et les frais généraux (General and
administration), pour les entreprises ou la recherche occupe une part importante, un poste
recherche et développement est généralement présent (Research and development).
La Gross Margin des produits vendus est calculée par produit pour la BU Cigarette et la BU
Logistique.
La Gross Margin par produit est globale et non unitaire.
Le tableau ci-après présente le détail du calcul de la Marge brute :
Données Explications Formules de Calcul
Calculées
C’est le prix de vente TTC payé par le Si Unité PVP = Paquet :(Volume*PVP
consommateur final. Paquet)/Contenance
Les produits sont vendus soit en paquet
CA TTC soit à l’unité, les prix de vente TTC sont
ainsi soit par paquet soit par unité. Cette Si Unité PVP = Unité : Volume * PVP
distinction est présente aussi au niveau
des formules de calcul du CA TTC.
ALTADIS Maroc accorde à ses débiteurs
des remises sur ses produits pour les
encourager à commercialiser les marques
ALTADIS et accroitre leur fidélité. CA TTC – (Volume /
Remise Le taux de remise accordée au débiteur : Contenance)*Vignette*Remise
5, 6,7 et 23% pour les produits vendus au
MAROC.
Vignette C'est une taxe payée par les (Volume/Contenance)*Vignette
consommateurs du Tabac.
Les produits vendus au MAROC paient [(CA TTC – Remise – Vignette) /
TVA une TVA de 20%. (1+TVA)] * TVA
Les produits vendus au Maroc paient la (CA TTC – TVA)*TIC
TIC TIC 25, 59.4%
La Gross Margin, les G&A et les A&P ne constituent pas évidemment des seules composantes
du compte de résultat d’ALTADIS Maroc, les autres produits et charges constituant les autres
lignes du P&L sont aussi calculées d’une façon distinguée pour compléter le P&L.
Les autres lignes du P&L ou les R&A sont :
R&A Explications
Other op. income Il s’agit des autres produits d’exploitation
Other op. expenses Il s’agit des autres charges d’exploitation
Non incorporable costs Les charges non incorporables
Subactivity La sous activité
Financial revenues Les produits financiers
Financial expenses Les charges financières
Restructuring plans Les plans de restructuration
Capital gains Les plus ou les moins values réalisées sur les cessions des
éléments de l’actif.
Miscellaneaous extraord. Result Le résultat des opérations non courantes
Le détail des autres lignes du P&L n’est pas toujours connu, c'est-à-dire qu’il n’existe pas une
liste exhaustive des composantes de chaque ligne, les produits et les charges sont affectés selon
leur nature à la ligne correspondante.
D. Les retraitements :
Ces retraitements concernent les divergences qui existent entre le référentiel marocain et les
normes du Groupe. Il s'agit en effet de trois catégories de retraitements:
Les retraitements correspondant à des divergences permanentes entre les comptes
marocains et ceux américains et qui consistent à annuler les opérations enregistrées dans
certains comptes locaux ou les reclasser dans d’autres comptes.
Les retraitements qui consistent à modifier les soldes de certains comptes locaux en vue
de s’aligner sur les normes de la maison mère.
Les retraitements qui consistent à créer de nouveaux comptes permettant d’enregistrer
des opérations dont le traitement selon les règles locales est très différent de celles de la
maison
Comme c'est déjà exposé dans les paragraphes précédents, le compte de résultat d'ALTADIS
Maroc est un compte de résultat par fonction. Le P&L ou Profits and Losses normalisé du
Groupe ALTADIS est présenté sous la forme suivante:
VOLUMES NON
Volume des produits Hors Tabacs
TABACS
Phone cards
Cigarettes paper il s'agit des volumes des
produits hors tabac
Muassel distribués par ALTADIS
Stamps
CA Economique
Retraitements Consolidé –
Corporate taxes
La charge d'IS éventuels Retraitements
Le P&L comporte plusieurs soldes intermédiaires, ce sont des soldes très importants et des
indicateurs de performance qui ont pour but d'augmenter la pertinence de l'information
communiquée par compte de résultat.
Les soldes et les indicateurs du compte de résultat d'ALTADIS Maroc sont présentés dans le
tableau ci-après:
Solde
intermédiaire Définition Formule de calcul
IFRS Revenu Ou les Net Sales, c'est le CA hors Distribution Net Sales + des Non
taxes et remises. Tobacco Net Sales + Net Sales
C'est les produits nets des ventes. Internal
CA Economique C'est le CA réalisé aoprés déduction IFRS Revenes - Cost of distributed
des coûts d'achats des produits products - cost of Non Tobacco
vendus en l'état (Tabac et Hors product
Tabac).
IFRS Gross La marge brute, c'est le CA IFRS Reveues - Cost of distributed
Margin réellement encaissé après déduction products - Cost of Non Tobacco
de tous les coûts. product - Cogs - Other costs &
revenues
Recurring operating IFRS Gross Margin -
profit Le résultat récurrent opérationnel : sales&Marketing - Research
c'est le résultat des activité expenses - G&A - Other op. income
récurrentes liées à l'exploitation. & expenses
Non recurring Op. Le résultat non récurrent Restructuring plans + Capital gains
Profit opérationnel: c'est le résultat des + Miscellaneaous extraord. Result
activités non récurrentes liées à
l'exploitation.
Operating Profit Le résultat opérationnel ou Recurring operating profit + Non
d'exploitation. recurring Op. Profit
EBITDA C'est le résultat sans la prise en Operating Profit - Non recurring
compte des frais financiers et de Op. Profit
l'amortissement
Net income before C'est le résultat avant impôt. Operating Profit augmenté du
taxes résultat financier
Net profit or loss Le résultat net (bénéfice ou perte) Net income before taxes -
Corporate taxes
La BU cigarette constitue l'activité de production de tabac effectuée localement dans les unités
industrielles.
La BU logistique a pour mission la distribution des produits tabacs et hors tabac, les produits
tabacs sont soit acquis de la BU Cigarette, soit importés, soit des marques du groupe, les
produits hors tabacs sont commercialisés par ALTADIS et acquis auprès des fournisseurs.
Les éliminations concernent les opérations effectuées entre les 2 BU il s'agit de:
L'élimination de la marge sur stock des produits vendus par la BU Cigarette à la BU
Logistique.
Les écritures InterBU (Cessions internes)
P&L de la BU Cigarette : Ce P&L ne concerne que La BU Cigarette, il présente ainsi le
résultat réalisé par la BU Cigarette à l'occasion de la production et de la vente des cigarettes et
cigares à la BU Logistique. Il a la même forme mais certaines rubriques restent vides.
P&L de la BU Logistique : De la même façon, est établie aussi un P&L propore à la BU
logistique qui se charge de la commercialisation de l'ensemble des produits ALTADIS q"ils
soient des produits achetés de la BU Cigarettes, des produits importés, des marques du groupe,
ou des produits hors tabacs distribués par ALTADIS. Ce P&L fait ressortir ainsi le résultat de
la BU logistique.
P&L consolidé d’ALTADIS Maroc : La production du P&L consolidé de ALTADIS
Maroc suppose l'élimination des opérations inter BU, il s'agit en effet des refacturations
réalisés entre la BU Logistique et la BU Cigarettes.
Les opérations inter BU ou intercos à éliminer sont:
Non incorporable costs
Distributed Product Subactivity
Finished Product Structure Costs
Distributed Altadis Product Advertising & Promotion
Net Sales Internal Logistique G&A allocated
Les prestation de services fournies
Les produits vendus par la BU par une BU à l'autre et qui
Cigarettes à la BU Logistique constituent des charges pour l'une ou
par catégorie. l'autre BU.
A. Définition et objet:
Dans les organisations, le suivi des réalisations est obtenu en confrontant les données
constatés (ou réelles) à des valeurs de référence préétablies (ou données prévues). Les écarts
constituent ainsi des indicateurs privilégiés pour le contrôle de gestion.
Un écart est calculé par la différence entre une donnée constatée et une donnée préétablie:
Il est généralement convenu dans les ouvrages qui traitent de cette question de contrôle
budgétaire de retenir la première formule, l'important étant de savoir interpréter l'écart
obtenu soit par la première ou la deuxième formule.
Interprétation des écarts:
Ecart = Réel – Prévu
Par convention un écart sera calculé de la manière suivant:
Les écarts peuvent provenir soit des recettes (écarts sur les ventes ou sur les recettes de façon
générale), soit des dépenses (écarts sur les coûts) ou des deux à la fois (écarts sur les marges et
résultats) :
Les écarts sur les coûts ou écarts sur les dépenses, qui concernent toutes les charges et
toutes les fonctions et centres de l’entreprise.
Les écarts sur les revenus ou écarts sur les recettes, qui concernent souvent le
commercial, et les centres de profit et de recettes quand l’organisation dispose de centres de
profits indépendants ou de « business units ». Pour l‘entreprise, les ventes représentent
généralement le poste essentiel de calcul de ces écarts.
Les écarts sur les marges ou écarts sur les recettes, qui constituent une résultante des
écarts précédents. On pourrait les calculer soit au niveau global de l’entreprise par produit,
L'analyse des écarts consiste à décomposer chacun d'entre eux afin de:
Mettre en évidence les causes des différences constatées.
Rechercher les responsabilités.
Juger de l'ampleur du phénomène observé.
Prendre des mesures correctives appropriées si nécessaire.
Mettre en évidence un écart ne présente d'intérêt que si ce dernier est utile, fiable, actuel et s'il
obéit à une logique économique.
Utile: Tout écart doit pouvoir être compris par le responsable concerné et induire chez
lui un comportement cohérent avec les buts poursuivis par l'organisation.
Fiable: Il est dangereux de porter un jugement sur l'importance d'un écart sans faire la
part entre ce qui provient de l'incertitude des prévisions et de qui est effectivement dû au
mauvais fonctionnement du centre de responsabilité. Avant toute analyse, il convient
donc de se préoccuper de degré de fiabilité de la norme. De même une mesure des
valeurs réalisées à l'aide de procédés différents n'est pas une bonne mesure. Pour pouvoir
faire des comparaisons au cours du temps ou procéder à des évaluations d'activité
parallèle, il faut que les valeurs réalisées soient mesurées de manière homogène.
Actuel: Pour que l'écart constaté puisse être utilisable, il faut que sa mesure soit actuelle.
En outre, une mesure effectuée après un laps de temps trop long peut mener à une action
corrective mal adaptée, puisque fondée sur des observations dépassées, et conduire à des
déséquilibres plus grands.
Obéir à une logique économique: L'information a un coût. Mesurer tous les écarts
avec précision peut dans certaines circonstances être parfaitement anti-économique. Le
contrôle ne doit être entrepris que si les bénéfices que l'on en attend excèdent les coûts
qu'il implique.
De manière générale, une vente ou un coût est le produit d'une quantité par un prix ou un
coût unitaire. L'écart peut donc résulter soit (ou à la fois):
D'un écart relatif aux quantités. D'un écart relatif aux prix ou aux coûts unitaires.
Les causes de ces écarts ont elles-mêmes des origines très diverses:
Prévisions irréalistes.
Modification subite de conjoncture.
Rendements insuffisants.
Problèmes techniques liés à la vétusté des matériels.
Absence de formation suffisante du personnel.
Conditions de travail inadaptées ou fatigantes.
Mauvaises qualité des matières premières.
Hausse imprévisible de certaines charges. Etc.
L'origine des écarts détermine les responsabilités qui peuvent être:
Externes à l'organisation sans moyen d'action sur leur évolution.
Externes à l'organisation mais avec des moyens d'action pour les contrôler.
Internes à l'organisation mais externes à l'entité concernée (ateliers, services), la
responsabilité de cette dernière ne doit pas être considérée comme engagée.
Internes à l'organisation et à l'entité concernée (ateliers, services), la responsabilité de
cette dernière est alors engagée.
Les écarts doivent être rattachés à des centres de responsabilité à condition que leur
"contrôlabilité" puisse être assurée par le responsable concerné. Il s'agit de lui fournir les
moyens de suivre et contrôler ses performances. Ainsi, la gestion par les écarts doit être
conforme à la structure hiérarchique, à l'organisation fonctionnelle des services, aux
processus de production, et de commercialisation de l'organisation. Le moment et le lieu de
détection des écarts doivent être choisis avec précision.
La surveillance des écarts cherche à déceler ceux qui présentent une amplitude jugée
anormale. Cette démarche qualifiée de méthode d'exception (qui isole ce qui est hors norme),
évite de procéder à l'analyse des tous les écarts, et centre l'attention sur ceux qui justifient des
mesures correctives. Une mesure relative de l'écart fournit un moyen d'appréciation.
L'expérience et l'historique permettent en général de résoudre le problème du choix du seuil
d'intervention.
Mais il faut être vigilant, car un écart relatif important pour un coût faible ne porte pas à
conséquence. La nature de l'écart est également essentielle (celui qui met en cause la
productivité peut par exemple être jugé comme primordial). Par ailleurs, les causes de l'écart
peuvent être multiples et se compenser. Il est donc important d'étudier les écarts
élémentaires.
Pour que le calcul et l’analyse des écarts soit un outil de contrôle de gestion effectif et
efficace, il faut qu’il donne lieu à des actions correctives pertinentes. Pour cela, le contrôle
budgétaire doit obligatoirement intégrer un processus de décisions rapide basé sur les écarts.
A cette fin, on doit :
Définir à priori pour chaque type d’écart un seuil de signification qui devrait déclencher
une décision. Un bon système de Reporting sur les écarts devrait se limiter aux écarts non
tolérables et ayant un impact financier pour l’organisation. Dans le domaine industriel, la
plupart des processus de fabrication comportent des normes ou standards de fabrication
assortis de seuils de tolérance. Les entreprises sont cependant amenées à définir des normes
et seuils de tolérances spécifiques à leurs activités. Pour déterminer les seuils de signification
ou de tolérance pour les écarts, on recourt souvent à l’outil statistique.
Analyser les écarts, non pas par rapport au budget initial (budget maître), mais par rapport
au budget flexible pour neutraliser l’effet variation du volume d’activité. Les écarts entre les
budgets et les réalisations ne sont en effet significatifs en gestion que s’ils se rapportent au
même niveau d’activité que celui des réalisations (activité réelle).
Ne pas se contenter de calculer et analyser les écarts, mais en chercher les causes et situer
les responsabilités (investigations, explications, pour comprendre ce qui s’est passé).
L’approche devrait être constructive et positive (axée sur la résolution des problèmes causant
les écarts), et non punitives et négative (cherchant à endosser la responsabilité à quelqu’un).
On ne dira jamais assez que l’objectif ultime du budget n’est pas de voir juste, mais plutôt de
motiver les gestionnaires et mobiliser les efforts pour atteindre les objectifs de l’organisation.
En effet, sanctionner les gestionnaires pour les écarts aura pour conséquence la destruction
de la dynamique budgétaire.
Se demander est-ce que les écarts constatés n’ont pas une origine interne à l’amont ou à
l’aval du processus, et s’ils ont ou non des implications pour d’autres gestionnaires dans
l’organisation (phénomène d’interdépendance). Par exemple un écart sur prix d’achat des
matières, qui relève normalement de la responsabilité du directeur des approvisionnements,
peut être causé par le directeur de la production qui planifie mal ses besoins en matières et
demande des appoints d’approvisionnement à la dernière minute.
Se demander si cela risque de se produire ou non (un événement exceptionnel exogène ne
devrait pas provoquer des réactions mais encourager les gestionnaires à être prévoyants et
prudents à l’avenir). Un bon contrôle budgétaire devrait exclure les écarts, les éléments
exceptionnels (ou du moins isoler leurs effets) qui pourraient fausser le jugement des
décideurs.
Faire ressortir ce qui est en train d’être fait ou ce qui devrait être fait pour redresser la
situation, pour cela il faut impérativement associer les opérationnels au processus du contrôle
budgétaires afin que les actions soient efficaces.
Evaluer l’impact financier de chaque écart pour l’organisation (impact sur la rentabilité
mais aussi sur la trésorerie).
Prendre des décisions correctives pour redresser la situation, la réaction doit être rapide et
pertinente pour chaque écart significatif en associant les opérationnels.
Il faut bien noter que seule cette dernière tâche c'est-à-dire la prise des décisions correctives
est créatrice de valeur, les autres tâches n’ont de raison d’être que pour préparer la décision.
Elles doivent par conséquent être préparées vite pour que les décisions correctives soient
prises à temps.
Il vaut mieux avoir des résultats approximatifs rapides et utiles pour la prise de décisions, que
des résultats précis, tardifs et inutiles, car produits trop tard et non exploitées par les
décideurs.
Seuls les écarts sur coûts directs seront présentés dans cette section pour les besoins du sujet.
Etant donné que ces coûts sont directs, il est pertinent que les écarts correspondants soient
calculés pour chacun des produits auxquels ils se rapportent et analysés en écarts sur prix et
écarts sur quantités. Ces sous écarts pouvant à leur tour être analysés chacun, en deux
composantes, suivant que l’on est en présence de l’une ou les autres des situations suivantes :
Quand les coûts directs sont constitués par une ou des matières importées, donc payées
en devise, les écarts sur prix peuvent à leur tour être analysés en écarts d’inflation et écarts
de taux de change.
Quand les coûts directs sont constitués par plusieurs matières substituables, les écarts sur
quantité peuvent être analysés en écarts de structure et écarts de rendement.
Ainsi, un écart sur coût direct peut être analysé au maximum en quatre composantes selon le
schéma suivant :
Ecart de quantité :
L’écart sur quantité est donné par la formule suivante : EQ = Pp (Qr – Qp)
Ecart de prix :
Avec : EG = EQ + EP
L’écart sur quantité est donné par la formule suivante : EQ = Pp (Qr – Qp)
Dans le cas où l’entreprise désire calculer et analyser les écarts sur plusieurs matières, on peut
analyser de plus l’écart de quantité en écart de structure (ES) et écart de rendement (ER).
On remarque que l’on a simplement repris la formule de l’écart sur quantité dans laquelle on a
remplace le prix préétabli de chaque matière par le prix préétabli moyen pondéré, ici par la
quantité : (∑ (Qpi * Ppi) /∑ Qpi).
Par coûts indirects, on entend tous les coûts qui ne sont pas directement liés aux produits,
services ou commandes ; on les appelle souvent les coûts des centres, des services ou des
sections budgétaires. C’est le cas des frais d’approvisionnement, les frais de fabrication, les
frais de stockage, les frais de distribution, les frais d’administration ; les frais généraux, etc.
Pour mieux budgétiser et contrôler ces coûts indirects, on les rattache souvent à des centres
de responsabilité budgétaires en distinguant les charges fixes des charges variables, avec la
définition d’un système de facturations internes (pour les prestations inter-centres) et d’un
système de répartition avec des clés (pour l’imputation aux coûts de production des produits,
services ou commandes). Les charges indirectes peuvent être analysées en deux sortes
d’écarts :
Les écarts sur coûts indirects budgétés, ou écarts sur budget initial des coûts indirects.
Les écarts sur coûts indirects standards, ou écarts sur budget flexible des coûts
indirects.
Dans les deux cas le passage par le budget flexible est obligatoire pour évaluer les
performances de la gestion, car pour les coûts indirects l’activité réalisée coïncide rarement
avec l’activité budgétée.
L’écart global sur les revenus est obtenu par la formule suivante :
Un écart global sur les revenus peut être analysé et décomposé (en fonction de la nature des
entreprises) selon le schéma suivant :
Ecart Global sur les revenus = Ecart de quantité vendue + Ecart de prix de vente
EGR = ∑ (Qri – Qbi) Pbi + ∑ (Pri – Pbi) Qri
Ecart Global sur les revenus = Ecart de quantité vendue + Ecart de prix de vente
Par conséquent : EGR = ∑ (Qri – Qbi) Pbi + ∑ (Pri – Pbi) Qri
Par conséquent:
Dans le cas d’une activité à l’export l’écart de prix devrait être analysé pour faire ressortir
l’impact éventuel de la variation du taux de change.
L’écart Global sur les revenus est donné par :
Ecart Global sur les revenus = Ecart de quantité vendue + Ecart de prix de vente
EGR = ∑ (Qri – Qbi) Pbi + ∑ (Pri – Pbi) Qri
Par conséquent :
Ecart de prix = ∑ (Pri – Pbi) Qri
Avec :
EIVi : Ecart d’inflation à la vente du produit i.
Qri : Quantité réalisée du produit i.
Pri : Prix de vente réalisé du produit i.
Pbi : Prix de vente budgété du produit i.
Crj : Cours réalisé de la devise j.
Cbj : Cours budgété de la devise j.
L’écart d’inflation à la vente est obtenu par sommation des écarts de tous les produits.
b. L’écart de taux de change à la vente :
Pour le produit exporté i payé avec la devise j l’écart d’inflation à la vente est formulé ainsi :
Le calcul et l'analyse des écarts sur les marges et les résultats constitue la synthèse de tous les
écarts calculés en contrôle budgétaire. Par la multitude des écarts qu'elle peut occasionner,
surtout si l'on raisonne au niveau de l'ensemble de l'organisation, cette analyse peut s'avérer
complexe et nécessite une approche progressive selon un cheminement arborescent pour
appréhender globalement le processus selon la méthode de budgétisation retenue.
Une approche globale du calcul et de l'analyse des écarts en contrôle budgétaire commence
généralement par l'écart total relatif au résultat entre le budget et les réalisations, qui peut être
selon l'analyse retenue : l'écart sur la marge brute, sur la marge sur coût variable ou marge de
contribution, sur le résultat d'exploitation, sur le résultat avant impôt, ou sur d'autres résultats
dont on veut expliciter les écarts.
Dans le cas d'une analyse par variabilité, l'écart total concerne souvent la marge sur coût
variable ou marge de contribution qui est égal à la marge réelle moins la marge budgétisée.
L'écart total sur marge de contribution peut être analyser en deux composantes avec deux
formulations possibles:
Une décomposition soustractive selon un écart sur le revenu et un écart sur le coût
variable:
ET/MC = (QrPr – QbPb) – (QrCVr – QbCVb)
ET/MC = Ecart de revenu – Ecart sur coût variable
Une décomposition additive selon un écart sur Prix-Coût et un écart sur volume des
ventes:
ET/MC = (MCr – MCb) Qr + (Qr – Qb) MCb
ET/MC = Ecart sur Prix-Coût + Ecart sur volume des ventes
L'analyse peut être approfondie en plus de composantes quelle que soit l'analyse retenue.
L'analyse additive est la plus fréquente, et elle sera adoptée dans l'analyse des écarts sur les
résultats.
Ecart sur Prix-Coût= Ecart de prix de vente - Ecart de coût variable unitaire
Ecart
a. Décomposition de sursur
l'écart Prix-Coût = (Pr – Pb) Qr - (CVr – CVb) Qr
prix de vente:
Ecart sur volume des ventes = Effet revenu de l'écart sur volume des ventes –
Effet coût de l'écart sur volume des ventes.
Décomposition de l'effetvolume
Ecart sur coût dedes ventes
l'écart sur = (Qr – des
volume Qb)ventes:
Pb – (Qr – Qb)CVb
L'effet coût de l'écart sur volume des ventes peut être analysé en deux composantes:
Ecart d'efficience ou de rendement donné par:
Les écarts sur frais généraux sont calculés en comparant les frais généraux réels du mois avec
le budget actualisé dit le Last Estimate.
Les écarts sur frais généraux sont calculés pour les comptes de charges suivants:
CHARGES SUR ACHATS
ETUDES ET RECHERCHES
LOCATIONS, REDEV. CREDIT-BAIL MOBILIER
REDEVANCE POUR CONTRAT, BRVET ET MARQUE
REPARATIONS ET ENTRETIENS
HONORAIRES
TRANSPORTS (sauf transport sur achats)
PUBLICITE ET SPONSORING
CONSOMMATION NON STOCKEES (énergie)
AUTRES SERVICES EXTERIEURS
IMPOT, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES
SALAIRES ET TRAITEMENTS ET INDEMNITES
CHARGES SOCIALES
AUTRES CHARGES DE PERSONNEL
FRAIS DE RECRUTEMENT & FORMATION HORS FORM.CONTINUE
FRAIS DE FORMATION CONTINUE DU PERSONNEL
FRAIS DE DEPLACEMENT DU PERSONNEL
AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE
CHARGES SUR EXERCICES ANTERIEURS
DOT. AUX AMORTORTISSEMENTS
Ex-DOT. PROV. RISQUES ET CHARGES A CARACTERE DETTES
VAR ST PDTS FINIS-PRODUITS FINIS-REVALORISATION
REDEV. MARQUES, BREVETS, LICENCES
PRODUITS DE GESTION COURANTE
EX-REP.PROV.RISQUES A CARACTERE DETTES
ACHATS INTRA BU COS
VENTES INTRA BU COS
ECART TECHNIQUE ML
Donc pour chacun de ces comptes, sont calculés les écarts par rapport au Last Estimate.
Donc:
Ecart = Réel – Prévu = Réel du mois – Last Etimate.
Ces écarts sur frais généraux ne sont pas calculés d'une façon globale, c'est-à-dire pour
l'ensemble des frais généraux supportés par ALTADIS Maroc, au contraire, ils sont calculés
par pôle d'activités et ventilés de la même manière que dans les calculs préalables à
l'établissement du compte de résultat. Donc, pour chaque pôle, ce sont les mêmes comptes
de charges qui sont utilisés, tout d'abord pour calculer des écarts sur frais généraux globaux
consommés par le pôle, et ensuite pour la ventilation des charges.
Les pôles d'activités pour les quels sont calculés les écarts sur frais généraux sont:
Le pôle industriel. Le pôle distribution.
Le pôle commercial. Le pôle des directions de structure.
Pour le cas des charges A&P c'est-à-dire Advertising and promotion, les écarts sont calculés
par marque, de la même façon et avec la même formule.
II. Les écarts sur volume et sur les Net Sales ou Chiffres d'affaires:
Les écarts sur volume sont analysés de façon synthétique par catégories de produits faisant
partie d'une même marque en raison du nombre énorme des produits commercialisés par
ALTADIS Maroc, et ce pour alléger les calculs, en effet le détail tue l'information.
On remarque que pour les volumes, la comparaison du réel se fait avec:
Le budget Last Estimate ou LE.
Le réel de la même période de l'année dernière, et c'est une comparaison pertinente
permettent d'avoir une idée sur les tendances des ventes des marques.
Les écarts sur volume ou quantités vendues sont calculés par groupes de produits par le
formule suivante:
Ecart par Rapport au LE= Réel du mois – le Last Estimate.
Ecart par rapport à la période précédente= Réel du mois – Réel de la période
précédente (Last Year).
A côté des écarts, un pourcentage est calculé pour mesurer combien représente l'écart par
rapport à la base de comparaison qui peut être soit le Last Estimate ou le Réel de la période
précédente. Il est calculé par la division de l'écart par la base de comparaison.
De la même façon, les écarts sur les net sales sont calculés par groupe de produits
appartenant à la même marque. Ici la comparaison est effectuée avec le Last Estimate et avec
le réel de la période précédente.
Pour le calcul de l'écart par rapport au Last Estimat, un écart global est aclculé avec la même
formule, et il est par la suite analysé.
L'écart global sur Net Sales = Réel – Last Estimate.
L'écart global sur les Net Sales est analysé selon deux effets:
Effet Prix. Et Effet Quantité
L'écart par rapport à la période précédente est calculé en retranchant du Réel du mois le Réel
de la période précédente, pour suivre l'évolution du chiffre d'affaires.
Donc la comparaison avec le Last Etimate a un objectif d'analyse, alors que la comparaison
avec le réel de la période précédente a un objectif de suivie de l'évolution.
A. La marge brute:
Rappelons que la marge brute est le résultat réel réalisé par ALTADIS au niveau d'un produit.
Marge brute = Prix hors taxes et remises – coût d'achat ou coût de production.
Les écarts sur marges brutes sont aussi calculés par groupes de produits appartenant à la
même marque (même liste que les volumes et les Net Sales)
Pour les marges brutes, trois comparaisons sont opérées:
Ecarts par rapport au Last Estimate.
Ecarts par rapport au Budget Initial (BI)
Ecarts par rapport au Réel de la période précédente.
Les écarts sur marge sont calculés par différence entre le Réel et le budget last estimate, le réel
est aussi comparé avec le réel de l'année dernière et avec le budget initial.
Ces écarts sont calculés pour chaque analyse d'une façon globale et ensuite analysés en trois
effets:
Les écarts sur P&L ALTADIS Maroc sont calculés par rapport au Budget Last Estimate et au
Last Year ou le Réel de la période précédente.
Les écarts sont calculés pour toutes les lignes du compte dé résultat sont et pas uniquement
les soldes intermédiaires.
A. Définitions :
Le tableau de bord s’inscrit dans l’optique du contrôle de gestion, il est en effet un outil de
pilotage de l’entreprise par excellence.
Il constitue un outil essentiel afin de maîtriser, au sens large, la gestion d'une entreprise. Cette
maîtrise passe par la fixation d'objectifs précis et par la définition de plans d'actions adaptés à
ces objectifs. Afin de contrôler le bon déroulement des plans d'actions et de s'assurer de leur
pertinence, il est nécessaire de disposer d'un système d'indicateurs de pilotage. Ce système
permet d'être averti en cas de dérives et d'échafauder le cas échéant des solutions palliatives.
L'objectif d'un tableau de bord est de donner les moyens de gestion pour contrôler l'atteinte
des objectifs que le manager s'est fixé.
Mais, il est délicat de donner une définition des tableaux de bord de gestion ; la notion est
souvent utilisée dans un sens trop large. Aussi, pour s’entendre sur une définition, il convient
de présenter les caractéristiques qui y sont attachées :
L’appellation tableau de bord de gestion renvoie à des documents présentant une
information dynamique. Cela signifie que l’information présentée doit mettre en
perspective les résultats obtenus par rapport à des références, que ce soient des résultats
prévus ou des résultats passés obtenus par le centre de responsabilité ou par d’autres entités
comparables. Le tableau de bord de gestion permet à un responsable d’avoir connaissances, à
intervalles rapprochés, des caractéristiques de sa gestion.
Le tableau de bord de gestion ne doit pas être assimilé au système d’information
opérationnel.
Le tableau de bord de gestion ne produit pas une information exhaustive sur la marche
du centre de responsabilité. Il donne une information significative sur certains points clés
de son fonctionnement. Il est exclusivement un outil de pilotage en phase avec les autres
instruments de management que sont le plan et le budget.
On a vu dans ce qui précède que la comptabilité analytique s’intéresse à l’analyse des coûts, ce
qui constitue un volet très important pour le contrôle de gestion. Les approches plus récentes
tendent à privilégier le couple coût-valeur, plutôt que les coûts considérés isolément.
Ainsi, les techniques de planification et d’élaboration des budgets sont un autre volet essentiel
du contrôle de gestion. Elles permettent notamment de faire le lien entre les différents
niveaux de temporalité (des plans à long terme - typiquement cinq ans - aux plans annuels –
les budgets -, en passant par les plans à moyen terme) et les différents niveaux de direction de
l’organisation ; niveau stratégique et niveau opérationnel).
Les indicateurs et les tableaux de bord, qui sont notamment alimentés par les données
fournies par l’analyse des coûts et les techniques budgétaires (notamment l’analyse des écarts),
sont typiquement les outils de pilotage à la disposition des gestionnaires.
Ils sont un outil de pilotage et de suivi de la performance de l’organisation, d’où leur nécessité
pour le contrôle de gestion. Ils permettent en effet de :
Construire les bases d’un système de management stratégique intégré afin de :
Clarifier et rendre lisible la stratégie de l’organisation ;
Communiquer la stratégie à tous les niveaux de l’organisation ;
Rendre cohérents les objectifs des services et des individus avec la stratégie globale ;
Relier les objectifs stratégiques à la programmation et à la budgétisation ;
Procéder périodiquement à des analyses et évaluations de performance ;
Mettre en cohérence ses processus managériaux;
Faciliter la mise en œuvre de la stratégie à long terme par l’ensemble de l’organisation.
A. L’information :
Il appartient au contrôleur de gestion, en dialogue avec les opérationnels, de choisir avec soin
les informations privilégiées.
D’un point de vue technique, les indicateurs de gestion prennent la forme :
D’INDICATEURS PHYSIQUES traduisant l’activité (quantité de matières premières,
heures machines, énergie consommée, quantités fabriquées…) et l’efficacité des hommes
(heures travaillées, quantités vendues, visites effectuées…).
D’INDICATEURS FINANCIERS se rapportant :
Aux coûts (coûts partiels, complets ; coût d’achat, de production, de
distribution, coûts administratifs),
Aux produits (chiffre d’affaires HT, produits financiers…),
Aux résultats (marge commerciale, valeur ajoutée, résultat d’exploitation, résultat
avant impôts…).
De RATIOS de productivité, de rentabilité, de structure, de gestion,…etc.
D’INDICATEURS RELATIFS A L’ENVIRONNEMENT : évolution de la
concurrence, statistiques relatives au coût de la vie…etc.
D. Les prévisions :
Ce sont des prévisions chiffrées considérées comme objectifs et qui ont été retenues pour la
période concernée.
Elles peuvent être des objectifs du mois seul ou cumulés ainsi que des objectifs d’activité ou
financiers.
E. Les écarts :
Ils sont obtenus par calcul puisqu’ils constituent la différence entre les objectifs et les
réalisations. Ils s’expriment en valeurs absolues et / ou en pourcentages et peuvent
caractériser :
F. Les graphiques :
La vertu principale d’un tableau de bord consiste à expliciter des résultats de la façon la plus
pédagogique possible et à attirer rapidement l’attention sur les phénomènes réellement
importants. Dans cet esprit, un graphique est, très souvent, le meilleur outil. Mieux qu’un
tableau de chiffres, il visualise des tendances et matérialise des écarts.
De très nombreuses significations ont été données au terme indicateur. Le Grand Robert
fournit ainsi, parmi d’autres, les définitions et exemples suivants : Instrument servant à
fournir des indications quantitatives (sur un phénomène, un processus) à l’utilisateur.
Indicateur de niveau. Indicateur de pression, d’altitude. Indicateur de vitesse. Dispositif
capable de donner des indications. Indicateur de changement de direction. Variables dont
certaines valeurs sont significatives (d’un état, d’un phénomène économique). Indicateur
d’alerte. Indicateur de tendance.
D’autres approches sont plus restrictives. Selon la norme ISO 8402, un indicateur est une «
information choisie, associée à un phénomène, destinée à en observer périodiquement les
évolutions au regard d’objectifs périodiquement définis ». Suivant cette définition, l’existence
d’informations numériques et répétées est donc nécessaire pour qu’une information
quantitative soit qualifiée d’« indicateur ».
Au total, un indicateur est une variable qui décrit un élément de situation ou une évolution
d’un point de vue quantitatif. C’est un outil d’aide à la décision, dont l’utilisation s’inscrit dans
une démarche qui répond à un objectif et se situe dans un contexte donné. L’indicateur n’a
d’intérêt que par les choix qu’il aide à faire dans ce cadre.
Un indicateur donc est une représentation chiffrée d’un phénomène qu’on veut mettre sous
contrôle. Plus spécifiquement en matière de gestion publique, un indicateur est une donnée
(nombre, cotation, évaluation…) permettant d’objectiver une situation, d’en rendre les
caractéristiques lisibles et interprétables. Un indicateur est nécessairement quantitatif : il l’est
soit naturellement parce que rendant compte d’une donnée directement mesurable, soit s’il
rend compte d’une donnée qualitative parce qu’il repère cette donnée sur une échelle de
valeur.
Un indicateur, quel qu’il soit, peut prendre deux valeurs remarquables :
Une valeur cible, qui traduit l’objectif que l’on se fixe ;
Une valeur « en fin d’exercice », qui traduit le niveau de réalisation de l’objectif.
disposer d’éléments de suivi clairs et simples. Le choix du mode de présentation doit être
adapté à l’audience visée. La clarté des résultats dépend en grande partie de la clarté des
objectifs préalablement déterminés et de l’engagement des acteurs à rendre compte de la
réalité de la situation observée.
f. Un indicateur peut avoir des effets secondaires imprévus,
négatifs, ou paradoxaux :
Un indicateur peut donner lieu à une interprétation erronée. Sa signification peut ne pas être
la même pour tout le monde. De ce fait un indicateur doit toujours être confronté aux
appréciations issues d’autres sources, toute situation de divergence entre différentes
appréciations devant être examinée.
À force d’utiliser un indicateur, on peut finir par le confondre avec le phénomène concerné.
Ce n’est pas parce qu’une amélioration de l’indicateur est observé que, nécessairement, la
situation doit être considérée comme correcte. Si au lieu de rassembler les moyens, de mettre
en œuvre les pratiques et de s’organiser pour atteindre l’objectif initialement fixé pour la
démarche, on ne fait qu’essayer d’atteindre une certaine valeur, alors l’« indicateur » perd de sa
signification ; il perd sa validité à titre d’indicateur.
La mise en place d'un tableau de bord se résume en quatre étapes. Tout d'abord, il faut définir
les missions et les objectifs de l'organisation. Dans un second temps, on identifie les variables
dont la maîtrise conditionne l'atteinte des objectifs, puis, on choisit des indicateurs reflétant
l'évolution des valeurs clés. Enfin, on établit pour chaque indicateur une base de référence
afin de savoir dans quel état est l'indicateur : bon, à surveiller ou mauvais.
mettre en exergue des défauts dans l'organisation et pourra, dans un second temps, mener à
des changements.
Cette réflexion consiste à identifier et définir les relations de cause à effet entre les paramètres
qui vont conditionner la performance de l'organisation. Pour obtenir cette liste, on isole deux
grandes démarches :
Une démarche qualifiée d'historique qui consiste à analyser les résultats passés et
identifier les causes des dysfonctionnements.
Une autre démarche consiste à analyser les processus de l'entreprise et à identifier les
maillons faibles des différentes tâches qui seraient susceptibles de causer des écarts
par rapport aux résultats escomptés.
C. Le choix d'indicateurs :
Le rôle d'un indicateur est de rendre compte de l'évolution d'un facteur clé de gestion.
Pour un même facteur clé, plusieurs indicateurs sont généralement envisageables. En aucun
cas, il ne faut multiplier les indicateurs au risque d'obtenir trop d'informations non
hiérarchisées et de ne plus être en mesure de cerner les phénomènes majeurs. Les
caractéristiques d'un bon indicateur sont :
Etant donné que la fonction d'un tableau de bord est d'informer les décideurs d'éventuelles
dérives de leurs plans d'actions et de les avertir des risques de non atteinte des objectifs :
l'information du tableau de bord doit être dynamique et parlante. Pour réaliser ceci, il faut
nécessairement que les résultats de l'organisation soient comparés à des références qui
peuvent provenir de trois sources :
Les valeurs cibles, c'est-à-dire les objectifs chiffrés, visés qui figurent dans les lettres
d'orientation ;
Les données passées : les valeurs du mois ou des années passées ;
Les normes externes : on compare les unités de gestion (usine, services, agences,...)
entre elles, ou bien on se compare par rapport aux concurrents.
Enfin, la mise au point finale d'un tableau de bord implique des choix sur les formes sous
lesquelles les indicateurs seront présentés. La finalisation d'un tableau de bord est essentielle
afin de mettre en place des clignotants et une présentation qui permettent d'accélérer
l'analyse. Afin que le pilotage soit efficace, il est nécessaire que le délai de parution du tableau
de bord soit en adéquation avec le délai de réactivité du processus.
Le tableau de bord du pôle commercial présente les volumes et les net sales au niveau du
marché global, puis présente une analyse par catégorie de produits: Cigarettes, Divers tabacs
et autres produits, Cigares et Cigarillos.
Le tableau de bord du pôle commercial se compose des parties suivantes:
Le tableau de bord du pôle commercial: Total Marché.
Le tableau de bord du pôle commercial:Cigarettes.
Le tableau de bord du pôle commercial:Divers tabacs et autres produits.
Le tableau de bord du pôle commercial: Cigares.
Le tableau de bord du pôle commercial: Cigarillos.
On peut dire que l'objectif de ce tableau de bord est d'effectuer une analyse globale du
marché et puis effectuer la même analyse pour chaque segment.
Il ne comporte pas d'indicateurs de performance, mai ils comportent surtout des tableaux
pour l'analyse des écarts et des graphiques présentant les évolutions et les tendances.
Le tableau de bord du pôle commercial: Total Marché.
Cette partie du tableau de bord commercial comporte deux tableaux:
Un tableau des volumes au niveau du marché global pour chaque marque et
catégories de produits.
Et un tableau des net sales au niveau du marché global pour chaque marque et
catégories de produits.
Dans chacun des deux tableaux sont présentés les chiffres suivants:
Les chiffres de l'année précédente: Last Year LY.
Les chiffres du budget Last Estimate LE.
Les chiffres réalisés ou le réel du mois.
Sur la base de ces chiffres sont calculés les écarts suivants:
Un écart entre le réel de l'année et le réel de l'année précédente.
Un écart entre me réel de l'année et le budget Last Estimate.
Axes Indicateurs
Axe volume: Volume tabac
Net Sales tabacs
Axe Net Sales: Net Sales autres tabacs
Net Sales hors tabacs
Marge Brute Tabac
Axe marge brute: Marge Brute Tabac moyen
Marge Brute hors Tabac
Marge Brute ALTADIS
Axe CA TTC par CA Total capillaire
canal de distribution: CA Total fourgons
CA Total cash & carry
CA Total Animateur
Charges totales réseau distribution
Axe frais gérés: Charges totales Direction Logistique
Charges totales Sales & Marketing
Charges totales G&A
Axe distribution DN Téléphonie Plastique
numérique: DN Muassel
DN Papier à Cigarette
DN Pipiers
DN Autres Diversification
Nombres Licences
Nombre licences Non traitées
Contrats Wafaa+
Axe relation client: Part CA encaissé hors cash
Contrats Bill Payment
Mise en œuvre linéaire
Mise en œuvre capillaire
Satisfaction Client
Axe coût de Coût Distribution / MU (hors Droits de timbre & infogérance)
distribution et coût Coût Distribution en % des Marges Brutes Distribution
des manquants: Coût Transport / MU
CNRP
Stock Cigarettes Altadis
Stock Cigarettes Non Altadis
Stock Muassel
Stock Papier Cigarettes
Axe stock:
Stock de la Téléphonie Plastique
Stock dormant (3 mois)/Stock Total en valeur
Provision de depreciation de Stocks (Tabac+Htabac)
Compte Client global
Créance Globale e-recharge
CA e. recharge hors délai et non encaissé > 7 Jrs
CA e. recharge hors délai et non encaissé > 14 Jrs
Axe poste client:
Créance Echue / CA e-recharge
Indicateurs:
AVI = nombre de points donnés au marques produites pour évaluer leur qualité.
Taux de service = Production total / objectifs de production.
On entend à ALTADIS Maroc par pôle Ressources, les directions support suivantes:
Achat hors tabac/approvisionnement Protection du monopole
Fiances Affaires juridiques
Système d'information Communication
Audit Direction centrale de la qualité
On peut dire que ce tableau de bord, en le comparant avec les autres, est le meilleur, en effet
il y trouve les colonnes suivantes:
Une colonne Réel.
Une colonne budget initial.
Une colonne Last Estimate.
Une colonne Réel de la période précédente.
Une colonne situation qui a les mêmes caractéristiques et qui donne la même information
(Vert=bien, jaune=moyen, rouge=critique).
Et une colonne tendance, qui compare l'indicateur de ce mois avec le mois de la période
précédente pour dégager une tendance.
Pour les indicateurs, ils varient d'une direction à l'autre, le tableau suivant présente les
indicateurs utilisés pour chacune des directions support:
Résultat financier
Factures en anomalies
Délai de production du reporting financier
Délai de production du reporting financier Groupe
Stabilisation SAP: % Maîtrise de système (Résultat questionnaire )
Développement RH de la DF: Nombre de jours de formation dispensés
Mise à jour descriptif de postes
Taux de réalisation du budget Autres charges de fonctionnement de la
DF
Vétusté des postes de travail:
Nbre Postes de travail < 4 ans
Nbre Postes de travail > 4 ans
% des postes de travail < 4 ans / total postes de travail
Nombre d'imprimantes Réseau
Nombre d'imprimantes Individuelles
Système Nombre d'imprimantes Réseau/Totale Imprimantes
d'information Taux de réalisation des projets
Maintenance des applicatifs:
Taux de traitement des demandes
Durée moyenne de traitement desdemandes
Taux de disponibilité du réseau
Support utilisateurs: Taux de résolution des incidents
Durée moyenne de traitement des demandes
Taux de réalisation du budget Autres charges de fonctionnement de la
DSI
Taux de réalisation du plan d'audit annuel
Taux de pertinence des recommandations
Audit Taux d'implémentation des recommandations de l'Audit
Taux d'efficience de la DAI
Taux de réalisation du budget Autres charges de fonctionnement Audit
Taux de contrebande
Nombre d'opérations de saisie effectuées
Protection du Quantités de cigarettes de contrebande saisies
Nombre de réseaux démantelés
monopole
Taux de réalisation du budget Autres charges de fonctionnement
Protection monopole
Nombre des affaires contentieuses
Répartition des affaires contentieuses par procédure (I.G.R., Abattement
R.C.A.R., O.N.P., Créances en souffrance, Divers)
Nombre des affaires contentieuses jugées (I.G.R., Abattement R.C.A.R.,
Affaires juridiques
O.N.P., Créances en souffrance, Divers)
% de décisions de justice favorables à Altadis Maroc
Montant des créances en recouvrement
Montant des créances irrécouvrables
Taux de réalisation du budget Autres charges de fonctionnement Affaires
juridiques
Le Système Reporting Groupe constitue un enjeu considérable pour les directions contrôle
de gestion des entreprises. Il est en effet un élément clé du dispositif de pilotage du groupe et
doit en permanence s’adapter à sa stratégie et en mesurer les résultats.
En effet, les directions financières et plus précisément les départements contrôle de gestion
sont conduits, sous la pression des marchés, des régulateurs et d’une demande interne
croissante, d’une part à intégrer un volume toujours plus important d’informations financières
et non-financières au sein du Système Reporting Groupe, et d’autre part à introduire des
complexités de valorisation, de traitement et d’analyse, liées notamment au passage aux IFRS,
mais aussi, pour certains groupes, à la gestion parallèle d’un double référentiel IFRS / CGNC.
Dans le même temps, la durée de pertinence d’une information est de plus en plus courte,
imposant de gérer un accroissement de la fréquence du Reporting.
La globalisation des marchés quant à elle conduit à la multiplication des opérations de
structure dont les plus lourdes nécessitent la mobilisation de ressources déjà restreintes.
Par conséquent, un tel système peut contenir à côté des points forts, des points faibles et des
difficultés qu'il faut détecter et connaître pour pouvoir définir des solutions pertinentes
permettant d'éliminer leurs effets. Ce qui fera l'objet de la seconde partie de ce mémoire.
Un tel système peut toujours être mis en cause et faire l'objet d'une évaluation et d'une
analyse qui cherchent à détecter à la fois ses points forts et ses points faibles, et terminer par
des propositions d'améliorations dans un but d'augmenter son efficacité et efficience et la
fiabilité et l'importance des outputs qu'il produit.
En effet, l'évaluation du Système Reporting Groupe qui sera présentée dans cette deuxième
partie a eu comme base les problèmes observé et vécus lors de son déroulement et que j'ai
pu détecter durant la période du stage d'une part, ainsi que les critiques adressées par des
spécialistes et des auteurs dans le domaine à certaines pratiques utilisées par le Système
Reporting Groupe d'ALTADIS Maroc d'autre part.
De même, les propositions d'améliorations qui seront exposées dans cette partie, trouvent
leurs origines dans des théories et des doctrines présentées par des auteurs spécialisés et qui
visent à améliorer et à optimiser les résultats obtenus.
Cette partie sera donc consacrée à l'évaluation et l'analyse de l'efficacité de chaque
composante du Système Reporting Groupe d'ALTADIS Maroc et à des propositions
d'améliorations pour chaque composante.
Par conséquent cette partie sera structurée pour chaque composante du Système Reporting
Groupe, de la façon suivante:
Une seconde section dans laquelle seront exposées des propositions d'améliorations pour
la composante.
Au sein d'un groupe, un système de contrôle de gestion doit faire en sorte que:
La société mère puisse apprécier les performances de ses filiales et analyser leur évolution.
Les directeurs des filiales se fixent et atteignent des objectifs conformes à l'intérêt du
groupe.
L'autonomie consentie soit compatible avec le besoin de contrôle de la société mère.
La mise en œuvre d'un tel système de contrôle peut rencontrer un certain nombre d'obstacles:
Des obstacles d'ordre économique ou comptable, qui rendent difficile la mesure de la
performance de la filiale.
Des obstacles d'ordre organisationnel et stratégique, qui nuisent au bon déroulement du
contrôle et contribue à entretenir une zone de flou dans le fonctionnement du système.
Pour pouvoir faire face à ces obstacles, une solution peut être envisagée, et qui a été adoptée
par ALTADIS, et qui est le système unifié d'information du groupe.
Un système unifié d'information de groupe ou SUIG est un système unique qui répond aux
besoins d'information dans les domaines de la comptabilité, du contrôle de gestion et de la
trésorerie, et qui assure la cohérence des données remontées des différentes filiales pour les
domaines précités.
Un système unifié d'information de groupe permet au groupe de parler le même langage en
terme de système d'information, et dépasser les différences économiques, comptables et
organisationnelles et peuvent exister entre la filiale et le groupe. Ainsi le Reporting Groupe
disposant d'un tel système d'information, peut jouer son rôle d'une façon plus efficace et
répondre aux besoins du groupe en terme d'information.
Ce système est recommandé pour:
Les groupes décentralisés: c'est-à-dire les groupe où le contrôle de gestion opérationnel
se réalise au niveau de la filiale à partir de ses propres indicateurs.
Les groupes à activité unique : dans une telle situation, un contrôle de gestion depuis le
siège est efficace, car les informations remontées sont pertinentes et suffisantes pour
appréhender l'activité de chaque entité.
Ce qui le cas d'ALTADIS, qui adopte une structure décentralisée et qui exerce une activité
unique qui est le tabac et la distribution.
B. Fonctionnement du SUIG:
a. Apports à la comptabilité:
La comptabilité constitue une source d’information pour le contrôle de gestion. C’est
pourquoi il est important de savoir quelles sont les données intéressantes. La plupart des
nouveaux progiciels intègrent les méthodes de gestion modernes et répondent à des besoins
de plus en plus complexes. L’exigence des entreprises s’est accrue en matière de comptabilité
notamment par rapport aux progiciels qui permettent une facilité et une rapidité de calcul et
d’accès à l’information. Ainsi, on doit retrouver dans les progiciels les principales fonctions
comptables, par exemple en comptabilité générale : gestion des périodes comptables,
établissement de journaux extra-comptables, clôtures provisoires, factures à échéances
multiples, gestion multi-devises…
Certains documents proviennent d’une manipulation des données, par exemple le compte de
résultat et le bilan seront directement construit par le système de comptabilité, ainsi que la
situation de trésorerie.
L’information disponible dans le module CO proviendra directement des autres modules
financiers, ce qui évite les écarts dus aux différences de calculs et de sources. Ainsi l’accès aux
données comptables nécessaires à l’élaboration du budget et au suivi des dépenses sera
facilité. De plus les entreprises ont besoin d’une comptabilité analytique et veulent aussi
procéder à un suivi budgétaire par centre de coûts qui concernera plus le contrôle de gestion.
Les nouveaux progiciels permettent donc d’obtenir différentes vues sur l’activité.
Meilleure traçabilité
ERP, cette information étant de toute façon disponible, il est alors facile de faire des analyses
à partir de ces données. C’est l’une des spécificités de toute base ERP, le coût marginal de
l’information de gestion est nul.
Les tâches y sont de plus en plus automatisées et la charge de production d’information y est
réduite (elle s’effectue quasiment en temps réel et sa diffusion peut être améliorée). Le
contrôleur de gestion a ainsi réduit son temps de traitement des informations pour mieux se
pencher sur l’analyse, et se consacrer à l’interprétation des résultats et à la réflexion d’actions
correctrices, aspects plus st l’entreprise. Il se consacre à des activités à plus forte valeur
ajoutée et son efficacité et sa productivité s’en trouvent améliorées.
Ainsi, la gestion stratégique plus abondante obtenue grâce aux ERP peut être représentée
comme suit :
suivi client. La mise à disposition d’une information en temps réel permet alors une meilleure
anticipation du futur.
g. Un dialogue plus égalitaire avec les opérationnels:
La meilleure connaissance des procédés opérationnels ouvrira sur un dialogue plus égalitaire
entre le contrôleur de gestion et l’opérationnel.
En effet celui-ci connaît a priori mieux son activité et les difficultés qu’elle engendre que le
contrôleur de gestion. Celui-ci est encore souvent vu comme étant loin du coeur des
opérations et donc pas à même de comprendre les problèmes des opérationnels et de prendre
des décisions pouvant les aider.
La meilleure traçabilité de l'information, liée au fait de pouvoir « descendre » dans chaque
niveau de l’information et de voir quels en sont les éléments constitutifs et leur origine,
permet une identification plus rapide des problèmes et surtout d’avoir des éléments d’appui
pour discuter avec l'opérationnel. De plus, lui aussi devrait avoir les mêmes données puisqu’
elles sont issues du système unique.
S’ils n’y prennent garde, les responsables du contrôle de gestion vont se retrouver enfermés
dans la sphère budgétaire. Dans tous les cas, le passage à un contrôle de gestion intégré
provoquera des transformations organisationnelles qui concerneront la fonction contrôle de
gestion, tout en la dépassant, de par la multiplicité des partenariats qu’elles impliquent.
c. La dérive informatique
Les grands projets liés à l'informatique ont plutôt mauvaise presse. Parfois accusés de créer
plus de problèmes qu'ils n'apportent de solutions, ils sont également très souvent plus très
longs et très coûteux que prévu.
En somme, l’on aura compris que le passage d’une entreprise à une logique ERP a
nécessairement des répercussions sur le métier du contrôleur de gestion. Ces répercutions ne
porteront pas spécifiquement sur les outils (qui peuvent rester les mêmes), mais sur les
performances du système en termes d’interaction, d’automaticité, etc.… S’ils n’y prennent
garde, les responsables du contrôle de gestion vont s e retrouver enfermés dans la sphère
budgétaire (ce qui peut correspondre à leurs aspirations).
S’ils participent pleinement au projet, ils pourront contribuer à l’élaboration d’un contrôle de
gestion intégré de type EIS (Executive Information System). Dans tous les cas, un tel passage
provoquera des transformations organisationnelles qui concerneront la fonction contrôle de
gestion, tout en la dépassant, de par la multiplicité des partenariats qu’elles impliquent.
d. Risques liés à la conduite du changement
La mise en place d’un ERP dans une entreprise entraîne un certain nombre de changement
sur les emplois des utilisateurs.
Il est important de rappeler que l’implantation d’un ERP n’est pas seulement un projet
informatique.
Il est au contraire, énormément orienté et piloté sens, il constitue donc un projet stratégique.
Le changement se déroule comme suit : on part d’une base existante connue et « stable » (le
système d’information existant de l’entreprise, les règles de gestion de l’entreprise, ses
processus, ses employés) pour aller vers un système, une organisation nouvelle. Cette
évolution passe par une phase intermédiaire de transition, qui est d’autant plus difficile que
l’écart entre l’existant et la cible est important.
En effet, un des principaux risques de ce genre de projet ne réside pas dans la technique mais
plutôt dans les individus qui utiliseront le nouveau système. Ce sont donc ces individus qui,
en partie, détermineront les conditions de succès du changement. Un progiciel de gestion
intégré induit des impacts organisationnels et humains importants : vocabulaire et concepts
nouveaux, procédures de travail différentes, évolution des activités et des responsabilités, de
la charge de travail, de l’organisation des services, des relations avec les clients ou avec les
fournisseurs, etc…
L’apport de SAP à la pratique de contrôle de gestion ne réside pas dans l’originalité des outils,
mais plutôt dans les capacités du système à traiter et trier les nombreuses informations. Cela
est vrai pour les autres ERP, et les argumentaires commerciaux déployés insistant
précisément beaucoup sur ces potentialités systémiques : le temps réel, l’ouverture, la
synchronisation, etc.
Les avantages du système de gestion intégré SAP peuvent être résumés comme suit:
Garantir à l’utilisateur l’unicité de l’information, assurée par la disponibilité de l’intégralité
de la structure de la base de données à partir de chacun des modules, même pris
individuellement.
Reposer sur une mise à jour en temps réel des informations modifiées dans tous les
modules affectés.
Fournir des pistes d’audit basées sur la garantie d’une totale traçabilité des opérations de
gestion.
Couvrir soit une fonction (ou filière de gestion), soit la totalité du système d’information
de l’entreprise
L’entreprise dispose d’un système d’information unique. L’unicité de cette information, de
sa saisie, sa disponibilité totale et immédiate à tous les niveaux de l’entreprise constituent
l’ubiquité de l’information. Cette unicité de l’information permet de croiser des données
de sources différentes et de faire des analyses transversales.
Les fonctionnalités proposées dans le progiciel sont en général, plus étendues que les
besoins de l’entreprise, ce qui laisse une marge de manoeuvre en cas d’évolution.
Il est en général préférable d’avoir recours à des solutions industrielles pour informatiser
une entreprise plutôt que de demander à la direction informatique de prendre en charge
des développements spécifiques car elle n’a bien souvent pas le temps et les capacités
pour le faire.
Les ordres de frais généraux : servent à contrôler les frais généraux induits dans un but
particulier : campagne marketing ou encore pour suivre les coûts de maintenance et de
réparation.
Les ordres d’investissement : servent au suivi des immobilisations.
Les ordres avec produits : servent si le module de facturation n’est pas mis en place ou
à contrôler des produits n’affectant pas l’activité principale de l’entreprise.
Les ordres d’abonnement : servent à compenser les imputations analytiques et
permettent la constatations de charges calculées automatiquement (loyers par exemple)
Ces ordres ne sont pas imputés indépendamment, mais sont liés à d’autres objets analytiques
pour pouvoir agréger les coûts.
L’ordre ou le centre de coûts est renseigné lors de l’écriture comptable, d’une commande de
matériels, de l’édition d’un bulletin de paie.
En règle générale, les ordres se déversent en fin de période sur les centres de coûts ou les
objets de résultat.
b. Le contrôle des coûts par produit:
Le contrôle des coûts par produit traite des différents aspects de la budgétisation et des coûts
réels induits par la fabrication des produits vendus et / ou services.
Ce contrôle des coûts par produit se divise en trois catégories :
Le calcul du coût de revient par produit
Le calcul analytique des supports de coûts qui utilise un nouveau type d’ordre :
les ordres de fabrication
Le calcul du coût de revient réel
Le calcul du coût de revient par produit:
Le calcul du coût de revient par produit permet une approche plutôt externe au module de
contrôle de gestion. Si le module de production est mis en place, les données peuvent être
directement recueillies via les nomenclatures par exemple, dans le cas contraire un fichier
d’alimentation externe ou une saisie manuelle peut l’alimenter.
Cette méthode de calcul permet de savoir combien coûtera la fabrication d’un produit ou
d’un service en fonction de données propre à l’entreprise (données objectives) mais aussi à
l’aide de données subjectives (saisie manuelle). Le but est de pouvoir avoir un point de
comparaison avec d’autres calculs de coût de revient peut-être plus proches de la réalité ou
plus réalistes, voir même réels. C’est un véritable sous module de réflexion autour de la
notion de prix de revient.
Le calcul analytique des supports de coûts :
Le calcul analytique des supports de coût suit une logique de budgétisation. En effet les coûts
sont collectés au sein de supports de coûts qui peuvent être par exemple des ordres de
fabrication, ou de commandes client…
Il est important de souligner que la tenue de la double comptabilité (marocaine et IFRS) est
conditionnée par la mise en place d’un logiciel informatique autorisant le paramétrage des
plans comptables marocain et Reporting et établissant une correspondance automatique entre
eux, chose qui est possible avec SAP ce qui constitue un point fort très important.
La budgétisation négociée par centre a plusieurs intérêts pour l'organisation dont on peut
citer en substance:
La préparation du terrain à une véritable décentralisation et délégation du pouvoirs,
indispensables à l'amélioration des performances de la gestion
Monter clairement le rôle du budget dans la gestion, notamment pour faire adhérer les
responsables et les impliquer dès le départ au stade de l'arrêté des budgets.
Les budgets apparaissent comme un chiffrage détaillé par centre des moyens humains,
matériels et financiers nécessaires pour réaliser les objectifs et partant de la stratégie de
l'organisation.
Le processus budgétaire constitue une véritable simulation de la gestion montrant ce que
l'on attend de chaque acteur pour atteindre les objectifs de l'organisation l'année suivante.
Enfin, le processus participatif suivi dans la préparation des différents budgets est
motivant pour les responsables et restitue au budget toute la crédibilité nécessaire pour en
faire un véritable outil de contrôle de gestion.
Cette méthode est vraisemblablement la méthode qui se marie le mieux avec les principes de
contrôle de gestion dans le cadre d'une structure divisionnaire. Ses apports au contrôle de
gestion sont multiples:
Le budget n'est plus seulement un ensemble de calculs et d'informations chiffrées
présentés sous forme de tableaux prévisionnels, mais bien un instrument de réalisation des
objectifs de l'organisation.
Le budget devient un instrument de coordination entre les différents services de
l'entreprise: c'est à la fois le dénominateur commun à tous les services et l'objectif à atteindre.
La coordination est indispensable, car le désordre est source d'importantes pertes de temps et
de gaspillage. Lors de la consolidation des budgets des services, les incompatibilités qui
apparaissent peuvent être corrigées avant qu'elles ne provoquent de difficultés majeures au
stade des réalisations.
Le budget devient un instrument d'amélioration de la productivité. Il permet d'utiliser au
maximum toutes les ressources de l'entreprise et, en particulier, celle qui nous parait
fondamentale: le potentiel humain. Une haute productivité nécessite l'adhésion consciente du
personnel et sa motivation. Un individu travaillant uniquement pour satisfaire ses besoins
matériels n'aura pas le même rendement qu'un homme utilisant ses ressources pour atteindre
un but. Conçu par ceux qui sont chargés de le réaliser, le budget crée un esprit de
responsabilité et de compétition et permet ainsi de motiver davantage le personnel de
l'entreprise.
La méthode réclame un temps relativement long pour arrêter les budgets et peut s'avérer
coûteuse pour l'organisation. Le processus de budgétisation est en effet ici relativement lourd
et réclame du temps et des moyens. Dans certaines entreprises, relativement grandes, le
processus de budgétisation peut durer 2 à 3 mois avec d'interminables réunions qui
mobilisent les cadres et coûtent à l'entreprise.
Ce sont là évidemment des inconvénients auxquels on pourrait trouver des solutions. Le
système d'intéressement des responsables pourrait être conçu de façon assez astucieuse pour
limiter les dérives. Par ailleurs, le développement de l(outil informatique et des moyens de
communication, notamment les réseaux, peuvent être mis ) profit pour limiter les
déplacements des cadres au strict minimum nécessaire à l'arrêté des budgets annuels, ce qui
permet de faire d'importantes économies de temps et d'argents.
Tout le processus présenté dans la partie précédente et visant à réaliser les objectifs du
Système Reporting Groupe peut être modélisé et intégré dans un module Reporting dans
SAP, celui-ci étant à la base la seule source des données et informations nécessaires à
l'établissement du Reporting Groupe.
En effet l'utilisation de feuilles de calcul Excel n'est pas toujours pratique et facile, elle devient
parfois désagréable, elle entraîne des bugs des postes et par conséquent des pertes de temps
et d'énergie.
En plus le nombre très important de fichiers Excel établis et le nombre important de liaisons
entre ces fichiers, peut causer une charge de travail supplémentaire pour le contrôleur de
gestion qui n'est pas toujours capable de se rappeler de toutes les liaisons entre les fichiers, et
se trouve devant des travaux de changement et de mise à jour de liaisons en plus.
Egalement, les données récupérées de SAP sont généralement des données très lourdes qui
ne sont pas supportées par Excel. Parfois les lignes d'une feuille Excel ne sont pas suffisants
pour ramener tous les chiffres et opérations de la période.
La gestion des fichiers Excel est donc très lourde et conduit souvent à des saisies manuelles
au détriment du temps consacré à l'analyse et au commentaires des réalisations, ceci peut
augmenter les risques d'erreur, d’où la nécessité d'un Système Reportin Groupe Global
intégré dans SAP.
A. L'établissement du P&L:
Le calcul des écarts et des indicateurs de performance doit être automatisé dans SAP. Pour
chaque tableau de bord, les formules de calcul ou les montants des indicateurs de
performance devront être programmés, au même titre que les formules de calcul des écarts.
Ce qui permettra au contrôleur de gestion un suivi permanent des indicateurs de
performance et des écarts qui vont être calculés au fur et à mesure durant le mois, et si il
remarque des écarts importants ou des indicateurs défavorables il peut facilement relancer le
centre de responsabilité concerné. Dans ce cas l'information sera disponible à temps pour
pouvoir opérer des actions correctives et non pas trop tard.
Finalement, le module Reporting Groupe doit comprendre les sous modules suivants:
FI P&L.
CO Ecarts.
CO TDB.
Ce module doit proposer les solutions suivantes:
Supprimer les ressaisies en automatisant l'alimentation des données à partir des
systèmes sources.
Consolider automatiquement les données selon les axes d'analyse de l'activité et les
hiérarchies définies
Calculer automatiquement les indicateurs clés de performance à partir des comptes
détaillés
Gérer automatiquement les ajustements, les éliminations inter-entités
Effectuer Reporting et consolidation en multi-devises.
Enrichir le Reporting Groupe de fonctions avancées d'analyse : alertes en cas d'écarts
significatifs ou indicateurs défavorables, analyses par exception, graphiques.
Edition de tableaux de bord et de tableaux des écarts.
Accélérer la clôture des résultats tout en gagnant en fiabilité et sérénité
Il arrive souvent des retards de remontées des données qui sont parfois incomplètes voire
non renseignées par les autres départements. Le service contrôle de gestion passe une bonne
partie de son temps à relancer les responsables par téléphone ou par mail afin d'obtenir les
chiffres demandés. Cependant, une grande partie des canevas de certains services restent non
renseignés même après relance. Par conséquent le contrôleur de gestion se trouve contraint
de ne pas délivrer un nombre suffisant d'indicateur comparé à celui dicté par le groupe.
Cette situation relève d'un manque d'implication des autres responsables puisque les
contrôleurs de gestion envoient chaque mois les mêmes canevas et demandent les mêmes
compléments d'informations.
Ceci augmente la charge de travail pour les contrôleurs de gestion et entraînent des tensions
et un stress au niveau de l'environnement de travail.
Le compte de résultat par fonction d'ALTADIS Maroc comporte les plus importants
indicateurs de mesure de la performance, est qui sont:
Le résultat courant d'exploitation: Recurring operating profit
Le résultat non courant d'exploitation: Non recurring Op. Profit
Le résultat opérationnel: Operating Profit
EBITDA: Earning Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization
Le résultat avant impôt: Net income before taxes
Le résultat net: Net profit or loss
Certains analystes ont proposé d'évaluer les entreprises non pas par le résultat mais par
l'EBITDA. Cette idée peut sembler intéressante: en effet cet indicateur représente un cash
flow calculé avant les politiques d'investissement et de financement de l'entreprise qui
peuvent fausser le résultat net.
Une des limites de la présentation du compte de résultat par fonction est l'absence de la
notion de valeur ajoutée, en effet celle-ci correspond à l'excédent de la production vendue,
stockée et immobilisée sur la consommation externe, or en normes internationales on ne
considère que la production vendue.
Une autre critique adressée au compte de résultat par fonction, est l'absence d'une distinction
entre les activités industrielles (produits vendus après transformation) et commerciales
(produits vendus sans transformation) des entreprises. C'est la raison pour laquelle on parle
de marge brute et non de marge commerciale.
Les premières applications de l'informatique à la gestion apparaissent dans des domaines qui
exigeaient de nombreuses manipulations administratives et dont la réalisation suppose la
réalisation des tâches répétitives, par conséquent ces domaines sont orientés vers la
standardisation et l'automatisation des procédures.
La procédure d'établissement du P&L est une procédure qui se déroule chaque mois et qui
est conditionnée par un planning, sa réalisation exige la mise en place d'un processus
identique d'un mois à l'autre. Son automatisation ou l'augmentation de son degré
d'automatisation peut être bénéfique pour l'alléger et permettre la réduction du temps et
l'énergie nécessaire à sa réalisation mais aussi permettre de diminuer les risques d'erreur et
accroître la fiabilité des informations produites.
Du point de vue contrôle de gestion, les résultats de cette orientation sont les suivants:
Les contrôleurs de gestion reçoivent régulièrement de volumineux listing dont l'utilité est
discutable. Par contre, leurs demandes d'informations complémentaires restent la plupart du
temps sans suite, à cause du coût trop élevé, des contraintes de délais ou de l'impossibilité
totale d'y répondre.
En privilégiant le traitement des procédures, chaque programme informatique en lui-
même tend à être efficace mais l'ensemble des traitements informatiques n'est pas optimisé:
notamment lorsqu'on utilise le système en tant que support du contrôle de gestion, le nombre
d'opérations de fusion de fichiers, de tri et de liaisons devient rapidement fastidieux et leur
coût prohibitif.
Tous les chiffres nécessaires au calcul des marges par produits se trouvent dans SAP, à savoir:
Les prix de vente.
Les volumes par produit.
Le montant des remises par produit.
Le montant des taxes par produit.
Les COGS par produit.
Donc, au lieu de faire l'extraction de chaque donnée à part et la contrôler, le calcul des marges
brutes par produit peut être réalisé dans SAP, et par conséquent, il sera facile de faire
l'extraction des marges directement, ce qui permettra un gain de temps considérable.
A titre d’exemple, les comptes enregistrant les écritures relatives aux dotations aux
amortissements des immobilisations en non valeurs auront comme correspondants des
comptes dans une classe non utilisée par le plan comptable Reporting en vue d’annuler leur
effet. Les comptes immobilisations en non valeurs auront comme correspondants des
comptes de charges dans le plan comptable Reporting.
La troisième catégorie de retraitements est celle destinée à intégrer des opérations qui ne sont
pas prévues par la réglementation locale. L’exemple type est celui des immobilisations en
crédit bail. Dans ce cadre le traitement s’effectuera via la création de comptes dans la classe 9
du plan comptable local avec les correspondants nécessaires dans le plan comptable
Reporting. Ainsi, après réalisation des opérations de retraitements, la balance tirée suivant les
comptes locales permettra d’obtenir des comptes respectant les normes comptables
marocaines (classe 1 à 8), les opérations comptabilisées pour répondre aux contraintes
Reporting sont enregistrées dans la classe 9. De la même manière, la balance des comptes
Reporting permettra d’obtenir des comptes respectant les normes comptables de la maison
mère, les opérations constituant des divergences par rapport à la réglementation locale étant
enregistrées dans la classe 9.
Un autre ration important calculé à partir du résultat net est la ROE (Return on Equity) c'est-
à-dire le retour sur fonds propres.
Return on Equity = Résultat net/ Capitaux propres.
L’ensemble budgétaire, système de planification à court terme s’inscrivant dans le cadre d’un
plan à moyen terme, permet à l’entreprise de préciser Ies orientations qu’elle souhaiterait et
les moyens pour y parvenir. Mais, il ne suffit pas de dresser des budgets pour atteindre les
résultats souhaités. Il convient surtout de comparer et de vérifier prévisions et réalisations et
d’en tirer les conclusions. C’est la raison pour laquelle Ie contrôle budgétaire est important.
Sommairement, on peut affirmer que le contrôle budgétaire présente les avantages suivants:
Permettre de cerner les sources de problèmes et d'y apporter des mesures correctives.
Permettre aux responsables de déléguer des responsabilités et d'adopter le mode de
direction par exception.
Permettre aux responsables de se pencher plus sérieusement sur des problèmes de la
planification stratégique.
Permettre de détecter les activités et secteurs non rentables.
Permettre aux responsables de délimiter les tâches.
Si l'on veut que le contrôle budgétaire présente les avantages énumérés, il faut que les
conditions suivantes soient réunies:
Ne pas considérer les budgets comme une fin en soi.
Faire participer toutes les personnes responsables.
Fixer des objectifs et des politiques réalistes compte tenu de la conjoncture et des
ressources détenues par l'entreprise.
Ne pas pécher par excès de détails.
Tenir responsable les personnes seulement pour les éléments dont ils ont le contrôle
entier.
Préparer les budgets sur une base régulière et continue.
Fournir les résultats rapidement aux personnes responsables.
Faire en sorte que les budgets ne deviennent pas une simple formalité, une routine.
Prendre rapidement des mesures correctives pour rectifier les points faibles.
D'assurer que les budgets ne soient pas perçus comme des moyens de répression.
Le contrôle budgétaire est une méthode adaptée aux entreprises menant une stratégie de
domination par les coûts pour des produits à long cycle de vie. Quand les produits sont dans
une phase prolongée de maturité, les standards sont stables. Les phénomènes d'apprentissage
ne sont plus sensibles.
Même dans ce type d'entreprises, la méthode budgétaire risque de privilégier le court terme.
En effet, le cycle budgétaire est annuel avec un suivi mensuel. La durée de vie des produits et
des investissements est à plus long terme.
Par ailleurs, la méthode budgétaire est fondée sur un découpage de l'entreprise en unités
autonomes, jugées sur la réalisation de leurs objectifs propres. Elle risque de susciter des
comportements égoïstes, contraires à l'intérêt collectif.
De plus la méthode budgétaire incite à la routine. Elle freine les innovations qui sont perçues
comme sources d'écarts à justifier. D'une manière générale elle convient mal aux produits
innovants et différenciés à cycle de vie court pour les quels il n'est pas possible de définir des
standards.
En outre, la méthode budgétaire réduit la mesure de la performance à des critères financiers.
Elle ignore ainsi des facteurs clé comme l'analyse de la valeur, la qualité totale, le respect des
délais. Elle convient mal au suivi des processus transversaux.
La mise en place du contrôle budgétaire est souvent mal vécue, car perçue comme une
sanction par le personnel de l’entreprise. Étape complexe et longue, le contrôle budgétaire
n’assure pas toujours une bonne réactivité de l’entreprise. Face à un environnement de plus
en plus turbulent, d’autres outils seront mis en place, notamment les tableaux de bord.
En général, les critiques adressées au contrôle budgétaires sont:
Le suivi budgétaire repose sur le calcul d'écarts qui sont ensuite décomposés de manière de
plus en plus fine. La démarche se veut exhaustive, la préoccupation majeure étant de ne "rien
oublier d'important". Ce souci se traduit par:
Le calcul d'un nombre considérable d'écarts et de sous-écarts.
Le recours à des formules de calcul souvent complexes.
L'obligation de réconcilier le résultat de la comptabilité analytique avec celui de la
comptabilité générale.
La nécessité de se livrer à une analyse approfondie des chiffres ainsi obtenus afin
d'identifier les écarts significatifs.
Le temps de traitement de l'information est donc considérable, et par voie de conséquence,
les résultats sont obtenus avec un retard non négligeable. Ces délais retardent la mise en place
d'actions correctives. Les managers sont alors tentés de développer d'autres indicateurs afin
d'être informés plus rapidement des problèmes. La place occupée par le suivi budgétaire se
voit ainsi réduite: les informations qu'il fournit ne servent qu'à confirmer des informations
déjà obtenues par ailleurs.
Les informations fournies par le suivi budgétaire ont comme caractéristique commune d'être
valorisées, c'est-à-dire d'être traduite en unités monétaires. A chaque écart et sous écart est
associé un certain montant. S'il est important de connaître les conséquences financières de tel
ou tel dérapage, ce souci constant de valorisation n'est pas exempt de risques. En particulier,
il induit une focalisation de l'attention sur tout ce qui peut faire l'objet d'une valorisation au
détriment du reste. Ainsi, le respect des budgets fait de la maîtrise des coûts la première
priorité. L'analyse des écarts contribue à attirer l'attention des responsables sur la nécessité de
respecter les coûts standard fixés en début d'année. Le danger d'une telle orientation est de
négliger le suivi d'autres facteurs clés de succès. Le système de contrôle budgétaire ne
parvient pas à rendre compte de tous les facteurs de performance: l'entreprise assure-t-elle
une bonne qualité aux clients? Respecte-t-elle ses délais? Ses produits sont-ils fiables? Etc. La
place occupée par le contrôle budgétaire en tant que système de pilotage doit dons être
relativisée. Il convient de ne pas l'instituer comme seul système de pilotage, mais le considérer
comme un des outils parmi ceux permettant de contrôler les performances.
D'une part, elle ne favorise pas une approche transfonctionnelle de l'organisation. La maîtrise
d'un processus suppose une coordination et une collaboration étroite des services qui sont
concernés.
D'autre part, elle tend à développer des réflexes d'optimisation locale. Chaque service
s'efforce de respecter ses budgets, et si des écarts apparaissent, des solutions locales sont
envisagées. Cela peut freiner ma recherche de solutions plus globales et la prise en compte de
coresponsabilités.
Malgré toutes les critiques dont il fait l'objet, le contrôle budgétaire demeure un des outils
essentiels du contrôle de gestion. Les budgets constituent un contrat passé entre chaque
responsable et sa hiérarchie. Il importe ensuite grâce à un suivi régulier des réalisations, de
s'assurer du respect des engagements pris. Des préoccupations doivent cependant être prises.
Entre les centres de responsabilité, les interactions et les effets de synergie sont nombreux. Il
convient de ne pas les détruire par un découpage trop artificiel des responsabilités.
Par ailleurs, il serait dangereux de se focaliser exclusivement sur les résultats issus du contrôle
budgétaire. Le calcul et l'analyse des écarts apportent des éléments d'informations certes
intéressantes mais qui doivent être accompagnées d'autres données tels que par exemples les
indicateurs concernant les flux physiques. C'est en parte pour répondre à cette problématique
que les entreprises se sont dotées de tableaux de bord.
Il est à signaler aussi que le contrôle budgétaire nécessite l'existence d'un système
d’information comptable efficace : la réactivité du contrôle dépend en grande partie du
système d’information comptable.
A. Points forts:
Calcul des écarts sur frais généraux par centre de responsabilité: les écarts sur frais
généraux sont calculés par pôle ce qui permet d'avoir une vision claire sur les
responsabilités de chaque centre.
Calcul de nombre important d'écarts: le écarts calculés sont très variés: écarts sur
charges par pôle, sur volumes, sur part de marché, sur net sales, sur marges brutes, sur
marges de contribution. Avec des comparaisons différents: écarts par rapport au budget
Last Estimate, par rapport au Budget Initial, par rapport à la période précédente ou Last
Year.
Calcul des écarts par groupe de produits: le calcul des écarts sur volume, net sales,
marges brutes et marges de contribution se fait par groupes de produits ce qui permet de
réduire le nombre de lignes du tableau et alléger les calculs et avoir une présentation
synthétique des écarts. Trop de détails rendra le calcul fastidieux surtout que les calculs
sont fait sur Excel, et rendra le tableau lourd et inutilisable et inutile.
Analyse des écarts: les écarts ne sont pas calculés uniquement d'une façon globale, mais
ils sont analysés et décomposés pour découvrir leur origine. Le écarts sur net sales sont
analysés en effet prix et effet quantité, alors que les écarts sur marges sont décomposés en
effet prix, effet quantité et effet coût.
B. Points faibles:
Absence d'une colonne interprétation: à la simple lecture des tableaux des écarts, il
n'est pas évidents de connaître si les écarts sont favorables ou défavorables, l'ajout d'une
colonne qualification ou interprétation est recommandé.
Multitude de feuilles de calcul : le fichier du calcul des écarts est très lourd et comporte
un nombre important de feuilles de calcul même pour le calcul des mêmes écarts, sur net
sales ou sur marges par exemples. La réduction du nombre de feuilles et l'amélioration de
la présentation des tableaux vont rendre le fichier plus facile à utiliser, à lire et à établir.
Les écarts significatifs ne sont pas identifiés: les écarts significatifs doivent être
identifiés pour pouvoir agir sur leurs causes et opérer des actions correctives, leur
identification peut être possible par un simple calcul sur Excel permettant d'identifier un
écart si il dépasse un pourcentage déterminé du budget.
Variation des bases de comparaison: pour certains écarts, le calcul se fait par rapport
au Last Estimate, d'autres se calculent par rapport au Last Estimate et le Last Year, pour
d'autres s'joute aussi le Budget Initial, alors que les trois sont pertinents et intéressants à
calculer.
Les écarts qui peuvent éventuellement être calculés pour approfondir l'analyse des écarts sur
les revues sont:
L’écart d’inflation :
Pour le produit exporté i payé avec la devise j l’écart d’inflation à la vente est formulé ainsi :
Avec :
ETCVi : Ecart de taux de change à la vente du produit i.
Qri : Quantité réalisée du produit i.
Pbi : Prix de vente budgété du produit i.
Crj : Cours réalisé de la devise j.
Cbj : Cours budgété de la devise j.
Pbi : Prix de vente budgété du produit i.
L’écart de taux de change à la vente est obtenu par sommation des écarts de tous les produits.
Approfondissement de l'analyse de l'effet quantité par le calcul des écarts suivants:
L’écart de quantité dû au Mix des produits vendus pour le produit i est donné par la
formule suivante :
L'approfondissement de l'analyse des écarts sur marges brutes suppose d'opérer les
décompositions et les analyses suivantes:
Décomposition de l'effet prix:
L'effet prix peut être analysé en deux composantes:
Le contrôle en temps réel suppose un système d’information approprié basé sur un support
informatique.
L’objectif recherché est d’obtenir, le plus rapidement possible une réaction caractérisée par le
schéma suivant :
Ce schéma traduit une approche cybernétique du contrôle celle-ci fait référence à 3 notions
importantes pour la gestion :
Le contrôle proactif est basé sur l’idée de la prévention .Il faut essayer d’anticiper
suffisamment à l’avance les problèmes ou événements qui font, qu’à défaut d’une action
immédiate, d’autres difficultés apparaîtront à court terme ou à moyen terme. Le contrôle
proactif vient compléter le contrôle réactif basé sur la notion de feed-back.
Les principales caractéristiques du contrôle proactif (feed-forward control) sont les suivantes :
Il s’agit d’un contrôle ex-ante, anticipé (et non pas d’un contrôle ex-post faisant intervenir
la notion de feed-back).
Un tel contrôle implique un flux d’information prévisionnelle très important alors que le
contrôle ex-post suppose surtout un flux d’information passées et en cours de réalisation. Le
contrôle proactif doit agir avant que, des différences importantes n’apparaissent avec les
prévisions et les réalisations.
Le contrôle proactif doit fonctionner de façon continue (contrôle en temps réel) et ce,
quelque soient les modifications constatées au niveau du contrôle réactif.
La notion d’autocontrôle est également importante en matière de système de contrôle.
L’autocontrôle consiste à évaluer la position de l’entreprise de façon à déterminer où elle en est
et où elle se dirige en fonction de ses programmes existants , quels objectifs elle devrait avoir ,
et s’il est nécessaire de réviser les plans élaborés pour les atteindre .Dans la plupart des
entreprises , les objectifs et les politiques deviennent vite dépassés. Si une entreprise ne change
pas son orientation, de façon à s’accommoder d’un environnement social technique et
politique en mutation, elle perdra des marchés, du personnel, et d’autres éléments nécessaires
de survie.
L’autocontrôle de l’entreprise est conçu pour obliger les gestionnaires à faire face à cette
situation.
Le 3ème point important sur lequel il convient d’insister est l’étroite interconnexion :
planification-organisation-contrôle. Ces trois systèmes sont en interaction totale.
L’objet du contrôle consiste à s’assurer que les plans se déroulent normalement, en décelant les
écarts et en fournissant une base permettant de prendre les mesures qui s’imposent de façon à
corriger les écarts réels ou potentiels.
A cause des délais inhérents au système de contrôle, plus un contrôle peut s’appuyer sur une
pro action plutôt que sur une simple rétroaction d’information, plus les dirigeants ne seront en
mesure de prévoir les écarts futurs indésirables et de prendre les mesures correctives pour les
prévenir.
Nouvelle approche
Contrôle de gestion
Contrôle budgétaire budgétaire
Il s’agit véritablement de faire évoluer le contrôle budgétaire : passer d’un contrôle budgétaire
subi comme un exercice administratif, sans grand intérêt, par les responsables
opérationnels…à une procédure acceptée comme acte volontariste, constructif, conduisant à
un engagement contractuel interne, entre une unité et celle à qui elle se rapporte.
On ne demande pas au contrôleur budgétaire d’être un devin, c’est à dire de prévoir ce qui est
imprévisible, on peut lui reprocher, par contre, de ne pas avoir été à l’écoute des événements et
de ne pas avoir tiré toutes les conséquences financières probables ou possibles, ainsi que les
incidences indirectes, éventuelles.
Pour ces dernières, les modèles élaborés sont un outil privilégié.
Phase 2 : A plus long terme : assurer le passage à un contrôle de gestion « métier » :
Mesurer la
performance
Contrôleur Contrôleur
budgétaire de gestion Contrôleur de
budgétaire gestion « métier »
Signaler les Alerter avant
dépassements dépassements
Orienter et Proposer
anticiper des actions
On constate pour les entreprises qui se rapprochent d’un Contrôleur de gestion Performant
ont une inversion de ce rapport. Il devient de ce fait un acteur de développement et de la
gestion des performances.
A. Points forts:
Les tableaux de bord son établis par centre de responsabilités: ceci permet de
rendre compte des performances de chaque centre de responsabilité.
Variété des outils utilisés dans les tableaux de bord: les tableaux de bord comportent
des outils variés pour la production de l'information: les écarts, les indicateurs, les
graphique.
Présence de plusieurs axes et indicateurs: les tableaux de bord sont riches en
indicateurs de performances groupés dans des axes correspondants.
B. Points faibles:
La conception classique des systèmes de tableaux de bord est partie du postulat suivant, le
décideur est par définition :
Omniscient : il est à même de comprendre et d’intégrer toutes les informations,
Omnipotent : il peut prendre tout type de décision,
Rationnel : son raisonnement est modélisable mathématiquement.
Pour un tel décideur conforme au modèle de l’homo economicus, il suffit d’être pleinement
informé pour toujours prendre la bonne décision.
Dans les structures classiques, le décideur est exclusivement préoccupé par la réduction des
coûts. Il existe une raison historique à cette vision exclusive du progrès. Lorsque nous vivions
dans un environnement stable, avec une croissance continue, la réduction des coûts constituait
la meilleure stratégie pour augmenter les bénéfices. En effet, lorsque les produits ont des cycles
de vie relativement longs, l’entreprise peut tabler sur des économies d’échelle et les courbes
d’expérience. Elle visait une rentabilité accrue par une recherche exclusive d’amélioration de la
productivité.
Aujourd’hui, le rythme de renouvellement des produits s’est accéléré.
A. La perte de précision :
Dans l’entreprise classique à structure pyramidale, les centres de décision sont placés dans la
partie haute. Avant d’atteindre le centre de décision, l’information de terrain (coûts de
production, rapports d’activité, prévision de ventes) subit une série d’agrégations successives
effectuée par chaque niveau de la pyramide.
Le décideur dispose donc d’une information globale présentant par exemple, l’activité d’une
division sous forme de ratio. Bien entendu, qui dit information globale dit perte du détail. Mais
ce n’est pas là le principal défaut de l’information agrégée.
Il est plus important de noter qu’à force de globalisation, l’information est dénaturée et ne
porte pas toujours un sens significatif suffisamment riche pour susciter une prise de décision
dépassant le simple constat. Dans l’antre sens, en redescendant la pyramide, les décisions
stratégiques risquent d’être déformées ou mal interprétées.
à une fréquence, sans lien particulier avec les échéances prédéterminées de publication de
l’entreprise.
C. L’incomplétude de la mesure :
Bâti à partir des systèmes comptables et financiers, le système de tableau de bord ne peut
produire qu’une vision partielle de la réalité de l’entreprise. De nombreuses informations
essentielles pour le pilotage ne sont pas traitées par les systèmes comptables et financiers.
La vision apportée par ses systèmes de tableaux de bord peut aussi se révéler déformante en ne
présentant pas avec complétude les valeurs ajoutées des activités de l’entreprise. L’entreprise
dispose d’atouts qui ne peuvent pas être identifié par la comptabilité ou par l’analyse
financière.
Chaque décideur a ses propres préoccupations, ses propres objectifs. Ceux-ci ne sont pas
universels. Chaque décideur a sa manière personnelle d’aborder le pilotage. En fonction de son
vécu, de son expérience et de sa sensibilité, il portera son attention sur telle ou telle
information. L’information pertinente universelle n’existe pas. Partir d’une présentation
standard de l’information, telle qu’elle est pratiquée le plus généralement, ne conduit pas à une
perception universelle. Chaque information sera perçue de manière différente par chaque
décideur. Pour être efficace, le tableau de bord devra être adapté aux objectifs poursuivis, à la
personnalité et aux attentes du ou des décideurs concernés.
Le Balanced Scorecard (BSC ou tableau de bord prospectif) développé initialement par Kaplan
et Norton, est un système de gestion de la performance qui permet aux entreprises de piloter
leur stratégie au moyen d'indicateurs de mesure. Le BSC peut être utilisé pour piloter la
performance des différentes fonctions de l’entreprise au regard de sa stratégie.
L'idée de base du BSC est que l'évaluation d'une organisation ne se réduit pas à son évaluation
financière mais elle doit être complétée par des mesures concernant la satisfaction des clients,
les processus de gestion internes et la capacité à innover.
Ces mesures complémentaires devront contribuer au résultat financier et permettre de piloter
la performance de l'organisation au regard de ses objectifs stratégiques.
« Chaque mesure sélectionnée pour le Balanced Scorecard doit être un élément d’une chaîne de
relation de cause à effet exprimant l’orientation stratégique de l’entreprise ».
L’établissement de cette carte nécessite un travail de fond plus que conséquent. La qualité du
système de pilotage est directement dépendante de la pertinence et de la vraisemblance de la
carte stratégique.
Perspective Financière : Comment nous perçoivent les actionnaires?
L’objectif de toute stratégie est d’assurer dans la durée une rémunération satisfaisante
des capitaux engagés.
Les indicateurs financiers, orientés mesure de la rentabilité comme le Retour sur
Investissement, le bénéfice d’exploitation, permettent d’évaluer la performance des
actions engagées par le passé.
Perspective Client : Comment nous perçoivent nos clients?
L’amélioration de la rentabilité client est un passage obligé à toutes formes de croissance. Que
ce soit par une augmentation du chiffre d’affaires généré par chaque client et par segment, ou
par un accroissement de la clientèle, il faut rechercher toutes les pistes. Les indicateurs de cet
axe sont généralement orientés évaluation de la satisfaction et de la fidélité des clients, mesure
de l’accroissement de la clientèle et de l’accroissement de la rentabilité par client…
Perspective Processus Internes : Quels sont les processus internes clés de la
réussite ?
La qualité des services délivrés aux clients est directement dépendante de la performance des
processus. Il est important d’identifier les processus clés susceptibles d’améliorer l’offre et par
voie de conséquence la rentabilité servie aux actionnaires. Cette catégorie englobe tous les
processus contribuant étroitement à la création de valeurs sans omettre les processus à cycle
plus long comme ceux liés à l’innovation.
Perspective Apprentissage Organisationnel : Comment organiser notre capacité à
progresser ?
Pour atteindre les objectifs à long terme, il est indispensable de rénover les infrastructures. Cet
axe concerne trois chapitres : les hommes, les systèmes et les procédures.
Le progrès à mesurer porte essentiellement sur la formation des hommes pour accéder à de
nouvelles compétences, l’amélioration du système d’information et la mise en adéquation des
procédures et des pratiques.
a. L’axe financier :
L’axe financier sert de fil conducteur aux objectifs et aux indicateurs des autres axes du TBP.
Chaque indicateur sélectionné doit faire partie d’une chaîne de relations de cause à effet dont
le but ultime est d’améliorer la performance financière.
b. L’axe clients :
L’axe client du tableau de bord prospectif identifie les segments de marché sur lesquels
l’entreprise souhaite se positionner. Les indicateurs de cet axe permettent à l’entreprise
d’établir des mesures-clés de la performance concernant les clients.
Il s’agit de mesures génériques pouvant être articulées dans une relation de cause à effet
c. L’axe processus interne :
Pour créer l’axe Processus interne, il faut identifier les processus essentiels à la réalisation des
objectifs concernant les clients. §Les objectifs et les indicateurs de cet axe sont développés
généralement après ceux des axes « Financiers » et « clients ».
Procéder dans cet ordre permet de se concentrer sur les indicateurs correspondant aux
processus véritablement essentiels.
Dans le tableau de bord prospectif, il est recommandé de prendre en compte l’ensemble des
processus allant de l’innovation jusqu’au service après vente.
La définition des objectifs et d’indicateurs concernant les processus internes est la différence
majeure entre le TBP et les systèmes classiques de mesure de la performance, qui se focalisent
sur le contrôle et l’amélioration des résultats de centres de responsabilité.
d. L’axe Apprentissage organisationnel :
Le dernier axe du tableau de bord prospectif est celui de l’apprentissage organisationnel. Les
objectifs établis sur les axes « financiers », « clients » et « processus internes » identifient les
domaines dans lesquels l’entreprise doit exceller pour améliorer sa performance. Les objectifs
de l’axe « apprentissage organisationnel » sont les moyens, les facteurs qui permettent
d’atteindre ceux des trois autres axes.
Il est important de signaler qu’il existe une interdépendance entre les quatre perspectives. Cette
interdépendance est dite chaîne de causalité.
L'idée qui émerge de cette chaîne de causalité est que la performance financière est
conditionnée par la valeur perçue par les clients, elle-même assurée dans le cadre de processus
dont les fonctions supports, salariés et systèmes d'information, sont les garantes. Ainsi, la
philosophie sous-jacente de cette chaîne de causalité est bien la primauté du financier sur
toutes les autres perspectives. Ce qui importe avant tout, ce sont les indicateurs financiers et
toute l'entreprise doit adapter en conséquence ses relations avec le client, ses processus
internes et son management du personnel.
Altadis Maroc est de plus en plus sous pression, la contrebande, le mouvement anti-tabacs,
l’augmentation des tarifs des fournisseurs et partenaires, l’ouverture du marché en 2011, etc.
Ceci étant, la société doit pouvoir opérer à temps les actions correctrices au niveau de sa
structure et de son fonctionnement.
Le Balanced
Scorecard est un
instrument
adéquat pour y
parvenir.
La vision stratégique d’Altadis Maroc se décline en trois axes principaux, transverses à toutes
les entités de l’entreprise :
Résultats financiers
« Que faut-il apporter aux
actionnaires »
Apprentissage organisationnel
« Comment piloter le changement
et l’amélioration ? »
B. Carte stratégique:
Evolution du CA social
D'une manière générale, un bon système Reporting doit permettre d'atteindre les objectifs
suivants:
Délivrer dans des délais courts une information pertinente au service de la stratégie du
groupe.
Rationaliser les Reportings et limiter les coûts : éviter les redondances, gérer les volumes
et la complexité,
Faire évoluer les systèmes de Reporting et assurer leur retour sur investissement.
Améliorer la qualité et le contrôle interne.
Adapter l’organisation et les processus pour plus de performance.
Faire évoluer les hommes et la culture.
Les problèmes que le Système Reporting Groupe pose aux groupes sont différents:
Lors de l'intégration de la filiale, le groupe l'oblige à importer son propre système et
ses propres normes, il lui impose une procédure et un planning de travail.
Si la filiale a un système de gestion bien adapté à son métier, elle devra alors supporter
un sur-coût lié à l'entretien du Reporting Groupe.
La filiale est obligée de paralléliser ses procédures avec le groupe.
Les différences culturelles entre les pays et les distances géographiques peuvent
également poser des problèmes aux filiales et à la société mère.
Malgré tous ces problèmes que peuvent rencontrées les filiale, celles-ci sont tenues de
communiquer à leurs maisons mères des informations périodiques permettant à ces dernières
de suivre l’activité de ces filiales. Ce n'est que le Système Reporting Groupe qui peut
assurer cette fonction.
Dans ce cadre, l’élaboration de ces états Reporting par les responsables financiers locaux
nécessite la prise en compte des divergences entre les référentiels comptables ainsi que la
maîtrise des règles comptables adoptées par le groupe. Le calcul des écarts doit permettre de
procéder à la définition des corrections et visant à éliminer au réduire l'origine des écarts. Et
finalement les tableaux de bord doivent rendre compte de la performance des différents
organes de l'entreprise.
Un tel système ne peut être facile à mettre en place et à maîtriser compte tenu de la
périodicité mensuelle, mais en réalité il constitue le premier producteur d'information à
l'entreprise pour la maison mère mais aussi en interne et constituant ainsi une base de prise de
décision, une base pour l'évaluation des actions entreprises et leur efficacité et enfin un
moyen de contrôle.
Dans ce travail, et sur la base des deux mois de stages passé au sein du département contrôle
de gestion d'ALTADIS Maroc, j'ai essayé de cerner toutes les composantes de ce système de
détecter les défaillances qu'il présente pour pouvoir proposer des améliorations.
Mais il faut signaler q'un tel système est en mutation continue et ne peut être figé ou statique
sa revue doit être périodique pour améliorer la pertinence et la fiabilité de l'information
produite.
Pour pouvoir disposer d'un Système Reporting Groupe efficace, certaines
recommandations sont à prendre en considération:
Faire évoluer le contenu du Système Reporting Groupe.
Optimiser le processus de réalisation du Reporting.
Rationaliser les Reportings et limiter les coûts:éviter les redondances, gérer les
volumes et la complexité.
Délivrer dans des délais courts une information pertinente au service de la strétégie du
groupe.
La maîtrise des risques liés à la production de l'information consolidée.
Ouvrages:
Contrôle de gestion, Guy Dumas – Daniel Larue, Collection objectif expertise
comptable.
Les nouveaux tableaux de bord des managers, Alain FERNANDEZ, 3ème édition,
Editions d'Organisations.
Mémoires: