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Projet de fin d’études :

Conception d’une Application


GMAO
~ Gestion de la maintenance assistée par

Réaliser par :

 Elfathi Mohammed Hamza


 Ait messade Nizar

Soutenu Le : 01 /07 /2022

Année Universitaire : 2021/2022


Sommaire

Remerciements 2
Liste des figures 3
Liste des tableaux 4
Introduction 5
Chapitre 1 : la maintenance et son environnement 7
I. Introduction 8
II. Les secteurs concernés par la maintenance 9
III. Les objectifs 9
Les liaisons entre la maintenance et les autres services d’une
IV. entreprise 11
V. Les fonctions d’un service maintenance 12
VI. Les différentes formes de la fonction maintenance 12
VII. Les niveaux de la maintenance 14
VIII. conclusion 17
Chapitre 2 : la maintenance et la qualité 18
I. Introduction 19
II. Définition de la qualité 19
III. Quelques définitions se rapportant à la qualité 20
IV. Conclusion 21
Chapitre 3 : la modélisation conceptuelle 22
I. Introduction 23
II. MERISE 23
III. UML 25
IV. Comparaison 26
V. Modèle Conceptuel de l’application Gmao 28
VI. Conclusion 30

Chapitre 4 : application gmao 31


I. Gestion de ressources humaines 32
II. Suivi Budgétaire 36
III. Autres interfaces 39
IV. Conclusion 41
Remerciements

Au terme de ce projet de fin d’année, nous


Exprimons à nos professeurs notre
Dévouement et notre plus profond respect.

Par conséquent, nous tenons à remercier


Mme Jennoui, notre tuteur de projet, pour son
Lignes directrices utiles et recommandations connexes
Et son énorme soutien.

Enfin, tous les coopérants

près ou loin de l'apogée du travail

Retrouvez nos expressions ici

Merci et notre sincère sympathie.

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Liste des figures

Figure 1 : Illustration de la fonction maintenance……………………………………………..8


Figure 2 : Les secteurs concernés par la maintenance……………………………………….9
Figure 3 : Les objectifs de la maintenance…………………………..…………..10
Figure 4 : Les types de la maintenance…………………………….……………14
Figure 5 : Les étapes d'une maintenance corrective……………...….…………15
Figure 6 : Etapes séquentielles pour la maintenance préventive……………….16
Figure 7 : La relation entre les 5 zéro…………………………………..…..……19
Figure8 : Modèle Général de Merise……………………………….……………28
Figure9 : Modèle de GRH et suivi budgétaire…………………………………..29
Figure 10 : Interface Utilisateur………………………………...….……………32
Figure 11 : Programme fonction ajouter……………………………………..….33
Figure 12 : Programme fonction modifier………………………………..…..…33
Figure 1 3 : Programme fonction Supprimer…………………………………...34
Figure 14 : Programme fonction Chercher…………………………………..…34
Figure 15 : Programme fonction réinitialiser…………………………...………34
Figure 16 : Programme pour ajouter une photo………………………………...35
Figure 17 : Programme pour supprimer une photo………………………...…..35
Figure 18 : Programme pour afficher une photo ………………………….……35
Figure 19 : Interface suivi Budgétaire………………………………….……….36
Figure 20 : Liste des fournisseurs……………………………………………….36
Figure 21: Catégorie de produit ………………………………………….….….37
Figure 22: Types d’éclatement……………………………………………...…..37
Figure 23 : Unité de ventilation……………………………………………..…..37
Figure 24 : Résultat………………………………………………………..…….37
Figure 25 : Programme de la fonction ajouter………………………..…..……..38
Figure 26 : Programme de la fonction rechercher………………….………..…..38
Figure 27 : Programme de la fonction annuler……………………………….….38
Figure 28 : Interface Menu d’acceuil………………………………………..….39
Figure 29 : Interface entrée de stock…………………………………………....39
Figure 30: Interface Fournisseurs………………………………………….…….40
Figure 31 : Interface Commandes…………………………………...…………..40
Figure 32 : Interface Equipement…………………………………………..……41

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Liste des tableaux

Tableau 1: Les liaisons entre la fonction maintenance et les autres services existants
au sein d’une entreprise………………………………………………………..……………11
Tableau 2 : Les 5 niveaux de la maintenance……………………………………….13
Tableau 3 : Tableau comparatif UML-Merise………………………………………27

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Introduction

La maintenance n'est pas un projet traditionnel, c'est une fonction sensible Le


support à la production est souvent la clé de la performance d'une entreprise.
Par conséquent, les entreprises sont de plus en plus conscientes de l'importance
de chiffrer les pannes inattendues des systèmes de production. Nous comprenons
de plus en plus qu'il peut apporter une contribution significative à la
performance globale d'une entreprise. Facteurs importants de qualité, de
sécurité, de productivité. Son informatisation est devenue nécessaire. Pour cela,
un package regroupant des fonctions de maintenance a donné naissance à la
GMAO, et notre projet a été le cahier des charges pour le développement d'une
solution GMAO.
L'objectif d'une GMAO est de fournir aux entreprises les outils pour maîtriser
leurs budgets d'équipements et de maintenance. Les implémentations des outils
de GMAO doivent être capables de :

Simplifier la maintenance avec une meilleure maîtrise de l'historique, des


plannings et des interventions,

 Action : comprendre les temps d'arrêt des machines et les temps d'arrêt de
la production.

 Déterminer : analyser les chemins de production critiques et suivre les


améliorations des points de performance.

 Optimisation : augmenter la production et impliquer les concessionnaires


et les opérateurs

à la recherche de performances.

Optimisez les budgets de maintenance avec un meilleur contrôle des stocks de


pièces de rechange, des besoins d'approvisionnement et d'intervention

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La réussite d'un projet GMAO nécessite une approche cohérente et structurée.
L'approche recommandée utilise les principes suivants :

 Projets Organisationnels : Plan Qualité, Comité de Pilotage, Programme


et Budget,
 Mise à niveau de l'organisation pour réussir son adaptation à la GMAO,
 Rédiger un cahier des charges détaillé recensant en détail les besoins de
gestion de la maintenance de l'entreprise,
 installation et configuration du matériel et des logiciels,
 Formation des utilisateurs,
 Accélération du système de pointe : étapes de planification, informations
de construction, scénarios de développement, pratiques de validation,
 Développer une recette pour le projet : noter que les objectifs ont été
atteints, mesurer les différences, tirer parti de l'expérience.

Dans le premier chapitre, nous définirons la fonction de maintenance, ses


objectifs et ses niveaux. Ensuite, nous introduirons le concept de qualité sur la
fonction de maintenance. Pour le chapitre 3, nous présenterons la conception et
la modélisation de l'application, ce qui nous permettra d'introduire le concept de
GMAO. Enfin nous allons informatiser la maintenance pour faciliter la gestion
vba de l'appareil

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C hapitre 1 :

La maintenance et son
environnement
I. Introduction :

Nous venons de déclarer que la maintenance est un ensemble d'actions techniques,


managériales et administratives, comprenant des opérations de surveillance et de contrôle,
destinées à maintenir (maintenance préventive) ou à remettre (maintenance corrective) un
bien dans un état déterminé.

ou pour lui permettre d'accomplir la fonction requise dans des conditions de sécurité de
fonctionnement données.

Selon l'AFNOR, il s'agit d'un ensemble d'opérations susceptibles de maintenir ou de remettre


un bien dans un état particulier ou susceptibles de rendre un service particulier.

Figure 1 : Illustration de la fonction maintenance


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II. Les secteurs concernés par la maintenance :

 Secteur industriel (automobile, aéronautique, ferroviaire)


 Tertiaire
 Services et immobilier
 Santé

Figure 2 : Les secteurs concernés par la maintenance

III. Les objectifs de la maintenance :

Les fonctions de maintenance sont étroitement liées à la productivité. On parle souvent de


maintenance productive.

Sa gestion est un effort continu :

 travaux, tels que (demandes d'intervention, bons de travail, horaires et types de


maintenance) 

 L'approvisionnement comprend (commandes, gestion et livraison des fournisseurs)


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 Moyens d'intervention (des opérateurs aux services extérieurs)

 Inventaire (gestion de projet, approvisionnement, inventaire, mouvement)

 Équipements, infrastructures et patrimoine (des machines aux données technologie et


géographie);
 Contrats de maintenance (partenariats fournisseurs avec contrats de ressources ou
résultat);
 Nouveaux travaux (des modifications de processus aux projets d'investissement)
Formulaires de sortie (des rapports aux formulaires de sécurité)

Figure 3 : Les objectifs de la maintenance


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IV. Les Liaisons entre la maintenance et les autres services
d’une entreprise :

Les liens existants entre la fonction maintenance et le reste de l'entreprise sont présentés dans
le tableau ci-dessous :

Départements/Service Tâches de liaisons

études et travaux neufs Les liens et conventions portent sur l'information des programmes
d'investissement, les études d'installations, de fiabilité et de
maintenabilité, la standardisation du matériel, la documentation
technique des constructeurs, le choix des entreprises de travaux
neufs, la réception technique du matériel,
méthode et fabrication Consignes d'utilisation, de conduite et de surveillance du matériel ;
taux d'utilisation du matériel ; niveau de sécurité du matériel et du
personnel de fabrication...
services achats Émettre et faire respecter les cahiers des charges et les
spécifications techniques de qualité nécessaires, les problèmes de
garantie; obtenir les dossiers techniques adaptés aux besoins de la
maintenance...
services financiers Relations économiques entre amortissement et maintenance; cycles
de révision économiques du matériel, décisions de remplacement...
gestion des stocks de Catalogue magasin, implantation et classement du magasin, choix
pièces de rechange de la méthode de gestion, réduction du coût de possession des
stocks...
gestion des ressources Gestion prévisionnelle du personnel, niveau de qualification,
humaines évolution des carrières, permutations, promotions, départs,
embauches, formations...
sécurité Sécurité du personnel et du matériel : organisation du travail,
aménagement des postes, prévention intégrée...
métrologie Gestion de moyens de mesurage et de contrôle

Tableau 1: Les liaisons entre la fonction maintenance et les autres services existants au sein des entreprises
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V. Les fonctions d’un service maintenance :

Il existe de nombreuses fonctions dans le service de maintenance interne de l'entreprise, parmi


lesquelles il y a deux fonctions importantes :

5.1. La fonction étude et méthodes :

Pour sa fonction principale "Recherche et Méthodes", il comprend l'établissement de la recherche technique :

 rechercher des améliorations ;

 Participer à la conception de nouvelles œuvres;

 Participer à l'analyse des accidents de travail;

 Élaborer des fiches d'instructions pour l'intervention;

 élaborer un plan d'intervention;

 gérer les matériaux;

 Analyse des coûts d'entretien ;

 Définir la stratégie de maintenance...

5.2. La fonction exécution et mise en œuvre :

La deuxième fonction du service de maintenance est "l'exécution et la mise en œuvre", qui a


des aspects multi-techniques et nécessite une bonne compréhension des équipements et une
bonne maîtrise des différentes technologies.

VI. Les niveaux de la maintenance :

Il existe cinq niveaux de maintenance, et leur utilisation effective ne peut avoir lieu qu'entre parties qui se sont
mises d'accord sur leur définition précise, en fonction du type d'actif à entretenir.
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 Les méthodes d'entretien dépendent de la destination du matériau et du type de


matériau utilisé. Cependant, ils sont dérivés de deux types de base, la maintenance
corrective et la maintenance préventive.
 Les options que les services de maintenance peuvent mettre en œuvre impliquent deux
concepts principaux, qui seront définis plus loin dans ce document :
 La maintenance corrective correspond à une attitude réactive d'attente d'une panne ou
d'un événement puis, à la suite d'un dépannage ou d'une réparation, la réponse passe
par l'élimination du défaut.
 La maintenance préventive, appliquée à la volonté de prévoir la dégradation des
équipements, pour ne pas se laisser emporter par une panne à un moment donné.

Tableau 2 : Les 5 niveaux de la maintenance


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VII. Les différents types de la maintenance :

 Les méthodes d'entretien dépendent de la destination du matériau et du type de matériau utilisé.


Cependant, ils sont dérivés de deux types de base, la maintenance corrective et la maintenance
préventive.
 Les options que les services de maintenance peuvent mettre en œuvre impliquent deux concepts
principaux, qui seront définis plus loin dans ce document :
 La maintenance corrective correspond à une attitude réactive d'attente d'une panne ou d'un événement
puis, à la suite d'un dépannage ou d'une réparation, la réponse passe par l'élimination du défaut.
 La maintenance préventive, appliquée à la volonté de prévoir la dégradation des équipements, pour ne
pas se laisser emporter par une panne à un moment donné.

Figure 4 : Les types de la maintenance


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7.1. La Maintenance corrective :

La maintenance corrective est utilisée lorsque le coût indirect d'une panne est
minime et que les contraintes de sécurité sont faibles, lorsqu'une entreprise a une
politique de remplacement fréquent des équipements et lorsque le parc est
constitué de machines dont la panne éventuelle n'est pas critique pour la
production.

Figure 5 : Les étapes d'une maintenance corrective


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7.2. La Maintenance préventive :

En maintenance préventive, il existe deux solutions :

 Soit apporter des modifications au système, soit réparer l'organe : on dit que c'est
l'entretien du système. Parce qu'il consiste à bien comprendre le processus de
dégradation et selon un planning basé sur le temps ou le nombre d'unités utilisées ;

 Altération ou réparation d'un organe selon son état dégénératif : on dit qu'il s'agit d'un
entretien conditionnel. Et il applique la surveillance de la progression de l'échec. Nous
notons également qu'il est soumis à un événement prédéterminé qui révèle l'état de
dégradation des actifs.

Il existe également un troisième concept, l'élimination complète des pannes : c'est la


maintenance kaizen, qui demande réflexion pour :

 Déterminer la cause réelle du problème Envisagez de prendre les mesures correctives


appropriées pour éliminer le problème.

Figure 6 : Etapes séquentielles pour la maintenance préventive

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VIII. Conclusion :

Il faut intervenir sur l'équipement pour le maintenir en bon état de fonctionnement. Pour cela,
l'équipe de maintenance doit être organisée :
Atteindre cette disponibilité dans des conditions optimales de coût et de performance  et
utiliser les problèmes passés et présents pour améliorer la situation . L'avenir des appareils.
Ainsi, il peut être gardé en mémoire:
 les pannes et accidents survenus
 Frais de réparation,
 temps
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C
hapitre 2 :

La maintenance et la
qualité
I. Introduction :

Produit au sein de toute organisation dans le cadre de l'assurance qualité du produit final ;
maintient une participation active à l'amélioration de la qualité.

Identifiez clairement où commence son rôle et son implication dans la vie et le


développement de l'entreprise. Toutes les informations présentées sont séquencées et
orchestrées par des outils informatiques qui simplifient leur utilisation pour réduire les coûts
et maîtriser les dépenses inhérentes à la production ou à la gestion des actifs.

II. Définition de la qualité :

2.1. Définition :

La qualité est la capacité d'un produit ou d'un service à répondre aux besoins des clients et/ou
des utilisateurs au meilleur coût.

Pour contrôler la qualité, de nombreuses entreprises ont adopté la règle des cinq zéros voire
des zéros olympiques, une philosophie qui comprend cinq domaines qui tendent vers zéro, à
savoir : zéro panne, zéro défaut, zéro papier, zéro inventaire et zéro retard.

2.2. La maintenance et la qualité :

Figure 7 : La relation entre les 5 zéro


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Grâce à la participation de cinq zéros, on peut voir que la maintenance et la qualité sont
continuellement liées :
 ¾ Atteindre zéro panne grâce à une fiabilité améliorée ;
 ¾ La qualité de production du zéro défaut dépend en grande partie de l'état de
l'équipement (écart entre les arbres, vibration, température, etc.)
 ¾ zéro latence, en fonction de la disponibilité, de la fiabilité et de la maintenabilité des
équipements) ;
 ¾ Zéro inventaire, à la fois l'inventaire des pièces de rechange et l'inventaire des
travaux en cours 
 ¾ Zéro papier grâce à la maintenance informatisée

III. Quelques définitions se rapportant à la qualité :

III.1. L’assurance qualité :

Le fournisseur d'un produit ou d'un service fournit à son client la preuve que le traitement
complet du produit ou du service (y compris la maintenance) satisfera ses besoins en lui
fournissant une assurance qualité.

III.2. La certification :

Pour mettre en œuvre l'assurance qualité, l'entreprise s'appuie sur les normes ISO
(Organisation internationale de normalisation). L'accréditation d'entreprise est la
reconnaissance d'un organisme tiers indépendant qui met en œuvre un système qualité. Selon
le cahier des charges :

 ISO 9002 : Modèle d'assurance qualité pour la production, l'installation et le service


après-vente.

 ISO 9001 : Il s'agit de l'assurance qualité lors de la conception et du développement.

3.3. Le management total de la qualité (T.Q.M) :


La Qualité Totale vise à mobiliser l'ensemble de l'entreprise pour une meilleure satisfaction
client au moindre coût dans une démarche d'amélioration continue.

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Pour que les interventions de maintenance soient de qualité, il faut

 L'intervention se fait selon les règles de l'art :


 se conformer à la réglementation,
 Respecter les consignes de sécurité du matériel et du personnel ;
 le système fonctionne aux performances souhaitées ; le temps d'intervention soit
acceptable ;
 Assurez-vous que les documents suivants sont correctement remplis

IV. Conclusion :

Pour garantir une maintenance de qualité, il faut :

 Elle est considérée comme une fonction de production en soi ;

 Elle est capable de gérer des équipements ;

 Capable de prévenir les pannes plutôt que de les subir ;

 Savoir gérer les stocks de pièces et de produits de réparation ;

 Être capable de gérer des travaux majeurs ;

 Il construit l'historique correct pour chaque appareil afin qu'il puisse mettre en
évidence : Disponibilité, MTBF, MTTR, Fiabilité .

 Il est capable de déterminer le coût des interventions ;

 Il dispose d'une base de données : fournisseurs, délais, coûts ;


 Chaque intervenant de la fonction maintenance est conscient de ses responsabilités et
des limites de son périmètre d'intervention.

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C hapitre 3 :

La modélisation
conceptuelle
I. Introduction :

La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l’ensemble
de l’organisation que l’on doit mettre en place. La phase de conception nécessite des
méthodes permettant de mettre en place un modèle sur lequel on va s'appuyer.
La modélisation consiste à créer une représentation virtuelle d'une réalité de telle façon à faire
ressortir les points auxquels on s'intéresse. Ce type de méthode est appelé analyse. Il existe
plusieurs méthodes d'analyse, cette étude fera l'objet d'une comparaison entre le langage UML
et la méthode Merise

II. Merise :

Pour aider le concepteur dans ces deux tâches, la méthode Merise - méthode d'analyse, de
conception et de réalisation de systèmes d'informations informatisés - propose un ensemble de
formalismes et de règles destinées à modéliser de manière indépendante les données et les
traitements du système d’information. Ces modèles ne sont qu’une base de réflexion pour le
concepteur et un moyen de communication entre les divers acteurs du système d’information.
Seule la validation de l'ensemble se fera en commun.
Parmi les informations qui appartiennent au système d’information, certaines doivent ou
peuvent faire l’objet d’un traitement automatisé grâce aux outils informatiques. Pour
assurer la cohérence du système d’information, la méthode Merise propose une démarche
d’informatisation comportant les étapes suivantes :
- Le schéma directeur : dont le rôle est de définir, de manière globale, la politique
d’organisation et d’automatisation du système d’information. Pour ce faire, il est nécessaire
de répertorier l’ensemble des applications informatiques existantes à modifier et à développer.
Pour rendre contrôlable et modulable ce développement, il est nécessaire de découper le
système d’information en sous-ensembles homogènes et relativement indépendant. Ces
sous-ensembles sont appelés domaines. Par exemple, on peut trouver le domaine «
Approvisionnement », le domaine « Personnel ». Les résultats attendus à la fin de cette étape
sont une définition précise des domaines, une planification du développement de chaque
domaine et un plan détaillé, année par année, des applications qui doivent être réalisées.

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- L’étude préalable par domaine : qui doit aboutir à une présentation générale du futur
système de gestion (modèles des données et des traitements) en indiquant les principales
novations par rapport au système actuel, les moyens matériels à mettre en œuvre, les bilans
coût – avantage. Cette étude est réalisée en 4 phases :
➢ Une phase de recueil qui a pour objectif d’analyser l’existant afin de cerner les
dysfonctionnements et les obsolescences les plus frappantes du système actuel.
➢ Une phase de conception qui a pour objectif de formaliser et hiérarchiser les orientations
nouvelles en fonction des critiques formulées sur le système actuel et d’autre part des
politiques et des objectifs de la direction générale. Cela revient à modéliser le futur système
avec une vue pertinente de l'ensemble.
➢ Une phase d’organisation dont l’objectif est de définir le système futur au niveau
organisationnel: qui fait quoi?
➢ Une phase d’appréciation dont le rôle est d’établir les coûts et les délais des solutions
définies ainsi que d’organiser la mise en œuvre de la réalisation. A cet effet un découpage en
projets est effectué.
- L’étude détaillée par projet qui consiste d’une part à affiner les solutions conçues lors de
l’étude préalable et d’autre part à rédiger, pour chaque procédure à mettre en œuvre, un
dossier de spécifications détaillé décrivant les supports (maquettes d’états ou d’écran) ainsi
que les algorithmes associés aux règles de gestion… A l’issue de cette étude, il est possible de
définir le cahier des charges utilisateurs qui constitue la base de l’engagement que prend le
concepteur vis à vis des utilisateurs. Le fonctionnement détaillé du futur système, du point de
vue de l’utilisateur, y est entièrement spécifié.
- La réalisation dont l’objectif est l’obtention des programmes fonctionnant sur un jeu
d’essais approuvés par les utilisateurs.
- La mise en œuvre qui se traduit par un changement de responsabilité : l’équipe de
réalisation va en effet transférer la responsabilité du produit à l’utilisateur. Cette étape intègre
en particulier la formation des utilisateurs. Après une période d’exploitation de quelques
mois, la recette définitive de l’application est prononcée.
- La maintenance qui consiste à faire évoluer les applications en fonction des besoins des
utilisateurs, de l’environnement et des progrès technologiques.

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III. UML :

UML (en anglais Unified Modeling Langage ou « langage de modélisation unifié ») est un
langage de modélisation graphique à base de pictogrammes. Il est apparu dans le monde du
génie logiciel, dans le cadre de la «conception orientée objet». Couramment utilisé dans les
projets logiciels, il peut être appliqué à toutes sortes de systèmes ne se limitant pas au
domaine informatique.
UML est avant tout un support de communication performant, qui facilite la
représentation et la compréhension de solutions objet :
• Sa notation graphique permet d'exprimer visuellement une solution objet, ce qui facilite
la comparaison et l'évaluation de solutions.
• L'aspect formel de sa notation, limite les ambiguïtés et les incompréhensions.
• Son indépendance par rapport aux langages de programmation, aux domaines
d'application et aux processus, en font un langage universel.
Petit aparté :
La notation graphique d'UML n'est que le support du langage. La véritable force d'UML, c'est
qu'il repose sur un méta modèle.
En d'autres termes : la puissance et l'intérêt d'UML, c'est qu'il normalise sémantique
des concepts qu'il véhicule !
Qu'une association d'héritage entre deux classes soit représentée par une flèche terminée par
un triangle ou un cercle, n'a que peu d'importance par rapport au sens que cela donne à votre
modèle. La notation graphique est essentiellement guidée par des considérations esthétiques,
même si elle a été pensée dans ses moindres détails.
Par contre, utiliser une relation d'héritage, reflète l'intention de donner à votre modèle un sens
particulier. Un "bon" langage de modélisation doit permettre à n'importe qui de déchiffrer
cette intention de manière non équivoque ! Il est donc primordial de s'accorder sur la
sémantique des éléments de modélisation, bien avant de s'intéresser à la manière de les
représenter. Le méta modèle UML apporte une solution à ce problème fondamental.

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IV. Comparaison :

Niveaux d’abstraction :
L’approche Merise : Le cycle d'abstraction permet de sérier les niveaux de préoccupations
lors de la description ou de l'analyse du système. Les trois niveaux retenus correspondent à
des degrés de stabilité et d'invariance de moins en moins élevés.
–Le niveau conceptuel,
–le niveau logique,
–le niveau physique.
L'approche UML propose différentes notions (cas d'utilisation, paquetage, classe,
composant, nœud) et différents diagrammes pour modéliser le systèmes aux différents
niveaux d'abstraction.

Approche fonctionnelle :
L'approche Merise propose une approche descendante où le système réel est décomposé
activités, elles-mêmes déclinées en fonctions. Les fonctions sont composées de règles de
gestion, elles-mêmes regroupées en opérations. Ces règles de gestion au niveau conceptuel
génèrent des modules décomposés en modules plus simples et ainsi de suite jusqu'à obtenir
des modules élémentaires... Les limites d'une telle approche résident dans le fait que les
modules sont difficilement extensibles et exploitables pour de nouveaux systèmes.
L'approche UML: Les fonctions cèdent la place aux cas d'utilisation qui permettent de
situer les besoins de l'utilisateur dans le contexte réel. A chaque scénario correspond des
diagrammes d'interaction entre les objets du système et non pas un diagramme de fonction.
Dualité des données –traitements :
L'approche Merise propose de considérer le système réel selon deux points de vue: un point
de vue statique (les données), un point de vue dynamique (les traitements). Il s'agit d'avoir une
vision duale du système réel pour bénéficier de l'impression de relief qui en résulte, et donc
consolider et valider le système final.

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L'approche UML: L'approche objet associe les informations et les traitements. De cette façon,
elle assure un certain niveau de cohérence.

Tableau 3 : Tableau comparatif UML-Merise


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V. Modèle conceptuel de L’application Gmao :

5.1 Modèle Géneral :


Figure8 : Modèle Géneral de Merise

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5.2 Modèle De gestion de ressources humaines et suivi budgétaire :


Figure9 : Modèle de GRH et suivi budgétair

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VI. Conclusion :
En conclusion, Merise et UML sont techniquement complémentaires. Si l'on considère que le
SI est modélisable comme deux sous-systèmes inclus l'un dans l'autre: le SIO (système
d'information organisationnel) représentant le métier, englobant le SII (système d'information
informatisé) représentant l'application informatique associée. Merise est adaptée au SIO,
UML au SII. Maintenant, selon le positionnement de chacun (consultant, analyste métier,
concepteur de logiciel, développeur), on s'appuiera plus ou moins sur chaque partie de
méthode.

Selon l'étude effectuée, la méthode la plus convenable pour la modélisation des bases de
données biométriques, serait la méthode Merise. Car elle apporte une formalisation éclairant
les choix à effectuer Aussi, elle se caractérise comme étant un langage commun de référence
centré sur le système d'information et non sur l'informatique appliquée. Enfin, grâce à Merise
la création d'un base de données biométriques devient claire et documentée, tout en atteignant
des objectifs de fiabilités des données et d'évolution des applications.

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C hapitre 4 :

Application gmao

I . Gestion De Ressources Humaines :


1.1 Interface Utilisateur

Dans cette partie il existe 8 fonctions :

1. Enregistrer pour ajouter les coordonnées des intervenants dans une base de données
2. Modifier s’il y a une erreur
3. Supprimer les informations
4. Rechercher pour trouver l’intervenant ciblé
5. Réinitialiser les données à zéro
6. Retour vers le menu principal
7. Ajouter une photo
8. Supprimer la photo

Figure 10 : Interface Utilisateur

Page | 32
1.2 Programme des fonctions
Figure 11 : Programme fonction ajouter

Figure 12 : Programme fonction modifier

Page | 33
Figure 1 3 : Programme fonction Supprimer

Figure 14 : Programme fonction Chercher

Figure 15 : Programme fonction réintialiser

Page | 34
Figure 16 : Programme pour ajouter une photo

Figure 17 : Programme pour supprimer une photo

Figure 18 : Programme pour afficher une photo

Page | 35
II . Suivi Budgétaire :

2.1 Interface de suivi de budget

Il existe 3 fonctions :
1. Ajouter les données
2. Rechercher dans la base de données
3. Annuler ou mettre à zéro

Figure 19 : Interface suivi Budgétaire

Figure 20 : Liste des fournisseurs

Page | 36
/

Figure 21:
Catégorie de
produit

Figure 22: Types d’éclatement

Figure 23 : Unité de ventilation

Figure 24 : Résultat

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2.2 Programmes des fonctions


Figure 25 : Programme de la fonction ajouter

Figure 26 : Programme de la fonction rechercher

Figure 27 : Programme de la fonction annuler

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III. Autres Interfaces


Figure 28 : Interface Menu d’acceuil

Figure 29 : Interface entrée de stock

Page | 39
Figure 30: Interface Fournisseurs

Figure 31 : Interface Commandes


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Figure 32 : Interface Equipement

IV. Conclusion :

 La GMAO constitue un véritable privilège pour les entreprises, en effet, elle aboutit à
un ordonnancement et une planification meilleurs.
 Ce projet nous a permis de comprendre le principe de fonctionnement d‟une GMAO
et de connaître ainsi ses différentes fonctionnalités.
 Aussi il convient de dire que l‟élaboration du cahier des charges constitue une étape
primordiale pour mettre en place une GMAO.
 Une étude a montré que la majorité des systèmes de GMAO installés n‟étaient pas
utilisés de manière satisfaisante. Les raisons sont multiples : cahier des charges mal
défini, mal formation des opérateurs ou encore un choix de solution inadaptée au
contexte du cahier des charges.
 De ce fait on voie bien l‟utilité du travail que nous avons fait et qui comporte deux
étapes primordiales de la mise en place d‟une GMAO : l‟élaboration du cahier des
charges et une notation sérieuse permettant de faire le choix.

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