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978-620-3-43571-9
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Bachir Kerboua
Abou Bakr Belkaid University of Tlemcen
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1. Resumé
La maintenance est considérée comme une fonction de production à part
entière. Pour produire, il faut satisfaire les quatre impératifs : approvisionner en
matières premières, transformer celles-ci en produits finis, assurer la qualité et
maintenir l’outil de production en état de marche.
La maintenance industrielle, est une fonction stratégique dans les entreprises,
profondément liée à l’incessant développement technologique, à l’apparition des
nouveaux modes de gestion dont la nécessité est de réduire les coûts de
production et d’augmenter la production et la productivité..
La maintenance n’a plus aujourd’hui comme seul rôle de réparer l’outil de travail
mais aussi de prévoir et éviter les dysfonctionnements, afin d’assurer le bon
fonctionnement des outils de production et de services.
Un service de maintenance peut également être amené à participer à des études
d’amélioration du processus industriel, et doit, comme d’autre service de
l’entreprise, prendre en considération de nombreuses contraintes comme la
sécurité, la qualité totale, l’environnement, et aussi maitriser les coûts. Pour cela,
il est nécessaire d’améliorer les compétences du personnel de maintenance dans
le but de s’adapter aux évolutions.
La maintenance devient une composante de plus en plus sensible de la
performance de l’entreprise, c’est un soutien à la production, donc, c’est une
fonction masquée agissante comme prestataire de service interne et fortement
évolutive.
2. Introduction
Le terme « maintenance », forgé sur les racines latin « manus et tenere », est
apparu dans la langue française au XIIe siècle. L’étymologiste « Wace » a trouvé
la forme mainteneor (celui qui soutient), utilisée en 1169 : c’est une forme
archaïque de « mainteneur ».
Les utilisations anglo-saxonnes du terme sont donc postérieures. A l’époque
moderne, le mot est réapparu dans le vocabulaire militaire : « maintien dans les
unités de combat, de l’effectif et du matériel à un niveau constant ». Définition
intéressante, puisque l’industrie l’a repris à son compte en l’adaptant aux unités
de production affectées à un « combat économique » !
Selon la définition de L’AFNOR (Agence Française de Normalisation), la
maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état spécifié afin que
celui-ci soit en mesure d’assurer un service déterminé.
La première définition normative de la maintenance fut donnée par L’AFNOR en
1994 (Norme NFX60-010) l’a définit comme suit :
« Ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans
un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé.»
Elle a été remplacée par une nouvelle définition en 2001, désormais européenne
(NF EN 13306 X 60-319) :
«Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de
management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à
le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise.»
Et pour la fédération européenne des sociétés nationales de maintenance EFNMS
(European Federation of National Maintenance Societies) proposent une
définition similaire en anglais :
« All actions which have the objective of retaining or restoring an item in a
state in which it can perform its required function. The actions include the
combination of all technical and corresponding administrative, managerial,
and supervision actions. »
3
SOMMAIRE
RESUME 1
INTRODUCTION 2
SOMAIRE 3
CONCLUSION 82
BIBLIOGRAPHIE 83
5
Production
Service après-
Magasin pièces
vente
de rechange
Service
Bureau d’études
Maintenance Relations
humaines
Service achats
Comptabilité
- Facilité de planning ;
- Budget unique ;
- Facilité de surveillance ;
- Contrôle effectif de la main-d’œuvre ;
- Communication simplifiée avec les autres services de l’entreprise grâce à
sa situation centralisée.
Direction générale
(management)
Maintenance
Personnel (fonction
administrative)
Finances Sécurité et sociale
Maintenance
Type de Maintenance Maintenance préventive
maintenance Maintenanc Maintena Maintenance Maintenance Maintenance
e palliative nce systématique conditionnelle prévisionnelle
Déclencheur Défaillance Défaillance Date/échéance Franchissement Dérives,
limite ou seuil Tendance
Action de Dépannage Réparation Remplacents Remplacements Interventions
maintenance systématiques Sous condition ciblées
exemple), d’une observation, d’un rapport de visite, etc. C’est une opération de
correction, de rectification qui est programmée, planifiée et pour laquelle tous les
moyens ont été rassemblés.
La minutie de réparation évite aléas et contretemps principalement dans le cas des
systèmes fonctionnant en continu.
2.1.2. Les activités de suivi
La maintenance préventive doit, pour remplir son rôle, connaitre l’état ainsi
que l’évolution du comportement des matériels. Pour cela, il n’y a pas d’autre
moyen que la surveillance attentive et l’exploitation des données qui en
découlent.
a) Les visites
Les visites est une opération qui se pratique dans le cadre d’un programme
de maintenance préventive systématique, s’opèrent selon une périodicité
déterminée. Régies par une programmation qui fixe leur périodicité, elles
reposent sur des listes de points à vérifier à partir des caractéristiques
prédéterminées. Selon l’importance et la précision d’observation souhaitées, elles
peuvent induire des démontages légers et doivent donc parfois être inscrites dans
le planning de production afin d’éviter tout arrêt de production.
b) Les inspections
De portée nettement moins importante que les visites, les inspections se
limitent à des surveillances des systèmes. Les inspections ont pour principal
objectif la découverte éventuelle d’amorces d’anomalies et peuvent, le cas
échéant, comprendre quelques réglages simples avec un outillage ordinaire.
Contrairement aux visites, elles peuvent être menées en cours de production.
c) Les contrôles
C’est une vérification de conformité par rapport à des données préétablies
suivies d’un jugement. Le contrôle peut comporter une activité d’information,
inclure une décision (acceptation, rejet, ajournement).
15
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2.9. Organigramme
L’organigramme mise en place à DENITEX doit être revu dans les plus brefs
délais pour une bonne prise en charge de la maintenance des équipements
(voir les recommandations dans le présent diagnostic). Les procédures qui
sont décrites dans le présent document tiennent compte des grandes lignes de
l’avant-projet d’organisation proposé dans la partie diagnostic et dans le
schéma suivant :
Direction de
Maintenance
Bureau
D’étude
S /Direction S /Direction
Maintenance utilités Maintenance électricité
Il est évident que les unités qui nous intéressent ici sont les unités de
production, et le combat est avant tout économique.
L’apparition du terme de «maintenance» dans l’industrie a eu lieu vers 1950
aux U. S.A. En France, le terme se superpose progressivement à « l'entretien».
La transition en automobile a commencé dans les années 60-70 pour arriver
un son apogée dans les années 1990 où les notions de service clientèle et de
qualité sont apparues.
Le terme «maintenance» se substitue à celui «d’entretien» qui signifie alors
«maintenance corrective» [1]. Entretenir, c'est dépanner et réparer un parc
matériel, afin d’assurer la continuité de la production.
Dans le passé, la maintenance a été souvent non bien définie à l’ombre de la
production ou d’un autre service d’exploitation de biens durables. Les
maintenanciers qui sont généralement des spécialistes hautement qualifiés ont
longtemps été considérés comme des improductifs et comme une charge pour
l’entreprise. La maintenance d’aujourd’hui est placée dans une relation
fournisseur/client. Le client c’est l’utilisateur d’un bien et le fournisseur
assure avec ses prestations la fiabilité et la disponibilité de l’outil de
production.
Maintenance
Maintenance Maintenance
préventive corrective
A/ Maintenance corrective
Définition de la norme AFNOR (NF X 60-010) La maintenance corrective
est définie comme une maintenance effectuée après défaillance [2].
DEFAILLANCE PAR
NIVEAU DEGRADATION
PERFERMANCE
OPTIMALE
DEPANNAGE
PERTE DE FONCTION
(PANNE)
REPARATION
T
TBF1 TAM TBF2
ARRET FORTUIT
VISITE PREVENTIVE
NIVEAU v1 v2 v3
PERFORMANCE v4
OPTIMALE v5
SEUIL DADMISSIBILITE
RECHERCHE
TBF1 TAM T
ARRET
PREVENTIF
équivalentes.
La reconstruction peut être assortie d'une modernisation ou des modifications.
Les modifications apportées peuvent concerner, en plus de la maintenance et
de la durabilité, la capacité de production, l'efficacité, la sécurité, etc.
Actuellement entre la rénovation et la reconstruction, se développe une
forme intermédiaire « la cannibalisation ». Elle consiste à récupérer, sur du
matériel rebuté, des éléments en bon état, de durée de vie connue si possible,
et à les utiliser en rechanges ou en éléments de rénovation.
La modernisation
Remplacement d'équipements, accessoires et appareils ou éventuellement
de logiciel apportant, grâce à des perfectionnements techniques n'existant
pas sur le bien d'origine, une amélioration de l'aptitude à l'emploi du bien.
Cette opération peut aussi bien être exécutée dans le cas d'une rénovation,
ainsi que dans celui d'une reconstruction.
Les travaux neufs
L'adjonction à la fonction maintenance de la responsabilité des travaux neufs
est très répandue, en particulier dans les entreprises de taille moyenne. Elle
part du principe que, lors de tout investissement additionnel de remplacement
ou d'extension, il est logique de consulter les spécialistes de la maintenance
qui, d'une part, connaissent bien le matériel ancien qui est en en place, et
d'autre part auront à maintenir en état de marche le matériel nouveau. A partir
de là, on prend souvent la décision de leur confier l'ensemble des
responsabilités de mise en place des nouvelles installations. On crée alors un
service appelé « maintenance-travaux neufs
La sécurité
La sécurité est l'ensemble des méthodes ayant pour objet, de supprimer, ou de
minimiser les conséquences des défaillances ou des incidents dont un
dispositif ou une installation peuvent être l'objet, comme conséquences ils ont
un effet destructif sur le personnel, le matériel ou l'environnement.
30
Infrastructure Sécurité
. Système de gestion de la
maintenance
Ressources Gestion
sens général de
« Satisfaction » du besoin des utilisateurs, il est évident que la fiabilité est
un élément de la satisfaction de l’utilisateur. La fiabilité c’est la probabilité
de bon fonctionnement.
Si la qualité est prise dans le sens « qualité initiale », nous pourrons dire que
la qualité initiale garantit la conformité d’un produit à ses spécifications,
alors que la fiabilité mesure son aptitude à y demeurer conforme le long de
sa vie utile.
La fiabilité est l’extension de la qualité initiale dans le temps. Il n’y a pas de
bonne fiabilité sans bonne qualité [9].
3.2.3 Application de la fiabilité
Un dispositif mis en marche pour la première fois à (to) tombera en panne
à un instant non connu à priori "t" : date de la panne est une variable aléatoire
de la fonction de répartition "F(t)".
- F(t) est la probabilité d’une défaillance avant l’instant (ti). F(t)=Pr (T
< ti).
- R(t) est la probabilité de bon fonctionnement à (ti). R(t)= Pr (T > ti).
- Probabilités complémentaires :
F(t)+R(t) =1 ou
(3.1)
P(x=k)= (3.3)
L’espérance mathématiquue est E(t) = 1/ et son expression eest R(t) = e-t
représente l’allure de la fiaabilité en fonction du temps.
R(t)
Tps
Figure 33.2. Le tracé de la loi exponentielle
R(t) =
(3.5)
Permettent une analyse plus fine et donc une image pus précise de l’état de
système.
Le paramètre fournit des indications à la fois qualitatives et quantitatives du
taux de défaillance instantané. Si , paramètre des formes, autrement dit
indicateur de la forme de la courbe de densité de probabilité, est < 1 alors (t)
est décroisant, indication qui précise que le système est en pérode de jeunesse.
Maintenant si est égal ou très voisin de 1, c’est le signe d’un comportement
régulier du système avec un taux de défaillance sensiblement constant. C’est
donc la période de maturité, la plus longue dans le cycle le vie d’un matériel.
Enfin si la valeur du paramètre de forme est supérieure à 1, alors le modèle de
Weibull est encore plus instructif. Dans ce cas révèle d’abord une phase
d’obsolescence et c’est l’expression quantitative qui retiendra davantage
l’attention- système mécaniques principalement – car il est possible de lier la
valeur au degré d’obsolescence de matériel [11].
Etape 1
Le choix de l’estimateur et le calcul de son estimation (sa valeur)
En fiabilité, on adoptera trois estimateurs principaux :
L’estimation de la fiabilité au temps t : R(t) = (3.6)
L’estimation du taux d’avarie à l’instant t : = (3.7)
Notons que les trois valeurs de ces trois estimateurs sont fonction du
temps
Etape 2
La qualité de l’évaluation
En statistique – même si on l’oublie très souvent, en particulier dans les
sondages, on ne peut pas avancer un chiffre, mais seulement un intervalle
de confiance pour le niveau de risque d’erreur que l’on s’est fixe.
Etape 3
La loi de distribution
C’est la loi mathématique suivant laquelle une estimation serait distribuée
si les observations étaient répétées un grand nombre de fois. Pour nos
estimateurs, les lois de distribution retenues sont :
La fiabilité : R(t) = exp [-
]. (3.9)
dNf étant le nombre de défaillances durant l’intervalle de temps dt, f(t) est
la probabilité de défaillance dans l’intervalle [t, (t + dt)].
Etape 4
Le test d’hypothèse nulle
Il permet d’affirmer au risque de se tromper qu’il existe une différence
significative entre les valeurs de l’échantillon et celles obtenues par
application de la loi de distribution. Sinon on dira qu’il n’y a pas de raison
de rejeter cette loi de distribution.
42
C. Objectifs de la MBF
L’objectif principal est clair : améliorer la disponibilité des équipements
sélectionnés comme critiques par leur influence sur la sécurité, sur la qualité
et par leur impact sur les flux de production. Améliorer la disponibilité
implique la réduction des défaillances techniques par la mise en place d'un
plan préventif « allant à l'essentiel », mais aussi la réduction des durées de
pertes de production par une nouvelle répartition des tâches entre
production et maintenance. D'autres objectifs sont recherchés :
la maîtrise des coûts par l'optimisation du plan de maintenance
préventive, en faisant porter l'effort de prévention « au bon endroit au
bon moment », donc par élimination de tâches préventives constatées
improductives ;
la mise en œuvre d'une démarche structurée, par analyse systématique
de chaque mode de défaillance qui permet de justifier les décisions
prises ;
la mise en œuvre d'une démarche participative au niveau des
groupes de travail
MBF ou au niveau des tâches réparties entre production et maintenance
;
46
3.7. La défaillance
La norme X60-10 (AFNOR 88), stipule que c’est la cessation de l’aptitude
d’un dispositif à accomplir une fonction requise [14].
On classe les défaillances en fonction :
Des causes (mauvais emploi, faiblesse inhérente, usure)
De leur degré (partielle, complète, intermittente).
De leur vitesse d’apparition (défaillance soudaine, progressive).
Défaillance majeure qui risque de réduire l’aptitude d’un autre système plus
complexe à accomplir sa fonction.
Défaillance mineure, c’est une défaillance qui ne réduit pas l’aptitude d’un
autre système plus complexe à accomplir sa fonction.
Les TTR sont donc généralement inclus aux TTA. Néanmoins, dans certaines
conditions, l’inverse est possible lorsque l’intervention peut débuter avant
l’arrêt du système.
Remise en
service
Début phase active
Prise en charge maintenance Fin de la
Défaillance
TTR
TTA
#)'+#) $#
t0 t1 t2 t3 t4
défaillance instantané :
c. Les effets
Il est important pour la précision de l’AMDEC de répartir les effets d’une
défaillance selon deux catégories :
Les effets sur le système. Ils sont les conséquences directes du
dysfonctionnement sur l’ensemble du dispositif. Contrairement aux
56
b) Le critère O (occurrence)
Le critère d’occurrence indique le niveau de probabilité d’apparition d’une
défaillance, la fiabilité en quelque sorte.
Peut-être plus que pour les autres critères, la définition des niveaux
d’occurrence doit être précise comme le montre le tableau suivant. Se limiter
à des termes tels que : faible, possible, certaine, ou forte est prendre le risque
d’écarts d’interprétation entre les différents lecteurs ou utilisateurs de
l’analyse.
d) Le critère C (criticité)
La criticité s’obtient en faisant le produit des indices des critères précédents.
Cette valeur de criticité, établie souvent sur une échelle de 1 à 64 (4x4x4)
permet de connaitre, à partir de ses propres critères d’évaluation, le caractère
critique de chacune des causes de défaillance potentielle pour chacun des
composants d’un système.
Dans le cadre d’une conception, ces indices de criticité mettent en évidence la
faiblesse de certains points appelant ainsi une modification. Mais dans le
cadre de l’exploitation d’un système, les indices de criticité élevés orientent
les actions à mettre en œuvre (modification, type de maintenance, conduite…)
dans le but d’éviter ou de se prémunir d’un événement fâcheux.
Il est possible est même souhaitable, de ne pas s’en tenir qu’aux valeurs
importantes de l’indice C pour engager une action. Un indice isolément très
élevé- généralement un indice de 4 pour le critère S – peut à lui seul conduite
à une décision, alors que C n’est pas particulièrement important.
59
3.12.4. Mesures
Elle est souvent décomposée suivant les rubriques possibles :
Modifications de conception.
Moyens de détection ou consignes de surveillance ou inspections
périodiques.
Dispositif de remplacement, reconfiguration, repli.
Observations, recommandations.
Il appartient au groupe de travail de tirer le maximum de préconisations du
travail long et fastidieux, mais riche d'enseignements qu'est une AMDEC -
moyens de production.
dF (t ) prob (t <T<t+dt)
f (t ) = = lim dt (3.16)
dt dt
F(t)=∫ ( ) = ( < )
Si la variable aléatoire est discrète
( ) = f(ti) = prob(T < ) (3.17)
d) Paramètres de la fiabilité
Un dispositif mis en marche pour la première fois à (to) tombera en
panne à un instant non connu à priori "t" : date de la panne est une variable
aléatoire de la fonction de répartition "F(t)".
F(t) est la probabilité d’une défaillance avant l’instant (ti).
R(t) est la probabilité de bon fonctionnement à (ti), c’est une fonction
monotone décroissante
R(t) et F(t) sont des probabilités complémentaires [15], telle que :
R(t)+F(t)=1 ou ∫ ( ) +∫ ( ) = 1 (3.18)
62
L’allure générale des variations des taux de défaillance (t) d’un équipement
le long de sa durée de vie est représentée par la figure (3.11).
Cette géométrie de courbe a un caractère « universel », elle représente aussi
bien des taux de défaillances « des organes des équipements et humaines »
Cette courbe met en évidence trois périodes distinctes :
Zone (1). Période de jeunesse (rodage).
Le taux de défaillance décroit relativement vite après élimination des
composants de qualité médiocre ou mal montés.
Zone (2). Période de maturité (pleine activité).
Le taux de défaillance est constant. C’est la période de vie utile (ou période de
pannes fortuites).
Zone (3). Période de vieillesse ou d’usure.
Les défaillances sont dues à l’âge ou à l’usure des composants, (t) croit avec
le temps du fait de la dégradation du matériel (usures mécaniques, fatigue,
etc.…).
64
( ) ∫ ( )
= e (3.23)
∫ ( )
( ) = (3.24)
C’est la relation fondamentale de la fiabilité, que nous retrouverons adoptées
à la loi exponentielle avec un paramètre et à la loi de Weibull avec trois
paramètres (, ,
).
3.14.5. Expression de la MTBF
La durée moyenne entre deux défaillances est l’espérance mathématique
de la variable aléatoire T, qui a pour expression [2]:
MTBF = E(t) ∫ t. f(t)dt = ∫ R(t)dt (3.25)
3.14.6. Taux de défaillance pour des composants mécaniques.
Les composants mécaniques sont soumis dès le début de leur vie au
phénomène d’usure ou de vieillissement [17]. Si on trace la courbe du taux de
défaillance en fonction du temps, on obtient une courbe qui ne présente pas
réellement le plateau de la figure (3.4) (courbe en baignoire). La période de
vie utile (taux de défaillance constant) n’existe pas ou elle est réduite. Le taux
de défaillance du dispositif est une fonction non linéaire du temps et ceci,
dans chaque phase de sa vie (figure 3.12)
65
B/ Fonction de répartition
En fiabilité elle est généralement notée F(t) et représente la probabilité
de défaillance dans l’intervalle de temps [ − ∞ t].
66
( )
F(t) = ∫ e dx (3.27)
√
C/ Fonction de fiabilité
La fiabilité est donnée par R(t)=1-F ((t-)/) où "F" est la fonction de
répartition de la loi normale centrée (m =0) réduite (=1).
La fonction de fiabilité s’écrit :
( ) = 1− ∫ e dx (3.28)
√
E/ M.T.B.F
La M.T.B.F est souvent traduit comme étant la moyenne des temps de
bon fonctionnement mais représente la moyenne des temps entre deux
défaillances.
M.T.B.F=∫ ( ) (3.30)
( ) ( )
• Densité de probabilité : f(t) = = = .e
• Écart-type : =
67
B/ Représentations graphiques
La représentation linéaire de la loi exponentielle s’obtient sur un simple
papier semi-logarithmique. L’anamorphose permet une représentation linéaire
de la fiabilité, la droite ayant pour pente /2,3.
En effet, si R(t) = e ,
ln ( ) = − t en logarithmes népériens,
B / fonction de répartition
Elle représente la probabilité cumulée entre 0 et t
F(t) = 1 − e (3.32)
70
R(t) = e ,t ≥ (3.33)
D/ La "MTBF" espérance mathématique
E/ La variance mathématique
v(t) = 1+ − 1− (3.35)
weibull.F(t) = 1 − e ; R(t) = e
Ln (1-F(t))= - Ln = (3.37)
( )
Ln Ln = Ln
( )
Ln Ln = Ln (t- ) - Ln (3.38)
( )
droite :
Y= X- Ln (3.39)
a/ 1ercas (=0)
Ln Ln = Ln t - Ln (3.40)
( )
L’origine du repère est définie par ses coordonnées X=0 et Y=0. Pour
positionner l’axe des abscisses il suffit de déterminer la valeur de F(t) pour
laquelle Y=0 donc telle que
Ln Ln = 0 soit Ln =1 et =
( ) ( ) ( )
Redressement de la courbe
On utilise la formule suivant
= (3.29)
Prenons trois points A1, A2 et A3 sur la courbe C1 tels que (a1, a2) = (a2, a3)
=
. Il est conseillé de prendre des points espacés mais non extrêmes. Nous
lisons les valeurs t1, t2 et t3 sur l’axe des t (axe A). Il reste à appliquer la
76
Les principaux modes de défaillances sont divisés dans les trois catégories
suivantes :
a/ la santé – matière : il s’agit de défauts préexistants dans les pièces en
service. Il apparaît suite à un défaut soit lors de l’élaboration de la
79
Étape 5: Finalisation
- Il faut rechercher parmi les causes potentielles les causes réelles du
problème. Il faut agir dessus, les corriger en proposant des solutions.
CONCLUSION
L’analyse de la fiabilité dans le domaine de la maintenance est un outil très
important pour caractériser le comportement d’un équipement ou d’un
dispositif dans les différentes phases de sa vie. En maintenance, l’analyse de
la fiabilité apporte des réponses à plusieurs questions :
- L’optimisation des périodes d’interventions systématiques.
- L’optimisation de la gestion de la pièce de rechange.
- L’évaluation exacte des MTTR et MTBF d’un équipement pour le mieux
gérer suivant l’indicateur de disponibilité.
- La MBF (maintenance basée sur la fiabilité).
La maintenance n’est pas toujours le fait d’être en mesure de remettre en
marche un équipement défaillant mais c’est maitriser ces équipements au
point de dresser leur planning de maintenance. Cette fonction doit être un
moyen d’optimisation des arrêts et de réduction des pertes de production. Elle
doit être basée sur des choix appuyés sur la rationalité et non sur l’intuition.
Cette analyse académique de ce chapitre va nous permettre de bien mener
notre étude des chapitres suivants, afin de déterminer les paramètres de la
fiabilité pour une prise en charge efficace des équipements au niveau de
l’atelier …….. et de bien suivre les équipements critiques pour éviter des
défaillances et des pannes très couteuses à l’entreprise.
83
BIBLIOGRAPHIE
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2008
[10] FrançoisMonchy «Maintenance, méthode et Organisation » édition"
Usine Nouvelle", Paris, 2004
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[12] P.Chapouille « Fiabilité et maintenabilité. Les techniques de
l’ingénieur ; traité de l’entreprise industrielle »Edition1999.
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Paris, 2002
84
[14] Tebbi Ouahiba « Estimation des lois de fiabilité en mécanique par les
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[15] Jean Bufferne « Revue Techno-méca » Avril 2009.
[16] Daniel Richet « Maintenance basée sur la Fiabilité » édition,
"Masson", 1996
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