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Reef4 version 4.4.3.1 - Edition 178 - Décembre 2014


Document : XP CEN/TS 14972 (août 2011) : Installations fixes de lutte contre l'incendie - Systèmes à brouillard d'eau - Conception
et installation (Indice de classement : S62-235)

XP CEN/TS 14972
Août 2011
S 62-235

Installations fixes de lutte contre


l'incendie
Systèmes à brouillard d'eau
Conception et installation

Fixed firefighting systems — Watermist systems — Design


and installation
Ortsfeste Brandbekämpfungsanlagen —
Feinsprühlöschanlagen — Planung und Einbau

Statut
Norme expérimentale publiée par AFNOR en août 2011.
Les observations relatives à la présente norme expérimentale doivent
être adressées à AFNOR avant le 31 décembre 2013.
Remplace la norme expérimentale XP CEN/TS 14972, de juillet 2008.

Correspondance
Le présent document reproduit intégralement la Spécification technique
CEN/TS 14972:2011.

Analyse
Le présent document définit les exigences minimales relatives à la
conception, à l'installation, à la réception et à la maintenance des
systèmes fixes à brouillard d'eau destinés à la lutte contre l'incendie et
relatifs à des risques spécifiques. Il fournit également des protocoles
d'essai feu pour une variété de groupes de risques. Il s'applique aux
systèmes à brouillard d'eau installés dans des bâtiments terrestres et
non à ceux installés à bord des navire, des avions ou dans des
systèmes souterrains pour les industries minières.

Descripteurs
Thésaurus International Technique : lutte contre l'incendie,
installation d'extinction, extincteur à eau, matériel d'incendie,
pulvérisateur, définition, exigence, protection, dispositif de commande,
conception, installation, tuyauterie, matériel électrique, détecteur
d'incendie, système d'alarme, calcul, composant, alimentation en eau,
essai de réception, maintenance, formation, document technique.

Modifications

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Par rapport au document remplacé, révision de la norme.

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Sommaire

Membres de la commission de normalisation


Avant-propos
Introduction
1 Domaine d'application
2 Références normatives
3 Termes et définitions
4 Exigences
4.1 Généralités
4.2 Exclusions
4.2.1 Généralités
4.2.2 Matériaux qui réagissent avec l'eau
4.2.3 Gaz liquéfiés
4.3 Applications locales
4.4 Protection de volume
4.5 Autres considérations
4.5.1 Délai de décharge
4.5.2 Choix du système de détection
4.5.3 Appauvrissement en oxygène
5 Activation et commande
5.1 Généralités
5.2 Activation et commande électrique
5.2.1 Généralités
5.2.2 Application de EN 54
5.2.3 Alimentation électrique
5.2.4 Signalisations d'alarme
5.3 Activation non électrique
6 Conception et installation
6.1 Généralités
6.1.1 Paramètres de conception
6.1.2 Systèmes d'extinction d'incendie
6.1.3 Systèmes de contrôle/suppression d'incendie
6.2 Tuyaux et accessoires de tuyauterie
6.3 Supports de canalisations
6.4 Circuits hydrauliques et pneumatiques
6.5 Clapets anti-retour
6.6 Vidange
6.7 Manomètres/surveillance
6.8 Conception électrique
6.8.1 Généralités
6.8.2 Equipement électrique
6.8.3 Alimentations électriques de fonctionnement
6.9 Activation manuelle
6.10 Buses
6.11 Vitesse de l'air, ouvertures et ventilation
6.12 Calculs hydrauliques et pneumatiques
6.12.1 Perte de charge
6.12.2 Coups de bélier
6.13 Arrêt automatique
6.13.1 Carburants et autres combustibles utilisés dans la zone protégée
6.13.2 Alimentation électrique des équipements dans la zone protégée
6.14 Exigences relatives à l'enceinte
7 Composants

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7.1 Buses
7.1.1 Généralités
7.1.2 Buses ouvertes
7.1.3 Buses automatiques
7.2 Tuyauterie et accessoires de tuyauterie
7.2.1 Généralités
7.2.2 Tuyauterie
7.2.3 Supports de canalisations
7.2.4 Tuyaux souples
7.3 Vannes de commande
7.4 Régulateurs de pression
7.5 Robinets de sectionnement
7.6 Clapets de retenue
7.7 Soupapes de sûreté
7.8 Filtres
7.9 Composants de l'alimentation en eau
8 Alimentation en eau, y compris les additifs
8.1 Généralités
8.2 Qualité de l'eau
8.3 Additifs
8.3.1 Généralités
8.3.2 Identification
8.3.3 Exigences de sécurité
8.3.4 Inscriptions dans le manuel de conception et d'installation du fabricant
8.4 Durée
8.4.1 Généralités
8.4.2 Systèmes autonomes
8.5 Continuité
8.5.1 Généralités
8.5.2 Protection contre le gel
8.5.3 Locaux de réception des équipements d'alimentation en eau
8.6 Pression d'eau maximale et minimale
8.7 Dispositifs d'essai
8.7.1 Systèmes autonomes
8.7.2 Systèmes alimentés par la canalisation principale du réseau d'eau public et par
pompe
8.8 Type d'alimentation en eau
8.9 Systèmes de mise sous pression
8.9.1 Réservoirs de stockage
8.9.2 Systèmes de pompage
8.9.2.1 Généralités
8.9.2.2 Pompes centrifuges
8.9.2.3 Pompes volumétriques
8.9.2.4 Réservoirs
8.9.2.5 Raccordements aux réseaux d'eau
8.9.2.6 Pompes jockey
8.9.2.7 Surveillance des pompes
9 Essais de réception et maintenance
9.1 Essai de réception
9.1.1 Critères de réception
9.1.2 Réception des systèmes à brouillard d'eau
9.2 Certificat de mise en service
9.3 Inspection, maintenance et formation
9.3.1 Inspection
9.3.2 Maintenance

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9.3.2.1 Généralités
9.3.2.2 Programme d'inspection de l'utilisateur
9.3.3 Formation
10 Documentation
10.1 Documentation relative à l'approbation du système et du type
10.2 Documentation relative à la réception de la conception, l'installation et la mise en
service
10.3 Documentation des calculs du système
10.4 Maintenance
Annexe A (normative) Protocoles d'essai
A.1 Protocole d'essai pour les liquides inflammables (systèmes de contrôle et de
suppression)
A.1.1 Généralités
A.1.2 Protocole d'essai applicable à des systèmes à compartiments de protection de
volume (systèmes de contrôle et de suppression)
A.1.2.1 Généralités
A.1.2.2 Montage d'essai
A.1.2.3 Méthodes d'essai
A.1.2.3.1 Essai feu 1 — feu de petite nappe
A.1.2.3.2 Essai feu 2 — feu de petite pulvérisation
A.1.2.3.3 Essai feu 3 — effet de l'emplacement du feu
A.1.2.3.4 Essai feu 4 — feu de grande nappe
A.2 Protocole d'essai feu pour les galeries de câbles (systèmes de contrôle et de
suppression)
A.2.1 Généralités
A.2.2 Objet
A.2.3 Configuration d'essai
A.2.3.1 Combustible
A.2.3.2 Agencement
A.2.3.3 Enceinte
A.2.3.4 Ventilation
A.2.3.5 Exécution de l'essai
A.2.3.5.1 Généralités
A.2.3.5.2 Exécution de l'essai avec un système automatique d'alarme incendie
A.2.3.5.3 Exécution de l'essai sans aucun système d'alarme incendie (activation manuelle)
A.2.4 Description de l'appareillage d'essai
A.2.5 Description de l'équipement de mesure
A.2.6 Critères de succès/échec
A.2.7 Conception du système et applications prises en compte
A.3 Protocole d'essai feu pour des affectations de bureaux appartenant au groupe 1
des risques moyens (OH)
A.3.1 Généralités
A.3.2 Ensemble d'éléments combustibles représentatifs d'un bureau
A.3.2.1 Généralités
A.3.2.2 Tables
A.3.2.3 Chaise rembourrée
A.3.2.4 Tiroir en bois
A.3.2.5 Articles posés sur la table
A.3.2.6 Cloisons
A.3.2.7 Conditionnement de la charge calorifique
A.3.2.8 Source d'inflammation
A.3.3 Système de type sprinkleurs de référence
A.3.3.1 Généralités
A.3.3.2 Protocole d'essai
A.3.3.2.1 Généralités
A.3.3.2.2 Essais des sprinkleurs de référence
A.3.3.2.3 Essais du système à brouillard d'eau
A.3.3.2.4 Disposition d'essai
A.3.3.2.5 Essais feu

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A.3.3.2.6 Instrumentation
A.3.3.3 Evaluation des résultats d'essai
A.4 Protocole d'essai de performance en matière de lutte contre l'incendie pour des
friteuses à usage collectif
A.4.1 Généralités
A.4.2 Essais d'extinction d'incendie
A.4.2.1 Généralités
A.4.2.1.1
A.4.2.1.2
A.4.2.1.3
A.4.2.2 Zone de cuisson — Description
A.4.2.2.1
A.4.2.2.2
A.4.2.3 Critères d'essai d'incendie
A.4.2.3.1
A.4.2.3.2
A.4.2.3.3
A.4.2.3.4
A.4.2.3.5
A.4.2.3.6
A.4.2.3.7
A.4.2.3.8
A.4.2.3.9
A.4.2.3.10
A.4.2.4 Critères d'essai de projections
A.4.2.4.1
A.4.2.4.2
A.4.2.4.3
A.4.2.4.4
A.4.2.4.5
A.4.2.4.6
A.4.2.4.7
A.4.2.4.8
A.4.2.5 Filtres
A.4.2.5.1
A.4.2.5.2
A.4.2.5.3
A.4.2.5.4
A.4.2.5.5
A.4.2.5.6
A.4.2.5.7
A.4.2.6 Conduit d'évacuation et filtres
A.4.2.6.1
A.4.2.6.2
A.4.2.6.3
A.4.2.6.4
A.4.2.6.5
A.4.2.6.6
A.4.2.6.7
A.4.2.6.8
A.4.2.6.9
A.4.2.6.10
A.4.2.6.11
A.4.3 Rapport d'essai
A.4.3.1
A.4.3.2
Annexe B (informative) Directives relatives à l'élaboration de modes opératoires d'essai
feu pour les systèmes à brouillard d'eau
B.1 Généralités
B.2 Evaluation des risques d'incendie
B.3 Evaluation des conditions du compartiment
B.4 Détermination des objectifs de performance
B.5 Mise en oeuvre du mode opératoire d'essai feu
B.6 Déroulement de l'essai
B.7 Documentation et interprétation des résultats d'essai
Annexe C (informative) Détermination de la distribution de taille des gouttes
C.1 Paramètres

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C.1.1 Diamètres moyens


C.1.2 Diamètres représentatifs
C.2 Données d'essai
C.3 Traitement des données
Annexe D (informative) Essais des buses
Annexe E (informative) Essais des fonctions relatives à la réception et à la maintenance
E.1 Essais préliminaires des fonctions
E.2 Essai opérationnel des fonctions du système
Annexe F (normative) Mode opératoire d'essai au feu pour certaines affectations
appartenant au groupe 3 des risques moyens (OH)
F.1 Objet de l'essai
F.1.1 Généralités
F.1.2 Approche générale
F.2 Lots combustibles
F.2.1 Produits pour les charges calorifiques
F.2.2 Montage d'essai
F.2.3 Source d'inflammation
F.3 Détermination des critères de réception
F.4 Mode opératoire d'essai
F.4.1 Généralités
F.4.2 Essais feu
F.4.3 Instrumentation
F.5 Evaluation des résultats d'essai
F.5.1 Généralités
F.5.2 Dommages
F.5.3 Température
Bibliographie

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Membres de la commission de normalisation


Président : M WEIPPERT — CNPP ENTREPRISE
Secrétariat : MME PINEAU — AFNOR
• M BALAŸ BUREAU DE NORMALISATION DU PETROLE
• M BEDO CNPP ENTREPRISE
• M BREILLOUT MARIOFF SAS
• M BRETON CNPP ENTREPRISE
• M BRYON GIFEX
• M CHARTON PERIFEM
• M DEVOIR ADP — AEROPORTS DE PARIS
• M GATEAU SDIS 38
• CAP GAUER DSC — DIRECTION DE LA SECURITE CIVILE
• M GELEE FFSA — FEDERATION FRANCAISE SOCIETES ASSURANCES
• M GRONDEAU CNPP ENTREPRISE
• M HEYRAL FFMI
• M KARZAZI FFSA — FEDERATION FRANCAISE SOCIETES ASSURANCES
• MME L'HOIR IRSN
• M LORGERY GIFEX
• M MANGIALENTI GIFEX
• M MANGON GESI
• M MICHEL GIFEX
• M OUAMMOU GIS
• M PASEK UTC FIRE & SECURITY SERVICES
• M PETIT INRS
• M POTTIER DCSEA — DION CENT SCE ESSENCES ARMEES
• M RECOULES FFMI
• M RENAUD GIS
• M RENAULT SOCOTEC SA
• M ROBIN GIS
• M ROCHE GIS
• M ROISIN FM APPROVALS
• M RYCKEBOER UTC FIRE & SECURITY SERVICES
• M WEIPPERT CNPP ENTREPRISE

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Avant-propos
Le présent document (CEN/TS 14972:2011) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 191 «
Installations fixes de lutte contre l'incendie », dont le secrétariat est tenu par BSI.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient]
être tenu[s] pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur
existence.
Le présent document remplace la CEN/TS 14972:2008.
La présente Spécification Technique, adoptée par le CEN, susceptible de faire l'objet d'un possible
accord sur une norme européenne, mais pour laquelle actuellement :
• le soutien exigé pour l'approbation en tant que norme européenne ne peut être obtenu ;
• un doute persiste sur l'existence d'un consensus ;
• le sujet est toujours en cours de perfectionnement technique.
La présente Spécification Technique est établie dans le but de servir, par exemple, les besoins relatifs :
• aux aspects concernant la publication d'un sujet susceptible de venir à l'appui du développement et
du progrès du marché européen ;
• aux directives relatives au marché sur ou par des spécifications et les méthodes d'essai associées ;
• à la fourniture de spécifications dans des circonstances expérimentales et/ou de technologies en
cours d'évolution.
Les membres du CEN sont invités à soumettre au Secrétariat du Comité Technique CEN/TC 191
responsable leurs commentaires et expériences relatifs à l'utilisation de ces exigences et
recommandations.
La CEN/TS 14972:2008 a été revue et remplacée par la présente édition.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays
suivants sont tenus d'annoncer ce Spécification technique : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,
Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie,
Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque,
Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.

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Introduction
L'objet principal du présent document est de fournir des informations sur les exigences minimales
relatives aux systèmes à brouillard d'eau.
Le présent document décrit une série de conditions d'essai spécifiques visant à établir les critères qui
permettent de vérifier les revendications de performances des systèmes à brouillard d'eau, de les
classifier et de déterminer jusqu'à quel point ils sont adaptés aux applications prévues, tout en fixant un
niveau minimal d'acceptabilité des performances et/ou de la sécurité.
Comme les diverses applications du brouillard d'eau correspondent à des exigences et à des utilisations
diverses, le présent document a été élaboré pour être applicable à la fois aux systèmes autonomes
montés sur châssis et aux systèmes avec pompes. Il est de la responsabilité de l'autorité compétente
d'évaluer et d'appliquer le manuel de conception de systèmes à brouillard d'eau spécifiques en fonction
des essais définis dans le présent document.

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1 Domaine d'application
La présente Spécification Technique définit les exigences minimales et donne des informations relatives
à la conception, à l'installation et aux essais, et donne des critères de réception des systèmes fixes à
brouillard d'eau terrestres relatifs aux risques spécifiques et fournit des protocoles d'essai feu pour une
variété de groupes de risques.
Les exigences ne sont pas valables pour les systèmes à brouillard d'eau sur navire, dans les avions,
dans les véhicules ni aux dispositifs mobiles de lutte contre l'incendie ou pour les systèmes souterrains
dans l'industrie minière.
Les aspects du brouillard d'eau associés à la protection contre l'explosion ne relèvent pas du domaine
d'application du présent document.
Les essais feu décrits dans le présent document s'appliquent aux applications telles que décrites dans
l'Annexe A . L'extrapolation n'est pas prise en compte.
Le document n'est pas un manuel universel de conception pour les systèmes à brouillard d'eau, car des
systèmes différents possèdent des caractéristiques différentes et, par conséquent, impliquent des critères
de conception différents pour répondre aux exigences de leur service.
En l'absence d'une méthode de conception généralisée, le présent document vise à soumettre à essai en
vraie grandeur les systèmes à brouillard d'eau et à faire évaluer leurs composants de système par des
laboratoires d'essai qualifiés.
La réception de tout le système nécessite un rapport d'essai feu correspondant, le ou les rapports d'essai
des composants, ainsi que le manuel de conception, d'installation, de fonctionnement et de maintenance
du fabricant relatif à l'application.
Si le gaz du système constitue le facteur essentiel d'extinction/suppression du feu, les parties applicables
correspondantes de l'EN 12094 et de l'EN 15004-1 doivent être prises en considération.
Les installations de lutte contre l'incendie conformes à l'EN 12845 et les systèmes de pulvérisation d'eau
ne sont pas pris en compte.

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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour
les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition
du document de référence (y compris les éventuels amendements) s'applique.
EN 54 (toutes les parties),
Systèmes de détection et d'alarme incendie.
EN 12094 (toutes les parties),
Installations fixes de lutte contre l'incendie — Eléments constitutifs pour installations d'extinction à gaz.
EN 12259 (toutes les parties),
Installations fixes de lutte contre l'incendie — Composants des systèmes d'extinction du type sprinkleur et
à pulvérisation d'eau.
EN 12845:2004+A2:2009 ,
Installations fixes de lutte contre l'incendie — Systèmes d'extinction automatiques du type sprinkleur —
Calcul, installation et maintenance.
EN 13501-1:2007 ,
Classement au feu des produits et éléments de construction — Partie 1 : Classement à partir des
données d'essais de réaction au feu.
EN 15004-1,
Installations fixes de lutte contre l'incendie — Installations d'extinction à gaz — Partie 1 : Calcul,
installation et maintenance (ISO 14520-1:2006, modifié).
ISO 5660-1,
Essais de réaction au feu — Débit calorifique, taux de dégagement de fumée et taux de perte de masse
— Partie 1 : Débit calorifique (méthode au calorimètre conique).
ISO 6182-11,
Protection contre l'incendie — Systèmes d'extinction automatiques du type sprinkler — Partie 11 :
Exigences et méthodes d'essai relatives aux dispositifs de fixation des conduites.
ISO 6182-12,
Protection contre l'incendie — Systèmes d'extinction automatiques du type sprinkler — Partie 12 :
Exigences et méthodes d'essai pour les raccords de tuyauterie en acier à extrémités rainurées.

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3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1 additif
produit chimique ou mélange de produits chimiques introduits volontairement dans le système à brouillard
d'eau
NOTE
L'additif peut être utilisé à une ou plusieurs des fins suivantes :
• amélioration de la protection contre l'incendie ou conformité aux exigences en termes de
protection contre l'incendie ;
• protection contre la corrosion ;
• protection contre le gel.

3.2 autorité compétente


organisme, bureau ou personne responsable de l'approbation d'un équipement et d'une installation ou
d'un mode opératoire
3.3 buse automatique
buse de brouillard d'eau maintenue fermée par un élément de déblocage thermique intégré
NOTE
Voir 3.39.

3.4 graisse de cuisson


matière grasse végétale contenant un antimousse
NOTE
Seules des graisses neuves sont utilisées pour les essais.

3.5 huile de cuisson


huile de cuisson disponible sur le marché avec une valeur de point d'éclair comprise entre 230 °C et 2 80
°C et une température d'auto-inflammation comprise entre 330 °C et 445 °C
3.6 friteuse
appareil de cuisson disponible dans le commerce dans lequel des graisses de cuisson sont utilisées
NOTE
Les exigences sont spécifiées dans l'EN 60335-2-37:2002.

3.7 pression de calcul


pression maximale de service prévue pour être appliquée au composant d'un système
NOTE 1
La pression de calcul est un paramètre important pour la détermination de la résistance des
composants.

NOTE 2
Les systèmes sont définis par les valeurs suivantes :
• pour les systèmes à basse pression : jusqu'à 12,5 bars ;
• pour les systèmes à pression moyenne : supérieure à 12,5 bars, mais inférieure à 35 bars ;
• pour les systèmes à haute pression : 35 bars et plus.

3.8 durée de décharge


temps cumulé pendant lequel l'agent extincteur est appliqué
NOTE
Le temps est exprimé en minutes.

3.9 temps de décharge


intervalle de temps entre la première apparition de l'agent extincteur au niveau de la buse et le moment
où la décharge devient essentiellement gazeuse ou s'interrompt

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NOTE
Le temps de décharge est exprimé en secondes.

3.10 affectation domestique


habitation individuelle destinée à être occupée par une seule famille ou bien construite ou adaptée pour
être utilisée entièrement ou principalement comme lieu d'habitation de personnes
3.11 système sous air
système à brouillard d'eau utilisant des buses automatiques montées sur un réseau de tuyauterie
contenant de l'air, de l'azote ou un gaz inerte sous pression dont la libération (par exemple suite à
l'ouverture d'une buse automatique) permet l'écoulement de l'eau
NOTE
L'eau coule dans le réseau de tuyauterie et sort par toutes les buses ouvertes.

3.12 contrôle de l'incendie


limitation du développement de l'incendie et prévention des dommages structurels (par refroidissement
des objets, des gaz présents à proximité et/ou par pré-mouillage des éléments combustibles présents à
proximité)
NOTE
Le débit calorifique n'augmente pas.

3.13 extinction de l'incendie


élimination complète de tout feu à flamme vive ou de tout feu couvant
3.14 agent extincteur
substance utilisée pour l'extinction, la suppression ou le contrôle de l'incendie
NOTE
L'eau déminéralisée, l'eau potable et l'eau douce industrielle ainsi que l'eau contenant des additifs
sont utilisables.
La terminologie inclut :
a. l'eau seule, c'est-à-dire de l'eau potable, de l'eau de mer naturelle, de l'eau déminéralisée ;
b. l'eau avec antigel ;
c. l'eau avec additif favorisant l'extinction du feu ;
d. une combinaison de a), b) et c) avec un gaz inerte ou un mélange de gaz inertes utilisés
essentiellement pour pulvériser l'eau et/ou pour réduire la concentration en oxygène au
niveau de l'incendie (voir 3.25).

3.15 suppression de l'incendie


réduction brutale du débit calorifique et prévention de la reprise du feu
NOTE
Le débit calorifique décroît.

3.16 prévention de l'embrasement généralisé


réduction de la température moyenne à l'intérieur de l'enceinte protégée jusqu'à un niveau où la couche
de fumée, qui contient les produits de combustion, ne peut plus s'enflammer
3.17 inspection
mode opératoire de maintenance systématique le plus fréquent
3.18 installation (à brouillard d'eau)
partie d'un système à brouillard d'eau comprenant un poste de contrôle, les tuyauteries et buses
associées en aval
3.19 système d'application locale
système à brouillard d'eau conçu pour protéger un objet particulier ou pour une zone dans un espace
clos, ouvert ou extérieur
3.20 maintenance
combinaison de toutes les mesures techniques et administratives, y compris les mesures de supervision,
dont l'objet est de maintenir ou de remettre un élément dans un état dans lequel il est capable de remplir
une fonction requise

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[EN 50126-1:1999]
3.21 manuel de conception et d'installation du fabricant
document comportant les règles de conception détaillées d'un système à brouillard d'eau ; ce document
se fonde sur les essais feu réussis
3.22 débit maximal de décharge
rapport de la quantité d'agent extincteur émis par une buse au temps de décharge mesuré à ± 1 s
NOTE
Le rapport est exprimé en litres par minute pour la pression maximale.

3.23 débit moyen de décharge


débit de décharge calculé en divisant la quantité totale d'eau par le temps total de décharge
3.24 friteuse à plusieurs cuves
friteuses multiples assemblées mécaniquement entre elles
NOTE
Chaque cuve comprend une source de chauffage régulée séparément. Pour les friteuses
comprenant au moins deux cuves, ces dernières doivent être distantes l'une de l'autre d'au moins
5 cm.

3.25 pression de service


pression constante ou dépendant du temps exercée sur un composant pendant la décharge
3.26 système à préaction
système sous air dans lequel un système autonome de détection d'incendie dans la zone protégée
permet à l'agent extincteur de pénétrer dans la tuyauterie avant le fonctionnement indépendant et le
fonctionnement ultérieur de toute buse automatique
3.27 pompe
dispositif comprenant une ou plusieurs unités de pressurisation directement reliée(s) à un conducteur
approprié
3.28 durée de précombustion
temps qui s'écoule entre le moment de l'inflammation de la source d'incendie et le moment où la pression
de service ou le débit de conception est disponible au niveau de la buse la plus éloignée hydrauliquement
3.29 société qualifiée
société enregistrée par un organisme national ou acceptée par les autorités compétentes pour la
conception, l'installation et la maintenance de systèmes à brouillard d'eau fixes, cette société ayant été
dûment formée et autorisée par le fabricant
3.30 personne responsable
personne ou personnes responsable(s) ou ayant le contrôle effectif de dispositions de sécurité incendie
adoptées dans (ou appropriées pour) des locaux ou un bâtiment
3.31 système à un seul fluide
système qui génère un brouillard d'eau en faisant passer de l'eau ou de l'eau avec un additif par la buse
3.32 friteuse compartimentée
friteuse comprenant une cloison de séparation qui divise la friteuse en compartiments
NOTE
Chaque compartiment de la friteuse comprend une source de chauffage régulée séparément. Pour
les friteuses comprenant au moins deux compartiments, ces derniers doivent être distants l'un de
l'autre d'au moins 5 cm.

3.33 fournisseur
société qualifiée qui est responsable du produit, du procédé ou du service et qui est capable de garantir
que l'assurance qualité est mise en oeuvre
3.34 durée du système
temps total pendant lequel l'alimentation en agent extincteur est prévue
NOTE 1
Le temps est exprimé en minutes.

NOTE 2

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Pour des systèmes à décharge intermittente, il s'agit de la somme des durées de décharge et des
durées sans décharge.

3.35 système à deux fluides


système qui génère un brouillard d'eau au niveau de la buse en mélangeant de l'eau à un gaz de
pulvérisation acheminé par une ou des canalisations distinctes de celles de l'alimentation en eau
3.36 utilisateur
personne ou personnes responsables de l'utilisation et de la maintenance du système à brouillard d'eau
3.37 système de protection de volume
système à brouillard d'eau conçu pour protéger toutes les zones dans un espace volumétrique clos
3.38 brouillard d'eau
pulvérisation d'eau pour laquelle le diamètre, D v0,90 , mesuré dans un plan à 1 m de la buse, à sa
pression minimale de service est inférieure à 1 mm
3.39 buse de brouillard d'eau
dispositif doté d'un ou de plusieurs orifices, qui est conçu pour produire et délivrer un brouillard d'eau
3.40 système à brouillard d'eau
ensemble constitué d'un système de protection contre l'incendie raccordé à une alimentation en eau,
équipé d'une ou de plusieurs buses capables de fournir un brouillard d'eau pour satisfaire aux exigences
du présent document
NOTE
Les systèmes à brouillard d'eau peuvent envoyer un brouillard d'eau ordinaire ou un mélange de
brouillard d'eau et d'un ou de plusieurs autres agents, tels que des gaz ou des additifs.

3.41 système sous eau


système à brouillard d'eau utilisant des buses automatiques montées sur un réseau de tuyauterie
contenant de l'eau et raccordé à une alimentation en eau de telle façon que l'eau se déverse
immédiatement par des buses actionnées par la chaleur d'un incendie

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4 Exigences
4.1 Généralités
Les systèmes à brouillard d'eau ne doivent être conçus, installés et entretenus que par des sociétés
qualifiées et doivent satisfaire aux exigences suivantes.
L'utilisation en toute sécurité d'un système à brouillard d'eau se limite aux applications pour lesquelles il a
fait l'objet d'essais. Les paramètres utilisés pour ces essais définissent les limites de son application, sauf
application possible de méthodes jugées acceptables par les autorités compétentes pour interpoler les
résultats d'essai. Les paramètres comprennent la géométrie de la salle, les conditions de ventilation, la
charge calorifique, etc.
Les systèmes à brouillard d'eau doivent être soumis à essai conformément à l'Annexe A . Pour les
scénarios pour lesquels l'Annexe A n'est pas applicable, il est recommandé de soumettre les systèmes à
brouillard d'eau à des essais conformément à l'Annexe B par un laboratoire tiers reconnu. Dans ce cas, il
convient que les résultats du protocole d'essai soient considérés acceptables par l'autorité compétente,
responsable de la réception du système.
L'Annexe A décrit les protocoles d'essai feu pour une variété de groupes de risques. Les systèmes à
brouillard d'eau doivent satisfaire aux essais réalisés conformément à ces protocoles d'essai.
L'Annexe B fournit des lignes directrices permettant de définir des protocoles d'essai feu représentatifs
fondés sur une bonne évaluation de l'ingénierie de protection contre les risques d'incendie, les conditions
du compartiment et les objectifs de performance du système.
L'évaluation de tout le système implique également de soumettre les composants à essai. L'Annexe D
décrit les essais réalisés sur les buses de brouillard d'eau. S'agissant des autres composants, il convient
de réaliser une évaluation ou un examen personnalisé sur la base de normes de composants existantes.
Si aucune norme de composants appropriée n'est disponible, il convient de faire réaliser des évaluations
au cas par cas par des laboratoires d'essai qualifiés.
Les systèmes à brouillard d'eau doivent être certifiés conformes à toutes les exigences du présent
document par une autorité reconnue.
Lorsque l'installation, l'extension ou la modification d'un système à brouillard d'eau est envisagée dans
des bâtiments neufs ou existants, les parties concernées doivent être consultées, et si nécessaire, leur
accord doit être demandé au tout début du projet, par exemple les services de distribution d'eau, la
brigade des pompiers, le(s) assureur(s) du bâtiment et de son contenu.

4.2 Exclusions
4.2.1 Généralités
Les systèmes à brouillard d'eau doivent être conçus et installés de manière à éviter dans tous les cas le
contact entre l'eau et les matériaux ou substances suivant(e)s.

4.2.2 Matériaux qui réagissent avec l'eau


Des systèmes à brouillard d'eau ne doivent pas être utilisés pour application directe sur des matériaux qui
réagissent avec l'eau en produisant des réactions violentes ou des quantités significatives de produits
dangereux. Ces matériaux comprennent :
a. les métaux réactifs, tels que le lithium, le sodium, le potassium, le magnésium, le titane, le
zirconium, l'uranium et le plutonium ;
b. les alcoolates de métaux, tels que le méthylate de sodium ;
c. les amidures de métaux, tels que l'amidure de sodium ;
d. les carbures, tels que le carbure de calcium ;
e. les halogénures, tels que le chlorure de benzoyle et le chlorure d'aluminium ;
f. les hydrures, tels que l'hydrure d'aluminium-lithium ;
g. les oxyhalogénures, tels que l'oxybromure de phosphore ;
h. les silanes, tels que le trichlorométhylsilane ;
i. les sulfures, tels que le pentasulfure de phosphore ;
j. les cyanates, tels que l'isocyanate de méthyle.
NOTE
Ces matériaux sont autorisés s'ils sont stockés dans des récipients incombustibles.

4.2.3 Gaz liquéfiés

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Des systèmes à brouillard d'eau ne doivent pas être utilisés pour application directe à des gaz liquéfiés à
des températures cryogéniques (par exemple du gaz naturel liquéfié) qui entrent en ébullition violente
lorsqu'ils sont réchauffés par de l'eau.

4.3 Applications locales


Des systèmes conçus pour être utilisés en application locale doivent être soumis à des essais
correspondant à la classe de risque associée qui a été sélectionnée et correspondant à l'objectif ou aux
objectifs principaux de protection des applications concernées.
Lorsque les systèmes sont conçus pour être utilisés dans des zones d'application locale à risques
multiples, où la protection de différents objets doit être prévue, ils doivent être approuvés pour tous les
risques associés présents dans la zone.
Si c'est nécessaire, des systèmes/buses supplémentaires doivent être installés pour couvrir tous les
risques présents dans la zone.

4.4 Protection de volume


Des systèmes de protection de volume doivent être conçus et installés pour les zones à protéger à
l'intérieur du volume, conformément aux paramètres de conception définis à l'aide d'essais feu
représentatifs (voir 6.1 ).
Des systèmes conçus pour être installés dans une application à risques multiples doivent être testés et
approuvés pour tous les risques présents dans le volume. Lorsqu'il est probable que la propagation du
feu concerne deux espaces volumétriques clos ou plus, les risques d'incendie avoisinants doivent être
pris en compte, et le système à brouillard d'eau doit être conçu pour le risque combiné.
NOTE
Il est prévu que l'installation d'un mécanisme automatique de fermeture de porte améliore
l'efficacité du système en assurant que toute porte donnant sur le volume protégé est maintenue
fermée.

4.5 Autres considérations


4.5.1 Délai de décharge
Pour des systèmes sous air et à préaction à buses automatiques, l'agent extincteur doit sortir de la buse
dans un délai de 60 s après activation, c'est-à-dire l'ouverture de la première buse. En application avec
des buses ouvertes, l'agent extincteur doit sortir de toutes les buses activées dans un délai de 30 s après
activation.

4.5.2 Choix du système de détection


Si un système de détection est utilisé pour l'activation, il doit être conforme aux spécifications du manuel
de conception et d'installation du fabricant. Le système de détection doit être spécifié sur la base des
résultats des essais feu.
Le système de détection doit être conforme aux exigences de 6.8.3 .

4.5.3 Appauvrissement en oxygène


Les systèmes qui déchargent dans le volume protégé un gaz autre que de l'air, doivent être conformes
aux exigences de sécurité de l'EN 15004-1.
Les exigences de sécurité relatives à la concentration de gaz produite par le système à brouillard d'eau
doivent être conformes à la réglementation nationale.

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5 Activation et commande
5.1 Généralités
Le système de détection et d'activation peut être mécanique, hydraulique, pneumatique ou électrique. Il
convient que le système d'activation soit conforme aux exigences suivantes, le cas échéant :
a. le système de détection doit être installé dans toutes les zones protégées par le système à brouillard
d'eau et doit être conforme aux fiches techniques fournies par le fabricant du dispositif d'activation ;
b. la température nominale d'activation du détecteur doit être aussi proche que possible de la
température ambiante la plus élevée prévue, mais tout en étant supérieure d'au-moins 30 °C à celle-
ci ;
c. lorsque de l'air ou du gaz inerte est utilisé, la pression de service dans le système ne doit pas
excéder 3,5 bars, sauf indication contraire du fabricant de vanne de déluge ;
d. les circuits de détection doivent être surveillés.
Le détail des opérations intermittentes spécifiques de formation de brouillard des systèmes et les modes
associés de réarmement des commandes ne sont pas spécifiés dans la présente Norme européenne
mais de tels systèmes peuvent être appliqués dans la conception, dans la mesure où les principes admis
ci-dessus de l'exposé du système sont respectés et suivis.
L'installation, les essais et la maintenance des systèmes de détection, d'activation, d'alarme et de
commande doivent être conformes aux normes nationales appropriées.
La défaillance du tableau de commande ne doit pas être en mesure d'arrêter la décharge de brouillard
d'eau en cours ni la séquence de décharge en cours.
Les systèmes à brouillard d'eau qui dépendent d'un système de commande pendant toute la durée de
décharge doivent être soumis à un essai de performance au feu avec le système de commande.
Sauf lorsque les autorités compétentes autorisent uniquement une activation manuelle, les systèmes à
brouillard d'eau doivent être activés automatiquement.
Le système doit être étudié de telle façon que l'agent extincteur ne puisse en aucun cas produire une
alarme dans une zone d'extinction voisine.
Les systèmes à brouillard d'eau activés par la détection d'un incendie doivent être équipés d'un dispositif
de déclenchement manuel.
Il convient que le dispositif de déclenchement manuel soit situé à proximité de la sortie, en dehors des
locaux protégés et il convient qu'il soit installé à la hauteur de fonctionnement normale, dans des endroits
bien en vue.
NOTE 1
Les systèmes à brouillard d'eau à buses automatiques ne nécessitent pas une activation manuelle.

En plus de tous les moyens éventuels de fonctionnement automatique, le système doit être doté d'un
dispositif de déclenchement de secours pour chaque vanne de sélecteur déclenchée assurant
l'actionnement mécanique direct du système.
NOTE 2
Les normes nationales peuvent exiger que le déblocage fonctionne après les alarmes de pré-
décharge et la temporisation.

NOTE 3
Les normes nationales peuvent exiger un dispositif de déclenchement manuel incorporant un
dispositif à double action ou un autre dispositif de sécurité pour empêcher tout déclenchement
accidentel.

5.2 Activation et commande électrique


5.2.1 Généralités
Pour la conception, l'installation et la maintenance de systèmes à activation électrique ainsi que pour les
exigences relatives aux composants de ces systèmes, voir les parties appropriées de l'EN 54 et de l'EN
12094 .
Les systèmes de détection et d'activation doivent être en mesure de fonctionner automatiquement ou
manuellement. Dans le cas d'une activation automatique, un dispositif de déclenchement manuel doit être
prévu. Les systèmes de détection, de commande et d'activation doivent être installés, mis en service et
entretenus conformément aux normes nationales correspondantes.

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5.2.2 Application de EN 54
La partie appropriée de la série de normes EN 54 s'applique à la partie détection des systèmes à
brouillard d'eau, avec les ajouts suivants :
a. Dans le cas où le système n'est activé qu'après la réception de deux signaux d'alarme ou plus,
produits par des détecteurs d'incendie automatiques, il convient que la réception du premier signal
soit signalée par un dispositif sonore et visuel. À la réception du premier signal, des sorties (par
exemple pour l'arrêt de l'installation) peuvent être activées. Par comparaison avec les règles
conventionnelles d'espacement des détecteurs, pour obtenir un système d'extinction à réponse
rapide, le nombre des détecteurs doit être doublé.
NOTE 1
Pour abaisser la probabilité d'activation intempestive, il est recommandé de concevoir le
système sur la base d'une confirmation par deux détecteurs. Après une alarme de «
confirmation » émise par un second détecteur, le déblocage du système doit commencer sur
la base de la séquence « programmée » suivante, par exemple, temporisation du dispositif
d'activation, arrêt des procédés protégés, arrêt de la ventilation, etc.

Lorsque la décharge d'eau du système dépend d'un signal de détecteur après le premier déblocage,
aucun détecteur de flamme ou de fumée ne doit être utilisé sauf si la fiabilité du type de détecteur
concerné a été prouvée en présence d'un brouillard d'eau.
b. Dans la zone de couverture du système à brouillard d'eau, la température d'activation du détecteur
de chaleur doit être voisine de la température maximale prévue pendant le fonctionnement normal,
mais tout en étant supérieure d'au moins 30 °C à ce lle-ci.
c. Le signal partant du système de détection (séparé) servant à activer le système de commande de
brouillard d'eau doit être surveillé.
d. Le circuit de sortie entre le système de commande de brouillard d'eau et le dispositif d'activation
électrique de la décharge d'eau doit être surveillé.
e. Si une surveillance est exigée (voir Tableau 2 ), les fonctions des éléments actifs suivants des
systèmes à brouillard d'eau doivent également être supervisées pour ce qui concerne les conduites
ouvertes et/ou en court circuit et l'état de tous ces éléments doit être signalé :
1. le dispositif « déchargé » du système, c'est-à-dire le dispositif de pression ou d'écoulement ;
2. la position des vannes qui peuvent arrêter l'écoulement de l'agent extincteur vers la buse ;
3. un interrupteur d'isolement pour maintenance, si un tel interrupteur a été installé. Il doit isoler
électriquement le dispositif d'activation électrique ;
4. le pressostat du gaz propulseur, si un pressostat de ce type a été installé, pour surveiller l'état
de fonctionnement du système ;
5. un contacteur de niveau (en cas d'utilisation d'un réservoir de stockage d'eau) afin de surveiller
l'état de fonctionnement du système ;
6. le dispositif de déblocage manuel « à double action » servant à activer le système de
commande de brouillard d'eau.
NOTE 2
Les indicateurs correspondant aux éléments 2, 3 et 4 peuvent être combinés en un seul
« indicateur d'état du système ».

Les exigences minimales suivantes relatives aux équipements de commande et de


signalisation doivent être respectées :
7. alimentation électrique, batteries comprises, conforme à 6.8.3 ;
8. surveillance du circuit des éléments actifs ;
9. un interrupteur permettant d'isoler électriquement les circuits du dispositif de décharge du
système doit être installé afin de permettre des essais et une maintenance corrects. L'état de
cet interrupteur doit être clairement signalé sur le tableau de commande ;
10. des fonctions d'alarme conformes à 5.2.4 .
f. En cas d'utilisation de réseaux circulaires (boucles), plusieurs actionneurs doivent être connectés à
l'intérieur d'un maximum de 8 sections dans une seule boucle. Entre des actionneurs de sections
adjacentes, des isolateurs de court-circuit doivent être installés.

5.2.3 Alimentation électrique

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L'alimentation électrique doit être indépendante de l'alimentation de la zone de danger et doit être
conforme à l'EN 54-4.
L'alimentation de secours doit être en mesure de maintenir le système en service pendant au minimum
24 h à partir de la première perte de puissance. L'alimentation électrique doit être exclusivement réservée
au système de détection et de commande.
L'interrupteur qui permet d'isoler l'alimentation électrique du système de détection et de commande doit
recevoir l'inscription suivante, parfaitement lisible :

Le raccordement doit être effectué du côté alimentation du tableau de distribution électrique principal.

5.2.4 Signalisations d'alarme


Des alarmes ou des indicateurs ou les deux doivent être utilisés pour signaler le fonctionnement du
système ou la défaillance de tout dispositif surveillé. Le type (sonore, visuel), le nombre et la position des
dispositifs doivent être tels qu'ils puissent remplir leur fonction de façon satisfaisante.
Il convient que l'activation d'un système à brouillard d'eau active une alarme acoustique et/ou une alarme
optique.
Les alarmes doivent être conformes aux exigences de l'autorité compétente. Des alarmes sonores et,
lorsque cela convient, des panneaux d'alarme visuels doivent être prévus :
a. Signal d'alarme incendie dès la première alarme émise par l'un des détecteurs installés. Le signal
peut être une indication visible et/ou une tonalité d'alerte. L'alarme correspondant à chaque
installation doit être raccordée à un poste surveillé en permanence.
NOTE
En cas de niveaux de bruit élevés, il est souhaitable d'installer un dispositif visuel attirant
l'attention au moyen, par exemple, d'un signal lumineux clignotant plutôt qu'un dispositif
d'alerte sonore.

b. Etat de fonctionnement du système , toute condition susceptible d'affecter soit le fonctionnement


automatique, soit l'efficacité du système installé doit provoquer une signalisation visuelle sur le
dispositif de commande et de signalisation du système. De telles conditions doivent inclure, sans
limitation :
1. l'activation de la fonction de neutralisation pour maintenance ;
2. une défaillance du système de détection d'incendie ;
3. un défaut du circuit d'activation ;
4. un défaut de capacité des agents extincteurs, par exemple, un niveau d'eau bas, une pression
basse du gaz propulseur, une défaillance des pompes d'incendie ;
5. état « manuel » en cas d'installation d'un dispositif de sélection du mode de fonctionnement soit
automatique, soit manuel ;
6. panne d'alimentation électrique.
Les signalisations de défaut doivent être raccordées à un poste surveillé en permanence.

5.3 Activation non électrique


En cas d'utilisation d'un équipement de commande pneumatique, hydraulique ou mécanique, les
conduites doivent être protégées contre toute déformation et autre dommage possible. Lorsque des
installations sont susceptibles d'être exposées à des conditions défavorables pouvant affecter l'intégrité
de l'installation (câble électrique, tuyauterie, parties essentielles, etc.), des précautions appropriées
doivent être prises pour faire obstacle à ce type d'incident.

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6 Conception et installation
6.1 Généralités
6.1.1 Paramètres de conception
L'installation et la conception doivent être conformes aux paramètres utilisés avec succès dans des
essais feu pour des risques spécifiques tels que définis à l'Annexe A du présent document. Ces
paramètres doivent comprendre les éléments suivants, selon le cas, par exemple :
• le type de buse ;
• l'espacement minimal et maximal des buses ;
• le nombre de buses en service ;
• la pression de calcul minimale ;
• le débit minimal ;
• la hauteur de plafond/volume maximal ;
• les additifs.
Tous les paramètres de conception et toutes autres contraintes du système jouant un rôle crucial dans le
fonctionnement doivent être spécifiés dans le manuel de conception, d'installation, de fonctionnement et
de maintenance du fabricant.
Compte tenu de la grande variété des différents types de systèmes à brouillard d'eau et de leurs
applications dangereuses, certains paramètres — principalement relatifs à la pression et au débit — ne
peuvent être fournis sous forme de prescription avec des nombres simples. Dans de tels cas, des
informations suffisantes et pertinentes relatives à la conception doivent être fournies pour permettre la
reproduction du système tel que soumis aux essais.
Le fabricant doit décrire et/ou spécifier le mode opératoire jusqu'au montage du système.

6.1.2 Systèmes d'extinction d'incendie


Les systèmes d'extinction d'incendie doivent répondre aux exigences fondamentales du système
suivantes :
a. la ou les buses doivent être positionnées conformément au manuel de conception et d'installation du
fabricant afin de répartir les agents extincteurs dans toutes les zones où le feu peut soit démarrer,
soit se propager ;
b. au-delà de la durée de fonctionnement du système, le système doit être capable d'empêcher une
reprise du feu ;
c. les systèmes doivent être capables d'assurer l'extinction de l'incendie, pour l'application concernée,
conformément aux annexes de la présente Norme européenne, voir également en 8.4 .

6.1.3 Systèmes de contrôle/suppression d'incendie


Ces systèmes doivent répondre aux exigences fondamentales du système suivantes :
a. la ou les buses doivent être positionnées conformément au manuel de conception et d'installation du
fabricant ;
b. la durée de décharge doit être suffisamment longue pour permettre à l'intervention manuelle de
relayer les efforts de lutte contre l'incendie ;
c. les systèmes doivent être capables d'assurer le contrôle/ la suppression de l'incendie, pour
l'application concernée, conformément aux annexes de la présente Norme européenne.

6.2 Tuyaux et accessoires de tuyauterie


Le fabricant doit spécifier la qualité de la tuyauterie pour l'usage prévu.
La tuyauterie doit être installée conformément au manuel de conception et d'installation du fabricant avec
le même niveau de sécurité que décrit dans l'EN 12845 et elle doit être protégée contre la corrosion. Les
tuyaux et accessoires de tuyauterie doivent être installés de manière à ce que la tuyauterie ne soit pas
exposée à des détériorations, par exemple par le feu, par le passage de véhicules, par le gel, par des
mouvements sismiques (voir EN 12845 ).
Une attention particulière doit être accordée aux systèmes installés dans des environnements corrosifs.
Une attention particulière doit être accordée aux problèmes éventuels de dilatation thermique qui peuvent
survenir lorsque de très grandes longueurs de tuyaux rectilignes sont installées.

6.3 Supports de canalisations

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Les supports de canalisations doivent être conçus et espacés conformément au manuel de conception et
d'installation du fabricant et avec la sécurité minimale décrite dans l'EN 12845 .

6.4 Circuits hydrauliques et pneumatiques


L'installation doit être conforme à 7.2 .
Si une soupape de décharge est installée, la pression ne doit pas dépasser 1,5 fois la pression de calcul
du circuit.

6.5 Clapets anti-retour


Des clapets anti-retour doivent être installés conformément au manuel de conception et d'installation du
fabricant si deux sections ou plus sont alimentées par une alimentation commune. Des clapets anti-retour
doivent également être installés pour empêcher tout reflux, par exemple dans les canalisations
principales du réseau d'eau public ou comme séparation entre pompes/sources d'eau.

6.6 Vidange
Toutes les canalisations et tous les accessoires de canalisations du système doivent être installés de telle
manière que l'ensemble du système puisse être vidangé.

6.7 Manomètres/surveillance
Si une surveillance est exigée, tout l'équipement de surveillance doit être installé conformément au
manuel de conception et d'installation du fabricant.

6.8 Conception électrique


6.8.1 Généralités
L'installation électrique de systèmes d'extinction automatiques doit être conforme aux dernières normes
en vigueur en matière de haute tension/basse tension. Une attention particulière doit être accordée à la
mise à la terre en sécurité du réseau de tuyauterie.

6.8.2 Equipement électrique


Tout l'équipement électrique utilisé dans le système de lutte contre l'incendie à activation automatique
doit être conforme aux dispositions réglementaires nationales en vigueur.
Une attention particulière doit être accordée à l'utilisation d'un tel équipement dans des zones classées
dangereuses ainsi qu'au niveau approprié de protection du droit d'accès.
NOTE
Voir EN 60079 et CEI 61241.

6.8.3 Alimentations électriques de fonctionnement


Cette exigence est applicable aux pompes et autres équipements alimentés directement en courant
alternatif sans batterie de secours. Sur des systèmes à brouillard d'eau à activation automatique,
l'électricité du réseau public doit être raccordée du côté alimentation de l'interrupteur général (ou aussi
près de celui-ci que le permettent les normes nationales). L'alimentation électrique du système
automatique de brouillard d'eau ne doit être raccordée à aucun autre type d'équipement électrique.
L'interrupteur d'isolement de groupe correspondant au système d'extinction automatique doit recevoir
l'inscription suivante, parfaitement lisible :

6.9 Activation manuelle


Les systèmes à brouillard d'eau doivent être équipés d'un dispositif de déclenchement manuel.
Les systèmes à brouillard d'eau à buses automatiques ne nécessitent pas une activation manuelle.

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Il convient que le dispositif de déclenchement manuel soit situé à proximité de la sortie, en dehors des
locaux protégés et il convient qu'il soit installé à la hauteur de fonctionnement normale, dans des endroits
bien en vue.
En plus de tous les moyens éventuels de fonctionnement automatique, le système doit être doté d'un
dispositif de déclenchement de secours assurant l'actionnement mécanique direct du système.
NOTE 1
Les normes nationales peuvent exiger que le déblocage fonctionne après les alarmes de pré-
décharge et la temporisation.

NOTE 2
Les normes nationales peuvent exiger un dispositif de déclenchement manuel incorporant un
dispositif à double action ou un autre dispositif de sécurité pour empêcher tout déclenchement
accidentel.

6.10 Buses
Distance sous plafonds, hauteur maximale et minimale et conception du plafond.
Les buses doivent être espacées et installées conformément au manuel de conception et d'installation du
fabricant, en s'appuyant essentiellement sur les résultats d'essais et en prenant en compte au minimum
les paramètres suivants :
a. type de danger ;
b. positionnement des buses, espacement minimum et maximum entre les buses ;
c. type de buse avec ses caractéristiques de pulvérisation spécifiques et son débit ;
d. distance par rapport aux murs et autres obstacles, installation de buses pour compenser la présence
d'obstacles, installation de buses autour des ouvertures ;
e. distance par rapport au risque, etc. ;
f. distance sous plafonds, hauteur maximale et minimale et conception du plafond ;
g. orientation de la buse.

6.11 Vitesse de l'air, ouvertures et ventilation


La vitesse de l'air, les ouvertures et la ventilation doivent être prises en compte conformément aux
instructions du fabricant, sur la base des résultats d'essais.
Chaque fois que c'est possible, le système de ventilation doit être arrêté avant l'entrée en action du
système. Lorsqu'un tel arrêt n'est pas possible ou pas souhaitable, la vitesse de l'air et/ou la surface
totale de fuite doit se situer dans les limites spécifiées par le fabricant sur la base d'essais.

6.12 Calculs hydrauliques et pneumatiques


6.12.1 Perte de charge
Seuls doivent être appliqués des modes opératoires appropriés et validés de calcul, par exemple la
formule de « Darcy-Weisbach » pour les systèmes à écoulement de liquide.

6.12.2 Coups de bélier


Les effets d'éventuels coups de bélier doivent être pris en compte.

6.13 Arrêt automatique


6.13.1 Carburants et autres combustibles utilisés dans la zone protégée
Pendant un incendie, des dispositions doivent être prises dans le cadre des modes opératoires d'arrêt
d'urgence (alimentation en produit et matières premières) pour interrompre toute arrivée de substances
combustibles, à l'exception de l'alimentation minimale des systèmes fonctionnant en secours. Ce point
doit également être pris en considération lors de la détermination de la période de fonctionnement.

6.13.2 Alimentation électrique des équipements dans la zone protégée


Normalement, l'alimentation électrique des équipements de la zone affectée doit être coupée dès
l'activation du système ou dès la détection d'un incendie. L'alimentation minimale des systèmes
fonctionnant en secours est une exception. Ce verrouillage est fonction de l'application (par exemple
bancs d'essai de moteurs, turbines à gaz).

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6.14 Exigences relatives à l'enceinte


La résistance au feu, les ouvertures de décharge de pression, les obstacles doivent être conformes au
manuel de conception et d'installation du fabricant.

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7 Composants
7.1 Buses
7.1.1 Généralités
NOTE
Voir Annexe D .

Les buses doivent être faites dans un matériau résistant à la corrosion et ne doivent pas être sujettes à
des détériorations dues à des chocs mécaniques.
Les buses doivent porter un marquage indélébile permettant d'identifier le fabricant, le numéro de
modèle, l'année de fabrication, la ou les marques d'approbation et/ou l'identification du composant.

7.1.2 Buses ouvertes


Les buses ouvertes doivent être équipées d'un capuchon expulsable ou d'un autre dispositif de protection
si le milieu ambiant favorise le colmatage du ou des orifices de sortie par des corps étrangers. Ces
dispositifs doivent assurer une ouverture libre au moment du fonctionnement du système et doivent être
disposés de manière à empêcher toute blessure pour le personnel.

7.1.3 Buses automatiques


Les buses automatiques doivent être équipées d'un dispositif sensible à la chaleur conçu pour réagir à
une température de déblocage nominale déterminée à l'avance.
Les buses automatiques doivent être équipées de dispositifs d'ouverture soumis à un codage couleur
conforme à l'EN 12259-1 indiquant leur température nominale.
Les buses automatiques doivent être équipées d'un capuchon expulsable ou d'un autre dispositif de
protection si le milieu ambiant favorise le colmatage du ou des orifices de sortie par des corps étrangers.
Ces dispositifs doivent assurer une ouverture libre au moment du fonctionnement du système et doivent
être disposés de manière à empêcher toute blessure pour le personnel.

7.2 Tuyauterie et accessoires de tuyauterie


7.2.1 Généralités
La tuyauterie doit être en mesure de résister à une pression au moins égale à quatre fois la pression de
calcul.

7.2.2 Tuyauterie
Les matériaux constituant la tuyauterie doivent être l'acier inoxydable ou un matériau de qualité au moins
équivalente en termes de corrosion. D'autres solutions (matériaux tels que acier recouvert de cuivre et de
zinc, matériau synthétique et/ou autres mesures correspondant au système) doivent être possibles si le
même niveau de sécurité en matière de colmatage de la buse et des filtres choisis dû à la corrosion peut
être démontré.
Le matériau doit être choisi de façon à pouvoir résister aux températures prévues.
D'autres matériaux pour tuyauterie que ceux énumérés ci-dessus peuvent être utilisés s'il est démontré
par des essais appropriés qu'ils peuvent convenir pour l'utilisation concernée. Il convient que les
tuyauteries et accessoires de tuyauterie soient adaptés au système de pression utilisé et ceci doit être
démontré par une épreuve hydrostatique à 150 % de la pression de calcul.
Le cas échéant, les joints de tuyauterie doivent satisfaire aux exigences de l'ISO 6182-12. Les éléments
destinés à des pressions de service supérieures à celles mentionnées dans l'ISO 6182-12 doivent
assurer le même niveau de sécurité. En l'absence de normes européennes applicables, le fabricant doit
prouver que les éléments qu'il propose respectent les exigences fondamentales suivantes :
• résistance minimale à l'éclatement ;
• résistance aux vibrations ;
• résistance aux coups de bélier ;
• résistance à la corrosion ;
• résistance à la chaleur.

7.2.3 Supports de canalisations


Le fabricant doit démontrer que les exigences fondamentales suivantes sont respectées :
• résistance à la charge ;

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• résistance aux vibrations ;


• résistance à la chaleur.
On considère que les supports de canalisations conformes à l'ISO 6182-11 respectent ces exigences.
Les supports de canalisations doivent être adaptés aux conditions du milieu ambiant, à la température
prévue, ainsi qu'aux contraintes induites dans la tuyauterie par les variations de température ; ils doivent
également être en mesure de résister aux forces dynamiques et statiques prévues.

7.2.4 Tuyaux souples


La longueur du tuyau doit être limitée au minimum indispensable en tenant compte des recommandations
et restrictions d'installation du fabricant du tuyau.
Les tuyaux souples destinés à être utilisés dans des systèmes à brouillard d'eau servant à protéger des
locaux contenant des liquides inflammables doivent être faits dans des matériaux à l'épreuve du feu et
renforcés par une tresse de fil métallique ou tout autre matériau approprié.
Les tuyaux souples doivent satisfaire aux exigences applicables relatives aux canalisations et
accessoires de tuyauterie. Ceci exclut les exigences en matière de température si le tuyau souple est
installé dans l'alimentation en eau.

7.3 Vannes de commande


Les vannes de commande doivent être aptes à supporter les pressions, les températures et
l'environnement qui leur sont imposés. Elles doivent être conformes aux critères d'acceptation des
caractéristiques essentielles des essais énumérés dans la partie appropriée de l'EN 12259 . La vanne
doit être fabriquée dans un matériau résistant à la corrosion ou doit avoir reçu un traitement de finition
résistant à la corrosion. La vanne doit porter un marquage lisible indiquant son mode d'installation
correct.
En ce qui concerne les vannes de commande avec mécanisme actionneur, du type pneumatique,
hydraulique ou électrique, les spécifications de l'actionneur doivent correspondre aux critères de
fonctionnement de la vanne.

7.4 Régulateurs de pression


Lorsqu'ils sont utilisés, les régulateurs de pression doivent être capables d'assurer une pression de sortie
régulée stable à la capacité de débit nominale et au réglage de calcul sur toute la gamme des pressions
d'entrée qui pourront exister au cours de la période de décharge. Les mécanismes de réglage du point de
consigne de pression sur le régulateur de pression doivent être inviolables et un marquage permanent
doit indiquer le réglage. Les régulateurs doivent être munis d'un moyen de signalisation des
manipulations intempestives. Le point de consigne des régulateurs de pression doit être réglé par le
fabricant. Des marquages indélébiles doivent indiquer les raccordements d'entrée et de sortie des
régulateurs de pression.

7.5 Robinets de sectionnement


Les robinets de sectionnement doivent répondre aux exigences des parties pertinentes de l'EN 12259
pour les systèmes allant jusqu'à 12,5 bars de pression de calcul.
Si des robinets de sectionnement sont installés pour des systèmes fonctionnant au-dessus de 12,5 bars,
ces robinets de sectionnement doivent convenir pour la classe de pression concernée et ils doivent être
conformes aux critères d'acceptation des caractéristiques essentielles des essais figurant dans l'EN
12845 .
Les robinets dont il n'est pas exigé qu'ils soient conformes aux normes ci-dessus mentionnées doivent
inclure un indicateur « ouvert-fermé » impossible à manoeuvrer de façon intempestive. Les robinets
doivent être protégés contre toute manoeuvre non autorisée.

7.6 Clapets de retenue


Les clapets de retenue doivent être adaptés à la classe de pression concernée.

7.7 Soupapes de sûreté


Les soupapes de décharge doivent être conçues pour résister à une pression égale à 1,5 fois la pression
de calcul du système.

7.8 Filtres
Les filtres doivent être fabriqués dans des matériaux résistants à la corrosion. Pour les pièces soumises à
la pression et pour le tamis, des matériaux métalliques doivent être utilisés. Le sens de l'écoulement doit
être indiqué sur le corps des filtres du système.

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Des filtres de système doivent être installés dans chaque raccordement de l'alimentation en eau. Il doit
être possible de retirer le tamis et les particules d'impuretés des filtres du système sans avoir à déposer
le boîtier du filtre.
Toutes les pièces doivent être construites de telle façon qu'un défaut de montage soit évident. La
pression de calcul doit être égale à la pression de service du système, avec un minimum de 12,5 bars.
Les filtres doivent être conçus de telle façon que des sphères de diamètre supérieur à 0,8 fois la
dimension minimale du passage de l'eau dans la buse ne puissent pas franchir le filtre.
Les buses dont le passage d'eau ne peut pas être franchi par une sphère de 4 mm doivent être équipées
de filtres amont. Ces filtres doivent être conçus pour empêcher toutes les particules transportées par les
canalisations de décharge de colmater les orifices de décharge.
Le passage intégral dans les canalisations ne doit pas être limité par les filtres de buses installés
directement dans un raccord, c'est-à-dire qu'aucun des éléments du filtre ne doit faire saillie à l'intérieur
de la canalisation.
Si le filtre de la buse fait saillie à partir de l'entrée de la buse dans le raccord de canalisation, sa
conception doit être telle qu'une sphère de 3 mm de diamètre puisse franchir les passages d'eau entre la
surface intérieure du raccord de canalisation et la surface extérieure du filtre.
La perte de pression causée par la présence du filtre doit être prise en compte dans le calcul hydraulique.

7.9 Composants de l'alimentation en eau


Les composants des systèmes basse pression doivent être conformes à l'EN 12259 . Les composants de
systèmes à pression supérieure doivent répondre aux exigences du niveau de sécurité indiqué dans l'EN
12259 .
Les réservoirs sous pression, les réservoirs avec gaz propulseurs externes et les pompes doivent :
a. être construits dans un alliage de métal ou un matériau composite approprié assurant une protection
suffisante contre la corrosion et l'accumulation de boue ;
b. être compatibles avec le système à brouillard d'eau spécifique comme démontré par la norme de
performances définie dans les protocoles d'essai de l'Annexe A ou par un essai fonctionnel de
réception.
NOTE
Voir également la Directive européenne relative aux équipements sous pression (97/23/CE).

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8 Alimentation en eau, y compris les additifs


8.1 Généralités
L'alimentation en eau peut être constituée par de l'eau potable ou de l'eau d'autres systèmes de lutte
contre l'incendie ou de l'eau de mer. En cas d'utilisation d'eau de mer, des dispositions doivent être prises
pour assurer un parfait rinçage à l'eau douce de la tuyauterie du système après tout fonctionnement. En
cas d'utilisation d'eau de mer pour un système à tête fermée, des dispositions doivent être prises pour
précharger le système à l'eau douce.
L'alimentation en eau peut se faire à partir d'un raccordement au réseau public de distribution en
respectant les exigences et restrictions imposées par les autorités compétentes en matière de distribution
de l'eau.
L'alimentation en eau peut être assurée par une pompe d'incendie à démarrage automatique. Il convient
que l'installation de la pompe d'incendie soit conforme à l'EN 12845 .
L'alimentation en eau peut également se faire à partir d'un réservoir sous pression. Il convient que
l'installation du réservoir sous pression soit conforme à l'EN 12845 .

8.2 Qualité de l'eau


La qualité de l'eau doit être spécifiée dans le manuel de conception et d'installation du fabricant.
L'eau doit être exempte de substances fibreuses ou autres matières en suspension susceptibles de créer
des accumulations dans la tuyauterie du système. Il n'est pas permis de maintenir de l'eau salée ou
saumâtre dans la tuyauterie de l'installation.

8.3 Additifs
8.3.1 Généralités
Un système à brouillard d'eau doit être considéré comme un système avec additifs lorsque des
composants autres que ceux qui sont normalement présents dans de l'eau douce sont ajoutés à l'eau
dans des pourcentages significatifs conformément aux spécifications des fabricants. Les systèmes
utilisant l'eau de mer comme alimentation de secours ne doivent pas être considérés comme des
systèmes avec additifs.
Des additifs peuvent être utilisés dans des systèmes à brouillard d'eau pour des raisons diverses, y
compris les suivantes :
• prévenir le gel dans les réservoirs et canalisations du système (systèmes sous eau) ;
• prévenir la détérioration de l'eau/du réservoir ;
• prévenir la corrosion ;
• améliorer les possibilités de suppression du feu.

8.3.2 Identification
Un brouillard d'eau utilisant des additifs doit être clairement identifié au moyen d'étiquettes apposées sur
les réservoirs, s'il y a lieu, et en incorporant une fiche technique santé-sécurité concernant l'additif dans le
manuel de conception et d'installation. Les effets de l'additif doivent être expliqués dans le manuel du
système.

8.3.3 Exigences de sécurité


Les systèmes à brouillard d'eau utilisant des additifs ne doivent pas être utilisés dans des zones
occupées en temps normal, sauf si, à l'issue d'une évaluation, ils ont été jugés sans danger pour les
personnes éventuellement exposées à la concentration maximale de l'additif qui peut être atteinte lors de
la décharge du système. L'évaluation doit inclure l'irritation de la peau, l'irritation des yeux, la toxicité à
l'inhalation et la toxicité sur les êtres humains.

8.3.4 Inscriptions dans le manuel de conception et d'installation du fabricant


Les additifs susceptibles d'être utilisés avec un système à brouillard d'eau spécifique doivent être
mentionnés dans le manuel de conception et d'installation du fabricant. La liste doit comprendre au
moins :
• le type spécifique d'additif ;
• la concentration spécifique ;
• la méthode de mélange de l'additif à l'eau.
Le fabricant doit évaluer l'utilisation de l'additif et démontrer qu'il n'affecte pas la capacité du système à
lutter contre l'incendie.

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Les systèmes utilisant des additifs destinés à améliorer la capacité de suppression du feu doivent être
soumis à des essais avec l'additif spécifique utilisé dans la concentration spécifique ; en cas d'utilisation
d'une méthode de mélange de l'additif à l'eau, le système utilisé pour réaliser le mélange doit également
être soumis à des essais.
Les systèmes utilisant des additifs destinés à améliorer la capacité de suppression du feu doivent
disposer d'une alimentation en additif suffisante pour couvrir au moins deux fois la durée utilisée par le
fabricant lors de l'essai.
NOTE
Les agents extincteurs à mousse sont spécifiés dans l'EN 1568.

8.4 Durée
8.4.1 Généralités
Le Tableau 1 indique la durée minimale de décharge.

Tableau 1 Durée minimale de décharge


Les systèmes intermittents doivent répéter la séquence de décharge pendant toute la durée de décharge
requise.
Les alimentations en eau doivent être capables de maintenir au minimum les conditions de pression/débit
requises du système. L'alimentation en eau doit être capable d'assurer la pression minimale nécessaire
et le débit d'eau minimal du système pendant la décharge.
L'alimentation en eau doit fournir la zone de fonctionnement la plus favorable d'un point de vue
hydraulique pendant la durée minimale, c'est-à-dire les zones où le débit maximal serait délivré.

8.4.2 Systèmes autonomes


Pour les systèmes à accumulateurs autonomes dans des espaces non surveillés et/ou dans des espaces
auxquels on ne peut accéder qu'avec un certain retard, il est recommandé d'installer un système de
secours pour une seconde décharge complète.
Cette seconde décharge doit être produite automatiquement dans le délai minimum requis indiqué dans
le Tableau 1 .
NOTE
Un système autonome n'a souvent aucun raccordement à une source d'eau extérieure et
comprend généralement un ensemble de réservoirs ou un réservoir sous pression monté sur
châssis, préfabriqué à l'atelier du fabricant.

8.5 Continuité
8.5.1 Généralités
Toutes les mesures pratiques doivent être prises pour garantir la continuité et la fiabilité des sources
d'eau. Une alimentation en eau ne doit pas être affectée par d'éventuelles conditions de gel ou de
sécheresse ou d'inondation ou par toutes les autres conditions susceptibles de réduire le débit ou la
capacité utile ou de rendre l'alimentation inopérante, y compris une manipulation intempestive.
NOTE
Il convient que, de préférence, la source d'eau soit placée sous le contrôle de l'utilisateur ; sinon, il
convient que la fiabilité et le droit d'utilisation de la source d'eau soient garantis par l'organisme
désigné qui en détient le contrôle.

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8.5.2 Protection contre le gel


L'eau stockée, la conduite d'alimentation et le poste de contrôle doivent être maintenus à une
température minimale de 4 °C. En cas d'impossibilit é, des mesures doivent être prises pour garantir, par
exemple au moyen d'additifs acceptables, que le gel n'aura pas d'effets néfastes sur la fiabilité du
système.

8.5.3 Locaux de réception des équipements d'alimentation en eau


Les équipements d'alimentation en eau, par exemple les pompes, les réservoirs sous pression et les
réservoirs à charge gravitaire, ne doivent pas être logés dans des bâtiments ni dans des sections de
locaux dans lesquels se déroulent des procédés dangereux ou sujets à des risques d'explosion. Les
alimentations en eau, les vannes d'arrêt et les vannes de commande doivent être installées de façon à
rester accessibles en toute sécurité même dans une situation d'incendie. Tous les composants des
alimentations en eau et des postes de contrôle doivent être installés de façon à être protégés contre toute
manipulation intempestive et à être suffisamment protégés contre le gel. Les sources d'eau pour
application locale doivent être installées à l'extérieur des zones dangereuses.

8.6 Pression d'eau maximale et minimale


Les pressions maximale et minimale de l'alimentation en eau doivent se situer dans les limites de
pression de service approuvées pour les buses et doivent être spécifiées par le fabricant en tenant
compte de la différence de pression statique et de la perte de charge hydraulique dans les canalisations.

8.7 Dispositifs d'essai


8.7.1 Systèmes autonomes
Sauf si le fonctionnement du système peut être contrôlé au moyen d'essais de décharge complète, les
systèmes autonomes doivent être équipés de moyens permettant de soumettre les vannes de réservoirs
à des essais.
Ils doivent être équipés d'un moyen permettant de contrôler en permanence la pression ou le poids des
réservoirs sous pression. Ils doivent être équipés d'un moyen permettant de contrôler la teneur en eau.

8.7.2 Systèmes alimentés par la canalisation principale du réseau d'eau public et par pompe
Les installations de brouillard d'eau doivent être en permanence équipées de dispositifs de mesurage de
la pression et du débit. Il doit être installé en permanence au moins un système approprié de mesurage
de la pression et du débit du côté pression de la pompe et en aval du filtre, s'il est installé. L'appareillage
d'essai doit être d'une capacité suffisante et doit être installé conformément aux instructions du
fournisseur. Chaque alimentation de l'installation doit être soumise à des essais séparés, toutes les
autres alimentations étant isolées.
Des moyens doivent être prévus pour mesurer le débit de remplissage dans le cas où le réservoir du
système de brouillard d'eau est d'une contenance insuffisante.

8.8 Type d'alimentation en eau


Le choix de l'alimentation en eau dépend de la fiabilité qui est exigée du système. Le choix du type
d'alimentation en eau dépend des critères de protection et du risque qui est protégé. Pour des dangers
particuliers ou pour un haut degré de protection, par exemple pour la sécurité du personnel, une
alimentation en eau à haute fiabilité est exigée.
L'objet du tableau suivant consiste à fournir des lignes directrices concernant l'alimentation en eau
nécessaire. Il convient que le choix de l'alimentation en eau soit fondé sur l'analyse des risques de la
zone à protéger, voir Tableau 2.
Si un type de système à brouillard d'eau n'est pas pris en compte par le Tableau 2, ce Tableau 2 doit être
appliqué par analogie.
Le système d'alimentation électrique doit être disponible à tout moment.

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Tableau 2 Recommandations concernant le choix minimal


de l'alimentation en eau

8.9 Systèmes de mise sous pression


8.9.1 Réservoirs de stockage
Les réservoirs sous pression doivent être construits, soumis à des essais et marqués conformément à
des normes internationales reconnues. Les réservoirs chargés doivent être soumis à des essais
d'étanchéité avant expédition conformément à un mode opératoire approuvé.
Lorsqu'ils sont raccordés à un collecteur, les réservoirs doivent être montés et tenus dans un cadre prévu
à cet effet, incluant les dispositifs nécessaires à la commodité de leur entretien individuel ou au pesage
de leur contenu. Lorsque l'un quelconque des réservoirs est retiré pour des besoins de maintenance, des
moyens doivent être installés pour prévenir toute fuite du collecteur en cas d'utilisation du système.
Les températures de stockage doivent être maintenues dans la plage spécifiée par le fabricant. Tout
réchauffage ou refroidissement extérieur doit être réalisé selon une méthode approuvée pour maintenir la
température du réservoir de stockage dans la plage souhaitée.

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Les réservoirs doivent être fixés par des supports empêchant tout déplacement du réservoir et toute
possibilité de dommage matériel.
Lorsque le ou les réservoirs de stockage sont placés dans la zone de danger protégée, il convient de
prendre des dispositions garantissant que le fonctionnement du système ne sera pas défavorablement
affecté par l'emplacement choisi.
NOTE
Les dispositions réglementaires concernées de la directive sur les équipements sous pression
(97/23/CE) ou de la directive sur les équipements sous pression transportables (99/36/CE) ainsi
que les normes qui lui sont associées peuvent être appliquées.

Pour les réservoirs de stockage basse pression, les articles correspondants de l'EN 12845 doivent être
appliqués.
Les réservoirs sous pression doivent être munis d'une protection intérieure contre la corrosion.

8.9.2 Systèmes de pompage


8.9.2.1 Généralités
Les pompes utilisées dans les systèmes à brouillard d'eau sont généralement des pompes centrifuges ou
des pompes volumétriques. Les pompes centrifuges sont utilisées dans les systèmes à basse et à
moyenne pression tandis que les pompes volumétriques sont utilisées dans des systèmes à moyenne et
haute pression. Les pompes qui alimentent des systèmes à brouillard d'eau doivent être démarrées
automatiquement. Les pompes qui alimentent des systèmes à brouillard d'eau doivent avoir une capacité
suffisante (débit et pression) pour répondre aux besoins de l'alimentation du système.
Les pompes capables de mettre le système en surpression doivent être munies d'un dispositif de
décharge approuvé interdisant toute augmentation excessive de la pression. La surpression ne doit
dépasser la pression de calcul d'aucun des composants susceptibles d'être au contact de l'eau. Une
soupape de décharge doit être en mesure de faire circuler la totalité du débit fourni par les pompes à la
pression de calcul des composants du système.
Le courant d'eau qui passe par la vanne de décharge ne doit jamais être redirigé vers la conduite
d'aspiration de la pompe pour éviter tout réchauffage de l'eau. Ce courant peut être redirigé vers le
réservoir ou vers la conduite de vidange du système.
Les groupes motopompes doivent être équipés de moyens permettant de mesurer le débit et la pression
produite.
Toutes les vannes du système de pompage qui sont susceptibles d'affecter le bon fonctionnement du
système doivent signaler leur position (fermée/ouverte) ou, du moins, être à verrouillage de position.
L'entrée de la pompe doit être équipée d'un manomètre/manomètre à vide et la sortie de la pompe doit
être équipée d'un manomètre.
Un clapet anti-retour possédant des caractéristiques nominales adaptées à la pression de calcul du
système doit être installé dans l'orifice de sortie de la pompe.
8.9.2.2 Pompes centrifuges
Les groupes motopompes à pompes centrifuges doivent être conçus et installés conformément aux
exigences de l'EN 12845 et de l'EN 12259-12 1.
1)
En cours d'élaboration.

8.9.2.3 Pompes volumétriques


Les groupes motopompes doivent être équipés de soupapes de décharge et de dispositifs de dérivation
de l'écoulement permettant d'éviter des détériorations de la pompe et du système.
NOTE 1
Les pompes volumétriques sont des pompes à piston et, par conséquent, leurs caractéristiques de
débit et de pression sont assez différentes de celles d'une pompe centrifuge. Contrairement au cas
de la pompe centrifuge, le débit d'une pompe volumétrique ne dépend pas de la contre-pression
du système mais il est uniquement proportionnel à la vitesse de la pompe.

NOTE 2
Certaines caractéristiques du système, par exemple les connexions d'alimentation en énergie
électrique, la position et le dimensionnement des disjoncteurs, ainsi que la surveillance, sont

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similaires à celles d'installations à pompes d'incendie conventionnelles. Il convient que la pompe


elle-même réponde aux exigences de normes techniques, par exemple l'EN ISO 14847.

8.9.2.4 Réservoirs
La surveillance des réservoirs d'eau doit porter sur les points suivants :
a. niveau de l'eau ;
b. température de l'eau (pour les réservoirs situés dans des zones non chauffées).
Les réservoirs doivent être équipés d'une vanne de vidange et d'une sortie de trop-plein.
Une vanne doit être installée à la sortie du réservoir, entre le réservoir et les pompes, pour les besoins de
la maintenance.
Les réservoirs doivent être équipés d'un dispositif de mise à l'atmosphère afin d'éviter les surpressions et
les sous-pressions.
NOTE
Ceci ne s'applique pas aux réservoirs sous pression.

Ce dispositif de mise à l'atmosphère doit comporter un filtre permettant d'éviter les particules.
Le réservoir doit être muni d'une plaque signalétique indiquant son volume et le liquide qu'il contient.
8.9.2.5 Raccordements aux réseaux d'eau
Le raccordement aux réseaux d'eau doit être équipé d'une crépine.
Le raccordement au réseau d'eau doit avoir une capacité lui permettant de répondre à la demande
maximale du système à la pression minimale requise.
8.9.2.6 Pompes jockey
Les pompes jockey doivent être en mesure de fournir au système une pression suffisante pour ouvrir une
buse automatique activée.
Il convient que ces pompes n'aient pas une capacité de débit suffisante pour maintenir la pression dans
le système au-dessus du niveau requis pour faire démarrer la (les) pompe(s) à brouillard d'eau principale
(s) lorsque la buse la plus petite et/ou la plus éloignée est en marche.
Une vanne d'essai doit être installée pour les besoins des essais à la sortie de la pompe jockey. Des
dispositifs de protection, par exemple un clapet anti-retour, doivent être installés entre la pompe jockey et
le réseau de canalisations pour éviter la rupture de la pompe jockey due au régulateur de fonctionnement
de la pompe principale.
Les pompes doivent démarrer automatiquement dès l'activation du système. Un système d'activation
manuel doit être installé.
8.9.2.7 Surveillance des pompes
La surveillance doit inclure les éléments suivants :
a. pour les groupes motopompes électriques :
1. fonctionnement des pompes ;
2. perte de puissance, par exemple sur une ou plusieurs phases ;
3. inversion de phase ;
4. commande non réglée sur la position automatique ;
b. pour les pompes entraînées par moteur diesel :
1. fonctionnement des pompes ;
2. panne de courant ;
3. commande non réglée sur la position automatique ;
4. pression d'huile basse ;
5. température d'eau haute ;
6. échec au démarrage/lancement prolongé au démarreur ;
7. survitesse ;
8. niveau du carburant (fixé à 75 % de la capacité).

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9 Essais de réception et maintenance


9.1 Essai de réception
NOTE
Le présent article définit les exigences minimales pour la réception d'un système à brouillard d'eau
de lutte contre l'incendie. Voir également l'Annexe E .

9.1.1 Critères de réception


a. Le système terminé doit être mis en service conformément au minimum à ce qui suit :
1. validation de l'état des canalisations qui doivent être nettoyées et exemptes de boues et de
débris ;
2. contrôle du système terminé par rapport à la documentation approuvée, avec vérification
physique de la conception du système du risque protégé, des conditions du site et de la
limitation des risques ;
3. exécution d'un contrôle de fonctionnement complet du système accompagnée d'une vérification
de toutes les fonctions de sortie, opérationnelles et d'alarme requises. Dans le cas de
détecteurs automatiques conformes à l'EN 54 , un contrôle doit être effectué par activation de
chacun des différents détecteurs.
b. Les performances du système à brouillard d'eau terminé doivent être démontrées comme suit :
1. Le système à brouillard d'eau doit être soumis à une pression égale à 1,5 fois la pression de
calcul pendant au moins 2 h pour s'assurer qu'aucune fuite ou défaut n'existe au niveau des
canalisations et des composants. Les variations de température doivent être prises en compte.
Tout défaut observé, tel qu'une déformation permanente, une rupture ou une fuite doit être
corrigé et l'essai doit être repris. La vérification des pertes peut se faire soit par lecture des
manomètres, soit visuellement sur le système.
2. Pendant les épreuves de pression, des règles de sécurité appropriées doivent être respectées
pour éviter tout risque pour les personnes se trouvant autour de la zone d'essai.
c. L'essai du système à brouillard d'eau doit être effectué soit par :
1. un essai de décharge complet, avec enregistrement de la pression du système et de la
pression d'alimentation, observation des performances, soit par
2. validation de la pression et du débit de l'alimentation en eau et de la liberté de passage vers
toutes les buses de brouillard d'eau en utilisant d'autres méthodes, sous réserve que ces
dernières soient autorisées par l'autorité compétente.
À la fin du mode opératoire de réception, un certificat de conformité doit être soumis par l'installateur/le
fournisseur.

9.1.2 Réception des systèmes à brouillard d'eau


Il convient que la réception d'un système à brouillard d'eau soit effectuée par une autorité compétente
indépendante qui atteste de l'adéquation et de la capacité d'extinction du système par rapport au risque
existant.
Les éléments suivants doivent être vérifiés :
a. les risques d'incendie et les exigences relatives au système à brouillard d'eau qui en résultent ;
b. la documentation ;
c. la conception du système et le positionnement des buses conformément à la documentation de
conception acceptée ;
d. la vérification des composants ;
e. l'essai de fonctionnement et les essais de réception supplémentaires.

9.2 Certificat de mise en service


L'installateur du système doit fournir à l'utilisateur le certificat de mise en service contenant les
informations suivantes (voir également 6.14 ) :
a. les résultats de l'épreuve hydraulique ;
b. la confirmation que les opérations de rinçage et de nettoyage nécessaires ont été effectuées de telle
façon que la tuyauterie soit exempte de boues et de débris pouvant provoquer l'obturation des
buses ;

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c. les résultats des essais fonctionnels.

9.3 Inspection, maintenance et formation


9.3.1 Inspection
Au moins une fois par an ou plus fréquemment si cela est exigé par l'autorité, tous les systèmes doivent
être parfaitement contrôlés et soumis à des essais de bon fonctionnement par des personnes
indépendantes compétentes.
Le rapport d'inspection accompagné des recommandations doit être enregistré par le maître d'ouvrage.

9.3.2 Maintenance
9.3.2.1 Généralités
La maintenance doit être en conformité avec le manuel de conception et d'installation du fabricant. Au
moins une fois par an, le système doit bénéficier d'une maintenance conforme aux instructions du
fabricant et cette maintenance doit être assurée par une société autorisée par le fabricant.
9.3.2.2 Programme d'inspection de l'utilisateur
L'installateur doit fournir à l'utilisateur un programme d'inspection du système et de ses composants
conforme au manuel de conception et d'installation du fabricant. Le programme doit inclure des
instructions sur les mesures à prendre concernant des défauts.
Le programme d'inspection de l'utilisateur a pour objet de détecter les défauts à un stade précoce afin de
permettre une rectification avant que le système puisse avoir à fonctionner.
Les exigences correspondantes de l'EN 12845 et de l'EN 15004-1 doivent être respectées.

9.3.3 Formation
Toutes les personnes dont on peut prévoir qu'elles effectueront des inspections, des essais et de la
maintenance sur des systèmes de lutte contre l'incendie ou qu'elles utiliseront ces systèmes doivent
recevoir une formation aux fonctions qu'elles seront amenées à exécuter et leur formation doit être
maintenue à niveau. Les membres du personnel travaillant dans une enceinte protégée par un brouillard
d'eau doivent apprendre le fonctionnement et l'utilisation du système et être formés aux questions de
sécurité.

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10 Documentation
10.1 Documentation relative à l'approbation du système et du type
La documentation doit être soumise à l'autorité compétente pour investigations, commentaires et
approbation ultérieurs du système et du type.
La documentation relative à l'approbation du système ou à des fins de reconnaissance d'un risque
spécifique doit comprendre au moins les éléments suivants :
a. le ou les rapport(s) d'essai feu effectués par un laboratoire d'essai feu internationalement reconnu
conformément à l'Annexe A ;
b. le ou les rapport(s) d'essai des composants effectués par un laboratoire d'essai internationalement
reconnu ;
c. les schémas des conduites du système et la liste des pièces ;
d. les dessins et/ou fiches techniques d'identification des composants ;
e. le manuel de conception, d'installation, de fonctionnement et de maintenance du fabricant
fournissant au moins les informations suivantes :
1. l'identification du système, l'application du type et du risque avec toutes les restrictions ;
2. les paramètres de conception du système ;
3. les calculs hydrauliques et pneumatiques ou autres méthodes de dimensionnement (des
systèmes préfabriqués, des systèmes à accumulateurs) ;
4. la description complète du système fonctionnel ;
5. toutes les instructions relatives à l'installation et à la mise en service ;
6. toutes les instructions relatives au fonctionnement ;
7. le calendrier complet de maintenance et toutes les instructions relatives à la maintenance.

10.2 Documentation relative à la réception de la conception, l'installation et la


mise en service
La documentation doit être soumise à la personne responsable de la réception de l'installation.
La documentation relative à la réception de la conception, l'installation et la mise en service doit
comprendre au moins les éléments suivants :
a. une confirmation par l'autorité compétente du/des rapport(s) d'essai feu réalisé par un laboratoire
internationalement reconnu dans le domaine des essais feu conformément à l'Annexe A ;
b. des informations complètes sur le projet, y compris l'identification, le type du système et l'application
ainsi que les limites de risques ;
c. les paramètres de conception du système et les calculs hydrauliques (eau ou autre milieu) ;
d. les exigences de mise en service et de réception ;
e. la description fonctionnelle complète du système (elle doit inclure la séquence de fonctionnement,
les temporisations, les fonctions d'abandon, les interrupteurs de maintenance et tous les autres
éléments pertinents) ;
f. la position et l'identification des buses ;
g. les schémas de principe du système complet, y compris toutes les liaisons point à point à l'intérieur
de l'ensemble du système ;
h. la vue en plan et en coupe de la zone protégée représentant la disposition des éléments suivants :
1. les divisions, la taille et la position des zones ;
2. toute la tuyauterie, toutes les buses et tous les étriers de suspension et supports ;
3. tous les dispositifs du système d'alarme et de commande ;
4. tous les dispositifs commandés, tels que les amortisseurs, obturateurs, vannes, etc. ;
5. tous les panneaux d'avertissement et d'instructions ;
6. la vue isométrique du système complet ;
7. des plans représentant de façon détaillée toutes les canalisations et tous les équipements du
système ;
8. la preuve que le risque correspond à l'approbation de type du système ou aux applications de
reconnaissance ;

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9. les schémas des conduites du système et la liste des pièces ;


10. les dessins et/ou les fiches techniques d'identification des composants.
Lorsque les conditions du chantier nécessitent un quelconque changement de matériau par rapport à la
documentation approuvée, la modification et sa justification doivent être soumises pour approbation.

10.3 Documentation des calculs du système


Les calculs hydrauliques et pneumatiques doivent être effectués soit en utilisant les méthodes indiquées
au 6.12 , soit conformément aux instructions (autorisées) du fabricant. Tous les calculs doivent être
fournis, y compris un résumé des calculs, et doivent être mis en rapport avec un dessin représentant la
position des noeuds de référence du système.

10.4 Maintenance
Un programme complet de maintenance comprenant un programme d'inspection et un calendrier
d'entretien de l'utilisateur, doit être fourni lors des essais de réception.

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Annexe A (normative) Protocoles d'essai


A.1 Protocole d'essai pour les liquides inflammables (systèmes de contrôle et de
suppression)
A.1.1 Généralités
Ce protocole d'essai a pour objet d'évaluer les performances incendie de systèmes de lutte contre
l'incendie à brouillard d'eau conçus pour la protection des dangers dus à des liquides inflammables
industriels. À titre d'exemples de tels dangers, on peut citer les moteurs à combustion fixes (moteurs
alternatifs ou turbines à gaz), les procédés faisant intervenir des liquides inflammables à la pression
atmosphérique, tels que les procédés de trempage, d'enduction électrostatique et de nettoyage ; les
procédés impliquant la manipulation de liquides inflammables à des pressions supérieures à la pression
atmosphérique avec, par exemple, des circuits de fluide hydraulique et des circuits d'huile de coupe. Les
scénarios d'incendie types pour ces dangers, comprennent les feux de nappes et de pulvérisations de
liquides inflammables.
Ce protocole d'essai n'est pas applicable au stockage (par exemple sur palettes ou en racks) de liquides
inflammables.
Ce protocole n'est applicable qu'à des volumes d'essai minimaux de 100 m3 .
Les performances incendie de systèmes de protection de volumes ne doivent pas dépendre du
positionnement relatif des buses de brouillard d'eau ni du risque d'incendie.
Le critère de succès de l'essai d'incendie est l'extinction mais les systèmes sont rangés dans la classe
des systèmes de contrôle/suppression en raison des variables de l'installation (les protocoles d'essai
concernant les systèmes d'extinction sont en cours d'élaboration).

A.1.2 Protocole d'essai applicable à des systèmes à compartiments de protection de volume


(systèmes de contrôle et de suppression)
A.1.2.1 Généralités
Ce protocole d'essai est applicable à des systèmes de lutte contre l'incendie à base d'eau. Le protocole
d'essai est conçu pour des buses de brouillard d'eau montées au plafond ou le long du périmètre de
l'enceinte. Les buses de brouillard d'eau doivent être installées de manière à protéger la totalité du
volume de danger.
Dans des installations réelles, la configuration des buses doit refléter celle utilisée dans les essais. Une
activation par zones est autorisée. Les spécifications d'installation fournies par le fabricant doivent inclure
au minimum :
• la pression minimale de service ;
• la pression maximale de service ;
• l'espacement maximal des buses ;
• l'espacement minimal des buses ;
• la hauteur maximale de l'enceinte ;
• le volume maximal de l'enceinte ;
• la taille maximale de l'ouverture de ventilation ;
• le point d'éclair minimal en vase clos des liquides inflammables de l'espace protégé ;
• le degré maximal d'obstruction entre les feux et les buses de brouillard d'eau ;
• la nécessité de systèmes d'application locaux supplémentaires pour des zones de risque élevé à
l'intérieur de l'enceinte ;
• les ouvertures autorisées et leur emplacement ;
• l'emplacement et le positionnement des buses ;
• le délai de détection et d'activation ;
• l'emploi d'additifs ;
• les obstacles.
A.1.2.2 Montage d'essai
L'enceinte d'essai doit être construite dans des matériaux non combustibles. La surface de plancher, la
hauteur de plafond et la taille maximale de l'ouverture de ventilation de l'enceinte doivent être spécifiées
par le fabricant. Ces éléments doivent être pris en compte comme des valeurs maximales pour les
installations.

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Une plaque d'acier carrée, de 5 mm d'épaisseur nominale, mesurant X m × X m (au minimum 1 m × 1 m,


le maximum étant à spécifier par le fabricant), doit être positionnée à 1,5 m de hauteur au-dessus du
niveau du plancher. Si le fabricant ne spécifie pas l'installation de buses supplémentaires au-dessous des
obstacles, un second essai doit être effectué, la plaque d'acier étant à une distance par rapport aux
buses qui sera indiquée par le fabricant. Cette distance correspond à la distance minimale entre les
buses montées au plafond et les obstacles ayant la taille de la plaque d'acier.
La valeur de X doit être spécifiée par le fabricant. En outre, le fabricant peut spécifier les obstacles
autorisés (tels que des poutres, colonnes ou gaines de chauffage, ventilation, climatisation d'air) et le
positionnement de ces obstacles par rapport aux buses qui doivent être utilisées pour les essais feu.
Un seul type de combustible doit être utilisé pour les essais. Le combustible doit être choisi par le
fabricant. Les risques protégés peuvent faire intervenir des combustibles dont le point d'éclair en vase
clos est similaire ou supérieur à celui du combustible utilisé dans l'essai feu.
La méthode d'activation doit être spécifiée par le fabricant et doit être vérifiée par les autorités. Le mode
de fonctionnement doit être spécifié par le fabricant et doit être utilisé dans les essais.
A.1.2.3 Méthodes d'essai
A.1.2.3.1 Essai feu 1 — feu de petite nappe
a. Feu d'essai :
Feu sur une nappe carrée de 1 m2 située sur le plancher, centrée sous les plaques d'acier ; les
plaques doivent être positionnées soit sous une buse, soit entre quatre buses, en plaçant le feu à
l'endroit où la densité de décharge de l'eau est la plus faible.
b. Combustible : carburant diesel ou heptane ;
c. Durée de précombustion :
1. essai feu 1a : 20 s ;
2. essai feu 1b : 120 s.
d. Critères :
1. le feu doit être éteint dans un délai de 15 min à partir de l'activation du système ;
2. il ne doit pas y avoir de reprise du feu dans un délai de 30 min à partir de l'activation du
système ;
3. la température moyenne des gaz doit rester inférieure à 100 °C au bout de 3 min comptées à
partir de l'activation du système. La température moyenne est la moyenne de deux mesures de
température des gaz exécutées à 3 m de distance horizontale du centre de la nappe, l'une à 2
m au-dessus du plancher et l'autre à 1 m au-dessous du plafond.
A.1.2.3.2 Essai feu 2 — feu de petite pulvérisation
a. Feu d'essai :
Pulvérisation horizontale positionnée à 1 m au-dessus du plancher, sous la plaque d'acier. La
distance le long de l'axe de pulvérisation entre le bord de la table et la buse de pulvérisation du
combustible doit être égale à 1/3 de X ; la distance perpendiculairement à l'axe de pulvérisation
entre le bord de la table et la buse de pulvérisation du combustible doit être égale à la moitié de X (X
étant la longueur du côté de la table). La pulvérisation de combustible doit avoir une pression de
combustible nominale de 8,5 bars et la buse de pulvérisation doit être du type à cône complet et
grand angle de pulvérisation (80°). Le débit du com bustible doit être de (0,03 ± 0,005) kg/s.
b. Combustible : carburant diesel ou heptane ;
c. Durée de précombustion : 20 s ;
d. Critères :
1. le feu doit être éteint dans un délai de 15 min à partir de l'activation du système ;
2. il ne doit pas y avoir de reprise du feu dans un délai de 30 min à partir de l'activation du
système ;
3. la température moyenne des gaz doit rester inférieure à 100 °C au bout de 3 min comptées à
partir de l'activation du système. La température moyenne est la moyenne de deux mesures de
température des gaz exécutées à 3 m de distance horizontale du centre de la nappe, l'une à 2
m au-dessus du plancher et l'autre à 1 m au-dessous du plafond.
A.1.2.3.3 Essai feu 3 — effet de l'emplacement du feu
Le plus difficile des essais feu 1a, 1b et 2 doit être répété en changeant la position du feu masqué pour le
placer soit sous une buse, soit entre quatre buses.

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A.1.2.3.4 Essai feu 4 — feu de grande nappe


a. Feu d'essai :
1. cas d'un volume d'enceinte < 250 m3 : feu de nappe carrée de 2 m2 avec écran de protection,
situé sur le plancher, au centre sous la plaque d'acier ; au cours de la précombustion, l'enceinte
doit être ventilée par une porte rectangulaire verticale mesurant 1 m × 2 m (largeur × hauteur) ;
au début de la décharge du système, les conditions de ventilation spécifiées doivent être en
place ;
2. cas d'un volume ≥ 250 m3 : feu de nappe carrée de 4 m2 avec écran de protection, situé au
centre sous la plaque d'acier ; au cours de la précombustion, l'enceinte doit être ventilée par
une porte rectangulaire verticale mesurant 2 m × 2 m (largeur × hauteur) ; au début de la
décharge du système, les conditions de ventilation spécifiées doivent être en place.
L'emplacement de la nappe doit correspondre à l'emplacement le plus difficile rencontré lors des
essais feu 1 à 3.
b. Combustible : carburant diesel ou heptane ;
c. Durée de précombustion :
1. essai feu 4a : 20 s ;
2. essai feu 4b : 120 s ;
d. Critères :
1. le feu doit être éteint dans un délai de 15 min à partir de l'activation du système ;
2. il ne doit pas y avoir de reprise du feu dans un délai de 30 min à partir de l'activation du
système ;
3. la température moyenne des gaz doit rester inférieure à 100 °C au bout de 3 min comptées à
partir de l'activation du système. La température moyenne est la moyenne de deux mesures de
température des gaz exécutées à 3 m de distance horizontale du centre de la nappe, l'une à 2
m au-dessus du plancher et l'autre à 1 m au-dessous du plafond.
Les performances au feu du système sont jugées suffisantes si tous les critères sont satisfaits lors de
tous les essais. Des systèmes d'application locale supplémentaires pour des zones à risque élevé sont
exigés si le délai d'extinction d'un ou de plusieurs feux est supérieur à 15 min mais inférieur à 30 min et si
tous les autres critères sont satisfaits.
Des critères supplémentaires (pour tous les essais d'incendie) peuvent être appliqués si cela est exigé
par l'installation. Comme exemples de ces critères, on peut citer :
• e. les températures de surface maximales ou les taux de réchauffage/refroidissement maximaux des
constructions choisies ;
• f. les températures maximales des gaz aux emplacements choisis ;
• g. les concentrations maximales autorisées en gaz toxiques ;
• h. la concentration minimale autorisée en oxygène ;
• i. la différence de pression maximale entre l'intérieur et l'extérieur de l'enceinte.

A.2 Protocole d'essai feu pour les galeries de câbles (systèmes de contrôle et de
suppression)
A.2.1 Généralités
Ce protocole d'essai est applicable uniquement à des galeries de câbles sensiblement horizontales (au
maximum 10°).
NOTE
L'horizontalité des galeries de câbles se réfère à l'orientation de la galerie, non à celle des câbles.

Ce protocole d'essai n'inclut pas le contrôle de la fonction du câble.


Ce protocole d'essai n'est applicable qu'à des systèmes pour lesquels le manuel de conception et
d'installation du fabricant prend en compte les principes suivants :
Un essai approprié ou une méthode de calcul approuvée prenant en compte le type du système de
détection doit être obligatoire afin d'apporter la preuve que la résolution spatiale du système de détection
par rapport à la longueur de la section est satisfaisante ;
Le système de détection ne relève pas du domaine d'application du système.

A.2.2 Objet

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Ce protocole d'essai décrit les exigences et les méthodes d'essai relatives à l'application des systèmes à
brouillard d'eau dans les galeries de câbles.

A.2.3 Configuration d'essai


A.2.3.1 Combustible
La charge calorifique doit être composée de câbles de différentes dimensions. La charge calorifique doit
être donnée par le fabricant et le laboratoire d'essai.
Pour des charges calorifiques plus importantes, la distribution — pourcentage des différentes tailles —
doit être maintenue. Les câbles de plus gros diamètre doivent, de préférence, être positionnés dans les
tablettes à câbles inférieures.
Il convient que l'isolation du câble soit en polypropylène (PP), en polyéthylène (PE) ou matériau
inflammable similaire. Tous les types de câbles doivent avoir des caractéristiques de faible résistance au
feu et ne doivent pas être particulièrement protégés contre la propagation du feu.

Tableau A.1 Disposition des câbles décrivant la charge


calorifique
Le choix de l'agencement d'un nombre plus important de tablettes à câbles l'une au-dessus de l'autre
relève du demandeur.
A.2.3.2 Agencement
Le choix de l'agencement des buses ou des têtes de buses et de la tuyauterie relève du demandeur dans
la mesure où les restrictions suivantes sont respectées :
a. un minimum de huit tablettes à câbles disposées l'une au-dessus de l'autre doit être utilisé. Le
nombre maximum de tablettes à câbles disposées l'une au-dessus de l'autre à protéger par
canalisation d'alimentation des buses doit être indiqué dans le manuel de conception et d'installation
du fabricant ;
b. si une seule canalisation de buses doit protéger les tablettes à câbles des deux côtés de l'enceinte,
il suffit d'installer des tablettes à câbles chargées d'un seul côté de l'enceinte pendant l'essai. De
l'autre côté, un matériau plastique (par exemple PE, PP) d'isolation des câbles doit être installé sur
les tablettes à câbles par ailleurs vides pour prouver que le feu ne se propage pas du côté source
vers le côté cible.
Des essais doivent être effectués avec les distances maximales et minimales entre buses et tablettes et
avec l'espacement maximum entre les buses.
Les buses ou têtes de buses et les canalisations d'alimentation doivent respecter un passage sans
obstacle parallèle aux tablettes à câbles.
Le brûleur à gaz doit être placé à mi-distance entre deux buses (têtes de buses) voisines.
A.2.3.3 Enceinte
Une enceinte est exigée. L'enceinte doit être construite dans un matériau non combustible (classe A1
conformément à l'EN 13501-1:2007 ).
La taille minimale de l'enceinte doit être la suivante :

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• hauteur : 200 mm au minimum au-dessus de la tablette supérieure, mais au minimum à 2,2 m ;


• longueur : donnée par la longueur minimale de tablettes à câbles requise pour être en mesure de
détecter au moins 0,5 m de câbles non affectés aux deux extrémités plus 2 m sur le côté de l'entrée
d'air et un mètre sur le côté de la sortie d'air. Toutes les machines nécessaires pour établir la
ventilation doivent être placées en dehors de la longueur minimale décrite ci-dessus ;
• largeur : au minimum 1 600 mm.
Des exemples sont donnés à la Figure A.1.

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Figure A.1 Exemple de dimensions minimales du local


d'essais feu avec disposition des tablettes à câbles et des
buses de brouillard d'eau

A.2.3.4 Ventilation
Tous les essais doivent être effectués sous une ventilation forcée d'au moins 1 m/s en ventilation
longitudinale.
La ventilation doit être réglée à la valeur choisie avant le début des essais feu et elle doit être maintenue
constante pendant l'exécution de l'essai feu.
L'exécution des essais dans des conditions de vitesses de vent supérieures relève du demandeur.
L'exécution d'essais sous ventilation forcée ne signifie pas que le système de ventilation ne doit pas être
mis hors service dans l'installation réelle. Cette exigence, telle qu'elle est spécifiée au 6.11 , reste valide.
A.2.3.5 Exécution de l'essai
A.2.3.5.1 Généralités
La durée de précombustion doit être de 5 min. Pendant ces 5 minutes, un brûleur à gaz de 250 kW doit
être placé sur le plancher sous les tablettes à câbles et doit brûler en continu. Au bout de ces 5 min, le
brûleur à gaz doit être arrêté.
A.2.3.5.2 Exécution de l'essai avec un système automatique d'alarme incendie
Le déblocage du système à brouillard d'eau doit intervenir 5 minutes après l'inflammation.
A.2.3.5.3 Exécution de l'essai sans aucun système d'alarme incendie (activation manuelle)
Au bout des 15 min de la durée de précombustion, le système à brouillard d'eau doit être activé.
Un essai de référence de la configuration la plus défavorable doit être réalisé.

A.2.4 Description de l'appareillage d'essai


Les tablettes à câbles doivent être faites dans un matériau non combustible (classe A1 selon l'EN 13501-
1:2007 ).
La tablette à câbles la plus basse doit être positionnée au minimum à 300 mm au-dessus du plancher.
Les tablettes à câbles doivent avoir une largeur d'au moins 600 mm. L'emploi de tablettes à câbles de
largeur supérieure relève du demandeur.
La distance verticale entre deux tablettes à câbles d'un même ensemble doit être d'au moins 200 mm.
La distance horizontale entre l'ensemble de tablettes à câbles et la paroi latérale de l'enceinte doit être de
200 mm.
L'essai peut être effectué soit avec un ensemble de tablettes à câbles d'un côté de l'enceinte, soit avec
deux ensembles de tablettes à câbles des deux côtés de l'enceinte.
NOTE
Les spécifications relatives aux tablettes à câbles sont en préparation.

A.2.5 Description de l'équipement de mesure


La vitesse du vent due à la ventilation doit être mesurée au milieu du volume virtuel de l'espace libre du
passage.
Un thermocouple doit être placé dans le faisceau du brûleur à gaz déclencheur et la température
mesurée doit être consignée pendant tout l'essai.
Des thermocouples doivent être placés tous les 2,5 m le long des tablettes à câbles sur trois lignes. Pour
des vitesses de vent allant jusqu'à 2 m/s, une ligne doit être installée à une distance de 100 mm sous le
plafond, une ligne doit être placée sur le dessus de l'ensemble de câbles de la seconde tablette à partir
du haut. Pour des vitesses de vent supérieures à 2 m/s, une ligne supplémentaire doit être placée sur le
dessus de l'ensemble de câbles de la quatrième tablette à partir du haut.
Des thermocouples de type K (avec gaine chemisée acier de 3 mm) doivent être utilisés. Le temps
d'échantillonnage maximal doit être de 2 s.
La pression de l'eau dans la canalisation d'alimentation doit être mesurée et enregistrée pendant tout
l'essai en un endroit de la canalisation situé à une distance de l'appareillage d'alimentation au moins
égale à la distance de la buse la plus défavorisée hydrauliquement.
Le débit de l'eau doit être mesuré et enregistré pendant tout l'essai en un endroit situé entre l'appareillage
d'alimentation et la première buse.

A.2.6 Critères de succès/échec

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Au bout de 5 min à compter du début de la pulvérisation d'eau, la moyenne de température sur 5 s de


toutes les températures mesurées doit être inférieure à 100 °C.
Au bout d'une durée de pulvérisation d'eau de 15 min, le système doit être arrêté. Après l'arrêt du
système, aucune flamme visible et aucun feu couvant ne sont autorisés. Aucune reprise du feu n'est
autorisée. Le délai de surveillance d'une éventuelle reprise du feu doit être d'au moins 15 min. Le feu doit
avoir laissé intact un minimum de 0,5 m de câble aux deux extrémités.

A.2.7 Conception du système et applications prises en compte


Sur la longueur d'une galerie de câbles de plus de 60 m, un sectionnement est recommandé.
Si les sections sont séparées par une barrière coupe-feu construite en REI 90 (selon l'EN 13501-
1:2007 ), l'alimentation en eau et le stockage de l'eau doivent être conçus pour le déblocage simultané
d'une seule section.
Si le sectionnement est fait virtuellement (pas de barrière coupe-feu existante entre les sections),
l'alimentation en eau et le stockage de l'eau doivent être conçus pour un déblocage simultané d'un
maximum de deux sections. En cas de sectionnement virtuel, une attention particulière doit être accordée
au choix du système de détection en tenant compte spécifiquement de la vitesse maximale envisageable
du vent à l'intérieur de la galerie de câbles.
Les résultats des essais sont valides pour des applications présentant les caractéristiques ci-dessous :
• nombre de tablettes inférieur ;
• charges calorifiques inférieures et matériau isolant plastique ;
• vitesses inférieures du vent ;
• hauteurs inférieures de l'enceinte ;
• largeur inférieure de l'enceinte ;
• débits d'eau supérieurs à ceux utilisés lors de l'essai ;
• pressions au niveau de la buse, supérieures à celles utilisées lors de l'essai ;
• tablettes à câbles moins larges ;
• distance verticale supérieure entre deux tablettes à câbles voisines.
Si l'essai a été effectué avec un ensemble de tablettes à câbles situées l'une au-dessus de l'autre, une
extrapolation à deux ensembles de tablettes à câbles des deux côtés d'une enceinte n'est pas autorisée
mais cette situation doit être considérée comme correspondant à deux configurations simples
indépendantes.
Des obstacles en matériau non combustible (par exemple des dispositifs de commutation) du côté
opposé à l'ensemble de tablettes à câbles et ne dépassant pas une profondeur maximale de 300 mm
sont couverts par le protocole d'essai sans essais supplémentaires à la condition que ces obstacles ne
gênent pas la pulvérisation d'eau. Une déclaration obligatoire doit être faite au client indiquant que ceci
n'inclut aucune protection ni de l'obstacle lui-même, ni de l'équipement situé à l'intérieur de l'obstacle.

A.3 Protocole d'essai feu pour des affectations de bureaux appartenant au groupe
1 des risques moyens (OH)
A.3.1 Généralités
Cette méthode d'essai a pour objet de vérifier que les performances contre le feu des systèmes à
brouillard d'eau sont équivalentes aux performances d'un système de type sprinkleurs pour des locaux
affectés à des bureaux ou des écoles et appartenant au groupe 1 des risques moyens (OH), tels qu'ils
sont définis dans l'EN 12845:2004+A2:2009 .
Le protocole d'essai est applicable à des buses automatiques montées sous plafond à utiliser dans des
volumes illimités d'une surface minimale de demande hydraulique de 72 m2 ou à l'alimentation de quatre
buses (considérer la plus grande demande hydraulique) et d'une durée minimale conforme à l'EN 12845 .
Le protocole d'essai est applicable à des plafonds plans, horizontaux et pleins de hauteur égale ou
supérieure à 2 m, jusqu'à la hauteur maximale de plafond soumise aux essais.
L'objet du protocole d'essai est de garantir, de la part des systèmes de protection à brouillard d'eau,
comme décrit dans la présente annexe, un niveau de performance en matière de lutte contre l'incendie
équivalent à celui assuré par des systèmes de type sprinkleurs installés conformément à l'EN 12845 .
Un lot combustible représentant de façon relativement réaliste les éléments combustibles d'un bureau est
employé pour l'essai. Comme le lot combustible est assez complexe, l'essai de référence utilisant un
système de type sprinkleurs prescrit sert également à indiquer les performances de base pour chaque
installation d'essai et montage distincts. Ainsi, lors de la préparation d'une série d'essais, il suffit de
reproduire le lot combustible de bureau de façon aussi exacte que possible. Cependant, à l'intérieur d'une
même série d'essais, tous les lots combustibles doivent être identiques (fabrication, type).

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A.3.2 Ensemble d'éléments combustibles représentatifs d'un bureau


A.3.2.1 Généralités
Le lot combustible de bureau doit consister en matériaux d'un poste de travail type de bureau avec la
charge calorifique associée. La géométrie complexe du lot combustible implique une protection par
pulvérisation à la fois horizontale et verticale ainsi qu'un potentiel notable de développement de l'incendie
au-delà du fonctionnement initial des sprinkleurs.
Le lot combustible est composé des éléments suivants :
a. deux plateaux de tables ;
b. une chaise rembourrée à châssis de bois ;
c. un tiroir en bois sous une table ;
d. des dossiers, des livres, un moniteur et un clavier d'ordinateur sur la table ;
e. des cloisons en contreplaqué entourant les tables ;
f. un brûleur à gaz et un cadre en bois pour l'inflammation.
Les masses types des différents composants doivent être conformes aux indications du Tableau A.2.
NOTE
La tolérance de toutes les dimensions est de 5 %.

Tableau A.2 Charge calorifique des éléments


La photographie de la Figure A.2 représente un lot combustible type. Chaque élément est décrit ci-
dessous de façon plus détaillée.

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Figure A.2 Vue d'ensemble du lot combustible de bureau

A.3.2.2 Tables
Les tables doivent être constituées de deux plateaux simples de panneaux de particules de 22 mm
d'épaisseur, sans revêtement, l'un mesurant 304 cm × 76 cm × 76 cm, l'autre 152 cm × 108 cm × 76 cm,
comme indiqué à la Figure A.3. A la Figure A.3 sont également représentés les montants sur lesquels les
dessus de tables sont fixés par des vis et la position du tiroir en bois qui sert également à supporter les
dessus de tables.

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Figure A.3 Présentation schématique de la construction


des tables

A.3.2.3 Chaise rembourrée


La chaise en bois rembourrée doit être construite à partir d'une chaise en bois simple sur laquelle on fixe
un morceau de mousse de polyuréthane de 40 cm × 100 cm recouvert d'une housse en coton au moyen
de vis et de rondelles. Le bord avant de la chaise doit être positionné au niveau du bord avant de la table
1 et un espace de 20 cm doit séparer la chaise de la table 2.
La mousse de polyuréthane et la housse en coton doivent être comme indiqué ci-dessous :
Il convient que les rembourrages soient faits de polyuréthane non ignifugé et que leur densité soit
d'environ 33 kg/m3 . Il convient que le tissu de coton ne soit pas ignifugé et que sa masse par unité de
surface soit de 140 g/m2 à 180 g/m2 . Soumise à des essais conformes à l'ISO 5660-1, il convient que la

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mousse de polyuréthane donne les résultats présentés au Tableau A.3. Il convient que le châssis des lits
superposés soit en acier de 2 mm d'épaisseur nominale.

Tableau A.3 Essai de la mousse au calorimètre conique


conformément à l'ISO 5660-1

A.3.2.4 Tiroir en bois


Le tiroir doit être construit dans un panneau de particules plaqué de 20 mm d'épaisseur et avoir
approximativement les mesures suivantes 40 cm × 42 cm × 58 cm ainsi qu'un poids approximatif de 14,6
kg. Des supports en acier doivent être montés sur le fond du tiroir pour obtenir la hauteur requise. Les
tiroirs doivent être fixés en position centrale à 20 cm de l'extrémité de la grande table au moyen de quatre
vis traversant le dessus du plateau de table.
A.3.2.5 Articles posés sur la table
Le matériau combustible posé sur la table doit être constitué de papier placé dans des dossiers en
carton, de livres, de dossiers simulés en plastique, d'un moniteur et d'un clavier d'ordinateur. Les articles
doivent être disposés sur la table comme représenté à la Figure A.4. Les dossiers simulés en plastique
doivent mesurer 30 cm × 30 cm × 10 cm et être découpés dans la mousse de polyuréthane des
rembourrages d'essai feu. Un journal pesant environ 900 g doit être placé au-dessus de la source
d'inflammation.

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Figure A.4 Disposition des articles combustibles sur la


table

A.3.2.6 Cloisons
Les cloisons en contreplaqué doivent reposer sur le plancher et être constituées de panneaux de
contreplaqué de 4 mm d'épaisseur, sans revêtement, mesurant 125 cm × 180 cm. Chaque cloison doit
s'étendre sur 250 cm à partir de l'angle et un espace libre de 10 cm doit être ménagé entre le plateau de
la table et la cloison. Les panneaux de contreplaqué doivent être fixés sur des plaques pleines non
combustibles mesurant 125 cm × 180 cm.
A.3.2.7 Conditionnement de la charge calorifique
Il convient que les éléments du lot combustible présentent une teneur en humidité normale avant l'essai,
comme celle qui serait obtenue à la suite d'un stockage de deux semaines à l'intérieur à une température
de (20 ± 5) °C.
A.3.2.8 Source d'inflammation

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L'inflammation doit être obtenue au moyen d'un brûleur à gaz et d'un cadre en bois. Le débit calorifique
du brûleur doit être de 30 kW. Le cadre en bois doit être construit au moyen de 16 barreaux de bois
(épicéa ou sapin) mesurant 38 cm × 38 cm × 250 mm et disposés en 4 couches orientées de façon
alternée à l'intérieur d'un réceptacle carré en acier de 30 cm × 30 cm × 10 cm. 250 ml d'heptane doivent
être versés dans le réceptacle pour garantir l'inflammation du cadre. Le réceptacle et le cadre doivent
être placés sur le plancher entre le tiroir et la paroi, le bord du réceptacle se trouvant exactement au
niveau du bord du tiroir. Une photographie de l'agencement en vue de l'inflammation est représentée à la
Figure A.5.
Le feu doit être allumé par présentation d'une flamme au-dessus du brûleur à gaz et par activation du
débit de gaz. Le brûleur doit fonctionner pendant 300 s, indépendamment de l'activation d'un sprinkleur
ou d'une buse de brouillard d'eau.

Figure A.5 Positionnement du brûleur à gaz et du cadre en


bois par rapport au tiroir

A.3.3 Système de type sprinkleurs de référence


A.3.3.1 Généralités
Le système de sprinkleurs utilisé dans les essais de référence doit être caractérisé comme suit :

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a. classement : Risque moyen 1 ;


b. flux de l'eau : 5 l/min/m2 ;
c. surface protégée par sprinkleur : 12 m2 ;
d. disposition des sprinkleurs : grille carrée (3,5 m d'espacement) ;
e. sprinkleur :
1. type : sprinkleur de pulvérisation pendant selon l'EN 12259-1 , monté en surface sur le plafond
avec rosace plate ;
2. sensibilité thermique : réponse spéciale comme spécifié dans l'EN 12845 ;
3. facteur K nominal : 80 ;
4. température nominale : 68 °C.
Ces valeurs représentent les valeurs minimales spécifiées dans l'EN 12845 . Si la Norme européenne en
question est modifiée, les spécifications figurant ci-dessus doivent être modifiées en conséquence.
L'alimentation en eau doit être capable de fournir un débit d'au moins 300 l/min sous une pression de
service de 0,563 bar.
A.3.3.2 Protocole d'essai
A.3.3.2.1 Généralités
Les essais réalisés avec le système à brouillard d'eau doivent être effectués dans des conditions de
hauteur maximale du plafond, d'espacement maximum et de décharge minimale. Le système doit être
installé conformément au manuel de conception et d'installation du fabricant, pour refléter le délai
maximum autorisé d'accumulation de la pression d'eau dans le système. Un essai d'évaluation de la
configuration la plus défavorable du brouillard d'eau doit être effectué.
A.3.3.2.2 Essais des sprinkleurs de référence
Le système de type sprinkleurs doit être mis en pression de façon à être capable de fournir 0,56 bar
immédiatement après la manoeuvre du premier sprinkleur. Dès l'activation du premier sprinkleur, la
pression de l'eau qui s'écoule doit être maintenue à une pression de service du système de 0,56 bar.
L'écoulement de l'eau doit être arrêté 30 min après l'activation du premier sprinkleur. Tout feu persistant
doit être éteint manuellement et les dommages dus au feu doivent être enregistrés.
A.3.3.2.3 Essais du système à brouillard d'eau
Le système soumis aux essais doit être :
a. soit mis sous pression à la pression de service minimale spécifiée par le fabricant. Après activation
de la première buse, la pression de l'eau qui s'écoule doit être maintenue à la pression de service
minimale du système pour les systèmes utilisant une pression de service constante. Pour des
systèmes dont la pression de service n'est pas constante, les caractéristiques de pression utilisées
lors de l'essai doivent être semblables à celles d'une installation réelle lorsqu'elle alimente les 72 m2
requis et elles doivent être semblables à celles des 30 dernières min de la période de
fonctionnement du système ;
b. soit mis sous pression à la pression minimale de réserve spécifiée par le fabricant. Après activation
de la première buse, la pression de l'eau qui s'écoule doit être progressivement augmentée jusqu'à
la pression minimale de service du système spécifiée par le fabricant. Le délai nécessaire pour
atteindre la pression minimale de service du système doit correspondre au délai prévu dans
l'installation réelle.
L'écoulement de l'eau doit être arrêté 30 min après l'activation de la première buse. Tout feu persistant
doit être éteint manuellement et les dommages dus au feu doivent être enregistrés.
A.3.3.2.4 Disposition d'essai
Le programme d'essai (voir A.3 ) doit comporter des essais avec inflammation sous une buse et
inflammation entre quatre buses. La grille de buses doit être installée par rapport à la charge calorifique
comme représenté à la Figure A.6. Neuf positions de buses doivent être utilisées ; elles sont désignées
par Sp 1 à Sp 9. La position de Sp 1 est fixe et immédiatement au-dessus du cadre en bois. Les autres
positions dépendent de l'espacement X, mais leur symétrie doit être conforme à la Figure A.6.
Exigences minimales relatives à l'installation d'essai si le système doit être utilisé dans des locaux de
dimensions illimitées : surface de plafond 80 m2 , 1 m au minimum entre le pourtour du plafond et la paroi
de l'installation d'essai, avec ventilation ou espace suffisant.
Si ces conditions ne sont pas satisfaites, le système à brouillard d'eau ne doit être installé que dans des
locaux de taille maximale égale aux limites de l'installation dans laquelle il subit les essais.

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Pour des essais feu avec inflammation sous une buse, des sprinkleurs doivent être installés dans les
positions Sp 1 à Sp 5. Pour des essais feu avec inflammation entre quatre buses, les sprinkleurs doivent
être installés dans les positions Sp 6 à SP 9.
Lorsque les sprinkleurs sont installés, les bras de leur fourche doivent être parallèles au dossier de la
chaise.

Figure A.6 Disposition des grilles de buses, de la charge


calorifique et des thermocouples de plafond

A.3.3.2.5 Essais feu


Les quatre essais feu indiqués au Tableau A.4 doivent être effectués.

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Tableau A.4 Essais feu

A.3.3.2.6 Instrumentation
Les valeurs suivantes doivent être mesurées au cours des essais :
• la température des gaz à 75 mm au-dessous de la surface du plafond en trois endroits (au-dessus
du point d'inflammation, au-dessus de l'angle et au-dessus du moniteur) au moyen de
thermocouples nus du type K de 0,5 mm (voir Figure A.4 ). Chaque thermocouple doit être installé
au plafond directement au-dessus de l'espace entre le plateau de la table et le panneau de paroi. Le
thermocouple ne doit recevoir aucun impact direct des buses ;
• la pression de l'eau au niveau du plafond.
Les essais doivent être enregistrés en vidéo. Les dommages causés aux panneaux de mur et aux articles
disposés sur la table doivent être photographiés à l'issue de chaque essai et ils doivent faire partie
intégrante du rapport.
A.3.3.3 Evaluation des résultats d'essai
Les performances du système à brouillard d'eau soumis à l'essai doivent être évaluées par rapport aux
performances du système de type sprinkleurs de référence. L'évaluation doit refléter l'ensemble des
performances des deux systèmes.
En raison de la complexité du lot combustible, les dommages causés au lot combustible de bureau
doivent être évalués quantitativement. L'évaluation doit prendre en compte au minimum les éléments
suivants :
• l'étendue (en surface) du matériau consumé et de la carbonisation sur les panneaux de mur (50 %) ;
• le nombre des articles combustibles disposés sur la table qui ont subi des dommages dus au feu (au
minimum une carbonisation) (50 %).
Les pourcentages donnés entre parenthèses décrivent la mesure dans laquelle le critère intervient dans
l'évaluation succès-échec.
Le total des dommages des essais REF-1 et REF-2 doit être comparé au dommage total des essais WM-
1 et WM-2. Les dommages de chaque essai WM distinct doivent être inférieurs aux dommages constatés
dans le pire des essais REF. Une appréciation critique doit être exercée lors de l'appréciation des
dommages.
Les courbes de températures mesurées pendant l'essai doivent être moyennées sur 30 s (délai maximum
entre les mesures 1 s), et les températures maximales doivent être déterminées d'après les courbes
moyennées.
La température moyenne des gaz au plafond doit être déterminée comme étant la moyenne des trois
températures maximales.
Les températures moyennes des gaz au plafond lors de chaque essai WM distinct doivent être inférieures
à la température moyenne des gaz au plafond lors du pire des essais REF.

A.4 Protocole d'essai de performance en matière de lutte contre l'incendie pour


des friteuses à usage collectif
A.4.1 Généralités
La présente annexe couvre les performances durant les essais feu d'unités de systèmes d'extinction
d'incendie destinés à la protection des friteuses à usage collectif. Elle a pour objet de réduire le risque
pour le personnel dans des conditions d'incendie.

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Le protocole couvre la zone de la friteuse et son voisinage immédiat, mais n'inclut pas les zones
environnantes situées au-delà de celles que le système est censé couvrir.
Un produit qui comprend des fonctionnalités, des caractéristiques, des composants, des matériaux ou
des systèmes innovants ou différents de ceux utilisés au moment où la norme a été élaborée, et qui
implique un risque d'incendie, doit être évalué par rapport aux exigences supplémentaires applicables
aux composants et au produit final, définies comme nécessaires pour maintenir le niveau de sécurité pour
l'utilisateur du produit tel qu'initialement requis par la présente norme. On suppose, par exemple, que le
système de ventilation est automatiquement mis à l'arrêt après l'activation du système.
Ce protocole d'essai comprend la protection de la zone de cuisson, des filtres et de la hotte et du conduit
d'extraction contre un incendie se déclarant au niveau de la friteuse. Les systèmes à brouillard d'eau qui
ne sont pas en mesure d'assurer la protection contre tous ces risques d'incendie doivent être installés
avec des équipements de lutte contre l'incendie complémentaires.
Les fabricants doivent appliquer séparément ce protocole aux friteuses autoportantes et aux friteuses
fixées au mur.
NOTE 1
Pour les systèmes fixes de protection contre l'incendie pour cuisines professionnelles, des
dispositions réglementaires nationales peuvent être disponibles.

NOTE 2
Dans certains pays, il est possible que la présence d'une copie du certificat d'homologation soit
nécessaire sur le site.

NOTE 3
Pour tous les tuyaux, raccords, buses, détecteurs, réservoirs d'extinction apparents, il existe des
dispositions réglementaires applicables aux opérations de production alimentaire (par exemple,
réglementation nationale et réglementation UE 1935/2004/CE 2.

2)
REGLEMENT (CE) N° 1935/2004 DU PARLEMENT EUROPEEN E T DU CONSEIL du 27 octobre
2004 concernant les matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées
alimentaires et abrogeant les directives 80/590/CEE et 89/109/CEE.

A.4.2 Essais d'extinction d'incendie


A.4.2.1 Généralités
A.4.2.1.1
Les dimensions de l'appareil soumis à essai doivent correspondre aux dimensions maximales spécifiées
dans les instructions d'installation. Les fabricants doivent spécifier toutes les dimensions maximales et
minimales, y compris la contenance en huile de cuisson, les dimensions du bac (longueur, largeur,
hauteur), la profondeur d'huile. Les méthodes d'essai spécifiques sont décrites en A.4.2.4.2 et A.4.2.4.3 .
A.4.2.1.2
Les dimensions de l'appareil soumis à l'essai doivent correspondre aux dimensions maximales spécifiées
dans les instructions d'installation.
A.4.2.1.3
Avant la réalisation de chaque essai d'extinction d'incendie, l'appareil doit être nettoyé et rempli de
graisse et d'huile neuves.
Pour chaque essai, un essai de confirmation doit être effectué.
A.4.2.2 Zone de cuisson — Description
A.4.2.2.1
La friteuse utilisée pour cet essai doit être une maquette représentative, avec la profondeur d'huile
maximale spécifiée par le fabricant et elle doit avoir une surface maximale de cuisson égale à celle
spécifiée dans les instructions d'installation du fabricant. Pour une friteuse à bac récupérateur intégré, ou
similaire, la surface de cuisson calculée, ainsi que la surface de récupération d'huile, doivent être telles
qu'indiquées dans les instructions d'installation du fabricant.
Il convient que l'enceinte d'essai soit suffisamment grande et munie d'une ventilation naturelle ou forcée
adéquate pendant l'essai d'incendie pour s'assurer que les effets d'enceinte (appauvrissement en

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oxygène, effet de confinement du brouillard d'eau dans l'enceinte) ne participent pas aux performances
des buses de brouillard d'eau. La concentration en oxygène doit être mesurée en une position située à mi
-distance entre la paroi la plus proche • non fixée à la friteuse • et le milieu de la matière grasse de la
friteuse, à une hauteur située au même niveau que le bord supérieur de la matière grasse ; il convient
également que cette concentration en oxygène ne soit pas inférieure à 20 % en volume au moment de la
décharge du système.
Le plancher de l'enceinte d'essai doit être plan, non poreux et non combustible.
A.4.2.2.2
Toutes les maquettes de friteuses soumises aux essais selon A.4.2.3.1 et A.4.2.3.3 à A.4.2.3.8 doivent
présenter une vitesse de chauffage non inférieure à 7 °C/min et une vitesse de refroidissement moyenne
non supérieure à 3 °C/min, mesurées à l'aide d'un t hermocouple. Les vitesses moyennes de chauffage et
de refroidissement doivent être déterminées en chauffant l'huile dans une friteuse sans couvercle. Le
temps nécessaire pour chauffer l'huile de cuisson de 260 °C à 315 °C doit être utilisé pour calculer
l'échauffement de l'appareil. Lorsque la température de l'huile atteint 325 °C, la source d'énergie de la
friteuse doit être immédiatement arrêtée et la vitesse de refroidissement de l'huile (en degrés Celsius par
minute) doit être mesurée (lorsque la température de l'huile de cuisson redescend à 315 °C) entre les
températures de 315 °C et 260 °C. La maquette doit être soumise à l'essai à une température ambiante
de (21 ± 5) °C pendant toute la durée de l'essai. L e thermocouple surveillant la température de l'huile doit
être installé comme indiqué en A.4.2.3.6 .
A.4.2.3 Critères d'essai d'incendie
A.4.2.3.1
Le fabricant doit spécifier si la friteuse doit être montée à proximité d'une paroi ou à l'air libre ou même
dans un coin du local.
A.4.2.3.2
Le fabricant doit spécifier la taille, la forme et la position des hottes, ainsi que les conditions de ventilation
(y compris l'arrêt automatique).
A.4.2.3.3
Les friteuses à plusieurs cuves et les friteuses compartimentées doivent être soumises aux essais
séparément, avec la buse de décharge positionnée et orientée de la manière la plus défavorable
autorisée par le manuel d'installation du fabricant.
A.4.2.3.4
Les friteuses compartimentées doivent être soumises à l'essai alors qu'une ou plusieurs cuves voisines
de la cuve à enflammer spontanément sont remplies d'huile et chauffées à une température comprise
entre 175 °C et 190 °C. La source d'énergie doit êt re arrêtée pour toutes les cuves, une fois le système
d'extinction activé.
A.4.2.3.5
La friteuse doit être remplie d'huile de cuisson neuve et non utilisée jusqu'à ce que le niveau d'huile de
cuisson se situe à 75 mm au-dessous du bord supérieur de la friteuse. Pour une friteuse munie d'un bac
de récupération interne, ou autre élément similaire, le niveau d'huile doit se situer à la limite entre la paroi
et le bac de récupération de la friteuse, lorsque la température de l'huile de cuisson est comprise entre
175 °C et 190 °C, mais ce niveau ne doit en aucun c as se situer à moins de 75 mm au-dessous du bord
supérieur de la friteuse.
A.4.2.3.6
La température de la graisse durant l'essai doit être mesurée à l'aide de deux thermocouples, l'un placé à
25 mm sous la surface et l'autre à 25 mm au-dessus du fond de la friteuse. Les thermocouples doivent, si
possible, être placés à moins de 75 mm de tout côté de la friteuse.
A.4.2.3.7
L'huile de cuisson dans la friteuse doit être chauffée jusqu'à l'auto-inflammation. La source de chaleur
doit être arrêtée dès que le système d'extinction est activé. Le feu non maîtrisé doit se poursuivre
pendant une période de 2 min. Au terme de la période de feu non maîtrisé, le système d'extinction doit
être déchargé manuellement.
A.4.2.3.8
L'essai doit être réalisé au débit minimal de décharge.
A.4.2.3.9

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L'essai doit être effectué avec une pression minimale au niveau de la buse la plus défavorisée et avec un
espacement maximal entre les buses, chaque buse étant placée dans la position la plus défavorable (en
termes de distance verticale et horizontale par rapport à la source de feu) et selon l'orientation la plus
défavorable autorisées par les instructions d'installation du fabricant.
NOTE
Dans le cas de systèmes autonomes, la pression minimale pour les essais est la pression
minimale de démarrage spécifiée par le fabricant. Il convient que la baisse de pression prévue
dans le temps soit prise en considération.

A.4.2.3.10
Le système doit provoquer l'extinction des flammes dans un délai de 2 min et ne doit pas permettre à
l'huile de s'enflammer à nouveau. À la fin de la décharge de l'agent extincteur, la température de l'huile
doit être mesurée pendant au moins 20 min et la température après équilibre thermique, en tenant
compte de toute l'huile mélangée, doit être inférieure d'au moins 34 °C à sa température d'auto-
inflammation observée.
A.4.2.4 Critères d'essai de projections
A.4.2.4.1
Lorsqu'elle est soumise à des essais selon A.4.2.3.2 à A.4.2.3.7 , une unité de système d'extinction
d'incendie
• doit provoquer l'extinction complète d'un feu dans une friteuse ; et
• ne doit pas provoquer de projections d'huile brûlante dues à l'activation du système d'extinction,
prouvées par la présence de gouttelettes d'huile brûlante projetées hors de la friteuse.
A.4.2.4.2
La friteuse utilisée pour cet essai doit être telle que spécifiée en A.4.2.2 .
A.4.2.4.3
L'essai de projection doit être effectué en utilisant le débit maximal de décharge (pression maximale
spécifiée par le fabricant).
A.4.2.4.4
La buse doit être placée à la hauteur minimale spécifiée par le manuel d'installation du fabricant et
positionnée selon l'orientation la plus susceptible de provoquer la projection d'huile chaude.
A.4.2.4.5
La friteuse doit être remplie d'huile jusqu'à un niveau situé à 75 mm au-dessous du bord supérieur de la
friteuse.
A.4.2.4.6
La température de l'huile pendant l'essai doit être mesurée à l'aide d'un thermocouple comme spécifié en
A.4.2.3.6 .
A.4.2.4.7
Une surface propre d'au moins 300 mm de large doit être préparée autour de l'appareil de cuisson pour
détecter la projection d'huile. L'huile de cuisson dans la friteuse doit être chauffée jusqu'à l'auto-
inflammation. Au terme de la période de 2 min de feu non maîtrisé, la source de chaleur interne est
arrêtée et le système d'extinction d'incendie doit être activé.
A.4.2.4.8
Une fois le système d'extinction d'incendie déchargé, les effets doivent être observés afin de déterminer
la conformité aux exigences de A.4.3.1 .
A.4.2.5 Filtres
A.4.2.5.1
Le cadre du filtre doit être en forme de « V » et s'étendre sur toute la longueur de la hotte. La partie
inférieure du cadre du filtre doit être réalisé en cornière de 50 mm × 50 mm et de 3 mm d'épaisseur. Des
filtres à maille acier de 50 mm d'épaisseur doivent être installés dans le cadre. Les filtres doivent être
installés en position inclinée à (45 ± 10)° des deu x côtés du cadre en « V ». Lors des essais d'extinction,
l'appareil de cuisson doit se trouver sous la hotte et les filtres. La hotte et les filtres doivent s'étendre au-
delà de chaque extrémité de l'appareil, voir Figure A.7.
NOTE

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Il n'est pas nécessaire que le cadre du filtre soit en « V » si un autre type de configuration de cadre
de filtre, par exemple un système utilisant une seule batterie de filtres, est spécifié dans les
instructions d'installation.

Figure A.7 Exemple type d'appareillage d'essai

A.4.2.5.2
Les filtres doivent être chargés de graisse de cuisson. Les filtres doivent être chargés avec un minimum
de 3,7 kg/m2 de surface de filtre.
A.4.2.5.3

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L'inflammation de la graisse doit être amorcée par des sources externes de chaleur. Les brûleurs à gaz,
les chalumeaux portatifs au propane ou autres articles similaires sont des sources d'inflammation.
A.4.2.5.4
Lorsque l'inflammation se produit, les sources d'inflammation doivent être arrêtées. Lorsque tous les
filtres sont enflammés, une période de feu non maîtrisé de 30 s doit être appliquée. Au terme de la
période de feu non maîtrisé, le système d'extinction doit être activé manuellement.
A.4.2.5.5
L'essai doit être réalisé au débit minimal de décharge.
A.4.2.5.6
L'essai doit être effectué avec l'espacement maximal entre les buses, chaque buse étant placée dans la
position la plus défavorable (en termes de distance verticale et horizontale par rapport à la source
d'inflammation) et selon l'orientation la plus défavorable autorisées par les instructions d'installation du
fabricant (voir A.4.2.3.9 ).
A.4.2.5.7
Lorsque la décharge complète de l'agent extincteur a eu lieu, le système doit provoquer l'extinction
complète des flammes. Le filtre doit être examiné et la graisse doit être présente en quantité telle qu'elle
aurait pu entretenir le feu s'il n'avait pas été éteint.
A.4.2.6 Conduit d'évacuation et filtres
A.4.2.6.1
Les filtres doivent être chargés de graisse de cuisson. Les filtres doivent être chargés avec un minimum
de 3,7 kg/m2 de surface de filtre.
Le conduit doit être de forme rectangulaire ou circulaire ; un système d'extinction d'incendie soumis à
l'essai en utilisant un conduit rectangulaire est capable d'être employé avec un conduit circulaire ayant
une circonférence inférieure ou égale au périmètre du conduit rectangulaire. Une unité de système
d'extinction d'incendie uniquement destinée à être utilisée avec des conduits circulaires ne doit être
soumise à l'essai qu'avec un conduit circulaire. Voir Figure A.7 .
A.4.2.6.2
Le périmètre du conduit doit être égal au périmètre maximal spécifié dans les instructions d'installation.
A.4.2.6.3
La longueur minimale de la maquette du conduit d'évacuation doit être égale à la distance maximale de
deux buses spécifiée par le fabricant, mais en aucun cas inférieure à 6,1 m. Une trappe d'accès doit être
prévue au moins tous les 2,5 m le long du conduit pour permettre l'inspection et le graissage du conduit.
La section transversale maximale doit être spécifiée par le fabricant. Il convient que les changements de
direction des conduits fassent l'objet d'essais ou que des buses supplémentaires soient exigées par le
manuel de conception et d'installation du fabricant.
A.4.2.6.4
La maquette du conduit d'évacuation doit inclure une colonne montante de 1 m de haut à une extrémité.
L'autre extrémité doit être raccordée à un système d'évacuation ou doit rester ouverte pour éviter
l'accumulation de fumée à l'intérieur du conduit d'évacuation.
A.4.2.6.5
Les systèmes destinés à assurer une protection contre l'incendie avec un ventilateur d'extraction
raccordé pendant la décharge doivent inclure, à la sortie du conduit, un ventilateur d'extraction et un volet
pour permettre le réglage de la vitesse de l'air à travers les filtres et le conduit. Le ventilateur doit être
capable de fournir la vitesse d'air maximale définie par le fabricant.
A.4.2.6.6
Le conduit d'évacuation doit être chargé de graisse de cuisson.
Des essais antérieurs ont indiqué que les sources d'énergie externes, appliquées sous la hotte et
générant un débit calorifique compris entre 15 800 kJ/min et 21 100 kJ/min, étaient capables d'enflammer
la zone de la hotte. L'inflammation de la graisse dans la friteuse doit être obtenue en utilisant la source
interne de la friteuse ou une source de chaleur externe. Des liquides inflammables, tels que du carburant
diesel ou de l'essence, ne doivent pas être utilisés comme sources d'inflammation pour la hotte et le
conduit.

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L'inflammation se produit lorsque la température au niveau du thermocouple situé à 3,6 m atteint au


moins 871 °C ou lorsque la température au niveau du thermocouple situé à 3,6 m atteint au moins 649 °
C, selon l'événement qui a lieu en premier.
A.4.2.6.7
L'inflammation de la graisse doit être amorcée par des sources externes de chaleur. Les brûleurs à gaz,
les chalumeaux portatifs au propane ou autres articles similaires sont des sources d'inflammation.
A.4.2.6.8
Lorsque l'inflammation se produit, les sources d'inflammation doivent être arrêtées. Lorsque tous les
filtres sont enflammés, une période de feu non maîtrisé de 30 s doit être appliquée. Au terme de la
période de feu non maîtrisé, le système d'extinction doit être déchargé manuellement. L'inflammation est
définie lorsque tous les thermocouples à l'intérieur du conduit d'évacuation mesurent des températures
supérieures à 870 °C.
A.4.2.6.9
L'essai doit être réalisé au débit minimal de décharge.
A.4.2.6.10
L'essai doit être effectué avec l'espacement maximal entre les buses, chaque buse étant placée dans la
position la plus défavorable (en termes de distance verticale et horizontale par rapport à la source
d'inflammation) et selon l'orientation la plus défavorable autorisées par les instructions d'installation du
fabricant (voir A.4.2.3.9 ).
A.4.2.6.11
Lorsque la décharge complète de l'agent extincteur a eu lieu, le système doit provoquer l'extinction
complète des flammes. Le conduit d'évacuation doit être examiné et la graisse doit être présente en
quantité telle qu'elle aurait pu entretenir le feu s'il n'avait pas été éteint.

A.4.3 Rapport d'essai


A.4.3.1
Le rapport d'essai doit être aussi exhaustif que possible et il doit inclure les observations faites au cours
de l'essai ainsi que les commentaires sur d'éventuelles difficultés rencontrées au cours des essais. Les
unités utilisées pour tous les mesurages doivent être clairement indiquées dans le rapport.
A.4.3.2
Les informations essentielles suivantes doivent également figurer dans le rapport d'essai, selon le cas :
• le nom et l'adresse du laboratoire d'essai ;
• le nom et l'adresse du fabricant/fournisseur ;
• la date de l'essai ;
• l'opérateur qui a réalisé l'essai ;
• le nom commercial et le code ou le numéro d'identification du système d'extinction d'incendie soumis
aux essais ;
• le type, les dimensions et la référence exacte de la friteuse utilisée ;
• le type et les propriétés (température d'auto-inflammation, point d'éclair, capacité thermique) ;
• le débit de décharge durant l'essai, en kilogrammes par seconde ;
• la pression de décharge durant l'essai, en mégapascals au niveau de la buse la plus défavorisée ;
• la température de décharge de l'agent extincteur durant l'essai, en degrés Celsius ;
• l'observation et le classement correspondant à A.4.2.2 ;
• toute observation faite au cours de l'essai.

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Annexe B (informative) Directives relatives à l'élaboration de modes


opératoires d'essai feu pour les systèmes à brouillard d'eau
B.1 Généralités
Les connaissances actuelles sur la performance des systèmes à brouillard d'eau ne garantissent pas la
conception des systèmes sur la base des premiers principes. Il convient donc de déterminer à partir
d'essais de performance les paramètres de base de conception et d'installation de tous les systèmes à
brouillard d'eau.
Les modes opératoires d'essai de performance peuvent être soit génériques à certaines classes de
risque d'incendie tel que défini dans l'EN 12845, soit spécifiques à une application dans le cadre d'une
classe de risque d'incendie. Lorsque cela est possible, il convient de privilégier un mode opératoire
d'essai spécifique à une application par rapport à un mode opératoire d'essai générique.
Ces directives donnent des informations sur l'élaboration, l'exécution et la documentation d'un mode
opératoire d'essai de performance au feu pour une application représentative.
Il convient que la conception d'un mode opératoire d'essai soit conforme aux principes scientifiques et
d'ingénierie en vigueur en matière de protection contre l'incendie qui incorporent les méthodes
généralement acceptées, les données empiriques, les calculs, les corrélations et les modèles
informatiques tel que le montrent les exemples de la série de normes ISO/TR 13387-1 à ISO/TR 13387-8,
Ingénierie de la sécurité incendie , et tel que mentionné dans les livres d'ingénierie et la documentation
technique.
Ces directives ont pour objet d'encourager l'élaboration de modes opératoires d'essai feu qui :
a. sont basés sur l'évaluation de l'ingénierie de la protection contre les risques d'incendie, les
conditions du compartiment, et les objectifs de performance du système à brouillard d'eau ;
b. sont élaborés, réalisés et interprétés par des laboratoires d'essai feu qualifiés.
La Figure B.1 montre le processus sous forme d'un schéma de procédé simple. Le graphique identifie les
étapes du processus, ainsi que le résultat principal de chaque étape. Les étapes sont commentées de
manière plus détaillée ci-dessous.

B.2 Evaluation des risques d'incendie


Il convient que l'évaluation des risques d'incendie donne lieu à une liste d'incendies de conception
possibles. Il convient de définir les incendies de conception au moins en termes :
a. de combustibles (par exemple le bois, les matières plastiques, les câbles, les liquides inflammables,
les gaz) ;
b. d'agencement (par exemple de cadre, de piles, d'étagères d'entreposage, de nappes, de feu
d'écoulement, de pulvérisation) ;
c. de taille (dimension du réseau de combustibles, superficie de la nappe, ou débit d'un feu
d'écoulement ou de pulvérisation) ;
d. d'obstacles aux pulvérisations d'eau ;
e. de la source/mode opératoire d'inflammation.

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Figure B.1 Processus d'élaboration d'un mode opératoire


d'essai feu

B.3 Evaluation des conditions du compartiment


D'un point de vue de la dynamique du feu, le terme « conditions du compartiment » indique
principalement si l'incendie est géré par les combustibles (incendie en milieu ouvert) ou par la ventilation
(incendie dans une enceinte).
Le cas d'incendies gérés par les combustibles peut s'appliquer soit aux applications de protection de
zone de type sprinkleurs, soit aux systèmes de protection à application locale spécialisés. Pour de telles

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applications, il convient que le protocole d'essai soit conçu pour démontrer qu'un incendie peut être
provoqué ou supprimé par l'implication des buses à un certain niveau de la conception, utilisé comme l'un
des paramètres de base pour le dimensionnement hydraulique.
Le cas d'incendies gérés par la ventilation s'applique aux incendies dans une enceinte qui est soit
entièrement fermée ou qui possède de petites ouvertures de ventilation. Il a été démontré que dans ces
cas, le brouillard d'eau possède des propriétés qui sont quelque peu similaires à celles des systèmes
d'extinction de feu à gaz ; ces propriétés sont considérées pour des incendies qui sont importants au
regard du volume de l'enceinte (de l'ordre de 1 kW/m3 à 2 kW/m3 ou plus). Les paramètres clés sont les
suivants :
a. le volume de l'enceinte ;
b. le taux de changement de l'air pour une ventilation forcée ;
c. les dimensions et l'orientation de l'évent pour une ventilation naturelle.
Pour des incendies gérés aussi bien par les combustibles que par la ventilation, il est nécessaire
d'évaluer les conditions ambiantes (température, humidité, courant d'air) environnant le risque, ainsi que
la résistance au feu et la solidité des installations à proximité du risque.

B.4 Détermination des objectifs de performance


La présente Norme européenne définit les objectifs de performance en matière de lutte contre l'incendie
d'un système à brouillard d'eau, en termes d'extinction, de suppression et de contrôle du feu, tel que
défini à l'Article 3 .
En fonction de l'objectif de l'essai, d'autres paramètres peuvent être pris en compte dans l'évaluation des
performances du système en plus des objectifs de performance susmentionnés. Il s'agit :
• de l'intégrité structurale ;
• des dommages aux équipements ou aux systèmes sensibles ;
• des dommages dus à la fumée ;
• des dommages dus à l'eau ;
• de la visibilité ;
• de la ténacité ;
• de la prévention de l'embrasement généralisé.
En ce qui concerne l'extinction de feu, il convient de comprendre que dans la pratique, aucun système
n'est fiable à 100 %. Ainsi, les systèmes ayant subi des essais de performance de façon nominale pour
l'extinction de feu ont une probabilité finie d'échec d'extinction d'un incendie dans une installation réelle.
En comparaison, les systèmes de lutte contre l'incendie à base de gaz sont généralement considérés
comme des systèmes d'extinction de feu, bien qu'ils soient susceptibles d'échouer du fait des conditions
qui ne correspondent pas à celles du cas de l'essai (telles qu'une porte ouverte). Lorsqu'un système à
brouillard d'eau est soumis à des essais visant l'extinction d'un feu, il convient d'accorder une attention
particulière à la maximisation de la probabilité d'extinction de feu dans des applications réelles. Une
manière d'y parvenir est d'effectuer des essais dans un certain nombre de scénarios d'incendie et
d'inflammation, et d'utiliser une gamme de paramètres du système à brouillard d'eau pour déterminer la
gamme d'installation optimale.
Un autre sujet est lié à la différenciation entre les mots « suppression » et « contrôle ». L'utilisation de la
calorimétrie de consommation d'oxygène est le moyen quantitatif pour mesurer la performance en
matière de suppression ou de contrôle, mais ceci peut ne pas être disponible ou difficile à mettre en
oeuvre, et les jugements sur la suppression ou le contrôle peuvent être basés sur des preuves
instrumentales indirectes, telles que les données du thermocouple, et/ou l'étendue de propagation du feu
dans le réseau de combustibles. Parfois, les essais peuvent être effectués sur un système de référence
pour établir la performance requise. Un tel système de référence peut être par exemple un système de
type sprinkleurs ou de type déluge à vaporisation d'eau.

B.5 Mise en oeuvre du mode opératoire d'essai feu


Il convient que le mode opératoire d'essai feu utilise la liste des incendies de conception, et soit
instrumenté afin de permettre la vérification quantitative de la performance du système. Il convient que
tous les aspects concernant les étapes de l'évaluation précédente soient pris en compte lors de la mise
en oeuvre du mode opératoire d'essai feu.
Il convient que l'ensemble des essais feu comprenne :
a. le pire des cas d'incendie prévu par rapport aux conséquences éventuelles ;
b. les incendies qui constituent les plus grands défis pour le système à brouillard d'eau soumis aux
essais par rapport à l'application spécifique.

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Il convient de comprendre que les incendies mentionnés sous a) ne seront pas nécessairement ceux
mentionnés sous b). Un exemple est fourni par un grand feu dans une enceinte à volume limité, qui est
susceptible de s'intensifier en fonction de l'enceinte, mais assez facile à éteindre avec un système à
brouillard d'eau approprié. Le but de b) est de déterminer les limites de performance du système soumis
à l'essai, et de ce fait de donner des directives relatives à l'interprétation des résultats d'essai, et
éventuellement d'étendre le domaine d'applicabilité des résultats.
Compte tenu de ce qui précède, il apparaît clairement qu'il convient qu'un mode opératoire d'essai feu
comprenne différents scénarios d'incendie. L'utilisation de plusieurs essais feu différents garantira que le
système à brouillard d'eau n'est pas optimisé pour avoir une bonne performance dans un seul scénario
d'incendie favorable.
Lorsque cela est possible, il convient qu'un essai feu non maîtrisé soit compris dans le mode opératoire
d'essai feu. L'essai feu non maîtrisé permet d'indiquer que la charge calorifique constituera un défi pour le
système à brouillard d'eau soumis à l'essai, et fournira également une référence pour l'évaluation de
l'efficacité du système à brouillard d'eau.
Il convient que le mode opératoire d'essai feu prenne également en compte la possibilité de différents
scénarios d'inflammation. Normalement, un mode opératoire d'essai feu implique une manière standard
d'allumer les feux d'essai. Toutefois le développement de l'incendie peut être sérieusement affecté par la
taille de la source d'inflammation, voire par le nombre de sources d'inflammation.
Il convient de tenir compte de tous les aspects relatifs aux évaluations dans le mode opératoire d'essai
feu. Par exemple, si les incendies d'essai sont contrôlés par un combustible, il convient de réaliser l'essai
dans une enceinte suffisamment grande pour éviter que l'appauvrissement en oxygène n'influence
favorablement la performance du système soumis à l'essai ; il convient que l'essai soit convenablement
instrumenté pour vérifier ceci.
Il convient que l'ensemble des éléments combustibles soit défini de manière détaillée afin de pouvoir
reproduire les essais.
Il convient que le système à brouillard d'eau soit activé dans les essais prenant en compte :
• l'espacement maximal des buses ;
• la hauteur minimale du plafond, ou la distance maximale par rapport au risque ;
• la pression minimale au niveau des buses ;
• les additifs, comme prévus pour être utilisés dans une installation réelle ;
• la distance minimale à l'horizontale et à la verticale et la taille des obstacles à proximité des buses.
Si nécessaire, pour déterminer pleinement les limites des paramètres d'installation (typiquement pour les
systèmes d'application locale), il convient que des essais feu soient aussi effectués en utilisant :
• l'espacement minimal entre les buses ;
• la hauteur maximale du plafond, ou la distance minimale par rapport au risque ;
• la pression maximale au niveau des buses.
Il convient d'effectuer des essais supplémentaires dans des conditions spéciales telles que des plafonds
en pente ou incurvés.
Il est important que le même type de buse soit soumis à tous les essais de la série. Il convient qu'il n'y ait
aucune adaptation des conceptions de buse à des scénarios particuliers au sein de la série d'essais.
Le cas échéant (comme pour les essais feu en espace ouvert), il convient que les essais feu soient
effectués avec le point d'inflammation situé sous une buse, entre deux buses, et entre quatre buses, afin
de procéder aux essais visant à détecter d'éventuels points faibles dans la distribution d'eau.
Le présent document n'a pas pour objet de couvrir tous les essais relatifs à un système de détection de
feu. Lorsqu'un système à brouillard d'eau de type déluge est activé automatiquement, il convient que les
spécifications du système à brouillard d'eau comprennent les temps de détection les plus longs et les
plus courts pendant lesquels le système peut contrôler, supprimer ou éteindre les incendies
conformément aux objectifs de performance au feu. Il convient que ces limites de temps soient déduites
des essais de performance au feu effectués en utilisant différents temps de précombustion. Il convient
que la conception du système de détection de feu garantisse que les buses appropriées sont activées, et
que les temps de détection sont conformes aux limites déterminées dans un essai feu.
En fonction de l'application, l'essai en mode de défaillance peut être considéré comme une option. Le
plus courant des essais en mode de défaillance est un essai à buse désactivée ; dans ce mode d'essai,
on considère qu'une buse à proximité du feu ne libère pas de manière efficace le brouillard d'eau, par
exemple à cause du colmatage de la buse, ou des obstacles physiques à proximité de la buse. Dans un
essai en mode de défaillance, les critères développés pour les essais en mode normal peuvent être
assouplis.

B.6 Déroulement de l'essai

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Il convient que l'installation qui réalise les essais démontre qu'elle met en oeuvre un système qualité, et
qu'elle est techniquement compétente, et capable de produire des résultats techniques valables. Les
exigences pertinentes sont mentionnées dans l'EN ISO/CEI 17025.
Les éléments suivants sont d'une importance capitale en ce qui concerne la soumission des systèmes à
brouillard d'eau aux essais de suppression de feu :
a. la compréhension complète de la technologie à brouillard d'eau ;
b. la capacité à conditionner et caractériser convenablement les combustibles ;
c. l'utilisation des instruments et de la méthodologie appropriés pour vérifier la conformité ou non aux
critères de succès/échec.

B.7 Documentation et interprétation des résultats d'essai


Il convient que les résultats de la série d'essais feu soient documentés dans un rapport d'essai élaboré
conformément au 5.10 de l'EN ISO/CEI 17025:2005. Il convient que le rapport d'essai contienne au moins
les informations suivantes, à moins que le laboratoire n'ait des raisons suffisantes pour ne pas les
inclure :
a. le titre ;
b. le nom et l'adresse du laboratoire, et l'emplacement où se sont déroulés les essais, s'il diffère de
l'adresse du laboratoire ;
c. une identification unique du rapport d'essai (telle que le numéro de série), et sur chaque page une
identification spécifiant que la page fait partie intégrante du rapport d'essai et une identification claire
de la fin du rapport d'essai ;
d. le nom et l'adresse du client ;
e. la description de la méthode utilisée ;
f. la description, la condition et l'identification sans équivoque du ou des éléments soumis aux essais ;
g. la date de réception du ou des éléments d'essai, lorsque cela est critique pour la validité et
l'application des résultats, et la ou les dates auxquelles les essais ont été effectués ;
h. une référence au plan d'échantillonnage et aux modes opératoires utilisés par le laboratoire ou
autres organismes lorsqu'ils sont importants pour la validité ou l'application des résultats ;
i. les résultats des essais avec les unités de mesure, le cas échéant ;
j. une déclaration de conformité/non-conformité aux exigences et/ou aux spécifications ;
k. le ou les nom(s), la ou les fonction(s) et signature(s) ou une identification équivalente de la ou des
personne(s) autorisant le rapport d'essai ;
l. le cas échéant, une déclaration attestant que les résultats se rapportent uniquement aux éléments
soumis aux essais.
Il convient de noter que e) contient le terme « description » au lieu de « identification », car les présentes
directives sont destinées à être utilisées pour l'élaboration de nouveaux modes opératoires d'essai feu.
En outre, on considère que j) est obligatoire dans ce contexte, alors que l'EN ISO/CEI 17025 dresse la
liste des déclarations de conformité ou de non-conformité comme un élément en option.
De plus, il convient que les rapports d'essai incluent les éléments suivants lorsque cela est nécessaire
pour l'interprétation des résultats des essais :
• m. les informations relatives aux conditions spécifiques d'essai, par exemple les conditions
environnementales ;
• n. le cas échéant, une déclaration sur l'estimation de l'incertitude de mesure ; des informations
relatives à l'incertitude sont nécessaires dans les rapports d'essai lorsqu'elles sont pertinentes pour
la validité ou l'application des résultats, lorsqu'un client l'exige, ou lorsque l'incertitude affecte la
conformité aux limites de la spécification ;
• o. lorsque cela est approprié et nécessaire, des avis et interprétations ;
• p. des informations supplémentaires susceptibles d'être requises par les méthodes spécifiques, les
clients ou les groupes de clients.
Lorsque des avis et interprétations sont inclus, il convient que le laboratoire en documente les
fondements. Il convient que les avis et interprétations soient clairement notés comme tels dans le rapport
d'essai. Les avis et interprétations inclus dans le rapport d'essai peuvent comprendre, sans toutefois s'y
limiter :
• q. un avis relatif à la déclaration de conformité/non-conformité des résultats avec les exigences ;
• r. le respect des exigences contractuelles ;

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• s. des recommandations relatives à l'utilisation des résultats ;


• t. les guides utilisés pour les améliorations.

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Annexe C (informative) Détermination de la distribution de taille des gouttes


C.1 Paramètres
C.1.1 Diamètres moyens

où :
• n est le nombre de gouttes dans l'échantillon ;
• D i est le diamètre de la iième goutte ;
• q , p sont les nombres entiers 1, 2, 3 ou 4 p > q ;

est la sommation de D i p ou D i q représentant toutes les gouttes de l'échantillon.


Les diamètres représentatifs les plus courants sont :

diamètre moyen linéaire ;


diamètre moyen pour la superficie, c'est-à-dire le diamètre d'une goutte dont la


superficie, multipliée par le nombre de gouttes, est égale à la superficie totale de
l'échantillon ;

diamètre moyen pour le volume, c'est-à-dire le diamètre d'une goutte dont le


volume, multiplié par le nombre de gouttes, est égal au volume total de
l'échantillon ;

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diamètre moyen volume/surface (SMD diamètre moyen de Sauter), c'est-à-dire le


diamètre d'une goutte dont le rapport du volume à la superficie est le même que
celui de l'échantillon entier.
C.1.2 Diamètres représentatifs
• Dvf diamètre de goutte tel que la fraction, f , du volume total de liquide se trouve dans des gouttes de
plus petit diamètre ;
• Dkub limite supérieure du diamètre des gouttes dans la kième classe de taille ;
• Dklb limite inférieure du diamètre des gouttes dans la kième classe de taille.

C.2 Données d'essai


La présente annexe fournit des indications permettant de calculer la taille appropriée de l'échantillon, les
largeurs de classes de tailles, des tailles de gouttes caractéristiques et une mesure de dispersion de la
distribution de taille des gouttes i . Il convient que des mesures de la distribution de taille des gouttes
soient effectuées pour chaque buse de brouillard d'eau, au minimum aux endroits illustrés à la Figure
C.1, la mesure étant effectuée au niveau d'un plan situé à 1 m de la buse.
La précision et les modes opératoires de correction des mesures des gouttes au moyen d'un équipement
particulier ne font pas partie de cette pratique.

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Figure C.1 Positions de mesure de la taille des


gouttelettes

C.3 Traitement des données


Il convient d'effectuer les calculs suivants en chaque position. Il convient de calculer des valeurs
moyennes à partir des données de toutes les positions afin d'obtenir des valeurs représentatives d'une
pulvérisation.
Consigner les valeurs relatives aux gouttes les plus grosses et les plus petites de l'ensemble de
l'échantillon, le nombre de gouttes dans chaque classe de taille et les limites de la classe.
Il convient que le rapport du volume de la plus grosse goutte au volume total du liquide de l'échantillon
soit inférieur à l'erreur fractionnelle admissible dans la représentation souhaitée (généralement moins de
1 %). Il convient que toutes les gouttes de l'échantillon au niveau de l'extrémité à grosses gouttes de la
distribution soient mesurées.

exemple :

Il convient que 99 % du volume de liquide représenté par les données se situent dans des classes de
tailles telles qu'aucune classe de tailles n'ait des limites de rapport supérieur à 1,5. Pour la majorité des
classes de tailles, il convient que ce rapport ne dépasse pas 1,25. Les critères peuvent être assouplis
dans le cas de mesures pour lesquelles le degré de précision est impossible à atteindre :
• Il convient que (D kub − D klb )/(D kub + D klb ) multiplié par le volume du liquide dans la k ième classe et
divisé par le volume total du liquide dans l'échantillon soit inférieur à 0,05 pour chaque classe.
• Calculer D32 , D30 , D20 , D10 .
• Calculer le pourcentage de volume dans chaque classe :

où :
N K est le nombre de gouttes dans la classe K .
• Calculer le pourcentage de volume cumulé :

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Figure C.2 Calcul de la fraction de volume


Légende
1 Volume cumulé, en pourcentage
2 Volume, en pourcentage
• Calculer Dv0,1 , Dv0,5 , Dv0,9 d'après un graphe ou par ajustement de la courbe de distribution à une
fonction mathématique.
• Calculer l'intervalle relatif qui donne une notion de la dispersion de la distribution :

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Tableau C.1 Exemple de calcul des données

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Annexe D (informative) Essais des buses


Le Tableau D.1 indique les essais correspondant à des buses ouvertes et fermées.

Tableau D.1 Essais des buses

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Tableau D.1 Essais des buses (suite)

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Tableau D.1 Essais des buses (suite)

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Tableau D.1 Essais des buses (suite)

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Tableau D.1 Essais des buses (suite)

Tableau D.2 Contaminants servant à l'essai de cycle en


présence d'eau contaminée

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Figure D.1 Appareillage d'essai de colmatage


Légende
1 Manomètre
2 Clapet de retenue
3 Vanne de commande
4 Débitmètre
5 Alimentation en eau douce
6 Pompe
7 Canalisation d'air servant à agiter l'eau contaminée
8 Orifice de la buse
9 Conteneur de débit

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Annexe E (informative) Essais des fonctions relatives à la réception et à la


maintenance
NOTE
Voir l'Article 9 .

E.1 Essais préliminaires des fonctions


• Lorsqu'un système est connecté à un poste d'alarme central éloigné, aviser le poste que l'essai du
système incendie va être effectué et qu'une intervention d'urgence du personnel du service
d'incendie ou du poste d'alarme n'est pas nécessaire. Aviser tous les membres concernés du
personnel dans les installations de l'utilisateur final qu'un essai va être effectué et leur indiquer la
séquence des opérations.
• Vérifier que chaque détecteur réinitialisable donne une réponse appropriée.
• Vérifier que la polarité a été respectée sur tous les dispositifs d'alarme et relais auxiliaires polarisés.
• Vérifier que tous les dispositifs terminaux ont été installés, si nécessaire, aux bornes de tous les
circuits.
• Vérifier que tous les circuits supervisés donnent une réponse correcte en cas de défaut.

E.2 Essai opérationnel des fonctions du système


• Activer le ou les circuits de déclenchement de la détection. Il convient que toutes les fonctions
d'alarme s'exécutent selon la spécification de conception.
• Activer les circuits nécessaires au déclenchement d'un second circuit d'alarme, s'il en existe un.
Vérifier que toutes les secondes fonctions d'alarme s'exécutent conformément aux spécifications de
conception.
• Activer le dispositif de déblocage manuel. Vérifier que les fonctions de déblocage manuel
s'exécutent conformément aux spécifications de conception.
• Si cela est approprié, activer le contacteur de maintien. Vérifier que les fonctions s'exécutent selon
les spécifications de conception.
• Confirmer la bonne réception des signaux visuels et sonores de supervision au niveau du tableau de
commande.
• Effectuer un contrôle des fonctions de toutes les vannes et de tous les actionneurs réinitialisables,
sauf si l'essai des vannes doit libérer le produit extincteur.
• Dans le cas où un équipement pneumatique a été installé, vérifier son intégrité pour s'assurer de
son bon fonctionnement.
• Opérations de surveillance à distance (s'il y a lieu).
• Déconnecter les alimentations primaires en électricité, actionner un dispositif d'entrée de chaque
type pendant le fonctionnement sur l'alimentation de secours. Vérifier qu'un signal d'alarme est reçu
au niveau du tableau distant après la manoeuvre du dispositif.
• Reconnecter l'alimentation primaire en électricité.
• Actionner chaque type de condition d'alarme, et vérifier la réception de l'état de panne au niveau de
la station éloignée.
• Vérifier la source d'alimentation primaire du tableau de commande.
• Vérifier que le tableau de commande est connecté à un circuit spécialisé et convenablement
étiqueté. Il convient que ce tableau soit facilement accessible, son accès étant cependant interdit au
personnel non autorisé.
• Effectuer un essai de panne d'alimentation primaire conformément aux spécifications du fabricant, le
système étant entièrement en service sur l'alimentation de secours.
• Fin des essais de fonctionnement :
Lorsque tous les essais de fonctionnement sont terminés, remettre le système dans son état de
fonctionnement complet théorique, aviser le poste d'alarme central et tous les membres concernés
du personnel dans les installations de l'utilisateur final que l'essai du système d'incendie est terminé
et que la totalité des conditions de service du système a été rétablie en respectant les modes
opératoires figurant dans les spécifications du constructeur.
• Certificat et documentation d'achèvement :

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Il convient que l'installateur fournisse à l'utilisateur un certificat d'achèvement, un ensemble complet


d'instructions, de calculs et de plans représentant le système conforme à l'exécution, ainsi qu'une
déclaration attestant que le système est conforme à toutes les exigences appropriées de la présente
norme et fournissant des indications détaillées sur tout écart par rapport aux recommandations
appropriées. Il convient que le certificat donne les concentrations de conception et, si un tel essai a
été effectué, le rapport relatif à l'essai à l'infiltromètre.

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Annexe F (normative) Mode opératoire d'essai au feu pour certaines


affectations appartenant au groupe 3 des risques moyens (OH)
F.1 Objet de l'essai
F.1.1 Généralités
La présente méthode d'essai a pour but d'évaluer les performances au feu des systèmes à brouillard
d'eau de protection contre l'incendie pour certaines affectations, si les conditions suivantes sont
remplies :
a. les hauteurs maximales de stockage indiquées au Tableau F.1 ne doivent pas être dépassées ;
b. les zones de stockage doivent être une superficie maximale de 50 m2 pour un seul îlot, avec un
espace libre de 2,4 m au minimum autour de chaque îlot ;
c. le stockage au moyen de racks et étagères amovibles est exclu ;
d. la pente des plafonds doit être inférieure à 10° ;
e. le plafond doit avoir une hauteur maximale telle que spécifiée lors des essais, mais elle ne doit pas
dépasser 8 m avec une hauteur libre de 1 m ;
f. le plafond doit être exempt de tout obstacle susceptible d'affecter le trajet de pulvérisation et les
charges calorifiques, par exemple, des plafonds suspendus, des systèmes d'éclairage, des chemins
de câbles suspendus.
Les locaux suivants sont pris en compte, si les conditions décrites en a) à e) sont remplies :
• boutiques, centres commerciaux, marchés grand public avec « stockage » jusqu'aux limites
indiquées dans les conditions spécifiées en a) à e) et au Tableau F.1 ;
• archives, salles de classement, bibliothèques, librairies ;
• salles de ventes, zones d'accès aux magasins, magasins (à l'exception des salles de ventes de
meubles contenant du plastique expansé) ;
• petits studios de radiodiffusion et télévision ;
• centres techniques, locaux techniques.

Tableau F.1 Hauteur maximale de stockage


Le mode opératoire d'essai est applicable à des buses automatiques montées sous plafond à utiliser
dans des zones illimitées jusqu'à la hauteur maximale de plafond soumise aux essais conformément au
présent mode opératoire d'essai feu. Si le mode opératoire d'essai doit être appliqué à des hauteurs de
plafonds inférieures à 4 m, la hauteur des lots combustibles des Figures F.1a) et F.1c) doit être réduite en
conséquence.

F.1.2 Approche générale


Le mode opératoire d'essai a pour objet de vérifier si un système à brouillard d'eau possède, en tant
qu'exigence minimale, une capacité de lutte contre l'incendie, d'un niveau équivalant à celui des
systèmes de sprinkleurs traditionnels. La présente méthode n'a pas pour objet d'évaluer si les
prescriptions des réglementations locales du secteur du bâtiment sont satisfaites ou non, par exemple
pour permettre un sauvetage ou une évacuation en toute sécurité du bâtiment. L'évaluation de la fiabilité

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du système à brouillard d'eau ne relève pas du domaine d'application de la présente méthode. À cette fin,
des essais feu doivent être réalisés en utilisant à la fois un système de sprinkleurs traditionnel et le
système de brouillard d'eau soumis aux essais.
NOTE
Les lots combustibles utilisés dans le mode opératoire d'essai feu sont choisis sur la base des
affectations définies dans le domaine d'application du document, pour fournir des lots
combustibles génériques bien définis. Les produits utilisés pour les essais feu sont des produits
normalisés EUR. La catégorie des produits a été déterminée à l'aide de la méthode NT049 de
Nordtest [21] comme suit (débit calorifique total sur 1 min. max.) :
• catégorie I : jusqu'à 3 200 kW ;
• catégorie II : plus de 3 200 kW et jusqu'à 5 100 kW ;
• catégorie III : plus de 5 100 kW et jusqu'à 5 700 kW ;
• catégorie IV : plus de 5 700 kW et jusqu'à 9 000 kW ;
• catégorie « risques spéciaux » : plus de 9 000 kW.

F.2 Lots combustibles


F.2.1 Produits pour les charges calorifiques
Deux produits différents doivent utilisés lors des essais :
• Le premier produit est désigné par produit plastique normalisé EUR. Il se compose de gobelets
vides en polystyrène, sans couvercles, placés à l'envers dans des boîtes en carton compartimentés,
120 gobelets par boîte. Les boîtes mesurent 600 mm × 400 mm × 500 mm (L × W × H) et sont faites
en carton ondulé simple cannelure. Lorsqu'elles sont compartimentées, les boîtes en carton sont
divisées en cinq couches par des plaques ondulées, chaque couche étant divisée en 24
compartiments fermés par des cloisons en carton ondulé, formant ainsi un nombre total de 120
compartiments où sont placés les gobelets en matière plastique.
• Le second produit est constitué de boîtes en carton, légères et vides (épaisseur nominale 4 mm ;
type « C-flute ») placées sur des palettes en bois de dimensions conformes à l'ISO 6780,
entreposées en intérieur avec un taux d'humidité de (14 ± 2) %.

F.2.2 Montage d'essai


Le présent mode opératoire d'essai utilise les limites maximales de stockage pour les affectations
appartenant au groupe 3 des risques moyens (OH) tels qu'indiqués dans le Tableau F.1 . Le Tableau F.2
présente les quatre scénarios différents qui doivent être soumis aux essais. Il s'agit de combinaisons de
deux produits différents, de deux catégories de stockage différentes et de deux hauteurs différentes,
permettant de couvrir l'ensemble des configurations de stockage autorisées pour les affectations
appartenant au groupe 3 des risques moyens. Les quatre lots combustibles différents sont illustrés dans
les Tableau F.1a) à F.1c).
NOTE 1
Dans cette configuration, il convient que l'ensemble cible à empilage libre soit soutenu par l'arrière
afin de l'empêcher de s'effondrer, par exemple sous l'effet de l'humidité.

NOTE 2
Vue de dos à gauche, vue de dessus à droite. Cet ensemble de lots combustibles est applicable
aux essais de plafonds d'une hauteur égale ou supérieure à 4 m.

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Tableau F.2 Hauteurs de stockage utilisées lors des


essais au feu Montage d'essai
Les étagères pleines doivent avoir une paroi arrière pleine dans la configuration ST5 et le tout doit être en
acier de 2 mm d'épaisseur.

Figure F.1 Représentations schématiques des lots


combustibles - a) et b)

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Figure F.1 Représentations schématiques des lots


combustibles - c)
Dans le cas où la hauteur de plafond soumis aux essais dépasse 5,0 m, un essai supplémentaire pour le
scénario b) avec une hauteur libre de 1 m doit être exécuté.
NOTE 3
Pour des plafonds de plus faible hauteur, il convient de réduire la hauteur des lots combustibles de
catégorie II en enlevant les éléments les plus hauts : pour une hauteur de plafond atteignant 3,5 m,
3 m et 2,5 m, le lot combustible ST5 de catégorie II doit être placé à une hauteur de 2,5 m, 2,0 m
et 1,5 m respectivement.

F.2.3 Source d'inflammation


L'inflammation doit être amorcée en utilisant un bac en acier de 20 cm × 20 cm × 2 cm (hauteur) rempli
de 120 ml d'heptane. Le plateau doit être placé au niveau du plancher entre le troisième et le quatrième
carton de la principale pile combustible (voir Figure F.1 ). Pour les essais ST1 de catégorie III, le plateau
doit être placé de manière à toucher les cartons. Pour les autres essais, le plateau doit être placé de
sorte que sa paroi se trouve à moitié sous la palette en bois ou le châssis en acier afin d'assurer un
meilleur contact entre la flamme et les surfaces frontales des cartons.

F.3 Détermination des critères de réception


Le système de sprinkleurs de référence doit être spécifié comme suit :
a. classement : risque moyen 3 (OH) ;
b. densité de calcul : de l'ordre de 8 mm/min ;
c. disposition des sprinkleurs : grille carrée (3,5 m d'espacement) ;
d. installés à une distance de (150 ± 10) mm du plafond ;
e. des sprinkleurs de deux fabricants doivent être utilisés ;
f. spécification des sprinkleurs choisis par l'autorité compétente :
1. type : sprinkleur de pulvérisation pendant ;
2. sensibilité thermique : réponse spéciale (RTI 50 à 80) ;
3. facteur K nominal : 80 ;
4. température nominale : 68 °C ;

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5. conformément à l'EN 12259-1 .

F.4 Mode opératoire d'essai


F.4.1 Généralités
Les essais réalisés avec le système de brouillard d'eau doivent être effectués dans des conditions de
hauteur maximale du plafond, d'espacement maximal et de pression minimale de buse. Les essais de
référence doivent être effectués à la même hauteur de plafond.
Le protocole d'essai est applicable à des buses automatiques montées sous plafond utilisées dans des
volumes illimités d'une surface minimale de demande hydraulique de 216 m2 .
Si le système est utilisé dans des locaux de taille non limitée, les exigences minimales concernant
l'installation d'essai comprennent une surface minimale de plafond de 12,5 m × 12,5 m, une distance
minimale de 1 m entre le pourtour du plafond et la paroi de l'installation d'essai, avec ventilation ou
espace suffisant pour que l'incendie ne soit pas géré par la ventilation. Si ces conditions ne sont pas
satisfaites, le système à brouillard d'eau ne doit être installé que dans des locaux de taille maximale
égale aux limites de l'installation dans laquelle il subit les essais.
Il convient que le rapport d'essai feu contienne des détails sur l'essai de ventilation, si celui-ci a été
réalisé dans le cadre de la série d'essais ; autrement, il convient qu'une référence soit faite à un essai de
ventilation réalisé dans la même configuration et dans des conditions de ventilation identiques.

F.4.2 Essais feu


Les essais feu indiqués au Tableau F.3 doivent être effectués.

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Tableau F.3 Programme d'essai feu


Les essais doivent durer 30 min après l'activation. Tout feu persistant doit être éteint manuellement.

F.4.3 Instrumentation
Les valeurs suivantes doivent être mesurées au cours des essais :
• La température des gaz à 75 mm au-dessous de la surface du plafond en quatre endroits situés à
1,5 m de la source d'inflammation, doit être mesurée au moyen de thermocouples nus du type K de
0,5 mm. Le thermocouple ne doit recevoir aucun impact direct des buses.
• La pression de l'eau au niveau du plafond doit au moins correspondre à celle de quatre sprinkleurs
situés près de la source d'inflammation. Le flux de l'eau doit être réglé par rapport à la plus faible
pression mesurée. La canalisation doit être conçue de manière à réduire autant que possible les
pertes de charge.
L'intervalle d'échantillonnage ne doit pas dépasser 1 s.
Les essais doivent être enregistrés en vidéo. Les dommages causés à la charge calorifique doivent être
photographiés à l'issue de chaque essai et les photographies doivent faire partie intégrante du rapport
d'essai.

F.5 Evaluation des résultats d'essai


F.5.1 Généralités
Les performances de lutte contre l'incendie du système à brouillard d'eau soumis à l'essai doivent être
évaluées par rapport aux performances du système de type sprinkleurs de référence.

F.5.2 Dommages
Dans les essais de catégorie II, les dommages causés au niveau d'un carton individuel doivent être
estimés sur la base des compartiments internes de chaque carton touché par l'incendie. Si les
dommages ne peuvent pas être aisément évalués sur des cartons individuels (ce qui est souvent le cas
avec ST1), les divisions internes doivent être prélevées dans les piles correspondant au matériau
contenu dans un carton.
Dans les essais de catégorie III, l'évaluation des dommages ne doit être fondée que sur les gobelets en
polystyrène. Un gobelet doit être considéré comme endommagé par le feu s'il comporte un trou ou si sa
contenance a diminué de plus de 50 %.
Dans chacun des trois scénarios, les dommages moyens de l'essai MIST ne doivent pas dépasser les
dommages moyens de l'ensemble correspondant d'essais REF. Une tolérance de 5 % est incluse dans
l'exactitude de l'estimation des dommages.

F.5.3 Température
L'évaluation de la température doit être basée sur les quatre thermocouples de mesure de la température
des gaz sous le plafond, placés à une distance de 1,5 m autour du point d'inflammation. Une courbe
moyenne doit être calculée pour les quatre courbes. Cette courbe doit ensuite être réduite à un nombre
unique en calculant une moyenne sur une période de 20 min comptées à partir de l'activation de la
première buse.
Pour chaque scénario, la température la plus élevée parmi celles mesurées lors des trois essais MIST
doit être inférieure à la température la plus faible parmi celles mesurées lors des trois essais REF.

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Bibliographie
[1] EN 60335-2-37:2002, Appareils électrodomestiques et analogues — Sécurité — Partie 2-37 : Règles
particulières pour les friteuses électriques à usage collectif (CEI 60335-2-37:2002)
[2] EN 1568 (toutes les parties), Agents extincteurs — Emulseurs
[3] EN 50126-1:1999, Applications ferroviaires — Spécification et démonstration de la fiabilité, de la
disponibilité, de la maintenabilité et de la sécurité (FDMS) — Partie 1 : Exigences de base et procédés
génériques
[4] EN 60079 (toutes les parties), Atmosphères explosives
[5] EN ISO 14847, Pompes volumétriques à mouvement rotatif — Prescriptions techniques (ISO
14847:1999)
[6] EN ISO/CEI 17025:2005 , Exigences générales concernant la compétence des laboratoires
d'étalonnages et d'essais (ISO/CEI 17025:2005)
[7] CEI 61241 (toutes les parties), Matériels électriques pour utilisation en présence de poussières
combustibles
[8] ISO 565, Tamis de contrôle — Tissus métalliques, tôles métalliques perforées et feuilles
électroformées — Dimensions nominales des ouvertures
[9] ISO 6182-9, Protection contre l'incendie — Systèmes d'extinction automatiques du type sprinkler —
Partie 9 : Prescriptions et méthodes d'essai des ajutages (brouillard)
[10] ISO/TR 13387-1:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 1 : Application des
concepts de performance aux objectifs de conception
[11] ISO/TR 13387-2:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 2 : Conception des
scénarios-incendie et des feux
[12] ISO/TR 13387-3:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 3 : Evaluation et
vérification des modèles mathématiques
[13] ISO/TR 13387-4:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 4 : Amorçage et
développement des feux et production des effluents du feu
[14] ISO/TR 13387-5:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 5 : Mouvement des
effluents du feu
[15] ISO/TR 13387-6:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 6 : Réponse structurelle et
propagation du feu au-delà de l'enceinte d'origine
[16] ISO/TR 13387-7:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 7 : Détection, activation et
suppression
[17] ISO/TR 13387-8:1999, Ingénierie de la sécurité contre l'incendie — Partie 8 : Sécurité des personnes
— Comportement des occupants, emplacement et état physique
[18] 97/23/CE, Directive 97/23/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 mai 1997 relative au
rapprochement des législations des Etats membres concernant les équipements sous pression
[19] 99/36/CE, Directive 1999/36/CE du Conseil du 29 avril 1999 relative aux équipements sous pression
transportables
[20] Chicarello, P.J. and Troup, J.M.A., Fire Products Collector Test Procedure for Determining the
Commodity Classification of Ordinary Combustible Products, Technical Report, FMRC J.I. OROE5.RR,
August 1990 3
3)
Disponible auprès du Nordic Innovation Center, Stensberggata 25, 0170 Oslo.

[21] NT FIRE 049, Nordtest Method. Combustible Products: Commodity classification — Fire test
procedure. Nordtest 1995. ISSN 0283-7188
[22] Arvidson, M. and Lönnemark, A., Commodity classification tests of selected ordinary combustible
products, SP report 2002:03, SP Swedish National Testing and Research Institute, 2002. ISSN0284-5172
4

4)
Disponible auprès du SP Swedish National Testing and Research Institute. Box 857. SE-501 15
Borås.

© AFNOR 2011 - Imprimé par QUALICONSULT le 23/02/2015

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