Vous êtes sur la page 1sur 82

DEDI CACES

Par leur manière de penser et d entrer dans votre


propre raisonnement, des gens possèdent le pouvoir
très rare de vous rendre plus intelligent. Vous vous
surprenez alors, au cours d une discussion avec eux, à
aller plus loin dans vos idées et vous croyez que vous
avez été naturellement bon. Ce n est qu après que vous
prenez conscience de leurs capacités à vous
révéler.
Cest une chance de les rencontrer sur notre
chemin professionnel.

ZinebChaabani

Audit de la trésorerie 2
REM ERCI EM EN TS

I l n est pas facile à tout moment de la vie, d exprimer notre


profonde estime et gratitude à tous ceux ou celles qui nous ont porté
conseil, aide, soutien et bienveillance.

Que ce travail, fruit de mon stage et par évidence de ma


formation au sein de l I nstitut Supérieur de Commerce et d
Administration des Entreprises, puisse témoigner de ma
reconnaissance et mon envie d équilibrer la balance de mon côté,
avec mon humble et modeste ambition.

Jetiens à remercier toutes les personnes ayant contribué de


près ou de loin au bon déroulement de mon stage au sein du
cabinet PriceWaterhouse et la réalisation du présent rapport.

Je remercie tout particulièrement M r. SALH I ainsi que


toute l équipeayant eu l obligeancedemetracer lechemin,
demassister et de mencourager, jeciteparticulièrement Mlle
Aouatif Boudiaf.

Audit de la trésorerie 3
AVAN T-PROPOS

N ul ne peut contester qu une formation théorique aussi


complète et aussi exhaustive soit-elle ; ne peut à elle seule rendre l
étudiant apte à appréhender la réalité économique et la vie
quotidienne des entreprises, cellule de base de l économie de chaque
nation. En effet, l entreprise, étant une entité complexe
multidimensionnelle, en perpétuelle mutation est un terrain propice à l
application des acquis théoriques et le développement des
qualités personnelles.

Cest dans cette optique que les étudiants de l I nstitut


Supérieur de Commerce et d Administration de entreprises sont tenus
à l issu de chaqueannéed étuded effectuer un stageen vuede
consolider le contact Entreprise-Etudiant et de se familiariser avec
le climat professionnel.

Cest à ce titre, et autant que étudiante à la 4ème année à l I


SCAE que j ai eu le plaisir d effectuer un stage aux pratiques de l
entreprise durant la période de deux mois au sein du cabinet
PriceWaterhouse.

Audit de la trésorerie 4
Sommaire

PartieI : Evaluation du dispositif deContrôleinterne

Chapitre I Leguidedel auditeur


Chapitre I I Evaluation du système de contrôle
interne relatif au cycle de trésorerie

Synthèse de la première partie

Partie II : Audit descomptestrésorerieet revueanalytique

Chapitre I Elaboration de la revue analytique


Chapitre II Validation des comptes de la
trésorerie

Synthèse de la seconde partie

Audit de la trésorerie 5
Tabledesmatières

I ntroduction .. . 8

Partie I : Evaluation du dispositif de Contrôle interne 10


Chapitre I Leguidedel auditeur . 10
I - Définition, objectifs et composantes de base du contrôle interne 10
a Définitions....................................................................................................................10
b - Objectifs du contrôle interne . 11
c - Les composantes de base du contrôle interne................................................................13
II Ladémarchedel audit...............................................................15
a - Phase préliminaire.........................................................................................................17
b - Prise de connaissance détaillée du dispositif de contrôle interne.................................17
c - Evaluation du dispositif de Contrôle Interne................................................................17
d - Exploitation de l évaluation du Contrôle Interne........................................................18

ChapitreI I - Evaluation du systèmedecontrôleinternerelatif au cycle


de trésorerie....................................................................................................19
I - Identification des risques liés à la trésorerie 19
II - Description des flux des transactions de ....21
trésorerie
a - Description des flux d encaissement ... 21
b - Description des flux de décaissements relatifs aux tiers ... .25
III - Identification et test des contrôles de pilotage .29
IV - Questionnaire de ContrôleI nterne .30
V - I dentification et test descontrôlesd application ....36
VI - Apport de la mission .42

Synthèse de la première partie.............................................................48

Partie II : Audit des comptes trésorerie et revue analytique 49


Chapitre I - Elaboration de la revue analytique................................49
I - Niveau de risque et programme de travail.............................................49
II - Revue analytique de la trésorerie........................................................50
a) Etablissement de la feuille maîtresse..............................................................................50
b) Analyse de la variation de la trésorerie..........................................................................52

Audit de la trésorerie 6
Chapitre II Validation des comptes de la trésorerie ... 58
I - Validation des comptes bancaires ......58
a) Circularisation des comptes bancaires .......58
b) Travaux alternatifs pour les comptes bancaires .59
c) Vérifier la présentation des comptes bancaires et comptes rattachés dans les états
financiers 64
II - Validation des comptes de caisses 65
III - Validation des comptes de trésorerie Passif ......65
IV - Tester l exhaustivitédeschargesliéesaux .......65
comptesdetrésorerie
V- Recommandations stratégiques ......66

Synthèse de la seconde partie 71

Conclusion .. 72
Bibliographie ..73
Annexes . . .74

Audit de la trésorerie 7
Introduction

Touteentrepriseest à l imaged un foyer. Ellevoit lejour, mûrit, changeet peut


être disparaît. Pour répondreoui à ses besoins, ellepuisedans ses ressources.
Quoiquedans une entreprisetout commedans unefamille, ces richesses doivent
êtrebien gardées mais surtout bien gérées. Ne serait-ceautrequelerôled
unetrésorerie.
Ellerépond affirmatif aux besoins desubsistanceet desurvied unepart et ouvregrand
les bras à toutes les recettes. Ainsi, sedéclinel importancedu cycletrésorerie, ayant un
impact direct sur lesautrescycles, il savèrelepluscritique. En effet, il intervient à
diversniveaux de l'activité; à la fin du cycle ventes au niveau des encaissements et
aussi au niveau des décaissements que ce soit des achats (cycle achats/fournisseurs) ou
des salaires (cycle paie).
De ce fait, le cycle trésorerie représente parfois un volume important de
transactions et de flux. Cependant, comment pourraient ont reconnaître une mère
mauvaise gestionnaire ou encore un mari qui dilapide l argent du foyer ? Cest à ce
niveau que le contrôle interne savère de bon augure. I l permet de maîtriser les
risques et d empêcher les erreurs et détournementssusceptiblesd avoir un impact sur
lescomptes.

Lerôlequejouel'évaluation du contrôleinternedansunemission d'audit n'est


plusà démontrer. Cette évaluation fait désormais partie du schéma général de la
méthodologie d'audit financier préconisé par les normes et standards internationaux et
marocains.
Après avoir appréciéledispositif du contrôleinternedu cycletrésorerie, l auditeur devra
se pencher sur l examen des comptes en sappuyant sur les conclusions tirées de son
appréciation. En effet, l objectif poursuivi par l auditeur en appréciant le contrôle
interne est de déterminer dans quelle mesure il pourra sappuyer sur ce contrôle pour
définir la nature, l étendueet lecalendrier desestravaux.

Audit de la trésorerie 8
Ainsi, l auditeur devra adopter le programme de vérification matérielle pour
satisfaire l objectif dela mission, selon lesfaiblessesdétectéeslorsdu contrôleinterne, il
approfondira son contrôle sur les points délicats.

Audit de la trésorerie 9
Le présent mémoire va porter sur l audit dela trésoreriedela société«X ».
Cest ainsi que nous allons aborder dans une première partie le contrôle interne,
traitant ainsi de la démarchethéoriquequedoit suivrel auditeur lors son évaluation du
dispositif du contrôle interne et dela ruéepratiquedecettedémarcheen identifiant d
unepart les contrôles clés correspondant aux points forts du cycle, et d autre part, les
différentes faiblesses qui présentent un risquedecontrôleainsi
quelesrecommandationsen vued yremédier. Ensuite, nousnouspencheronssur l
examen descomptesdela trésoreriedecettemêmesociété. Notre travail étant inscrit
dans la continuité logique de la démarche d audit, nos travaux et conclusions lors
de l évaluation du dispositif de contrôle interne relatif au cycle trésorerie donneront
suiteà un programmedetravail adapténous permettant defonder uneopinion motivée
sur cette composante importante au sein de la société « X».

Audit de la trésorerie 1
Partie I : Evaluation du dispositif de Contrôle interne
Tout au long de la dur ée de mon st age chez Pr icewat er house, une
démar che r igour euse nous a ét é imposé, nous les st agiair es. Un pr ocess que l on
est supposé suivr e au f il de chaque mission. L une des ét apes cent r ales de la
démar che d audit est l évaluat ion du disposit if du cont r ôle int er ne, en ef f et ,
son impact dans une mission d audit ne f ait plus de dét r act eur s. Ce disposit if f ait
de l er r eur l anomalie, et de la f r aude l except ion et per met aux ent r epr ises
de maît r iser les r isques r ésult ant de leur act ivit é, pr incipalement les r isques de
per t es de valeur (maît r ise des coût s), r elevant ainsi du pilot age de l or ganisat ion.
Cest dans cet t e opt ique que nous allons t out d abor d pr ésent er les mar ches à
gr avir par l audit eur , et ce dans le but de f air e son t r avail dans les r ègles de
l ar t . Commençant par un audit génér al pour nous pencher ensuit e sur not r e plat
de résistance : le contrôle interne du cycle trésorerie.

Chapitre I. Leguidedel auditeur


Cont r air ement à un ensemble de mét ier s, celui d un audit eur est t r ès
nor mé. Devant se suf f ir e à un assor t iment de pr océdur es et de lois, l audit eur
doit avant t out élabor er un plan de t r avail. Connaît r e, évaluer et f inalement
consent ir ou non. Ainsi dans t out e mission d audit , et pr écisément apr ès la phase
de la pr ise de connaissance, l audit eur pr ocède à une appr éciat ion du cont r ôle
int er ne de l ent it é audit ée et ce, af in d en appr écier les point s f or t s et les
point s f aibles et de dét er miner la nat ur e, l ét endue et le calendr ier de ses
travaux.

I - Définition, objectifs et composantes de base du contrôle interne :


a - Définition

Nombr euses sont les déf init ions qui ont essayé d appr éhender la not ion du
cont r ôle int er ne. Dans t out es ces déf init ions, le cont r ôle int er ne appar aît
comme un ét at de f ait exist ant dans l ent r epr ise mais qui doit , par l int er vent ion
humaine, devenir délibér é, c est à dir e const it uer un syst ème.
Nous allons dans ce qui suit , dr esser un por t r ait non exhaust if de ces appr oches
de définition.

Ainsi, le cont r ôle int er ne selon la compagnie nat ionale des commissair es aux
comptes se veut comme étant :

« Le cont r ôle int er ne est const it ué par l ensemble des mesur es de cont rôle,
compt ables ou aut r es, que la dir ect ion déf init , applique et sur veille sous sa

Audit de la trésorerie 1
responsabilité, afin d assurer la prot ect ion du pat r imoine de l ent r epr ise, la f
iabilit é des enr egist r ement s compt ables et des compt es qui en découlent ainsi que
le pilot age de l or ganisat ion » .

Quant au C.O.S.O (commit t ee of sponsor ing or ganizat ions of t he t r ead way


commission), il définit le contrôle interne comme suit:

« Le cont r ôle int er ne est le processus mis en uvr e par le conseil


d administ r at ion, les dir igeant s et le per sonnel d une or ganisat ion, dest iné à f our nir
l assur ance raisonnable quant aux obj ect if s suivant s : la r éalisat ion et l opt imisat ion des
opér at ions, la f iabilit é des opér at ions f inancièr es, la conf or mit é aux lois et aux
réglementations en vigueur. »

D une manièr e plus schémat ique, nous pour r ons dir e que le cont r ôle int
er ne n est que le guide per met t ant au voyageur de se r epér er et d at t eindr e
sa destination. En effet, il prévoit les déroutes et optimise le résultat.
Apr ès avoir appr oché la not ion de cont r ôle int er ne, il convient de se
pencher sur les obj ect if s de ce der nier et ce, en vue de mieux en cer ner la
notion.

b - Objectifs du contrôle interne :

Le cont r ôle int er ne est un disposit if qui conduit à mieux maît r iser les f lux
d inf or mat ions et de t r ansact ions qui cir culent dans l ent r epr ise.
Le cont r ôle int er ne, c est un ensemble de moyens qui f ait par t ie int égr ant e
de l or ganisat ion de l ent r epr ise.

Ainsi, les dif f ér ent es déf init ions inst it ut ionnelles données au cont r
ôle interne peuvent être résumées par les caractéristiques suivantes :

Ensemble de méthodes et de procédures,


Visant à organiser les activités des entreprises,
Visant à sauvegar der le pat r imoine de l ent r epr ise,
Prévenir et détecter les irrégularités et les inexactitudes,
S assur er de l exact it ude et l exhaust ivit é des enr egist r ement
s comptables,
Veiller sur le respect des instructions de direction et la recherche de
l amélior at ion des per f or mances.

Le cont r ôle int er ne ainsi déf ini doit per met t r e d obt enir l assur
ance raisonnable que :

Les opérations sont exécutées conformément aux décisions de la direction


(syst ème d aut or isat ion et d appr obat ion),
Audit de la trésorerie 1
Les opér at ions sont enr egist r ées de t elle f açon que les ét at s de synt hèse
qui en découlent sont r égulier s et sincèr es et donnent une image f idèle du
r ésult at de l exer cice, de la sit uat ion f inancièr e et du pat r imoine de
l ent r epr ise,

Les act if s de l ent r epr ise sont sauvegar dés (sépar at ion des t âches,
cont r ôles physiques sur les act if s, ser vice audit int er ne, assur ance ),

Les per f or mances de l ent r epr ise s amélior ent (ut ilisat ion économique et
ef f icace des r essour ces, pr évent ion et dét ect ion des f r audes et des
erreurs).

On peut ainsi af f ir mer que le cont r ôle int er ne est un disposit if f aisant de
l er r eur , l anomalie, et de la f r aude l except ion et per met t ant aux ent r epr ises
de maît r iser les r isques r ésult ant de leur act ivit é, pr incipalement les r isques de
per t es de valeur (maît r ise des coût s), r elevant ainsi du pilot age de l or ganisat
ion.

En subst ance, le but du cont r ôle int er ne est d assur er la cont inuit é de
l ent reprise donc sa pérennit é.
Ce but essent iel se décline ensuit e en cinq obj ect if s, t r adit ionnellement
abrégés par le terme « CARES » en anglais.

Selon le concept COSO nous pouvons r et enir cinq obj ect if s du cont r ôle
interne :

La pr ot ect ion des act if s (pat r imoine, valeur s, hommes, image, ),


La qualit é de l inf or mat ion (f inancière ou non),
Le r espect des dir ect ives (lois, r èglement s, ),
L ut ilisat ion économique et ef f icace des r essour
ces, La réalisation des objectifs.

Globalement , le cont r ôle int er ne est un pr ocessus mis en uvr e par la


dir ect ion génér ale, la hiér ar chie, le per sonnel d une ent r epr ise, et dest iné à
f our nir une assur ance r aisonnable quant à la r éalisat ion d obj ect if s ent r ant
dans les catégories suivantes :

réalisation et optimisation des opérations ;


fiabilité des informations financières ;
conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.

Audit de la trésorerie 1
La pr emièr e cat égor ie concer ne les obj ect if s de base de l ent r epr ise, y
compr is ceux r elat if s aux per f or mances, à la r ent abilit é et à la pr ot ect ion des
r essour ces. La seconde couvr e la pr épar at ion d ét at s f inancier s f iables,
incluant les états financiers intérimaires et les informations publiées extraites
des états f inancier s, t elles que les publicat ions des r ésult at s int er médiair es.
La t r oisième se r appor t e à la conf or mit é aux lois et aux r èglement s auxquels l
ent r epr ise est soumise.
Ces t r ois cat égor ies d obj ect if s sont dist inct es mais elles se r ecoupent ;
elles r épondent à des besoins dif f ér ent s et per met t ent la mise en place de
contrôles répondant à chacun de ces besoins.

L ef f icacit é des syst èmes de cont r ôle int er ne peut êt r e appr éciée à
dif f ér ent s niveaux. I ls peuvent êt r e j ugés ef f icaces dans chacune des t r ois
cat égor ies énoncées ci-dessus, si le conseil d administ r at ion et les dir igeant s
est iment qu ils disposent d une assur ance r aisonnable per met t ant de considérer :

qu ils savent clair ement dans quelle mesur e les obj ect if s opér at ionnels de
l ent r epr ise sont at t eint s ;
que les états financiers publiés sont établis sur une base fiable ;
que l or ganisat ion est en conf or mit é avec les lois et les r èglement s en
vigueur.

Bien que le contrôle interne soit un processus, son efficacité dépend de la qualité
des opérations effectuées à chaque étape.

De la sor t e, on peut qualif ier de cont r ôle int er ne le f ait , pour une
ent r epr ise, d avoir un syst ème d or ganisat ion et de pr océdur es qui assur e une
f iabilit é sat isf aisant e de l inf or mat ion (ainsi qu une pr ot ect ion sat isf aisant e de
son pat r imoine). Encor e que, l appr éciat ion du cont r ôle int er ne est un ensemble
d ét apes.
Bien ent endu, le cont r ôle int er ne ne peut êt r e mis en place sans le r espect et la
bonne maîtrise de ces relais.

c - Les composantes de base du contrôle interne :

Le cont r ôle int er ne compor t e cinq composant es ét r oit ement liées qui
découlent de la manièr e dont l act ivit é est gér ée, et qui sont int égr ées à la
conduit e des af f air es. Bien que ces composant es soient applicables à t out es les
ent r epr ises, leur mise en uvr e peut êt r e f ait e de f açon dif f ér ent e selon la
taille de celles-ci.

Audit de la trésorerie 1
Les cinq composantes sont les suivantes :

Envir onnement de cont r ôle : Les individus (leur s qualit és individuelles,


et sur t out leur int égr it é, leur ét hique et leur compét ence) et
l envir onnement dans lequel ils opèr ent sont l essence même de t out e
organisation. Ils en constituent le socle et le moteur ;
Evaluat ion des r isques : L ent r epr ise doit êt r e conscient e des r
isques et les maît r iser . Elle doit f ixer des obj ect if s et les int égr er
aux act ivit és commer ciales, f inancièr es, de pr oduct ion, de mar ket
ing et autres, afin de fonctionner de façon harmonieuse. Elle doit
également inst aur er des mécanismes per met t ant d ident if ier ,
analyser et gér er les risques correspondants ;
Act ivit és de cont r ôle : Les nor mes et les pr océdur es de cont r ôle
doivent êt r e élabor ées et appliquées pour s assur er que sont
exécut ées ef f icacement les mesur es ident if iées par le management
comme nécessair es à la r éduct ion des r isques liés à la r éalisat ion
des objectifs ;
I nf or mat ion et communicat ion : Les syst èmes d inf or mat ion et de
communicat ion sont ar t iculés aut our de ces act ivit és de cont r ôle.
I ls permettent au per sonnel de r ecueillir et échanger les inf or mat
ions nécessaires à la conduite, à la gestion et au contrôle des
opérations ; Pilotage : L ensemble du pr ocessus doit f air e l obj et d
un suivi et des modif icat ions doivent êt r e y appor t ées le cas
échéant . Ainsi, le système peut réagir rapidement en fonction du
contexte.

Chaque cont r ôle int er ne est unique. En ef f et , les sociét és et leur s besoins
dif f èr ent f ondament alement selon les sect eur s d act ivit é, leur t aille, leur cult
ur e et leur philosophie. Ainsi, alor s que t out es les ent r epr ises ont besoin de
chacun des élément s du cont r ôle int er ne pour exer cer le cont r ôle de leur act ivit
é, le syst ème de cont r ôle int er ne ser a génér alement t r ès dif f ér ent d une sociét
é à l aut r e.

Af in d appr écier le disposit if du cont r ôle int er ne, l audit eur doit suivr e une
démarche rigoureuse.

Audit de la trésorerie 1
II Ladémarchedel audit:

Cet t e démar che est une démar che univer selle d audit , que PwC comme
beaucoup d aut r es cabinet s suivent à la let t r e af in de r épondr e aux st andar ds
internationaux.

L appr éciat ion du cont r ôle int er ne consist e à compr endr e les pr océdur es de
t r ait ement des données et les cont r ôles int er nes manuels et inf or mat isés mis en
place par l ent r epr ise, cet t e appr éciat ion r elat ive aux pr incipaux
cycles d opér at ions et d élément s d act if ou de passif qui en r ésult ent peut êt r e
résumée dans les 5 étapes suivantes :

La pr emièr e ét ape consist e à pr endr e une connaissance rapide mais


suf f isant e des modalit és du f onct ionnement de l or ganisat ion et des
réalités de son environnement ;

Apr ès cet t e phase pr éliminair e, vient l ét ape de la prise de connaissance


détaillée du syst ème de t r ait ement des données et des cont r ôles mis en
place par l ent r epr ise ;

La t r oisième ét ape consist e en la vérif icat ion par des t est s que les
procédur es décr it es et les cont r ôles indiqués sont appliqués (Test s de
conformité) ;

L évaluat ion des risques d erreur s qui peuvent se pr oduir e dans le


t r ait ement des données en f onct ion des obj ect if s que doivent at t eindr e
les contrôles internes constituera la quatrième phase ;

La der nièr e ét ape consist e en l ident if icat ion des cont r ôles int er nes
(point s f or t s) sur lesquels l audit eur pour r ait s appuyer pour limit er les
travaux de validation.

Le diagr amme ci-dessous per met de suivr e le cheminement de la démar che suivi
par l audit eur dans sa mission :

Audit de la trésorerie 1
Diagramme 1 : La démarche de l auditeur
Source : PriceWaterhouse

Audit de la trésorerie 1
a - Phase préliminaire :

Cet t e phase est indispensable à l audit eur pour lui per met t r e d assimiler
les pr incipales car act ér ist iques de l ent r epr ise, son degr é d or ganisat ion, le
compor t ement de ses dir igeant s et pr incipaux collabor at eur s et de déf inir , aussi
pr écisément que possible, la mat ièr e et l ét endue de la mission pr oposée.

L audit eur pour r a également pr endr e une pr emièr e connaissance des document s
qui peuvent exister dans l ent r epr ise.

I l s at t acher a plus par t iculièr ement à l or ganisat ion génér ale de l ent r epr
ise (or ganigr amme, déf init ion des f onct ions, délégat ions de pouvoir , moyens en
mat ér iels et en per sonnel ) à l or ganisat ion compt able, l or ganisat ion du ser vice
d audit interne et à la manière dont les actifs sont protégés.

b - Prise de connaissance détaillée du dispositif de contrôle interne :

La pr ise de connaissance dét aillée du disposit if de cont r ôle int er ne peut


s ef f ect uer selon cinq t echniques :

La prise de connaissance de documents existants,


La conver sat ion d appr oche,
L analyse des cir cuit s par diagr amme,
Les questionnaires et les guides opératoires,
Les gr illes d analyse de cont r ôle int er ne.

Les résultats de cette évaluation doivent permettre :

D identifier les points forts,


D ident if ier les point s f
aibles,

Et ainsi, apr ès avoir ét abli un document de synt hèse, de passer à la vér if icat ion
du fonctionnement du système.

c - Evaluation du dispositif de Contrôle Interne :

Dans la démar che de l audit eur , cet t e ét ape r evient à ident if ier les point s
f or t s et les point s f aibles du syst ème examiné dans l enj eu du r isque d audit .
Cet t e évaluat ion peut se f air e soit dans un r appor t de synt hèse, soit par un
t ableau d évaluat ion du syst ème pr écisant l impact des f aiblesses sur les ét at s
financiers ainsi que les recommandations à faire pour améliorer le système.

Audit de la trésorerie 1
L int ér êt pr incipal de cet t e évaluat ion du disposit if du cont r ôle int er ne est
l ident if icat ion des point s f or t s sur lesquels l audit eur peut s appuyer . Ces
point s f or t s f er ont l obj et de t est s de per manence visant à s assur er que leur
car act èr e est maintenu.

d - Exploitation de l évaluation du Contrôle Interne :

Les diligences conduit es par l audit eur à l appui de la pr ise de connaissance et de


l évaluat ion du disposit if du cont r ôle int er ne sont de deux or dr es :

Test s de conf or mit é : visant à s assur er que la r éalit é d applicat


ion des procédures est conforme à la description qui en a été faite,

Test s de pr océdur es : visant à s assur er que l applicat ion des


pr océdur es appor t e bien les r ésult at s escompt és en t er me de
sécurité.

Ainsi, on peut dir e que l obj ect if pour suivi par l audit eur en appr éciant le
cont r ôle int er ne est de dét er miner dans quelle mesur e il pour r a s appuyer sur ce
contrôle pour déf inir la nat ur e, l ét endue et le calendr ier de ses t r avaux.

Tout au long des t r avaux qu il r éaliser a dans le cadr e de l appr éciat ion du
cont r ôle int er ne, l audit eur ne devr a pas per dr e de vue cet aspect décisionnel.
L audit eur devr a adopt er le pr ogr amme de vér if icat ion mat ér ielle pour sat isf
air e l obj ect if de la mission, selon les f aiblesses dét ect ées, l audit eur appr of
ondir a son cont r ôle sur les point s délicat s. I l pour r a par la suit e f or
muler des r ecommandat ions à l ent r epr ise en vue de l amélior at ion du contrôle
interne.

Tout ef ois, le syst ème de cont r ôle int er ne peut avoir des limit es ne
per met t ant pas un degr é d assur ance de cent pour cent ainsi, dans l absolu, le
contrôle interne ne peut conduire à une assurance totale de sécurité.

Enfin, la référence au contrôle interne est restreinte lorsque la mission de


l audit eur s exer ce dans une pet it e st r uct ur e où le nombr e d int er venant s
et d opér at ions est r éduit et où les pr incipes f ondament aux sont cont our nés.

Ayant mis en évidence l importance de la démarche d appréciation du contrôle interne, nous


allons à présent mettre en pratique l ensemble des étapes de cette démarche en s intéressant
uniquement au cycle de trésorerie.

Audit de la trésorerie 1
Chapitre II. Evaluation du système de contrôle interne relatif au cycle
de trésorerie

Nous nous at t ar der ons à analyser plus en dét ail les spécif icit és de la
section Trésorerie étant sujet du présent travail.
I l est à not er que le cycle t r ésor er ie est l un des cycles qui t r ait e des données
répétitives, et qui nécessite de la sorte une bonne compréhension.
Lor s de mon st age chez PwC, la sociét é « X » ét ait la seule où j ai
int er venu à t out le pr ocessus. Nous allons ainsi, dans ce qui va suivr e essayer
d ident if ier les r isques af f ér ent s, de décr ir e les diver ses t r ansact ions, de
conduir e nos t est s et de donner not r e appr éciat ion. I l est à not er biensûr ,
que pour pouvoir élabor er ces ét apes, j ai eu r ecour s à mon manager de st age
chez pricewaterhouse : Mr. Abderrahmane SALHI.
L ent r epr ise « X », que j e suis t enue de la gar der anonyme, est une ent r epr ise
industrielle marocaine qui opère dans le secteur papeterie.

I - Identification des risques liés à la trésorerie :

Chaque sect ion compor t e des r isques inhér ent s dont l audit eur doit êt r e
conscient lor s de l ét ablissement de son pr ogr amme de t r avail. A chaque r isque
cor r espond un cer t ain nombr e de t r avaux d audit qu il convient de met t r e en
uvr e. Cest l appr éciat ion du cont r ôle int er ne et la connaissance du client et de
son activité qui vont permettre de déterminer les risques majeurs à couvrir.

Les pr incipaux r isques liés à la sect ion t r ésor er ie ainsi que les t r avaux à met t
r e en uvr e pour les couvr ir sont les suivant s :

Tableau 1 : Les risques liés à la trésorerie

Risque Travaux à met t re en uvr e


Il existe un risque que les dépôts bancaires Appr écier la sant é f inancièr e des
soient irrécouvrables. ét ablissement s bancair es aupr
ès
desquels des dépôts ont été faits.
I l exist e un r isque que les t r ansact ions Ef f ect uer une r evue analyt ique
monét air es soient enr egist r ées de manièr détaillée ;
e inexacte. Circulariser les comptes bancaires ;
Met t r e en uvr e des pr océdur es
alt er nat ives pour les compt es sans
réponses ;
Tester les rapprochements bancaires.
I l exist e un r isque que les t r ansact ions Ef f ect uer une r evue analyt
monét air es ne soient pas enr egist r ées de ique détaillée ;

Audit de la 1
manière exhaustive. Cir cular iser t ous les compt
es

Audit de la 2
bancaires ;
Met t r e en uvr e des pr océdur es
alt er nat ives pour les compt es sans
réponses ;
Tester les rapprochements bancaires.
I l exist e un r isque que les disponibilités Ef f ect uer une r evue analyt ique
n'existent pas. détaillée ;
Cir cular iser t ous les compt es
bancaires ;
Met t r e en uvr e des pr océdur es
alt er nat ives pour les compt es sans
réponses ;
Tester les rapprochements bancaires ;
Procéder au comptage des caisses.
I l exist e un r isque que les t r ansact ions Ef f ect uer une r evue analyt
monét air es ne soient pas enr egist r ées ique détaillée ;
dans la bonne période. Cir cular iser t ous les compt
es bancaires ;
Met t r e en uvr e des pr océdur es
alt er nat ives pour les compt es sans
réponses ;
Tester les rapprochements bancaires ;
Valider les pr océdur es de sépar at ion
des exer cices pour les opér at ions de
trésorerie ;
Pr endr e en considér at ion les chèques
établis avant mais envoyés après la
date de clôture ;
Vér if ier l' exist ence de dépôts
enregistrés avant la date de clôture ;
Test er les vir ement s de compt e à
compte.
I l exist e un r isque que les compt Test er la conver sion des compt es
es bancaires en devises.
bancair es en devises ne soient pas
convertis correctement.
I l exist e un r isque que les compt es de Vér if ier la pr ésent at ion des compt es
t r ésor er ie pr ésent ant des car act ér ist banques et compt es r at t achés dans les
iques inhabit uelles ne soient pas classés états financiers.
correctement.
I l y a un r isque que des clauses limit ant le Test er les compt es de t résorerie
libr e usage des compt es de t r ésor er ie af f ect és par des clauses limit ant leur
ne soient pas correct ement ment ionnées libre usage ;
dans l ETI C. Recenser et vér if ier les caut ions ou
garanties.
Source : PriceWaterhouse
Audit de la 2
Audit de la 2
II - Description des flux des transactions de trésorerie :
On doit de pr ime abor d ident if ier le syst ème de cont r ôle int er ne lié
au cycle t r ésor er ie. I l s' agit de r ecenser et f or maliser t out es les pr
océdur es qui caractérisent le déroulement des opérations relatives à ce cycle.

Par pr océdur es, il f aut ent endr e pr incipalement les consignes d' exécut ion des
t âches, les document s ut ilisés, leur cont enu, leur dif f usion et leur conser vat ion,
les aut or isat ions et appr obat ions, la saisie et le t r ait ement des inf or mat ions
relatives au cycle de trésorerie.

La pr ise de connaissance dét aillée du disposit if de cont r ôle int er ne peut se f air e
comme on l a cit é ci-dessus selon cinq techniques :

La prise de connaissance de documents existants ;


La conver sat ion d appr oche ;
L analyse des cir cuit s par diagramme (ou flow-
chart); Les questionnaires et les guides opératoires ;
Les gr illes d analyse de cont r ôle int er ne.

Pour cet t e mission, nous avons ef f ect ué à la f ois un examen de la


document at ion écr it e exist ant au niveau de la Sociét é «X», ainsi que des
entretiens avec les act eur s qui met t ent en uvr e les pr océdur es liées à ce cycle.

L'auditeur peut utiliser les techniques du mémorandum (description narrative) ou


du diagr amme de cir cular isat ion (f low char t .) pour st ocker ces inf or mat ions
dans son dossier.

Dans le pr ésent cas, on s est basé essent iellement sur les ent r et iens, et nous
avons opt é pour la descr ipt ion des f lux des t r ansact ions selon la t echnique de
description narrative (mémorandum).

Les f lux de t r ansact ions qui t ouchent le cycle de la t r ésor er ie sont


essent iellement const it ués par les encaissement s (ent r ées d ar gent ) et les
décaissement s (sor t ies d ar gent ).

a - Description des flux d encaissement :

Les encaissement s pr oviennent essent iellement des r ecet t es des vent es.
Le mode de per cept ion de ces r ecet t es dépend de la cat égor ie des client s. On
distingue deux catégories de clients :

Audit de la 2
1- Lesclientsbénéficiant d unrèglement àterme

Apr ès la f act ur at ion qui se f ait à la f in de chaque mois et qui r elève du


cycle Client s/ vent es. Elle est suivie par la pr océdur e des encaissement s qui
dépend des condit ions négociées avec chaque client (le délai de paiement soit à
30j , 60j , , et du mode de paiement ).

Le suivi des r èglement s des client s est f ait par Mr . ANI S qui édit e
pér iodiquement des balances âgées (en génér al, chaque semaine) et un Et at
Débiteur. Ces états sont édités par le système extra-comptablement :

- La balance âgée cont ient le solde compt able de chaque client vent ilé
sur les deux derniers mois avec un report du solde antérieurs.
- L' ét at débit eur donne le dét ail du solde client par mont ant et numér o
de facture.

Cet t e balance âgée const it ue l out il de base essent iel pour le suivi des
apurements des créances clients.

Le r èglement des cr éances client s se f ait par chèque ou par ef f et . Une f ois le
chèque ou l ef f et sont r eçus, Mr . ANI S met à j our sa balance âgée et l' ét at
débit eur en bar r ant le mont ant cor r espondant à la cr éance r églée. Une f
ois le chèque ou l'effet sont comptabilisés, une nouvelle balance âgée et un
nouvel état débit eur ser ont édit és et cont r ôlés: Les mont ant s bar r és dans l'
ancienne balance âgée ne doivent plus f igur er sur la nouvelle balance âgée de
même au niveau de l'état débiteur. Il est à signaler que la comptabilisation des
règlements se f ait par let t r age : chaque r èglement doit f air e r éf ér ence au
numér o de la f act ur e ou des f act ur es cor r espondant es et qui vont êt r
e annulées aut omat iquement de l' ét at débit eur . Ce pr océdé de compt
abilisat ion per met d'éviter un double paiement.

Règlement par chèque :

Une f ois le chèque est r eçu par la compt abilit é, il est endossé et r emis à la
banque. A la r écept ion des bor der eaux de r emise, l agent compt able codif ie la
r emise ; ce code f ait r éf ér ence aux numér os de f act ur e qui sont r églées par
cet t e r emise. L agent compt able pr ocède à la compt abilisat ion, la saisie, le
cont r ôle, la validat ion de l écr it ur e ensuit e le classement de la pièce.

Audit de la 2
Règlement par effet :

Pour les client s dont le r èglement est convenu par ef f et , la t r ait e est édit ée en
même t emps que la f act ur e. La t r ait e est envoyée au client , pour la signat ur e,
ensuit e elle est r et our née, signée par le Dir ect eur Financier MR. ALEXIS
ensuit e compt abilisée. Tout ef f et compt abilisé doit absolument avoir un t imbr e
fiscal et un cachet de la société.

Les effets en portefeuille subissent deux traitements :


- Pour les ef f et s à échéance échue ou à échéance de moins de 10 j our s, le
r emise des ef f et s à l encaissement est ét ablie.
- Pour les ef f et s de plus de 10 j our s, s il y a un besoin en t r ésor er ie,
ils ser ont r emis à l escompte. Ils seront envoyés à la banque 10 jours à
l'avance pour bénéficier des jours de valeurs.

Les bor der eaux de r emise des ef f et s r eçus par la banque sont classés dans une
chemise Ef f et s en por t ef euille en at t endant les avis de la banque pour les
comptabiliser (avis de crédit ou avis impayé).

Cont r ôle ef f ect ué : à chaque début du mois, les ef f et s déj à r emis à l escompt e
et qui sont échu ser ont annulés en compt abilit é. Pour les ef f et s en por t ef euille,
ils sont contrôlés avec les avis de débits et de crédits reçus de la banque.
L' ét at de r appr ochement per met de vér if ier qu' ef f ect ivement t ous les chèques
et effets remis à la banque correspondent à ceux qui sont comptabilisés.

Règlement par virement

La sociét é peut également r ecevoir des r èglement s sous f or me de vir ement s


bancaires, dans ce cas elle reçoit des avis de crédit de la banque.

2- Les clients au comptant

I l s agit d une cat égor ie de r evendeur s qui ne veulent pas se déclar er


f iscalement et qui de se f ait r éclament des f act ur es avec des noms f ict if s . La
sociét é dispose d un syst ème inf or mat ique qui per met de dét ect er pour un client
au comptant déterminé quel est le client réel.
Pour cet t e cat égor ie de client s, le syst ème ét ablit une balance âgée au compt ant
qui per met de f air e r essor t ir pour chaque j our née de vent e les dif f ér ent es
modalités de paiement :

- en espèces, on t r ouver a sur la f act ur e le code N°X, dans ce cas soit le


client paye sur place en espèce ou se sont les r epr ésent ant s commer ciaux qui
vont à la recherche des règlements auprès des clients, dans ces deux cas le chef

Audit de la 2
caissier collect e la j our née des vent es et t r ansmet l ensemble des r ecet t es
journalières à la banque avec un avis de versement journalier.
Mr. ANIS reçoit chaque jour une balance âgée au comptant et vérifie le montant
des vent es en espèces avec l avis du ver sement à la banque. La sociét é a ouver t
un compt e bancair e spécialement pour la collect e des f onds des inst ances. Cet t e
méthode permet à la société de limiter et de cibler la destination de ces fonds.

- Par chèque, dans ce cas également c est le client qui paye dir ect ement
sur place ou ce sont les commer ciaux qui r écupèr ent les chèques aupr ès des
client s. Le chef caissier s occupe de l ét ablissement de la r emise des chèques à la
banque. Du r et our de la banque, le chef caissier codif ie la r emise, la saisie (sur
des j our naux qui lui sont spécif iés), valide l écr it ur e ensuit e classe les r emises
pendant un mois apr ès il les t r ansmet au ser vice compt abilit é. La codif icat ion de
la pièce consiste à lui attribué un numéro qui fait référence à la facture objet du
paiement . L ensemble des écr it ur es passées par le chef caissier ser a int égr é au
système comptable par le biais du service informatique.

Le chef caissier gèr e lui aussi une balance âgée des inst ances en par allèle avec
Mr. ANIS. A chaque f ois, qu un r èglement est r eçu, il met à j our sa balance âgée.

- en inst ance, il s agit de cr édit s accor dés à cet t e cat égor ie de client et qui ne
paient pas au moment de l' achat mais dans un délai de 30 à 45 j our s. Les
représent ant s se char gent de la r écupér at ion des r èglement s qui peuvent êt r e
en espèces, par chèque ou par ef f et . Pour les r èglement s en espèces, chaque
r epr ésent ant a un car net de r eçus des espèces, à chaque f ois qu il r eçoit un
règlement d'un client, il doit établir un reçu en trois exemplaires :
- le client garde la copie blanche ;
- le chef caissier garde la copie rouge ;
- le représentant garde la copie jaune, signée par le chef caissier, dans la souche.

L' ensemble des r èglement s collect és est r emis au chef caissier qui pr ocède par
la suite à la remise des fonds à la banques.

Régulièrement, MR. ANI S f ait des visit es avec les commer ciaux aupr ès de
client s pr is au hasar d pour cont r ôler la démar che de collect e des f onds. Ce
cont r ôle n est pas syst émat ique, ne suit aucune pr océdur e écr it e et n est pas
formalisé : le compte rendu peut être verbal.

* Les ventes hors de Casablanca

En ce qui concerne les agences de la société, deux cas se présentent :

Audit de la 2
- Pour les agences st r uct ur ées, c est le cas des agences de Rabat et de Tanger ,
elles suivent les mêmes pr océdur es d encaissement que celles pr at iques au niveau
du siège : elles disposent du per sonnel et de syst èmes inf or mat iques qui leur
per met t ent de f air e les saisies et les cont r ôles nécessair es ensuit e l ensemble
est int égr é au niveau du siège par une liaison « on line ». Le ser vice compt able
vér if ie la cohér ence des imput at ions compt ables et l' exact it ude des r èglement s
comptabilisés avec les documents bancaires (avis crédit, relevés bancaires).

- Pour les aut r es point s de vent e (non st r uct ur ées) (Fès, Ouj da et Mèknes) il y a
un agent qui s occupe de la r emise des chèques et des ef f et s à l encaissement et
toutes les pièces seront transmissent périodiquement au siège pour la saisie et le
contrôle. Pour les règlements en espèces l'agent remet l'argent à la banque de la
place moyennant un avis de versement.

Le ser vice compt able cent r alise la r écept ion de t ous les r elevé bancair es au
niveau du siège (même ceux des agences) ce qui lui per met de suivr e les
encaissements f ait s au niveau des agences en r appr ochement avec ce qui est
comptabilisé.

b - Description des flux de décaissements relatifs aux tiers :

Les décaissement s de la sociét é concer nent pr incipalement le r èglement


des salaires et le règlement des fournisseurs locaux et étrangers.

1- Paie des employés :

Les salar iés de la sociét é sont payés soit en espèces, par chèques ou par
vir ement s. Ainsi, une f ois la paie clôt ur ée ; l ét at des vir ement s des salair es est
remis à la direction générale pour signature avant d êt r e envoyé à la banque.

Les salair es r églés par chèque f ont l obj et d une demande de dépense signée par
le r esponsable des r essour ces humaines. Suit e à cet t e demande le ser vice
f inancier ét ablit le chèque et le r emet au dépar t ement concer né qui le r emet à
son bénéficiaire contre signature de son bulletin de paie.

Pour les employés payés en espèce, le r esponsable des r essour ces humaines,
apr ès édit ion des ét at s de la paie, r emet à la caissièr e un décompt e monét air e,
les bulletins de paie des salariés et la liste des salariés par département.

En f onct ion du décompt e monét air e, la caissièr e pr épar e les enveloppes des
salar iés. Celles-ci sont r emises avec les bullet ins de paie y af f ér ent s au chef de
ser vice cont r e signat ur e de la list e le concer nant . Cet t e list e est r emise au
dépar t ement des r essour ces humaines pour classement . Les enveloppes sont
Audit de la 2
remises à leurs bénéficiaires contre signature du bulletin de paie.

Le t ot al décaissé est r epr is sur le r egist r e de caisse et puis saisi dans le logiciel
de gestion.

Enf in, la t ot alit é des bullet ins de paie signés par les salar iés sont r et our nés au
département des ressources humaines pour classement.

2- Achatset Dépensesàl étranger

Les ordres de transfert à l'étranger sont établis en règlement de:

- Diverses prestations de services;


- Acquisition des immobilisations ;
- Importation des matières premières

Prestations de services:

I l s' agit des f r ais de f or mat ion, I nst allat ion du mat ér iel et des f r ais de la
locat ion de mat ér iel. Les f act ur es sollicit ées pour r èglement sont signées et
appr ouvées par le r esponsable du ser vice demandeur . La f act ur e doit êt r e
accompagnée du BC qui est signé et appr ouvé par le r esponsable hiér ar chique du
service demandeur.
Les or dr es de t r ansf er t sont ét ablis à la base des f act ur es et compt e t enu
de la retenue à la source sur les produits bruts perçus par les sociétés étrangères. Ils
sont ensuite signés par le DF et envoyés à la banque pour paiement.
A la r écept ion de l' avis de débit , le ver sement de la r et enue à la sour ce
s'effectue au profit de trésor. (le mois qui suit)

Acquisition des immobilisations

Le cor r espondant de la de la sociét é en Fr ance s' occupe de l' acquisit ion des
immobilisat ions nécessair es à l exploit at ion aupr ès des f our nisseur s ét r anger s.
La dir ect ion t echnique accept e génér alement les pr oposit ions du cor r espondant
ét ant donné la spécif icit é t echnique des machines et du cont r at de par t enar iat
liant la sociét é à son cor r espondant en Fr ance. Elle ét ablie à cet ef f et une
confirmation de commande.
Les critères de base dans une confirmation de commande sont les suivants:
- Durée des droits du programme
- Le nombre de diffusion
- La date de début de diffusion

Audit de la 2
Tout e demande d' acquisit ion d immobilisat ion doit êt r e signée par la
dir ect ion t echnique et appr ouvée par le r esponsable du budget , la dir ect ion
financière et la direction générale.
La conf ir mat ion de commande est ét ablie en deux exemplair es dûment signés. un
est r et our né au cor r espondant à l ét r anger et l' aut r e est classé dans un Chr ono
appelé "suivi des paiements et livraison effectués".
A la r écept ion de la f act ur e du cor r espondant ét r anger le r esponsable
r éclame la conf ir mat ion de la dir ect ion t echnique de la dat e de r écept ion de
l immobilisat ion accompagné du t ableau appelé "Tableau t echnique" qui pr écise
les r éf ér ences t echniques, la dur ée d ut ilisat ion, la dat e de mise en ser vice.
La facture doit être approuvée par la direction technique. Un dossier par
contrat est constitué. Il comprend:
La confirmation de la commande
Le contrat
Facture du correspondant étranger
Tableau technique
Fiche de réception

Pour les r èglement s du cor r espondant ét r anger , la sociét é domicilie les t it r es


d impor t chez une ou plusieur s banques. Le Ser vice I mpor t se char ge de l achat
de devises dans les salles de marché et établit des ordres de virements, pour les
banques domiciliées af in de vir er les f onds nécessair es et dans les délais
convenus avec fournisseurs étrangers.

Cont r ôle ef f ect ué : Le Ser vice I mpor t t ient à j our un Echéancier impor t qui
ment ionne, pour chaque banque et chaque mois, le mont ant à domicilier et son
échéance. Chaque règlement effectué sera cochet sur l'échéancier import.

3- Achats et Dépenses locales

La société utilise trois modes de règlements :

Règlement en espèce : La société tient trois types de caisse :

- Caisse magasin : est t enue par le chef caissier et dest iné à f air e f ace
aux pet it es ou impr évisibles dépenses. Tout e dépense doit êt r e aut or isée par le
dir ect eur commer cial. Cet t e caisse est aliment ée mensuellement , et à la f in de
chaque mois t out e somme r est ant e dans cet t e caisse doit obligat oir ement êt r e
vir ée à la banque pour avoir un solde en caisse nul. Le chef caissier t ient à j our
un cahier sur lequel sont por t ées t out es les dépenses du mois. Un cont r ôle est
effectué sur le cahier de caisse : vérifier que la somme des dépenses réglées par
caisse et le mont ant en caisse vir é à la banque en f in du mois est égale au
montant viré à la caisse en début du mois.

Audit de la 2
Pour les not es de f r ais des r epr ésent ant s, ils sont payés par caisse avec
aut or isat ion du dir ect eur commer cial qui signe les not es de f r ais. Le chef
caissier ne r emet aucun r eçu pr ouvant le paiement des not es de f r ais, seule la
r écupér at ion des j ust if icat if s des dépenses par le caissier const it ue la pr
euve des r embour sement s des f r ais. Cer t ains f r ais de r epr ésent ant s sont
payés forfaitairement : frais de téléphone.
- Caisse Rabat : l agent char gé de la caisse peut pr élever de la caisse des
ventes des montants pour faire face à ses petites dépenses.
- Caisse Tanger : même procédure que la caisse de Rabat

Règlement par Chèque :

Tout e dépense locale dont le mont ant est supér ieur e à 1000 DH est payé
par chèque ; de même pour les dépenses urgentes.

Pour t out achat , le ser vice f our nisseur t r ansmet la f act ur e visée par un cachet
Bon à payer à MR. ANI S désigne la banque et aut or ise l' ét ablissement du
chèque. La f act ur e compost ée du cachet Bon à payer , le chèque ét abli, la let t r e
d accompagnement et l accusé ser ont cont r ôlés par MR. ALEXIS (conformité
légale de la f act ur e, cont r ôle des pr ix, du chèque) qui, ent r e out r e, vise la
facture et signe la let t r e d accompagnement .

Celui-ci t r ansmet le t out à la Dir ect ion Génér ale pour la signat ur e ou bien à un
aut r e Dir ect eur pour une deuxième signat ur e. Le ser vice f our nisseur r écupèr e
le chèque signé, la f act ur e, la let t r e d accompagnement et l accusé et r appelle
ses f our nisseur s pour la r écupér at ion de leur s r èglement s. La f act ur e et l
accusé seront ensuite comptabilisés et classés au service comptabilité.

Règlement par effet :

Pour t out e dépense de plus de 1000 DH, le r èglement est f ait par des
ef f et s dont l échéance en moyenne var ie ent r e 60 à 90 j our s. L ét ablissement
de l ef f et suit la même démar che que le paiement par chèque. Pour pouvoir suivr e
les dat es des ef f et s, un échéancier local est t enu, par mois et par banque, par le
service fournisseur.

Cont r ôle ef f ect ué : le r esponsable des r èglement s f our nisseur s par ef f et


s, t ient à j our un Echéancier local sur lequel sont enr egist r és t ous les ef f et s
à payer par banque et par échéance. Ce r egist r e per met de cont r ôler , pour
chaque banque, le mont ant des ef f et s échus avec la sit uat ion du solde
bancair e. I l est à rappeler que MR. ANIS tient une situation quotidienne des
soldes en banques.

Audit de la 2
Les personnes mandatées à signer au nom de la société sont :
- Directeur Général
- ou cosignataires :
Directeur Financier
Directeur Commercial.

III - Identification et test des contrôles de pilotage :

Les cont r ôles de pilot age sont des moyens de vér if icat ion et des indicat eur s
de performance utilisés par le management pour piloter la trésorerie.

A t r aver s nos diver s ent r et iens, nous avons voulu ident if ier et évaluer les
cont r ôles de pilot age por t ant sur le cycle de la t r ésor er ie. Les cont r ôles à
r et enir sont ceux qui gar ant issent que la super vision exer cée sur l' inf or mat ion,
de la par t du management , per met t e d' ident if ier t out e anomalie mat ér ielle, t
out pr oblème avec les syst èmes sous-j acent s, ou t out e er r eur signif icat ive
dans l' inf or mat ion pr oduit e. Les anomalies r elevées devr ont donner lieu aux act
ions correctives appropriées.

Suit e à not r e ent r et ien avec le Dir ect eur Financier , nous avons ident if ié les
contrôles de pilotage suivants :

- Le ser vice compt able f ait un suivi des r èglement s des client s. Ainsi, le
chef compt able édit e pér iodiquement des balances âgées (en génér al,
chaque semaine) et un Etat Débiteur
- Le dir ect eur f inancier af f ir me que la compt abilisat ion des r èglement s
se fait par lettrage pour éviter de la sorte le double paiement.
- Une visit e se f ait r égulièr ement par le chef compt able avec les
commer ciaux aupr ès de client s pr is au hasar d pour cont r ôler la
démar che de collect e des f onds. Quoique ce cont r ôle n est pas
systématique et non formalisé

Les cont r ôles de pilot age ainsi ident if iés, nous nous sommes assur és, dans un
deuxième t emps, de la r égular it é d ét ablissement et d analyse de la sit uat ion de
t r ésor er ie. Nous nous sommes également assur és de l ut ilisat ion de ces suppor t
s dans la pr ise de décision et dans la pr ise en compt e d act ions cor r ect ives lor
s de la constatation des écarts.

Audit de la 3
IV - Questionnaire de Contrôle Interne :

C' est la phase capit ale de l' analyse des pr océdur es car elle per met de
dégager les point s f or t s du syst ème, déceler les point s f aibles et por t er une
appréciation sur les procédures en vigueur relatives au cycle trésorerie.

Dif f ér ent es mét hodes peuvent êt r e ut ilisées pour ef f ect uer l' évaluat ion
pr éliminair e des pr océdur es (ét ude visuelle, mét hode des point s de cont r
ôle, quest ionnair e ). Nous r et iendr ons la der nièr e t echnique car l' ut ilisat ion d'
un quest ionnair e ouver t a un avant age indéniable, l' audit eur pr ocède dir ect
ement à l ident if icat ion des cont r ôles clés d applicat ion pr ésent ant des f or ces
du syst ème à travers les réponses affirmatives.

Le quest ionnair e por t e essent iellement sur t r ois par t ies maj eur es
(Tr ansact ions avec les t ier s, t r ésor er ie et r èglement et la gest ion des données
per manent es au niveau du logiciel de t r ésor er ie) quoique nous n ayons pas r
éussi à avoir celui de la f ir me. En ef f et , j e ne peux r elat er le quest ionnair e
adopt é par PW C, j ai ainsi élabor é avec l aide de mon encadr ant de st age un
modèle similair e per met t ant d at t eindr e le même r ésult at .
Le quest ionnair e que nous avons élabor é ser vir a comme document de
base pour la phase identification. Pour la succession des tableaux à venir , j ai
adopt é la suivante légende :
Eh : Exhaustivité de la saisie
Ea : Exactitude de la saisie
Au : Autorisation
S : Sécurité d'accès aux actifs et aux enregistrements
Ainsi, le questionnaire que je propose se décline ainsi :

a - Transactions avec les Tiers :


Tableau 2 : Questionnaire portant sur les flux générés par les transactions avec les tiers

Questions/Réponses Objectif
Quelles sont les mesures permet t ant de prévenir ou de dét ect er les Ea
enregistrements effectués dans un mauvais compte de tiers (par exemple,
revue par une personne indépendante, confirmation externe, etc...)?
- L enr egist r ement compt able se f ait par int égr at ion.
- La saisie d une f act ur e de f our nisseur se f ait par indicat ion des BL la
concernant après rapprochement de la liasse (DA/BC/BL/BR/Facture);
- Les f act ur es de vent es sont cont r ôlées et signées par les commer ciaux

Audit de la 3
avant envoi au client ;
- L int égr at ion des données est bloquée lor s du mouvement d un compt e de
tiers non assorti de code.

Quelles sont les pr océdur es de r éconciliat ion des compt es de t ier s et les Eh, Ea,
contrôles de supervision sur ces réconciliations? Au

- Les r éconciliat ions se f ont avec les pr incipaux client s et f our nisseur s
pour les besoins du commissariat aux comptes.
Comment s' assure-t - on que seuls les ut ilisat eur s aut or isés peuvent saisir S
des t r ansact ions sur les compt es de t ier s et qu' il exist e une bonne
séparation des tâches?

- Chaque ut ilisat eur du logiciel de gest ion n a accès qu au menu le


concernant ;
Pour les fournisseurs :
- La demande d achat est saisie en pr emier lieu par le magasinier selon les
besoins de l at elier ;
- Le bon de commande et la facture sont saisis par le service achat ;
- Le règlement est enregistré par le service comptable ;
Pour les clients :
- Les bons de commande sont saisis par les commerciaux ;
- Les BL par le magasinier ;
- Les f act ur es sont génér ées par indicat ion des n°de BL par le ser vice
ventes locales ou transit ;
Des cont r ôles d exact it ude et d exhaust ivit é se f ont à chaque niveau.

Comment s' assur e-t -on que les opér at ions de t r ésor er ie sont r éalisées Au
uniquement avec des t ier s aut or isés et en ut ilisant uniquement des
instruments autorisés?
- Les moyens de r èglement sont signés par le PDG ou le DF ou encor e le
DC qui procède à la vérification du fond de dossier au préalable ;
- L accept at ion des client s incombe aux commer ciaux, qui cont r ôlent la
transaction avant de signer la facture ;
- A l ouver t ur e du code client on r enseigne les modalit és et condit ions de
règlement ;
- Ses modalit és f igur ent sur la f act ur e et per met t ent ainsi de suivr e le
recouvrement.

Audit de la 3
Existe-il une liste des personnes habilitées à engager la société? Au
Les t ier s ont -ils connaissance de cet t e list e et des seuils f ixés pour
chaque personne?

Les seules per sonnes habilit ées à engager la sociét é vis-à- vis des banques
sont :
- Le Président Directeur Général ;
- Le Directeur commercial ;
- Le Directeur financier ;
les deux signent seuls et sans limitation de plafond.
Quelles diligences sont mises en oeuvr e pour évaluer un t ier s avant de Au
l' inscr ir e sur la list e des t ier s aut or isés à t r ait er avec la sociét é et de
fixer les limites d'engagement le concernant ?

- Pour le choix du f our nisseur , le ser vice achat est t enu de consult er
au moins trois fournisseurs et opter pour le mois disant ;
- L ét ude de dossier d un nouveau client est pr ise en char ge par le
factor qui f ixe les moyens et limit es d engagement .

b -Trésorerie et règlement :

Tableau 3 : Questionnaire portant sur les flux de trésorerie et les méthodes de réglement

Questions/Réponses Objectif
Comment s' assure-t -on que les t ransact ions clés sont correct ement Ea
enregist rées? Considérer les exemples suivant s: revue de la saisie par
une personne indépendant e, rapprochement aux pièces j ust if icat ives
des
confirmations externes, rapprochements bancaires quotidiens, etc...
- Les opér at ions de t r ésor er ie sont saisies par le ser vice compt able
dans des menus r éser vés à cet ef f et par r éf ér ence à la f act ur e de vent
e ou d achat ;
- Les ét at s de r appr ochement s bancair es sont mensuellement ét ablis par
un agent comptable et revus par le chef du service comptable.

Les soldes f igur ant en compt abilit é génér ale sont -ils r égulièr Ea
ement rapprochés de la comptabilité auxiliaire ?
- Les deux comptabilités sont gérées par le même logiciel comptable.

Audit de la 3
Audit de la 3
Eh
Comment s' assur e-t -on que l' exhaust ivit é des inf or mat ions concer nant
les t r ansact ions individuelles clés ont ét é saisies et t r ait ées ? (mont ant ,
devise, taux de conversion)
- Chaque donnée est saisie dans le champ lui ét ant r éser vé lor s d une
étape de traitement ;
- La validat ion de l opér at ion ne se f ait pas par le logiciel en cas
d inf or mat ion manquant e.

Comment s' assur e-t -on que les opér at ions de t r ésor er ie sont Eh
comptabilisées immédiatement?
- L enr egist r ement des opér at ions de t r ésor er ie se f ait en t emps r éel,
apr ès la signat ur e des moyens de paiement ou à la r écept ion des avis
bancaires ;
- La dir ect ion f inancièr e r eçoit r égulièr ement des r appor t s d act ivit é
hebdomadair es sur la base d ét at s compt ables.

Comment s' assur e-t -on que les pr oduit s et les char ges liés aux Eh
opérations de trésorerie sont correctement traités?
- Les char ges d int ér êt s r elat ives aux découver t s bancair es sont
pr ovisionnés en f in d exer cice ;
- La société ne dispose pas de produits de placement.
Existe-t -il une pr océdur e de r appr ochement quot idien ent r e les Eh, Ea
soldes des comptes de trésorerie issus de la balance générale et les
positions de trésorerie confirmées par les organismes financiers?

- Le ser vice t r ésor er ie r eçoit quot idiennement des inf o f ax concer nant
les comptes principaux de la société ;
- Les opér at ions y f igur ant sont cont r ôlées par le dir ect eur f inancier qui
pr ocède au calcul d un solde t héor ique en t enant compt e des opér at ions
encours ;

Comment limit e-t -on l' accès au syst ème de t r ésor er ie et aux pièces S
justificatives?

- Seul le ser vice compt able a accès au syst ème de t r ésor er ie et peut
saisir les encaissements et décaissements ;
- Les pièces j ust if icat ives sont également classées au niveau du ser vice
comptable.

Comment limite-t -on l'accès aux moyens de paiement? S

Audit de la 3
- Les moyens de paiement sont conservés chez le responsable trésorerie
;
Comment s' assur e-t -on qu' il exist e une bonne sépar at ion des t âches S
ent re les personnes qui init ient les opér at ions de t résorerie, réalisent le
t r ansf ert ef f ect if des f onds et compt abilisent les opér at ions de
trésorerie?
- initiation des opérations :
o Pour les ventes : les agents commerciaux ;
o Pour les achat s : l agent compt able via une pr oposit ion de
dépense soumise à l appr obat ion du dir ect eur f inancier ;
- transfert des fonds :
o Pour les vent es : vir ement s bancair es (expor t ), r écupér at ion
des moyens de paiement par les commer ciaux (vent es locales)
et r emise de ces r èglement s au ser vice f inancer cont r e accusé
de réception ;
o Pour les achat s : les paiement sont r écupér és par les
fournisseurs contre accusé de réception ;
- comptabilisation : faite par le service comptable ;
-------> Séparation des tâches satisfaisante.
N.B.: l agent compt able init iant le r èglement n est pas celui qui le
comptabilise.

Comment s' assur e-t -on que l' accès au syst ème de t r ésor er ie est S
strictement limité au personnel autorisé?
- Seul le ser vice compt able peut accéder au syst ème de t r ésor er ie et
travailler dessus.

Comment sont approuvés les ordres de transfert de fonds? Au


- Les or dr es de t r ansf er t sont f ait sur la base d une pr oposit ion de
dépense approuvée par le Directeur Financier.

Comment les or dr es de t r ansf er t de f onds sont -ils t r ansmis aux Au


personnes ou aux systèmes chargés de les mettre en oeuvre?
- Les chèques et ef f et s sont r écupér és par les f our nisseur s cont r e
accusé de réception ;
- Les or dr es de vir ement sont t r ansmis à la banque par le cour sier cont r e
accusé de réception;

Comment évit e-t -on les doublons (émission des or dr es de t r ansf er t , Au

Audit de la 3
émission des règlements)?
- Les f act ur es r églées compor t ent la ment ion « r églée + r éf ér ence du
paiement ».
Comment les seuils sont -ils f ixés et mis à j our et comment s' assur e-t -on Au
qu'ils sont respectés?
- Les seuils sont f ixés par le ser vice commer cial, en f onct ion du chif f r e
d af f air e, de la solvabilit é des client s ;
- Toutefois, la société ne dispose pas de système de verrouillage.

c - Gestion des Données Permanentes :


Tableau 4 : Questionnaire portant sur l exactitude des donnés permanentes

Questions/Réponses Objectif
Comment s' assure-t -on de l' exact it ude et de l' exhaust ivit é des Eh, Ea
changements apportés aux données permanentes?
- Edit ion de chaque mois d une sit uat ion de la f act ur at ion cont r ôlée
par la direction générale et financière. (contrôle des échéances et des
prix).
Comment s' assur e-t -on que seules les per sonnes habilit ées peuvent S
modif ier des données per manent es et qu' il exist e une bonne sépar at ion
des t âches? (par exemple, ent r e ceux qui init ient les opér at ions,
transfèrent les fonds, et comptabilisent les opérations)

- Les modif icat ions des données per manent es sont init iées par le ser vice
commercial ;
- Tout e modif icat ion maj eur e doit êt r e au pr éalable appr ouvée par la
Direction Générale ;
- Les modif icat ions sont pr at iquées par le ser vice audit sur la base d une
communication écrite.

Comment les changement s appor t és aux données per manent es concer nant Au
les t ier s (par exemple : limit es de mont ant s, t ype d' opér at ion ou
d'instrument financier autorisé) sont-ils approuvés?

- Les modifications sont rares, toutefois, il est à noter que le système des
plaf onnement s n est pas ver r ouillé.
Comment les changement s appor t és aux données per manent es concer nant Au

Audit de la 3
les t r ansact ions (par exemple : limit es de mont ant s aut or isés pour une
transaction donnée) sont-ils approuvés ?

N/A, changements rares.

V - I dentification et test descontrôlesd application:

A par t ir des inf or mat ions r ecueillies lor s de la phase de descr ipt ion des f lux de
t r ésor er ie, nous avons dét ect é les cont r ôles d applicat ion ef f ect ués par le
per sonnel int er venant dans les diver ses pr océdur es de t r ésor er ie, af in d évit er
les erreurs, anomalies ou fraudes éventuelles.

Les cont r ôles d applicat ion r et enus sont uniquement les cont r ôles clés qui,
combinés aux contrôles de pilotage clés, permettent d'atteindre les objectifs de
contrôle interne suivants :

Exhaustivité de la saisie (Eh) ;


Exactitude de la saisie (Ea) ;
Autorisation (Au) ;
Sécurité d'accès aux actifs et aux enregistrements (S).

Les cont r ôles d applicat ion, per met t ant d at t eindr e les obj ect if s de cont r ôle
interne, retenus sont les suivants :

Audit de la 3
S'assurer que toutes les transactions de trésorerie de la société sont enregistrées :

Tableau 5 : Test de contrôle 1

Tests de contrôle Exceptions Oui/ Non


Avant d' ét ablir les chèques, le r esponsable vér if ie que t out es les Non
f act ur es r eçues des f our nisseur s ont ét é ' r evues et appr ouvées' par
les responsables des services ayant passé des commandes.

Oui
Vér if ier qu' elles cor r espondent bien à des mar chandises r eçues et Non
comptabilisées.

Oui
Vérifier qu'elles sont comptabilisées et numérotées. Non

Oui
Vér if ier que les r appr ochement s bancair es sont f ait s pér iodiquement au Oui
moins une fois par mois. Qu'ils sont signés et approuvés.

Les ERB ne sont pas signés par la per sonne les ayant ét ablis et ne sont
pas appr ouvés par son r esponsable hiér ar chique. L' examen du chr ono des
ERB par mois nous a permis de constater que les ERB du CDM ne sont pas
établis.
Vér if ier qu' au moment du paiement , ce der nier est j ust if ié par la pièce Non
compt able ét ablie et par la copie du chèque ou de l' or dr e de t r ansf er t
servant de moyen de paiement.

Oui

S'assurer que toutes l es transactions de trésorerie correspondent à des transactions


réelles

Tableau 6 : Test de contrôle 2

Audit de la 3
Tests de contrôles Exceptions Oui/Non
Non
Quelles sont les mesur es per met t ant de pr évenir ou de dét ect er les
enr egist r ement s ef f ect ués dans un mauvais compt e de t ier s (par exemple, r
evue par une personne indépendante, confirmation externe, etc...)?
L' analyse de compt es s' ef f ect ue une f ois par mois au moins. Le syst ème per
met d'effectuer un lettrage des comptes et les suspens sont détectés et
analyser. Ex: Fournisseurs Ef f et s à payer: Les ef f et s à payer compt abilisés
sont présent és sur la BG en f onct ion de leurs échéances. La sociét é règle
généralement ses fournisseurs par des effets à 90j ou à 120j. IL se trouve alors
que les soldes des sous compt es des ef f et s à payer des mois de j uin, j uillet ,
août... au 31/12/2006 sont nuls.
Non
Comment s' assur e- t -on que seuls les ut ilisat eur s aut or isés peuvent saisir des
t r ansact ions sur les compt es de t ier s et qu' il exist e une bonne sépar at ion des
tâches?

I l exist e une sépar at ion des t âches ent r e les encaissement s ef f ect ués et
leur constatation dans les comptes de trésorerie de la société. En effet, la
personne r esponsable des encaissement s pr ocède lor s d' un encaissement au
débit du compt e chèque à l' encaissement et cr édit e le compt e Client s. A pr
ès avoir effectué une r emise à la banque le compt e de t r ésor er ie banque est
débit é par le crédit du compt e chèque à encaisser. Cet t e opérat ion est compt abilisée
par
la personne responsable de la trésorerie.
Non
Existe-il une liste des personnes habilitées à engager la société?
Les t ier s ont - ils connaissance de cet t e list e et des seuils f ixés pour chaque
personne?

La per sonne habilit ée à engager la sociét é est le DG. Nous avons examiné
quelques chèques et or dr es de t r ansf er t et avons r emar qué qu ils sont appr ouvés
par le DG.
Oui
Quelles diligences sont mises en uvr e pour évaluer un t ier s avant de l' inscr ir e
sur la list e des t ier s aut or isés à t r ait er avec la sociét é et de f ixer les limit es
d'engagement le concernant ?

La sociét é n' a pas mis en place une pr océdur e per met t ant d' appr écier les at
out s et les performances de ses tiers

S'assurer que toutes l es transactions de trésorerie sont enregistrées dans l a bonne


période et correctement évaluées

Tableau 7 : Test de contrôle 3

Audit de la 3
Tests de contrôles Exceptions
Oui/Non
Non
Comment s' assur e- t -on que les dét ails de t r ansact ions clés sont exact s? Considér
er les exemples suivant s: I ndépendance de la vér if icat ion des données, compar aison
des données avec les or iginaux de t r ansact ion ou avec des conf ir mat ions ext er nes,
r approchements bancaires quotidiens.

Les pièces des opér at ions bancair es r eçues sont vér if iées par le chef compt able.
Celles ci sont point ées avec les mont ant s f igur ant sur le j our nal banque. En cas
d' absence des pièces bancair es. le r appr ochement s' ef f ect ue sur la base du r elevé
bancaire. Les pièces manquantes sont réclamées à la banque.
Oui
Comment s' assur e- t -on que les enr egist r ement s des soldes, des pr oduit s et
des char ges génér és par les t r ansact ions sont r égulièr ement r appr ochés des
enregistrements comptables?

Les ERB sont ét ablis mensuellement . les pièces manquant es sont passées sur la base
du r elevé bancair e. Cependant nous avons relevé que la sociét é n' ét ablit pas ERB
de son compte à la banque CDM
Non
Comment sont approuvées les demandes de transfert de fonds?
Les demandes de t r ansf er t de f onds pour r èglement des f our nisseur s ét r
anger s sont exprimées par la direction des achats et logistique. Avant d'établir la
lettre de t r ansf er t de f onds, le chef compt able vér if ie les t er mes de la
demande et les condit ions de paiement . Ensuit e, une demande d' ouver t ur e d' un
Cr édoc est ét abli. elle est visé par le chef comptable et approuvée par le DF. En
parallèle une copie est envoyée à la logist ique pour accor d. La demande d' ouver t
ur e du Cr édoc est présentée enfin pour signature.

A la réception du SWIFT de la demande d'ouverture d'un Crédoc de chez la banque,


Le chef compt able cont r ôle les t er mes por t és sur le SWI FT avec la demande puis
envoie une copie du SWI FT au dépar t ement des Achat s et Logist ique pour t out e
remarque éventuelle.

A la date de paiement
La comptabilité reçoit le dossier d'import du département de la logistique (facture,
BC et BR, facture des transport, Fret, frais accessoires, DUM, quittances...). Celui-
ci int r oduit l' achat du bien en st ock. Le chef compt able pr ocède à un cont r ôle
des pièces et des mont ant s int r oduit s en st ock par la dir ect ion des Achat s et
logistique. L'ordre de virement est ensuite établi. Il doit être signé et approuvé.

Les r èglement s sont ef f ect ués génér alement par des ef f et s, les chèques sont
r éser vés au r èglement des pr est at ions de ser vice, des avances sur salair es, des
factures échues pour lesquelles la société n'a pas accepté de traite.

Avant que le chèque soit signé, le mont ant est compt abilisé sur le syst ème. Le chef
compt able point e le mont ant sur le chèque avec la pièce j ust if icat ive et la
comptabilisation effectuée puis présente le chèque pour signature

Non
Quelles pr océdur es per met t ent d' assur er une r éconciliat ion quot idienne ent r e le
solde des compt es de t r ésor er ie dans la balance génér ale et les posit ions de

Audit de la 3
trésorerie indiquées par les organismes financiers?
Un ext r ait de compt e est communiqué quot idiennement par les quat r e banque de la
sociét é. Les soldes chez les banques sont r appr ochés aux posit ions de t résorerie. Le
chef compt able ét ablit chaque j our la posit ion de la sociét é chez les banques appelée
"Sit uat ion f inancièr e" et dét aille les encour s bancair es par signat ur e ( Accréditifs,
Oui
OC...) et par décaissement (découvert de caisse, Escompte...).

L'examen de la sit uat ion des compt es bancaires nous a permis de const at er
que la sociét é est en dépassement par rapport aux limit es aut orisées par les
banques.

Oui
Comment s' assur e- t - on que les opér at ions de t r ésor er ie sont compt abilisées
immédiatement?
Les opérations de trésorerie ne sont comptabilisées qu'à la réception des pièces
bancaires. En cas d' absence de pièce bancaire, le compt able se base sur le
relevé reçu de la banque.
Non
Comment s' assur e- t - on de la cor r ect e af f ect at ion des mouvement s dans
les comptes et dans la balance?
L' analyse des compt es s' ef f ect ue à la f in de chaque mois. Une opér at ion de
lettrage est effectuée. Les montants non lettrés sont documentés
Non
Comment s' assur e- t -on que l' accès au syst ème de t r ésor er ie est st r ict ement
limit é au personnel autorisé?

la signat ur e des chèques est limit ée aux per sonnes habilit és. Tout e opér at ion de
trésorerie doit être approuvée par les responsables hiérarchiques
Double signature: DG ou conjointement DF et DC.

S'assurer que l es transactions de trésorerie sont correctement imputées, total isées et


centralisées.

1. La compt abilisat ion des r èglement s ne peut êt r e ef f ect uée que par
l' int r oduct ion du numér o de f act ur e, pr écédemment compt abilisée dans le
compt e client . D' où impossibilit é d' ef f ect uer une double compt abilisat ion de
règlement.

Re-per f or mance du t est en essayant de saisir un numér o inexist ant et un aut r e


déjà réglé.

2. Tous les r èglement s en espèces sont cent r alisés par le chef caissier qui les
ver se à la banque, Mr . ALEXIS cont r ôle les avis de ver sement à la banque
avec les le journal quotidien des ventes.

Audit de la 4
Nous avons r ef ait le cont r ôle de Mr . ALEXIS en pr élevant des j our nées au
hasar d et t out au long de l' exer cice. Pour ces j our nées point er le solde de la
j our née des vent es en espèces avec le ver sement à la banque. S' assur er
aussi de la matérialisation du contrôle effectué par Mr . ALEXIS.

3. Cont r ôle de l' imput at ion des r èglement s ef f ect ués par les agences
st r uct ur ées et de l' exhaust ivit é de compt abilisat ion des encaissements
reçus.

Pr endr e pour chaque agence les j our naux de l' exer cice et vér if ié que les
imput at ions sont vér if iés (mat ér ialisat ion du cont r ôle). Recont r ôler les
imputations pour quelques-uns.

4. Cont r ôle de l' exhaust ivit é des encaissement s r eçus par les agences non
st r uct ur ées par le r appr ochement des bor der eaux de r emise à la banque
avec les relevés bancaires

- Vér if ier sur quelques bor der eaux de r emise bancair es des agences non
structurées que le rapprochement avec les relevés bancaires est matérialisé.
- Refaire le rapprochement pour s'assurer qu'il est bon.

5. Les dépenses de caisse doivent êt r e visées par le r esponsable su ser vice


demandeur . A la fin du mois le journal de caisse est vérifié par Mr . ALEXIS.

- S' assur er que t out es les dépenses de caisse sont aut or isées et qu' elles sont
bien comptabilisées.
- S'assurer que les journaux de caisse sont contrôlés par Mr . ALEXIS.

6. Aut or isat ion des r èglement s de f act ur es par l' opposit ion du bon à payer
et le contrôle de la conformité légale de la facture par tous les directeurs.

Vérifier sur quelques factures d'achat que:


- le r èglement est aut or isé par la signat ur e de la dir ect ion génér ale, de la
dir ect ion concer née par la pr est at ion, apr ès visa ALEXIS DF et celui qui ét ablit
le mode de règlement
- le r èglement est mat ér ialisé par le cachet "PAYE" en pr écisant le mode de
règlement.

Audit de la 4
V Apport de la mission

Comme dans t out es les missions auxquelles j ai eu la chance d assist er


chez Pr ice, cet t e mission ma aussi appor t é beaucoup de connaissances. En ef f
et , lor s de chaque int er vent ion j e gagnais plus en pr at ique et j opér ais dans diver
s domaines. Et comme chaque mission appor t e à un audit eur , l audit eur de son côt
é lui of f r e son savoir f air e et sa maît r ise du mét ier . Ainsi, nous avons essayé de
mettre au point quelques recommandations stratégiques pour la bonne marche de
l ent r epr ise.

a - Points faibles, risques y afférents et recommandations (Lettre de Contrôle


Interne )

Les f aiblesses de cont r ôle int er ne sont génér alement communiquées au


client au niveau d un r appor t appelé LCI « Let t r e de Cont r ôle I nt er ne ».
Tout ef ois, ce r appor t ne peut pr ét endr e r elever t out es les anomalies et
f aiblesses du cont r ôle int er ne qu une ét ude spécif ique et plus poussée pour r ait
faire ressortir.
Concer nant le cycle de la t r ésor er ie, not r e ét ude et évaluat ion ont f ait r essor
t ir les sit uat ions pour lesquelles nous avons f or mulé les comment air es et
recommandations suivants.

Tableau 8 : Faiblesses du contrôle interne de la trésorerie

Réf. Faiblesses Priorité


1 Absence de signature des états de rapprochement bancaire 1

2 Absence de contrôle des procédures de recouvrement des créances 1

3 Absence de protection des accès aux applications du circuit achats 1

4 I nexist ence d un hist or ique des balances âgées 1

5 Absence d enr egist r ement des r ecouvr ement s à leur réception 1

6 Manque de suivi des effets remis aux clients pour acceptation 2

7 Le r èglement des not es de f r ais n est pas mat ér ialisé par une ment ion "PAYE" 1
sur la note de frais

Légende :

1. Risque élevé Recommandation à mettre en place à court terme


2. Risque modéré Recommandation à mettre en place à moyen terne
3. Risque faible Recommandation concernant principalement l'efficacité des opérations

Audit de la 4
1. Absence de signature des états de rapprochement bancaire

Constat
Les ét at s de r appr ochement mensuels ne sont pas signés par un r esponsable à
l' exclusion de ceux du mois de décembr e qui sont signés par le Dir ect eur
Financier.

Risque
Les t r avaux au 31/12/ 2006 ont ét é f ait s sur des ét at s de r appr ochement non
signés, ce qui ne prouve pas que ces états ont été contrôlés par un responsable.

Recommandation
Tous les ét at s de r appr ochement mensuels devr aient êt r e signés par un
responsable.

2. Absence de contrôle des procédures de recouvrement des créances

Constat
Les r epr ésent ant s commer ciaux qui se déplacent chez les client s pour le
r ecouvr ement des cr éances ne sont soumis à aucun cont r ôle syst émat ique pour
s'assurer que les fonds collectés réellement sont encaissées par la société.

Risque
Cer t ains r epr ésent ant s peuvent gar der les r èglement s et donc la sociét é va
maint enir des cr éances qui sont r éellement r ecouvr ées mais compt ablement en
instance.

Recommandation
Fair e la cir cular isat ion des client s r égulièr ement , pr incipalement les client s qui
payent en espèces, pour s'assurer du montant des soldes comptables.

3. Absence de protection des accès aux applications du circuit - achats

Constat
L' applicat ion compt able n' est pas pr ot égée par un mot de passe mais seulement
un code accessible, il suf f it d' int r oduir e le mot COMPTA pour avoir accès à la
comptabilité.
Risque
Tout e per sonne connaissant ce mot de passe peut f acilement s' int r oduir e au
système et modifier par exemple le montant d'une créance.

Recommandation
Renf or cer la pr ot ect ion de l' applicat ion compt able par un mot de passe ou bien
renouveler régulièrement le code d'accès.

Audit de la 4
4. I nexist ence d un hist orique des balances âgées

Constat
Le ser vice compt able se base pour le cont r ôle des r èglement s des cr éances sur
la balance âgées. A la r écept ion des r èglement s, le mont ant cor r espondant à la
balance âgée ser a bar r é manuellement . La compt abilisat ion du r èglement va
écr aser les données de l' ancienne balance ce qui ne per met d' avoir un hist or ique
des données.

Risque
L' inexist ence de l' hist or ique des balances âgées ne per met pas de suivr e
l' apur ement des cr éances et d' avoir les données des r èglement s dét aillés par
client s. De même, il y a un r isque d' omission du f ait que la mise à j our de la
balance se fait manuellement.

Recommandation
Le système doit être renforcé pour pouvoir à tout moment avoir les informations
détaillés sur chaque client et donc la ventilations de ces créances par échéance.

5. Absence d enregist rement des recouvrement s à leur récept ion

Constat
Les r èglement s des cr éances ne sont pas inscr it s au f ur et à mesur e de leur
encaissement dans un cour r ier ar r ivé. Les r èglement s pr oviennent soit par
cour r ier , dans ce cas ils sont t r ansmis à la dir ect ion génér ale, soit par les
r epr ésent ant s dans ce cas ils sont r emis dir ect ement soit à M. ALEXIS soit au
chef caissier. De même les remises à la banque ne sont pas contrôlées à la sortie.

Risque
Cer t ains r èglement s r eçus r isquent de ne pas êt r e r emis à l' encaissement :
risque de non-exhaustivité des transmissions et de remise des règlements.

Recommandation
Enr egist r er t ous les encaissement s dans un cour r ier ar r ivé pour cont r ôler les
envois des remises à la banque avec les encaissements reçus.

6. Manque de suivi des effets remis aux clients pour acceptation

Constat
Les ef f et s émis par la sociét é sont envoyés par les r epr ésent ant s aux client s
pour la signat ur e. Le client mis du t emps pour envoyer l' ef f et signé, au niveau

Audit de la 4
compt able aucune écr it ur e n' est passée t ant que l' ef f et n' est pas r et our né
signé.

Risque
Risque de non-accept at ion du client de l' ef f et et donc un r et ar d de
recouvrement.
Risque d omission d écr it ur e compt able.

Recommandation
Prévoir une procédure de contrôle des délais d'envoi des effets pour acceptation
avec les conditions négociées avec chaque client.

7. Le règlement des not es de f rais n est pas mat érialisé par une ment ion
"PAYE" sur les notes de frais

Constat
Le chef caissier r embour se les not e de f r ais sur aut or isat ion du dir ect eur
commer cial, mais ne r emet aucun r eçu au r epr ésent ant ni vise la not e de f r ais
comme quoi la note de frais est réglée.

Risque
Le risque du double remboursement

Recommandation
Le chef caissier doit por t er la ment ion "PAYE" sur la not e de f r ais pour
matérialiser le remboursement des frais de déplacements.

b - Niveau de risque et programme de travail :

Au niveau de la phase planif icat ion de cet t e mission, des décisions pr éliminair
es ont été prises quant au niveau de risque (niveau retenu : moyen) et au
programme de travail du cycle de la trésorerie.

Sur la base des r ésult at s des t est s ef f ect ués sur les cont r ôles de pilot age, et
les cont r ôles d' applicat ion nous allons pouvoir inf ir mer ou conf ir mer le niveau de
r isque r et enu à la phase de planif icat ion et indiquer son incidence sur le
programme de travail final.

Ainsi, nous pouvons conf ir mer les décisions pr éliminair es et accor der un niveau
de risque moyen au contrôle interne pour le cycle de la trésorerie.

Audit de la 4
Cet t e ét ape s avér er a d une ut ilit é maj eur e lor s de l audit des compt es. Ainsi, le
pr ogr amme de t r avail f inal r et enu pour la validat ion des compt es de t r ésorerie
est le suivant :

Programme de travail :
Etablir la feuille maîtresse ;
Effectuer une revue analytique détaillée ; Circulariser les comptes bancaires ;
Examiner les réponses aux lettres de circularisation ;
Mettre enuvre des procédures alternatives pour les comptes sans réponses ;
Tester les états de rapprochement bancaire ;
Vérifier la présentation des comptes bancaires et comptes rattachés dans les états financiers ;
Valider les comptes de caisses ;
Valider les comptes de trésorerie Passif ;
Tester la conversion des comptes bancaires en devises ;
Tester l exhaustivité des charges liées aux comptes de trésorerie.

Audit de la 4
Briefing des recommandations résul tantes de l éval uation du dispositif du
contrôle interne :

o Tous les ét at s de r appr ochement mensuels devr aient êt r e signés par un


responsable.

o Fair e la cir cular isat ion des client s r égulièr ement , pr incipalement les
client s qui payent en espèces, pour s' assur er du mont ant des soldes
comptables.

o Renf or cer la pr ot ect ion de l' applicat ion compt able par un mot de passe ou
bien renouveler régulièrement le code d'accès.

o Le syst ème doit êt r e r enf or cé pour pouvoir à t out moment avoir les
inf or mat ions dét aillées sur chaque client et donc la vent ilat ion de ces
créances par échéance.

o Enr egist r er t ous les encaissement s dans un cour r ier ar r ivé pour cont r
ôler les envois des remises à la banque avec les encaissements reçus.

o Pr évoir une pr océdur e de cont r ôle des délais d' envoi des ef f et s pour
acceptation avec les conditions négociées avec chaque client.

o Le chef caissier doit por t er la ment ion "PAYE" sur la not e de f r ais pour
matérialiser le remboursement des frais de déplacements.

Audit de la 4
Synthèse de la première partie :

Audit de la 4
Partie II : Audit des comptes trésorerie et revue analytique

Apr ès avoir appr écié le disposit if du cont r ôle int er ne, l audit eur devr a se
pencher sur l examen des compt es en s appuyant sur les conclusions t ir ées de son
appr éciat ion. En ef f et , l obj ect if pour suivi par l audit eur en appr éciant le
cont r ôle int er ne est de dét er miner dans quelle mesur e il pour r a s appuyer sur ce
cont r ôle pour déf inir la nat ur e, l ét endue et le calendr ier de ses t r avaux.

Nous allons donc commencer dans une pr emièr e ét ape par une r evue
analytique dét aillée de la t r ésor er ie qui met t r a en évidence cer t aines car
ences à pr endr e en considér at ion dans le pr ogr amme de validat ion des compt
es. Apr ès le dér oulement des dif f ér ent es ét apes de validat ion des compt
es selon un pr ogr amme de t r avail adapt é aux r isques pr ésent és par le cycle t
r ésor er ie de la sociét é, nous allons pr océder à une synt hèse de l ensemble des
pr oblèmes dégagés lor s de nos t r avaux d examen des compt es et ceci en appr
éciant d une par t leur s r isques et en élabor ant d aut r e par t des r ecommandat
ions dest inées à f air e f ace à l ensemble de ces pr oblèmes.

Chapitre I : Elaboration de la revue analytique

I. Niveau de risque et programme de travail :

Le cont r ôle des compt es de t r ésor er ie s appuie sur les conclusions t ir ées
au niveau de l appr éciat ion du cont r ôle int er ne du cycle de la t r ésor er ie. Les
travaux de cette appréciation se terminent par une conclusion quant au niveau de
r isque accor dé à ce cycle et par l élabor at ion d un pr ogr amme de t r avail qui ser a
la base de la validation des comptes.

Lor s de la phase d évaluat ion du disposit if du cont r ôle int er ne de cet t e


mission, des décisions ont été prises quant au niveau de risque et au programme
de travail relatifs au cycle de la trésorerie.

Sur la base des r ésult at s des t est s ef f ect ués sur les cont r ôles de pilot age, et
les cont r ôles d' applicat ion le niveau de r isque r et enu pour le cycle de t r ésor
er ie est un niveau moyen.

Le pr ogr amme de t r avail f inal r et enu pour la validat ion des compt es de
trésorerie figure dans la page 42.

Audit de la 4
II. Revue analytique de la trésorerie :

Avant de pr océder à la r evue analyt ique pr opr ement dit e, il convient de r


ecenser et présenter tous les comptes relatifs à la trésorerie dans un même
tableau.

a) Etablissement de la feuille maîtresse :

Avant de pr océder à la validat ion des compt es, on pr ocède en pr emier lieu à
l ét ablissement de la f euille maît r esse, appelée également lead schedule, qui est
un t ableau qui r egr oupe t ous les compt es de la balance génér ale r elat if s à une
sect ion donnée, et cont ient les soldes des compt es au 31.12.N avec leur s
compar at if s au 31.12.N-1. Ce t ableau r écapit ulat if per met de dét ect er
r apidement les soldes les plus impor t ant s ainsi que les var iat ions les plus
significatives.

Au 31.12.N, la f euille maît r esse de la sect ion t r ésor er ie de la sociét é « X » se


présente comme suit :

Audit de la 5
Tableau 9 : Feuille maîtresse de la section trésorerie

Client : X
Cloture : 31/12/N

Feuille Maîtresse Trésorerie

Num Compte Libelle 31/12/N 31/12/N- 1 Var Var %


en KDH A B

5111 Chèques à encaisser ou à l'encaissement 0 188 -188 -100,00%


5113 Effets à encaisser ou à l'encaissement 0 22 -22 -100,00%
5115 Virements de fonds 0 60 -60 -100,00%

TOTAL 511 - Chèques et Valeurs à encaisser 0 270 -270 -100,00%

5141010000 Comptes courants AWB -43 027 -40 011 -3016 7,54%
5141010300 Comptes courants AWB/B.B 0 0 0 -
5141010400 Comptes courants AWB/MABO 0 0 0 -
5141010500 Comptes courants AWB/CHAF 0 0 0 -
5141020000 Comptes courants SGMB -256 -15 062 14806 -98,30%
5141020300 Comptes courants SGMB/B -2 -1 -1 100,00%
5141020400 Comptes courants SGMB/MA 0 0 0 -
5141020500 Comptes courants SGMB/CH -3 -1 -2 200,00%
5141023000 SGMB douteux -16 137 0 -16137 -
5141030000 Comptes courants BMCI 218 -437 655 -149,89%
5141040000 B.P (EX. S.M.D.C) -7 617 -4 926 -2691 54,63%
5141050000 Comptes courants BP 105 282 -177 -62,77%
5141060000 Comptes courants BMCE -26 1 -27 -2700,00%
5141060500 Comptes courants BMCE/CH 0 0 0 -
5141060510 BMCE CHAFIL contentieux 0 -600 600 -100,00%
5141080000 Comptes courants Arab Bank 0 -7 7 -100,00%
5141100000 BCM Paris 0 204 -204 -100,00%
5141910000 CC PEX AWB 41 1 40 4000,00%
5141920000 CC PEX SGMB 0 53 -53 -100,00%
5141990000 Maroc Factoring 8 0 8 -

TOTAL 514 - Banque, TG et CP débiteurs -66 696 -60 504 -6192 10,23%

5161010000 Caisse 393 393 0 0,00%

TOTAL 516 - Caisse, Régies d'avances et Accréditifs 393 393 0 0,00%


TOTAL 51 - Trésorerie Actif -66 303 -59 841 -6462 10,80%

5520010000 Escompte Maroc AWB -3703 -3829 126 -3,29%


5520020000 Escompte Maroc SGMB 0 -494 494 -100,00%
5520040000 Escompte Maroc SMDC -6445 -5328 -1117 20,96%
5520099999 Escompte Factoring -423 0 -423 -

TOTAL 522 - Crédit d'escompte -10571 -9651 -920 9,53%

5530010000 ACNNEES AWB -4493 -6960 2467 -35,45%


5530040000 ACNNEES SMDC -5036 -4152 -884 21,29%
5530170000 Refinancement import AWB -6552 -13401 6849 -51,11%
5530190000 Refinancement import SMDC -5470 -2621 -2849 108,70%

TOTAL 553 - Crédit de trésorerie -21551 -27134 5583 -20,58%

5543000000 Arrières CMT BMCI 0 -1983 1983 -100,00%

TOTAL 554 - Banques (Soldes Créditeurs) 0 -1983 1983 -100,00%


TOTAL 55 - Trésorerie Passif -32122 -38768 6646 -17,14%

A : Ok BG au 31/12/N
B : Ok BG au 31/12/N-
1
Audit de la 5
Une f ois la f euille maît r esse de la sect ion t r ésor er ie ét ablie, nous avons pr
océdé aux vérifications suivantes :

Vérifier son exactitude arithmétique ;


Vér if ier que les soldes de l' exer cice cor r espondent à ceux de la balance
génér ale et , que les compar at if s cor r espondent à ceux audit és l' année
précédente ;
Revoir le t ableau des mouvement s pour dét ect er les omissions évent uelles
et les éléments inhabituels ;
Vér if ier que les ouver t ur es et f er met ur es des compt es bancair es qui
ont eu lieu pendant l'exercice ont été approuvées par la direction
générale ; Passer en r evue les compt es bancair es et les caisses au nom
de la sociét é afin de s'assurer qu'ils ne sont pas la propriété de tiers.

Nous n avons pas r elevé d anomalies pour l ensemble des vér if icat ions de la f euille
maîtresse.

b) Analyse de la variation de la trésorerie :

Et ant donné que la t r ésor er ie n est qu une r ésult ant e des emplois et des
r essour ces des cycles d exploit at ion et d invest issement , sa var iat ion peut êt r e
expliquée à t r aver s une analyse du Fonds de Roulement et du Besoin en Fonds de
Roulement.

Les données r elat ives à l exer cice N, peuvent êt r e r ésumées comme suit :

Montant en KDH
Libellé 31/12/N 31/12/N-1 Emploi Ressource

FINANCEMENT PERMANENT 257 929 285 963 28 034


ACTIF IMMOBILISE 266 213 285 790 19 577

FONDS DE ROULEMENT -8 284 173 8 457

ACTIF CIRCULANT 146 120 140 767 5 353


PASSIF CIRCULANT 55 978 41 985 13 993

BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT 90 142 98 782 8 640

TRESORERIE NETTE (98 427) (98 610) 183

Source : PriceWaterhouse

Audit de la 5
Le Fonds de Roulement ainsi que le besoin en f onds de r oulement ont connu une
baisse de plus de KDH 8000. Ainsi, le fonds de roulement est passé d un f onds de
r oulement posit if de KDH 173 en 2003 à un f onds de r oulement négat if de KDH
8284 en 2004, le Besoin en Fonds de Roulement est resté quant à lui positif tout
en enr egist r ant un baisse de KDH 8640, ce qui a per mis d amélior er r elativement
la sit uat ion net t e de la t r ésor er ie puisque t out en r est ant négat ive, celle-ci a
enregistré une hausse de KDH 183.

La baisse du Fonds de Roulement de KDH 8457 s explique pr incipalement par :

La const at at ion du r ésult at net déf icit air e de l exer cice pour un
montant de KDH 23 683 ;
La baisse des det t es de f inancement de KDH 4 351 suit e au
r embour sement des échéances de l empr unt cont r act é aupr ès de la
BCM pour un montant de KDH 2 796 et d un empr unt aupr ès de la BP
pour KDH 1 555 ;
L augment at ion des invest issement s net s d amor t issement d un
montant de KDH 28 841 ;
La cession du mat ér iel et out illage et du mat ér iel de t r anspor t d
une valeur net t e d amor t issement de KDH 7 350.

La baisse du Besoin en Fonds de Roulement pour un mont ant de KDH 8640


s explique essent iellement par :

L augment at ion des st ocks des mat ièr es pr emièr es pour un mont ant
de KDH 2178 et le st ock des pr oduit s f inis d un mont ant de KDH
1129 ;
L augment at ion des cr éances client s pour un mont ant de KDH
4 739 ;
La baisse des créances enver s l ét at d un mont ant de KDH 4 766 ;
L augment at ion des det t es const at ées enver s les associés pour un
montant de KDH 15 992 ;
La diminut ion des det t es f our nisseur s en liaison avec la baisse des
achat s d un mont ant de KDH 1 126.

Nous pouvons const at er d or es et déj à que la sociét é souf f r e de gr andes


dif f icult és de t r ésor er ie. En ef f et , malgr é la légèr e hausse qu a connue
sa t r ésor er ie, cet t e der nièr e r est e négat ive. Par conséquent , nous nous pr
oposons d analyser dans ce qui suit les or igines de ces carences.

Audit de la 5
Analyse de la solvabilité :

Une ent r epr ise est dit e solvable lor sque les r essour ces dégagées par ses
opér at ions cour ant es lui f our nissent les disponibilit és suf f isant es pour f air e
face à ses échéances à court terme.

La solvabilit é d une société peut être approchée par une série de ratios dont :

Ratio de solvabilité générale = Actif circulant net / det t es à moins d un an (y


compris les concours bancaires)

= 146 120 310/ 155 168 652


= 94%

Ainsi, on peut ainsi conclur e que la sociét é n a pas la capacit é de f air e f ace à ses
det t es à moins d un an au moyen de ses cr éances d act if cir culant dans une
hypothèse de liquidation.
Les deux t er mes de ce r at io déf inissent le f onds de r oulement . Or , la
solvabilit é ne peut être appréciée à partir du seul fonds de roulement.

D où le r ecour s à d aut r es r at ios plus adapt és comme le r at io de solvabilit é


r éduit e qui exclut des élément s peu liquides comme les st ocks pour , ainsi, se
limiter aux créances et disponibilités.

Rat io de solvabilit é réduit e = Cr éances à moins d un an et disponibilit és /


det t es à moins
d un an et
concours
bancaires

= 89 775 813/ 155 168 652


= 58%

On peut désor mais const at er qu en excluant les st ocks, la sociét é est en


vér it able dif f icult é puisqu elle n ar r iver a pas à f air e f ace à ses det t es à moins
d un an gr âce à ses cr éances à cour t t er me et ses disponibilit és car ces
dernières sont à peine la moitié des dettes à court terme.

La solvabilit é immédiat e de la sociét é est d aut ant plus cat ast r ophique, en ef f
et , en r ecour ant au r at io de solvabilit é immédiat e qui t r aduit l apt it ude de la
sociét é à faire face immédiatement à ses dettes circulantes :
Audit de la 5
Rat io de solvabilit é ou liquidit é immédiat e = Disponibilit és / Det t es à moins
d un an et concours
bancaires

= 764 203/ 155 168 652


= 0,49%

On const at e ainsi que la sociét é « X » souf f r e de sér ieuses dif f icult és de


t r ésor er ie puisque ses disponibilit és ne lui per met t ent de f air e f ace qu à 0,49%
de ses dettes à court terme, ce qui est très dérisoire.

Analyse de la capacit é d endet t ement et de l aut onomie f inancière :

Le f inancement per manent de la sociét é est const it ué à haut eur de 80% en


capit aux pr opr es et de 20% en det t es de f inancement ce qui n est pas sans
incidence sur sa capacit é d endet t ement.

Ainsi, le r at io d aut onomie f inancièr e qui doit êt r e au maximum égal à 1 se t r


ouve dans notre cas égal à :

Autonomie financière = Dettes de financement/Capitaux propres = 25%

La sociét é « X » bénéf icie d une capacit é d endet t ement pot ent ielle, car elle n a
épuisé que 25% de cet t e capacit é. Cet t e capacit é t héor ique d endet t ement
peut être exprimée par la relation suivante :

Capacit é t héor ique d endet t ement = Capit aux pr opr es Det t es de


financement = KDH 153 692 (équivalent à 60% du financement permanent).

En subst ance, la sociét é « X » souf f r e de lour des dif f icult és en t r ésor er


ie, t out ef ois, elle bénéf icie d une capacit é d endet t ement pot ent ielle, on pour r
ait donc se poser la quest ion de savoir si sa st r uct ur e de f inancement act uelle lui
est bénéf ique ou pas ? Aut r ement dit , il s agit de savoir si la sociét é peut encor e
bénéf icier d un ef f et de levier en s endet t ant davant age.

Analyse de la rentabilité financière (effet de levier) :

La sociét é « X » r ecour s pour son f inancement à ses pr opr es r essour ces ce qui
influence de façon négative sa rentabilité financière.

Audit de la 5
Le t ableau suivant per met de met t r e en évidence l ef f et de levier :

Montants en KDH
Financement par capit aux Structure de
propres seulement financement actuelle
Capitaux propres 257 928 205 810
Dettes de financement 0 52 118
Actif économique 1
257 928 257 928
Excédent Br ut d Exploit at ion 12 503 12 503
Char ges d int ér êt 0 11 717
Résultat imposable -11 400 -23 116
Résultat net (-11 400) - 567 = (-11 967) (-23 116) - 567 = (-23 683)
Rentabilité financière (-11 967)/257 928 = (- 4,64%) (-23 683)/ 205 810= (- 11,51%)

I l appar aît donc que malgr é la capacit é d endet t ement pot ent ielle de la sociét é,
cet t e der nièr e ne peut pas s endet t er davant age car elle bénéf icie désor mais
d un ef f et de massue dû pr incipalement à l insuf f isance de son Excédent Br ut
d Exploit at ion qui ne per met pas de f air e f ace au poids lour d des char ges
financières.

Ainsi, la r ent abilit é f inancièr e de la sociét é est de ce f ait compr omise puisque
son r ésult at net est déf icit air e, ce déf icit est accent ué par les char ges
f inancièr es des empr unt s, ce qui ne per met pas à la sociét é de s endet t er
davantage.

Conclusion de la revue analytique :

D apr ès les diver ses analyses auxquelles nous avons pr océdé dans ce qui pr écède,
nous pouvons conclure ce qui suit :

La sociét é a une t r ésor er ie déf icit air e de KDH 98 427, qui ne s est
amélior ée que de 0,18% par r appor t à la même pér iode de l année
dernière ;

La société a de sérieux problèmes de solvabilité puisque les disponibilités


ne permettent de couvrir que 2,6% de ses dettes à court terme ;

1
Actif économique = Immobilisations brutes d exploitation + BFRE. On admet que l actif économique correspond
strictement à l ensemble : capitaux propres + dettes de financement

Audit de la 5
La sociét é a r éalisé un Résult at net déf icit air e dû pr incipalement à
l insuf f isance de l EBE et au poids lour d des char ges f inancièr es, ce qui
ne lui per met pas de s endet t er davant age malgr é sa capacit é
d endet t ement pot ent ielle.

Nous pouvons ainsi af f ir mer que la sociét é « X » souf f r e de sér ieux pr


oblèmes et difficultés de trésorerie.

Apr ès avoir ef f ect ué la r evue analyt ique dét aillée, il convient de commencer les
t r avaux de validat ion pr opr ement dit e. A la lect ur e de la f euille maît r esse, nous
r emar quons qu il est possible de r egr ouper les dif f ér ent s compt es par gr oupes
homogènes qui nécessit er ont le même t ype de t r avail de validat ion, ainsi les
groupes constitués sont les suivants :
Tableau 10 : Les travaux de validation pour groupes homogènes

Groupe de comptes Travaux de validation


Comptes bancaires. - Circulariser les banques ;
- Examiner les réponses aux
lettres de circularisation ;
- Met t re en uvr e des pr océdur es
alternatives pour les compt es
sans réponses ;
- Test er les ét at s de
rapprochements ;
- Vér if ier la pr ésent at ion des
compt es bancair es et compt es
r at t achés dans les ét at s
financiers.
Comptes de caisse. - Validat ion par Pr ocès Verbaux
des comptages physiques.
Comptes de Trésorerie Passif. - Valider les compt es de Tr ésor er ie
Passif ;
- Test er la conver sion des compt es
de Trésorerie Passif en devises ;
- Test er l exhaust ivit é des char ges
liées aux comptes de trésorerie.

Audit de la 5
Chapitre II : Validation des comptes de la trésorerie

I. . Validation des comptes bancaires

La validation des comptes bancaires se fait principalement à travers :

La demande des conf ir mat ions ext er nes de la par t des banques, il s agit
de la t echnique dit e de « cir cular isat ion des compt es bancair es », et l
exploitation des réponses aux lettres de circularisation ;

Le test des états de rapprochement bancaire ;

La vér if icat ion de la pr ésent at ion des compt es bancair es et compt es


rattachés dans les états financiers.

a) Circularisation des comptes bancaires

Pour nous assur er de l exact it ude des soldes bancair es ainsi que de l évent ualit é
d exist ence de passif s non enr egist r és nous avons pr océdé à la cir cular isat ion
de l ensemble des compt es bancair es de la sociét é « X ». Les let t r es
de cir cular isat ion ont ét é signées par le Dir ect eur Financier de la sociét é et
envoyées aux banques par nos soins.

Les demandes de conf ir mat ions bancair es ut ilisent des modèles t ypes de let
t r e de circularisation, de façon à garantir que toutes les informations concernant
les accords particuliers avec la banque nous soient bien signalées.

La demande de conf ir mat ion devr a por t er sur le numér o du compt e, le solde du
compt e, les condit ions évent uelles de r émunér at ion et de f onct ionnement du
compte. Les condit ions de f onct ionnement des compt es bancair es peuvent
pr endr e dif f ér ent es f or mes : disposit ions de compensat ion de soldes, lignes de
crédit ouvertes, garanties ou cautionnements.

I l convient également de dét er miner s' il n' exist e pas de compt es qui, bien
qu' ouver t s au nom de la sociét é, appar t iennent en f ait à des t ier s (par ex. une
associat ion ou des compt es d' épar gne des employés) ou cor r espondent à des
act if s de la sociét é ne f igur ant pas dans les compt es (par ex. compt e des
salaires non réclamés).

Af in de connaît r e le modèle de let t r e de cir cular isat ion que nous avons ut ilisé,
veuillez vous r éf ér er à l annexe 1.

Audit de la 5
Nous n avons pas r eçu, dur ant la pér iode de not r e int er vent ion, de r éponses
aux lettres de circularisation et ce, malgré notre deuxième lettre de relance.

Par conséquent , les compt es bancair es ser ont validés à t r aver s les t r avaux
alternatifs sur les états de rapprochement bancaires.

Dans le cas où nous aur ions r eçu des r éponses, il aur ait f allu ef f ect uer les
travaux suivants :

Point er le solde et les inf or mat ions r elat ives au compt e bancair e qui se
trouvent dans la lettre de réponse à la feuille maîtresse de la section ;

Examiner les dif f ér ences ou les r éclamat ions f igur ant sur les r éponses des
banques ;

Vér if ier l exist ence d inf or mat ions ou d engagement s qu il convient de


ment ionner à l ETI C.

b) Travaux alternatifs pour les comptes bancaires :

Nous nous sommes basés sur les ét at s de r appr ochement bancair es


pour effectuer les travaux alternatifs pour les comptes bancaires.

Apr ès avoir obt enu une copie des ét at s de r appr ochement s des aut r es compt es,
à la date de clôture, nous avons :

Vérifié l'exactitude arithmétique du rapprochement ;


Point é les soldes compt ables t els qu' ils appar aissent sur les ét at s de
rapprochement, avec les soldes figurant à la feuille maîtresse ;
Point é les soldes bancair es t els qu' ils appar aissent sur les ét at s de
rapprochement, avec les soldes figurant aux relevés bancaires au 31/12/N ;
Vérifier les anciens suspens ;
Vér if ier l apur ement des suspens.

Audit de la 5
Nos travaux sont résumés dans le tableau suivant :

Tableau 11 : Rapprochements bancaires

Rapprochements bancaires au 31/12/2006

SOLDE au 31/12/2006 Opérations non comptabilisées Total Commentaires


CREDIT 1 2 3 4 5
DEBIT DEBIT CREDIT
X #REF! 0,00 0,00 #REF!
AWB #REF! 0,00 0,00 #REF! #REF!
X 323,78 0,00 0,00 323,78
AWB/B.B.J 323,78 0,00 0,00 323,78 Ok
X 205,85 0,00 0,00 205,85
AWB/MABOC 205,85 0,00 0,00 205,85 Ok
X 323,78 0,00 0,00 323,78
AWB/CHAFIL 323,78 0,00 0,00 323,78 Ok
X 255 660,82 0,00 0,00 255 660,82
SGMB 255 660,82 0,00 0,00 255 660,82 Ok
Compte bloqué chez
X 16 137 213,75 0,00 0,00 16 137 213,75 la SGMB
suite à un contentieux
SGMB DOUTEUX 16 137 213,75 0,00 0,00 16 137 213,75 avec cette dernière
X 1 661,73 0,00 0,00 1 661,73
SGMB/B.B.J 1 661,73 0,00 0,00 1 661,73 Ok
X 0,00 0,00 0,00 0,00
SGMB/MABOC 0,00 0,00 0,00 0,00 Ok
X 2 515,48 0,00 0,00 2 515,48
SGMB/CHAFIL 2 515,48 0,00 0,00 2 515,48 Ok
X 217 667,46 0,00 200 331,46 217 667,46
X
BMCI 17 336,00 0,00 0,00 217 667,46 Ok
X 7 617 332,04 0,00 77 399,64 8 827 187,80
BP (EX SMDC) 7 200 002,15 1 627 185,65 1 132 456,12 8 827 187,80 Ok
X 105 467,36 0,00 0,00 105 467,36
BP 105 467,36 0,00 0,00 105 467,36 Ok
X 25 917,53 0,00 0,00 25 917,53
BMCE 25 917,53 0,00 0,00 25 917,53 Ok
X 398,13 0,00 0,00 398,13 Ok
X

Audit de la trésorerie 60
BMCE/CHAFIL 398,13 0,00 0,00 398,13
X 40 756,05 0,00 0,00 40 756,05
CCPEX AWB 40 756,05 0,00 0,00 40 756,05 Ok
X 7 666,31 0,00 0,00 422 945,64
MAROC FACTORING 415 279,33 0,00 422 945,64 422 945,64 Ok
X 0,00 0,00 Compte n'a connu
aucun mouvement au X X X X
ARAB BANK 0,00 cours de l'exercice
X 0,00 0,00 X X X X
CCPEX SGMB 0,00
X 0,00 0,00 Compte bancaire
reclassé vers BMCE X X X X
BMCE CHAFIL CONTENTIEUX 0,00 CHAFIL

1 Obtention des ERB


2 Ok BG
3 Ok Relevé bancaire
4 Pas de suspens anciens significatifs
5 Apurements vérifiés

ERB non visés non signés

Audit de la trésorerie 61
Après avoir vérifié que les états de rapprochement bancaires sont bien établis, il
convient de t est er les élément s en r appr ochement en ef f ect uant le t r avail
suivant :

Obtenir les relevés bancaires pour la période postérieure à la clôture et leurs


j ust if icat if s af in de s assur er de l apur ement subséquent de cer t ains
suspens chez la banque au niveau des états de rapprochement ;

Se f air e expliquer t ous les aut r es mont ant s impor t ant s en r appr ochement
qui pour r aient pr ésent er un car act èr e inhabit uel et les point er aux j ust if
icat if s ou aux écritures comptables selon les cas ;

I dent if ier les élément s t els que les chèques anciens non débit és, chèques
r et our nés et aut r es aj ust ement s signif icat if s int er venus le mois suivant la
clôt ur e de l' exer cice, et s' assur er que les aj ust ement s nécessair es ont ét é
comptabilisés ;

Demander des explicat ions concer nant les suspens f igur ant au niveau des
états de rapprochement bancaire sans libellé ou désignation.

Tout ef ois, il est à signaler que la sociét é ne nous a pas communiqué les ét at s de
r appr ochement bancair e ainsi que les r elevés bancair es r elat if s à cer t ains
comptes bancaires (Cf. points relevés) :

- BMCE CONTENTIEUX ;
- ARAB BANK ;
- CCPEX SGMB.

D apr ès le t ableau des t r avaux sur les ét at s de r appr ochement bancair e, nous
avons const at é que les seuls compt es bancair es qui pr ésent ent des suspens
signif icat if s sont : BMCI et MAROC FACTORI NG ; pour lesquels nous allons à
présent procéder à une analyse de la nat ur e et l or igine de ces suspens.

Analyse des suspens du compte BMCI:

A par t ir de l ét at de r appr ochement bancair e de ce compt e, nous avons


sélectionné un échantillon de suspens (de manière à couvrir un bon scope) afin
de vérifier leur apurement :

Audit de la 6
Tableau 12 : Suspens BMCI

Compte Date Montant Nature du suspens Validation des suspens Suspens apuré
O/N
31/12/N 17 366,00 N/A N/A Oui
31/12/N 182 995, 46 Il sagit dun virement dont Nous avons vérifié l Non
BMCI l avis de crédit na pas été accusé de réception de la
reçu : Réclamation envoyée à la banque.
banque
Sous Total 200 361,45
Suspens Crédit 200 361,45
chez « X»
Scope 100%

Ainsi, les suspens du compte BMCI sont principalement des virements émis
au 31/ 12/ N par la sociét é et compt abilisés par la banque mais dont elle n a pas
r eçu l avis d opér at ion de la par t de cet t e der nièr e.
I l est à signaler que t ous les suspens du compt e BMCI sont des suspens du
dernier jour du mois de décembre.

Analyse des suspens du compte MAROC FACTORING :

A par t ir de l ét at de r appr ochement bancair e de ce compt e, nous avons


sélectionné un échantillon de suspens (de manière à couvrir un bon scope) afin
de vérifier leur apurement :

Tableau 13 : Suspens Maroc Factoring

Compte Sous Total 362 531, 74


Date Montant Nature du Validationdes suspensSuspens apuré
Suspens Crédit 422 945, 64 suspens O/N
chez la banque
22/12/N 151 957,14 Il s agit d effets à Nous avons vérifié l accuséde
Non
payer dont réceptiondu fournisseur sur la copie de l effet ainsi que sa date
l échéance se
Maroc Factoring 22/12/N 26 373,40 situe au mois de Non
Février et mois de
22/12/N 37 152,50 Mars, la société a Non
crédité
directement le
22/12/N 35 303,70 compte banque Non
au lieu de transiter
par le compte
22/12/N 35 303,70 effets. Non

Non

22/12/N
22/12/N 17
59 363,40
077,90
Non

Scope 86%

Audit de la 6
Les suspens du compt e MAROC FACTORI NG sont const it ués par des ef f et s à
payer dont l échéance n est pas encor e ar r ivée à t er me et que la sociét é a
compt abilisé dir ect ement en cr édit du compt e bancair e de Mar oc Fact or ing au
lieu de les comptabiliser au niveau du compte Fournisseurs - Effets à payer.

c) Vérifier la présentation des comptes bancaires et comptes rattachés dans


les états financiers :

I l s agit de dét er miner si les compt es bancair es et les compt es de caisse ont
ét é correctement classés dans les états financiers.

Not r e examen de la balance génér ale f ait appar aît r e l exist ence de cer t ains
soldes cr édit eur s des banques classés au niveau du post e 514 Banques (soldes
débiteurs) pour les comptes bancaires suivants :

Montant en KDH
N° Compte Banque Solde
5141010000 AWB (43 027)
5141020000 SGMB (256)
5141020300 SGMB/B.B.J (2)
5141020500 SGMB/CH (3)
5141023000 SGMB DOUTEUX (16 137)
5141040000 B.P (EX. S.M.D.C) (7 617)
5141060000 BMCE (26)
TOTAL (67 068)

Ces compt es doivent êt r e r eclassés depuis la t r ésor er ie act if ver s la t r ésor er


ie passif au niveau du poste 554 Banques (soldes créditeurs).

II. Validation des comptes de caisses :

Les caisses devr aient nor malement f air e l obj et de compt ages pér iodiques et
not amment à la clôt ur e de l exer cice. Le solde des caisses ser a validé sur la base
des Procès Verbaux desdits comptages.

La sociét é a pr océdé à la clôt ur e à un compt age physique de sa caisse, t out ef


ois, le solde de caisse qui f igur e au niveau du PV de caisse à la dat e de clôt ur e
est dif f ér ent du solde de la Balance Génér ale soit une dif f ér ence de KDH 191. La
sociét é n a pas pu nous expliquer l or igine du pr ésent écar t (Cf . point s r elevés).

Audit de la 6
III. Validation des comptes de trésorerie Passif :

Les compt es de Tr ésor er ie Passif compor t ent des compt es de cr édit d escompt e
et des comptes de crédit de trésorerie.

Pour les compt es de cr édit d escompt e, nous avons sélect ionné un échant illon
de 30 ef f et s escompt és avec un scope de 70%, pour lequel nous avons vér if ié
les dates, montant et références des effets au niveau des avis de crédit bancaires.
N ot re t est s est conclu sat isf aisant .

Les compt es de cr édit de t r ésor er ie compr ennent des ACNE et des det t es de
r ef inancement impor t . La validat ion de ces compt es a consist é au point age des
pièces j ust if icat ives bancair es (avis de cr édit bancair e) pour les échant illons
d opér at ions couvr ant un scope de 70% à 100%.
Tout ef ois, nous avons const at é d une par t que la sociét é ne pr ocède pas à
l act ualisat ion de ses det t es de r ef inancement à la clôt ur e de l exer cice af in de
const at er les per t es et les gains de change, et d aut r e par t , qu elle ne
provisionne pas les int ér êt s cour us non échus concer nant les det t es de r ef
inancement à la clôt ur e de l exer cice (Cf . point s r elevés).

IV. Tester l exhaustivitédeschargesliéesaux comptesdetrésorerie:

Le t est de l exhaust ivit é des char ges liées aux compt es de t r ésor er ie, consist
e à r ecenser les agios sur découver t s bancair es à par t ir des échelles d int ér êt s
et des r elevés bancair es (en cas de non r écept ion des échelles d int ér êt s)
pour l ensemble des compt es bancair es de la sociét é (y compr is les compt es
débit eur s au niveau de la BG). Ensuit e, on pr ocède au r appr ochement du t ot al de
ces agios avec celui compt abilisé au niveau des compt es de la sociét é, comme le
mont r e le tableau suivant :

Agios sur échelles trimestrielles d'intérêts

Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


Montants en KDH
Agios Trim. AWB 1 407 1 428 803 872
Agios Trim. AWB CCPEX 1 0 1 0
Agios Trim. BP HASSAN II 269 373 333 343
Agios Trim. SGMB 351 354 364 135
Agios Trim. BMCE 1 1 1 0

Total selon Relevés bancaires 7 037

Total BG 7 037

Ecart 0

Ok Relevé Bancaire et Détail des échelles


d'intérêts

Audit de la 6
Au niveau de ce t est , nous nous sommes également assur és que les int ér êt s
cour us et non échus cor r espondant s aux soldes bancair es cr édit eur s ont ét é
provisionnés par la société.

V. Recommandations stratégiques :

La validat ion des compt es de t r ésor er ie a f ait r essor t ir des sit uat ions pour
lesquelles nous formulons les commentaires et recommandations suivantes :

1. La trésorerie de la société est en difficulté.

Constat :
La revue analytique de la trésorerie a fait ressortir les constats suivants :
La sociét é a une t r ésor er ie déf icit air e de KDH 98 427, qui ne s est
amélior ée que de 0,18% par r appor t à la même pér iode de l année
dernière ;
La société a de sérieux problèmes de solvabilité puisque les
disponibilités ne permettent de couvrir que 2,6% de ses dettes à court
terme ;
La sociét é a r éalisé un Résult at net déf icit air e dû pr incipalement à
l insuf f isance de l EBE et au poids lour d des char ges f inancièr es, ce qui
ne lui per met pas de s endet t er davant age malgr é sa capacit é
d endet t ement pot ent ielle.

Risque :
A moyen et long t er me, les dif f icult és de t r ésor er ie r isque de compr omet t r e la
cont inuit é d exploit at ion.

Recommandation :
La sociét é devr ait r ecour ir à de nouvelles r essour ces, not amment , à t r aver s
des augment at ions de capit al et r evoir t out e sa polit ique d exploit at ion à t r
aver s l explor at ion de nouveaux mar chés par exemple.

2. Les compt es bancair es présent ant un solde crédit eur sont classés au
niveau du poste des banques (soldes débiteurs)

Constat :
Nous avons r elevé lor s de nos t r avaux que la Tr ésor er ie-Act if compr end des
soldes bancaires créditeurs.

Audit de la 6
Risque :
Le non r espect du pr incipe de clar t é r isque de t r omper le lect eur des ét at s de
synt hèse en lui pr ésent ant une Tr ésor er ie-Passif moins impor t ant e que son
niveau réel.

Recommandation :
La sociét é devr ait r eclasser ces compt es bancair es cr édit eur s depuis la
Trésorerie-Act if ver s la Tr ésor er ie-Passif af in de se conf or mer au pr incipe de
clarté préconisé par le CGNC.

3. Le solde de caisse figurant au niveau du PV de caisse est différent du


solde comptable.

Constat :
Le compt age physique de la caisse ef f ect ué par la sociét é à la clôt ur e de
l exer cice pr ésent e un solde dif f ér ent du solde compt able avec un écar t de KDH
191.

Risque :
Soldes caisses erronés.

Recommandation :
La sociét é doit pr océder à une analyse des écar t s ident if iés ent r e le PV de
caisse et le solde comptable.

4. N on remise de cert ains relevés bancair es accompagnés des Et at s de


Rapprochement Bancaires.

Constat :
Le r elevé bancair e ainsi que l Et at de r appr ochement Bancair e r elat if s aux
comptes BMCE CONTENTIEUX, ARAB BANK, CCPEX SGMB ne nous ont pas été
remis.

D aut r e par t , le r elevé bancair e r elat if aux compt es bancair es BMCE CH et


SGMB CH ne nous ont pas été communiqués.

De ce f ait , nous sommes dans l incapacit é de se pr ononcer sur les soldes desdit s
comptes.

Audit de la 6
Risque :
- Inexactitude des soldes bancaires figurant dans la balance générale ;
- Non détection des erreurs et irrégularités en temps opportun.

Recommandation :
La sociét é devr ait ét ablir chaque mois les ét at s de r appr ochement bancair e pour
l int égr alit é de ses compt es bancair es.

N.B. : Ce point a ét é r elevé dans le r appor t 1 lor s de l appr éciat ion du cont r ôle
interne du cycle de la trésorerie.

5. La Sociét é ne pr ocède pas à l act ualisat ion de ses det t es de


ref inancement libellées en monnaie ét rangèr e à la dat e de clôt ur e de
l exercice.

Constat :
La Sociét é n a pas pr océdé à l act ualisat ion de ses det t es de r ef inancement
libellées en monnaie ét r angèr e à la dat e de clôt ur e de l exer cice af in de les
ramener à leur valeur actuelle en date du 31 décembre N.

Risque :
- Inexactitude des soldes bancaires figurant dans la balance générale ;
- Non compt abilisat ion des per t es et gains de change r elat if s aux det t es
de refinancement.

Recommandation :
La sociét é doit pr océder à la conver sion des det t es de r ef inancement libellées
en monnaies ét r angèr es et const at er d aut r e par t , à la clôt ur e de l exer cice les
gains ou per t es de change nées de cet t e act ualisat ion dir ect ement sur les
comptes concernés.

6. La Sociét é n a pas pr ovisionné les int érêt s cour us non échus.

Constat :
La sociét é n a pas pr ovisionné les int ér êt s cour us non échus r elat ives aux det t
es de refinancement.

Risque :
Non respect du principe de spécialisation des exercices.

Audit de la 6
Recommandation :
Le pr incipe de spécialisat ion des exer cices veut que t out es les char ges
concernant un exercice lui soient rattachées, ainsi la Société devrait rattacher à
chaque exer cice les char ges d int ér êt s cour us non échus qui lui sont pr opr
es pour ses dettes de refinancement.

7. Les dat es et libellés des suspens ne sont pas syst émat iquement
mentionnés sur les états de rapprochement bancaire.

Constat :
La date et le libellé de certains suspens ne sont pas spécifiés au niveau des états
de r appr ochement bancair e, ce qui ne per met pas d appr écier l ant ér ior it é ainsi
que l or igine de ces der nier s.

Risque :
- Inexactitude des soldes de trésorerie contenus dans les états financiers ;
- Non identification de la nature de certains suspens ;
- Détournement des fonds de la société.

Recommandation :
Les ét at s de r appr ochement bancair e doivent compr endr e pour l ensemble des
suspens les dat es et les libellés de ces der nier s per met t ant ainsi d ident if ier et
d appr écier leur or igine et ant ér ior it é.

Audit de la 6
Briefing des recommandations stratégiques résul tantes de l audit des
comptes :

o La sociét é devr ait r ecour ir à de nouvelles r essour ces, not amment , à


traver s des augment at ions de capit al et r evoir t out e sa polit ique
d exploit at ion à t r aver s l explor at ion de nouveaux mar chés par exemple.

o La sociét é devr ait r eclasser ces compt es bancair es cr édit eur s depuis la
Trésorerie-Act if ver s la Tr ésor er ie-Passif af in de se conf or mer au
principe de clarté préconisé par le CGNC.

o La société doit procéder à une analyse des écarts identifiés entre le PV de


caisse et le solde comptable.

o La sociét é devr ait ét ablir chaque mois les ét at s de r appr ochement


bancair e pour l int égralité de ses comptes bancaires.

o La sociét é doit pr océder à la conver sion des det t es de r ef inancement


libellées en monnaies ét r angèr es et const at er d aut r e par t , à la clôt ur e
de l exer cice les gains ou per t es de change nées de cet t e act ualisat ion
directement sur les comptes concernés.

o Le pr incipe de spécialisat ion des exer cices veut que t out es les char ges
concer nant un exer cice lui soient r at t achées, ainsi la Sociét é devr ait
r at t acher à chaque exer cice les char ges d int ér êt s cour us non échus qui
lui sont propres pour ses dettes de refinancement.

o Les ét at s de r appr ochement bancair e doivent compr endr e pour l


ensemble des suspens les dat es et les libellés de ces der nier s per met t
ant ainsi d ident if ier et d appr écier leur or igine et ant ér ior it é.

Audit de la 7
Synthèse de la seconde partie :

Audit de la 7
Conclusion

En guise de conclusion, je peux dire que le présent rapport a été pour moi une
occasion detoucher un aspect trèsimportant du travail del auditeur qu est l appréciation
du contrôleinterned unepart et l examen descomptesd uneautrepart.

Ainsi, si lesconclusionstiréesdel évaluation du contrôleinternepermettent à l auditeur


de définir la nature, l étendueet lecalendrier destravaux à effectuer au niveau dela
phasedu contrôledes comptes; les conclusions du contrôledes comptes, quant à elles,
permettent de fonder un jugement définitif sur l ensemble des informations comptables et
financières communiquées dans les états financiers.

Tout au longdestravaux réaliséspar l auditeur, cedernier nedoit pasperdredevuel


intime dépendanceentrelesdifférentesphasesdesa démarchedevant leconduireà
seprononcer sur la sincérité et la régularité des informations contenues dans les
états de synthèse.
J ai essayéà travers lecas étudiédedonner un bref aperçu sur l importancedel audit
dans lecercledevied uneentreprise. Uneimportancequi n est plusà démontrer
maisdelà à dire que cest une action qui se suffit à elle-même, cela serait complètement
faux. En effet, la réussitedeladémarched audit est contraintedelacoopération
desmembresdel entreprise.

I l est aussi trèsimportant denepasperdred esprit quel audit resteun desoutilsà


moduler selon les entreprises. En changeant de secteur, de taille ou encore de forme, la
démarche d audit nécessite une adaptation adéquate. Afin qu il y ait création de valeur
ajoutée, et pour l auditeur et pour l entreprise, uneinteraction
entrecesmembressimposepour labonne marchedel opération.

Audit de la 7
Bibliographie

Diagnostic financier de l entreprise, N. I bn ABDELJALI L,


Edit Consulting, 3ème édition

Trésorerie, risques demarchés et gouvernement d entreprise, G-


P. RANSON et D. CHESNEAU, Economica

Audit du contrôledes comptes, J RANFEGEAU, P. DUFILS,


GONZALES, édition Publi-Union

Risques afférents à la trésorerie, Publications PriceWaterhouse


Coopers Suisse 2004

L emploi de la trésorerie oisive chez les PME-PMI,


Séminaire PwC, Septembre 2005

Audit de la 7
Audit de la 7
Annexe 1 : Lettre de circularisation
-----------------------------------------------------
------------

PAPI ER A EN-TETE DU CLI ENT, SI GNE PAR UN RESPONSABLE HABI LI TE À


OPERER SUR LES COMPTES EN BANQUE

(Nom et adresse de l'établissement bancaire)

Casablanca, le (Date)

OBJET : DEMANDE DE CONFIRMATION BANCAIRE AU 31/12/N

Messieurs,

Notre Commissaire aux Comptes, (nom et adresse du cabinet) désire recevoir


les renseignements ci-dessous, arrêtés à la date du 31/12/N :

1) - Le solde des diver s compt es, de dépôt ou aut r es, ouver t s à not r e nom dans
vot r e ét ablissement , indiquant les r est r ict ions évent uelles pr évues pour leur
fonctionnement.

2) - Les mont ant s des int ér êt s, commissions et f r ais à cet t e dat e qui n' avaient
pas encore été pris en considération pour déterminer le solde de ces comptes.

3) - La limit e des découver t s et les plaf onds d' escompt e aut or isés, la dur ée de
ces concours ou le délai de préavis.

4) - Le nom des per sonnes habilit ées, seules ou conj oint ement , à signer pour le
fonctionnement de ces comptes.

5) - Le dét ail des pr êt s et des avances (t aux, échéance, mont ant , et c.) qui
aur aient pu nous êt r e consent is et qui n' aur aient pas ét é r embour sés à la dat e
précitée.

Audit de la 7
6) - Le détail par bordereau des effets détenus chez vous, et :
- r emis à l escompt e et non échus,
- remis à l'encaissement.

7) - Le détail de toutes les garanties (nantissement, gage, etc.) que vous pourriez
avoir sur nos act if s, en spécif iant les t it r es, ef f et s, et c., dét enus par vous et
sujets à ces garanties.

8) - Le dét ail des caut ions et avals qui nous aur aient ét é donnés par une aut r e
personne physique ou morale.

9) - Le dét ail des t it r es dét enus chez vous, pour not r e compt e, soit en dépôt
libre, soit pour encaissements.

10) - Les coupons r emis à l' encaissement et non encor e encaissés à la dat e ci-
dessus.

11) - Les cautions que vous auriez données pour notre compte.

12) - Les engagement s de not r e sociét é au t it r e d' opér at ions à t er me non


dénouées (devises, titres, etc).

Nous vous r emer cions de pr éciser dans vot r e r éponse la ment ion néant s il y a
lieu.

Nous vous ser ions obligés d' adr esser cet t e pièce dir ect ement à not r e
Commissaire aux Comptes, (nom du cabinet), par fax au (n° du fax), et de nous
en faire parvenir une copie à notre adresse.

Veuillez agréer, Messieurs, l'expression de nos sentiments distingués.

Nom & Prénom


Directeur Administratif et Financier

-----------------------------------------------------
------------

Audit de la 7
Annexe 2 : Test decontrôledes créditsd escompte
Montant en
Libellé KDH
R.O: 3000/2006/Escompte Maroc AWB 100
R.O: 3001/2006/Escompte Maroc AWB 100
R.O: 520/2006/Escompte Maroc AWB 161
R.O: 522/2006/Escompte Maroc AWB 112
R.O: 1556/2006/Escompte Maroc AWB 100
R.O: 1557/2006/Escompte Maroc AWB 100
R.O: 1558/2006/Escompte Maroc AWB 100
R.O: 1559/2006/Escompte Maroc AWB 100
R.O: 1218/2006/Escompte Maroc AWB 236
R.O: 2269/2006/Escompte Maroc AWB 200
R.O: 2270/2006/Escompte Maroc AWB 200
R.O: 2651/2006/Escompte Maroc AWB 257
R.O: 1250/2006/Escompte Maroc SMDC 323
R.O: 1251/2006/Escompte Maroc SMDC 320
R.O: 377/2006/Escompte Maroc SMDC 363
R.O: 1524/2006/Escompte Maroc SMDC 264
R.O: 1653/2006/Escompte Maroc SMDC 100
R.O: 1460/2006/Escompte Maroc SMDC 216
R.O: 1256/2006/Escompte Maroc SMDC 201
R.O: 1070/2006/Escompte Maroc SMDC 202
R.O: 1071/2006/Escompte Maroc SMDC 352
R.O: 1326/2006/Escompte Maroc SMDC 136
R.O: 1560/2006/Escompte Maroc SMDC 100
R.O: 1561/2006/Escompte Maroc SMDC 100
R.O: 1565/2006/Escompte Maroc SMDC 346
R.O: 2102/2006/Escompte Maroc SMDC 194
R.O: 2265/2006/Escompte Maroc SMDC 200
R.O: 1580/2006/Escompte FACTORING 152
Total Testé 5 335

Total BG
Ok Avis10de
Scope Crédit
50

Audit de la 7
This document was created with Win2PDF available at http://www.win2pdf.com.
The unregistered version of Win2PDF is for evaluation or non-commercial use only.
This page will not be added after purchasing Win2PDF.

Vous aimerez peut-être aussi