Vous êtes sur la page 1sur 78

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana-Tanindrazana-
Fandrosoana

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
Université de Mahajanga SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESupRS)
UNIVERSITE DE MAHAJANGA

(UMG)

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION ET DE MANAGEMENT

(IUGM)

Mémoire de Fin d’Etudes en vue de l’obtention du :


DIPLOME LICENCE EN GESTION DES ENTREPRISES ET DES
ADMINISTRATIONS

Option : FINANCES COMPTABILITE

Présenté par :

Date de soutenance : 03 mars 2011


Numéro de soutenance : 918
Président de Jury : RAHAMALITSIROFO Haja
Examinateur : Monsieur ANDRIANARIVONY Aubin
Encadreur Académique : Monsieur FAHARANO Marcel
Encadreur professionnel : Monsieur ANDRIANTSALAMA Rivoniaina
PROMOTION : MENDRIKA FEVRIER 2011

AVANT PROPOS
L’Institut Universitaire de Gestion et de Management (IUGM) de l’Université de
Mahajanga est un établissement de formation professionnelle qui permet à ces étudiants de se
spécialiser parmi les trois (03) filières proposées:

- Commerce International
- Finances Comptabilité
- Informatique de Gestion

Les étudiants de l’IUGM doivent effectuer des stages de 45jours en 2ème année et de
90jours ou trois (03) mois en 3ème année. Ce stage a pour objectif de mettre en valeur notre
connaissance théorique, permettant d’obtenir le Diplôme de Technicien Supérieur en 2ème
année et le Diplôme de Licence en Gestion des Entreprises et des Administrations.

Ce rapport de stage est le fruit de notre stage effectué au sein de la Bank Of Africa
BOA Mahajanga, à la suite duquel nous sommes appelés à produire un mémoire de fin
d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence en Gestion des Entreprises et des
Administrations.
SOMMAIRE
AVANT PROPOS………………………………………………………………………

SOMMAIRE…………………………………………………………………………...

RESUME……………………………………………………………………………...

REMERCIEMENTS…………………………………………………………………..

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS…………………………………………..

LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………….

LISTE DE SCEMAS………………………………………………………………...

INTRODUCTION……………………………………………………………………...1

PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA BOA

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA BOA……………………………………...2

CHAPITRE 2 : DOMAINE D’ETUDE………………………………………………26

CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DE RECHERCHE…………29

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DIAGNOSTIQUE DU RISQUE DE CREDIT

CHAPITRE 4 : RISQUE DE CREDIT AU SEIN DE LA BOA……………………19

CHAPITRE 5 : GESTION DE RISQUE DES CREDITS DE LA BOA……………25

CHAPITRE 6 : ANALYSE DU RISQUE DE CREDIT…………………………….30

TROISIEME PARTIE : DISCUSSION SUR LE RESULTAT

CHAPITRE 7 : VERIFICATION ET INTERPRETATION DE RESULTAT……….36

CHAPITRE 8: ANALYSE SWOT DE L’OCTROI DE CREDIT…………………...40

CHAPITRE 9 : RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS………………………...48

CONCLUSION ………………………………………………………………………50

BIBLIOGRAPHIE

LISTES DES ANNEXES


TABLES DE MATIERE

RESUME
Les banquiers subissent un risque de non remboursement des crédits aux entreprises. Ce
risque peut être réduit lors de l’octroi de crédit, par une analyse de risque de défaillance. Donc
le banquier doit analyser la stratégie en matière de gestion de crédit. C’est principalement la
raison pour laquelle nous avons choisi le thème intitulé : analyse et gestion du risque de crédit
bancaire cas de la BOA Mahajanga. Afin d’appréhender le sujet, nous avons formulé des
hypothèses, qui seront ensuite valider ou non après des analyses effectuées. Une analyse
SWOT a été apportée afin de connaître les forces et faiblesses de la BOA Mahajanga, ainsi
que les opportunités et menaces. Nous avons apportés des recommandations permettant
d’améliorer les défaillances constatées.

Mots clés : banque, crédit, risque, octroi de crédit.

ABSTRACT

Bankers suffer a risk of non repayment of their credits to firms. This risk can be reduced at
the time of the credit granting by a risk of failure analysis. So, the banker must analyse the
strategy when it comes to the loan management. It is mainly the reason for which we chose
the titled theme: analyse and management of loan risk case of BOA Mahajanga. In order to
fear the topic, we formulated the hypotheses, that be validate then or no after done analyses.
A SWOT analysis has been brought in order to know strengths and weaknesses of the BOA,
as well as the opportunities and threats. We brought the recommendations permitting to
improve the noted failings.

Key words: bank, loan, credit granting, rating


REMERCIEMENTS
Nous tenons avant tout à adresser nos sincères et vifs remerciement à :

• Monsieur le Président de l’Université de Mahajanga, Professeur RABESA


ZAFERA Antoine ;
• Monsieur le Directeur de l’IUGM, RAKOTOZARIVELO Philipien ;

Nous témoignons aussi notre gratitude à l’endroit de :

• Monsieur FAHARANO Marcel, Enseignant à l’Institut Universitaire de


Gestion et de Management, notre encadreur pédagogique, qui malgré ses lourdes
responsabilités, a accepté avec amabilité de nous encadrer, aider et suggérer dans
l’accomplissement de ce travail de recherche. Qu’il veuille bien agréer l’expression de
notre vive reconnaissance.
• Madame la Responsable pédagogique, ZARAMODY Alphonsine.
• Monsieur RAMANANDRAIBE Georges, Le Directeur de la BOA, agence de
MAHAJANGA.
• Monsieur ANDRIANTSALAMA Rivoniaina, Adjoint au Directeur de la BOA
Mahajanga, notre encadreur professionnel, qui malgré son calendrier bien chargé, a eu
l’obligeance de suivre de près nos travaux, de bien vouloir nous encadrer, guider et de
faire des remarques constructives et des suggestions. Qu’il trouve ici l’expression de
notre vive reconnaissance.

Nous tenons à remercier tous les personnels qui travaillent au sein de la BOA
Mahajanga, pour avoir accordé leur précieux temps et concouru de près et de loin à la
réalisation de ce mémoire.

Nous aimerons remercier nos chers parents et toute la famille pour leurs
réconforts tout au long de nos années d’étude universitaire au sein de l’IUGM.
LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS
BOA : Bank Of Africa
DAR : Direction de l’Animation de Réseau

DCE : Direction Central des Engagements

DCGR : Direction Central des Grandes relations

DCO : Direction Central des Opérations

DCRD : Direction Central des réseaux et son Développement

DCSC : Direction Central des Systèmes et de la Comptabilité

DDC : Direction Délégué de la Comptabilité

DDI : Direction Délégué de l’Information

DDRH : Direction Délégué des Ressources Humaines

DDTC : Direction Délégué de la Trésorerie et de Change

DE : Direction des Engagements

DG : Direction Général

DGACE : Direction Général Adjoint Chargé des Engagements

DGCSG : Direction Général Adjoint Chargé du Secrétariat Général

DGGR : Direction Général des Grandes Relations

DGOA : Direction Général d’Optimisation des Achats

DMC : Direction du Marketing et du Communication

DMF : Direction de la Micro Finance

DRI : Direction des Relations Internationales

IG : Inspecteur General

NIF : Numéro d’Identification fiscale

NIS : Numéro d’Identification Statistique


RCOQ : Responsable de cellule d’optimisation de la Qualité
RCS : Registre de Commerce et de la Société

SA : Société Anonyme

SG : Secrétariat Général
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Listes des actionnaires de la BOA, source BOA…………………page :
2

Tableau n°2 : L’évolution des crédits octroyés, source: BOA………………...page : 27

Tableau n°3: Les comptes de ressources en nombre, source: BOA…………...page : 27


LISTE DES SCHEMAS
Schémas n° 1 : Organigramme de la BOA-MADAGASCAR, source : BOA...page : 14

Schémas n° 2 : Etape de l’approche méthodologique, source : personnelle…..page : 15

Schémas n°3: l’évolution des crédits octroyés à la BOA, source : BOA……...page : 26

Schémas n°4: Les comptes de ressources en nombre 2009, source: BOA…....page : 27

Schémas n°5: Les comptes de ressources en nombre 2010, source: BOA…….page : 28

Schémas n°6: Répartition de garantie, source : BOA………………………….page : 37


INTRODUCTION GENERALE

Actuellement, plusieurs institutions disposent d’un important réseau sur l’ensemble


du pays. C’est le cas de banque qui propose une large gamme de produits et services
financiers dont les crédits bancaires, elle a pour vocation d’amener à les distribuer. Ces
crédits permettent aux particuliers et aux entreprises de couvrir leurs besoins de
financement.

Cependant, l'environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face à
ces différentes perturbations, les banques sont de plus en plus menacées par une diversité de
risques nuisant à son activité et à sa position sur le marché financier. Les banques sont
soumises aux risques. De plus, elles sont soumises à plus de formes de risques que la plupart
des autres institutions, et la maîtrise des risques bancaires est devenue un enjeu important. La
liste des risques pouvant affecter une banque est longue mais le risque qui nous intéressera ici
est le risque de crédit aussi appelé risque de contrepartie par le fait que s'il existe plusieurs
types de risques de crédit, celui de non-remboursement est un risque majeur.

Ce risque de contrepartie est caractérisé par le risque de dégradation de la santé


financière de l’emprunteur qui réduit les probabilités de remboursement. D’où la
problématique : « Quel système pourrait être adopté par la banque pour anticiper le non
remboursement des crédits octroyés?». C’est la raison pour laquelle nous avons choisi le
thème : « Gestion et analyse du risque de crédit bancaire cas de la BOA Mahajanga ».

Nous avons divisé le présent ouvrage en trois(03) parties : dans la première partie
concerne la présentation de la Bank Of Africa, la seconde s’intéresse à l’analyse diagnostique
du risque de crédit bancaire, et la troisième s’intéresse à la discussion sur les résultats.

1
PREMIERE PARTIE
GENERALITES SUR LE THEME
La Bank Of Africa BOA-MADAGASCAR est un établissement bancaire crée suite à
la reprise de la banque de la primaire BTM. Son activité est semblable à celle d’une banque
commerciale pour tout public.

De ce fait, elle est aussi menacée par une diversité de risque nuisant à l’activité d’une
banque. Ainsi cette partie comporte trois(03) grandes parties :

Chapitre 1 : PRESENTATION DE LA BOA

Chapitre 2 : DOMAINE D’ETUDE

Chapitre 3: METHODOLOGIE ET TECHNIQUE DE RECHERCHE


Chapitre 1

PRESENTATION DE LA BOA
La BOA-MADAGASCAR est la banque la mieux représentée à Madagascar, et est le
plus grand réseau bancaire à Madagascar. Comme tout établissement, son activité est de
rechercher des ressources et prêter à bon escient avec une bonne organisation.

1.1. Généralités sur la Bank Of Africa


La Bank Of Africa est une société anonyme dont la devise est « La force d’un groupe
proximité d’un partenaire ». La Bank Of Africa est la banque la mieux représentée à
Madagascar avec 61 agences dont 40 dans les régions.

1.1.1 Identité de la BOA


1.1.1.1. Capital social :

Tableau n°1 : liste des actionnaires de la BOA

Liste des actionnaires Parts détenues

La société AFRICAN FINANCIAL HOLDING Océan Indien (AFH-OI) 40,90%

Les actionnaires privés locaux 27,60%

La société Financière Internationale (SFI) 11,10%

La société Néerlandaise pour le Développement (FMO) 10,10%

L’état Malgache 10,00%

Autres actionnaires (petits porteurs) 0,30%

Source : BOA Mahajanga, 2010


Le capital social de la BOA-MADAGASCAR est de 44 000 000 000 MGA au 31/12/10,
détenues par des actionnaires, détaillé dans le tableau ci-dessus.

1.1.1.2. Nature juridique de la société

La BANK OF AFRICA est une société anonyme (S.A),

2
Son numéro d’identification statistique (NIS) est 620 101 210 604 669,

Elle a comme numéro d’identification fiscale (NIF) 3000000491,

Elle est enregistrée au registre du commerce et de la société (RCS) sous le 99B839,

Le cadre général de son activité est régi par la loi 95-030 du 22 février 1996.

1.1.1.3. Siege social

Le siège social de la BOA se trouve à Antanimena Antananarivo à l’adresse :

2 place de l’indépendance
101 Antananarivo MADAGASCAR

Ses coordonnées sont les suivantes :

• Téléphone : (261)202239100
• Fax :(261)202266125
• E-mail : boa@boa.mg / information@boa.mg
• Swift : AFRIMG

1.1.2. Historique

La BOA est né en 1982 au Mali et peut-être schématisée en trois grandes étapes,


correspondant chacune à une évolution spécifique, et décidées grâce à une stratégie stabilisée
dès le commencement de l’histoire de la BANK OF AFRICA. Ces étapes sont : le lancement,
l’expansion, la diversification.

1.1.2.1. Le lancement : 1982/1990

Apres la création de la BANK OF AFRICA-MALI en 1982, les premiers éléments


d’une structuré de tête sont mis en place et la société holding du futur Groupe BOA,
AFRICAN FINANCIAL HOLDING, est constituée en 1988. Celle-ci a été directement à
l’origine de la BANK OF AFRICA-BENIN créée en 1989.

1.1.2.2. L’expansion : 1991/1998

A la fin de cette seconde étape, trois (03) nouvelles BANK OF AFRICA sont nées, au
Niger en 1994, en Cote d’Ivoire en 1996, au Burkina Faso en 1998 et les actions
d’harmonisation se développent fortement.

3
1.1.2.3. La diversification : 1999/2008

A la fin de cette dernier étape dans la vie du Groupe, celui-ci s’est enrichi de six (06)
nouvelles BANK OF AFRICA, à Madagascar an 1999, au Sénégal en 2001, au Kenya en
2004, en Ouganda en 2006, en Tanzanie en 2007 et au Burundi en 2008, en France en 2009.
De plus, la stratégie de diversification de ses activités a conduit à la création de trois (03)
société de crédit-bail, au bénin, au Mali, et à Madagascar, a celle d’une société de bourse et
d’une société d’investissement opérant pour l’ensemble du Groupe, ainsi que d’une banque
spécialisée dans la financement de l’habitat, au Bénin, et à une participation significative dans
une importante compagnie d’assurance.

1.2. Activités et objectifs de la BOA

1.2.1. Les objectifs de la BOA

Le principal objectif de la BOA est l’accroissement de la part de marché, grâce aux


nombre des agences répandus dans toute l’ile. La BOA a pour objectif d’émettre le maximum
de produits et services offerts et prospecter les futurs clients.

Elle vise à développer la participation de chaque agent à la croissance de l’entreprise.

Son but est aussi de rééquilibrer le portefeuille de la clientèle. Mais surtout de respecter
et sécuriser la gestion de compte client.

1.2.2. Les activités de la BOA

Les banques y compris la BOA Madagascar sont des établissements de crédit autorisés
par la loi 95-030 du 22/02/96 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit
(J.O. n°2350 du 04/03/96 Edition spéciale, p.292), et assurent des opérations de banque, telles
que :

• Collecte de ressources de la clientèle ;


• Octroi des crédits à court, à moyen et à long terme ;
• Met en disposition des moyens des paiements ;
• Effectue des opérations bancaires tant nationales qu’internationales, ces dernières sont
centralisées au niveau de la direction des opérations internationales du siège ;
• Traite tous les ordres de transfert qui lui sont confiés dans un délai maximum ;
• Oriente individuellement chaque client vers le service concerné, dès son entré dans la

4
banque ;
• Attribue à chaque client un contact personnalisé au sein de la banque.

1.2.2.1. Les produits existant à la BOA

Afin de répondre aux besoins de ces clients, la BOA propose divers types de compte
avec les produits y afférant :

A. Pour les particuliers


• Le compte PACK SALARIA : c’est un compte à vue destiné à tous les salariés avec
six (06) produits tout compris dont un compte chèque, un compte épargne, un
chéquier, une CARTE SALARIA, un découvert automatique, une assurance perte et
vol pour votre carte de retrait et votre chéquier, l’accès au B-SMS et B-PHONE.
• Le compte d’épargne Tahiry : c’est un compte d’épargne destiné à toute personne
physique, pouvant bénéficier d’une carte SESAME et d’une assurance vie avec un
taux de rémunération de 4,5% non imposable.
• Le compte chèque : c’est un compte à vue rémunéré dont le solde, généralement
créditeur, est disponible à tout instant. C’est aussi un compte sur lequel les
mouvements se font par caisse, par virement ou évidemment par chèque. Il est interdit
aux commerçants et aux sociétés d’y loger leurs opérations commerciales. Ce compte
est percevable d’agios (frais de tenue de compte) trimestriel et les intérêts sont
passibles d’IRCM. Destiné pour les particuliers et les institutionnels, pouvant
bénéficier d’un chéquier et d’une carte SESAME. Le salaire et tous types de revenus
peuvent y être versés. Les bénéficiaires sont les fonctionnaires, les salariés du secteur
privé, artisans, commerçants pour des opérations privés non commerciale.
B. Pour les entreprises
• Le compte courant : c’est un compte à vue à usage commercial, destiné surtout à
enregistrer les transactions commercial, dont les bénéficiaires sont les personnes
physique exerçant une activité commerciale ou industrielle ou une profession libérale
et toutes sociétés à but lucratifs, pouvant bénéficier d’une carte VISA.
C. Pour les institutions
• Le compte institutionnel : c’est un compte à vue avec les mêmes conditions que le
compte chèque. Cependant, il est réservé aux associations, aux organisations non
gouvernementales et aux institutions à but non lucratifs.

5
1.2.2.2. Les services offerts par la BOA

Chaque point de vente est capable de traiter l’ensemble des opérations bancaires et
d’offrir toutes la gamme de services dont :

• Les versements de cheque ou d’espèces ;


• Les chèques de banque ;
• Les virements ponctuels ou permanents ;
• Les prélèvements automatiques ;
• Locations des compartiments des coffres forts ;
• Locations des boites aux lettres ;
• Les relevés journaliers ;
• Les échanges de devises en espèces ;
• Les chèques de voyages ;
• Western union ;
• Les retraits par cartes bancaire ;
• Les règlements des opérations importations et exportations des entreprises
étrangers en vue de satisfaire les attentes des clients.

1.3. Structure organisationnelle de la BOA


La structure d’une entreprise définit les relations hiérarchiques entre les cadres d’une
société. L’organisation permet de distinguer précisément les fonctions de chaque service ou
individu, de préciser les relations entre les services et les individus et d’affecter les moyens
utiles à chaque service ou individu.

Cette structure organisationnelle est représentée par un organigramme qui est


fondamentale dans l’organisation administrative d’une entreprise. Il permet d’éviter les
conflits d’autorités, d’apercevoir les anomalies de l’organisation et de les redresser.

6
1.3.1. Organisation de la BOA Mahajanga

Schéma n°1. Organigramme de la BOA Mahajanga

DIRECTEUR

ADJOINT AU
DIRECTEUR

ACCEUIL
ANIMATEUR DE
GUICHET

CHARGE DE CONSEILLER AGENT AGENT


CLIENTELE CLIENTELE MULTIFONCTION MULTIFONCTION
PROFESSIONNEL PARTICULIER FRONT OFFICE BACK OFFICE

PERSONNEL DE
SERVICE

Source : BOA Mahajanga, 2010

7
1.3.2. Le mécanisme de fonctionnement

L’agence BOA Mahajanga est dirigé par deux cadres principaux qui sont le directeur
d’agence et l’adjoint au directeur, avec la participation de tous personnels. Tous ces
personnels ont chacun leur rôle dans l’agence.

1.3.2.1. Le directeur

Il dirige et assure l’application de la politique général de la banque, les procédures de


sécurité et contrôle. Il représente la direction générale de la BOA, dans sa localité. Il supervise
également les actions commerciales.

1.3.2.2. L’adjoint au directeur

Il a le rôle de seconder le directeur et le remplace en cas d’absence du directeur. Il


supervise l’activité administrative de l’agence. Il encadre les personnels et assure le suivi sur
les réalisations et les respects de procédures.

1.3.2.3. Les chargés de la clientèle

Elles gèrent et développent le portefeuille clientèle de l’agence, veillent à l’atteinte des


objectifs commerciaux de l’agence et défendent l’image de marque de la banque par la quotité
de ses prestations.

Elles assurent la prise en charge complète des clients et prospects, analysent et montent
les dossiers de crédits, développent les encours de ressources et emplois de l’agence,
soutiennent le service à la clientèle et interviennent en front-office/back-office en cas de
difficultés majeurs.

1.3.3.4. L’animateur de guichet

Il organise les exécutions des opérations des agents multifonctions. Il remplace le


détenteur de la caisse DAB en cas de besoin.

1.3.3.5. Les services internationaux

Il a pour mission d’alléger le circuit des documents et d’accélérer le traitement des


opérations commerciales avec l’étranger.

8
Chapitre 2 :

LA ZONE D’ETUDE
Un établissement de crédit met à la disposition d’un client une somme d’argent,
moyennant intérêt et frais pour une durée déterminée. Ainsi, à la BOA, on peut distinguer
deux types de crédits : le crédit aux particuliers et le crédit aux professionnels.

Dans ce chapitre, nous allons également connaitre les caractéristiques de ces crédits.

2.1. Les crédits aux particuliers


Le crédit aux particuliers est un produit de prêt à court terme de la banque remboursable
par mensualités régulières, proposé aux salariés du secteur public et privé ayant un revenu
fixe.

La Bank Of Africa-MADAGASCAR dispose trois (3) types de crédits aux particuliers,


à savoir :

• Le prêt vaha-olana(PVO)
• Le prêt scolaire (PSC)
• Le prêt événement familial (PEF)

2.1.1. Le prêt vaha-olana (PVO):

Les bénéficiaires sont les salariés et les fonctionnaires ayant une ancienneté de deux
(02) ans pour les établissements privés et un (01) an d’ancienneté pour les établissements
publics. Il a pour objet d’amélioration du cadre de vie, de réalisation des rêves à l’instar d’une
voiture, meubles, voyages, etc.

Le montant maximum est calculé à partir de la capacité de remboursement, fixée à


33,33% du montant du salaire disponible et viré en compte, la durée de remboursement est
jusqu’à 60 mois au maximum. Le montant de remboursement est fixé à l’avance pour toute la
durée du prêt, avec une seule condition : salaire domicilié à la BOA depuis 1 mois pour les
salariés du secteur privé et fonctionnaire.

2.1.2. Le prêt scolaire

Les bénéficiaires sont les salariés et les fonctionnaires ayant une ancienneté de deux
(02) ans pour les établissements privés et un (01) an d’ancienneté pour les établissements

9
publics. L’objet du prêt est de se faire aider pour les études des enfants à l’exemple des frais
d’études, transport, fournitures, etc.

Le montant est fixé au montant d’un mois de salaire si il y a un autre prêt en cours, et
deux(02) mois de salaire s’il n’y a pas de prêt en cours. La durée de remboursement est de dix
(10) mois et le montant est fixé à l’avance pour toute la durée du prêt.

En une seule condition : que le salaire est domiciliée à la BOA depuis un(01) mois
pour les salariés du secteur privé et les fonctionnaires.

2.1.3. Le prêt événement familial

Les bénéficiaires sont les salariés et les fonctionnaires ayant une ancienneté de un (01)
an et non-titulaire d'un prêt scolarité. L'objet du prêt est de financer toutes les dépenses
occasionnées par un événement familial (naissance, mariage, exhumation, baptême, etc.)

Le montant est fixé à un(01) mois de salaire s’il y a un autre prêt en cours et deux (02)
mois de salaire s'il n'y a pas de prêt en cours. La durée de remboursement est de dix(10) mois,
dont le montant est fixé à l'avance pour toute la durée du prêt qui comprend : le capital, les
intérêts, l'assurance.

2.2. Crédits aux entreprises

Le crédit aux entreprises est un crédit offert par la banque aux entreprises pour couvrir
leurs besoins de financement. Le crédit peut prendre différentes formes avec décaissement de
fonds (par exemple les avances ou les escomptes d’effet de commerce) ou sans décaissement
de fonds (par exemple les cautions).

Sur ces points, la Bank Of Africa-Madagascar dispose de treize (13) types de crédits qui
sont aux clients, à savoir :
• Escompte papier commercial (F1)
• Mobilisation de créances nées sur l’étranger (F2)

• Financement de marches administratives (F3)


• Avances sur produits (F5)
• La facilité de caisse et le découvert(F6)
• Escompte de papier de chaine(F7)
• Crédits agricoles (F8)
• Préfinancement de collecte des produits (F9)

10
• Crédit d’investissement à moyen(F10)
• Crédit d’investissement à long terme (F11)
• Crédit par signature (F12)
• Ouverture de crédit documentaire(F13)

A la BOA Mahajanga, seul les F1, F3, F6, F10, F12, F13 sont traitées et sont adaptées à
la population active de la ville de Mahajanga :
• Escompte papier commercial(F1)
• Financement de marches administratives(F3)

• La facilité de caisse et le découvert(F6)

• Crédit d’investissement à moyen terme(F10)

• Crédit par signature(F12)

• Ouverture de crédit documentaire(F13)

2.2.1. Escompte papier commercial

C’est un crédit de fonctionnement à court terme par mise à disposition sur le compte
courant du cédant, du montant d’une remise d’effets qui deviennent la propriété du banquier.
Le but que la BOA veut atteindre est de mobiliser le poste de clients de l’entreprise pour
couvrir totalement ou partiellement le besoins de trésoreries exprimés. En ce qui concerne la
durée, il y a une autorisation de mise en place et un (01) an renouvelable.

1.2.2. Financement de marchés administratifs

L’avance sur certificat administratif (ASCA) appelé aussi Avance Sur Décompte de
droits Constates (ADDC) est un crédit de mobilisation de droits constates dans la mesure où
l’administration (maitre de l’ouvrage) a déjà délivré des attestations de droit constatés
spécifiant la reconnaissance des prestations réalisées (travaux, services) et son engagement au
paiement. Les bénéficiaires sont toutes personnes morale ou physique titulaire d'une
attestation de droits constates ares.

En ce qui concerne la garantie : il y a le nantissement du marché, l'assurance vie au


profit de la banque, cas de personne physique.

2.2.3. Facilité de caisse et le découvert

La facilite de caisse est une avance de très courte durée en compte courant destinée à
11
diminuer un décalage de trésorerie temporaire. Et le découvert est une avance en compte
courant pouvant atteindre quelques semaines ou mois destinée à contribuer au financement du
cycle d’exploitation de l’entreprise. En ce qui concerne la durée, il y a une autorisation de
mise en place et un an(01) renouvelable.

Pour éviter tous les risques d’impayés la BOA exige une garantie, dont : l’hypothèque
(s’il s'agit du terrain, du bâtiment, etc.) ; le nantissement (s’il s'agit du stock et du matériel
roulant et tout autre matériel ou immobilisation financière); la caution.

2.2.4. Crédit d’investissement à moyen terme

Le crédit d’investissement à moyen terme et à long terme est un des crédits qui servent
à financer les acquisitions des immobilisations ou le patrimoine. Les bénéficiaires sont tous
opérateurs de tout secteur. Pour le mode de paiement, la périodicité des échéances peut être
mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle selon les types de crédits et selon les
possibilités de trésoreries de l’entreprise emprunteuse. La durée du crédit d'investissement est
de trois(03) à cinq(05) ans.

En ce qui concerne la garantie, on a l'hypothèque, l'aval de tiers, le blocage de compte.

2.2.5. Crédit de signature

Les crédits par signature présentent des avantages pour le banquier comme pour son
client, ils permettent aux banquiers d'éviter toute sortie de fonds et aux clients d'améliorer leur
gestion de la trésorerie, d'abaisser leurs coûts financiers et de valoriser leur image de marque.
Ces crédits génèrent par contre aux banquiers des risques difficiles à évaluer et dont le suivi
est lourd à gérer.

Le banquier rend service a son client en garantissant par écrit les opérations que ce
dernier aura à effectuer c’est à dire quand le client aura un marché à effectuer c’est le
banquier qui devient le garant devant le maitre d’ouvrage. Proprement dit, le banquier vend la
signature.

Cet engagement n’implique pas de décaissement de son client. Cependant, en cas de


défaillance de son client, la banque doit payer les obligations financières que comporte son
engagement.

12
2.2.6. Ouverture de crédit documentaire

C’est l’engagement conditionnel d’une banque de payer à un exportateur un montant


déterminé représentant la valeur d’une marchandise ou d’un service contre remise dans un
délai précise. Les bénéficiaires sont les vendeurs.

2.3. Typologie des crédits bancaires à la BOA


2.3.1. Selon la durée

Selon ce critère, on distingue :

• Les crédits à court terme ;


• Les crédits à moyen terme ;
• Les crédits à long terme.

2.3.1.1. A court terme

Les crédits à court terme sont des crédits dont la durée est inférieure à deux ans.
Généralement acceptés par les banques de dépôts, peuvent rentrer dans cette catégorie : les
bons de trésor, les engagements par signature (aval, caution, acceptation), les crédits par
caisse (escompte, avance en compte courant, facilités de caisse ou découverts), les crédits de
campagne.

L'entreprise réclame ce genre de crédit pour réaliser une opération d'exploitation qui
servira à rembourser à son banquier.

2.3.1.2. A moyen terme

Le moyen terme s'étend approximativement entre 2 et 5 ans au maximum. Les crédits à


moyen terme balancent entre les crédits à court terme et les crédits à long terme. Ils servent au
financement des activités rentables à moyen terme (ex : construction).

2.3.1.3 A long terme

Les crédits à long terme peuvent en matière commerciale commencer à partir de 5 ans.
Les entreprises préfèrent ce type de crédit lorsqu'elles investissent dans des projets qui
donneront des résultats qu'à long terme (ex : usine)

13
2.3.2. Selon leur objet

Tout banquier a besoin de savoir ce qu'en est de l'utilisation du crédit sollicité par son
client. C'est pourquoi il exige à l'emprunteur d'indiquer ses projets afin que le banquier puisse
savoir s'il vaut la peine de les financer.

On distingue, généralement, selon l'objet du crédit :

• Les crédits d'exploitation ;


• Les crédits d'investissement

2.3.2.1. Crédit d’investissement

Ils sont destinés à l'acquisition soit des investissements corporels (machines, matériels et
outillages, etc.) soit des investissements incorporels (financement de frais d'établissement, le
financement des dépenses de recherche et de développement, l'achat ou la mise en place du
fonds de commerce, etc.)

2.3.2.2. Crédit d’exploitation

Ces crédits sont destinés à palier les problèmes courants de trésorerie. Ils se subdivisent
en :

• Facilité de caisse : une avance de très courte durée en compte courant destinée à
diminuer un décalage de trésorerie temporaire.
• Découvert : une avance en compte courant pouvant atteindre quelques semaines
ou mois destinée à contribuer au financement du cycle d’exploitation de
l’entreprise.
• Aval de traite : un engagement apporté par un tiers appelé « donneur d'ordre » ou
avaliste sur un effet de commerce pour en garantir le paiement.

Nous constatons que ces crédits ont une durée courte car le cycle d'exploitation d'une
entreprise est généralement inférieur à une année.

Conclusion

Ainsi, nous avons pu citer les différents crédits existants au sein la BOA Mahajanga et ses
caractéristiques. Dans le prochain chapitre, la méthodologie et la technique de recherche sont
concernés.

14
Chapitre 3

METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Ce chapitre est consacré à l’énoncé de la problématique et la formulation de l’hypothèse
ainsi qu’à l’approche méthodologique utilisé dans le rapport de stage. On y verra également la
revue de littérature.

3.1. Approche méthodologique


L’approche méthodologique se manifeste par l’analyse de la méthodologie utilisée et de
l’étape de l’élaboration de mémoire. L’étude consiste à savoir par quelle méthode l’ouvrage a
été élaboré.

3.1.1. Méthodologie utilisée

Schémas n° 2. Etape de l’approche méthodologique

Question de départ

Problématique

Analyse

Observation

Résultat

Conclusion

3.1.2. Interprétation de cette approche

Nous avons procédé à la lecture des ouvrages et documents liés à la question de départ
aux responsables de chaque service. Après chaque entretien, nous sommes arrivés à la

15
problématique de l’ouvrage. Ces étapes consistent à faire des analyses afin de confirmer
ou 15infirmer les hypothèses. Nous pourrions tirer donc des conclusions devant nous amener
des propositions aux divers menaces et problèmes au sein de la BOA Mahajanga.

3.2. Technique de recherche

3.2.1. Etape d’élaboration du mémoire

Cette étude a été réalisée alors que nous étions en stage académique à la Bank Of
Africa, agence de Mahajanga.

Pendant notre séjour dans cette institution nous avons parcouru plusieurs services. Dans
chaque service, nous avons collecté des données, afin de tester l’hypothèse principale de notre
étude par l’intermédiaire de questionnaires, de consultations de documents, des visites sur des
sites internet.

Ces données ont été collectées auprès :

• Du chargé de la clientèle professionnel ;


• Du chargé de clientèle particulier ;

• Des services internationaux ;

• De l’accueil.

3.2.2. Utilités de la technique de recherche

Notre recherche consiste à identifier les risques de crédits bancaires, lors de l’octroi de
crédit. Le risque désigne un danger bien identifié, associé à l'occurrence à un événement,
parfaitement descriptible, dont on ne sait pas s'ils se produiront mais dont on sait qu'ils sont
susceptibles de se produire dans une situation exposante. Il est dispensable de comprendre
pourquoi la notion de risque, ne permet pas de décrire les situations d'incertitude et de rendre
compte des modalités de la prise de décision dans de tels contextes. Savoir anticiper, mettre en
place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les
alertes dès que des événements inhabituelles se produisent.

3.2.3. Sources des concepts fondamentaux

Le contenu de ce mémoire de stage a été supporté par les ouvrages cités ci-après :

16
• Jean Yves Capul/Olivier Garnier, Dictionnaire d’économie et de science sociale,
Hatier, Paris, 2005, 481 pages.
• Robert Maéso/ André Philipps/ Christian Raulet, Comptabilité financière, 10ème
édition, DUNOD, Paris, 2005, 438 pages.
• Faure, La comptabilité de la petite entreprise : de l’écriture au bilan, Chiron, 2009, 273
pages.
• Laurence Thibault-Le Gallo, la comptabilité pour les nuls, First, France, 2009, 376
pages.
• Nathalie Crouzet, Réussir sa comptabilité avec Ciel, Eyrolles, 2008, 419 pages.
• Pascale Micoleau-Marcel, Les finances personnelles pour les nuls, First, France, 2009,
470 pages.
• Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard, L’essentiel des techniques bancaires, Eyrolles,
2008, 307 pages.
• Robert OBERT, Pratique des normes IAS/IFRS, DUNODS, Paris, 2005, 258 pages.
• Jean Christian Lointier / Jean Louis Salvignol / Gérard Romedenne / Guy Buaillon,
Pratique de la relation Banque – Entreprise par le chargé d’affaire, CFPB, Paris, 1993,
662 pages.
3.2.4. Revues de la littérature
D’après Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard, « L’essentiel des techniques bancaires ».
• Escompte de papier commercial : est un crédit de fonctionnement à court terme par
mise à disposition sur le compte courant du cédant, du montant d’une remise d’effets
qui deviennent la propriété du banquier, déduction faite des agios décomptés de la date
d’escompte jusqu’à l’échéance des traites, ou lorsque celle-ci tombe un jour non
ouvré, jusqu’au premier jour qui suit, plus un jour de banque.

• Ouverture de crédit documentaire : est l’engagement conditionnel d’une banque de


payer à un exportateur un montant déterminé représentant la valeur d’une marchandise
ou d’un service contre remise dans un délai précise, des docs strictement conformes
• L'aval : est l'engagement apporté par un tiers appelé « donneur d'ordre » ou avaliste sur
un effet de commerce pour en garantir le paiement. L'avaliste est donc solidaire du
débiteur principal. Cette opération s'apparente donc à un cautionnement.
• Le nantissement : est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en
garantie de sa créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage ;

17
s'il s'agit des revenus d'immeuble, on appelle cela l'antichrèse.

• L'hypothèque ou sûreté réelle immobilière: est une garantie coûteuse


comparativement au nantissement, elle est sollicitée en couverture de crédit
d'investissement. L'hypothèque se définit comme étant l'acte par lequel le débiteur
accorde au créancier un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec publicité.
• Le cautionnement : est l'engagement pris par un tiers, appelé caution, de s'exécuter en
cas de défaillance du débiteur.

3.3. Problématique et hypothèse sur la gestion du risque de crédit.

3.3.1. Enoncé de la problématique

Les banques jouent un rôle important dans le financement de l'économie et leur activité
les expose à des risques dont l'analyse et la maîtrise ne sont pas faciles. En ce qui concerne le
risque de crédit, il se trouve au cœur même de l'activité bancaire et constitue l'un de ses enjeux
majeurs. Il s'agit du risque de perte lié à l’incapacité de l’emprunteur de faire face à ses
engagements vis-à-vis de la banque. Ce risque est délicat pour un établissement de crédit car
le défaut d'un petit nombre de clients importants peut suffire à le mettre en difficulté, les
défauts qui sont en vifs relation avec le non remboursement. D’où le thème : « la gestion et
analyse du risque de crédit bancaire, cas de la BOA Mahajanga ».

Ainsi, la présente recherche vise à examiner les éléments qui agissent sur l’octroi de
crédits. De cette problématique découle notre question de recherche à savoir : « Quel système
pourrait-être adopté par la banque pour anticiper le non remboursement des crédits
octroyés ».

3.3.2. Formulation de l’hypothèse

Dans ce mémoire, nous allons nous intéresser particulièrement au risque de crédit


bancaire qui résulte de l'activité principale de l'agence BOA, à savoir l'octroi de crédit aux
particuliers ainsi qu'aux professionnels. La recherche peut se décliner en deux (02) hypothèses
qui sont :

• La présentation d’une garantie réduit les risques de crédit bancaire.


• La diversification des secteurs d’activités dans l’octroi de crédits diminue le risque de
crédit bancaire.

18
DEUXIEME PARTIE
ANALYSE DIAGNOSTIQUE DU RISQUE
DE CREDIT
Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé à un multiple risque qui
peut entrainer sa défaillance et sa faillite. Ce risque est la conséquence même de l’octroi de
crédit bancaire. Pour commencer cette partie, nous allons développer ce qu’est l’analyse et la
gestion du risque de crédit bancaire en procédant d’abord à l’explication de l’octroi de crédit
au sein de la BOA

Cette partie comporte trois(03) grandes chapitres :

Chapitre 4 : RISQUE DE CREDIT AU SEIN DE LA BOA

Chapitre 5 : GESTION DU RISQUE DE CREDIT A LA BOA

Chapitre 6 : ANALYSE DU RISQUE DE CREDIT


Chapitre 4:

RISQUE DE CREDIT AU SEIN DE LA BANQUE


Tout risque passe tout d’abord à une première étape qui est l’octroi de crédit. Dans ce
chapitre, nous allons détailler les outils et actions nécessaires à l’octroi de crédit et à la notion
du risque de crédit.

4.1. Les procédures de l’octroi de crédit à la BOA

4.1.1. Conditions d’éligibilité aux financements

Avant de procéder à un octroi de crédit, l’ouverture d’un compte courant est nécessaire
pour les professionnels et un compte Pack Salaria pour les particuliers.

4.1.1.1. Le compte courant et le pack Salaria ou compte chèque

Pour les particuliers, le compte Pack Salaria ou le compte chèque est obligatoire pour
détenir le crédit bancaire, c’est un compte à vue dont le service bancaire est complet et doté
d’une réduction du frais de dossier à 50%.

Pour les professionnelles, le compte permettant de prémunir de crédit est appelé


« Compte courant ». C’est une obligation que doit effectuer les professionnels.

Mais dans notre devoir, nous allons nous intéresser surtout sur les crédits aux entreprises
ou professionnels.

4.1.1.2. Le processus d’ouverture de compte

A Réception client

Le chargé de clientèle accueil le client et lui fournit les renseignements nécessaires au


compte qui lui est adapté. Les imprimés pourraient ainsi être remplis sur le champ au cas où
toutes les pièces requises sont prêtes

B Le responsable superviseur

L’agent affecté à ces travaux contrôle la présence de l’intégrité de la documentation


réglementaire. Si le dossier est conforme, l’agent le transmet au service ouverture de compte,
généralement effectué par le préposé à l’accueil.

19
C Service ouverture de compte

Il procède à l’ouverture de compte sous la base de données informatique de la BOA, en


renseignant tous les champs de paramétrage concerné et édités.

Il édite les relevés d’identités bancaires (RIB) à remettre au client.

4.1.1.3. Analyse financière pour les professionnels

L’étude financière est l’outil qui permet de réaliser l’analyse de la situation financière
de l’entreprise. Elle est effectuée à travers l’étude d’un certain nombre de documents appelés
« Documents de Synthèses » et est réalisée sur les trois dernières années d’exercice de la
société ou de l’entité demandeur. Cette étude fait également appel à la réflexion, au bon sens
et à l’application des connaissances comptables, économiques et financières.

Pour la banque, la limitation des risques et la prise des mesures appropriées pour
minimiser les risques reposent sur l’efficacité, la performance et la crédibilité de cette étude.

4.1.2. Outils et actions nécessaire à l’octroi de crédit

4.1.2.1. Analyse de la situation de l’entreprise

Avant d’entamer l’étude approfondie du dossier, il est important de faire une enquête au
niveau de l’emprunteur. Il s’agit de s’informer sur la situation du demandeur dans plusieurs
domaines, comme : la situation juridique, les moyens d’exploitation, les produits, la relation
commerciales, la concurrence et les marchés.

A La situation juridique :

Concerne l’identité de la société :

-Nom : raison sociale ou dénomination sociale (exemple : AQUALMA, SIB)

-Nationalité : la société peut-être de nationalité Malagasy ou étrangère

-Domicile : Siege social

B Moyens humains :

Concernent les deux acteurs principaux de la vie de l’entreprise : les dirigeants et les
personnels. Ils permettent à l’entreprise d’affronter les risques du marché, de faire face aux
enjeux et surtout d’assurer l’avenir de la société.

20
4.1.2.2. Etat financier, analyse du document de synthèse

L’analyse des documents de synthèses a pour but de porter un jugement sur la situation
financière de l’entreprise en vue d’une prise de décision. Pour mener à bien l’appréciation de
la situation financière de l’entreprise, l’étude requiert la consultation des états financiers
constitués du bilan, du compte de résultat et de ses annexes

A Analyse du bilan :

Concernant le bilan, l’étude de sa situation et de son évolution repose essentiellement


sur deux notions fondamentales :

-Fonds de Roulement (FDR)

-Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

 Notion de fonds de roulements(FDR) :

Le fond de roulement net global est la partie des ressources stables qui, non affectées
aux emplois stables, sont disponibles pour couvrir partiellement, le plus souvent, les besoins
de financement en fonds de roulement.

 Notion de besoin en fonds de roulement :

Le déroulement du cycle d’exploitation fait naitre pour une entreprise des besoins de
financement et des ressources de financement.

Les BFR découlent du décalage entre encaissement résultant des ventes et le


décaissement résultant des achats.

B Analyse du compte de résultat

Le compte de résultat consiste à interpréter, c'est-à-dire à faire parler les chiffres pour
comprendre la formation du résultat. La comparaison par rapport à l’exercice précèdent ou
même de plusieurs exercices vont permettre de comprendre les évolutions, d’identifier les
causes des dégradations ou d’amélioration, d’apprécier les forces et les faiblesses de
l’entreprise. Cette analyse permet de préparer les exercices à venir en identifiant les postes sur
lesquels l’entreprise doit agir.

21
4.2. La formulation des garanties et les conditions d’octroi de crédit

4.2.1. Notion de garantie

La garantie c’est un engagement par lequel on se pose garant de la créance pour assurer
la sureté. Le nantissement ou « prise de garantie » est un acte notarié par lequel un emprunteur
remet au créancier des valeurs mobilières comme les meubles, des actions pour sureté du
paiement d’un prêt, c'est-à-dire que l’objet en question va devenir propriété de la banque
jusqu’à expiration totale des créances.

Exemple de garantie :

-nantissement de marché pour les entreprises de construction

-mettre en gage des véhicules ou des immeubles

-Assurance vie

4.2.2. Conditions de l’octroi de crédit

Avant d’octroyer le crédit à la clientèle, la BOA dispose quelques conditions qui


devraient être respectées. Alors ici, c’est par rapport au projet et aux activités que la banque
accorde aux clients des crédits. Mais surtout ce projet ou cette activité devrait être rentable. Ils
existent trois types de conditions d’octroi, à savoir :

4.2.2.1. Première condition

Le type de crédit sollicité varie selon le secteur d’activité. Et le montant et les autres
caractéristiques y afférentes varient selon le projet et le besoin et le besoin calculé. Exemple
des autres caractéristiques : la durée, le mode de paiement.

4.2.2.2. Deuxième condition

La décision d’octroi dépend aussi de la solvabilité du demandeur, c'est-à-dire, sa


possibilité de payer, sa capacité de remboursement après l’acquisition du crédit. Dans le cas
ou la banque trouve que le client n’est pas dans la mesure de rembourser sa dette ou que le
projet envisagé n’attendra pas la rentabilité prévue, la banque ne lui accordera pas le prêt.

4.2.2.3. Troisième condition

La limitation des risques après signature des contrats : dans la troisième condition, il y a
deux (02) types de garantie, c’est : garantie réelle et garantie personnelle.

22
Dans la garantie réelle, on parle de nantissement s’il s’agit des stocks ou matériels
roulant ou autre matériel ou immobilisation financière. Et on parle d’hypothèque, s’il s’agit
d’un terrain ou de bâtiments.

Dans la garantie personnelle, on parle de l’engagement de domiciliation de recette


(peut-être recette de marché).

4.3. Les risque des crédits bancaires

4.3.1. Définition

Le risque de crédit se définit comme la tension qui habite les banquiers, et est
inséparable de leur métier. Les banquier veillent sur les économies d'autrui et vont les
bénéficier en les prêtant à d'autres, ce qui comporte inévitablement des risques. Généralement,
la prise de risque est tout simplement liée à l'objet principal de l'activité bancaire : l'octroi de
crédit. Cette prise de risque est obligatoire et justifie l'existence même des banques.

Le simple retard dans un remboursement peut être préjudiciable pour une banque qui
travaille avec des fonds empruntés, car comme tout commerçant ou industriel, il doit faire
face, de son côté, à ses propres échéances et, par conséquent, compter sur les rentrées
nécessaires à l'équilibre de sa trésorerie. Si, par suite de circonstances imprévisibles, ou même
par suite d'une politique de crédit imprudente, les retards se généralisaient, il pourrait en
résulter une immobilisation de capitaux susceptible de mettre la banque en sérieuses
difficultés, même si les crédits accordés ne sont pas compromis.

4.3.2. Typologie des risques de crédits bancaires

La liste de risque de crédit pouvant affecter une banque est longue : le risque particulier,
le risque professionnel, risque de marché, risque de contrepartie ; bien que nous allions définir
ces différents risques, le risque de contrepartie ou de non remboursement nous intéressera sur
notre analyse.

4.3.2.1. Le risque particulier

Lié à l'activité de chaque entreprise à part entière, ce risque est fonction de la


personnalité des dirigeants (leur expérience, leur moralité, leur surface, etc.), de la structure
financière de l'affaire (structure d'endettement, suffisance du fonds de roulement, la rentabilité
de l'affaire etc.), de l'activité commerciale (dynamisme des ventes, rotation des sortes, les
délais accordés à la clientèle, etc.), de l'adaptation de l'entreprise aux contraintes économiques
23
l'évolution des techniques, investissements, amélioration des procédures etc.

4.3.2.2. Le risque professionnel

Lié comme son nom l'indique à l'activité même de la clientèle, le risque professionnel
peut apparaître et s'aggraver lors de modifications brusques ou de changements profonds
affectant les habitudes d'une profession tels principalement :

· Les découvertes et les révolutions des techniques et des technologies.

· La fermeture de marchés extérieurs.

· Les variations importantes dans les prix mondiaux, dans les cours des devises, dans la
fourniture des matières premières, des produits finis, etc.

4.3.2.3. Le risque de contrepartie

C'est le risque à la fois le plus dangereux et le plus courant pour une banque. Il s'agit du
non respect par un client de son engagement financier à savoir, dans la majorité des cas, un
remboursement de prêt.

Les événements qui peuvent amener un emprunteur à ne pas respecter ses engagements
sont multiples :

- une malhonnêteté évidente (escroquerie, abus de confiance) ;

- un cas de force majeure. Ceci est notamment le cas en ce qui concerne les crédits
réalisés à des emprunteurs étrangers qui peuvent être confrontés à des risques de guerre, de
révolution, de catastrophes naturelles ou de non transfert ;

- Le plus souvent, la cause du non remboursement est à chercher dans une défaillance
économique ou financière involontaire des débiteurs : chômage pour un particulier ou dépôt
de bilan pour une entreprise.

4.3.2.4. Le risque général

Le risque général dépasse le cadre de l'affaire au profit de laquelle le crédit est sollicité,
pour frapper l'économie d'une nation entière, d'une région voir la situation internationale. Le
risque général est difficile à prévoir, et il est encore plus difficile d'y parer.

Parmi tous ces crédits, lors de notre stage au sein de la BOA, le cas du risque de
contrepartie ou de non remboursement a été bien vécu.

24
De ce fait, dans le prochain chapitre, notre analyse se basera sur le risque de non
remboursement.

Conclusion

Ainsi, nous avons pu voir les procédures de l’octroi de crédits à la BOA et la formulation
de garantie ainsi que les conditions d’octroi de crédit à la BOA et les risques de crédits
bancaire.

25
Chapitre 5

GESTION DE RISQUE DE CREDITS


Les banquiers subissent un risque de non remboursement des crédits aux entreprises.
Ce risque peut être réduit pour rester compétitif et profiter d’un cercle vertueux. Dans ce
chapitre, nous allons analyser la stratégie en matière de gestion de crédit et la gestion actuelle
du risque de crédit et les caractéristiques du risque de crédit.

5.1. La stratégie en matière de gestion de risque de non


remboursement

5.1.1. La stratégie utilisée

Le risque de contrepartie désigne le risque de dégradation de la santé financière de


l’emprunteur qui réduit les probabilités de remboursement. Les banques sont des surveillantes
spécialisées et quelques indices comme l’augmentation du prix de l’action d’une entreprise
suite à l’obtention d’un crédit bancaire ou le fait que les entreprises obtiennent plus facilement
des capitaux après le recours au financement bancaire, semblent indiquer que les banques sont
tout particulièrement compétentes dans l’octroi et la surveillance des crédits. Le signal envoyé
par le crédit bancaire est d’autant plus crédible que le coût des ressources bancaires est élevé.
Il a été remarqué également que les banques bénéficient d’informations particulières. Cette
compétence bancaire en matière de crédit peut s’expliquer par le pouvoir de négociation des
banques, leur expérience du crédit ou l’acquisition d’informations spécifiques du fait de leurs
activités.

5.1.2. L’évolution des crédits octroyés à la BOA Mahajanga

Pour évaluer la proportion des crédits bancaires, nous allons voir dans le tableau
suivant les montants des crédits octroyés aux particuliers au cours des années 2009 et 2010.

D’après le tableau et la figure, ce sont les prêts vaha olana qui détiennent le record en
nombre d’octroi de crédit à la banque. Le prêt scolaire parvient ensuite, suivi du prêt
événement familial. Nous pouvons remarquer aussi que le prêt scolaire a diminué 10% et le
prêt vaha-olana de 9,5%, par contre le prêt événement familial a connu une augmentation de
33,33%.

26
Tableau n°2. L’évolution des crédits octroyés aux particuliers en Nombre.
PRET AUX PARTICULIERS 31.12.09 31.12.10
PRETS SCOLAIRE 400 400
PRET EVENEMENT FAMILIAUX 60 80
PRET VAHA OLANA ET HABITAT 2000 1800
Source : BOA Mahajanga, 2011

Schémas n°3. L’évolution des crédits octroyés aux particuliers au sein de la BOA

Source : BOA Mahajanga, 2011

5.1.3. Les compte de ressources

Dans ce tableau illustrant les comptes de ressources de l’année 2009 et de


l’année 2010, on y illustre le nombre des comptes pour les particuliers, le compte
courant, les institutionnels, le compte tahiry, le compte à terme, le pack salaria ancien
et le pack salaria nouveau.

Tableau n°3. Les comptes de ressources en nombre


COMPTE DE RESSOURCES 31.12.09 31.12.10
Particuliers 4000 3800
Comptes courants 400 300
Institutionnels 400 300
COMPTE TAHIRY 2500 3500
COMPTE A TERME 10 5
PACK SALARIA ANCIEN 0 500
PACK SALARIA NOUVEAU 0 60
Source : BOA Mahajanga, 2011

Schémas n°4. Les comptes de ressources en nombre en 2009

27
Source : BOA Mahajanga, 2011

Figure n°5. Les comptes de ressources en nombre en 2010

Source : BOA Mahajanga, 2011

5.2. Gestion actuelle du risque des crédits

5.2.1. Réglementation prudentielle des activités des crédits

La réglementation prudentielle recouvre l'ensemble des contraintes imposées aux


établissements de crédit pour une bonne gestion et maîtrise des risques qu'ils font courir à

l'ensemble des acteurs économiques et plus particulièrement à leurs déposants. En réalité, le


premier souci des autorités bancaires est de limiter au maximum une propagation des
défaillances pouvant entraîner de graves perturbations pour l’économie nationale.

5.2.2. Méthodes de gestion du risque de crédit

Elles reposent sur la gestion a priori et la gestion a posteriori du risque de crédit.

L'exposition au risque de crédit est traditionnellement gérée à priori dans les banques
par des méthodes d'analyse financière. La gestion a posteriori est celle du suivi des
engagements. Une fois le crédit accordé, si la qualité de l'emprunteur se détériore, il ne reste

28
généralement que deux solutions à la banque : avoir recours aux provisions ou bien
solder leur position en enregistrant une perte. Par conséquent, la gestion à priori est
primordiale, de fait qu`elle prend en compte l'appréciation et la prévention du risque de crédit.

5.3. Catégories et facteurs du risque de crédit

5.3.1. Les principales catégories du risque de crédit

Le risque bancaire peut être décomposé en deux(02) grands compartiments :

• le risque lié aux relations entreprises- banque ;

• le risque lié à la politique commerciale de la banque ;

5.3.2. Les facteurs déterminants du risque bancaires

Le risque de défaut d'une entreprise est très difficile à cerner en totalité. Ces facteurs
peuvent être internes à l'entreprise comme ils peuvent faire partie de son environnement
externe, on distingue :

• les facteurs liés à l’entreprise elle-même

• les facteurs liés à l’environnement de l’entreprise

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons caractérisé la stratégie en matière de gestion de risque de


non remboursement ainsi que la gestion actuelle de risque de crédit et les facteurs de risques
de crédits. Dans le chapitre suivant, nous allons procéder à l’analyse du risque de crédit.

29
Chapitre 6

ANALYSE DU RISQUE
Dans ce chapitre, nous allons énoncer la limitation et suivi des crédits bancaires en
analysant la risque de défaillance et la politique général de banque face aux risques. Et enfin,
l’analyse de la situation actuelle et les méthodes d’analyse de risque de crédit.

6.1. La limitation et suivi des crédits bancaires


Au cours du crédit, le banquier surveille un certain nombre d’indicateurs de difficultés
du client, analyse régulièrement le risque de défaillance et révise la note afin de prendre des
mesures permettant de recouvrer au mieux sa créance et éventuellement désengager la
banque.

6.1.1. L’analyse du risque de défaillance

Le risque de défaillance du client est essentiellement lié à sa cessation de paiement et à


son insolvabilité. Sont aussi considérées défaillantes, les entreprises ayant subi l’ouverture
d’une procédure collective : redressement ou liquidation judiciaire. On parle de défaillance
financière dans les trois cas suivants : lorsque les capitaux propres sont négatifs, lorsque
l’entreprise ne peut faire face à ces obligations financières au moment où elles deviennent
exigibles et lorsque l’entreprise poursuit son activité ou est liquidée sous la protection d’un
tribunal. Plus proches de la problématique bancaire, les difficultés de remboursement d’un
prêt ou sa renégociation sont proposés comme critères de défaillance.

6.1.2. Politique général de la banque face aux risques

Dans tous les cas, la défaillance du client implique que le banquier recouvre
difficilement ses ressources voire ne les récupère pas. L’analyse du risque de défaillance vise
donc à déterminer le risque d’occurrence de tels événements : la décision d’octroyer ou non le
crédit sera prise sur la base de cette analyse, au regard de la politique générale de la banque
concernant le risque et mais aussi des aspects commerciaux comme la volonté de conserver
un bon client ou de s’introduire dans un secteur particulier.

6.2. L’analyse de la situation actuelle

6.2.1. Caractéristique des crédits bancaires

30
Les crédits bancaires sont des politiques et des procédures mises en place par les
banques pour appuyer les entrepreneurs dans la gestion de leurs entreprises et activités
professionnelles.

Les caractéristiques sont les suivantes :

• Objet : palier les décalages de trésorerie et financer le développement de l’entreprise.


• Montant : en fonction des besoins et de la négociation avec la banque

• Durée :

A court terme : inferieur à un an

Moyen terme ; supérieur entre deux à cinq ans

Long terme : supérieur à cinq ans

• Cout : est composé du taux d’intérêt de la banque.


• Utilisation : permet de couvrir un besoin de financement à court terme, de financer les
financements à long et moyen terme

6.2.2. Avantage de crédits bancaires


6.2.2.1. L’utilité du crédit bancaire pour les entreprises
Pour faire face à la concurrence, pour résoudre ses besoins de trésorerie, pour
développer son activité, l’entreprise se tourne vers la banque qui pourra lui proposer plusieurs
gammes de crédits à court, à moyen ou à long terme.

A Appui à court terme

Grace aux appuis de financement à court terme comme l’escompte, la facilité de caisse,
le découvert, les avances sur marchandises et sur produits, l’entreprise peut résoudre divers
problèmes ponctuels de trésorerie :

• Le paiement à la date prévue de la rémunération du personnel.


• Le règlement des charges de l’entreprise tel que : JIRAMA, la caisse de sécurité
sociale.

• La régularisation au niveau du fisc.

B A moyen et long terme

La banque permet aux entreprises de réaliser leur programme investissement pour une

31
durée de remboursement compris entre deux (02) à (05) cinq ou même plus

6.2.2.2. Avantages de ces crédits au niveau de la banque

La banque, à partir des crédits, peut améliore son profit, son image et son prestige car le
service qu’elle offre répond aux besoins des clients.

A Les intérêts

Les principales recettes de la banque sont constituées par les intérêts venant des
opérations de crédits accordés aux clients. Grace à ces intérêts, la banque finance ses frais de
fonctionnements et en même temps augmente son produit net bancaire (PNB).

B L’image de la banque

La gamme de produits offert par la banque est considéré comme essentielle au bon
fonctionnement de l’entreprise, voir même, au développement économique d’un pays. Cela
fait une bonne image pour la banque par la qualité de son produit et donne la confiance aux
clients.

6.3. Méthode d’analyse des risques de crédit

6.3.1. Les informations disponibles pour l’analyse

L'évaluation du risque de crédit varie selon le client de la banque : qui sont les
particuliers et les entreprises.

6.3.1.1. Cas du particulier

Pour le cas du particulier, l'évaluation porte essentiellement sur la constitution du


dossier, l'étude du dossier, l'étude des garanties.

A La constitution du dossier

Pour obtenir un prêt personnel (crédit à court terme), le client demande à la banque les
imprimés relatifs à la demande du prêt personnel. Ces imprimés sont remplis par le client et
portent des informations sur l'identité, l'état civil du client et éventuellement le nom du
banquier chargé de la gestion du compte. Ces imprimés doivent être signés par le client, en

plus de ces imprimés, le client remet à la banque les trois (03) derniers bulletins de salaires et

enfin une lettre de demande de crédit manuscrite portant le montant du crédit sollicité qui doit
être accompagner le dossier de demande.

32
B L'étude du dossier

Elle porte essentiellement sur :

• La capacité d'endettement du client : cette capacité se mesure par la détermination de la


quotité saisissable du salaire, cette quotité saisissable est égale au tiers du salaire brut
du client.
• Le niveau des engagements actuels du client à la banque : c'est-à-dire la banque dispose
de l'état du compte du client qui lui permet d'apprécier le niveau de ces engagements
actuels (avance en compte, découvert, autres petits crédits).

• L'étude des engagements du client au niveau de son employeur (les prêts internes
obtenus au sein de son établissement.

• L'étude des engagements au niveau des autres banques.

C L'étude des garanties

Pour un crédit à court terme les garanties prises sont :

Engagement de domiciliation : c'est un document établis en trois exemplaires par la


banque, dans lequel le client demande à son employeur de virer obligatoirement son salaire
dans son compte ouvert à la banque pendant toute la durée du remboursement du prêt, tout en
précisant que ce virement est irrévocable sauf sur présentation d'une main levée de garantie.
Ce document est contre signé par l'employeur qui conserve un exemplaire et transmet les
autres à la banque.

La caution salariale : est accompagnée d'une domiciliation de salaire au même titre que
le débiteur principal. Cette caution salariale est aussi contre signée par la banque et
l'employeur du Co débiteur.

6.3.1.2. Cas de l’entreprise

Une entreprise, pour solliciter un crédit bancaire, doit donner à la banque les moyens
d'apprécier sa situation financière et l'opportunité de lui accorder le crédit. Le banquier doit
s'assurer que le crédit demandé est nécessaire à la bonne marche de l'entreprise, qu'il ne sera
pas détourné et qu'il pourra être remboursé et que le banquier a le moins de risque en
engageant ses fonds dans cette activité. C'est pourquoi la banque est tenue d'effectuer :
l’analyse financière traditionnelle.

33
6.3.2. L'analyse financière traditionnelle

Elle consiste à faire une synthèse sur les données de l'entreprise qui sollicite le crédit.
Cette analyse se fait à partir :

• Les trois (3) derniers bilans

• Les trois (3) derniers comptes résultat

• Les trois (3) derniers comptes d'exploitation

Les états financiers prévisionnels (bilan prévisionnel, compte d'exploitation


prévisionnelle planning de trésorerie prévisionnel, l'échéancier financier prévisionnel) et
même éventuellement le rapport le plus récent du commissaire aux compte de l'entreprise.

6.3.2.1. L’analyse financière

A Cas du particulier

Elle porte sur la capacité du client de faire face à ces engagements. Elle porte sur la base
du salaire brute sur lequel il faut déterminer la quotité saisissable qui correspond au tiers du
salaire brut multiplié par la durée du prêt doit être égale ou supérieure au montant du prêt
majoré des frais financiers que sollicite le client (échéance mensuelle).

Et pour le crédit à long terme le banquier pour le risque de crédit il se base d'abord à la
domiciliation du salaire du particulier ensuite sur l'hypothèque ou une promesse d'hypothèque
ou un nantissement du droit d'usage à temps. D'où la décision d'accorder ou de rejeter le crédit
à long terme (immobilier) se trouve sur la validité du titre de propriété, sur la durée du prêt
bancaire et sur la quotité saisissable.

B Cas de l’entreprise

 Le bilan

L'étude d'une demande de crédit exige de la part du banquier une certaine visibilité. A
ce titre, le bilan qui est considéré comme une « une photographie » de l'entreprise en un
moment donné, met en relief les emplois (actifs) et les ressources (passifs) qui servent à

financer les premiers. La mise en place d'un concours suppose en règle générale que l'on ait
au moins trois (03) bilans, à l'exception des entreprises qui viennent d'être créées. Nous
avons deux approches dans la présentation du bilan :

34
• L'optique fonctionnelle qui met l'accent sur les problèmes économiques et les
problèmes d'équilibre comme le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de
Roulement
• L'optique financière met en relief différents ratios qui peuvent être utilisés pour
apprécier le risque de prévention des difficultés

 Le compte de résultat

Le compte résultat est un document essentiel dans la vie comptable de l'entreprise qui
regroupe en sein, l'ensemble des charges et des produits de l'exercice.

L'analyse du compte résultat permet de mesurer les performances de l'entreprise :

La production : le chiffre d'affaires ne correspond qu'à une partie vendue de la


production des biens et services et des marchandises vendues en l'état.

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons développé la limitation et suivi des crédits bancaires, ainsi
que l’analyse de la situation actuelle, et la méthode d’analyse. Dans la partie suivante, nous
allons faire la discussion sur le résultat.

35
TROISIEME PARTIE
DISCUSSIONS SUR LE RESULTAT

Dans cette partie, nous allons vérifier et interpréter les hypothèses cités dans la
première partie. Avant d’apporter les recommandations et les solutions, il conviendrait de
faire une analyse SWOT par laquelle, nous connaitrons les forces et faiblesses de la
collectivité en question ainsi que ses opportunités et menaces.

Cette partie comporte trois(03) grandes parties :

Chapitre 7 : VERIFICATION ET INTERPRETATION DE RESULTAT

Chapitre 8 : ANALYSE SWOT DE L’OCTROI DE CREDIT

Chapitre 9 : RECOMMANDATION ET SOLUTION


Chapitre 7

VERIFICATION ET INTERPRETATION DE RESULTAT


La présentation d’une garantie augmente les chances d’accéder au crédit bancaire et la
diversification des secteurs d’activités dans l’octroi de crédit, diminuent le risque de crédit
bancaire. Dans ce chapitre, il convient de vérifier et interpréter ces hypothèses.

7.1. Vérification de l’hypothèse

7.1.1. La présentation d’une garantie limite le risque de crédit bancaire

Dans la sous section nous allons présenter les garanties qui viennent soutenir l'espoir du
créancier (banquier) de reprendre ses fonds en cas de défaillance du débiteur.

Pour améliorer la sécurité de ces engagements, et surtout pour se couvrir du risque de


non remboursement, il faut que le banquier recueille des garanties. On distingue les garanties
réelles et les garanties personnelles.

7.1.1.1. La garantie réelle

La garantie réelle est un engagement qu'une entreprise met à la disposition de sa banque


sous forme d'un bien mobilier ou immobilier. On distingue deux formes de garanties réelles :

A Le nantissement

Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie
de sa créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage ; s'il s'agit des revenus
d'immeuble, on appelle cela l'antichrèse.

B L'hypothèque ou sûreté réelle immobilière

L'hypothèque est une garantie coûteuse comparativement au nantissement, elle est


sollicitée en couverture de crédit d'investissement. L'hypothèque se définit comme étant l'acte
par lequel le débiteur accorde au créancier un droit sur un immeuble sans confiscation.

7.1.1.2. Les garanties personnelles

Appelé aussi « sûretés personnelles » les garanties personnelles sont constituées par
l'engagement d'une ou plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de défaillance du
débiteur principal. Elles se réalisent sous les formes juridiques de cautionnement et de l'aval.

36
A Le cautionnement

C’est l'engagement pris par un tiers, appelé caution, de s'exécuter en cas de défaillance
du débiteur.

B L'aval

C’est l'engagement apporté par un tiers sur un effet de commerce pour en garantir le
paiement. L'avaliste est donc solidaire du débiteur principal.

Toutes ces garanties citées précédemment peuvent être schématisé comme suit :

Schémas 3 : La répartition de garantie

Les sûretés ou garanties

Personnelles Réelles

Solidarité Garantie mobilière Garantie immobilière

Individualité

Cautionnement Nantissement mobilier Hypothèque

Caution

Aval

Source : personnelle

La banque cherche donc des garanties lui permettant, si le risque se concrétise, de


pouvoir sortir de l'affaire à tout moment sans trop de pertes. Les banquiers ont donc l'habitude
de demander alors des garanties ou des gages à leurs clients les plus difficiles.

7.1.2. La diversification des secteurs d’activité dans l’octroi de crédits diminue le


risque de crédit bancaire.

La banque peut diversifier des crédits. En effet, il est risqué pour une banque de
concentrer ces crédits sur quelques gros bénéficiaires, le risque de non remboursement est
faible si le crédit octroyé est reparti sur plusieurs secteurs activités, en effet, car si un secteur

37
est troublé, les autres secteurs peuvent assurer leur contrepartie.

7.2. Analyses des résultats

7.2.1. Analyse de résultat sur la première hypothèse

Comme nous le remarquons, la possession des garanties suffisantes constitue une


condition pour l'obtention de crédit et un moyen pour la banque de réduire ces risques. Cette
attitude se comprend aisément si l'on se rappelle ce que nous avons développé dans la
deuxième partie du rapport en relation avec le risque. C'est pour cela que la banque doit
s'entourer de toutes les précautions pour se protéger contre les risques.

Si après une étude financière et comptable, il s'avère que les comptes d'une société
n'offrent pas suffisamment de garanties dans l'octroi d'un crédit et la capacité de l'entreprise à
le rembourser, les entreprises peuvent voir leurs projets bloquées car les créanciers croient au
remboursement ultérieur de ses avances.

7.2.2. Analyse de résultat sur la deuxième hypothèse

Pour mieux illustrer cette idée de diversification de secteur d’activité, prenons deux(02)
exemples:

• S’il s’avère que l’ exploitation de bois à Madagascar est interdit par loi par exemple,
vu que la forêt es bien préservée, le secteur tourisme connait une vive expansion dans
son activité.

• S’il s’avère que sur l’activité industrielle pour la fabrication de cimenterie connait une
déflation sur le prix des ciments, dans ce cas, le marché immobilier assurera son
activité.

7.3. Interprétations des résultats


Les garanties dans leur objectif, permettent de prévenir les risques de défaillance du
débiteur. Elles permettent donc aux entreprises d'accéder au crédit car elles améliorent le
regard des créanciers vis-à-vis de l'emprunteur. Ainsi, nous pouvons affirmer que la
présentation de garantie limite le risque du crédit bancaire : l’hypothèse est vérifiée.

38
Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires, plus la probabilité
de non remboursement est faible. La division des risques constitue l'un des fondements de la
fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un seul secteur de
l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des difficultés élevées
en cas de récession de ce secteur ou de cette zone, de ce fait, la diversification des secteurs
37d’activités dans l’octroi de crédits diminue le risque de crédit bancaire : l’hypothèse est
vérifiée.

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons pu affirmer les hypothèses après la vérification et l’analyse
du résultat. Dans le prochain chapitre, nous allons procéder à une analyse SWOT afin de
connaitre les forces et les faiblesses ainsi que les opportunités et les menaces.

39
Chapitre 8

ANALYSE SWOT DE L’OCTROI DE CREDIT


L’expression SWOT veut dire Force, Faiblesse, Opportunités, Menaces. L’analyse porte
sur la situation interne en énonçant les forces et faiblesses, et la situation externe en énonçant
les opportunités et menaces.

8.1. Les forces et faiblesses du risque de crédit

8.1.1. Les forces

8.1.1.1. Les forces de la Bank Of Africa

Le système bancaire malgache est marqué par la libéralisation financière depuis les
années 90. L’objectif poursuivi a donc consisté à déconcentrer le fonctionnement des banques
et à réduire la place des autorités monétaires dans sa régularisation. Les risques de crises
systématiques sont nettement maitrisables depuis dix(10) ans s’ils n’ont pas été complètement
disparus du fait du déséquilibre macroéconomique insurmontable.

Sur ce, ce phénomène d’intensification de la concurrence et les innovations


technologiques stimulent les innovations financières à la banque BOA. D’où les changements
suivants :

• L’installation de distribution de plusieurs billets automatiques ;

• Le traitement des opérations de transfert en temps réel et élargissement des gammes des
produits financiers ;

• Raccourcissement du délai de traitement de crédit ;

• Rajeunissement et qualification de personnels par le biais de formation et recrutement


périodiques ;

• Utilisation des matériels informatiques ;

• Son image de marque et son maillage en tant que le plus grand réseau bancaire à
Madagascar (62agences à la disposition de la clientèle)

• Existence des produits avec des gammes très élargies et des tarifications qui correspondent
bien avec le pouvoir d’achat de la population malgache ;

40
• Adoption d’une politique de prix très concurrentiel.

La BOA-MADAGASCAR et Airtel Madagascar ont lancé un service de commerce


mobile, le 15 décembre 2010, dotant l’abonné d’Airtel d’un portemonnaie électronique. Ce
service, dénommé Airtel Money permet au souscripteur de :

• faire des dépôts et retirer de l’argent selon ses convenances ;


• d'échanger de l'argent réel contre de l'argent électronique et inversement
• d’acheter des biens, des services ou encore payer leurs factures auprès des commerçants
partenaires de Airtel Madagascar.
Airtel Money est avantageux car il permet au client d’épargner et limite la
manipulation de liquidité. Le service Airtel Money assemble à la fois rapidité et instantanéité
dans les opérations, simplicité, facilité et sécurité dans le mode d'utilisation.

8.1.1.2. Les forces de l’application de ces crédits à la Bank Of Africa

• La banque a une bonne connaissance du niveau d’activité de l’entreprise à travers les


remises effectuées,

• Pour la sécurité, « l’Etat est considéré comme la meilleure signature », en financement des
marchés administratifs,

• Un crédit d’investissement bien maitrisé est une source de profit ou de bénéfice pour le
banquier,

• Un financement long fidélise un client, en crédit d’investissement à moyen et à court


terme. Il aide à apprécier par la clientèle car la caution devient un outil de fidélisation. Il
aide aux problèmes de trésorerie. Son coût est inferieur à celui d’un crédit par caisse.

• Simple engagement par signature, le crédit par signature, véhicule à l’étranger l’image de
marque de la banque.

8.1.2. Les faiblesses

8.1.2.1. Les faiblesses de la Bank Of Africa

A Madagascar est classé parmi les pays à faible revenu. Par conséquent son taux de
bancarisation est encore très bas. Alors qu’en théorie et à taux de bancarisation constant, les
crédits fonts les dépôts, il apparait évident que la faiblesse des dépôts bancaires représente une
forte contrainte sur l’octroi du crédit.

41
8.1.2.2. Les ressources de la BOA Agence de Mahajanga

Elles sont essentiellement composées de dépôts qui constituent 60% des dépôts et
30%de placements à très court terme (compte épargne)

La collecte des ressources par les banques BOA MAHAJANGA provient des dépôts de
la clientèle. En effet, le niveau et les caractéristiques de dépôts sont expliqués par plusieurs
causes :

- Le faible niveau des ressources mobilisables car le niveau de l’épargne publique ne


présente même pas 10% du PIB en moyenne ;

- Les dépôts à terme tendent à diminuer faute du rendement insignifiant pour les
déposants.

8.1.2.3. Les remplois de la banque

La banque BOA peut être classée dans une situation de forte surliquidité. Cette situation
de surliquidité est due à la politique de prudence adoptée par la banque afin de redresser sa
situation financière. Par ailleurs, une grande partie des ressources disponibles sont
généralement dans les comptes internes, au détriment du secteur privé.

L’accès aux crédits bancaires est difficile pour les entreprises. Ces difficultés sont dues
par trois facteurs majeurs interdépendants :

- Les risques très élevées par les entreprises malgaches surtout les PME ;

- Et les garanties exigées par la banque (hypothèque, nantissement, cautions) trop élevé
pour temporiser des risques.

8.1.3. Les faiblesses de l’application de ces crédits à la Bank Of Africa

Le crédit d’investissement peut réserver une mauvaise surprise comme :

- Difficulté à réaliser une garantie dans le cas d’un redressement judiciaire.


- Obligation de consentir une rallonge si le plan de financement n’était pas fiable.

- La caution entre dans l’évaluation du risque global du client.

- Le montant est souvent élevé des engagements.

- Commissions perçues jusqu’à la délivrance de la mainlevée. Celle-ci n’est restituée


que plusieurs mois après l’échéance.

42
8.3. Les Opportunités et menaces du risque de crédit

8.3.1. Opportunités

Les réglementations et pratiques d’un pays en matière de comptabilité, de vérification


des comptes et de divulgation d’information financières sont importantes non seulement pour
les créanciers, les actionnaires et les investisseurs potentiels, mais aussi pour les indicateurs
économiques nationaux et les ressources de l’état. En effet, le plan comptable 2005 a été lancé
vers la fin 2003 et adopté en début 2005 pour substituer au plan comptable 1987. Il a été
élaboré en vue d’améliorer et d’harmoniser la réglementation de ce qui concerne la
publication d’information et l’accès à celle-ci.

Cela permettre d’avoir une vision d’ensemble des performances économiques et surtout
c’est un moyen très efficace pour la BOA en termes de décision de crédit aux entreprises.

Informatisation des répertoires qui enregistrent les listes de fonctionnaires. Ce qui


facilite la domiciliation des salaires de fonctionnaires.

8.3.1.1. Utilité du crédit bancaire pour les entreprises

Pour faire face à la concurrence, pour résoudre ses besoins de trésorerie pour développer
son activité, l’entreprise se tourne vers la banque qui pourra lui proposer plusieurs gammes de
crédits court, moyen et long terme

A Appui à court terme

Grace aux appuis de financement à court terme comme l’escompte, la facilité de caisse,
le découvert, les avances sur marchandises et sur produits, l’entreprise peut résoudre divers
problèmes ponctuels de trésorerie :

-le paiement à la date prévue de la rémunération du personnel.

-le règlement des charges de l’entreprise tel que : JIRAMA, la caisse de sécurité sociale.

B A moyen et long terme

La banque permet aux entreprises de réaliser leur programme investissement pour une
durée de remboursement compris entre deux à cinq ans.

43
8.3.1.2. Avantages de ces crédits au niveau de la banque

A Les intérêts

Les principales recettes de la banque sont constituées par les intérêts venant des
opérations de crédits accordés aux clients. Grace à ces intérêts, la banque finance ses frais de
fonctionnements et en même temps augmente son produit net bancaire (PNB).

B L’image de la banque

La gamme de produits offert par la banque est considéré comme essentielle au bon
fonctionnement de l’entreprise, voir même, au développement économique d’un pays. Cela
fait une bonne image pour la banque par la qualité de son produit et donne la confiance aux
clients.

8.3.2. Menaces

Le secteur public est incapable de dégager une épargne nette positive, laissant alors les
entreprises privées à être les principales contributives à l’épargne nationale, notamment sous
forme d’autofinancement.

L’incertitude et les risques de crédits liés à l’instabilité macroéconomique pressent


l’intermédiaire entre épargne et investissement, et réduisant la disposition de la banque à
prêter au secteur privé et en relevant le cout des crédits octroyés. Ils contraignent aussi la
capacité de la banque à faire de la transformation, c’est-à-dire à allouer des crédits à moyens
et long terme à partir de dépôts à court terme, en leur imposant une contrainte de liquidité.

En effet, en prêtant, la BOA MAHAJANGA comme toutes autres banques


commerciales, s’exposent à de nombreux risques, ci-dessus de crédit, de liquidité, de taux
d’intérêt et de charge. Pour limiter ces risques, la banque est très prudente par nature, et elle
sera d’autant plus si l’environnement, dans lequel elle opère, élève l’ensemble de ces risques.

Madagascar est aussi caractérisé par une qualité un peu insatisfaisante des institutions
malgré les initiatives prises par le gouvernement comme l’adoption des nouvelles lois sur les
sociétés et l’application de PCG 2005 conforme aux normes internationales. Les banques
manquent souvent de moyens pour évaluer et surveiller la qualité financière des entreprises,
du fait de normes de comptabilité (tenue de livres comptables) inadéquates et de problème de
gouvernance dus à la prédominance des PME familiales et du secteur informel.

44
De plus, les banquiers de plaignent que les législations malgaches protègent rarement
les droits des créanciers en cas de non paiement des emprunteurs. Selon eux, soit le cadre

43légal qui régit l’utilisation des garanties est inadéquat à cause de difficultés pour
enregistrer les propriétés.

De ce fait, la banque, pour pallier tous ces risques institutionnels, exige une garantie à
hauteur de 130% et souvent sous forme de sureté réelle et les emprunteurs sont réticent par le
cout élevé d’enregistre une garantie (taxes et frais de notaire associés à l’enregistrement d’une
garantie).

Cette situation freine l’expansion du crédit et limite fortement les crédits à long terme, il
en est de même un obstacle majeur, pour la banque pour bien assurer le rôle d’une génératrice
du développement économique.

8.3.2.1. Les problèmes rencontrés par les clients

Les principaux difficultés rencontrés par le client lors de demande de crédits se trouvent
généralement au niveau de :

• L’étape à suivre

• Le taux d’emprunt

• La durée d’octroi du crédit

A. Les étapes à suivre

Les procédures à suivre pour les clients sont complexes et surtout lentes parce qu’elles
passent d‘abord à l’ouverture de compte avant de faire la demande de crédit. Cela conduit
donc à un certain nombre de problème, surtout dans la production des documents nécessaires,
non seulement pour l’ouverture de compte mais aussi pour la demande de crédit elle-même.

B. Le taux d’emprunt

Parfois le taux d’intérêts de la banque est supérieur au pourcentage de bénéfice de


l’entreprise. Cela signifie que l’entreprise ne tire aucun profit du crédit sollicité.

45
C. La durée d’octroi

D’après le circuit d’acheminement du dossier de demande de crédit, les va et vient


imposés aux dossiers engendrent une perte de temps et éventuellement des dépenses
supplémentaires pour les clients.

8.3.2.2. Les problèmes rencontrés par la banque

Les difficultés rencontrées par la banque sont étroitement liées aux risques qu’elle court
aux moments où elle accorde un crédit.

A. Le non remboursement

Il arrive que certains clients en raison de la mauvaise foi ou de la difficulté


économique, n’arrivent pas à faire à leurs engagements qui sont de rembourser leur dette.

B. La difficulté des réalisations des garanties

La réalisation des garanties présente quelques fois des problèmes pour diverses
raisons comme la garantie appartenant à plusieurs personnes dont l’une d’entre elle n’est pas
présente ou à refuser de signer.

C. L’incompétence des dirigeants et du personnel

Comme ils sont les principaux acteurs de la vie de l’entreprise, leur compétence affecte
fortement la rentabilité donc la solvabilité de l’entreprise.

8.3. Les limites et contraintes de mise en œuvre


Il existe plusieurs moyens pour limiter les risques de crédit bancaire.

8.3.1. La diversification des portefeuilles de crédit

Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires et d'émetteurs, plus
la probabilité de non remboursement est faible. La division des risques constitue l'un des
fondements de la fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un
seul secteur de l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des
difficultés élevées en cas de récession de ce secteur ou cette zone.

8.3.2. Les études approfondies du futur débiteur

La banque réduira les risques du crédit en décidant de n'octroyer des prêts qu'aux
personnes présentant un faible risque de défaillance.

46
8.3.3. La surveillance constante de la solvabilité

La surveillance constante de la solvabilité : La solvabilité est une chose qu'il faut


surveiller continuellement. Il y a des gens solvables à un moment donné et qui ne le sont plus
ensuite. Cette solvabilité se rattache à la notion du patrimoine. Elle dépend aussi des sûretés
stipulées.

8.3.4. La prise de garanties

Pour améliorer la sécurité de ces engagements, et surtout pour se couvrir du risque de


non remboursement ; il faut que le banquier recueille des garanties.

Conclusion

Ainsi se présentent les forces et les faiblesses de la BOA et du crédit bancaire, et


notamment les opportunités et menaces de la BOA et du crédit bancaire.

Dans le prochain chapitre, nous allons énoncer les recommandations et solutions.

47
Chapitre 9

RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS
A chaque faiblesse, à chaque menace, convient une solution et une recommandation.
Dans ce chapitre, la prévention du risque de crédit, la recommandation du risque de crédit
ainsi les solutions proposées seront analysés.

9.1. La prévention du risque de crédit


Parmi ces différentes préventions au risque de contrepartie pouvant être proposées à la
banque, nous allons proposer deux (02) éléments : la division des risques et le plafonnement
des risques.

9.1.1. La division des risques

La banque ne doit pas concentrer ses crédits sur quelques gros bénéficiaires, de même le
financement exclusif d’un seul secteur de l’activité économique ou de zone géographique
accroît l’exposition au risque en cas de régression dans ce secteur ou cette zone, plus la
probabilité de perte est faible car à la différence des risques de marché, les risques de
contrepartie sont faiblement uni entre eux d’où le fait que la division des risques constitue un
des fondements de finance indirecte.

9.1.2. Le plafonnement des risques

Il est mis en œuvre avec la fixation de plafond qui conduit à une contribution des
risques par catégorie de contrepartie. Compte tenu de niveau de risque total qu’elle est
disposée à assumer et des fonds propres dont elle est dotée, une banque fixe une limite
maximale au montant de ses actifs à risque de contrepartie et décline ensuite cette limite sous
forme de plafonds définis par des emprunteurs ou groupes d’emprunteurs par types de crédit
ou par zone géographique.

9.2. Recommandation liés à la gestion de risque de crédit

Les conditions financières rendent le coût global du prêt plus élevé pour l'emprunteur.
Elles doivent être fixées à un niveau raisonnable, de manière à réduire les coûts pour
l'emprunteur sans pour autant négativement affecter son engagement à fournir un niveau
souhaitable ou élevé d'effort.

48
Plus spécifiquement, les taux d'intérêt doivent être fixés à des niveaux qui tiennent
compte de la pérennité de l'institution. Par ailleurs, il serait utile de bien gérer la
communication pour éviter toute confusion pour les employés et pour les emprunteurs.

Dans certains cas, il serait mieux de rejeter un prêt plutôt que d'octroyer la moitie du
montant demandé (rationnement). La réduction du montant demandé peut amener
l'emprunteur à changer son plan initial d'utilisation du prêt et cela peut entraîner des difficultés
de remboursement.

9.3. Les solutions proposées


Une solution rationnelle et simple est le rationnement partiel ou total du crédit : il vaut
mieux ne pas prêter dès lors qu’on anticipe un risque élevé plutôt que de prêter à taux élevé et
accroître ainsi les effets démotivant au remboursement. Si l’imperfection de l’information
n’est pas nécessaire pour conduire au rationnement du crédit, elle est de règle dans la réalité.

Nous pouvons proposer deux (02 solutions face à ces situations :

- Le contrat séparant
- Le crédit confirmé

9.3.1. Les contrats séparant

Ce sont des contrats rédigés de telle sorte qu’ils n’attirent qu’une certaine catégorie de
risque. Mais ces contrats entrainent des coûts pour les bons paveurs.

9.3.2. Le crédit confirmé

Appelé aussi ligne de crédit, le crédit confirmé est un engagement de la banque de


prêter à un certain taux et sous certaines conditions négociées d’avance si le client en
fait la demande, voire spontanément dans le cas du découvert autorisé.

Conclusion

Dans ce dernier chapitre, nous avons pu connaitre quelques préventions du risque de


crédit bancaire. Ainsi, nous avons pu recommander de suggestions liées à la gestion de crédit
bancaire, et proposer des solutions.

49
CONCLUSION GENERALE
L’environnement bancaire est devenu très instables et très vulnérables face aux
différentes fluctuations de la sphère monétaire, face à ces différentes perturbations, les
banques sont les de plus en plus menacées par une diversité de risque nuisant à l’activité de la
banque et à la sa position sur le marché.

Les banques sont les établissements financiers qui collectent des dépôts d'argent puis les
utilisent sous forme d'investissements ou de crédits accordés aux entreprises et aux ménages.
Elles peuvent vivres, mais aussi mourir à cause des risques qu'elles ont pris dans un
environnement économique et financier qui est devenu de plus en plus une source de risques
dangereux.

D'où nécessité de mesurer ces risques et en particulier celui de crédit bancaire. En effet,
l’analyse du risque de crédit bancaire consiste à mieux connaitre les types de crédits, à
s’intéresser aux sources de crédits bancaires et à analyser les conséquences de ces crédits. La
gestion de risque consiste à déterminer la compétence bancaire dans la gestion du risque, la
réglementation prudentielle des activités des crédits.

Face à cette analyse et gestion, ce rapport a pu affirmer que la présentation d’une


garantie augmente les chances d’accéder au crédit bancaire et la diversification des secteurs
d’activités de l’octroi de crédit diminue le risque de crédit bancaire. Par ces deus affirmations,
il est difficile d’affirmer la disparition de ces risques lais dans l’unique fait de le réduire. De
ce fait, certaine menaces sont résolus, d’autres apparaissent. Ces études et analyses incitent à
se demander : « est- ce que le fait d’encourager les clients à demander du crédit à court
terme au long terme diminueraient les risques de non-remboursement de ces crédits ?».

50
BIBLIOGRAPHIE

- Jean Yves Capul/Olivier Garnier, Dictionnaire d’économie et de science sociale,


Hatier, Paris, 2005, 481 pages.
- Robert Maéso/ André Philipps/ Christian Raulet, Comptabilité financière, 10ème
édition, DUNOD, Paris, 2005, 438 pages.
- A. Faure, La comptabilité de la petite entreprise : de l’écriture au bilan, Chiron, 2009,
273 pages.
- Laurence Thibault-Le Gallo, la comptabilité pour les nuls, First, France, 2009, 376
pages.
- Nathalie Crouzet, Réussir sa comptabilité avec Ciel, Eyrolles, 2008, 419 pages.
- Pascale Micoleau-Marcel, Les finances personnelles pour les nuls, First, France, 2009,
470 pages.
- Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard, L’essentiel des techniques bancaires, Eyrolles,
2008, 307 pages.
- Robert OBERT, Pratique des normes IAS/IFRS, DUNODS, Paris, 2005, 258 pages.
- Jean Christian Lointier / Jean Louis Salvignol / Gérard Romedenne / Guy Buaillon,
Pratique de la relation Banque – Entreprise par le chargé d’affaire, CFPB, Paris, 1993,
662 pages.
WEBOGRAPHIE

- www.boa.mg
- www.bank-of-africa-com
- www.droit-afrique.com
- www.instat.mg
ANNEXE

- Annexe 1 : Organigramme de la BOA Madagascar


- Annexe 2 : PACK SALARIA
- Annexe 3 : Appui aux entreprises
- Annexe 4 : Ouverture compte courant
Annexe 1

ORGANIGRAMME DE LA BOA-MADAGASCAR

DG

RCO

IG DOA

DGA DGA

SG DCO DCS DCG DCE DCR

DDR DMF DDT DRI DCG DMG DAR

DDC DDI DE

62 agences
sur le
territoire
national

Sources : BOA, 2011


Annexe 2
PACK SALARIA
Annexe 3

Appui aux entreprises


Annexe 4

Ouverture compte courant


TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS……………………………………………………………………..i
SOMMAI……………………………………………………………………………..ii
RESUME……………………………………………………………………………..iii
REMERCIEMEN…………………………………………………………………...iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………………..v
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………vi

INTRODUCTION…………………………………………………………………….1

PARTIE I : Généralités sur le thème…………………………………………………

Chapitre 1 : Présentation de la BOA…………………………………………………...2

1.1. Généralité sur la Bank of Africa…………………………………………………..2

1.1.1. Identité de la BOA……………………………………………………………………………………….....2

1.1.1.1. Capital social…………………………………………………………………………………………...2

1.1.1.2. Nature juridique de la société……………………………………………………………………..…2

1.1.1.3. Siege social……………………………………………………………………………………..………3

1.1.2. Historique……………………………………………………………………………………………..…….3

1.1.2.1. Le lancement……………………………………………………………………………………….…...3

1.1.2.2. .L’expansion………………………………………………………………………………………..…...3

1. 1.2.3. La diversification………………………………………………………………………………….….4

1.2. Activités et objectifs de la Bank Of Africa……………………………………......4

1.2.1. Les objectifs de la BOA…………………………………………………………………………………….4

1.2.2. Les activités de la BOA……………………………………………………………………………...…….4

1.2.2.1. Les produits existants à la BOA………………………………………………………………………….5

1.2.2.2. Les services offerts par la BOA…………………………………………………………………………..5

1.3. Structure organisationnelle de la Bank Of Africa……………………………...…6

1. 3.1. Organisation de la BOA-MAHAJANGA…………………………………………………………………7

1.3.2. Le mécanisme de fonctionnement………………………………….....................................................8

1.3.2.1. Le Directeur…………………………………………………………………………………………..….8
1.3.2.2. L’adjoint au Directeur……………………………………………………………………………………8

1.3.2.3. Les chargés de la clientèle…………………………………………………………………………….…8

1.3.2.4. L’animateur de guichet…………………………………………………………………..……………….8

1.3.2.5. Les services internationaux……………………………………………………………………………….8

Chapitre 2 : La zone d’étude……………………………………………………..…….9

1.1. Les crédits aux particuliers………………………………………………………..9

1.1.1. Le prêt vahaolana………………………………………………………………..…………………………9

1.2.1. le prêt scolaire………………………………………………………………………………..………………9

1.1.3. Le prêt événement familial……………………………………………………………………..………….10

1.2. Crédits aux entreprises …………………………………………………………..10

1.2.1 Escompte papier commercial…………………………………………………………………………….11

1.2.2. Financement de marchés administratifs………………………………………………………………11

1.2.3. Facilité de caisse et le découvert……………………………………………………………………….…11

1.2.4. Crédit d’investissement à moyen terme………………………………………………………………….12

1.2.5. Crédit de signature………………………………………………………………………………………….12

1.2.6. Ouverture de crédit documentaire………………………………………………………………………..12

1.3. Typologie des crédits bancaires à la BOA……………………………………….13

1.3.1. Selon la durée…………………………………………………………………………………………….….13

1.3.1.1. A court terme………………………………………………………………………………………….….13

1.3.1.2. A moyen terme…………………………………………………………………………………….……..13

1.3.1.3. A long terme……………………………………………………………………………………..………..13

1.3.2. Selon leur objet…………………………………………………………………………………………..….13

1.3.2.1. Crédit d’investissement…………………………………………………………………………………..14

1.3.2.2. Crédit d’exploitation………………………………………………………………...…………………..14

Chapitre 3 : Méthodologie et technique de recherche………………………………...15


3.1. Approche méthodologique …………………………………………………..…15
3.1.1. Méthode utilisé……………………………………………………………………………………….……15
3.1.2 Interprétation de cette approche……………………………………………………………………….15

3.2. Technique de recherche ……………………………………………………….....16


3.2.1. Etape d’élaboration du mémoire……………………………………..…………………………….....16

3.2.2. Utilités de la technique de recherche………………………………………………………………..…16

3.2.3. Sources des concepts fondamentaux……………………………………………………………………...16

3.2.4. Revues de la littérature…………………………………………………………………………………….17

3.3. Problématique et hypothèse sur la gestion du risque de crédit……………….….18

3.3.1 Enoncé de la problématique………………………………………………………………………………18

3.3.2. Formulation des hypothèses……………………………………………………………………..……..18

PARTIE II : Analyse diagnostique du risque de crédit……………………………...


Chapitre 4 : Risque de crédit au sein de la BOA……………………………………..19
4.1. Les procédures de l’octroi de crédit à la BOA ……………………………….....19

4.1.1. Conditions d’éligibilité aux financements………………………………………………………...……19

4.1.1.1. Le compte courant et le pack salaria ou compte cheque…………………………………………….19

4.1.1.2. Le processus d’ouverture de compte……………………………………………………………..…….19

A. Réception client…………………………………………………………………………………….…………...19

B. Le responsable superviseur………………………………………………………………………………..…..19

C. Service ouverture de compte…………………………………………………………………………………..20

4.1.1.3. Analyse financière pour les professionnels…………………………………………………………...20

4.1.2. Outils et actions nécessaire à l’octroi de crédit……………………………………………………….20

4.1.2.1. Analyse de la situation de l’entreprise………………………………………………………………...20

A. La situation juridique………………………………………………………………………………………….20

B. Moyens humains………………………………………………………………………………………….……..20

4.1.2.2. Etats financiers, analyse du document de synthèse………………………………………………….21

A. Analyse du bilan……………………………………………………………………………………………..…21

B. Analyse du compte de résultat………………………………………………………………………….……..21

4.2. La formulation des garanties et les conditions de crédits………………………..22

4.2.1. Notion de garantie……………………………………………………………………………………..…22

4.2.2. Conditions de l’octroi de crédit…………………………………………………………………….…….22

4.2.2.1. Première condition……………………………………………………………………………..…….....22

4.2.2.2. Deuxième condition………………………………………………………………………………..……22


4.2.2.3. Troisième condition………………………………………………………………………………….….22

4.3. Les risques des crédits bancaires……………………………………………..….23

4.3.1. Définition…………………………………………………………………………………………………....23

4.3.2. Typologie des risques de crédits bancaires……………………………………………..………………23

4.3.2.1. Le risque particulier………………………………………………………………….………………….23

4.3.2.2. Le risque professionnel………………………………………………………………………………….24

4.3.2.3. Le risque de contrepartie………………………………………………………………………..……24

4.3.2.4. Le risque général…………………………………………………………………………….……………24

Chapitre 5 : Gestion de risque de crédits……………………………………………..25

5.1. La stratégie en matière de gestion de risque de no remboursement…………….25

5.1.1. La stratégie utilisée…………………………………………………………………………………….…..25

5.1.2. L’évolution des crédits octroyés à la BOA Mahajanga………………………………………………..25

5.1.3. Les compte de ressources………………………………………………………………………………….26

5.2. Gestion actuelle du risque des crédits…………………………………………...28

5.2.1. Réglementation prudentielle des activités des crédits………………………………………….…...28

5.2.2. Méthodes de gestion du risque de crédit…………………………………………………………..…..28

5.3. Catégories et facteurs du risque de crédit………………………………………..29

5.3.1. Les principales catégories du risque de crédit…………………………………………………..……29

5.3.2. Les facteurs déterminants du risque bancaires………………………………………………………..29

Chapitre 6 : Analyse du risque de crédits…………………………………………….31


6.1. La limitation et suivi des crédits bancaires………..…………………………….30

6.1.1. L’analyse du risque de défaillance…………………………………………………………………...….30

6.1.2. Politique général de la banque face aux risques………………………………………………………30

6.2. L’analyse de la situation actuelle………………………………………………..31

6.2.1. Caractéristique des crédits bancaires………………………………………………………………...32

6.2.2. Avantages de crédits bancaires……………………………………………………………………….….31

6.2.2.1. L’utilité du crédit bancaire pour les entreprises…………………………………………………..…31


A. A moyen et long terme……………………………………………………………………………………….…32
6.2.2.2. Avantages de ces crédits au niveau de la banque……………………………………………………32
A. Les intérêts………………………………………………………………………………………………………32

B. L’image de la banque……………………………………………………………………………………….….32

6.3. Méthode d’analyse des risques de crédit………………………………………....32

6.3.1. Les informations disponibles pour l’analyse………………………………………………………....32

6.3.1.1. Cas du particulier………………………………………………………………………………………..32

A. La constitution du dossier……………………………………………………………………………………..32

B. L’étude du dossier………………………………………………………………………………………………33

C. L’étude des garanties………………………………………………………………………………………..…33

6.3.1.2. Cas de l’entreprise……………………………………………………………………………………….33

6.3.2. L’analyse financière traditionnelle………………………………………………………………………34

6.3.2.1. L’analyse financière…………………………………………………………………………………..….34

A. Cas du particulier…………………………………………………………………………………………….…34

B. cas de l’entreprise……………………………………………………………………………………………....34

PARTIE III : Discussion sur le résultat………………………………………............


Chapitre 7 : Vérification et interprétation de résultat ………………………………...36
7.1. Vérification de l’hypothèse…………………………………………………...….34

7.1.1. La présentation d’une garantie limite le risque de crédit bancaire…………………………………36

7.1.1.1. La garantie réelle…………………………………………………………………………………………36

A. Le nantissement………………………………………………………………………………………………….36

B. L’hypothèque ou sûreté réelle immobilière……………………………………………………………….…36

7.1.1.2. Les garanties personnelles………………………………………………………………………….…..36

A. Le cautionnement ………………………………………………………………………………………….……37

B. L’aval………………………………………………………………………………………………………….…37

7.1.2. La diversification des secteurs d’activités………………………………………………………………37

7.2. Analyses des résultats……………..………………………………………...38

7.2.1. Analyse de résultat sur la première hypothèse………………………………………………………….38

7.2.2. Analyse de résultat sur la deuxième hypothèse…………………………………………………………38

7.3. Interprétations des résultats……………………………………………………………...38

Chapitre 8 : Analyse SWOT de l’octroi de crédit ……………………………………40


8.1. Les forces et faiblesses du risque de crédit……………………………………...40
8.1.1. Les force ……………………………………………………………………………………………….…….40
8.1.1.1. Les forces de la Bank Of Africa………………………………………………………………………..40

8.1.1.2. Les forces de l’application de ces crédits à la Bank Of Africa…………………………………….41

8.1.2. Les faiblesses…………………………………………………………………………………………….….41

8.1.2.1. Les faiblesses de la Bank Of Africa………………………………………………………………....41


8.1.2.2. Les ressources de la BOA Agence de Mahajanga…...................................................................42
8.1.2.3. Les remplois de la Banque………………………………………………………………………………42
8.1.3. Les faiblesses de l’application de ces crédits à la banque BOA…………………………………..…42

8.2. Les Opportunités et menaces du risque de crédit……………………………..…43

8.2.1. Opportunités………………………………………………………………………………………..............43

8.2.1.1. Utilité du crédit bancaire pour les entreprises………………………………………………………43

A. Appui à court terme…………………………………………………………………………………………….43

B. A moyen et long terme……………………………………………………………………………………...….43

8.2.1.2. Avantages de ces crédits au niveau de la banque………………………………………………….44

A. les intérêts…………………………………………………………………………………………………….....44

B. l’image de la banque……………………………………………………………………………………..........44

8.2.2 .Menaces………………………………………………………………………………………………………44

8.2.2.1. Les problèmes rencontrés par les clients………………………………………………………………45

A. les étapes à suivre………………………………………………………………………………………………45

B. le taux d’emprunt……………………………………………………………………………………………….45

C. la durée d’octroi………………………………………………………………………………………………..45

8.2.2.2. Les problèmes rencontres par la banque………………………………………………………….…46

A. Le non remboursement………………………………………………………………………………………..46

B. La difficulté des réalisations des garanties…………………………………………………………….….46

C. L’incompétence des dirigeants et du personnel de l’entité du dirigeant……………………………....46

8.3. Les limites et contraintes de mise en œuvre ……………………………………46

8.3.1. La diversification des portefeuilles de crédits…………………………………………………..……..46

8.3.2. Les études approfondies du futur débiteur……………………………………………………………...46

8.3.3. La surveillance constante de la solvabilité……………………………………………………………...46


8.3.4. La prise de garanties……………………………………………………………………………………….47

Chapitre 9 : Recommandations et solutions…………………………………………..48

9.1. La prévention du risque de crédit …………………………………………….…48

9.1.1. La division des risques…………………………………………………………………………………..…48

9.1.2. La plafonnement des risques………………………………………………………………………..….48

9.2. Recommandation liés à la gestion de risque de crédit…………………….….....48

9.3. Solutions proposées…………………………………………………….………..49

9.3.1. Les contrats séparant……………………………………………………………………………….………49

9.3.2. Les contrats confirmés…………………………………………………………………………………..…49

CONCLUSION………………………………………………………………………………50

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………..

WEBOGRAPHIE………………………………………………………………………............

ANNEXE………………………………………………………………………………………..

TABLE DE MATIERE……………………………………………………………………......

Vous aimerez peut-être aussi