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Fitiavana-Tanindrazana-
Fandrosoana
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
Université de Mahajanga SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESupRS)
UNIVERSITE DE MAHAJANGA
(UMG)
(IUGM)
Présenté par :
AVANT PROPOS
L’Institut Universitaire de Gestion et de Management (IUGM) de l’Université de
Mahajanga est un établissement de formation professionnelle qui permet à ces étudiants de se
spécialiser parmi les trois (03) filières proposées:
- Commerce International
- Finances Comptabilité
- Informatique de Gestion
Les étudiants de l’IUGM doivent effectuer des stages de 45jours en 2ème année et de
90jours ou trois (03) mois en 3ème année. Ce stage a pour objectif de mettre en valeur notre
connaissance théorique, permettant d’obtenir le Diplôme de Technicien Supérieur en 2ème
année et le Diplôme de Licence en Gestion des Entreprises et des Administrations.
Ce rapport de stage est le fruit de notre stage effectué au sein de la Bank Of Africa
BOA Mahajanga, à la suite duquel nous sommes appelés à produire un mémoire de fin
d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence en Gestion des Entreprises et des
Administrations.
SOMMAIRE
AVANT PROPOS………………………………………………………………………
SOMMAIRE…………………………………………………………………………...
RESUME……………………………………………………………………………...
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………..
LISTE DE SCEMAS………………………………………………………………...
INTRODUCTION……………………………………………………………………...1
CONCLUSION ………………………………………………………………………50
BIBLIOGRAPHIE
RESUME
Les banquiers subissent un risque de non remboursement des crédits aux entreprises. Ce
risque peut être réduit lors de l’octroi de crédit, par une analyse de risque de défaillance. Donc
le banquier doit analyser la stratégie en matière de gestion de crédit. C’est principalement la
raison pour laquelle nous avons choisi le thème intitulé : analyse et gestion du risque de crédit
bancaire cas de la BOA Mahajanga. Afin d’appréhender le sujet, nous avons formulé des
hypothèses, qui seront ensuite valider ou non après des analyses effectuées. Une analyse
SWOT a été apportée afin de connaître les forces et faiblesses de la BOA Mahajanga, ainsi
que les opportunités et menaces. Nous avons apportés des recommandations permettant
d’améliorer les défaillances constatées.
ABSTRACT
Bankers suffer a risk of non repayment of their credits to firms. This risk can be reduced at
the time of the credit granting by a risk of failure analysis. So, the banker must analyse the
strategy when it comes to the loan management. It is mainly the reason for which we chose
the titled theme: analyse and management of loan risk case of BOA Mahajanga. In order to
fear the topic, we formulated the hypotheses, that be validate then or no after done analyses.
A SWOT analysis has been brought in order to know strengths and weaknesses of the BOA,
as well as the opportunities and threats. We brought the recommendations permitting to
improve the noted failings.
Nous tenons à remercier tous les personnels qui travaillent au sein de la BOA
Mahajanga, pour avoir accordé leur précieux temps et concouru de près et de loin à la
réalisation de ce mémoire.
Nous aimerons remercier nos chers parents et toute la famille pour leurs
réconforts tout au long de nos années d’étude universitaire au sein de l’IUGM.
LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS
BOA : Bank Of Africa
DAR : Direction de l’Animation de Réseau
DG : Direction Général
IG : Inspecteur General
SA : Société Anonyme
SG : Secrétariat Général
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Listes des actionnaires de la BOA, source BOA…………………page :
2
Cependant, l'environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face à
ces différentes perturbations, les banques sont de plus en plus menacées par une diversité de
risques nuisant à son activité et à sa position sur le marché financier. Les banques sont
soumises aux risques. De plus, elles sont soumises à plus de formes de risques que la plupart
des autres institutions, et la maîtrise des risques bancaires est devenue un enjeu important. La
liste des risques pouvant affecter une banque est longue mais le risque qui nous intéressera ici
est le risque de crédit aussi appelé risque de contrepartie par le fait que s'il existe plusieurs
types de risques de crédit, celui de non-remboursement est un risque majeur.
Nous avons divisé le présent ouvrage en trois(03) parties : dans la première partie
concerne la présentation de la Bank Of Africa, la seconde s’intéresse à l’analyse diagnostique
du risque de crédit bancaire, et la troisième s’intéresse à la discussion sur les résultats.
1
PREMIERE PARTIE
GENERALITES SUR LE THEME
La Bank Of Africa BOA-MADAGASCAR est un établissement bancaire crée suite à
la reprise de la banque de la primaire BTM. Son activité est semblable à celle d’une banque
commerciale pour tout public.
De ce fait, elle est aussi menacée par une diversité de risque nuisant à l’activité d’une
banque. Ainsi cette partie comporte trois(03) grandes parties :
PRESENTATION DE LA BOA
La BOA-MADAGASCAR est la banque la mieux représentée à Madagascar, et est le
plus grand réseau bancaire à Madagascar. Comme tout établissement, son activité est de
rechercher des ressources et prêter à bon escient avec une bonne organisation.
2
Son numéro d’identification statistique (NIS) est 620 101 210 604 669,
Le cadre général de son activité est régi par la loi 95-030 du 22 février 1996.
2 place de l’indépendance
101 Antananarivo MADAGASCAR
• Téléphone : (261)202239100
• Fax :(261)202266125
• E-mail : boa@boa.mg / information@boa.mg
• Swift : AFRIMG
1.1.2. Historique
A la fin de cette seconde étape, trois (03) nouvelles BANK OF AFRICA sont nées, au
Niger en 1994, en Cote d’Ivoire en 1996, au Burkina Faso en 1998 et les actions
d’harmonisation se développent fortement.
3
1.1.2.3. La diversification : 1999/2008
A la fin de cette dernier étape dans la vie du Groupe, celui-ci s’est enrichi de six (06)
nouvelles BANK OF AFRICA, à Madagascar an 1999, au Sénégal en 2001, au Kenya en
2004, en Ouganda en 2006, en Tanzanie en 2007 et au Burundi en 2008, en France en 2009.
De plus, la stratégie de diversification de ses activités a conduit à la création de trois (03)
société de crédit-bail, au bénin, au Mali, et à Madagascar, a celle d’une société de bourse et
d’une société d’investissement opérant pour l’ensemble du Groupe, ainsi que d’une banque
spécialisée dans la financement de l’habitat, au Bénin, et à une participation significative dans
une importante compagnie d’assurance.
Son but est aussi de rééquilibrer le portefeuille de la clientèle. Mais surtout de respecter
et sécuriser la gestion de compte client.
Les banques y compris la BOA Madagascar sont des établissements de crédit autorisés
par la loi 95-030 du 22/02/96 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit
(J.O. n°2350 du 04/03/96 Edition spéciale, p.292), et assurent des opérations de banque, telles
que :
4
banque ;
• Attribue à chaque client un contact personnalisé au sein de la banque.
Afin de répondre aux besoins de ces clients, la BOA propose divers types de compte
avec les produits y afférant :
5
1.2.2.2. Les services offerts par la BOA
Chaque point de vente est capable de traiter l’ensemble des opérations bancaires et
d’offrir toutes la gamme de services dont :
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1.3.1. Organisation de la BOA Mahajanga
DIRECTEUR
ADJOINT AU
DIRECTEUR
ACCEUIL
ANIMATEUR DE
GUICHET
PERSONNEL DE
SERVICE
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1.3.2. Le mécanisme de fonctionnement
L’agence BOA Mahajanga est dirigé par deux cadres principaux qui sont le directeur
d’agence et l’adjoint au directeur, avec la participation de tous personnels. Tous ces
personnels ont chacun leur rôle dans l’agence.
1.3.2.1. Le directeur
Elles assurent la prise en charge complète des clients et prospects, analysent et montent
les dossiers de crédits, développent les encours de ressources et emplois de l’agence,
soutiennent le service à la clientèle et interviennent en front-office/back-office en cas de
difficultés majeurs.
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Chapitre 2 :
LA ZONE D’ETUDE
Un établissement de crédit met à la disposition d’un client une somme d’argent,
moyennant intérêt et frais pour une durée déterminée. Ainsi, à la BOA, on peut distinguer
deux types de crédits : le crédit aux particuliers et le crédit aux professionnels.
Dans ce chapitre, nous allons également connaitre les caractéristiques de ces crédits.
• Le prêt vaha-olana(PVO)
• Le prêt scolaire (PSC)
• Le prêt événement familial (PEF)
Les bénéficiaires sont les salariés et les fonctionnaires ayant une ancienneté de deux
(02) ans pour les établissements privés et un (01) an d’ancienneté pour les établissements
publics. Il a pour objet d’amélioration du cadre de vie, de réalisation des rêves à l’instar d’une
voiture, meubles, voyages, etc.
Les bénéficiaires sont les salariés et les fonctionnaires ayant une ancienneté de deux
(02) ans pour les établissements privés et un (01) an d’ancienneté pour les établissements
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publics. L’objet du prêt est de se faire aider pour les études des enfants à l’exemple des frais
d’études, transport, fournitures, etc.
Le montant est fixé au montant d’un mois de salaire si il y a un autre prêt en cours, et
deux(02) mois de salaire s’il n’y a pas de prêt en cours. La durée de remboursement est de dix
(10) mois et le montant est fixé à l’avance pour toute la durée du prêt.
En une seule condition : que le salaire est domiciliée à la BOA depuis un(01) mois
pour les salariés du secteur privé et les fonctionnaires.
Les bénéficiaires sont les salariés et les fonctionnaires ayant une ancienneté de un (01)
an et non-titulaire d'un prêt scolarité. L'objet du prêt est de financer toutes les dépenses
occasionnées par un événement familial (naissance, mariage, exhumation, baptême, etc.)
Le montant est fixé à un(01) mois de salaire s’il y a un autre prêt en cours et deux (02)
mois de salaire s'il n'y a pas de prêt en cours. La durée de remboursement est de dix(10) mois,
dont le montant est fixé à l'avance pour toute la durée du prêt qui comprend : le capital, les
intérêts, l'assurance.
Le crédit aux entreprises est un crédit offert par la banque aux entreprises pour couvrir
leurs besoins de financement. Le crédit peut prendre différentes formes avec décaissement de
fonds (par exemple les avances ou les escomptes d’effet de commerce) ou sans décaissement
de fonds (par exemple les cautions).
Sur ces points, la Bank Of Africa-Madagascar dispose de treize (13) types de crédits qui
sont aux clients, à savoir :
• Escompte papier commercial (F1)
• Mobilisation de créances nées sur l’étranger (F2)
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• Crédit d’investissement à moyen(F10)
• Crédit d’investissement à long terme (F11)
• Crédit par signature (F12)
• Ouverture de crédit documentaire(F13)
A la BOA Mahajanga, seul les F1, F3, F6, F10, F12, F13 sont traitées et sont adaptées à
la population active de la ville de Mahajanga :
• Escompte papier commercial(F1)
• Financement de marches administratives(F3)
C’est un crédit de fonctionnement à court terme par mise à disposition sur le compte
courant du cédant, du montant d’une remise d’effets qui deviennent la propriété du banquier.
Le but que la BOA veut atteindre est de mobiliser le poste de clients de l’entreprise pour
couvrir totalement ou partiellement le besoins de trésoreries exprimés. En ce qui concerne la
durée, il y a une autorisation de mise en place et un (01) an renouvelable.
L’avance sur certificat administratif (ASCA) appelé aussi Avance Sur Décompte de
droits Constates (ADDC) est un crédit de mobilisation de droits constates dans la mesure où
l’administration (maitre de l’ouvrage) a déjà délivré des attestations de droit constatés
spécifiant la reconnaissance des prestations réalisées (travaux, services) et son engagement au
paiement. Les bénéficiaires sont toutes personnes morale ou physique titulaire d'une
attestation de droits constates ares.
La facilite de caisse est une avance de très courte durée en compte courant destinée à
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diminuer un décalage de trésorerie temporaire. Et le découvert est une avance en compte
courant pouvant atteindre quelques semaines ou mois destinée à contribuer au financement du
cycle d’exploitation de l’entreprise. En ce qui concerne la durée, il y a une autorisation de
mise en place et un an(01) renouvelable.
Pour éviter tous les risques d’impayés la BOA exige une garantie, dont : l’hypothèque
(s’il s'agit du terrain, du bâtiment, etc.) ; le nantissement (s’il s'agit du stock et du matériel
roulant et tout autre matériel ou immobilisation financière); la caution.
Le crédit d’investissement à moyen terme et à long terme est un des crédits qui servent
à financer les acquisitions des immobilisations ou le patrimoine. Les bénéficiaires sont tous
opérateurs de tout secteur. Pour le mode de paiement, la périodicité des échéances peut être
mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle selon les types de crédits et selon les
possibilités de trésoreries de l’entreprise emprunteuse. La durée du crédit d'investissement est
de trois(03) à cinq(05) ans.
Les crédits par signature présentent des avantages pour le banquier comme pour son
client, ils permettent aux banquiers d'éviter toute sortie de fonds et aux clients d'améliorer leur
gestion de la trésorerie, d'abaisser leurs coûts financiers et de valoriser leur image de marque.
Ces crédits génèrent par contre aux banquiers des risques difficiles à évaluer et dont le suivi
est lourd à gérer.
Le banquier rend service a son client en garantissant par écrit les opérations que ce
dernier aura à effectuer c’est à dire quand le client aura un marché à effectuer c’est le
banquier qui devient le garant devant le maitre d’ouvrage. Proprement dit, le banquier vend la
signature.
12
2.2.6. Ouverture de crédit documentaire
Les crédits à court terme sont des crédits dont la durée est inférieure à deux ans.
Généralement acceptés par les banques de dépôts, peuvent rentrer dans cette catégorie : les
bons de trésor, les engagements par signature (aval, caution, acceptation), les crédits par
caisse (escompte, avance en compte courant, facilités de caisse ou découverts), les crédits de
campagne.
L'entreprise réclame ce genre de crédit pour réaliser une opération d'exploitation qui
servira à rembourser à son banquier.
Les crédits à long terme peuvent en matière commerciale commencer à partir de 5 ans.
Les entreprises préfèrent ce type de crédit lorsqu'elles investissent dans des projets qui
donneront des résultats qu'à long terme (ex : usine)
13
2.3.2. Selon leur objet
Tout banquier a besoin de savoir ce qu'en est de l'utilisation du crédit sollicité par son
client. C'est pourquoi il exige à l'emprunteur d'indiquer ses projets afin que le banquier puisse
savoir s'il vaut la peine de les financer.
Ils sont destinés à l'acquisition soit des investissements corporels (machines, matériels et
outillages, etc.) soit des investissements incorporels (financement de frais d'établissement, le
financement des dépenses de recherche et de développement, l'achat ou la mise en place du
fonds de commerce, etc.)
Ces crédits sont destinés à palier les problèmes courants de trésorerie. Ils se subdivisent
en :
• Facilité de caisse : une avance de très courte durée en compte courant destinée à
diminuer un décalage de trésorerie temporaire.
• Découvert : une avance en compte courant pouvant atteindre quelques semaines
ou mois destinée à contribuer au financement du cycle d’exploitation de
l’entreprise.
• Aval de traite : un engagement apporté par un tiers appelé « donneur d'ordre » ou
avaliste sur un effet de commerce pour en garantir le paiement.
Nous constatons que ces crédits ont une durée courte car le cycle d'exploitation d'une
entreprise est généralement inférieur à une année.
Conclusion
Ainsi, nous avons pu citer les différents crédits existants au sein la BOA Mahajanga et ses
caractéristiques. Dans le prochain chapitre, la méthodologie et la technique de recherche sont
concernés.
14
Chapitre 3
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Ce chapitre est consacré à l’énoncé de la problématique et la formulation de l’hypothèse
ainsi qu’à l’approche méthodologique utilisé dans le rapport de stage. On y verra également la
revue de littérature.
Question de départ
Problématique
Analyse
Observation
Résultat
Conclusion
Nous avons procédé à la lecture des ouvrages et documents liés à la question de départ
aux responsables de chaque service. Après chaque entretien, nous sommes arrivés à la
15
problématique de l’ouvrage. Ces étapes consistent à faire des analyses afin de confirmer
ou 15infirmer les hypothèses. Nous pourrions tirer donc des conclusions devant nous amener
des propositions aux divers menaces et problèmes au sein de la BOA Mahajanga.
Cette étude a été réalisée alors que nous étions en stage académique à la Bank Of
Africa, agence de Mahajanga.
Pendant notre séjour dans cette institution nous avons parcouru plusieurs services. Dans
chaque service, nous avons collecté des données, afin de tester l’hypothèse principale de notre
étude par l’intermédiaire de questionnaires, de consultations de documents, des visites sur des
sites internet.
• De l’accueil.
Notre recherche consiste à identifier les risques de crédits bancaires, lors de l’octroi de
crédit. Le risque désigne un danger bien identifié, associé à l'occurrence à un événement,
parfaitement descriptible, dont on ne sait pas s'ils se produiront mais dont on sait qu'ils sont
susceptibles de se produire dans une situation exposante. Il est dispensable de comprendre
pourquoi la notion de risque, ne permet pas de décrire les situations d'incertitude et de rendre
compte des modalités de la prise de décision dans de tels contextes. Savoir anticiper, mettre en
place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les
alertes dès que des événements inhabituelles se produisent.
Le contenu de ce mémoire de stage a été supporté par les ouvrages cités ci-après :
16
• Jean Yves Capul/Olivier Garnier, Dictionnaire d’économie et de science sociale,
Hatier, Paris, 2005, 481 pages.
• Robert Maéso/ André Philipps/ Christian Raulet, Comptabilité financière, 10ème
édition, DUNOD, Paris, 2005, 438 pages.
• Faure, La comptabilité de la petite entreprise : de l’écriture au bilan, Chiron, 2009, 273
pages.
• Laurence Thibault-Le Gallo, la comptabilité pour les nuls, First, France, 2009, 376
pages.
• Nathalie Crouzet, Réussir sa comptabilité avec Ciel, Eyrolles, 2008, 419 pages.
• Pascale Micoleau-Marcel, Les finances personnelles pour les nuls, First, France, 2009,
470 pages.
• Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard, L’essentiel des techniques bancaires, Eyrolles,
2008, 307 pages.
• Robert OBERT, Pratique des normes IAS/IFRS, DUNODS, Paris, 2005, 258 pages.
• Jean Christian Lointier / Jean Louis Salvignol / Gérard Romedenne / Guy Buaillon,
Pratique de la relation Banque – Entreprise par le chargé d’affaire, CFPB, Paris, 1993,
662 pages.
3.2.4. Revues de la littérature
D’après Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard, « L’essentiel des techniques bancaires ».
• Escompte de papier commercial : est un crédit de fonctionnement à court terme par
mise à disposition sur le compte courant du cédant, du montant d’une remise d’effets
qui deviennent la propriété du banquier, déduction faite des agios décomptés de la date
d’escompte jusqu’à l’échéance des traites, ou lorsque celle-ci tombe un jour non
ouvré, jusqu’au premier jour qui suit, plus un jour de banque.
17
s'il s'agit des revenus d'immeuble, on appelle cela l'antichrèse.
Les banques jouent un rôle important dans le financement de l'économie et leur activité
les expose à des risques dont l'analyse et la maîtrise ne sont pas faciles. En ce qui concerne le
risque de crédit, il se trouve au cœur même de l'activité bancaire et constitue l'un de ses enjeux
majeurs. Il s'agit du risque de perte lié à l’incapacité de l’emprunteur de faire face à ses
engagements vis-à-vis de la banque. Ce risque est délicat pour un établissement de crédit car
le défaut d'un petit nombre de clients importants peut suffire à le mettre en difficulté, les
défauts qui sont en vifs relation avec le non remboursement. D’où le thème : « la gestion et
analyse du risque de crédit bancaire, cas de la BOA Mahajanga ».
Ainsi, la présente recherche vise à examiner les éléments qui agissent sur l’octroi de
crédits. De cette problématique découle notre question de recherche à savoir : « Quel système
pourrait-être adopté par la banque pour anticiper le non remboursement des crédits
octroyés ».
18
DEUXIEME PARTIE
ANALYSE DIAGNOSTIQUE DU RISQUE
DE CREDIT
Comme toute entreprise, un établissement de crédit est exposé à un multiple risque qui
peut entrainer sa défaillance et sa faillite. Ce risque est la conséquence même de l’octroi de
crédit bancaire. Pour commencer cette partie, nous allons développer ce qu’est l’analyse et la
gestion du risque de crédit bancaire en procédant d’abord à l’explication de l’octroi de crédit
au sein de la BOA
Avant de procéder à un octroi de crédit, l’ouverture d’un compte courant est nécessaire
pour les professionnels et un compte Pack Salaria pour les particuliers.
Pour les particuliers, le compte Pack Salaria ou le compte chèque est obligatoire pour
détenir le crédit bancaire, c’est un compte à vue dont le service bancaire est complet et doté
d’une réduction du frais de dossier à 50%.
Mais dans notre devoir, nous allons nous intéresser surtout sur les crédits aux entreprises
ou professionnels.
A Réception client
B Le responsable superviseur
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C Service ouverture de compte
L’étude financière est l’outil qui permet de réaliser l’analyse de la situation financière
de l’entreprise. Elle est effectuée à travers l’étude d’un certain nombre de documents appelés
« Documents de Synthèses » et est réalisée sur les trois dernières années d’exercice de la
société ou de l’entité demandeur. Cette étude fait également appel à la réflexion, au bon sens
et à l’application des connaissances comptables, économiques et financières.
Pour la banque, la limitation des risques et la prise des mesures appropriées pour
minimiser les risques reposent sur l’efficacité, la performance et la crédibilité de cette étude.
Avant d’entamer l’étude approfondie du dossier, il est important de faire une enquête au
niveau de l’emprunteur. Il s’agit de s’informer sur la situation du demandeur dans plusieurs
domaines, comme : la situation juridique, les moyens d’exploitation, les produits, la relation
commerciales, la concurrence et les marchés.
A La situation juridique :
B Moyens humains :
Concernent les deux acteurs principaux de la vie de l’entreprise : les dirigeants et les
personnels. Ils permettent à l’entreprise d’affronter les risques du marché, de faire face aux
enjeux et surtout d’assurer l’avenir de la société.
20
4.1.2.2. Etat financier, analyse du document de synthèse
L’analyse des documents de synthèses a pour but de porter un jugement sur la situation
financière de l’entreprise en vue d’une prise de décision. Pour mener à bien l’appréciation de
la situation financière de l’entreprise, l’étude requiert la consultation des états financiers
constitués du bilan, du compte de résultat et de ses annexes
A Analyse du bilan :
Le fond de roulement net global est la partie des ressources stables qui, non affectées
aux emplois stables, sont disponibles pour couvrir partiellement, le plus souvent, les besoins
de financement en fonds de roulement.
Le déroulement du cycle d’exploitation fait naitre pour une entreprise des besoins de
financement et des ressources de financement.
Le compte de résultat consiste à interpréter, c'est-à-dire à faire parler les chiffres pour
comprendre la formation du résultat. La comparaison par rapport à l’exercice précèdent ou
même de plusieurs exercices vont permettre de comprendre les évolutions, d’identifier les
causes des dégradations ou d’amélioration, d’apprécier les forces et les faiblesses de
l’entreprise. Cette analyse permet de préparer les exercices à venir en identifiant les postes sur
lesquels l’entreprise doit agir.
21
4.2. La formulation des garanties et les conditions d’octroi de crédit
La garantie c’est un engagement par lequel on se pose garant de la créance pour assurer
la sureté. Le nantissement ou « prise de garantie » est un acte notarié par lequel un emprunteur
remet au créancier des valeurs mobilières comme les meubles, des actions pour sureté du
paiement d’un prêt, c'est-à-dire que l’objet en question va devenir propriété de la banque
jusqu’à expiration totale des créances.
Exemple de garantie :
-Assurance vie
Le type de crédit sollicité varie selon le secteur d’activité. Et le montant et les autres
caractéristiques y afférentes varient selon le projet et le besoin et le besoin calculé. Exemple
des autres caractéristiques : la durée, le mode de paiement.
La limitation des risques après signature des contrats : dans la troisième condition, il y a
deux (02) types de garantie, c’est : garantie réelle et garantie personnelle.
22
Dans la garantie réelle, on parle de nantissement s’il s’agit des stocks ou matériels
roulant ou autre matériel ou immobilisation financière. Et on parle d’hypothèque, s’il s’agit
d’un terrain ou de bâtiments.
4.3.1. Définition
Le risque de crédit se définit comme la tension qui habite les banquiers, et est
inséparable de leur métier. Les banquier veillent sur les économies d'autrui et vont les
bénéficier en les prêtant à d'autres, ce qui comporte inévitablement des risques. Généralement,
la prise de risque est tout simplement liée à l'objet principal de l'activité bancaire : l'octroi de
crédit. Cette prise de risque est obligatoire et justifie l'existence même des banques.
Le simple retard dans un remboursement peut être préjudiciable pour une banque qui
travaille avec des fonds empruntés, car comme tout commerçant ou industriel, il doit faire
face, de son côté, à ses propres échéances et, par conséquent, compter sur les rentrées
nécessaires à l'équilibre de sa trésorerie. Si, par suite de circonstances imprévisibles, ou même
par suite d'une politique de crédit imprudente, les retards se généralisaient, il pourrait en
résulter une immobilisation de capitaux susceptible de mettre la banque en sérieuses
difficultés, même si les crédits accordés ne sont pas compromis.
La liste de risque de crédit pouvant affecter une banque est longue : le risque particulier,
le risque professionnel, risque de marché, risque de contrepartie ; bien que nous allions définir
ces différents risques, le risque de contrepartie ou de non remboursement nous intéressera sur
notre analyse.
Lié comme son nom l'indique à l'activité même de la clientèle, le risque professionnel
peut apparaître et s'aggraver lors de modifications brusques ou de changements profonds
affectant les habitudes d'une profession tels principalement :
· Les variations importantes dans les prix mondiaux, dans les cours des devises, dans la
fourniture des matières premières, des produits finis, etc.
C'est le risque à la fois le plus dangereux et le plus courant pour une banque. Il s'agit du
non respect par un client de son engagement financier à savoir, dans la majorité des cas, un
remboursement de prêt.
Les événements qui peuvent amener un emprunteur à ne pas respecter ses engagements
sont multiples :
- un cas de force majeure. Ceci est notamment le cas en ce qui concerne les crédits
réalisés à des emprunteurs étrangers qui peuvent être confrontés à des risques de guerre, de
révolution, de catastrophes naturelles ou de non transfert ;
- Le plus souvent, la cause du non remboursement est à chercher dans une défaillance
économique ou financière involontaire des débiteurs : chômage pour un particulier ou dépôt
de bilan pour une entreprise.
Le risque général dépasse le cadre de l'affaire au profit de laquelle le crédit est sollicité,
pour frapper l'économie d'une nation entière, d'une région voir la situation internationale. Le
risque général est difficile à prévoir, et il est encore plus difficile d'y parer.
Parmi tous ces crédits, lors de notre stage au sein de la BOA, le cas du risque de
contrepartie ou de non remboursement a été bien vécu.
24
De ce fait, dans le prochain chapitre, notre analyse se basera sur le risque de non
remboursement.
Conclusion
Ainsi, nous avons pu voir les procédures de l’octroi de crédits à la BOA et la formulation
de garantie ainsi que les conditions d’octroi de crédit à la BOA et les risques de crédits
bancaire.
25
Chapitre 5
Pour évaluer la proportion des crédits bancaires, nous allons voir dans le tableau
suivant les montants des crédits octroyés aux particuliers au cours des années 2009 et 2010.
D’après le tableau et la figure, ce sont les prêts vaha olana qui détiennent le record en
nombre d’octroi de crédit à la banque. Le prêt scolaire parvient ensuite, suivi du prêt
événement familial. Nous pouvons remarquer aussi que le prêt scolaire a diminué 10% et le
prêt vaha-olana de 9,5%, par contre le prêt événement familial a connu une augmentation de
33,33%.
26
Tableau n°2. L’évolution des crédits octroyés aux particuliers en Nombre.
PRET AUX PARTICULIERS 31.12.09 31.12.10
PRETS SCOLAIRE 400 400
PRET EVENEMENT FAMILIAUX 60 80
PRET VAHA OLANA ET HABITAT 2000 1800
Source : BOA Mahajanga, 2011
Schémas n°3. L’évolution des crédits octroyés aux particuliers au sein de la BOA
27
Source : BOA Mahajanga, 2011
L'exposition au risque de crédit est traditionnellement gérée à priori dans les banques
par des méthodes d'analyse financière. La gestion a posteriori est celle du suivi des
engagements. Une fois le crédit accordé, si la qualité de l'emprunteur se détériore, il ne reste
28
généralement que deux solutions à la banque : avoir recours aux provisions ou bien
solder leur position en enregistrant une perte. Par conséquent, la gestion à priori est
primordiale, de fait qu`elle prend en compte l'appréciation et la prévention du risque de crédit.
Le risque de défaut d'une entreprise est très difficile à cerner en totalité. Ces facteurs
peuvent être internes à l'entreprise comme ils peuvent faire partie de son environnement
externe, on distingue :
Conclusion
29
Chapitre 6
ANALYSE DU RISQUE
Dans ce chapitre, nous allons énoncer la limitation et suivi des crédits bancaires en
analysant la risque de défaillance et la politique général de banque face aux risques. Et enfin,
l’analyse de la situation actuelle et les méthodes d’analyse de risque de crédit.
Dans tous les cas, la défaillance du client implique que le banquier recouvre
difficilement ses ressources voire ne les récupère pas. L’analyse du risque de défaillance vise
donc à déterminer le risque d’occurrence de tels événements : la décision d’octroyer ou non le
crédit sera prise sur la base de cette analyse, au regard de la politique générale de la banque
concernant le risque et mais aussi des aspects commerciaux comme la volonté de conserver
un bon client ou de s’introduire dans un secteur particulier.
30
Les crédits bancaires sont des politiques et des procédures mises en place par les
banques pour appuyer les entrepreneurs dans la gestion de leurs entreprises et activités
professionnelles.
• Durée :
Grace aux appuis de financement à court terme comme l’escompte, la facilité de caisse,
le découvert, les avances sur marchandises et sur produits, l’entreprise peut résoudre divers
problèmes ponctuels de trésorerie :
La banque permet aux entreprises de réaliser leur programme investissement pour une
31
durée de remboursement compris entre deux (02) à (05) cinq ou même plus
La banque, à partir des crédits, peut améliore son profit, son image et son prestige car le
service qu’elle offre répond aux besoins des clients.
A Les intérêts
Les principales recettes de la banque sont constituées par les intérêts venant des
opérations de crédits accordés aux clients. Grace à ces intérêts, la banque finance ses frais de
fonctionnements et en même temps augmente son produit net bancaire (PNB).
B L’image de la banque
La gamme de produits offert par la banque est considéré comme essentielle au bon
fonctionnement de l’entreprise, voir même, au développement économique d’un pays. Cela
fait une bonne image pour la banque par la qualité de son produit et donne la confiance aux
clients.
L'évaluation du risque de crédit varie selon le client de la banque : qui sont les
particuliers et les entreprises.
A La constitution du dossier
Pour obtenir un prêt personnel (crédit à court terme), le client demande à la banque les
imprimés relatifs à la demande du prêt personnel. Ces imprimés sont remplis par le client et
portent des informations sur l'identité, l'état civil du client et éventuellement le nom du
banquier chargé de la gestion du compte. Ces imprimés doivent être signés par le client, en
plus de ces imprimés, le client remet à la banque les trois (03) derniers bulletins de salaires et
enfin une lettre de demande de crédit manuscrite portant le montant du crédit sollicité qui doit
être accompagner le dossier de demande.
32
B L'étude du dossier
• L'étude des engagements du client au niveau de son employeur (les prêts internes
obtenus au sein de son établissement.
La caution salariale : est accompagnée d'une domiciliation de salaire au même titre que
le débiteur principal. Cette caution salariale est aussi contre signée par la banque et
l'employeur du Co débiteur.
Une entreprise, pour solliciter un crédit bancaire, doit donner à la banque les moyens
d'apprécier sa situation financière et l'opportunité de lui accorder le crédit. Le banquier doit
s'assurer que le crédit demandé est nécessaire à la bonne marche de l'entreprise, qu'il ne sera
pas détourné et qu'il pourra être remboursé et que le banquier a le moins de risque en
engageant ses fonds dans cette activité. C'est pourquoi la banque est tenue d'effectuer :
l’analyse financière traditionnelle.
33
6.3.2. L'analyse financière traditionnelle
Elle consiste à faire une synthèse sur les données de l'entreprise qui sollicite le crédit.
Cette analyse se fait à partir :
A Cas du particulier
Elle porte sur la capacité du client de faire face à ces engagements. Elle porte sur la base
du salaire brute sur lequel il faut déterminer la quotité saisissable qui correspond au tiers du
salaire brut multiplié par la durée du prêt doit être égale ou supérieure au montant du prêt
majoré des frais financiers que sollicite le client (échéance mensuelle).
Et pour le crédit à long terme le banquier pour le risque de crédit il se base d'abord à la
domiciliation du salaire du particulier ensuite sur l'hypothèque ou une promesse d'hypothèque
ou un nantissement du droit d'usage à temps. D'où la décision d'accorder ou de rejeter le crédit
à long terme (immobilier) se trouve sur la validité du titre de propriété, sur la durée du prêt
bancaire et sur la quotité saisissable.
B Cas de l’entreprise
Le bilan
L'étude d'une demande de crédit exige de la part du banquier une certaine visibilité. A
ce titre, le bilan qui est considéré comme une « une photographie » de l'entreprise en un
moment donné, met en relief les emplois (actifs) et les ressources (passifs) qui servent à
financer les premiers. La mise en place d'un concours suppose en règle générale que l'on ait
au moins trois (03) bilans, à l'exception des entreprises qui viennent d'être créées. Nous
avons deux approches dans la présentation du bilan :
34
• L'optique fonctionnelle qui met l'accent sur les problèmes économiques et les
problèmes d'équilibre comme le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de
Roulement
• L'optique financière met en relief différents ratios qui peuvent être utilisés pour
apprécier le risque de prévention des difficultés
Le compte de résultat
Le compte résultat est un document essentiel dans la vie comptable de l'entreprise qui
regroupe en sein, l'ensemble des charges et des produits de l'exercice.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons développé la limitation et suivi des crédits bancaires, ainsi
que l’analyse de la situation actuelle, et la méthode d’analyse. Dans la partie suivante, nous
allons faire la discussion sur le résultat.
35
TROISIEME PARTIE
DISCUSSIONS SUR LE RESULTAT
Dans cette partie, nous allons vérifier et interpréter les hypothèses cités dans la
première partie. Avant d’apporter les recommandations et les solutions, il conviendrait de
faire une analyse SWOT par laquelle, nous connaitrons les forces et faiblesses de la
collectivité en question ainsi que ses opportunités et menaces.
Dans la sous section nous allons présenter les garanties qui viennent soutenir l'espoir du
créancier (banquier) de reprendre ses fonds en cas de défaillance du débiteur.
A Le nantissement
Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie
de sa créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage ; s'il s'agit des revenus
d'immeuble, on appelle cela l'antichrèse.
Appelé aussi « sûretés personnelles » les garanties personnelles sont constituées par
l'engagement d'une ou plusieurs personnes de rembourser le créancier en cas de défaillance du
débiteur principal. Elles se réalisent sous les formes juridiques de cautionnement et de l'aval.
36
A Le cautionnement
C’est l'engagement pris par un tiers, appelé caution, de s'exécuter en cas de défaillance
du débiteur.
B L'aval
C’est l'engagement apporté par un tiers sur un effet de commerce pour en garantir le
paiement. L'avaliste est donc solidaire du débiteur principal.
Toutes ces garanties citées précédemment peuvent être schématisé comme suit :
Personnelles Réelles
Individualité
Caution
Aval
Source : personnelle
La banque peut diversifier des crédits. En effet, il est risqué pour une banque de
concentrer ces crédits sur quelques gros bénéficiaires, le risque de non remboursement est
faible si le crédit octroyé est reparti sur plusieurs secteurs activités, en effet, car si un secteur
37
est troublé, les autres secteurs peuvent assurer leur contrepartie.
Si après une étude financière et comptable, il s'avère que les comptes d'une société
n'offrent pas suffisamment de garanties dans l'octroi d'un crédit et la capacité de l'entreprise à
le rembourser, les entreprises peuvent voir leurs projets bloquées car les créanciers croient au
remboursement ultérieur de ses avances.
Pour mieux illustrer cette idée de diversification de secteur d’activité, prenons deux(02)
exemples:
• S’il s’avère que l’ exploitation de bois à Madagascar est interdit par loi par exemple,
vu que la forêt es bien préservée, le secteur tourisme connait une vive expansion dans
son activité.
• S’il s’avère que sur l’activité industrielle pour la fabrication de cimenterie connait une
déflation sur le prix des ciments, dans ce cas, le marché immobilier assurera son
activité.
38
Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires, plus la probabilité
de non remboursement est faible. La division des risques constitue l'un des fondements de la
fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un seul secteur de
l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des difficultés élevées
en cas de récession de ce secteur ou de cette zone, de ce fait, la diversification des secteurs
37d’activités dans l’octroi de crédits diminue le risque de crédit bancaire : l’hypothèse est
vérifiée.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons pu affirmer les hypothèses après la vérification et l’analyse
du résultat. Dans le prochain chapitre, nous allons procéder à une analyse SWOT afin de
connaitre les forces et les faiblesses ainsi que les opportunités et les menaces.
39
Chapitre 8
Le système bancaire malgache est marqué par la libéralisation financière depuis les
années 90. L’objectif poursuivi a donc consisté à déconcentrer le fonctionnement des banques
et à réduire la place des autorités monétaires dans sa régularisation. Les risques de crises
systématiques sont nettement maitrisables depuis dix(10) ans s’ils n’ont pas été complètement
disparus du fait du déséquilibre macroéconomique insurmontable.
• Le traitement des opérations de transfert en temps réel et élargissement des gammes des
produits financiers ;
• Son image de marque et son maillage en tant que le plus grand réseau bancaire à
Madagascar (62agences à la disposition de la clientèle)
• Existence des produits avec des gammes très élargies et des tarifications qui correspondent
bien avec le pouvoir d’achat de la population malgache ;
40
• Adoption d’une politique de prix très concurrentiel.
• Pour la sécurité, « l’Etat est considéré comme la meilleure signature », en financement des
marchés administratifs,
• Un crédit d’investissement bien maitrisé est une source de profit ou de bénéfice pour le
banquier,
• Simple engagement par signature, le crédit par signature, véhicule à l’étranger l’image de
marque de la banque.
A Madagascar est classé parmi les pays à faible revenu. Par conséquent son taux de
bancarisation est encore très bas. Alors qu’en théorie et à taux de bancarisation constant, les
crédits fonts les dépôts, il apparait évident que la faiblesse des dépôts bancaires représente une
forte contrainte sur l’octroi du crédit.
41
8.1.2.2. Les ressources de la BOA Agence de Mahajanga
Elles sont essentiellement composées de dépôts qui constituent 60% des dépôts et
30%de placements à très court terme (compte épargne)
La collecte des ressources par les banques BOA MAHAJANGA provient des dépôts de
la clientèle. En effet, le niveau et les caractéristiques de dépôts sont expliqués par plusieurs
causes :
- Les dépôts à terme tendent à diminuer faute du rendement insignifiant pour les
déposants.
La banque BOA peut être classée dans une situation de forte surliquidité. Cette situation
de surliquidité est due à la politique de prudence adoptée par la banque afin de redresser sa
situation financière. Par ailleurs, une grande partie des ressources disponibles sont
généralement dans les comptes internes, au détriment du secteur privé.
L’accès aux crédits bancaires est difficile pour les entreprises. Ces difficultés sont dues
par trois facteurs majeurs interdépendants :
- Les risques très élevées par les entreprises malgaches surtout les PME ;
- Et les garanties exigées par la banque (hypothèque, nantissement, cautions) trop élevé
pour temporiser des risques.
42
8.3. Les Opportunités et menaces du risque de crédit
8.3.1. Opportunités
Cela permettre d’avoir une vision d’ensemble des performances économiques et surtout
c’est un moyen très efficace pour la BOA en termes de décision de crédit aux entreprises.
Pour faire face à la concurrence, pour résoudre ses besoins de trésorerie pour développer
son activité, l’entreprise se tourne vers la banque qui pourra lui proposer plusieurs gammes de
crédits court, moyen et long terme
Grace aux appuis de financement à court terme comme l’escompte, la facilité de caisse,
le découvert, les avances sur marchandises et sur produits, l’entreprise peut résoudre divers
problèmes ponctuels de trésorerie :
-le règlement des charges de l’entreprise tel que : JIRAMA, la caisse de sécurité sociale.
La banque permet aux entreprises de réaliser leur programme investissement pour une
durée de remboursement compris entre deux à cinq ans.
43
8.3.1.2. Avantages de ces crédits au niveau de la banque
A Les intérêts
Les principales recettes de la banque sont constituées par les intérêts venant des
opérations de crédits accordés aux clients. Grace à ces intérêts, la banque finance ses frais de
fonctionnements et en même temps augmente son produit net bancaire (PNB).
B L’image de la banque
La gamme de produits offert par la banque est considéré comme essentielle au bon
fonctionnement de l’entreprise, voir même, au développement économique d’un pays. Cela
fait une bonne image pour la banque par la qualité de son produit et donne la confiance aux
clients.
8.3.2. Menaces
Le secteur public est incapable de dégager une épargne nette positive, laissant alors les
entreprises privées à être les principales contributives à l’épargne nationale, notamment sous
forme d’autofinancement.
Madagascar est aussi caractérisé par une qualité un peu insatisfaisante des institutions
malgré les initiatives prises par le gouvernement comme l’adoption des nouvelles lois sur les
sociétés et l’application de PCG 2005 conforme aux normes internationales. Les banques
manquent souvent de moyens pour évaluer et surveiller la qualité financière des entreprises,
du fait de normes de comptabilité (tenue de livres comptables) inadéquates et de problème de
gouvernance dus à la prédominance des PME familiales et du secteur informel.
44
De plus, les banquiers de plaignent que les législations malgaches protègent rarement
les droits des créanciers en cas de non paiement des emprunteurs. Selon eux, soit le cadre
43légal qui régit l’utilisation des garanties est inadéquat à cause de difficultés pour
enregistrer les propriétés.
De ce fait, la banque, pour pallier tous ces risques institutionnels, exige une garantie à
hauteur de 130% et souvent sous forme de sureté réelle et les emprunteurs sont réticent par le
cout élevé d’enregistre une garantie (taxes et frais de notaire associés à l’enregistrement d’une
garantie).
Cette situation freine l’expansion du crédit et limite fortement les crédits à long terme, il
en est de même un obstacle majeur, pour la banque pour bien assurer le rôle d’une génératrice
du développement économique.
Les principaux difficultés rencontrés par le client lors de demande de crédits se trouvent
généralement au niveau de :
• L’étape à suivre
• Le taux d’emprunt
Les procédures à suivre pour les clients sont complexes et surtout lentes parce qu’elles
passent d‘abord à l’ouverture de compte avant de faire la demande de crédit. Cela conduit
donc à un certain nombre de problème, surtout dans la production des documents nécessaires,
non seulement pour l’ouverture de compte mais aussi pour la demande de crédit elle-même.
B. Le taux d’emprunt
45
C. La durée d’octroi
Les difficultés rencontrées par la banque sont étroitement liées aux risques qu’elle court
aux moments où elle accorde un crédit.
A. Le non remboursement
La réalisation des garanties présente quelques fois des problèmes pour diverses
raisons comme la garantie appartenant à plusieurs personnes dont l’une d’entre elle n’est pas
présente ou à refuser de signer.
Comme ils sont les principaux acteurs de la vie de l’entreprise, leur compétence affecte
fortement la rentabilité donc la solvabilité de l’entreprise.
Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires et d'émetteurs, plus
la probabilité de non remboursement est faible. La division des risques constitue l'un des
fondements de la fonction d'intermédiaire financier. De même le financement exclusif d'un
seul secteur de l'activité économique et /ou une zone géographique expose la banque à des
difficultés élevées en cas de récession de ce secteur ou cette zone.
La banque réduira les risques du crédit en décidant de n'octroyer des prêts qu'aux
personnes présentant un faible risque de défaillance.
46
8.3.3. La surveillance constante de la solvabilité
Conclusion
47
Chapitre 9
RECOMMANDATIONS ET SOLUTIONS
A chaque faiblesse, à chaque menace, convient une solution et une recommandation.
Dans ce chapitre, la prévention du risque de crédit, la recommandation du risque de crédit
ainsi les solutions proposées seront analysés.
La banque ne doit pas concentrer ses crédits sur quelques gros bénéficiaires, de même le
financement exclusif d’un seul secteur de l’activité économique ou de zone géographique
accroît l’exposition au risque en cas de régression dans ce secteur ou cette zone, plus la
probabilité de perte est faible car à la différence des risques de marché, les risques de
contrepartie sont faiblement uni entre eux d’où le fait que la division des risques constitue un
des fondements de finance indirecte.
Il est mis en œuvre avec la fixation de plafond qui conduit à une contribution des
risques par catégorie de contrepartie. Compte tenu de niveau de risque total qu’elle est
disposée à assumer et des fonds propres dont elle est dotée, une banque fixe une limite
maximale au montant de ses actifs à risque de contrepartie et décline ensuite cette limite sous
forme de plafonds définis par des emprunteurs ou groupes d’emprunteurs par types de crédit
ou par zone géographique.
Les conditions financières rendent le coût global du prêt plus élevé pour l'emprunteur.
Elles doivent être fixées à un niveau raisonnable, de manière à réduire les coûts pour
l'emprunteur sans pour autant négativement affecter son engagement à fournir un niveau
souhaitable ou élevé d'effort.
48
Plus spécifiquement, les taux d'intérêt doivent être fixés à des niveaux qui tiennent
compte de la pérennité de l'institution. Par ailleurs, il serait utile de bien gérer la
communication pour éviter toute confusion pour les employés et pour les emprunteurs.
Dans certains cas, il serait mieux de rejeter un prêt plutôt que d'octroyer la moitie du
montant demandé (rationnement). La réduction du montant demandé peut amener
l'emprunteur à changer son plan initial d'utilisation du prêt et cela peut entraîner des difficultés
de remboursement.
- Le contrat séparant
- Le crédit confirmé
Ce sont des contrats rédigés de telle sorte qu’ils n’attirent qu’une certaine catégorie de
risque. Mais ces contrats entrainent des coûts pour les bons paveurs.
Conclusion
49
CONCLUSION GENERALE
L’environnement bancaire est devenu très instables et très vulnérables face aux
différentes fluctuations de la sphère monétaire, face à ces différentes perturbations, les
banques sont les de plus en plus menacées par une diversité de risque nuisant à l’activité de la
banque et à la sa position sur le marché.
Les banques sont les établissements financiers qui collectent des dépôts d'argent puis les
utilisent sous forme d'investissements ou de crédits accordés aux entreprises et aux ménages.
Elles peuvent vivres, mais aussi mourir à cause des risques qu'elles ont pris dans un
environnement économique et financier qui est devenu de plus en plus une source de risques
dangereux.
D'où nécessité de mesurer ces risques et en particulier celui de crédit bancaire. En effet,
l’analyse du risque de crédit bancaire consiste à mieux connaitre les types de crédits, à
s’intéresser aux sources de crédits bancaires et à analyser les conséquences de ces crédits. La
gestion de risque consiste à déterminer la compétence bancaire dans la gestion du risque, la
réglementation prudentielle des activités des crédits.
50
BIBLIOGRAPHIE
- www.boa.mg
- www.bank-of-africa-com
- www.droit-afrique.com
- www.instat.mg
ANNEXE
ORGANIGRAMME DE LA BOA-MADAGASCAR
DG
RCO
IG DOA
DGA DGA
DDC DDI DE
62 agences
sur le
territoire
national
AVANT PROPOS……………………………………………………………………..i
SOMMAI……………………………………………………………………………..ii
RESUME……………………………………………………………………………..iii
REMERCIEMEN…………………………………………………………………...iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………………..v
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………vi
INTRODUCTION…………………………………………………………………….1
1.1.2. Historique……………………………………………………………………………………………..…….3
1.1.2.1. Le lancement……………………………………………………………………………………….…...3
1.1.2.2. .L’expansion………………………………………………………………………………………..…...3
1. 1.2.3. La diversification………………………………………………………………………………….….4
1.3.2.1. Le Directeur…………………………………………………………………………………………..….8
1.3.2.2. L’adjoint au Directeur……………………………………………………………………………………8
A. Réception client…………………………………………………………………………………….…………...19
B. Le responsable superviseur………………………………………………………………………………..…..19
A. La situation juridique………………………………………………………………………………………….20
B. Moyens humains………………………………………………………………………………………….……..20
A. Analyse du bilan……………………………………………………………………………………………..…21
4.3.1. Définition…………………………………………………………………………………………………....23
B. L’image de la banque……………………………………………………………………………………….….32
A. La constitution du dossier……………………………………………………………………………………..32
B. L’étude du dossier………………………………………………………………………………………………33
A. Cas du particulier…………………………………………………………………………………………….…34
B. cas de l’entreprise……………………………………………………………………………………………....34
A. Le nantissement………………………………………………………………………………………………….36
A. Le cautionnement ………………………………………………………………………………………….……37
B. L’aval………………………………………………………………………………………………………….…37
8.2.1. Opportunités………………………………………………………………………………………..............43
A. les intérêts…………………………………………………………………………………………………….....44
B. l’image de la banque……………………………………………………………………………………..........44
8.2.2 .Menaces………………………………………………………………………………………………………44
B. le taux d’emprunt……………………………………………………………………………………………….45
C. la durée d’octroi………………………………………………………………………………………………..45
A. Le non remboursement………………………………………………………………………………………..46
CONCLUSION………………………………………………………………………………50
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………..
WEBOGRAPHIE………………………………………………………………………............
ANNEXE………………………………………………………………………………………..
TABLE DE MATIERE……………………………………………………………………......