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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

Faculté de Droit et Sciences Politiques

CENTRE D’ETUDES SOCIOLOGIQUES ET DE SCIENCE POLITIQUE


CESPo

FORMATION CERTIFIANTE

DISPOSITIF DE SUIVI ET
EVALUATION
Support de cours

Coordonné par :

Pr. Hygin KAKAÏ Agrégé de Science Politique, Vice-doyen de la FADESP,


Directeur du CESPo, Coordonnateur du Certificat
Courriel : cespouac@gmail.com
hyginfaust@gmail.com

Présenté par

Bruno HOUESSOU : Spécialiste en Gouvernance et Décentralisation


Expert en Analyse et Evaluation de l’Action Publique
Assistant de recherche au CESPo/UAC
Courriel : shouessou@gmail.com
bhouessou@socialwatch.bj

MAI 2022

0
PLAN DU COURS

INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 3

1.1 Origines et évolution ......................................................................................................... 3


1.2 Distinction entre suivi et évaluation .............................................................................. 6
1.3 Précision sur la chaîne de résultats .............................................................................. 7
Chapitre 1 : La catégorisation des activités de suivi et d’évaluation .................................................. 10

Section 1 : Le suivi de l’action publique ................................................................................ 10


Section 2 : L’évaluation de l’action publique ........................................................................ 12
Chapitre 2 : Le dispositif de suivi et d’évaluation ................................................................................ 21

Section 1 : Les composantes principales d’un dispositif de suivi et d’évaluation .... 21


Section 2 : La mise en place d’un système d’informations .............................................. 24
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 31

2
INTRODUCTION
1.1 Origines et évolution
Les origines des activités d’évaluation remontent aux XIXè siècle. L’histoire moderne
de l’évaluation dans le monde occidental se place au XVIIè siècle en Grande-Bretagne
et en France. Le processus entamé s’est poursuivi dans l’optique de l’affinement des
modes et méthodes d’évaluation. En général, la référence est faite à quatre
générations et six périodes distinctes dans l’histoire de l’évaluation.

Tableau de l’histoire de l’évaluation1

Génération de Périodes Principales


l’évaluation caractéristiques

I Réformisme (1800-1900) Mesure

Efficience et testage (1900-1930)

II Âge de l’innocence (1930-1960) Description

III Expansion (1960-1973) Jugement

Professionnalisation et
institutionnalisation (1973-1990)

IV Doutes (1990 à jours) Négociation

Le réformisme marque le siècle des lumières où apparaissent la science et la


rationalité, principaux outils dont dispose l’être humain pour augmenter sa
connaissance. Cette période se rapporte aux efforts des gouvernements dans
l’élaboration des politiques à caractère social.

L’efficience et le testage font apparaitre les instruments de mesure qui sont


perfectionnés afin de consolider les efforts d’évaluation (quantification, précision, effort
de mesure).

1
Carl-Ardy Dubois, François Champagne et Henriette Bilodeau, « Histoire de l’évaluation, in Astrid
Brousselle, François Champagne et al (dir.), L’évaluation : concepts et méthodes, 2è ed. mise à jour,
Les Presses Universitaires de Montréal, 2011, p.21

3
L’âge de l’innocence annonce la période de critiques formulées à l’encontre des
politiques scolaires qui sont d’ailleurs la base d’inspiration de l’évaluation. Le reproche
fait à ces politiques est leur non-réponse face aux aspirations d’une clientèle nouvelle
qui mise sur l’école pour améliorer le statut social et économique des individus.

L’expansion évoque l’intensification de l’activité évaluative.

La professionnalisation et l’institutionnalisation de la discipline renvoie au


renforcement de la mesure et de la description grâce à la technologie. Cette période
évoque la naissance d’une méthodologie conceptualisée, l’apparition des associations
nationales de l’évaluation et la mise en place des normes, de guides et de codes
d’éthique conçus pour encadrer la pratique. Intervient alors la possibilité de faire
carrière dans cette discipline.

Les doutes se rapportent à la période où les approches et méthodes n’ont de cesse


d’évoluer et de faire l’objet de recherches empiriques. Cela dénote de la contribution
que l’évaluateur peut apporter dans son intervention pour montrer l’apport de la
politique évaluée.

Les questions au cœur de ce développement s’inscrivent dans la vision de développer


une expertise permettant aux décideurs de répondre de façon efficace et adéquate à
un problème qui se pose. C’est une logique de rationalisation de l’action de l’Etat qui
passe par la création d’outils de réflexion et de décision comme le Planning and
Programming Budgeting System (PPBS). Au sens de Pierre Lascoumes et de Patrick
le Gales2, c’est un instrument qui a une portée générique, c’est à dire qu’il a vocation
à s’appliquer à des problèmes sectoriels divers, qu’il se trouve mobilisé dans des
politiques très différentes par leur forme et leur fondement. Le choix de cet outil relève
d’une instrumentation de l’action publique en ce sens qu’il est mobilisé à l’effet d’une
recherche d’efficacité. Le but visé est donc de définir les objectifs de l’action publique,
d’établir des rapports coûts/ bénéfices dans les actions afin de quitter la logique du
budget axé sur les moyens vers le budget axé sur les résultats. L’objectif est désormais
d’orienter l’utilisation des ressources vers l’atteinte des cibles de développement. Il
s’agit d’un mouvement qui prône une nouvelle approche de Gestion Axée sur les
Résultats (GAR) qui a migré vers la gestion axée sur les résultats de développement

2Pierre Lascoumes et de Patrick le Gales, Gouverner par les Instruments, Paris, Presses de sciences
Po, 2004, 17p.

4
(GARD) mettant l’accent sur la durabilité. Cette dernière n’est rien d’autre qu’une
réforme budgétaire basée sur la recherche d’une meilleure gouvernance, une
meilleure gestion des fonds publics en mettant l’accent sur la transparence,
l’imputabilité, la responsabilisation des agents de l’Etat etc.

L’outil est apparu au Bénin à travers la généralisation de la réforme budgétaire à tous


les ministères en 2006 et est opérationnalisé par les acteurs de la chaîne appelée
PPBS : Programmation, Planification, Budgétisation et Suivi-évaluation. Les ministères
ont recours à des instruments tels que le budget programme. C’est un ensemble
cohérent d’objectifs, de programmes et d’allocations budgétaires qui définit à moyen
terme (3 ans) le cadre dans lequel un gouvernement, un ministère sectoriel, une
direction ou une structure peut programmer des activités tout en liant les ressources
aux résultats attendus. Cette dimension s’est étendue vers les ONG dans le cadre de
la mise en œuvre de leurs interventions.

En 2009, dans le secteur public, un nouvel environnement va être institué avec les
directives de l’UEMOA relatives au cadre harmonisé de gestion des finances publiques
que le Bénin a opérationnalisé en 2013. Elles consacrent l’utilisation d’instruments de
programmation pluriannuelle tels le Document de Programmation Pluriannuel des
Dépenses (DPPD) pour la gestion efficace des ressources publiques. La réforme a eu
pour corolaire l’adoption de l’approche programme qui exige que les actions et projets
de développement soient regroupés par programme pour une responsabilisation plus
accrue.

Par ailleurs, le concept de programme fait partie intégrante des termes couramment
utilisés dans l’analyse des politiques publiques. Il faut remonter à la civilisation grecque
pour retracer l'étymologie du mot programme et sa proche filiation avec le mot grec
programma. Celui-ci fait référence à un écrit officiel, avec pro pour insister sur l'aspect
officiel et gramma pour signifier un écrit.3. Le concept de programme renvoie
généralement à une intervention organisée comportant plusieurs éléments articulés,
visant des finalités précises et mobilisant des ressources appropriées pour agir dans
un contexte donné (institutionnel, social, temporel, géographique etc.). En matière de
gestion de projet, le programme est un processus de transformation des ressources

3 Moktar Lamari, « Programme », in L. Côté et J.-F. Savard (dir.), Le Dictionnaire encyclopédique de


l’administration publique, [en ligne], www.dictionnaire.enap.ca, 2012, 1p.

5
ayant pour but de réaliser de façon ponctuelle et non répétitive, un extrant spécifique
qui répond à un ou à des objectifs précis4. Un programme peut être constitué de
plusieurs projets.

Selon Hygin KAKAI, une politique publique non évaluée est une action publique
inachevée. Il ajoute que les interventions publiques menées par les acteurs
administratifs et par les acteurs associés ont donc besoin d’être évaluées. C’est un
processus qui fait appel au suivi et à l’évaluation des politiques publiques, des
politiques gouvernementales qui regroupent les programmes et projets de
développement.

1.2 Distinction entre suivi et évaluation

La recherche perpétuelle de transparence, d’efficacité et d’efficience, conduit plusieurs


institutions à développer des outils de gestion dont l’objectif principal est de faciliter la
mesure et l’appréciation des projets et programmes ; lesquels nécessitent l’utilisation
des ressources en vue de produire des résultats spécifiques, mesurables à court,
moyen et/ ou long termes. Ce mécanisme qui permet la mesure ou le jugement, ou le
constat à un moment donné du cycle de vie d’un projet s’appelle le suivi et l’évaluation.
Deux concepts distincts et interdépendants. En l’absence de suivi et d’évaluation, il est
difficile de savoir d’une part, si les résultats escomptés ou prévus sont réalisés afin
d’appréhender les mesures correctives subséquentes et d’autre part, si les initiatives
entreprises apportent une réelle contribution au développement ou aux préoccupations
des bénéficiaires. Le suivi et l’évaluation sont deux activités séparées mais fortement
interreliées qui se chevauchent et s’inscrivent dans une démarche participative
d’apprentissage.

Le suivi est un processus continu de collecte systématique d’informations pour fournir


aux gestionnaires et aux parties prenantes d’une action de développement en cours,
des éléments probants sur les progrès réalisés, les objectifs atteints et sur l’utilisation
des ressources allouées5. C’est donc un processus qui s’occupe de l’examen exhaustif
et régulier des ressources, des réalisations et des résultats de l’intervention. Il repose
sur un système d’informations cohérent comprenant des comptes rendus d’activités,
de divers bilans, et de suivi des indicateurs. Il s’applique à toutes les activités

4
Moktar Lamari, « Programme », op. cit, 2p.
5
IDEA INTERNATIONAL, 2011

6
administratives et institutionnelles ainsi qu’aux projets et programmes de
développement. Le suivi est un examen exhaustif et régulier des ressources, des
réalisations et des résultats de l’intervention. C’est une activité permanente et interne
qui se déroule tout au long du cycle de vie d’un programme ou projet.

Quant à l’évaluation, c’est une appréciation systématique et, objective d’un projet, d’un
programme ou d’une politique en cours ou terminé, de sa conception, de sa mise en
œuvre et de ses résultats6. Le but est de déterminer la pertinence des objectifs,
l’efficience en termes de l’utilisation des ressources et du temps, l’efficacité en matière
d’atteinte des résultats, l’impact et la durabilité de l’intervention. L’évaluation permet
de noter ce que change la mise en œuvre d’une politique publique, d’un programme,
d’un projet de développement. Elle permet d’apporter un jugement sur la valeur d’une
intervention par référence à des critères et des normes explicites.

Le suivi et l’évaluation se développent à tous les niveaux de la chaîne de résultats. Le


suivi permet d’avoir des éléments en termes d’informations pour faciliter la conduite
de l’évaluation.

1.3 Précision sur la chaîne de résultats

Le système de suivi et évaluation se rapportent toujours aux résultats pour préciser ce


qui doit être suivi ou évalué. Il existe cinq niveaux de résultats à savoir :

i. Les INTRANTS : Ils désignent les moyens financiers, humains, cognitifs et


matériels utilisés pour le développement l'action publique.

ii. Les ACTIVITES : Elles rassemblent un ensemble d’opérations qui nécessitent


l’utilisation des intrants. Il s’agit donc des opérations dans lesquelles les
ressources vont être mobilisées pour obtenir des produits spécifiques.

iii. Les EXTRANTS : ce sont les produits, biens ou services qui résultent
directement de l’utilisation des ressources ou du développement des activités.

iv. Les EFFETS : c’est une conséquence de l’utilisation des produits, biens et/ou
services développés et de la satisfaction ou non y relative. Les effets
apparaissent à court et moyen terme.

6
Glossaire, OCDE, 2012

7
v. L’IMPACT : Les changements effectifs ou escomptés dans le développement
humain, mesurés par le bien être des individus. Les améliorations dans la vie
des bénéficiaires finaux

Le lien entre les différents niveaux de résultats est matérialisé par le schéma ci-
dessous qui permet de mettre en relief la manière dont les ressources allouées
contribuent à induire des changements au niveau des populations cibles.

8
Figure 1 : Chaîne de résultats7

COMMENT QUE VOULONS-NOUS POURQUOI

RESSOURCES ACTIVITES EXTRANTS EFFET IMPACT


Les
Les effets à changements
Les actions court et moyen effectifs ou
Les moyens entreprises dans terme des escomptés
financiers, le cadre Les produits produits de dans le
humains et desquelles les équipements ou l'action de développement
matériels ressources sont services qui résultent développement. humain,
utilisés pour mobilisées pour de l'action de Les mesurés par le
l'action de obtenir des développement changements bien être des
développement produits dans les individus. Les
spécifiques conditions du améliorations
développement dans la vie des
individus

RESSOURCES RESULTATS

PLANIFICATION

MISE EN OEUVRE

7
PNUD, Guide de la planification, du suivi et de l’évaluation axés sur les résultats de Développement

7
La chaîne de résultats peut également être présentée sous la forme d’une pyramide8.
Les intrants et la mise en œuvre des opérations permettent d’atteindre l’impact.

Amélioration des conditions de vie


des bénéficiaires IMPACT

EFFETS Niveau de satisfaction,


Utilisation des biens et services

Produits livrables (biens et services) EXTRANTS

ACTIVITES Opération nécessitant


l’utilisation des ressources

Ressources financières, humaines et


matérielles INTRANTS

8
IDEA International : Suivi de l'Evaluation des Politiques, Programmes et Projets de Développement,
Document du séminaire de formation, Cotonou, Bénin, décembre 2011

8
Exemple d’une chaîne d’impact :

Augmentation de la Production
agricole

Utilisation d’engrais

60 producteurs formés

100 formations de producteurs

Formateurs, matériels etc.

8
Toutefois, l’étendue des activités de suivi et d’évaluation dépend des types de suivi et
d’évaluation prévus dès la formulation ou l’élaboration du programme ou du projet.

Chapitre 1 : La catégorisation des activités de suivi et d’évaluation


Section 1 : Le suivi de l’action publique

Le suivi permet en tant que processus continu, de mettre l’accent sur les résultats
escomptés sans s’intéresser aux questions causales et offre un pilotage à court terme
des politiques, stratégies, programmes et projets de développement. Suivant donc les
différents niveaux de la chaîne de résultats, on distingue plusieurs types de suivi à
savoir : Le suivi d’impact (suivi pluriannuel des indicateurs d’impact ou suivi de l’impact
des changements favorables et/ou défavorables majeurs dus à la mise en œuvre des
programmes/ projets), le suivi des effets (suivi de l’utilisation des biens et services ou
de la satisfaction des groupes cibles), le suivi d’activités (suivi de la performance ou
de l’exécution technique des programmes et projets), le suivi des intrants (met l’accent
sur la gestion des ressources mobilisées). Le suivi l’action publique est effectué à partir
des ressources ou intrants injectés pour conduire les activités dont la mise en
œuvre produits des extrants qui peuvent à leur tour engendrer des effets ou
conséquences susceptibles de créer des changements ou l’impact souhaité.

Le suivi est effectué sur une fréquence semestrielle, trimestrielle ou mensuelle c’est-
à-dire d’une manière périodique. Il s’agit du suivi de la mise en œuvre de chaque
activité du projet/programme. Il permet de rendre compte périodiquement en cours
d’exécution des niveaux de réalisation des activités, des difficultés rencontrées et de
proposer des approches de solution. Il est réalisé à travers la revue de mise en œuvre
du pan de travail du projet. A travers la revue, il est présenté un rapport d’avancement
par activité. Les niveaux de mise en œuvre sont présentés par les principaux
responsables chargés de l’exécution des activités. Chacune des parties prenantes du
projet ou de l’action produit son rapport en fonction des réalisations et documente les
indicateurs d’activités. Le tableau ci-après est une matrice du suivi de l’exécution et
sera renseigné périodiquement par les responsables de la mise en œuvre des
activités. En fonction de la logique d’intervention retenue, le tableau fournit ici une
décomposition détaillée des actions en activités puis des activités en tâches, assortie
d’un chronogramme d’exécution précisant notamment pour chaque tâche, l’Indicateur
d’activité, la ou les structures responsables, la pondération correspondante etc.
10
Tableau 1 : Matrice de suivi de l’exécution

REALISATIONS/ TAUX
PERIODE OBSERVATI
CODE LOGIQUE D'INTERVENTION POIDS INDICATEURS D'ACTIVITES RESPONSABLE ECHEANCE AVANCEMENTS DES EXECUTION
REALISEE ON
ACTIVITES PHYSIQUE

O Objectif général

R.1. Résultat 1. 25

1. Action 1 0%

1.1 Activité 1 80

1.1.1 Tache 1

1.1.2 Tache 2

1.1. n Tache n

11
La matrice de suivi de l’exécution peut générer plusieurs indicateurs pour mesurer
l’état d’avancement des travaux et des coûts de manière à comparer les travaux à
réaliser, les travaux déjà réalisés et le reste de travail qui reste à faire. Entre autres
indicateurs, l’appréciation de l’état d’avancement permet de déterminer :

 Le pourcentage de travail achevé. La méthodologie de calcul varie et a fait


l’objet au Bénin d’une harmonisation conformément à la méthodologie de calcul
des taux d’exécution physique au Bénin dans le secteur public. Pour ce qui
concerne les organisations non gouvernementales (ONG), chaque organisation
met en place son mode calcul à défaut de se rapporter à la méthodologie mise
en place par l’Etat.
 L’Indice de Performance des Coûts (IPC) pour étudier le niveau d’exécution
financière ;
 L’Indice de Performance des Délais (IPD) pour connaitre le respect ou non des
délais et du chronogramme ;

Section 2 : L’évaluation de l’action publique

Les pratiques évaluatives constituent des tentatives de rationalisation de l’action


publique. L’évaluation regroupe un ensemble d’activités qui vise à analyser les effets
de l’action publique sur la base des critères de pertinence, d’efficacité, d’efficience,
d’impact, de durabilité et / ou de redevabilité.

La pertinence examine le bien-fondé de l'action au regard des objectifs et enjeux


déterminés au départ. Les éléments suivants peuvent être examinés :

La cohérence apprécie les rapports entre les divers éléments constitutifs de l’action
(Concordance des divers moyens et instruments mobilisés et avec les actions
entreprises par les organisations internationales et les bailleurs multilatéraux, les
politiques des partenaires)

L'efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs en appréciant les résultats


attendus avec les résultats effectifs de l’action, les résultats imprévus (négatifs ou
positifs, effets d’aubaine) et d’analyser les écarts constatés.

L'efficience étudie la relation entre les coûts et les avantages.

L'impact juge les retombées de l'action à moyen et long terme

12
La viabilité - la pérennité – la durabilité examine si l’action a engendré une structure
ou des pratiques capables de « vivre » et de se développer après la fin de
l’intervention.

La mise en œuvre efficace du suivi et d’évaluation exige normalement une


combinaison des deux approches.

i. Les évaluations intermédiaires et ex post

 Evaluations intermédiaires : Elles sont nécessaires dans la mise en œuvre


de l’action publique. Ces évaluations consistent à analyser, au cours de la
phase d’exécution d’une activité, dans quelle mesure celle-ci continue d’être
pertinente, effective et efficace et quels sont et seront ses produits espérés,
ses effets et son impact actuels et probables. Les évaluations intermédiaires
consistent à examiner si les postulats ou hypothèses posés au stade de la
formulation/pré-évaluation du projet sont toujours valables, ou si les
aménagements s’imposent afin que les objectifs globaux puissent être
atteints. Cela peut aussi amener les gestionnaires du programme et les
décideurs à reconceptualiser les problèmes de fond qu’une action publique
est censée résoudre. Ce sont les évaluations à mi-parcours. Celles-ci sont
nécessaires dans le cas des actions de plus de trois ans. Car pour un projet
de trois ans, un bon dispositif de suivi pour générer les informations
nécessaires pour minimiser les goulots d’étranglement liés à une bonne
mise en œuvre.

 Evaluations ex-post : Elles sont effectuées soit à la fin, soit après la fin
d’une intervention. Les évaluations ex post sont plus susceptibles d’être de
nature sommative et sont souvent effectuées dans l’intention expresse
d’analyser l’impact d’une action publique. On les qualifie aussi d’évaluation
terminale et rétrospective. En effet, le but de ces évaluations est double :
o évaluer dans quelle mesure les résultats globaux de l’action publique ont
été obtenus en terme de produits, d’effet et d’impact ;

o en tirer des enseignements comme la conception ou la formulation, la


pré évaluation, l’exécution, le suivi et l’évaluation de futures politiques
publiques. Ce sont les évaluations d’impact réalisées généralement trois

13
à cinq ans après la mise en œuvre de l’action. Les évaluations finales
sont réalisées à la fin du projet.

ii. Les évaluations internes et externes

 Evaluations internes : Elles sont effectuées par les personnes impliquées


dans la mise en œuvre de l’action publique à évaluer (population
bénéficiaire, gestionnaire du programme, les bailleurs de fonds, etc.). Ce
sont par exemple les auto-évaluations, les revues à mi-parcours.

 Evaluations externes Elles sont effectuées par des personnes extérieures


au programme qui sont généralement des professionnels afin de garantir
autant que faire se peut l’objectivité de l’appréciation du jugement, etc.

L’évaluation de l’action publique est réalisée sur la base de la chaîne de résultats et


des principaux indicateurs du projet. L’évaluateur pourra suivre la logique suivante et
déterminer les valeurs de chaque indicateur.

1. Présentation de la situation des indicateurs liés à l’impact du projet/


programme

 Intitulé de l’indicateur 1
 ….
 …
 Intitulé de l’indicateur n
Tableau n°1 : Synthèse globale des indicateurs d’impact

Objectif global : Intitulé.

Indicateur 1 : Intitulé Indicateur n : Intitulé

Année de référence : Valeur Année de référence : Valeur


Année cible : Valeur cible Année cible : Valeur cible
Année situation intermédiaire : Valeur Année situation intermédiaire : Valeur
Année actuelle (en cours) : Valeur actuelle Année actuelle (en cours) : Valeur actuelle

Commentaire : Les indicateurs d’impact sont projetés pour une année n selon l’objectif global ou final du projet

Source :
2. Présentation de la situation des indicateurs d’effet du projet/ programme

 Intitulé de l’indicateur 1
 ….
 Intitulé de l’indicateur n

14
Tableau n°2 : Synthèse globale des indicateurs d’effet

Objectif spécifique 1 : Intitulé.


Indicateur 1 : Intitulé Indicateur n : Intitulé

Année de référence : Valeur Année de référence : Valeur


Année cible : Valeur cible Année cible : Valeur cible
Année situation intermédiaire : Valeur Année situation intermédiaire : Valeur
Année actuelle (en cours) : Valeur actuelle Année actuelle (en cours) : Valeur actuelle

Commentaire : Les indicateurs pour une année n selon la planification du projet

Source :

15
3. Présentation de la situation des indicateurs d’extrants
 Intitulé de l’indicateur 1
 ….
 Intitulé de l’indicateur n
Tableau n°4 : Synthèse globale des données des indicateurs des extrants
Extrant 1 : Intitulé
Indicateur 2 : Intitulé Indicateur n : Intitulé
Indicateur 1 : Intitulé
Année de référence : Valeur Année de référence : Valeur
Année de référence : Valeur Année cible : Valeur cible Année cible : Valeur cible
Année cible : Valeur cible Année situation intermédiaire Année situation intermédiaire
Année situation intermédiaire : Valeur : Valeur : Valeur
Année actuelle (en cours) : Valeur actuelle Année actuelle (en Année actuelle (en cours) : Valeur
cours) : Valeur actuelle actuelle

Commentaire : Au premier trimestre ……

Source :

Par ailleurs, pour conduire le suivi et l’évaluation, il faut toute une organisation, un
dispositif, des outils et des mécanismes institutionnels. Au sens de Winnie Pourson,
"S’organiser est ce que l’ont fait avant de faire quelque chose, pour que lorsqu’on le
fait, on sache où on en est...". Cela suppose qu’il faut clarifier les rôles et
responsabilités, les modes opératoires etc. En clair, cela revient à mettre en place un
système de suivi-évaluation.

16
Pour approfondir les comnnaissances9

9
Extraits de la formation en Planification, suivi-évaluation participatif, gestion orientée vers l’impact (PSEP-
GOI), Université de Ouaga 2, Oct 2014

17
18
19
20
Chapitre 2 : Le dispositif de suivi et d’évaluation
Le dispositif de suivi- et d’évaluation aide à la décision en indiquant clairement :

o Ce qui doit être suivi ou évalué et pourquoi ;


o Les activités nécessaires au suivi et à l’évaluation ;
o À qui incombe la responsabilité des activités de suivi et d’évaluation ?
o Le calendrier des activités de suivi et d’évaluation telles que identifiées ;
o Comment le suivi et l’évaluation sont-ils menés (méthodes) ?
o Quelles sont les ressources nécessaires et à qui sont-elles confiées ?

Pour mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation, il faut décrire clairement de


façon précise et concise la manière par laquelle les acteurs du dispositif vont mener
les activités de suivi et d’évaluation ainsi que les redevabilités attribuées aux
différentes entités et structures.

Section 1 : Les composantes principales d’un dispositif de suivi et


d’évaluation

Il existe trois composantes principales pour le dispositif de suivi et d’évaluation à


savoir : le cadre de résultats, le cadre de suivi-évaluation et la matrice de planification
des activités de suivi et d’évaluation.

1. Le cadre de résultats

Le dispositif de suivi et évaluation se rapporte toujours aux résultats (ce qui doit être
suivi ou évalué) synthétisé dans le cadre de résultats du programme/projet. Si les
résultats ne sont pas clairs ou s’ils sont mal conçus, la mise en œuvre des activités du
suivi et d’évaluation sera plus chaotique et il sera plus difficile, pour les acteurs de
déterminer dans quelle mesure le programme ou le projet avance afin de prendre des
mesures correctives appropriées.

Le cadre de résultats aide à affiner les objectifs de toute politique, tout programme ou
projet et à déterminer les liens de causalité qui existent entre les différents niveaux de
résultats qui forment une chaîne. Il conduit à la définition d’indicateurs de performance
pour chaque maillon de la chaîne de résultats, les risques qui pourraient entraver la
réalisation des objectifs. Le cadre de résultats qui peut également se présenter sous

21
forme de cadre logique et permet d’associer les parties prenantes10 qui doivent être
impliquées dès sa conception. Au stade de la mise en œuvre d’un programme ou d’un
projet, il est un moyen utile qui permet de suivre l’avancement des activités et de
prendre des mesures correctives. Le tableau présenté ci-dessous précise le cadre de
résultats.

Tableau 2: Présentation du cadre de résultats

Résultats Indicateurs Moyens de


Risques et hypothèses
vérification
Impact Sources de Hypothèses formulées de la
Mesure des progrès
(Bénéfices finaux pour vérification réalisation jusqu’à l’impact.
par rapport à l’impact
la population ciblée) Risque de ne pas parvenir à l’impact

Effet
(Changement à court Mesure des progrès Hypothèses formulées des produits
et à moyen terme par rapport à la jusqu’à la réalisation. Risque de ne
dans les conditions de réalisation pas parvenir à l’effet.
développement)

Produits
Hypothèses formulées des activités
(Produits et services Mesure des progrès
jusqu’aux produits. Risque de ne pas
tangibles /intangibles par rapport au produit
parvenir aux produits.
fournis ou exécutés)

Activités
Jalons ou cibles clés
(Tâches entreprises Conditions préalables à la mise en
pour l’obtention de
pour obtenir les œuvre des activités.
produits
produits de recherche)
Source : PNUD

2. Le cadre de suivi et d’évaluation

C’est une composante essentielle du dispositif de suivi et d’évaluation qui consiste


d’abord en une description détaillée de toutes les activités de suivi et d’évaluation, de
la stratégie d’opérationnalisation desdites activités, de la clarification des niveaux de
responsabilités, des risques y afférents etc... La définition du cadre de suivi et
d’évaluation doit débuter au moment de la formulation ou de l’élaboration de la
politique et donc du programme. En effet, le cadre de suivi et évaluation doit préciser :

10
Parties prenantes : Tout individu, groupes de personnes, institution ou société susceptible d’avoir un
lien avec un projet / programme donné. Elles sont susceptibles d ’influencer ou d’être affectées par le
projet ou programme, et ce de manière directe ou indirecte, positive ou négative

22
 Les capacités du dispositif de suivi et d’évaluation et une estimation des besoins
en ressources humaines (à qui incombe la responsabilité des activités de suivi
et d’évaluation), financières et matérielles indispensables (quelles sont les
ressources nécessaires) à l’atteinte des objectifs visés ;

 Les plans (comment le suivi et l’évaluation sont-ils menés, quand les activités
de suivi et d’évaluation sont-elles prévues) qui pourraient être établis pour
renforcer les capacités de suivi et d’évaluation.

La définition d’un cadre de suivi et évaluation regroupe par ailleurs six


étapes essentielles :

i. La définition de l’objectif et du champ d’investigation avec les parties prenantes.


La qualité des informations issues du dispositif de suivi-évaluation dépend en
effet des résultats prédéfinis. Elle est issue de la définition du cadre de résultats.

ii. L’identification de l’information et des indicateurs nécessaires : Il faut établir les


liens entre les objectifs / résultats et les indicateurs en posant des questions de
« performance ». Une réponse à une question de performance peut se traduire
directement par un indicateur qui nécessite d’autres informations
qualitatives/quantitatives. Cela revient à définir les indicateurs par niveau
d’objectifs ou de résultats tels que précisé dans le tableau ci-dessous.

Tableau 3 : Types d’indicateurs

Résultats Types Indicateurs

Impact
Indicateurs d’impact
(Bénéfices finaux pour la population ciblée)
Effet
(Changement à court et à moyen terme Indicateurs d’effet
dans les conditions de développement)
Produits
(Produits et services tangibles /intangibles Indicateurs de produits ou d’extrants
fournis ou exécutés)
Activités
(Tâches entreprises pour obtenir les Indicateurs d’activités
produits de recherche)

23
iii. La planification, la collecte et l’organisation des informations : Il s’agit de décrire
en détail qui utilisera les informations, quelles méthodes de collecte, de
trainement et d’analyse des données seront utilisées et avec qui, ensuite quel
type d’informations seront délivrées, à quelle fréquence, à qui, où et comment,
de vérifier la faisabilité technique et financière des besoins en information et
d’établir des formats types pour la collecte des données et leur traitement ;

iv. L’élaboration d’un plan de mise en œuvre des activités de suivi et d’évaluation :
Cela suppose l’établissement d’un calendrier de réalisation des tâches de suivi
et évaluation intégrant l’identification et le positionnement des responsables et
des relations, les évènements clés et les moments d’élaboration des rapports,
la description des méthodes/approches utilisées suivant les groupes-cibles et
les différents buts poursuivis ;

v. La description des modes opératoires précisant la liste des réunions/audiences,


les informations nécessaires, types et format des rapports y afférant, la
détermination du calendrier de tenue des rencontres

vi. La définition des conditions et besoins nécessaires au fonctionnement du


dispositif, prenant en compte les intrants nécessaires à intégrer au budget
détaillé.

Le cadre de suivi et évaluation peut être synthétisé sous forme d’un tableau. Il s’agit
de la matrice de planification des activités de suivi et d’évaluation.

3. La matrice de planification des activités de suivi-évaluation

La matrice est un tableau qui synthétise les éléments de la deuxième composante.


C’est un tableau pouvant permettre de prévoir et programmer des activités pour faire
le suivi et l’évaluation d’une politique, d’un programme ou d’un projet.

24
Tableau 4 : Matrice de planification des activités de suivi et évaluation
Indicateurs (avec points Activités de
Résultats Moyens de
de repère et cibles Suivi/Evaluation Calendrier
escomptés Responsabilités vérification : Ressources Risques
indicatives) et autres avec Méthodes et
(Effets et source et type
principaux domaines à de collecte de fréquence
produits) des données
suivre données
Les indicateurs doivent
également mentionner Estimation
les principales priorités Comment les Le degré Préciser des Quels sont les risques
Qui est
telles que le données sont- de systématiquement ressources et les hypothèses
Issus de la responsable de
renforcement des elles obtenues ? précision la source et le lieu nécessaires quant à la réalisation
logique l’organisation de
capacités et le genre. Ex : à travers dépendra où se trouvent les et de celles des activités de suivi ?
d’intervention la collecte de
D’autres domaines-clés une enquête, un des données comme engagées Comment peuvent-ils
prévue dans le données et de la
tels que les risques examen ou une besoins par exemple un pour mener à influer sur les activités
cadre de vérification de
identifiés lors de l’étape réunion des pratiques. institut national bien les de suivi planifiées et
résultats leur qualité et de
de planification et autres parties . activités de sur la qualité des
leur source ?
besoins de gestion prenantes, etc. suivi données ?
doivent également être planifiées.
suivis.

20
Tableau 5 : Exemple de matrice de planification des activités de suivi et évaluation
TYPE DE RESPO
METHODES DE COLLECTE DE CALENDRIER RESSOU
RESULTATS ESCOMPTES INDICATEURS SUIVI/ NSABLE
DONNEES FREQUENCE RCES
EVALUATION S
IMPACT
IO 1- Indice de perception de la corruption de
Transparency International passe à une Revue des données du rapport Indice de
catégorie supérieure en comparaison avec le perception de la corruption de 2022 MJL
score 2016. Transparency International
Amélioration de la gouvernance,
Suivi d’impact
de la lutte contre la corruption et IO 2 - L’indicateur global IIAG (Mo Ibrahim) du
-
du respect des droits de l'homme Bénin dépasse en 2022 les 60 points, les Revue des données de l’indicateur
indicateurs spécifiques « sécurité et état de global IIAG (Mo Ibrahim) du Bénin 2022 MJL
droit » et « participation et droits de dépasse en 2022
l’homme » progressent positivement
EFFETS
Amélioration de l’accès à une
justice équitable et de qualité IO 3 – 60 % des groupes cibles et bénéficiaire Enquête de satisfaction sur base d’un
finaux sont satisfaits des interventions du Evaluation S&E Missions
Amélioration des conditions de échantillonnage auprès des groupes Mai - juillet 20
projet. récapitulative Projet et atelier
détention et de réinsertion des cibles et bénéficiaire finaux
détenus
R 1.LES CAPACITES DE PILOTAGE ET L'ORGANISATION DE L'ADMINISTRATION CENTRALE DU MJL SONT AMELIOREES
Recueil des actes pris ou en cours et
Résultat 1.1 : Les organes de IR1. Les organes de pilotage et de Suivi de la des comptes rendus de réunions en vue
pilotage et de suivi-évaluation PNDSJ mixtes (magistrature / administration Suivi de l’analyse situationnelle de l'état
sont installés en conformité avec centrale) sont mis en place et se rencontrent Mensuelle AT S&E Néant
participatif d'avancement du processus et du
les documents de la politique régulièrement (2 fois par an). portage institutionnel devant conduire à
sectorielle et réalisent leur rôle
l'installation des membres des organes
Revue documentaire relative au budget
Résultat 1.2 : La directive de IR2. Le budget 2020 du MJL respecte les Evaluation AT
2020 du MJL et analyse qualitative du Décembre-19
l'UEMOA sur les finances principes clés des directives UEMOA Chargé Néant
formative budget 2020 du MJL suivant les et juillet 2020
publiques est internalisée au sein S&E
principes UEMOA
du Ministère, le budget annuel du
IR3. 75% des directeurs et chefs de service Collecte des données avant et après la AT
Ministère est élaboré et mis en
maitrisent la confection et la mise en œuvre Evaluation formation sur les directives de l'UEMOA
Septembre-19
Chargé Néant
œuvre en budget-programme intermédiaire et juin 2020
budgétaire selon directive 2012 UEMOA et sur le budget programme S&E

21
TYPE DE RESPO
METHODES DE COLLECTE DE CALENDRIER RESSOU
RESULTATS ESCOMPTES INDICATEURS SUIVI/ NSABLE
DONNEES FREQUENCE RCES
EVALUATION S
IR4. 80% des textes soumis à la CNLC sont Evaluation
étudiés Collecte des données de la DPP MJL Annuelle DPP Néant
intermédiaire
IR5. I100 % des acteurs de la CNLC, des
Résultat 1.3 : Le processus
cadres des départements ministériels, des
d'élaboration des textes
administrations des institutions de la Expert
législatifs et règlementaires est
République, des autorités administratives Evaluation Collecte des données avant et après la juriste et
effectif et efficace de leur Avril-juin 2020 Néant
indépendantes et des collectivités locales intermédiaire formation sur le guide légistique Chargé
rédaction à leur vulgarisation
connaissent en 2020 l’existence et possèdent S&E
une version papier ou électronique du guide
légistique
IR6. Les applications métiers de la chaine Audit des applications métiers CHAPE, AT
pénale et de la chaine civile (CHAPE ; GESCI) Evaluation GESCI en lien avec les procédures et Décembre-19 informati
sont conformes au droit positif interne
règles de droits civils et pénaux en place cien

IR7. En 2020, 100% des actes produits par Visite des juridictions et enquête via
Résultat 1.4 : Les applications
les magistrats et greffiers des juridictions du Evaluation guide d'entretien auprès des utilisateurs
métiers du secteur sont
ressort de la Cour d’Appel de Cotonou sont intermédiaire des différentes applications et des Mai-juin 2020 Mission
fonctionnelles et utilisées par Chargé
gérés dans les applications métiers informaticiens des juridictions et de la
toutes les parties prenantes/ S&E AT
DIP.
groupes cibles informati
IR8. En 2020, 100% des magistrats
cien
possèdent un dossier complet dans ResHum, Evaluation Requête à émettre à partir de la base
et ces dossiers sont accessibles par tous les intermédiaire Mai-juin 2020 Néant
RESHUM
membres du CSM
R 2.LES JUSTICIABLES ONT ACCES A UNE JUSTICE DE QUALITE A TRAVERS L'AMELIORATION DES SERVICES DES COURS ET TRIBUNAUX
IR9. Chaque TPI ciblé réalise en 2020 une
Semestriel Chargé
auto-évaluation donnant lieu à un rapport Guide d’entretien sur la démarche
d’auto-évaluation et un Plan d’Amélioration de Suivi de (Décembre S&E
qualité et sur l'implémentation de leur Mission
Résultat 2.1 : Quatre juridictions la Qualité (PAQ) pour les 2 prochaines gestion mécanisme d'auto évaluation
2019 et juin Expert
années. 2020) juriste
sont effectivement guidées par
une démarche qualité Chargé
IR10. Au moins deux personnes par
juridiction sont formées à l’animation de la Evaluation Collecte des données avant et après la Avant et après S&E et
Néant
démarche qualité. intermédiaire formation sur la démarche qualité la formation AT
juriste

22
TYPE DE RESPO
METHODES DE COLLECTE DE CALENDRIER RESSOU
RESULTATS ESCOMPTES INDICATEURS SUIVI/ NSABLE
DONNEES FREQUENCE RCES
EVALUATION S
IR11. Le taux de dossiers de corruption Evaluation
transmis à la Justice et vidés augmente Collecte des données de la DPP MJL Annuelle DPP Néant
intermédiaire
IR12. 75 % des Acteurs judiciaires
Résultat 2.2 : La lutte contre la (magistrats, OPJ, greffiers) des juridictions Chargé
corruption est plus efficace au ont une meilleure connaissance des Evaluation Collecte des données après les Avant et après S&E et
Néant
travers d'une amélioration des techniques et les procédures de lutte contre la intermédiaire formations sur la corruption la formation Expert
pratiques des acteurs judiciaire corruption. juriste

IR13. Le code de déontologie de la Suivi de


magistrature est élaboré et vulgarisé en 2020 performance Collecte des données de la DPP MJL Annuelle DPP Néant

IR14. Au moins une inspection par an est


Résultat 2.3 : Le fonctionnement réalisée par juridiction en 2020 et 2021 par Suivi de
Collecte des données de la DPP MJL Annuelle DPP Néant
l’Inspection générale performance
et l'exercice du rôle des organes
de contrôle des acteurs IR15. 100% des membres de la chambre
judiciaires sont efficaces des comptes ont des capacités renforcées en Evaluation Collecte des données avant et après la Avant et après Chargé
Néant
matière de contrôle budgétaire intermédiaire formation la formation SE, AT
Collecte d'informations auprès des OSC
IR16. Nombre de personnes ayant bénéficié Evaluation et du Barreau sur le nombre de Chargé
d’une aide judiciaire Trimestriel Mission
Résultat 2.4 : Les justiciables intermédiaire justiciables ayant bénéficié des facilités S&E
et
sont informés de leurs droits, de d’accès à la justice
rapports
leurs devoirs et du processus Collecte d'informations auprès des OSC
OSC/
judiciaires IR17. Nombre de citoyens touchés Evaluation subventionnées et du Barreau sur le Chargé
Trimestriel Barreau
directement par des actions de sensibilisation intermédiaire nombre de justiciables (majeurs, S&E
mineurs, hommes, femmes) sensibilisés
R 3.LES SERVICES PENITENTIAIRES DES ETABLISSEMENTS PENITENCIERS (EP) ET LES CENTRES DE SAUVEGARDE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE
(CSEA) SONT AMELIORES
Résultat 3.1 : La politique pénale
mise en place au Bénin est IR18. Le texte de la politique pénale est Revue de la politique pénale en lien AT,
Evaluation
conforme au droit national et aux conforme au CP / CPP, et aux conventions avec les procédures et règles de droits mars-20 Expert Néant
internationales ratifiées par le Bénin. interne
conventions internationales civils et pénaux en place juriste
ratifiées par le Bénin
Résultat 3.2 : Les établissements IR19. Nombre de prisonniers/détenus Situation en termes chiffrés des
Evaluation Décembre 19 Chargé
pénitenciers au Bénin sont voyant leurs conditions de détentions situations avant et après les travaux Néant
intermédiaire et Juin 20 S&E
modernisés et les conditions de améliorées à travers les interventions du d'aménagement et de construction

23
TYPE DE RESPO
METHODES DE COLLECTE DE CALENDRIER RESSOU
RESULTATS ESCOMPTES INDICATEURS SUIVI/ NSABLE
DONNEES FREQUENCE RCES
EVALUATION S
détention sont améliorées en projet.
conformité avec les conventions
internationales ratifiées par le
Bénin Mission
IR20. Nombre de détenus, majeurs et Collecte d'informations auprès des OSC
et
mineurs, préparés socialement et Evaluation sur le nombre de détenus/ ex détenus
Trimestriel
Chargé
rapports
professionnellement à leur libération intermédiaire appuyés socialement, culturellement et S&E PAJ
OSC/
professionnellement
Barreau
Source : Projet d’appui au secteur de la justice

24
Le dispositif de suivi et évaluation génère suffisamment d’informations qui méritent
d’être géré à travers un système d’informations

Section 2 : La mise en place d’un système d’informations

La source principale de données sur une politique, un programme ou un projet dépend


de son système d’informations pour le suivi et l’évaluation. La place du système
d’informations et son rôle dans la collecte de données pertinentes justifient toute
l’importance du dispositif de suivi & évaluation. Il s’agit d’un système d’informations
dynamique, cohérent qui garantit un examen exhaustif et régulier des réalisations et
des résultats de chaque intervention.

Les différentes informations collectées dans le cadre du suivi et évaluation sont


stockées dans des bases de données grâce à l’existence d’un système d’informations
opérationnel. Le système d’informations conçu pour la circonstance permet de stocker,
de compiler ou d’archiver les données issues des activités de suivi et d’évaluation
menées au cours de chaque période.

L’exploitation de ce système d’informations permet de déterminer les niveaux atteints,


les livrables en cours ou après la mise en œuvre, les niveaux de performance par
objectif par projet et par programme et les coûts y afférents pour une analyse
d’efficacité et d’efficience. Le système d’informations repose sur les indicateurs de
performance qui rendent observables les changements et progrès vers les résultats
attendus et rend également l’évaluation des progrès moins subjective.

L’indicateur de performance doit remplir les critères ci-après :

Tableau 6 : Critères d’un indicateur

Quantité, grandeur, indice, écart par


Elément de mesure
rapport à une période de référence
Significativité Lié à un objectif à atteindre
Relative ou non Mesure simple ou plusieurs variables
Evaluer, juger, comparer, suivre la
Permet d’apprécier
progression
A court (Extrant), Moyen (Effets), Long
Préciser les résultats obtenus
terme (Impact)

Informe sur l’utilisation des ressources Revenus et dépenses

24
Informe sur l’état d’avancement Rapport sur le progrès

Il existe plusieurs catégories d’indicateurs. Ils sont définis en fonction des niveaux de
résultats.

Tableau 7 : Catégories d’indicateurs

Types d’indicateurs Catégories d’indicateurs Moyens de contrôle

Impact
(Bénéfices finaux pour la
population ciblée)
Effet Indicateurs finaux Contrôle faible

(Changement à court et à moyen


terme dans les conditions de
développement)
Produits
(Produits et services tangibles
Indicateurs intermédiaires
/intangibles fournis ou exécutés)
Contrôle élevé
Activités
(Tâches entreprises pour obtenir
les produits de recherche)

Source : PNUD

NB : Certains praticiens estiment que les indicateurs d’activités sont appelés les
indicateurs initiaux.

Les indicateurs doivent être bien sélectionnés, validés et documentés. C’est un


processus en sept étapes :

i. Clarifier les objectifs (chaîne de résultats) ;


ii. Elaborer liste d’indicateurs potentiels ;
iii. Evaluer et valider chaque indicateur (Critères CREAM+ pour la formulation et
SMART pour les cibles) ;
iv. Sélectionner les meilleurs indicateurs ;
v. Définir le mécanisme de stockage, de centralisation des données pour chaque
indicateur retenu ;
vi. Réexaminer les indicateurs en fonction des contraintes ;
vii. Réaliser une fiche par indicateur.
25
Tableau 8 : Fiche d’indicateur

Intitulé de l’indicateur :

Type d’indicateur :

Intitulé de l’objectif ou du résultat auquel l’indicateur est rattaché

Définition :
Méthodologie de calcul :
Unité de mesure :

Fréquence de publication :

Niveau de désagrégation :

Valeur de référence :
Commentaire :

Valeur cible :

Mode de collecte :

Agence de publication :

Le système est conçu à partir d’un logiciel de base de données, d’une application web
et centralisé au niveau du responsable de l’unité de suivi-évaluation. Une interface est
conçue et mise à disposition de chaque producteur de données primaires pour la saisie
des informations. Toutes les interfaces installées seront reliées par des liens
informatiques au système central à partir duquel les informations relatives aux
différents programmes, projets et activités menés sont collectées, actualisées au fur
et à mesure, puis, publiées afin de faciliter la prise de décisions. Le système dispose
des fonctionnalités qui permettent dès l’introduction des données d’afficher à tout
moment, le niveau de réalisation des différents programmes et des objectifs en tenant
compte des périodicités requises pour la production des divers rapports.

26
Les informations peuvent être collectées mensuellement, trimestriellement et
annuellement via les canevas de chaque producteur de données et ce, de manière
cumulative. Les données sont envoyées à l’unité de centralisation suivant les canevas
élaborés.

Figure 2 : Système d’informations

INTERFACE

N°1
Légende :
Envoie réciproque
des informations des
producteurs vers le centre

UNITE DE
S&E
INTERFACE SYSTEME
CENTRAL INTERFACE
N°2
N° n

Source :

En effet, le système a l’avantage :

1. D’assurer la centralisation de la pondération de toutes les activités à travers ce


dispositif informatique léger qui garantit la fiabilité des données obtenues ;
2. De réaliser de manière automatique et en peu de temps un tableau consolidé
de présentation des activités réalisées à chaque fin de période ;

3. De renseigner à chaque fin de période les différents programmes et projets sur


chaque indicateur de performance retenu ;

27
4. De présenter de manière systématique la performance de chaque structure
impliquée dans la mise en œuvre de l’action ;

5. De collecter les données sur les indicateurs de performance retenus.

6. De rendre un peu plus facile le travail des producteurs de données. Leur travail
se limitera au remplissage des formulaires qui seront mis à leur disposition via
le dispositif de circulation des informations mise place par le projet ;

7. D’obtenir des rapports de qualité. Le système a l’avantage d’amener les acteurs


à améliorer leur rapport selon la circulation des informations.

Figure 3 : Circulation des informations

Comité Pilotage Groupes cibles


Bénéficiaires
finaux

Organe de
contrôle
Unité de gestion de
projet/programme

Partenaires au
développement

Unité de Suivi-
Légende :
Evaluation Envoie des informations et des
documents synthèse du sommet vers la base

Envoie des documents (outils de suivi


rempli) de la base vers le sommet de la chaîne

Transmission des documents aux


Producteurs de
organes externes
données primaires

Le cadre de suivi et évaluation permet d’identifier tous les acteurs du projet/programme


qui interviennent dans le dispositif de suivi-évaluation (quels sont leurs rôles, quelles
informations doivent-ils recevoir, sous quelle forme et à quelle périodicité).

28
Tableau 9 : Synthèse des Documents de planification de budgétisation et de
suivi/évaluation

ELEMENT DESCRIPTION

C’est un ensemble d’objectifs, de programmes et d’allocations


budgétaires qui définit à moyen terme (3 ans) le cadre dans
Plan pluriannuel
lequel est programmer des activités tout en liant les ressources
aux résultats attendus

C’est un document de programmation qui donne le détail


séquentiel et logique des résultats, activités et tâches à réaliser
dans le cadre d’un programme ou d’un projet. Il est pourvu d’un
Plan de Travail Annuel (PTA)
chronogramme d’exécution précisant pour chaque tâche,
l’Indicateur Objectivement Vérifiable, les responsables, le ou les
structures associées, le coût et la pondération correspondante.

Il donne le plan des décaissements ou engagements financiers


à effectuer sur chaque programme/projet par période de
Plan de Consommation des Crédits (PCC) l’année, de préférence le mois. Il est établi par
programme/projet et donne, au regard du PTA, la période de
mobilisation des crédits alloués.

Il donne le planning de tous les marchés à passer par le


Ministère dans le cadre de l’exécution des différents projets,
Plan de Passation des Marchés (PPM) activités inscrites au titre de l’année ainsi que toutes les tâches
y afférentes avec des délais. Il est élaboré en cohérence avec le
PTA

C’est un document d’engagement des responsables de


structure sur les résultats auxquels ils seront évalués. La lettre
de mission est signée par le Ministre. Elle présente le mandat
des Responsables de structures et les résultats attendus d’eux
Lettre de mission
pour l’exercice budgétaire. Les destinataires des lettres de
mission sont tenus d’y répondre par des lettres d’acceptation
qui précisent entre autres, la stratégie à mettre en œuvre pour
accomplir la mission qui leur est confiée

Le gestionnaire décline à son tour sa lettre de mission aux chefs


de services et/ou de départements sous forme de contrat
Contrats d’objectifs
d’objectifs.

29
Tableau 10 : Produits générés par le dispositif de suivi/évaluation

ELEMENT DESCRIPTION
Ce bilan fait le point des activités réalisées par rapport aux
activités planifiées, le niveau d’exécution des indicateurs
(activités et extrants), le taux d’exécution physique et le taux
d’exécution financière en termes d’ordonnancement et
d’engagement.
Au nombre des éléments abordés dans ces rapports, on peut
noter :
Rapports d'exécution
Le point d’exécution du plan de passation des marchés
Le point d’exécution physique par programme (projet et par
structure)
Le point d’exécution financière par programme (projets et
structures)
Le point des indicateurs (extrants).

Ce rapport fait une analyse dynamique des valeurs atteintes au


niveau des indicateurs au cours de l'année n-1 afin de dégager
la progression de la performance du ministère sur les trois
Rapport de performance
dernières années. Il est retracé dans ce rapport les résultats de
niveau de performance atteinte, les handicaps à l’atteinte des
objectifs de l’exercice concernée et les perspectives.

Ces missions font état des constats sur le terrain et donnent des
approches de solutions.
Rapports des visites de terrain et des tournées
Il est fait obligation à chaque gestionnaire de crédit de prendre
de suivi-évaluation
des mesures pour corriger les dysfonctionnements relevés sur
le terrain.
Ils ont pour objectifs de :
Analyser et clarifier la corrélation entre les résultats atteints et
les objectifs spécifiés dans le document de programme/projet
Rapports d’évaluation à mi-parcours et finale (cadre logique)
des projets
Identifier les problèmes et goulots d’étranglement observés ou
potentiels de manière à recommander des actions correctives
ou des solutions préventives
Assurer le respect des procédures de gestion.
Elle est relative à l’évaluation de la lettre de mission. Elle
Lettre d’évaluation apprécie sur la période, les résultats atteints par rapport aux
prévisions.

30
CONCLUSION
Le suivi et l’évaluation de projet sont deux activités d’une même entité. Pendant qu’un
bon dispositif de suivi aide à la prise de décision dans le processus de mise en œuvre
de l’action, l’évaluation quant à elle permet de démontrer dans quelle mesure les
résultats fixés par le projet ou programme a été atteint suivent les critères de
l‘évaluation définis.

L’activité de suivi et évaluation est prévue à deux niveaux à savoir le suivi-évaluation


de l’exécution et le suivi évaluation d’impact. L’ensemble des deux événements repose
sur un dispositif schématisé par la figure ci-dessous.

Figure 4 : Schéma des principaux événements dans la vie du programme/ projet

31
Références Bibliographiques

Daniel Kuber et Jacques de Maillard, Analyser les politiques publiques, Grenoble,


Presses Universitaires de Grenoble, 2009

ETARB : Plan d'actions pour l'amélioration de la Gestion des Finances Publiques,


Document de formation des acteurs de la Réforme Budgétaire à l'amélioration et au
Suivi-Evaluation des Budgets-Programmes, Bénin, Juin 2011

IDEA International : Planification Opérationnelle et Gestion des Programmes et des


Projets de Développement, Document du séminaire de formation, Cotonou, Bénin,
novembre 2011
IDEA International : Suivi de l'Evaluation des Politiques, Programmes et Projets de
Développement, Document du séminaire de formation, Cotonou, Bénin, décembre
2011
Ministère Chargé de la Réforme Administrative et Institutionnelle : Manuel de
Suivi-Evaluation du Ministère de la Réforme Administrative et Institutionnelle
Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature : Etude
diagnostique du dispositif de Suivi-Evaluation du Ministère de l’Environnement et de
la Protection de la Nature (MEPN), Rapport définitif, Août, 2009
Ministère de l'Economie et des Finances : Guide Méthodologique d'Elaboration,
de Mise en œuvre et de Suivi-Evaluation des Budgets-Programmes, Version
provisoire, Bénin, 2012

Pierre Muller, Les politiques publiques, Paris, Presse Universitaire de France, 1990

Programme des Nations Unies pour le Développement : Guide de Planification


et de Suivi-Evaluation axé sur les Résultats de Développement, 2009
Projet d'amélioration et de Développement Agricole dans le Nord Est au
Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche de Madagascar : Manuel
de Suivi-Evaluation d'Impact.
Carl-Ardy Dubois, François Champagne et Henriette Bilodeau, « Histoire de
l’évaluation, in Astrid Brousselle, François Champagne et al (dir.), L’évaluation :
concepts et méthodes, 2è ed. mise à jour, Les Presses Universitaires de Montréal,
2011, p.21

32
Yves Surel, « les politiques publiques », disponible sur internet sur le lien
http://fgimello.free.fr/documents/cours-politiques-publiques.pdf, consulté le 16 juillet
2019.

33

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