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MODULE
AUDIT SOCIAL ET RH
MARS 2015
PRESENTATION DU MODULE
1.CONTEXTE
L’audit social, centré sur l’audit appliqué aux Ressources Humaines, a pour objectif d’améliorer le
management des ressources humaines d’une entreprise. Considéré comme un outil de pilotage il utilise une
démarche d’investigation du champ social des organisations et s’appuie sur une approche inductive,
stratégique, systémique. Il fait appel à des référentiels, pour repérer les points forts et les points faibles de
l’organisation et les risques induits et propose des solutions pour remédier aux dysfonctionnements constatés
et / ou à améliorer la situation constatée.
De plus en plus, il est devenu un domaine à prendre en compte dans le cadre de l’audit qu’il soit en interne
ou en externe. Ce qui motive, depuis quelques années, des centres de formation dans leurs programmes
de formation en GRH ou en Audit de l’intégrer comme module. C’est dans ce cadre que l’IFACE,
a intégré le module en audit social au profit des étudiants en deuxième année de Master option Audit et Contrôlle
de Gestion. Le présent module a pour but, d’une part, de faire comprendre aux étudiants la place de l’audit
social dans les différents types d’audit dans une organisation l’importance de l’audit social, et son impact sur le
management des ressources humaines, et d’autre part, comment mener une mission d’audit social et des ressources
humaines.
2.OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
1. Montrer l’importance de l’audit social pour le management des ressources humaines, d’une part
2. et le management général, d’autre part ;
3. initier les participants à la méthodologie pour mener une mission d’audit social
La formation est étalée sur une durée de 20 heures. Elle comporte 2 parties :
1. UNE PREMIERE PARTIE THEORIQUE DE 10 HEURES ;
4.METHODES PEDAGOGIQUES
1. Support de cours
2. exposés,
3. étude de cas,
4. Travail en groupes,
1. AFPA.- L'audit interne en action : actualité et pratique.- Montreuil : Afpa, 1995.- 238 p.
2. CANDAU Pierre, TOUGARD Laure.- Audit des associations.- Paris : Ed. d'organisation, 1990.-
116 p.- (Coll. Audit)
3. C. Levy- Leboyer «l'évaluation du personnel: quelle méthode choisir Edition dorganisation,
Paris 1990
4. IGALENS Jacques.- Audit des ressources humaines.- Paris : Liaisons, 1994.- 173 p.
5. IGALENS .J «Audit des ressources humaines» Edition liaison 2000
6. JORAS Michel.- Les fondamentaux de l'audit.- Bordeaux : Préventique, 1996.- 99 p.
7. · L. COLLINS, G. WALLIN « audit et contrôle interne, aspect financiers stratégiques et
opérationnels, Edition DALLOZ 1992
8. LECOINTE Michel, REBINGUET Michel.- L'audit de l'établissement scolaire.- Paris : Ed.
d'organisation, 1990.- 200 p.
9. MARTI Miguel.- Audit de la qualité.- Paris : Ed. d'organisation, 1986.- 244 p.- (Coll. Audit)
10. Mitrani, Dalziel, bernard», Le management des ressources humaines en Europe, Edition
d'organisation, Paris 1992
11. · P. LAURENT. P. TCHERKAWSKY « la pratique de l’audit opérationnel Edition
d’organisation 1991
12. · Raymond VATIER, Audit de la gestion sociale» Edition d'organisation 1989
13. · Jeams charles BECOURSý, Henri BOUQUIN l'audit opérationnel, Edition Economia 1991
RENARD Jacques.- Théorie et pratique de l'audit interne.- Paris : Ed. d'organisation, 1994.- 352
p.
1. Travaux d’audit du cabinet DRH Consult.
Introduction
La période actuelle, bouleversée par l’innovation technologique et caractérisée par le dynamisme
financier et industriel de nombre d’entreprises, voit les transformations précéder à la capacité
intellectuelle et prévisionnelle des observations de la vie économiques et sociale. Aujourd’hui la gestion
des ressources humaines permet d’influencer sur le comportement des hommes et sur les
performances de l’entreprise avec efficacité. La qualité du management des ressources humaines est le
facteur clé de succès. La mobilisation optimale des ressources humaines donne à l’entreprise un
avantage compétitif déterminant. Pour s’assurer de sa bonne pratique, l’audit social arrive à son heure.
L'audit social est né au cours des années 80, lorsque les entreprises éprouvaient de grosses difficultés
(déclin aux USA, plans sociaux en Europe et agressivité commerciale du Japon). Ce concept consiste à
mettre en avant un domaine encore mal connu. En Afrique, l'audit social a vu le jour, il y a une dizaine
d'années, mais ne semble pas percer dans le secteur des ressources humaines encore considéré
comme le parent pauvre au sein de l'entreprise.
L'audit social peut prendre plusieurs formes: l'audit de situation, celui de fonctionnement ou même
l'audit d'anticipation. Son objectif principal permet à la GRH de pouvoir s’améliorer en permanence. En
effet, L’audit social vise à contrôler que les pratiques sociales d’une entreprise respectent un code de
conduite. Ce dernier peut être défini par la société elle-même ou par l’organisation internationale du
travail. De plus en plus il est introduit comme module de formation dans les programmes de formation
d’audit et de contrôle de gestion dans les universités. C’est le cas de l’UCAO. Pour cette formation, le
séminaire a prévu la mise à disposition d’un manuel aux participants. Le présent manuel est réalisé en
ce sens. Il est conçu comme un document de soutien. Il se veut un outil pratique permettant
d’approfondir les principes de l’audit social et de la gestion des ressources humaines. La réalisation du
manuel est le fruit de synthèses de certaines études faites sur l’audit social par des auteurs qui ont
produit des ouvrages sur la problématique cités en bibliographie, mais surtout il s’agit d’un extrait d’un
ouvrage en cours de réalisation.
Il s’articule autour des parties suivantes :
1. Un aperçu sur l’audit
2. Un aperçu sur l'audit social
3. La démarche de conduite d’une mission d’audit social
4. Quelques exemples de conduite d’audit social
L'audit externe est une fonction indépendante de l'entreprise dont la mission est de certifier l'exactitude
des comptes, résultats et états financiers, et plus précisément certifier la régularité, la sincérité et
l'image fidèle des comptes et états financiers.
Il ne s’agit pas : d’auditer le Top Management en portant un quelconque jugement sur ses options
stratégiques et politiques, mais d’observer les choix et les décisions arrêtées par le top management
afin de les comparer et d’en évaluer la pertinence eu égard aux moyens et objectifs fixés ainsi que
d’attirer l’attention sur les risques ou les incohérences.
Le contrôle interne est défini comme l’ensemble des moyens humains et techniques, tels que
l’organisation, les procédures, les systèmes, ayant pour objectifs :
1. La protection et la sauvegarde du patrimoine ;
2. La réalisation et l’optimisation des opérations ;
3. La fiabilité des informations financières ;
4. La conformité aux lois et aux règlementations en vigueur ;
5. Le respect des objectifs et des règles fixées par la haute hiérarchie. Définition 2
6. Le contrôle interne est un dispositif de l’Organisation, défini et mis en œuvre sous sa
responsabilité, qui vise à assurer :
la conformité aux lois et règlements,
l’application des instructions et des orientations fixées par la Direction Générale (Top
Management au niveau du Département Ministériel concerné) ou le Directoire (Comité de
Direction),
le bon fonctionnement des processus internes de l’établissement, notamment ceux concourant
à la sauvegarde de ses actifs, la fiabilité des informations financières.
et d’une façon générale, contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations
et à l’utilisation efficiente de ses ressources.
En contribuant à prévenir et maîtriser les risques de ne pas atteindre les objectifs que s’est fixés
l’Organisation concernée, le dispositif de contrôle interne joue un rôle clé dans la conduite et le pilotage
de ses différentes activités.
Toutefois, le contrôle interne ne peut fournir une garantie absolue que les objectifs de l’Organisation
seront atteints.
Pour résumer, le dispositif de contrôle interne, qui est adapté aux caractéristiques de chaque
Organisation, doit prévoir:
1. une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des
ressources et des compétences adéquates et s’appuyant sur des procédures, des systèmes
d’information, des outils et des pratiques appropriés,
2. la diffusion en interne d’informations pertinentes, fiables, dont la connaissance permet à
chacun d’exercer ses responsabilités,
3. un système visant à recenser et analyser les principaux risques identifiables au regard des
objectifs de la société et à s’assurer de l’existence de procédures de gestion de ces risques,
4. des activités de contrôle proportionnées aux enjeux propres à chaque processus et conçues
pour réduire les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de l’Organisation,
5. une surveillance permanente du dispositif de contrôle interne ainsi qu’un examen régulier de
son fonctionnement. Cette surveillance, qui peut utilement s’appuyer sur la fonction d’audit
interne de la société lorsqu’elle existe, peut conduire à l’adaptation du dispositif de contrôle
interne.
Plusieurs auteurs ont tenté de définir le quoi. Nous vous en proposons quelques définitions.
Selon R VANATIER l’audit social est « un instrument de direction et de gestion et une démarche
d’observation qui à l’instar de l’audit financier ou comptable , dans son domaine tend à estimer la
capacité d’une organisation ou d’une entreprise à maîtriser les problèmes humains ou sociaux que lui
pose son environnement et à gérer ceux qu’elle suscite elle-même par l’emploi du personnel nécessaire
à son activité « « L’audit social un instrument utile au pilotage des entreprises et des organisations.
Selon P CANDEAU « l’audit social est une démarche objective interdépendante et inductive
d’observation, d’analyse, d’évaluation et de recommandations reposant sur une méthodologie et
utilisant des techniques permettant par rapport à des référentiels explicites d’identifier dans une
première étape les points forts et les points induits par l’emploi du personnel et les contraintes sous
forme de coûts et de risques. Ceci conduit à diagnostiquer les causes des problèmes décelés, à en
évaluer l’importance et enfin à aboutir à la formulation de recommandations ou propositions d’actions
qui ne sont jamais mise en œuvre par l’auditeur »
(JP RAVALEC). L'audit social se définit comme étant "une méthode de diagnostic pour appréhender les
problèmes issus de l'emploi du personnel, apprécier leur impact sur la gestion ; il constitue une aide à la
décision, un moyen de contrôle pour les gestionnaires et les responsables du personnel, une base pour
la prévision stratégique avec l'établissement d'un tableau de bord et d'indicateurs spécifiques"
En somme l’audit est un examen par des méthodes et techniques appropriées d’une information
financière ou sociale d’une entité par un technicien compétent et indépendant en vue d’exprimer une
opinion motivée par référence à des normes. Pour notre part, nous proposons une définition moins
officielle mais plus complète. « L’audit est examen professionnel reposant sur des référentiels
pertinents permettant d’exprimer une opinion sur les divers aspects de la participation des RH
aux objectifs d’une organisation et de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer
la qualité de la GRH.
2.2 LE POURQUOI ?
L’audit social permet d’améliorer l’efficacité de l’entreprise par celle de la gestion du personnel. Il
permet aussi la connaissance des problèmes, rechercher les causes et trouver des solutions.
L’audit social est devenu un véritable moyen d’amélioration du management non seulement dans une
vision rétrospective mais également prospective, car il peut jouer un rôle préventif avec l’appréciation
des risques liés aux dysfonctionnements sociaux. Ce qui peut être d’une grande utilité aux
organisations qui adoptent des réformes ou des changements organisationnels.
L’Audit Social peut être considéré comme un outil de pilotage social qui peut contribuer à l’amélioration
du management des ressources humaines. Il permet :
1. de constater la situation de gestion humaine et de gestion sociale de l’entreprise sur la base de
d’indicateurs,
2. d’identifier les écarts en les rapprochant à des référentiels et apporter
3. d’évaluer les facteurs de risque et de proposer des correctifs.
L’audit social regroupe les formes d'audit appliquées à la gestion et au mode de fonctionnement des
personnes dans les organisations qui les emploient ainsi qu'au différents relations internes (intra
services et inter services), et externes avec les partenaires et /ou autres tiers.
L’audit social est un instrument de direction et de gestion qui se base sur une démarche d’observation,
visant à estimer la capacité de l’organisation à maîtriser les problèmes humains ou sociaux que lui pose
son environnement , et gérer ceux qu’elle suscite elle même pour l’emploi du personnel nécessaire à
son activité.
L’enjeu de ce type d’audit étant le choix de la meilleure maîtrise des coûts sociaux, la prévision des
risques et l’intégration de la gestion du personnel dans la stratégie de l’entreprise, afin de parvenir à la
meilleure efficacité possible.
Un audit social permet de :
augmenter l’efficacité de l’organisation liée à la bonne mobilisation des ressources humaines,
tisser des liens sociaux entre les divers acteurs de l’organisation par le biais de la mise en
place d’un climat social favorable au bon fonctionnement de la structure,
visualiser la répartition des responsabilités et les missions correspondantes à chacune des
structures.
On peut retenir quatre champs d’application principaux de l’audit du social:
2.3 LE QUAND ?
1. Occasionnellement: occasionné par des faits particuliers tels que (les réorientations
stratégiques majeures, décision de fusion, détection de grands écarts de performance de la
fonction RH, dysfonctionnements sociaux.
2. Périodiquement: l’Audit social pratiqué en amont et en aval du processus de management des
ressources humaines.
3. Régulièrement : l’Audit social régulier pratiqué en vue d'optimiser la prévention
4. L’audit peut être demandé à titre préventif (pour apprécier, évaluer une situation à un moment
donné T) ou à titre curatif (pour remédier à une situation qui se détériore)
2.4 LE SUR QUOI ?
L’audit peut s’appliquer à des organisations privées ou publiques, dans leur espace interne ou dans leur
relation avec leur environnement, et prendre différentes formes, éventuellement combinées entre elles :
audit de conformité (repérage d’écarts éventuels par rapport à un référentiel) explication des
écarts et identification des risques encourus
audit de pertinence du référentiel
audit de cohérence entre le référentiel et d’autres référentiels
audit d’efficacité d’un système de management social ou d’une procédure, en relation avec les
résultats escomptés Il concerne notamment :
l'audit d'une politique ou d'un processus spécifique à la gestion des RH (recrutement,
évaluation, formation, absentéisme, rémunérations, relations et communication sociale, etc...)
l'audit d'une situation spécifique, notamment pour apprécier la cohérence d'une politique
sociale à la stratégie d'une organisation, souvent à des moments de changements importants
(fusion, restructuration, changement de Dirigeants, redéploiements stratégiques, relations avec
les parties prenantes internes ou externes de l’organisation ...)
l'audit de conformité de l'organisation à des réglementations, des conventions, des normes,
ou des engagements volontaires, à caractère social ou sociétal
2.5.2 L’audit de l’efficacité de la gestion des ressources humaines sociale son objectif est :
d’évaluer le degré d’accomplissement des objectifs tout en respectant la contrainte
d’efficience. Il s’agit de voir si les résultats sont-ils conformes aux objectifs ? Les résultats
ont-ils été acquis aux moindres coûts
Les audits d’efficacité répondent aux deux questions suivantes :
• Les résultats sont-ils conformes aux objectifs ?
• Les résultats ont-ils été acquis aux moindres coûts ?
Pour conforter et asseoir les préconisations, l’auditeur est amené à examiner, non
seulement les résultats obtenus, mais aussi l’ensemble du processus par lequel ils ont été
produits.
L’audit d’efficacité recouvre l’audit des procédures. Ils répondent aussi aux questions
• Les procédures de gestion internes correspondent-elles aux objectifs définies ?
• Les procédures peuvent-elles être allégées ou améliorées pour atteindre plus facilement
les objectifs visés ?
Au delà des résultats, l’auditeur dégage les conséquences prévues et imprévues de l’action
(effets pervers, coûts, dysfonctionnement induits).
Les principales missions d’audit d’efficacité concernent les pratiques en matière d’emploi
(recrutement, départs), de rémunérations (qualification, individualisation), de formation,
d’aménagement des temps...
Quatre niveaux d’évaluation
la cohérence des procédures avec les choix de l’entreprise en matière de politique
sociale ((les procédures sont-elles le reflet exact des politiques définie ?) ;
la cohérence des pratiques pour l’ensemble des aspects de la gestion sociale
(rémunération et gestion de carrière par exemple) et la cohérence des procédures de
gestion et d’administration entre établissements ;
la pertinence des procédures, c’est à dire leur capacité à provoquer les résultats attendus
l’efficience des procédures, c’est à dire le rapport du coût de leur mise en œuvre sur les
résultats obtenus
2.5.3 L’audit de direction ou Audit stratégique
A ce niveau l'audit se rapporte aux décisions stratégiques. L'audit peut donc porter sur une série de
questions stratégiques telles que :
les politiques de personnel sont-elles conformes aux objectifs poursuivis par l'entreprise?
la stratégie globale de l'entreprise inclue-t-elle le facteur humain?
la stratégie de personnel est-elle adaptée aux contraintes et changements intervenus dans
1' environnement de 1' entreprise ?
l'organisation de la fonction personnel et les moyens disponibles sont-ils adéquats aux
objectifs poursuivis?
la centralisation de l'information n'est-elle pas excessive ? Ou au contraire insuffisante ?
L'audit stratégique se distingue des deux premiers dans la mesure où il fait moins référence à des
données comptables et financières. Il consiste notamment à détecter l'existence d'objectifs, à contrôler
la cohérence interne de ces objectifs à observer l'organisation interne de la« fonction personnel».
L'audit apparaît dans ce cas comme une aide à la décision future en soulignant les conséquences que
telle ou telle décision stratégique pourrait faire courir à 1 'entreprise.
En effet, la situation idéale a besoin de plusieurs références constituées en système pour être décrite
de façon satisfaisante.
Le système de référence peut avoir plusieurs sources :
une réglementation et la norme s'impose alors avec plus ou moins de force,
un ensemble de réglementations, issues de recherches techniques et de l'expérience pratique,
sans caractère d'obligation,
l'état de l'art à un moment donné,
une convention interne ou un objectif que l'on s'est fixé.
Souvent, en matière d'emploi, la norme n'existe pas et est donc élaborée avant l'audit, cette référence
sera plus ou moins complexe, précise, concrète.
Le référentiel doit être défini dès le début de l'audit. L'auditeur pourra établir le système de référence qui
permettra un pilotage des actions à mener.
Pour mesurer les écarts éventuels entre le système de référence et l'objet de l'audit, on a besoin
d'indicateurs, existants ou à construire, fournissant des valeurs ou des résultats de mesure.
2.7 LE QUI ? Les Catégories d’auditeurs
L’audit peut être réalisé par
1. des auditeurs internes
2. des auditeurs externes.
Le Commanditaire de l’audit social peut être
l’Etat
les entreprises
les organisations
les syndicats.
Contrôle interne axée sur la FRH
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but
d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre
l’application des instructions de la Direction et l’amélioration des performances. Il englobe
l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir
la pérennité de celle-ci.Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa
responsabilité, qui vise à assurer:
Assurer en permanence une bonne maîtrise des risques liés à la gestion pouvant avoir une
incidence significative sur l'efficacité de l'entreprise et assurer une bonne compréhension
des facteurs clés de performance de la comptabilité.
Assurer un pilotage efficace des activités de gestion permettant d'apporter en permanence
la preuve que la fonctions atteignent les objectifs qui leurs sont assignés (efficacité) et
contribue efficacement à la réalisation des objectifs et stratégies de l'entreprise (productivité
et efficience).
Assurer une bonne vitesse d'exécution des tâches et services et une bonne vitesse de
réaction pour le traitement des difficultés, la résolution des problèmes, la détection rapide et
le traitement des risques nouveaux.
Assurer une communication rapide et efficace entre les services et les personnes.
Assurer une bonne collaboration de la fonction rh avec l'ensemble pour la réalisation des
objectifs de l'entreprise.
Assurer que la grh est constamment tenue à jour et qu'elle produit régulièrement des états
de synthèse fiables, intelligibles, comparables, significatifs, et pertinents.
Favoriser et veiller à l'intégrité, la fidélité et l'efficacité des responsables et du personnel de
la fonction rh .
Assurer que la GRH est tenue conformément à la réglementation.
Assurer que la GRH reflète avec fidélité la totalité des transactions et opérations ainsi que
la situation financière et les résultats de l'entreprise.
Assurer le bien fondé de toutes les écritures à caractère exceptionnel. Assurer que la GRH
contribue au contrôle des opérations et aide au pilotage du contrôle interne.
Assurer une bonne conservation des DOCUMENTS RH et des pièces justificatives.
Assurer que le processus d'identification des facteurs clefs de succès et d'évaluation des
risques liés au traitement de l'information RH permet en permanence d'identifier, d'analyser
et de traiter efficacement les risques significatifs liés au processus de traitement de
l'information comptable.
Contribuer au pilotage des processus de contrôle interne et aider à identifier les signes
précurseurs des changements nécessaires, à définir, à préparer et à mettre en œuvre les
changements en temps opportun.
Etc.
CONCLUSION
A l’instar de l’audit en général, l’audit social a pour objectif d’améliorer l’efficacité de l’entreprise par
l’intermédiaire de la gestion générale personnel.
Même s’il est à noter que les auditeurs, peuvent avoir des approches diverses sur le rôle et la
méthodologie, l’audit social reste un outil de prévision répondant aux désirs d’éviter l’aggravation de la
situation sous forme de risques futurs et d’apprécier la performance sociale de l’entreprise et la
contribution de la fonction personnel et l’efficacité générale de l’entreprise.
Dans tous les cas, l’auditeur social s’appuie sur des méthodes et des techniques éprouvées et
sur des indicateurs fiables et précis de la gestion du personnel. Il travaille à partir de référentiels
normatifs et/ou de référentiels de bonnes pratiques. Il identifie les écarts et les dysfonctionnements par
rapport au référentiel, analyse les causes de ces écarts ainsi que les risques sociaux et financiers qu’ils
entraînent. Dans ces conclusions, il part de ses vérifications, il met en évidence les faits et les situations
à suivre particulièrement, il retient les facteurs qui en sont à l’origine et facilite ainsi la recherche de
solutions propres à améliorer l’efficacité de l’entreprise par l’optimisation de l’emploi des hommes et la
qualité de conduite des équipes. Il apporte ainsi au commanditaire de l’audit des éléments
d’appréciation de la situation, basés sur des faits et des données vérifiés mais intégrant également une
compréhension prenant en compte la culture de l’organisation et le jeu des relations entre les parties
prenantes internes et/ou externes concernées. Il lui permet ainsi de prendre de meilleures décisions
dans le pilotage de son organisation et de ses projets.
Il s’git pour l’auditeur Essayer de comprendre toutes les méthodes permettant à la FRH de fonctionner
et notamment les procédures de contrôle existants
EXEMPLE : Lors d’une mission d’Audit de la paie l’auditeur construit un questionnaire de prise de
connaissance comprenant (à titre indicatif) les informations suivantes:
Données quantitatives
Montant des frais de personnel de l’année;
Réparation par catégorie de personnel;
Nombre d’employés rémunérés;
Nombre de bulletin de paye;
Les banques concernées;
Les nombres de centre de paiement;
Salaires payés :
en espèce
par chèque
par type de virement
* Information Réglementaires
Dispositions des statuts et règlement intérieur
Règles et procédures
* fixation des niveaux de rémunération
* prêts et avances
* autorisation de paiements ou virements
* régime des heures supplémentaires
* Procédures
* Procédure de préparation de la paie
* Procédure de calcul
* Procédure de paiement
* Organisation
Organisation du service ordonnancement de la paie
Noms des personnes concernées
Toutes informations sur l’environnement
Toutes ces questions appellent à des investigations de la part de l’auditeur interne
DATE :
EXERCICE :
PROGRAMME DE TRAVAIL
ENTITE :
L’Expert.S.RH
CYCLE SOCIAL-PAIE
COMPTES CONCERNES :
I. Créances et dettes
sociales
II. Charges
III. Autres (préciser)
SEUIL DE SIGNIFICATION :
DATE :
EXERCICE :
QUESTIONNAIRE
ENTITE : D’ANALYSE DU CONTRÔLE
INTERNE
OBSERVATIO
CYCLE PAIE /EVALUATION DU RISQUE O N
NS
Conclusion
Modèle de questionnaire
QUESTIONS REPONSES Obser.
OUI NON
OBJECTIFS : Cerner s’il existe des objectifs définis de telle sorte à
assurer la planification des besoins en effectifs et des ressources,
s’il existe un processus de planification obéissant à une démarche et
une méthodologie fiables et si, à cet effet, des responsabilités
précises sont réparties entre le personnel.
5.1 PROCESSUS DE REMUNERATION
5.1.1 Existe-t-il des objectifs formalisés ?
5.1.2. De quels documents généraux ou de référence ou de quelles
directives se sert-on pour documenter la politique, et les pratiques
de gestion es ressources humaines au sein de l’entreprise ou de
votre unité.
5.1.3. Connaissez-vous les objectifs et les politiques relatifs à la
gestion de la rémunération définis :
- par la Direction générale?
- par le Service du Personnel.
5.1.4 Quels sont-ils?
5.1.5. En la matière, la pratique est-elle conforme à la politique?
5.1.6. Que faites-vous pour garantir que les activités de
rémunération des ressources humaines sont liées à vos objectifs et
plans de travail?
5.1.7. La planification des ressources humaines s’intègre t-elle à vos
activités opérationnelle? De quelle façon ?
5.1.8. L’ensemble du processus de rémunération est-elle
documentée?Comment? ?
5.1.9. Les objectifs opérationnels (tâches à mener) sont-ils modifiés
par des contraintes de ressources humaines? Quand ? Comment ?
5.2.0. Vous est-il possible d’obtenir les renseignements nécessaires
afin d‘améliorer la rémunération des ressources humaines lorsque
vous en avez besoin ?
5.2.1 Sont-ils à votre avis, sûrs et opportuns ?
5.2.2 D’où proviennent-ils ?
5.2.3. Quelles modifications à la politique ou aux pratiques vous
semblent nécessaires afin d’améliorer la rémunération des
ressources humaines?
* LES INTERVIEWS
L’interview est une technique de recueil d’information qui aide à l’explication et le commentaire du sujet
à auditer. Il permet de comprendre en profondeur certains éléments ne pouvant être divulgués par un
questionnaire.
La réussite d’une interview est tributaire de la qualité de communication de l’auditeur
COMMENT SE PREPARE UNE INTERVIEW ?
Il est recommandé
1/ Définir l’interview: objectif, thèmes abordés, plan de l’interview
2/ Bien choisir les interviewés (éviter les participants inutiles)
3/ Contacter l’interviewé et prendre rendez-vous (en respectant la hiérarchie)
4/ Aller chez l’interviewé
5/ Préparer l’interview
informations nécessaires
liste de points à aborder
liste de documents à demander
L’ordre des questions est important
PENDANT L’INTERVIEW ?
1/ Commencer par se présenter et rappeler les objectifs de la mission et les thèmes à aborder
2/ Veiller à l’atteinte de l’objectif fixé
3/ Éviter les interrogatoires
4/ Suivre une seule idée à la fois
5/ Écouter et laisser l’interviewé s’exprimer
6/ Éviter les jugements
7/ Essayer de comprendre parfaitement chaque point soulevé en posant des questions pertinentes et
enchaînées
8/ Recouper les déclarations obtenues (questions piège, recoupement avec une information déjà
connue)
9/ Faire preuve de diplomatie et de patience
10/ Essayer d’avoir certaines confidences de l’audité
11/ Adapter son comportement pour obtenir une meilleure collaboration
12/ Prendre le maximum de notes
APRES L’INTERVIEW ?
1/ Établir le compte rendu le plutôt possible
2/ Analyser les informations obtenues en affectant des recoupements et retenir les points déterminants.
4
Lors de l’interview de prise de connaissance, l’auditeur doit commencer par présenter l’AUDIT, sa
mission et son rôle et doit aussi insister sur la vocation d’assistance de l’Audit.
L’AUDITEUR peut donc :
Présenter les principes d’Audit
Rappeler que les auditeurs sont là pour collaborer en vue d’améliorer et non enquêter pour
punir
Citer des exemples d’Audit ou les audités ont bénéficié d’une assistance et d’une amélioration
de leurs moyens et les outils de travail
Inviter l’audité à exprimer ses souhaits pour l’examen de certains points
Les flow-charts (diagramme de circulation) permettent de prendre connaissance des processus. S'ils
n'existent pas, il faut les créer sur base des informations recueillies et les faire valider par l'audité.
Les grilles d'analyse de tâches permettent de bien comprendre la répartition des travaux entre les
agents.
L'examen des rapports d'éventuels audits antérieurs permet d'identifier les risques présents.
L'auditeur peut également faire des rapprochements sur diverses statistiques.
But :
Le référentiel de contrôle interne permet à l'auditeur de déterminer les objectifs d'audit, lesquels se
retrouveront dans le programme de travail.
La démarche doit permettre à l'auditeur d'organiser sa mission en identifiant les points qu'il devra
approfondir et a contrario ceux sur lesquels il pourra passer rapidement voire même faire l'impasse.
Rmq : cette étape n'est pas nécessaire si le sujet de la mission est simple ou si les risques sont déjà
identifiés dans l'ordre de mission.
Contenu :
Le référentiel de contrôle interne devra être un inventaire le plus complet possible et tendre à
l'exhaustivité :
On utilise un référentiel différent par processus. Comment remplir le référentiel de contrôle interne ?
objectifs. Il ne s'agit pas d'identifier avec précision tous les risques susceptibles de se manifester ; ce
serait impossible. Il s'agit de reprendre les risques essentiels attachés à l'activité.
But :
Restreindre le champ couvert par le référentiel de contrôle interne.
Première étape :
Hiérarchiser les risques du référentiel : mesure de la probabilité (causes) et de l'impact (conséquences)
des risques par les audités.
Comment attribuer les cotes ?
Tant pour la probabilité que pour l'impact, l'échelle de cotation va de 1 à 4 :
1 = très faible
2 = faible à moyen
3 = moyen à important
4 = très important
La cotation est effectuée par les audités mais les auditeurs peuvent, en fonction de leur appréciation
des risques, modifier la cotation (à la hausse comme à la baisse).
But :
Le rapport d'orientation permet de définir et de formaliser les axes d'investigation de la mission et ses
limites ; il les exprime en objectifs à atteindre par l'audit.
Le but de ce document n'est pas de décrire les travaux ou techniques spécifiques mais de préciser les
points qui seront analysés lors de la mission (voir phase de réalisation de la mission).
Le rapport d'orientation est une sorte de contrat de prestations de service entre les audités et le service
d'audit ; un compromis entre les attentes (de la Direction, du demandeur et des audités) et les capacités
Contenu :
Le rapport d'orientation fera l'objet d'une validation par l'entité auditée, et ce, afin de canaliser leur
adhésion positive et active au travail du service d'audit.
But :
Il s'agit d'un document interne au service dans lequel on procède à la détermination, la répartition et la
planification des tâches qui permettront aux auditeurs d'atteindre les objectifs du rapport d'orientation.
Contenu :
Le programme de travail reprend 2 points essentiels :
- les travaux d'audit à accomplir pour atteindre les objectifs d'audit
- les techniques, outils dont il faut envisager l'utilisation : diagramme de circulation, sondage statistique,
entretien,...
Le programme d’audit
C’est le planning de travail qui détermine les taches de chaque auditeur et leurs délais de réalisation
Il doit contenir les éléments suivants :
La répartition des taches et délais de réalisation (selon un découpage des fonctions)
L’indication des travaux préliminaires à accomplir (Inventaire, rassemblement de document,
Edition de fichier ...)
L’identification des questions clés à ne pas omettre dans le questionnaire de Contrôle Interne
Et l’indication des outils d’appréciation de contrôle Interne
Le programme d’audit a les objectifs suivants:
C’est un document qui concrétise la réalisation de la mission ;
C’est un document de travail permettant une répartition précise des taches de tous les
auditeurs afin que personne ne se hasarde à dévier des objectifs fixés ;
Il sert de guide pour une meilleure conduite de la mission;
C’est un document qui détermine tous les points de contrôle à examiner selon le degré des
risques déjà identifiés;
Le programme d’audit est une référence pour le suivi et l’appréciation du travail des auditeurs ;
6
Durant cette phase il s'agit pour l'auditeur de répondre aux questions du QCI. Les outils à mettre en
œuvre sont déterminés dans le QCI mais il se peut que lors de la phase de terrain un outil s'avère
inapproprié et qu'il faille en choisir un autre.
Les outils vont des observations aux différentes sortes de tests : analyse de documents, réconciliation
des données, entretiens,...
L'auditeur ne peut jamais baser ses constats sur des hypothèses ou intuitions, il doit avoir des preuves
de ce qu'il avance.
Il existe 4 critères de qualité de la preuve : pour qu'un constat soit considéré comme prouvé et valable,
la preuve doit être :
PERTINENTE = en relation avec les objectifs d'audit
SUFFISANTE = fonctionnelle, appropriée et probante, présentant assez d'information
CONCLUANTE = fiable, elle doit permettre d'aboutir à une conclusion aussi précise que possible et
certitude de la qualité de la source
UTILE = répondant aux objectifs de l'organisation
But :
Le QCI est le guide de l'auditeur pour réaliser son programme de travail et il doit donc permettre de
réaliser l'observation la plus complète possible. L'objectif est d'évaluer le dispositif de contrôle interne
pour chaque opération " à risques ".
Les questionnaires de contrôle interne ont pour principal objectif la détection des anomalies liées au
dispositif, de contrôle interne.
Les dysfonctionnements relevés sont étudiés et justifiés par des preuves tangibles
Contenu :
Le QCI comporte les questions visant à analyser les opérations " à risques " et à vérifier l'existence et
l'efficacité des contrôles définis dans le référentiel de contrôle interne. Ce ne sont pas des questions
que l'auditeur pose mais les questions qu'il va se poser et pour lesquelles il déterminera les outils qui
permettront d'y répondre tel que les entretiens, l'analyse de documents…
Le QCI comporte 5 questions fondamentales qui permettent de regrouper l'ensemble des interrogations
concernant les points de contrôle : qui - quoi - où - quand - comment
Qui ? regroupe les questions relatives à l'opérateur qu'il faut identifier avec précision et déterminer
quels sont ses pouvoirs. Pour répondre à ces questions on utilise les organigrammes hiérarchiques et
fonctionnels, les analyses de postes...
Quoi ? regroupe les questions relatives à l'objet de l'opération, quelle est la nature de la tâche, quelle
est la nature du produit fabriqué, du contrôle.
Où ? concerne les endroits où se déroule l'opération
Quand ? regroupe les questions relatives au temps : début, fin, durée, périodicité,...
Comment ? regroupe les questions relatives à la description du mode opératoire, comment se réalise
la tâche.
Pour chaque opération cataloguée " à risques " on élabore un QCI sur base des 5 questions
fondamentales qui permettent d'identifier les tâches élémentaires à partir desquelles on déduit les
questions de contrôle interne.
Pour chaque question l'auditeur détermine les outils à mettre en œuvre pour y répondre, quand et par
qui.
Les questionnaires de contrôle interne ont pour principal objectif la détection des anomalies liées au
dispositif, de contrôle interne.
Les dysfonctionnements relevés sont étudiés et justifiés par des preuves tangibles.
LES QUESTIONS FONDAMENTALES:
Elles sont au nombre de cinq: qui, quoi, ou, quand et comment ?
2-QUOI?
Quels sont les éléments constitutifs de la paie ?
Les prêts et avances y sont-ils intégrés ?
Les remboursements de frais sont ils enregistrés dans la paie ?
3-Où?
Ou sont enregistrés les données de base ?
Ou sont elles centralisées ?
Y a-t-il plusieurs centres de paiement ?
4-Quand?
Quel est le planning des différentes opérations ?
Quand sont effectués les rapprochements ?
Quand les calculs sont ils vérifiés ?
A quel stade réalisés les virements ou remises de chèques ?
5-Comment?
Comment sont fixés les taux de rémunération ?
Comment sont enregistrés les éléments variables ?
Comment calculés les retenus sur salaires ?
Comment sont effectués les contrôles et rapprochements ?
Comment est calculée la paie de chacun ?
Ce questionnaire est donné à titre indicatif, il doit être par ailleurs adapté à l’organisation de l’entreprise
Chaque question engendre plusieurs autres question de’ nature à approfondir l’étude du système de
contrôle interne
EXEMPLE
La question : Comment sont effectués les contrôles et rapprochements ? Entre l’état de paie et les
dossiers du personnel ?
-Y a-t-il un rapprochement entre le nombre de fiche de paie et le nombre de virement et chèques ?
-Y a-t-il un rapprochement entre le total du mois antérieur et le total du mois en cours
2-3-2-L’INTERVIEW
Le sondage statistique est une méthode qui permet à partir d’un échantillon prélevé de façon aléatoire
dans une population donnée, d’extrapoler à la population les observations faites sur l’échantillon.
dix commandements du sondage statistique.
1. N’utiliser le sondage que s’il est adapté aux objectifs de l’audit : Ne pas faire de sondage pour le
plaisir de connaître des informations supplémentaires
2. Connaître la population : il faut bien définir les populations
3. Le choix de l’échantillon doit être aléatoire
4. Pas de biais personnel: pas de préjugé ou d’idées anticipées)
5. L’échantillon reste aléatoire en dépit des configurations particulières, de la population ne pas négliger
un gros client qui représente plus de 10% du chiffre d’affaires dans un échantillon
6. Ne pas extrapoler de façon déraisonnable: éviter les déductions rapides
7. Ne pas perdre de vue la réalité: s’intéresser trop au chiffre et oublier le contexte
8. Stratifier chaque fois que cela réduit la dispersion de l’échantillon : ne pas hésiter à faire plusieurs
sondages au lieu d’un seul
9. Ne pas fixer sans nécessité des niveaux de confiance élevés. En audit interne il n’est pas nécessaire
d’exiger des niveaux de confiance élevés. Chaque anomalie qui se répète mérite d’être étudiée
10. Ne pas s’arrêter aux résultats statistiques, rechercher les causes, le sondage n’est pas une fin en
soi
Actuellement il existe les logiciels d’audit capable de traiter les fichiers informatiques en procédant à
des extractions et des analyses. Seulement pour que ces analyses soient fiables il faut que ces
analyses soient fiables il faut que les informations soient exhaustives et à jour
Critère :
Faits :
Causes :
Conséquences :
Recommandations :
Auditeur :
Approuvé par :
3/ LA CONCLUSION DE LA MISSION
La phase de conclusion de la mission comprend quatre étapes:
Le projet de rapport
La réunion de clôture
Le rapport définitif
Et le suivi des Recommandations.
But :
Le compte rendu final est la présentation orale, par le(s) responsable(s) de la mission au principal
responsable de l'entité auditée, des observations les plus importantes. Le but est d'informer rapidement
et en premier le responsable de l'entité auditée du résultat des travaux d'audit et des conclusions
dégagées.
Principe :
Cette présentation est effectuée à la fin du travail de terrain et avant la rédaction du projet de rapport. Il
s'agit d'une sorte de " pré-validation " générale.
Ce compte rendu nécessite de l'équipe d'audit la parfaite maîtrise de ses conclusions et engage sa
crédibilité.
Des questions ou contestations du responsable de l'entité peuvent amener les auditeurs à effectuer des
travaux complémentaires.
L'auditeur se base sur les FRAP et les papiers de travail pour conclure sa mission d'audit.
Principe :
Le projet de rapport n'est pas le rapport final pour trois raisons :
l'absence de validation générale : les observations constatées par les auditeurs n'ont pas été
validées officiellement par les audités. Elles ne peuvent être considérées comme définitives ;
l'absence de réponse des audités aux recommandations : chaque recommandation émise par
le Service d'audit doit faire l'objet d'une réponse de l'audité ;
l'absence de plan d'action : deux pratiques co-existent dans ce domaine : soit la remise du
rapport final sans attendre le plan d'action, soit l'association du plan d'action au rapport final.
Structure :
Le projet de rapport peut se présenter sous deux formes distinctes : soit un simple relevé des FRAP
classées de façon logique et par ordre d'importance ne présentant aucun effort de rédaction,
d'introduction, de synthèse et de conclusion ; soit selon le format du rapport final.
La deuxième option est celle qui est privilégiée au sein du Service d'audit. La première pouvant être
utilisée avec l'accord du Responsable de l'audit en cas d'urgence dans la mission.
3.4 La Réunion de validation et de clôture
But :
Cette réunion présente plusieurs objectifs :
- présenter et valider les constats ;
- expliquer les recommandations ;
- fixer les modalités pratiques relatives au plan d'action et au suivi de la
mission.
Tous les éléments découverts lors de l'audit doivent être présentés et validés par l'audité. Le rapport
final ne doit pas contenir d'éléments qui n'auraient pas été présentés à l'audité. Tout doit être compris et
les audités doivent reconnaître les constats comme exacts.
Personnes présentes :
- le choix des participants de l'entité auditée : logiquement, on retrouvera lors de la réunion de
clôture les personnes ayant participé à la réunion de début de mission. Cependant, il faut veiller à ce
que participent les personnes nécessaires à un échange complet et détaillé des points " techniques "
décrits dans l'exposé général du rapport.
- la représentation du Service d'audit : la présence ou non du responsable de l'Audit, son rôle dans
la réunion peuvent jouer lors de la présentation afin de marquer l'entité auditée sur l'importance de
l'Audit.
Déroulement de la réunion de clôture et de validation :
L'ordre du jour de cette réunion est l'examen du projet de rapport qui a été remis à chaque participant,
au moins 5 jours ouvrables avant la réunion.
L'auditeur présente les points essentiels qui seront évoqués et illustrera ceux-ci par des constats précis.
L'auditeur commencera si nécessaire par une brève explication des processus en place. Ensuite, il
abordera les points forts ou satisfaisants qui n'ont pas fait l'objet de FRAP et finira par les
dysfonctionnements en fonction de leur importance.
Dans le souci d'une participation des audités au processus d'audit, un droit de réponse de ceux-ci sur le
projet de rapport est rendu possible. Celui-ci peut être informel et oral lors de la réunion de clôture. Il
peut également être écrit et formel.
Les auditeurs préciseront, lors de cette réunion, la date de remise des commentaires écrits (si
nécessaire) sur les constats et les recommandations et les modalités relatives au plan d'action (date de
remise, insertion ou non dans le rapport, nom du responsable). Le processus de suivi sera également
brièvement présenté.
La réunion de validation doit faire l'objet d'un compte rendu intégrant toutes les remarques sur les
constats et les recommandations. Ce compte rendu est envoyé pour approbation à l'audité.
3.5 Le Rapport d'audit final
Le rapport d'audit final ne peut être rédigé que lorsque les audités ont remis leurs commentaires écrits,
si prévus lors de la réunion de validation.
- le rapport ne doit contenir que des éléments qui ont été présentés aux responsables audités. Le
Rapport d'audit ne doit pas constituer une surprise pour les audités. C'est à cette fin que la réunion de
validation et de clôture est organisée. Elle rend indiscutable les faits, les constats et si possible les
conclusions.
- Le rapport doit être structuré pour des lecteurs différents. C'est pourquoi, il comprend un exposé
général et une synthèse. L'exposé général doit être complet et technique et apporter toutes les
informations utiles aux responsables audités et aux responsables des actions à entreprendre. La
synthèse s'adresse à des personnes qui doivent être informées et sensibilisées mais qui n'ont pas à
résoudre les dysfonctionnements relevés.
- Le rapport doit être objectif, clair, concis, utile et le plus convaincant possible.
- Le rapport doit être revu par au moins une personne du Service d'audit qui n'a pas participé à sa
rédaction.
Le Cabinet d'audit transmet une note d'information sur la manière d'élaborer les plans d'action.
Pour chaque recommandation, l'audité doit clairement exprimer sa position sur les recommandations :
- acceptation ;
- acceptation partielle ;
- refus.
Dans les deux premiers cas de figure, il mentionne qui fera quoi et quand. Chaque recommandation
est numérotée et en face de celle-ci, on trouvera le nom du responsable de la mise en œuvre, la date
de réalisation de la mise en œuvre et l'opération à réaliser. En cas d'acceptation partielle, l'audité doit
expliquer pourquoi l'acceptation n'est pas totale.
En cas de refus, l'audité doit également en expliquer les raisons. Il ne peut s'agir d'une contestation du
constat puisque celui-ci a été validé lors de la réunion de clôture. Un refus peut être le reflet d'un
manque de qualité ou de réalisme de la recommandation.
Le plan d'action doit être validé par le Le Cabinet d'audit. Ce dernier doit émettre des observations s'il
estime le plan d'action partiellement ou totalement insuffisant. Le responsable du service audité y
apporte alors les modifications nécessaires.
13. les documents des représentants du personnel (PV, tous documents mis à leur disposition),
14. les tableaux de bords financiers (données financières) du contrôle de gestion en relation avec
les ressources humaines
15. la base de données comportant :
les barèmes,
les échelles de salaires,
le fichier signalétique du personnel disponible par fonctions,
les dossiers individuels,
la liste des primes et autres avantages sociaux
16. les tableaux de bord contenant les majeurs indicateurs tels que le taux d’absentéisme, taux de
rentabilité par personne et par tranche socioprofessionnelle,
17. les rapports d’activité, bilan social, rapports de performance s’ils existent.
N.B : Cette liste n’est évidemment pas exhaustive et pourra être élargie pour comprendre d’autres
documents, selon les besoins d’analyse, tels que le bilan des compétences, la gestion prévisionnelle
des emplois,…etc.
Ces documents permettront à l’auditeur de s’imprégner des modalités de gestion des ressources
humaines en vigueur et de bien cerner les problématiques apparentes qu’il pourra soit confirmer, soit
infirmer lors de ses investigations sur le terrain.
Au fur et à mesure que l’auditeur déroulera ces questionnaires d’audit structurés par chapitre et par
rubrique, il documentera ses travaux et renseignera les colonnes prévues à cet effet. Quand une
question donnée nécessite un argumentaire plus élaboré, il procédera à une référentiation de ses
papiers de travail et renverra vers son dossier de travail pour justifier et argumenter ses conclusions.
La finalité pour l’auditeur étant de documenter l’ensemble de ses travaux et de répondre aux différentes
questions quant à la structure sociale et ses caractéristiques, en renseignant et spécifiant :
l’existence d’une politique sociale bien formalisée dans un document officiel,
les supports et moyens utilisés pour gérer le personnel au sein de l’organisation auditée,
les tâches qui doivent être accomplies dans la Fonction Personnel et mettre en évidence les
modalités de coordination de ces tâches entre les différents acteurs de l’organisation, par
comparaison à un modèle idéal de gestion du personnel
En résumé, l'audit social consiste en un examen critique des activités liées à la gestion des ressources
humaines- à l'aide de questionnaires et d’entretiens avec les responsables de la gestion des ressources
humaines au niveau de l’organisation concernée.
Ceci dans l’objectif de savoir si la structure en charge de la fonction gestion des ressources humaines
fonctionne bien (ou mal), et de connaître aussi les points susceptibles d'être améliorés via l’identification
des dysfonctionnements et des points faibles
L'audit d'efficacité amène à s'interroger d'une part sur l'efficacité sociale, d'autre part sur l'efficience
socio-économique.
Dans son travail,
L'auditeur doit analyser les résultats obtenus ainsi que l'ensemble des procédures qui ont
permis de les produire.
Il convient de vérifier dans un premier temps que si les résultats sociaux ou socioéconomiques
sont conformes aux objectifs fixés. La procédure la plus utilisée pour effectuer par exemple un
audit de l'efficacité sociale consiste à suivre les écarts sur les effectifs, les temps, les
rémunérations et les coûts salariaux qui peuvent exister entre les prévisions et les réalisations
périodiques. Il peut s'agir notamment de réaliser un taux d'absentéisme donné.
On peut par ailleurs s'interroger sur l'amélioration ou sur l'allègement des procédures dans le
but d'atteindre plus facilement les objectifs fixés.
Dans un second temps, l'auditeur doit s'assurer que les résultats ont été obtenus au moindre
coût. Il s'agit de rapporter le résultat obtenu aux moyens mis en oeuvre pour l'obtenir.
L'auditeur devra d'abord fixer les principes, puis il mettra en place des indicateurs de suivi des
performances sociales et des performances socio-économiques.
L'auditeur peut utiliser une grille standard d'audit d'efficacité afin de préparer sa mission.
Les thèmes principaux à aborder sont : l'historique relatif au problème posé, la définition des
objectifs, l'analyse des moyens et des ressources mis en oeuvre, l'élaboration d'une démarche
de mise en oeuvre, l'analyse des conséquences de l'action en termes de coût ou de gain,
d'inconvénients ou d'avantages, de profitabilité ...
Sur ce dernier point, l'auditeur devra examiner la cohérence des procédures avec les choix de
l'entreprise en matière de politique sociale, la cohérence des pratiques pour tous les aspects de
la gestion sociale, la pertinence des procédures et leur capacité à provoquer les résultats
obtenus, et enfin l'efficience de ces procédures en analysant le rapport coût/résultat.
CONCLUSION
L’audit est à la fois un instrument de sécurité dans la conduite d’une politique de ressources humaines
et une voie de progrès pour les acteurs de l’entreprise. En somme, l’audit sert à vérifier qu’une
entreprise : a effectivement réalisé ce qu’elle affirme avoir fait que les moyens mis en œuvre l’ont été de
manière optimale permet de se prononcer sur la pertinence des choix opérés et sur le degré de fiabilité
de son fonctionnement permet de connaître et estimer les risques qu’elle court et d’anticiper sur les
évènements pour maîtriser les changements
Toutefois il convient de signaler que l’audit social est axé beaucoup plus sur :
les aspects conformité aux règlements internes et externes pour identifier et à réduire les
risques liés au non-respect des règlements internes et externes. pour vérifier que les
décisions sont prises sur la base d’une information pertinente et opportune.
les aspects d’efficacité, au niveau de l’amélioration de la performance du management des
ressources humaines afin d’identifier les risques de non réalisation des objectifs dans le
cadre de la politique établie pour identifier la maîtrise des coûts : à ce niveau, l’auditeur
tente de cerner les sources de gaspillage des ressources, et de contrecarrer les coûts
cachés ; pour s’assurer l’efficacité du management et du système de pilotage de
l’organisation.
les aspects d’efficacité de l’amélioration du climat social pour apprécier les aspects de
direction relatifs au pilotage social à la performance globale de l’entreprise
A l’instar de l’audit en général, l’audit social a pour objectif d’améliorer l’efficacité de l’entreprise par
l’intermédiaire de la gestion générale personnel. Il apparaît donc comme une cure de « myopie
sociale » par l’amélioration de la connaissance des problèmes et de leur importance grâce à des
mesures et des outils appropriés qui permettront un diagnostic précis, c’est en même temps un
pronostic de leur évolution par la prise en compte des risques qu’ils font courir à l’entreprise.
Même s’il est à noter que les auditeurs, peuvent avoir des approches diverses sur le rôle et la
méthodologie, l’audit social reste un outil de prévision répondant aux désirs d’éviter l’aggravation de la
situation sous forme de risques futurs et d’apprécier la performance sociale de l’entreprise et la
contribution de la fonction personnel et l’efficacité générale de l’entreprise.
L’audit social est devenu un véritable moyen d’amélioration du management non seulement dans une
vision rétrospective mais également prospective, car il peut jouer un rôle préventif avec l’appréciation
des risques liés aux dysfonctionnements sociaux.
L’audit social replace les hommes comme facteurs de production et de succès, l’objectif à terme est
d’apprécier la place du social dans la gestion de l’entreprise. En somme, il permet de mieux employer le
potentiel humain de l’entreprise
CAS PRATIQUES
IM2 ACG 2013.01 CAS SOUNOUTEL
L’environnement du secteur des télécommunications est en pleine mutation depuis, un certain.
temps, La SOUNOUTEL, jusque là, seule entreprise, premier opérateur de téléphonie au Sénégal, fait
face, désormais, à de nouvelles concurrentes. : La SENTELCOM, AFRICTELCOM .
Son chiffre d’affaires est passé de 900 millions, en 2009, à 1.500 milliards, en 2010 et 2.550
milliards, en 2011.
Son effectif est passé de 318 travailleurs, en 2009 à 558, en 2010 ; de 978, en 2011.
Le directeur général de l’entreprise SOUNATEL, qui vient d’être nommé, décide de faire un
audit social afin de pouvoir envisager et conduire les réformes nécessaires pour mettre en place et en
œuvre un management des ressources humaines orientée vers une performance sociale et humaine.
Avec objectifs ciblés :
avoir des ressources humaines compétentes, compétitives, concurrentes et constamment en
adéquation avec les emplois de l’entreprise ;
une bonne performance sociale et humaine qui contribuerait à une bonne performance
économique et financière de l’entreprise.
Le cabinet LES EXPERTS RH, spécialisé en audit social, dans lequel vous travaillez, est copté pour
réaliser la dite mission.
Le directeur vous désigne comme chef de mission et vous demande de préparer la mission
d’audit notamment :
Proposer les différents domaines de la GRH sur lesquels l’audit social peut porter et les
référentiels que l’on peut utiliser pour chaque domaine.
Les différentes phases de la conduite d’une mission d’audit social et expliquez chacun des
points de ces phases
Précisez quelle est l’apport de l’audit social pour un meilleur pilotage des RH. Au niveau de
SOUNOUTEL.
METHODOLOGIE DE TRAVAIL : Durée : 2h 30 mn
Le Directeur Général
Bibliographie Complémentaire
AFNOR, Qualité et systèmes de management (textes et normes de référence) AFNOR, Paris, 2005
AFNOR, Éthique et entreprise – Responsabilité sociale et développement durable ; AFNOR, Paris,
2005
ARDOUIN T., LACAILLE S. L’audit de formation : Comprendre, réaliser et évaluer un audit de
formation, Dunod 2005
CANDAU P. Audit social : méthodes et techniques pour un management efficace. Ed. Vuibert rééd.
2002
CATEAU R. Guide d’audit du bilan social. IFACI. 1997
CHAMINADE B. , RH & compétences dans une démarche qualité. AFNOR, Paris, 2005
EFQM. Process survey tool for Human Resources Management. EFQM, Bruxelles. 2004
HENRIET B. , BONEU F. Audit de la communication interne. EO Paris. 1990
IAS. Référentiel normatif « auditeur social » C10 v3.1. 07/2006
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IAS-IFACI. Les mots de l’audit. Editions Liaisons, Paris, 2000.
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IGALENS J., JORAS M. La responsabilité sociale de l’entreprise. E.O. 2004
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ISO 9011 (Lignes directrices pour l’audit des systèmes de management de la qualité et/ou de
management environnemental) ; en France NF EN ISO 19011
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LANDIER H., avec MERCK B., SUTTER P.E., BAGGIO S., LOYER E. Evitez le stress de vos salariés
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MARTORY B. Contrôle de gestion sociale. Salaires, masse salariale, effectifs, compétences,
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PERETTI J-M, IGALENS J., Audit social. Meilleures pratiques, méthodes, outils. Ed. Eyrolles. Coll.
Ressources Humaines. EO 2008
RENARD J., CHAPLAIN J-M, Théorie et pratique de l’audit interne. E.O. Paris 2006
VATIER R. Audit de la gestion sociale. EO. 1988