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Nous aimerions d’abord exprimer notre profonde gratitude à Mme Imane KHALIS,
Responsable Audit Interne chez M’dina bus ainsi qu’à Mme Nadia BENJELLOUN,
Responsable Audit Interne chez ZURICH Assurances Maroc, qui nous ont donné l’occasion
d’effectuer nos stages de fin d’études au sein d’entreprises de grande envergure au Maroc.
Nous profitons aussi de l’occasion pour témoigner notre reconnaissance envers tout le
personnel travaillant à M’dina bus et ZURICH Assurances, pour leur sympathie, leur soutien
moral et leurs recommandations tant précieuses durant nos stages respectifs.
Merci à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de nos stages et à
l’élaboration de ce modeste travail.
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Sommaire
Flottants..................................................................................................................................... 6
Glossaire .................................................................................................................................... 7
Introduction .............................................................................................................................. 8
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3. Charte de l’Audit Interne............................................................................................... 29
a. Définition et statut de l’audit interne ......................................................................... 29
b. Indépendance, responsabilité et pouvoirs .................................................................. 30
c. Modalités d’intervention de l’audit interne ............................................................... 31
d. Principes régissant les relations entre les auditeurs et les audités ............................. 32
e. Qualités morales et professionnelles requises pour les auditeurs .............................. 33
f. Le code de déontologie et règles de conduite ............................................................ 34
II. Audit des contrats d’assurance de M’dina bus et des processus y afférents ............. 45
4
f. Responsabilité Civile (CAT) ..................................................................................... 49
4. Recommandations ......................................................................................................... 50
a. Accidents du travail ................................................................................................... 51
b. Décès – Incapacité – Invalidité – Maladie – Maternité ............................................. 51
c. Responsabilité civile .................................................................................................. 51
d. Incendie – explosions ................................................................................................ 51
e. Multirisque................................................................................................................. 51
f. Responsabilité Civile (CAT) ..................................................................................... 52
Conclusion ............................................................................................................................... 59
Bibliographie........................................................................................................................... 60
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Flottants
Tableaux
Première partie
Figures
Première partie
Deuxième partie
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Glossaire
RC – Responsabilité Civile
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Introduction
Les risques font partie intégrante du quotidien de l’entreprise. Les connaître, les appréhender
et bien les maîtriser lui permettra d’augmenter de manière significative sa performance et de
s’assurer stabilité et développement.
A travers les contrats d’assurance, l’entreprise aspire à neutraliser les impacts négatifs d’un
sinistre sur sa trésorerie en essayant de se procurer rapidement les liquidités indispensables à
la continuité de ses activités. Il est donc nécessaire de disposer d’une méthodologie structurée
lors de l'audit desdits contrats. En effet, cela ne devrait pas se limiter à la simple revue des
contrats.
Auditer les contrats d’assurance signifie chercher à vérifier leur conformité, leur efficacité,
leur gestion et leur stratégie de financement des risques. En d’autres termes, il s’agit de
vérifier que les contrats couvrent effectivement tous les risques de l’entreprise ; qu’ils
correspondent à l’offre sur le marché et donc offrent un bon rapport qualité/prix ; qu’ils sont
bien gérés et qu’ils permettent de financer les risques auxquels est confrontée l’entreprise.
Pour ce faire, une analyse des risques avérés et potentiels des activités s’impose. L’audit des
contrats d’assurance devrait se baser sur une étude exhaustive des risques encourus par
l’entreprise et sur une analyse minutieuse des clauses du contrat. En effet, le contrat est
l’élément clef : tout doit y être écrit et décrit. Aussi, la similitude de la terminologie utilisée
par les compagnies d’assurance ne signifie en aucun cas la conformité des contrats desdites
compagnies.
Notre mémoire a pour objectif d’analyser les contrats d’assurance de M’dina bus dans le but
de vérifier si les clauses desdits contrats couvrent le financement de tous les risques de
l’entreprise, qu’ils sont en adéquation avec l’offre sur le marché et veiller à ce qu’il y ait une
gestion effective des risques encourus pour ne pas « impacter » négativement la performance
de la société.
Pour ce faire nous avons analysé les contrats d’assurance de M’dina Bus et nous avons relevé
toutes les anomalies qui y sont rattachées. Autrement dit, nous avons comparé les conditions
des contrats par rapport à ce qui est fait pour constater conformité ou différence entre le
référentiel et la réalité, puis nous avons évalué les écarts afin de proposer des actions
correctives en guise de recommandations. Ainsi, nous avons évalué l’efficacité des contrats
d’assurance de M’dina bus et leur rôle dans la performance et l’atteinte des objectifs de la
société.
Notre audit repose sur les interviews des opérationnels, la rédaction des narratifs, les visites
terrain et la réalisation des tests d’audit.
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Démarche méthodologique
Pour répondre à la problématique de notre mémoire, nous avons adopté une démarche qui
s’appuie à la fois sur la recherche et l’étude documentaire ainsi que sur une étude de cas
pratique : M’dina Bus.
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Première partie : Etude du secteur des
assurances au Maroc et du cadre
réglementaire de l’audit des contrats
d’assurance
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I. Le secteur des assurances au Maroc
1. Organisation du secteur d’assurance
En pratique, les compagnies d’assurance sont constituées soit en sociétés anonymes soit en
mutuelles. La société à responsabilité limitée est explicitement exclue comme forme juridique
pour des raisons de responsabilité et d’assise financière (article I du dahir du premier
septembre 1926).
La loi 17/95 s’applique aux « sociétés anonymes d’assurance » sauf dispositions spécifiques
de la réglementation concernant notamment :
- la constitution (capital et règles de publicité) ;
- la marge de solvabilité ;
- le contrôle du département de tutelle.
Les sociétés mutualistes, quant à elles sont : « des groupements à but non lucratif, qui au
moyen de cotisations de leurs membres, se proposent de verser dans l’intérêt de ceux-ci ou de
leur famille, une action de prévoyance, de solidarité et d’entraide tendant à la couverture des
risques pouvant atteindre la personne. »
Notons enfin que les mutuelles, à l’exception de celles de prévoyance sociale, sont soumises à
la réglementation des assurances, notamment, en ce qui concerne les règles techniques,
financières et administratives.
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En 2010, le montant des primes émises en affaires directes réalisé par le secteur des
assurances au Maroc s’élève à environ 22 milliards de dirhams, en progression de 4,27% par
rapport à l’exercice précédent. Ce montant se présente comme suit :
- les opérations non vie: 15 milliards de dirhams, soit 69,68% du total, ont connu une
progression de 6,63%.
- les opérations vie et capitalisation: 6,5 milliards de dirhams, soit 30,32% du total, ont
connu une légère régression de 0,79%.
Ces montants n’incluent pas les acceptations en réassurance qui sont de 133 millions de
dirhams, avec 69 millions pour les acceptations vie et 64 millions pour les acceptations non
vie.
La répartition des émissions par branche et catégorie d'assurances en 2010 montre, pour sa
part, la place prépondérante de la catégorie automobile (32,55%) suivie de la branche vie et
capitalisation (30,32%) comme relate le graphe suivant :
Le secteur des assurances, dans son ensemble, n’est pas seulement constitué des sociétés et de
mutuelles, mais également d’intermédiaires d’assurances.
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b. Intermédiaires
Définition
Notions juridiques
Les agents d’assurances : sont des personnes physiques ou morales titulaires d’un mandat
d’agent agissant pour le compte d’une compagnie en vertu d’un traité de nomination ;
Les courtiers : sont des personnes physiques ou morales ayant la qualité de commerçants et
immatriculés au registre de commerce pour exercer le courtage d’assurance. Ils ne sont pas
liés par aucun traité spécifique à une quelconque compagnie.
Les principales différences entre un agent et un courtier sont présentées dans le tableau
suivant :
Agent Courtier
Mandataire de l’assureur Mandataire de l’assuré
Personne physique ou morale Personne physique ou morale
Profession libérale Commerçant
Commission d’agent Commission de courtage
Dépendance vis-à-vis de l’assureur Indépendance vis-à-vis de l’assureur
Portefeuille propriété de la compagnie Portefeuille en propriété
En 2010, le nombre des intermédiaires d’assurances agréés (en exercice au 31/12/2010) s’est
élevé à 1364 contre 1195 l’année précédente. Ce nombre est réparti comme suit :
- 1034 : agents d’assurances ;
- 330 : courtiers d’assurances.
Le nombre des agents d’assurances agréés a augmenté de 16,31%, passant de 889 en 2009 à
1034 en 2010. Aussi, le nombre des courtiers en activité a connu une augmentation de 7,84%
par rapport à 2009 s'établissant à 330 contre 306.
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1.3. Tableau de répartition des intermédiaires d’assurances selon les régions
On constate que 33,87% des intermédiaires d’assurances sont concentrés dans la région du
Grand-Casablanca. Concernant les courtiers d’assurances, on remarque que la région du
Grand-Casablanca en regroupe plus de la moitié, soit 175 sur 330. En revanche, la présence
des courtiers est très faible dans les autres régions du royaume.
Par ailleurs, le nombre d’agences bancaires et de Barid Al Maghrib autorisées à fin 2010, à
présenter au public les opérations d’assurances de personnes, d’assistance et d’assurance-
crédit, a atteint 4553, ventilé comme suit :
- 3851 agences bancaires ;
- 702 agences de Barid Al Maghrib.
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c. Organes d’encadrement et de contrôle
Les spécificités du métier de l’assurance imposent un contrôle permanent exercé par l’Etat
dans l’intérêt des assurés. Ce contrôle est matérialisé par :
- une réglementation spécifique ;
- des obligations réglementaires ;
- un contrôle a priori et a posteriori par un organe de tutelle qui est la Direction des
Assurances et de la Prévoyance Sociale (DAPS) ;
- un contrôle par des commissaires aux comptes et/ou par des auditeurs indépendants.
Le secteur des assurances est un secteur fortement réglementé, placé sous la tutelle du chef de
département des Finances qui en assure la réglementation, le suivi et le contrôle par le biais de
la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale (DAPS).
Par ailleurs, l’Etat a mis en place des organes d’encadrement des compagnies d’assurance
dont le principal objectif est de défendre les intérêts professionnels des intervenants dans ce
secteur auprès des pouvoirs publics.
Organes d’encadrement
Etant donné l’importance du rôle des institutions dans la prise de décision par l’autorité
chargée du contrôle des compagnies, le législateur a instauré des organes d’encadrement de
l’activité d’assurance au Maroc. Les principaux organes sont :
- la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurances (FMSAR) ;
- et le Comité Consultatif des Assurances Privées (CCAP).
La FMSAR est une fédération regroupant les différents intervenants du secteur et ayant pour
objet la défense régulière des intérêts professionnels des entreprises d’assurance.
En plus des circulaires et des notes explicatives sur les aspects de la réglementation, la
FMSAR publie annuellement des rapports d’activité établis sur la base des statistiques
comptables permettant de renseigner sur :
- la structure du marché par catégorie d’assurance ;
- les faits marquants de l’exercice ;
- les problèmes du secteur.
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Il s’agit notamment de :
- l’établissement des tarifs ;
- l’organisation de la concurrence ;
- la détermination des taux de commission ;
- le retrait et/ou l’octroi de l’agrément ;
- la pénalisation d’une compagnie d’assurance.
Organes de contrôle
Parrallèlement, les commissaires aux comptes et/ou auditeurs exercent un contrôle notable sur
l’activité d’assurance.
Principaux apports
La loi 17-99 portant code des assurances, promulguée le 3 octobre 2002, a pour objectif une
mise à niveau globale du secteur. Avec cinq livres et 338 articles, le code des assurances
apporte plusieurs innovations notamment :
- La réglementation de la mutualité à travers des dispositions spécifiques aux mutuelles
d’assurances ;
- L’officialisation de la bancassurance comme technique d’assurance avec limitation
aux produits d’assurance vie ;
- La réduction de la concentration du capital entre les mains d’un seul ou groupe
d’actionnaires ;
- La réforme du fonds de garantie des accidents de la circulation (FGA) avec réduction
des membres du conseil et prolongation du délai de recours pour indemnisation de 6
mois à 3-5ans ;
- L’obligation pour les intermédiaires de souscrire à un contrat d’assurance d’un million
de dirhams pour les sociétés de courtage, et de 500 000 de dirhams pour les agents ;
- L’obligation pour les compagnies d’assurances de faire certifier les états du compte
rendu statistique et financier par les commissaires aux comptes ;
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- La possibilité donnée à l’administration de tutelle de mandater un audit des comptes
ou de certains d’entre eux par un auditeur autre que les commissaires aux comptes.
3. Problèmes du secteur
Les difficultés financières qu’a connues le secteur des assurances au Maroc durant ces
dernières décennies se sont traduites par la dégradation des situations financières et de marges
de solvabilité de certaines compagnies. Ces problèmes sont essentiellement dus à:
- La mauvaise gestion de plusieurs compagnies, gestion manifestée, entre autres, par :
sous-évaluation des provisions techniques ;
sous tarification et course à la prime ;
fraude assurance ;
…
- Importance de la sinistralité de la branche automobile
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II. Contrat d’assurance
1. Définition
Les définitions du contrat d’assurance sont nombreuses. A titre indicatif, nous citerons celle
donnée par une norme de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) « l’assurance
est une opération par laquelle une partie se fait promettre moyennant paiement, pour elle ou
pour un tiers, dans l’éventualité de la réalisation d’un évènement aléatoire, une prestation par
une autre partie qui tend à effectuer, en utilisant des méthodes statistiques, la compensation
des effets de diverses éventualités analogues. »
2. Caractéristiques
D’après la définition ci-haut, trois éléments doivent obligatoirement se réunir pour établir une
convention d’assurance. Ces éléments sont : le risque, la prime et la prestation.
Le risque : il est l’élément fondamental de la convention. En application des règles de droit
commun, l’objet d’assurance doit être réel et licite.
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La prime : c’est le prix de l’assurance du risque. On distingue la prime pure ou nette qui est
le prix de revient, de la prime brute appelée également prime chargée, le chargement étant
destiné à couvrir les frais généraux.
La prestation : elle est l’engagement pris par l’assureur en cas de réalisation du risque. Elle
est :
- déterminée à l’avance pour le cas de l’assurance vie ;
- et évaluée après la survenance du sinistre en fonction du préjudice subi.
Il est à noter que le principe d’assurance comprend une inconnue majeure, à savoir le rythme
et l’ampleur des sinistres. Ceci permet à la compagnie de gérer un grand nombre de risques
dont la mutualisation consiste à payer la totalité des sinistres au moyen de l’ensemble des
primes reçues lors de la souscription des contrats.
Pour ce faire, l’assureur effectue ces calculs sur la base de l’observation des événements
rassemblés en statistiques. Ces dernières doivent porter sur une multitude de cas et recenser
les risques homogènes.
a. Classification technique
Les risques d’assurance sont gérés par les compagnies d’assurance selon deux techniques :
celle de la répartition et celle de la capitalisation.
Assurances de répartition : l’assureur répartit entre les assurés sinistrés la masse des primes
versées par l’ensemble des membres de la mutualité. Les branches gérées en répartition sont :
les assurances de chose et de responsabilité ;
et les assurances de personnes : l’accident de travail et la maladie.
Assurances de capitalisation : ce sont les assurances souscrites à long terme et dont les
primes sont capitalisées selon la méthode des intérêts composés. Il s’agit principalement de
l’assurance vie.
b. Classification juridique
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les dommages immatériels : pertes pécuniaires subies par la victime du fait d’un
accident (atteinte à une marque, perte d’exploitation).
Selon les dispositions de l’arrêté du 10 juin 1996, les principales caractéristiques des
différentes garanties se résument comme suit :
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III. Présentation du métier de l’audit interne
1. Normes professionnelles
Les Normes font partie de la Structure des pratiques professionnelles. Cette structure a été
proposée par le Comité d'orientation (Guidance Task Force) et approuvée par le Conseil
d'administration (Board of Directors) de l'IIA (Institute of Internal Auditors) en juin 1999.
Elle comprend la définition de l’audit interne, le code de déontologie, les Normes et d'autres
orientations.
Les Normes englobent les orientations qui faisaient précédemment l'objet du "livre rouge"
("The Red Book"), en leur donnant la nouvelle forme proposée par le Comité d'orientation et
en les actualisant comme celui-ci l'a recommandé dans son rapport intitulé "A Vision for the
Future".
Une activité d’audit interne efficace opère en tant que service de consultation et d’assurance
indépendant destiné à ajouter de la valeur et à améliorer les opérations de l’organisation. Elle
aide l’organisation à atteindre ses objectifs en assurant une approche systématique dans le but
d’évaluer et d’améliorer l’efficacité des procédures de gestion du risque, de contrôle et de
gouvernance.
Pour être efficace, une activité d’audit interne doit disposer des ressources et des moyens
nécessaires et se conformer à la structure d’audit interne adoptée à l’échelle internationale.
L’auditeur interne, comme toute autre structure d’audit interne, est appelé à respecter « Les
Normes Internationales pour la Pratique Professionnelle de l’Audit Interne ».
Ces politiques et normes d’audit définissent les principes de base qui régissent le travail de
l’auditeur interne. Elles fournissent donc un cadre général permettant de déterminer dans le
détail, les procédures d’audit et les pratiques à suivre pour la planification et l’exécution des
différentes tâches d’audit ainsi que pour l’établissement des rapports correspondants.
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a. Normes de qualification
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- 1220 – Conscience professionnelle
Les auditeurs internes doivent faire preuve de conscience professionnelle dans
l’exercice de leur fonction.
La conscience professionnelle est le soin et la diligence attendus d’un auditeur interne
averti et compétent.
En exerçant avec conscience, les auditeurs internes seront attentifs aux risques de
fautes intentionnelles, d’erreurs ou d’omissions, de manque d’efficacité et de conflits
d’intérêts inhérents aux activités du département.
- 1230 – Formation professionnelle continue
Les auditeurs internes doivent améliorer leurs connaissances, savoir-faire et autres
compétences par une formation professionnelle continue.
La structure en charge de l’audit interne doit veiller à l’entretien et à l’amélioration des
compétences techniques de ses auditeurs internes par la formation continue. L’objectif
étant de maintenir à jour, par le biais de ces actions de formation, leurs connaissances
et de se tenir informés des progrès et développements accomplis dans le domaine des
normes, procédures et techniques d’audit.
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évaluations du programme d'amélioration qualité démontrent que l'audit interne
fonctionne conformément aux Normes.
- 1340 – Indication de non-conformité
L'audit interne doit être exercé dans le parfait respect des Normes et les auditeurs
doivent se conformer au Code de Déontologie ; toutefois, il peut arriver que cette
pleine conformité ne soit pas réalisée. Lorsque la non-conformité a une incidence sur
le champ d’intervention ou sur le fonctionnement de l'audit interne, la Direction
Générale (Le chef de département) et le Conseil doivent en être informée.
b. Normes de Fonctionnement
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- 2110 – Management des risques
L'audit interne doit aider l'organisation en identifiant et en évaluant les risques
significatifs et contribuer à l'amélioration des systèmes de management des risques et
de contrôle.
- 2120 – Contrôle
L'audit interne doit aider l'organisation à maintenir un dispositif de contrôle approprié
en évaluant son efficacité et son efficience et en encourageant son amélioration
continue.
- 2130 – Gouvernement d’entreprise
L'audit interne doit évaluer le processus de gouvernement d’entreprise et formuler les
recommandations appropriées en vue de son amélioration. À cet effet, il détermine si
le processus de gouvernement d’entreprise en vigueur répond aux objectifs suivants :
o promouvoir des règles d’éthique et des valeurs appropriées au sein du
département, de la Direction Centrale ou Régionale ou toutes autres entités
relevant du département;
o garantir une gestion efficace des performances du département, de la Direction
Centrale ou Régionale ou toutes autres entités relevant du département ;
o bien communiquer aux services concernés au sein du département, de la
Direction Centrale ou Régionale ou toutes autres entités relevant du
département les informations relatives aux risques et aux contrôles ;
o fournir une information adéquate à la Direction, aux auditeurs internes et
externes et au management, et assurer une coordination efficace de leurs
activités.
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Les auditeurs internes doivent fonder leurs conclusions et les résultats de leur mission
sur des analyses et évaluations appropriées.
- 2330 – Documentation des informations
Les auditeurs internes doivent documenter les informations pertinentes pour étayer les
conclusions et les résultats de la mission.
- 2340 – Supervision de la mission
Les missions doivent faire l'objet d'une supervision appropriée afin de garantir que les
objectifs sont atteints, la qualité assurée et le développement professionnel du
personnel effectué.
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2. Procédures d’audit
Le programme des audits est préparé et tenu à jour par le responsable Audit interne. Il couvre
toutes les exigences de la norme et toutes les fonctions concernées.
Chaque procédure est auditée au moins une fois par an. A ces audits programmés par le
responsable Audit interne, peuvent s’ajouter des audits demandés par une personne ayant une
responsabilité directe sur une situation, un service, une procédure, etc…
Le programme est mis à jour mensuellement (si nécessaire) afin d’intégrer les audits de suivi.
Il est approuvé à l’occasion d’une revue de direction ainsi que lors des Comités de Direction.
Lorsqu’il est nécessaire de constituer une équipe d’audit, le responsable Audit interne désigne
le chef de mission et un ou des auditeurs.
A cette équipe d’audit peuvent se joindre, sur décision du Responsable Audit interne, un ou
plusieurs observateurs, présents à titre de formation à la technique d’audit.
Le chef de mission précise, lors d’un contact informel avec l’audité, la date et l’objet de
l’audit.
Le chef de mission notifie de façon formelle à l’audité. Cette notification peut aussi rappeler :
- la date de l’audit ;
- le lieu de l’audit ;
- l’objet et le champ d’action de l’audit ;
- le nom du chef de mission et éventuellement le nom des auditeurs ;
- une demande de documents de référence : spécifications, cahier des charges, normes,
procédures internes et règles écrites d’organisation, documents descriptifs des
processus et procédés…
La notification de l’audit a lieu au moins une semaine avant la date prévue. Le chef de
mission transmet une copie de cette notification au Responsable Audit interne qui remplit
partiellement la feuille de suivi des audits.
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Sur la base de ces documents et informations, le chef de mission prépare une liste de
vérification. Les questions sont regroupées par secteur, activité ou procédure. Pour celles
d’entre elles faisant référence à une clause d’un document, celle-ci est mentionnée.
c. Phase d’exécution
Elle a pour objet de mettre en rapport les différents interlocuteurs, de manifester leur volonté
de coopération, de prendre date pour la réunion de synthèse et de préciser éventuellement
certains détails du programme.
Conduite de l’audit
Dans certains cas, une visite rapide de l’atelier, du service, peut suivre la réunion du début
d’audit. Cette visite a pour objet de familiariser les auditeurs avec la situation à auditer.
L’audit se déroule en fonction du programme prévu et a pour objet d’établir le constat objectif
et complet de la situation.
En s’appuyant sur les listes de vérifications, l’auditeur
- examine la situation à auditer ;
- relève les écarts éventuels par rapport au référentiel ;
- en vérifie la réalité en liaison avec les personnes directement responsables de l’activité
concernée ;
- évalue l’influence de ces écarts sur l’obtention des objectifs visés.
Synthèse
A l’issue de cette partie de l’audit, l’auditeur doit compléter les listes de vérifications. Pour
cela, il devra répondre à des questions telles que :
- existe-t-il des écarts quantifiables et significatifs. Si oui, quels sont-ils ?
- les dispositions préétablies sont-elles connues, disponibles, et bien interprétées ?
- existe-t-il des dispositions particulières complémentaires à ces dispositions ? Sont-
elles valables ?
- le référentiel utilisé convient-il à l’objectif visé ?
- n’est-il pas trop exigeant ou insuffisant ?
Au cours de cette réunion, l’auditeur passe en revue les constatations faites au cours de
l’audit. Les écarts constatés nécessitant des actions correctives sont présentées à l’audité pour
signature.
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Le rapport d’audit
Sur les pages suivantes du rapport, l’audit est rapporté, les faits observés, les écarts constatés,
et les demandes d’action corrective sont signalées.
Le chef de mission diffuse ce rapport à l’audité et au Responsable Audit interne.
La charte de l’audit interne est élaborée pour témoigner de l’indépendance du corps d’audit au
niveau de l’organisation, principe fondamental pour l’exercice de la fonction «Audit Interne».
L’audit interne est une activité indépendante, objective et consultative destinée à valoriser et à
améliorer le fonctionnement de l’Organisation. Il contribue à la réalisation des objectifs de
l’Organisation en mettant à sa disposition une méthode systématique et structurée pour
l’évaluation et l’amélioration de l’efficacité des processus de gestion des risques, de contrôle
et de décision.
L’audit interne, au niveau de chaque département, doit s’assurer lors de chacune de ses
missions de :
- la réalisation des objectifs de l’entreprise,
- la gestion adéquate et relationnelle des ressources humaines,
- l’efficacité et la bonne utilisation des ressources matérielles,
- l’application correcte des lois, décrets, règlements, instructions et procédures,
- la protection et la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise,
- l’intégrité, la fiabilité et le caractère exhaustif des informations financières et
opérationnelles,
- l’efficacité et l’efficience du contrôle interne et de la lutte contre la fraude.
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Structure d’audit interne
Indépendance
La structure d’audit interne est placée sous l’autorité directe du Directeur Général.
La fonction d’audit interne est ainsi exercée en toute indépendance par rapport aux entités
auditées. Ainsi, le responsable de l’audit interne rend compte au DG. Il jouit de
l’indépendance dans l’exercice de ses fonctions et a le pouvoir de prendre toute mesure qu’il
juge nécessaire pour exercer son mandat et en rendre compte.
Le responsable de l’audit interne doit accepter les demandes d’intervention qui lui sont
adressées par le DG, le secrétaire général et/ou par les Directeurs mais il doit être libre de
prendre toute mesure relevant de son mandat, s’agissant notamment de déterminer la portée
de l’audit interne, d’exercer ses fonctions, de communiquer les résultats et de résoudre les
conflits entre les différentes tâches à accomplir. Il doit établir le rang de priorité de ses
travaux en fonction des risques et des priorités du DG.
Par ailleurs, l’auditeur interne respecte et préserve la nature confidentielle des informations
obtenues ou reçues dans le cadre d’un audit et n’utilise celles-ci que dans la mesure nécessaire
pour la réalisation d’un audit.
Responsabilité
La structure d’audit interne déploie, pour accomplir ses travaux, les moyens et techniques
requis par la profession. Elle veille, à ce titre, à respecter les normes et les pratiques
généralement reconnues, notamment au niveau international.
Ses constats, analyses et propositions faits dans le cadre de ses interventions, ne concernent
que les dysfonctionnements, situations et évènements relevés lors des dites interventions.
Pouvoirs
L'Audit interne bénéficie d'un accès illimité à toutes les fonctions, déclarations de politique
générale, procédures, archives et membres du personnel dans la mesure nécessaire à
l'accomplissement de sa mission.
L'Audit interne est une fonction opérationnelle et ses membres n'ont aucun pouvoir
décisionnaire sur les activités vérifiées ni sur le personnel concerné.
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c. Modalités d’intervention de l’audit interne
Principe
La structure d’audit interne procède, pour accomplir ses travaux, à des missions effectuées sur
les lieux des entités auditées. Ces missions portent sur l’ensemble des processus, procédures,
activités et entités de l’entreprise.
Les missions peuvent répondre notamment à l’un ou plusieurs des objectifs suivants :
Un objectif de régularité, lorsque celles-ci tendent à vérifier que les objets auditées
sont conformes aux lois, règlements et instructions en vigueur ou visent à s’assurer
que l’organisation et/ou le fonctionnement de ces mêmes objets sont réguliers et
respectent les modalités, procédures et modes opératoires prévus à leur égard ;
Un objectif d’efficacité, lorsque celles-ci ont pour objet d’évaluer les performances
des processus, activités ou entités auditées et ce, au regard des objectifs qui leurs sont
assignés ;
Un objectif stratégique, lorsque celles-ci ont pour but d’apprécier l’adéquation des
moyens et résultats des entités auditées par rapport à leurs propres objectifs, qui
doivent, eux-mêmes, être conformes aux objectifs globaux du département.
Les missions peuvent, ou non, être programmées. Les missions programmées sont arrêtées sur
la base d’une identification et d’une évaluation des risques inhérents aux activités de la
société, tels qu’ils découlent d’une cartographie consolidée des risques. La liste de ces
missions doit être prévue par un plan annuel d’audit approuvé par le DG.
Des missions non prévues par le plan annuel peuvent être réalisées notamment à la suite
d’incidents particuliers ou pour examiner un point spécifique de l’activité des services. Des
missions non programmées portant sur tout sujet jugé utile peuvent, également, être décidées,
à tout moment, par le DG.
La structure d’audit interne peut, à la demande des entités, effectuer des missions d’étude ou
de conseil dans ses domaines de compétence, particulièrement en matière de contrôle interne.
Ces missions peuvent être programmées ou non en fonction de leur urgence telle qu’appréciée
par la structure d’audit interne, en concertation avec les entités auditées.
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Méthodologie de conduite des missions d’audit interne
Les missions d’audit interne sont entamées suite à l’émission d’ordres de missions signés par
la hiérarchie supérieure du département concerné. Ces ordres de mission donnent mandat à
une équipe d’auditeurs, conduite par un chef de mission, pour effectuer les travaux requis. Ils
arrêtent notamment l’objet, l’étendue de la mission et, éventuellement, sa durée.
Ces missions sont menées suivant une méthodologie se référant aux normes et pratiques
professionnelles reconnues et décrites dans le manuel d’audit interne de la société.
Rapports de mission
Toute mission d’audit donne lieu à l’élaboration, d’un projet de rapport de mission. Ce
document doit, en termes complets, exacts, clairs, objectifs, concis et constructifs, exposer
l’objet de la mission et l’étendue des travaux effectués. De même, il doit énumérer les
constats relevés et les recommandations émises.
Le rapport d’audit élaboré en version projet est adressé aux entités auditées pour qu’elles
valident les constats, examinent les recommandations et élaborent, éventuellement, des plans
d’action visant la mise en œuvre des dites recommandations.
Les rapports d’audit interne, dans leurs versions définitives, doivent tenir compte et intégrer
les remarques et/ou observations émanant des audités avant leur remise au Directeur Général.
La structure en charge de l’Audit Interne, suit la réalisation des plans d’action élaborés par les
entités auditées en application des recommandations formulées dans le cadre des missions
d’audit. A cet effet, elle établit un rapport annuel à l’intention du DG.
Ce rapport a pour objet, notamment, de rendre compte des efforts accomplis dans la mise en
œuvre des actions correctives et de signaler les difficultés rencontrées.
Principe de collaboration
En vue d’assurer l’efficacité requise aux interventions des auditeurs dans le cadre de
l’exercice de leurs missions, les entités auditées doivent faire preuve de disponibilité et de
collaboration à leur égard.
A cette fin, les auditeurs ne doivent pas rencontrer, de la part des entités auditées, de
limitation dans leur interventions, ni faire l’objet d’ingérence dans l’exercice de leurs travaux.
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Accès aux agents, aux biens et à l’information
Dans le cadre de leurs missions d’audit et pour les besoins de celles-ci, les auditeurs ont accès
aux agents, aux biens et aux informations disponibles dans les services de la société (en
relation avec la nature de la mission).
A cette fin, les entités auditées sont tenues de leur communiquer, sans restriction et sans délai,
tous documents et renseignements demandés pour l’accomplissement de leurs missions.
Diligences particulières
Les entités de l’entreprise, et particulièrement celles dont la nature des activités les expose à
des risques importants, doivent informer, sans délai, la structure en charge de l’audit interne,
de l’existence de risques potentiels pouvant porter atteinte à l’activité de la société.
Règles applicables
Professionnalisme
Les auditeurs doivent exécuter les travaux qui leur sont confiés avec professionnalisme
impliquant vigilance, rigueur et conscience professionnelle.
Compétence professionnelle
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Confidentialité
Les auditeurs sont astreints au principe de prudence et aux obligations de secret professionnel
et de réserve au sujet des faits, renseignements et informations dont ils prennent connaissance
lors de l’accomplissement de leurs travaux.
Ils sont également tenus de ne pas utiliser ces informations d’une manière qui contreviendrait
aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ou, pour en tirer un bénéfice personnel.
Objectivité
Les auditeurs exécutent leurs travaux avec objectivité. Ils doivent éviter, dans l’exercice de
leur mission, de se mettre en position de conflit d’intérêt réel, potentiel ou apparent, qui serait
de nature à compromettre ou risquerait de compromettre l’objectivité de leur jugement ou de
leur impartialité. En particulier, il est interdit aux auditeurs :
- d’auditer les services ou les opérations dont ils ont eu la charge dans les douze mois
précédant une mission ;
- de participer à des missions dans les entités où ils sont manifestement en conflit
d’intérêt en raison des liens de parenté ou des relations particulières avec un ou
plusieurs agents concernés.
Intégrité
Les auditeurs doivent en permanence agir et se comporter avec intégrité et moralité. A ce titre,
ils s’interdisent de prendre part à des activités illégales ou de s’engager dans des actions
déshonorantes pour leur profession ou pour l’entreprise. Ils doivent exécuter loyalement leurs
devoirs professionnels, adhérer pleinement aux valeurs de la société et contribuer activement
à ses objectifs déontologiques.
Code de déontologie
En usant d’intégrité, les auditeurs internes établissent la confiance et offrent la base de cette
confiance en leur jugement. Ils accomplissent honnêtement leur mission, dans le respect de la
loi, tout en apportant leur contribution aux objectifs légitimes et moraux de l’organisation.
Les auditeurs internes font preuve du plus haut niveau d’objectivité professionnelle en
recueillant, en évaluant et en communiquant l’information. Les auditeurs internes tirent une
évaluation équilibrée de toutes les circonstances appropriées et ne sont pas influencés à
l’excès par leurs propres intérêts ou par d’autres. Ils évitent les activités et les relations qui
pourraient être pressenties comme des éléments fragilisant leur objectivité.
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Les auditeurs internes respectent la valeur et la propriété de l’information qu’ils reçoivent et
ne divulguent cette information qu’avec l’autorisation du pouvoir approprié, à moins qu’il
n’existe une obligation légale ou professionnelle de la divulguer. Ils doivent utiliser
l’information avec prudence et non pas à leur avantage personnel.
Règles de conduite
L’audit interne conduit les missions sans préjugés, en toute objectivité, impartialité et
honnêteté. Il respecte les normes professionnelles reconnues généralement comme un
standard dans la profession.
L’Audit interne respecte la procédure contradictoire, à savoir les constatations d’audit et les
recommandations sont toujours portées à la connaissance préalable des responsables des
entités auditées, cas échéant pour prise de position, avant d’être communiquées au DG.
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Deuxième partie : Etude du cas de M’dina bus
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I. Présentation de M’dina bus
1. Présentation de la société
a. Fiche signalétique
b. Historique
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Evènements marquants
c. Actionnariat
Les activités de M’dina bus sont au nombre de quatre et se présentent comme suit :
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- Les Abonnements : ils sont dédiés aux étudiants avec des prix convenables selon leur
niveau d’études.
- La Publicité : la société assure la publicité à ses clients à travers ses bus vêtus chaque
jour de différentes couleurs.
Pour asseoir sa stratégie de développement, M’dina bus s’appuie sur les compétences de ses
actionnaires :
- RATP, pour son savoir-faire dans le transport urbain en île de France.
- CDG, pour ses compétences dans l’ingénierie financière.
- Le groupe Trans-Invest, pour son expérience dans le transport urbain à Casablanca.
En débutant avec 400 bus, sur 60 lignes représentant plus de 1200 km, le contrat prévoit une
extension de l’offre à 1 000 véhicules et une exploitation exclusive du réseau de la Wilaya du
Grand Casablanca dès 2011.
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e. Présentation du Service Audit interne
Objectif
Méthodologie
Livrables:
A la fin de chaque mission, les auditeurs sont tenus de présenter les documents suivants :
- Constats ;
- Risques liés ;
- Recommandations ;
- Plan d’action (tâches, interlocuteur et délais).
Afin de s’assurer contre les différents risques que présente le métier de M’dina bus, la société
a opté pour l’assureur qui détient le monopole de l’assurance des TPV, la CAT, ainsi que la
RMA-Wataniya pour toutes les assurances complémentaires dont voici la liste exhaustive.
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Nature de la police d’assurance Cadre général
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pouvant être encourue du fait d’accident
occasionné par l’ouverture d’une portière
par toute personne en vue de prendre place
dans le véhicule assuré ou ayant pris place
dans ledit véhicule.
La gestion des sinistres au sein de M’dina bus représente une activité très importante vu le
nombre importants des sinistres survenus. Dans cette partie nous allons voir les intervenants
lors de ce processus ainsi que la démarche suivie.
a. Les intervenants
Nous distinguons les intervenants suivants au niveau de la gestion des sinistres et assurances :
- Le responsable sinistres et assurance : rattaché à la DAF ;
- Le superviseur des caisses ;
- Les agents de permanence au niveau des B.U ;
- 2 chefs constateurs ;
- Un responsable civil ;
- Des constateurs ;
- Le machiniste ;
- La Compagnie d’Assurance des Transports (CAT) ;
- Le tiers.
b. Le déroulement de la procédure
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Le chef constateur envoie un constateur sur le lieu de l’accident pour régler l’incident. Celui-
ci se déplace en voiture (2 voiture existante et deux moto) jusqu’au lieu de l’accident.
Le rôle d’un constateur est de régler le problème le plus rapidement possible afin d’éviter la
médiatisation et la perte de mouvement. Mais surtout essayer au maximum d’éviter la
majoration.
Une fois sur le lieu du sinistre et en fonction de la gravité du cas, le constateur peut appeler le
chef constateur ou un autre constateur pour renfort.
L’intervention de la police dépend des cas mais n’est pas obligatoire. Les constateurs essayent
au maximum d’éviter leur présence car il est très fréquent de leur donner des pourboires pour
leur faciliter la tâche.
Le constateur évalue la gravité de la blessure pour estimer s’il y a moyen d’arrangement avec
le tiers.
En cas de simple blessure, un arrangement est conclu avec le tiers, le constateur règle le
montant convenu et lui fait signer une décharge contre qui va accompagner le rapport. Des
fois, un délai de 24h à 48h est donné au tiers afin de s’assurer que la blessure n’est pas grave
et dans ce cas le constateur appelle le responsable sinistre et assurance pour l’informer des
détails du sinistre. Quand le tiers est sur place, le responsable sinistre et assurance s’assure de
son état et s’arrange avec lui sur le montant de l’indemnité, il lui fait signer le désistement et
le légalise et le paiement du montant se fait chez le superviseur des caisses.
En cas de blessure grave, la présence de la police est obligatoire. Un PV est établit par la
police et le responsable civil (ou le constateur en cas d’urgence) de M’dina bus prend en
charge les formalités auprès du Service Accidents de la Circulation (SAC).
Dans ce cas il existe trois cas de figure : notre chauffeur est entièrement fautif, le tiers est
entièrement fautif, responsabilité partagée.
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Si le constateur n’arrive pas à un arrangement, un constat à l’amiable est établit.
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II. Audit des contrats d’assurance de M’dina bus et des processus y afférents
Lors de la lecture des contrats, nous avons relevé les caractéristiques relatives à chaque
contrat et nous les avons regroupés dans le tableau suivant.
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- Décès : Taux de prime de 0,70% exonéré
de taxes.
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2. Problèmes soulevés
Après une analyse critique des contrats, plusieurs problèmes ont été soulevés.
a. Accidents du travail
Le taux de prime était fixé en 2010 à 3,40% de la masse salariale. Par avenant de modification
n°1, à partir d’avril 2011, ce taux devrait être ramené à 3,03%. Toutefois, au niveau de la
police AT, il est mentionné que ledit avenant n’est pas signé par l’assuré.
La revue des situations des primes envoyées par PRINTASSUR nous a permis de constater
que la société M’dina bus n’a pas bénéficié de la réduction du taux de la prime durant les 3
derniers trimestre 2011. D’où, un manque à gagner s’élevant à 377 mille dirhams.
Pas de réels problèmes à signaler mis à part quelques questions soulevées dans la partie
correspondante.
c. Responsabilité civile
Pas de réels problèmes à signaler mis à part quelques questions soulevées dans la partie
correspondante.
d. Incendie – explosions
Au niveau du contrat, il est mentionné que l’établissement de l’avenant de baisse du taux est
subordonné à l’accord de la société. A cette date, l’avenant n’est toujours pas établi.
Notons que la valeur déclarée est supérieure à la valeur réelle du matériel du transport
immobilisé.
Il est mentionné au niveau du contrat « qu’aucune mise à jour n’a été effectuée et ce, depuis la
souscription de ce contrat ». Il est donc urgent de faire le nécessaire dans les meilleurs délais.
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e. Multirisque
Pas de réels problèmes à signaler mis à part quelques questions soulevées dans la partie
correspondante.
Le contrat a été signé le 1er janvier 2006. Au moment de la signature du contrat, la société
avait une année d’expérience.
Les conditions générales du contrat ne respectent pas l’architecture du contrat type relatif à
l’assurance RC automobile prévu par l’arrêté du ministre. En effet, les conditions générales
traitent autres formules que celles souscrites ;
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3. Questions soulevées
En plus des problèmes soulevés dans la partie précédente, nous nous sommes posés plusieurs
questions auxquelles on attend toujours une réponse de la part de notre courtier d’assurance.
a. Accidents du travail
c. Responsabilité civile
- Est-ce que les risques et les montants déclarés sont suffisants pour faire face aux
risques potentiels ? Qu’est-ce que vous proposez ?
- Quelles sont les conséquences de l’absence de remise des conditions générales ?
d. Incendie – explosions
e. Multirisque
- Est-ce que cette prime couvre tous les risques que peut courir la société sachant que,
en plus du siège, il y a 4 centres bus ?
- Quelles sont les conséquences de l’absence de remise des conditions générales ?
- Les conditions particulières sont établies sous forme de recommandations. Est-ce
normal ?
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- En l’absence d’information relative au nombre de place assuré au niveau des
conditions particulières, quel est le risque encouru ?
- En cas d’accident ou d’incident, Est-ce que notre police « Assurance flotte
automobile » prend en charge 99 personnes transportées dans le véhicule assuré?
- Pourquoi la prime ne varie pas au même titre que la recette ?
- Le montant de la prime trimestrielle versé n’a jamais changé. Si on évoque ce sujet, est
ce que la société risque de verser une prime supérieure?
- Peut-on bénéficier d’une prime trimestrielle inférieure à celle payée actuellement ?
- Le secteur d’activité du transport est connu par l’importance d'accidents de la
circulation. Peut-on renégocier le coefficient de majoration de la prime par accident ?
- Selon les termes du contrat, le coefficient de majoration ne peut pas excéder 1,5. Peut-
on réduire le coefficient de majoration maximal ?
- La formule souscrite par M’dina bus est « Basique » : (responsabilité civile
uniquement). Quels sont les avantages, les inconvénients et l’impact financier si on
opte pour la formule « conduire » : RC + Défense et recours ou la formule
« Calme » : RC + Défense et recours+ Tierce Collision ?
- En vertu de l’article 4 de l’arrêté n° 1053-06, le contrat n’assure pas les dommages
causés par le véhicule assuré lorsqu’il est utilisé pour le transport à titre onéreux, si le
contrat n’est pas souscrit pour l’assurance d’un véhicule déclaré pour une telle
utilisation. Est-ce que les bus affectés à la location sont couverts par la police
d’assurance ? Sinon, comment remédier à ce problème ?
- Normalement, en cas d’immobilisation d’un bus pour une cause donnée, la période
suspendue est systématiquement retranchée de la prime. Pour les bus dont les polices
sont suspendues, est ce que la base de calcul de la majoration est nette de la quote-part
de la période suspendue ?
- En vertu de l’article 19 de l’arrêté du ministre, si le bus n’a causé aucun sinistre durant
une période d’assurance de 24 mois consécutifs, l’assuré bénéficiera d’un coefficient
de réduction de 0,1. Pour la détermination de cette période, il est toléré une seule
interruption d’assurance ne dépassant pas 30 jours. Est-ce que les 30 jours en
questions peuvent correspondre à plusieurs suspensions séparées ?
- En cas d’accident entre un bus et un objet (trottoir, panneaux publicitaire, mur, etc.) ;
Quelle assurance prend les réparations à sa charge ? Est-ce l’assurance « Flotte TPV »
ou « RC » ?
4. Recommandations
Au regard de l’analyse des contrats et des problèmes soulevés, nous proposons les
recommandations suivantes, qui nous ont parues opportunes.
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a. Accidents du travail
- Regrouper les cadres et non cadres dans un même contrat et négocier les taux de
primes ;
- Négocier les pourcentages et les exclusions des couvertures ;
- Demander le rapport Sinistres/Primes de la part de l’assureur.
c. Responsabilité civile
d. Incendie – explosions
e. Multirisque
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- Revoir la franchise pour le détournement de fonds par employés ;
- Revoir le capital assuré pour les convoyeurs de fonds (rabaisser les 4 millions de
dirhams à 1,5 millions de dirhams) ;
- Revoir l’assurance des postes de recouvrement de fonds et l’assurance sur la recette ;
- Revoir l’assurance sur les bris de glace :
Eliminer vu son impact assez important sur la prime comparé au risque
encouru ;
Rapprocher la consommation de glaces avec les dégâts des matchs facturés à
l’Etat.
Afin d’améliorer la gestion des assurances, une application est développée en interne et qui
permettra de gérer les bus disponibles et à assurer.
- Point d’audit :
L’application donne accès à trois intervenants : les responsables maintenance B.U, les
directeurs B.U et le responsable sinistres et assurances au niveau du siège.
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- Proposition d’audit :
Pour éviter les erreurs de saisie, le système affichera la liste des bus affectés à la B.U
correspondante. L’agent aura alors pour mission de cocher les bus disponibles à assurer.
A sa connexion, le système lui affiche la liste des bus proposés par le responsable
maintenance, et il n’a pas d’autre choix que de valider, ou laisser la liste en suspens.
Quand le DBU valide la liste, un e-mail est encore une fois envoyé automatiquement au
responsable sinistres et assurance.
- Points d’audit :
- Proposition d’audit :
Le système doit afficher le nombre total de bus proposés par le responsable maintenance afin
de faciliter le rapprochement entre les prévisions et les propositions.
Aussi, le DBU doit avoir la main pour décocher certains bus et valider, ou même rejeter la
liste avec un champ motif. Il convient d’inclure aussi le responsable de maintenance dans la
liste d’envoi.
Aussi, le système doit lancer un rappel à J-2 pour le DBU afin d’éviter les retards pour
l’établissement de la demande.
La DAF a aussi proposé l’intégration à ce niveau d’un indicateur de budget alloué pour que le
DBU puisse concilier entre le budget alloué et le nombre de bus à assurer.
La mission du responsable sinistres et assurance est limitée, dans cette phase, à la génération
de toutes les demandes des différents centres et les envoyer lui-même au courtier d’assurance
par e-mail.
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b. La réception des polices d’assurance
- Points d’audit :
L’application ne permet pas d’avoir l’information sur les écarts entre le nombre
de bus à assurer envoyé au courtier et celui assuré réellement.
Le champ « montant de la prime » n’est pas prévu sur l’application.
L’intervention du directeur financier n’est pas prévue dans le processus
Gestion assurance parc.
- Proposition d’audit :
Afin de faciliter la tâche et contrôler que les numéros de bus assurés sont ceux demandés, le
système ne doit afficher que la liste de demande des bus à assurer établie préalablement, où le
responsable va renseigner les cases numéro de police et dates. Toute police (numéro de bus)
parvenue en plus doit être acceptée par le système et logée dans un volet à part.
L’application doit être configurée de manière à ce que les personnes responsables soient
averties des anomalies survenues (polices en plus et polices non parvenues).
Insérer un champ dédié au montant de la prime pour permettre la réconciliation entre la
facture parvenue postérieurement et les polices des bus assurés réellement.
Après avoir traité le processus de gestion des sinistres, plusieurs défaillances ont été relevées.
Afin de mieux maîtriser celles-ci, nous avons mené une panoplie de tests dont voici le
récapitulatif.
Objectif
S’assurer que les décaissements effectués pour les arrangements sont tous fondés, et que les
frais d’arrangement ne dépassent pas la pénalité.
Travaux effectués
Afin de mieux cerner le processus liés aux sinistres et assurances, nous avons mené 2
entretiens. Le premier a eu lieu avec le responsable sinistres et assurances, Monsieur Hakim
Lotfi, qui nous a éclairés sur les démarches suivies quand un sinistre survient. Ensuite, nous
nous sommes réunis avec Monsieur Bouchaib Machkour, chef constateur à M’dina bus qui
nous a expliqué en détail, comment se passe réellement l’intervention des constateurs sur les
lieux du sinistre.
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Nous avons mené 11 tests de contrôle afin de traiter le cas des arrangements réglés en
espèces. En se basant sur le journal de caisse et la requête « Gestion sinistres », nous avons
vérifié les points suivants :
1. S'assurer que l'accident ou l'incident figure sur la requête « Gestion sinistres » ;
2. S'assurer que l'accident ou l'incident figure sur l'état de suivi des interventions ;
3. S'assurer de la concordance entre le montant décaissé et celui déclaré au niveau de la
requête ;
4. S'assurer de l'existence du rapport du sinistre établit par le constateur ;
5. S’assurer que le rapport est signé par le constateur (signature + cachet) et le tiers ;
6. S'assurer de l'existence de la décharge contre ;
7. S'assurer que la décharge est signée par le responsable sinistre et assurance et le tiers ;
8. S'assurer de la concordance entre le montant décaissé et celui déclaré au niveau de la
décharge ;
9. S'assurer que la pièce de caisse est signée par le tiers, le DAF et le superviseur de
caisse ;
10. S'assurer de l'existence des désistements pour les accidents corporels ;
11. S'assurer que les montants décaissés entre l'arrangement et la maintenance ne
dépassent pas la pénalité.
Anomalies relevées
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- Prendre une copie du permis et/ou carte grise du tiers lors de l’accident ;
- Suspendre les arrangements sur place avec le tiers et laisser cela au département
sinistres ;
- Vérifier et prendre une copie de la carte nationale du tiers lors du règlement en espèce
au niveau de la caisse centrale de M’dina bus.
Source
Objectif
Centraliser les montants encaissés par les constateurs pour alimenter leurs fonds de caisse afin
de déterminer les montants payés pour pourboire au Service Accidents de la Circulation.
Travaux effectués
Recommandations
- Proposer un forfait limité par mois afin de mieux maîtriser les charges concernant les
pourboires
Source
- Journal de caisse
c. Arrangements Vivaldi
Objectif
S'assurer de l'existence des dossiers complets pour tous les arrangements avec réparation chez
Vivaldi.
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Travaux effectués
Afin de mieux cerner le processus, nous avons mené un entretien avec le responsable sinistres
et assurance qui nous a éclairés sur les démarches suivies pour un arrangement chez Vivaldi,
le garagiste agréé de M’dina bus, quand un sinistre survient.
Nous avons mené 5 tests de contrôle afin de traiter le cas des arrangements chez Vivaldi. En
se basant sur la requête « Gestion sinistres », nous avons vérifié les points suivants :
1. S'assurer de l'existence des rapports relatifs aux sinistres ;
2. S'assurer de l'existence des décharges contre ;
3. Visa du responsable sinistres quand la décharge fait défaut ;
4. S'assurer de l'existence des bons de réparation ;
5. S'assurer de l'existence des sinistres sur l'état de suivi des interventions.
Anomalies relevées
- Les bons de réparations ne sont pas joints au dossier papier dans la majorité des cas ;
- Dans certains cas, on trouve des constats à l’amiable joint avec le dossier ;
- Dans certains cas les bons de réparation sont annulés et un arrangement espèces est
effectué.
Recommandations
- Pour tout arrangement chez Vivaldi, le tiers doit se présenter au département sinistres
afin de recevoir son bon de réparation et ne pas laisser les constateurs engager la
société ;
- Améliorer la gestion des dossiers Vivaldi et leur suivi vu les retards constatés dans la
réception des factures et des dossiers.
Source
Objectif
Dégager les machinistes qui ont occasionné le plus de sinistres sur la période Janvier 2011 à
Février 2012, afin de vérifier si la procédure a été respectée au niveau des centres.
Travaux effectués
Nous avons créé un tableau croisé dynamique, en croisant les matricules des machinistes avec
les sinistres survenus par mois.
Nous avons pris pour notre échantillon les machinistes qui ont plus de 7 sinistres sur toute la
période choisie.
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Source
- Requête sinistres ;
Objectif
Dégager les bus pour lesquels M’dina bus a payé le plus de pénalités au niveau de l’assurance,
et aussi les machinistes qui ont causé le plus de charges de pénalités.
Travaux effectués
- Nous avons croisé les numéros de bus/matricules machinistes avec les pénalités
payées ;
- Nous avons classé les bus/machinistes selon les pénalités payées.
Source
- Requête sinistres
Objectif
S’assurer que tous les sinistres enregistrés sur le système sont renseignés sur les états de suivi
des interventions.
Travaux effectués
Nous avons pointé les sinistres à partir de la requête sinistre avec les états de suivi des
interventions remplis par le chef constateur à la fin de son service journalier.
Anomalies relevées
- Plusieurs états de suivi ne nous ont pas été communiqués sous prétexte qu’ils sont
effectivement inexistants ;
- Des erreurs ont été commises lors de la saisie sur système concernant les numéros de
bus, les numéros de ligne de bus et les matricules machinistes.
Recommandations
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Conclusion
L’audit des contrats d’assurance consiste à analyser les contrats d’assurance de l’entreprise en
vérifiant s’ils sont en adéquation avec ce que propose le marché et en cohésion avec les
risques encourus, et ce dans une optique d’optimisation du budget.
L’audit des contrats d’assurance de M’dina bus s’inscrit dans une mission spéciale mandatée
par la Direction Générale, ayant pour principal objectif la vérification de la fiabilité des
contrats existants et la détection des défaillances existantes afin d’améliorer les procédures de
gestion et par conséquent la performance quotidienne de la société.
Tout au long de notre mission, nous avons été confrontés à des problèmes tels que la
disponibilité des informations et la coopération de certains intervenants au sein des
départements en charge.
Au terme de notre mission, il s’est avéré que le dossier des assurances de M’dina bus
demandait beaucoup de travail d’analyse, en raison de la négligence dont il a été victime
depuis la conclusion des contrats. Aussi, nous n’avons malheureusement pas pu participer à la
totalité des travaux à effectuer vu que notre période de stage touchait à sa fin avant la fin de la
mission.
Notre stage de fin d’étude a été d’un grand apport tant sur le plan personnel que professionnel.
En effet, en plus de concilier théories et pratiques, nous y avons acquis énormément en
maturité, en responsabilité, en sagesse et en connaissances.
Etre auditeur interne stagiaire nous a permis d’aiguiser nos sens d’analyse et notre esprit
critique et nous a donné l’opportunité de découvrir le secteur de l’Assurance, secteur qui nous
était inconnu auparavant. Nous nous y sommes intéressés car c’est un milieu d’apprentissage
par excellence et ce en raison de la complexité du secteur et de la diversité des situations
rencontrées.
M’dina bus a été une expérience fort enrichissante de par l’importance de l’organisation et des
problèmes distincts qu’affronte la société dans son quotidien.
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Bibliographie
Documentation réglementaire
1. Le code des Assurances.
2. Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 1548-05 du 6 ramadan 1426
(10 octobre 2005) relatif aux entreprises d’assurances et de réassurance.
3. Arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 1053-06 du 28 rabii Il 1427
fixant les conditions générales - type des contrats relatifs à l'assurance responsabilité
civile automobile (B.O. n° 5436 du 6 juillet 2006).
4. Circulaire N°DAPS/AO/O5/03 du 13 mai 2005 relative aux attestations d’assurance
responsabilité civile automobile.
Mémoires
1. AIT IHYA Y. « L’Expert-Comptable face aux risques d’audit des sociétés d’assurance
de dommages au Maroc » Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme national
d’expertise comptable, MAI 2003.
2. YAPI U. « Contribution de l’audit interne dans la réalisation des objectifs de
l’entreprise », Sup Management, 2006.
Ouvrages
1. RENARD J. « Théorie et pratique de l'audit interne » Editions d’Organisation, 2006.
2. SCHICK P. « Audit interne et référentiels de risques : Gouvernance - Management des
risques - Contrôle », Fonctions de l’entreprise, 2010.
Publications
4. USAID « Manuel d’audit Interne pour les Inspections Générales des Ministères »,
2007.
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Rapports
Webographie
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Résumé et mots clés
Résumé Abstract
L'audit d'un dispositif d'assurance ne peut The audit of an insurance scheme can not
plus se limiter aujourd'hui à la simple now be limited to simple review of
revue des contrats d'assurance. On doit insurance contracts. We must start with a
commencer par une saine analyse du healthy analysis of the contractual
dispositif contractuel, auditer ensuite la arrangement, then audit quality
qualité de gestion des départements en management departments in charge before
charge, avant de pouvoir se prononcer sur deciding on the action plan to implement.
le plan d’action à mettre en place.
62