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INITIATIION A LA COMPTABILITE
LES REGLEMENTS
Si l’objectif principal de l’entreprise est la réalisation d’un bénéfice, il ne pourra être atteint qu’à condition
que la surveillance de la trésorerie soit ‘’saine’’. La surveillance des disponibilités est garant d’une
gestion sans risque. Ainsi, les opérations courantes de l’entreprise peuvent être classées en deux
grandes catégories : les opérations au comptant et les opérations à terme.
Le reçu est établi par le créancier au moment du règlement. Il comporte deux parties : la
souche gardée par le créancier et le reçu remis au débiteur.
Exemple de de reçu.
POUR ACQUIT
Bouake le …………………….
PHOENIX GROUP SARL
La pièce de caisse est le document de base qui constate toute entrée ou toute d’argent de la
caisse. Ce document permet les imputations dans les comptes.
Date : le 21/03/2015
Visa du caissier : M. AKPOLE
b) La
comptabilisation
On débite le compte 571 ‘’caisse’’ par le crédit du compte correspondant au flux (produit).
TOTAL TOTAL
Cette opération consiste en une remise de chèque pour éponger la dette. Ce mode de règlement est
beaucoup utilisé par les entreprises. Il ne nécessite pas la manipulation physique de la liquidité et
garanti plus de sécurité.
a) Document
Le chèque est un document par lequel l’entreprise (tireur) donne l’ordre (payez) au banquier (tireur) de
régler une certaine somme à un tiers (bénéficiaire). Cela suppose qu’un dépôt d’espèces a été fait au
préalable à la banque. Dans la pratique, on distingue le chèque postal (compte 531) pour le règlement
des chèques postaux et le chèque bancaire pour le règlement par chèque bancaire.
Chèque Fournisseur
Entreprise (Tireur)
(Bénéficiaire)
Chèque
Ordre et
exécution Banque (Tiré)
Règlement
b) La comptabilisation
TOTAL TOTAL
Pour respecter le principe de la circulation des chèques et avoir le solde réel en compte, il serait
souhaitable que les étapes suivantes soient respectées :
Lors de la réception d’un chèque : le fournisseur débite un compte d’attente (compte 513
‘’chèque à encaisser’’) par le crédit d’un compte de tiers (compte 411 ‘’Client’’) tandis que le
client débite le compte de tiers (compte 401 ‘’ fournisseur’’) par le crédit du compte 521
‘’Banque’’.
Chez le fournisseur
Chez le client
401 Fournisseur ×
521 Banque ×
Chez le fournisseur
Quel que soit l’avis, le compte ‘’514’’ débité lors de la remise à l’encaissement doit être soldé.
Cas de réception de l’avis de crédit : La banque informe son client par la poste, de
l’encaissement du chèque à partir d’un document. Le bénéficiaire débite alors le
compte banque et les services bancaires par le crédit du compte 514. On a alors les
écritures suivantes :
Chez le bénéficiaire.
521 Banque ×
631 Services bancaires ×
514 Chèque à l’encaissement ×
(avis de crédit)
401 Fournisseurs ×
631 Services bancaires ×
521 Banque ×
(avis de débit)
Chez le bénéficiaire
411 Client ×
521 Banque ×
514 Chèque à l’encaissement ×
(avis de débit)
1er cas : Reçu un avis de crédit de la banque relatif à la remise à l’encaissement ; frais bancaires 2500.
2ème cas : Reçu un avis de débit de la banque relatif à la remise à l’encaissement ; frais de retour 2500.
3ème cas : Reçu un avis de crédit de la banque relatif au virement d’un client : 320 000 ; frais bancaires
2500.
TAF : Enregistrez les opérations effectuées par ‘’ALLA’’ et les différents envisagés par le gérant :
Les effets de commerce sont des instruments de paiement utilisés dans le commerce pour les
règlements à crédits. La création d’effet de commerce n’éteint pas la créance mais change sa nature.
De créance ordinaire (en compte), elle devient ‘’un meuble’’ (mobilisable), c’est-à-dire dont la propriété
est aisément transmissible. Les effets de commerce offrent la possibilité d’améliorer la trésorerie du
fournisseur quand ce dernier les négocie avant leur échéance.
La lettre de change est un document par lequel un fournisseur appelé tireur donne l’ordre au client
appelé tiré de payer à une autre personne appelée bénéficiaire ou au fournisseur lui-même une certaine
somme appelée nominal à une date déterminée appelée échéance.
La lettre de change adressée au client est retournée après acceptation (après avoir mentionné son
adresse et ses références bancaires qui permettront au tireur de se faire payer).
b) Le billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel un débiteur appelé souscripteur s’engage à payer une certaine
somme à un créancier (bénéficiaire) à une date déterminée appelée échéance.
Souscripteur (client)
Bénéficiaire (fournisseur)
Mais dans la pratique des affaires, la lettre de change est plus largement utilisée que le billet à ordre,
notamment du fait de sa qualité d’instrument commercial par nature, le billet à ordre n’étant qu’un acte
civil.
Compte tenu de la nature juridique différente de la créance (mobilisée) sous forme d’effet, il est
logique de l’enregistrer dans une subdivision spécifique des comptes de tiers (clients ; fournisseurs).
L’entreprise bénéficiaire de l’effet note sa créance mobilisée dans un compte d’actif ‘’ 412
Client effet à recevoir en portefeuille’’ (subdivision du compte 41).
L’entreprise tirée note sa dette matérialisée par un effet dans le compte du passif ‘’402
Fournisseur effet à payer’’
Montant : 410 000, TVA 18%, Transport avancé : 12 000, Emballages consignés : 54 000. Accepté ce
jour la traite N°20, échéance le 30/01/N.
TAF : Passez les écritures comptables relatives à cette opération chez ABADI et chez ADI.
Solution
01/01/N
L’utilisation des effets de commerce diffère suivant qu’ils se trouvent avant ou à l’échéance. Un effet de
commerce peut être négocié avant son échéance, sinon il est utilisé comme moyen de règlement à son
échéance.
Avant l’échéance, l’entreprise peut, soit ‘’escompter l’effet’’ soit’’ endosser l’effet’’.
Escompter l’effet : Avant l’échéance, le bénéficiaire de l’effet peut s’adresser à sa banque afin
d’obtenir des fonds en lui vendant l’effet ; on dit que l’effet est négocié ou escompté. L’effet est
alors un instrument de mobilisation de créance. Désormais la banque propriétaire de l’effet
mettra à la disposition du bénéficiaire une somme diminuée de l’agio (intérêt + commission +
taxes. La remise à l’escompte est constatée par un bordereau de remise à l’escompte.
Lors de la remise à l’escompte :
Chez le client
R.A.S
Lors de la réception de l’avis de crédit de la banque :
521 Banque ×
675 Escompte d’effet de commerce ×
4454 TVA/services ×
565 ×
Escompte de crédit ordinaire
(Avis de crédit)
Chez le client
R.A.S
Endosser l’effet : Le bénéficiaire de l’effet, en vue d’honorer une dette sans entamer ses
liquidités, peut remettre l’effet à son créancier ; on dit que l’effet est endossé ; l’effet est alors
un instrument de paiement.
401 Fournisseur ×
Exemple : le 05/12/N, le bénéficiaire d’un effet le remet à l’escompte. Montant 583 000. L’échéance de
cet effet est le 30/12/N et il été crée le 1 er /12/N. le 10/12/N, le bénéficiaire reçoit un avis de crédit de la
banque : Net 562 000
Solution
05/12/N
415 Client, effet escompté non, échu 583 000
A l’échéance, l’effet est encaissé au profit du bénéficiaire, soit par lui-même, soit par l’intermédiaire de
sa banque.
C’est un cas peu fréquent, d’effets non domiciliés. A la date fixée, le bénéficiaire demande lui-même le
paiement de l’effet au tiré, au souscripteur ou à la banque domiciliataire (banque du client), on di que
l’effet est non domicilié. On passe donc les écritures suivantes :
Chez le bénéficiaire
571 caisse ×
571 Caisse ×
(Règlement de l’effet N°….)
Dans la réalité, la quasi-totalité des effets de commerce est domiciliée. L’hypothèse de l’encaissement
directe d’effets non domiciliés auprès des clients lors du règlement est théorique. L’encaissement
s’effectue auprès de la banque du tiré. A l’échéance, le bénéficiaire peut demander à sa banque de
procéder à l’encaissement à partir d’un bordereau remis à l’encaissement, on, dit que l’effet est
domicilié. La banque prélève alors une commission d’encaissement pour le service rendu, puis adresse
un avis de crédit au bénéficiaire si l’effet est encaissé, dans le cas contraire c’est un avis de débit qui
lui sera adressé.
Chez le bénéficiaire
Chez le client
R.A.S
Lors de la réception de l’avis de (crédit/débit)
521 Banque ×
631 Commission bancaires ×
4454 TVA/Services ×
NB : Selon les accords, les frais sont soit à la charge du bénéficiaire ou du tiré .
Exemple : Le 28/01/N, ‘’BLEDJA’’, bénéficiaire d’un effet échéant le 30/01/N le remet à l’encaissement
via sa banque. Nominal 558 400. Le 02/02/N, elle reçoit un avis de crédit de sa banque : Net 537 400.
Les frais sont supportés par le tireur ‘’BLEDJA’’.
Solution
28/01/N
02/02/N
521 Banque 537 400
631 Frais sur effet 19 091
4454 TVA/service 1909
512 Effet à l’encaissement 558 400
(Avis de crédit N°…)
Effets de commerce
Certaines raisons peuvent empêcher ou bloquer le règlement des effets de commerce. Souvent il s’agit
d’un défaut ou d’une insuffisance de liquidité ou tout simplement du refus du tiré d’honorer ses
engagements. Très souvent, lorsque le tiré constate une insuffisance de trésorerie, deux situations
s’offrent à lui.
Le tiré qui constate une insuffisance de liquidité peut demander au tireur de proroger l’échéance . Si le
tireur a encore en portefeuille l’effet, alors pour être agréable au tiré, il annule l’effet et tire un autre effet
à échéance plus lointaine sur le tiré ; Dans ce cas le nouvel effet sera majoré des intérêts de
prorogation et des autres frais de correspondance.
Exemple :
Le 02/03/N, ‘’Le Phœnix Group SARL’’ tire une lettre de change de nominal 1 050 000 échéant le
30/04/N sur son client ‘’BLI’’. Le 28/04/N, ‘’BLI’’ en difficulté, demande une prorogation d’un mois. L’effet
se trouvant encore en portefeuille, ‘’Le phœnix group’’ accepte, à condition que ‘’BLI’’ supporte les
intérêts de retard de 10% et des frais de prorogation de 5 000.
Solution
Chez ‘’BLI’’
28/04/N
402 Fournisseur, effet à payer 1 050 000
Lorsque le tireur n’a plus l’effet en portefeuille parce qu’il l’a soit escompté ou endossé au profit d’un
tiers, et qu’il doit annuler et prorogé l’effet à la demande du tiré compte tenu de sa qualité, le tireur
avance exceptionnellement au tiré des fonds nécessaires au paiement de l’effet en circulation et tire un
autre effet à échéance plus lointaine. Dans ce cas les étapes de la comptabilisation sont les suivantes :
L’avance de fonds,
L’imputation des intérêts de retard et autres frais,
La création du nouvel effet,
Le règlement de l’effet initial.
Le 28/03/N, ‘’BLI’’ en difficultés demande à son fournisseur ‘’Le Phoenix Group’’ de proroger d’un mois
l’échéance initiale. Mais l’effet n’est plus dans le portefeuille de ‘’Phoenix Group’’ (l’effet a été
escompté). Ce même jour, ‘’Le Phoenix Group’’ lui avance des fonds par virement bancaire afin de lui
permettre de régler l’effet N°1. ‘’Le Phoenix Group’’ crée alors un effet dont l’échéance est fixée un
mois plus tard (Intérêts de retard : 8 750 et frais de prorogation : 5 000).
Solution
Chez ‘’BLI’
28/04/N
521 Banque 1 050 000
Les effets impayés sont classés en deux catégories : les effets impayés non domiciliés et les effets
domiciliés revenus impayés.
Exemple : Reprenons le cas ‘’Phœnix Group’’ et ‘’BLI’’. Cette fois, le 30/04/N, le client ‘’BLI’’ refuse de
régler l’effet tiré sur lui le 20/03/ N. Montant 1 050 000.
521 Banque
(Effet impayé) 1 050 000
Exemple : Reprenons le cas ‘’Phœnix Group’’ et ‘’BLI’’. Cette fois, le 30/04/N, ‘’Le Phoenix Group’’
reçoit un avis de débit de la banque relative à l’effet tiré sur ‘’BLI’’ le 02/03/N remis à l’escompte, mais
retourné impayé, frais d’impayé (5000).
30/04/N
411 client 1 055 000
521 Banque
(Effet impayé) 1 055 000
Exemple : Reprenons le cas ‘’Phœnix Group’’ et ‘’BLI’’. Cette fois, le 30/04/N, ‘’Le Phoenix Group’’
reçoit un avis de débit de la banque relative à l’effet tiré sur ‘’BLI’’ le 02/03/N remis à l’encaissement,
mais revenu impayé, frais d’impayé (5000).