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L Maurin écrit : « Liberté, Egalité, Fraternité " : notre pays ne saurait déroger à son idéal républicain. Pourtant, sa
devise est de plus en plus souvent bafouée sans qu'on en fasse grand cas. Premier responsable, l'appareil statistique.
Les données les plus récentes concernant la distribution des revenus des ménages, revenus du patrimoine inclus,
remontent à 1996. Le dernier état des lieux des inégalités de revenus ne peut donc être dressé que pour le
gouvernement d'Alain Juppé (lui-même en partie le reflet de la politique d'Edouard Balladur)... Le coupable est
pourtant moins l'institution que le politique : l'Insee dépend du ministère de l'Economie et il ne tient qu'au ministre de
faire accélérer les choses »
Une étude de longue période montre que la hiérarchie des salaires a été affectée par une succession de mouvements
contraires qui se sont compensées pour maintenir une disparité des salaires relativement importante en France :
T.Piketty constate que les inégalités face au travail n’ont pas réellement diminué sur longue période :
• ainsi, la part des 10 % des mieux rémunérés a oscillé aux alentours de 25 – 28 % de la masse salariale tout au
long du XX° siècle
• la part des 1 % les mieux payés (le centile supérieur) a été stable aux alentours de 6 – 7 %
• la part des 10 % les moins bien rémunérés (décile inférieur) a quant à elle toujours gravité autour de 4 à 5 %
Remarque : On introduit maintenant les professions indépendantes qui bien évidemment n’avaient pas été retenues
dans l’étude des inégalités de salaires.
Constat : le rapport entre le revenu d’activité moyen des indépendants non agricoles et celui des ouvrier s’établit à
2,47. Ces inégalités pourtant non négligeables ne sont rien par rapport aux inégalités de revenu de la propriété.
Pour voir l’évolution récente du revenu disponible des ménages français : ici
Remarque : L’activité professionnelle n’est pas la seule source de revenus pour un ménage, certains éléments du
patrimoine dont le ménage dispose produisent des revenus, qui viendront s’ajouter à ceux engendrés par les activités
professionnelles de ses membres, pour constituer la totalité de son revenu primaire.
Constat : Les inégalités de revenus de la propriété sont très importantes. Elles le sont d’autant plus que si sur la
période 1990-1996 les revenus fiscaux ont en moyenne augmenté de 0,5 % (1 % pour le décile le plus riche , mais ont
baisse de 2,5 % pour le décile le plus pauvre) , la performance réelle des placements a été de 10 % , les actions
françaises ayant même gagné sur la période 25 % . La très forte valorisation du patrimoine financier résultant de la
dérégulation des marchés financiers a ainsi contribué à creuser les inégalités de revenus durant les années 90
Un article de T.Piketty dans Challenges: Les gros patrimoines ne s'en sortent pas si mal ici
• Ainsi quand on établit le rapport entre le patrimoine moyen d’un indépendant non agricole et celui d’un
ouvrier , on obtient 6, 14.
• Si l’on fait une étude en terme de concentration :
- on constate que les 10% les plus riches transmettent 51,2% du patrimoine total ( les 1% 20%),.
- Par contre les 10 % les plus pauvres transmettent seulement 0,7% du total (les 50% les plus pauvres
transmettant 12,6% du total , c’est à dire presque deux fois moins que le 1 % le plus riche).
• La part des revenus tirés du patrimoine dans le revenu des ménages après être resté stable aux alentours de 4
% entre 70 et 98 , a fortement augmenté durant les années 90 pour atteindre 10 % en 82 , ce qui traduit la très
forte augmentation de la rémunération du capital , en particulier sous forme d’actions , alors que les salaires
qui avaient fortement augmenté pendant les 30 Glorieuses ( multipliés par plus de 6 en francs constants )
progressent maintenant très lentement .
La politique de redistribution des revenus opérée par l’Etat a donc pour objectif de réduire ces inégalités.
Le système de protection sociale français relève principalement d’une logique d’assurance, pour percevoir des
prestations sociales, il faut au préalable avoir acquitté des cotisations. Le montant de la prestation (retraite, chômage)
sera fonction de la contribution de l’individu. Cela va avoir deux effets :
• Tous ceux qui n’ont pu acquitter des cotisations se trouvent dépourvus de toute protection sociale. A Bihr et R
Pfefferkorn écrivent « la protection sociale risque de manquer à ses plus élémentaires devoirs et de ne plus
même mériter son nom ».
• le montant, et la durée de prestations telles que les allocations chômage peuvent varier dans des proportions
importantes , ce qui risque d’accroître les inégalités . En effet ceux qui sont les moins bien insérés ont cotisé
moins longtemps bénéficient donc de droits réduits dans le temps, ce qui risque de les faire tomber dans
l’exclusion.
Conséquences : Pour pallier ces insuffisances, l’assurance maladie a été généralisée et de prestations de solidarité ont
été instituées (minimum vieillesse, RMI, etc.). Relevant explicitement d’une logique de solidarité, répondant au
principe : « à chacun selon ses besoins » A Bihr et R Pfefferkorn se posent deux questions :
• ces prestations couvrent-elles les besoins des populations concernées ?
• leur montant est-il suffisant ?
Constat : Si l’on prend en compte les prestations familiales, logement, RMI, et minimum vieillesse la redistribution
n’est pas négligeable :
• En effet les 10% des ménages déclarant les revenus fiscaux les plus faibles voient grâce aux prestations citées
, leur revenu s’améliorer de 83,6 %, le chiffre n’est que de 1,1% pour les 10% les plus riches .
• Si l’on prend en compte tous les revenus de transferts opérés par l’Etat , on constate que l’écart interdécile en
1970 après redistribution était de 4,8 ( il était de 10 si l’on mesure les inégalités de revenus fiscaux ) , en 97 il
n’est plus que de 3,4 ( 6,5 si l’on mesure les revenus fiscaux ).
Relativisation : A Bihr et R Pfefferkorn considèrent que le montant des prestations sociales relevant de la solidarité
(tel le RMI) est nettement insuffisant pour assurer une couverture convenable des besoins des populations concernés.
La logique de l’assurance semble donc l’emporter sur celle de la solidarité.
• La fin des rentiers que nous avons expliquée plus haut et la forte chute de la concentration des patrimoines
constatée depuis le début du XX° siècle s’explique essentiellement par l’introduction d’une fiscalité
progressive : en 1914 , l’impôt sur le revenu n’existe pas , le taux d’imposition sur les successions est
extrèmement faible : 1 % tout au Long du XIX° siècle .. Mais dès 1924 , le taux marginal supérieur de l’impôt
sur le revenu atteint 90 % et se maintient tout au long des 30 Glorieuses aux alentours de 70 % .
• Mais Piketty poursuit : « La fin des rentiers est due à des circonstances historiques particulières et à des
institutions spécifiques . Si ces circonstances changent et si on revient à fiscalité du XIX°siècle , alors il est
fort probable que l’on revienne à des inégalités du XIX° siècle .De fait , à l’aube du XXI° siècle , plusieurs
facteurs contribuent à remettre en cause le compromis fiscal du siècle précédent .La faillite du communisme a
jeté le discrédit sur l’intervention de l’Etat dans l’économie en général , y compris sur les formes
d’intervention publique qui ont relativement bien fonctionné . Ce retournement idéologique est
particulièrement marqué aux EU . Après avoir fortement abaissé l’impôt sur le revenu pour les contribuables
aisés , le président Bush a décidé en 2002 de supprimer purement et simplement l’impôt sur les successions ,
impôt qui avait vu le jour en 1916 outre-Atlantique et qui avait été longtemps plus progressif que son
équivalent français . La mondialisation et la concurrence fiscale croissante que se livrent les Etats pour attirer
les investissements accentuent cette évolution et contribuent à la propager en Europe , dès lors que la politique
fiscale continue d’être déterminée à l’échelon national . Si un tel mouvement devait se confirmer , il serait fort
étonnant que l’on ne voit pas réapparaître terme une classe de rentiers » .
A Bihr et R Pfefferkorn constatent quand ils dressent le bilan que « dans leur ensemble les prélèvements
obligatoires sont bel et bien dégressifs en France. Autrement dit moins on gagne, plus on paie ,
proportionnellement parlant . L’arbre de l’IRPP (impôt sur le revenu) masque ici la forêt des impositions
directes et surtout des cotisations sociales. »
Un article de T.Piketty : fiscalité et redistribution sociale dans le France du XX° siècle :ici
Constat : Le droit au logement a mis du temps à être reconnu en France , il a fallu attendre 1990 et la loi Besson pour
que « le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation . ».Mais A Bihr ET R
Pfefferkorn constatent que « sur ce point comme sur bien d’autres la solidarité nationale est bien défectueuse » :
On comptabilise ainsi en France en 2000 850 000 personnes qui vivent dans des habitations sans confort et
insalubres .Plus de la moitié des ménages à faible revenu ne dispose pas d’un logement pourvu des commodités
indispensables ( toilettes et salle de bains )
Pour développer : ici
On a vu dans le cours sur la mobilité sociale qu’elles restent importantes en France malgré la démocratisation qui
s’est développée depuis 40 ans , mais en plus on constate que ces dernières années les disparités semblent à nouveau
augmenter .
L’observatoire des inégalités : La composition sociale des filières, de la 6ème aux classes préparatoires : ici
- Les familles populaires ont un usage du temps libre qui est plus centré sur le foyer et la famille que les
cadres qui ont plus d’activités en couples, solitaires et culturelles
- Le passage aux 35 heures ne paraît pas avoir permis de réduire les inégalités, il peut même les avoir
accrues car :
• avec le développement de l’annualisation du temps de travail , la réduction du temps de travail s’opère
souvent en fonction des impératifs des entreprises pour les ouvriers et employés. Ainsi les ouvriers auront du
temps libre durant les temps morts des entreprises qui ne correspondent pas forcément aux périodes qu’ils
souhaiteraient (vacances des enfants). Inversement pendant les périodes de forte production les horraires
peuvent aller jusqu’à 45 heures par semaine, des week-ends sont alors consacrés au travail.
• Pour les cadres la réduction du temps de travail se traduit par une multiplication des week-end à la montagne,
en Europe, artistiques ou gastronomiques.
L’observatoire des inégalités : les critères sociaux aux élections européennes : ici
Cette inégale participation à la vie politique n’est pas répartie de façon équitable dans les différentes catégories de la
population : ainsi la participation à la vie politique augmente si l’on passe
• des femmes aux hommes,
• des jeunes aux personnes âgées,
• des sans diplômes aux diplômés de l’enseignement supérieur,
• des ouvriers agricoles , des classes populaires aux cadres supérieurs,
• des célibataires aux mariés,
• des individus qui ne participent pas à la vie associative ou syndicale à ceux qui y participent.
Pour étudier les explications de cette participation inégale à la vie politique : ici
Conclusion :
L’observatoire des inégalités : les 10 indicateurs pour mesurer les inégalités : ici
A Bihr et R Pfefferkorn constatent à la fin de leur ouvrage déchiffrer les inégalités que : « les inégalités s’établissent
généralement aussi bien à l’avantage qu’au détriment des mêmes catégories. (...) :
• les catégories ouvrières apparaissent bien les plus défavorisées de toutes : sur les 40 indicateurs de l’inégalité
retenus, elles se trouvent en position défavorable à 36 reprises, soit dans la quasi-totalité des cas, et elles
occupent la position la plus défavorable 24 fois !
• Inversement elles ne sont en position favorable que 4 fois, dont 3 grâce au mécanisme de redistribution des
revenus. (..)
• Avec les cadres et professions libérales on aborde les catégories situées au sommet de l’échelle sociale. Seul
le mécanisme redistributif leur est défavorable. (...)
• La situation des commerçants, artisans et chefs d’entreprise apparaît à peine moins enviable. Sans doute leur
situation est elle moins brillante dans le bas du tableau (école, santé, culture),mais elle est plutôt meilleure
dans le haut du tableau(revenus et patrimoine) ».
Pour étudier les deux groupes aux extrémités de la hiérarchie sociale : ici
Sur le blog de J.Gadrey : Pauvreté et inégalités dans les pays « riches »
B. Nécessitent la création de nouveaux indicateurs : le BIP 40
La construction d’indicateurs de synthèse paraît nécessaire afin de mesurer la réalité des inégalités et de la pauvreté
.Ainsi a été établi le BIP 40 qui est une référence ironique au PIB et au CAC 40. Il vise à quantifier les différentes
dimensions de l’inégalité et de la pauvreté. 6 principales dimensions ont été retenues :
• emploi et travail qui retient 4 rubriques :chômage , précarité , conditions de travail , relations professionnelles
• revenu qui retient 4 rubriques : salaire, pauvreté , consommation , inégalités et fiscalité
• santé : 5 indicateurs retenus
• éducation : 5 indicateurs
• logement : 5 indicateurs
• justice : 4 indicateurs
Pour établir le BIP , on attribue à chaque indicateur partiel une note comprise entre 0 et 10 ( 0 pour les meilleurs
résultats , 10 pour les pires ) .L’indice progresse donc quand les inégalités et la pauvreté s’accroissent . Dans un
second temps , on agrège les notes obtenues en tenant compte du fait que certains indicateurs sont plus importants que
d’autres . On va donc calculer une moyenne pondérée ( par exemple , les coefficients de pondération de l’emploi et du
revenu sont les plus élevés ) .
Les résultats obtenus sont qu’entre 82 et 2000 le PIB / habitant a augmenté de 38 % , mais que cet enrichissement
moyen de la population n’a pas permis de réduire les inégalités qui ont , au contraire , fortement augmenté , puisque le
BIP se situait à 3,5 sur 10 en 82 et qu’il atteint en 2000 une note de 6 . Les inégalités de travail , d’emploi de logement
et de justice sont celles qui ont le plus fortement augmenté .
• Comme l’écrivent A Bihr et R Pfefferkorn : « parler de système des inégalités, c’est présupposer que celles ci
tendent à se reproduire de génération en génération
• A cette idée s’oppose l’idée encore communément répandue que notre société serait une société ouverte: le
destin d’un individu n’y serait pas tracé d’avance, chacun y aurait des chances d’améliorer sa situation sociale
de départ, en accédant à une catégorie sociale supérieure celle de ses parents (..).
• Certes notre société n’est pas une société de castes : la situation sociale de chacun n’y est pas strictement
déterminé par sa naissance, puisqu’elle n’interdit en principe à personne de quitter sa catégorie sociale
d’origine, ni d’en changer en cours d’existence.
• Mais les développements antérieurs laissent en même temps deviner qu’elle n’est pas cette méritocratie que
certains se plaisent à dépeindre ». Pour une analyse approfondie de la reproduction sociale et de la mobilité
sociale on se reportera au chapitre sur la mobilité sociale.
Une analyse du livre de Bihr A. et Pfefferkorn R. (2008), Le système des inégalités : ici
L Chauvel constate :
• Lorsqu'elle était comparée au reste du monde, l'Europe des Quinze apparaissait comme un club de nations
riches et relativement égalitaires.
• L'entrée de nations comme la Pologne, tout à la fois très pauvre - le revenu moyen est cinq fois plus faible
qu'en France, quand on le mesure selon le taux de change, - et de grande taille a considérablement changé
l'architectonique sociale de l'Europe.
• Avec l'élargissement à vingt-cinq pays, et peut-être bientôt plus encore, l'Europe actuellement en construction
s'éloigne durablement de la réalité initiale faite d'abondance et d'homogénéité relatives. Sans condamner pour
autant d'emblée le processus en cours, il faut bien comprendre la profondeur de ce changement et ses
conséquences possibles : l'élargissement économique sans approfondissement social pourrait en effet conduire
le projet européen vers de lourdes contradictions.
L’observatoire des inégalités : les seuils de pauvreté en Europe :ici et L’espérance de vie en Europe : ici
Partie 3 – Explications de l’évolution des inégalités dans les années 1950-2000
A. La théorie de Kuznets
Dans les années 50 , S.Kuznets a établi une loi selon laquelle l’évolution des inégalités aurait
la forme d’une courbe en cloche .Suivant le stade de croissance et de développement , les
inégalités passeraient par 3 phases :
• dans les sociétés sous-développées et traditionnelles, le niveau des inégalités est
relativement réduit : excepté une minorité peu représentative, la majorité de la
population travaillant dans l’agriculture est pauvre
• lors de la phase d’industrialisation, les écarts s’accroissent entre les régions et les
catégories qui restent dans le modèle traditionnel et ne bénéficient pas des retombées
de la croissance et celles qui , suite à un exode rural , migrent vers les secteurs les plus
dynamiques de l’économie . Cette augmentation des inégalités ne signifient pas une
augmentation de la pauvreté, mais un enrichissement de certains et une stagnation
des autres
• les bénéfices de la croissance et le développement se généralisent à l’ensemble de
l’économie : les secteurs en retard disparaissent (destruction créatrice ) ou se
modernisent et toutes les catégories voient leur niveau de vie s’accroître . Un
rattrapage des catégories les plus favorisées s’opère aussi
Conclusion :La thèse de Kuznets a été particulièrement bien étudiée et vérifiée dans les cas
anglais et américain . Ainsi , aux EU , « la part du patrimoine total possédé par les 10 % les
plus riches est passée d’environ 50 % vers 1770 à un maximum d’environ 70-80 % vers
1870 , avant de retrouver en 1970 un niveau de l’ordre de 50 % , typique de l’inégalité
contemporaine des patrimoines » ( T.Piketty )
Ce resserrement de la hiérarchie des revenus est une tendance de long terme qui contredit la
thèse marxiste de la paupérisation de la classe ouvrière. *
• T ;Piketty écrit : « Pendant longtemps , la loi de Kuznets est apparue comme la fin de
l’histoire de l’inégalité , même si le fait que de nombreux pays tardaient à rejoindre le
monde enchanté , où croissance et réduction des inégalités iraient main dans la main ,
a toujours suscité des doutes légitimes .
• Mais c’est surtout la constatation, dans les années 80 , que l’inégalité avait
recommencé à augmenter dans les pays occidentaux depuis les années 70 qui a porté
le coup fatal à l’idée d’une courbe reliant inexorablement développement et inégalité .
Ce retournement de la courbe de Kuznets marque la fin des grandes lois historiques sur
l’évolution des inégalités, au moins pour un certain temps, et incite à une analyse
modeste et minutieuse des mécanismes complexes qui peuvent faire que l’inégalité
augmente ou diminue à différents points du temps ».
Les raisons avancées par de nombreux auteurs tournent principalement autour de 2 axes :
• la mondialisation et la concurrence de certains PED ou NPI qui sont à la fois qualifiés et moins rémunérés
que ceux des PDEM . La mondialisation aurait ainsi détruit quelque 300 000 emplois depuis 20 ans , donc
occasionné une augmentation du chômage et de la pauvreté pour les travailleurs ainsi concurrencés
• les effets du changement technique et des structures de production ont bouleversé les besoins de main
d’œuvre : le progrès technique serait biaisé en défaveur des salariés les moins qualifiés qui subiraient des
processus d’externalisation
Sur le blog de C.Peugny : Haut, moyen, bas : se situer dans l’échelle sociale
Un article de l’observatoire des inégalités sur la moyennistaion de la société et sa remise en cause : ici
Sur le blog de J.Gadrey : Si on prenait un peu aux riches, ça ferait combien pour les pauvres ?