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SUJET12 : LA CROISSANCE EST_ ELLE UN FACTEUR DE REDUCTION DE LA PAUVRETE

AU SENEGAL ?

INTRODUCTION:
Suites au deux Guerres mondiales combines au difficultés économiques et sociales
traverse par l'économie mondial, l'ensemble des pays du monde cherchent à subvenir
au besoin de la population par le biais de la Croissance économique.
Cette Dernière nous renvoie à deux notions à savoir aux sens stricts qui peut être
définie comme l'augmentation de la production sur une longue période entrainant des
changements structurels. Cette même notion qui est la Croissance traduit le
développement qui peut être défini comme la combinaison des changements mentaux
et sociaux d'une population qui la rende apte à faire croitre cumulativement et
durablement son produit réel global d'après FRANCOIS PERROUX. En d'autres termes la
Croissance au sens large qui est le développement peut être définie comme une
croissance économique dédoublé d'aspect qualitative permettant d'éradiquer la
pauvreté et de manière plus généralement le sous-développement. Ce dernier traduit
une situation dans laquelle un pays se trouve dans l'incapacité de satisfaire ces besoins
fondamentaux et la pauvreté qui est un déterminant de ce sous-développement peut
être définie comme une personne ou un groupe de personne qui sont incapable de
satisfaire leur besoin physiologique.
C'est dans cet optique que nous posons la question à savoir : « LA CROISSANCE
EST_ELLE UN FACTEUR DE REDUCTION DE LA PAUVRETE AU SENEGAL ? »
Pour mieux répondre à cette problématique nous allons d'abord zieuter les
caractéristiques du sous-développement au Sénégal dans une première section et enfin
dans une deuxième section nous allons mettre en exergue l'impact de la Croissance sur
la pauvreté au Sénégal.
SECTION 1 : LES CARACTERISTIQUES INTERNES DE LA PAUVRETE AU SENEGAL
I) LES CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES
L'économie du Sénégal présente une structure désarticulée, duale, extravertie et
dépendante.
a. LA Désarticulation
Au Sénégal, l'économie est désarticulée, c'est à dire que les deux secteurs de
l'économie n'ont pas ou ont peu de liens entre eux. En effet l'économie moderne, qui
est urbaine à des industries performantes et sophistiquées. Les industries ne
transforment pas les produits agricoles et les profits industriels ne sont pas investies
dans l'agriculture par contre le secteur traditionnel, qui est agricole rural a une
production destinée à la nourriture et à l'exportation.
b. Le dualisme
L'économie des PED est duale, c'est à dire qu'il coexiste d'une manière juxtaposée deux
secteurs :
• L'économie traditionnelle ou archaïque avec des moyens de production peu
productifs. Elle est souvent dominée et renfermée sur elle-même. Son principal
but est la satisfaction des besoins domestiques.
• L'économie moderne utilise des technologies étrangères et exporte une grande
partie de ses produits les moyens utilises très peu productifs appartiennent en
général à des prives étrangers.
c. La dépendance :

Le Tiers monde est dépendant. On a la dépendance commerciale, la dépendance


technologique, et la dépendance financière
➢ La dépendance commerciale : La consommation des PED est extravertie et leur
spécialisation est sur les produits primaires. En effet, ces pays importent
l’essentiel des produits manufacturés de consommation (équipements ménagers,
voitures, sardines …) et exportent des produits de base à l’extérieur. Les pays du
Tiers monde commercent plus avec les pays développés qui fixent les prix des
produits.
Les marchés internationaux évoluent au détriment des pays en développement
qui subissent la détérioration des termes de l’échange (les prix des produits
manufacturés augmentent plus vite que ceux des produits primaires).
La dépendance financière : la faiblesse de l’épargne intérieure est une des raisons
fondamentales de la dépendance financière des pays en voie de développement vis –à -
vis des pays développés. Les pays en développement s’endettent auprès des institutions
financières étrangères et supranationales. En dehors de la dette, les différentes
monnaies nationales des pays du Tiers monde sont arrimées à celles des anciennes
colonies (CFA et FF). La moindre fluctuation (dévaluation ou réévaluation) d’une
monnaie d’un pays riche développé entraîne des conséquences néfastes dans les pays
en voie de développement.
La dépendance technologique : Des firmes multinationales (FNM) viennent s’installer
dans les pays en développement en y effectuant un transfert de technologie. Les
quelques investisseurs nationaux des pays du Tiers monde achètent des licences et des
brevets des pays développés. Cette domination qui est due aux rapports de force entre
pays pauvres et pays riches est lourde de conséquences : détérioration des balances de
paiement des pays sous – développés ; exportations des plus-values des firmes
multinationales vers leurs pays d’origines, insuffisance de ressources pour assurer le
décollage des pays pauvres, sortie massive de capitaux vers les nations riches.

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