Vous êtes sur la page 1sur 20

UNIVERSITE DE LOME REPUBLIQUE TOGOLAISE

TRAVAIL LIBERTE PATRIE

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES

UE :

HISTOIRE DES FAITS ECONOMIQUES ET SOCIAUX

DEPUIS L’ANTIQUITE JUSQU'A NOS JOURS

ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021

1
Chapitre II : LES FORMES DE SOCIETES DE L’HISTOIRE
ECONOMIQUE

SECTION II- LE SYSTEME DOMANIAL ET ARTISANAL

L’économie médiévale ou féodale couvre la période du Moyen-âge, âge


de transition et de mutation, doté d’une originalité propre. Les auteurs
situent le début du Moyen-âge théoriquement à la chute de l’Empire
d’Occident (4eme au 5eme) siècle après Jésus-Christ et son terme à la fin du
14e siècle après Jésus-Christ.

L’économie européenne ne s’installe véritablement dans le nouveau


système que vers le 11e siècle puisqu’avant ce siècle, le centre
économique du monde connu se déplaça vers le nord.

Deux systèmes caractériseront cette période : le système domanial et le


système artisanal. Dans les lignes qui suivront l’on essayera d’approcher
les traits caractéristiques de chacun d’entre eux.

PARAGRAPHE I – LE SYSTEME DOMANIAL

L’avènement de ce système découle des invasions. L’effet de celles-ci fut


de morceler les terres en vue d’en donner aux envahisseurs, de créer
l’insécurité qui favorise le regroupement et le patronage, d’insuffler
lentement des pratiques simples rendant impossible la continuation du
système économique de l’empire romain à son apogée.

2
A –Caractéristiques du système

Le fondement de ce système est l’économie de subsistance dans laquelle


on assure les besoins vitaux de la population et où le profit ne motive plus
les individus. Cette économie totalement fermée comporte des unités
assurant chacune leur subsistance. Le système domanial donnant
naissance à ce que d’aucuns appellent l’économie terrienne.
Le fondement du système est le domaine, sorte d’étendue généralement
grande en un seul ou plusieurs tenants au hasard des domaines représente
une unité juridique dont le propriétaire peut être le roi, le prince ou le
comte, une unité économique au niveau de laquelle se fait l’adéquation
des besoins et ressources.
Les principes d’unité juridique et d’unité économique justifient
l’appellation de domaine qui comporte deux types d’exploitation : les
tenues et la réserve.

1- Les tenures

Elles s’apparentent aux lots concédés à des catégories d’individus tels que
les colons libres, les colons affranchis, certains esclaves. Ils prennent
diverses dénominations selon les pays. Ainsi en Angleterre on les appelle
les ‘’hide’’, en France les ‘’manses’’ et en Scandinave les ‘’bols’’.
Leur superficie égale la quantité de terre labourable par une charrue en un
an. Ce qui nécessite 120 journées de labour soit 40 dans chaque saison.
Le Seigneur, au cours de la distribution de terre procède autrement. Il
affecte les terres suivant la superficie nécessaire à une famille.
Le rôle économique de tenures se limite à la nourriture de la famille, à la
couverture des redevances des tenanciers au Seigneur, redevances qui se
versent en nature ou en espèces.

3
Souvent, le tenancier doit des corvées agricoles et entretien les chemins
qui desservent les domaines.

2- La réserve

Elle constitue une terre dirigée personnellement par le propriétaire. Ce


dernier recourt, pour ce travail, à l’utilisation d’une main-d’œuvre
composée de moins en moins d’esclaves et de plus en plus d’hommes
libres. En contrepartie, il les entretient et les rémunère.
Les logements du propriétaire, des travailleurs, les greniers, les granges,
les fours et le pressoir se trouvent sur la réserve ainsi que les artisans
travaillant les matières premières remises par les tenanciers. A cette
époque du Moyen-âge, dans les réserves, la main d’œuvre féminine
s’occupe des travaux textiles.
La rémunération de la femme ajoutée à celle de l’homme, occasionne une
situation acceptable à la cellule familiale.

B- Caractères du système
Le système domanial consacre la rupture complète avec l’économie
antique en ce sens qu’il constitue un système économique agricole,
artisanal avec des opérations de transport et d’échange réduit au
minimum.
Le système domanial possède une organisation cohérente et stable en ses
structures puisque les tenures et les réserves fonctionnent dans
l’interdépendance. La réserve vit des manses (terre agricole, avec une
maison, de taille suffisante pour faire vivre une famille, au moyen âge) et
ces derniers n’existent que pour elles.
Le système domanial correspond effectivement au système politique de la
féodalité.

4
PARAGRAPHE II – LE SYSTEME ARTISANAL

Ce système se caractérise par sa vocation locale et internationale avec une


certaine prépondérance, de la vocation locale sur la vocation
internationale. Le système artisanal profita d’une poussée démographique
exceptionnelle qui favorisa l’urbanisme et la création de pôles de
consommation.
On peut distinguer dans ce système deux types de cités. D’abord, les
villes de prévôtés où le seigneur exerce directement son autorité. Ensuite,
les villes de consulat dont se dégagent des communes jurées qui versent
des redevances aux villes de consulat.
Les communes jurées se distinguent de celles-ci par le fait qu’elles ont
imposé leur liberté.
Le système artisanal profitera également de la stabilisation des grandes
masses humaines et de l’orientation commerciale de certains peuples
expansionnistes : normands et musulmans.
Du point de vue économique, l’agriculture permet la création de marché
de consommation et de fournitures artisanales ; la réserve perd son
intérêt, les tenures s’étendent et les corvées disparaissent ; la pratique
agricole commune se généralise avec l’alternance des cultures.
Les populations pratiquent les défrichements pour accroître la production
par la volonté des propriétaires et de celle des suzerains ; l’accroissement
de la production provient aussi de la colonisation des pays de l’est.
L’organisation économique dépend de règles strictes entre autres la
réglementation corporative ferme, la règlementation urbaine pour paysans
que facilitent les échanges villes campagnes et crée des marchés urbains
et des foires locales.
Le commerce, dans le système artisanal, reste l’activité internationale
caractéristique ; l’économie locale absorbe les productions agricoles et

5
artisanales, ce qui nécessite la création d’une industrie spéciale pour le
commerce.
L’activité industrielle se limite à la draperie, à la métallurgie, à la
verrerie, aux mines. Sa réalisation utilise le travail par artisans séparés et
successifs sur commandes des entrepreneurs.
La forme évoluée de l’organisation industrielle est la manufacture où
travaillent des ouvriers sous la direction de l’entrepreneur. Ce dernier est
un marchand qui trouve les débouchés, recherche les sources
d’approvisionnement en matière première qu’il fournit aux artisans ou à
ses manufactures, se procure des capitaux nécessaires par voie de contact.
Les artisans groupés en coopératives s’ingèrent au système puisque les
marchands se regroupent souvent en corporation, sorte de cartels qui
achètent les matières premières, écoulent les produits, fixent les
conditions de production. Seul l’entrepreneur échappe à la réglementation
corporative.
Le système artisanal crée des phénomènes sociologiques caractéristiques
du capitalisme. La liberté des prix et des salaires pour marchand
entrepreneur entraîne d’une part, la prolifération des ouvriers ou des
compagnons des artisans, d’autre part, la prolifération des maîtres eux-
mêmes.
Ce même système crée aussi des phénomènes d’aliénation
caractéristiques, en ce sens que le produit échappe complètement au
producteur et les travailleurs subissent intégralement les contrecoups des
mouvements économiques.
Le système artisanal a favorisé les flux d’échange, au niveau de la
Méditerranée, au niveau des pays nordiques, entre les régions
méridionales et septentrionales. Les supports des échanges ressemblent
de beaucoup à ceux propres aux économies précapitalistes.

6
C’est pourquoi ce système qui s’instaura entre le 11e et le 16e siècle
marque la transition avec l’époque d’économie véritablement capitaliste,
la monnaie s’enracine dans l’économie des pays d’Europe.
Les systèmes domanial et artisanal ont dominé l’économie médiévale
la relative stabilité qu’ils e occasionnèrent sera remise en cause vers
la fin du 17e siècle où on nota des manifestations de dépression telles
que la destruction et l’abandon des terres, la dépréciation monétaire
consécutive à la diminution des stocks de métaux, les mouvements
erratiques des prix, l’interruption du commerce qui se limitera aux
anciens pôles, les heurs sociaux divers occasionnés par les mouvements de
révoltes paysannes.

SECTION-LE SYSTEME PRÉCAPITALISTE

La fin du Moyen-âge a fait entrer dans une période de mutations


consécutive à un nouvel environnement intellectuel dominé par la pensée
humaniste, la prise en compte par l’homme de son propre destin sans
interférence avec les dogmes religieux, la remise en cause des diverses
entraves à la liberté individuelle.

Cette période qui va du milieu du 15e siècle au milieu du 18e siècle ou à


la fin du 18e siècle intègre la phase de l’économie de transition qui
annonce l’apogée de l’économie agricole et l’ouverture à l’économie
d’échange où les produits issus de l’agriculture, de l’élevage, de
l’artisanat feront l’objet de commerce entre les espaces géographiques
constitués.

La période préindustrielle coïncide avec la naissance et l’affirmation des


États territoriaux sous l’impulsion d’hommes politiques, véritables
conquérants et bâtisseurs d’États qui tentent de faire émerger des Etats-
nations confinés dans des frontières réelles qui les différenciaient des

7
anciens espaces géographiques, étendus sans limite et englobant des
peuplades diversifiées.

Les premières recherches dans des domaines variés de la science et de la


nature débouchent sur des inventions scientifiques et techniques et les
découvertes pluridisciplinaires révolutionnent l’espace économique et
social. Ce nouvel environnement scientifique et technique permettra à
certains pays d’amorcer leur processus d’industrialisation comme les
Pays-Bas ex Provinces Unies d’abord et la Grande Bretagne ensuite.

De son caractère timide l’évolution économique de l’époque antérieure


passe à un caractère volontaire et dynamique sous l’impulsion des Etats-
nations qui recourent au système mercantiliste mis en place grâce à
l’effort conjoint des politiques, des hommes d’affaires et des marchands.
C’est l’ère mercantiliste et physiocratique qui jette les bases réelles d’une
économie nationale et de la naissance de l’économie politique comme
science.
L’État esclavagiste, l’État féodal et l’État marchand, dans la continuité
historique, s’effacent au profit de l’État précapitaliste qui opère les
premières accumulations de capital qui donneront aux nations en voie
d’industrialisation leur toute puissance de conquête, de domination en
renforçant leur esprit expansionniste.
L’économie préindustrielle connaîtra les premiers efforts de
transformation industrielle des produits de l’agriculture, d’organisation du
secteur artisanal tirant profit du phénomène d’urbanisation et de
regroupent des grandes masses humaines, de développement des
échanges par suite des progrès dans les techniques de la navigation.
La diffusion des effets bienfaisants du progrès scientifique sera sans
limite et l’organisation économique se fonde sur la productivité,

8
l’efficacité et la rentabilité que des penseurs en sciences économiques
théoriseront pour jeter les bases de la science économique.
L’économie précapitaliste s’analyse comme la résultante de l’économie
de prédation, de l’économie féodale (agricole), de l’économie
commerciale, de l’économie artisanale en s’ouvrant progressivement à
l’industrialisation. C’est cette mutation qui la caractérisera d’économie
préindustrielle, c’est-à-dire, celle dans laquelle se manifestent des
tendances industrialisantes.

9
*
* *

A la fin de cette période apparurent les variations brutales de prix dues à


des causes exogènes entre autres les famines ; les prix agricoles suivent
en général, un trend descendant et les prix artisanaux un trend ascendant.
La rupture du commerce, les maladroites manipulations monétaires
assurent l’effondrement et l’insolvabilité des princes guerriers, des
pyramides de crédits, les faillites financières en cascade.

La phase de l’histoire économique qui va de l’époque antique à l’époque


médiévale est riche en événements, certes mineurs mais néanmoins
déterminants pour l’orientation des phases ultérieures de l’évolution des
sociétés humaines. Elle a inauguré une forme originale d’économie dite
économie de prédation, sorte de mode d’alimentation consistant à
capturer, à tuer et à dévorer des proies animales ou végétales, à laquelle
fit suite la domestication des animaux et la découverte de l’agriculture
ouvrant la voie à la première révolution économique.

L’économie domaniale, artisanale débouchera sur l’économie de


transition faite de mutations profondes dans les structures économiques
de 1450 à 1500. La période qui commence avec le 16 e siècle et qui
s’achève à la révolution industrielle annonce le précapitalisme, coïncide
avec la naissance et le développement du mercantilisme, le passage de
l’économie locale urbaine à l’économie nationale, la modification de la
propriété foncière, l’apparition d’un nouveau type de capitalistes.

La véritable histoire économique débute avec la deuxième révolution


économique en 1750, où les événements économiques et sociaux
deviennent caractéristiques.

10
TITRE DEUXIEME : DYNAMIQUE DE LA VÉRITABLE HISTOIRE
ECONOMIQUES DE 1750 A NOS JOURS

L’époque contemporaine couvre la période qui va du milieu du 18e siècle (1750)


jusqu’à nos jours et porte en elle des éléments de mutations que les époques
précédentes n’avaient jamais connus.
Les faits économiques et sociaux de l’époque contemporaine seront abordés en quatre
parties distinctes à savoir l’histoire économique durant la première moitié du 19e
siècle, l’histoire économique de 1850 au début de la première guerre mondiale (1914),
l’histoire économique de l’entre-deux guerres 1914-1945 et l’histoire économique de
l’après-guerre (1945 à nos jours).

-l’histoire économique durant la première moitié du 19e siècle


-l’histoire économique de 1850 au début de la première guerre mondiale (1914)
-l’histoire économique de l’entre-deux guerres 1914-1945
-l’histoire économique de l’après-guerre (1945 à nos jours).

11
PREMIÈRE PARTIE : HISTOIRE ÉCONOMIQUE DURANT
LA PREMIÈRE MOITIÉ DU 19ème SIÈCLE

Ce demi-siècle illustre une nouvelle conception du travail considéré


comme le moyen essentiel de se procurer de la richesse. Le travail
nécessaire à la raison réfléchit, l’effort calculé, la ténacité dans un monde
en plein bouleversement ; les besoins de subsistance conditionnent
l’action humaine.

Toutes les couches sociales s’y conforment et s’adaptent à cette nouvelle


théorie du travail dont l’influence sur le paysage économique vers 1800
s’avèrent considérable.

Les principes humanistes véhiculés par la nouvelle philosophie de pensée


et d’action trouvent leur application durant cette époque.
Ce demi-siècle profite de l’accumulation des effets bienfaisants des
découvertes scientifiques et technique du milieu du 18 e siècle, fait
connaître au monde l’existence des continents par suite des découvertes
des navigateurs.

Trois préoccupations qui seront analysées sous le triple aspect de


l’environnement économique au début du 19e siècle, du soubassement de
l’économie durant cette période et des grandes puissances révélées de
l’époque considérée.

12
Chapitre III - L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE AU DEBUT DU 19e
SIECLE

Le paysage économique à la fin du 18e siècle coïncide avec la disparition


des anciennes puissances issues du mercantilisme, la confirmation des
Etats dans leur espace géographique, le rétrécissement des distances et la
naissance des relations interétatiques plus suivies, la prise en compte des
valeurs de civilisation, l’apparition d’une nouvelle conception du travail
où la production se fonde sur l’expression des besoins et où le mérite
seul procure la richesse.(Développement de la méritocratie procure la
richesse)

Le passage qu’offre le monde est l’aboutissement du cumul de toutes


les valeurs et des développements constatés durant les époques
antérieures à la révolution industrielle dont nous devons tenter de
cerner les contours.

SECTION 1 – LE MONDE EUROPÉEN

Le monde européen subit une double révolution : politique et


économique. La révolution politique découle des crises sociales
engendrées par la situation difficile du monde paysan. Née en France,
elle touche presque toute l’Europe et apporte la notion de liberté que
loueront des auteurs de talent.

13
Par la révolution scientifique et technique, le peuple européen prend
conscience de la notion de bien-être social qui contraste avec la situation
qu’il a vécu et subie auparavant.

14
PARAGRAPHE I – LA GRANDE BRETAGNE

Le chemin de fer amène le développement de la sidérurgie c’est-à-dire ;


la naissance de la grande industrie.
L’agriculture va s’ouvrir progressivement à la modernisation dans le
domaine des techniques agricoles et de la diversification des produits
agricoles.
La révolution industrielle a facilité le démarrage de l’économie du
Royaume-Uni en passant de la phase artisanale, à la phase industrielle
grâce à l’accumulation antérieurs de capitaux, au quasi-monopole du
transport maritime, à la révolution agricole qui bouleversera la structure
sociale, occasionnera l’exode rural et permettra l’expansion
démographique avec un population estimée à 6 millions en 1750 et 10,7
millions en 1801, et enfin à la révolution technologique avec l’emploi de
l’énergie nouvelle constituée par la vapeur.

PARAGRAPHE II- LA FRANCE

A la veille de la révolution industrielle du 19e siècle, la nation française


jouissait d’un certain nombre d’atouts sur les autres nations à savoir la
supériorité du revenu national, le libéralisme politique.
Le pays possède des richesses naturelles (gisements de fer, de charbon,
etc.) à exploitation difficile.

PARAGRAPHE III- L’ALLEMAGNE

15
L’Allemagne divisée en une multitude d’Etats appelés principautés
rencontre d’innombrables difficultés pour s’organiser par suite de la
multiplicité des systèmes monétaires et douaniers.
L’intégration économique préoccupe déjà la plupart des politiciens car
seul permettra d’assurer le développement économique et la promotion
sociale. L’Allemagne se cherche encore au niveau politique, économique,
social et stratégique.

SECTION II- LE MONDE AMÉRICIAN

Considéré comme nouveau monde, celui-ci contribua au développement


et à l’enrichissement de l’Europe.
Au 19e siècle, au moment où le contient européen subissait des mutations
profondes consécutives aux bouleversements politiques, économiques et
sociales induis par la révolution scientifique et technique entraînant et un
progrès économique social certain et une cristallisation des disparités
entre entités sociales, le monde américain contribua à l’amélioration du
paysage économique mondial, et alimenta l’économie européenne comme
une colonie réservée. Le déclin européen sera contenu par la prospérité
américaine.
Le centre du monde se déplace progressivement vers l’ouest mettant fin à
l’européocentrisme.

PARAGRAPHE I – L’AMÉRIQUE LATINE

Le développement commercial de la région occasionna une intense


activité maritime.
L’Amérique Latin suit les traces du monde qui l’a colonisée. Le déclin
économique de la métropole agit sur la situation des colonies qui

16
commencent par prendre conscience de leur exploitation à l’instar de leur
sœur du nord

PARAGRAPHE II – L’AMÉRIQUE CENTRALE

Elle sert de tampon entre les deux Amériques. Durant la période qui nous
intéresse, nous ne pouvons-nous référer qu’à celle-ci, s’installent des
unités industrielles et se développe un commerce de gros.

PARAGRAPHE III- L’AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE

Elle s’étend sur le nord du continent américain et comprend les Etats-


Unis et le Canada.
Les Etats-Unis étonnèrent par leur immensité géographique, leur unité
régionale ; leur caractère de pays neuf lui confère une envergure spéciale.
La mise en valeur des terres suscitera le développement économique, le
financement des industries provient des prélèvements réalisés sur les
paysans.
Les industries naissantes trouveront débouchés dans la demande des
paysans.

SECTION III – LE MONDE ASIATIQUE

Ce continent constitue la zone de prédilection du colonialisme européen


et d’expérimentation de l’idéal ou de l’esprit de domination des nations
de souche judéo-chrétienne ou européenne.

Le premier groupe de pays connaît déjà une intense activité économique


coloniale ou autocentrée. Il s’agit de l’Inde, de l’Indonésie, du Japon.

17
Le deuxième groupe de pays englobe la Chine et les pays d’Asie centrale.
La Chine d’abord possède sa propre histoire aussi vieille que le monde.

SECTION IV- LE MONDE AFRICAIN

La situation économique de l’Afrique aux alentours de 1800 est le fruit


d’une longue et lente évolution. Cette dernière vivait sur les vestiges de
certains grands empires où domine encore l’économie de subsistance.

PARAGRAPHE I- LES CENTRES D’ACTIVITÉS


Développement des échanges entre les arabes du nord (produits
fabriqués) et le sud du Sahara(les matières du sud : sel, or, etc.)
Le même courant d’échange s’établira sur la côte est africaine et ouest
africains. A l’est, les asiatiques développent une activité commerciale
intense. A l’ouest, les Européens consolident les comptoirs datant de
quelques siècles auparavant.

PARAGRAPHE II- LES CARACTÉRISTIQUES


ÉCONOMIQUES

Le retard économique de l’Afrique provient du fait que le seul lien qu’elle


possède avec l’Europe et le reste du monde est l’économie de traite,
noyau du commerce triangulaire.
L’Amérique (main d’œuvre pour l’exploitation des plantations et les
besoins d’industrialisation).
Les européens (vont la lui fournir d’une façon spéciale).
l’Afrique (bateaux chargés de bricoles à destination de l’Afrique).

Sur la côte, ils échangent leurs divers objets contre des esclaves livrés par
les chefs de tribus barbares dont la seule activité consiste à organiser de
18
véritables ‘’razzias’’ pour satisfaire les besoins des ‘’Négriers’’. Ceux-ci,
chargés de leurs marchandises, repartent pour l’Amérique où les planteurs
prennent livraison des esclaves moyennant une forte rémunération qui
enrichit bien des armateurs, des banquiers et de aristocrates européens.

Transport de Europe
revenus
Transport de
marchandises

Échange contre
esclave par Economie
Afrique razzias
Amérique
L’Afrique mettra du temps à se remettre de cette saignée humaine organisée au profit
Transport
du Nouveau Monde. Placée dans le contexte actuel, cette pratique constitue un
d’esclaves
véritable crime contre l’humanité.

SECTION V – LE MONDE OCÉANIEN

Le dernier espace géographique connu des explorateurs dénommé


Océanie est le cinquième continent immense zone de l’Océan Pacifique.
Il regroupe l’Australie, la Nouvelle Zélande et les innombrables îles du
Pacifique sud d’inégale dimension mais stratégie pour la géographie
régionale et mondiale.
Ce Nouveau Monde d’Océanie, avec des immenses ressources et la
faiblesse numérique de sa population, est convoité sous la vigilance
américano britannique.

19
*
* *

En définitive, le paysage économique vers le début du 19 e siècle permet


d’entrevoir que la période 1800-1850 va être dominée par la lutte contre
la tradition, le développement des sciences et les améliorations
techniques.

Ces dernières se révèlent surtout dans le domaine de l’industrie comme le


machinisme, la grosse industrie, les sociétés anonymes. Il en découlera
une grande concentration ouvrière.

Parmi les pays de l’époque, l’Angleterre seule connaîtra une évolution


pacifique en économie : l’installation du système libre échangiste. Ce
n’est que vers la fin de cette première moitié du 19e siècle que les
mouvements révolutionnaires venus des autres pays l’inquiéteront. Ces
mouvements découleront des crises économiques qui ébranleront toutes
les branches de l’activité économique.

Les transformations économiques provoqueront donc une nouvelle


structure sociale faite d’exode rural, de montée de la bourgeoisie, de la
prise de conscience de sa situation de prolétariat par l’ouvrier, faciliteront
l’éveil des forces socialistes comme le parti travailliste anglais assurera
l’émergence de l’impérialisme économie.

20

Vous aimerez peut-être aussi