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Bulletin d’informations de l’ARSO -

Bulletin de janvier - juin 2021


Retracer les Programmes et les activités de
l’ARSO

THÈME : LE COMMENCEMENT DU COMMERCE ENTRE LES PAYS AFRICAINS DANS LE


CADRE DE L’ACCORD DE LA ZLECAf : RENFORCER LE COMMERCE INTRA-
AFRICAIN AU SEIN DU MARCHÉ UNIQUE PAR LE BIAIS DU CERTIFICAT « UNE NORME
- UN ESSAI » - ACCEPTÉ PARTOUT ».
Dans cette édition, vous allez lire :
1. Pourquoi l’économie créative est importante pour le développement durable de l’Afrique
2. Message de la part de l’équipe éditoriale : PLUS JAMAIS - L’Afrique que nous voulons et le monde auquel nous désirons appartenir : Réflexions
sur la visite des Délégués de l’ARSO au Mémorial du génocide du Rwanda.
3. De la part du bureau du Présidente de l'ARSO - M. Charles Booto A Ngon
4. De la part du bureau du Secrétaire général : Un regard dans l’agenda du Secrétaire général de l'ARSO, et les débats sur les politiques de
normalisation et de commerce.
5. Les événements hybrides de la 26e réunion de l’Assemblée générale de l’ARSO du 14 au 17 juin 2021
6. L’ARSO au-delà de 2022 – l’élection de Prof. Alex Dodoo du Ghana Standards Authority (GSA) en tant que Président désigné de l’ARSO pour
le mandat de 2022-2025 conformément aux dispositions de la Constitution de l’ARSO.
7. La mise en œuvre de l’Accord de la ZLECAf et les discussions sur le rôle de l’ARSO et des organismes nationaux de normalisation avec un
accent sur la coopération avec le Secrétariat de la ZLECAf et la réunion des Secrétaires généraux de la ZLECAf et de l’ARSO.
8. La mise en œuvre de l’Initiative « Une norme - un marché » pour l’Afrique dans le cadre de l’Accord de la ZLECAf - L’adhésion universelle à
l’ARSO avec l’admission du Maroc en tant que membre de l’ARSO par la 26e Assemblée générale de l'ARSO.
9. La mise en œuvre de l’Initiative « Une norme - un marché » pour l’Afrique dans le cadre de l’Accord de la ZLECAf - L’adhésion universelle à
l’ARSO avec l’admission du Maroc en tant que membre de l’ARSO par la 26e Assemblée générale de l'ARSO.
10. Les cent cinquante-sept (157) normes africaines approuvées par le 64e Conseil de l’ARSO en juin 2021 et les événements de sensibilisation
dans les états membres au Ghana, en Éthiopie et au Rwanda
11. L’étude menée conjointement par l’ARSO et la CEA sur les priorités prioritaires et les chaînes de valeur pour l’harmonisation des normes en
Afrique et le rôle du CGN et de GCC de l’ARSO et des CER.
12. Les résultats positifs de la pandémie de Covid-19 pour l’Afrique - Les normes africaines pour l’industrie pharmaceutique élaborées avec la
coopération de l’ARSO et l’Afreximbank et la SIFC
13. Les séries des webinaires mensuels de l’ARSO de janvier - juin 2021 - Accent sur la normalisation et le commerce africains.
14. Comment l’ARSO se sert des ambassadeurs de bonne volonté pour mener des sensibilisations au rôle de la normalisation et à la visibilité de
l’ARSO
15. Mettre l’Afrique sur la scène de la normalisation et du commerce - Dr. Ngozi Okonjo -Iweala, la nouvelle Directrice générale de l’OMC et le
Message de bonne volonté de l’ARSO
16. Pourquoi la Standards Training Academy de l’Éthiopie est importante pour l’Afrique
17. Les concours de rédaction de l’ARSO de 2021 et les lauréats avec un accent sur les concours de rédaction annuels de l’ISO pour les jeunes
professionnels investis en normalisation.
18. L’exemple des Concours de rédaction des jeunes des PME de l’UE et les leçons à l’Afrique dans le cadre de l’Expo « Fabriqué en Afrique » de
l’ARSO pour la compétitivité des PME africaines
19. Comment l’ARSO positionne l’Afrique afin que celle-ci bénéficie de la normalisation internationale par le biais des protocoles d’entente (PE)
20. Comment l’ARSO engage les partenaires (USAID, ANSI, PCPC, UL Standards et PTB-Allemagne) pour renforcer les capacités des experts
africains en normalisation
21. Nouvelles sur la normalisation de la part des États membres de l’ARSO (Bénin, Éthiopie, Ghana, Soudan, Tanzanie, Zanzibar) et les
nominations de nouveaux Directeurs généraux des ONN des États membres de l’ARSO
22. Le Président de l'ARSO vous souhaite la bienvenue à la semaine de l’ARSO de 2022 à Yaoundé, Cameroun.
23. Le Président désigné de l’ARSO vous souhaite la bienvenue à la semaine du Conseil de l’ARSO en novembre 2021 à Accra, Ghana.
24. Aperçu sur les événements prévus de l’ARSO au-delà de juillet 2021, dont :
(i) Les webinaires de l’ARSO de juillet - novembre 2021
(ii) Le lancement des normes africaines harmonisées au Zimbabwe le 2 août 2021.
(iii) La session virtuelle prévu qui sera organisée par l’OMC-ARSO sur ‘Infrastructure de qualité pour la résilience de l’Afrique face au Covid-
19 pendant le Forum de sensibilisation publique de l’OMC le 28 septembre 2021
(iv) Le lancement de la plateforme continentale pour les normes de durabilité volontaires de la Marque écologique Afrique en collaboration
avec le Forum des Nations unies sur les normes de durabilité (UNFSS)
(v) La 18e réunion du Comité conjoint de la PAQI les 13 et 14 juillet 2021 été les discussions en marge avec le Secrétaire général de la
ZLECAf - Accent sur un aperçu global de l’Infrastructure qualité africaine

Plus, la liste des normes africaines approuvées par le 64e Conseil de l’ARSO en juin 2021. Celle-ci comprend également les
normes internationales proposées pour adoption par notification.
Raviver l’espoir de l’économie créative en tant que pilier du développement durable de
l’Afrique au moment où le Rwanda accueille les événements hybrides organisés lors la 26e
Assemblée générale de l'ARSO
14 - 17 juin 2021

Un des piliers les plus forts de la culture rwandaise et bien sûr du continent africain est la danse traditionnelle, car la
musique et la danse constituent un élément important de la société. Connue pour sa grâce et son style de tambour
exceptionnel, la danse Intore est populaire dans de nombreuses célébrations, des cérémonies de mariage aux
célébrations et festivals nationaux, en passant par les réunions de l'Assemblée générale de l'ARSO qui regroupent de
différentes parties prenantes pour célébrer et élaborer des stratégies pour la mise en œuvre des programmes de l'ARSO.
La danse est un axe fort de l’économie créative. L'économie créative est l'un des secteurs qui émergent comme des
secteurs potentiels pour accélérer l'industrialisation de l'Afrique. Le commerce traditionnel des biens et services créatifs
reste une partie importante des économies nationales de nombreux pays africains en raison de sa double valeur, à la
fois en termes de valeurs commerciales et culturelles et de diversité. Avec un marché mondial en croissance de 208
milliards de dollars en 2002 à 509 milliards de dollars en 2015, et avec des exportations mondiales de biens créatifs,
passant de 208 milliards de dollars en 2002 à 509 milliards de dollars en 2015 (CNUCED 2018)), et en croissance continue
à pas de géant, le commerce des biens et services créatifs s'avère être une force économique puissante et croissante
en Afrique. En reconnaissance de ce fait, la 37e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA, qui s'est tenue en ligne
les 13 et 14 octobre 2020, a officiellement déclaré l'année 2021 Année des arts, de la culture et du patrimoine de l'UA
et a adopté le thème de l'Union africaine pour 2021 « Arts, culture et patrimoine : Leviers pour construire l'Afrique que
nous voulons. » Ce thème est également conforme à l'aspiration 5 de l'Agenda 2063 - une Afrique dotée d'une identité,
de valeurs et d’une éthique culturelles fortes. L’Organisation des Nations Unies, en vertu de sa RÉSOLUTION
74/198 (A/C.2/74/L.16/Rev.1 - E - A/C.2/74/L.16/Rev.1, a proclamé l’année 2021 « Année internationale de l’économie
créative au service du développement durable ».

Ces déclarations mettent l'accent sur la transformation des pays africains en sites de production industrielle compétitive
et sur la priorité à donner aux secteurs à fort potentiel de croissance industrielle, afin de permettre à l'Afrique de faire
un véritable bond en avant dans son développement industriel. Pour cela, l’ARSO et les organismes nationaux de
normalisation continuent de mettre en place l'infrastructure de normalisation pour stimuler la compétitivité des biens et
services de l'économie créative africaine, comme le demande l'Union africaine dans son Plan d'action de Nairobi de
2005 sur les industries culturelles et créatives en Afrique qui vise à promouvoir la sauvegarde, l'organisation, la
production, la commercialisation, la distribution, l'exposition et
la préservation des industries culturelles et créatives africaines, et demande aux membres d'établir des mécanismes de
normalisation et d'assurance qualité (c'est-à-dire de mettre en place des outils et des instruments de normalisation pour
garantir la compétitivité et la possibilité de commercialisation des biens et services culturels ; élaborer des codes de
conduite pour la fabrication, le commerce et la consommation de biens et services culturels). Lire à propos du Concours
de rédaction édition 2021 à la même page, 17.

La photo de l’événement : Les membres du Conseil de l’ARSO lors des événements hybrides organisés lors
de la 26e Assemblée générale de l'ARSO à l’Hôtel des Mille Collines, Kigali, Rwanda, les 14 et 15 juin 2021
où le Conseil a approuvé 157 nouvelles normes à adopter et des normes internationales à adopter par
notification, comme il est souligné ci-dessous :
Organe technique Total
(1) Sous-comité du CACO/ARSO chargé des règlements techniques 5
(2) CT/ARSO 06, Café, cacao, thé et produits dérivés (1 réunion physique, 15 réunions techniques virtuelles) 3
(3) CT/ARSO 59, Technologie et ingénierie automobiles (21 réunions virtuelles) 36
(4) CT/ARSO 78, Dispositifs et équipements médicaux (14 réunions virtuelles) 76
(5) CT/ARSO 80, Produits pharmaceutiques et médicinaux (14 réunions virtuelles) 37
Total des lignes directrices et normes : A SOULIGNÉ : 157

L’OMC encourage l’harmonisation, l’utilisation d’équivalence et la reconnaissance mutuelle dans les accords sur le libre-échange bilatéraux,
comme la ZLECAf. Les normes qui seront harmonisées par l’ARSO étant comparables aux 4,547 lignes tarifaires SH-6 Les dispositions
de l’Annexe 6 sur les OTC de la ZLECAf relatives à la normalisation, à l’évaluation de la conformité et à l’accréditation montrent le besoin de l’harmonisation
et de la reconnaissance mutuelle entre les États parties, et le rôle de l’ARSO est défini. En tant qu'instrument politique, l'Accord de la ZLECAf, en vertu
de l’Annexe 6 sur les OTC et de l'Annexe 7 sur les Mesures SPS, aborde les questions relatives aux OTC et aux Mesures SPS, et oblige tous les
États parties à s'engager à les éliminer progressivement et appelle à la coopération dans le développement, l'harmonisation et la mise en œuvre
des normes, l'évaluation de la conformité et les thèmes connexes. La réalité est donc que l'ARSO a pour tâche de faciliter l'harmonisation des
normes africaines et des systèmes d'évaluation de la conformité conformément à l'Annexe 6 de l'Accord sur les obstacles techniques au
commerce (OTC) et l'adhésion universelle des pays africains à l'ARSO reste donc un appel lancé aux gouvernements africains.
De la part de l’équipe éditoriale : PLUS JAMAIS - L’Afrique que nous voulons et le monde auquel nous désirons appartenir

En 2013, les États membres de l’UA (UA) ont mis en place une vision
africaine appelée l’Agenda 2063 - L’Afrique que nous voulons - qui
donne les grandes lignes de l’image du continent africain dans les 50
prochaines années par le biais des axes de production de richesses,
d’intégration régionale et de société stable, tous réalisés par les
Africains. En 2015, les États membres de l'ONU ont adopté à
l'unanimité l'Agenda 2030, qui équilibre les dimensions du
développement économique, social et environnemental, soutenu par la
bonne gouvernance. L'Agenda 2063 s'appuie sur les initiatives
continentales passées et présentes, telles que le Plan d'action de Lagos
de 1980 et le Traité d'Abuja de 1991, et vise à en accélérer la mise en
œuvre. Il s'appuie également sur les meilleures pratiques nationales, régionales et continentales dans sa formulation en vue d’atteindre la
croissance et le développement durable. Ces objectifs, avec leurs cibles (l'Agenda 2063 - 20 objectifs avec 174 cibles ; les ODD - 17 objectifs
avec 169 cibles) convergent largement vers le développement du capital social-politique et humain, la croissance économique inclusive, les
sociétés stables, et la normalisation joue un rôle clé pour les atteindre. Les deux programmes mettent l’accent sur une société stable et
pacifique. La visite des délégués de l'ARSO au Mémorial du génocide rwandais le 15 juin 2021 en solidarité avec le gouvernement et le
peuple de la République du Rwanda pour dire PLUS JAMAIS symbolise le rôle de la normalisation dans le rétablissement de l'ordre, de
l'harmonie et de la paix dans les sociétés car les normes touchent tous les secteurs de la vie d'une manière globale, que ce soit la santé, le
commerce, la fabrication, la gouvernance sociale et politique, la finance et le développement économique.

DE LA PART DU BUREAU DU PRÉSIDENT DE L’ARSO - M. CHARLES BOOTO A NGON


Avec les différentes communautés économiques régionales et sur la base des obligations et des droits nationaux prévus par l'Accord OTC de l'OMC, le
nombre de réglementations et de normes techniques adoptées par les pays en matière de gestion de la
qualité, de sécurité alimentaire, de conditions de travail et de domaines éthiques, écologiques et sociaux
a augmenté de manière significative et continue de jouer un rôle de plus en plus important dans le
commerce transfrontalier entre les CER et dans le commerce intra-africain, ce qui fait augmenter
l'importance économique et politique des politiques commerciales et réglementaires des pays. Le
principal défi est que les règlements techniques et les normes élaborés de manière autonome semblent
refléter dans chaque pays la politique gouvernementale en matière de protection et de sécurité des
consommateurs et répondre à la demande des consommateurs pour des produits sûrs et de haute
qualité, ce qui constitue un grand défi en tant que barrières au commerce intra-africain, et la part des
normes est estimée à moyenne 15% -16% en moyenne (Tralac 2016). Par conséquent, la capacité des
pays africains à exploiter les possibilités commerciales et industrielles offertes par l'Accord de la ZLECAf, à être compétitifs sur les marchés mondiaux et à
participer aux systèmes commerciaux internationaux sera facilitée par la mise en œuvre d'un cadre réglementaire commun pour l'Afrique en ce qui concerne
l'adoption et la mise en œuvre de normes harmonisées et de systèmes d'évaluation de la conformité, ainsi que d'accords de reconnaissance mutuelle.
L'élan actuel en faveur de la réalisation du programme d'intégration régionale et d'industrialisation de l'Afrique, renforcé par l'Acte constitutif de l'Union
africaine (UA) de 2000, l'Agenda africain 2063 et l'accélération de la mise en œuvre de son projet phare, l'Accord de la Zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf), explique donc pourquoi le besoin accru de renforcer la capacité de l'infrastructure de qualité dans les pays africains en matière de
métrologie, de normes (règlements techniques), d'accréditation et d'évaluation de la conformité pour résoudre les problèmes liés aux obstacles techniques
au commerce (OTC) reste une stratégie essentielle. En tant qu'organisme intergouvernemental, créé par l'Organisation de l'unité africaine ((OUA) -
actuellement Union africaine (UA)) et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) en 1977, l’ARSO a pour mandat d'harmoniser les
normes et les systèmes d'évaluation de la conformité afin de faciliter la libre circulation des biens et des services, et de promouvoir ainsi le commerce intra-
africain et le commerce mondial, reste crucial pour la réalisation des objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union africaine et de son projet phare, la ZLECAf qui
exige que l’Afrique transforme ses structures économiques en vue de l'industrialisation et de la croissance économique, tout en favorisant la création de
chaînes de valeur régionales pour les produits fabriqués en Afrique. La politique réglementaire de l'ARSO en faveur de la simplicité, de la transparence, de
l'harmonisation, de l'équivalence des réglementations et des accords de reconnaissance mutuelle, complétée par un renforcement des capacités et une
sensibilisation accrue des décideurs, des institutions, des consommateurs, des commerçants et des citoyens africains, comme indiqué dans le Plan
stratégique de l'ARSO pour 2017-2022 , est stratégique pour relever le défi des OTC en Afrique et le rôle des normes africaines harmonisées et des
systèmes d'évaluation de la conformité dans la gouvernance des chaînes de valeur régionales pour les produits fabriqués en Afrique, dans le cadre de
l'Accord de la ZLECAf est important.

La nécessité de la coopération de tous les pays africains, sous l'égide de l'ARSO, pour que des systèmes de normalisation harmonisés soient en faveur
de la gouvernance des chaînes de valeur régionales africaines pour stimuler le commerce intra-africain comme souhaité dans le cadre du Plan d'action de
Lagos de 1980, du Traité d'Abuja de 1991 et des décisions de la CAMoT de 2014, reste souhaitable et essentielle, étant donné que le continent africain a
commencé à faire des échanges commerciaux dans le cadre d'un marché unique, le 1er janvier 2021 dans le cadre de l'Accord commercial de la ZLECAf.
L'admission finale du Royaume du Maroc en tant que membre de l’ARSO par la 26e Assemblée générale de l'ARSO le 16 juin 2021 et l’examen actuel
d'adhésion des gouvernements de la Somalie, de la Mauritanie, du Tchad et du Mali sont historiques et aussi importants au moment où l’ARSO se prépare
à entrer dans une période de transition se concentrant sur l'année 2022 et au-delà, dans le cadre du Plan Stratégique de l'ARSO pour 2022-2027, et il faut
souligner l'élection de Prof. Alex Dodoo du Ghana en tant que Président désigné de l'ARSO pour le mandat de 2022-2025, tout en notant également la
nomination de l'honorable Alan John Kwadwo Kyerematen, en tant que nouvel ambassadeur de bonne volonté de
la normalisation, et je salue les énormes contributions des ambassadeurs de bonne volonté actuels Son Excellence, Professeur (Mme)
Aminah Gurib-Fakim, ancienne présidente de la République de Maurice, et Son Excellence, Chief Olusegun
Obasanjo, ancien président de la République fédérale du Nigeria. Plus sincèrement, je saisis cette occasion pour
remercier les membres de l'ARSO qui continuent à contribuer avec tant de fierté à la durabilité de l'ARSO, et les
partenaires de développement (présentés dans ce bulletin) pour leur appui sincère aux programmes de l'ARSO.
Nous restons déterminés à coopérer avec nos partenaires internationaux avec lesquels nous avons signé des
protocoles d'entente, au moment où nous envisageons de remplir les engagements de l'ARSO au-delà de l'année 2022. Le gouvernement de la République
du Cameroun et l'ANOR vous souhaitent la bienvenue à la semaine de l'ARSO 2022 (27ème AG de l'ARSO) à Yaoundé au Cameroun en juin 2022.
Normalisation Photos avec le Président de l'ARSO

DE LA PART DU BUREAU DU SECRETAIRE GENERAL : UN REGARD DANS L’AGENDA DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ARSO,
DR. HERMOGENE NSENGIMANA DÉBATS SUR LES POLITIQUES DE NORMALISATION ET DE COMMERCE.
L’ARSO affirme que les obstacles non-tarifaires au commerce, tels que soulignés dans l'Annexe 5 de l'Accord de la ZLECAf, et
notamment les obstacles techniques au commerce associés aux normes et à leurs systèmes
de conformité, constituent l'un des plus grandes menaces qui pèsent sur le commerce entre
les pays africains dans le cadre du marché unique africain. En effet, les performances
relativement médiocres de l'Afrique en matière de commerce intérieur (16%, TRALAC 2016)
et extérieur (3% BAD 2014), par rapport à d'autres régions du monde, en raison des obstacles
techniques au commerce, ont été au centre des débats et des intérêts des dirigeants africains,
des experts commerciaux, des décideurs politiques et de la communauté de la normalisation.
L'optimisme pour l'augmentation du commerce intra-africain associé à l'Accord de la ZLECAf
prend de l'ampleur et est en faveur d'un cadre réglementaire commun, en tirant parti de l'Annexe 6 sur les obstacles
techniques au commerce et de l'Annexe 7 sur les mesures sanitaires et phytosanitaires de l'Accord de la ZLECAf, qui définit
les mécanismes de coopération réglementaire, et l’ARSO, en collaboration avec l'Union africaine, la Commission économique
des Nations unies pour l'Afrique (CEA), les institutions africaines chargées de l'infrastructure de la qualité (AFRIMETS, AFRAC,
AFSEC) et les communautés économiques régionales africaines, les ONN des États membres, les parties prenantes et les
partenaires du développement, a la possibilité et la volonté de faire de la normalisation un pilier essentiel de ce processus.
Par conséquent, l'élimination progressive des obstacles techniques au commerce en Afrique, telle qu'elle est envisagée par
les différentes étapes de l'intégration régionale, notamment dans l'Accord de la ZLECAf, et la coopération entre l’ARSO et les
CER dans le cadre du CGN et du GCC de l'ARSO, restent des stratégies essentielles. Ces réalisations ont eu lieu alors que
l'ARSO continue de se repositionner pour exécuter son mandat au-delà de 2022, et
de faire la transition vers le Plan stratégique de l'ARSO pour 2022-2027, y compris en
matière de leadership et à travers de diverses activités, divers partenariats et
diverses coopérations, comme souligné dans cette édition du bulletin d'information
de l'ARSO, pour relever les défis ayant trait aux OTC en Afrique. Les domaines
prioritaires comprennent l'harmonisation accrue des normes et de l'évaluation de la
conformité (dans les secteurs prioritaires identifiés tels que l'agriculture, les produits
pharmaceutiques et l'industrie automobile), le renforcement des capacités en
collaboration avec les partenaires de développement, les activités de sensibilisation telles que les webinaires de l'ARSO, les
concours de rédaction et les événements de lancement d’activités à caractère normatif dans différents pays. En particulier,
le soutien continu de l'Afreximbank/ITP, de la BAD, de l'Union africaine, de la CEA, du PTB-Allemagne, d’UL Standards, de
l'USAID-ANSI-CPCP. L’appui stratégique des États membres (avec la reconnaissance de nouveaux Directeurs généraux dans
les États membres) reste un pilier clé et il est reconnu et tant apprécié.
Le Secrétaire général de l’ARSO a continué en soulignant le rôle de la normalisation et la nécessité de la
coopération dans les forums politiques internationaux stratégiques.
(i) 16 février 2021 - L’ARSO a participé à la 17ème réunion du Comité conjoint de la PAQI,
discutant, entre autres, d’une meilleure mise en place de l'IQ à la Commission de l'Union
africaine, et de l'accélération de la création du Comité OTC. Les parties prenantes discutent
du mandat de l'unité IQ et des stratégies de mise en œuvre.
(ii) 26 février 2021 - L’ARSO a participé à l’atelier virtuel de la SADC sur les implications de la Zone
de libre-échange continentale africaine sur l'infrastructure régionale de qualité de la SADC. Il
est nécessaire d'aligner l'IQ des CER d'Afrique sur l'Accord de la ZLECAf, et d'assurer une
participation et une contribution significatives.
(iii) 26 février 2021 - L’Atelier du SADC-PTB sur l’Accord de la ZLEC et ses annexes sur le rôle de
l’Infrastructure qualité régionale de la SADC dans la ZLECAf.

(iv) 8 mars 2021 : ARSO a participé à l'événement virtuel organisé par l'UNFSS à l'occasion de la
Journée internationale de la femme 2021, sur le thème « Applying Gender Lens on Sustainability
Standards and Certification Systems in International Trade » (« Application de la dimension
genre dans les normes de durabilité et dans les systèmes de certification utilisés dans le
commerce international ».
(v) 21avril 2021 Le Secrétaire général de l’ARSO est le modérateur du webinaire de l’ARSO sur la
consommation et la production durables (CPD) en Afrique au service du développement
durable : Promotion de la certification de durabilité des produits africains en vue de la
compétitivité. Thème : Consommation et production durables (CPD) en Afrique : Certification
de durabilité des produits africains au service de la compétitivité et du développement
durable.
(vi) 23 avril 2021 - L’atelier virtuel consultatif panafricain sur le Document d'atelier sur les critères
d’admission des produits « Made in Africa » pour les régions EAC, COMESA, SADC.
(i) 28 avril 2021 - Le lancement des normes pharmaceutiques et automobiles de l'ARSO, lors
d'une réunion avec les parties prenantes à Accra, Ghana, en coopération avec la Ghana
Standards Authority.
(ii) 29 avril 2021 - Le Secrétaire général de l'ARSO a rendu une visite de courtoisie au
Secrétaire général du Secrétariat de la ZLECAf, S.E. Wamkele Mene, à Accra, Ghana et ils ont
tenu des discussions sur la mise en œuvre de l'Accord de la ZLECAf, dans le contexte de l'Annexe
6 sur les OTC et de l'Annexe 7 sur les Mesures SPS, ainsi que de l'Annexe 2 sur les règles d'origine et
de l'Annexe 5 sur les ONT, et ils ont souligné le rôle de l'ARSO et des membres.
(iii) 30 avril 2021 - L’atelier virtuel consultatif panafricain sur le Document d'atelier sur les
critères d’admissibilité des produits « Made in Africa » pour les régions CEEAC, CEDEAO, UMA,
CEN-SAD.
9 et 10 mai 2021 – L’ARSO s’est joint à l’Ethiopian Standards Association à l’occasion de la
cérémonie de lancement de l’Ethiopian Standards Training Academy à Addis-Abeba, Éthiopie
et le Secrétaire général a prononcé un discours devant le Forum des Directeurs généraux le 10
mai 2021 sur le rôle de la normalisation dans le développement économique et le rôle de l’ARSO.
Cette cérémonie comprenait également le lancement des normes pour les produits
pharmaceutiques et les automobiles.

(iv) 19 mai 2021 Le Secrétaire général de l’ARSO a joué le rôle de modérateur du webinaire
de l’ARSO sur La Lien entre les obstacles techniques au commerce et les mesures sanitaires et
phytosanitaires (SPS) au service de l’accès au marché : Thème : Échange des produits agricoles
et alimentaires - Connecter les obstacles techniques au commerce (OTC) aux mesures sanitaires
et phytosanitaires (SPS) en vue de l'accès au marché. Annexe 6 sur les OTC, Annexe 7 sur les SPS,
l’Accord de la ZLECAf.

(v) 2 - 4 juin 2021 – L’ARSO s’est joint aux membres du Comité OTC de l’OMC en tant que
membre du Comité OTC de l’OMC. Le 28 mai 2021, l’ARSO a tenu des discussions avec le
Secrétariat du Comité OTC de l’OMC sur le rôle de l’ARSO dans sa contribution à la normalisation
et au commerce en Afrique en vertu des Accords OTC/SPS de l’OMC. L’ARSO prévoit participer
à l’événement public annuel de sensibilisation de l’OMC du 28 au 30 septembre 2021 sur le thème
de l’IQ et la résilience post-Covid en Afrique.

(vi) 3 juin 2021 – Le Secrétaire général de l’ARSO a joué le rôle de modérateur du webinaire
de l’ARSO sur L’ÉVALUATION DE LA CONFORMITÉ ET LE COMMERCE : Traiter les inquiétudes et les
différends relatifs au commerce dans le cadre du marché unique de la ZLECAf et promouvoir les
produits d’exportations de l’Afrique sur les marchés mondiaux - Évaluation de la conformité et
commerce - Moteur ou obstacle technique au commerce.

(vii) 23-25 juin 2021 - La 7e convention de Fairtrade Africa, au cours de laquelle l’ARSO a
souligné le rôle de l'évaluation de la conformité de l’ARSO, y compris la Marque écologique
Afrique et ses normes de durabilité en comparaison avec les ODD 2030 des Nations unies en
Afrique.

(viii) 17 juin 2021 - Le secrétaire général de l'ARSO avec M. Temwa Gondwe d'Afreximbank
lors du lancement officiel des normes automobiles africaines harmonisées avec l’appui des
parties prenantes du secteur automobile au Rwanda, à l'Hôtel Des Mille Collines à Kigali, Rwanda.
Les vidéos de l’ARSO sur YOUTUBE :
https://www.youtube.com/channel/UCLUwRWdcn-p16pFHTEu-hHg/videos
Les réunions hybrides de la 26e Assemblée générale de l'ARSO - Points
importants
L’ARSO a organisé sa 26ème Assemblée générale par le biais d'un système hybride
comprenant la 7ème réunion virtuelle des champions de l'ARSO le 9 juin 2021 ; la réunion
physique du 64ème Conseil de l'ARSO qui s'est tenue à l'Hôtel des Mille Collines, Kigali,
Rwanda, les 14 et 15 juin 2021, et la réunion virtuelle de la 26ème Assemblée générale de
l'ARSO le 16 juin 2021. Les membres de l'ARSO ont salué l'accueil hybride comme historique et
comme une avancée après que l'Assemblée générale ait été reportée, depuis juin 2020, en raison
des règles de lutte contre la propagation de COVID-19. Tenue sous le thème « Le commencement
du commerce entre les pays africains dans le cadre de l'Accord de la ZLECAf : Intensifier le
commerce intra-africain au sein du marché unique par le biais du certificat « une norme - un
essai - accepté partout » L'Assemblée a examiné les programmes de l'ARSO, a élu le nouveau président désigné
de l'ARSO pour le mandat 2022-2025, a souligné la participation des Africains à la normalisation internationale, a
approuvé 157 normes africaines pour adoption, a applaudi les nouveaux partenariats entamés par le biais de
protocoles d'entente et de coopération. La coopération entamée avec le Secrétariat de la ZLECAf dans le contexte
de l'Annexe 5 sur les ONT, de l'Annexe 6 sur les OTC et de l'Annexe 7 sur les mesures SPS est une étape
importante pour garantir un cadre réglementaire commun. La reconnaissance d'initiatives telles que les Critères
d’admissibilité des Produits « Made in Africa », l'élaboration d'une Politique qualité africaine ; le maintien du rôle
stratégique de l'ARSO ; les webinaires mensuels avec des intervenants provenant des parties prenantes locales et
internationales ; la révision des statuts d’adhésion à l’ARSO, avec l'inclusion du statut de membre associée pour
les pays africains à faible PIB ; la garantie de la durabilité de l'ARSO. S.E. Clémentine Mukeka, Secrétaire
permanente du Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale du gouvernement
rwandais, qui a officiellement présidé la cérémonie d'ouverture de la 26e Assemblée générale, a appelé à mettre davantage l'accent sur un cadre
réglementaire commun pour l'Afrique dans le cadre des possibilités offertes par l'Accord de la ZLECAf.

L’Assemblée a souligné qu’il faut :


1. Un soutien accru à l'infrastructure de la qualité (IQ) en Afrique avec des engagements de la part des
parties prenantes de la normalisation, des décideurs et des gouvernements pour renforcer
l'infrastructure de la qualité en Afrique par une meilleure compréhension du rôle, des composantes,
de leur interdépendance, de leur interaction et de l'état de l'infrastructure de la qualité en Afrique et
des défis associés, ainsi que des interventions en cours. Ce soutient comprend l'engagement et le soutien du
gouvernement en faveur de l'IQ dans les pays respectifs, y compris les allocations budgétaires dans les budgets nationaux et les projets menés
conjointement avec les partenaires du développement.
2. Une plus grande prise de conscience du rôle de l'assurance qualité et de la normalisation et surtout la sensibilisation des gouvernements
africains, des décideurs, des parlements nationaux, régionaux et continentaux aux défis respectifs auxquels sont confrontées les institutions de
l'infrastructure de la qualité en Afrique et l'importance de la cohérence réglementaire en Afrique pour la mise en œuvre de la ZLECAf.
3. Une accélération de la mise en place d’un cadre réglementaire harmonisé et l'adoption de normes africaines pour traiter les OTC en Afrique afin
d'accroître le commerce intra-africain, y compris la facilitation des partenariats et des efforts de collaboration dans le cadre des dispositions de
l'Annexe 6 de l'Accord de la ZLECAf sur les OTC et de l'Annexe 7 sur les mesures SPS qui prévoit des mécanismes de coopération réglementaire
entre les parties prenantes de la normalisation. Une harmonisation prévue des normes (comme base de règlements techniques et d’évaluation
de la conformité par l’ARSO est comparable aux 4547 lignes tarifaires SH-6. Ainsi qu'une coopération accrue dans le cadre de la plateforme de
l’Infrastructure panafricaine de qualité - PAQI (AFRIMETS, AFRAC, AFSEC et ARSO) dans le cadre de l'harmonisation du cadre réglementaire
(normes, règlements techniques, évaluations de la conformité, accords de reconnaissance mutuelle, marques de qualité) qui répond aux défis
des OTC en Afrique, dans le cadre de l'Annexe 6 sur les OTC et de l'Annexe 7 sur les mesures SPS, et une participation accrue en tant que membres
des organisations, conformément à la décision de l'UA/CAMoT de 2014 sur l'adhésion de tous les pays à l’ARSO.
4. De meilleures politiques et législations qui promeuvent l'IQ en Afrique, y compris l'adoption d'une politique qualité africaine et l'élaboration de
politiques nationales et régionales de la qualité, ainsi que la formulation de directives réglementaires de l'Union africaine, de décisions et de
législations qui promeuvent l'IQ et un cadre réglementaire commun (normes harmonisées, règlements techniques et procédures d'évaluation de
la conformité), ainsi que des collaborations et des partenariats accrus et un soutien accru des CER, de l'UA, de la CEA, de l'ONUDI, de l'AUDA-
NEPAD, de l'Afreximbank, de la BAD, des secteurs privés et des donateurs.
5. Des programmes de normalisation ciblés pour la compétitivité des produits fabriqués en Afrique et des chaînes de valeur régionales, y compris
des cadres clairs (critères de qualification) pour les activités qui donnent la priorité à la production, au commerce et à la compétitivité des
produits fabriqués en Afrique ; et les programmes de normalisation qui facilitent la compétitivité des entreprises/PME africaines et des chaînes
de valeur régionales de l'Afrique en tant que moteurs de l'industrialisation durable de l'Afrique ; une mise en œuvre de la marque de qualité
africaine et des systèmes d'évaluation de la conformité en matière de durabilité tels que le système Marque écologique Afrique.
6. Un repositionnement de l'Afrique pour atteindre l'autosuffisance et la résilience face aux futures pandémies et
en référence aux solutions de normalisation (normes et évaluation de la conformité) élaborées au niveau national pour
faire face à des pandémies telles que le COVID-19 et mettre davantage l'accent sur la médecine traditionnelle et les
produits pharmaceutiques africains, ainsi que sur l'industrie agroalimentaire. S.E. HABYARIMANA U. Béata,
Ministre du Commerce et de l'industrie, Gouvernement de la République du Rwanda, dans son discours
d'ouverture officiel, a souligné la nécessité d'une réorientation des politiques visant à promouvoir des
infrastructures de qualité aux niveaux national, régional et continental.

S.E. Patricia UWASE, Secrétaire permanente au Ministère de l'Infrastructure, Gouvernement


de la République du Rwanda, présidant officiellement l'événement de lancement des normes
automobiles africaines harmonisées lors d'un atelier organisé par le Rwanda Standards
Board et l’ARSO pour les parties prenantes du secteur automobile au Rwanda, à l'Hôtel Des
Mille Collines à Kigali, Rwanda.
L’ARSO au-delà de 2022 - Prof. Alex Dodoo élu Président désigné pour le mandat de 2022-2025 conformément aux
dispositions de la Constitution de l’ARSO

La Constitution de l’ARSO, Annexe I : Règlement intérieur de l’Assemblée


générale de l’organisation africaine de normalisation (ORAN/ARSO),
Règle 4 (page 25), paragraphe 4.2.2 stipule
que « Un an avant la fin du mandat d'un
président, le prochain président sera élu et
devra commencer ses fonctions avec
l'approbation par l'Assemblée générale ». La
soumission des candidatures doit se faire et
être approuvée par les gouvernements
respectifs. Prof. Doodo La 26ème Assemblée
générale de l'ARSO, qui s'est tenue le 16 juin
2021, a donc élu, à l'unanimité, Professeur
Alex Doodo au poste de président désigné de l'ARSO pour la période de 2022-2025, soit un mandat
de trois ans, conformément aux règles établies. L’Ambassadeur de bonne volonté au Secrétariat de la
ZLECAf nommé par le Conseil de l’ARSO en novembre 2019.
Qui est Prof. Alex Dodoo :

Mise en œuvre de l’Accord de la ZLECAf - Discussions sur le rôle de l’ARSO et les organismes nationaux de
normalisation. Coopération stratégique avec le Secrétariat de la ZLECAf.

Le 29 avril 2021, le Secrétaire général de l'ARSO, Dr. Hermogène


Nsengimana (à droite), a rendu une visite de courtoisie à S.E. Wamkele Mene
(à gauche), Secrétariat général du Secrétariat de la ZLECAf. La ZLECAf a
été présentée comme un accord historique et ses défenseurs, ainsi que
les experts en commerce et en normalisation, soulignent qu'elle
transformera le commerce en Afrique en supprimant les droits de douane et
en facilitant le commerce transfrontalier grâce à la réduction des
obstacles techniques au commerce (OTC - différentes normes, procédures
d'évaluation de la conformité, systèmes d'accréditation et de métrologie). La
Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) prédit
que la ZLECAf, qui donne priorité à la production de produits et services à
valeur ajoutée qui sont « Fabriqués en Afrique », a le potentiel d’augmenter le commerce intra-africain de 52,3% en éliminant les
droits de douane à l’importation, et de doubler ce commerce si les obstacles non-tarifaires, surtout les obstacles techniques au
commerce (OTC) sont aussi réduits (CEA, 2018). En vertu de l'article 6 - Coopération en matière de normalisation, les États parties
encouragent la coopération entre leurs organismes de normalisation respectifs en vue de faciliter le commerce ; ils élaborent et
encouragent l'adoption et/ou l'adaptation des normes internationales ; ils encouragent l'adoption des normes élaborées par l'ARSO
et l'AFSEC ; et lorsqu'il n'existe pas de norme internationale pertinente requise pour faciliter le commerce, ils demandent à l'ARSO
et/ou à l'AFSEC d'élaborer la norme requise pour faciliter le commerce entre les États parties. Les États parties encouragent
également l'adhésion, la liaison et la participation aux travaux de l'ISO, de la CEI, de l'ARSO (l'adhésion universelle à l'ARSO
facilitera la mise en place du cadre réglementaire commun nécessaire au commerce intra-africain), de l'AFSEC et des organisations
internationales et régionales de normalisation similaires.
La mise en œuvre de l’Initiative « Une norme - un marché » pour l’Afrique dans le cadre de l’Accord de la ZLECAf - L’adhésion
universelle à l’ARSO avec l’admission du Maroc en tant que membre de l’ARSO par la 26e Assemblée générale de l'ARSO.

16 JUIN 2021 : Admission officielle du Royaume du Maroc en tant que membre de l’ARSO De droite : M. Charles Booto a Ngon, Président de l’ARSO ; S.E. Youssef
Imani, Ambassadeur du Maroc à Kigali, Rwanda, S.E. Clémentine Mukeka, Secrétaire permanente, Ministère des affaires étrangères et de la coopération
internationale ; Gouvernement du Rwanda ; Dr. Hermogène Nsengimana, Secrétaire général de l’ARSO.

Depuis la mise en place du Plan d'action de Lagos en 1980, du Traité d'Abuja


en 1991 et à la mise en place de l’Accord de la ZLECAf, les dirigeants africains
et les responsables des politiques commerciales et de normalisation se sont
fixé comme priorité de rationaliser les cadres réglementaires africains en ce
qui concerne les normes communes, la certification et les réglementations
en matière de qualité aux niveaux régional et continental. L'objectif est
clairement de faire en sorte que les essais, la certification et l'enregistrement
des systèmes de qualité soient effectués une seule fois, sur un seul marché
et acceptés partout.
L'Accord de la ZLECAf a attiré plus
d’attention de la Communauté africaine de
normalisation et de ses dirigeants sur la
menace que représentent les obstacles
techniques au commerce pour les objectifs
de l'Accord de la ZLECAf et a donc, dans
divers articles/annexes (Annexe 5 sur les ONT, Annexe 6 sur les OTC et Annexe 7 sur les SPS), abordé cette question de manière
exhaustive, notamment en encourageant l'élaboration d'un cadre réglementaire cohérent en Afrique, fondé sur les meilleures pratiques
réglementaires internationales, dans le contexte des accords OTC/SPS de l'OMC, tout en encourageant l'adoption et la mise en œuvre
de normes internationales, et en exhortant l'ARSO à harmoniser les normes africaines à être adoptées par les États parties lorsque les
normes internationales ne sont pas disponibles. L'Accord de la ZLECAf, en vertu de l'annexe 6 sur les OTC, article 4, vise à (a) faciliter
le commerce intra-africain à travers la coopération dans les domaines des normes, des règlements techniques, de l'évaluation de la
conformité, de l'accréditation et de la métrologie ; et exhorte les États parties, en vertu de l'article 5, à coopérer dans l'élaboration et
dans la mise en œuvre de normes, de règlements techniques, de procédures d'évaluation de la conformité, d'accréditation, de
métrologie, de renforcement des capacités et d'activités de mise en application afin de faciliter le commerce au sein de la ZLECAf, et
également, en vertu de l'article 6 (b), à promouvoir l'adoption de normes élaborées par l'ARSO et l'AFSEC. Les principaux objectifs de
l'Accord de la ZLECAf sont de créer un marché continental unique et d’intensifier le commerce intra-africain tout en facilitant l'intégration
du continent dans le système commercial mondial. Il est reconnu que la libre circulation des biens et des services dans le cadre de la
ZLECAf nécessite des normes harmonisées et une évaluation de la conformité. En Afrique, le volume et la complexité des réglementations
techniques ainsi que la diversité des pratiques et des normes de certification, d'essai et d'inspection utilisées par les différents pays
africains et les CER continuent d'entraver le commerce intra-africain. La coopération entre les pays africains en vue de l'harmonisation
des normes africaines, par des experts de tous les pays africains, reste une exigence essentielle de l'Accord de la ZLECAf. Fondée en
1977 par l'Union africaine (ancienne OUA) et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), l’ARSO
compte actuellement 39 pays africains membres (l’Algérie, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte
d'Ivoire, le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo, le Djibouti, l’Égypte, l’Éthiopie, le Gabon, le Ghana,
la Guinée Bissau, la Guinée, le Kenya, le Liberia, la Libye, le Madagascar, le Malawi, le Maroc, l’île Maurice, la Namibie,
le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, la Sierra Leone, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Afrique du Sud,
le Royaume d'Eswatini, la Tanzanie, le Togo, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe, avec le Zanzibar comme
membre observateur), et elle a pour mandat de promouvoir la normalisation et l'évaluation de la conformité et des activités
connexes en Afrique afin de faciliter le commerce, et la nécessité de coopérer avec d'autres organismes de normalisation
et partenaires de développement, dans le contexte de l'Annexe 6 sur les OTC, est essentielle dans le contexte de l'Accord
de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et des activités d'atténuation face à la pandémie de COVID-19 en Afrique. À cet égard, l’ARSO
a poursuivi ses activités d'harmonisation des normes et d'évaluation de la conformité, y compris les séries de séminaires de sensibilisation et les ateliers
de renforcement des capacités en ligne, tout en mobilisant activement les pays africains pour qu'ils adhèrent à l’ARSO. Le Royaume du Maroc, qui a rendu
officielle son adhésion à l’ARSO en mars 2021, a été officiellement admis comme membre de l'ARSO par la 26e Assemblée générale de l'ARSO le 16 juin
2021. Lors de cet événement, le Royaume du Maroc était officiellement représenté par S.E, Youssef Imani, Ambassadeur du Maroc à Kigali,
Rwanda.
Présentation de 157 nouvelles normes africaines approuvées par le 64e Conseil de l’ARSO en
vue de l’adoption en juin 2021

Alors que les normes à être harmonisées par l’ARSO sont comparables aux 4.547 lignes tarifaires SH-6 de la ZLECAf
et avec le besoin d’examiner les normes internationales pour approbation en vue de leur adoption par
notification, conformément à l'Annexe 6 sur les OTC de l'Accord de la ZLECAf, les experts en normalisation de
l'ARSO de tout le continent ont poursuivi leurs activités d'harmonisation des normes dans les 15 secteurs
prioritaires et au sein de 82 comités techniques d'harmonisation (CT/ARSO), avec le parrainage de l'ARSO, des
membres de l'ARSO (Côte d'Ivoire et Ghana), des partenaires de la Banque africaine d'import-export
(Afreximbank) et de la Société islamique internationale de financement du commerce (SIFC), qui ont facilité la
participation des experts aux réunions. L’ARSO présente aux membres et aux parties prenantes, y compris le secteur privé, les
normes et les directives techniques suivantes qui ont été approuvées par le 64ème Conseil de l'ARSO le 14 juin 2021, lors de sa session à
Kigali au Rwanda. Ces normes sont disponibles en ligne, par le biais d’accès contrôlé. Le Catalogue de l’ARSO est disponible sur le site
web de l’ARSO à l’adresse : https://www.arso-oran.org/?page_id=49

Organe technique Total


(1) Sous-comité du CACO/ARSO chargé des règlements techniques 5
(2) CT/ARSO 06, Café, cacao, thé et produits dérivés (1 réunion physique, 15 réunions techniques virtuelles) 3
(3) CT/ARSO 59, Technologie et ingénierie automobiles (21 réunions virtuelles) 36
(4) CT/ARSO 78, Dispositifs et équipements médicaux (14 réunions virtuelles) 76
(5) CT/ARSO 80, Produits pharmaceutiques et médicinaux (14 réunions virtuelles) 37
Total des lignes directrices et normes : A SOULIGNÉ : 157
(i) Sous-comité du CACO/ARSO chargé des règlements techniques
• ARS GL 1703 :2021, Lignes directrices relatives à la réglementation de la médecine traditionnelle africaine
• ARS GL 1704 :2021, Lignes directrices relatives à l’autorisation commerciale des produits pharmaceutiques pour la
médecine humaine
• ARS GL 1705 :2021, Lignes directrices relatives à la règlementation et l’évaluation de la conformité des dispositifs médicaux
• ARS GL 1706 :2021, Lignes directrices relatives à la règlementation et l’évaluation de la conformité des dispositifs médicaux
de diagnostic in vitro (IVD)
• ARS GL 1707 :2021, Lignes directrices relatives à la mise en place des hôpitaux d’urgence/temporaires/ de campagnes
(ii) CT/ARSO 06, Café, cacao, thé et produits connexes
• Trois (3) normes issues de la Procédure unique pour l’élaboration (ARS)
(iii) CT/ARSO 59, Technologie et ingénierie automobiles (21 réunions virtuelles)
• Treize (13) normes issues de la Procédure unique pour l’élaboration des normes (ARS)
• 23 normes internationales (ASTM, EN, ISO, SAE, UNECE) à l’examen d’approbation en vue de l’adoption par voie de
notification.
(iv) CT/ARSO 78, Dispositifs et équipements médicaux (14 réunions virtuelles)
• Huit (8) normes issues de la Procédure unique pour l’élaboration des normes (ARS)
• Soixante-huit (68) normes internationales à l’examen en vue de l’adoption par notification, dont 59 qui sont des normes
ISO.
(v) CT/ARSO 80, Produits pharmaceutiques et médicinaux (14 réunions virtuelles)
• Cinq (5) normes issues de la Procédure unique pour l’élaboration des normes (ARS)
• Soixante-huit (32) normes internationales à l’examen en vue de l’adoption par notification, dont 10 qui sont des normes
ISO.

M. Temwa Gondwe, Directeur (Facilitation du commerce) | Initiative pour le commerce intra-africain, Afreximbank s’adressant aux
parties prenantes du secteur automobile lors du lancement officiel des normes africaines harmonises pour les automobiles à
l’Hôtel des Mille Collines, Kigali, Rwanda. L’Afreximbank finance l’harmonisation de ces normes dans le cadre du CT/ARSO 59
chargé des technologies et de l’ingénierie automobile.
Sensibilisation aux normes ARSO harmonisées
Les parties prenantes à
Le Secrétariat central de l’ARSO continue à mener des Addis-Abeba, Éthiopie, lors
campagnes de sensibilisation sur les normes africaines de la campagne de
harmonisées du secteur automobile et pharmaceutique. sensibilisation aux normes
le 10 mai 2021.
La sensibilisation des parties prenantes a eu lieu à Accra,
Ghana, le 28 avril 2021 et à Addis Abeba, en Éthiopie, le 10
mai 2021. Un programme de sensibilisation similaire a été
organisé le 17 juin 2021 à Kigali, Rwanda, à l'intention des
parties prenantes du secteur automobile. Les parties prenantes à ACCRA,
GHANA, lors de la campagne de
Les normes automobiles africaines devraient faciliter le sensibilisation aux normes le 28
commerce dans l'industrie automobile en Afrique, qui est l'un avril 2021.
des principaux secteurs prioritaires de l'Accord de la
ZLECAf. Ces normes ont été harmonisées sous l'égide du
C/ARSO 59 chargé des technologies et de l'ingénierie
automobiles parrainé par Afreximbank, avec la participation
d'experts africains (États membres de l'ARSO).

Les normes pharmaceutiques africaines harmonisées dans


le cadre des CT/ARSO 78, Dispositifs et équipements Normes pour les automobiles
médicaux, CT 80 chargé des produits pharmaceutiques et
les médicaments, CT 82 chargé de la médecine
traditionnelle africaine, devraient faciliter la fabrication et le
commerce des produits pharmaceutiques en Afrique. Les

activités de normalisation dans le secteur, qui est considéré


comme essentiel pour l'Afrique, conformément au Plan de
fabrication pharmaceutique pour l'Afrique (PMPA) de l'UA,
sont menées dans le cadre du projet ARSO/Banque africaine
d'import-export (Afreximbank)/Société islamique de
financement du commerce (SIFC).

Commerce de produits africains : L’analyse technique de l’ARSO et de la CEA sur l’identification des
produits prioritaires et les chaînes de valeur en vue de l’harmonisation de normes en Afrique Et la
facilitation à travers le CGN et le GCC de l’ARSO-CER.
Les normes constituent la base de
l’industrialisation, du commerce et de l’accès au
marché. Comme les consommateurs exigent la sécurité et
l'assurance de la qualité, et avec le soutien des
réglementations gouvernementales, l'accent est mis sur la
qualité et la conformité aux normes, en tant que
déterminant majeur du commerce dans une ZLE, car les
normes et les réglementations techniques définissent ce qui
peut (ou ne peut pas) être échangé, et décrivent les procédures selon lesquelles ces échanges sont ou ne sont pas
autorisés, en fonction des intérêts et des besoins des consommateurs. Avec les perturbations dues à la pandémie
de COVID-19 sur les chaînes d'approvisionnement externes, le désir de produits manufacturés africains,
d'industrialisation et de commerce dans des chaînes de valeur bien établies a été fortement exprimé. L’ARSO et la
CEA (le champion de l’ARSO en matière de chaînes de valeur régionales) ont mené une étude technique sur les
chaînes de valeur en réponse à la demande de l'ARSO et de l'Infrastructure panafricaine de qualité. La
détermination des domaines prioritaires dans lesquels les normes et l'évaluation de la conformité doivent être
harmonisées reste importante pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, comme
le souligne l'Annexe 6 sur les OTC. Cette étude couvre six communautés économiques régionales en Afrique, à savoir
la Communauté de l’Afrique de l’est, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, la Communauté
économique des États de l'Afrique de l'ouest, la Communauté économiques des états d’Afrique centrale, la
Communauté de développement de l’Afrique australe, et l’Union du Maghreb arabe, avec les derniers chapitres
consacrés à l’identification des chaînes de valeur prioritaires sur le continent (et au sein des CER), ainsi que
l’identification des produits prioritaires pour lesquels les normes sont à harmoniser. Lire plus sur la CEA à l’adresse -
https://www.uneca.org/fr/centre-africain-pour-la-politique-commerciale.
Coopération entre l’ARSO et les CER en matière d’harmonisation des normes à travers le CGN et le GCC de l’ARSO (ASHAM,
Articles 5.3 et 5.4 respectivement)
Pour faciliter la coopération en matière d’harmonisation des normes africaines, l’ARSO et
les CER africaines ont créé un Comité de gestion des normes (CGN) et un Groupe consultatif
conjoint de l'ARSO. Le GCC, dont la présidente actuelle est Mme Stella Apolot de l’EAC, est
composé d'un représentant de chacune des huit CER africaines (UMA, CEN-SAD, COMESA,
EAC, CEEAC, CEDEAO, IGAD, SADC),tandis que le CGN, dont le président actuel est M.
Hakim Mufumbiro de l’EAC, est composé d'un représentant de chacune des huit CER
africaines et de l'AFSEC et de six représentants des membres de l'ARSO élus par l'Assemblée
générale de l'ARSO est chargé de coordonner le travail de normalisation de l'ARSO au
niveau des CER et de contribuer à l'identification et à la hiérarchisation des NWIP à élaborer
au niveau de l'ARSO, tout en promouvant l'initiation d'accords de reconnaissance mutuelle dans leurs régions ;
d’encourager tous les États membres des CER à devenir membres de l'ARSO et à participer à l'harmonisation et à
l'adoption des normes africaines ; de servir de lien entre les activités de normalisation de l'ARSO,
le sous-comité OTC de la ZLECAf et les CER en échangeant les plans de travail afin d'éviter la
duplication des travaux ; de suivre les progrès de l'adoption et de la mise en œuvre des normes
et programmes harmonisés ; et de coordonner et de fournir des notifications régionales
concernant les normes africaines harmonisées. Le rôle du CGN est de gérer les procédures et les
programmes d'harmonisation afin qu'ils soient exécutés dans les délais, y compris la gestion des
CT/SC et de traiter des questions de procédures soulevées par les CER, pour les États membres,
et de statuer sur les appels concernant les décisions sur les propositions de nouvelles études, les
projets de comité, les projets d'enquête et les FDARS. Cela signifie qu’il faut harmoniser les normes africaines aux
niveaux national, régional et continental. Lors de la 64e Conseil de l’ARSO, le CGN a présenté au Conseil 157 normes
harmonisées comme il a été indiqué ci-dessus, en vue de l’approbation. Mme Stella Apolot est Haut Responsable
de la normalisation au Secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’est (EAC) basé à Arusha, Tanzanie. M.
Mufumbiro est Coordinateur actuel de la Commission Codex Afrique.

RÉSULTATS POSITIFS DE LA PANDÉMIE DE COVID-19 POUR L’AFRIQUE - NORES AFRICAINES HARMONISÉES


POUR L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE GRÂCE À LA COOPÉRATION ENTRE L’ARSO ET L’AFREXIMBANK.
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) et
l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) ont indiqué que la pandémie de
COVID-19 était la plus grande menace pour l'économie
mondiale depuis la crise financière de 2008-2009, car le
COVID-19 a gravement déstabilisé l'économie mondiale.
Dans son rapport d'avril 2020, l'Union africaine a indiqué
« En effet, la forte dépendance des économies africaines à
l’égard des économies étrangères laisse présager des
retombées économiques négatives pour le continent,
évaluées à une perte moyenne de 1,5 point sur la croissance
économique 2020 et qu'il est peu probable que le taux de
croissance économique de 3,4 % pour le continent, prévu
l'an dernier par la Banque africaine de développement, soit
atteint en raison de la crise dû au COVID-19 ». (CUA, 2020, https://africatimes.com/2020/04/06/new-au-report-zeroes-in-on-covid-19-economic-impacts/).
Face aux défis et incertitudes extraordinaires, les dirigeants sont sous pression pour prendre des décisions sur la gestion de l'impact immédiat et à long
terme de la pandémie et de ses conséquences. Ces décisions influenceront la situation mondiale pour les années à venir et ce qui pourrait être les bons
côtés de la crise et profiter du moment pour construire un monde plus résilient, prospère, équitable et durable, (Forum économique mondial 2020)
Sur une note positive, en raison de la dépendance endémique du continent africain à l'égard des importations et des
défaillances dans les chaînes d'approvisionnement liées aux mesures de confinement, le COVID-19 a renforcé les arguments
en faveur du développement de chaînes de valeur régionales intra-africaines et du déblocage du potentiel commercial du
continent, tout en se concentrant sur les PME africaines, l'industrialisation et la fabrication en Afrique. Le COVID 19 a
également aggravé la dépendance de l'Afrique à l'égard des produits pharmaceutiques importés (produits finaux et
intermédiaires) et a amplifié l'urgence de créer des chaînes de valeur compétitives, résilientes et solides dans ce secteur,
notamment en intégrant la médecine traditionnelle africaine dans les systèmes de santé nationaux et les politiques
pharmaceutiques. Karisha Banga, et al. 2020, souligne qu'en 2018, 82,2 % et 95,9 % des importations africaines de produits alimentaires et de produits
médicinaux et pharmaceutiques, respectivement, provenaient de l'extérieur du continent. Dans les efforts menés par les pays pour se procurer les produits
médicaux essentiels à la lutte contre le COVID-19, on observe déjà une évolution positive des chaînes d'approvisionnement mondiales vers des chaînes
d'approvisionnement plus régionales et locales (les fabricants locaux et les PME prenant l'initiative de fabriquer les EPI requis conformes aux normes de
produits recommandées) et une réorientation des politiques vers l'autosuffisance et le développement endogène autonome, dans le cadre du vaste
programme d'industrialisation de l'Afrique (accélération de la transformation structurelle, de la fabrication, des chaînes de valeur régionales avec des effets
positifs proportionnels sur les produits fabriqués en Afrique et la diversification des produits) et dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf) (https://trade4devnews.enhancedif.org/en/op-ed/boosting-african-regional-value-chain-development-response-covid-19-catalysing-
role-afcfta). Mais les avantages économiques à long terme, selon la CNUCED, 2018c, proviendront de la libération du potentiel des chaînes de valeur
régionales dans le secteur clé, y compris l'industrie agroalimentaire et les produits pharmaceutiques (médecine traditionnelle africaine), pour favoriser la
fabrication, le commerce, l'industrialisation et le développement durable. Une récente enquête menée conjointement par le Centre africain pour les politiques
commerciales (CAPC) de la CEA et International Economics Consulting Ltd. (IEC) sur l'impact de COVID-19 sur les affaires et le commerce en Afrique
prouve la capacité des entreprises africaines, avec le soutien efficace des infrastructures africaines de qualité (NSB), à s'adapter et à faire des innovations
en réponse aux défis de COVID-19, y compris les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale. Au niveau continental, la CEA et
l’AFREXIMBANK se sont associés pour accélérer la fabrication de médicaments de COVID-19 qui peuvent être produits en Afrique et exportés à l’étranger.
Cela devrait faciliter une approche régionale du développement de chaînes de valeur médicales fondées sur des avantages comparatifs et des économies
d'échelle.
Au niveau continental, l’ARSO a établi des partenariats avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la Société internationale islamique de
financement du commerce (SIFC) pour lancer une nouvelle initiative appelé Arab-Africa Trade Bridges Program (AATB) pour l’ Harmonisation des normes
pour les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux en Afrique, qui vise à promouvoir la qualité et la salubrité des médicaments et des
dispositifs médicaux importés ou produits sur le continent comme le souligne ce lien YouTube de l’ARSO
(https://www.youtube.com/watch?v=K1dFsrxi6xU) . Cette initiative, qui sera mise en œuvre de manière progressive sur trois ans, a commencé par
l'harmonisation des normes relatives aux produits pharmaceutiques et aux médicaments (CT/ARSO 80), ainsi qu'aux dispositifs et équipements médicaux
(CT/ARSO 78), comme le soulignent les sections de ce bulletin. La deuxième phase se concentre sur l'analyse des normes internationales, régionales
et nationales existantes afin de déterminer si elles permettent de relever les défis uniques auxquels sont confrontées les industries africaines du domaine
de la santé, avant de passer à la troisième phase, qui consiste à harmoniser les normes africaines correspondantes et à les adopter. Les membres de
l’ARSO qui participent à cette initiative ont nommé des experts pour accélérer le processus. Faisant des commentaires sur cette initiative, Ie DG de la
SIFC, Ingénieur Hani Salem Sonbol a souligné que « Du point de vue du développement du commerce, l'harmonisation des normes relatives aux
produits pharmaceutiques et aux dispositifs médicaux en Afrique est une première étape importante pour faciliter la production et le commerce
locaux dans ce secteur. Ces normes constitueront une base de référence nécessaire pour réglementer le secteur de manière plus efficace, en
améliorant la qualité des médicaments essentiels et des produits connexes produits localement ». Mme Kanayo Awani, Directrice générale de
l’Afreximbank chargé de l’initiative pour le commerce intra-africain a loué cette initiative en notant que « À l'heure où la demande de médicaments
et de dispositifs médicaux de qualité est en hausse, l'Afrique doit renforcer les chaînes de valeur régionales afin d'accroître l'offre de produits
médicaux de qualité et d'améliorer la résistance du continent aux pandémies comme le COVID-19 à l’avenir ». Le Secrétaire général de l’ARSO,
Dr Hermogène Nsengimana, a fait remarquer, “Si d’une part le COVID-19 a fait de l’éloignement social une nouvelle norme, d’autre part, il a amené
les pays africains à se rassembler et leur a ouvert les yeux sur la nécessité de l’industrialisation, et il a souligné que les normes diffusées par l’
ARSO et d’autres organismes de normalisation pour les masques et les désinfectants pour les mains ont été largement utilisées par les PME
africaines pour produire les équipement de protection individuelle fabriqués localement et ainsi on s’est rendu compte du rôle des normes dans
l’industrialisation, la sécurité et le commerce et cette initiative aidera non seulement à accroître. la production locale mais aussi à gagner la
confiance et favorisera le commerce transfrontalier et des investissements dans le domaine des produits pharmaceutiques et des dispositifs
médicaux » (https://www.africanews.com/2020/09/14/afreximbank-and-international-islamic-trade-finance-corporation-itfc-partner-with-arso-to-facilitate-
intra-african-trade-in-pharmaceuticals-and-medical-devices-under-the-umbrella-of-the-aatb-program/).

À l’instar des organisations similaires (ISO, ASTML, AFNOR, CEN-CENELEC, SAC-Chine, SIS, INTERTEK, COTECNA), les organismes
nationaux de normalisation et de certification sont en train de jouer un rôle de chef de file pour offrir, gratuitement, les normes et
les services d’évaluation de la conformité nécessaires (Suivre le lien https://www.arso-oran.org/standards-for-covid-19/) pour avoir
de plus amples informations relatives aux fabricants et PME locaux.
LA SÉRIE DE WEBINAIRES DE L’ARSO DE JANVIER EN JUIN 2021 - LE RÔLE DE LA NORMALISATION DANS LA FACILITATION DE LA MISE EN
ŒUVRE DE L’ACCORD DE LA ZLECAf DANS LE CONTEXTE DE L’ANNEXE 6 SUR LES OTC ET L’ANNEXE 7 SUR LES MESURES SPS.

Compte tenu des réalités des restrictions imposées par la pandémie de COVID-19, le
Conseil de l'ARSO, lors de sa 62ème réunion virtuelle, tout en recevant le premier
rapport sur le webinaire de l'ARSO qui s'est tenu le 4 juin 2020, a encouragé le
Secrétariat central à continuer d'organiser des webinaires mensuels de l'ARSO, avec
des intervenants parmi les membres et les parties prenantes de l'ARSO, comme
moyen : De sensibiliser les décideurs, les PME, les producteurs et les
exportateurs à la normalisation dans le cadre de l'Accord de la ZLECAf ; de faire
progresser les programmes et activités de l'ARSO, en particulier
l'harmonisation des normes ; de faciliter la participation des parties prenantes
et des États membres à la mise en œuvre des programmes et activités de l'ARSO
; de mettre en évidence le rôle de la normalisation dans diverses questions
d'actualité liées au développement économique de l'Afrique afin de faciliter le
débat et de promouvoir des solutions et des stratégies pour relever les défis.
Au cours de l’année 2021, quatre (4) webinaires ont été organisés depuis le
17 mars 2021, et six (6) autres sont prévus entre juillet et novembre 2021 avec
des intervenants des États membres de l'ARSO (Afrique du Sud, Zimbabwe,
Cameroun, Maroc, Éthiopie, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Tanzanie,
Ghana, Madagascar, Égypte, Sénégal) et des parties prenantes et du
secteur privé (Afreximbank, CEN-CENELEC, OMC, CNUCED, CEA, CUA,
PAQI (Présidente), AUDA-NEPAD, NRCS-Afrique du Sud, Intertek, Nestle
East and Southern Africa, Secrétariat de l’EAC, Secrétariat de la ZLECAf, KATS Corée, ASTM International, UU/CEE,
PTB-Allemagne, AFROCHAMPIONS, OAPI, COTECNA, ONUDI, Kamuthanga Fish Farm, Quarcoo Initiative Ltd, Rwanda
Volkswagen Company Ltd. , CODEX, GSO- - Organisation de normalisation du CCG, Fairtrade Africa, Six Sigma Green
Belt-Sénégal.).
21 AVRIL 2021 - WEBINAIRE DE L’ARSO SUR LA CONSOMMATION ET PRODUCTION DURABLES (CPD) EN AFRIQUE AU SERVICE DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE : Promotion de la certification de durabilité des produits africains en vue de la compétitivité. Thème :
Consommation et production durables (CPD) en Afrique : Certification de durabilité des produits africains au service de la
compétitivité et du développement durable

Avec l'adoption par l'ONU de l'Objectif 12 des ODD 2030 relatif la consommation et à la
production responsable, la nécessité de passer à une consommation et à une production
plus durable (CPD) a été placée au cœur des documents de politique et des stratégies de
développement durable. La consommation et la production mondiales, un des moteurs de
l'économie mondiale, reposent sur l'utilisation de l'environnement et des ressources
naturelles d'une manière qui devrait avoir peu d'impacts négatifs sur la planète. La
dégradation des terres, la baisse de la fertilité des sols, l'utilisation non durable de l'eau, la
surpêche et la dégradation du milieu marin sont autant de facteurs qui réduisent la
capacité de la base de ressources naturelles à soutenir les moyens de subsistance. Pour
cette raison, on aspire de manière croissante aux biens et aux services qui favorisent la
durabilité. Conscients de ce fait, les gouvernements africains, lors du sommet de
Johannesbourg en 2002, ont appelé à l'élaboration d'un cadre décennal de programmes
(10-YFP) pour soutenir les initiatives régionales et nationales visant à accélérer le passage à
des modes de consommation et de production durables qui favoriseraient le
développement social et économique dans les limites de la capacité de charge des
écosystèmes. Pour l'avenir, les dirigeants africains, dans le cadre de l'Agenda 2063, aspirent,
dans l'aspiration 1, à une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un
développement durable, avec une production, une productivité et des ajouts de valeur
durables accrus, dans des secteurs clés comme l'agriculture où l'environnement et les
écosystèmes sont sains et préservés, avec des économies et des communautés résistantes
au climat.

L’ARSO a facilité la mise en œuvre du système de certification Marque écologique Afrique


(Mécanisme africain d'écoétiquetage), qui a été lancé le 8 mai 2019 à Nairobi, au Kenya,
et avec la certification des 7 premières entreprises certifiées (5 au Kenya, une au Rwanda
et une au Ghana), dont la Kamuthanga Fish Farm et Quarcoo Initiatives Ltd, selon les six
normes de durabilité : normes de durabilité (agriculture, pêche, aquaculture (tilapia et
poisson-chat), secteur forestier et tourisme). REF. ARS/AES 01 : Agriculture — Durabilité et
écoétiquetage — Exigences ARS/AES 02 : Pêche — Durabilité et écoétiquetage —
Exigences ARS/AES 03 : Foresterie — Durabilité et écoétiquetage — Exigences, ARS/AES 04 : Tourisme - Durabilité et écoétiquetage - Exigences Le
défi réside donc dans le renforcement des capacités des organismes locaux d'évaluation de la conformité en Afrique au service de la Marque
écologique Afrique, qui a déjà été enregistré auprès de l'Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIP O) et de l'Organisation
mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et qui est comparé à d'autres labels écologiques reconnus comme Fair Trade Africa, CMS.
19 MAI 2021 : CONNECTER LES OBSTACLES TECHNIQUES AU
COMMERCE (TBT) AUX MESURES
SANITAIRES ET PHYTOSANITAIRES
(SPS) EN VUE POUR AVOIR ACCÈS
AU MARCHÉ : Sous-thème :
Échange des produits agricoles et
alimentaires - Connecter les
obstacles techniques au
commerce (OTC) aux mesures
sanitaires et phytosanitaires (SPS)
en vue de l'accès au marché.
Annexe 6 sur les OTC, Annexe 7 sur
les SPS, l’Accord de la ZLECAf

Les mesures relatives aux obstacles techniques au commerce (OTC) et aux normes et réglementations
sanitaires et phytosanitaires (SPS) sont devenues des dimensions importantes du commerce, et les
gouvernements veulent agir par le biais de leurs accords commerciaux préférentiels (ACP), ainsi que par
le biais de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), pour répondre aux demandes des
consommateurs en matière de produits sûrs et de qualité et de protection de la vie ou de la santé humaine,
animale ou végétale. L'accord OTC reconnaît qu'aucun pays ne doit être empêché de prendre des
mesures (règlements techniques, normes, procédures d'évaluation de la conformité) ; mais il garantit que
ces mesures ne créent pas d'obstacles inutiles au commerce et doivent être fondées sur des informations
et des preuves scientifiques. Les règlements techniques et les normes relatifs aux OTC définissent les
caractéristiques spécifiques d'un produit, telles que sa taille, sa forme, son design, ses fonctions et ses
performances, ou la manière dont il est étiqueté ou emballé avant sa mise en vente. L'accord OTC
(obstacles techniques au commerce) couvre tous les règlements techniques, les normes volontaires et
les procédures visant à garantir leur respect, sauf lorsqu'il s'agit de mesures sanitaires ou phytosanitaires
telles que définies par l'Accord SPS. L'Accord SPS, est entré en vigueur avec la création de l'Organisation
mondiale du commerce le 1er janvier 1995, qui concerne l'application des réglementations relatives à la sécurité alimentaire et à la santé animale et végétale, reconnaît que
« les Membres ont le droit de prendre les mesures sanitaires et phytosanitaires nécessaires à la protection de la santé et de la vie des personnes et des animaux ou à la
préservation des végétaux, à condition que ces mesures ne soient pas incompatibles avec les dispositions du présent accord ». La Banque africaine de développement (BAD)
a lancé la stratégie « Nourrir l'Afrique - Plan d'action pour la transformation de l'agriculture africaine », qui vise notamment à faire de l'Afrique un exportateur net de denrées
alimentaires, à placer l'Afrique au sommet des chaînes de valeur orientées vers l'exportation où elle possède un avantage comparatif et, surtout, à investir dans les
infrastructures régionales et à renforcer le dialogue politique pour éliminer les barrières commerciales. La politique réglementaire de l'ARSO en faveur de la simplicité, de la
transparence (Annexe 6 sur les OTC, article 11), de l'harmonisation (article 5), de l'équivalence des réglementations et des accords de reconnaissance mutuelle, complétée
par un renforcement des capacités et une sensibilisation accrue (conformément à l'annexe 6 sur les OTC, article 5) parmi les décideurs africains, les institutions, les
consommateurs, les commerçants et les citoyens africains, sont des stratégies pour relever le défi relatif aux OTC dans le commerce et la productivité agricoles de l'Afrique,
tout en favorisant des normes africaines harmonisées et des systèmes d'évaluation de la conformité dans la gouvernance des chaînes de valeur régionales agricoles, dans le
cadre de l'Accord de la ZLECAf. Cela facilitera également la mise en œuvre de l'Accord de la ZLECAf dans les activités des comités OTC (Annexe 6, article 13) et SPS
(annexe 7, article 15), afin de relever le défi de mesures OTC et SPS en Afrique.

23 Juin 2021 - ÉVALUATION DE LA CONFORMITÉ ET COMMERCE : Traiter les inquiétudes et les différends relatifs au commerce dans
le cadre du marché unique de la ZLECAf et promouvoir les produits d’exportations de l’Afrique sur les marchés mondiaux -
Évaluation de la conformité et commerce - Moteur ou obstacle technique au commerce. L'importance de la normalisation repose sur le
fait que les normes et les règlements techniques définissent ce qui peut (ou ne peut pas) être échangé, et décrivent les procédures selon lesquelles ces
échanges sont ou ne sont pas autorisés, ce qui est renforcé par l'évaluation de la conformité. Les normes et les exigences d'évaluation de la conformité
« stipulent ce qui peut ou ne peut pas être échangé et définissent les procédures qui doivent être suivies pour que l'échange ait lieu » (Brenton (2004)).
Une norme, utilisant les dimensions et les tolérances, ne peut pas être définie sans référence aux mesures fiables. Les mesures doivent, à leur tour, être
normalisées au niveau international pour éviter de coûteuses équivalences. Un produit doit être soumis à un essai afin de déterminer sa conformité aux
exigences définies dans les normes ou règlements techniques. La compatibilité internationale exige que les procédures d'essai soient normalisées et elle
également est basée sur des mesures fiables. L'accréditation, fondée sur des normes harmonisées ou internationales, est la procédure par laquelle
l'ensemble du processus devient fiable et digne de confiance, ce qui favorise le commerce international et la compétitivité. L’évaluation de la conformité
dépend de l’existence de normes non ambiguës par lesquelles les produits, les procédés et les services sont évalués. L'évaluation de la conformité renforce
la valeur des normes en augmentant la confiance des acheteurs, des utilisateurs et des autorités réglementaires dans la conformité réelle des produits aux
normes revendiquées. L’évaluation de la conformité sert de pont entre les normes et le marché. L’évaluation de la conformité (essai, inspection et
certification) évalue la conformité d’un produit aux normes et aux règlements techniques. À cet égard, les procédures d'évaluation de la conformité sont
directement liées au fonctionnement efficace des systèmes et marchés industriels et commerciaux. Par conséquent, même lorsque les normes des
différents pays ont été harmonisées, la libre circulation des échanges est entravée si les produits sont soumis à des exigences redondantes en matière
d'essais et de certification sur plusieurs marchés d'exportation. Par conséquent, lorsqu'elle est appliquée correctement, l'évaluation de la conformité aide
les entreprises à améliorer leur compétitivité et à faciliter le commerce, car les clients ont plus de confiance dans les biens et services achetés. L’OMC
encourage l’harmonisation, l’utilisation d’équivalence et la reconnaissance mutuelle dans les accords sur le libre-échange bilatéraux, comme la
ZLECAf. La reconnaissance mutuelle des systèmes d'accréditation et de certification facilite l'accès aux marchés nationaux et
internationaux ; elle fournit la base technique du commerce national et international en favorisant la confiance des parties prenantes
transfrontalières et l'acceptation des données d'essai accréditées et des résultats certifiés, et elle contribuera à faciliter la libre circulation
des biens et des services et la réduction des coûts, comme le prévoit le protocole de la ZLECAf. Le programme continental d'évaluation de la
conformité de l'ARSO (ACAP), sous l'égide du Comité d'évaluation de la conformité de l'ARSO (CACO/ARSO), vise à établir divers outils et à renforcer les
capacités en matière de bonnes pratiques d'évaluation de la conformité (essais, certification,
inspection, surveillance du marché, accréditation et étalonnage des laboratoires).

Sensibilisation au rôle de la normalisation et


visibilité de l’ARSO par le
biais des ambassadeurs de
bonne volonté de l’ARSO
L’ARSO nomme l’Hon.
Alan John Kwadwo
Kyerematen, nouvel
ambassadeur de volonté
de l’ARSO.
Beaucoup d’organisations se servent
d’ambassadeurs de bonne volonté pour
promouvoir leurs programmes et pour atteindre les
autres ayant des programmes qui sont basés sur
de bonnes relations, des groupes multinationaux comme l'organisation des Nations Unies et les
Associations des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union européenne. Selon le Programme
I, Règles de procédures de l’Assemblée générale de l’Organisation africaine de normalisation
(ARSO), Règle 2 concernant les membres, le paragraphe 2.4.1.2 admet les Organisations et
par extension les individus qui sont prêts à servir comme ambassadeur de bonne volonté de
l’ARSO. Le Conseil de l'ARSO, lors de sa 64ème session à Kigali, au Rwanda, le 14 juin 2021,
a nommé M. Alan John Kwadwo Kyerematen, Ministre du commerce et de l'industrie de la
République du Ghana, nouvel ambassadeur de bonne volonté de l'ARSO, avec pour mandat de sensibiliser le public et de lui faire comprendre l’ARSO,
les activités de normalisation et leurs avantages, ainsi que d'inspirer une action large, positive et engagée en faveur du mandat et des priorités de l'ARSO.
S.E. Kyerematen a été le premier Directeur régional du PNUD pour Enterprise Afrique (1998), et fut à la tête de la création d'institutions et de programmes
de soutien aux entreprises dans 13 pays d'Afrique subsaharienne ; ambassadeur du Ghana aux États-Unis (2001-2003) ; ministre du commerce, de
l'industrie et des initiatives présidentielles spéciales (2003-2007) ; conseiller commercial de la Commission économique des
Nations unies pour l'Afrique et Centre africain pour les politiques commerciales, (Éthiopie) (2009-2012) ; candidat de l'UA au
poste de Directeur général de l'OMC (2012). S.E. Kyerematen est reconnu pour sa contribution et son soutien à l'UA dans
l'élaboration du Plan d'action visant à stimuler le commerce intra-africain et à établir le cadre de l'Accord de la Zone de libre-
échange continentale africaine ; pour ses qualifications, ses connaissances et son expérience approfondies dans les
domaines de la diplomatie, des négociations commerciales et des questions relatives au commerce et à la normalisation ; et
surtout, pour son enthousiasme et sa volonté de servir l'Afrique en tant qu'ambassadeur de bonne volonté de la normalisation,
en étant pleinement conscient des responsabilités associées à ce poste, dans le contexte de la mise en œuvre de l'Accord
de la ZLECAf et des attentes élevées envers l'ARSO.

Le Conseil de l’ARSO a également reconnu les ambassadeurs de bonne volonté actuels de l'ARSO, Son Excellence, Prof.
(Mme) Aminah Gurib-Fakim, ancienne présidente de la République de l’île Maurice, et Son Excellence, Chief Olusegun
Obasanjo, ancien président de la République fédérale du Nigeria, ce dernier étant reconnu comme ayant facilité la coopération entre l'ARSO et l'Afreximbank
et la BAD, et Son Excellence Aminah Gurib-Fakim état reconnu pour avoir promu l'infrastructure de qualité et l'ARSO au sein de l'UA et des plateformes
des dirigeants africains.

Questions de normalisation - Félicitations à Dr. Ngozi Okonjo -Iweala.


L’ARSO se joint à la communauté internationale pour féliciter Dr. Ngozi Okonjo-Iweala (originaire du Nigeria), nouvelle Directrice générale de
l’organisation mondiale du commerce (OMC). Le Nigeria, étant membre fondateur de l'ARSO, a fourni des efforts considérables pour mettre en place
une infrastructure qualité nationale solide et, étant l'une des plus grandes économies d'Afrique, il occupe une position clé sur le continent. C’est la deuxième
fois que l’Afrique dirige une organisation internationale, ayant son siège à Genève, Suisse, qui a une influence directe sur le commerce et la normalisation.
Une référence est faite à l’élection de M. Eddy Njoroge, un Kenyan, en tant que
Président de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) en 2019, et
l’ARSO et l’ISO ont signé un PE pour repositionner le continent afin qu’il tire
profit des Systèmes internationaux commerciaux à travers la normalisation. Le
Kenya n’est pas seulement membre fondateur de l’ARSO mais aussi il accueille
le siège de l’ARSO à Nairobi, Kenya, sous couverture de statut diplomatique au
nom de l’Union africaine. Ayant été admis par le Comité OTC de l'OMC en tant
que membre observateur en novembre 2015 et étant signataire de l'Annexe 3 :
Code de bonne pratique pour la préparation, l'adoption et l'application des
normes, et ayant développé le Modèle pour l'harmonisation des normes
africaines (ASHAM) sur la base des dispositions de l'accord OTC de l'OMC et
des directives ISO/CEI sur la normalisation, l'ARSO a un mandat clair en matière
de normalisation de faciliter la participation des pays africains au marché
international. Cette nomination a lieu à un moment où l'Afrique est entrée dans
une phase cruciale de son histoire dans le cadre de l'Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), au titre de l'Annexe 5 sur les
ONT, de l'Annexe 6 sur les OTC et de l'Annexe 7 sur les SPS, où la normalisation jouera un rôle clé dans le processus de mise en œuvre et sur la base de
l'Accord OTC de l'OMC. En vertu de l'article 1 relatif aux définitions, les États parties réaffirment que l'Accord OTC de l'OMC constituera la base
de la mise en œuvre de l'annexe et que toutes les définitions des termes généraux relatifs à la normalisation, aux règlements techniques, aux
procédures d'évaluation de la conformité et aux activités connexes seront fondées sur la signification donnée dans l'Accord de l'OMC sur les
obstacles techniques. Selon l'article 3 sur les principes directeurs, les États parties réaffirment leurs droits et obligations au titre de l'Accord
OTC de l'OMC en ce qui concerne l'élaboration, l'adoption et l'application de normes, de règlements techniques, de procédures d'évaluation de
la conformité et d'activités connexes. Dans l'article 5 sur les domaines de coopération, les États parties ont convenu de coopérer à l'élaboration
et à la mise en œuvre de normes, de règlements techniques, de procédures d'évaluation de la conformité, d'accréditation, de métrologie, de
renforcement des capacités et d'activités de mise en œuvre afin de faciliter le commerce au sein de la ZLECAf, conformément à l'Accord OTC
de l'OMC, et dans l'article 7 sur la coopération en matière de règlements techniques et l'article 8 sur la coopération en matière d'évaluation de la
conformité, les États parties réaffirment qu'ils respectent l'Accord OTC de l'OMC. Dans l'article 1 sur la transparence en matière d’OTC, les États
parties soulignent la nécessité de travailler conformément aux lignes directrices de l'Accord OTC de l'OMC, y compris les procédures de
notification et les systèmes de notification. La mise en place du sous-comité chargé des obstacles techniques au commerce (OTC), en vertu de
l'article 13, pour assurer la mise en œuvre efficace de l'Accord OTC de l'OMC et la participation de l'Afrique au comité OTC de l'OMC sont
également soulignés.

L’ARSO APPLAUDIT L’ÉDUCATION EN MATIÈRE DE NORMALISATION EN AFRIQUE AU MOMENT OÙ L’ÉTHIOPIE


LANCE L’ESA STANDARDS TRAINING ACADEMY ET AU MOMENT OÙ LE CONCOURS DE RÉDACTION INTER-
UNIVERSITAIRE SUR LA NORMALISATION 2021 S’EST ACHEVÉ ET LE THÈME POUR LE CONCOURS DE 2022 EST
APPROUVÉ
L’ESA annonce la mise en place une académie de normalisation à Addis Abeba, Éthiopie, le 9
mai 2021
Alors que la normalisation occupe une place centrale dans le développement économique et le
développement durable de l'Afrique, il est urgent de donner une visibilité à l'enseignement universitaire
dans le domaine de la normalisation et d'intégrer de nouveaux concepts éducatifs de normalisation
dans les systèmes éducatifs, les établissements d'enseignement et les universités, afin de compléter
les efforts des initiatives de renforcement des capacités professionnelles des organismes nationaux de
normalisation (ONN), intégrées dans les systèmes éducatifs nationaux des pays africains. À cet égard,
la "bonne vieille méthode" d'enseignement de la normalisation, qui consiste à apprendre par la pratique
ou sur le tas, ou à être formé par les ONN, sans aucune connaissance préalable de la normalisation
ou, au mieux, seulement une connaissance limitée, n'est plus vraiment viable. L'enseignement
académique dans le domaine de la normalisation, qui est un programme intégré dans le
système d'enseignement public dans les écoles, les collèges et les universités, avec un
programme d'études, un travail de cours, du matériel d'apprentissage et d'enseignement, des
examens et des qualifications définis et comparés aux meilleures pratiques internationales
existantes, et qui vise à enseigner aux élèves, aux étudiants, aux DG, aux gestionnaires, aux
employés des entreprises et aux apprenants tout au long de la vie, le sujet des normes et de la
normalisation, l'enseignement étant soigneusement adapté aux publics cibles respectifs. Il peut
s'agir de l'utilisation et des avantages des normes, de l'importance stratégique de la
normalisation pour les entreprises et la compétitivité de l'Afrique, de la manière de mettre en
œuvre les normes dans les entreprises et de la manière de participer à la normalisation pour
influencer le contenu des normes.

Dans ce cadre, l’Ethiopian Standards Association (ESA), lors d'une cérémonie à laquelle a également
participé le Secrétaire général de l'ARSO, le Dr Hermogène Nsengimana, a lancé l’ESA Standards
Academy à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 9 mai 2021, dans le but de renforcer les capacités des
ressortissants éthiopiens dans le domaine de la normalisation et de faciliter l'intégration de
l'enseignement universitaire dans le domaine de la normalisation dans le système éducatif national
éthiopien. Dr. Nsengimana a souligné la nécessité de parvenir à une meilleure inclusion de la
normalisation dans les processus d'éducation et d'apprentissage en Afrique en améliorant et
en étendant les activités actuelles de manière systématique et avec la participation des parties prenantes du domaine de l'éducation et des ministères concernés,
ce qui nécessite (i) l'intensification des activités et de la visibilité de l'éducation en matière de normalisation, avec un leadership, un engagement et une
coordination accrus en conséquence, et une sensibilisation continue ; (ii) la participation de multiples parties prenantes (entreprises, employés, ministères de
l'éducation, universités, étudiants, autorités de réglementation et décideurs, et organismes de normalisation (nationaux, régionaux et internationaux)) ; (iii)
l'accroissement des synergies et le soutien à la coopération pour assurer la cohérence du programme et des efforts de normalisation ; (iv) le renforcement des
capacités en fournissant une expertise technique, les meilleures pratiques, des manuels de formation des formateurs et du matériel didactique ; (v) la collaboration
avec les systèmes d'éducation et les autorités publiques responsables dans les États membres (engager les ministères concernés, les éducateurs, le monde
universitaire pour qu’ils intègrent la normalisation dans l'éducation et l'apprentissage tout au long de la vie) ; (vi) la participation des groupes cibles (inspirer et
faire participer les élèves, les étudiants, les DG, les gestionnaires et les employés ainsi que les enseignants et les formateurs aux normes et à la normalisation),
(vii) la participation des ONN et les experts techniques pour faciliter l'élaboration de matériel didactique aux niveaux national, régional, continental et international
; (viii) et la participation des utilisateurs des normes, des organisations, des entreprises (PME et entreprises africaines) pour lesquelles les normes et la
normalisation sont importantes. Le Secrétaire général a rappelé que l'ARSO s'est engagé, à travers son programme d'éducation en matière de normalisation, à promouvoir
et à soutenir l'enseignement de la normalisation en Afrique. L’ARSO a déjà élaboré un Document de politique générale et un programme d'enseignement continental en vue
de leur intégration dans les systèmes éducatifs africains, et a également signé des protocoles d'entente avec certaines universités africaines, dont l'Université du Zimbabwe
et la Catholic University of East Africa, à Nairobi, au Kenya, afin de faciliter l'intégration de l'enseignement de normalisation dans leurs systèmes éducatifs. Cette initiative
s'ajoute au concours annuel de rédaction de l'ARSO, lancé en 2013, qui permet déjà d'introduire l'enseignement de la normalisation dans les universités africaines.
CONCOURS DE RÉDACTION COMME STRATÉGIES DE PROMOUVOIR UNE MEILLEURE
COMPRÉHENSION DES AVANTAGES DE LA NORMALISATION CHEZ
LES JEUNES

La 26ème Assemblée générale de l'ARSO félicite les lauréats du


8e concours de rédaction.
Comme le 64e Conseil de l’ARSO approuve le thème du 9e concours de rédaction de 2022 le 14 juin 2021 à savoir « Le rôle de la normalisation dans
la promotion des industries de produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux pour atteindre l’autonomie et la résilience dans la lutte
contre le Covid-19 et les autres pandémies à l’avenir », la 26ème Assemblée générale de l'ARSO a reconnu et félicité les lauréats du 8e concours de
rédaction organisé sous thème « Le rôle de la normalisation dans la promotion des arts, de la culture et du patrimoine - L’économie créative »
dont les lauréats sont :
3e place : Majogo Lincoln
1ère place : Kela 2e place : Bingepinge Shannele Zimbabwe.
Sibabalwe - Afrique – Zimbabwe
du Sud

La normalisation en Afrique ne peut pleinement déployer son potentiel bénéfique que si les acteurs concernés
(autorités réglementaires, décideurs, secteurs de l'éducation, organismes de normalisation, entreprises,
consommateurs, utilisateurs et autres groupes d'intérêt) sont en mesure de prendre des décisions
appropriées et de mener leurs activités de normalisation de manière professionnelle et efficace. L'intégration
et l'introduction par les établissements d'enseignement du cours de la normalisation et du cadre réglementaire
connexe dans les programmes d'études et les systèmes d'éducation nationale en Afrique, en particulier dans les
universités, restent une priorité essentielle, et les concours de rédaction de l'ARSO, lancés en 2013, constituent un
pas en avant dans la bonne direction à cet égard. Approuvé à l'origine par le 49e Conseil de l'ARSO qui s'est tenu
les 14 et 15 novembre 2013 à Nairobi, Kenya, dans le cadre de la Journée africaine de la normalisation, le Concours
a lieu sous les thèmes qui sont basés sur les thèmes de l'année de l'UA. Le 8e Concours s’est tenu sous le
thème « Le rôle de la normalisation dans la promotion des arts, de la culture et du patrimoine - L’économie
créative ». Ce thème est basé sur le thème de l’UA pour l’année 2021, à savoir « L’année de l’UA des arts, de
la culture et du patrimoine » tel que déclarée par les chefs d’états et de gouvernement de l’UA. La 37e
session ordinaire du Conseil exécutif, qui s'est tenue virtuellement les 13 et 14 octobre 2020, a officiellement déclaré l'année 2021 Année des arts, de la
culture et du patrimoine de l'UA et a adopté le thème de l'Union africaine pour 2021 « Arts, culture et patrimoine : Leviers pour construire l'Afrique
que nous voulons. » Ce thème est en conformité également avec l'aspiration 5 de l'Agenda 2063 - une Afrique dotée d'une forte identité, de valeurs et
d’une éthiques culturelles fortes. Dans le cadre de ce thème, l'UA encourage les pays africains à allouer les ressources nécessaires et à mettre en œuvre
les politiques et programmes pertinents en vue d'établir un secteur des industries créatives plus solide et durable.; à renforcer le plaidoyer en vue de la
ratification de Charte de la renaissance culturelle africaine de 2006 (qui, à ce jour, a été signé par 34 pays et ratifié par seulement 14 des 55 États
membres) ; la sauvegarde, l'organisation, la production, le marketing, la distribution, l'exposition et la préservation des industries culturelles et
créatives africaines, ainsi que la facilitation de la mise en œuvre u Plan d’action de Nairobi de 2005 sur les industries culturelles et créatives en
Afrique, L’ONU, en vertu de sa RÉSOLUTION 74/198 (A/C.2/74/L.16/Rev.1 - E - A/C.2/74/L.16/Rev.1 -Desktop (undocs.org))- a proclamé l’année
2021 l’Année internationale de l’économie créative au service du développement durable. L’Organisation des Nations Unies insiste sur la nécessité
d'aider les pays en développement et les pays en transition à diversifier leur production et leurs exportations, notamment dans les nouveaux domaines de
croissance durable, y compris les industries créatives.

Pour l'Union africaine, dans le cadre du Plan d'action de


Nairobi 2005 sur les industries culturelles en Afrique, la qualité
des produits créatifs africains doit être traitée en priorité si l'on
veut qu'ils soient compétitifs sur les marchés africains et
internationaux (CUA, 2005), et les points suivants sont soulignés
: Une mauvaise qualité (mauvaise fabrication, qualité
inférieure des matériaux, durée de vie plus courte, emballage
et étiquetage médiocres, dimensions incohérentes) et les
questions de sécurité (sécurité physique - par exemple, bords
tranchants, pointes, poids, toxicité des matières premières et
des produits finis et problèmes sanitaires et phytosanitaires).
L'UA, dans le Plan d'action de Nairobi 2005 sur les industries culturelles en Afrique
- Phase 3 - Stratégie de mise en œuvre, demande aux États membres d'assurer la
compétitivité des industries culturelles africaines en établissant des mécanismes
de normalisation et d'assurance qualité, en mettant en place des outils et des
instruments de normalisation pour assurer la compétitivité et la commercialisation
des biens et services culturels et en élaborant des codes de conduite pour la
fabrication, la transaction et la consommation des biens et services culturels. Cela
exige : La préparation et la promulgation de normes nationales pertinentes pour l'économie créative ;
1. La promotion de la mise en œuvre des normes pertinentes par les
secteurs/entreprises de l'industrie créative ;
2. La certification des produits et service de l’industrie créative pour garantir
la conformité aux normes ;
3. La fourniture d'informations sur les normes et les questions techniques
connexes, les réglementations et les systèmes d'évaluation de la conformité,
en ce qui concerne les normes nationales et internationales, afin de garantir
que les entreprises et les acteurs de l'économie créative respectifs soient
pleinement conscients du processus de normalisation, de ses avantages et de
leur participation ;
4. La représentation des pays dans les activités régionales, continentales et
internationales et dans les forums qui traitent des normes afin de garantir que
le processus de normalisation à tous les niveaux bénéficie à l'économie
créative nationale et aux secteurs afin que les produits et services puissent
être largement acceptés et commercialisés.

Le CT/ARSO 77chargé de l'économie créative promeut l’élaboration


l'harmonisation, l'adoption et la mise en œuvre de normes nationales,
régionales et africaines prioritaires et les procédures d'évaluation de
la conformité correspondantes pour les produits et services de
l'économie créative africaine afin d'améliorer l'accès au marché.
L’ARSO a également lancé les Critères/normes d’admissibilité des produits "Made in Africa", afin de relever les défis des règles d'origine (établir le pays
d’origine des produits fabriqués en Afrique), de la propriété intellectuelle et des questions de normalisation, dans le but d'accroître la visibilité et la protection
des DPI, des marques commerciales et des marques de produits et services africains, et de bénéficier des préférences commerciales offertes dans le cadre
de la ZLECAf. L’ARSO est fier des trois premiers lauréats du 8e Concours de rédaction :

2012 -Le Concours sur le rôle de la normalisation dans l’économie kényane


remporte la compétition DIN/ISO - L’ISO organise un concours de rédaction
sur la normalisation
Lancé le 26 mars 2006 sous le thème : "Les normes internationales au service des politiques publiques",
le CONCOURS DE RÉCATION DE L'ISO POUR LES JEUNES
PROFESSIONNELS EN NORMALISATION, organisé dans le cadre du Prix
Helmut Reihlen, est organisé dans le cadre du Programme de l'ISO pour les
pays en développement (ISO-DEVCO), et le prix est coparrainé par
l'ISO et le Deutsches Institut für Normung (DIN), membre de l'ISO
pour l'Allemagne. L'objectif est d'encourager les jeunes
professionnels à participer à la normalisation internationale et de les
sensibiliser à l'importance des normes dans la promotion du
développement économique sûr et durable. L'essai s'adresse aux
jeunes professionnels en normalisation, âgés de moins de 35 ans, dans les pays en développement et les économies en
transition, sur la contribution des normes internationales. L'essai a été nommé en l’honneur de Professeur Dr. Helmut
Reihlen, Directeur du DIN de 1977 à 1999, en reconnaissance de sa contribution significative au Plan d'action de l'ISO pour les pays en développement.
En 2012, M. Amwayi Omukhweso William a remporté le Concours organisé sous le thème « Comment les normes internationales ISO aide les
industries de votre pays à répondre aux exigences du marché mondial » https://mkenyaujerumani.de/2012/10/10/essay-on-role-
of-standards-in-the-kenyan-economy-wins-the-diniso-competition. M. Amawayi affirme que « les normes ont joué, et joueront, un
rôle essentiel dans le renforcement du commerce mondial en améliorant l'accès aux marchés et en renforçant l'avantage concurrentiel des
produits. Il est donc important que les pays, en particulier les nations en développement, tirent parti de ce lien entre les normes et le commerce,
car il s'agit d'une force motrice importante pour la croissance économique de tout pays ». À ce jour, M. Amwayi continue de jouer un rôle actif au
sein du bureau du Président de l'ISO, M. Eddy Njoroge, en facilitant les communications entre le bureau du Président de l'ISO et l'ARSO et les pays
africains.

Compétitivité des PME - L’UE organise des concours de rédaction pour les jeunes des PME : Leçons pour l’Afrique
dans le cadre de l’Expo « Fabriqué en Afrique ».

Quelles leçons pour l'Afrique dans le cadre de la stratégie et du plan directeur


de l'Union africaine pour les PME 2017-2021 qui vise, entre autres, à accroître
la participation des PME, des MPME et des entrepreneurs aux chaînes de
valeur régionales et mondiales ? Les Petites et moyennes entreprises (PME)
jouent un rôle important dans la plupart des économies, en particulier dans les
pays en développement. Les PME représentent la majorité des entreprises
dans le monde et contribuent largement à la création d'emplois et au
développement économique mondial. Elles représentent environ 90 % des
entreprises et plus de 50 % des emplois dans le monde. Les PME formelles
contribuent jusqu'à 40 % du revenu national (PIB) dans les économies
émergentes. Dans les marchés émergents, la plupart des emplois formels sont
générés par les PME, qui créent 7 emplois sur 10. (Banque mondiale 2020/
https://www.worldbank.org/en/topic/smefinance). L’Afrique a une population
estimée à plus de 1,3 milliards de personnes qui augmente à un taux de plus de 2% par an dans la plupart des pays, avec plus de 50% de la population
dans beaucoup de pays dont les personnes sont âgées de moins de 25 et il est prévu que cette population atteindra 2 milliards en 2050. Le continent est
aussi caractérisé par un taux élevé de chômage des jeunes, d'une importance capitale est le fait que les PME représentent 90 % de toutes les entreprises
en Afrique, employant 60 à 70 % de la population. Cela montre que le potentiel d'investissement du continent africain ne peut et ne sera libéré qu'en se
concentrant sur le secteur des PME. Cela justifie également la raison pour laquelle l’Afrique l’avenir est basé sur l’Afrique - et pourquoi les PME
doivent jouer le rôle de chef de file.
Le concours de l’UE pour les jeunes est organisé par la Direction générale du marché unique, de l'industrie, de l'entrepreneuriat et des PME de la
Commission européenne. Il offre aux jeunes de 18 à 25 ans l'occasion de partager leurs idées et leurs points de vue avec des personnalités et des acteurs
clés du monde de l'entreprise, de l'entrepreneuriat et des PME. La semaine européenne des PME est une campagne paneuropéenne qui vise à promouvoir
l'esprit d'entreprise en Europe en aidant et en soutenant les entrepreneurs, ainsi qu'en encourageant les entrepreneurs potentiels à créer leurs propres
entreprises. Le concours soutient l'esprit d'entreprise et les petites et moyennes entreprises (PME) en récompensant les initiatives innovantes des
organismes publics et des partenariats public-privé.
https://blogs.ec.europa.eu/promotingenterprise/category/european-sme-week-youth-essay-competition. Le concours de rédaction pour les jeunes
de la semaine européenne des PME s'est ouvert pour la cinquième fois en 2020 pour demander aux jeunes d'Europe leurs opinions et leurs solutions sur
les points suivants : De quoi les PME ont-elles besoin pour devenir durables et résilientes, dans le contexte de COVID-19 et d'autres défis mondiaux ?
Comment la Politique de l’UE peut-elle mieux aider les entrepreneurs ? L’édition 2021 a été lancé le 29 avril 2021. Dans le même ordre d’idées, l'UA a
organisé un webinaire sur le développement des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique, le 22 décembre 2020, sur le thème : « La voie vers
une stratégie de relance continentale pour les PME dans l'ère post-COVID-19 », dans le but d’adopter une stratégie de relance continentale pour les PME
dans l'ère post-COVID-19, et avoir un avis d'expert sur le développement d'une économie compétitive, diversifiée et durable soutenue par des secteurs
dynamiques, entrepreneuriaux et industriels qui génèrent de l'emploi, réduisent la pauvreté et favorisent l'inclusion sociale.

Les programmes de normalisation des PME de l'ARSO, y


compris les expositions annuelles « Fabriqué en Afrique » dans
tous les pays membres de l'ARSO et le système de certification
du Modèle de maturité de l’ARSO, visent à faciliter la
participation des PME à la normalisation et à adopter la qualité
en vue d’être compétitives et d’avoir accès aux marchés.
L’ARSO et les États membres ont organisé les prix de
reconnaissance pour les PME les plus performantes en matière
d'application de la normalisation dans leurs activités.
Sur cette photo d'archive, Mme Masego Marobella, ancienne
vice-présidente de l'ARSO et Directrice générale de BOB, au
Botswana, explique, en tant que conférencière, le rôle de la
normalisation dans la facilitation de la compétitivité des PME africaines lors du 2e Forum du Président de l'ARSO et de la
conférence et exposition « Fabriqué en Afrique » de 2017 du 1- 4 mars 2017, à Victoria Falls, Zimbabwe, et cette exposition est
considérée comme pilier du Programme d’intégration économique, d’industrialisation et de transformation africaines.

REPOSITIONNER L’AFRIQUE POUR QU’ELLE TIRE PARTI DE LA NORMALISATION À TRAVERS LES PE SIGNÉS
26 mars 2021 - ISO
Avec la mondialisation et la libéralisation des échanges, les normes internationales ont continué à être à la base des systèmes commerciaux internationaux,
dans lesquels l'Afrique est progressivement devenue un acteur clé, d'où la nécessité de positionner officiellement le continent pour qu'il participe activement
aux systèmes et organisations de normalisation internationale, comme l'ISO, la CEI et l'UIT, en tenant compte des
priorités et intérêts clés de l'Afrique dans le processus de normalisation pour le développement durable, et dans le
contexte de l'Accord de la ZLECAf et de l'Accord OTC de l'OMC. C'est à cet égard que, le 26 mars 2021, l’ARSO,
représentée par le Secrétaire Général, Dr. Hermogène Nsengimana, a finalement signé un protocole d'entente (PE)
avec l'Organisation internationale de normalisation (ISO), représentée par Sergio Mujica, Secrétaire Général, qui vise
à renforcer la coopération entre l'ISO et l’ARSO et par extension les membres de l'ISO dans les pays africains. Ce
protocole d'entente vise à renforcer le soutien aux activités de l'ISO et à améliorer la capacité des membres de l'ARSO,
qui sont également membres de l'ISO, à participer efficacement à ces activités ; à améliorer la qualité et la capacité de
la normalisation dans les pays africains mais surtout à soutenir le commerce libre et équitable dans la région de l'Afrique
et avec le reste du monde, en particulier dans le contexte de l'Accord de la Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAf).
En tenant compte du fait que 41 pays africains sont membres de l'ISO, et que l'Afrique du Sud et le Zimbabwe sont
membres du Conseil de l'ISO et que le président actuel de l'ISO, M. Eddy Njoroge, a confirmé, à la 26e assemblée de
l'ARSO, le 16 juin 2021, l'engagement de l'ISO à mettre en œuvre ce protocole d'entente, la signature de ce protocole
d'entente a lieu à un moment important pour la région. Les pays africains ont commencé à faire des échanges commerciaux
entre eux dans le cadre du marché unique africain le 1er janvier 2021, et dans le cadre de l'Accord de la ZLECAf, qui est
entré en vigueur le 31 mai 2019, et qui a été signé par 54 pays sur 55 et ratifié par 38 pays africains (dont 27 sont membres
de l'ARSO) et dans lequel le rôle des normes internationales, parallèlement aux normes africaines harmonisées, a été
souligné. Dans l'Accord de la ZLECAf, en vertu de l'Annexe 6 sur les OTC, les États parties sont tenus d'élaborer et de promouvoir l'adoption et/ou
l'adaptation des normes internationales (article 6, a) et d'utiliser les normes internationales et/ou des parties de celles-ci comme base pour les règlements
techniques (article 7, b), les procédures d'évaluation de la conformité (article 8, b), l'harmonisation des mesures sanitaires ou phytosanitaires (Annexe 7,
article 8, 1), et pour les formalités et procédures d'importation, d'exportation ou de transit (Annexe 4, article 5, 1). L’ARSO reconnaît que le protocole
d'entente est une stratégie clé pour soutenir le renforcement des capacités des infrastructures de normalisation et d'évaluation de la conformité et
l'assistance technique dans les États membres de l’ARSO et pour la mise en œuvre de la stratégie de l’ISO pour 2030 et du Plan d'action de l'ISO pour les
pays en développement (APDC) sur la base des programmes associés de l'ISO (CASCO, COPOLCO, DEVCO et REMCO) et de l'ARSO (CACO, COCO,
Harmonisation des normes, Éducation, DISNET) et dans le contexte de la politique d'engagement régional de l'ISO .. Une équipe ISO-ARSO continue de
se consulter sur les stratégies de mise en œuvre par le biais de réunions virtuelles.

18 février 2021 – AOAC INTERNATIONAL


L’ARSO, représentée par le Secrétaire général, Dr. Hermogène Nsengimana, a signé un PE avec l’Association of Official Analytical Collaboration
(AOAC) INTERNATIONAL (AOAC) INTERNATIONAL, le 18 avril 2021. Le protocole d'entente s’inscrit dans le cadre de suivi après les discussions,
délibérations et recommandations de la réunion inaugurale de la section Afrique subsaharienne de l'AOAC
INTERNATIONAL, qui s'est tenue du 5 au 7 novembre 2018 à l'hôtel Farm Inn de Pretoria, en Afrique du Sud, et qui
a recommandé, entre autres, la nécessité d'établir des accords de collaboration technique/de renforcement des
capacités avec les principales parties prenantes de la région, telles que l'ARSO et l'AFRIMETS. Ce protocole
facilitera l'harmonisation et la mise en œuvre de normes de performance analytique et de procédures d'évaluation
de la conformité dans le domaine de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, afin de soutenir les politiques
réglementaires des gouvernements et une intégration favorable dans les marchés régionaux et internationaux, en
particulier la promotion du commerce de produits agricoles sûrs au sein du marché unique africain dans le cadre de
la ZLECAf. (AOAC) INTERNATIONAL (https://www.aoac.org) est a 501(c)(3), une association indépendante, tierce
partie, sans but lucratif et une organisation d’élaboration par consensus de normes volontaires visant à être au service
de la communauté analytique en ce qui concerne le renforcement des capacités des laboratoires, l’évaluation de la
conformité, la validation des méthodes et la promotion des normes d’essai acceptées au niveau mondial. L'AOAC
INTERNATIONAL offre un forum aux gouvernements, à l'industrie et aux universités pour établir en collaboration les
exigences de performance des méthodes normalisées et les méthodes d'analyse officielles qui garantissent la sécurité et l'intégrité des aliments et des
autres produits qui ont un impact sur la santé publique dans le monde entier. L’AOAC INTERNATIONAL offre des solutions scientifiques à travers
l’élaboration de normes de performance et de méthodes d'analyse officielles (chimiques et microbiologiques) pour une large gamme de questions de
sécurité, y compris, mais sans s'y limiter, les aliments et les ingrédients alimentaires, les boissons, les compléments alimentaires, les préparations pour
nourrissons, les aliments pour animaux, les engrais, le sol et l'eau, et les résidus de médicaments vétérinaires. Les normes consensuelles et les méthodes
d'analyse officielles de l'AOAC sont régulièrement approuvées par le Comité du Codex chargé des méthodes d'analyse et d'échantillonnage (CCMAS) en
vue de l'adoption des méthodes en tant que normes internationales du CODEX, qui sont utilisées dans le monde entier pour promouvoir le commerce et
faciliter la santé et la sécurité publiques. Les méthodes d'analyse officielles de l'AOAC sont respectées dans le monde entier et peuvent être utilisées
en toute confiance par l'industrie, les organismes de réglementation, les organismes de recherche, les laboratoires d'essais et les établissements
universitaires. David B. Schmidt (à droite), Directeur exécutif, a représenté l’AOAC.

16 juin 2021- SAC Chine


L’ARSO, représenté par Président de l’ARSO, M. BOOTO à NGON Charles, a signé un PE avec
la SAC-Chine représentée par Dr. Tian Shihong, SAC, Administrateur le 16 juin 2021 lors d’une
réunion virtuelle de l’Assemblée générale de l'ARSO. Ce protocole facilitera les activités
conjointes en matière d'harmonisation des normes afin de réduire les obstacles techniques au
commerce entre l'Afrique et la Chine et permettra à l'ARSO et à la SAC d'élaborer conjointement
des normes internationales ou d'adopter les normes de l'autre partie dans les domaines d'intérêt
commun ou mutuel en l'absence de normes internationales, et de partager les informations sur
l'adoption des normes de l'autre partie. En outre, le protocole facilitera la coopération dans la
promotion de l'éducation, de la formation et du renforcement des capacités en matière de normes
au sein des PME, chez les jeunes, les commerçants et les agriculteurs africains, tout en
encourageant les nouvelles tendances et méthodes de normalisation et en maximisant la valeur
des normes dans la réglementation des processus de production et de l'ordre commercial, en
assurant la sécurité des consommateurs et en promouvant le commerce, y compris dans le cadre de l'initiative « Belt and Road ».
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DES EXPERTS AFRICAINES EN NORMALISATION

Êtes-vous au courant des ateliers webinaires sur le renforcement des capacités de l’ARSO et des cours de formation
avec le PTB, l’ANSI et l’UL Standards ?

Infrastructure de qualité pour l’Afrique - Activités de renforcement des capacités financées par le PTB
Le renforcement des capacités de PTB est entrepris dans le cadre du projet « Amélioration de l'infrastructure de qualité en Afrique » dans
le contexte de la coopération technique avec la Commission de l'Union africaine - Département du commerce et de l'industrie (CUA-DTI) et
les organisations de l'infrastructure panafricaine de qualité (PAQI) (AFRAC, AFRIMETS, AFSEC et ARSO) et comprend :
(i) Un cours consacré aux concepts d'hygiène, aux risques de contamination croisée et à la
validation du nettoyage (cGMP) pour les fabricants pharmaceutiques et les régulateurs -
dans le contexte de la pandémie COVID-19, réalisé en mai 2021, dans le but de fournir des
informations sur les voies de transmission possibles du nouveau coronavirus SARS-CoV-2
dans le contexte professionnel et de recommander des concepts d'hygiène pour les sites
de fabrication pharmaceutique, et dans le contexte de la préparation à la pandémie COVID-
19 pour les lieux de travail ; ainsi que de fournir des informations pratiques et des
connaissances approfondies sur les risques de contamination croisée et la validation du
nettoyage pour la fabrication de médicaments de qualité, en se concentrant sur les bonnes
pratiques de fabrication actuelles (cGMP). Le cours s'est concentré sur les normes et les
exigences cGMP de l'OMS, l'une des plus importantes BPF. La nouvelle approche des
limites d'exposition fondées sur la santé (HBEL) dans la validation du nettoyage a
également été examinée.
(ii) Infrastructure de qualité au service du développement durable (QuISP) ‐Un cours de
formation visant à renforcer la coopération et le commerce en Afrique
- Avril – août 2021). Ce cours de formation utilise un concept unique
pour mener une sensibilisation et donner une initiation à l'infrastructure
de qualité. Le cours est pour 20 jeunes professionnels travaillant dans
des institutions liées aux négociations et aux accords commerciaux,
comme les ministères du commerce, les organisations de promotion du commerce et les chambres d'industrie et de
commerce en Afrique. Il est prévu pour se dérouler d'avril à août 2021 et se compose d'une phase préparatoire, d'un
événement de lancement du 19 au 23 avril 2021, d'une phase d'apprentissage en ligne de quatre mois guidée par un tuteur
du 26 avril au 20 août 2021, et d'un atelier final, qui aura lieu en Allemagne, s'il est possible de s’y rendre : Du 23 au 27 août
2021 Mme Kathrin Wunderlich (sur la photo) est Coordinatrice du Projet de PTB, Coopération internationale en Afrique sub-
saharienne.

Séries d’ateliers webinaire ARSO-USAID-ANSI-PCPC sur les produits cosmétiques


Une population en pleine croissance qui devrait doubler pour atteindre 2,4 milliards d'habitants en 2050, une classe moyenne croissante et
une urbanisation amplifiée ont fait de l'Afrique la « prochaine frontière » du secteur de la beauté et des
cosmétiques. Avec une population croissante, et principalement jeune, éduquée et avec une urbanisation
croissante, les perspectives du marché
africain des cosmétiques, des produits de
beauté et des soins personnels sont très
positives pour les années à venir. Tout
comme il est reconnu que la classe moyenne
africaine a triplé au cours des 30 dernières
années et qu'elle fait augmenter la demande
de produits cosmétiques sur le continent. Un
avantage supplémentaire pour l'Afrique est que la plupart de sa population
est jeune, moins de 30 ans, et elle constitue donc un marché prêt pour les
produits de luxe qui comprennent les cosmétiques, les articles de toilette et
les parfums. En conséquence, les entreprises de cosmétiques se livrent à une
course pour conquérir des parts de marché. En général, le marché africain des produits de beauté et de soins personnels a été estimé à
7,5 milliards d'euros en 2018 et il augmente actuellement entre 8 % et 10 % par an contre un taux de croissance du marché mondial
d’environ 4 %. On estime qu’il devrait atteindre plus de 12 milliards d'euros en 2022, lorsque la population totale du continent, dont la
croissance est la plus rapide au monde, atteindra 1,5 milliard d'habitants. Compte tenu de ces statistiques, le marché des cosmétiques et
des produits de beauté en Afrique, qui est resté largement inexploité, va connaître une croissance sans précédent, car les consommateurs
africains continuent d'exiger des produits de qualité adaptés à leurs spécificités capillaires, cutanées et corporelles, ainsi qu'à leurs besoins
particuliers. Source de la photo : Kuza Stories, 2020 (http://www.kuzabiashara.co.ke/blog/cosmetic/).

On reconnaît également qu'en Afrique, les cadres réglementaires pour les cosmétiques et les produits de soins personnels ne sont pas harmonisés, ce qui
limite le commerce transfrontalier en raison des OTC découlant des différentes normes et réglementations techniques et des systèmes d'évaluation de la
conformité. Pour ce qui est de l'avenir, dans le cadre de ses activités de normalisation, de la chimie et du génie chimique, et du secteur des services, le
CT/ARSO 40, Cosmétiques et produits connexes, le CT/ARSO 72, Cosmétologie et bien-être, l’ARSO a lancé diverses procédures de normalisation et
d'évaluation de la conformité pour faciliter l'harmonisation des normes dans ce secteur et les bonnes pratiques de fabrication, afin que le secteur africain
des cosmétiques puisse s'appuyer sur des systèmes réglementaires conformes aux meilleures pratiques internationales, et encourager progressivement
les fabricants locaux à adopter ces meilleures pratiques et à stimuler l'exportation de ces produits au niveau national et mondial.
Depuis 2020, l'ARSO et l'ANSI, en collaboration avec l'USAID et le PCPC, ont lancé des ateliers de renforcement des capacités sur les meilleures pratiques
mondiales pour le secteur des cosmétiques, par le biais d'une série de formations en ligne qui visent à soutenir les efforts de l'ARSO dans la mise en place
des normes africaines harmonisées pour les secteurs des cosmétiques et des soins personnels, dans le cadre du CT/ARSO 40 - Cosmétiques et produits
connexes, et du CT/ARSO 72 - Cosmétologie et bien-être. Grâce au soutien de Standards Alliance, la série comprend environ dix sessions de formation
virtuelle de 90 minutes et une session thématique. M. David Jankowski (sur la photo) est la personne de contact de l’ANSI et continue à jouer un
rôle clé.

Série d’ateliers conjoints d’Underwriters Laboratories avec


l’Organisation africaine de normalisation (ARSO)
L’SO collabore avec l’UL Standards en matière de renforcement des
capacités dans le domaine de la normalisation à travers une série
d'ateliers webinaire, et la deuxième phase a débuté le 2 juin 2021. La
première phase a eu lieu en 2020, de mai à novembre. La formation est
axée sur le renforcement des capacités des experts africains dans divers
domaines de la normalisation. En septembre 2019, l'ARSO et l’UL
Standards ont signé un accord dont l'un des objectifs est de promouvoir
la communication et la collaboration entre les deux organisations et
d'accroître la connaissance des activités d'élaboration de normes de chacun. Dix-neuf (19) pays sur 35 pays
membres de l’ARSO ont participé à cette série d’ateliers. La première phase a été mise en œuvre entre
novembre et décembre 2020 pour promouvoir le partage d'informations sur la normalisation et la sécurité. La
série d'ateliers comprenait cinq sessions dont les sujets allaient des principes de l'OMC pour les organismes
internationaux de normalisation au processus d'élaboration des normes aux États-Unis et au Canada, ainsi
que l'économie circulaire et la prévention des incendies. L’UL Standards a proposé des sujets potentiels pour
la série et les membres de l'ARSO ont voté en fonction des sujets les plus prioritaires et les plus intéressants
pour la région. Pays qui y ont participé : 20 : Afrique du Sud, Botswana, Congo, Égypte, Gabon, Kenya, Liberia, Malawi, Maurice, Nigeria, Rwanda,
Sénégal, Sierra Leone, Soudan du Sud, Tanzanie, Togo, Zambie, Zanzibar et Zimbabwe. Il est prévu que la deuxième phase va se dérouler de
juin à décembre 2021 et couvre divers sujets. Mme Soya Bird, Directrice d’UL Standards chargée des normes internationales a continué à jouer
un rôle clé dans cette initiative.

DE LA PART DES MEMBRES DE L’ARSO : INFORMATIONS SUR LA NORMALISATION

Éthiopie/ESA : 9 mai 2021. Lors d'une cérémonie présidée par le vice-premier ministre et ministre des affaires
étrangères, Demeke Mekonnen, l'Ethiopian Standard Agency, ESA, a inauguré un centre de formation de pointe. Le
centre, qui comprend 16 salles de classe et
40 chambres, devrait assurer une formation
en vue de créer des services efficaces dans
le domaine de la normalisation. Cette
académie mènera des activités de
recherche pour les pays d'Afrique de l'Est et
apportera son soutien à divers
établissements d'enseignement supérieur,
au-delà de la formation. Le vice-premier
ministre a souligné la nécessité de construire
une économie compétente avec le soutien
de systèmes de normes de qualité dans les
secteurs qui nécessitent l'application de
technologies simples et complexes,
reconnaissant que l'Académie améliorera
les normes de qualité des produits
éthiopiens. Pour sa part, le ministre du
commerce et de l'industrie, Melaku Alebel, a souligné la nécessité d'une formation efficace en matière de
normalisation en raison de son importance dans la facilitation du commerce sur les marchés locaux et
internationaux. Le centre aidera l'Éthiopie à être compétitive dans l'industrie numérique et les pays africains en tirera
parti dans le domaine des normes et de la qualité. Le Secrétaire général de l'ARSO, Dr. Hermogène Nsengimana, à
gauche sur la photo, qui a participé à l’événement, a noté que l'Académie sera importante pour le continent dans
le contexte de la mise en œuvre de l'Accord de la ZLECAf, où l'Annexe 6 sur les OTC souligne la nécessité de renforcer
les capacités des experts africains en normalisation.
Zanzibar/ZBS : Le Zanzibar organise la cérémonie de reconnaissance et de remise des prix du Concours de rédaction
16 juin 2021 : Lors d'une cérémonie présidée par M. Omar Said Shaaban, ministre du commerce et du
développement industriel,
le Zanzibar Bureau of
Standards (ZBS) a tenu sa
cérémonie de
reconnaissance et de
remise des prix aux lauréats
du concours national de rédaction, au cours de laquelle les lauréats
ont reçu des certificats et des prix sous forme d’argent. Le Zanzibar
fut l’un des membres de l’ARSO qui ont participé aux 8e Concours
de rédaction sous le thème « Le rôle de la normalisation dans la
promotion des arts, de la culture et du patrimoine » - L’économie
créative. Le thème du concours de rédaction était basé sur le fait
que l'UA a déclaré 2021 Année de l'UA pour les arts, la culture et le
patrimoine, sous le thème « Arts, culture et patrimoine : Leviers pour construire l’Afrique que nous voulons », lors de
l’Assemblée générale des Chefs d’états de l’Union africaine à Addis Abeba, Éthiopie, le 9 février 2020, et dans le
contexte de l’Aspiration 5 de l’Agenda 2063 - Une Afrique dotée d’une identité, de valeurs et d’une éthique
culturelles fortes. L’appel lancé pour un plaidoyer accru pour la ratification de la Charte de la renaissance culturelle
africaine (qui, à présent, a été ratifiée par 14 pays sur 55 états membres) et la mise en œuvre du Plan d’action de
Nairobi de 2005 sur les industries culturelles et créatives en Afrique qui, entre autres, appelle les états membres à
mettre un accent sur la production et à mettre en place des mécanismes de normalisation et d’assurance qualité
afin de garantir la compétitivité de l’économie créative africaine. Le rôle de la normalisation est d'assurer la
compétitivité de l'économie créative africaine grâce à des
produits sûrs et de qualité, un meilleur accès au marché, la mise
en place de chaînes de valeur régionales et le renforcement
des capacités des PME pour qu’elles soient compétitives. Le rôle
de la normalisation est d'améliorer la commercialisation des
créations culturelles et artistiques africaines, en abordant des
questions telles que les règles d'origine et la propriété
intellectuelle qui découlent d'une mauvaise protection des
droits d'auteur et des marques commerciales et de la tendance
à l'"appropriation culturelle" qui en résulte pour les inventions et
les objets culturels africains. Dans son message aux participants,
Mme RAHIMA A. BAKAR (à droite), Directrice générale de ZBS, a
félicité les participants, et a souligné le rôle de la normalisation
en tant que facteur clé de l’industrialisation et du commerce en
Afrique. https://www.zbs.go.tz/gallery#pid=1.

TANZANIE/TBS :16 mai 2021 : La Tanzanie a organisé la cérémonie de reconnaissance et de remise des prix du concours national de
rédaction le 16 mars 2021. Ce concours a attiré 214 étudiants de 32 établissements d'enseignement supérieur du pays. Au total, dix
étudiants sont sortis vainqueurs et ont reçu divers prix,
notamment des certificats et des sommes d'argent allant de 300
000/- à 1,3 million. Il s'agit de Maina Masole (SUA), Godfrey
Matiko (SUA), Kija Migele (MUST), Erwin Tadeu (Mzumbe),
Helena Ambele (Tudarco), Jamila Licholile (UDOM), Frank
Joseph (UDOM), Elizabeth John (UDSM), Mbonea Mbwambo
(MUHAS) et Godrick Bunga (Udom). M. David Ndibalema de
TBS a félicité les étudiants tout en notant que la journée avait
été prise au sérieux par le TBS comme une occasion de
sensibiliser les étudiants aux questions relatives au respect des
normes. Il a déclaré que le thème de cette année rappelle à la
nation qu'elle doit s'assurer que le processus de préparation et
de gestion de sa mise en œuvre dans les différents secteurs est
réalisé en impliquant les parties prenantes, y compris celles
concernées par la culture, les arts et le patrimoine. S'exprimant lors de l'événement, le directeur des normes par intérim, Hamis Mwanasala,
a déclaré que l'objectif principal de cette journée était d'éduquer les gens sur l'importance des normes en vue d’améliorer leur vie par la
qualité de leurs biens, la santé et la sécurité. Il a dit que le bureau organisait des concours de rédaction sur le thème de l'année en cours
afin de mesurer la compréhension des étudiants sur les questions liées aux normes et à la normalisation. Il a ajouté que le concours permet
au TBS d'évaluer dans quelle mesure les citoyens comprennent l'importance des normes et ce qui doit être fait en matière de renforcement
des capacités, notamment pour que les étudiants comprennent l'importance des normes dans leur vie. L'étudiant qui a remporté le concours,
M. Maina Masole, a félicité le TBS pour avoir lancé l'idée, ajoutant que le concours de rédaction encourage et améliore la compréhension
des questions liées aux normes. Chief Judge, Dr Michael Karani, a salué la réponse des universités en faisant remarquer qu'elle était bonne
et il a exhorté la direction de TBS à étendre ce type de concours aux élèves des écoles primaires. Pour de plus amples informations :
https://www.tbs.go.tz/news/10-students-won-tbs-essay-competition

Soudan/SMMO – Le 21 février 2021, la SSMO a signé un PE avec l’inde.


Sous la direction de Mme Sanaa Albideen El Shafie,
DG de la SSMO, le protocole d'entente de
coopération a été signé au siège de la SSMO par
S.E. l'ambassadeur de l’Inde au Soudan. Ravindra P.
Jaiswal au nom de BIS. Les deux organisations ont
décidé de coopérer et de partager leurs
expériences dans les domaines de la mise en place
de normes de qualité et de procédures
d'évaluation afin de garantir la qualité des produits
et services. Cela permettra de fournir des produits
sûrs et de qualité fiable, de minimiser les risques pour
la santé des consommateurs, de promouvoir les
exportations et les importations et de contrôler la
prolifération de variétés de mauvaise qualité, etc.
grâce à la normalisation, à la certification et aux
essais. Dans ses remarques, Mme El Shafie a salué
l'expertise et la réputation internationale du BIS, et a
souligné que la SSMO utilise déjà les normes indiennes formulées par le BIS et qu'elles sont compatibles avec les
exigences et la culture soudanaises. Le protocole d'entente facilitera également le renforcement des capacités
dans le cadre de divers programmes de formation proposés par le BIS dans le cadre des programmes de bourses
du gouvernement indien. Le renforcement des capacités dans les domaines socio-économiques et des ressources
humaines est l'un des principaux objectifs de la politique indienne à l'égard du Soudan. Au cours du dernier exercice
2019-2020, plus de 300 fonctionnaires/étudiants soudanais sont allés en Inde pour suivre des cours de formation et
des études supérieures dans le cadre des différents programmes de bourses du gouvernement indien. L’inde est un
grand partenaire commercial du Soudan. Le commerce bilatéral annuel entre les deux pays s'élève à plus de 1,5
milliard de dollars US. Les produits indiens, les machines, les produits chimiques, les produits pharmaceutiques, etc.
répondent aux normes internationales, y compris aux normes établies par la SSMO.

Bénin/ANM - 20 mai 2021. Semi-marathon et Marche ANM de Bonne Santé). Comme tous les pays du monde,
le Bénin a célébré, le 20 mai 2021, la Journée mondiale de la métrologie avec
le personnel de l'Agence nationale de normalisation, de métrologie et du
contrôle qualité (ANM) qui a participé à différentes activités sportives et à une
marche pour la santé, baptisée « Semi-marathon et Marche ANM de Bonne
Santé » Le directeur général de l'ANM a souligné l'importance de l'événement
en insistant sur les avantages pour la santé, notamment la prévention des
maladies cardiovasculaires et la promotion de la
santé physique, mentale et psychologique. Le
même jour, ANM a facilité l'étalonnage gratuit des
équipements de laboratoire au CNHU, Dieudonné
Gnonlonfoun, Soins de santé, à Cotonou au Bénin, où le
Directeur général, M. Gabin a souligné la nécessité d'un
équipement de laboratoire efficace pour des résultats de tests fiables, le diagnostic
comme une base pour les prescriptions médicales par les médecins pour éviter les
décès accidentels en raison de faux diagnostics. Mme Shadiya Alimatou ASSOUMAN,
Ministre de l'industrie et du commerce (MIC), a souligné l'importance de la sensibilisation sur le rôle important que les
mesures jouent dans la santé et le bien-être de tous, et le rôle important de l'ANM, qui est responsable de la mise en
œuvre et du suivi et de l’évaluation de la politique nationale de normalisation, de métrologie, de certification, de
vérification des produits et de promotion de la qualité.

Ghana, GSA – La Ghana Standards Authority présente ses plans d'expansion nationale lors d'un événement au cours
duquel une délégation conduite par Professeur Alex Dodoo, Directeur général de la GSA, a ouvert des bureaux à
Chache, dans le district de Bole, dans la région de Savannah, ainsi
qu'à Damango, Nalerigu et Techiman. Sous la direction du Prof
Dodoo, depuis juin 2017, et conformément à la vision du
gouvernement, la Ghana Standard Authority a intensifié ses efforts de
décentralisation de ses opérations à travers le pays. Les autres
nouvelles régions seront prises en charge au début de l'année
prochaine. L’autorité a déjà des bureaux dans les 10 régions.
S'adressant aux participants à une brève cérémonie à Chache,
Professeur Dodoo a déclaré : « La présence de cette délégation de
haut niveau devrait vous montrer à quel point nous prenons cette
activité au sérieux. Ce bureau peut sembler être tout petit, mais il est
symboliquement très important. Le Ghana est le pays hôte du
Secrétariat de la ZLECAf. L'Accord de la ZLECAf devrait stimuler le
commerce intra-africain, la normalisation et les organismes nationaux de normalisation, comme la GSA, sont appelés
à jouer un rôle clé.https://asaaseradio.com/news/ghana/ghana-standards-authority-rolls-out-nationwide-
expansion-plans/. Sur cette photo d'archive, la GSA, représentée par Professeur Dodo, signe un protocole d'entente
avec Nestlé. Cet accord de partenariat public-privé vise à améliorer l'alignement des méthodes d'analyse en
laboratoire et le renforcement des capacités en matière d'essais en laboratoire des produits alimentaires afin
d'améliorer les normes de sécurité et de qualité des produits.

Promotion de l’adhésion universelle à l’ARSO L'annexe 6 sur les OTC de l'Accord de la ZLECAf, en vertu
de l'article 6 sur la coopération en matière de normalisation exhorte les États parties à (2, f) promouvoir
l'adhésion, la liaison et la participation aux travaux de l'ISO, de la CEI, de l'ARSO, de l'AFSEC et des organisations
internationales et régionales de normalisation similaires.
La Somalie devient membre de la Communauté de la normalisation africaine

L’ARSO félicite le peuple et le gouvernement de la


République de Somalie, par le biais du Somalia Bureau of
Standards, pour la tenue de la 1ère session de formation sur
l'infrastructure de qualité en vue de la mise en œuvre de
l'Accord de la ZLECAf, le 26 juin 2021. La session a été faite
par Dr. Kioko, ancien DG de KEBS (a.i), Kenya.

Actuellement, des discussions sur l'adhésion de la Somalie


à l’ARSO sont en cours par l'intermédiaire du Ministère du
commerce et de l'industrie.

Félicitations : Nouvelles nominations au sein des États membres de l’ARSO :


En raison de son mandat et de son influence sur la mise en place du cadre juridique et institutionnel de la conformité
réglementaire, le Bureau national des normes en Afrique a une influence décisive sur la question « dans quelle mesure les
obstacles techniques au commerce constituent -ils un tremplin ou plutôt un obstacle à la mise en œuvre d'une zone
continentale de libre-échange en Afrique ?
Botswana/BOBS : M. Botsile Kebapetse – Vice-président de l’ARSO,
représentant le Botswana et Directeur général adjoint (a.i) de Botswana
Bureau of Standards. Après sa nomination au poste de Directeur général
adjoint, à compter du 1er février 2021, il a été nommé Directeur général par
intérim à ce jour. En tant que Directeur général par intérim, il a été chargé
d'élaborer, d'examiner, de mettre en œuvre et d'évaluer la stratégie du
Bureau et de veiller à ce que les politiques, les règles et les règlements soient
alignés sur les exigences statutaires et s'y conforment. Il a rejoint le BOB à ses
débuts, en 2002, en tant que responsable des normes et a gravi les échelons
jusqu'à son poste actuel. Il a acquis beaucoup de connaissances,
d’expériences et de compétences en matière de normalisation et
d'évaluation de la conformité. En reconnaissance de ses compétences et de ses capacités, il a été nommé premier
responsable de l'unité des normes obligatoires en 2007, puis premier directeur du département de la conformité réglementaire
en 2009, poste qu'il a occupé jusqu'en janvier 2021. Il est titulaire d'une maîtrise en gestion stratégique de l'université de Derby
et d'une licence en chimie de l'université du Botswana. Titulaire d'un certificat de l'OMC (OTC), il a contribué efficacement au
succès des structures de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)en ce qui concerne les obstacles
techniques au commerce en participant à des comités tels que la coopération de la SADC en matière de métrologie légale
(SADCMEL), la coopération de la SADC sur les obstacles techniques au commerce (SADC/TBT) et les comités de liaison et de
relations commerciales de la SADC (SADC/TRLC).

Togo/ATN : LAKOUSSAN Koffivi, Directeur de l’Agence togolaise de normalisation (ATN). M. LAKOUSSAN


est né le 25 10 1968 à KELEKPE. Il est marié et père de 4 enfants. Il est titulaire d'une maîtrise en géographie
physique et il est actuellement en dernière année de doctorat. M. LAKOUSSAN a d'abord été professeur
d'histoire et de géographie au Lycée du 2 février de 2000 à 2014 ; attaché de presse au Secrétariat d'État
à l'Industrie de 20014 à 2018 ; secrétaire technique du Prix togolais de la qualité (PTQ) de 2016 à ce jour. Il
est membre de la Haute autorité de la qualité et de l'environnement (HAUQE) depuis 2018 et Directeur de
l'Agence togolaise de normalisation (ATN) depuis décembre 2020.

Ouganda/UNBS – M. David Livinstone Ebiru a été nommé 4e Directeur exécutif de l’Uganda National Bureau of Standards
(UNBS) le 11 mai 2021. David est au Bureau depuis septembre 2012, soit depuis 8 ans, en tant que Directeur exécutif adjoint
pour la gestion et les services financiers. David est titulaire d'une maîtrise en commerce (MCOM) de 1ère
classe, spécialisé en finance, de l'Université Osmania, Hyderabad, en Inde, et d’un 2nd Upper Division
Degree in Bachelor of Business Administration (BBA), spécialisé en comptabilité, de l'Université Makerere.
M. Ebiru a suivi diverses formations professionnelles et techniques dans les domaines des finances, de la
comptabilité, de l'audit, de la gouvernance et de la gestion des risques, ainsi que d'autres sciences
commerciales et de gestion. Il possède donc un ensemble de compétences pluridisciplinaires et diverses
qui sont essentielles pour le leadership transformationnel et la transformation des institutions en vue d'une
prestation de services efficace. Il a une expérience de plus de 15 ans en matière de leadership et de
gestion, ayant occupé des postes à responsabilité dans des institutions de haut niveau des secteurs privé
et public et dans le monde universitaire. Avant de rejoindre l'UNBS en 2012, il a travaillé pendant plus de
7 ans en tant que responsable des finances et de l'administration au Centre de recherche sur les
politiques économiques (EPRC) de Makerere, tout en donnant des cours au College of Business and Management Sciences
de l'université de Makerere. Il est rotarien et Président fondateur du Rotary Club de Namugongo.

Soudan/SSMO - Mme Sanaa Albideen El Shafie, a été nommé Directrice générale de Standards and Metrology
Organisation en 2019. Mme Sanaa a été nommée à ce poste par le Ministre des Affaires du
Conseil des Ministres, Ambassadeur Omar Bashir Manis, le 17 avril 2020. La SSMO a été créée
en 1992 en tant qu'organisation indépendante placée au sein de la présidence pour
succéder au département des normes du ministère de l'industrie, qui existait depuis 1969. La
SSMO est active dans les domaines de l'élaboration et de la publication de normes
soudanaises, de la métrologie scientifique et légale, y compris l'analyse des métaux précieux
et des pierres précieuses, ainsi que du contrôle et de l'assurance de la qualité, de la
recherche et du développement. La SSMO a son siège dans la capitale, Khartoum, et
dispose de succursales dans les États du pays, en particulier dans les États où il existe des
points d'entrée des importations.

Bénin/ANM – M. DEGBEY K. Joseph Gabin a été nommé Directeur général de l’Agence


nationale de normalisation, de métrologie et du contrôle qualité (ANM) du Bénin. L'ANM a
pour mission de mettre en œuvre et de faire le suivi et l'évaluation de la politique nationale
de normalisation, de métrologie, de certification, de vérification des produits et de promotion
de la qualité. L'ANM aide les industries à produire des biens et des services et à relever les défis
relatifs à la compétitivité, à la croissance économique durable et à la protection des
consommateurs.

Nigeria/SON Mallam Farouk A. Salim est titulaire d'une licence en pharmacie de l'Université Ahmadu
Bello de Zaria et d'une maîtrise en administration des entreprises (MBA) de l'Université de Washington,
St. Louis, Missouri, États-Unis. Mallam Salim a commencé sa carrière à l'hôpital Nassarawa de Kano
en tant que pharmacien d'hôpital et a travaillé pour Glaxo Pharmaceuticals à Lagos en tant que
représentant médical avant de s'installer aux États-Unis d'Amérique en 1989. Il a travaillé dans
différentes organisations de Missouri et de l'Illinois, aux États-Unis d'Amérique, en tant que
pharmacien clinique, consultant, pharmacien consultant et, enfin, pharmacien clinique à l'hôpital
Barnes-Jewish de Saint-Louis, aux États-Unis, depuis 1993, avant sa nomination au poste de Directeur
général de SON. Les compétences essentielles de Mallam Farouk Salim couvrent la restructuration
organisationnelle, l'assurance et la gestion de la qualité ainsi que la gestion de projets. Il est membre
de la Pharmaceutical Society of Nigeria, enregistré auprès du Pharmacist Council of Nigeria et du
Missouri Pharmacy Board aux États-Unis d'Amérique. Le Directeur général de SON a été le président
national de la Pharmaceutical Association of Nigerian Students entre 1982 et 1983. La vision de
Mallam Farouk A. Salim est d'apporter des changements en travaillant pour la promotion de la sécurité publique, du rôle des
normes dans la fabrication locale, de l'importation et de l'exportation ainsi que de la création d'un environnement favorable
aux innovations qui stimuleront l'autosuffisance nationale. Il a été nommé directeur général/chef exécutif de la Standards
Organisation of Nigeria (SON) par le Président Muhammadu Buhari le 26 septembre 2020 pour un mandat de 4 ans. Au cours
des neuf derniers mois, Mallam Salim a réalisé des avancées majeures en matière de restructuration organisationnelle,
d'application des normes et de poursuite des infractions, de défense des normes et de la qualité auprès des gouvernements
des États du pays, d'engagement des parties prenantes, de défense des médias et de développement des infrastructures,
ainsi que de motivation des employés, entre autres.
YOUNDE, CAMEROUN
PRÉSIDENT DE L’ARSO PRESIDENT VOUS SOUHAITE TOUS LA BIENVENUE ALL À LA SEMAINE DE L’ARSO
AVEC ANOR 2022 – JUIN 2022.

M. BOOTO à NGON Charles, Président de l'ARSO et Directeur


général de l'Agence des Normes et de la Qualité (ANOR),
Cameroun, souhaite la bienvenue aux délégués aux
événements de la 27ème Assemblée générale de l'ARSO qui
seront accueillis par le gouvernement de la République du
Cameroun, à travers l'ANOR, en juin 2022. Les événements
comprendront le 66e Conseil de l'ARSO, la 9e réunion des
champions de l'ARSO et la Journée africaine de la
normalisation ainsi que la cérémonie de remise des prix aux
lauréats du 9e concours de rédaction de l'ARSO.

Ghana/GSA va accueillir le 65e Conseil de l’ARSO à Accra, Ghana, en novembre 2021.

Prof. Alex Dodoo, Directeur général de la Ghana Standards


Authority et Président désigné de l'ARSO pour le mandat
2022-2025, accueillera les membres du Conseil de l'ARSO à
Accra, au Ghana, pour le 65e Conseil de l'ARSO en novembre
2021, au nom du gouvernement de la République du Ghana.
BIENVENUE !!!!!!!!

Des communications complémentaires et des confirmations seront faites par le Secrétariat central de
l’ARSO.

L’ARSO en bref

Autres événements prévus - Date à noter.


1. Webinaires de l’ARSO
(i) Le 21 juillet 2021 : Le Prix africain de la qualité, en avons-nous besoin ? - Promouvoir la compétitivité des entreprises
africaines et adopter la culture de la qualité en Afrique - nos industries sont-elles prêtes à participer à un processus
de prix africain de la qualité ?
(ii) Le 25 août 2021 : Équivalence et reconnaissance mutuelle dans les accords de libre-échange - Établir un cadre
continental pour traiter les systèmes réglementaires divergents de l'Afrique dans le marché unique de la ZLECAf -
Rôle de la PAQI.
(iii) Le 23 septembre 2021 Renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME) à travers la normalisation
: Aider les PME à être un moteur du commerce, de la croissance et de l'emploi dans le cadre de la ZLECAf et le rôle
de l'ARSO.
(iv) Le 27 octobre 2021 : Le Programme de genre dans la normalisation africaine La dimension de genre des normes et
l'intégration du genre dans le développement et la mise en œuvre des normes en Afrique. Pourquoi elle est
importante.
(v) Le 30 novembre 2021 : La Politique qualité africaine : la base pour une infrastructure nationale de qualité et la
Politique qualité en Afrique.

2. 2 août 2021 - Événement de lancement des normes africaines, normes automobiles harmonisées dans le
cadre du CT/ARSO 59 chargé de l’ingénierie et technologies automobiles, au Zimbabwe, grâce à
l'invitation de SAZ.
3. Le 23 septembre 2021 : La session virtuelle organisée par l'OMC et l’ARSO sur « l'infrastructure de qualité au
service de la résilience de l'Afrique après le COVID-19", avec cinq conférenciers sélectionnés par l’ARSO,
au cours du forum public de sensibilisation de l'OMC du 28 septembre au 1er octobre 2021. Date à noter.
4. 30 septembre 2021 : Lancement de la plateforme continentale des normes volontaires de durabilité (VSS)
de la Marque écologique Afrique avec le Forum des NU sur les normes de durabilité (UNFSS) – Date à
noter.

Lire également dans la prochaine édition de juillet - septembre 2021 :


1- Les informations sur la normalisation des états membres de l’ARSO - Que se passe-t-il ?
2- 7 juillet 2021 - Journée africaine de l'intégration - Le rôle des infrastructures de qualité.
3- Activités du DISNET/ARSO - Réflexions sur le rôle de DISNET sur les articles de la ZLECAf sur la transparence
en matière des OTC et le Comité OTC pour l'Afrique
4- Nouvelles normes ARSO - En êtes-vous au courant ?
5- La 18e réunion du Comité conjoint de la PAQI les 13 et 14 juillet 2021 et les discussions en marge avec le
Secrétaire général de la ZLECAf - Accent sur un aperçu global de
l’Infrastructure qualité africaine.

L'ARSO se joint à la PAQI lors de la 18ème réunion de la Commission


conjointe de la PAQI les 13 et 14 juillet 2021 à Accra, au Ghana, et des
discussions fructueuses entre le Secrétaire général de la ZLECAf, S.E.
Wamkele Mene, et le Secrétaire général de l'ARSO, Dr Nsengimana, et le
Président désigné de l'ARSO, Prof. Alex Dodoo. Les discussions étaient
axées sur le rôle de l’infrastructure de qualité au sein de la ZLECAf.

Les normes ARSO harmonisées dans le cadre du Plan stratégique pour 2017-2022.
En vertu de l'article 6, c de l'Annexe 6 sur les OTC, lorsqu'une norme internationale pertinente requise pour faciliter le commerce n'existe pas,
l'ARSO et/ou l'AFSEC doivent élaborer la norme requise pour faciliter le commerce entre les États parties.

Liste de normes africaines approuvées par le 64e Conseil de l’ARSO en juin 2021
Celle-ci comprend également les normes internationales proposées pour adoption par notification.
A. Documents et lignes directrices
A.1 Documents
Secteurs et comités techniques d’harmonisation Nombres, appellations et domaines

A.2 Lignes directrices


1. Lignes directrices relatives à l’approbation des présidents des CT/ARSO
2. Lignes directrices relatives à la diffusion des normes nationales en vue de l’harmonisation

B. Sous-comité du CACO/ARSO chargé des règlements techniques


B.1 Lignes directrices règlementaires africaines à approuver
1. ARS GL 1703 :2021, Lignes directrices relatives à la réglementation de la médecine traditionnelle africaine
2. ARS GL 1704 :2021, Lignes directrices relatives à l’autorisation commerciale des produits pharmaceutiques pour
la médecine humaine
3. ARS GL 1705 :2021, Lignes directrices relatives à la règlementation et l’évaluation de la conformité des dispositifs
médicaux
4. ARS GL 1706 :2021, Lignes directrices relatives à la règlementation et l’évaluation de la conformité des dispositifs
médicaux de diagnostic in vitro (IVD)
5. ARS GL 1707 :2021, Lignes directrices relatives à la mise en place des hôpitaux d’urgence/temporaires/ de
campagnes

C. Normes

C.1 CT/ARSO 06, Café, cacao, thé et produits annexes

1. ARS 1000- 1 :2021, Cacao durable — Partie 1 : Exigences pour les agriculteurs de cacao en tant qu’individus,
groupements d’agriculteurs, coopératives d’agriculteurs - Systèmes de gestion et performance
2. ARS 1000- 2 :2021, Cacao durable — Partie 2 : Exigences relatives à la qualité et la traçabilité du cacao
3. ARS 1000- 3 :2021, Cacao durable — Partie 3 : Exigences relatives au système de certification du cacao
C.2 CT/ARSO 59, Technologie et ingénierie automobiles
13 normes issues des procédures uniques d’élaboration des normes (ARSO)
1. ARS 1355- 1 :2021, Normes pour les véhicules — Spécification pour le contrôle technique — Partie 1 : État
technique des véhicules en service
2. ARS 1355- 2 :2021, Normes pour les véhicules — Spécification pour le contrôle technique — Partie 2 : État
technique des véhicules avant et après la mise en service
3. ARS 1355- 3 :2021, Normes pour les véhicules — Spécification pour le contrôle technique — Partie 3 :
Renseignements complémentaires
4. ARS 1355- 4 :2021, Normes pour les véhicules — Spécification pour le contrôle technique — Partie 4 : Exigences
pour les inspecteurs de véhicules
5. ARS 1355- 5 :2021, Normes pour les véhicules — Spécification pour le contrôle technique — Partie 5 : Exigences
relatives aux équipements pour contrôle technique
6. ARS 1355- 6 :2021, Normes pour les véhicules — Spécification pour le contrôle technique — Partie 6 : État
technique des véhicules - Exigences relatives à l’évaluation routière des véhicules
7. ARS 1357 :2021, Évaluation des laboratoires d’essais pour véhicules— Code de bonne pratique
8. ARS 1362 :2021, Carburants pour automobiles — Carburant sans plomb— Exigences et méthodes d’essai
9. ARS 1363 :2021, Carburants pour automobiles — Gazole — Exigences et méthodes d’essai
10. ARS 1370 :2021, Transport de produits dangereux par route
11. ARS 1371 :2021, Système de gestion du transport transfrontalier par route (XB-RTMS)
12. ARS 1379 :2021, Définitions et classifications des véhicules à moteur et remorques
13. ARS 1595 :2021, Homologation des véhicules — Toutes les catégories

Les normes internationales proposées pour adoption par notification


14. ARS/ASTM D4950:2019, Standard classification and specification for automotive service greases
15. EN 589 :2018, Carburants pour automobiles — Gaz de pétrole liquéfié (GPL) — Exigences et méthodes d’essai
16. EN 13012 :2012, Stations-services — Construction et performances des pistolets automatiques de remplissage
utilisés sur les distributeurs de carburant
17. EN 15293 :2018, Carburants pour automobiles — Carburant éthanol (E85) pour automobiles — Exigences et
méthodes d’essai
18. EN 15376 :2014, Carburants pour automobiles — Éthanol comme base de mélange à l'essence — Exigences et
méthodes d'essais
19. EN 16709 :2015+A1 :2018, Carburants pour automobiles — Carburant diesel à haute teneur en EMAG (B20 et B30)
— Exigences et méthodes d'essai
20. EN 16734 :2016+A1 :2018, Carburants pour automobiles — Carburant B10 pour moteur automobile diesel —
Exigences et méthodes d'essai
21. ISO 4925 :2020, Véhicules routiers — Spécifications pour liquides de frein à base non pétrolière pour systèmes
hydrauliques
22. ISO 4926 :2020, Véhicules routiers — Systèmes de freinage hydrauliques — Liquides de référence à base non
pétrolière
23. SAE J310 :2005, Automotive lubricating greases
24. SAE J357:2016, Physical and chemical properties of engine oils
25. SAE J1616:2016, Standard for compressed natural gas vehicle fuel
26. SAE J1616:2017, Recommended practice for compressed natural gas vehicle fuel
27. SAE J1703:2019, Motor vehicle brake fluids
28. SAE J 2227:2019, Global tests and specifications for automotive engine oils
29. ARS/UNECE R 36REV3 :2008, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules de transport en
commun de grandes dimensions en ce qui concerne leurs caractéristiques générales de construction
30. ARS/UNECE R 052REV.3 :2008, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules à faible capacité
de catégorie M2 et M3 en ce concerne leurs caractéristiques générales de construction
31. ARS/UNECE R 100REV.2 :2013, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules en ce qui
concerne les dispositions particulières applicables à la chaîne de traction électrique
32. ARS/UNECE R101REV.3:2013, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des voitures particulières mues
uniquement par un moteur à combustion interne ou mues par une chaîne de traction électrique hybride en ce
qui concerne la mesure des émission de dioxyde de carbone et de la consommation de carburant et/ou la
mesure de la consommation d’énergie électrique et de l’autonomie en mode électrique, et des véhicules des
catégories M1 et N1 mus uniquement par une chaîne de traction électrique en ce qui concerne la mesure de
la consommation d’énergie électrique et de l’autonomie
33. ARS/UNECE R107REV. 7 :2017, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules des catégories M2
ou M3 en ce qui concerne leurs caractéristiques générales de construction
34. ARS/UNECE R110REV. 3 :2014, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation : I. des organes spéciaux pour
l’alimentation du moteur au gaz naturel comprimé (GNC) et/ou au gaz naturel liquéfié (GNL) sur les véhicules II.
Des véhicules munis d’organes spéciaux d’un type homologué pour l’alimentation du moteur au gaz naturel
comprimé (GNC) et/ou au gaz naturel liquéfié (GNL)en ce qui concerne l’installation de ces organes

35. ARS/UNECE R115REV. 3 :2013, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation : I. des systèmes spéciaux
d’adaptation au GPL (gaz de pétrole liquéfié) pour véhicules automobiles leur permettant d’utiliser ce carburant
dans leur système de propulsion ; II. Ides systèmes spéciaux d’adaptation au GNC (gaz naturel comprimé) pour
véhicules automobiles leur permettant d’utiliser ce carburant dans leur système de propulsion
36. ARS/UNECE R136 :2016, Prescriptions uniformes relatives à l’homologation des véhicules de la catégorie L en ce
qui concerne les dispositions particulières applicables à la chaîne de traction électrique
D. CT/ARSO 78, Dispositifs et matériels médicaux
D.1 8 normes issues des procédures uniques d’élaboration des normes (ARSO)
1. ARS 1692 :2021, Dispositifs médicaux — Partie 1 : Masques médicaux - Spécification
2. ARS 1693 :2021, Masques barrières pour le public — Guide d’exigences minimales, méthodes d’analyse et
d’usage
3. ARS 1694 : 2021 Respirateurs médicaux — Spécification
4. ARS 1695-1 :2021, Dispositifs médicaux — Casaques, champs chirurgicaux et tenues de bloc — Partie 1 :
Exigences générales
5. ARS 1695-2 :2021, Dispositifs médicaux — Casaques, champs chirurgicaux et tenues de bloc — Partie 2 :
Méthodes d'essai
6. ARS 1695-3 :2021, Dispositifs médicaux — Casaques, champs chirurgicaux et tenues de bloc — Partie 3 :
Exigences et niveaux de performance
7. ARS 1696 :2021 Performance de barrière liquide et classification des vêtements de protection et des champs
chirurgicaux conçus pour une utilisation dans les établissements de santé
8. ARS 1697 : 2021 Équipement de protection individuelle – Écran facial – Spécification

D.2 Les normes internationales proposées pour adoption par notification


1. ARS/ASTM D6701:2016, Standard test method for determining water vapor transmission rates through nonwoven
and plastic barriers
2. ARS/ASTM F1494:2014, Standard terminology relating to protective clothing
3. ARS/ASTM F1862/F1862M:2017, Standard test method for resistance of medical face masks to penetration by
synthetic blood (Horizontal projection of fixed volume at a known velocity)
4. ARS/ASTM F2100:2020, Standard specification for performance of materials used in medical face masks
5. ARS/ASTM F2101:2019, Standard test method for evaluating the bacterial filtration efficiency (BFE) of medical
face mask materials, using a biological aerosol of Staphylococcus aureus
6. ARS/ASTM F2299/F2299M:2003(R2017), Standard test method for determining the initial efficiency of materials
used in medical face masks to penetration by particulates using latex spheres
7. ARS/ASTM F3352:2019, Standard specification for isolation gowns intended for use in healthcare facilities
8. EN 149:2001+A1:2009, Respiratory protective devices — Filtering half masks to protect against particles —
Requirements, testing, marking
9. IEC 60601-1 :2005+AMD1 :2012 + AMD2 :2020 CSV, Appareils électromédicaux — Partie 1 : Exigences générales
pour la sécurité de base et les performances
10. ISO 32 :1977, Bouteilles à gaz pour usages médicaux — Marquage pour l’identification du contenu
11. ISO 407 :2004, Petites bouteilles à gaz médicaux — Raccords de robinets du type à étirer avec ergots de sécurité
12. ISO 2859- 1 :1999, Règles d’échantillonnage pour les contrôles par attributs — Partie 1 : Procédures
d’échantillonnage pour les contrôles lot par lot, indexés d’après le niveau de qualité acceptable (NQA)
13. ISO 2859- 2 :2020, Règles d’échantillonnage pour les contrôles par attributs — Partie 2 : Plans d’échantillonnage
pour les contrôles de lots isolés, indexés d’isolants d’après la qualité limité (QL)
14. ISO 2859- 3 :2005, Règles d’échantillonnage pour les contrôles par attributs — Partie 3 : Procédures
d’échantillonnage successif partiel
15. ISO 2859- 4 :2020, Règles d’échantillonnage pour les contrôles par attributs — Partie 4 : Procédures pour
l’évaluation des niveaux déclarés de qualité
16. ISO 2859- 5 :2005, Règles d’échantillonnage pour les contrôles par attributs — Partie 5 : Système de plan
d’échantillonnage progressif lot par lot, indexés d’après la limite d’acceptation de qualité (LAQ)
17. ISO 4007 :2018, Équipement de protection individuelle — Protection des yeux et du visage — Vocabulaire
18. ISO 4849 :1981, Protecteurs individuels de l'œil - Spécifications
19. ISO 5367 :2014, Matériel d'anesthésie et de réanimation respiratoire — Systèmes respiratoires et raccords
20. ISO 7000 :2019, Symboles graphiques utilisables sur le matériel — Symboles enregistrés
21. ISO 10282 :2014, Gants en caoutchouc à usage chirurgical, stériles, non réutilisables — Spécification
22. ISO 10651- 4 :2020, Ventilateurs pulmonaires — Partie 4 : Exigences particulières relatives aux ressuscitateurs à
puissance motrice manuelle
23. ISO 10993- 1 :2018, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 1 : Évaluation et essais au sein d’un
processus de gestion du risque
24. ISO 10993- 2 :2006, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 2 : Exigences relatives à la protection
des animaux
25. ISO 10993- 3 :2014, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 3 : Essais concernant la génotoxicité,
la carcinogénicité et la toxicité sur la reproduction
26. ISO 10993- 4 :2017, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 4 : Choix des essais pour les
interactions avec le sang
27. ISO 10993- 5 :2009, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 5 : Essais concernant la cytotoxicité
in vitro
28. ISO 10993- 6 :2016, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 6 : Essais concernant les effets locaux
après implantation
29. ISO 10993- 7 :2008, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 7 : Résidus de stérilisation à l’oxyde
d’éthylène
30. ISO 10993- 9 :2019, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 9 : Cadre pour l’identification et la
quantification des produits potentiels de dégradation
31. ISO 10993- 10 :2010, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 10 : Essais d’irritation et de
sensibilisation cutanée
32. ISO 10993- 11 :2017, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 11 : Essais de toxicité systématique
33. ISO 10993- 12 :2021, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 12 : Préparation des échantillons et
matériaux de référence
34. ISO 10993- 13 :2010, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 13 : Identification et qualification de
produits de dégradation de dispositifs médicaux à base de polymères
35. ISO 10993- 14 :2001, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 14 : Identification et qualification de
produits de dégradation des céramiques
36. ISO 10993- 15 :2019, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 15 : Identification et qualification de
produits de dégradation issus des métaux et alliages
37. ISO 10993- 16 :2017, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 16 : Conception des études
toxicocinétiques des produits de dégradation et des substances relargables
38. ISO 10993- 17 :2002, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 17 : Établissement des limites
admissibles des substances relargables
39. ISO 10993- 18 :2020, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 18 : Caractérisation chimique des
matériaux des dispositifs médicaux au sein d’un processus de gestion du risque
40. ISO/TS 10993- 19 :2020, Évaluation biologique des dispositifs médicaux — Partie 19 : Caractéristiques
physicochimique, morphologique et topographique des matériaux
41. ISO/TS 10993- 20 :2006, Évaluation biologique des dispositifs médicaux — Partie 20 : Principes et méthodes relatifs
aux essais d’immunotexicologie des dispositifs médicaux
42. ISO/TR 10993- 22 :2017, Évaluation biologique des dispositifs médicaux — Partie 22 : Lignes directrices sur les
nanomatériaux
43. ISO 10993- 23 :2021, Évaluation biologique des appareils médicaux — Partie 23 : Essais d’irritation
44. ISO/TR 10993- 33 :2015, Évaluation biologique des dispositifs médicaux — Partie 33 : Directives sur les essais pour
évaluer la génotoxicité - Supplément à l’ISO 10993- 3
45. ISO 11117 :2019, Bouteilles à gaz — Chapeaux fermés et chapeaux ouverts de protection des robinets —
Conception, construction et essais
46. ISO 11193- 1 :2020, Gants en caoutchouc pour examen, non réutilisables — Partie 1 : Spécifications pour gants
fabriqués à partir de latex de caoutchouc ou d’une solution de caoutchouc
47. ISO 11193- 2 :2006, Gants en caoutchouc pour examen, non réutilisables — Partie 2 : Spécifications pour gants
fabriqués en chlorure de polyvinyle
48. ISO 11195 :2018, Mélangeurs de gaz à usage médical — Mélangeurs de gaz indépendants
49. ISO 11197 :2019, Gaines techniques à usage médical
50. ISO 13287 :2012, Équipement de protection individuelle — Chaussures — Méthode d'essai pour la résistance au
glissement
51. ISO 15002 :2008, Dispositifs de mesure de débit pour raccordement aux prises murales des systèmes de distribution
de gaz médicaux
52. ISO 15223- 1 :2016, Dispositifs médicaux — Symboles à utiliser avec les étiquettes, l’étiquetage et les informations
à fournir relatifs aux dispositifs médicaux — Partie 1 : Exigences générales
53. ISO 15223- 2 :2010, Dispositifs médicaux — Symboles à utiliser avec les étiquettes, l’étiquetage et les informations
à fournir relatifs aux dispositifs médicaux — Partie 2 : Développement, sélection et validation de symboles
54. ISO 16142- 1 :2016, Dispositifs médicaux — Lignes directrices pour le choix des normes correspondant aux
principes essentiels reconnus de sécurité et de performance des dispositifs médicaux — Partie 1 : Principes
essentiels généraux et principes essentiels spécifiques supplémentaires pour tous les dispositifs médicaux non DIV
et directives sur le choix des normes
55. ISO 16890- 1 :2016, Filtres à air de ventilation générale — Partie 1 : Spécifications techniques, exigences et
système de classification fondé sur l'efficacité des particules en suspension (ePM) ;
56. ISO 16890- 2 :2016, Filtres à air de ventilation générale — Partie 2 : Mesurage de l'efficacité spectrale et de la
résistance à l'écoulement de l'air
57. ISO 16890- 3 :2016, Filtres à air de ventilation générale — Partie 3 : Détermination de l'efficacité gravimétrique et
de la résistance à l'écoulement de l'air par rapport à la quantité de poussière d'essai retenue
58. ISO 16890- 4 :2016, Filtres à air de ventilation générale — Partie 4 : Méthode de conditionnement afin de
déterminer l'efficacité spectrale minimum d'essai
59. ISO TR 18690 :2012, Lignes directrices pour la sélection, l'utilisation et l'entretien des chaussures de protection et
de loisirs ainsi que tout autre équipement de protection personnelle des pieds et des jambes
60. ISO 19223 :2019, Ventilateurs pulmonaires et équipements associé — Vocabulaire et sémantique
61. ISO 20344 :2011, Équipement de protection individuelle — Méthode d'essai pour les chaussures
62. ISO 20345 :2011, Équipement de protection individuelle— Chaussures de sécurité
63. ISO 22609 :2004, Vêtements de protection contre les agents infectieux — Masques faciaux médicaux — Méthode
d'essai de la résistance à la pénétration par un sang synthétique (volume fixe, projection horizontale)
64. ISO 22610 :2018, Champs chirurgicaux, casaques et tenues de bloc, utilisés en tant que dispositifs médicaux,
pour les patients, le personnel et les équipements — Méthode d'essai de résistance à la pénétration de la
barrière bactérienne à l'état humide
65. ISO 22612 :2005, Vêtements de protection contre les agents infectieux — Méthode d’essai de la résistance à la
pénétration microbienne par voie sèche
66. ISO 80601- 2 : - 72 :2015, Appareils électromédicaux — Partie 2- 72 Exigences particulières pour la sécurité de
base et les performances essentielles des ventilateurs utilisés dans l'environnement des soins à domicile pour les
patients ventilo-dépendants
67. ISO 80601- 2 : - 79 :2018, Appareils électromédicaux — Partie 2- 79 Exigences particulières pour la sécurité de
base et les performances essentielles des équipements d'assistance ventilatoire en cas de trouble ventilatoire
68. ISO 80601- 2 : - 84 :2020, Appareils électromédicaux — Partie 2- 84 Exigences particulières relatives à la sécurité
de base et aux performances essentielles des ventilateurs utilisés dans l’environnement des services médicaux
d’urgence

E. CT/ARSO 80, Produits pharmaceutiques et médicinaux


E.1 5 normes issues des procédures uniques d’élaboration des normes (ARSO)
1. ARS 1654 :2021 Désinfectants — Glossaire des termes
2. ARS 1693 : 2021 Désinfectants — Spécification
3. ARS 1698 : 2021 Désinfectants — Spécification
4. ARS 1709 : 2021 Désinfectants à base d’iodophore - — Spécification
5. ARS 1710 : 2021 Désinfectants à base de glutaraldéhyde — Spécification

E.2 32 normes internationales proposées pour adoption par notification

1. ARS/ASTM E1174:2013, Standard test method for evaluation of the effectiveness of health care personnel
handwash formulations
2. ARS/ASTM E1838:2017, Standard test method for determining the residual kill activity of hand standard test
method for determining the virus-eliminating effectiveness of hygienic handwash and hand rub agents using the
finger pads of adults
3. ARS/ASTM E2011:2013, Standard test method for evaluation of hygienic handwash and hand rub formulations for
virus-eliminating activity using the entire hand
4. ARS/ASTM E2475:2010(2016), Standard guide for process understanding related to pharmaceutical manufacture
and control
5. ARS/ASTM E2537:2016, Standard guide for application of continuous process verification to pharmaceutical and
biopharmaceutical manufacturing
6. ARS/ASTM E2613:2014, Standard test method for determining fungus-eliminating effectiveness of hygienic
handwash and hand rub agents using finger pads of adults
7. ARS/ASTM E2629:2020, Verification of process standard guide for analytical technology (PAT) enabled control
systems
8. ARS/ASTM E2755:2015, Standard test method for determining the bacteria-eliminating effectiveness of
healthcare personnel hand rub formulations using hands of adults
9. ARS/ASTM E2870:2019, Standard practice for evaluating relative effectiveness of antimicrobial handwashing
formulations using the palmar surface and mechanical hand sampling
10. ARS/ASTM E2898:2020, Standard guide for risk-based validation of analytical methods for PAT applications
11. ARS/ASTM E2968:2014, Standard guide for application of continuous process verification to pharmaceutical and
biopharmaceutical manufacturing
12. ARS/ASTM E3058 :2016, Antiseptic formulations
13. EN 1275 :2005, Antiseptiques et désinfectants chimiques — Essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de
l’activité fongicide ou levuricide de base des antiseptiques et des désinfectants chimiques — Méthode d’essai
et prescriptions
14. EN 1276 :2019, Antiseptiques et désinfectants chimiques — Essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de
l’activité bactéricide des antiseptiques et des désinfectants chimiques utilisés dans le domaine de l’agro-
alimentaire, dans l’industrie, dans les domaines domestiques et en collectivité — Méthode d’essai et
prescriptions
15. EN 1499 :2013, Antiseptiques et désinfectants chimiques — Lavage hygiénique des mains — Méthode d’essai et
prescriptions
16. EN 1500 :2013, Antiseptiques et désinfectants chimiques— Traitement hygiénique de mains par frictions —
Méthodes d’essai et prescriptions
17. ISO 11135 :2018, Stérilisation des produits de santé — Oxyde d'éthylène
18. ISO 11138- 1 :2017, Stérilisation des produits de santé — Indicateurs biologiques — Partie 1 : Exigences générales
19. ISO 11138- 2 :2017, Stérilisation des produits de santé — Indicateurs biologiques — Partie 2 : Indicateurs
biologiques pour la stérilisation à l'oxyde d'éthylène
20. ISO 11607- 1 :2019, Emballages des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal — Partie 1 : Exigences relatives
aux matériaux, aux systèmes de barrière stérile et aux systèmes d'emballage
21. ISO 11607- 2 :2019, Emballages des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal — Partie 2 : Exigences de
validation pour les procédés de formage, scellage et assemblage
22. EN 12353 :2013, Antiseptiques et désinfectants chimiques — Conservation des organismes test utilisés pour la
détermination de l’activité bactéricide
23. EN 12791 :2016+A1 :2017, Antiseptiques et désinfectants chimiques — Désinfection chirurgicale des mains —
Méthodes d’essai et prescriptions (phase 2, étape 2)
24. EN 14476 :2013+A2 :2019 Antiseptiques et désinfectants chimiques — Essai quantitatif de suspension pour
l’évaluation de l’activité virucide dans le domaine médical— Méthode d’essai et prescriptions
25. EN 14885 :2015, Antiseptiques et désinfectants chimiques — Application des normes européennes sur les
antiseptiques et désinfectants chimiques
26. EN 16616 :2015, Désinfectants chimiques et antiseptiques — Désinfection thermochimique du textile — Méthode
d’essai et prescriptions
27. ISO 16775 :2014, Emballages des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal — Lignes directrices relatives à
l'application de l'ISO 11607- 1 et l'ISO 11607- 2
28. CEN/TR 17296 :2018 Antiseptiques et désinfectants chimiques — Différenciation des substances actives et des
substances non actives.
29. ISO 17664 :2017, Traitement de produits de soins de santé — Informations relatives au traitement des dispositifs
médicaux à fournir par le fabricant du dispositif
30. ISO/TS 20658 :2017, Laboratoires de biologie médicale — Exigences pour le prélèvement, le transport, la
réception et la manipulation des échantillons
31. ISO 22367 :2020, Laboratoires de biologie médicale — Application de la gestion des risques aux laboratoires de
biologie médicale
32. ISO 35001 :2019, Système de management des biorisques en laboratoires et autres organismes associés
L’ARSO en images

16 juin 2021- Délégués des événements lors de l’Assemblée générale de l'ARSO, 16 juin 2021 - S.E. Clémentine Mukeka, Secrétaire permanente, Ministère
29 avril 2021 - Le Secrétaire général de la ZLECAf, 3ème de droite, rangée gauche, à se joignent à S.E. Clémentine Mukeka, Secrétaire permanente, Ministère des des affaires étrangères et de la coopération internationale ; Gouvernement
la tête de la délégation de la ZLECAf, comprenant le Prof. Alex Dodoo, l’Ambassadeur affaires étrangères et de la coopération internationale; Gouvernement du Rwanda, du Rwanda, s’entretenant avec S.E Youssef Imani, Ambassadeur du Maroc
de bonne volonté de la ZLECAf, 2ème à droite, en discussions avec le personnel du sur une photo de groupe, à l’Hôtel des Mille Collines au Rwanda, à Kigali.
Secrétariat de la ZLECAf, avec à sa tête le Secrétaire général de la ZLECAf, H.E.
Wamkele Mene, Secrétaire de la ZLECAf.

16 juin 2021 - La cérémonie officielle d'ouverture de la 26e assemblée générale de


l’'ARSO. S.E. Clémentine Mukeka, Secrétaire permanente, Ministère des affaires 16 juin 2021- Charles Booto a Ngon, Président de l’ARSO et S.E. Youssef
étrangères et de la coopération internationale ; Gouvernement du Rwanda, s’adressant 16 juin 2021- Délégués suivant les procédures de la réunion virtuelle de la 26ème Imani, Ambassadeur du Maroc à Kigali, Rwanda, S.E. Clementine Mukeka,
à la 26e Assemblée générale de l'ARSO lors de la cérémonie d’ouverture. Assemblée générale de l'ARSO. se font photographier lors de 26e AG.
16 juin
2021 -
Le

16 juin 2021 - De droite à gauche : M. Charles Booto a Ngon, Président d'ARSO ; H.E. président de l’ARSO et S.E. Youssef Imani se font photographier après la
Youssef Imani, Ambassadeur du Maroc à Kigali, Rwanda, S.E. Clémentine Mukeka, 16 juin 2021 - S.E. Clémentine Mukeka et le Président de l'ARSO, M. Charles cérémonie d’admission du Maroc en tant que membre de l’ARSO.
Booto a Ngon, donnant le drapeau de l’ARSO à S.E. Youssef Imani, Ambassadeur
Secrétaire permanente, Ministère des affaires étrangères et de la coopération
internationale ; Gouvernement du Rwanda, suivent les débats de la 26ème Assemblée du Maroc au Rwanda, à Kigali., lors de l’admission officielle du Maroc en tant que
membre de l’ARSO
générale de l'ARSO.
14 juin 2021 - La délégation kenyane, ici représentée par Mme Estehre Ngari
et M. Zacharia Lukorito, suivant les débats du 64e Conseil des membres de
l'ARSO.
14 juin 2021 - Lors de la cérémonie d'ouverture du 64ème Conseil de l'ARSO à l'Hôtel
des Mille Collines à Kigali, au Rwanda, S.E. Hon. HABYARIMANA U. Béata, Ministre du 14 juin 2021 - Les membres du Conseil de l’ARSO suivent les débats du 64ème
commerce et de l’industrie, Gouvernement de la République du Rwanda, s’adressant Conseil de l'ARSO. À l'avant, à l'extrême droite, se trouve la délégation
aux membres du Conseil de l’ARSO éthiopienne conduite par le Directeur général de l'ESA, M. Endalew Makenon.
.
17 juin
2021 -
Dr.

Hermogène Nsengimana s'adressant aux parties prenantes du secteur


automobile rwandais lors de la cérémonie de lancement et de sensibilisation
14 juin 2021 - M. Raymond Murenzi, Directeur général, RSB, s'adressant aux délégués 14 juin 2021 - De gauche à droite, Dr. Hermogène Nsengimana, Secrétaire général aux normes automobiles harmonisées de l'ARSO pour l'Afrique, sous l'égide
lors de la cérémonie d'ouverture du 64ème Conseil de l'ARSO à l'Hôtel des Mille Collines de l'ARSO, M. Charles Booto a Ngon, Président, S.E. Hon. HABYARIMANA U. du CT/ARSO 59 chargé de l'ingénierie et la technologie automobiles, à l'Hôtel
à Kigali, Rwanda. Béata, Ministre du commerce et de l’industrie du Gouvernement du Rwanda, et M. des Mille Collines à Kigali, Rwanda.
Raymond Murenzi, Directeur général, RSB, suivent les débats de la 64e réunion
du Conseil de l’ARSO.
17
juin 17 juin 2021 - M. Temwa
2021 Gondwe d'Afreximbank
– s'adressant aux parties
Mme prenantes lors du
lancement officiel des
normes africaines
harmonisées pour les
automobiles, à l'Hôtel Des
Mille Collines à Kigali,
Rwanda.

Nadine Umutoni faisant une présentation lors du lancement officiel des


14 juin 2021 - La délégation ghanéenne, conduite par Professeur Alex Dodoo et Mme normes africaines harmonisées pour les automobiles aux parties
Joyce Pkoree, suit les débats du 64e Conseil de l'ARSO. prenantes, à l’Hôtel des Mille Collines à Kigali, Rwanda
Le Président de l'ARSO
Le Secrétaire général de l'ARSO
signant le livre des visiteurs sur
signant le livre des visiteurs sur le
le Mémorial.
Mémorial.
.

15 juin 2021 - Les délégués de l'ARSO visitent le mémorial


commémoratif du génocide rwandais pour rendre hommage à
la mémoire des citoyens rwandais qui ont été victimes du
génocide de 1994. Le rôle des normes est d'apporter l'ordre et de
créer la paix et l'harmonie dans la société. PLUS JAMAIS !!!
10 mai
2021 -
Mme
Sandra

Umugwaneza, responsable des programmes de l'ARSO, sensibilise les


10 mai parties prenantes éthiopiennes à la nécessité d'harmoniser les normes
2021 - 10 mai 2021 - Le secrétaire général de l’SO fait une présentation aux parties africaines afin de faciliter le commerce intra-africain des produits
Les parties prenantes éthiopiennes suivent les débats - M. Temwa Gondwe prenantes d'Éthiopie lors de l'événement de sensibilisation qui s'est tenu à pharmaceutiques et des dispositifs médicaux et de garantir l'accès de la
d'Afreximbank s'adresse aux parties prenantes lors de l'événement de lancement officiel l'Académie de l'ESA à Addis-Abeba, en Éthiopie, à l'invitation et à la planification population africaine à des soins de santé de qualité et à bon prix.
des normes africaines harmonisées pour les automobiles à l'Hôtel Des Mille Collines à de l'ESA.
Kigali, Rwanda.
10 mai
2021 -
M.
Reuben
Gisore,

19 28 mai 2021 - M. Reuben Gisore, Directeur technique de l'ARSO, fait une


mai 2021 - Le secrétaire général de l’lSO, 2e à droite, et M. Endalew, Directeur général Directeur technique de l'ARSO, fait une présentation sur le processus présentation sur le processus d'harmonisation des normes africaines
de l'ESA, 3e à droite, avec les DG de l'industrie éthiopienne lors du lancement de ESA d'harmonisation des normes africaines harmonisées pour les produits harmonisées pour les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux,
Standards Académy à Addis-Abeba, Éthiopie. pharmaceutiques et les dispositifs médicaux, dans le cadre des CT/ARSO 78, 80 dans le cadre des CT/ARSO 78, 80 et 82, avec la participation des experts
et 82, avec la participation des experts africains, y compris ceux de l'Ethiopie. africains, y compris ceux du Ghana, à Accra au Ghana.
28
mai La GSA
2021 félicite
- Les

parties prenantes du Ghana se joignent à la photo de groupe


28 mai 2021 - Prof. Alex Dodoo, Directeur général de la GSA, 2e à
lors de l'événement de sensibilisation aux normes africaines
droite, s'adressant aux délégués lors de l'événement de Professeur Alex Dodoo pour son élection en tant que
harmonisées pour les produits pharmaceutiques et les
sensibilisation aux normes africaines harmonisées pour les produits Président désigné de l'ARSO pour le mandat 2022-2025.
dispositifs médicaux, dans le cadre des CT/ARSO 78, 80 et 82,
pharmaceutiques et les dispositifs médicaux, dans le cadre des
à Accra au Ghana, à l'invitation et grâce à la planification
CT/ARSO 78, 80 et 82, à Accra, Ghana, à l'invitation et grâce à la
de la GSA.
planification de la GSA.
17
juin
2021
- Dr.
Eve

17 juin2021 – Conférenciers, De gauche à droite : M. Déo Muvunyi, Directeur Gadzikwa, Directrice générale de SAZ, Zimbabwe, lors des
principal de la planification des transports et du développement de l'industrie de discussions du panel lors de l'événement de lancement officiel des
17 juin 2021 - M. Raymond Murenzi, Directeur général du RSB, s'adresse aux Rwanda Utilities Regulatory Authorities (RURA) ; Mme Juliet Kabera, Directrice
parties prenantes de l'industrie automobile lors du lancement officiel des normes africaines harmonisées pour les automobiles, à l'Hôtel des
générale de Rwanda Environment Management Authority (REMA) ; Surintendant de
normes africaines harmonisées pour les automobiles, à l'Hôtel des Mille police en chef (CSP) Bernardin Nsengiyumva, Commandant adjoint du Centre Mille Collines à Kigali, Rwanda.
Collines à Kigali, Rwanda. d'inspection des véhicules à moteur (MIC), Rwanda, et Dr. Eve Gadzikwa lors des
discussions du panel lors de l'événement de lancement officiel des normes
africaines harmonisées pour les automobiles, à l'Hôtel des Mille Collines à Kigali,
Rwanda.
Aperçu sur le chemin de la normalisation Le Somali Bureau of Standards ré-établi par la Loi sur la normalisation et le contrôle de la qualité No. 27 en 2020 . (https://sobs.gov.so/). Le 26 juin
2021, le SoBS a organisé la première formation sur l'infrastructure de qualité en vue de la mise en œuvre de l'Accord de la ZLECAf. La session a été faite par Dr. Kioko, ancien DG de KEBS (a.i), Kenya.
L'adhésion à l'ARSO fait actuellement l'objet de discussions aux plus hauts niveaux du gouvernement, par l'intermédiaire du SoBS et du ministère du commerce et de l'industrie.

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