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Et-tahir Ammari
University of Batna 1
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En Raffinage
Tout d’abord je dois remercier Dieu qui m’a donné la santé et la volonté
BOUTELIATEN Kheireddine.
ET-TAHIR
Résumé
Dans l’industrie pétrolière les pertes se présentent sous différentes formes, l’ingeneering et la
recherche technique ont met en œuvre plusieurs méthodes et solutions pour être en face à ce problème
et d’essayer au maximum de diminuer son importance.
Dans ce travail, notre but était d’étudier et d’appliqué une méthode de vérification pour
l’échangeur tube et calandre.
J’ai choisi aussi cet échangeur comme objet d’étude spécifique vu à son importance dans l’unité,
aussi pour avoir sa méthode de calcul et vérifier sa marche.
A : Surface d’échange. m
2
A’
: Surface d’échange estimé. m 2
NU : nombre de nuselte.
P : Le pas. m
U : coefficient de transfert global. [ Kcal / hm 2 C ].
Pr : Nombre de prendelt.
q : Quantité de chaleur. [Kg/h]
Re : Reynolds.
Rext : Encrassement extérieur. [ h .m 2 .C / Kcal ]
Rint : Encrassement intérieur. [ h .m 2 .C / Kcal ]
Te : Température entrée. [°C]
Ts :Température de sortie. [°C]
Liste des tableaux
Tableau 1.1 : Dates des démarrages progressifs des unités de production à la raffinerie de Skikda…....4
Tableau 3.1 : Formes et couleurs des panneaux de signalisation de santé et de sécurité ……………..31
Liste des figures
Figure 1.1 : L’industrie de Raffinage en Algérie………………………………………………………..3
Figure 1.2 : Situation géographique de la raffinerie de Skikda…………………………………………5
Figure 1.2 : Organigramme général de la Raffinerie de Skikda………………………...………………5
Figure 1.3: Les différentes unités du complexe RA1/K…………………………………………….…..6
Figure 1.4 : Schéma du bloc global……………………………………………………………………..7
Figure 1.6 : Schéma des principaux procédés dans la raffinerie de Skikda [1]………………………..14
Figure 2.1 : Section prétraitement……………………………………………………………………...17
Figure 2.2 : Section réactionnelle……………………………………………………………………...20
Figure 2.3 : Section fractionnement……………………………………………………………………25
Figure 2.4 : Section absorption………………………………………………………………………...28
Figure 3.1 : Organigramme du département de sécurité de RA1k. [4]………………………………...29
Figure 3.2 : Signalisations interdictions……………………………………………………………….32
Figure 3.3 : Signalisations obligations…………………………………………………………………33
Figure 3.4 : Signalisations risques des produits………………………………………………………..34
Figure 3.5 : Conditions de naissance d’un incendie…………………………………………………...35
Figure 4.1 : Exemple d’un échangeur double tube……………………………………………………43
Figure 4.2 : Exemple d’un échangeur faisceau et calandre…………………………………………...44
Figure 4.3 : exemples d’un calandre d’une et de deux passes………………………………………....46
Figure 4.4 : Nomenclature des composantes des échangeurs TEMA………………………………….47
Figure 4.4 : exemple schématisé d’un plaque tubulaires………………………………………………48
Figure 4.5 : disposition des tubes………………………………………………………………………48
Figure 4.6 : Déflecteurs ou plaques de protection du faisceau………………………………………...50
Figure 4.7 : échangeurs à plaque tubulaire fixe………………………………………………………..50
Figure 4.8 : échangeurs à tête flottante………………………………………………………………...51
Figure 4.9 : échangeurs à tubes en U…………………………………………………………………..51
Figure 4.10 : exemples sur les échangeurs compacts………………………………………………….53
Figure 4.11 : exemple d’un échangeur bobinés………………………………………………………..54
Figure 4.12 : exemple d’un banc aerorefrigérant………………………………………………………55
Figure 4.13 : schéma d’un Rebouilleur noyés circulation naturelle…………………………………...56
Figure 4.14 : schéma d’un Rebouilleur noyés circulation forcée……………………………………...56
Figure 4.15 : schéma d’un exemple de rebouilleur à niveau liquide…………………………………..57
Introduction générale
Introduction générale
Le secteur des hydrocarbures joue un rôle très important dans l'économie du pays vue de leurs
demandes et leurs utilisations devenues indispensable dans chaque foyer et dans chaque entreprise dans
le monde.
L'Algérie est classée parmi les premiers pays agissant dans le domaine de l'industrie pétrolière
et gazière au monde. Elle produit des quantités considérables du gaz sec, de GPL et du condensat, ainsi
que les autres produits de pétrole brut.
Le pétrole brut reste jusqu' à ce jour la principale source d'énergie grâce au raffinage, qui se
déroule en plusieurs étapes unitaires.
Dans la plus part des installations de raffinerie, l’échangeur de chaleur est un élément essentiel
dans toute politique de maîtrise de l’énergie. Une grande partie (90%) de l’énergie thermique utilisée
dans les procédés industriels transite au moins une fois par un échangeur de chaleur.
L’étude complète d’un échangeur de chaleur fait appel à différents disciplines : thermique,
mécanique des fluides, technologie,… etc.
Dans ce modeste travail, nous abordons à une étude de ces appareils et de présenter une méthode
de vérification avec la validation, pour un cas de l’échangeur 100-E-70 à RA1K Skikda.
Introduction
Avant Janvier 1982, le complexe de raffinage du pétrole RA1/K de SKIKDA était géré par la
société nationale SONATRACH.
A partir du 02 Février 1985, l’E.R.D.P a été transformée sous le nom commercial NAFTAL.
Cette dernière est subdivisée en quatre unités à savoir :
A compter du 25 Août 1987 et par décret 87-190 fut créé l’entreprise nationale NAFTEC qui a
pris en charge une des activités dévolues initialement à NAFTAL, en l’occurrence la promotion, le
développement, la gestion et l’organisation de l’industrie du raffinage par notamment le traitement du
Étude et vérification d’un échangeur de chaleur « cas de 100-E-70 » 2
Chapitre 1 : Présentation de la raffinerie de Skikda RA1K
pétrole brut et du condensat ainsi que du brut réduit importé en vue d’obtenir des produits raffinés
destinés à la consommation nationale et à l’exportation.
Actuellement, l’Entreprise nationale de raffinage du pétrole NAFTEC gère l’ensemble des trois
raffineries situées à Skikda, Alger et Arzew.
La raffinerie de Skikda a été construite en Janvier 1976 à la suite d’un contrat signé le 30 Avril
1974 entre le gouvernement Algérien et les constructeurs Italiens SNAM PROGETTI et SAIPEM. Le
coût total de cette réalisation s’est élevé à 3.402.872.000 DA.
RA1K
Tableau 1.1 : Dates des démarrages progressifs des unités de production à la raffinerie de Skikda
Cette raffinerie est située dans la zone industrielle à 7 Km à l’est de Skikda et à 2 Km de la mer,
elle est aménagée sur une superficie de 190 hectares avec un effectif à l’heure actuelle de 1280
travailleurs environ. Elle est alimentée en brut algérien par le brut venant de Hassi Messaoud.
Le transport du pétrole brut est réalisé à l’aide d’un Pipe-line à une distance de champs pétroliers
jusqu’à le complexe de 760 Km.
FIR
GL1K CP1K
DEV
RA1K
DEV
ENGI
DEV
RTE
Département production I
Département production II
- Unité 1100 de traitement des effluents, tours de refroidissement, eaux de service et eaux
anti-incendie.
Ces unités sont destinées à traiter les gaz liquides venant des unités 10, 11,100 et 103 dans l’ordre
suivant :
- Unité 30 : traite le gaz liquide qui vient de l’unité 100 en particulier ceux de tête de la
colonne C7 où les GPL sont séparés du pentane.
- Unité 31 : reçoit les gaz provenant de la tête des colonnes de stabilisation de l’essence
des deux unités de Topping.
- Unité 104 : elle a été conçue dernièrement avec la nouvelle unité de Platforming 103
afin de traiter les GPL venant de cette unité.
L’installation d’extraction des aromatiques a été projetée pour extraire de l’essence réformée
des aromatiques qui seront fractionnées par la suite en benzène et toluène très pures.
La charge est constituée par la coupe de réformât léger provenant directement ou à travers un
réservoir de la colonne C5 splitteur du réformât de l’unité 100.
Cette unité est conçue pour récupérer le para-xylène produit très recherché sur le marché. La
charge venant de l’unité de Magnaforming, permet par cristallisation de séparer le para-xylène des
autres xylènes (métha-ortho) et l’éthyle-benzène. Le para-xylène est commercialisé tel qu’il est, le reste
peut être utilisé comme base pour l’obtention des essences ou commercialisé sous forme de mélange
xylène pouvant être utilisé comme solvant pour la fabrication des peintures, etc.
L’installation d’isomérisation des aromatiques a été projetée pour récupérer le filtrat des
cristallisoirs de l’Unité 400 (unité de l’extraction du p-xylène) et l’isomérie, après l’isomérat obtenu
sera séparé en deux fractions essentielles :
Leur but est la conversion des paraffines normales en iso paraffines est une réaction de plus en
plus recherchée par le raffineur pour obtenir un indice d’octane élevé sans ajout des additifs. Les
paraffines allant du butane à l’hexane peuvent être isoméries en utilisant des catalyseurs modernes, très
actifs à base de platine. L’isomérisation peut être poussée à l’extrême par l’utilisation de séparation par
distillation et/ou par tamis moléculaire des paraffines normales non converties.
Les coupes C5-C6, peuvent également être totalement isoméries en composants à haut indice
d’octane très recherchés pour le pool essence.
Le procédé d’isomérisation est devenu pour le raffineur un outil précieux pour élargir la gamme
de ses produits et améliorer leurs qualités, tout en augmentant la flexibilité d’opérations et leur
rentabilité. De plus, la production de ces constituants à haute indice d’octane, mais exempts
d’aromatiques, permet de réduire la contribution au pool essence du reformât, riche en aromatiques,
améliorant ainsi la qualité de l’essence en terme de protection de l’environnement, ce qui est
aujourd’hui un facteur très important.
Dans la raffinerie de Skikda on a installé deux trains pour l’isomérisation de la fraction légère
des essences produites aux topping (U10&U11) afin de fournir un additif sans aromatiques au pool des
essences pour la fabrication des carburants.
L’unité 70 a été conçue pour traiter 271 100 t/an de brut réduit importé (BRI) qui peut être :
L’unité se compose principalement d’une colonne de distillation sous vide et d’un réacteur
d’oxydation des bitumes. Le produit de fond de colonne est le bitume routier ordinaire qui est envoyé:
Elle a pour but l’augmentation de la pureté de l’hydrogène issu de l’unité 100, afin de l’envoyer
vers les autres unités consommatrices de l’hydrogène (unité 500…).
Unité soufflage du
16 70 277 000 Instrument revamp @
Bitume
Unité traitement du
17 20 750 000 Instrument revamp @
Kérosène N° 1
Unité traitement du
18 21 750 000 Instrument revamp @
Kérosène N° 2
(*) = rénové ; (**) = Nouveau ;(#) =déplacé et rénové ; @=y compris HAZOP
Produits
Figure 1.6 : Schéma des principaux procédés dans la raffinerie de Skikda [1].
Introduction
Durant le revamping, seulement les sections de réaction et fractionnement ont fait l’objet de
revamping, cependant, la section d’hydrotraitement du naphta a subit la modernisation des
instruments. Toute partie du splitteur des platformats est une nouvelle section pour le splitting des
plateformats provenant de l’unité 103. [2]
Le but de cette section est d’éliminer les impuretés contenues dans les différentes fractions
pétrolières sous forme d’azote, oxygène, souffre en plus des métaux. Les impuretés représentent un
poison temporaire ou permanent pour le catalyseur de magnaforming. En plus, elles sont nuisibles à la
bonne qualité des produits obtenus pour des raisons de pollution et de corrosion. Le traitement de la
charge se fait par absorption des métaux par le catalyseur, par contre l’élimination de l’azote, oxygène
et souffre se fait par des réactions chimiques, telles que [2]:
Les effluents de réacteur sont refroidis dans les flux de retour avec la charge dans les trains
d’échange 100-E-1 A-D, l’échangeur 100-E-2, les refroidisseur 100-E-3 A/B, et ensuite arrivent au
séparateur 100-V-1.
A partir de la tête du séparateur 100-V-1, le gaz est aspiré par les compresseurs de recyclage
100-K-2 A/B, tandis que l’excès de gaz est envoyé au collecteur de gaz combustible. A partir du fond,
le produit liquide, après le préchauffage dans 100-E-2 et 100-E-21, va comme charge au strippeur 100-
C-1, la chaleur d’appoint de la colonne de strippeur 100-C-1 est fournie par le rebouilleur de
réchauffeur à combustion 100-F-2.
Les fractions légères et l’H2S refroidis dans le refroidisseur à air 100-EA-1 et par la suite dans
le refroidisseur à eau 100-E-4 arrivent à l’accumulateur de tête 100-V-2. A partir de la tête de 100-V-
2, l’H2S et les vapeurs sont déchargés au F.G, et le liquide condensé est envoyé par les pompes de
reflux 100-P-3 A/B sous le contrôle de niveau à la tête du strippeur 100-C-1.
Les produits de fond du strippeur qui constituent le naphta désulfuré après le transfert de la
chaleur à la charge dans les flux de retour au strippeur 100-C-1 sont aspirés par les pompes de charge
de magnaforming 100-MP-56 A/B à la section de magnaforming. [2]
EA-1
V-3
V-55 CW
E-4
F-1 FG
R-1 F-2 V-2
V-1
LIC 5
C-1
P-3A/B
CW
E-3
MP-56
E-21
Le naphta est alimenté à l’unité à partir du strippeur hydrotraiteur du naphta 100-C-1 via les
nouvelles pompes de charge 100-MP-56 A/B. L’alimentation des pompes de charge coule à travers les
filtres 100-X-51 A/B et est alimentée à l’échangeur d’alimentation combinée 100-E-65. Les filtres
enlèvent des particules/débris et évitent le bouchage des barres de pulvérisation de liquide dans le
nouvel échangeur de Packinox. Les filtres fonctionnent avec l’un en service et l’autre en attente. [2]
Les effluent du réacteur 100-R-4 sont alimentés au 3ème réchauffeur ou la température de sortie
augmente jusqu’à la température souhaitée d’entrée du réacteur 100-R-5. Les effluents du réacteur 100-
R-5 sont utilisés pour réchauffer l’alimentation combinée et le gaz de recyclage qui alimente les
réacteurs de retard 100-R-4 et 100-R-5, en deux flux séparés.
Les effluents du 100-R-5, après splitting au gaz de recyclage de la chaleur, sont alimentés à
l’échangeur d’alimentation combinée de Packinox 100-E-65. Les effluents de Packinox sont combinés
avec les effluents provenant des échangeurs des effluents de réacteur/gaz de recyclage et ils sont
alimentés à l’aérocondenseur des effluents 100-EA-3.
Les effluents provenant de 100-EA-3 alimentent les condenseurs de réglage des effluents 100-
E-12 A/B/C, en suite ils alimentent le séparateur des produits 100-V-5 où les flux liquides et gazeux
sont séparés. Toutes les vapeurs de 100-V-5 sont acheminées au nouveau compresseur à gaz de
recyclage 100-TK-51, et le liquide est alimenté au stabilisateur. [2]
F-7 EA-3
F-4 F-5 F-6
E-12A/B/C
cw V5
R-2 R-3 R-4 R-5
100-C-4
LIC 1601
Vers
E-71A/B colonne de
Charge FIC 1601 Stabilisation
Traitée
E-10A/B
E-65
100-C-1 FIC 1501 X-51 A/B
MP-56 A/B NET gas
PIC 1604
La coupe GPL, la coupe C5 et la coupe C7 sont acheminées à la limite de batterie comme des
produits finaux. Les produits de vapeur de 100-C-53 (gaz net de magnaforming) sont également
purifiés dans la section de post-fractionnement. Le gaz net purifié est principalement envoyé à l’unité
HPU comme charge d’alimentation pour la génération des produits d’hydrogène à haute pureté. Le gaz
net purifié à son tour est acheminé à l’unité d’hydrotraitement du naphta (NHU) pour l’hydrotraitement
du naphta de distillation directe. [2]
Le stabilisateur des magnaformats 100-C-4 contient les 39 plateaux de type de valve. Il y a trois
différents emplacements d’alimentation disponibles pour adapter aux différentes compositions des
magnaformats, au plateau #16, au plateau #20 et au plateau #24 respectivement. L’alimentation à la
colonne combine les magnaformats de 100-V-5, le liquide du séparateur du gaz net de magnaforming
100-V-54, le liquide du séparateur du gaz net traité 100-V-55 et les produits liquides de tête du strippeur
d’huile riche 100-C-3. Après le pré-réchauffement dans l’échangeur d’alimentation/fond 100-E-70,
l’alimentation combinée entre dans la colonne au plateau #20 sous opération normale. [2]
La chaleur du fond de la colonne est fournie par le rebouilleur de stabilisateur des magnaformats
100-E-72. La vapeur à MP est utilisée comme moyen de réchauffage pour donner le rendement exigé.
Les vapeurs de tête de la colonne entrent dans le condenseur à air 100-EA-54 suivi d’un refroidisseur
de réglage 100-E-59 au moyen d’eau. [2]
Les non-condensables sont séparés du liquide dans le récepteur 100-V-6, et le liquide de 100-V-
6 est pompé, au moyen des pompes de reflux 100-MP-63 A/B, en arrière à 100-C-4 comme reflux, et
au splitteur de C4/C5 des magnaformats comme produit de tête net.
Les résidus nets de 100-C-4 sont refroidis dans l’échangeur d’alimentation/résidu 100-E-70 et
envoyés au splitteur des magnaformats 100-C-5 pour le traitement ultérieur [2].
La chaleur du fond de la colonne est fournie par le rebouilleur de splitteur des magnaformats
100-F-9. Les vapeurs de tête de la colonne sont complètement condensées dans le condenseur à air
100-EA-5. La température des condensats contrôle la vitesse variable pour 50% de moteur des
ventilateurs de 100-EA-5. Les condensats entrent dans le récepteur 100-V-11. Le liquide de 100-V-11
est pompé au moyen des pompes de reflux 100-MP-62 A/B en arrière à 100-C-5 comme reflux, et
comme produit de tête net au refroidisseur de la coupe C6 des magnaformats 100-E-73, ou il est
refroidi au moyen d’eau de refroidissement puis déchargé au réservoir S-32 à OSBL (à l’extérieur de
la limite de batterie) comme alimentation à l’unité de récupération des aromatique (unité 200). Les
résidus nets sont envoyés au splitteur du toluène des magnaformats 100-C-6 pour le traitement
ultérieur. [2]
Les vapeurs de tête de la colonne sont complètement condensées dans le condenseur à air 100-
EA-6, la température des condensations contrôle la vitesse variable pour 50% de moteurs de
ventilateurs de 100-EA-6.
Les condensats entrent dans le récepteur 100-V-12, le liquide de 100-V-12 est pompé au moyen
des pompes de reflux 100-MP-58 A/B en arrière à 100-C-6 comme reflux, et comme produit de tête
net au refroidisseur de la coupe du toluène des magnaformats 100-E-74, ou il est refroidi au moyen
d’eau de refroidissement puis déchargé aux réservoirs de stockage 600-S-30/30 et 600-S-18/19 à
OSBL.
Le résidu net (coupe de C8+ des magnaformat) est envoyé au réservoir d’alimentation 600-S-
232 de l’unité de récupération du para-xylène (unité 400), après refroidissement jusqu’à la température
ambiante dans le refroidisseur à air 100-EA-7, et le refroidisseur à eau 100-E-75. Un analyseur en ligne
est installé sur la ligne de run-down (réseau entre l’unité de fabrication et le réservoir de recette) de la
coupe C8+ pour surveiller la concentration du toluène. [2]
L’objectif du splitteur de C4/C5 des magnaformats 100-C-7 est de séparer la coupe C4 (GPL)
du produit liquide de tête net du stabilisateur des magnaformats 100-C-4, pour minimiser la coupe C4
(GPL) dans le fond et maximiser la récupération de C5 dans le produit de fond. La coupe C5 dans le
produit de tête net doit être minimisée.
L’alimentation de la colonne est le produit liquide de tête net du stabilisateur des magnaformats
100-C-4. Après le préchauffage dans l’échangeur d’alimentation/fond 100-E-77, l’alimentation entre
dans la colonne au plateau #26 sous opération normale.
La chaleur du fond de la colonne est fournie par le rebouilleur 100-E-61 de splitteur de C4/C5
des magnaformats. Une chicane à l’intérieur du rebouilleur sépare le liquide de fond du produit de fond
net. La vapeur à MP est employée comme moyen de réchauffage pour donner le rendement nécessaire
à la colonne.
Les vapeurs de tête de la colonne entrent dans le condenseur à air 100-EA-8 et en suite dans le
condenseur de réglage 100-E-60. Le condensat est collecté dans le récepteur de tête 100-V-15, ou les
non-condensables sont séparés du liquide dans le récepteur, et le liquide est pompé au moyen des
pompes de reflux 100-MP-74 A/B en arrière à 100-C-7 comme reflux, et à 30-V-1 et 104-V-3 comme
charge d’alimentation de la coupe de GPL.
Le flux de reflux est sous contrôle automatique local, et le produit de tête net est contrôlé par la
boucle de contrôle de niveau du récepteur 100-V-15.
Le produit de fond net part du rebouilleur 100-E-61 sous le contrôle de niveau du rebouilleur,
puis il est refroidi dans l’échangeur d’alimentation/fond 100-E-77 et le refroidisseur à eau de la coupe
C5 100-E-78 et envoyé aux réservoirs de stockage 600-S-27/28 de la coupe C5 à l’unité
d’isomérisation. [2]
E-73
MP-62A/B C-7
C-5
V-6
LIC 2202
C-4 MP-74A/B
MS GPL
F-9 E-77
MS Pentane
E-78 LIC 2205
MP-63A/B
E-61
E-72 cw
MP-72A/B
LIC 1902
Reformat léger
C-3 E-70
Flare
CW
MP-58A/B
Toluène brut
MP-59A/B E-74 LIC 2102
CW
L’objectif du système d’absorption du gaz net est de récupérer les hydrocarbures autant que
possible du gaz net, ainsi que pour générer une charge d’alimentation plus pure pour l’unité HPU (unité
900) en termes de concentration d’hydrogène. Un flux d’huile pauvre est utilisé comme solvant pour
extraire des hydrocarbures plus lourds du gaz net. Le gaz net du refoulement du 1er étage de 100-TK-
51 est à température relativement élevée que celle ambiante, c’est pour cela qu’il est refroidi d’abord
dans le refroidisseur à eau du gaz net 100-E-63, ensuite envoyé au séparateur du gaz net des
magnaformats 100-V-54. Un tamis contre les entraînements est installé au sommet de 100-V-54 pour
démonter tout liquide entraîné éventuellement dans le flux de gaz.
Le gaz net traité provenant du sommet de 100-C-53 sera probablement réchauffé un peu à cause
de l’émission de la chaleur d’absorption. Pour assurer la concentration d’hydrogène dans le gaz net
traité, ce dernier est refroidie à nouveau dans le refroidisseur à eau du gaz net traité 100-E-64 puis
envoyé au séparateur du gaz net traité 100-V-55. Un tamis contre les entraînements est installé au
sommet de 100-V-55 pour démonter tout liquide entraîné éventuellement dans le flux de gaz.
La plupart du gaz net purifié est envoyé à l’unité HPU (unité 900) pour produire des produits
d’hydrogène à haute pureté. Une partie de ce gaz est acheminé au collecteur de gaz combustible ou à
L’huile riche (huile pauvre avec l’hydrocarbure absorbé du gaz net) est collectée au fond de 100-
C-53, et envoyée au strippeur d’huile riche 100-C-3 sous contrôle de niveau(100-LV-2306). Avant
d’arriver à 100-C-3, elle est combinée avec l’huile pauvre d’appoint au refoulement des pompes
d’appoint d’huile pauvre 100-MP-69 A/B.
L’huile pauvre d’appoint est un sillage retiré des produits de coupe latérale refroidie des splitteurs
du xylène 400-C-51 A/B de l’unité de récupération du paraxylène (unité 400). Elle est pompée au
moyen de 100-MP-69 A/B, le taux d’huile pauvre d’appoint est sous contrôle de flux (100-FV-2306)
au refoulement de 100-MP-69 A/B.
L’objectif du strippeur d’huile riche 100-C-3 est de séparer les hydrocarbures absorbés de l’huile
riche et de générer de l’huile pauvre, qui est recyclé en arrière à la partie supérieure de 100-C-53, et
cela pour établir le débit équilibré entre 100-C-53 et 100-C-3 avec ajustement de taux d’appoint d’huile
pauvre. Normalement, cela est réalisé à travers la stabilisation du flux de fond net de 100-C-3.
Le strippeur d’huile riche 100-C-3 est une colonne avec 24 plateaux de type de valve,
l’alimentation de cette colonne est l’huile riche combinée de l’absorbeur du gaz net 100-C-53. Après
le préchauffage dans l’échangeur d’alimentation/fond 100-E-5, l’alimentation entre dans la colonne au
plateau #10 sous opération normale.
La chaleur du fond de la colonne est fournie par le rebouilleur de strippeur d’huile riche 100-F-
3. Les vapeurs de tête de la colonne sont partiellement condensées dans le condenseur à air 100-EA-2
et ensuite dans le condenseur à eau 100-E-62.
900 unit
Fuel Gas
V-3 PIC 2302
EA-2
CW
V-55 E-62
CW
E-64
V-4
LIC 2306
E-5 MP-70A/B
FIC 2306
LIC 2403
FIC 2306
MP-60A/B
S-232 V-54 Net Gas
Introduction
La sécurité du personnel exploitant ainsi que les équipements de production a été l'une des
préoccupations majeures des responsables industriels. L'application des mesures de sécurité surtout
dans le domaine pétrolier nécessite à ce que le personnel exploitant soit très conscient des risques et
des consignes de sécurité, des affiches et des panneaux doivent être portées dans tous les coins sur le
périmètre de l'unité de production. [3]
Chef
De département
secrétariat
Service
intervention
Service
prévention
magasinier
Contremaitre
intervention
Chef de quart
intervention
Inspecteur
animation
De sécurité
Agents
D’intervention
statisticien
Son rôle consiste à prévenir et palier tout incendie de quelque nature qu’il soit, sa mission
consiste à :
- Autoriser et assurer le suivi des travaux de maintenance dans les conditions optimales de
sécurité.
Sa tâche est d’assurer une disponibilité permanente de lutte contre les incidents ou les accidents.
Il est composé de personnel qualifié, sa mission est :
Les formes et les couleurs de ces panneaux varient en fonction de leur signification :
Tableau 3.1 : Formes et couleurs des panneaux de signalisation de santé et de sécurité [4]
- Vu pas envoyer des produits chauds dans les réservoirs non bonifies.
- Utilisation des alarmes pour avertir directement le service d'intervention et les personnels
en même temps.
Pour qu’il y ait feu, il faut la réunion des trois conditions qui constituent le triangle de feu. Les
deux premières conditions (combustibles et carburants) sont généralement, présents mais la naissance
du feu ne peut avoir lieu qu’en présence de la troisième condition qui est appelée énergie d’activation.
Cette dernière peut provenir:
- Classe A : concerne l’incendie causé par la combustion des matériaux comme bois,
papier, tissu, etc.
Ce type d’incendie peut être éteint au moyen d’extincteurs à eau, mousse ou poudre.
- Classe B : regroupe de différents types d’incendie causés par la combustion des produits
pétroliers, huiles, vernis, alcools, etc.
En cas d’incendie causé par gaz, utiliser la vapeur et les extincteurs à poudre et CO2 et
maintenir l’injection de vapeur d’étouffement jusqu’à ce que la perte soit éliminée.
- Classe C : inclut les cas d’incendie des matériaux électriques sous tension. Les
extincteurs souvent indiqués pour ce type d’incendie sont ceux avec CO2.
Lors des opérations d’extinction, il faut faire attention à la protection des structures métalliques
exposées à la chaleur par les refroidir continuellement, intervenir avec des méthodes appropriées en
cherchant à avoir le vent à l’arrière pour ne pas être interrompu par l’action des flammes, et utiliser
selon le cas, les moyens de protection individuelle tels que gants, écrans, salopettes à réflexion
thermique, etc.
- Les sables agissent par étouffement, on fait déposer en couches sur l’essence brûlée, les
sables isolent cela du contact avec l’air et par conséquent étouffent le feu.
- L’eau agit par une action combinée de refroidissement et d’étouffement, due à la basse
température, par rapport au feu et à l’action d’étouffement de la vapeur.
- La mousse a une action d’étouffement, étant donné que, en couvrant l’essence brûlée, la
mousse isole cela de l’air.
- Le gaz de carbone a une action d’étouffement; on fait envelopper le feu avec sa masse
inerte, le gaz de carbone isole cela de l’air, i.e. l’oxygène.
Ce catalyseur n’est pas toxique, néanmoins on évitera d’en respirer les poussières, l’exposition
répétée ou prolongée peut irriter les yeux, la peau et le système respiratoire :
- Contact avec les yeux: l’exposition récurrente ou prolongée peut causer l’irritation des
yeux, dans ce cas il est conseillé de rincer immédiatement avec plein d’eau pour au moins
15 minutes. Si l’irritation des yeux continue, consulter un médecin.
- Contact avec la peau: l’exposition récurrente ou prolongée peut causer l’irritation des
peaux, dans ce cas il est conseillé de laver avec savon et plein d’eau. Si l’irritation des
peaux continue, appeler un médecin.
Les précautions de sécurité pour l’entrée dans le récipient doivent être celles qui répondent aux
standards de permis de la raffinerie pour travailler dans un environnement poussiéreux :
- Vérifier que le récipient est toujours isolé du système et correctement ventilé. Eviter des
échelles à cordes ou à chaînes lorsque cela est possible par rapport aux échelles fixes
avec harnais.
- Pour le chargement dans l’air, il est recommandé d’éviter la ventilation forcée du fond,
étant donné que le catalyseur peut être toujours relativement desséché et que la
ventilation forcée avec l’air atmosphérique produit une augmentation de température.
Les chargeurs doivent porter des masques à air frais.
- Vérifier que le réacteur est propre et sec et que les internes de fond sont en place. Il doit
y avoir un trou de vidange dans le collecteur de sortie. Effectuer un brossage métallique
sur les internes selon les besoins et nettoyer avant le chargement.
- Vérifier que les thermowells de réacteur sont installés avant le chargement de catalyseur.
Assurer que le niveau de thermocouple par rapport à la hauteur de lit est correctement
mis en place. En général, tous les niveaux sont mesurés à partir de la bride d’entrée
supérieure du réacteur.
- Marquer les niveaux prévus dans le réacteur. Etant donné que ce sont réacteurs
sphériques et que la dimension clé est la hauteur de sommet du collecteur de sortie, un
dispositif de nivellement au laser peut être le plus exact.
S’il est nécessaire de manipuler le catalyseur de désulfuration, il faut utiliser des équipements de
protection et porter un masque à air ou à oxygène, ceci en raison des trace de cobalt carbonyle ou hydro
carbonyle qui peuvent être présentes et qui sont toxiques à des concentrations de 0,001 Ppm pour une
durée d’exposition de 8 heures.
Ceci se compare à 20 Ppm d’H2 S ou 100 Ppm deCO, on doit en particulier conserver ces règles
de sécurité pour effectuer l’échantillonnage des gaz de régénération pour entrer dans le réacteur.
3.3.2.3 Hydrogène
L’hydrogène est un gaz inflammable qui forme avec l’air des mélanges explosifs pour des
concentrations allant de 41 à 74 % volume de 𝐻2 dans l’air.
On doit prendre soin de suivre les opérations recommandées pour purger l’air contenu dans
l’unité pour l’arrêt.
Ces tests d’étanchéité doivent être effectués avant tout démarrage sur tous les appareils contenant
ou pouvant contenir de l’hydrogène.
L’hydrogène sulfuré est extrêmement toxique, les concentrations dans l’air supérieures à 20 ppm
sont considérées dangereuses à respirer.
Dès que cette odeur est décelée, on doit immédiatement prendre garde, car ce gaz a des
propriétés paralysantes du sens de l’odorat. Donc, l’apparente absence d’odeur n’est pas une preuve de
l’absence de gaz. Le personnel entrant dans une zone contaminée doit porter un masque du type
approprié.
3.3.2.5 GPL
Les GPL sont fréquemment stockés à l’état liquide sous pression ; la fuite de liquide peut-être,
par évaporation rapide, donnant un grand volume de gaz inflammable.
Puisque les GPL sont plus lourds que l’air, ils peuvent se mouvoir à des niveaux plus bas dans
leur entourage ; même dans les milieux aérés, la disparition de la vapeur des GPL est très lente.
Les GPL liquides s’évaporent rapidement et font chuter la température de l’entourage, ce qui
peut provoquer des brûlures sévères, ces brûlures peuvent avoir lieu par contact des GPL liquides avec
la peau ; les vêtements de protection doivent être donc portés.
3.3.2.6 Aromatiques
En général les aromatiques sont des produits très toxiques, ils provoquent une maladie appelée :
Benzolisme. L’introduction du benzène dans l’organisme entraîne des troubles nerveux.
3.3.3.2 Enclenchement
Les enclenchements fourniront la sauvegarde pour les équipements majeurs tels que réacteurs,
compresseurs, réchauffeurs de charge et quelques pompes critiques. En cas de désordre dans le procédé
ou les systèmes d’utilités, les enclenchements actionneront automatiquement pour protéger les
équipements / l’unité.
3.3.3.3 Alarmes
L’opération de l’usine sera toujours en sécurité si les mesures suffisantes sont prises avant que
l’opération soit hors de contrôle. Pour respecter les exigences, les différentes alarmes sont fournies dans
l’unité. En suivant l’alarme, une action suffisante peut être prise et l’opération de l’usine sera toujours
sous contrôle.
Les vannes d’isolement de PSV / PRV (qui sont en ligne) sont maintenues Verrouillées en
position ouverte pour assurer le passage libre pour le refoulement de détente. La vanne d’isolement en
amont de PSV de réserve est maintenue CSC (Car sealed closed: plombé en position fermée) pour
isoler les PSV / PRV de réserve, tandis que la vanne d’isolement en aval est maintenue CSO (Car
sealed open: plombé en position ouverte) pour assurer qu’il n’y a pas de pressurisation dans la ligne en
aval de PSV / PRV étant donné le passage de la vanne d’isolement en amont.
Lorsque de grandes quantités de liquides dangereux peuvent être émises à cause de la défaillance
d’étanchéité de pompe, l’isolement positif devrait être fourni par une Vanne d’arrêt d’urgence (UVs)
pour chaque pompe afin que l’opération d’usine puisse continuer avec pompe de rechange. Les
récipients du liquide inflammable à partir desquels les pompes centrifuges aspirent doivent avoir un
isolement positif par les vannes opérées à distance.
Le réchauffeur est protégé contre les situations anormales et urgentes par enclenchements
comme mentionné ci-dessus. Sous l’opération normale, le système de contrôle assure que le rapport
optimum air-combustible est toujours maintenu. Cela, à son tour, assure la combustion complète de
combustible à tout moment et sauvegarde le réchauffeur des situations comme après brûlage dans la
cheminée. Le détecteur de flamme est fourni. Dans le cas où aucune flamme n’est détectée dans le
réchauffeur, la fourniture de gaz combustible sera coupée au réchauffeur.
Introduction
L’élaboration des produits commerciaux à partir du pétrole brut est réalisée par une série
d’opérations décrites dans le schéma de fabrication; les unités de séparation, telles que distillation,
nécessitent d’importantes énergies calorifiques pour obtenir le gradient de température qui permettra
le fractionnement.
Le cycle thermique d'une unité consiste toujours à porter l'alimentation à haute température, puis
à refroidir les produits obtenus à une température suffisamment basse permettant de les envoyer dans
les bacs de stockage.
La valeur des calories, libérées au four de chauffage de la charge, constitue souvent un des
éléments prépondérants du prix de revient de la fabrication; c'est pour quoi on s'attache à réduire au
maximum ce poste, en réalisant un circuit de récupération de chaleur entre l'alimentation froide et les
effluents chauds de l'installation. L'équipement de récupération est constitué par des appareils
tubulaires d'échange de chaleur appelées échangeurs de chaleur.
Les fluides de transfert de chaleur sont séparés par des parois solides appelées surface de chauffe
(ou surface d’échange), l’échange de chaleur a lieu à travers ses parois, le premier fluide donne sa
chaleur au paroi tandis que le deuxième la reçoit de ces parois, ils servent à récupérer la chaleur d’un
fluide chauffant (produits, vapeurs, fractions pétrolières, produits finis), pour chauffer la matière
première (pétrole brut, gaz brut, condensât).
La transmission de chaleur dans ces appareils est assurée par le contact direct entre les fluides
ou par mélanges de fluides liquides ou gazeux. Ils servent à refroidir et condenser (ou refroidir
seulement) le fluide, sans récupération successive du fluide de refroidissement réchauffé (air ou eau),
pour des besoins de fabrication.
Ils permettent de chauffer le fluide entrant par la chaleur de fluide sortant d’un appareil
technologique. On peut citer dans ce groupe :
- les échangeurs pour le chauffage de pétrole brut par les effluents distillats ou résidus.
- les chaudières dites à chaleur perdue utilisant le gasoil, le gaz combustion ou les
catalyseurs pour produire de la vapeur d’eau.
4.1.2.3 Cristallisoirs
Ces appareils sont destinés à refroidir le liquide pour obtenir la cristallisation des produits
dissous, suivant la température à laquelle la cristallisation a lieu, différents agents de refroidissement
sont utilisées agents peuvent être : la saumure froide, l’ammoniac, le propane.
Ces échangeurs sont constitués par des éléments rectilignes de deux tubes concentriques
raccordés à leurs extrémités par des coudes. Les divers éléments sont tous assemblés par des raccords
à démontage rapide, et le remplacement des tubes est possible. Les problèmes de dilatation thermique
et d'étanchéité entre le tube intérieur et le tube extérieur sont résolus par l'utilisation de presse étoupe
ou de joint torique.
Ces appareils sont intéressants pour les facilités qu'ils offrent pour le démontage et l'entretien. Ils
peuvent fonctionner en contre courant pur, ce qui permet d'obtenir de bons rendements. Par contre, ils
présentent les inconvenients suivants :
- surface d'échange faible pour le volume global de l'appareil par suite du rayon minimal
des coudes reliant les longueurs droites des tubes.
Ces échangeurs utilisés depuis l'origine, conviennent aux produits sales, pour des débits faibles
et des températures et des pressions élevées.
Principe de circulation :
Ces échangeurs sont constitués par des éléments rectilignes de deux tubes concentriques, un
fluide s’écoule dans le tube intérieur, l’autre dans la section annulaire. L’écoulement se fait soit :
- A contre courant
- A Courant parallèle
Ce type d'échangeurs est de loin le plus répandu dans les unités de transformations des industries
chimiques et pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé à l'intérieur d'une calandre dans laquelle
circule le deuxième fluide. Cette conception se retrouve également dans les condenseurs, les
rebouilleurs et les fours multitubulaires.
Le faisceau est monté en deux plaques en communication avec des boîtes de distribution qui
assurent la circulation du fluide à l'intérieur du faisceau en plusieurs passes. Le faisceau muni de
chicanes est logé dans une calandre possédant des tubulures d'entrée et de sortie pour le deuxième
fluide circulant à l'extérieur des tubes du faisceau selon un chemin imposé par les chicanes.
La calandre est généralement réalisée en acier au carbone et les brides portant les boîtes de
distribution et le couvercle sont soudées. Les tubes du faisceau répondent à des spécifications très
sévères.
Principe de circulation :
Comme dans les échangeurs double tube on peut rencontrés les deux modes de circulation contre
courant et courant parallèle.
Un échangeur normalisé selon les standards TEMA est le résultat de l'association d'une chambre
de distribution, d'une calandre et boîte de sortie ou de retour.
Ainsi, les échangeurs à faisceau et calandre utilisés dans l'industrie pétrolière sont désignés
succinctement en précisant les dimensions principales et le type, repéré par 3 lettres caractéristiques
des éléments constitutifs.
Exemple :
60 - 240 AES
23/37 – 193CKT
- La longueur nominale : longueur des tubes exprimée en inches (ou autre unités) ; dans le
cas de tubes en U la longueur droite seule est prise en compte.
- Le type de calandre
- Le type de chambre où boite de sortie ou de retour, dit encore plus communément fond
de calandre.
Les normes TEMA définissent trois classes d’échangeurs, selon la sévérité des conditions
de service, en particulier l’importance de l’encrassement, l’intensité et la vitesse de corrosion.
- classe R : pour les exigences sévères des applications pétrolières ;
Seule la classe R est prise en compte pour les impositions évoquées dans ce qui suit.
a) calandre :
C’est l’enveloppe métallique cylindrique se trouvant dans le faisceau tubulaire, acier et carbone
sont les matériaux les plus couramment utilisés pour la construction de la calandre. Pour un diamètre
nominal inférieur à 24cm, la calandre est constituée par un tube d’acier, pour des pressions de service
inférieur à 20 cm2.
Au-delà de 24 cm, la calandre est réalisée à partir des plaques d’acier reliés et soudés. A chaque
extrémité sont soudées les brides qui porteront le couvercle et la boite de distribution. Les tubulaires
d’entrée et de sortie sont soudées avec plaque de renforcement ou non. Selon la pression de service.
Enfin la calandre pourra être équipée par des anneaux pour le lavage porteras la plaque d’identité [5].
b) Plaques tubulaires :
Ce sont des plaques percées supportant les tubes à leur extrémité leur épaisseur de 5 à
10cm.
Les tubulaires peuvent être en acier ordinaire, en acier spécial massif. Les tubes peuvent
être fixés à la tubulaire par soudure [6].
c) Faisceau :
La perforation des trous dans les plaques tubulaires est normalisée ; elle s’effectue selon une
disposition soit au pas carré, soit au pas triangulaire [5].
Le pas triangulaire permet de placer environ 10%de tubes de plus que le pas carré sur une plaque
tubulaire de diamètre donné, mais en contre partie, la disposition des tubes rende impossible leur
nettoyage extérieur par grattage .donc il faut avoir recours au nettoyage chimique et réserver leur
emploi pour des fluides propre.
Les tubes sont généralement normalisés et ils sont de longueur standard 2.44 ; 3.05 ; 3.66 ; 4.48
ou 6.10m.
Le démontage de faisceau des tubes est de plus en difficiles au fur et à mesure que sa longueur
s’accroît.
Les matériaux utilisés sont les aciers ordinaires, les aciers inoxydable, le cuivre, le laiton [3].
Les faisceaux des tubes portent également des chicanes transversales qui ont pour but d’allonger
le chemin de fluide circulant dans la calandre et d’améliorer ainsi le transfert à l’intérieure des tubes
par accroissement des vitesses [5].
d) Chicanes :
Les chicanes peuvent avoir deux rôles :
- Augmenter la rigidité du faisceau, pour éviter des phénomènes de vibration
Sont généralement constituées par un disque ayant un diamètre légèrement inférieur à celui de
la calandre et comportant un segment libre dont la surface représente 20 à 45 % de la section totale.
Ces chicanes ont pour but d’allonger le chemin du fluide circulant dans la calandre, et d’améliorer ainsi
le transfert à l’extérieur du tube.
Dans le cas des échangeurs horizontaux, une échancrure est aménagée à la partie inférieure des
chicanes pour faciliter la vidange et le nettoyage et vite l’encrassement par stagnation à la partie
inférieure.
Sont généralement constituées par une simple tôle insérée au milieu du faisceau cette disposition
oblige le fluide à effectuer un aller et un retour dans la calandre.
e) Boite de distribution :
C’est l’organe qui distribue le fluide aux extrémités des tubes sauf pour un échangeur tube en U
ou il y a une boite a une seul extrémité de l’échangeur.
f) Déflecteur d’entrée :
Pour éviter ou du moins minimiser l'érosion de tubes du faisceau, des déflecteurs de protection
peuvent être installés face aux tubulures d'entrée du fluide côté calandre.
Soudées sur la calandre, ils ne peuvent être utilisés que si la différence de température entre les
fluides chaud et froid est suffisamment faible pour que la dilatation du faisceau soit acceptable.
Cet appareil est très répondu, il possède une tête flottante, montée par l’intermédiaire de la plaque
tubulaire mobile sur une extrémité du faisceau, étant séparée de calandre, cette tête « flotte » en ce
déplacent suivant les dilatations thermiques du faisceau ce qui enlève les contraintes thermiques dans
les tubes et dans la calandre.
Les inconvénients qui peut représenter ce type d’échangeur c’est qu’on raison de la tête flottante
démontable le risque de mélange des produits est à craindre.
L’utilisation de tubes coudés supprime une plaque tubulaire, tout en conservant les propriétés
d’expansion de la tête flottante .l’économie réalisée par le coût d’une plaque tubulaire est compensée
par l’impossibilité de nettoyage mécanique de l’intérieur des tubes, ces faisceaux seront surtout utilisés
dans les rebouilleurs à vapeurs.
Comme leur nom l’indique, ce sont des échangeurs de chaleur présentant une grande surface
d’échange par unité de volume.
Pour des services équivalents, les échangeurs de chaleur compacts offrent moins de volume et
de poids, ont une plus grande efficacité thermique, sont moins chers à qualité de matériau égale Les
géométries utilisées favorisent les turbulences et Atténuent le plus souvent les phénomènes
d’encrassement, conduisent à de faibles volumes de rétention de fluide limitant les temps de séjour
comparativement à l’utilisation d’échangeurs classiques.
- Echangeur à plaque
Ce sont des échangeurs tubulaires de conception spéciale permettant d’installer une grande
surface d’échange avec un encombrement réduit.
Principe de construction :
Le faisceau tubulaire est constitué de tubes enroulés par couches en hélice autour d’un cylindre
central appelé noyau ou mandrin.
Le sens d’enroulement est généralement inversé pour chaque couche successive. Les couches
de tube sont supportées par des cales qui assurent un espacement transversal et longitudinale constant
entre les tubes. Les extrémités sont fixées dans des plaques tubulaires avec la possibilité de regrouper
les tubes par ensemble affectés à un ou plusieurs fluides.
Une calandre cylindrique enveloppe l’ensemble du bobinage, elle est alimentée par un seul fluide
circulant à contre- courant par rapport au fluide côté tube.
Afin de diminuer le jeu entre bobinage et calandre, une chemise cylindrique peut être mise en
place.
4.2.4 Aerorefrigérants
Les aéroréfrigérants utilisent comme fluide réfrigérant l’air froid ambiant qui, après aspiration
par des ventilateurs traverse des faisceaux de tubes généralement ailettes a l’intérieur desquels circule
un fluide à refroidir ou à condenser. Pour la plupart des aéroréfrigérants des produits pétrolier les
faisceaux sont horizontaux.
Ils sont dit à air induit lorsque le ventilateur est placé au dessus du faisceau voir figure ci-
dessous ; ils sont dits à air forcé lorsque les ventilateurs sont situés en dessous du faisceau.
4.2.5 Condenseurs
Les condenseurs sont en général des appareils à faisceaux tubulaires et calandre construits selon
les mêmes plans que les échangeurs, mais il faut noter la tendance actuelle à l’emploi de plus en plus
fréquent des aérocondenseurs, où on utilise l’air comme fluide de refroidissement circulant autour des
tubes à ailettes à l’intérieur desquels se produit la condensation.
Généralement, le condenseur est déposé horizontalement, dans ce cas les segments libres des
chicanes transversales sont disposées verticalement et à la partie inférieur de la chicane est prévue une
encoche circulaire ou bien angulaire pour permettre l’évacuation de condensât.
4.2.6 Rebouilleurs
Les rebouilleurs sont des appareils tubulaires dont le but est d’effectuer une vaporisation partielle
des fonds de colonne de distillation afin d’engendrer la phase vapeur qui assurera le fractionnement
dans la section d’épuisement.
Ces appareils sont construits selon le même principe que les échangeurs à faisceau et calandre,
mais avec des variantes imposées par le système de séparation liquide- vapeur adopté.
Le rebouilleur est alimenté directement par le liquide qui descend du dernier plateau et ne peut
ainsi traverser qu’une seule fois le rebouilleur.
La circulation est naturelle, c'est-à-dire qu’elle s’effectue uniquement sous l’effet de la différence
de pression hydrostatique entre le point de soutirage et le point de réintroduction.
Le rebouilleur est alimenté par le liquide accumulé dans le fond de tour (colonne) et recirculé
plusieurs fois dans l’appareil.
C’est un rebouilleur idéal puisqu’il permet de réaliser jusqu’à 80% de vaporisation sur le résidu
de fond de colonne, sans nécessiter un taux de recirculation important du liquide, comme c’est le cas
pour les thermosiphons.
En plus de sa fonction de vaporisation l’appareil assure la séparation des deux phases. Il est
conçu avec un déversoir dont la hauteur correspond au diamètre du faisceau afin que celui-ci soit
constamment submergé. La calandre est d’un diamètre nettement supérieur à celui du faisceau afin de
ménager au – dessus du niveau liquide une zone de désengagement de la vapeur et éviter les
entraînements de liquide. Le faisceau est construit d’une manière classique avec deux plaques
tubulaires lorsque le fluide chauffant est un produit pétrolier, si l’on utilise la vapeur d’eau on fait
souvent l’économie de la plaque tubulaire mobile en employant des tubes en U,dans ces appareils, la
circulation est le plus souvent naturelle. Ces rebouilleurs sont appelés « Kette Reboiler ».
Introduction
Dans l’industrie pétrolière les pertes se présentent sous différentes formes, l’ingeneering et la
recherche technique ont met en œuvre plusieurs méthodes et solutions pour être en face à ce problème
et d’essayer au maximum de diminuer son importance.
J’ai choisi aussi cet échangeur comme objet d’étude spécifique vu à son importance dans l’unité,
aussi pour avoir sa méthode de calcul et vérifier sa marche.
Les paramètres pris pour le calcul sont les paramètres actuels de fonctionnement.
Composition %
PARAFFINES
IC5 0.21
NC5 1.03
IC6 5.90
NC6 5.20
IC7 3.08
NC7 2.37
IC8 2.93
NC8 0.85
IC9 0.68
NC9 0.09
NAPHTENES
C-HEXANE, M-C-PENTANE 0.45
C7 0.32
C8 0.17
C9 0.05
OLEPHINES
C6 0.45
C7 0.42
C8 0.19
AROMATIQUES
BENZENE 9.16
TOLUENE 20.74
C8 25.28
C9 14.85
C10 0.79
Entrée Sortie
Composition %
PARAFFINES
IC4 0.48
NC4 0.86
IC5 2.19
NC5 1.80
IC6 9.42
NC6 4.67
IC7 3.37
NC7 2.20
IC8 2.85
NC8 0.57
IC9 0.66
NC9 0.09
NAPHTENES
C-HEXANE, M-C-PENTANE 0.47
C7 0.30
C8 0.16
C9 0.05
OLEPHINES
C6 0.13
C7 0.48
C8 0.37
AROMATIQUES
BENZENE 8.11
TOLUENE 18.71
C8 23.32
C9 13.83
C10 0.73
Entrée Sortie
Température (°C) t1 = 41 t2 = 97
Avec : Cp =X1Cp1+X2Cp2+……+XnCpn
Φ1 = Φ2 = Φ = 9945702.61 𝐾𝑗/ℎ
72.5 67.9
TLM 70.17C
72.5
ln
67.9
(t 2 − t1 ) (97 − 41)
E = = = 0,43
(T1 − t1 ) (169.5 − 41)
∆TLMcorrigé = 62.45 °C
Φ 9945702.61
S= = = 126.8 m2
ΔTLM . U 62.45 ∗ 1255
𝑆
𝑁𝑡′ = 𝑎𝑡
at = d0 L
at : Surface d’échange d'un tube
Tc = T2 + Fc ( T1 - T2)
tc = t1 + Fc ( t2 – t1 )
Avec :
𝐷𝑇𝐿𝑀 − ∆𝑡
𝐹𝑐 =
∆𝑇 − ∆𝑡
Si les écarts de température sont faibles (DTLM < 30℃ ou ΔT < 60℃ ou Δt < 60°C) alors, on
prend directement: Fc = 0.5
DTLM= 62.45 °C
Δt = t2 – t1 = 97 – 41 = 56 °C
Donc on prend Fc = 0.5
tc = 41 + 0.5 *(97-41 ) = 69 °C
Tc = 139.2 °C tc =69 °C
(Kcal/m.h °C)
Tc °C 0.684 0,111
tc °C 0.774 0,116
b) Détermination de hi et ho :
b-1) coté tube :
𝐺ℎ . 𝑑𝑖
𝑅𝑒𝑡 = 𝜇ℎ
4. 𝑀1 𝑛
𝐺ℎ =
𝜋. 𝑑𝑖2 𝑁𝑡
4 ∗ 68819.4 2
𝐺ℎ = 2
. = 2290918.68 𝐾𝑔⁄ℎ. 𝑚2
𝜋 . (0.01483) 348
2,29.106 ∗ 0.01483
𝑅𝑒𝑡 = = 49670
0.684
𝑁𝑈 . 𝜆ℎ
ℎ𝑖 = 𝑑𝑖
0.14 𝜇
NU = 0,027 ( Re )0.8 . ( Pr )0.33 . 𝜙𝑡 𝜙𝑡 = (𝜇 ) ⋍ 1
𝑡
Pr = 3.51
NU = 0.027 *(49670) *0.8 *(3.51)0.33
NU = 233.4
233.4∗0.464424
Donc : ℎ𝑖 = 0.01483
𝑑𝑖
ℎ𝑖0 = ℎ𝑖 𝑑0
0.01483
ℎ𝑖0 = 7309.2
0.01905
Diamètre équivalent :
3,464 . 𝑃2
𝐷𝑒 = − 𝑑0
𝜋 . 𝑑0
3.464 ∗ (0.0254 )2
𝐷𝑒 = – 0.01905 = 0.018311 𝑚
3.14 ∗ 0.01905
𝐷𝑒 = 0.018311 𝑚
𝑀2
𝐺𝑔 =
𝑎𝑡
𝐷𝑐
𝑎𝑐𝑡 = (P − 𝑑 0 ) B
𝑃
0.559
𝑎𝑐𝑡 = ∗ (0.0254 – 0.01905) ∗ 0.26
0.0254
𝑎𝑐𝑡 = 0.03633 𝑚2
90295.6
𝐺𝑔 = = 2485428.02 𝐾𝑔⁄ℎ. 𝑚2
0.03633
Calcul du nombre de Reynolds :
𝐷𝑒 . 𝐺𝑔
𝑅𝑒𝑐 =
𝜇𝑔
0.018311 ∗ 2485428.02
𝑅𝑒𝑐 = = 58799.31
0.774
Re >104 donc le régime d’écoulement est turbulent.
𝑁𝑈 . 𝜆𝑔
ℎ0 =
𝑑𝑒
𝜇
𝑁𝑈 = 0,027 (𝑅𝑒 )0,8 (𝑃𝑟 )0,33 𝜙𝑐 0,14 𝜙𝑐 = ( ) ⋍ 1
𝜇𝑡
𝐶𝑝𝑔 . 𝜇𝑔 1.9246∗0.774
Pr = =
𝜆𝑔 0.485
Pr = 3.071
NU = 255.66
255.66 ∗ 0.485
h0 =
0.018311
1 1 1 ℎ0 + ℎ𝑖0
= + =
Up ℎ0 ℎ𝑖0 ℎ0 . ℎ𝑖0
3091.93 − 1255
Rs = = 0.0004733 m2 h°C⁄Kj
3091.93 ∗ 1255
R s = 0.001980 m2 h°C⁄Kcal
𝑛𝑐 . 𝑛𝑡 . 𝐺ℎ2 𝑓𝑡 . 𝐿
∆Pt = [ + 2]
1,271 1015 . 𝑑ℎ 𝜇 0,14
𝑑𝑖 . (𝜇 )
𝑐
f t : Coefficient de friction en fonction de nombre de Reynolds est donné par les expressions
suivantes :
f 32
- régime laminaire : ( Re < 2100 ) Re
dh : densité = 0,70
b) Coté calandre :
dg = 0.72
5.11 Conclusion
D’après les résultats de calcul :
La surface d’échange S= 126.8 m² et le nombre de tube Nt=348 tubes calcules selon le cas actuel
sont remarquablement en comparant avec la surface d’échange S’= 102.4 m² et le nombre de tube N’t
= 284 tubes donnée par le design. Ce qui signifie que la surface d’échange est insuffisante pour
effectuer le transfert de chaleur totale au long de notre échangeur.
L’échangeur propre est défini par une résistance à l’encrassement nulle, du calcul selon le cas
actuel on a abouti à une résistance Rs=0.001980 m²h°C/kcal qui est supérieur à celle calcule suivant le
cas design Rs.design=0.00041 m²h°C/kcal
kg Kg
Pt 0,075268 2
inférieure de la perte de charge admissible : 0,35
cm cm 2
kg Kg
Pc 1,07054 2
supérieur de la perte de charge admissible : 0,6 2
cm cm
Ces résultats signifient que notre échangeur 100-E-70 est considéré comme étant encrassé, et
l’encrassement situé sur le côté calandre.
Conclusion générale
Dans le cadre du projet de fin de formation, effectué au sein de la raffinerie de Skikda
RA1k, concernant l’étude et vérification d’un échangeur de chaleur « cas de 100-E-70 », ainsi que
la supervision de l’unité d‘affectation. On conclu toute en soulignant que ce travail fut fructueux
vu des connaissances acquises et aussi d’avoir pu approcher les nouvelles technologies déployer
au sein de la raffinerie de Skikda.
On a découvert l’unité magnaforming U100 qui est l’unité clé de l’usine des aromatiques qui a
pour but de produire le maximum des aromatiques BTX en plus des bases des essences qui servira à
fabriquer des essences a haut indice d’octane à partir d’une charge riche en paraffines (la coupe naphta
B).
Bibliographie
[1] Aval Naftec spa Raffinerie de Skikda « Présentation de la Raffinerie de Skikda » (Février 2008).
[5] P.WUITHIER ; « Pétrole : Raffinage et génie chimique »,Tome II.Ed technip, Paris 1972.