SPECIFICATION GENERALE
GS RC PVA 106
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Sommaire
Préambule .................................................................................................................. 4
1. Objet ..................................................................................................................... 4
5. Réglementations ................................................................................................. 6
5.1 Europe ........................................................................................................................6
5.2 Hors Europe................................................................................................................6
6. Généralités........................................................................................................... 6
6.1 Fonction et domaine d’application du traçage .............................................................6
6.2 Produits nécessitant ou pouvant nécessiter un traçage des équipements ................... 7
6.3 Source de chaleur .......................................................................................................8
6.4 Guide de choix du type de traçage et d’énergie ..........................................................8
6.5 Base d’étude .............................................................................................................10
6.6 Méthodes de traçage ................................................................................................12
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Préambule
Il appartient aux Sociétés d'Ingénieries, aux Bureaux d'Études, liés contractuellement avec TOTAL,
de vérifier systématiquement que les réglementations applicables notamment en matière de
SECURITE, QUALITE et de respect de l'ENVIRONNEMENT n’imposent pas des mesures plus
restrictives, afin de proposer à TOTAL, par écrit, des solutions alternatives appropriées.
Excepté l’usage interne, l’application de cette spécification est systématiquement couverte par
un contrat.
Attention, pour les nouveaux équipements, cette spécification annule et remplace les
spécifications suivantes :
• GS RC PVA 106 Rév 00 du 08/2012
• GS RM PVA 600 Rév 01 du 06/2009
1. Objet
La présente spécification générale a pour objet de définir les règles de traçage des équipements
telles que tuyauterie, robinetterie, récipients, machines tournantes, instruments.
Cette spécification ne traite pas du traçage électrique.
2. Documents de référence
Les documents de référence listés ci-dessous font partie intégrante de cette Spécification Générale.
Sauf indication contraire explicite, la version applicable de ces documents, ainsi que celle des
annexes et additifs éventuels, est la dernière révision publiée à la date de prise d'effet du contrat.
Normes
Référence Titre
Non applicable
Documents professionnels
Référence Titre
Non applicable
Règlements
Référence Titre
Directive Directive 2014/34/UE du Parlement européen et du Conseil du
Européenne 26 février 2014 relative à l’harmonisation des législations des États
2014/34/UE membres concernant les appareils et les systèmes de protection
du 26 février 2014 destinés à être utilisés en atmosphères explosibles (refonte)
Directive Directive n° 2014/68/UE du 15/05/14 relative à l’harmonisation des
Européenne législations des États membres concernant la mise à disposition sur
2014/68/UE le
du 15 mai 2014 marché des équipements sous pression (refonte)
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Codes
Référence Titre
Non applicable
Référence Titre
DS RC PVA 208 Feuille de données - Purgeurs de vapeur d'eau
GS RC ELE 127 Unité de traçage électrique
GS RC INS 220 Protection des appareils contre le gel, le figeage et contre les conditions
environnements difficiles - Protection du personnel
GS RC ISL 101 Isolation thermique des équipements
GS RC PVA 102 Classes de tuyauterie RC
GS RC PVA 208 Purgeurs de vapeur d’eau
GS RC WAM 101 Soudages des tuyauteries métalliques
Autres documents
Référence Titre
Non applicable
2.2 Dérogation
Toute dérogation aux prescriptions de la présente spécification peut être proposée par
l'Entrepreneur général ou la Société d'Ingénierie ou le Constructeur ou l'Entrepreneur, s'il l'estime
avantageuse pour réduire le coût et/ou le délai d'exécution, en ne mettant en cause ni la sécurité
du personnel ni les exigences de la réglementation (lorsqu'elle est applicable).
Elle doit être présentée à TOTAL en variante avec les justifications nécessaires et recevoir
l'accord écrit de TOTAL.
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3. Domaine d'application
Cette spécification s’applique aux unités de production de raffinage et de pétrochimie opérées
par TOTAL au sein de la branche Raffinage-Chimie.
5. Réglementations
Les installations doivent être définies et construites en accord avec toutes les réglementations
applicables sur leur lieu d’installation :
5.1 Europe
6. Généralités
6.1 Fonction et domaine d’application du traçage
Le traçage d’un équipement ou d'une tuyauterie a pour objectif de maintenir en température son
contenu. Le traçage n'est pas destiné à augmenter la température du fluide qui circule, mais
seulement à compenser les pertes thermiques quelles que soient les conditions atmosphériques
et le fonctionnement, bien qu'il soit possible de chauffer une tuyauterie de la température
ambiante de démarrage à la température de maintien prévue sans circulation du produit; surtout
lors d’un démarrage à froid après un arrêt.
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Afin de garantir des conditions d'écoulement et/ou de service satisfaisantes, le traçage a pour but de :
• prévenir les risques :
− de gel (le traçage des équipements ne s’applique pas aux équipements enterrés à une
profondeur telle qu’ils ne peuvent être affectés par les basses températures).
− de cristallisation ou solidification du produit véhiculé,
− d’augmentation de la viscosité au-delà de la limite admissible pour le pompage ou
l'écoulement,
− de polymérisation,
− de condensation des gaz,
− de cokage et de bouchage de nez de brûleurs à gaz des fours et chaudières,
− de blocage de vannes de contrôle par formation de glace ou d’hydrates,
− de corrosion d’équipements par des condensats acides ;
• réchauffer les équipements de façon à pouvoir les remettre en service après arrêt total
(arrêt de la circulation du produit et/ou arrêt de traçage) sans circulation du fluide process.
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(1) Cette spécification ne concerne pas le traçage électrique. Pour ce système de chauffage, se reporter à
la spécification TOTAL GS RC ELE 127.
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• Pression de calcul :
Elle correspond à la pression maximale retenue pour le dimensionnement d’un élément
d’un réseau de tuyauterie à la température de calcul. Cette pression de calcul ne peut être
inférieure à la pression P0.
• Les calculs de perte de chaleur doivent prendre en compte la vitesse maximale du vent sur
le site.
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Pour les fluides sensibles à la température, des traceurs isolés doivent être utilisés (par exemple
Thermon SafeTrace) afin d'éviter une surchauffe du produit ou un point chaud localisé (par
exemple, caustique, acides gras, etc.). L’usage de tubes traceurs isolés avec de la fibre de verre,
extrudés avec une gaine en caoutchouc silicone et fournis en longues bobines est recommandé.
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7. Equipements à tracer
7.1 Généralités
D’une manière générale, les équipements à tracer sont ceux contenant les produits mentionnés
dans le § 6.2 et auxquels s’appliquent les objectifs définis dans le § 6.1.
Ces équipements sont notamment ceux mentionnés dans les paragraphes ci-après.
7.2 Récipients
• Capacité, autre que réservoir de stockage, contenant l’un des produits pétroliers
mentionnés dans le § 6.2.1 (autres qu’hydrocarbures liquéfiés) et pouvant être mis
occasionnellement hors service, tels que les bacs tampon pour les produits bruts.
• Séparateur de condensats sur un circuit de gaz (partie inférieure).
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7.3 Machines
• Pompe véhiculant un des produits mentionnés dans le § 6.2 (autres qu’hydrocarbures liquéfiés)
et assurant un service intermittent pour lequel il n’y a pas de pompe de secours, par exemple
une pompe d’expédition de fiouls lourds, pompe de reprise de slops lourds, …
• Pompe volumétrique véhiculant un des produits mentionnés dans le § 6.2 (autres
qu’hydrocarbures liquéfiés) et assurant un service continu pour lequel il y a une pompe de
secours du même type ; le type de pompe interdisant la recirculation dans la pompe à l’arrêt
lorsque l’autre est en service.
• Pompe d’eau de circuit de refroidissement.
• Bouts morts éventuels des tuyauteries d’eau de refroidissement, de graissage et d’huiles
d’étanchéité équipant les machines.
7.4 Tuyauterie
• Tuyauterie contenant un des produits pétroliers mentionnés dans le § 6.2.1 (autres
qu’hydrocarbures liquéfiés), à fonctionnement discontinu et devant pouvoir être mise en
service sans préavis, telles que les lignes de recirculation, les parties des circuits
d’aspiration et de refoulement de deux pompes assurant le même service, autres que les
parties communes, lignes de coulage d’unités, circuits de transfert, mélanges et
expéditions, tuyauteries de postes de chargement (camions, wagons, navires).
• Réseau de récupération des purges d’hydrocarbures liquéfiés, bitumes et paraffines.
• Eléments des réseaux des purges d’hydrocarbures liquéfiés, bitumes et paraffines.
• Tuyauterie d’aspiration de compresseurs de gaz entre ballons d’aspiration et compresseurs, si
la température ambiante est inférieure à la température du point de rosée du gaz à la pression
d’aspiration ou si le gaz contient des constituants plus lourds que l’éthane.
• Tuyauteries de gaz combustible entre un vaporiseur-surchauffeur ou un séparateur et les
brûleurs des fours et des chaudières.
• Tuyauteries d’hydrocarbure liquéfié gazeux en aval d’un organe de réglage, si le
refroidissement résultant de la détente peut provoquer la formation de glace.
• Tuyauteries d’admission et d’échappement (jusqu’aux capacités de raccordement) des
soupapes de sûreté s’il y a des risques de bouchage par dépôts de produits paraffineux ou
par congélation de produits visqueux à la température ambiante (cas des soupapes d’un
dessaleur, des soupapes d’expansion thermique d’un train de préchauffe de produit lourd,
des soupapes d’un ballon tampon d’alimentation d’unité en charge lourde, …).
• Tuyauteries d’admission et d’échappement (jusqu’aux collecteurs de torche) des soupapes
de sûreté d’équipements véhiculant des hydrocarbures liquéfiés à l’état gazeux.
• Tuyauterie de produits chimiques pouvant congeler à la température ambiante (par exemple la
température du métal en contact avec l’amine doit rester inférieure à 127°C [400°K]).
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• Robinets sur dérivations de collecteurs d’eau, si les dérivations peuvent être vidangées, les
collecteurs restant en service.
• Tuyauterie d’eau (de refroidissement, eau de chaudière, …) à fonctionnement discontinu.
• Tronçons éventuels du réseau d’alimentation des prises d’eau "service" ne pouvant être
protégés par le réseau d’alimentation des prises de vapeur "service".
• Tout branchement constituant bout mort et contenant l’un des produits mentionnés dans le
§ 6.2 (autres qu’hydrocarbures liquéfiés proprement dits sauf s’ils sont humides).
7.5 Instruments
Application de la spécification TOTAL GS RC INS 220.
9. Type de traçage
Le traçage peut être réalisé en utilisant un fluide chauffant. Dans ce cas, le traçage peut être de
deux types :
• traçage externe,
• chemisage.
La circulation de fluide chauffant doit pouvoir être interrompue.
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Dans le cas où le fluide chauffant est de la vapeur et si la vapeur est nécessaire pendant le
fonctionnement de l’installation pour l’alimentation de turbines, éjecteur…, un collecteur
spécialisé, avec comptage, doit être envisagé pour que l’alimentation des traceurs puisse être
maintenue en cas de coupure de l’alimentation des autres utilisateurs (par exemple pendant les
arrêts de l’installation). Cette disposition permet aussi, éventuellement, de couper
temporairement l’alimentation des traceurs en cas de nécessité (délestage). La solution retenue
est à soumettre à l’accord écrit de TOTAL.
S’il y a risque de fuite de fluide chauffant (aux joints par exemple), des dispositions constructives
doivent être prises pour :
• protéger le matériau calorifuge,
• éviter la contamination du produit tracé.
Quel que soit le type de traçage, chaque traceur ne doit concerner qu’un nombre aussi limité que
possible d’équipement.
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Bases de calcul :
• le nombre de traceurs et la longueur maximale par purgeur sont calculés en fonction des
débits, des sections, des pertes de charges possibles, ainsi que de la vitesse de la vapeur
d'eau qui est limitée à 20 mètres par seconde,
• le choix de la méthode de dimensionnement dépend de l'importance relative du traçage par
rapport à un ensemble. Il doit être soumis à l'approbation de TOTAL sauf dans le cas où
l'on respecte les indications des tableaux ci-après.
(*) DN du tube
(**) Pour DN250 et 300, 4 traceurs DN15 pour t° < 80°C. AUTRES CAS A CALCULER ou utilisation d'une
double enveloppe de réchauffage.
Un schéma de principe représentant le nombre et la répartition des traceurs autour d’une
canalisation DN100 est indiqué figure 5 § 10.5.
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Des traceurs isolés (par exemple Thermon SafeTrace) permettent des trajets plus longs en raison
du faible taux de condensation. La longueur du traceur pour les traceurs isolés doit être calculée
pour une perte de charge de 10%. Le fournisseur doit utiliser son logiciel de conception
informatisé à cet effet.
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• • Traceurs isolés - L’AVTR en mètres ne doit pas dépasser 1,77 x la valeur de la pression
de vapeur en kg / cm2.
La hauteur d’un simple point bas ne doit pas excéder 3 mètres. Lorsque les hauteurs limites ci-
avant ne peuvent être respectées, tous les points bas doivent être purgés.
Si, suite à une dérogation de TOTAL, plusieurs traceurs en parallèle (4 au maximum) sont utilisés
avec un purgeur commun, la longueur de chaque dérivation ne doit pas dépasser 3 mètres, afin
d’éviter les différences de perte de charge entre les traceurs.
Chaque branche doit pouvoir complètement se vidanger par gravité (cf. figure 2 § 6.6.2)
S’il existe un point bas sur l’un des traceurs, chaque traceur doit être équipé d’un purgeur (cf.
figure 3 § 6.6.4).
La longueur du traceur à considérer pour appliquer le critère de la longueur maximale (cf. § 10.3)
est égale à la somme des longueurs du traceur principal et de chacune de ses dérivations.
L’usage de tubing pré-isolés en usine et gaine externe résistant aux intempéries est recommandé
pour toutes les conduites d'alimentation en vapeur et de retour du condensat. Les faisceaux de
tubing pré-isolés sont fournis en bobines enroulées de grande longueur; les circuits aller et retour
doivent être sans aucun raccords et leurs longueurs ne doivent pas dépasser 15 mètres chacun.
Lorsque le traçage est réalisé en tubes en acier carbone, les traceurs entre les clarinettes vapeur
et les équipements tracés et entre ces derniers et les collecteurs de condensats doivent être
regroupés en nappes pour permettre leur calorifugeage commun.
L’utilisation de tubes en acier carbone comme traceur n’est pas forcément la meilleur solution,
car ils sont difficiles à acheminer / installer et nécessitent une isolation et un revêtement sur site.
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Pour les récipients, l’une des méthodes de traçage décrites ci-dessus (traçage à nu, traçage isolé,
traçage collé avec ciment conducteur) peut être utilisée en fonction de l’application. Le matériel
d’installation approprié et les procédures d’installation du fabricant doivent être utilisés pour fixer
les traceurs au corps du récipient.
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En méthode alternative, il existe des systèmes de panneaux chauffants (par exemple Thermon
HeetSheets) que l’on vient plaquer contre les parois du récipient à réchauffer. Le
dimensionnement des panneaux doit être effectuée à l’aide des outils logiciels de conception du
fournisseur Les panneaux chauffant doivent être plaqués sur sa face chauffée de manière à
combler les vides et faciliter le transfert de chaleur par conduction. Ils n’ont pas besoin d’être
soudés sur la paroi de l’équipement.
Chaque panneau doit avoir une alimentation en vapeur et un purgeur de vapeur indépendants.
Des panneaux multiples de même taille et installés à la même hauteur peuvent être munis d'une
alimentation et d'un purgeur de vapeur communs, par le biais de collecteurs d'alimentation et de
retour de taille appropriée. Des tubes pré-isolés doivent être utilisés pour les conduits d’arrivé et
retour vapeur.
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Dans le cas de traceurs liés thermiquement, le ciment conducteur doit être appliqué à la truelle
sur le traceur, en le noyant complètement pour former une chemise chauffante.
Les tubes traceurs sur les vannes doivent être fixés à l’aide de fils de liaison et de bandes en
acier inoxydable.
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Le calorifugeage des ensembles, clarinettes alimentations, robinets, forme une boîte étanche et
est facilement démontable. Les volants des robinets sont extérieurs et aisément manœuvrables
par un opérateur muni de ces gants de travail.
Les clarinettes de distribution compactes avec robinets à pistons intégrés sont agréées par
TOTAL et leur utilisation est recommandée.
La tuyauterie d’alimentation de chaque clarinette de distribution de vapeur doit être équipée d’un
robinet d’arrêt situé sur la partie horizontale du branchement sur le collecteur de vapeur principal
et d’un évent au point haut. Le branchement doit toujours être réalisé sur la génératrice supérieure
du collecteur de vapeur principal.
La clarinette doit, si possible, être verticale et située en élévation par rapport au système de
traçage. Sinon elle doit comporter un purgeur.
Les piquages doivent être espacés de 150 mm.
Le nombre de piquages par clarinette est limité à 15.
Les clarinettes doivent être facilement accessibles du sol, de plates-formes ou de passerelles.
L’implantation des clarinettes doit être étudiée pour ne pas gêner l’accès aux équipements.
Les traceurs doivent être regroupés sur chaque clarinette selon les critères suivants :
• critère prioritaire : regroupement géographique.
Les traceurs d’un même secteur doivent être regroupés sur une même clarinette.
• second critère : traçage saisonnier ou permanent.
Les traceurs correspondant à chaque type de traçage doivent être regroupés par clarinettes (en
particulier les clarinettes de traçage anti-gel doivent être équipées de robinets thermostatiques).
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Le calorifugeage des clarinettes de récupération des condensats doit être effectué selon la
spécification TOTAL GS RC ISL 101.
Pour le calorifugeage des purgeurs, se reporter à la feuille de spécification TOTAL DS RC PVA 208.
10.12 Calorifugeage
Il est conseillé d’utiliser des tubes pré-isolés et pré-gainés (par exemple Thermon ThermoTube)
entre les distributeurs de vapeur et les collecteurs de condensat. Lorsque ce n’est pas le cas, les
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traceurs proprement dits doivent être calorifugés entre les clarinettes vapeur et les collecteurs de
condensats (cf. spécification TOTAL GS RC ISL 101).
L’utilisation de manteau calorifuge démontable est recommandée pour les clarinettes.
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• la robinetterie,
• les purgeurs,
• les bouteilles de condensats,
• les matériels annexes (feuillards, raccords…).
• le ciment conducteur et accessoires d’installation tels que canaux, bandes, joints
d’étanchéité, etc.
• Tube traceur pour le traçage des instruments.
• Ensembles de faisceaux tubing process avec traceur (par exemple Thermon TubeTrace)
pour tubes à impulsions et lignes d’échantillons d’analyseur
• Les panneaux chauffants et accessoires d'installation pour récipients
Le matériel faisant partie de la fourniture du calorifugeur comprend :
• les chambres de chauffe,
• le ciment conducteur.
Le matériel faisant partie de la fourniture de l’entrepreneur d’instrumentation comprend :
• les traceurs en cuivre (leur pose faisant aussi partie des prestations de l’entrepreneur
d’instrumentation).
10.16.4 Feuillards
Des feuillards doivent être prévus pour maintenir en place les traceurs sur les équipements et
tuyauteries (cf. § 10.4). Les feuillards doivent être en acier doux, recuit ou galvanisé, largeur
15 mm, épaisseur 0.5 mm. Les chapes de serrage des feuillards doivent avoir les mêmes
caractéristiques que les feuillards.
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Les feuillards et chapes sur tuyauteries en acier inoxydable doivent être impérativement en acier
inoxydable.
L’utilisation de gouttières rigide en tôle galvanisée ou en acier inoxydable (par exemple Thermon
TFK) est recommandée pour maintenir le ciment conducteur autour du traceur et elles doivent
être cerclées par un feuillard en acier inoxydable.
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Lorsque le tube chemisé a un diamètre nominal inférieur ou égal à 150 mm, les connections de
vapeur et de condensats doivent avoir un diamètre nominal de 20 mm. Lorsqu’il a un diamètre
supérieur à 150 mm, ces connections doivent avoir un diamètre nominal de 25 mm.
L’alimentation en vapeur d’un tronçon doit se faire en partie supérieure, l’évacuation des
condensats devant se faire en partie inférieure. Les chemisages doivent être éprouvés à l’eau,
suivant les mêmes modalités que l’épreuve des traceurs externes (cf. § 10.17).
Un tronçon chemisé doit avoir une longueur maximale de 12 m, la tuyauterie devant avoir une
pente minimale de 1%.
Les arrêts du chemisage doivent se faire par soudure de la chemise sur une bride solidaire de la
tuyauterie chemisée.
Dans le cas de chemisage en acier au carbone sur des tuyauteries en acier allié, les
préconisations de soudages décrites dans la spécification TOTAL GS RC WAM 101 doivent être
observées.
Les tronçons chemisés doivent être raccordés par pontages (voir figure 12) :
• un pontage en partie inférieure permet la circulation de l’eau condensée si l’un des deux
tronçons n’est pas purgé,
• un pontage en partie supérieure permet la circulation de la vapeur vive si l’un des deux
tronçons n’est pas alimenté.
Chaque pontage doit comporter un élément démontable à brides.
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Au moins deux ensembles de trois goussets à 120°C doivent être soudés sur chaque tronçon de
la tuyauterie chemisée pour assurer le centrage de la chemise. La longueur de chaque gousset
doit être de 50 mm. Le jeu radial entre goussets et chemise doit être de 2 mm.
La tuyauterie intérieure doit être sablée extérieurement avant mise en place de l’enveloppe
extérieure. Une attention toute particulière devra être portée au nettoyage de la cavité contenant
la vapeur afin d’éviter tout bouchage au moment du démarrage.
Les dispositions constructives concernant les installations de traçage externe à la vapeur et
applicables aux installations de chemisage à la vapeur doivent être suivies.
Une tôle de protection en acier inoxydable doit être soudée sur la tuyauterie interne en vis-à-vis du
point d’injection de vapeur, afin d’éviter le percement pouvant être provoqué par l’érosion par la
vapeur.
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• les brides doivent être à joint annulaire si le liquide caloporteur est de l’huile minérale.
Les traceurs en tubing peuvent être en acier inoxydable, similaires à ceux utilisés pour le traçage
à la vapeur, installés à l'aide de fils de liaison et de bandes en acier inoxydable. Les raccords
démontables doivent être utilisés pour raccorder les traceurs entre eux, ainsi qu’au niveau de
chaque vanne et bride de la ligne process pour le démontage afin de permettre la maintenance.
Le ciment conducteur de chaleur doit, lorsque nécessaire, être installé conformément à la
procédure d’installation du fabricant.
La conception du système, y compris le calcul de la perte de chaleur, le nombre de passes de
traceur, le débit et la longueur du circuit doit être effectuée par le fournisseur à l'aide de son
logiciel de conception informatisé.
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Spécification Générale Date : 11/2019
Annexe 1
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Spécification Générale Date : 11/2019
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Annexe 2
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Spécification Générale Date : 11/2019
Annexe 3
Rev01 - 11/2019 :
• Intégration du traçage par tubing
• Mise à jour des références réglementaires
• Correction d’erreur
Rev00 – 08/2012 : Diffusion originale
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