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Soutenu le 10/07/2020
I
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Dédicaces
Je dédie ce travail
A mon père Assane et à ma mère Diara, aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon
amour éternel et ma considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon
instruction et mon bien être. Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez
depuis mon enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours. Que ce modeste
travail soit l’exaucement de vos vœux tant formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices, bien
que je ne vous en acquitterai jamais assez. Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé,
bonheur et longue vie et faire en sorte que jamais je ne vous déçoive.
A vous mes frères Omar et Abdou Lahat et sœurs Seynabou et Coumba, qui m’avez toujours
soutenu et encouragé durant ces années d’études.
A toi, DIARRA Gaoussou Mody, pour ton engagement et ta détermination sans faille.
A vous mes cousins Cheikh et Sokhna, votre soutien moral et votre joie de vivre, me font
toujours me sentir aimé.
SARR Aliou
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Je dédie ce travail
A ma maman et à mon père, pour tous les sacrifices ;
A mes frères et sœurs, ainsi qu’à tous les membres de la famille,
A tous mes éducateurs, enseignants et professeurs, de la préscolaire au cycle d’ingénieur,
mention très spéciale à M. BARRO et M. KADDIS,
A mon binôme SARR Aliou,
A mes amis, mes camarades…
DIARRA Gaoussou Mody
III
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Remerciements
Au terme de notre projet de fin d’étude, nous tenons tout d’abord à présenter toute notre
gratitude et notre reconnaissance à notre encadrant académique Pr.M. MADA pour son suivi et
son énorme soutien qu’il n’a cessé de nous prodiguer tout au long de ce travail.
Nous remercions chaleureusement notre parrain industriel Mr. ELFAQIR pour nous avoir
orienté, conseillé et appuyé pour la réalisation de ce travail.
Nos remerciements sont aussi destinés à tout le personnel du Laboratoire Public d’Essais et
Etudes (LPEE) pour nous avoir aidés à la réalisation des analyses granulométriques.
Nous tenons également à remercier tout le corps professoral du département Génie des
procédés Industriels de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs pour leurs efforts tendant à nous
assurer une formation de qualité.
Nos remerciements vont également à l’encontre membre du jury, Pr. A. TOUZANI et Mr.
M. GHAZI pour nous avoir honorés en acceptant d’examiner notre travail.
Nous tenons d’exprimer enfin nos vifs remerciements à tous ceux qui ont, de près ou de loin,
contribué à l’élaboration de ce travail.
IV
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Résumé
Dans l’optique de résoudre cette problématique, nous avons effectué une étude autour du circuit
four-sécheur afin de repérer les paramètres qui influent sur cette chute de phosphates et ensuite
proposer des solutions.
Pour ce faire, nous avons identifié par le diagramme d’Ishikawa les causes probables liées à la
chute des particules, puis à partir d’une étude nous avons déterminé les paramètres qui influent
sur la chute des particules de phosphates.
Ensuite nous avons envisagé toutes les solutions afin de résoudre le problème de chute des
particules. La solution retenue est l’augmentation de la vitesse des particules.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Abstract
This work is part of the improvement of the drying process of the Downstream entity. Indeed, the
drying of the phosphates is done by entrainment using hot gases from the combustion furnace and
during this entrainment, a part of the phosphates falls through the U-BEND causing loss of raw
materials.
To solve this problem, we carried out a study around the four-dryer circuit in order to identify the
parameters that influence the falling particles and then we propose solutions.
For that, we identified by Ishikawa's diagram the probable causes linked to the fall of particles,
then from studies, we determined the parameters which influence the fall of phosphate particles.
Thus, several solutions have been proposed in order to solve the problem of falling particles. Two
solutions seemed possible: We propose to maintain the solution for increasing the particle
velocity.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
ملخص
هذا العمل يهدف الى تحسين مردودية عملية التجفيف داخل وحدة ” ، “Downstreamحيث يتم تجفيف الفوسفاط المبلل عن
طريق تسليط الغازات الساخنة القادمة من فرن االحتراق ،لكن إبان هذه العملية تسقط عينات من الفوسفاط داخل
في إطار الحد من هذا المشكل ،قمنا بإنجاز دراسة حول فرن التجفيف من أجل تحديد العوامل المتسببة في تساقط عينات
الفوسفاط ،و بناءا على هذا سنقترح حلول للحد من هذا المشكل
في هذا الصدد قمنا باستعمال مخطط ” “Ishikawaمن أجل تحديد العوامل المرجحة لسقوط هذه العينات،
و من خالل دراسة أخرى سنستطيع تحديد االسباب الفعلية لهذا
في االخير اقترحنا مجموعة من الحلول للحد من هذا المشكل ،كان أفضلها الزيادة من سرعة جسيمات الفوسفاط
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Nomenclature
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Figure II-2: Diagramme d’Ishikawa des problèmes liés à la chute des phosphates. ...................... 22
Figure IV-3: Schéma de principe des entrées et sorties autour de la chambre de combustion ...... 35
Figure IV-6: Force appliquées sur une particule de phosphate isolée en déplacement dans le gaz
........................................................................................................................................................ 46
Figure IV-7: Schéma de visualisation pour le calcul de la vitesse des gaz à travers le circuit ...... 51
Figure IV-8: Variation de la vitesse de chute en fonction du diamètre des particules ................... 58
Figure IV- 9: Courbes de la vitesse de montée et de chute des particules de phosphates .............. 59
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Tableau IV-3: les caractéristiques du combustible utilisé (fuel lourd n°2) .................................... 32
Tableau IV-5: Composition massique des fumées exempt de la quantité d’humidité de l’air ....... 34
Tableau IV-9: Masses volumiques des composants des gaz chauds .............................................. 44
Tableau IV-12: Viscosité des composants des gaz chauds a la température de travail ................. 49
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Tableau VI-3: Critères susceptibles d’être pris en compte dans le choix d’une technologie ......... 70
Tableau VI-4: Tableau récapitulatif des résultats des calculs obtenus ........................................... 71
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Introduction générale
La pulpe de phosphate avec un taux de solide de 50 à 58 % est transportée par pipeline entre
Khouribga et Jorf Lasfar. Elle est ensuite acheminée vers les unités chimiques de Jorf Lasfar ou
vers l’usine Downstream.
L’usine Downstream est réalisée pour deux objectifs principaux : l’export du phosphate sec et le
repulpage du phosphate filtré en cas d’arrêt prolongé du pipeline. La pulpe de phosphate qui est
destinée à l’export doit être filtrée, séchée et granulée.
Le séchage de la pulpe filtrée est réalisé à travers une installation de « FLASH DRYER », des
gaz chauds, produits par la combustion du fuel par de l’air ambiant, sont aspirés a de grandes
vitesses et entrainent verticalement avec eux une charge de phosphate humide qui voit son
humidité diminuer au fur et à mesure. Cependant, il arrive qu’une partie des particules de
phosphates n’arrive pas à être entrainée et par conséquent elles rechutent à travers l’ubend, ce qui
représente un manque à gagner non négligeable.
Notre projet de fin d’études est une contribution à la résolution des problèmes liés aux chutes de
phosphate à travers l’ubend.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
On va proposer dans le cinquième chapitre, les solutions pour résoudre le problème des
chutes due aux causes qui ont été retenues dans le quatrième chapitre, qui les causes liées
à la vitesse de montée de particules et celles liées à la granulométrie des particules.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
d’anticipation pour pouvoir répondre aux exigences, de plus en plus fortes, des clients dans un
marché fortement concurrentiel.
Le groupe Office Chérifien des Phosphates est un établissement public à vocation industrielle et
commerciale, il a le monopole de l’exploitation et de la valorisation des phosphates du royaume
depuis la prospection minière jusqu’à la commercialisation du minerai et de ses dérivés transformés
localement.
Pour mieux satisfaire les clients, le groupe OCP compte sur quatre points forts : le capital
humain, le savoir-faire, l’écoute de ses clients et la qualité de ses produits.
I.1.1 Historique
Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d’un monopole d’État confié à un
établissement public créé en août 1920, l’Office Chérifien des Phosphates, devenu Groupe OCP en
1975. Mais c’est le 1er mars 1921 que l’activité d’extraction et de traitement démarre à Boujniba,
dans la région de Khouribga.
En 1965, avec la mise en service de Maroc Chimie à Safi, le Groupe devient également
exportateur de produits dérivés. En 1998, il franchit une nouvelle étape en lançant la fabrication et
l’exportation d’acide phosphorique purifié.
Le 28 février 2008, l’Office Chérifien des Phosphates, établissement public régi par le dahir n°
1-60-178 du 4 Safar 1380 (29 juillet 1960), est transformé en une société anonyme à conseil
d’administration, dénommée « OCP SA », régie par les dispositions de la loi n° 17-95 relative aux
sociétés anonymes.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
I.1.2 Implantations
L’activité Mines a pour principale mission l’extraction, le traitement, l’enrichissement et la
livraison du phosphate aussi bien aux Industries Chimiques (Safi et Jorf Lasfar) qu’à l’exportation
via les ports de Casablanca, Jorf Lasfar, Safi et Laâyoune.
L’OCP fonctionne ainsi comme une société dont le seul actionnaire est l’État il est dirigé par
une Direction Général nommé par Dahir. Le conseil d’administration est présidé par le premier
Ministre. En ce qui concerne la gestion financière, elle est entièrement séparée de celle de l’État.
Chaque année, L’OCP établit son bilan, son compte d’exploitation et ses prix de revient comme
les entreprises privées. L’OCP est inscrit aussi au registre du commerce et soumis sur le plan fiscal
aux mêmes obligations que n’importe quelle entreprise privée (patente, droits de douane, taxes à
l’exploitation, impôts sur les salaires, impôts sur les bénéfices, ... etc.).
Toutefois, cet organisme connaît ces dernières années, une certaine tendance vers des
partenariats étrangers (IMACID, EMAPHOS et PAKPHOS).
Les principales participations du Groupe OCP, comme indiqué dans l’organigramme ci-
dessus sont structurées en quatre groupes de familles :
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Président de la direction
M. Mustapha TERRAB
générale
4 centres d’exploitation minière : Khouribga, Benguérir,
Centre de production Youssoufia, Boucraâ
2 centres de transformation chimique : Safi / Jorf Lasfar
Extraction, valorisation et commercialisation des
Secteur d’activité
phosphates et produits divers.
Téléphone 05 22 23 00 25
Fax 05 22 22 17 53
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Enfin, la station terminale constituée de 8 réservoirs de stockage transporté par pipeline de pulpe
de phosphate qui alimentera le complexe de Jorf en produit destiné à la fois à l’exportation et aux
usines chimiques locales
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Unité de Stockage
Unité de filtration
Unité de séchage
Unité de désulfuration des gaz de combustion
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
La pulpe destinée à l’unité Downstream est pompée dans deux réservoirs d’alimentation du
système de filtration de 1600 𝑚3 chacun. Le volume de chaque réservoir est déterminé pour un
temps de rétention de 30 minutes a une alimentation de 10,5 Mtpa de pulpe a une concentration
de solide de 50% en plus de la pulpe provenant du clarificateur ( la disponibilité des réservoirs est
de 90%). On ajoute à ce volume, le volume total de la tuyauterie entre la station terminale et les
réservoirs d’alimentation de la filtration pour trouver un volume total de 1600 𝑚3 .
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
La station terminale peut alimenter à partir des pompes l’un ou l’autre des réservoirs, et ils
peuvent être en marche en même temps
Le principe d’opération des convoyeurs séparateurs est basé sur la sédimentation de la pulpe et le
drainage latéral de l’excès de filtrat.
La pulpe à 50-58% de concentration est alimentée vers la queue du convoyeur à l’aide d’un
injecteur orienté dans le sens de marche du convoyeur.
Le convoyeur séparateur fonctionne à une vitesse pouvant varier entre 0,2 et 1 m/s et transporte la
pulpe sur une distance horizontale d’environ 100 m. Au cours de ce parcours, les particules de
phosphate sédimentent sur la bande et une couche de filtrat se forme au- dessus des particules
sédimentées.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Au bout de la partie horizontale du convoyeur, les rouleaux qui supportent la bande s’évasent
pour laisser déborder le filtrat qui flotte au-dessus de la pulpe sédimentée. La pulpe ainsi pré-
épaissie continue sa course sur le convoyeur séparateur qui se relève d’un angle de 11° par
rapport à l’horizontale sur le reste de la distance permettant la pulpe continuer à s’égoutter.
Le filtrat est collecté dans une fosse de récupération à partir de laquelle il est pompé vers le
clarificateur.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Le taux de solide à la sortie des filtres presse est de 78,5% à 80%, suivant la concentration de la
pulpe à l’alimentation qui varie de 50% jusqu'à 58%.
Les filtres presses fonctionnent en mode discontinu avec un cycle d’opération de 19,3 minutes.
L’eau de filtration et l’eau de lavage sont récupérées dans le réservoir de filtrat des filtres presse à
partir duquel l’eau est acheminée vers le clarificateur. À la sortie de chaque filtre presse, la pulpe
tombe sur un convoyeur de décharge qui achemine la pulpe vers les deux convoyeurs collecteurs
principaux qui la dirigent, avec la pulpe des convoyeurs séparateurs, vers les convoyeurs
d’alimentation des piles de phosphate humide ou directement vers le système de séchage.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Le phosphate humide provenant soit des piles d’entreposage de phosphate humide soit
directement du système de filtration et ayant une concentration en solides de 78.5%, est
transporté par des convoyeurs à bande jusqu’aux installations de de séchage.
Le système de séchage est prévu pour produire deux types de phosphate séché : le phosphate sec
ou le phosphate semi-humide.
Un classificateur.
Deux granulateurs.
Deux cyclones
Deux filtres à manches.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Deux mélangeurs.
Et un système de désulfuration commun est installé pour les deux lignes de séchage pour éliminer
le dioxyde de soufre ( 𝑆𝑂2).
Phosphate humide
Humidité 19% Eau
Mixeur Granulateur
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
I.3.1.3.2 Flowsheet
Chéminée
Unité de
désulfuration
Filtre a
manche
FN700
Chaux
Air de Phosphate
Générateur de Gypse
combustion Humide
gaz
Colonne de séhage
Cyclones
Fuel
Filtre a
Coke broyé
manche
Propane
Classificateur Bentonite
Eau
Chute de
phosphate Granulateur
Phosphate
Humide
Melangeur
Convoyeur a bande
Le phosphate humide est acheminé vers les sécheurs pneumatiques qui permettent la production
de 8,6 à 8,8 Mtpa de phosphate sec à 1% d’humidité.
Le phosphate humide est déchargé de la vis d’alimentation dans un courant de gaz chaud à
1000°C, (température maximale de design), produit par le réchauffeur d’air opérant avec le coke
de pétrole et/ou le fuel lourd. Les gaz chauds passent à travers une restriction venturi, ce qui
augmente la vitesse du gaz et permet d’entrainer le matériel humide alimenté dans le sécheur. Le
phosphate humide est transporté verticalement dans le sécheur pneumatique par le courant de gaz
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
chaud, ce qui permet son séchage jusqu’à un taux d’humidité de 1%, avant d’alimenter les deux
cyclones. Les cyclones séparent la majorité du phosphate des gaz chauds.
À la sortie des cyclones, les gaz chauds de combustion sont acheminés à un filtre à manches pour
récupérer la majorité des fines qui n’auront pas été captées par le cyclone avec le produit séché.
Les fines sont acheminées au système de classification avec le phosphate sec récupéré des
cyclones. Les filtres à manches incluent un système de nettoyage inversé à air comprimé pour
capter les fines particules des gaz de combustion.
Le système de séchage fonctionne avec une configuration de gaz partiel recyclé où une partie des
gaz de combustion chauds peut être recirculée à l’alimentation du sécheur pour optimiser
l’efficacité thermique et assurer un entrainement adéquat du phosphate humide dans la colonne
de séchage lors du démarrage ou de l’arrêt du système. Le gaz de combustion résiduel est
acheminé au ventilateur aspirant vers le système de traitement des gaz (unité de désulfuration).
Le classificateur permet de séparer les fines des grosses particules ; les fines particules inferieures
à 40 µm sont récupérées et envoyées au deuxième filtre à manche, puis envoyées au granulateur;
quant aux grosses particules, soit elles sont acheminées vers le mélangeur pour ajuster l’humidité
soit elles sont directement transportées directement vers les hagards de stockage de phosphates
prêts à l’export.
Un système de désulfuration commun des gaz de combustion à la sortie des filtres à manches
permet de réduire les émanations de dioxyde de soufre à l’atmosphère et pour être en phase avec
les normes applicables.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
La désulfuration se fait à la pierre à chaux. La pierre à chaux est mise en solution et ajoutée à
l’épurateur humide pour réagir avec le 𝑆𝑂2 des gaz de combustion selon les réactions suivantes :
Dans un premier temps, le dioxyde de soufre, est généré à partir de la combustion du coke de
pétrole et /ou de l’huile lourde :
Le dioxyde de soufre, réagit avec le carbonate de calcium de la solution de pierre à chaux injectée
dans l’épurateur humide pour former du sulfate de calcium :
Sous l'oxydation forcée le sulfate de calcium réagit avec l'eau et l'oxygène pour former le gypse :
1
𝐶𝑎 𝑆𝑂3(𝑠) + 𝑂2 + 2𝐻2 𝑂(𝑙) → 𝐶𝑎 𝑆𝑂4 . 2𝐻2 𝑂(𝑠) (3)
2 (𝑔)
Le gaz de combustion épuré de 𝑆𝑂2 est ainsi évacué à l'atmosphère par le ventilateur aspirant.
Introduction
Dans le souci de trouver les problèmes qui sont à l’origine de la chute des phosphates, nous
allons faire une étude sur le circuit four sécheur pour faire le diagnostic de l’état actuel, ce qui
nous permettra de déterminer la problématique. Par la suite nous allons effectuer un diagramme
d’Ishikawa pour détecter les causes majeures de ces problèmes afin de chercher les solutions
idoines pour éradiquer la chute des phosphates au niveau l’ubend.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Cyclone Cyclone
Entrée d air
primaire
Bruleurs
Alimentation en
Foyer de
phosphate humide
combustion
du fuel
Vis
d alimentation
LEGENDE
Gaz chauds
Phosphate sec
Apres la filtration puis dépotage, les phosphates doivent subir une dernière étape de traitement :
le séchage. L'objectif de cette opération est de réduire la teneur en humidité du produit à un
pourcentage de 3 à 8%.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Le produit humide venant transporté par un convoyeur à bande depuis la zone de dépotage, est
véhiculé vers une vis d'alimentation communiquant avec la colonne de séchage.
A l’intérieur de cette vis d’alimentation, une roue cellulaire déverse le produit, ce dernier émiette
le produit humide et assure une dispersion optimale du produit dans la colonne de séchage. La
roue cellulaire ou tambour doseur assure la régularité du débit et l'étanchéité du four sécheur.
Les gaz chauds servant au séchage sont produits par la combustion du fuel avec l'air dans un
foyer. Le ventilateur de combustion assure l'alimentation en air primaire comburant. Le
secondaire permet la dilution du gaz de combustion (température maximale de design: 1000°C)
afin de préserver le matériel (tôles d'acier et briques réfractaires).
Les gaz chauds ainsi produits sont aspirés sous l’effet d’une dépression créée autour du venturi
par un ventilateur se trouvant à l’amont du circuit. Ainsi les gaz entrainent la charge de phosphate
humide introduite par pulvérisation, l’échange de chaleur se fait le long de la colonne verticale
jusqu’aux cyclones.
Un ventilateur de tirage crée une dépression tout au long du circuit et permet ainsi le transport du
produit et l'évacuation des fumées et des poussières résiduelles par une cheminée commune.
II.1.2 Problématique
A partir de la description du circuit four sécheur, on voit que les phosphates sont entrainés par les
gaz chauds le long de la partie verticale du circuit. De ce fait il faudrait réunir et satisfaire
plusieurs conditions pour que l’entrainement de ces particules de phosphates puisse avoir lieu.
Mais nous avons constaté qu’une partie des particules de phosphates chutent au cours de leur
montée et passe à travers l’ubend.
Le présent travail vise à étudier cette problématique de chute des particules, afin de déceler les
causes racines qui sont à l’origine.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Granulométrie des
Conditions de travail Le débit des Mauvaise
particules de
dans le circuit de gaz chauds formation
phosphates
séchage
Effet
Causes
Probleme dans le
circuit de séchage
Débit d alimentation
des phosphates et des
L inefficacité de la
gaz
roue cellulaire a bien
Mode d alimentation disperser le produit
La vitesse d entrainement des phosphates
des phosphates par les gaz
Discontinuité de la
depression créée par le
ventilateur FN700
Methode Materiel
Figure II-2: Diagramme d’Ishikawa des problèmes liés à la chute des phosphates.
Ce diagramme nous a permis de détecter les causes essentielles du problème de chute de
phosphates au niveau du circuit de séchage.
Débit des gaz chauds : Ce débit doit être minutieusement jaugé pour avoir l’effet
d’entrainement souhaité, car un déficit de ce dernier serait directement une cause de la
chute des particules et un surplus poserait un problème au niveau du cyclonage.
Granulométrie des particules de phosphates : La pulpe de phosphate envoyée dans le
pipeline contient un pourcentage de grosses particules relativement élevé, 75 à 80 %, de
ce fait, elles peuvent tomber si les forces d’entraiment restent faibles devant celles liées
aux frottements et de la pesanteur
Vitesse d’entrainement des particules de phosphate par les gaz chauds : C’est la vitesse
issue de la dépression créée autour du venturi par le ventilateur FN700, cette vitesse doit
assez suffisante pour pouvoir entrainer toute les particules, particulièrement les plus
grosses.
Présence des amas de phosphates lors de la dispersion : La charge de phosphate a séchée
contient une humidité de 21,5% (design), ce qui fait que les particules sont très
compactes sous l’effet de humidité, et par conséquent elles s’agglomèrent et se présentent
sous forme d’amas de particules. De ce fait une mauvaise pulvérisation de ces amas de
particules serait très favorable à la chute de ces particules.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
L’inefficacité de la roue cellulaire pour bien disperser le produit : Les phosphate sont
reçus par un convoyeur dans la vis d’alimentant connectée au tube sécheur. A l'intérieur
de cette vis un tambour doseur régule l'alimentation en déversant le produit humide sur un
autre tambour désintégrateur qui disperse et émiette le phosphate avant son admission
dans le tube vertical. Ce tambour est animé d’une vitesse constante de rotation. La
situation pandémique fait que l’on ne peut pas aller sur le terrain sinon on allait agir sur la
vitesse de rotation du tambour pour pouvoir apprécier l’effet que ça donnerait sur le
problème des chutes de particules, donc cette éventuelle source ne sera pas traiter.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Introduction
Le séchage est une opération de séparation qui permet de convertir un solide humide, matière
première semi-solide ou liquide en un produit solide sec par évaporation du liquide en phase
vapeur avec l’application de la chaleur.
L'un des systèmes de séchage le plus utilisé est le sécheur flash et est également connu sous le
nom de séchage pneumatique
Dans ce chapitre nous allons présenter le principe de fonctionnement des sécheurs flash, et leur
mode de conception.
Le séchage est une opération extrêmement énergivore, de ce fait, les équipements de séchage
moderne conçus avec des rendements thermiques élevés deviennent de plus en plus importants.
Parmi ces équipements, il y a le sécheur flash souvent utilisé dans les unités de séchage direct et
caractérisé par un temps de contact relativement court (0,5 à 10 s) entre l'agent de séchage et le
produit à sécher.
La Figure III-1 montre un schéma simple du sécheur pneumatique constitué d’un système dans
lequel le produit est séché pendant son transport dans un flux de gaz chaud.
Le système de sécheur flash comprend six composants de base: Un générateur de gaz chaud, un
système d’alimentation du produit humide, un tube de séchage, un système de séparation
constitué d’un cyclone et d’un filtre, un ventilateur d'extraction, et un collecteur du produit séché.
Les particules humides sont introduites par un système d’alimntation puis entrainées
verticalement par le flux de gaz chaud ; pour que cette entraiment puisse avoir lieu, la vitesse du
gaz doit être supérieure à la vitesse de chute libre de la plus grosse particule à sécher et une
vitesse des gaz par rapport à la vitesse des particules élevée.
Les taux élevés d'évaporation dans les séchoirs flash mènent aux basses températures du matériau
séché et indiquent que les séchoirs flash sont particulièrement utiles pour le séchage de produits
granulaires, cristallins, pâteux et pulvérulents, etc.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Sortie gaz
Filtre a manche chauds
Produit
sec
Produit humide
Entrée d air
Générateur de gaz
chauds
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Les limites d’inflammabilité du produit doivent être prises en compte pour éviter les risques
d'incendie et d'explosion.
La température des gaz chauds doit être aussi élevée que possible sans dépasser les limites
imposée par la sensibilité thermique des solides
Bilan thermique
Bilan massique
Le système d'alimentation doit être soigneusement choisi et conçu pour alimenter le produit
humide dans le sécheur flash dans les conditions optimales.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Les systèmes de dosage du produit sont parfois munis d’un silo en amont du dispositif
d’alimentation qui amène le produit humide dans le sécheur flash.
Sur la figure (a), une vis d'alimentation est utilisée en général pour alimenter des produits
pâteux ou collants qui doivent être préconditionnés en les mélangeant avec du produit
séché à l'aide d'une palette puis dispersé mécaniquement par une roue cellulaire dans le
tube sécheur.
Sur la figure (b) un rotor, placé au fond du silo d’alimentation, servant à disperser la
charge humide avant d’alimenter la vis d’alimentation qui déverse directement le produit
dans le tube sécheur. Les plus grosses particules restent plus longtemps pour être
fractionnées par le rotor.
Par contre sur la figure (c), le dispositif d’alimentation est utilisé après le séchage par
atomisation pour produire des produits à très faible teneur en humidité comme le lait
spécial, les poudres d'œufs etc…
Parmi ces produits on peut citer : le sulfate de magnésium, le carbonate de magnésium, le sulfate
de cuivre, le phosphate dicalcique, le phosphate de calcium, les antibiotiques, le sel, la farine, la
fécule de maïs, le gluten de maïs, les protéines végétales, les résidus de viande, le ciment, les
colorants d’anilines, le gypse, l’oxyde de fer, l’oxyde de cuivre, le catalyseur de gel de silice etc..
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons fait une étude bibliographique sur les sécheurs flash axée
particulièrement sur leur principe de fonctionnement, leur mode de conception et enfin de donner
une liste non exhaustive des divers produit qui peuvent y être séchés.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Chapitre IV Etude des causes des chutes de phosphates dans le circuit four sécheur
Introduction
Le principe de fonctionnement du sécheur flash est basé sur un entrainement pneumatique des
particules de phosphate par des gaz chauds dans une colonne verticale. Ainsi pour étudier les
causes qui sont à l’origine des chutes de particules de phosphates, on doit étudier les lois
physiques qui régissent le mouvement des particules de phosphates suspendues dans les gaz
chauds.
Ainsi, on va d’abord faire une étude granulométriques des particules de phosphates puis étudier
l’influence du débit des gaz chauds sur le transport des particules de phosphates, ensuite on va
déterminer l’influence de la vitesse des gaz chauds sur l’entrainement des particules de
phosphates.
Ces données nous ont été communiquées au laboratoire interne qui se charge de faire l’étude
granulométrique des charges de phosphates et la détermination de l’humidité que contient les
phosphates avant et après le séchage.
Nous avons pu faire une étude granulométrique de la qualité K09, qui est la plus fréquente, avec
une granulométrie laser mastersizer 3000 qui donne directement la taille des particules de
phosphate en fonction du pourcentage de volume de refus.
29
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
120,000
Pourcentage cumulé du volume de
100,000
80,000
passé (%)
60,000
40,000
20,000
0,000
10 40 80 125 160 250 315 400 500
Diametre des partiules de phosphates (µm)
30
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Interprétation
Ainsi pour une tranche granulométrique allant de 10 à 500 µm, moins de 50 % des particules de
phosphates ont un diamètre inférieur à 160 µm.
Pour cela nous allons faire des bilans de matières et d’Energie autour de la chambre de
combustion pour déterminer le débit des fumées, puis calculer le taux de recyclage pour enfin
déduire le débit des gaz chauds nécessaire.
Fumées: Qf ; Tf
Fuel: QF ;TF Foyer de Foyer de Gaz chauds: Qgc ; Tgc
combustion combustion
Four de combustion
Jusqu'à une date récente le combustible le plus généralement utilisé était le fuel-oil domestique,
et les séchoirs ont souvent été conçus pour ce produit. Aujourd'hui d'autres hydrocarbures sont
également utilisés comme le fuel lourd n°2. Dans l’installation de séchage de Downstream, le
combustible utilisé est le fuel lourd n°2 à haute teneur en soufre, dont les caractéristiques sont
représentées dans le tableau suivant :
31
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Le débit de fuel en fonction du tonnage de phosphate est de 21 kg de fuel par tonne de phosphate
humide à sécher.
Alors, pour un débit de phosphate humide de 300 t⁄h, on a un débit de fuel de 6,300 t⁄h.
(4)
S + O2 → SO2 + chaleur
(5)
C + O2 → CO2 + chaleur
(6)
2H2 + O2 → 2H2 O + chaleur
D’après l’équation 1, on a :
32
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
MSO2
QSO2 = Q
MS S (7)
64
Q SO2 = × 189 = 378 𝑘𝑔⁄ℎ
32
M O2 (8)
𝑄O1 2 = Q
MS S
32
𝑄O1 2 = × 189 = 189 𝑘𝑔⁄ℎ
32
D’après l’équation 2 on a :
MCO2 (9)
Q CO2 = Q
MC C
44
QCO2 = × 5424,3 = 19889,1 kg/h
12
M O2
𝑄O2 2 = × QC (10)
MC
32
𝑄O2 2 = × 5424,3 = 14464,8 kg/ℎ
12
D’après l’équation 3 on a :
(11)
33
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
MH2O
Q H2 O = Q
M H2 H2
18
Q H2 O = × 642,6 = 5783,4 𝑘𝑔⁄ℎ
2
1 M O2
𝑄O3 2 = Q (12)
2 M H2 H2
1 32
𝑄O3 2 = × × 642,6 = 5140,8 𝑘𝑔⁄ℎ
2 2
De ce fait, le débit total d’oxygène strictement nécessaire pour la combustion du fuel est donné
par :
Pour une combustion complète et optimale, un excès d’air de 30% est envisagé.
0,79
Q N2 = × 25732,98 = 96805,02 𝑘𝑔⁄ℎ
0,21
Tableau IV-5: Composition massique des fumées exempt de la quantité d’humidité de l’air
CO2 SO2 H2 O O2 N2
(kg/h) (kg/h) (kg/h) (kg/h) (kg/h)
19889,1 378 5783,4 25732,98 96805,02
Du fuel lourd préchauffé á une température de 120°C et 125°C subit une combustion avec de l’air
ambiant à 20°C.
34
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Fumées: Qf ; Tf
Fuel: QF ;TF Foyer de
combustion
Figure IV-3: Schéma de principe des entrées et sorties autour de la chambre de combustion
𝑄𝐹 + 𝑄𝑎𝑖𝑟 = 𝑄𝑓 (13)
1 (15)
𝐻𝑎𝑖𝑟 = (𝑄 𝐶 (𝑇 ) + 𝑄𝑂2 𝐶𝑃𝑂2 (𝑇𝑎 ) + 𝑄𝐻𝑎𝑖𝑟 𝐶 (𝑇𝑎 )) (𝑇𝑎 − 𝑇𝑜 )
𝑄𝑎𝑖𝑟 𝑁2 𝑃𝑁2 𝑎 2 𝑂 𝑃𝐻2 𝑂
1 (16)
𝐻𝐹 = (𝑄 𝐶 + 𝑄𝐻 𝐶𝑃𝐻 + 𝑄𝑁2 𝐶𝑃𝑁2 + 𝑄𝑆 𝐶𝑃𝑆 + 𝑄𝑂2 𝐶𝑃𝑂2 ) (𝑇𝐹 − 𝑇0 )
𝑄𝐹 𝐶 𝑃𝐶
35
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
1 (17)
𝐻𝑓 = (𝑄 𝐶 + 𝑄𝑆𝑂2 𝐶𝑃𝑆𝑂2 + 𝑄𝐻𝑎𝑖𝑟 𝐶 + 𝑄𝑁 𝐶𝑃𝑁 + 𝑄𝑂2 𝐶𝑃𝑂2 ) (𝑇𝑓 − 𝑇0 ) + 𝐻𝑒𝑎𝑢
𝑄𝑓 𝐶𝑂2 𝑃𝐶𝑂2 2 𝑂 𝑃𝐻2𝑂
Avec
1 𝑐 𝑐
𝑄𝐻𝑐 2𝑂 (18)
𝐻𝑒𝑎𝑢 = (𝑄 𝐶 (𝑇 )
− 𝑇0 + 𝑄𝐻2 𝑂 𝐶𝑃𝐻 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑣 )) + 𝐿
𝑄𝑓 𝐻2 𝑂 𝑃𝐻2𝑂 𝑣 2𝑂 𝑄𝑓 𝑣
De la combinaison des équations (14), (15), (17) et (18) on peut tirer l’expression de la quantité
d’humidité contenue l’air primaire 𝑄𝐻𝑎𝑖𝑟
2𝑂
:
Avec
𝑓 𝑓
𝐻𝑄 = (𝑄𝑁2 𝐶𝑃𝑁2 + 𝑄𝑂2 𝐶𝑃𝑂2 ) (𝑇𝑎 − 𝑇𝑜 ) − 𝑄𝐻2 𝑂 𝐶𝑃𝐻2𝑂 (𝑇ℎ − 𝑇0 ) − 𝑄𝐻2 𝑂 𝐶𝑃𝐻2𝑂 (𝑇𝑓 − 𝑇ℎ )
Des expériences menées par Chappuis (voir [5]), donnent une formule permettant de calculer la
température d’évaporation de l’eau en fonction de la pression de travail.
En effet par la méthode des moindres carrées, Chappuis a pu établir la formule suivant :
𝑇𝑣 = a + bP + cP 2 + dP 3
Ou
a = 57,2587
b = 79,37221. 10−3
36
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
c = −35,5273. 10−6
d = 6,695. 10−9
Ainsi pour une pression moyenne dans le four sécheur de -1,32 kPa, la température de
vaporisation de l’eau est de :
T = 56,46°C
Avec
D’ou
𝑄𝐻𝑎𝑖𝑟
2𝑂
= 56,615 𝑡/ℎ
𝑄𝐻𝑎𝑖𝑟
𝑂 56,615
𝛼= 2 =
𝑄𝑎 122,538
𝛼 = 46,2 %
37
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Le débit des fumées produites par le générateur de gaz chauds est la somme des débits de la
composition dans le Erreur ! Source du renvoi introuvable. et le débit d’humidité de l’air
rimaire :
Ainsi
Conclusion
Ainsi nous avons calculé la composition des fumées issues de la combustion du fuel, et ensuite
nous avons déterminé l’humidité de l’air primaire pour enfin déterminer le débit des fumées.
Un débit de phosphate de 300 𝑡/ℎ, d’humidité d’hydratation moyenne de 19 %, doit être sécher
jusqu’à une humidité d’hydratation de 1 % à la sortie des cyclones.
Colonne de
Séchage
38
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
(20)
Qgc + Qpe = Q′gc + Qps
(1 − Xe )Qpe = (1 − Xs )Qps
Xe − Xs
Qev = Q
1 − Xs pe
D’où la quantité d’eau évaporée est :
0,19 − 0,01
Qev = 300 = 54,545 t/h
1 − 0,01
Une quantité de gaz sortants du sécheur avec une température de moyenne de 153 °C est recyclée
et mélangée aux fumées produites dans le foyer de combustion avec une température moyenne
de 800 °C, de façon à obtenir une température moyenne des gaz à l’entrée de la colonne de
séchage de 600 °C.
(21)
𝑄𝑓 + 𝑄𝑔𝑟 = 𝑄𝑔𝑐
39
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
(22)
Qf Hf + Qgr Hgr = Qgc Hgc
Soit
(23)
Qf Cpf (Tf )(Tf − To ) + Qgr Cpgr (Tgr )(Tgr − To ) = Qgc Cpgc (Tgc )(Tgc − To )
Les expressions des capacités calorifiques massiques sont données comme suite
R
Cpgr (Tgr ) = ̌
C (24)
(1 − R)Qgr 1
Avec :
+ Q ev )CPH2𝑂 (Tgr )
1
𝐶𝑝𝑔𝑐 (Tgc ) = ̌
𝐶 (25)
(1 − 𝑅)Q𝑔𝑐 2
Avec
+ 𝑅Q 𝑒𝑣 )C𝑃H2𝑂 (Tgc )
Soit
̌2 ′ + 𝑅Q𝑒𝑣 C𝑃 (Tgc )
̌2 = 𝐶
𝐶 (26)
H2 𝑂
Avec
40
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
𝑓
+ 𝑄𝐻 𝑂 )C𝑃H 𝑂 (Tgc )
2 2
D’où
1 𝑅
𝐶𝑝𝑔𝑐 (Tgc ) = ̌2 ′ +
𝐶 Q C (T ) (27)
Q𝑔𝑐 (1 − 𝑅) Q𝑔𝑐 (1 − 𝑅) 𝑒𝑣 𝑃H2𝑂 gc
Ainsi en combinant les équations (23), (24), (26) et (27) le bilan thermique devient :
′
̌1 (𝑇𝑔𝑟 − 𝑇𝑜 ) = 𝐶
(1 − R)Qf 𝐻𝑓 + R𝐶 ̌2 (𝑇𝑔𝑐 − 𝑇𝑜 ) + 𝑅Q𝑒𝑣 C𝑃 (Tgc )(𝑇𝑔𝑐 − 𝑇𝑜 )
H2 𝑂
′
Qf 𝐻𝑓 − 𝐶 ̌2 (𝑇𝑔𝑐 − 𝑇𝑜 ) (28)
𝑅=
̌1 (𝑇𝑔𝑟 − 𝑇𝑜 )
Qf 𝐻𝑓 + Q𝑒𝑣 C𝑃H2𝑂 (𝑇𝑔𝑐 − 𝑇𝑜 ) − 𝐶
𝑅 = 30,406 %
41
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Or par définition, le taux de recyclage est rapport du débit des gaz recyclés par le débit des gaz
chauds à la sortie de la colonne de séchage.
Soit :
𝑅𝑄𝑒𝑣 + 𝑄𝑓
Qgc =
1−𝑅
Conclusion
Ainsi nous avons déterminé la quantité d’eau évaporée sous l’effet de la chaleur provenant des
gaz chauds, puis nous avons calculé le taux de recyclage d’une certaine quantité de gaz
permettant de diluer les fumées produites pour obtempérer sa température, et ensuite on a
déterminer le débit des gaz chauds pour nécessaire au séchage et à l’entrainement de la charge de
phosphate à sécher.
Depuis de nombreuses années, les gaz sont utilisés avec succès dans l'industrie pour transporter
une gamme très variée de solides particulaires. Jusqu'à tout récemment, la plupart des transports
pneumatiques étaient effectués en suspension diluée dit « en phase diluée » en utilisant de grands
volumes d'air à grande vitesse. Depuis le milieu des années 60, cependant, le mode de transport
dit « en phase dense » suscite aussi un intérêt croissant.
Le transport pneumatique des particules solides est classé en deux phases selon la vitesse de
transport : flux de phase dilué et flux de phase dense
42
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
La phase diluée est caractérisé par de faibles concentrations de solides, de vitesses de gaz élevées
et de faibles chutes de pression par unité de longueur de ligne de transport.
Les particules solides sont complètement en suspension dans le gaz, et les forces dues aux
particules fluides sont dominantes.
Dans le transport en phase dense, une quantité minimale de gaz est fournie au procédé. Une basse
quantité de gaz signifie également un besoin énergétique plus faible et de fortes chutes de
pression par unité de longueur de tuyau. Cette phase est caractérisée aussi par de faibles vitesses
de gaz, et de fortes concentrations de solides par volume. Les particules ne sont pas
complètement suspendues et il y a beaucoup interaction entre particules.
Dès lors il semble nécessaire lorsque nous sommes en transport pneumatique de pouvoir se situer
quant à la phase de transport subit par les particules solides.
De ce fait, la vitesse d'étouffement marque la frontière entre ces deux types de transport
pneumatique vertical.
Cette vitesse d'étouffement peut être atteinte en diminuant la vitesse du gaz à un débit constant
de solides, ou en augmentant le débit de solides à une vitesse constante des gaz.
Ce revient à comparer la vitesse des gaz à la vitesse étouffement, ainsi :
Il n'est pas possible de prédire théoriquement les conditions d'étouffement, cependant, une
corrélation pour prédire les vitesses d'étouffement a été proposée par Punwani et al. (1976), qui
tient compte de l'effet considérable de la densité des gaz [7].
Cette corrélation est présentée ci-dessous:
𝑉𝑡𝑓 𝑄𝑝𝑒
− 𝑈𝑡 =
𝜀 𝜌𝑝𝑒 (1 − 𝜀)𝐴
(30)
0,77 2250𝐷(𝜀 −4,7 − 1)
𝜌𝑔𝑐 = 2
𝑉𝑒𝑡𝑓
( − 𝑈𝑡 )
𝜀
43
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Pour déterminer la vitesse d’étouffement 𝑉𝑡𝑓 , on a besoin de connaitre la masse volumique des
particules, 𝜌𝑝𝑒 , la masse volumique des gaz d’entrainement, 𝜌𝑔𝑐 et la vitesse limite de chute des
particules solides 𝑈𝑡 .
Les gaz d’entrainement sont composés des gaz de recirculation et des fumées produites dans le
four de combustion, ainsi la masse volumique des gaz chauds s’obtient en faisant la somme
pondérée des masses volumiques composantes, à la température Tgc .
Ainsi l’expression de la masse volumique des gaz chauds a la température T𝑔𝑐 est donnée par :
Qf Qgr (31)
ρ𝑔𝑐 = ρ𝑓 + ρ
Qgc Qgc 𝑔𝑟
L’expression de la masse volumique des fumées a la température 𝑇𝑓 est donne donnée par :
1 𝑓 (32)
ρf = (Q𝑂2 ρ𝑂2 + Q𝑁2 ρ𝑁2 + QCO2 ρCO2 + QSO2 ρSO2 + (𝑄𝑎𝑖𝑟
𝐻2 𝑂 + 𝑄𝐻2 𝑂 ) ρH2 𝑂 )
Qf
L’expression la masse volumique des gaz recyclés a la température 𝑇𝑔𝑟 est donnée par :
R
ρgr = (Q ρ + Q 𝑁2 ρ𝑁2 + Q CO2 ρCO2 + Q SO2 ρSO2
(1 − 𝑅)Qgr 𝑂2 𝑂2 (33)
𝑓
+ (𝑄𝑎𝑖𝑟
𝐻2 𝑂 + 𝑄𝐻2 𝑂 + Q ev ) ρH2 𝑂 )
Elément 𝝆 (𝒌𝒈⁄𝒎𝟑 )
Dioxyde de carbone 1,87
Dioxyde de soufre 2,763
Air 1,225
Vapeur 0,578
44
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Elle est calculée en faisant la somme pondérée des masses volumiques du phosphate et l’eau dans
qu’ils contiennent
Ainsi on a :
Avec
𝜌𝑝 = 1830 𝑘𝑔/𝑚3
D’ou
La vitesse terminale (𝑈𝑡 ) de chute d'une particule peut être vue comme la vitesse limite atteinte
par la particule sous l'influence de la fore de gravité et des forces de frottement de la part du
fluide dans lequel à sa périphérie, comme que c’est la vitesse du fluide (ascendante) qui permet à
une particule de rester en sustentation immobile dans le flot de gaz ascendant sous l'influence de
ces deux forces (force de gravité et force de frottement du fluide).
45
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Ft Fa
Fluide
R
Grain de
Phosphate
Fg
g
Figure IV-6: Force appliquées sur une particule de phosphate isolée en déplacement dans le gaz
L’équation de mouvement de la particule s’écrit :
⃗
d𝑈
mp = ⃗⃗⃗⃗
Fg + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗t
Fa + F
dt
Ou
mp : La masse de la particule
4
mp = πρ r 3
3 p
o La force de gravité
Fg = mp 𝑔
o Poussée d’Archimède
La poussée d’Archimède est la résultante des forces de pression hydrostatique exercées par le
fluide sur la particule. L’expression de cette force pour une sphère complètement immergée est
équivalente au poids du volume de fluide déplacé
4 3
FA = πr ρgc g
3
o Force de traînée
46
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
La force de trainée est la résultante des forces de pression et de viscosité exercées par le fluide
sur la surface de la particule, dans le sens opposé à la vitesse relative de la particule par rapport
au fluide.
Puisqu’on étudie les particules qui tombent donc on peut considérer celles qui ont des vitesses
inferieures à celle des gaz chauds ; la force de trainée devient ainsi propulsive et dans le même
sens que le déplacement de la particule.
1
FT = ρ S CT 𝑈 2
2 gc
Ou
CT : Le coefficient de trainée
U : la vitesse de la particule de phosphate isolée,
S= πr 2 l’aire de la section transverse maximale balayée par la particule.
Le bilan des forces qui s’appliquent à la particule dans la section verticale de la conduite est
donné par :
4 d𝑈 4 4 1
πρp r 3 = πρgc r 3 g − πr 3 ρp g − πr 2 ρgc CT 𝑈 2
3 dt 3 3 2
Donc :
d𝑈 ρgc − ρp 3 ρgc CT 𝑈 2
=𝑔 −
dt ρp 8 𝑟ρp
On voit que l’expression de la force de trainée augmente avec la vitesse des particules par rapport
au fluide.
d𝑈
Par conséquent diminue avec le temps jusqu’à atteindre zéro.
dt
Cette maximale atteinte par la particule est la vitesse limite de chute ou la vitesse terminale.
47
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
4dp g
Ut = √ (ρ − ρgc )
3ρgc CT pe
Calcul de la viscosité
La viscosité des gaz chauds est obtenue en faisant la somme pondérée des viscosités des
composants du gaz à la température 𝑇𝑔𝑐 des gaz.
Soit
1
μgc = (Q μ + QCO2 μCO2 + QSO2 μSO2 + Q H2 𝑜 μH2 𝑜 )
𝑄𝑔𝑐 air air
Ainsi la viscosité des composants du gaz doivent être corrigées à la température 𝑇𝑔𝑐 des gaz
chauds.
Pour cela nous allons utiliser la formule de Sutherland (voir [6]), donnée comme suit :
0,555T0 + C 𝑇 3⁄2
μ = μ0 ( )
0,555T + C 𝑇0
Ou
C Constante de Sutherland
48
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
A la température des gaz Tgc = 600 °𝐶, on a la viscosité corrigée des composants du
gaz consignée dans le tableau suivant :
Tableau IV-12: Viscosité des composants des gaz chauds a la température de travail
μair (𝑘𝑔⁄𝑚. 𝑠). 10−5 μCO2 (𝑘𝑔⁄𝑚. 𝑠). 10−5 μSO2 (𝑘𝑔⁄𝑚. 𝑠) . 10−5 μ𝑣𝑎𝑝 (𝑘𝑔⁄𝑚. 𝑠). 10−5
3,929 0,364 3,540 2,4
Le coefficient de trainée est fonction du régime d’écoulement dans la conduite, donc du nombre
de Reynolds relatif à la particule. Il est donné dans le ci-dessous
24
Stokes Re < 1
Re
18,5
H.S. Allen (écoulement intermédiaire) 1 < 𝑅𝑒 < 103
R e 0,6
D ρgc Vgc
Re =
µgc
49
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Pour le diamètre maximal de particules de phosphate (Tableau IV-2), la vitesse limite de chute
est :
Ut = 12,165 𝑚⁄𝑠
Ainsi la méthode de résolution du système d’équation non linéaire (30) permettant de déterminer
la vitesse d’étouffement est consignée dans l’Annexe 2
Et
𝜀 = 0,9987
Un venturi se trouvant jute au-dessous de la vis d’alimentation des phosphates humides permet de
créer une dépression par le biais d’un ventilateur, ce qui a pour effet d’accélérer
considérablement la vitesse des gaz et par conséquent celle des particules.
De ce fait pour calculer la vitesse des gaz après l’injection des phosphates humides, il va falloir
déterminer les vitesses des gaz en amont et en aval du venturi.
50
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
4
3
2
Figure IV-7: Schéma de visualisation pour le calcul de la vitesse des gaz à travers le circuit
C’est la vitesse superficielle des gaz, c’est-à-dire au point 1 (Voir Erreur ! Source du renvoi
ntrouvable.), elle est donnée par :
4Qgc
𝑉1 =
𝜌𝑔𝑐 πD1 2
C’est la vitesse des gaz après le venturi, c‘est à dire au point 3 (Figure IV-7), elle est calculée en
utilisant la relation de Bernoulli entre les points 1 et 3 (Figure IV-7).
1 1
P1 + 𝜌𝑔𝑐 gz1 + 𝜌𝑔𝑐 V12 = P3 + 𝜌𝑔𝑐 gz3 + 𝜌𝑔𝑐 V32
2 2
Soit
51
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
2
4Qgc 𝜌𝑔𝑐 g(z1 − z3 ) + (P1 − P3 )
V3 = √( ) +
𝜌𝑔𝑐 πD1 2 1
2 𝜌𝑔𝑐
Ou
Pour ce faire, nous allons appliquer la conservation de débit entre les points 3 et 4 (Figure IV-7), vis-à-
vis du gaz.
Ainsi on obtient :
Debit volumique des gaz au point 3 = Debit volumique des gaz au point 4
Soit
V4 A4 𝜀 = V3 A3
Avec
A3 = A4
Vgc = A4
V3 A3 V3
Vgc = =
𝜀 A4 𝜀
52
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Par conséquent.
Donc
Vgc > Vtf
Ainsi d’après le Erreur ! Source du renvoi introuvable. ; la phase de transport est donc la
hase diluée.
Conclusion :
Nous avons déterminé le débit des gaz chauds d’entrainement, la vitesse d’étouffement et la
vitesse d’entrainement ce qui nous a permis de nous situer quant à la phase de transport
pneumatique.
Avec une phase de transport diluée, nous en déduisons que le débit de gaz mis en jeux est bien
suffisant pour trainer la charge de phosphate humide a transporté
Autrement dit la chute des phosphates ne serait pas dues une forte concentration.
Introduction
Pour le séchage de différents types de matières d’une humidité à une autre, il est nécessaire de
vérifier que la technologie utilisée et la méthode permettent bel et bien d’avoir un produit séché
avec les caractéristiques souhaités. Pour cela il est judicieux de s’assurer de la taille du séchoir
approprié, les différentes conditions opératoires, l’humidité et la température des gaz de séchage,
ainsi que la durée de séchage requise.
Dans cette présente partie nous allons calculer le temps de séchage pour pouvoir conclure si oui
ou non le problème des chutes de phosphates serait dû à un problème de séchage.
Il correspond également au temps moyen nécessaire à une molécule pour traverser le sécheur
depuis le lieu d'introduction des réactifs jusqu'à la sortie. Ce qui peut être traduit
mathématiquement par le rapport de la hauteur à traverser par la vitesse de passage.
53
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
𝐻
𝑡̅ =
𝑉𝑝
Ou
𝐻: La hauteur utile de la colonne de séchage
𝑉𝑝 : La vitesse de montée des particules de phosphate
Il s’agit de la vitesse de montée des particules de phosphate mélangées avec les gaz
d’entrainement, elle s’obtient en faisant le rapport du débit volumique des phosphates par l’aire
de la section droite de passage réellement occupée par les particules solides de phosphates
𝑄𝑝𝑒
𝑉𝑝 =
𝐴𝜌𝑝 (1 − 𝜀)
Ou
𝑄𝑝𝑒 : Le débit massique de phosphate
L’expression du temps de séchage peut être obtenue à partir de celles de la vitesse de séchage de
la charge de phosphate, d’une part elle s’exprime de la manière suivante :
𝐿𝑠 𝑑𝑋 (34)
𝑅=−
𝐴 𝑑𝑡
Avec :
54
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
𝑞 (35)
𝑅=
𝐴𝜆𝑤
Avec
𝜆𝑤 : La chaleur latente de vaporisation a la température 𝑇ℎ
𝑞: La quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser l’eau contenue dans le solide en négligeant les
petites variations de chaleur sensibles.
En supposant que le transfert de chaleur se produit principalement par convection des gaz chauds
vers la surface du solide, et le transfert de matière de la surface vers les gaz, on a :
(36)
𝑞 = 𝑄𝑤 𝜆𝑤 = ℎ𝐴(𝑇𝑔𝑐 − 𝑇ℎ )
ℎ(𝑇𝑔𝑐 − 𝑇ℎ ) 𝐿𝑠 𝑑𝑋
=−
𝜆𝑤 𝐴 𝑑𝑡
Le temps de séchage est alors donné par l’expression suivante :
𝑄𝑝𝑒 𝜆𝑤 (𝑋𝑒 − 𝑋𝑠 ) (37)
𝑡=
𝐴ℎ(𝑇𝑔𝑐 − 𝑇ℎ )
55
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
𝑇𝑔𝑐𝑒 − 𝑇𝑔𝑐𝑠
𝑇𝑔𝑐 − 𝑇ℎ = (∆𝑇)𝐿𝑀 =
𝑇𝑔𝑐𝑒 − 𝑇𝑠
𝐿𝑛 [ 𝑇 − 𝑇 ]
𝑔𝑐𝑠 𝑠
𝑇𝑔𝑐𝑒 et 𝑇𝑔𝑐𝑠 , respectivement les températures des gaz chauds à l’entrée et à la sortie de la colonne
de séchage.
En considérant le transfert de chaleur entre les gaz chauds et la charge de phosphate, pour une
longueur différentielle 𝑑𝑧 du de la colonne de séchage, on peut écrire :
𝑑𝑄 = ℎ(𝑇𝑔𝑐 − 𝑇𝑠 )𝑑𝑆
𝑑𝑄 = ℎ𝑎(𝑇𝑔𝑐 − 𝑇𝑠 )𝑑𝑧
𝑑𝑄 = 𝑄𝑔𝑐 𝐶ℎ 𝑑𝑇𝑔𝑐
Avec
𝑆: Surface interfacial / section du séchoir
𝑎: Surface interfaciale / volume du séchoir
𝑇𝑔𝑐 : Le changement de température du gaz résultant du transfert de chaleur au solide
56
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Conclusion
Ainsi le temps de séjour est supérieur au temps de séchage, alors toutes les particules arrivent à
être séchées avant de sortir de la colonne de séchage. De ce fait, le problème des chutes de
phosphate n’est pas dû à un problème de séchage comme on pouvait s’y attendre.
Introduction
Pour transporter toutes les particules de phosphates dans la portion verticale du circuit four-
sécheur, il va falloir les communiquer une force supérieure aux forces de frottement et de gravité.
Pour ce faire nous allons nous baser sur les relations précédemment établies pour la vitesse de
montée des particules et la vitesse limite de chute pour afin de déterminer le diamètre minimal à
partir duquel la vitesse de montée des particules devient inferieure a la vitesse de chute.
𝑄𝑝𝑒
𝑉𝑝 =
𝐴𝜌𝑝 (1 − 𝜀)
57
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
4dp g
Ut = √ (ρ − ρgc )
3ρgc CT pe
Elle est calculée pour des particules de phosphates de diamètre variant entre 10 µm et 500 µm
(Tableau IV-2).
Le tracé de la vitesse de chute en fonction du diamètre de la particule est consigné dans la figure
suivante.
12,000
10,000
Vitesse (m/s)
8,000
6,000
4,000
2,000
0,000
0,00 100,00 200,00 300,00 400,00 500,00 600,00
Diametre des particules (µm)
Ut < Vp
Soit
4dp g 𝑄𝑝𝑒
√ (ρpe − ρgc ) <
3ρgc CT 𝐴𝜌𝑝 (1 − 𝜀)
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
12,000
10,000
Vitesse (m/s)
8,000
6,000
4,000
2,000
0,000
0,00 100,00 200,00 300,00 400,00 500,00 600,00
Diametre des particules (µm)
Interprétation
On constate que les courbes de la vitesse de montée des particules et celle de chute des particules
se croisent au point de coordonnées (315 µm ; 9,8 m/s).
A partir de ce point, on peut délimite deux zones, la première qu’on va nommer zone A,
correspondante aux diamètres des particules inférieurs à 315µm, dans laquelle la courbe de la
vitesse de montée des particules est au-dessus de celle de la vitesse de chute des particules et une
deuxième, zone B, correspondant aux diamètres des particules supérieurs à 315µm, dans laquelle
la courbe de la vitesse de montée des particules est en-dessous de celle de la vitesse de chute des
particules.
Dans la zone A, les particules de phosphates sont entrainées facilement par les flux de
gaz, ainsi elle ne risque pas de chuter tant que leur diamètre est inférieur à 315 µm.
59
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Par contre dans la zone B, ou la vitesse de montée des particules est inférieure à la vitesse
limite de chute, toutes les particules de diamètre supérieur à 315 µm sont susceptibles de
rebrousser chemin.
Conclusion
A partir de l’étude comparative sur les vitesses de montée et de chute des particules de phosphate,
on peut déduire que les particules de particules de diamètre supérieur à 315 µm sont
théoriquement celles qui peuvent subir le phénomène de chute à travers l’ubend.
Une présence sur le terrain nous permettrait de confirmer cette étude, en faisant une analyse
granulométrique des particules amassées au-dessus de l’ubend afin de pouvoir y apporter
d’éventuelles consolidations.
Introduction
A la lumière de tout e qui précède, seule la vitesse des particules de phosphates et leurs
granulométries ont été retenues comme étant des causes directement liées à la chute des
particules de phosphates.
Ainsi pour résoudre le problème lié à la chute de phosphate, on a pu établir deux solutions :
Introduction
Le but d’agir sur le débit d’air primaire est d’augmenter le débit de gaz chauds à l’entrée de la
colonne de séchage. Et comme que la vitesse des particules est intrinsèquement liée au débit des
gaz chaud, qui est à son tour lié au débit d’air de combustion. Donc agir sur le débit d’air
primaire à l’entrée équivaut à agir sur la vitesse des particules.
60
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Mise en œuvre
Tout d’abord nous allons déterminer une vitesse des particules adéquate pour contourner la chute
des particules.
On sait que la vitesse limite de chute correspondant aux particules de diamètre le plus élevé vaut
12,125 m/s.
Nous allons fixer la vitesse de montée des particules à 13 m/s en laissant une marge pour mesure
de sécurité.
Nous allons par la suite calculer le débit des phosphates correspondant à cette nouvelle vitesse.
On a :
Qpe = Aρp Vp (1 − ε)
Maintenant qu’on a le débit des phosphates, on peut calculer le débit des gaz chauds
correspondants.
Soit
Xe Qpe − X s Qps = Qev
Alors
(1 − Xe )Qpe = (1 − Xs )Qps
Donc
1 − Xe
Qev = (Xe − X )Q
1 − Xs s pe
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Avec
Qf = (1 − R)Qgc − RQev
(Hgr − Hf )RQev
Qgc =
Hgc − 𝑅Hgr − (1 − 𝑅)Hf
Qair = Qf − QF
QF = 0,021Qpe
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
63
Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Conclusion générale
Ce Projet de fin d’études avait pour objectif de résoudre le problème de chute de phosphate au
niveau du circuit four-sécheur.
Pour ce faire, la démarche adoptée était axée sur deux (02) points principaux. Le premier
consistait à étudier le phénomène de chutes de phosphates et repérer les paramètres qui impactent
sur ce phénomène. Le deuxième visait à trouver des solutions à cette problématique en agissant
sur les paramètres de marches afin de corriger les paramètres problématiques.
Les études nous ont permis de repérer que la vitesse des particules qui était faible par rapport à la
valeur limite pouvant favoriser la traversée des phosphates à travers la colonne. Puisque le débit
d’air est intrinsèquement lié à la vitesse des particules, agir sur le débit d’air permet de corriger la
vitesse des particules. On a fixé la vitesse des particules à 13 m/s, ce qui nous a donné un débit
nécessaire d’air de 225t/h.
Une des éventuelles causes des chutes de particules que nous n’avons pas pu étudier ; à cause de
la restriction des déplacements dues à la situation pandémique pendant la période de stage, est
celle liée à la pulvérisation de la charge de phosphate humide dans le circuit du four sécheur.
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Bibliographies
[1]: Document interne: Revised Basic Design Downstream
[2]: Document interne: Plan mass flow
[3] Perry's Chemical Engineer Handbook - 8th ed – 2007, Section 2: Physical and Chemical Data
[4] Perry's Chemical Engineer Handbook - 8th ed – 2007, Section 6: Fluid and particle dynamics
[5] HAL (Archives-ouvertes): la température d’ébullition de l’eau en fonction de la pression, Le
Journal de physique et le radium, Editer par A. Zmaczynski, A. Bonhoure, pages 285-291
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Projet de Fin d’Etudes : Génie des Procédés Industriels
Annexes
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Annexe 1
Le tableau ci-dessous donne les capacités thermiques massiques des composés du fuel, de l’air,
des fumées et des gaz chauds.
116900
Carbone 2,6730 + 0,002617T − 800 0,448
𝑇2
187700
Oxygène 8,27 + 0,000258T − 800 0,262
𝑇2
187700
Oxygène 8,27 + 0,000258T − 600 0,258
𝑇2
187700
Oxygène 8, 27 + 0,000258T − 153 0,230
𝑇2
187700
Oxygène 8,27 + 0,000258T − 20 0,192
𝑇2
195500
Dioxyde de carbone 10,34 + 0,003059T − 600 0,290
𝑇2
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195500
Dioxyde de carbone 10,34 + 0,003059T − 153 0,240
𝑇2
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Annexe 2
Soit f la fonction qui a x associe :
𝑓(𝑥) = (𝜀 −4,6 − 1)(1 − 𝜀)2 − 10−8
La dérivée 𝑓 ′ de cette fonction qui à 𝑥 associe
𝑓′(𝑥) = −4,6𝜀 −5,6 (1 − 𝜀)2 − 2𝜀(𝜀 −4,6 − 1)(1 − 𝜀)
est négative entre 0 et 1.
Donc f est décroissante dans cet intervalle.
Or
Annexe 3
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Tableau VI-3: Critères susceptibles d’être pris en compte dans le choix d’une technologie
Annexe 4
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