Vous êtes sur la page 1sur 4

Chapitre 1 : la monnaie : fct – déf – acteurs

A savoir :
-La monnaie =bien, actif, moyen de paiement qui n’a pas de valeur intrinsèque mais il est nécessaire dans une éco fondée sur l’échange
-Convention implicite : Une stabilité de valeur dans l’achat et vente est là que si la société fait confiance en monnaie
-Etat assure la garantie en cours légal et prend la dimension institutionnelle
- Dépôt a vue : blocage d’argent librement / Dépôt à terme : contrat signé pour une date ni >3mois ni <2ans afin de recevoir d’intérêt
- Action : titre de propriété (divident ) / Obligation : titre de créance dans un marché obligataire ( coupons )
- R.Barre : Monnaie = Un bien d’échange généralement accepté au sein d’une communauté de paiement
- A Chaineau :Monnaie= ∑ des moyens de paiements acceptés partout, par tt et en tt temps
- M. de Mourgues : Les types de définition de la monnaie :
Institutionnelle = instrument d’échange permet l’achat des B°, S°, titres sans coûts de transactions où de recherche en conservant la valeur entre 2 échanges.
Fonctionnelle = instrument d’échange universel dont l’existence préalable est la condition de l’échange. Sa détention est justifiée par la nécessité soit de
rompre les relations de troc, de différer l’échange en situation d’incertitude. « Son utilisation simplifie le système de prix relatifs »
Propriétés = est là parce que le monde est incertain où on la peur du risque et une monnaie considérée comme la + stable

Fonctions de monnaie : Unité de compte – Moyen de paiement – Réserve de valeur

Formes de monnaie
- Troc = M marchandise ,
- Métallique = M fiduciaire de confiance (papiers – métalliques)
- Scripturale = dépôt Bq , Ecritures Bq
- Electronique= liée avec monnaie scripturale - éco ∩ fin - fin U éco

Masse monétaire : ∑ de toute monnaie qui circule dans une société peut être converti en liquidité

Agrégats monétaires : ( Principes : représentatrice – disponibilité – fiabilité – cohérence )

Le système monétaire Int (SMI) : repose sur


1) la convertibilité des M : échange de devise sans restrictions
2) un régime de change : connaître la valeur des monnaies fixe (Monnaie X selon monnaie Y ) flexible ( selon O° et D° sur M/s de change)
3) une coopération internationale, aides et emprunt pour éviter les crises de liquidité

Le rôle de SMI
- Assurer l’échange des M nationales : pour faire le change
- Assurer l’alimentation en liquidités internationales

Type de SMI
Etalon-or: l’étalon est l’or (1880-1914) « or = moyen de paiement = monnaie de réserve =étalon de valeur »
- En théorie :
1) 1821 l’émergence du système avec la décision de la bq centrale d’Angleterre d’accepter la conversion en or des billets émis par elle
2) 1850 La France, l’Italie et la Suisse, ont emprunté le chemin de l’Angleterre
3)1880 le système a été généralisé jusqu’à le 19ème siècle pour ↘inflation entrainée par la création excessive des billets non couverts
- En pratique la livre sterling fut le moyen de règlement parce que L’étalon-Or s’est converti en étalon-Sterling à cause de dominance du système bq anglais
connu par sa puissance étonnante à l’époque.
Période entre les 2 guerres : 1ère guerre 1914,1918 → crise 1929 → 2ème guerre 1939,1945
- Un désordre éco mondial et des politiques protectionnistes.
- L’émergence d’une nouvelle puissance mondiale = USA avec l’essoufflement et la chute de l’Angleterre.

2) Bretton Woods: l’étalon est le dollar (1945-1973) or que entre les Bq centraux
- Taux de change fixe =2%
- 1960,1970 = début de la crise du système Bretton Woods.
- le déficit de la balance des USA à cause de l’excès du dollar
- Les pays européens ont détaché du dollar en créant leur monnaie .
- L’inconvertibilité du dollar en Or 1973 par l’ex-président USA Richard Nixon USA

3) Actuel: système est semblable au système précédent (DTS) et le dollar (1973- Aujourd’hui)) mais :
- On a des spécificités= démonétisation de l’or en le remplaçant par les DTS
- Les pays adopte librement leur système de change
- Euro en 1999
FMI
- FMI en 1944 (189 états membres) pour aider un pays confronté à une crise fin
- FMI : doc statistique sans forme comptable et élément de compta national recessent des flux ( fin , B°, S°, revenu , transferts de K ) que les résidents d’un
pays entretiennent vs le reste du monde
- Balance déficitaire → épuisement de réserve →impossibilité d’emprunter→ SOS FMI

- Conditions de FMI : ↗ recettes d’état ↘dépense d’état

D’où provient l’argent prêté par FMI ?


- la quote-part est élevée (%=contribution du pays /FMI *100)
- le pays versera une contribution importante
- le pays disposera de voix lors des votes

Chapitre 2 : la politique monétaire

Déf ∑ des mesures prises par les autorités pub pour (Veiller au bon fin d’éco, Agir sur O° de M en circulation, Favoriser le bon fonctionnement d’éco)

Obj
Finaux : maintenir la Stabilité des prix - réduire le taux de chômage - assurer une croissance économique - réduire le déficit extérieur
Intermédiaires : Des obj quantitatifs(taux de MM par la BAM ) ,du taux d’intérêt , de taux de change

Pour une stabilité des prix il faut :


- ↘ inflation
- ↗croissance à travers une politique de relance ( pour faire face au chômage)

Les instruments directs de la politique monétaire : ancienne version


- Encadrement des crédits : BAM donne aux bq une quantité d’argent pour fixer la quantité des crédits à octroyer
- Sélectivité des crédits : La BAM sélectionnait pour les bq les secteurs à financer selon la stratégie du pays.

Schéma des politiques monétaires : Voici : les instruments indirects ↓

Chapitre 3 : le système bancaire

Déf d‘établissement de crédit personnes morales exerçant leur activité au Maroc, (∀ sa nationalité , le lieu du siège ) et effectuant, à titre de profession habi
des opérations de Bq

2 critères distinguent les bq des sociétés de financement :


- Recevoir ou non des dépôts à vue ou d'un terme court, n'excédant pas 2ans.
- Effectuer librement et restrictivement les différentes opérations prévues par la loi.

BQ : autorisées à
Recevoir des fonds pub - Distribuer des crédits - Gérer et mettre à la disposition tt moyens de paiement - Offrir des S° d'inv - Change - Les opérations sur or
métaux précieux et pièces de monnaie - Assurance - Location de B° mobiliers ou immobiliers - Participations dans des En/s existantes ou en création dans les
limites fixées par rapport à leurs fonds propres et au K – S° de paiement

Les sociétés de fin


- Interdiction de recevoir du fonds pub à vue où à terme < 2ans mais possible de > 1ans
- Financement des particuliers (crédit à la C° , crédit à l’immobilier et gestion des moyens de paiement)
- Financement des En/s (crédit-bail, affacturage, mobilisation de créances, fonds de garantie et cautionnement).

Réception de fonds pub (Remise de fonds - Les tiers - Droit de disposer pour son propre compte des sommes reçus - Obligation de restitution)

Les opérations de crédit reposent sur deux éléments, à savoir la rémunération et la mise à disposition de fonds.

1) la rémunération :la condition de l’engagement du banquier (Intérêt ou Commission)


2) Mise à disposition de fonds : un facteur avantage, un facteur temps et un facteur risque

Le compte Bq : instrument de constatation chiffrée entre Bq et son clt qui retrace lesdites opérations et leur résultat (solde)
1) le compte à vue : compte simple où le placement et retrait d'un montant est libre
2) Le compte à terme : les intérêts sont versés qu’à l’échéance, et réduit en cas de retraite avant l’échéance. Au moins+ de 6mois
3) Le compte courant : Clt /FRS, toutes les opérations sont inscrites sur un compte pour un règlement global et unique à la clôture.
4) Compte de chèques : des commerçants ou pas, le solde créditeur avec possibilités de dépassements à condition de régler la somme au débit dans les délais.
5) Compte individuel : une personne physique fonctionne seule sauf si elle donne un accord à une autre personne d’agir en son nom et son compte.
6) Compte joint : plusieurs titulaires = indivisaires, leurs signatures sont importantes pour chaque opérations
7) Compte indivis : plusieurs personnes , suffit la signature d’une seule personne
8) Compte offshore : tenu par une Bq située à l'Ex du pays de résidence qui permet d’avoir des av aux niveaux des impôts et de certains S° fin

Les causes à crise 2008


- Le manque de discipline du M/s - Surendettement et prêts excessifs accordés par Bq
- La pratique des taux d’intérêts faibles - Bq devenue une simple En/s cherche à maximiser son profit en vendant davantage de pdts
- Asymétrie d’information et manque de transparence - Echec du rôle des agences de notation

Pour y remédier, il faut : les fondements du financement bancaire islamique


- Se baser sur des règles de bonne conduite
- Ancrer les principes d’une concurrence loyale sur M/s
- Etablir un couple rendement-éthique pour assurer la perpétuité des inst fin
- Se fonder sur une intermédiation bancaire qui tire ses origines d’éco réelle à travers le partage des profits et des pertes.

Système Bq participatif Associer finance et Islam , faire le postulat qu’il existe une relation entre éco et religion (un financement B° et S° et non pas de crédits)
Au Maroc le 5 mars 2015 par loi 103.12
Obj socio-éco tenant compte charia et la réalisation des bénéfices
Act principales Inv, vente, achat et autres selon charia
Coopération sociale Zakat, Waqf et Qard Hassan
Rôle : d'un Moudarib, Rab el mal, associé, Acheteur, vendeur…
Pertes et Profits ne sont pas connues à l'avance

Les instances de conformité par loi bancaire nv 103.12 qui a instauré : Le conseil supérieur des ouléma (cso) - La fonction chariiâ compliance

Les Bq participatives marocaines


- Bank Assafa par (Attijariwafa Bank )
- Bank Al-Yousr par (Banque Centrale Populaire et Guidance Financial Group)
- Umnia Bank par (CIH , Qatari QIIB , CDG )
- Al Akhdar Bank par (Crédit Agricole du Maroc et Société islamique pour le développement)
- Bank Tamwil wal Inmae.en partenariat avec Al Baraka Banking Group par (BMCE)
- SANAD Tamwil par (Caisse Centrale de Garantie)

Les fenêtres participatives marocaines : Dar AlAmane par (Société Générale) - Nejmah par (BMCI) - ARREDA par (Crédit du Maroc)

Acteurs de l’écosystème participatif marocain BAM – Ministère d’éco des fin de la réforme de l’adm – Conseil Supérieur des Oulémas– ACAPS – SGFG–
GPBM – AMMC – CCS

Septembre 2020
- Le taux de couverture des fin = 33% face à 58% dans le conventionnel - 149 agences crées = 1.7%
- 70000 comptes Bq créés = 1% - Dépôts = 3748 millions DH = 0.2%
- Financements = 8.56 Milliards = 0.6% - Actifs = 9190 millions = 0.6%.

Challenges à relever
- Moderniser avec des pdts et S° Bq innovants
- Stimuler et diversifier les dépôts en offrant des inv et répondant aux exigences des clt
- S’inscrire dans l’inv et dév durable

Système fin Islamique


Bq islamique (Fin - Dépôt et Inv )
Marché des capitaux Islamique (Participations – Sukuks - Fonds d’inv- Private equity et Capital Risk - Immobilier …)
Takaful (Assurance Islamique - Re-Takaful= Réassurance)

Sources du système fin islamique Coran – Sunna – Aljma – Alqiyas

Obj d’éco islamique la croissance éco - Assurer le bien-être humain - Distribution équitable des richesses- Assurer les besoins fondamentaux de la société

Piliers de l’Islam fin


1) ni Riba (Usure) Riba Al-Fadl - Riba Annassia
2) ni Gharar : caractère hasardeux et incertain
َ
3)ni Maysir َ‫ق َم َر‬
4) ni Haram inv illicites (Biaa fi Biaa – Baiaa L3ina – Maysir – Baiaa malatamlik)
5) Obligation de partage des profits et des pertes
6) Principe de l’« Asset Backing » d’adossement à un actif tangible

Les instruments de la finance islamique


1) Morabaha laquelle un financier acquiert un actif et le revend ensuite à tempérament à son client à un prix majoré
2) Salam : un crédit pour agriculteurs et artisans où la Bq lui achète MP , Ms … et le paiement sera après du récolte
3) L’istisna’a financement des équipements ou des projets qui font l’objet d’une construction ou fabrication des biens.
- Frs = Sani’a / Clt = Moustasni’a / Bq commande le manufacturing et finance l’achat / Le contrat Istisna’a = dérivé du contrat Salam.
4) L’ijara le mécanisme ressemble à celui du crédit-bail ou location-vente
- Impossible de prévoir le paiement d’intérêts de retard.
- le caractère d'un contrat est sacré : toute modification ne peut se faire qu’au travers de la signature d'un nouveau contrat.
- les paiements ne peuvent pas commencer avant que le preneur ait pris possession du bien en question
- le bailleur qui continue à avoir la responsabilité du bien, sauf en cas de malveillance ou négligence du preneur.
- Déterminer le montant de chaque paiement non pas préalablement mais à la date prévue de la livraison de l'actif sous-jacent.

Les instruments de participation


1) Moucharaka 2 ou plusieurs partenaires investissent , dans un même projet, et se partagent les bénéfices selon contrat.
Moucharaka Tabita : la fin est liée à la date d’expiration du contrat
Moucharaka Moutanaqissa : la banque se détache du projet au fur et à mesure de son avancement.
2) Moudaraba désigne prise de risque ( Rab el Mal pert son K – Moudarib pert ses efforts )

Bq conventionnelle : Au Maroc 2ème moitié du 19ème siècle.


Obj purement lucratif
Act principales octroi des crédits contre des intérêts
Coopération sociale manques des act de coopération sociale
Rôle : (intermédiaire) reçoit les dépôts et les donner sous forme de crédits
Pertes et Profits calculées à l'avance.

Crétion BAM
1ère étape
BAM par dahir n° 1-59-233 30 juin 1959 pour se substituer à la Banque d'Etat du Maroc
1959 création de (CDG-FEC-CEN- BNDE- BMCE)
1961 = restructuration du Crédit Agricole et du Crédit Populaire …
2ème étape
- Consolidation système bancaire avec la promulgation du décret royal n° 1-67-66 du 21 avril 1967
- loi =(OFS)
- Juillet 1993 réforme, relative à l'exercice de l'activité des établissements de crédit et leur contrôle
- l’ouverture internationale du secteur financier 1993 et 2003
- obj du comité de Bâle ; loi 76-03(Bank Al-Maghrib) - loi 34-03, relative aux établissements de crédit et organismes assimilés

Crédit : un créancier (prêteur) à un débiteur (emprunteur).


Le taux annuel effectif global (TEG) CT d'un crédit en % annuel calculé selon les normes de BAM
Taux d’endettement part des revenus consacré aux remboursements des crédits
Remboursement anticipé totalement ou partiellement
Tableau d’amortissement le détail des échéances de remboursement et des montants restant dus.

Les droits du client lors de la demande de crédit


A l’information
A la rétractation 7 jours max
A l’OPC qui englobe tous les détails
A l’arabisation des actes
Au remboursement anticipé remboursement en totalité ou en partie
A bénéficier d’un délai de grâce 2 ans max en cas de licenciement ou de maladie grave à condition de justifie

Les offres de crédit


1) A la consommation : 5000 dhs et 200 000 dh min = 3 mois
Les crédits affectés pour l’achat d’un bien précis - Les crédits non-affectés pour un usage libre
2) Automobile
3) Immobilier 10 à 25 ans.

Bon courage !!

Vous aimerez peut-être aussi