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CHAPITRE 3 SCIENCE ÉCONOMIQUE

QU’EST CE QUE LA MONNAIE ET COMMENT EST-ELLE CRÉÉE  ?


COURS RÉDIGÉ

La monnaie est un intermédiaire qui facilite les échanges de biens ou de services. L'échange entre deux agents peut se
réaliser par le moyen du troc, mais ce mode d'échange comporte des inconvénients : il suppose que les valeurs à
échanger soient approximativement d'un même montant, et que chacun des échangistes ait besoin du bien offert par
l'autre. La monnaie, en pouvant se subdiviser et en permettant, en tant qu'équivalent général, d'acquérir n'importe quel
autre bien, élimine ces inconvénients. Par ailleurs, elle permet de différer l'échange dans le temps. Si l'histoire de la
monnaie à travers le temps montre qu'elle a longtemps pris des formes matérielles (« monnaies-marchandises »
comme la tête de bétail, un poids de sel ou de métal, ou encore des épices, du thé ou des peaux d'animaux), la
monnaie a connu, au cours de son évolution multiforme, une tendance générale à la dématérialisation. Elle a évolué
de la pièce d'or au billet pour être, aujourd'hui, majoritairement utilisée sous la forme immatérielle d'écritures
numériques sur les comptes bancaires.

Selon Jean Bouvier (..), entre 1845 et 2016 la monnaie scripturale n’a cessé d’augmenté. Elle apparu en 1845 et
représenté seulement 10 % de l’ensemble des part monétaire pour ensuite passé de 85 % des formes monétaires en
2016.

On considère que la monnaie assure généralement 3 fonctions économiques : instrument de paiement (qui permet
d’acquérir n’importe quel bien ou service ou d’éteindre des dettes), étalon de mesure (c’est une unité de compte qui
permet de mesurer et comparer la valeur de biens hétérogènes), et réserve de valeur (la monnaie peut être conservée
pour une utilisation ultérieure et peut donc servir à reporter des achats dans le temps). Mais au-delà de ces fonctions
économiques, la monnaie est aussi une institution sociale zs » »et politique. Elle résulte d’une convention sociale et
son usage repose sur la confiance qui rend possible l’échange. Elle représente un lien entre les agents économiques,
contribue à la cohésion sociale et à consolider le sentiment d’appartenance à une nation ou à une zone économique.
Des agents privés peuvent créer des monnaies alternatives comme les monnaies locales créées par des associations
pour favoriser les échanges locaux ou comme les cryptomonnaies pour échapper au contrôle de l’Etat. Néanmorins, le
pouvoir libératoire de ces monnaies est limité. La monnaie est ainsi au cœur du fonctionnement des économies, mais
elle est aussi une sd sociale et politique. C’est un point qui peut être illustré avec la création de l’euro, essentielle de
la construction européenne. : la monnaie adoptée par 19 pays témoigne de la volonté politique de faire société à
l’échelle européenne, ils ont choisi une intégration forte entre eux. Le fonctionnement des monnaies repose sur la
confiance, fondée elle-même sur le lien social et politique.

Les formes de la monnaie se sont dématérialisées au fil du temps : monnaie-marchandise comme les coquillages ou le
sel /monnaie métallique comme les pièces d’or/ monnaie fiduciaire, pièces et billets /monnaie scripturale, lignes
d’écritures sur des comptes. Cette dernière forme circule au moyen d’instruments tel que la carte bancaire, le
prélèvement ou le virement et représente aujourd’hui 90 % de la monnaie en circulation. Les monnaies fiduciaire et
scripturale représentent la masse monétaire, c’est-à-dire la monnaie en circulation dans l’économie. Plusieurs
agrégats de monnaie sont classés en fonction de leur degré de liquidité : M1, parfaitement liquide, M2, on ajoute la
quasi-monnaie (comptes livret) et M3 (M2 + placements à termes)

Si la Banque centrale crée la monnaie fiduciaire et les pièces, ce sont les banques de second rang, ou banques
commerciales qui crée l’essentiel de la monnaie, c’est-à-dire la monnaie scripturale. Elles le font par un simple jeu
d’écriture en accordant des crédits aux agents économiques, ménages ou entreprises. Ce jeu d’écriture apparaît au
bilan de la banque et de son client et crée de la monnaie « à partir de rien ». On parle de création ex-nihilo car ont est
parti de rien, il n’y a pas de conditions. Il faut que le client soit simplement solvable. La banque n’a donc pas besoin
de disposé de dbiens financiers, ni d’argent sur ses comptes pour crée de la monnaie.

Les banques commerciales octroient des crédits à plusieurs catégories d’acteurs et se faisant elle crée de la monnaie :
- à l’ensemble des ménages et des entreprises du pays : ce sont les créances sur l’économie - à l’ensemble des
ménages et des entreprises du reste du monde : ce sont les créances sur l’extérieur - à l’état ; ce sont les créances sur
le trésor/sur l’état

Le remboursement de ces crédits provoque la destruction de la monnaie créée, donc la masse monétaire varient en
fonction de ses mécanismes de création et de destruction. Les crédits qu’accordent les banques sont ensuite
dépensées, ce qui aboutit à des dépôts sur d’autres comptes dans d’autres banques : on dit que les crédits font les
dépôts et non l’inverse. Il existe d’autres sources de création monétaire en plus de ces créances sur l’économie (+ de
90 % de la création monétaire): ce sont les créances sur le Trésor public et les créances sur l’extérieur. Le solde des
créations et destruction de monnaie correspond à la variation de la masse monétaire.

Les banques commerciales octroient des crédits à plusieurs catégories d’acteurs et se faisant elle crée de la monnaie :
- à l’ensemble des ménages et des entreprises du pays : ce sont les créances sur l’économie
- à l’ensemble des ménages et des entreprises du reste du monde : ce sont les créances sur l’extérieur
- à l’état ; ce sont les créances sur le trésor/sur l’état

Cependant, la création de monnaie par les banques commerciales n’est pas illimitée. La la création monétaire
puisqu’elle est la seule à fabriquer la monnaie centrale, monnaie que les banques commerciales doivent détenir en
quantité suffisante pour plusieurs raisons. Tout d’abord, chaque banque détient un compte à la Banque centrale et doit
y déposer suffisamment de ressources financières en monnaie centrale et respecter le taux de réserves obligatoires.
Elles doivent également pouvoir faire face aux demandes de leurs clients en billets contre leur monnaie scripturale. Et
enfin, la monnaie centrale est la monnaie de règlement pour leurs opérations de compensation sur le marché
interbancaire, marché monétaire accessible uniquement aux banques.

La Banque centrale régule l’activité des banques par un outil important : le taux d’intérêt directeur fixe le prix de la
monnaie à court terme. Ce taux a un impact direct sur la recherche de liquidités entre banques sur le marché
interbancaire et sur le refinancement des banques auprès de la Banque centrale. Il sert de base pour les taux d’intérêts
proposés par les banques aux différents agents économiques. La Banque centrale agit aussi sur la liquidité en achetant
ou en vendant des titres sur le marché interbancaire. La Banque centrale mène ainsi une politique monétaire,
autrement dit, elle vise à réguler l’évolution de la masse monétaire en fonction d’objectifs comme la stabilité des prix
ou la croissance économique.

Dans la zone euro, l’objectif principal de la BCE est la stabilité des prix : une hausse annuelle des prix proche mais
inférieure à 2%. Système européen de banques centrales (SEBC) est un système a plusieurs étages qui nourrit la BDF,
BC All, BC Esp et tout les autres pays de la zone Euro. La politique conventionnelle consiste principalement à utiliser
le levier du taux directeur. Elle baisse le taux directeur pour relancer la croissance et l’emploi (politique expansive),
elle l’augmente pour lutter contre l’inflation (politique restrictive). En période de crise, la confiance dans le système
bancaire s’est affaiblie. Dans ce contexte, la Banque centrale a fait évoluer ses outils d’intervention en soutenant
directement le système bancaire et l’investissement (politique non conventionnelle par l’achat massif de créances
publiques détenues par les banques).

La quantité de monnaie fiduciaire La banque centrale est la seule à pouvoir émettre la monnaie fiduciaire (pièces et
billet). Elles peut permettre de la quantité de monnaie fiduciaire supplémentaire à mettre en circulation dans
l’économie pour permettre aux agents économique de procéder à des échanges sur le marché des biens et services.
Cependant, aujourd’hui, dans les pays développé, l’essentiel des transactions s’effectue au moyen de la monnaie
scripturale. Par conséquent, ce n’est pas par le volume de monnaie fiduciaire que la banque centrale contrôle
effectivement la quantité en circulation.
Le taux de réserve obligatoire La banque centrale peut également influencer la quantité de monnaie créée par les
banques commerciales en leur imposant des réserves obligatoires. Ce sont ces réserves minimales qui doivent
constituer et détenir les banques,en proportion essentiellement détenus sur leur compte à la banque centrale.

Politique monétaire conventionnelle A l’inverse, une baisse du taux d’intérêt directeur peut conduire à une hausse de
la demande globale. En effet, en principe, les banques de second rang répercutent cette baisse de coût du
refinancement sur les taux d’’intéret qu’elles fixent lorsqu’elles octroient des prêts à leur clients. Ainsi, pouvant
emprunter à un coût moindre, toutes choses égales par ailleurs, les entreprises sont encouragées à emprunter pour
financer leurs dépenses d’investissement et les ménages pour financer leurs dépenses d’investissement ou de
consommation (canal du taux d’intérêt). De même, les banques commerciales sont conduites à augmentées leur offre
de crédits aux agents (canal de crédit). La demande globale augmente. Mais, toutes choses égales par ailleurs, sur un
marché donné, un accroissement de la demande globale a pour conséquence une hausse du niveau général des prix.
Plus précisément, lorsque la masse monétaire augmente sans que celle-ci ne s’accompagne d’une création de richesse
suffisantes, alors ce décalage entre offre et demande globales peut être à l’origine d’une hausse du niveau des prix
général (inflation). Lors de la crise de 2008 mettre proche de 0 le taux d’intérêt direct afin que les banque propose des
crédits malgré cela elle n’accordait toujours pas de crédit. La BCE à donc choisi des politique non conventionnel :
taux proche de 0 + intervention sur les marché financier pour soulager les banque résultat mieux

Valeur nominale et valeur réelle :


Un euro de 2020 n'a pas la même valeur qu'un euro de 2002, puisqu’avec la même somme, on ne peut pas acheter la
même quantité de biens. Cela signifie que le pouvoir d'achat d'un euro de 2020 est plus faible que celui d'un euro de
2002, en raison de l'inflation (hausse des prix). Les prix auxquels le consommateur est confronté lors de ses achats
sont les prix courants (il s'agit des prix affichés en un lieu donné, à une date donnée). Les données exprimées à prix
courants sont des données en valeur. Leur variation est influencée par la hausse des prix. Il est donc difficile de
procéder à des comparaisons dans le temps à partir des données en valeur. Pour effectuer des comparaisons dans le
temps, il est indispensable d'éliminer l'effet de la hausse des prix (effet-prix), ce qu'on appelle : déflater. On calcule
alors l'évolution réelle d'une donnée (ou évolution en volume ou à prix constants, effet-quantité). Les prix courants
sont les prix tels qu'ils sont indiqués à une période donnée, ils sont dits en valeur nominale. ... Les prix constants sont
les prix en valeur réelle c'est-à-dire corrigés de la hausse des prix par rapport à une donnée de base ou de référence.
Le taux d'intérêt réel est égal au taux d'intérêt affiché sous déduction du taux d'inflation et des primes de risques. Si, à
titre d'exemple, le taux d'intérêt nominal d'un placement est de 3 %, et l'inflation de 2 %, le taux d'intérêt réel sera de
1 %.

Ainsi, un PIB à prix courants est mesuré au moyen des prix effectivement pratiqués pendant l'année étudiée (Par
exemple, le PIB de 2002 mesuré à prix courants signifie que l'on a utilisé les prix en vigueur en 2002 pour estimer la
valeur du PIB). C'est le PIB en valeur. Cependant, d’une année à l’autre, les prix varient (phénomène d’inflation, de
désinflation ou de déflation). La variation entre deux dates d’une grandeur économique mesurée au moyen des prix
sera donc perturbée par la variation des prix eux-mêmes. Pour estimer la variation réelle de cette grandeur, on
conserve les prix à un niveau inchangé : on fixe alors une année, dite de référence, et on fait comme si les prix
restaient constants chaque année et égaux aux prix mesurés au cours de cette année de référence, en ne tenant pas
compte de l'inflation. Par exemple, en prenant pour année de référence l'année 2000, la valeur réelle du PIB en 2002
(on parle du « PIB à prix constants base 2000 ») est estimée au moyen des prix de l'année 2000. On peut alors évaluer
les évolutions réelles de la production, c’est-à-dire les évolutions en volume, et non pas en valeur. Une politique
monétaire restrictive est un ensemble de mesure de la banque centrale visant à lutter contre un taux d'inflation trop
élevé. L'objectif est donc de stopper la dévaluation de la monnaie sur le marché des changes mais également de
restaurer la confiance des agents économique dans cette monnaie.

Pour mesurer des quantités hétérogènes (des kilos, des mètres, des litres, etc), on ne peut les additionner (on ne sait
pas combien font 2 courgettes + 4 aubergines). Il faut donc les mesurer « au prix de l’année en cours », en valeur.
Mais une variation de cette valeur peut être due non pas à une augmentation des quantités mais à une hausse des prix.
C’est pourquoi on préfère mesurer « au prix d’une année de référence » (ou année de base), en volume.
Pour calculer une valeur réelle (ici les ventes du primeur), on conserve donc la mesure en monnaie, mais en éliminant
la hausse des prix en divisant par l’indice des prix. Cela s’appelle « déflater une série statistique ».

Une politique monétaire restrictive se caractérise par une augmentation des taux d'intérêt directeurs
favorisant la contraction des crédits accordés par les banques de second rang. 
Une politique monétaire restrictive est donc menée en période de forte croissance économique, en période de
surchauffe. Elle a pour effet de réduire la masse monétaire en circulation. On dit alors que l'orientation de la politique
monétaire est Hawkish. Le principal instrument dont dispose la banque centrale pour appliquer une politique
monétaire restrictive, c'est d'augmenter les taux directeurs. Cela a pour effet de ralentir les octrois de crédit aux agents
économique, le coût du crédit étant plus élevé. C'est donc un moyen pour ralentir l'expansion de la masse monétaire
et donc de lutter contre l'inflation. Pour mener une politique monétaire restrictive, la banque centrale peut également
augmenter le taux de réserves obligatoires. De ce fait, les banques commerciales doivent déposer auprès de la banque
centrale une plus grande partie de leurs dépôts. Les banques commerciales peuvent alors accorder moins de crédits
aux agents économiques. La banque centrale peut également recourir à des opérations d'open market qui sont des
mesures de politique monétaire restrictives non conventionnelles. L'opération consiste à vendre massivement des
titres (bons du trésor, obligations...) sur le marché interbancaire pour inonder le marché de titres et faire ainsi
augmenter les taux d'intérêts à long terme.
Risque d'une politique monétaire restrictive Une politique monétaire restrictive peut trop bien fonctionné et conduire
à un ralentissement de l'activité économique, voir à une récession. En effet, si la hausse des taux d'intérêts est trop
forte, cela peut engendrer une chute brutale de la consommation des ménages et de l'investissement des entreprises
(hausse du cout du crédit). Tout l'enjeu d'une politique monétaire restrictive est donc de trouver le bon dosage pour à
la fois stopper la croissance de l'inflation mais sans trop affecter le niveau de l'activité économique. L'autre risque
d'une politique monétaire restrictive c'est la dégradation notable de la balance du commerce extérieure. En effet, si le
taux d'inflation chute, cela peut conduire à une forte appréciation de la monnaie sur le marché des changes et donc à
plus faible compétitivité des biens et services à l'étranger. Si l'activité économique du pays est dépendante des
exportations, alors la croissance économique peut ralentir fortement.

La politique budgétaire est expansionniste lorsque le Gouvernement dégrade le solde public (hausse des dépenses,


baisse des recettes) avec l’espoir d’accroître l'activité économique, tout en sachant que l’augmentation de la dette
publique devra être contrebalancée par de futures rentrées fiscales.
Une politique monétaire expansionniste est donc une action de la banque centrale visant à relancer l'activité
économique d'un pays ou d'une zone géographique. Ce type de politique est menée en période de récession
économique ou en début de reprise. La politique monétaire expansionniste a pour effet d'accroître la masse monétaire.
On dit alors que l'orientation de la politique de la banque centrale est Dovish. La politique monétaire est dite
expansionniste (ou accommodante) lorsque la Banque Centrale cherche à accroître la quantité de monnaie circulant
dans l'économie (par la baisse des taux directeurs) afin de stimuler le crédit. Le principal instrument d'une politique
monétaire expansionniste est le baisse des taux directeurs par le banque centrale. Cette baisse des taux permet de
favoriser les conditions d'obtention du crédit pour les agents économiques (ménages et entreprises) et donc d'accroître
l'investissement et la consommation. C'est donc à terme un soutien pour la croissance économique. C'est une mesure
de politique monétaire conventionnelle. Pour relancer la croissance, il existe également des mesures de politique
monétaire non conventionnelle. Ce sont les opérations d'open market dont fait partie le quantitative easing. Cette
politique monétaire expansionniste consiste à acheter massivement des titres sur le marché interbancaires (des bons
du trésor, des actifs adossés à des créances douteuses...) pour injecter indirectement des liquidités dans l'économie. En
faisant cela, la banque centrale permet aux banques commerciales de se débarrasser des titres dont elles ne veulent
plus et donc d'assainir leur bilan. Ainsi, les banques commerciales peuvent accorder plus de crédit aux agents
économique. L'objectif final de cette politique expansionniste est de relancer la croissance économique part
l'augmentation de la masse monétaire.

Risques d'une politique monétaire expansionniste Une politique monétaire expansionniste peut échouer. Malgré les
mesures de relance, l'activité économique peut rester faible. C'est le cas si les banques commerciales rechignent à
accorder plus de crédit malgré l'augmentation de la masse monétaire (avec le quantitative easing et la baisse des taux
directeurs). Le pays peut alors se retrouver sous perfusion et incapable de se passer des mesures expansionnistes. Il
est alors très compliqué pour la banque centrale de stopper sa politique monétaire expansionniste sous peine de
plonger le pays dans une forte récession économique. C'est ce que connait le Japon depuis plusieurs décennies. La
banque centrale n'a d'autre que de poursuivre sa politique monétaire expansionniste. L'autre risque d'une politique
monétaire expansionniste c'est qu'elle génère trop d'inflation. Si l'inflation est trop importante, cela finit par nuire à la
croissance économique et empêcher la reprise de l'activité.

Les trois taux gérés par la banque centrale affectent le coût du crédit et son utilisation par les banques commerciales.
La politique monétaire d'une banque centrale consiste à manier ces taux pour contrôler l'offre et la demande de crédit,
l'évolution des prix (inflation) et les taux de change de sa monnaie1. Les taux ont un effet direct sur les taux de prêt
aux ménages et aux entreprises.
En effet, les banques commerciales répercutent sur leurs prêts le coût qu'elles ont dû payer pour obtenir de la monnaie
banque centrale (que ce soit auprès de la banque centrale, ou en l'empruntant auprès des autres banques sur le marché
interbancaire).
Le taux d'intérêt d'un prêt d'une banque commerciale à un particulier est généralement constitué du coût de l'obtention
de liquidité auprès de la banque centrale (disons, 4%), additionné au coût du risque, additionné à la marge de la
banque. Cela est principalement vrai sur le court terme, car les emprunts à la banque centrale sont sur le court-terme.
En d'autres termes, les taux directeurs sont déterminants dans l'offre de monnaie des banques, qui elle-même est un
facteur déterminant des décisions d'investissement ; l'investissement est incité lorsque les taux d'intérêt sont bas, et
désincité lorsqu'ils sont élevés. En augmentant ses taux directeurs, la banque centrale peut réduire le sur-
investissement, freiner l'inflation, freiner la croissance et la consommation ; en les abaissant, elle peut inciter les
banques à prêter, à permettre l'accroissement de l'investissement, etc.
DEF
Monnaie : Actif parfaitement liquide qui a un pouvoir libératoire généralisé, c’est-à-dire qui est accepté en règlement
de toute dette sur un territoire donné.
Monnaie scripturale : Monnaie qui circule sous la forme d’écritures sur des comptes. Elle correspond principalement
aux paiements par virements, cartes bancaires, ou chèques.  monnaie sous la forme d’écritures sur des comptes qui
circule grâce à des instruments de paiement comme la carte bancaire, le virement, le chèque…

Monnaie fiduciaire :Désigne les pièces et les billets de banque dont la valeur est fixée par la confiance que leur
accordent les utilisateurs et non par leur coût de production. pièces et billets (du latin fidus, fiducia : confiance)
Monnaie métallique : Instrument d'échange. La monnaie métallique est la monnaie matérialisée par un métal. Elle est
frappée depuis l'antiquité par les états indépendants. Ainsi elle existe dans différentes sortes de métaux des plus
précieux au plus simples. La valeur de cette monnaie dépend du poids du métal contenue dans la pièce.
Monnaie divisionnaire : C’est une nouvelle forme de monnaie que l’on utilise de nos jours.  Elle est utilisée dans les
transactions de faibles montants et son métal n’a aucun rapport avec sa valeur faciale.
Monnaie centrale : Monnaie émise par la Banque centrale à destination des banques de second rang.
Masse monétaire :L’ensemble de la monnaie en circulation : monnaie fiduciaire et monnaie scripturale créée par les
banques commerciales
Banque centrale : Institution financière centrale dans un système bancaire hiérarchisé, « banque des banques ». A le
monopole d’émission de la monnaie centrale sous deux formes : fiduciaire et scripturale (les comptes des banques
auprès de la BC).
Banque commerciale : Société financière qui détient le pouvoir de création monétaire par la distribution de crédits.
Prêteur en dernier ressort : rôle assumé par les banques centrales consistant à prêter de manière illimitée des liquidités
à des institutions financières solvables qui n’arriveraient plus à s’en procurer sur le marché monétaire, ceci afin
d’éviter une crise financière.
Création monétaire : Augmentation de la masse monétaire en circulation dans l’économie. Elle se fait principalement
par les crédits octroyés par les banques.
Destruction de monnaie : diminution de la masse monétaire en circulation lors des remboursements des crédits.
Bilan : Document comptable qui présente le patrimoine de l’entreprise ou d’une banque. Il se compose de l’actif (ce
qu’elle possède) et du passif (ce qu’elle doit ou comment elle se finance).
Marché interbancaire : Marché réservé aux banques pour leurs opérations de refinancement.. Les banques qui ont des
liquidités les prêtent aux banques qui ont des besoins de financement, moyennant un taux d’intérêt.
Marché monétaire : Marché des capitaux à court terme où les institutions financières et les grandes entreprises
empruntent ou placent leurs capitaux. L’une de ses composantes est le marché interbancaire.
Taux d’intérêt : Prix de l’argent qui est payé par l’agent économique qui emprunte (coût), et qui est perçu par celui
qui prête(revenu).
Taux d’intérêt directeur : Taux fixé par la Banque centrale, auquel les banques commerciales empruntent ou placent
leurs dépôts CT. Les taux directeurs ont un impact sur les taux interbancaire.
Politique monétaire : politique économique qui agit sur l’économie en faisant varier l’offre de monnaie et le taux
d’intérêt. Inflation : augmentation générale et durable des prix

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