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REPUBLIQUE DU SENEGAL

UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI


MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET
DE L'INNOVATION
INSTITUT DE MANAGEMENT

Exposé

SUJET :

Le rôle de la monnaie dans l’activité bancaire

Présenté par : le groupe 5 de la L2B Professeur

Faty FEDIOR Me NDOYE


Fécam NDIAYE Consultant/ formateur en droit,
Gloria DOMBET NTINIMI GRH et RSE
Gnagna GAYE
Grace Lionel MOMBOMMOUTETY
Grace Paulina SIANGANY
Hadia SOW
Halimatou DIALLO
Ingrid-Elodie TSOGHO-LIBAKOU
Jessica Aude NTSAME NGUEMA
Khadidiatou DIOP
Khady CISSE
Khady NDAO
Khady WADE
Ladji BA
Lamine MANE
Laurine NGOPONG DASSI
Louis Marie MBOUMBA MOUSSAVOU
Makha LO
Malamine SAGNA
Mamadou BA
Mame Diarra DIATTA

ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022


PLAN
Introduction
I. La monnaie
a) Définition et historique de la monnaie
b) Création de la monnaie

II. L’activité bancaire


a) Définition et historique de l’activité bancaire
b) Les différentes activités bancaires

III. Le rôle de la monnaie dans l’activité


bancaire
a) Rôle de la banque centrale dans le processus de
fabrication de la monnaie
b) Rôle de la monnaie dans l’activité bancaire

Conclusion
INTRODUCTION
I. LA MONNAIE

a) Définition et historique de la monnaie

 Définition
La monnaie est l’ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques
pour effectuer leurs transactions. La monnaie est l’un des instruments les plus utilisés dans la
vie quotidienne et elle constitue une institution indispensable au fonctionnement des marchés.

Les économistes définissent la monnaie partir de ses fonctions économiques unité de


compte, intermédiaire des échanges, et réserve de valeur.
 La monnaie est une unité de compte, un étalon de valeur dans la mesure o elle permet
d’exprimer les prix de tous les biens dans la même unité. La monnaie simplifie alors les
évaluations, les comparaisons, les choix des consommateurs, en exprimant tous les prix des
biens et services dans une même unité de valeur.
La monnaie est un intermédiaire des échanges. ce titre elle est un bien particulier qui
facilite les échanges, car elle permet de rompre avec la difficile double coïncidence des
besoins d’une économie de troc. Dans une économie monétaire, la monnaie va jouer le rôle
d’équivalent général accepté par tous dans l’échange et donc d’intermédiaire utilisé dans
toutes les transactions.
La monnaie est aussi une réserve de valeur. En effet, elle est un actif qui peut être conservé
entre deux échanges, sans perte significative de valeur. Sa valeur réelle doit rester stable et
permettre de transférer du pouvoir d’achat dans le temps. L’individu qui a vendu un bien peut
conserver un certain temps la monnaie qu’il détient pour acheter dans le futur d’autres biens.

 Historique

 L’économie du troc à la monnaie abstraite


l’origine des temps l’homme ne procure directement ce dont il a besoin par la chasse la
pèche et la cueillette en se spécialisant, chaque individu qui se consacre à une seule activité,
ne peut plus satisfaire la totalité de ses besoins qui devient d’ailleurs de plus en plus varié au
furet et à mesure que la civilisation progresse.il doit donc échanger le surplus des biens qu’il
produit contre d’autres biens fabriqués par ses semblables. C’est la naissance du troc.
Toutefois cet échange économique non monétaire ne pouvait avoir qu’un développement
restreint. Il suppose que celui qui possède ce que vous désirez l’échange avec ce que vous
possédez c’est ce que l’on nomme la double coïncidence des besoins. Pour faciliter les
échanges, la monnaie permet de décomposer le troc en deux opérations distinctes : dans un
premier temps, on vend contre de la monnaie ce qu’on poss de éventuellement son travail
ceux qui le désirent dans un second temps on ach te au moyen de la monnaie obtenue les
produits que l’on désire ceux qui les poss dent. La monnaie est donc un bien particulier
reconnu et accepté par tous destiné faciliter les échanges marchands.

 La monnaie astrale à la monnaie concrète ou matérielle

La monnaie matérielle est le bien qui brise le troc et qui intervienne réellement dans les
échanges.

La monnaie marchandise :

C’est une marchandise choisie parmi beaucoup d’autre comme ayant des qualités
fondamentale (une bien d’ont on peut se détacher facilement, accepter comme ayant une
certaine valeur d’usage qui soit divisible qui donne confiance tout le monde et qui soit
relativement concevable).

La monnaie métallique :

Les biens de consommation qui ont étaient utiliser comme monnaie ont été rapidement
remplacer par des métaux précieux. Ces derniers, désirés pour leurs beautés, avec toutes les
qualités pour être universellement accepté pour être conserver.

D’abord, pesée (mesurer le poids des métaux avant la conclusion de l’opération


d’échange) puis compter (division des métaux en pièce sous une forme quelconque), la
monnaie métallique a rapidement frapper. Ainsi devant la puissance qui s’attache la
détention et par conséquent à la création, à la fabrication et à la mine à la circulation de la
monnaie, le pouvoir politique ses peux à peux réserver le droit d’aimer les signe monétaire et
de définir l’étalon monétaire cette monnaie émise par l’état et possède un pouvoir libératoire.

La frappe de la monnaie entraine la naissance du syst me financi re. C’est l’ensemble des
règles qui définisse l’unité monétaire et registre son émission et sa circulation au sein d’un
espace monétaire donnée.

Actuellement la monnaie métallique n’a plus de valeur en soit. De ce fait, ce terme « monnaie
métallique » a été remplacé par « monnaie divisionnaire ».

-La monnaie papier :

Les billets de banques ont subi une évolution marquée par les trois étapes suivantes :
 A l’origine le billet était un simple certificat représentatif d’un dépôt de monnaie
métallique. Le montant des billets ne dépasse pas celui du stock de métal.
 Il se transforme en véritable monnaie judiciaire à partir du moment où on émet plus de
billets que l’on ne conserve de métal.
 Il prend sa forme actuelle lorsqu’il n’est plus convertir en métal, il ne peut être refusé ;
l’Etat confère au billet « cours forcé ».

-la monnaie scripturale :

C’est le solde positif des comptes à vue (solde créditeur) ouverts au prêt des organismes
financier créateur de monnaie. Le passage de la monnaie de papier à la monnaie scripturale
s’est opérée selon le même processus que celui de la monnaie métallique aux billets. De
même que la mise en dépôt de l’or (ou argent avait conduit l’émission des billets, la mise
en dépôt des billets pour effectuer des règlements par écriture.

Quatre instruments permettent la circulation de la monnaie scripturale : le chèque, le


virement l’avis de prélèvement et les cartes bancaires.

-la monnaie électronique :

C’est l’ensemble des techniques informatiques magnétiques, électroniques, et télématiques


permettant l’échange de fond sans support papier et impliquant une relation tripartite entre les
banques, les commerces et les consommateurs. Ces systèmes peuvent être matérialisés sous
deux formes :

 Le porte-monnaie électronique il permet d’effectuer les paiements partir d’une


réserve de fonds, préalablement constituée et matérialisée par une carte.
 La monnaie virtuelle elle correspond des logiciels qui permettent d’effectuer des
paiements sur les réseaux ouverts notamment sur l’internet.

b) Création de la monnaie
A la base même de ce processus de création monétaire se trouve un agent économique
(ménage, entreprise) qui souhaite acquérir un bien ou financer un surcroît de dépenses sans
avoir les ressources financières correspondantes.
En l’absence de crédit cet agent ne pourrait pas réaliser immédiatement son projet et
devrait attendre de disposer des ressources nécessaires pour le faire, ce qui dans certains cas
pourrait prendre des années, voire ne jamais se réaliser (par exemple acheter une maison pour
un particulier).
Toutefois grâce aux crédits qu’elles accordent leurs clients les banques commerciales vont
permettre à une grande partie de ces projets de se matérialiser. Les banques commerciales
jouent un rôle de prestataire de service financier pour les particuliers et les entreprises qui les
situent au cœur du financement de l’économie et en font un acteur majeur de celui-ci.
Il y a cependant deux façons pour les banques commerciales d’octroyer des crédits leurs
clients.
Utiliser les dépôts existants
La première consiste à utiliser les dépôts de leur clientèle qui sont non employés. Ce faisant,
les banques transf rent des ressources en provenance d’agents en capacité d’épargne vers des
agents ayant des besoins de financement.
Comme les dépôts de leurs clients sont généralement liquides à court terme et que les prêts
qu’elles accordent sont plus long terme les banques pratiquent la transformation d’une
épargne liquide préexistante en financements plus adaptés aux besoins de l’économie. Ce
processus est résumé par l’adage les dépôts font les crédits. Toutefois il s’agit ici d’un simple
transfert d’une catégorie d’agents vers une autre et il n’y a donc pas de création monétaire.

La seconde façon pour les banques commerciales d’octroyer des crédits leurs clients
consiste justement à créer de la monnaie c’est dire effectuer un prêt sans avoir les
montants correspondant en ressources.
Pour ce faire, les banques commerciales vont créditer le compte courant de leur client du
montant du prêt accordé. Par un simple jeu d’écriture elles vont ainsi créer de la monnaie.
Dans ce cas, les crédits font les dépôts puisque le montant du crédit octroyé vient alimenter le
compte courant du client de la banque commerciale.
C’est grâce ce processus que le stock de monnaie en circulation croît en liaison avec les
besoins de monnaie du système économique. Seules les banques commerciales ont ce pouvoir
de création monétaire.

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