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INTRODUCTION
Lors des négociations commerciales, les modalités financières du contrat relatives aux
modes et aux techniques de paiement, dont certaines sont spécifiques au commerce,
revêtent une importance primordiale.
A ce jour, la monnaie reste l’instrument par excellence, en suite nous avons le chèque
suivi du paiement par virement et par carte électronique.
Mais pour ce qui dans notre pays la monnaie fudiciaire reste le moyen le plus
utilisé vu l’insuffisance de la couverture bancaire mais aussi de la culture qui
ne pas trop promue. Ainsi dans le cadre ce travail pratique de droit et
mécanisme de crédit nous tenterons de mettre exergue les instruments
précités.
PROBLEMATIQUE
I.1. LA MONNAIE
Pour définir la monnaie, le plus simple est de distinguer ses différentes fonctions.
• La monnaie est avant toute chose une unité de compte qui permet de mesurer la
valeur des biens et services échangés avec un étalon commun. Cette unité
est propre à une zone géographique, mais il est toujours possible d'échanger les
monnaies entre elles.
• C'est ensuite un instrument d'échange, universellement reconnu. Ce moyen de
paiement unique évite les inconvénients du troc (document 1).
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• La monnaie est enfin une réserve de valeur : il est possible de la conserver sans
risque de dévalorisation à court terme. Cela permet de différer ses achats dans le
temps ou de se constituer une épargne.
Ces trois fonctions de la monnaie font qu'elle est un intermédiaire essentiel des
échanges marchands : elles s'appliquent à toutes les formes de monnaies
possibles, de la plus liquide (les pièces et billets) à la plus longue à mobiliser (les
certificats de dépôt ou les OPCVM – Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières).
b. Une autre approche : les motifs de détention monétaire
Ces motifs montrent qu'il existe une demande spécifique pour la monnaie : ce n'est
pas qu'un simple intermédiaire des échanges, mais aussi une sorte de bien
possédé pour ses qualités propres. La monnaie, selon cette approche, n'est donc
pas neutre, elle n'est pas un simple « voile » entre des échanges réels, selon le mot
de J.-B. Say.
Ce lien politique n'a pas complètement disparu, la valeur des monnaies restant un
indicateur de la puissance des nations ou des zones monétaires, ainsi qu'en
témoigne la rivalité actuelle entre le dollar et l'euro.
Par ailleurs, une monnaie sert à homogénéiser des groupes sociaux divers. Le
projet d'intégration européenne peut être vu de la sorte : la monnaie unique est un
moyen d'unification pacifique pour des peuples culturellement différents. La monnaie
est donc un lien entre les gens, un symbole de cohérence d'une communauté
politique et sociale.
b. Une langue des échanges
La monnaie repose effectivement sur une convention de valeurs, ce qui peut faire
dire que c'est une langue des échanges : « la monnaie est un langage et fonctionne
comme tel. (...) Une langue permet de communiquer si on est sûr que les autres la
comprennent. Donc ce n'est pas la propriété de la langue qui compte, c'est le fait
qu'elle soit partagée par tous et qu'il existe des règles de grammaire dont tout le
monde use. La monnaie, c'est la langue de l'économie, de la marchandise »
(M. Aglietta).
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I.2. LE CHEQUE
Le chèque se définit comme un titre par lequel une personne, appelée « tireur », donne
l'ordre à un établissement de crédit, dénommé « tiré », de payer à vue une somme
d'argent au profit d'une troisième personne dite « porteur ou bénéficiaire ».
Bien que cette qualification soit contestée par une partie de la doctrine, le chèque est
un effet de commerce. Il se distingue cependant de la lettre de change. Tout d'abord,
le chèque n'est pas un acte de commerce par la forme mais un acte de commerce par
son objet.
Il sera donc commercial s'il est créé par un commerçant pour les besoins de son
commerce. En outre, le chèque est un instrument de paiement et non pas un
instrument de crédit.
Cette fonction explique que la provision doit exister au jour de l'émission du chèque et
non au jour de son échéance ou de sa présentation (v. ss chapitre 20).
Mais, à l'image de la lettre de change, le chèque est un titre littéral. Rédigé à partir de
formules papier normalisées ; il doit comporter un certain nombre de mentions
obligatoires ; ce qui n'exclut pas l'insertion de mentions facultatives.
Le chèque barré : est celui sur lequel ont été apposé deux barres parallèles
et qui ne peut être payé qu’à la personne mentionnée entre les deux barres
(barrement spécial) ou encore en l’absence de mention, à un banquier, un
établissement assimilé, ou un client du tiré.
I.3. LE VIREMENT
Le virement est l’opération par laquelle la banque, à la demande de son client, débite
le compte de celui-ci pour créditer un autre compte.
Soit du client lui-même qui peut avoir plusieurs comptes, soit d’un tiers qui a son
compte dans la même banque ou dans un autre établissement bancaire.
Une carte de crédit permet de payer ses achats en utilisant une réserve d’argent mis
à notre disposition. Il s’agit généralement d’un crédit souscrit précédemment. Dans la
grande majorité des cas il s’agit ce que l’on appelle un crédit à la consommation.
Cela signifie qu’en utilisant une carte de crédit, on ne paie pas directement avec
l’argent de son compte courant.( https://www.budgetbanque.fr/)
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I.4.2. FONCTIONNEMENT
Une carte de crédit vous est généralement fournie lorsque vous souscrivez certains
types de crédits. Vous pouvez souscrire un crédit à la consommation auprès
d’organismes de crédit ou d’une banque. Certains grands magasins ou
supermarchés proposent aussi des cartes de crédit.
I.4.4. AVANTAGES
De nombreux établissements bancaires proposent de nouveaux moyens de paiement
avec monnaie électronique pour simplifier les dépenses en magasin et en ligne.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
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crédit-Titrisation, 9e éd., Dalloz, coll. « Précis », 2016.
1) - S. Piédelièvre, Instruments de crédit et de paiement, 9e éd., Dalloz, coll. «
Cours », 2016. - J. Stoufflet, Instruments de paiement et de crédit, 8e éd.,
Litec, 2012. 417 15 Introduction international.scholarvox.com:ENCG
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3) - E. Chvika, « Du déclin de la négociabilité des instruments de paiement et de
crédit », D. 2000. 615 s. - P. Leclercq et Y. Gérard, « L'évolution du droit des
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5) 3) La carte de paiement - F.-J. Crédot et P. Bouteiller, « Le cadre juridique des
paiements par carte bancaire », Dr. et patr. 1995. 32 s.
6) - C. Lucas de Leyssac, « Les cas d'opposition au paiement d'une opération-
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Dalloz, 1999, p. 329 s. - D. R. Martin, « La carte de paiement et la loi (ou la
puce maltraitée) », D. 1992. 277. 4) Le chèque
7) - Th. Bonneau, « À propos du refus de considérer le chèque comme un effet
de commerce », in Prospectives du droit économique, Dialogues avec M.
Jeantin, Dalloz, 1999, p. 323 s
II. SITES
1) https://banque.ooreka.fr/
2) www.bcc.cd
3) www.bce.cd
10 | P a g e L E S I N S T R U M E N T S D E P A I E M E N T
ANNEXES
12 | P a g e L E S I N S T R U M E N T S D E P A I E M E N T
13 | P a g e L E S I N S T R U M E N T S D E P A I E M E N T