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3) Modèle mixte
1) Rôle BCT : maintenir la stabilité des prix, soutenir l’Etat (dev,emploi), coordination entre politique
monétaire et économique.
2) Banque : entreprises habiletés à recevoir des dépôts, collecter l’épargne, fournir et gérer les moyens de
paiement, accorder des prêts, réaliser des services d’investissement.
-marché : arbitrage et spéculation, réaliser une + value, instruments : tx d’I, tx de change, actions
Supports des instruments financiers : physiques (titres), dérivés (futures, options, swaps)
-prestations de services à des tiers : commissions, gestion d’actifs pour compte de tiers, gestion des
moyens de paiement, ingénierie financière et conseil.
3) Les établissements financiers : tout sauf dépôts et moyens de paiement
4) Le trésor public : l’Etat. Encaisse recette de l’Etat et décaisse pr les dépenses, crédits aux entreprises,
subventions, participe au capital de certaines E, CCP (centre de chèques postaux), crée monnaie postale.
B- Les institutions financières non monétaires
Les institutions bancaires non monétaires :
1) Bq de développement mixtes : octroi de crédits à moyen et long terme à partir de leurs fonds propres
et d’emprunts internes et externes.
2) Banque off-shore : pr E non résidentes, opérations de change, financement d’opé import-export et de
crédits d’investissement.
Elles collectent les dépôts des non-résidents, souscrivent aux emprunts, participent au K social, opé
change. Ex : Tunis International Bank, Arab Banking Corporation, Union Tun des Bq
3) Banque d’affaires : octroi de financement aux E pr renforcer leurs fonds propres, octroi de crédits à CT
pr les E, prise de participation ds la cadre de restructuration avec rétrocession dans un délai n’excédant pas
5 ans.
Les institutions financières non bancaires :
-institutions financières de collecte de l’épargne : centre d’épargne postale, assurance et sécurité sociale
-ins. Fin. De financement : société de crédit-bail (leasing), société de capital risque (SICAR)
-institutions financières de placement : intermédiaires en bourse (org, GP), organismes de placement
collectif (OPCVM, FCC), sociétés d’investissement à capital fixe (SICAF)
-sociétés de recouvrement des créances et de factoring
-caisse des dépôts et consignation : gestion des fonds d’épargne et financement PME
2) Le marché financier : actifs financiers à lgt terme sous formes de titres de propriété (actions) ou de
créances (obligations).
2 sous marché : marché primaire (titres émis pr la 1ère fois) et marché secondaire (revente de titres)
Ex valeurs mobilières : ADP (actions à dividendes prioritaires), certificats d’inv, bons du trésor
3) Le marché des changes (au comptant et à terme) : vente et achat de devises qui permet la
détermination du taux de change.
Marché à terme : 12 mois exportations et 9 mois importations
Chapitre 2 : Etats financiers d’une banque et analyse de la
performance
Les Etats financiers d’une banque doivent être présentés selon cet ordre : bilan, état des engagements
hors bilan, état de résultat, état des flux de trésorerie, les notes aux états financiers.
La banque est prêteur net sur le marché interbancaire si elle dégage un excédent de trésorerie. Sinon, la bq
a recours au marché pr le refinancement.
-Résultat d’exploitation= PNB+ Pdt d’exploitation non bancaire- Ch d’exploitation NB, Frais généraux, DAP
sur créances et hors bilan, dotations aux provisions sur portefeuille d’investissement, DAM et P sur immo,
résorptions des charges reportées+- corrections de valeurs sur créances hors bilan et sur portefeuille
d’investissement
-Résultat des activités ordinaires = Résultat d’exploitation+- opérations périphériques ou incidentes
(cession immo, activités abandonnées)
(détail dans cours p.8)
-PNB
-coefficient net d’exploitation = Coûts de structure (frais généraux) / PNB
Coûts de structure= frais généraux+ DAM et P sur immo corp et incorp = charges générales d’exploitation
-Marge bancaire globale (MBG)= Rendement moyen des principaux emplois- Coût moyen des principales
ressources
-Coût du risque= Créances douteuses/ Total des encours de crédits
L’aléa moral apparaît après la réalisation d’une transaction. L’emprunteur s’engage ds des activités
augmentant le risque du projet et diminuant par conséquent la probabilité qu’il soit remboursé.
Ds le secteur financier, situation dans laquelle les résultats de la relation de crédit dépendent d’actions
entreprises par l’emprunteur après la signature du contrat et imparfaitement observables par le créancier.
Solutions aux asymétries d’info :-le screening ou monotoring : partie non informée recherche l’info
-le signaling : partie informée révèle l’info
-la partie non informée peut inciter les membres de la partie informée à
révéler leur type
-la partie non informée peut définir les clauses contractuelles selon des
infos qu’elle ne détient pas
Bâle I : recommandations en 1988 par le Comité de Bâle pour garantir un niveau minimum de capitaux
propres, pour assurer la solidité financière des bqs et du système bancaire et financier.
Comité de Bâle : banquiers centraux G10 sous l’égide la BRI (banque des règlements internationaux)
Ratio Cooke= Fds propres réglementaires/ Total des encours de crédits accordés> 8%
Ratio de solvabilité bancaire
Fonds propres réglementaires= Noyau de fonds propres (FP ou capital de base) + Fonds propres
complémentaires (FPC)
Noyau FP (Tier 1) : capital social + réserves publiées>50% des fonds propres d’une banque
Fonds propres complémentaires (FPC)(Tier 2) : réserves non publiées+ réserves de réévaluation+ provisions
générales ou réserves générales pour créances douteuses+ instruments hybrides de dette et de capital
(OCA,ORA) + dette subordonnée à terme (TSDI)
Total des encours de crédits accordés = Total des actifs risqués pondérés par un coefficient de risque
Certains crédits pondérés à – de 100% : 50% si garantis par une hypothèque), 20% si orga international
ou même 0 si état OCDE.
Limites Bâle 1 : ne couvre pas le risque de crédit, le risque de marché et les risques opérationnels.
Dév des pdts dérivés entraîne hausse risque hors bilan, non capté par Bâle 1.
Nv ratio de solvabilité bancaire qui tient compte des risques de crédit, de marché et opérationnels.
Il y avait aussi fonds propres « sur complémentaires » (Tier 3) pr la couverture du risque de marché.
Tier 3= Tier 2 excédentaires (montant éligible Tier 2 mais qui dépassent 100% des fonds propres admis en
Tier 1) + Titres de dettes subordonnées ayant une échéance initiale au – égale à 2 ans.
Méthode de calcul du risque modifié : risque de défaut de la contrepartie, taux de perte en cas de défaut.
2 paramètres définis par : méthode standard (probabilité de défaut grâce à agence de rating, taux de perte
en cas de défaut imposé réglementairement par le régulateur), méthode interne à la banque, méthode
mixte (pb de défaut en interne et taux de perte imposé par le régulateur)
2) Supervision réglementaire
Autorités de contrôle procèdent à un examen qualitatif des techniques d’allocation des fonds propres en
termes de :
-validation des méthodes statistiques employées au pilier 1 (back testing) : prouver (5 à 7 ans) la validité
des méthodes statistiques utilisés et tracer l’origine de ses données
-validité des FP en cas de crise éco : prouver que FP suffisant pr supporter crise éco
3) Transparence et discipline de marché
Obj : améliorer la communication financière pour favoriser la discipline de marché. Bq tenue de
communiquer sur la composition des fonds propres et leur règle d’allocation, le système de notation
interne et la gestion des risques.
Autre obj : uniformiser les pratiques bancaires en matière de com financière, faciliter lecture info
comptables et financières des bqs d’un pays à l’autre.
Limites Bâle II : mis en évidence par crise 2008, couverture insuffisante de certaines grandes natures de
risque inhérentes à l’activité bancaire : risque de liquidité (pas de seuil)
De +, FP insuffisants ou de mauvaise qualité et risques peu ou mal identifiés, raisons :
-complexification des opérations réalisées sur les marchés financiers (titrisation, pdts structurés)
-défaillance du contrôle interne et de la gouvernance des établissements bancaires
- insuffisances du contrôle exercé par les régulateurs car confiance en l’autorégulation
Bâle II n’a pas pu éviter crise financière, car : USA pas dans l’accord, titrisation de certaines activités non
couvertes, ratio ne gérait que les risques de solvabilité et non de liquidité, FP pris ds le calcul tp large.
But Bâle III :
-améliorer qualité des fonds propres, importance au Common Equity Tier 1 (CET 1) qui correspond aux
actions ordinaires et bénéfices mis en réserve.
-améliorer qté fds propres : notion de capital de conservation et de capital contra-cyclique
-améliorer capacité du scteur bancaire à absorber les chocs résultant des tensions financières et éco.
-améliorer gestion des risques et gouvernance
-renforcer transparence et com des banques
But de ces mesures : renforcer réglementation, contrôle de gestion, gestion des risques
D- La gestion de la liquidité
1) Ratio de liquidité à court terme (LCR, liquidity coverage ratio)
Il impose aux banques de détenir suffisamment de d’actifs liquides de qlté pour résister à une pénurie de
financement de 30 jours.
LCR= Actifs liquides/ Flux de cash sortants nets>100%
C- Le risque de marché (de prix) : risque sur le prix des actifs, risque de dépréciation et de perte si
vente.
Moyen de couverture : intervention sur les marchés dérivés avc prise de position inverse à celle du PF.
1) Risque de taux : qd BQ détiennent créances et dettes à taux fixe et à taux variable
-à l’actif : si emploi à tx fixe, hausse des taux provoque dépréciation de la valeur actuelle des postes,
menaçant la valeur globale de la bq. Ici, coût d’opportunité : rémunération aurait pu être + importante si
ceux-ci avaient été conclu à tx variable.
-au passif : RDT lorsque les tx baissent ce qui engendre une hausse de la valeur des dettes
Solutions pr RDT : adossement de bilan : -financer postes d’actifs par postes passifs de mm durée
-financer actifs à tx fixe par ressources à tx fixe et contraire pr variable (duration)
2) Le risque de change
Flux libellés en devises : -risque de change de transaction (prêt et emprunt en devises) (dividendes en
devises)
-risque de change de consolidation : naît lors du rapatriement des comptes d’une filiale étrangère
3) Le risque sur le prix des actions : risque systématique (de marché) et risque spécifique
D- Le risque opérationnel : risque de pertes qui résulte d’une inadéquation ou défaillance attribuable
aux procédures, facteur humain, système ou à des causes externes.
Risque composite : -risque de fraude
-risque d’erreurs d’origine humaine, juridique et informatique
Il est intégré dans les risques couverts par le ratio McDonough : bq doivent détenir suffisamment de fds
propres pr se protéger contre les pertes qui en découlent.
E- Risque systémique : qd un opérateur n’est pas en mesure d’honorer ses engagements, entraînant
des défaillances en chaîne et mettant de facto en difficultés l’ensemble des acteurs du marché.
Le risque systémique est inhérent au système bancaire et financier.
Dangereux : effets négatifs se diffusent sur l’économie réelle
Crises des subprimes : blocage de mécanismes de crédit interbancaire, panique des déposants de Northern
Bank au Royaume-Uni, chutes brutales des cours des bourses, faillite et fermeture de fonds
d’investissement.
Intervention des pouvoirs publics : à postériori, pr éviter que le risque devienne une crise systémique
majeure.
2008 : faillite Lehman Brothers système financier en risque systémique à l’échelle planétaire
F- Le risque souverain
Le risque souverain est un risque de contrepartie : créances ou engagements sur des débiteurs résidant
dans des pays concernés par un rééchelonnement ou un effacement de la dette souveraine.
2 cas : -l’Etat ne rembourse pas sa propre dette : Grèce : effacement de la moitié de sa dette (100Mds)
-l’Etat ne fournit pas aux débiteurs les devises nécessaires au règlement de leurs dettes : risque de non
transfert.
2) Gestion externalisée : transfert de risques pris par la bq à des investisseurs ou à d’autres banques.
Ex : titrisation de créances (FCC), instruments dérivés (gré à gré, standardisés), crédit default swap
2) Rationnement du crédit : contrôler ou limiter l’émission de prêt aux conditions demandée (qté, prix, tx
d’i)
4 formes : -Type 1 : prêt pr un montant inférieur à celui demandé
-Type 2 : bq refusent de s’engager envers certains emprunteurs avc mm caractéristiques que les autres. De
+, prêt à payer i + élevé et apporter collatéraux + importants
-Type 3 : refus prêter au taux d’intérêt désiré par l’emprunteur.
Origine : différence d’anticipation des probabilités de réussite du projet entre emprunteur et bq
-Type 4 : red lining : emprunteur trop risqués, exclus du marché de crédit qlq soit le taux. Rationnement le +
communément observé ds la réalité.
2) Gestion du passif : modification de la structure des ressources (baisse des dépôts contre CDN et emprunt
sur le marché interbancaire)
Le concept ALM se décline sur 3 dimensions : -impasse ou gap : emplois-ressources
-statique vs dynamique : analyse statique retient l’évolution future des encours d’opérations en stock : déjà
engagées ou présentes au bilan
Analyse dynamique : élargit le périmètre d’analyse en ajoutant à l’évolution future des encours du stock,
celle des hypothèses de production nouvelle
-écoulement et cycle de vie : cycle de vie pr les opérations en modélisant les dates d’échéance (prêt, compte
à vue). La gestion actif-passif définit ainsi la vitesse de sortie du bilan des différents produits.