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HAMIL MAÏGA
Niamey, Niger, 17-22 février 2014 Doctorant en Science de gestion
1.3.La bourse: Aperçu historique, Les titres cotés en bourse, Les ordres de
bourse, Les types de comptes proposés par les SGI
Les actifs physiques (terre, immeubles, machines, etc) contribuent directement à la richesse
d’une entreprise ou d’une société tandis que les actifs financiers (actions, obligations, titres
dérivés, etc) contribuent indirectement à la richesse de l’entreprise. Par exemple, ils
permettent la séparation entre actionnaires et gestionnaires de l’entreprise et permettent le
transfert de fonds aux entreprises à des conditions attractives.
Le marché des capitaux permet à certaines unités économiques au cours d’une période donné
de dépenser plus qu’elles ne gagnent, et à d’autres de trouver un emploi à l’excédent du
revenu sur les dépenses. Les agents à besoin de ressources externes les collectent par émission
de titres et recours au crédit ; les agents à excédent de ressources les prêtent et augmentent
ainsi leur patrimoine financier et monétaire.
Le marché monétaire:
C’est le marché des capitaux à court terme. Les opérations sur ce marché n’excèdent pas 12
mois. Il est composé du marché interbancaire, réservé aux banques et du marché des titres de
créances négociables ouvert à tous les agents économiques.
a) Le marché interbancaire
Il sert de référence à une banque pour certains crédits. Selon les conditions de chaque
crédit (montant, durée, risques encourus), ce taux de référence sera plus ou moins majoré pour
obtenir le taux d’intérêt consenti. Chaque banque fixe librement son taux en fonction du coût
moyen de ses ressources, de ses moyens de refinancement et des contingences réglementaires
auxquelles elle est soumise. Au 01/02/2001, le TBB maximum était de 10,50%.
Les comptes d’épargne (compte sur carnet, Plan d’épargne logement, etc.)
sont rémunérés au taux fixe de 3,50%.
a3) Le taux moyen pondéré (TMP) ou moyenne des taux résulte de la concurrence entre
plusieurs taux. On parle de TMP dans le cadre des émissions des emprunts obligataires ou du
trésor.
b1) Généralités
Les TCN sont constitués de billets de trésorerie (BT), de certificats de dépôts (CD), de
bons des Etablissements financiers (BEFI), et de bons des institutions financières régionales
(BIFR). Ils sont émis au gré de l’émetteur et négociables sur le marché monétaire de
L’UMOA.
Les BT sont des titres représentatifs de créances négociables sur le marché monétaire
de l’UMOA émis par les banques (opération de crédits et placement) et les Etablissements
financières (opérations de placement).
Les BEFI sont des TCN émis exclusivement par les Etablissement financiers en règle vis-à-
vis du dispositif prudentiel.
Les BEFI sont émis pour des échéances allant de 7 jours à 7ans.
Ex : SAFCA CI a émis le 15Janvier 2003, des BFI d’un montant de 5000 millions F CFA, de
durée 18 mois au taux de 7,75 %.
Les BIFR sont des TCN sur le marché de l’UMOA émis par les organismes financiers
régionaux agréés par la banque centrale. Cet agrément est accordé après analyse notamment
des statuts de l’institution du champ géographique de ses activités. Les échéances vont de
7jours à 7ans.
Ex : La BOAD a émis le 7 Novembre 2003 des BIFR d’un montant de 25OOO millions de
durée au taux de 5,34 %.
Les CD sont des TCN sur le marché monétaire de l’UMOA émis par les banques en
règle vis-à-vis du dispositif prudentiel, notamment du ratio de fonds propres sur risque et du
coefficient de liquidité.
Le marché financier
C’est le marché des capitaux à long terme (actions, obligations, titres dérivés). On
distingue le marché primaire et le marché secondaire.
a) Le marché primaire
Il n’est pas localisé en un lieu déterminé. Sa fonction est de drainer des capitaux à long
terme pour participer au financement de l’économie. C’est un marché utilisé quand les
gouvernements et les entreprises vendent des titres pour la première fois d’où son nom de
marché du neuf. Ces titres sont placés auprès du public par l’intermédiaire des banques ou des
sociétés de bourse.
b) Le marché secondaire
C’est le marché sur lequel s’échangent les titres antérieurement émis sur le marché
primaire. On l’appelle souvent le marché de l’occasion. Toute déficience à ce stade constitue
un sérieux handicap pour attirer et rendre réalisable les levés de capitaux sur le marché
primaire.
0
Composition du système bancaire de l’UMOA
Le traité du 12 mai 1962 constituant l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) crée la
Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). L’UMOA comprenait 6 Etats :
la Côte d’Ivoire, la Haute Volta, le Dahomey, la Mauritanie, le Sénégal et le Niger.
L’UMOA fut transformé en Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) par
le traité du 10 janvier 1994. Cette union complète les objectifs de l’UMOA sans préjudice à
cette dernière. Aujourd’hui l’UEMOA est constitué de 8 Etats qui sont : le Bénin, le Burkina
Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo dont l’institut
d’émission est la BCEAO.
Le CREPMF
Toute procédure d’appel publique à l’épargne doit être autorisée par le CR par l’octroi d’un
visa. Sont réputés faire appel public à l’épargne, les Etats, les collectivités, les sociétés ou
toute autre entité :
dont les titres sont disséminés au travers d’un cercle de cent personnes au moins, n’ayant
aucun lien juridique entre elles.
qui ont recours à la publicité et au démarchage pour offrir au public des produits de
placement.
dont les titres sont inscrits à la cote de la bourse.
2) Pouvoir d’habilitation
4) Pouvoir de contrôle
Le Conseil Régional contrôle les activités de tous les intervenants, notamment des structures
de gestion du marché et des intervenants commerciaux. Il veille à la régularité des
transactions.
5) Pouvoir de sanctions
L’offre publique d’achat (OPA) : c’est la procédure par laquelle une personne physique ou
morale fait connaître publiquement qu’elle s’engage à acquérir à un prix déterminer des
titres d’un émetteur.
NB : aucune n’a été enregistrée.
L’offre publique d’échange (OPE) ne diffère de la procédure d’OPA qu’en ce sens que les
titres visés par l’initiateur de l’offre sont payés en d’autres titres et non en numéraire.
NB : aucune n’a été enregistrée.
L’offre publique de vente (OPV) : c’est une procédure par laquelle un détenteur de titres
fait connaître son intention de céder une quantité déterminée de titres à un prix ferme et
définitif.
NB : OPV-PALMCI
L’offre publique de retrait (OPR) : c’est une offre d’achat qui vise les actionnaires
minoritaires d’une société, avec l’objectif avoué de faire procéder par les actionnaires
majoritaires à la radiation de titres de cet émetteur de la cote.
La BRVM
Le DC/ BR
Le Dépositaire Centrale / Banque de règlement (DC/BR) est une entité privée dont le capital
s’élève à 1.481.552.500 FCFA.
L’épargne collectée est utilisée pour constituer un portefeuille de valeurs mobilières. Deux
catégories d’OPCVM sont agrées par le CR : les FCP et les SICAV.
Les FCP (Les fonds commun de placement) : c’est une copropriété de valeurs
mobilières gérées pour le compte des souscripteurs.
1.3. La bourse: Aperçu historique, Les titres cotés en bourse, Les ordres de bourse, Les
types de comptes proposés par les SGI
Aperçu historique
La BRVM a un système de trade informatisés avec des biens satellitaires. Les échanges ont
lieu les lundis, les mardis et les vendredis. Les échanges sont centralisés de sorte que les Etats
membres puissent simultanément échangés à partir de leur bourse nationale via le lieu
satellitaire.
La classification des titres de long terme repose sur deux critères complémentaires envisagés
du point de vue de l’apporteur de fonds : un critère juridique tenant à la nature des titres et un
critère financier tenant à leur rémunération. On distingue les titres de propriétés ou titres de
capital, essentiellement des actions qui procurent un revenu variable et les titres de créances,
essentiellement des obligations qui procurent sur un revenu fixe.
Les actions
Quand une expertise est créée ou cherche à se développer, elle a besoin de trouver des fonds à
long terme. L’une des solutions est de faire appel à ses propriétaires, c'est-à-dire, dans le cas
particulier d’une société, aux associés, appelés actionnaires dans les sociétés de capitaux. Le
montant de l’apport initial de fonds constitue son capital social qui est augmenté lorsque des
apports complémentaires sont nécessaires.
Les titres qui entrent dans le capital social et qui sont représentatifs du droit de
propriété sur la société se divisent en :
Parts sociales, s’ils ne sont négociables qu’avec l’assentiment des co-associés, dans les
sociétés de personnes comme dans les associés en nom collectif- SNC et les sociétés de type
intermédiaires comme les sociétés à responsabilité limitée – SARL.
Action, s’ils sont librement négociables, dans les sociétés de capitaux, c’est-à-dire les
sociétaires anonymes – SA et les sociétés en commandité par action – SCA. La valeur
nominale d’une action, représente le montant unitaire d’un apport et correspond à la
responsabilité pécuniaire maximale qu’un actionnaire en engagé.
1. Droit de vote : le principe d’égalité de tous les actionnaires signifie qu’à chaque action est
attaché un droit de vote exerçable lors des assemblés générales ceci implique le droit à
l’information sur la société, en particulier sur ses comptes, car on ne peut exprimer son
avis sur une situation que si l’on connaît toutes les facettes.
2. Le droit pécuniaire aux dividendes : le bénéfice annuel d’une société est la propriété de
ses actionnaires. Une partie leur est distribuée immédiatement sous formes de dividendes,
l’autre est conservée dans l’entreprise (mise en réservés).
Les obligations
Le financement par endettement à CT peut prendre la forme d’un emprunt réalisé auprès
d’établissements de crédits ou par émission sur le marché de valeurs mobilières qui donnent
droit de créance : les obligations. L’obligation est un titre de créance représentatif de dette.
Une obligation donne droit au paiement d’un intérêt en société annuelle et en remboursement
du capital. Les intérêts attachés à l’emprunt obligataire ne dépendent généralement pas de
résultats réalisés par l’émetteur. Pour cette raison on dit que l’obligation est une valeur
mobilière à revenus fixes. Le détenteur d’obligation perçoit un revenu comme à l’avance au
dont se réalise dans les conditions prévus au moment de l’émission. En cas de faillite de
l’émetteur, le détenteur d’une créance est prioritaire sur l’actionnaire. Les obligations peuvent
être émises par les entreprises publiques ou privées, aussi que par l’Etat, les administrations et
les collectivités locales.
Est admissible premier compartiment, toute société remplissant les conditions suivantes :
1. Présenter une capitalisation boursière de plus de 500 millions de F CFA ;
2. Avoir une marge nette sur chiffre d’affaire sur chacune des trois années de 3 %
3. Présenter 5 années de comptes certifiés.
4. S’engager à signer un contrat d’animation de marché
5. Diffuser dans le public au moins 20% de capital, dès l’introduction en bourse
6. S’engager à publier au BOC des estimations semestrielles de chiffres d’affaires et de
tendance de résultats.
Un ordre de bourse est un document écrit par lequel une opération demande à un
intermédiaire habilité de lui acheter ou de lui vendre des titres ou un marché centralisé, à
certaines conditions.
Deux types d’ordres sont en usage à la BRVM : ce sont l’ordre au mieux et l’ordre à cours
limité.
Ordre au mieux
C’est un ordre qui ne comporte aucune précision du niveau de cours souhaité par
l’opérateur en bourse. L’agent ne fixe ni prix maximal pour l’achat ni prix minimal pour la
vente. Il a la latitude d’opérer à n’importe quel cours pourvu que les ordres dont il a la charge
soient exécutés.
Exemple :
Ordre d’achat : acheter au mieux 200 actions SIR signifie acheter quelque soit le prix.
Ordre de vente : vendre au mieux 50 actions SOGB signifie vendre quelque soit le
prix.
Il fixe un cours plafond en cas d’achat et un cours plancher en cas de vente. L’acheteur fixe le
prix maximum et le vend le prix minimum. Pour l’acheteur le cours limite est le prix au
dessus duquel il n’est plus acquéreur. Quant au vendeur, le cours limite est le prix auquel il
cesse d’offrir ses titres.
Exemple :
Ordre d’achat : acheter 15 actions DEA à 1200 F signifie acheter si le prix est inférieur
ou égal à 1200.
Ordre de vente : vendre 13 actions PALMCI à 6000 F signifie vendre si le prix est
supérieur ou égal à 6000.
Les SGI sont des établissements financiers à partir desquels on effectue les investissements.
Les SGI proposent en générale trois types de comptes à leur clientèle : le compte géré, le
compte libre et le compte conseillé.
Le compte géré : lorsqu’un client ouvre un compte géré, il donne mandat à la SGI de gérer
au mieux son investissement afin de leur faire fructifier. Un rendement minimal peut être
garanti au client lors de l’ouverture de ce type compte. L’on peut par exemple garantir un
rendement de 3% sur l’année.
Le compte libre : un client ouvrant un compte libre n’utilise sa SGI que comme relais afin
d’opérer sur le marché. Le client gère donc en toute indépendance son compte. La SGI ne
fait qu’exécuter les ordres d’achat ou de ventes passés par le client.
Le compte conseillé : dans ce type de compte, la SGI conseille et assiste le client dans la
gestion de son investissement. Néanmoins, le client est le seul à décider en dernier
recours, des différents placements à effectuer sur son investissement.
Deux raisons majeures peuvent justifier l’importance de l’existence d’un marché efficient.
L’existence d’un marché efficient allouant de manière optimale les ressources et utilisant
toutes les informations disponibles est importante tant pour la compréhension du
fonctionnement du marché que pour le développement de l’économie d’un pays. Si le
marché financier est efficient, les prix vont représenter la valeur intrinsèque des titres et en
retour, les ressources rares seront optimallement allouées aux investissements productifs
de manière à profiter aux investisseurs et à l’économie du pays tout entier.
Cette définition générale s’est heurté à sa mise en œuvre empirique conduisant Fama (1970) a
proposé trois formes d’efficience informationnelle basée sur trois types d’information
disponible.
Fama (1991) opérera une nouvelle classification de ces trois formes face à l’abondance
des tests empiriques sur l’efficience informationnelle du marché. Ainsi:
Quant à la forme faible, elle s’appelle désormais la prévisibilité des rentabilités. Les
tests sont définis par les rentabilités passées mais aussi par des variables économiques
ou financières pouvant servir à la prévision des rentabilités telles que les dividendes, le
ratio dividendes/ cours et les taux d’intérêt.
L’analyse technique pense qu’il est possible de tirer profit en analysant l’évolution des
cous. Les variantes sont la méthode chartiste et le market timing.
L’analyse fondamentale pense que les cours de l’actif peuvent être déterminés par les
fondamentaux de ‘l’économie.
La gestion passive et active combine les deux types d’analyse.
Discussions portant sur la crise des subprimes en relation avec la théorie de l’efficience du
marché. La question fondamentale est de savoir si une crise financière peut subvenir dans un
marché efficient.
Le cours d’une action à la date est égale à la valeur actuelle du dividende en , plus la
valeur actuelle de revente en .
=
(1 + )
Conclusion: Le cours de l’action s’écrit comme la valeur actuelle de tous les dividendes
futurs.
La formule du DDM au dessus est difficile à estimée à cause des problèmes liés à la
prévisibilité des dividendes. Gordon et Shapiro propose l’hypothèse simplificatrice que les
dividendes vont croître à un taux constant g. Cela conduit au modèle ou formule de Gordon-
Shapiro ci-dessous :
Remarques:
b) Le prix du titre est espéré à croître au même titre que le taux du dividende g
Le taux de rendement du dividende est facile à observer mais il est difficile à estimer. En
général, on l’estime par:
Pour palier aux insuffisances du modèle de Gordon-Shapiro, d’autres modèles ont été
développés. Il s’agit des modèles multi-phases:
Choisir le projet qui offre un rendement espéré le plus élevé et un risque minimum.
Portefeuilles efficaces: un portefeuille efficace est celui qui pour deux projets de
mêmes rendements espérés offre le risque minimum ou pour deux projets de mêmes
risques offre le rendement le plus élevés.
E(R)
GMVP
(%)
5.0. Antécédents
5.1. Le modèle de Sharpe (1963)
5.2. Estimation de beta
5.3. Diversification
5.0. Antécédents
Variances à estimer
Covariances à estimer
La rentabilité d’un actif i au cours d’une période t est donnée par la relation suivante:
= + +
Ce modèle exige pour la prise de décision d’investissement, un nombre total d’estimations de:
3 +2
( , Rmt )
=
( )
(illustration pendant le cours)
5.3. Diversification
Quand le nombre de titres augmente infiniment, le risque total tend vers le risque
systématique car le risque spécifique s’annule.
Après l’introduction d’un actif sans risque, la frontière efficiente n’est plus la parabole mais
plutôt la droite partant du point et tangente au point m.
Pour que le marché soit en équilibre, il faut que tous les actifs risqués offerts soient demandés
et donc que le portefeuille tangent T comprenne tous ces actifs; il s’agit par conséquent du
portefeuille de marché noté m. Il représente exactement le marché.
E(R)
m
E(Rm)
Rf
m (%)
( )
= + Droite de marché des capitaux ou Capital
Market Line (CML). C’est l’ensemble de tous les actifs efficients à la fois risqués et sans
risque.
Hypothèses
Forme algébrique
Tous les individus détiennent le portefeuille de marché et en tant que tel est la
mesure appropriée de risque. Donc la rentabilité espérée devrait être positivement
reliée à son bêta.
( )= + ( ) CAPM ou MEDAF
Représentation graphique
7.0. Hypothèses
7.1. Le modèle k-facteur et APT ou (MEA)
7.2. Tests empiriques
7.0. Hypothèses
Bien que largement utilisé dans l’explication du lien entre risque et rendement espéré des
actifs, le CAPM a certaines insuffisances. En effet des anomalies comme l’effet « small-
firm », l’effet janvier, ont emmené les économistes financiers à élaborer d’autres modèles.
L’un de ces modèles est l’Arbitrage Pricing Theory de Ross (1976) qui fait peu d’hypothèses
que le CAPM et ne nécessite pas la connaissance du portefeuille de marché. Il postule plutôt
que les rendements espérés des titres sont reliés de façon linéaire à de multiples facteurs
risque communs. L’APT diffère du CAPM tant par ses hypothèses que par sa méthodologie
empirique.
Le CAPM suppose que le les investisseurs ont une fonction d’utilité quadratique
tandis que le l’APT ne fait aucune hypothèse sur la fonction d’utilité des investisseurs.
Le CAPM suppose que les rendements des titres sont normalement distribués mais le
l’APT ne nécessite pas cela.
Le CAPM suppose que le portefeuille de marché inclus tous les actifs risqués de
l’économie et est moyenne-variance efficient tandis que l’APT ne nécessite pas cela. Il
considère plutôt un ensemble de facteurs risque.
Le modèle k-facteur
Considérons un investissement i dont les rendements sont générés par un modèle linéaire k-
facteur représenté par:
= + + + + Modèle k-facteur
( )= + + +
S’il n’y a qu’un seul titre risqué maintenu tout au long de la période d’évaluation, alors la
mesure de Sharpe est la plus appropriée. On choisira le portefeuille qui a la plus grande
mesure de Sharpe.
Si le titre risqué est un de plusieurs portefeuilles, alors la mesure de Treynor est la plus
appropriée. Cette mesure s’applique pour les portefeuilles diversifiés. On choisira le
portefeuille qui a la plus grande mesure de Treynor.
= + +
= + ( ); ( )=0
= ( )
9.0. Définitions
9.1. Le modèle de Black-Merton-Scholes
9.2. La parité put-call
9.0. Définitions
Une option est un titre financier conditionnel qui donne le droit, mais non l’obligation
d’acheter ou de vendre un actif déterminé, appelé l’actif support (ou sous-jacent) à un
prix convenu à l’avance-le prix d’exercice- à ou avant une date d’échéance déterminée
T.
L’option d’acheter est appelée call option
L’option de vente est appelée put option
L’option est dite Européenne si elle n’est exerçable qu’à échéance
L’option est dite Américaine si elle peut être exercée à tout moment jusqu’à échéance
Soient :
= >
0
= <
0
= ( ) ( )
ln + +
=
= prix du sous-jacent
= prix d’exercice
N(.) = valeur de la loi normale cumulée (càd de la fonction de densité normale cumulée)
= échéance en année
e = 2,7182818
+ = +
=
(1 + )
= prix de l’obligation
= valeur faciale
= taux d’actualisation
= échéance
Obligation à coupons
+
= + +
1+ (1 + ) (1 + )
= coupon
10.1. Duration
( )
=
= duration de MacCauley
= valeur présente
= cash flows à t
= prix de l’obligation
La duration est appelée la maturité effective d’un portefeuille
La duration est un outil important pour la gestion du risque de taux d’intérêt dans les
institutions financières comme les banques
10.2. Convexité