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1.3 – Expliquez les différences entre les termes suivants : impôts, taxes, cotisations
1.4 – Citez 2 impôts, 3 taxes et 3 cotisations
1.5 – Effectuez des recherches pour savoir ce qui entre dans la catégorie « autres recettes
fiscales »
1.6- Face à la problématique suivante : « En quoi, les choix budgétaires du gouvernement
peuvent-ils impacter l’avenir des lycéens que vous êtes ? » ; choisissez dans tous les
documents, 2 documents qui vous semblent les plus pertinents et motivez votre réponse.
Analyser les bienfaits et les inconvénients pour l’économie française et la cohésion sociale, de
l’augmentation du budget de l’Education nationale.
Analyser les bienfaits et les inconvénients pour l’économie française et la cohésion sociale, de
l’allongement de la durée du travail et le recul de l’âge légal de départ en retraite..
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Base documentaire
Document 1
Michel Sapin et Christian Eckert présentent le budget 2015, le 1er octobre. Photo Eric Piermont.
AFP
D’importantes économies, une amélioration laborieuse des comptes publics, une dette publique qui
poursuit son envol, une fiscalité relativement stable : telles sont les grandes caractéristiques du
projet de budget pour 2015, présenté ce mercredi par le gouvernement.
Après avoir beaucoup recouru au levier fiscal, en début de quinquennat, le gouvernement met le
frein sur les dépenses. Il prévoit de faire 21 milliards d’euros d’économies l’année prochaine, et 50
milliards au total d’ici à 2017. Près de la moitié de ces économies (9,6 milliards) porte sur la
protection sociale, dont un tiers (3,2 milliards) pour l’assurance maladie. Elles proviendront
notamment d’une maîtrise des prix et de la prescription des médicaments, ou encore de coupes dans
les prestations familiales.
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«C’est l’Etat qui fait le principal effort, juge cependant Michel Sapin dans un entretien au Monde
paru ce matin. Il est le seul dont les dépenses baissent.» Ses dépenses totales devraient
effectivement passer de 379,1 milliards d’euros à 372,9 milliards l’année prochaine. Il économisera
7,7 milliards via une baisse du budget de la plupart des ministères, le gel du point d’indice
des fonctionnaires ou encore une baisse du financement de ses agences. Les effectifs de l’Etat
diminueront de 1 278 unités - mais augmenteront dans l’Education nationale, la sécurité et la
justice. Enfin, les collectivités locales verront leurs dotations rabotées de 3,7 milliards d’euros.
Manuel Valls ayant diagnostiqué un «haut-le-cœur fiscal» chez les contribuables, le budget 2015
met la sourdine sur les prélèvements. Ceux-ci devraient rester quasi stables l’année prochaine,
passant de 44,7% du PIB à 44,6%. Du côté des ménages, le gouvernement avait promis de ne
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procéder à aucune hausse d’impôt. Le budget prévoit au contraire de les baisser pour les foyers aux
revenus moyens et modestes, via notamment la suppression de la première tranche de l’impôt sur le
revenu et la mise en place d’un système de décote. Le dispositif devrait coûter 3,2 milliards d’euros
et bénéficier à 9 millions de ménages.
Les entreprises profiteront quant à elles de la montée en puissance du Crédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi (CICE), qui réduit leur impôt sur les sociétés : le montant total de ces
ristournes pourrait atteindre 20,3 milliards d’euros l’année prochaine. Le budget 2015 scelle
également une baisse de certaines taxes propres aux entreprises, notamment la C3S. Michel Sapin a
cependant confirmé confirme la hausse de deux centimes par litre de la taxe sur le diesel, pour
combler le manque à gagner résultant de la réforme de l’écotaxe et financer l’équipement en
infrastructures. Quant à la redevance audiovisuelle, elle augmentera de 3 euros en métropole.
Cette maîtrise de la fiscalité devrait se poursuivre jusqu’à la fin du quinquennat, mais sans guère
s’amplifier : selon la trajectoire prévue par le gouvernement, le taux de prélèvement obligatoire
devrait être de 44,5% en 2016 et 44,4% en 2017. Soit à peine moins que son niveau actuel, mais
toujours supérieur à celui de 2012 (43,7%)
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Dominique Albertini
journal « Libération »
Document 2
Hausse du nombre de retraités en France
Les rangs des retraités du régime général ont grossi de 1,4 %
en 2014, atteignant près de 13,7 millions de personnes, et la
pension mensuelle de base est de 1 032 euros.
Source AFP
Publié le 28/04/2015 à 12:05 | Le Point.fr
Parmi les 13,68 millions de retraités touchant au 31 décembre 2014 une pension du régime général,
dont 12,86 millions de droits directs, on comptait 6,11 millions d'hommes et 7,56 millions de
femmes.
Les rangs des retraités du régime général ont grossi de 1,4 % en 2014, atteignant près de 13,7
millions de personnes, et la pension mensuelle de base est de 1 032 euros, indique mardi la Caisse
nationale d'assurance vieillesse (Cnav). Parmi les 13,68 millions de retraités touchant au 31
décembre 2014 une pension du régime général, dont 12,86 millions de droits directs, on comptait
6,11 millions d'hommes et 7,56 millions de femmes. Près de la moitié (43 %) de ces retraités ont
cotisé à plusieurs régimes de retraite durant leur carrière professionnelle.
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Les retraités en 2014 étaient légèrement plus âgés que l'année précédente : en moyenne, ils ont 73,6
ans, contre 73,4 ans en 2013. La pension moyenne de base versée aux salariés ayant eu une carrière
complète a augmenté de 4 euros, passant de 1 028 à 1 032 euros. Il faut ensuite ajouter à ce montant
les pensions versées par les régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco, qui peuvent
représenter jusqu'à plus de la moitié de la pension complète pour les cadres.
Une très large majorité (89,4 %) de retraités passent leurs vieux jours en métropole. L'Ile-de-France,
le Sud-Est et tout le littoral ouest, du Nord à la côte basque, sont parmi les régions les plus prisées.
Moins d'un sur dix passe sa retraite dans les Tom ou à l'étranger.
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Document 4 (budget de l’é tat et
Education Nationale)
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Document 5 (les enseignants et le
budget de l’é tat)
En France, les profs sont moins payés que les autres
Par Emilie Lévêque, publié le 13/09/2011
Contrairement à une idée reçue, les enseignants ne roulent pas sur l'or en
France. Ils gagnent moins que leurs homologues des pays riches. Et surtout, leur
salaire recule depuis 1995, selon l'OCDE.
A quelques mois de l'élection présidentielle, c'est un pavé dans la mare de l'Education nationale que
lance l'OCDE. Dans son rapport 2011 "Regards sur l'éducation", publié ce mardi, l'organisation qui
réunit les pays les plus riches de la planète juge "alarmante" la situation salariale des enseignants en
France.
Tout d'abord, le salaire statutaire moyen (hors primes et heures supplémentaires) des enseignants du
primaire ou du secondaire est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE, aussi bien pour les
enseignants débutants (-25% environ), que pour ceux qui ont 10 ou 15 ans d'expérience
professionnelle (de -14% à -17% en fonction du degré d'enseignement). Seuls les salaires en fin de
carrière sont légèrement au dessus de la moyenne de l'OCDE.
"C'est un premier critère assez alarmant, mais en plus, quand on regarde l'évolution de ce salaire
statutaire entre 1995 et 2009, la France avec la Suisse fait partie des deux pays qui ont eu une baisse
constante de ce salaire des enseignants", a commenté lors d'une conférence de presse Eric
Charbonnier, analyste des politiques éducatives de l'OCDE. De fait, l'évolution du salaire d'un
enseignant du premier cycle du secondaire ayant 15 ans d'expérience est passée d'un indice 110 à un
indice 95, selon les critères de l'OCDE.
"Ces statistiques de l'OCDE ne font que refléter une triste réalité: les enseignants français sont
moins bien payés que leurs homologues des pays développés et leur niveau de vie n'a cessé de se
dégrader depuis dix ans, confie à L'Expansion.com Daniel Robin, secrétaire général du SNES-FSU,
principal syndicat de l'Education nationale. C'est encore pire depuis deux ans: le gel du point
d'indice dans la Fonction publique et la hausse de la CSG et des cotisations retraites [dans le
cadre de la réforme des retraites de 2010, NDLR] se traduisent par une perte sèche de pouvoir
d'achat pour les enseignants", ajoute-t-il.
Selon l'Insee, le salaire moyen mensuel net d'un enseignant du primaire était de 2367 euros en 2008,
de 2423 euros pour les professeurs agrégés, certifiés et enseignants du supérieur. C'est légèrement
supérieur à la moyenne du salaire d'un agent des services civils de l'Etat (2328 euros nets par mois).
Mais c'est près de deux fois moins qu'un cadre dans le secteur privé (statut équivalent à celui des
professeurs certifiés et agrégés), qui gagne en moyenne 4081 euros par mois.
journal « l’expansion »
avril 2012
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ANNEXE A
–
A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT
Document 1
Titre du document Budget 2015 : l'Etat serre la ceinture
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ANNEXE B
–
A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT
Document 2
Titre du document Hausse du nombre de retraités en France
Auteur /
Date 28/04/2015
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ANNEXE C
–
A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT
Document 3
Titre du document Répartition du budget par ministère
Auteur /
ANNEXE D
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–
A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT
Document 4
Titre du document Budget de l’état et Education Nationale
Auteur /
ANNEXE E
–
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A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT
Document 5
Titre du document Les enseignants et le budget de l’état
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Synthè se (Cours)
Le budget de l’Etat
A – LE BUDGET DE L’ETAT
Ils sont versés directement à l’Etat. Les deux principaux sont l’impôt sur le revenu payé par les ménages et
l’impôt sur les société payé par les entreprises.
L’Etat perçoit également directement l’impôt sur la fortune, la CSG, la CRDS, l’impôt sur le revenu des
capitaux mobiliers, la taxe sur les salaires.
Les collectivités territoriales (régions, départements, communes) perçoivent aussi des impôts directs tels
que les impôts fonciers et la taxe d’habitation.
Ils ne sont pas réglés directement à l’Etat. Les contribuables les versent à un commerçant qui les reverse
ensuite à l’Etat.
les deux principaux sont la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) et la TIPP (taxe intérieure sur les produits
pétroliers).
Ce sont les achats de biens et de services et le paiement des traitements et salaires de fonctionnaires pour
assurer le bon fonctionnement des services publics.
l’Etat finance la construction d’équipements collectifs dans le domaine civil (hôpitaux, universités), ou dans
le domaine militaire (avion de chasse « le rafale »)
Elles concernent l’action sociale (allocations familiales, bourses d’études…), le soutien de l’économie (aides
aux entreprises pour les 35 h), et la contribution au fonctionnement d’organismes internationaux (Union
européenne, ONU)
G – L’ÉQUILIBRE DU BUDGET
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Lorsque les recettes fiscales ne sont pas suffisantes pour couvrir les dépenses, le budget est en déficit et
l’Etat emprunte aux agents économiques. les sommes empruntées représentent la dette publique. Le
remboursement de ces sommes est un poste de dépenses dans le budget.
l’intervention de l’Etat
A- LE DEGRÉ D’INTERVENTION DE L’ETAT
Selon les pays et les époques, l’Etat intervient plus ou moins dans le domaine économique et social.
Certains Etats limitent leur action à des fonctions traditionnelles liées à la sécurité –police, armée), à la
justice et à la diplomatie. A l’opposé, d’autres gouvernements soutiennent l’activité économique, allant
même jusqu’à produire des biens et services, et mènent une politique d’action sociale en aidant les plus
démunis (RSA, aides sociales)
L’augmentation du chômage et de la précarité du travail entraîne un nombre croissant d’exclus qui peuvent
se regrouper en trois catégories : personnes sans ressources, chômeurs de longue durée et personnes sans
domicile fixe.
L’Etat a mis en place des systèmes d’aides parmi lesquels le RSA, perçu par plus d’un million de personnes,
et des contrats de travail aidés pour faciliter le retour à l’emploi des plus démunis.
Une augmentation forte des prix définit une situation d’inflation. L’état cherche à limiter l’augmentation
trop importante des prix qui peut provoquer des troubles économiques et sociaux.
l’Etat a mis en place un organisme, la DGCCRF, chargé de contrôler les prix des entreprises et de
sanctionner les abus et les fraudes.
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la ré partition des revenus
A- LA RÉMUNÉRATION DU TRAVAIL
Le salarié reçoit en échange de son travail un revenu appelé salaire. Le salaire réellement perçu tient
compte des cotisations versées aux organismes sociaux (Sécurité sociale, caisse de retraite…). Le montant
du salaire minimum est fixé par l’Etat (SMIC). Le salaire constitue l’un des revenus directs des ménages.
B- LA RÉMUNÉRATION DU CAPITAL
la rémunération du capital correspond aux revenus des propriétaires d’actions (dividendes), aux intérêts
versés à ceux qui possèdent des obligations et aux loyers versés aux propriétaires de terrains et maisons.
Elle concerne également les entrepreneurs individuels qui travaillent dans l’entreprise dont ils sont
propriétaires. Ils rémunèrent leur travail en prélevant une partie du bénéfice.
les différentes rémunérations du capital représentent une autre partie des revenus directs des ménages.
Les prélèvements sociaux sont les cotisations payées par le travailleur et l’employeur. Ils permettent de
rembourser les frais dus à la maladie, aux accidents du travail, ou bien à payer la retraite, les allocations
familiales. Les employeurs versent l’ensemble des cotisations aux organismes sociaux (URSSAF, pôle
emploi)
la redistribution est l’opération par laquelle l’Etat prélève des impôts et des cotisations sur les revenus des
agents économiques pour les reverser, sous forme d’aides, à ceux qui en ont besoin.
la redistribution permet de réduire les inégalité de revenus.
Des aides spécifiques existent pour les plus démunis : RSA (Revenu de Solidarité Active).
le revenu d’une famille est obtenu par la somme des revenus issus du travail ou du capital (Revenus
primaires ou directs), et des aides apportées par l’Etat aux ménages (revenus secondaires ou de transfert).
Pour calculer le revenu disponible des ménages, il faut déduire de ces revenus les impôts et cotisations
payés à l’Etat et aux organismes sociaux.
LEXIQUE :
Croissance : augmentation de la richesse créée par l’ensemble des agents économiques, en général
calculée sur une année.
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Exclusion : se dit pour personne suissant une situationprécaire économiquement et socialement.
RSA : Revenu de Solidarité active créé pour les personnes sans ressources.
DGCCR : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et la répression des fraudes.
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Les qualités et les inconvénients pour l’avenir des lycéens par
apport de la répartissons du budget français
Dans cet objet d’étude on va parler de Les qualités et les inconvénients de la répartissons du budget
français. Le budget de l'Etat est l'acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses de
l'Etat pour une année civile. Il est constitué d'un ensemble des comptes qui décrivent toutes les ressources
et toutes les charges de l'Etat et des ministères.
En quoi, les choix budgétaires du gouvernement peuvent-ils impacter l’avenir des lycéens que vous êtes ?
Dans un premier temps, je vais vous parle sur l’économie française et la cohésion sociale, de
l’augmentation du budget de l’Education nationale et dans un deuxième temps sur l’économie française et
la cohésion sociale, de l’allongement de la durée du travail et le recul de l’âge légal de départ en retraite.
a) Les bienfaits
L’éducation national reste l’un de plus gros budget de l’état, elle est même la priorité
budgétaire de l’état.
L’état a créé 60.000 postes d’enseignant entre 2012 et 2017. Cela est positif car :
- Ça crée des emplois
- Ça nous permet à nous les étudiants d’avoir un enseignement correct, d’avoir des études
supérieures, d’avoir une meilleure qualification, des meilleures compétences, d’avoir des
nouvelles mesures pour garantir à tous des meilleures conditions d’apprentissage.
b) Les inconvénients
Selon l'OCDE, l’enseignants français gagnent moins que leurs homologues des pays riches. Et
surtout, leur salaire recule depuis 1995.
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II. L’économie française et la cohésion sociale, de l’allongement de la durée du travail et le recul de
l’âge légal de départ en retraite.
a) Les bienfaits
La pension de base moyenne est passe de 1028€ à 1032€, 4€ de plus.
Les retraités vivent plus longtemps donc la pension de base moyenne est augmentée pour
pouvoir payer aux retraités leurs retraité.
b) Les inconvénients
On va rentrer dans la vie active tard du coup comme on va sortir de l’école tard on devra
cotiser longtemps (42 ans cotisation) pour avoir droit à une retraite
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