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1ere partie 

: exploitation du dossier documentaire


1.1- Après avoir pris connaissance des documents 1 à 5, complétez les grilles de lecture en
annexes A-B – C- D et E
1.2- A l’aide de vos connaissances et de la base documentaire mise à votre disposition,
répondez aux questions ci-dessous :
 Expliquez les termes suivants : protection sociale, assurance maladie, gel
du point d’indice des fonctionnaires, dépense publique, prestations
sociales, PIB, contribuable, TVA, CNAV, retraite complémentaire.
 expliquez la phrase suivante « la hausse de la CSG et des cotisations
retraites [dans le cadre de la réforme des retraites de 2010, NDLR] se
traduisent par une perte sèche de pouvoir d'achat pour les
enseignants"

1.3 – Expliquez les différences entre les termes suivants : impôts, taxes, cotisations
1.4 – Citez 2 impôts, 3 taxes et 3 cotisations
1.5 – Effectuez des recherches pour savoir ce qui entre dans la catégorie « autres recettes
fiscales »

1.6- Face à la problématique suivante : « En quoi, les choix budgétaires du gouvernement
peuvent-ils impacter l’avenir des lycéens que vous êtes ? » ; choisissez dans tous les
documents, 2 documents qui vous semblent les plus pertinents et motivez votre réponse.

2ere partie : exploitation du dossier documentaire


« En quoi, les choix budgétaires du gouvernement peuvent-ils impacter l’avenir des lycéens
que vous êtes ? » 

A l’aide de vos connaissances, de la base documentaire, des questions précédentes, de vos


expériences en milieux professionnels et de vos observations du monde socio-économique, vous
rédigerez une étude structurée et argumentée vous permettant de répondre à cette question. Vous
conclurez par un avis personnel justifié, sur l’opportunité d’améliorer le budget de l’éducation
nationale et d’allonger la durée de cotisation pour prétendre à la retraite.

Cette étude répondra aux consignes suivantes :

Analyser les bienfaits et les inconvénients pour l’économie française et la cohésion sociale, de
l’augmentation du budget de l’Education nationale.
Analyser les bienfaits et les inconvénients pour l’économie française et la cohésion sociale, de
l’allongement de la durée du travail et le recul de l’âge légal de départ en retraite..

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Base documentaire
Document 1

Budget 2015 : l'Etat serre la ceinture


Par Dominique Albertini — 1 octobre 2014 à 11:14 (mis à jour à 12:41)

Michel Sapin et Christian Eckert présentent le budget 2015, le 1er octobre. Photo Eric Piermont.
AFP

Si la fiscalité restera relativement stable, les dépenses


publiques diminuent de 21 milliards d'euros. La réduction du
déficit public prendra pourtant plus de temps que prévu.
 Budget 2015 : l'Etat serre la ceinture

D’importantes économies, une amélioration laborieuse des comptes publics, une dette publique qui
poursuit son envol, une fiscalité relativement stable : telles sont les grandes caractéristiques du
projet de budget pour 2015, présenté ce mercredi par le gouvernement.

Côté dépenses, on économise

Après avoir beaucoup recouru au levier fiscal, en début de quinquennat, le gouvernement met le
frein sur les dépenses. Il prévoit de faire 21 milliards d’euros d’économies l’année prochaine, et 50
milliards au total d’ici à 2017. Près de la moitié de ces économies (9,6 milliards) porte sur la
protection sociale, dont un tiers (3,2 milliards) pour l’assurance maladie. Elles proviendront
notamment d’une maîtrise des prix et de la prescription des médicaments, ou encore de coupes dans
les prestations familiales.

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«C’est l’Etat qui fait le principal effort, juge cependant Michel Sapin dans un entretien au Monde
paru ce matin. Il est le seul dont les dépenses baissent.» Ses dépenses totales devraient
effectivement passer de 379,1 milliards d’euros à 372,9 milliards l’année prochaine. Il économisera
7,7 milliards via une baisse du budget de la plupart des ministères, le gel du point d’indice
des fonctionnaires ou encore une baisse du financement de ses agences. Les effectifs de l’Etat
diminueront de 1 278 unités - mais augmenteront dans l’Education nationale, la sécurité et la
justice. Enfin, les collectivités locales verront leurs dotations rabotées de 3,7 milliards d’euros.

Au prix de ce programme, la dépense publique totale augmentera de 0,2% en volume (c’est-à-dire


en tenant compte de l’inflation), soit un net ralentissement par rapport à 2014 (0,9%). Il n’y a donc
pas à proprement parler de «baisse» des dépenses publiques, sauf par rapport à ce qu’aurait dû être
leur évolution «spontanée», due à l’indexation de certaines prestations sociales sur l’inflation,
au vieillissement de la population : 1,7%. Par ailleurs, comme cette progression de 0,2% devrait
être inférieure à la croissance des richesses, le poids des dépenses publiques par rapport au PIB
devrait diminuer, passant de 56,5% à 56,1%. Si l’on ne prend pas en compte le coût du Crédit
d’impôt compétitivité emploi (CICE), que de nouvelles normes comptables imputent pourtant
comme une dépense. En le prenant en compte, cela fait 16,6 milliards de dépenses supplémentaires.

Côté recettes, on temporise

Manuel Valls ayant diagnostiqué un «haut-le-cœur fiscal» chez les contribuables, le budget 2015
met la sourdine sur les prélèvements. Ceux-ci devraient rester quasi stables l’année prochaine,
passant de 44,7% du PIB à 44,6%. Du côté des ménages, le gouvernement avait promis de ne

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procéder à aucune hausse d’impôt. Le budget prévoit au contraire de les baisser pour les foyers aux
revenus moyens et modestes, via notamment la suppression de la première tranche de l’impôt sur le
revenu et la mise en place d’un système de décote. Le dispositif devrait coûter 3,2 milliards d’euros
et bénéficier à 9 millions de ménages.

Les entreprises profiteront quant à elles de la montée en puissance du Crédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi (CICE), qui réduit leur impôt sur les sociétés : le montant total de ces
ristournes pourrait atteindre 20,3 milliards d’euros l’année prochaine. Le budget 2015 scelle
également une baisse de certaines taxes propres aux entreprises, notamment la C3S. Michel Sapin a
cependant confirmé confirme la hausse de deux centimes par litre de la taxe sur le diesel, pour
combler le manque à gagner résultant de la réforme de l’écotaxe et financer l’équipement en
infrastructures. Quant à la redevance audiovisuelle, elle augmentera de 3 euros en métropole. 

Cette maîtrise de la fiscalité devrait se poursuivre jusqu’à la fin du quinquennat, mais sans guère
s’amplifier : selon la trajectoire prévue par le gouvernement, le taux de prélèvement obligatoire
devrait être de 44,5% en 2016 et 44,4% en 2017. Soit à peine moins que son niveau actuel, mais
toujours supérieur à celui de 2012 (43,7%)

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Dominique Albertini
journal « Libération »

Document 2
Hausse du nombre de retraités en France
Les rangs des retraités du régime général ont grossi de 1,4 %
en 2014, atteignant près de 13,7 millions de personnes, et la
pension mensuelle de base est de 1 032 euros.
Source AFP
Publié le 28/04/2015 à 12:05 | Le Point.fr

Parmi les 13,68 millions de retraités touchant au 31 décembre 2014 une pension du régime général,
dont 12,86 millions de droits directs, on comptait 6,11 millions d'hommes et 7,56 millions de
femmes.

Les rangs des retraités du régime général ont grossi de 1,4 % en 2014, atteignant près de 13,7
millions de personnes, et la pension mensuelle de base est de 1 032 euros, indique mardi la Caisse
nationale d'assurance vieillesse (Cnav). Parmi les 13,68 millions de retraités touchant au 31
décembre 2014 une pension du régime général, dont 12,86 millions de droits directs, on comptait
6,11 millions d'hommes et 7,56 millions de femmes. Près de la moitié (43 %) de ces retraités ont
cotisé à plusieurs régimes de retraite durant leur carrière professionnelle.

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Les retraités en 2014 étaient légèrement plus âgés que l'année précédente : en moyenne, ils ont 73,6
ans, contre 73,4 ans en 2013. La pension moyenne de base versée aux salariés ayant eu une carrière
complète a augmenté de 4 euros, passant de 1 028 à 1 032 euros. Il faut ensuite ajouter à ce montant
les pensions versées par les régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco, qui peuvent
représenter jusqu'à plus de la moitié de la pension complète pour les cadres.

Une très large majorité (89,4 %) de retraités passent leurs vieux jours en métropole. L'Ile-de-France,
le Sud-Est et tout le littoral ouest, du Nord à la côte basque, sont parmi les régions les plus prisées.
Moins d'un sur dix passe sa retraite dans les Tom ou à l'étranger.

Journal « Le Point »

Document 3 (ré partition du budget par


ministè re)

Source : le journal officiel (novembre 2014)

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Document 4 (budget de l’é tat et
Education Nationale)

Source : le journal officiel (novembre 2014)

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Document 5 (les enseignants et le
budget de l’é tat)
En France, les profs sont moins payés que les autres
Par Emilie Lévêque, publié le 13/09/2011

Contrairement à une idée reçue, les enseignants ne roulent pas sur l'or en
France. Ils gagnent moins que leurs homologues des pays riches. Et surtout, leur
salaire recule depuis 1995, selon l'OCDE.

A quelques mois de l'élection présidentielle, c'est un pavé dans la mare de l'Education nationale que
lance l'OCDE. Dans son rapport 2011 "Regards sur l'éducation", publié ce mardi, l'organisation qui
réunit les pays les plus riches de la planète juge "alarmante" la situation salariale des enseignants en
France. 

Tout d'abord, le salaire statutaire moyen (hors primes et heures supplémentaires) des enseignants du
primaire ou du secondaire est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE, aussi bien pour les
enseignants débutants (-25% environ), que pour ceux qui ont 10 ou 15 ans d'expérience
professionnelle (de -14% à -17% en fonction du degré d'enseignement). Seuls les salaires en fin de
carrière sont légèrement au dessus de la moyenne de l'OCDE.  
"C'est un premier critère assez alarmant, mais en plus, quand on regarde l'évolution de ce salaire
statutaire entre 1995 et 2009, la France avec la Suisse fait partie des deux pays qui ont eu une baisse
constante de ce salaire des enseignants", a commenté lors d'une conférence de presse Eric
Charbonnier, analyste des politiques éducatives de l'OCDE. De fait, l'évolution du salaire d'un
enseignant du premier cycle du secondaire ayant 15 ans d'expérience est passée d'un indice 110 à un
indice 95, selon les critères de l'OCDE. 
"Ces statistiques de l'OCDE ne font que refléter une triste réalité: les enseignants français sont
moins bien payés que leurs homologues des pays développés et leur niveau de vie n'a cessé de se
dégrader depuis dix ans, confie à L'Expansion.com Daniel Robin, secrétaire général du SNES-FSU,
principal syndicat de l'Education nationale. C'est encore pire depuis deux ans: le gel du point
d'indice dans la Fonction publique et la hausse de la CSG et des cotisations retraites [dans le
cadre de la réforme des retraites de 2010, NDLR] se traduisent par une perte sèche de pouvoir
d'achat pour les enseignants", ajoute-t-il. 

1666 euros en début de carrière

Selon l'Insee, le salaire moyen mensuel net d'un enseignant du primaire était de 2367 euros en 2008,
de 2423 euros pour les professeurs agrégés, certifiés et enseignants du supérieur. C'est légèrement
supérieur à la moyenne du salaire d'un agent des services civils de l'Etat (2328 euros nets par mois).
Mais c'est près de deux fois moins qu'un cadre dans le secteur privé (statut équivalent à celui des
professeurs certifiés et agrégés), qui gagne en moyenne 4081 euros par mois.  

journal « l’expansion »
avril 2012

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ANNEXE A

A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT

Document 1
Titre du document Budget 2015 : l'Etat serre la ceinture

Type de support Article de presse

Auteur Dominique Albertini

Date 1 octobre 2014

Source Journal " Libération "

Idées principales L'état dois baisser les dépenses. Il prévoit de


faire 21 milliards d’euros d’économies en
2015

Geler du point d’indice des fonctionnaires,


baisser le financement de ses agences.
Diminuer les effectifs de l’état de 1.278
unités.

L'état augmentera les dépenses dans


l’Education nationale, la sécurité et la
justice.

Diminuer les dépenses publiques à 56,1% du


PIB.

L'état va faire la suppression de la première


tranche de l’impôt sur le revenu.

Diminuer les recettes fiscales de l’état en


2015 de -2%. Pour cela l'état dois :
- Diminuer les impôts sur le revenu -6%,
les impôts sur les sociétés -14%
- Augmenter le TICPE de 9,8% , la TVA de
2,2% , Les autres recettes fiscales de
3,8%

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ANNEXE B

A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT

Document 2
Titre du document Hausse du nombre de retraités en France

Type de support Article

Auteur /

Date 28/04/2015

Source AFP journal « Le Point »

Idées principales La pension de base moyenne est passe de


1028€ à 1032€, 4€ de plus.

Les retraités vivent plus longtemps donc la


pension de base moyenne est augmentée
pour pouvoir payer aux retraités leurs
retraité.

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ANNEXE C

A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT

Document 3
Titre du document Répartition du budget par ministère

Type de support Graphique

Auteur /

Date Novembre 2014

Source Le journal officiel

Idées principales Les ministères qui touchent plus le budget


de l’état français sont :
- L’éducation nationale 27,5% ,
exemple : écoles, collèges, lycées
- La défense 18,5% , exemple :
militaires
- L’emploi et solidarité 16,3% ,
exemple : salaries mensuelles

Les ministères qui touchent moins le budget


de l’état français sont :
- La justice 2,1% , exemple :
diminution des juges
- Les affaires étrangères 1,6% ,
exemple : aider moins les autres
pays
- La culture et communication 1,2% ,
exemple : créer moins d’espaces
culturels

ANNEXE D

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A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT

Document 4
Titre du document Budget de l’état et Education Nationale

Type de support Article

Auteur /

Date Novembre 2014

Source Le journal officiel

Idées principales L’éducation national, l’enseignement


supérieur et la recherche sont la priorité
budgétaire n°1 de l’état français

Le budget pour l’éducation national est


augmenté de 2,4%.

Chaque année pendant le quinquennat de


François Hollande, le nombre de poste de
travail d’enseignant a augmenté. En total
60.000 postés crées entre 2012 et 2017.

Le budget d’enseignement supérieur est


moins élevé que le budget pour l’éducation
national. Parce que le nombre des
personnes qui vont à l’enseignement
supérieur est plus petit.

ANNEXE E

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A RENDRE AVEC LA COPIE
TABLEAUD’ANALYSE DEDOCUMENT

Document 5
Titre du document Les enseignants et le budget de l’état

Type de support Article

Auteur Emilie Lévêque

Date Avril 2012

Source Journal « l’expansion »

Idées principales Le salarie des enseignants français recule


depuis 1995.

Le salaire statutaire moyen des enseignants


du primaire ou du secondaire est inférieur à
la moyenne des pays de l'OCDE

Les enseignants français sont les plus mal


payé d’Europe.

Seuls les salaires en fin de carrière


d’enseignant sont légèrement au-dessus de
la moyenne de l'OCDE.

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Synthè se (Cours)

Le budget de l’Etat
A – LE BUDGET DE L’ETAT

Un budget est une prévision de recettes et de dépenses.


Chaque année le gouvernement fixe le budget de l’Etat après discussion par le Parlement. Les dépenses
concernent tous les domaines de la vie économique et sociale de la France. Les impôts constituent les
principales recettes fiscales de l’Etat.

B- LES IMPÔTS DIRECTS

Ils sont versés directement à l’Etat. Les deux principaux sont l’impôt sur le revenu payé par les ménages et
l’impôt sur les société payé par les entreprises.
L’Etat perçoit également directement l’impôt sur la fortune, la CSG, la CRDS, l’impôt sur le revenu des
capitaux mobiliers, la taxe sur les salaires.
Les collectivités territoriales (régions, départements, communes) perçoivent aussi des impôts directs tels
que les impôts fonciers et la taxe d’habitation.

C- LES IMPÔTS INDIRECTS

Ils ne sont pas réglés directement à l’Etat. Les contribuables les versent à un commerçant qui les reverse
ensuite à l’Etat.
les deux principaux sont la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) et la TIPP (taxe intérieure sur les produits
pétroliers).

D- LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Ce sont les achats de biens et de services et le paiement des traitements et salaires de fonctionnaires pour
assurer le bon fonctionnement des services publics.

E- LES DÉPENSES D’ÉQUIPEMENT

l’Etat finance la construction d’équipements collectifs dans le domaine civil (hôpitaux, universités), ou dans
le domaine militaire (avion de chasse « le rafale »)

F – LES DÉPENSES D’INTERVENTION

Elles concernent l’action sociale (allocations familiales, bourses d’études…), le soutien de l’économie (aides
aux entreprises pour les 35 h), et la contribution au fonctionnement d’organismes internationaux (Union
européenne, ONU)

G – L’ÉQUILIBRE DU BUDGET

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Lorsque les recettes fiscales ne sont pas suffisantes pour couvrir les dépenses, le budget est en déficit et
l’Etat emprunte aux agents économiques. les sommes empruntées représentent la dette publique. Le
remboursement de ces sommes est un poste de dépenses dans le budget.

l’intervention de l’Etat
A- LE DEGRÉ D’INTERVENTION DE L’ETAT

Selon les pays et les époques, l’Etat intervient plus ou moins dans le domaine économique et social.
Certains Etats limitent leur action à des fonctions traditionnelles liées à la sécurité –police, armée), à la
justice et à la diplomatie. A l’opposé, d’autres gouvernements soutiennent l’activité économique, allant
même jusqu’à produire des biens et services, et mènent une politique d’action sociale en aidant les plus
démunis (RSA, aides sociales)

B- LES DIFFÉRENTS DOMAINES D’INTERVENTION DE L’ETAT

les principaux domaines d’intervention de l’Etat concernent :


le soutien à l’économie pour encourager la croissance
- l’aide à la création d’emplois pour lutter contre le chômage
- la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale pour réduire les inégalités
- la mise en place de mesures pour la protection de l’environnement.

C- L’ACTION DE L’E TAT POUR L’EMPLOI

Le chômage a des conséquences humaines, économiques et financières.


Pour encourager la création de nouveaux postes de travail, l’Etat a choisi d’abaisser la durée du travail, il
peut aussi décider d’exonérer les entreprises de charges patronales lors de la création de certains emplois.
Il prend également des mesures pour relancer l’activité économique en incitant les ménages à consommer
et les entreprises à produire.

D- L’ACTION DE L’E TAT POUR LUTTER CONTRE L’EXCLUSION

L’augmentation du chômage et de la précarité du travail entraîne un nombre croissant d’exclus qui peuvent
se regrouper en trois catégories : personnes sans ressources, chômeurs de longue durée et personnes sans
domicile fixe.
L’Etat a mis en place des systèmes d’aides parmi lesquels le RSA, perçu par plus d’un million de personnes,
et des contrats de travail aidés pour faciliter le retour à l’emploi des plus démunis.

E- L’ACTION DE L’E TAT SUR LE PRIX

Une augmentation forte des prix définit une situation d’inflation. L’état cherche à limiter l’augmentation
trop importante des prix qui peut provoquer des troubles économiques et sociaux.
l’Etat a mis en place un organisme, la DGCCRF, chargé de contrôler les prix des entreprises et de
sanctionner les abus et les fraudes.

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la ré partition des revenus
A- LA RÉMUNÉRATION DU TRAVAIL

Le salarié reçoit en échange de son travail un revenu appelé salaire. Le salaire réellement perçu tient
compte des cotisations versées aux organismes sociaux (Sécurité sociale, caisse de retraite…). Le montant
du salaire minimum est fixé par l’Etat (SMIC). Le salaire constitue l’un des revenus directs des ménages.

B- LA RÉMUNÉRATION DU CAPITAL

la rémunération du capital correspond aux revenus des propriétaires d’actions (dividendes), aux intérêts
versés à ceux qui possèdent des obligations et aux loyers versés aux propriétaires de terrains et maisons.
Elle concerne également les entrepreneurs individuels qui travaillent dans l’entreprise dont ils sont
propriétaires. Ils rémunèrent leur travail en prélevant une partie du bénéfice.
les différentes rémunérations du capital représentent une autre partie des revenus directs des ménages.

C- LES PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX

Les prélèvements sociaux sont les cotisations payées par le travailleur et l’employeur. Ils permettent de
rembourser les frais dus à la maladie, aux accidents du travail, ou bien à payer la retraite, les allocations
familiales. Les employeurs versent l’ensemble des cotisations aux organismes sociaux (URSSAF, pôle
emploi)

D- LA REDISTRIBUTION DES REVENUS

la redistribution est l’opération par laquelle l’Etat prélève des impôts et des cotisations sur les revenus des
agents économiques pour les reverser, sous forme d’aides, à ceux qui en ont besoin.
la redistribution permet de réduire les inégalité de revenus.
Des aides spécifiques existent pour les plus démunis : RSA (Revenu de Solidarité Active).

E- LE REVENU DISPONIBLE DES MÉNAGES

le revenu d’une famille est obtenu par la somme des revenus issus du travail ou du capital (Revenus
primaires ou directs), et des aides apportées par l’Etat aux ménages (revenus secondaires ou de transfert).
Pour calculer le revenu disponible des ménages, il faut déduire de ces revenus les impôts et cotisations
payés à l’Etat et aux organismes sociaux.

LEXIQUE  :

Action : titre de propriété représentant une partie d capital d’une entreprise


Obligation : part d’un emprunt réalisé par une entreprise ou l’état
SMIC : Salaire Minimum Interprofessionnel de croissance en dessous duquel une entreprise ne peut payer
un salarié. l’Etat en fixe le montant et les augmentations.

Contribuable : personne physique qui paie de impôts


CSG : Contribution Sociale Généralisée

Croissance : augmentation de la richesse créée par l’ensemble des agents économiques, en général
calculée sur une année.

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Exclusion : se dit pour personne suissant une situationprécaire économiquement et socialement.
RSA : Revenu de Solidarité active créé pour les personnes sans ressources.
DGCCR : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et la répression des fraudes.

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Les qualités et les inconvénients pour l’avenir des lycéens par
apport de la répartissons du budget français

Dans cet objet d’étude on va parler de Les qualités et les inconvénients de la répartissons du budget
français. Le budget de l'Etat est l'acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses de
l'Etat pour une année civile. Il est constitué d'un ensemble des comptes qui décrivent toutes les ressources
et toutes les charges de l'Etat et des ministères.

En quoi, les choix budgétaires du gouvernement peuvent-ils impacter l’avenir des lycéens que vous êtes ?

Dans un premier temps, je vais vous parle sur l’économie française et la cohésion sociale, de
l’augmentation du budget de l’Education nationale et dans un deuxième temps sur l’économie française et
la cohésion sociale, de l’allongement de la durée du travail et le recul de l’âge légal de départ en retraite.

I. L’économie française et la cohésion sociale, de l’augmentation du budget de l’Education


nationale

a) Les bienfaits

L’éducation national reste l’un de plus gros budget de l’état, elle est même la priorité
budgétaire de l’état.

L’état a créé 60.000 postes d’enseignant entre 2012 et 2017. Cela est positif car :
- Ça crée des emplois
- Ça nous permet à nous les étudiants d’avoir un enseignement correct, d’avoir des études
supérieures, d’avoir une meilleure qualification, des meilleures compétences, d’avoir des
nouvelles mesures pour garantir à tous des meilleures conditions d’apprentissage.

b) Les inconvénients

Selon l'OCDE, l’enseignants français gagnent moins que leurs homologues des pays riches. Et
surtout, leur salaire recule depuis 1995.

Le salaire statutaire moyen (hors primes et heures supplémentaires) des enseignants du


primaire ou du secondaire est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE, aussi bien pour les
enseignants débutants (-25% environ), que pour ceux qui ont 10 ou 15 ans d'expérience
professionnelle.

Les profs de France sont les plus mal paye d’Europe.

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II. L’économie française et la cohésion sociale, de l’allongement de la durée du travail et le recul de
l’âge légal de départ en retraite.

a) Les bienfaits
La pension de base moyenne est passe de 1028€ à 1032€, 4€ de plus.
Les retraités vivent plus longtemps donc la pension de base moyenne est augmentée pour
pouvoir payer aux retraités leurs retraité.

b) Les inconvénients
On va rentrer dans la vie active tard du coup comme on va sortir de l’école tard on devra
cotiser longtemps (42 ans cotisation) pour avoir droit à une retraite

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