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développement
durable
et
moi
La
consommation
Dossier 1
À la découverte du Nouveau Monde !
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°2 (Les empires coloniaux et les traites transatlantiques), N°3 (Le commerce
international et l’agriculture), N°9 (Notre consommation et les peuples autochtones).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°2 (le goûter international).
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
À la découverte du Nouveau Monde !
POUR
L’APPR
ENANT
DOC 1 : Le temps des grandes découvertes, c’est quoi ?
Océan ASIE
Terre-Neuve Atlantique
EUROPE
AMÉRIQUE
DU NORD
Océan
Cuba Pacifique
Inde
Philippines
Hispaniola
Océan AFRIQUE
Pacifique Moluques
Sumatra Java
Océan
AMÉRIQUE Indien
DU SUD Océan
Atlantique
Cap de Bonne-Espèrance
Détroit de Magellan
David Babonneau ©
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DOC 3 : La frise chronologique
Invention de la
boussole
Invention de la
Caravelle
FIN DU DÉBUT
MOYEN-AGE DES TRAITES NÉGRIÈRES
ET DES COLONIES
Invention de
l’astrolabe
Amerigo Vespucci
arrive en Amérique et
déduit qu’il s’agit d’un
nouveau monde et non
de l’Asie.
David Babonneau ©
De même, les Européens étaient aussi à la recherche de denrées dont ils ne disposaient pas sur
leur territoire comme certaines épices (poivre, clou de girofle) qui permettaient de conserver
la viande. Les explorateurs ont voulu trouver une route maritime permettant d’acheter
directement les marchandises sur place.
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DOC 5 : Quelques explorateurs à connaître
Ridolfo Ghirlandaio ©
Théophile Hamel ©
Domaine public
Christophe Colomb (1451 - 1506)
Nationalité : génois (Italie Amerigo Vespucci (1454 - 1512)
Nationalité : florentin (Italie Jacques Cartier (1491 - 1557)
actuelle mais explore pour la
actuelle) Nationalité : français.
couronne espagnole)
Gregorio Lopes ©
Domaine public
Vasco de Gama (1469 - 1524) Fernand de Magellan (1480-1521)
Nationalité : portugais. Nationalité : portugais.
DOC 6 : Les innovations facilitant les explorations
Manuel M. Vicente ©
Wolfgang Sauber ©
FilWriter ©
La caravelle, un navire
La boussole, elle permet de L’astrolabe sert également
apporté par les Portugais
mieux se repérer en navigant, pour la navigation et permet
avec de hauts bords et des
notamment en indiquant le essentiellement de
voiles très maniables.
Nord. déterminer l’heure par
rapport aux astres.
DOC 7 : Les découvertes qui ont influencé la consommation des Européens
En changeant de territoire, les Européens ont découvert divers produits qui existaient sur place. Par
exemple, dans ce qu’ils ont appelé le Nouveau Monde (l’Amérique), les explorateurs ont pu découvrir
la pomme de terre, le maïs, la canne à sucre, la vanille, le cacao, l’or, l’argent (minerais dont les
Européens manquaient mais qu’ils connaissaient déjà) et le tabac. Tous ces produits ont donc été
ramenés sur le continent européen, puis vendus.
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DOC 8 : Les conséquences des grandes découvertes
La naissance d’un
commerce international.
L’ouverture de nouvelles
routes commerciales à L’arrivée de nouveaux
travers les océans produits en Europe.
Atlantique et Indien.
Les grandes
découvertes
L’afflux de métaux
précieux en provenance
d’Amérique et d’Inde L’amélioration des
(doublement du stock connaissances du monde.
d’or en Europe entre 1500
et 1650.
Le début des
colonisations.
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Les questions en lien avec les documents
1/ Pourquoi l’époque étudiée s’appelle-t-elle le « temps des grandes découvertes » (docs 1 et 2) ?
2/ Situe cette époque dans le temps (docs 1 et 3) ?
3/ Comment les Européens s’imaginaient-ils la Terre à cette époque (doc 1) ?
4/ Pourquoi les Hommes ont-ils décidé de monter des expéditions navales (docs 1, 2 ,3, 4 et 6) ?
5/ Cite trois navigateurs, leur nationalité et leur(s) découverte(s) (docs 2, 3 et 5).
6/ Cite les innovations majeures du temps des découvertes et ce à quoi elles servent. Tu peux
présenter ta réponse sous forme de tableau (doc 6).
7/ Quel navigateur a laissé son nom à un continent ? Quel est le nom de ce continent (ensemble des
documents) ?
8/ Quelles ont été les conséquences de l’exploration du Nouveau Monde (docs 1, 2, 7 et 8) :
- sur les Hommes en Europe ?
- sur les populations indigènes d’Amérique du Nord, du Sud et d’Afrique ?
- sur le commerce mondial ?
- sur le niveau de connaissance du monde ?
1/ Approfondis tes connaissances sur le temps des colonisations du XVIème au XIXème siècle. Pour
cela, consulte la fiche dossier N°2.
2/ Approfondis tes connaissances sur le lien entre l’agriculture et le commerce international. Pour
cela, consulte la fiche dossier N°3.
3/ Renseigne-toi sur l’histoire de la tomate qui nous est aussi venue du Nouveau Monde. Dans quels
pays est-elle cultivée aujourd’hui ? Dans quelles conditions ? Est-il possible de manger de la tomate
dans tous les pays du monde et à tout moment de l’année ? Pourquoi ?
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Dossier 2
Des colonies, pas jolies jolies...
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...)
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions :
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre ce qu’on appelle les colonisations.
2/ Découvrir les différents empires coloniaux de XVIème au XIXème siècle.
3/ Comprendre pourquoi ces colonies ont été développées.
4/ Prendre conscience de l’ampleur de l’organisation de la traite transatlantique, des conditions
de voyage, de vie et de travail des esclaves.
5/ Comprendre l’impact de ces colonisations sur l’Europe du XVIème au XIXème siècle mais
aussi sur le monde d’aujourd’hui.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°1 (Les grandes découvertes), N°3 (Le commerce international et l’agriculture),
N°9 (Notre consommation et les peuples autochtones), N° 10 (Les conditions de travail).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°2 (Le goûter international).
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Des colonies, pas jolies jolies...
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ENANT
DOC 1 : Les colonisations, qu’est-ce-que c’est ?
Le temps des colonisations du XVIème au XIXème siècle est
une période de l’histoire durant laquelle les grandes
puissances européennes ont cherché à étendre leur Si le comm
triangulaire erce
territoire. a engendré
de 10 millio plus
ns d’esclav
On appelle les personnes qui colonisent des colons. déportés, il es
ne faut pas
Les colons sont donc partis à travers le monde, en Afrique, que l’esclav oublier
age pouvait
en Amérique, en Asie et en Océanie pour s'approprier de prendre d’a
utres form
d’autres en es,
nouveaux espaces. droits. En to en
estime à en ut, on
Ces voyages ont pu avoir lieu grâce à de nouvelles millions le n tr e 2 5 e t 3 0
ombre d’es
inventions, comme la caravelle. entre le XV c laves
Iè et le XIX
è siècle.
Les colonisations ne se sont malheureusement pas arrêtées
au XIXème siècle et sont toujours d’actualité. Source : UN
ESCO
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DOC 3 : Les empires coloniaux en 1660.
Angleterre
France
Portugal
Espagne
Russie
Empire Ottoman
Danemark
Pays-Bas
Andrei Nacu ©
Jean-Baptiste Debret ©
a eu lieu le commerce triangulaire ou traite
transatlantique.
Durant cette même période, les Indiens
d’Amérique avaient été décimés, tués par
les Européens (travail forcé, épidémies de
maladies importées d’Europe, etc.). En 150
ans, les Indiens d’Amérique sont passés de
70 à 3,5 millions.
De la même façon, des Indiens d’Amazonie ont été massacrés au XIXème siècle, exploités par
une compagnie britannique qui récoltait du caoutchouc.
À partir su XVIème siècle, les Européens sont allés chercher des travailleurs en Afrique. Les
Africains ont aussi été privilégiés pour être déportés par les colonisateurs car selon l’Église
Catholique, ces populations n’avaient pas d’âme, contrairement aux Indiens d’Amérique.
Les colonisateurs échangeaient des Hommes contre des armes, par exemple, pour ensuite
disposer des ces vies en les vendant sur le continent américain.
C’est le propre de l’esclavage : dans sa définition commune, il s’agit de disposer de la vie d’un
Homme, le privant de sa liberté, comme s’il était une chose qui nous appartient.
Théoriquement, l’esclavage a été aboli en France en 1848 pendant la IIe République, soit environ
trois siècles après sa mise en place.
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DOC 5 : Disposition des esclaves dans les bateaux négriers.
Slavery images ©
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DOC 6 : Des conditions de voyage inhumaines.
Durant un voyage d’une durée d’environ 67 jours, les Hommes étaient entassés dans les navires, de
sorte à en transporter le plus possible.
Ils étaient « emboîtés » et disposaient d’un espace personnel si restreint qu’ils ne pouvaient même
pas se mettre debout ou s’asseoir, et cela pendant toute la durée du trajet (environ 3 mois). Ils
avaient également les pieds et les mains attachés à des chaînes pour éviter les rébellions ou les
fuites. Ils mangeaient deux fois par jour, le matin et le soir, et buvaient environ un demi-verre d’eau
par jour.
Parfois ils pouvaient accéder au pont du navire (la partie à l’air libre) et ils étaient forcés à danser
et chanter pour conserver une certaine gaieté sur le navire et éviter l’ennui ou le désespoir,
pouvant conduire à des revendications ou dans le pire des cas, au suicide.
DOC 7 : Le trajet des colons européens vers l’Afrique puis l’Amérique : le commerce triangulaire.
Sémhur ©
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Le voyage démarrait en Europe, où les colonisateurs transportaient des armes et d’autres biens
pouvant intéresser les esclavagistes africains pour les vendre en Afrique contre des Hommes. De
là, ils transportaient les Hommes pour les vendre en Amérique. En 1646, un esclave valait entre
1500 et 3000 Kg de tabac dans les Antilles françaises.
Ces esclaves travaillaient ensuite dans diverses plantations : sucre, tabac, café, etc. Ainsi, ces
nouvelles denrées qui étaient importées et vendues en Europe ont modifié les habitudes de
consommation de des européens. L’esclavage et la traite des Noirs ont joué un rôle important dans
l’essor de l’Europe et de la première mondialisation.
DOC 8 : Nombre d’esclaves déportés d’Afrique vers les Amériques, selon la nationalité des
transporteurs entre 1519 et 1867.
Ces estimations sont parmi les plus basses, ce qui signifie que le nombre réel est probablement
plus élevé. A cela il convient d’ajouter que près de 2 millions d’esclaves ont péri pendant le
voyage en bateau, car de nombreuses maladies sévissaient et décimaient des cargaisons
entières.
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DOC 9 : Les travaux réservés aux esclaves.
Henri Georgi ©
Esclaves travaillant dans une plantation. La plupart du temps ils étaient contraints de
travailler dans les exploitations de sucre, de coton ou de tabac.
DocPays
12 : la répartition de la
richesse mondiale installation des colons Pays colonisé :
colonisateur :
la colonie
la métropole
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Doc 11 : l’impact des colonisations passées sur les inégalités de richesses actuelles.
Un parallèle existe ente les déséquilibres créés entre les pays colonisateurs et les pays
colonisés lors de la traite transatlantique et la situation actuelle.
Effectivement, aujourd’hui, d’importants écarts de richesse et de développement existent
encore entre ces pays. Même si le XXème siècle fut celui de la décolonisation (processus
mettant fin à l’état de colonie d’un pays), ces années de colonisation ont rendu dépendants ces
pays et empêché leur développement pendant longtemps.
Aujourd’hui, d’anciennes puissances coloniales essaient de maintenir leur domination
économique ou culturelle sur d’anciennes colonies en contrôlant leur économie ou leur
politique par exemple, on parle alors de néo-colonialisme.
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Les questions en lien avec les documents
1/ Quel mot reconnais-tu dans le mot colonisation ? Déduis-en le sens du mot colonisation (doc
1) ?
2/ Explique brièvement les raisons pour lesquelles les Européens ont colonisé de nombreux
territoires à travers le monde (doc 2).
3/ Cite 3 pays colonisés par le Royaume-Uni (tu peux utiliser leurs noms actuels) (doc 3).
4/ Qu’appelle-t-on la traite des Noirs (ensemble des documents) ?
5/ Pourquoi parle-t-on de commerce triangulaire (doc 7) ?
6/ Quels travaux exerçaient les esclaves ? Pourquoi ? (doc 9)
7/ À quels pays étaient destinées les denrées cultivées par les esclaves (docs 3, 7, 10) ?
8/ Quels produits exportaient les pays colonisateurs vers les colonies (doc 4, 10) ?
9/ Quels produits importaient les pays colonisateurs des colonies ? Pourquoi pas l’inverse ?
(docs 7, 9, 10)
10/ Quelles sont les relations qui relient la métropole et la colonie (ensemble des
documents) ?
11/ Quel effet a eu la traite de Noirs sur l’Europe (ensemble des documents) ?
12/ Quand l’esclavage a-t-il été aboli en France (doc 4) ?
13/ Combien d’esclaves ont été déportés d’Afrique (doc 8) ?
14/ Décris les conditions de voyage des esclaves (docs 5 et 6). Qu’en penses-tu ?
15/ Que faisaient les Européens pour éviter les rébellions (doc 6) ?
16/ Combien coûtait un esclave en moyenne (doc 8)? Qu’en penses-tu ?
17/ Quel lien peut être fait entre les colonisations passées et les écarts de richesses actuels
existants dans le monde (Docs 11 et 12) ?
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Dossier 3
Des agriculteurs pour nourrir le monde ?
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Savoir qu’il existe différents types d’agriculture.
2/ Comprendre que la concurrence dans le domaine agricole est mondiale et inégale.
3/ Comprendre les enjeux et les difficultés pour les agriculteurs.
4/ Comprendre le lien entre l’agriculture, la libéralisation du commerce et notre consommation.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°1 (Les grandes découvertes), N°2 (Les empires coloniaux), N°4 (La révolution
verte), N°5 ( Les révolutions industrielles), N°13 (Le commerce équitable), N°14 (Les circuits
courts),
✤ Animations : N°2 (Le goûter international), N°9 (Le jeu des fruits et légumes).
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POUR
Des agriculteurs pour nourrir le monde ? L’APPR
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DOC 1 : L’agriculture, c’est quoi ?
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2
Doc 3 : L’évolution de la part de l’emploi agricole dans la population active française, entre 1955
et 2007.
(Source : SCEES et Insee, recensements agricoles et séries d’emplois de la comptabilité.
40
30
Part de l’emploi
agricole en %
20
dans la population
active française.
10
0 Années
1955 1970 1979 1988 2007
Siebrand ©
Glaoadare ©
Glysiak ©
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3
DOC 5 : La co-existence actuelle de deux types d’agriculture aux moyens techniques
différents.
Akiyoshi’s Room ©
Nathan Freitas © Créés au XIXème siècle, les tracteurs fonctionnent
Une charrue tirée par la force
animale, un des premiers « outils » grâce au pétrole. Il existe des types de remorques
agricoles inventés par l’Homme. différents pour chaque besoin des diverses étapes
de la production agricole (labourage, semis,
récolte, etc.).
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DOC 6 : Les différents types d’agriculture.
L’agriculture biologique
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5
L’agriculture raisonnée
L’agriculture paysanne
L’agriculture familiale
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DOC 7 : Nombre de tracteurs détenus par chaque zone géographique en pourcentage du
nombre total de tracteurs en 2003.
Océanie 1,51 %
Afrique 2,04 %
Fédération de Russie 2,42 %
Amérique du Sud 4,94 %
Pays d'Europe Centrale et Orientale 9,01 %
Amérique du Nord et Centrale 22,4 %
Europe à 15 26,04 %
Asie 28 %
Source : FAOSTAT
80
60
40
20
0
Union Etats-Unis Canada Brésil Chine Australie Argentine
européenne
(25 pays)
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7
DOC 9 : Les conséquences des subventions à l’agriculture.
Cette organisation est aussi un lieu où ses pays membres essaient de régler leurs problèmes
commerciaux. Quels types de problèmes ?
Dans de nombreux pays, et notamment les plus riches, des aides financières sont attribuées
par l’État aux agriculteurs. On appelle ces aides des subventions.
À première vue, aider les agriculteurs à vivre de leur activité semble utile. Seulement, ces
subventions créent des inégalités entre les agriculteurs. C’est comme si plusieurs
agriculteurs jouaient à un même jeu, selon les mêmes règles, mais que certains
commençaient le jeu avec des aides supplémentaires (ici, de l’argent). Le jeu n’est plus juste.
En effet, ceux qui reçoivent ces aides peuvent baisser leur prix de vente mais ceux qui n’en
reçoivent pas ne sont pas capables de baisser leur prix. C’est pourquoi ces agriculteurs non
subventionnés n’arrivent alors plus à vendre leurs produits.
Or, les agriculteurs des pays pauvres ne reçoivent pas d’aide financière leur permettant de
vendre moins cher leurs produits. Ils sont donc mis à l’écart au niveau mondial car leurs
produits sont trop chers par rapport à d’autres.
Ils ne peuvent ni vendre leur marchandise à l’international, ni l’écouler sur le marché local,
car avec le libre-échange, les produits agricoles voyagent à travers le monde très rapidement,
et les consommateurs désirent acheter des produits au meilleur prix. L'octroi de subvention
peut donc être un frein au développement des petits producteurs.
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Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’est ce que l’agriculture (doc 1) ?
2/ Pourquoi cultive-t-on des terres (doc 1) ?
3/ Depuis quand cultive-t-on des terres (doc 1) ?
4/ En quoi les colonisations ont marqué l’histoire de l’agriculture (doc 2) ?
5/ En quoi la révolution verte a fait évoluer l’agriculture (doc 2) ?
6/ Aujourd’hui quel pourcentage de la population mondiale travaille dans l’agriculture en France
(doc 3) ? Pourquoi ce chiffre a-t-il baissé depuis 1955 (docs 2 et 3) ?
7/ Cite 5 produits agricoles (doc 4).
8/ Quelles différences existent-ils entre une charrue et un tracteur (doc 5) ?
9/ Qu’est ce que la mécanisation agricole (doc 5) ?
10/ D’après toi, que change le passage de la traite manuelle à la traite mécanique (doc 5) ?
11/ Tous les agriculteurs utilisent-ils les mêmes techniques pour travailler (docs 5, 6 et 7) ?
12/ Les agriculteurs à la travers le monde sont-ils en concurrence les uns avec les autres (doc 8
et 9) ?
13/ Qu’est-ce-qu’une subvention (doc 9) ?
14/ Quels problèmes pose l’attribution de subventions (doc 9) ?
15/ En 2003, quelles sont les régions du monde qui détiennent le plus de tracteurs ? Cela te
parait-il surprenant ? Comment font les autres pays ? Justifie ta réponse (docs 2, 7 et 8).
16/ Quelles sont les zones géographiques qui exportent le plus de produits agricoles (doc 8) ?
Penses-tu que cela soit logique, compte tenu des informations des documents 2 et 7 ?
17/ Quel(s) type(s) d’agriculture te semblent plus favorables au respect des paysans et de
l’environnement (doc 6) ? Pourquoi ?
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Dossier 4
Verte... et écolo ?
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Découvrir la Révolution Verte (ses objectifs et ses moyens).
2/ Comprendre ses impacts sur l’Homme et l’environnement, ainsi que sur notre consommation.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°3 (Le commerce international et l’agriculture), N°5 (Les révolutions industrielles),
N°11 (Le cycle de vie d’un jean).
✤ Animation : N°9 (Le jeu des fruits et légumes)
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
Verte... et écolo ?
POUR
L’APPR
DOC 1 : Qu’appelle-t-on la « révolution verte » ? ENANT
La révolution verte est une période durant laquelle l’agriculture mondiale a considérablement
augmenté sa production.
Pourquoi ? Pour faire face à l’augmentation de la population mondiale et donc des besoins en
nourriture et aussi éviter les famines.
Comment ?
- En produisant plus sur une même surface, c’est à dire en augmentant ses rendements
(rapport entre le volume récolté ou produit et la surface cultivée).
Pour cela, les pays se sont appuyés sur de nouvelles techniques agricoles (cf . doc N°3).
Quand ? Selon les pays, elle a commencé dans les années 1950 et se poursuit encore de nos
jours. La révolution verte a touché l’Europe, l’Asie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine, et
l’Afrique du Nord.
7,00
5,25
3,50
1,75
0
1950 1960 1970 1980 1990 2000 2011
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2
DOC 3 : Le contexte de la révolution verte en France.
La France, comme d’autres pays européens, devait se reconstruire. Jean Monnet, ministre du
commerce, a élaboré le Plan Monnet qui s’est appliqué dès 1948, dont les objectifs étaient :
- moderniser et équiper les activités de base (mines, sidérurgie, ciment, agriculture et
transports) ;
- permettre au plus grand nombre d’avoir un travail ;
- améliorer le niveau de vie des Français, notamment son alimentation.
Ce plan a reçu l’aide du gouvernement américain grâce au plan Marshall. Son but était d’aider à
la reconstruction de l’Europe. Il s’est concrétisé entre autres par d’importantes aides
financières et la livraison de 8000 tracteurs.
Enfin, les progrès technologiques réalisés durant la guerre pour améliorer les véhicules de
guerre ainsi que les progrès liés à notre connaissance de la chimie ont été mis à profit du
secteur agricole. En effet, ces progrès ont permis de créer de nouvelles machines agricoles
(tracteurs) et des intrants chimiques (engrais et pesticides chimiques) de synthèse (faits en
laboratoire).
En 2008, la
France est
4ème cons le
ommateur
pesticides, de
derrière le
s Etats-
Unis, le Jap
on et le Bré
sil.
Assemblée
Nationale e
t Sénat
français.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 4 : Les fondements de la révolution verte.
La révolution verte a pour objectif d’augmenter les rendements agricoles (produire plus sur
une même surface) pour répondre aux besoins en alimentation d’une population qui s’accroît.
Moyens :
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4
La mécanisation agricole
Fabien 1309 ©
L’irrigation intensive
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5
DOC 5 : Les conséquences de la révolution verte sur les agriculteurs.
Pour produire plus, les agriculteurs ont besoin par exemple d’acheter des machines agricoles,
des intrants et de développer un système d’irrigation.
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6
DOC 6 : Les impacts négatifs de la révolution verte sur l’environnement.
NASA ©
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
7
Les questions en lien avec les documents
3/ La révolution verte a aussi poussé les agriculteurs à arracher leurs haies. Pourquoi ?
Aujourd’hui, certains en replantent, pourquoi ?
4/ Recherche des exemples de modèles d’agriculture qui permettent d’éviter les inconvénients
répandus par la révolution verte.
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8
Dossier 5
Dans les méandres de la machinerie.
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre en quoi consistent les révolutions industrielles et technologiques.
2/ Savoir ce qu’est l’industrialisation, le progrès technique et la mécanisation.
3/ Comprendre les impacts des révolutions industrielles et technologiques sur les conditions de
travail.
4/ Comprendre les impacts des révolutions industrielles et technologiques sur les modes de vie
et de consommation de la société française.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°3 (Le commerce international et l’agriculture), N°4 (La révolution verte), N°6 (La
publicité), N°7 (La société de consommation), N°8 (Les e-déchets), N°10 (Les conditions de
travail).
✤ Animation : N°6 (Le cycle de vie d’un téléphone portable)
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1
POUR
Dans les méandres de la machinerie L’APPR
ENANT
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2
DOC 2 : Le travail en usine et le passage à la mécanisation.
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3
DOC 4 : Les conséquences des deux premières révolutions industrielles en France.
La consommation
des ménages change.
Les syndicats
défendent les droits
et les conditions de
travail des ouvriers. Les ménages
peuvent acheter de
nouveaux biens.
Les ouvriers se
rassemblent en Les entreprises
syndicats. baissent leurs prix
de vente.
Révolutions
Début de la industrielles
surexploitation des Développement des
ressources transports.
naturelles.
Début de la pollution
industrielle (eau, air
et sols).
Modification
modes de vie et de
consommation des
Français.
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4
Doc 5 : Les conditions de travail des ouvriers et les premières lois sociales en France.
Les conditions de travail en usine, sur les chaînes de machines, sont difficiles : travail
dangereux, mal payé, horaires de travail très importants, répétition des gestes, bruit,
vibration, mauvaise alimentation, etc.
Les enfants sont souvent utilisés pour travailler dans les mines ou les usines.
Les ouvriers d’un même métier se rassemblent et s’organisent en syndicats. L’objectif est
de faire adopter des lois sociales pour les protéger et améliorer leurs conditions de travail.
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5
DOC 7 : Évolution des taux d’équipement des ménages en pourcentage de la population
française entre 1954 et 1974.
Congélateur - - - - - 10,1
Développé depuis les années 1990, Internet a permis de relier la Terre entière en un clic
de souris. Cela a facilité l’accès à l’information et la communication à travers le monde.
C’est une révolution technologique.
Cette révolution est accompagnée, entre autres, par la diffusion massive d’ordinateurs et
cela a entraîné une transformation des lieux de consommation. Désormais il est possible
de faire ses courses sur Internet, d’équiper sa maison, d’organiser ses vacances, de lire un
livre ou d’acheter de la musique.
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6
DOC 9 : Un exemple de révolution numérique du XXème au XXIème siècle : le smartphone.
Du XXè siècle
Téléphonie Musique Photographie Informatique Jeux vidéos
Norman Bruderhofer ©
Domaine public
Domaine public
Janez Novak ©
Piotrus ©
Domaine public
Evan-Amos ©
Ans_jpn ©
Takkk ©
Penarc ©
Hannes Grobe ©
Domaine public
PiaCarrot ©
Georgy90 ©
LupisSM ©
Resolute ©
Au XXIè siècle
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7
Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’appelle-t-on une révolution industrielle (doc 1) ?
2/ Cite une invention qui a permis la première révolution industrielle (doc 1).
3/ Cite une invention qui a permis la deuxième révolution industrielle (doc 1).
4/ Quel est le lien entre révolution industrielle et industrialisation (doc 2) ?
5/ Qu’est ce qui a permis d’avoir accès à des biens fabriqués dans d’autres pays (docs 1 et 4) ?
6/ Décris les images du document 2, devine de quelle industrie il s’agit ?
7/ Comment se fait-il que des biens à l’origine coûteux aient été accessibles à une part
importante de la population (docs 1 à 4) ?
8/ Décris les conditions de travail des ouvriers dans les usines (docs 1 à 5).
9/ En 1830, un enfant de 8 ans pouvait-il travailler dans une usine ? En 1850 (doc 5) ?
10/ Que sont les syndicats et quels sont leurs rôles (doc 5) ?
11/ Cite 3 évolutions majeures obtenues grâce aux syndicats (doc 5) ?
12/ Décris l’image du document 6, peux-tu citer au moins 4 appareils électriques ou
électroménagers ?
13/ D’après toi, pourquoi les familles ont-elles pu acheter ces produits (docs 4 et 6) ?
14/ D’après les documents 6 et 7, à partir de quand l’équipement des ménages se transforme-t-
il ?
15/ Résume en quelques lignes comment les révolutions industrielles ont changé les modes de
vie, de travail et de consommation des familles françaises (docs 1 à 7).
16/ Que peut-on faire avec Internet ? Pouvait-on le faire avant, sans Internet ? Donne un exemple
de quelque chose qu’on ne peut faire qu’avec Internet (doc 8).
17/ Qu’est-ce que la société de consommation (ensemble des documents) ?
18/ Décris le document 8 : analyse les évolutions et les transformations qui ont conduit à
l’apparition du smartphone.
19/ Quels sont les avantages et les inconvénients d’un smartphone (doc 8) ?
1/ Organise avec ta classe la visite d’une usine (par exemple un fabricant d’une spécialité de ta
région). Cette visite te permettra de découvrir l’envers du décors d’un produit de ton quotidien.
2/ Cherche sur Internet des anciennes pubs des années 1950, et analyse les. Pour cela, tu peux
t’aider de la fiche animation N°4 et de la fiche dossier N°6.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
8
Dossier 6
Dans les coulisses de la publicité
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Découvrir l’évolution de la publicité.
2/ Comprendre l’objectif de la publicité.
3/ Prendre conscience de son omniprésence.
4/ Être capable de décrypter une publicité.
5/ Prendre conscience que la publicité peut également avoir un caractère « espion » sur internet.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°5 (Les révolutions industrielles), N°7 (La société de consommation), N°11 (Le cycle
de vie d’un jean).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°3 (La perception des produits), N°4 (Le décryptage
du marketing).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
Dans les coulisses de la publicité
POUR
L’APPR
ENANT
DOC 1 : L’histoire de la publicité.
Dès l’Antiquité on trouvait de la publicité, par exemple sous forme
de fresques. Elles mettaient en avant certaines personnalités de la
vie politique ou quelques événements comme les combats de
De nos jour
gladiateurs. Mais la publicité a réellement connu son expansion au moyenne, le s, en
s habitants
XIXè siècle, où pour la première fois elle fut imprimée dans un des Etats-U
nis voient
journal. Comme cela rapportait beaucoup d’argent, en développant 400 à 600 s
pots
les ventes des produits vantés, toute la presse a copié cette publicitaire
s par jour.
technique. On voit donc, à cette époque, la publicité envahir les
(Observato
premiers médias. ire Français
des Médias
Aujourd'hui, la publicité est partout ! Dans les journaux, à la )
télévision, sur Internet, au supermarché, dans la rue, dans les
transports en commun, etc. Elle nous incite au quotidien à
consommer de nouvelles choses, à avoir envie de nouveaux produits,
et tout cela sans que l’on s’en rende forcément compte.
DOC 3 : Dépenses réalisées dans le monde pour la publicité selon le type de médias en 2011.
(Source : Agence Zénith Optimedia).
Journaux Magazines
Télévision Radio
Cinéma Extérieur
Internet
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
DOC 4 : Évolution du nombre de spots publicitaires selon le type de médias entre 2007 et 2008.
+ 19 %
20,00 %
15,00 %
10,00 %
+ 3,9 % + 3,1 % + 2,5 %
5,00 %
- 2,6 % - 11,8 %
0 %
-5,00 %
-10,00 %
-15,00 %
-20,00 %
La publicité, c’est avant tout une question de contexte. En effet, la publicité évolue selon les
contextes politiques, économiques et sociaux de chaque époque. Durant les années 1920, l’Europe
possède encore des colonies et utilise cette image dans les publicités. Durant les années 1950,
les femmes deviennent une cible très importante pour les publicitaires. Puis, dans les années
1980, on voit apparaître les enfants dans les publicités, nouvelles cibles des publicitaires. De
même, ce sont de nouveaux types de biens, prêts à l’emploi en peu de temps, qui arrivent sur le
marché.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 6 : Décryptons une publicité !
Le slogan
L’annonceur ou la marque
La cible :
pas forcément présente
sur la publicité. Elle peut-
être suggérée.
Le produit vendu
Bruno Pozzo ©
Les sites internet sur lesquels nous allons faire des recherches gardent une trace de notre
passage : l’adresse de notre ordinateur et les articles consultés. Ainsi, ce site internet peut acheter
un espace publicitaire sur un autre site lié, pour y faire apparaître une publicité de ce que nous
avons consulté. Du coup, en navigant sur Internet, nous retrouvons parfois des publicités de
produits consultés, pour nous inciter à consommer et finaliser notre achat.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
4
DOC 8 : De quelles marques proviennent ces slogans ! (Il y a autant de traits que de lettres
nécessaires).
1. « Parce que je le vaux bien » _’_ _ _ _ _
2. « Le tigre est en toi » _ _ _ _ _ _ _’_
3. « Déclaré source de jeunesse par votre corps » _____
4. « C’est fort en chocolat » _ _ _ _ _ _ _ _
5. « _ _ _ _ _ _ _ _ _ , à fond la forme ! »
6. « Avec _ _ _ _ _ _ c’est moi qui fait tout ! »
7. « _ _ _ _ _ _ c’est beau la vie, pour les grands et les petits ! »
8. « Efficace et pas chère, c’est la _ _ _ _ que j’préfère ! »
9. « Quand y’en a marre, y’a _ _ _ _ _ _ _ ! »
10. « Chaque jour, c’est du bonheur à tartiner » _______
Les slogans servent à attirer l’attention et aussi à marquer l’esprit des consommateurs. Ainsi,
les individus associent dans leur esprit une marque avec un logo et un slogan. La marque choisit
l’image qu’elle souhaite qu’on lui associe : une image moderne et innovante par exemple ou alors
une image rassurante et fiable.
Cela créé une relation familière entre l’individu et la marque qui facilitera l’acte d’achat.
DOC 10 : Le greenwashing.
Une publicité qualifiée de greenwashing est une publicité qui met en avant des aspects
écologiques, en faveur de la protection de l’environnement, d’une façon malhonnête. C’est-à-
dire qu’elle utilise de façon abusive l’argument écologique.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
5
Les questions en lien avec les documents
1/ Explique ce qu’est la publicité (docs 1 et 2).
2/ À partir de quand peut-on vraiment considérer que la publicité a commencé à s’infiltrer
dans notre quotidien (doc 1) ?
3/ Combien de spots publicitaires un américain voit-il en moyenne par jour ? Par mois ?
4/ Cite 5 médias sur lesquels on peut trouver des publicités (docs 3 et 4).
5/ D’après le doc 3, quels sont les deux médias qui véhiculent le plus de publicités ?
6/ D’après les chiffres du document 4, quel est le média dont les dépenses de publicité
augmentent ? D’après toi, pourquoi y a-t-il de plus en plus de publicités sur ce média ?
7/ Quelles sont les 5 caractéristiques principales d’une publicité ? (doc 6)
8/ Décris chacune des publicités du document 5.
9/ Identifie les différents éléments qui les structurent : la cible, l’annonceur, le produit, le
slogan et l’argument de vente (doc 5 et 6).
10/ Explique pourquoi les publicités ont changé entre 1920, 1950 et 1980 (doc 5).
11/ À ton avis, la publicité du document 6 date de quelle époque ? (docs 5 et 6)
12/ D’après toi, pourquoi les femmes sont une cible privilégiée des publicitaires dans les
années 1950 ?
13/ À ton avis, pourquoi y-a-il de plus en plus de publicités présentant des plats déjà préparés
dans les années 1980 ?
14/ Quelle est l’une des particularités de la publicité sur Internet (doc 7) ? Qu’en penses-tu ?
15/ Réalise l’exercice sur les slogans du dernier document (doc 8). Selon toi quelles sont les
caractéristiques d’un slogan ? À quoi servent les slogans (doc 9) ?
16/ Qu’est-ce-que le greenwashing (doc 10) ? Pourquoi les publicitaires utilisent le
greenwashing ?
1/ Choisis une publicité que tu trouves dans ta boîte aux lettres, dans un magazine ou sur
internet et amuse toi à la décrypter en trouvant les cinq éléments (Cf. fiche animation N°4).
2/ Recherche des publicités que tu soupçonnes être du greenwashing.
3/ Sur quel média vois-tu le plus de publicité, pourquoi ?
4/ Dans le document 6, il s’agit d’une publicité de la marque « Toaster ». Cette marque a
donné son nom à l’objet « toaster » qu’on appelle aussi grille-pain. Connais-tu d’autres
marques qui ont donné leur nom à un objet ? Qu’est ce que cela révèle ?
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
6
Dossier 7
Je consomme, tu consommes, il consomme...
Nous consommons tous !
POUR L’ÉDUCATEUR
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Liens fiches :
✤ Dossier N°5 (Les révolutions industrielles), N° 6 (La publicité), N° 8 (Les e-déchets), N°11 (Le
cycle de vie d’un jean).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°2 (Le goûter international), N°3 (La perception des
produits), N°4 (Le décryptage du marketing), N°6 (Le cycle de vie d’un téléphone portable).
✤ Projets : N°1 (Réaliser une exposition ACV), N°2 (Participer au concours des jeunes testeurs).
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
Je consomme, tu consommes, il consomme... POUR
Nous consommons tous ! L’APPR
ENANT
L’expression « société de consommation » est utilisée pour désigner une société au sein de
laquelle la population est incitée continuellement à consommer. À l’origine, la
consommation est un moyen de satisfaire nos besoins, mais aujourd’hui, sous l’influence de
la publicité par exemple, elle est de plus en plus associée à l’idée de bonheur et de bien-
être. En somme, pour être heureux, il faut acheter.
Notre société s’est structurée autour de la consommation (cf. schéma ci-dessous qui
retrace la pensée dominante et qui souligne les failles de cette pensée). Ainsi, entre 1960
et 2010, selon l’INSEE, la consommation des Français a été multipliée par trois.
Grâce à la consommation de
chacun, tout le monde a un
travail en France.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
DOC 2 : Société de consommation et chômage : le taux de chômage en France de 1955 et
2012.
(Source : INSEE et CEPII).
11,00
8,25
5,50
2,75
0
1955 1965 1975 1985 1995 2005 2012
On dit d’une personne qu’elle est au chômage si elle ne travaille pas en échange d’une
rémunération et avec un contrat de travail. Pour être considérée comme chômeur, un
individu doit également être à la recherche d’un emploi.
À la base, s’alimenter et boire sont deux besoins primaires de l’Homme, c’est-à-dire deux
besoins essentiels. Les fast food (ou restauration rapide en français) et les plats préparés
(qui n’ont qu’à être réchauffés pour être consommés) sont les réponses de la société de
consommation à nos besoins primaires. Sont-ils des réponses satisfaisantes à nos besoins
primaires ?
Nous cuisinons bien moins qu’avant et nous consacrons un temps beaucoup moins important
pour le moment du repas. Cela peut avoir des conséquences sur notre santé. En effet, la
restauration rapide et ces plats préparés sont souvent riches en graisses, en sel et
contiennent de nombreux produits artificiels comme les conservateurs, et les additifs.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 4 : Société de consommation et gaspillage.
Économiques Sociales
Environnementales
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
4
DOC 6 : Une forme de gaspillage : l’obsolescence programmée
Entre 1960 et 2010, les Français ont augmenté de 60 % (plus que doublé) leur consommation
liée aux loisirs et à la communication. Cela s’explique entre autres, par l’augmentation du
temps libre grâce aux congés payés, et à l’apparition de nouveaux biens de consommation
(téléphone portable, ordinateur, télévision, lecteur MP3, etc.).
Ces nouveaux biens sont aussi source de gaspillage. En effet, l’évolution de la mode, la
publicité et les progrès technologiques, poussent les consommateurs à renouveler très
souvent leurs matériels électroniques pour en acheter d’autres plus performants et /ou plus
petits, ou plus esthétiques, même si les leurs sont encore en bon état de fonctionnement.
De plus, certains produits sont conçus de sorte à ne pas durer dans le temps. On appelle ce
concept l’obsolescence programmée. Des grandes entreprises qui produisent des télévisions
par exemple, font en sorte que les appareils tombent en panne assez rapidement.
Cela est couplé à un autre phénomène important : de moins en moins de magasins prennent en
charge ces réparations. Ce métier est devenu rare car les individus ont pris l’habitude
d’acheter neuf. De plus les réparations sont parfois impossibles en raison de la conception de
l’appareil.
Résultat, à la première panne d’un appareil, un produit neuf est racheté. La consommation et
le gaspillage continuent.
Face à ce constat, il faut ajouter que, par heure, chaque chaîne télévisée a le droit de
diffuser six minutes de publicité. Sachant qu’une publicité dure en moyenne 20 secondes,
cela signifie qu’il y a au moins 18 publicités vues pour chaque heure passée devant la
télévision !
Des messages sont transmis par ces publicités. Ces messages sont axés sur la vente de
biens et services pour nous donner l’envie de consommer.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
5
DOC 8 : Temps passé devant la télévision, en France, selon le sexe et l’activité professionnelle .
(en heures/jour).
Hommes Femmes
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
6
Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’est-ce que la société de consommation (doc 1) ?
2/ À la base, comment fonctionne la société de consommation (doc 1) ?
3/ Identifie deux problèmes dans le fonctionnement de base de la société de consommation
(docs 1 et 2) ?
4/ Comment la société de consommation a-t-elle modifié notre alimentation (doc 3) ?
5/ Pourquoi la restauration rapide et les plats préparés posent des problèmes pour la santé des
individus (doc 3) ?
6/ Qu’est ce que le gaspillage (doc 4) ?
7/ Gaspille-t-on beaucoup en Europe (doc 4) ?
8/ Identifie trois problèmes majeurs que pose le gaspillage (doc 5).
9/ Qu’est-ce que l’obsolescence programmée (doc 6) ?
10/ Pour quelle(s) raison(s) les individus préfèrent-ils racheter un produit neuf, lorsque celui
possédé tombe en panne (doc 6) ?
11/ Quel est le temps de publicité réglementaire à la télévision en France (doc 7) ?
12/ Quel est le pouvoir de la publicité sur nos actions de consommation (doc 7) ?
13/ Quel est le lien entre la télévision, la publicité et la société de consommation (doc 7) ?
13/ Combien de temps un Français consacre-t-il en moyenne, à ses loisirs, par jour (doc 7) ?
14/ Quelle est la catégorie d’acteurs qui passe le plus de temps devant la télévision ? Pourquoi
d’après toi (doc 8) ?
15/ Dans leur temps consacré aux loisirs, les Français préfèrent-ils regarder la télévision ou se
promener (doc 9) ?
16/ En lien à la fois avec un temps passé devant la télévision important et avec le peu de temps
passé à se promener, peux-tu trouver la maladie qui sévit dans les pays occidentaux depuis
quelques années ?
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
7
Dossier 8
Au secours, ça bug !
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 2, Le cycle de vie d’un produit et ses
conséquences sur l’Homme et l’environnement.
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre ce qu’est un e-déchet.
2/ Comprendre les problèmes que posent les e-déchets.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°5 (Les révolutions industrielles), N°7 (La société de consommation), N°10 (Les
conditions de travail).
✤ Animations : N°6 (Le cycle de vie d’un téléphone portable), N°8 (L’art de la récup’).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
Au secours, ça bug !
POUR
L’APPR
ENANT
Les e-déchets contiennent souvent des matières dangereuses pour la santé et l’environnement
comme le mercure, le traitement de ces déchets doit donc être particulier.
En France, lorsqu’un appareil électrique ou électronique tombe en panne, il n’est pas forcément
réparé. Des études ont montré que cela dépend de son coût de réparation. S’il est :
- de moins de 30 % du prix d’origine => la moitié des individus porte l’appareil en réparation ;
- de 30 % à 50 % du prix d’origine => une personne sur dix fera réparer son appareil ;
- de plus de 50 % du prix d’origine => il est extrêmement rare de faire réparer son appareil.
Finalement, dans la plupart des cas, au lieu de faire réparer son appareil électrique ou
électronique, un appareil neuf est souvent racheté car l’on pense que cela nous reviendra moins
cher. Dans ce cas, l’ancien appareil finira rapidement sa vie à la poubelle.
Il y a aussi une autre raison qui fait que nous avons de plus en plus d’e-déchets. En effet, de nos
jours, il y a de moins en moins de techniciens capables de réparer nos appareils. Cela est dû aux
mécanismes qui sont de plus en plus complexes. Des fabricants font aussi en sorte que leur
matériel ne soit pas réparable, en utilisant des composants uniques pour inciter au ré-achat en
cas de panne.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
DOC 3 : Que faire d’un e-déchet ?
Jeter un e-déchet, comme une pile par exemple, dans la poubelle des ordures ménagères est à
éviter. En effet, ces produits sont composés de matières toxiques telles que le mercure, le
nickel, le plomb, ou le lithium. S’ils ne sont pas bien traités, les substances dangereuses qu’ils
contiennent peuvent avoir des conséquences irréparables sur l’environnement car nous ne
contrôlons pas leurs diffusions.
Ainsi, lorsque nous souhaitons jeter un appareil électrique ou électronique, plusieurs solutions
s’offrent à nous :
- le donner, s’il marche encore, à une autre personne ou à une association. C’est la
réutilisation ;
- le rapporter dans le magasin où nous l’avons acheté (s’il ne fonctionne plus), ce dernier est
obligé de l’accepter et de s’occuper de son traitement (collecte, dépollution et valorisation)
car nous avons payé à l’achat une « éco-contribution » (d’environ un centime pour un téléphone
à quelques euros pour un téléviseur) ;
- le porter à une entreprise ou une association qui s’occupe de la valorisation des e-déchets.
Malheureusement, de nos jours, énormément d’e-déchets sont envoyés dans les pays en
développement, notamment en Afrique où il n’existe pas de réglementation pour le traitement
de ces déchets. Plusieurs raisons à cela :
- Il manque une volonté de l’État pour lutter contre l’export illégal vers les ces pays ;
- Des entreprises envoient leur e-déchets dans ces pays par le biais d’associations
malhonnêtes. Ainsi, l’entreprise peut recevoir un reçu qui lui permette de bénéficier d’une
réduction d’impôts en échange de son don.
Enda ecopole ©
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 5 : La Convention de Bâle.
En constatant que de plus en plus de déchets dangereux étaient envoyés dans les pays en
développement, la Convention de Bâle a été adoptée, en 1989. Cette Convention
internationale a pour objectif de réglementer la circulation des déchets dangereux.
Une convention, c’est un accord conclu entre différents États. Chaque État doit accepter la
Convention pour qu’elle s’applique à lui, on appelle cela la ratification. Lorsqu’un pays ratifie
une Convention, elle devient une loi qui s’applique à ce pays. Aujourd’hui, parmi les 176
signataires, seuls l'Afghanistan, Haïti et les États-Unis n’ont pas ratifié la Convention (ils ne
l’appliquent donc pas).
Enda ecopole ©
DOC 7 : Problèmes de la décharge.
Les sols de la décharge sont contaminés par les métaux dangereux. L’eau des puits de la
décharge est impropre à la consommation humaine car contaminée elle aussi, alors qu’elle est
bue par les personnes vivant et habitant dans la décharge et ses alentours.
« Je m’appelle Amadou, je vis à Dakar au Sénégal, mon métier c’est récupérateur de métaux
précieux. Je vais tous les jours travailler dans la décharge pour trouver de vieux ordinateurs,
de vielles télévisions, de vieilles machines à laver, etc. Ensuite, je les démantèle. À l'intérieur,
je trouve des matériaux comme l’or, l’argent et le mercure que je revends. Grâce à cette
activité je vais pouvoir nourrir ma famille. Parfois j’ai des maux de tête et du mal à respirer et
cela m'empêche de travailler. »
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’est ce qu’un e-déchet ? (doc 1) As-tu des e-déchets chez toi ou en as tu déjà eu ? Cite
des exemples.
2/ En France, pourquoi avons-nous beaucoup d’e-déchets (doc 2) ?
3/ En France, où peux-tu jeter un e-déchet (doc 3) ?
4/ D'après toi, est-ce simple de savoir quoi faire d'un ordinateur usagé ?
5/ Pourquoi d’importantes quantités d’e-déchets sont envoyées dans des pays en
développement (Docs 3, 4 et 5)?
6/ Que vois-tu sur le document 4 ? D’après toi, quels problèmes posent les décharges à ciel
ouvert ?
7/ Pourquoi ces personnes travaillent dans la décharge (doc 8) ?
8/ Quels problèmes posent les e-déchets ? Pour l’environnement ? Pour l’Homme ? Pourquoi
posent-ils tant de problèmes (docs 2, 4, 7 et 8) ?
9/ Comment éviter ces problèmes (docs 2, 3 et 5) ?
10/ Pourquoi la Convention de Bâle a-t-elle été mise en place ? Quels sont ses objectifs ?
(doc 5) ?
11/ Que vois-tu sur le document 6 ?
12/ Quelles activités créent les e-déchets (docs 4, 6 et 8) ?
1/ Où se situent les plus grandes décharges d’e-déchets au monde ? À ton avis pourquoi ces
grandes décharges se situent dans ces pays là ?
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
5
Dossier 9
Bienvenue chez les Guarani !
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 2, Le cycle de vie d’un jean et ses conséquences
sur l’Homme et l’environnement.
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...) :
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Découvrir un autre peuple.
2/ Comprendre que les peuples sont interdépendants et que la consommation quotidienne des
Hommes et nos modes de vie influent sur la vie d’autres personnes.
3/ Savoir que nous pouvons agir en modifiant certaines de nos habitudes.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°1 (Les grandes découvertes), N°2 (Les empires coloniaux et les traites
transatlantiques).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°2 (Le goûter international), N°9 (Le jeu des fruits et
légumes)
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
Bienvenue chez les Guarani !
POUR
L’APPR
ENANT
DOC 1 : Qui sont les Guarani ?
Pour les Guarani, la vie quotidienne est chaque jour de plus en plus difficile. En effet, comme ils
vivent sur des terres qui intéressent certaines grandes entreprises, ils sont continuellement
victimes d'accaparement de leurs terres, c’est-à-dire qu’on les chasse des terres sur lesquelles
ils vivent depuis des générations. Pourquoi ? Parce que ces entreprises veulent raser ces
forêts, déforester, pour y faire de grandes exploitations agricoles, de canne à sucre par
exemple.
Les Guarani ont donc été regroupés dans des réserves. Ces territoires limités ne leur
permettent pas de cultiver, chasser et vivre comme ils en avaient l’habitude.
De nos jours, la ressource naturelle la plus utilisée pour créer de l’énergie est le pétrole.
Il sert notamment à produire du carburant permettant aux voitures et autres véhicules
motorisés de fonctionner. Cependant, le pétrole est une ressource non-renouvelable : les
réserves s’épuisent et ne se renouvellent pas.
Pour remplacer cette ressource, les Hommes en cherchent des nouvelles à exploiter tels que
les agrocarburants.
Les agrocarburants sont des carburants qui sont fabriqués à partir de matières végétales
telles que le maïs ou la canne à sucre.
Le Brésil est l’un des pays qui produit le plus d’agrocarburants, grâce aux plantations de cannes
à sucre. Les compagnies de production d’agrocarburants emploient la main d’oeuvre locale,
c’est-à-dire les peuples autochtones, qui travaillent dans des conditions proches de l’esclavage.
Ces problématiques ont renforcé les tensions au sein des communautés Guarani qui parfois ne
trouvent de réponse face à la dépossession de leurs terres qu’en se donnant la mort.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
DOC 4 : Une situation critique.
Certaines communautés Guarani ont finalement décidé de prendre les choses en mains et de
retourner sur leurs terres accaparées par les fermiers ou les exploitants. Ils ont commencé à
reconstruire des maisons et y vivre.
Ils se sont alors heurtés aux gardiens des fermes qui les ont brutalisés et pour certains même
tués.
C’est le cas par exemple du chef de la communauté Guarani Kaiowá de Takuára, Marcos Veron.
Alors qu’il tentait de retourner sur sa terre, il fut battu à mort par des gardes en 2003.
C’est donc un combat très difficile pour les Guarani.
D’autres peuples indigènes autour du monde vivent aussi la même situation. Ainsi, des
Organisation Non Gouvernementales comme Survival International agissent pour la défense
des peuples indigènes.
Le but est d’aider les populations indigènes comme les Guarani à faire reconnaître leur droit de
propriété sur leurs terres d’origine. Des campagnes sont menées régulièrement pour faire
pression sur les États et entreprises qui accaparent des terres.
Chaque seconde, 139 000 litres de pétroles sont consommés dans le monde.
Ces grandes entreprises s’accaparent les terres de peuples indigènes comme les Guarani.
Les Guarani n’ont plus d’endroit où vivre et peuvent être persécutés par les forces de l’ordre.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 6 : L’accaparement des terres, un problème mondial.
L’accaparement des terres est un problème mondial qui a deux principales causes :
- Certains pays comme des pays du Golfe, la Chine ou l’Inde voient leur population grandir. Or,
ces pays manquent de terres arables, de terres sur lesquelles il est possible de développer
l’agriculture pour nourrir sa population. Ces pays cherchent donc des terres arables à
l’étranger, comme dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Quand ils en trouvent,
ils achètent ces terres à l’État et chassent les populations indigènes installées sur ces terres
depuis des générations.
- Des entreprises sont à la recherche de terres arables pour développer des productions
comme des agrocarburants.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 7 : Galerie photos ( Survival ©).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Les questions en lien avec les documents
1/ Décris le peuple Guarani : où vivent-ils ? Combien sont-ils ? Comment se nourrissent-ils (Docs
1 et 7)
2/ Pourquoi les Guarani vivent-ils dans de petites réserves surpeuplées (Doc 2) ?
3/ Qu’est-ce-que l’accaparement des terres (Docs 2 et 6) ?
4/ Quels problèmes rencontrent les Guarani (ensemble des documents) ?
5/ Pourquoi utilise-t-on autant de pétrole ?
6/ Y-aura-t-il toujours du pétrole sur Terre (Doc 3) ?
7/ S’il n’y a plus de pétrole, par quoi peut-on le remplacer (Doc 3) ?
8/ Quels sont les impacts de la production d’agrocarburants sur les Hommes et sur
l’environnement (ensemble des documents) ?
9/ Quel est le pays d’Amérique du Sud spécialisé dans la production d’agrocarburants (doc 3) ?
10/ Comment les Guarani ont-ils réagi (Doc 4) ?
11/ Comment sont soutenues les populations indigènes victimes d’accaparement des terres
(Doc 6) ?
12/ D’après le document 5, comment notre consommation influence-t-elle la vie de certains
peuples à l’autre bout de la planète ?
13/ Pourquoi l’accaparement des terres est-il un problème mondial (Doc 6) ?
14/ Quelles sont les conséquences de l’accaparement des terres au niveau mondial (Doc 6) ?
1/ La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par
l'Assemblée générale de l'ONU en septembre 2007.
- La France a-t-elle adoptée ce texte ?
- Ce texte a-t-il une valeur contraignante, c’est-à-dire : est-ce-qu’un État, qui l’a adopté, sera
puni s’il ne respecte les droits des peuples autochtones ?
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Dossier 10
Au boulot...
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 3, Comment limiter les impacts négatifs de notre
consommation ?
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre les différents enjeux des conditions de travail.
2/ Savoir ce qu’est le droit du travail.
2/ Prendre conscience des disparités existantes dans le domaine des conditions de travail à
travers le monde.
3/ Prendre conscience de l’existence des formes actuelles de travail forcé.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°2 (Les empires coloniaux et les traites transatlantiques), N°5 (Les révolutions
industrielles), N°11 (Le cycle de vie d’un jean), N°12 (Le cycle de vie d’une tablette de chocolat),
N°13 (Le commerce équitable).
✤ Animations : N°5 (Le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°6 (Le cycle de vie d’un téléphone
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
Au boulot... POUR
L’APPR
ENANT
alistes ont
En 2007, 91 syndic
ns le monde
été assassinés da
u les droits
pour avoir défend
DOC 1 : Qu’entend-on par conditions de travail ?
des travailleurs.
Pour encadrer les conditions de travail, il existe le droit du travail. Celui-ci permet de garantir
aux travailleurs de bonnes conditions de travail.
En France, le droit du travail permet par exemple, de se défendre face aux discriminations liées
à des critères physiques ou mentaux, d’être protégé juridiquement du harcèlement physique ou
moral ou encore de bénéficier d’un certain nombre de jours de congés payés par an.
En France, l’Inspection du travail contrôle l’application du droit du travail. Ces inspecteurs
peuvent aller jusqu’à dresser des procès verbaux en cas d’infraction grave au droit du travail.
Dans de nombreux pays, le droit du travail s’il n’est pas inexistant, est souvent non appliqué.
Par exemple, en Inde, pays membre de l’OIT (cf. doc n°4), le droit du travail encadre les
conditions de travail et notamment les salaires. Pourtant, en février 2012, une centaine de
millions de travailleurs indiens ont participé à une grève nationale d’une journée pour
protester contre les violations quotidiennes du droit du travail par les entreprises.
Quand le droit du travail n’est pas contrôlé, les travailleurs exercent souvent leur métier dans
de très mauvaises conditions : salaire insuffisant pour vivre décemment, conditions d’hygiène
et de sécurité déplorables, horaires dépassant l’acceptable et grande précarité dans le
travail (les travailleurs peuvent être licenciés sans raison par exemple).
Dans de nombreux pays, comme en France, des employés et des dirigeants se regroupent
sous forme de syndicats afin de défendre leurs droits, améliorer leurs conditions de travail
et dénoncer les violations du Code du travail.
La Confédération Syndicale Internationale (CSI) veille au respect du droit syndical (le droit
pour un travailleurs de participer aux activités d’un syndicat) à travers le monde. Chaque
année le CSI publie un rapport pour montrer les violations du droit syndical et plus
globalement du droit du travail. Ainsi, en 2012, sur le continent africain, 7263 travailleurs
auraient été licenciés pour avoir agi ou avoir voulu agir auprès d’un syndicat, par exemple pour
dénoncer de mauvaises conditions de travail. Dans le monde, tous les travailleurs ne sont
donc pas en capacité de faire reconnaître leurs droits s’ils sont violés.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 3 : Les conventions : des règles à l’échelle internationale pour assurer de meilleures
conditions de travail.
- Convention sur le travail forcé (1930) et convention sur l'abolition du travail forcé (1957) ;
- Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (1948) ;
- Convention sur le droit d’organisation et de négociation collective (1949) ;
- Convention sur l'égalité de rémunération (1951) ;
- Convention concernant la discrimination (1958) ;
- Convention sur l'âge minimum d’accès à l’emploi (1973) ;
- Déclaration relative aux principes et droits fondamentaux au travail (1998) ;
- Convention sur les pires formes de travail des enfants (1999).
Il existe aussi la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfants.
Tous ces textes doivent inciter et guider les États pour qu’ils les inscrivent et les fassent
respecter dans leur cadre national.
L’OIT, créé en 1919, est une institution des Nations Unies qui « est chargée d’élaborer des
normes internationales du travail et d’en contrôler l’application. Ainsi, avec ses 181 Etats
Membres, elle veille à ce que les normes du travail soient respectées dans la pratique mais
aussi comme principes » (OIT).
Ses politiques et programmes sont élaborés conjointement par des représentants des
gouvernements, des employeurs et des travailleurs.
Aujourd’hui 185 pays sont membres de l’OIT.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 5 : Le droit du travail contourné.
Diverses méthodes sont employées pour contourner le droit du travail. Certains pays ratifient
les conventions internationales mais ne les appliquent pas ou ne contrôlent par leur
application.
D’autres ont créé des parades à ces conventions, que l’on appelle des « zones franches ». Ces
zones franches sont des espaces créés afin, entre autres, de contourner le droit du travail.
Ces zones attirent certaines entreprises car elles auront moins de contraintes et moins de
contrôle. De plus, elle y paient aussi souvent moins d’impôts.
Enfin, des entreprises décident des lieux de fabrication de leur produit en fonction de
l’encadrement du droit du travail. Par exemple, la confection des jeans se fera au Sri Lanka
de façon à pouvoir utiliser une main-d’oeuvre sous-payée. Plus les étapes de fabrication sont
divisées et situées aux quatre coins du monde et plus les contrôles sont difficiles à réaliser.
Selon le Bureau International du Travail (BIT), en 2012, 20,9 millions de personnes seraient
victimes du travail forcé et 215 millions d’enfants travailleraient à travers le monde.
NIOSH ©
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Les questions en lien avec les documents
1/ Que désigne-t-on par l’expression « les conditions de travail » (doc 1) ?
2/ Décris une situation de travail où les conditions sont bonnes (doc 1).
3/ En France, comment les conditions de travail sont elles encadrées (doc 1) ?
4/ En France, comment les conditions de travail sont elles améliorées et défendues (doc 1) ?
Ces organisations existent-elles partout à travers le monde ?
5/ Si les conditions de travail ne sont pas encadrées, quels sont les risques (Doc 2) ?
6/ Quel est l’objectif de l’OIT (Doc 4) ?
7/ Comment l’OIT cherche-t-il à atteindre ses objectif (Docs 3 et 4) ?
7/ Tous les pays du monde sont ils membres de l’OIT (Doc 4) ?
8/ Cite quelques exemples de droits défendus par les Conventions internationales de l’OIT
(Doc 3).
9/ À partir de l’un des droits encadrés par l’OIT, explique pourquoi il te semble indispensable
de le faire respecter (docs 3 et 5).
10/ Malgré ces initiatives internationales pour faire respecter le droit du travail, pourquoi
son non respect subsiste-t-il (doc 5) ?
10/ Qu’est-ce qu’une zone franche (doc 5) ?
11/ À partir des photos du document 6, peux-tu dire :
- Si les conditions de travail sont correctes ?
- Si elles ne le sont pas, pourquoi ?
- Énumère ce qui permettrait à ces travailleurs de travailler dans de bonnes conditions.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Dossier 11
C’est l’histoire d’un fil de coton qui...
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 2, Le cycle de vie d’un jean et ses conséquences
sur l’Homme et l’environnement.
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents .
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre le cycle de vie d’un jean.
2/ Prendre conscience des impacts sur l’Homme et l’environnement de chaque étape du cycle de
vie d’un jean.
3/Comprendre comment limiter ces impacts négatifs.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°4 (La révolution verte), N°6 (La publicité), N°7 (La société de consommation), N°10
(Les conditions de travail), N°12 (Le cycle de vie d’une tablette de chocolat), N°13 (Le commerce
équitable).
✤ Animations : N°5 (Le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°6 (Le cycle de vie d’un téléphone
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
C’est l’histoire d’un jean qui... POUR
L’APPR
ENANT
Culture du coton
Production du coton et
Tissage
Ennoblissement
Distribution Confection
Confection
Traitement du pantalon
Distribution
Utilisation et entretien du
et fin de vie
Utilisation
pantalon
Honeyhuyue ©
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 3 : Le lexique des étapes de la fabrication d’un jean.
Culture du coton Étape pendant laquelle la matière première du jean, à savoir le coton, est
produite. Les quatre pays qui produisaient le plus de coton en 2010
étaient : la Chine, l’Inde, les États-Unis et le Pakistan (selon le ministère
américain de l’agriculture).
Filature du coton On produit le fil à partir du coton égréné, appelé à ce stade « coton
fibre».
Tissage Les fils produits sont lavés et teints. Le tissage, c’est le fait d’assembler
les fils pour en faire du tissu.
Tr a i t e m e n t d u Divers traitements sont appliqués au jean pour lui donner un aspect usé
p a n t a l o n o u ou délavé par exemple.
sablage
Distribution Le pantalon jean est acheminé dans un entrepôt puis mis en vente dans un
magasin.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 6 : Interview d’Arun Chandra Ambatipudi, Directeur de l’association des producteurs de
coton biologique Chetna (Inde) à propos des difficultés des producteurs de coton.
« La culture conventionnelle (non équitable) de coton ne permet pas aux agriculteurs de vivre
décemment. L’une des raisons est que ces agriculteurs doivent emprunter beaucoup d’argent.
S’ils arrivent à emprunter, c’est à un très haut taux d’intérêt, c’est-à-dire qu’ils devront
rembourser beaucoup plus que la somme empruntée. Ils n’y arrivent pas et doivent alors souvent
arrêter leur activité et vendre leur terre pour rembourser l’argent emprunté.
Ils ont besoin de cet argent pour acheter des intrants chimiques. Ces produits mettent en
danger leur santé, ainsi que celle des femmes et enfants travaillant aussi dans les champs.
Finalement, la vente de coton ne permet pas de gagner assez d’argent pour nourrir l’agriculteur
et sa famille. Ses enfants ne peuvent pas être scolarisés. Ils ne vivent pas décemment de la
culture du coton. »
Mon superviseur m’aurait passé un savon s’il m’avait trouvé assise pour quelques minutes, sur les
10 heures où je travaillais debout [...] Cela m’arrivait régulièrement de travailler de sept heures
du matin jusqu’à 6 heures le matin suivant […]." Emelia Yanti, ouvrière indonésienne.
Dans les ateliers de fabrication, les employés peuvent travailler jusqu’à plus de douze heures par
jours, six jours sur sept. Les conditions d’hygiène et de sécurité y sont déplorables et les
accidents fréquents. Payés à la pièce, sans garantie de salaire vital et parfois en deçà du
minimum légal, les travailleurs sont embauchés ou licenciés sans formalité, en fonction des
besoins de production.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 9 : Galerie photos des ateliers de fabrication de jean.
Atelier de confection
de jean en Chine.
Ethique sur l’étiquette ©
Atelier de
confection de
jeans au Malawi.
Ethique sur l’étiquette ©
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
5
Clean clothes campaign / Collectif
Atelier de
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 11 : La Terre aussi, subit les impacts de la fabrication d’un jean.
W. Oelen ©
Srithern ©
cultivées dans le monde
Manojk ©
sont consacrées au coton
et pourtant, elles
absorbent 25 % du total des
Irrigation intensive Pesticides Traitements
chimiques pesticides utilisés.
Transbus ©
tour de la Terre entre ses
différents lieux de
conception et son lieu
d’achat !
Transport par cargos Transport par camions
En Europe, de plus en plus d’individus achètent leurs vêtements dans des grandes surfaces.
Cela change le rapport entre le consommateur et le commerçant. Ce rapport disparaît
quasiment car au supermarché, il est possible de faire ses courses sans quasiment parler à
personne. Dans les rayons, il y a rarement des vendeurs capables de renseigner les visiteurs sur
les produits proposés (origine, composition, etc.).
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DOC 13 : Les impacts du développement de la grande distribution sur l’emploi en France.
En 2009, une enseigne française de la grande distribution devenait le quatrième plus grand
vendeur de vêtements au détail en Europe.
Les pratiques de ces grandes entreprises ont été dénoncées par des associations de défense
des droits des travailleurs comme le Collectif de l’Ethique sur l’Etiquette. Ces entreprises
s’approvisionnent par exemple en Inde, au Sri Lanka ou au Bangladesh où les droits des
travailleurs ne sont pas respectés.
En parallèle, l’industrie textile en France s’est effondrée. Entre 1970 et 2002, le secteur du cuir
et de l’habillement a perdu les trois quarts de ses emplois, soit 670000 emplois (base de
données STAN de l’OCDE). Depuis, le secteur perd toujours des emplois et 38 000 nouvelles
suppressions d’emplois sont prévues pour la période 2010-2015. En parallèle ont bondi les
importations de produits manufacturés, en provenance de pays d’Asie entre autres.
- Se questionner par rapport - Ne pas le laver trop souvent ; - Donner son jean s’il est
à ses besoins ; - Le laver à 30°C ; encore en bon état ;
- Choisir un jean en coton - Le laisser sécher à l’air libre ; - Le transformer en short.
équitable et biologique ; - Ne pas le repasser ;
- Ne pas céder à la mode sans - Bien remplir sa machine à
réfléchir aux conséquences laver ;
de ses achats ; -Utiliser de la lessive
- Privilégier des commerces écologique.
de proximité.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’appelle-t-on le cycle de vie d’un produit (doc 1) ?
2/ Quelles sont les grandes étapes du cycle de vie d’un jean (docs 1 à 3) ?
3/ Cite les étapes de la vie d’un jean pendant lesquelles des produits chimiques sot utilisés
(docs 3 et 11).
4/ Combien de jeans sont vendus en France chaque année ?
5/ Quelles étapes de la fabrication d’un jean reconnais-tu grâce aux photographies des
documents 4, 5 et 9 ?
6/ Les producteurs de coton gagnent-ils assez d’argent pour vivre dans de bonnes conditions
(doc 6) ?
7/ Comment qualifierais-tu les conditions de travail des personnes qui confectionnent les
jeans, pourquoi (docs 7 à 10) ?
8/ Quelle part du prix d’un jean revient aux travailleurs qui l’ont confectionné (doc 8) ?
9/ Qui récolte le plus d’argent dans la vente d’un jean (doc 7) ? Qu’en penses-tu ?
10/ Pourquoi les fabricants sablent-ils les jeans (doc 10) ?
11/ Pourquoi le sablage est-il dangereux pour la santé des travailleurs (doc 10) ?
12/ Récapitule en quelques lignes les conséquences négatives du jean sur l’environnement (doc
11) ?
13/ Quelle distance parcourt en moyenne un jean tout au long de sa vie (doc 11) ?
13/ Où les Européens achètent-ils de plus en plus souvent leurs vêtements ? Pourquoi ?
14/ Quelles différences vois-tu entre faire ses achats chez un commerçant de proximité ou
dans une grande surface. Quels sont les avantages et les inconvénients de l’un et de l’autre ?
15/ Quel a été l’impact du développement de la grande distribution dans le secteur de
l’habillement en France (doc 13) ?
14/ Qu’est-ce-que le « Collectif de l’Éthique sur l’Étiquette » ? Quelles sont ses actions (docs 8
et 13) ?
15/ Comment penses-tu pouvoir agir à ton échelle pour faire face à ces problèmes (doc 14) ?
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Dossier 12
C’est l’histoire d’une tablette qui...
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 2, Le cycle de vie d’un jean et ses conséquences
sur l’Homme et l’environnement.
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Découvrir la face cachée d’un produit de grande consommation.
2/ Comprendre les grandes étapes du cycle de vie d’une tablette de chocolat.
2/ Prendre conscience des grands enjeux liés au cycle de vie d’une tablette de chocolat.
3/Découvrir des solutions pour palier à certaines difficultés des producteurs de cacao.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°10 (Les conditions de travail), N°11 (Le cycle de vie d’un jean), N°13 (Le commerce
équitable).
✤ Animations : N°2 (Le goûter international), N°5 (Le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°6
(Le cycle de vie d’un téléphone portable), N° 7 (Des matières premières aux produits finis).
✤ Projet : N°1 (Réaliser une exposition ACV).
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1
DOCUMENTS POUR L’APPRENANT
POUR
C’est l’histoire d’un tablette qui... L’APPR
ENANT
DOC 1 : Le cycle de vie, c’est quoi ?
Le cacao a
Le cycle de vie d’un produit, c’est l’ensemble des étapes de la été introdu
Espagne en it en
fabrication des matières premières (nécessaires à la 1528. Mais la
première t
ab
production d’un produit) jusqu’au traitement des déchets chocolat co lette de
engendrés par le produit. À travers l’analyse du cycle de vie mme nous la
connaisson
s aujourd’h
été inventé ui
e par les Su a
d’un produit, on s’intéresse aux impacts négatifs de chaque
étape, aussi bien sur l’environnement que sur l’Homme. au XIXe siè is ses
cle.
MHF
vend
Acheteurs locaux
Exportateur : personne qui (Côte d’Ivoire)
achète un bien pour le
revendre à l’étranger.
Marché local
(Côte d’Ivoire)
Distributeurs
(France)
Consommateurs
(France)
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2
DOC 3 : Les étapes de fabrication d’une tablette de chocolat.
30°
29°
28°
27°
26°
Récolte et Après avoir cultivé le cacao, on le récolte, souvent à deux périodes principales :
écabossage du décembre et avril. La cabosse est la coque qui entoure le cacao, et l’écabossage
cacao représente le fait d’ouvrir cette coque.
Fermentation et On débarrasse les fèves de leur pulpe. Ainsi, elles sont moins amères et moins
séchage du cacao grasses.
Broyage Après le concassage, les fèves sont totalement broyées de sorte à obtenir une pâte
que l’on nomme « masse de cacao ».
Mélange des On ajoute des ingrédients divers pour modifier les caractéristiques du chocolat que
ingrédients l’on veut obtenir, comme du sucre, du lait, des noisettes, etc.
Affinage On rend la pâte encore plus lisse, afin que le consommateur ne puisse sentir aucun
morceau de cacao.
Tempérage Le chocolat devient dur, lisse et peut être conservé plus longtemps.
Moulage On met le chocolat dans des moules pour lui donner la forme souhaitée.
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DOC 5 : Galerie photos (photographies réalisées par Alter Éco ©).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
4
DOC 6 : Principaux pays importateurs de fèves de cacao en 2009.
Source : World Cocoa Foundation, mai 2010.
Pays-Bas
29 % États-Unis
Allemagne
3 % 17 % Malaisie
3 % France
3 % Belgique
6 % Royaume-Uni
14 %
7 % Espagne
7 % 11 % Singapour
Italie
« Les producteurs de cacao vendent leurs fèves séchées aux acheteurs locaux qui eux
mêmes les revendent à des exportateurs, le plus souvent des entreprises étrangères. La
plus grande part des bénéfices du commerce du cacao est réalisée après transformation
des fèves et provient en particulier de l’étape de fabrication du chocolat ».
(Source : Cacao et commerce équitable, Max Havelaar France, 2012).
DOC 7 : Principaux pays producteurs de cacao (en % du volume mondial total), en 2010.
10 %
4 % Côte d’Ivoire
4 % 33 % Ghana
6 % Indonésie
Nigéria
7 % Cameroun
Brésil
Equateur
15 % Autres
21 %
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5
DOC 8 : La face cachée d’une tablette de chocolat.
Chaque année, on produit environ 3,5 millions de tonnes de cacao. La majeure partie est
produite en Afrique, mais on en trouve également en Amérique du Sud et en Asie.
Ce ne sont pas moins de 40 millions de personnes qui dépendent du cacao pour vivre, et
pourtant, on estime à 1 dollar par jour (en moyenne) le revenu de ces producteurs pour qui la
culture du cacao est cruciale. Sur le prix d’une tablette, c’est seulement 5 % qui revient au
producteur.
Le rapport de 2010 de l’université de Tulane (Etats-Unis) nous dévoile que près de 820 000
enfants travaillent dans les champs de cacao en Côte d’Ivoire. De nombreux enfants sont
employés dans les exploitations de cacao parce que leurs parents ne disposent pas de
rémunérations suffisantes pour subvenir aux besoins de la famille et scolariser leurs enfants
dans de bonnes conditions.
Ainsi, les propriétaires peu scrupuleux des plantations n’hésitent pas à recruter des enfants qui
sont payés environ deux fois moins que les adultes.
Le non-respect des droits fondamentaux de l’Homme, mais également de ceux du travail, est
inadmissible. Pourtant de nombreuses conventions pour le droit du travail et le droit des enfants
existent et ont parfois mêmes été ratifiées par les pays producteurs et importateurs.
La filière cacao s’engage régulièrement dans l’arrêt de l’exploitation des enfants, mais la
réalité n’est pas aussi simple que le prévoient les lois et les abus subsistent.
C’est pourquoi, des organisations de producteurs et des importateurs ont souhaité mettre en
place un autre commerce : un commerce équitable qui respecte les droits des producteurs.
« Quiconque travaille a le droit à une rémunération équitable lui assurant ainsi qu’à sa famille
une existence conforme à la dignité humaine. »
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Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’appelle-t-on le cycle de vie d’un produit (doc 1) ?
2/ Quelles sont les grandes étapes du cycle de vie d’une tablette de chocolat (docs 1 et 2) ?
3/ Quand a été découvert le cacao ? Cette découverte a-t-elle rapidement été suivie par la
fabrication de tablettes de chocolat ? Pourquoi (doc 2) ?
4/ Quelles étapes de la fabrication d’une tablette de chocolat reconnais-tu grâce aux
photographies de la galerie photos (docs 4 et 5) ?
5/ Où trouve-t-on les producteurs de cacao dans le monde (doc 7) ? Pourquoi ?
6/ Quels sont les deux pays qui importent près de la moitié des fèves de cacao (doc 7) ?
7/ Pourquoi les pays producteurs ne transforment pas eux mêmes les fèves de cacao ? Auraient-
ils intérêt à le faire, pourquoi (doc 6) ?
8/ Combien de tonnes de cacao sont produites chaque année (doc 6) ?
9/ Les producteurs de cacao gagnent-ils assez d’argent pour vivre dans de bonnes conditions
(doc 8) ?
10/ Des enfants travaillent-ils dans les exploitations de cacao ? Pourquoi (doc 8) ? Cite un autre
problème lié à la production de cacao (doc 8).
11/ Penses-tu que la situation dans la filière cacao corresponde à ce qui est écrit dans l’extrait
de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (doc 10) ?
12/ Que pourrait-on faire pour que les enfants ne travaillent plus dans les exploitations de cacao
(docs 8 et 9) ?
13/ Compte tenu des problèmes identifiés ci-dessus, qu’ont décidé certains producteurs de
cacao ? Pourquoi (doc 9) ?
14/ Qu’est-ce-que cela a changé pour eux ? Dans leur travail ? Dans leur vie quotidienne ? (Doc 9)
3/ Recherche les différents critères que respectent tous les acteurs du commerce équitable ?
4/ Recherche et analyse deux publicités pour du chocolat : une de chocolat traditionnel et une de
chocolat issu du commerce équitable. (Cf. fiches dossier N°6 et animation N°4).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Dossier 13
Un autre commerce
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 3, Comment limiter les impacts négatifs de notre
consommation ?
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre les fondements du commerce équitable.
2/ Comprendre les conséquences de ce système sur l’ensemble de la filière.
3/ Comprendre que notre consommation peut avoir des impacts sur l’Homme et l’environnement.
4/ Découvrir des alternatives et se sentir mobilisé pour agir.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°3 (Le commerce international et l’agriculture), N°10 (Les conditions de travail),
N°11 (Le cycle de vie d’un jean), N°12 (Le cycle de vie d’une tablette de chocolat), N°14 (Les circuits
courts).
✤ Animations : N°2 (Le goûter international), N°5 (le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°9 (Le
jeu des fruits et des légumes), N°10 (La jungle des labels).
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
POUR
Un autre commerce. L’APPR
ENANT
DOC 1 : Le commerce équitable, c’est quoi ?
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
DOC 4 : Les conséquences du commerce équitable pour les producteurs du Sud.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 5 : Quelques chiffres importants sur le commerce équitable.
(Source : PFCE).
20 %
de la population mondiale
consomme 85 % des richesses
Le mondiales.
café est le produit
issu du commerce Dans
équitable le plus vendu certains pays d’Europe
en France. comme les Pays-Bas, la
En
consommation équitable peut être
2010, 98 % des
jusque 4 fois plus importante
Français connaissaient le
qu’en France.
commerce équitable. En
2000, ils n’étaient que
La
9 %.
moitié des
ventes se font en
En
grandes surfaces.
1974, il y avait 1 association-
boutique Artisans du Monde. En 2012, il y
en a 150, et de nombreuses autres boutiques
95 % ou associations spécialisées dans le
des 77 études réalisées entre commerce équitable de proximité
1998 et 2009, montrent que l’estime de existent..
soi des producteurs s’améliore quand ils
passent en production équitable.
Petits
Commerçants 7 %
Autres 2 %
Ventes par
correspondance 1 %
Source : DgCiD, 2007
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
4
DOC 7 : Répartition des ventes de produits issus du commerce équitable et labellisés Fair
Trade /Max Havelaar en 2011.
(Source : Fairtrade / Max Havelaar France, 2011).
4 %
3 %
3 %
3 %
3 %
8 %
51 %
11 %
14 %
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Les questions en lien avec les documents
1/ Quels sont pour toi les aspects les plus importants de la définition du commerce équitable
(doc 1) ?
2/ Comment peux-tu expliquer que des paysans puissent souffrir de la faim (doc 2) ?
3/ Pourquoi le commerce équitable a-t-il été créé ?
4/ Résume avec un mot clé chaque principe du commerce équitable (Doc 3).
5/ Si un producteur agricole s’engage dans le commerce équitable (doc 4) :
- Comment ses conditions de travail pourront-elles évoluer ?
- Comment ses conditions de vie et celles de sa famille pourront elles évoluer ?
- Comment ses méthodes de travail pourront-elles évoluer ?
6/ Produire selon les principes du commerce équitable permet-il d’améliorer les conditions
de vie des producteurs et de leurs familles (doc 4) ?
7/ 20 % de la population mondiale consomme 85 % des richesses mondiales, qu’en penses-tu ?
8/ Lorsque les Français achètent un produit issu du commerce équitable, quel produit
choisissent-ils le plus souvent (doc 5) ?
9/ Le commerce équitable est-il de plus en plus connu en France ? Justifie ta réponse (doc 5).
10/ D’après toi, pourquoi les producteurs ont-ils une meilleure estime d’eux-mêmes quand ils
se convertissent au commerce équitable (ensemble des documents) ?
11/ En France, consomme-t-on beaucoup de produits équitables (doc 5) ?
12/ Où les produits issus du commerce équitable sont-ils le plus fréquemment vendus (doc 6) ?
En as-tu déjà vu dans d’autres endroits ?
13/ Quel(s) type de produits existent-ils en commerce équitable (doc 7) ?
1/ Cite dix exemples de produits issus du commerce équitable en dehors du café, du chocolat
et du coton. De quels pays proviennent ces produits ?
2/ Qu’est-ce-que le prix minimum garanti dans le commerce équitable ?
3/ Qu’est-ce-que la prime de développement du commerce équitable ?
4/ As-tu déjà entendu parler de la Quinzaine du Commerce Équitable ? Quand a-t-elle lieu et
que s’y passe-t-il ?
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Dossier 14
Court-circuitons la société de consommation !
POUR L’ÉDUCATEUR
Lien avec le film documentaire : Chapitre 3, Comment limiter les impacts de notre
consommation ?
Découpage de la fiche :
Chaque fiche pédagogique « dossier » est structurée en deux parties :
✴ Première partie : les documents (photos, schémas, textes,...).
Objectif : appropriation et compréhension des documents.
✴ Deuxième partie : les questions.
• Dans un premier temps, les questions qui se rapportent aux documents.
• Dans un deuxième temps, les questions pour aller plus loin : les réponses ne figurent pas
dans les documents.
Objectif : analyse des documents et approfondissement des connaissances.
Objectifs pédagogiques :
1/ Comprendre ce qu’est un circuit court.
2/ Comprendre l’intérêt des circuits courts de distribution pour les producteurs et les
consommateurs.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°3 (Le commerce international et l’agriculture), N°13 (Le commerce équitable).
✤ Animations : N°2 (Le goûter international), N°9 (Le jeu des fruits et des légumes).
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
POUR
Court-circuitons la société de L’APPR
ENANT
consommation !
DOC 1 : Un circuit de distribution, c’est quoi ? Quels
sont les lieux d’achats des ménages français ?
légumes en
7 % des fruits et
tés dans les
France sont ache
circuits courts. En France, selon l’INSEE :
-70 % des dépenses alimentaires se font dans les grandes
al e de
Agence Région surfaces d'alimentation,
de Ha ut e-
l’environnement - 40 % des dépenses d'habillement dans les petits
No rm an di e commerces
- 42 % des dépenses de biens durables en grandes surfaces
spécialisées.
Mais les comportements d'achat dépendent beaucoup des caractéristiques du ménage telles
que son lieu de résidence ou son niveau de vie. Ainsi, les plus aisés et les Parisiens favorisent
plutôt les petits commerces. Au contraire, les ménages ayant de bas revenus se tournent de
plus en plus vers le maxi-discount pour leurs achats alimentaires.
Les Français fréquentent donc principalement trois types de circuits de distribution : les
grandes surface d’alimentation, les petits commerces et les grandes surfaces spécialisées.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
DOC 3 : La distinction circuit court / circuit long de distribution.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
DOC 5 : Différents circuits de distribution.
AMAP ou « Ruche qui dit oui »
Fromagerie ou Jardin de Cocagne.
Marché
Myrabella ©
NobbiP ©
Jfvoll ©
Les producteurs engagés dans les circuits courts sont aussi souvent
Domaine public
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Les questions en lien avec les documents
1/ Qu’est-ce-qu’un circuit de distribution (Doc 1) ?
2/ En France, quel est le circuit de distribution privilégié pour les courses alimentaires (Doc 1) ?
3/ Qu’il soit court ou traditionnel, pourquoi parle-t-on de « circuit » (Doc 1) ?
4/ Qu’est-ce qu’un intermédiaire dans un circuit de distribution (Docs 1, 2, 3, 5 et 6) ?
5/ Qu’est ce qu’un circuit court (Docs 2 et 3) ?
6/ À partir du document 5, identifie les circuits courts de distribution ?
7/ Pourquoi la vente en circuits courts s’est-elle réduite au XXème siècle (Doc 4) ?
8/ Si j’achète un produit dans un circuit court, est-il possible de rencontrer le producteur ?
Quel peut être l’intérêt de rencontrer le producteur (Doc 6) ?
9/ Quels peuvent être les avantages pour un producteur de vendre en circuit court (Doc 6) ?
10/Pourquoi est-ce respecter l’environnement que d’acheter des produits en circuits courts
(Doc 5) ?
1/ Identifie les possibilités de ventes en circuits courts existants près de chez toi. Avec ton
groupe, vous pouvez étudier le système de vente de chacun de ces circuits (modalités
d’inscription, fréquence des ventes, paiement ou non d’une cotisation pour adhérer à
l’association, paiement à l’avance ou non des achats, méthodes de production, etc.). Présentez
les résultats de votre recherche au reste de l’établissement.
2/ Peut-on s’approvisionner en circuits courts pour tous les produits de notre quotidien ? Si
non, quels produits ne sont pas disponibles en circuits courts, pourquoi ?
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Animation 1
Mes désirs, en ai-je besoin ?
Des besoins et des désirs, nous en avons tous. Cependant, certains d’entre eux sont plus ou moins
importants et y répondre peut parfois ne pas être indispensable. Un besoin est un manque
physiologique ou psychologique dont la satisfaction est considérée comme nécessaire. Un désir
est un moyen de combler le manque dû au besoin. Cela sous-entend que l’on peut ne pas répondre à
certains de nos désirs sans pour autant ne pas satisfaire nos besoins. Par exemple, j’ai besoin de
manger, j’ai le désir de manger des sushis mais je peux renoncer à ce désir sans pour autant
renoncer à mon besoin de manger en mangeant des pâtes.
Objectif pédagogique :
- Comprendre que chaque acte d’achat permet de répondre à un besoin ou un désir, mais que ces
derniers peuvent être plus ou moins prioritaires.
Objectif opérationnel :
- Se questionner sur nos besoins et nos désirs, savoir les catégoriser et les hiérarchiser.
Matériel :
- un tableau
- des feutres
Durée : 1 heure
Lieu : intérieur
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°1 (Les grandes découvertes), N°2 (Les empires coloniaux et les traites
transatlantiques), N°6 (La publicité), N°7 (La société de consommation), N°9 (Notre
consommation et les peuples autochtones).
✤ Animations : N°2 (Le goûter international), N°3 (La perception des produits), N°4 (Le
décryptage du marketing).
✤ Projet : N°4 (Organiser un Troc party)
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
DÉROULÉ :
Étape 1 : Levée des représentations et définitions
✤ Recueillez les représentations des élèves sur les définitions des mots « besoin » et « désir ».
✤ Demandez aux enfants des exemples de besoins et de désirs.
J’ai envie d’un nouveau pantalon malgré celui acheté le mois dernier
J’ai faim
J’ai soif
Je voudrais partir en vacances
Je vais à l’école
Je mange équilibré
Accomplissement
personnel
(morale, créativité) Je veux être amoureux
Besoins d’estime
(confiance, respect des autres)
Besoins de sécurité
(du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété)
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
Étape 2 : Questionnements et approfondissement des notions
✤ On souhaite susciter le questionnement de l’enfant sur ses besoins et désirs
Avec la pyramide, les faire s’interroger sur :
- Est-ce que nos actes d’achats nous permettent de satisfaire nos besoins et nos désirs ?
- Existe-t-il d’autres façons de satisfaire ses besoins et ses désirs ?
- Quels sont les procédés qui influencent nos besoins, nos désirs ?
✤ Reprendre les listes des besoins et désirs établies précédemment pour les classer selon la
pyramide.
✤ Une fois classées, réfléchir ensemble à ceux qui peuvent être remis en question, ignorés ou
selon leur localisation. Effectivement les besoins et les désirs évoluent par exemple avec le
progrès technique et diffèrent selon la culture de chacun.
marketing).
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi : la
consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
Animation 2
Le goûter international
Dans le monde, les ressources naturelles sont réparties différemment. De même, les Hommes
sont plus ou moins nombreux selon les zones géographiques. Les échanges mondiaux
s’organisent autour du commerce, et nous n’avons pas tous le même poids. Que peut-on faire
pour réduire les inégalités inexistantes ? Ce jeu a pour but de mettre les enfants en situation et
de les laisser découvrir qu’ils reproduisent certains schémas de société. En vivant cette
expérience, il s’agit de les amener à se questionner sur leurs pratiques de consommation.
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre certains mécanismes du commerce international.
- Acquérir une vision globale des inégalités dans le monde.
- Réfléchir aux solutions pour réduire ces inégalités et construire une société équitable pour
tous.
- Prendre conscience de l’impact de ses actions.
Objectifs opérationnels :
- Mettre en scène les disparités mondiales en dotation de ressources.
- Mettre en scène la répartition démographique.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°1 (Les grandes découvertes), N°2 (Les empires coloniaux), N°3 (Le commerce
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
DÉROULÉ :
✤ Faire les courses nécessaires (ou demander au préalable aux parents de fournir certains
éléments).
Pour cela : le tout est de comptabiliser ce que chaque enfant a besoin de manger en quantité
pour le repas du goûter. La liste de matériel qui figure ci-dessus reste indicative, tant pour les
quantités que pour le type d’aliments à acheter. Comme il n’y a pas de goûter prévu à l’école,
organisez-en un à titre exceptionnel, auquel les parents pourraient être conviés.
Chaque fois que cela est possible, privilégiez d’acheter des produits issus du commerce
équitable, de l’agriculture biologique et du commerce local. Cela est important pour la phase
de sensibilisation qui a lieu à la fin du jeu. Pour les produits tels que les pâtes à tartiner ou les
bonbons, insistez sur le fait que vous les achetez de manière exceptionnelle et que les
consommer dans la démesure est mauvais pour la santé.
✤Disposer devant chaque couverture les aliments en fonction des ressources (voir « répartition
des richesses dans le monde »)
Remarque : Cette répartition des aliments, boissons et gobelets est indicative, car basée sur la
liste des courses proposée en première page pour un groupe de 30 enfants (rubrique matériel).
Répartition démographique de la population mondiale (selon les Nations Unies, département des
affaires économiques et sociales, 2010) :
- Asie : environ 60 % de la population mondiale => soit 18 enfants sur les 30.
- Amérique du Nord : environ 5 % de la population mondiale => soit 1 enfant.
- Europe : environ 11 % de la population mondiale => soit 3 enfants.
- Amérique du Sud : environ 9 % de la population mondiale => soit 3 enfants.
- Afrique : environ 15 % de la population mondiale => soit 5 enfants.
Le nombre d'habitants en Océanie n’est pas assez significatif pour pouvoir l’intégrer.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
Étape 2 : Animation : jeu et débat.
1) Comme ce jeu est susceptible d’agiter le groupe, commencer par expliquer ce qui est
autorisé et ce qui ne l’est pas pour éviter les débordements. Ils ne peuvent pas manger ce
qui est devant eux, ne doivent pas en cacher pour ne pas fausser les échanges. Ils doivent
rester assis sur leur couverture.
3) Leur demander s’ils comprennent pourquoi ils sont répartis de cette sorte entre les
couvertures et pourquoi ils ont plus ou moins d’aliments, boissons et accessoires devant eux.
Leur expliquer qu’ils sont regroupés par continent en fonction de la répartition de la population
mondiale et que les aliments, boissons et accessoires devant eux représentent les richesses
de leur continent. Leur demander quels types de richesses peuvent détenir chaque continent
et introduire la notion de commerce, d’échanges entre les continents.
4) Une personne est désignée pour chaque espace géographique. Elle tiendra le rôle de
« diplomate ». Cette personne est la seule qui peut se lever et naviguer entre les espaces
géographiques pour réaliser les échanges. Ceci dit, tous les membres de l’espace
géographique participent aux négociations, le diplomate ne fait que l’échange « physique ».
5) Leur expliquer qu’ils vont mettre en situation les échanges mondiaux. Ils disposent d’une
heure pour faire les échanges. À la fin du temps imparti, chaque espace géographique
pourra manger uniquement ce qui se trouve devant sa couverture.
6) Leur laisser 1 heure pour réaliser leurs échanges. L’animateur est maître du jeu, il ne doit
intervenir que pour calmer les débordements et ne doit surtout pas influencer les décisions
des enfants. Il peut simplement rappeler le temps écoulé et le temps restant. Si le jeu se
bloque, vous pouvez leur rappeler qu’au delà des échanges, ils peuvent également faire des
dons. Les enfants ont le droit de diviser certains de leurs aliments : ceux qui s’y prêtent
dans le respect de l’hygiène.
7) Au bout d’une heure, les échanges sont terminés. Vous pouvez leur demander s’ils sont
satisfaits de ce qu’ils ont sur leur zone géographique. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez
accorder quelques minutes supplémentaires pour réaliser d’autres échanges. Lorsque les
échanges sont terminés, vous pouvez passer à la phase de sensibilisation.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
3
8) Une fois le jeu terminé, demandez-leur de parler de leur ressenti et accompagnez cette
discussion. En fonction de leur zone géographique, les enfants auront eu une expérience de
jeu différente.
Le groupe fera ressortir des problématiques telles que les inégalités de richesses, les
inégalités de pouvoir dans le commerce, l’immigration, les besoins, etc.
Ouvrez les questions sur ces sujets pour leur demander ce qu’ils en pensent.
Vous pourrez leur faire réaliser que leur comportement lors des échanges rappellent celui des
États à l’échelle internationale : les plus riches ont voulu conserver leurs ressources même si
elle sont abondantes par rapport à leur population. Des accords et des compromis ont aussi été
conclu mais qu’après de longues négociations.
9) Ouvrir le débat en leur demandant s’ils ont remarqué quelque chose concernant les produits
échangés (le but est de faire ressortir l’utilisation de produits issus du commerce équitable,
de l’agriculture biologique ou du commerce local) et leur demander ce qu’ils savent de ces
alternatives.
10) Leur faire comprendre qu’en tant que citoyen, ils peuvent avoir un impact positif sur le
commerce :
- en communiquant autour d’eux sur leur prise de conscience ;
- en soutenant d’autres formes de commerce comme le commerce équitable, qui agit pour la
solidarité et la réduction des inégalités dans le monde ;
- en s’informant sur les produits qui nous entoure.
Insistez sur la notion d’engagement individuel dans des causes collectives en précisant que nos
initiatives responsables ne sont jamais isolées (rendez-vous sur le site www.kiagi.org).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Animation 3
Les goûts et les couleurs... ça ne se discute pas !
Lorsque nous consommons, nos choix sont directement influencés par la perception que nous
avons des produits et de leurs emballages. Le marketing s’inspire directement de ce constat et
réalise des produits en fonction de leurs cibles, des modes et des goûts des individus. À travers
cette expérience, les enfants pourront découvrir et comprendre que la perception influence
nos choix.
Objectifs pédagogiques :
- Découvrir l’influence des couleurs dans notre perception des goûts.
- Comprendre que la couleur des produits et des emballages influence nos choix de
consommation.
Objectifs opérationnels :
- Tester des produits de couleurs différentes et analyser les résulats.
Matériel :
- Plusieurs bols ;
- Du fromage blanc ;
- Plusieurs colorants alimentaires différents ;
- Des petites cuillères.
Durée : 1 heure.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°6 (La publicité), N°7 (La société de consommation).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°2 (Le goûter international), N°4 (Le décryptage
du marketing).
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DÉROULÉ :
goût est différent. Vous pouvez illustrer avec des exemples du quotidien, tels que : quel bonbon
préférez vous selon la couleur (voir annexes) ? Les exemples sont nombreux !
✤ Insistez sur l’influence des couleurs sur nos sens : la vue et le goût
consommation.
✤ Prolongez le débat sur la question des emballages et du conditionnement (Cf. animation N°4
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ANNEXES :
Vous avez bien une couleur préférée !
© Aurélie et Hervé
Domaine public
Evan-Amos
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Animation 4
Le décryptage du marketing
Pour toujours mieux vendre leurs produits et créer de nouveaux besoins chez les
consommateurs, les entreprises à travers le monde ont consacré en 2011, 464 milliards de
dollars à des dépenses publicitaires. Des publicités, nous en voyons partout, et tout au long de
notre vie. Découvrons ensemble comment elles sont conçues afin de mieux les décrypter.
Objectifs pédagogiques :
- Savoir analyser et comprendre une publicité.
- Savoir décrypter les informations d’un emballage.
- Savoir prendre du recul vis-à-vis des arguments commerciaux utilisés pour nous pousser à la
consommation.
Objectifs opérationnels :
- Repérer et analyser les informations essentielles d’une publicité et/ou d’un emballage.
- Déterminer les informations manquantes et/ou celles qui ne sont pas nécessaires et nous
poussent à consommer.
Matériel :
- emballages ;
- publicités ;
- matériel artistique (feuilles, feutres, peintures, ciseaux, colles, etc.) ;
- gomme adhésive ou ruban adhésif.
Lieu : intérieur.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°6 (La publicité), N°7 (La société de consommation).
✤ Animations : N°1 (Le débat des besoins), N°2 (Le goûter international), N°3 (La perception
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DÉROULÉ :
Étape 1 : s’équiper pour l’animation
✤ Demandez aux enfants de rapporter 1 emballage et 1 publicité de leur choix par personne.
Vous pouvez leur donner une semaine et leur laisser le choix du support (pour les publicités :
papier, audio, télévisuel, internet). Pensez à leur citer des types de produits afin de réaliser un
travail plus complet (exemples : boites de conserve, paquets de gâteaux, emballages
d’équipement électronique, emballages d’objets décoratifs, emballages de produits
équitables, sachets individuels, etc.) le but étant que tout le monde ne rapporte pas les mêmes
emballages ou publicités.
Étape 2 : animation
- Questionnements et décryptage
1) Amenez les enfants à se questionner sur l’intérêt d’avoir rapporté des emballages et des
publicités. À partir de leurs réponses, sensibilisez-les sur la thématique de la consommation,
en particulier de la société de consommation, du marketing, etc.
2) Commencez par les emballages : proposez-leur d’identifier tous les éléments qui
apparaissent sur les divers emballages :
- nom du produit ;
- marque ;
- logos ;
- liste des ingrédients ;
- apport calorique ;
- origine des ingrédients ;
- lieu de fabrication ;
- etc.
3) Repérez les similitudes et les différences entre les types d’emballages (cette étape peut, ou
non, conduire à la formation de groupes de travail).
4) Repérez ensemble ce qui permet de convaincre le consommateur d’acheter le produit (les
arguments commerciaux ou la « beauté » de l’emballage par exemple).
5) Demandez aux enfants si ces emballages leur donne des informations sur les conditions de
fabrication des produits ?
6) Poursuivez avec les publicités :
- Quel est l’objet de la publicité ?
- Quels sont les arguments mis en avant ?
- Qui est la cible de la publicité ?
- Y-a-il un slogan ?
- Quel est l’annonceur ou la marque ?
- Quelles sont les différences entre deux publicités de deux produits ayant le même usage ?
- Etc.
7) Repérez des modèles de publicité persuasive dont la démarche est d’attirer l’attention pour
susciter l’intérêt, provoquer le désir et déclencher l’achat.
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8) Déterminez ensemble les éléments qui vous donnent envie d’acheter sur chaque publicité,
et ceux qui ne vous convainquent pas du tout.
- Alternatives et création
1) Listez ensemble les informations que vous aimeriez voir figurer sur les emballages et
publicités (par exemple, les impacts au cours du cycle de vie du produits, les conditions dans
lesquelles les fabricants du produit travaillent, le traçage géographique du produit, etc.).
Déterminez les raisons pour lesquelles elles n’apparaissent pas sur l’emballage ou la
publicité.
2) Organisez une activité de création. Le but est pour chaque enfant de dessiner et créer un
emballage et une publicité présentant des informations utiles pour une consommation
solidaire et responsable.
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3
Animation 5
C’est pas coton, de collaborer !
Indémodable, le pantalon jean traverse les générations. Tout le monde a bien un jean dans son
armoire ! Pourtant, sa conception est loin d’être anodine... Pour la fabrication d’un simple
pantalon jean, un très grand nombre d’acteurs interviennent tout au long du cycle de vie.
Glissons-nous dans les bottes de ces acteurs pour découvrir et comprendre ce qui les anime !
Objectif pédagogique :
- Connaître et comprendre la complexité du circuit de fabrication d’un jean et ses différents
acteurs.
Objectif opérationnel :
- Exercer son talent de comédien en se projetant dans le rôle de différents acteurs grâce au jeu
de rôle et au théâtre.
Matériel :
- déguisements pour les différents rôles ;
- accessoires symbolisant les différentes étapes de la fabrication (exemple : du fil, de la
teinture, des pierres pour poncer, une mallette, etc.).
Lieu : Intérieur.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°10 (Les conditions de travail), N°11 (Le cycle de vie d’un pantalon jean), N°12
(Le cycle de vie d’une tablette de chocolat), N°13 (Le commerce équitable).
✤ Animations : N°6 (Le cycle de vie du téléphone portable), N°7 (Des matières premières
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DÉROULÉ :
Étape 1 : Sensibilisation et appropriation des rôles
✤ Référez-vous à la fiche dossier N°11 sur le cycle de vie d’un pantalon jean.
✤ Ouvrez le débat en demandant aux enfants ce qu’ils connaissent des méandres de la
chaîne de fabrication d’un jean : de la culture du coton au lieu de vente du pantalon. Ainsi, les
différents acteurs de cette chaîne sont mis en valeur.
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
2
✤ Répartissez les élèves sur les différents rôles (en formant des groupes d’environ 5 à 6 élèves).
✤ Une fois répartis, ils se concertent pour construire leur rôle et leur argumentation.
LES RÔLES
Demandez aux élèves de réaliser leurs propres recherches afin de construire la trame de leur
argumentation. Cela se ferait alors lors d’une première séance introductive : découverte de la
problématique, distribution des rôles et élaboration des argumentations. Pour exemple, voici
des idées d’arguments que les enfants peuvent avoir dans la construction de leur personnage :
Le cultivateur de coton
- J’ai dû emprunter de l’argent à une banque pour moderniser mes équipements et acheter des
intrants chimiques dans l’espoir de produire du coton en plus grande quantité. Toutefois, je
n’arrive pas à rembourser ce prêt. Je crains devoir bientôt vendre mes terres.
- Le prix auquel l’acheteur du village veut bien acheter mon coton ne me permet pas de payer de
quoi faire vivre ma famille.
- Il ne pleut pas assez, j’ai peur que ma production de coton ne soit pas très abondante cette
année.
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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- Hier, j’ai dû aller chez le médecin car je toussais violemment. Il m’a diagnostiqué une silicose,
je ne sais pas comment cette maladie va évoluer. Je n’ai pas pu payer la note du médecin.
- J’aimerais bien changer de métier.
Le client :
- Je me suis acheté un nouveau jean le mois dernier, mais il n’est plus à la mode. Il m’en faut un
nouveau !
- Vous ne pensez quand même pas que je vais acheter un jean à plus de 50 euros ?!
- Je me demande bien quelle part du prix du jean que je viens d’acheter revient aux ouvriers qui le
confectionnent.
- Ce vieux jean est démodé... je vais le jeter à la poubelle.
L’objectif est de faire ressortir les effets négatifs de la division géographique des étapes de la
confection d’un jean. Il est important de montrer que :
- des droits humains et des droits liés au travail peuvent être violés ;
- chaque acteur a des intérêts qui lui sont propres et que chacun est souvent réticent à faire des
concessions.
Mettez également l’accent sur l’impact environnemental (transport d’une étape à l’autre) de
l’éclatement géographique des étapes de la confection d’un jean.
Exemple :
Un client, après avoir regardé une émission télévisée sur la mode, entreprend de refaire sa
garde-robe. Il est déterminé : il veut acheter des nouveaux jeans à la mode.
Il se rend dans un magasin pour acheter des jeans, qu’il trouve à très bon prix. Sur le chemin pour
rentrer chez lui, il tombe sur des manifestants devant une grande enseigne de vêtements. Il
s’intéresse à leur cause et demande des renseignements. Ces derniers lui expliquent les
conditions dans lesquelles ces jeans ont été fabriqués.
Le client est choqué mais aussi sceptique. Il retourne dans le magasin pour discuter avec le
gérant. Ce dernier lui tient un discours flou et contradictoire avec celui des manifestants.
Un peu perdu dans la contradiction des propos tenus, il rentre chez lui et exécute ses propres
recherches. Il découvre que parmi tout ce que les manifestants lui ont dit, il y a des vérités.
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
4
La fabrication d’un jean peut avoir de graves conséquences sur des travailleurs.
Il prend alors des résolutions concernant sa consommation et décide de rejoindre une
association défendant par exemple les droits des travailleurs.
Conseils :
✤Faites écrire le scénario aux enfants.
✤Organisez une représentation de cette pièce de théâtre lors d’un événement pour sensibiliser
également les autres classes, et pourquoi pas aussi les parents.
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Animation 6
Le cycle de vie d’un téléphone portable
Aujourd’hui, il est presque impossible de se passer d’un téléphone portable. En 2011, près de 100%
de la population française est équipée d’un téléphone portable et près d’un téléphone portable
sur deux est un smartphone. De plus, on change de téléphone environ tous les 18 mois, même s’il
est encore en état de marche, et pour les jeunes c’est encore pire : tous les 10 mois ! Produire un
téléphone portable, est-il aussi simple que de le remplacer ?
Objectifs pédagogiques :
- Prendre conscience des impacts sur l’Homme et l’environnement de chaque étape de cycle de
vie d’un produit.
- Savoir comment limiter ces impacts.
Objectif opérationnel :
- Savoir replacer dans le bon ordre les étapes du cycle de vie d’un téléphone portable et
connaître les impacts sur l’Homme et/ou l’environnement à chaque étape.
Durée : 1 heure - 1 h 30
Lieu : intérieur
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°5 (Les révolutions industrielles), N°7 (La société de consommation), N°8 (Les e-
déchets), N°10 (Les conditions de travail), N°11 (Le cycle de vie d’un jean), N°12 (Le cycle de vie
d’une tablette de chocolat).
✤ Animations : N°5 (Le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°7 (Des matières premières
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DÉROULÉ :
Étape 1 : Apports théoriques
- Extraction des matières premières nécessaires à la fabrication d’un téléphone
✤ Des centaines de pièces différentes composent nos téléphones portables. Pour les produire,
il est nécessaire d’aller extraire divers minerais comme du cuivre ou du coltan.
✤ Dans les mines d’extraction de cuivre par exemple, les conditions de travail peuvent être
inacceptable car des enfants y travaillent. Les conditions y sont aussi dangereuses car les
travailleurs manquent de protection, comme des masques. Ils respirent donc quotidiennement
des émissions mauvaises pour leur santé comme du dioxyde de souffre.
✤ Ces exploitations minières dégradent le paysage et peuvent dégrader le mode de vie des
populations locales.
✤ Certains de ces minerais sont rares, comme le coltan et l’étain, mais indispensables pour la
fabrication de nos téléphones. Nous avons besoin de plus en plus de ces minerais rares pour
produire un plus grand nombre de téléphones Ces réserves de minerais deviennent donc
précieuses et sont convoitées parce qu’elles représentent d’importantes sources d’argent
pour les quelques pays qui les détiennent. Où les trouvons-nous ? Par exemple, en République
Démocratique du Congo, l’un des pays les plus pauvres au monde. Malheureusement, ces
richesses ne bénéficient que très rarement aux populations locales, ce qui crée des conflits et
des guerres.
- Fabrication
✤ Les ateliers de fabrication se trouvent souvent en Chine où les salaires sont bas et où les
conditions de sécurité ne sont pas assurées pour les travailleurs.
- Distribution
Les produits finis sont transportés jusqu’en France, dans des entrepôts avant d’être
acheminés vers de grands magasins multi-opérateurs ou directement auprès d’un opérateur
téléphonique ou d’un fabriquant de téléphone.
Les impacts de cette phase concernent donc principalement :
Sur le plan environnemental : les pollutions de l’air liées au transport des marchandises et les
consommations d’énergies des entrepôts et magasins où sont vendus les téléphones.
Sur le plan humain : les conditions de travail du personnel de ces magasins.
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2
- Utilisation
✤ L’impact le plus important est la consommation d’énergies. Par exemple, il faut le brancher
et utiliser de l’électricité pour le recharger.
- Fin de vie
✤ Les impacts sont très importants, et les conséquences varient fortement en fonction de ce
que l’on fait de son téléphone portable en fin de vie : s’il est jeté dans la nature, ce sont tous
les composants toxiques contenus qui pollueront les sols et l’eau. Un portable sur 6 est jeté à
la poubelle. Ils contribuent à l’augmentation des quantités de déchets à collecter et traiter.
Ces étapes sont consommatrices d’énergie et source de pollution de l’eau et du sol.
Chaque année, des tonnes de téléphones portables, soit disant usagés, sont envoyés en Inde,
Chine, Thaïlande et dans plusieurs pays africains, comme le Ghana et le Sénégal. Des
populations, parfois des enfants, sont tellement dans le besoin qu’ils fouillent ces décharges
de déchets électroniques pour y récupérer les métaux rares et autres matières qu’ils peuvent
revendre. Ils mènent ces activités, sans protection, au péril de leur santé car le mercure et le
plomb par exemple, contenus dans nos portables sont des éléments dangereux pour l’homme
et l’environnement.
✤ Ne pas changer de téléphone s’il fonctionne encore. Pour cela, il faut être un consommateur
averti face aux diverses promotions que peuvent faire les opérateurs.
✤ Lors du changement de téléphone portable, bien penser à rendre l’ancien au distributeur
✤ Vous pouvez également les reproduire à plus grande échelle pour réaliser l’animation avec un
pouvez montrer le chapitre 2 du documentaire vidéo et travailler avec les enfants sur les
fiches pédagogiques dossiers N°11 et N° 12 : « Le cycle de vie d’un jean » et « Le cycle de vie
d’une tablette de chocolat ».
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3
✤ Préparez au préalable une liste des 12 étapes du cycle de vie d’un téléphone portable. Pour
cela vous pouvez vous aider des deux schémas du cycle de vie d’un téléphone portable fournis
en annexe.
✤ Parmi les 12 impacts du cycle de vie du téléphone portable proposés, certains peuvent être
Étape 3 : Animation
✤ Expliquer aux enfants le but de ce jeu :
1/ Savoir replacer dans le bon ordre les étapes du cycle de vie du téléphone portable.
2/ Identifier les impacts négatifs à chaque étape du cycle de vie.
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4
✤ Vous pouvez répartir les enfants en petits groupes pour qu’ils puissent se concerter. Sinon,
vous pouvez leur attribuer à chacun une étiquette « étapes » et/ou une étiquette « impacts »
qu’ils devront replacer correctement sur le schéma.
✤ Invitez-les à replacer leurs étiquettes respectives dans le bon ordre. Vous pouvez faire jouer
les étiquettes « étapes » dans un premier temps, puis les étiquettes « impacts ». À chaque
étiquette placée, n’hésitez pas à ouvrir la discussion sur le sujet.
leur téléphone (s’ils en ont), ou encore sur les solutions qu’ils peuvent mettre en place à leur
échelle grâce.
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5
ANNEXES :
Transport
Transport
2 2 bis
Transformation des matières premières Fabrication de la batterie
et secondaires (par exemple, avec le
pétrole on fait du plastique qui lui-même
est utilisé pour la fabrication de
composants, avec l’or on fait des
composants)
Transport 3 Transport
Assemblage du produit
Transport
4
Mise en rayons du distributeur
5
Vente au client
6
Utilisation Recharge
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6
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7
Etiquettes étapes :
Transformation des
Domaine public
Domaine public
matières premières et
secondaires (par
exemple, avec le pétrole
on fait du plastique qui
lui-même est utilisé pour
Extraction dʼor, de cuivre, la fabrication de
de pétrole, de zinc et de Extraction dʼarsenic, de
composants)
fer mercure et de plomb
Domaine public
Domaine public
Domaine public
Mise en rayon du
Fabrication de la batterie Assemblage du produit distributeur
Domaine public
Domaine public
© BCE
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8
Etiquettes impacts :
Domaine public
Domaine public
Domaine public
Salaires ne permettant
Transports pas de vivre décemment Déchets dangereux
Domaine public
© Gluemoon
© Rémih
Domaine public
Domaine public
Conditions de travail
dangereuses Pollution de lʼair Pollution de lʼeau
© Dirk Ingo Francke
© Aatu Liimatta
© LSDSL
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
9
Animation 7
Des matières premières aux produits finis
Les produits que nous utilisons au quotidien sont souvent l’aboutissement d’un long processus de
transformation, et voyagent parfois des milliers de kilomètres avant d’être achetés. Pour cette
raison, nous en oublions parfois leur origine.
Découvrons ensemble de quelles matières premières proviennent les produits de notre
quotidien !
Objectifs pédagogiques :
- Savoir identifier les matières premières à l’origine des produits de notre quotidien.
- Comprendre que les produits finis découlent d’un long processus de transformation.
Objectif opérationnel :
- Relier chaque étiquette « matières premières » à leur étiquette « produit fini ».
MATÉRIEL :
- Ordinateur et imprimante ;
- Etiquettes en annexes ;
- Tableau ou grandes feuilles ;
- Gomme adhésive.
DURÉE : 1 heure.
LIEU : intérieur.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°11 (Le cycle de vie d’un jean), N°12 (Le cycle de vie d’une tablette de chocolat).
✤ Animations : N°5 (Le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°6 (Le cycle de vie d’un
téléphone portable).
✤ Projet : N°1 (Organiser une exposition ACV).
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consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
1
DÉROULÉ :
premières, une pour les produits intermédiaires, une pour les produits finis (voir le tableau
récapitulatif en annexes).
Étape 2 : sensibilisation
✤ Demandez aux enfants de citer les produits de leur quotidien qu’ils considèrent comme
indispensables. Par rapport aux produits cités, questionnez-les sur les matières premières
nécessaires à la fabrication de ces biens. Vous pouvez également aller plus loin en leur demandant
s’ils savent où sont produites ces matières premières. Faites-leur réaliser que les produits de
notre consommation quotidienne voyagent à travers le monde avant de finir entre nos mains.
s’ils ont une étiquette « matière première », ils doivent la placer en face de la bonne étiquette
« produit fini » (ou « produit intermédiaire). S’il n’y a pas encore d’étiquette « produit intermédiaire
» ou « produit fini », ils doivent placer l’étiquette « matière première » dans une ligne vierge.
ne contiennent pas qu’une seule matière première ! Certains objets de notre consommation
quotidienne, comme le téléphone portable, contiennent jusque 100 pièces différentes qui sont
composées de matières premières très variées.
✤ Vous pouvez ouvrir la discussion en demandant aux enfants s’ils utilisent ou consomment des
biens produits près de chez eux (pensez aux produits agricoles ou produits de la ferme).
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2
ANNEXES
Domaine public
© Rob Lavinsky
© Bluemoose
MERCURE COTON BLÉ
© Amiralis
© Jurii
© Jurii
PÉTROLE FER ALUMINIUM
© Claus Ableiter
© Tilo Hauke
© Jos.
Domaine public
Domaine public
OR ARGENT PLUMES
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3
Etiquettes « produits intermédiaires »
© Virginie Couture
Domaine public
© Speculos
© Keithonearth
Domaine public
Domaine public
© Compagnie de
© Antoinelucas
Saint Gobain
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4
Etiquettes « produits finis »
© Andre Engels
Domaine public
© Sun Ladder
Domaine public
© Benutzer
Domaine public
©Fenrizbes
Domaine public
Domaine public
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5
Tableau récapitulatif :
Ampoule basse
Mercure (Espagne)
consommation
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6
Animation 8
L’art de la récup’ !
Chaque jour, chaque Français jette en moyenne, dans sa poubelle, plus d’un kilo de déchets ! Pour
faire baisser ce constat, il faut s’engager pour la réduction des déchets mais aussi pour le
recyclage et/ou la réutilisation. Grâce à cet atelier, vous pourrez sensibiliser les enfants à l’art
de la récupération. Il s’agit d’offrir une seconde vie à nos objets en les transformant afin de les
rendre utiles ou décoratifs.
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre l’importance de protéger notre environnement par une meilleure gestion des
déchets ;
- Apprendre à offrir une seconde vie aux déchets en créant de nouveaux objets.
Objectifs opérationnels :
- Réutiliser et transformer des matériaux de récupération de façon ludique et artistique.
Matériel :
- Divers matériaux de récupération : papiers journaux, emballages cartons, bocaux en verre,
briques de lait ou de jus de fruits, boîtes d’oeufs, magazines, journaux, serviettes de table
colorées, papiers Canson de couleurs, morceaux de fils électriques, perles, bandes velcro,
ficelle, fils de fer, bougies, éponges, etc. ;
- Matériel d’activités manuelles : colle, vernis, pinceaux, colle à papier peint, peintures, scotch,
paires de ciseaux, pinces, cutter, etc. ;
- Des gants en latex (pour ramasser les déchets).
Durée : 2 heures.
Liens fiches :
✤ Dossier : N°8 (Les e-déchets).
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1
DÉROULÉ :
Étape 1 : sensibilisation
✤ Dans un premier temps, proposez une sensibilisation à la problématique des déchets. Vous
pouvez insister sur la durée de vie des déchets abandonnés dans la nature, puis sur les solutions
pour réduire la quantité de déchets et la pollution qu’ils engendrent (réduire, réutiliser,
recycler).
=> Pour cela, vous pouvez réaliser le jeu en annexe sur la durée de dégradation des déchets.
✤ Enfin, vous pouvez ouvrir sur les objets que l’on peut obtenir en recyclant certaines matières
(le plastique peut être transformé en polaires, l’aluminium peut être transformé en cadre de
bicyclettes, etc.). Insistez sur le rôle important que nous avons en adoptant une meilleure
gestion de nos poubelles au quotidien.
Étape 2 : création
✤ Présentez le matériel à disposition : les jeunes ont accès à de nombreux matériaux provenant
de la poubelle de tri sélectif ainsi que des fournitures aidant à la création manuelle.
Les jeunes devront d’eux-mêmes trouver des idées de création permettant de réutiliser ces
matériaux et donc de diminuer la quantité de déchets.
Pour exemple, vous pouvez fabriquer des lanternes, des porte-monnaie, des bougeoirs, des pots
à crayon, des bijoux, des cadres photos, etc. Vous pouvez également chercher des modèles sur
internet ainsi que des patrons.
Cette animation n’est pas un simple moment de bricolage. Tout au long de l’atelier, mettez
l’accent sur les différentes manières de recycler et de réutiliser plutôt que de jeter, et animez
les discussions.
idées et l’envie aux jeunes de reproduire l’atelier chez eux ou avec d’autres personnes.
✤ Rangez le matériel avec les jeunes.
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ANNEXES :
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POSTER DE DÉGRADATION DES DÉCHETS :
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ÉTIQUETTES DÉCHETS :
RÉPONSES :
5 ans chewing-gum
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Animation 9
Manger à perdre la saison !
Même si la plupart des fruits et légumes sont disponibles toute l’année dans les supermarchés,
ces aliments ont une saisonnalité en fonction d’un lieu donné. Le défi est donc de retrouver les
saisons des fruits et légumes locaux, afin d’améliorer sa manière de consommer et de
s’alimenter.
Objectifs pédagogiques :
- Développer ses connaissances sur la saisonnalité des fruits et légumes ;
- Découvrir les impacts sociaux et environnementaux de nos achats en fruits et de légumes.
Objectifs opérationnels :
- Savoir reconnaître la saison de récolte des fruits et légumes de notre quotidien.
Matériel :
- Un panneau par saison (format A4) ;
- Fruits et légumes en papier mâché par exemple ou bien sous forme de cartes à plastifier ;
- Calendrier des fruits et légumes de saison (cf. annexe).
Durée : 1 heure.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°3 (Le commerce international et l’agriculture), N°4 (La révolution verte),
N°9 (Notre consommation et les peuples autochtones), N°13 (Le commerce équitable),
N°14 (Les circuits courts).
✤ Projet : N°3 (Intégrer un circuit court).
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DÉROULÉ :
Étape 1 : fabrication du matériel pédagogique
✤ Fabrication des fruits et des légumes (papier mâché ou étiquettes en annexe selon le temps
dont vous disposez).
✤ Fabrication des 4 panneaux illustrant les 4 saisons.
- Vous pouvez répartir les enfants en quatre groupes, attribuer une saison à chaque
groupe et leur demander d’illustrer par un dessin la saison qui leur a été attribué. Ainsi,
chaque panneau sera formé de l’ensemble des dessins du groupe. Faire dessiner les
enfants permet de connaître leurs représentations sur les saisons. Ces représentations
pourront être mises en lien avec les besoins nutritionnels du corps humain et les
conditions climatiques de culture).
- Vous pouvez également utiliser les étiquettes fournies en annexe.
Étape 2 : animation
✤ Commencez l’animation en demandant au groupe :
- En quelle saison sommes-nous ?
- Quels fruits et légumes sont disponibles actuellement ?
✤ Distribuez les fruits et légumes aux participants. Vous pouvez former des groupes.
✤ Demandez aux participants de replacer les fruits et légumes sur leur saison de récolte.
Étape 3 : sensibilisation
✤ Vous pouvez désormais passer à la phase de sensibilisation en vérifiant les réponses. Amenez
le public à se questionner sur ses propres pratiques et à se demander pourquoi la saisonnalité
est importante. Ce temps de débat permet de faire ressortir des idées sur les impacts négatifs
de notre consommation.
✤ Pourquoi est-ce important de respecter la saisonnalité des fruits et légumes, et consommer
Le transport (par camion, bateau ou avion) et les cultures sous serres nécessitent beaucoup
d’énergies. De plus, les terres ne sont pas toujours adaptées aux cultures. C’est par exemple le
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cas des fraises produites en hiver en Andalousie. Elles réclament de grosses quantités d’eau alors
que la région est très sèche.
Ex : un kilo de tomates produites sous serre chauffée consomment 6 fois plus d’énergie qu’un kilo
de tomates produites sous serre non chauffée.
Protéger sa santé
Les fruits et légumes importés sont soumis à différents traitements :
- l’irradiation pour ralentir le mûrissement et permettre ainsi une bonne conservation jusqu’à
nos étals.
- Récolte avant maturité pour faciliter leur transport, ce qui influe sur le goût et la qualité
nutritive de ces aliments (moins bons, moins sucrés, moins de vitamines...)
Dans le cas de cultures effectuées en plantation hors sol, les nutriments naturels de la terre sont
remplacés par des engrais chimiques (risque santé pour le producteur comme pour le
consommateur).
Et la nature est bien faite car les fruits et légumes locaux et de saison répondent à nos besoins.
Ainsi, fruits et légumes d’été sont gorgés d’eau alors que ceux d’hiver contiennent beaucoup de
vitamines.
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ANNEXES
SCHÉMA RECAPITULATIF :
= = =
= = =
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Calendrier des fruits et des légumes (source : e-graine)
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Etiquettes « saisons » et « fruits et légumes » (non exhaustif)
Domaine public
© 3268zauber
HIVER PRINTEMPS
© böhringer friedrich
© 4028mdk09
ÉTÉ AUTOMNE
Domaine public
Domaine public
© FoeNyx
© FASTILY
© Agne27
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6
Domaine public
© DaraKero
© Fir0002
MELON CERISE ABRICOT
Domaine public
© Evan-Amos
© Daderot
BETTERAVE CONCOMBRE HARICOT VERT
© Nikodem Nijaki
© Evan-Amos
© Parvathisri
Domaine public
© Spedona
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Animation 10
La jungle des labels
Quand on fait ses courses, le très grand choix de produits peut nous faire perdre la tête, et la
décision d’acheter peut s’avérer difficile. Pour permettre une reconnaissance plus simple et
instantanée, des produits de notre consommation quotidienne, des labels ont été créés. Ils
peuvent concerner les denrées alimentaires, le textile, les cosmétiques, le papier, etc. Avec
cette animation, levons ensemble le voile sur la jungle des labels.
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre l’utilité des labels en tant qu’outils d’aide à la décision dans nos choix de
consommation.
- Comprendre le sens d’un certain nombre de labels.
- Savoir repérer les labels.
Objectifs opérationnels :
- Comprendre les différents principes des labels en jouant au jeu du « c’est, ce n’est pas » et
savoir les repérer avec le jeu du « memory ».
Matériel :
- Feuilles et stylos ou tableau blanc et feutres ;
- Cartons ;
- Jeu du memory imprimé ;
- Ciseaux.
Durée : 1 heure.
Liens fiches :
✤ Dossiers : N°10 (Les conditions de travail), N°13 (Le commerce équitable).
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DÉROULÉ :
labels en faisant leurs courses, quels types de produits portent ces labels, etc.
correspondant.
✤ Ouvrez le débat comme pour le jeu précédent.
- Demander des renseignements aux vendeurs : le plus souvent dans les grandes
surfaces, les vendeurs ne connaissent pas l’origine de leur produit ni les conditions de
production. Davantage d’informations peuvent être disponibles dans les circuits de
commerce alternatifs tels le commerce équitable et les circuits courts ;
- Faire des recherches sur Internet ;
- Se renseigner auprès d’associations de consommateurs.
✤ Pour aller plus loin et tester les connaissances sur les labels, le site « Cité Green » propose un
quiz sur l’éco-consommation. Vous le trouverez à cette adresse : https://www.citegreen.com/
action/34
Pour pouvoir participer il faut s’inscrire sur le site et obtenir des identifiants.
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ANNEXES
LES DIFFÉRENTS LOGOS :
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C’est : Ce n’est pas :
Une marque garantissant que les Le recyclage des emballages
produits sont biologiques. Ce sont
également des engagements
commerciaux sur la durée, la
garantie de bonnes conditions de
travail pour les producteurs des
pays en voie de développement et
des prix rémunérateurs et justes.
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Projet 1
Réaliser une exposition ACV
Il n’est pas évident de réaliser que pour chaque produit que nous achetons, les impacts sur
l’Homme et l’environnement sont importants. En effet, ces informations ne sont pas disponibles
sur les produits et ont plutôt tendance à être dissimulées par les marques et les revendeurs.
Avec la mise en place de cette exposition, découvrons et partageons les conséquences de notre
consommation quotidienne sur l’Homme et l’environnement.
Objectifs pédagogiques :
- Prendre conscience des impacts, sur l’Homme et l’environnement, de chaque étape du cycle de
vie d’un produit.
- Savoir comment limiter ces impacts.
Objectif opérationnel :
- Organiser un événement et réussir à sensibiliser son entourage.
Matériel :
- Des murs libres et disponibles pour accrocher les panneaux, sinon, des grilles verticales
métalliques.
- Des grandes feuilles et/ou des grands cartons.
- Une ou plusieurs imprimantes (et ordinateurs) pour imprimer des illustrations.
- Du matériel artistique (feutres, peintures, papiers crépons, ciseaux, colle, etc.).
Durée :
- Phase préparatoire : 2 mois
- Durée de l’exposition : aussi longtemps que vous le souhaitez.
Lieu : Intérieur ou extérieur (si exposition mobile)
Liens fiches
✤ Dossiers : N°5 (Les révolutions industrielles), N°7 (La société de consommation), N°8 (Les e-
déchets), N°11 (Le cycle de vie d’un jean), N°12 (Le cycle de vie d’une tablette de chocolat).
✤ Animations : N°5 (Le jeu de rôle de la fabrication d’un jean), N°6 (Le cycle de vie d’un
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DÉROULÉ :
+ Déterminez également une date pour l’ouverture de l’exposition. Date à laquelle vous pourrez
convier les invités à l’exposition réalisée par les enfants.
+ Laissez les enfants choisir un produit par groupe. Une fois le produit choisi, vous pouvez leur
expliquer qu’ils devront faire ressortir :
- les différentes étapes du cycle de vie du produit choisi ;
- les impacts de chaque étape sur l’Homme et l’environnement ;
- les solutions pour réduire ces impacts.
Incitez-les à se documenter, notamment auprès d’associations, d’unions de consommateurs, et
d’institutions internationales. Sur internet, des images pourront être recherchées afin
d’illustrer leurs propos. Ils peuvent, avec ces consignes, se répartir les rôles au sein du groupe.
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2
+ Une fois la recherche d’informations effectuée, accompagnez-les pour mettre en page leur
exposition. Proposez-leur de faire des schémas, des graphiques, de mettre des images, des
témoignages, etc.
+ Lorsque tous les groupes ont terminé leur partie de l’exposition, assemblez le tout.
En résumé :
- Acquisitions : les enfants auront acquis des connaissances sur le cycle de vie des produits
mais aussi des compétences sur l’organisation d’un événement.
- Réalisations : une exposition complète demandant un grand investissement personnel et
collectif.
- Valorisation : l’exposition peut rester montée pendant plusieurs semaines et les enfants
peuvent organiser des visites à destination des autres classes, des écoles des environs et
des parents.
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ANNEXES
Quelques idées pour les étapes et les impacts des étapes d’un cycle de vie (celui du téléphone
portable), ainsi que les images qui peuvent les illustrer et le schéma du cycle de vie d’un
téléphone.
Étiquettes étapes :
Transformation des
Domaine public
Domaine public
matières premières et
secondaires (par
exemple, avec le pétrole
on fait du plastique qui
lui-même est utilisé pour
Extraction dʼor, de la fabrication de
cuivre, de pétrole, de Extraction dʼarsenic, de
composants)
zinc et de fer mercure et de plomb
Domaine public
Domaine public
Domaine public
Mise en rayon du
Fabrication de la batterie Assemblage du produit distributeur
Domaine public
Domaine public
© BCE
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Étiquettes impacts :
Domaine public
Domaine public
Domaine public
Salaires trop bas pour
Transports vivre Déchets dangereux
Domaine public
© Rémih
© Fruggo
Ondes nocives pour la
Substances toxiques santé Déchets
Domaine public
Domaine public
Domaine public
Conditions de travail
dangereuses Pollution de lʼair Pollution de lʼeau
© Dirk Ingo Francke
© Aatu Liimatta
© LSDSL
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Projet n°2
Participer au concours des jeunes testeurs
Faire ses courses aujourd’hui, c’est toute une épreuve ! Dans les supermarchés, il existe un choix
immense de produits. Les techniques de marketing se déploient par exemple dans les médias et
sur les emballages pour nous inciter à acheter. À nous d’apprendre à distinguer le vrai du faux,
en participant au concours « Jeunes testeurs »pour apprendre à devenir un consommateur
averti quant à la composition des produits !
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre l’importance d’être un citoyen averti, curieux et actif pour mieux consommer au
quotidien.
- S’interroger sur la qualité des produits proposés à la consommation.
- Développer son regard critique quant aux avantages mis en avant sur les produits.
Objectif opérationnel :
- Participer à un jeu d’éducation à la consommation.
Matériel :
- des blouses de chimiste selon les expériences ;
- des lunettes de protection ;
- des gants en latex ;
- feuilles et stylos.
Liens fiches
✤ Dossier : N°7 (La société de consommation).
✤ Animations : N°4 (Le décryptage du marketing), N°10 (La jungle des labels).
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DÉROULÉ :
- Principe du jeu : pour participer, les jeunes doivent choisir un produit ou un service, et définir
un critère à tester. Par exemple, cela peut être : la facilité d’emploi, l’impact sur
l’environnement, le prix, l’ergonomie, la qualité des informations ou de la publicité, etc.
- S’inscrire pour participer au concours sur le site www.ctaconso.fr, voir dans la partie « remplir
son dossier de participation » les conseils pour s’inscrire.
Un test est inexploitable s’il ne permet pas de tirer des conclusions probantes, ou crée des
distorsions d’appréciation qui ne correspondent pas à la réalité.
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Étape 3 : restitution des tests dans le dossier de participation.
A) Le titre du test
Trouvez un titre accrocheur, concret, illustrant bien votre questionnement et ce que vous allez
mettre à l’épreuve.
C) L’objet du test
Exposez ce que vous souhaitez évaluer : tester la réalité d’une qualité, comparer plusieurs
propositions de produits ou de services entre elles, vérifier les affirmations d’une publicité,
contrôler les informations, les conditions d’utilisation, la durée, la sécurité, la résistance, la
rapidité, etc.
F) La méthode du test
Vous devez exposer clairement la manière dont vous réalisez le test. Quelle population est
testée ? Quelle est l’épreuve à laquelle elle est soumise ? Où ? Dans quelles conditions ?
Pendant combien de temps ? Quels sont les biais qui peuvent fausser le résultat, ou les
influences qui peuvent favoriser un résultat ?
G) Date et durée
Sélectionnez des tests assez simples et plutôt courts. Compte tenu de l’échéance du concours,
vous ne pouvez pas tester la dégradabilité d’un produit dans la terre.
Vous devez être précis sur les conditions de réalisation des tests pour qu’en cas de résultats
inattendus, vous soyez capables de déterminer ce qui a pu fausser la mesure.
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H) Lieu(x)
N’hésitez pas à prendre des photos ou tout ce que vous pouvez trouver qui permette de re-
contextualiser un test.
I) Résultats obtenus
N’oubliez pas que chaque résultat doit faire l’objet d’une appréciation ou d’une note au sein
d’une échelle pertinente de qualité, que vous aurez définie au préalable.
À la fin, agrégez tous les résultats en une note finale. Les différents critères peuvent être
pondérés selon leur importance.
J) Conclusions du test
Soyez précis et synthétiques. Remettez-vous dans la peau du consommateur ou de l’utilisateur
pour rendre vos résultats les plus clairs possible. Vérifiez que vous avez répondu aux questions
que vous vous posiez initialement. N’hésitez pas à faire des propositions d’amélioration du
produit ou service testé.
BONNE CHANCE !
En résumé :
- Acquisitions : les enfants auront acquis des compétences en démarche d’investigation,
pratique d’une démarche scientifique. Ils auront développé leur esprit critique vis-à-vis
des produits ou services de consommation. Ils sont plus à même de réaliser des choix
éclairés et avisés.
- Réalisations : un rapport complet sur l’expérience exécutée.
- Valorisation : possibilité de remporter le concours, mais si ce n’est pas le cas, le rapport
peut servir de base à un exposé réalisé à destination des autres jeunes qui n’auraient pas
participé au concours.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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Projet 3
Intégrer un circuit court
On entend souvent qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour. Oui, mais 5 fruits et légumes
diversifiés et de qualité, c’est encore mieux ! De plus, consommer local permet de réduire les
impacts de notre consommation sur l’environnement et de soutenir le développement de
l’agriculture locale. Alors si c’est bon pour notre santé, pour l’économie et pour
l’environnement, n’attendons plus pour rejoindre un circuit court !
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre l’intérêt d’intégrer un circuit court.
- Etre capable de faire valoir cet intérêt auprès d’autres personnes.
- S’investir dans un projet collectif.
Objectifs opérationnels :
- S’informer sur les deux dispositifs de circuits courts.
- Engager une démarche pour en intégrer un.
Matériel :
- ordinateurs et imprimantes ;
- feuilles et stylos.
Durée : 1 semaine (pour réfléchir au choix de la démarche) et plusieurs mois pour la mettre en
place.
Liens fiches
✤ Dossier : N°14 (Les circuits courts).
✤ Animations : N°2 (Le goûter international), N°9 (Le jeu des fruits et légumes).
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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DÉROULÉ :
A) L’AMAP
Une AMAP, Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne, est destinée à favoriser
l’agriculture paysanne et biologique, en opposition avec l’agro-industrie.
Le principe est de créer un lien direct entre les paysans et les consommateurs. Ces derniers
s’engagent à acheter la production à un prix équitable et en payant par avance.
Les produits vendus dans une AMAP sont très divers, cela peut être des fruits, des légumes, des
oeufs, du fromage, de la viande, etc.
Les produits sont mis à disposition le jour où ils sont récoltés. Ce principe permet de respecter
la saisonnalité des aliments. Le producteur constitue un « panier » chaque semaine à un prix qui
est jugé équitable : il permet de couvrir les frais de production et de dégager un revenu décent
pour le producteur, tout en restant un prix abordable pour le consommateur.
Pour les consommateurs qui disposent d’un faible revenu, un compromis peut être trouvé avec
le producteur, par exemple une baisse du prix du panier en échange d’une aide à la distribution.
Les paniers peuvent être retirés directement à la ferme, ou bien dans un relais partenaire de
l’AMAP.
Sur le site http://www.reseau-amap.org/ vous pourrez trouver plus d’informations ainsi que
l’annuaire des AMAP proches de chez vous.
En résumé, voici un tableau récapitulatif des engagements de chacun :
Aviser ses partenaires en cas de problèmes Convenir d’un arrangement s’il ne peut pas
exceptionnels qui affecteraient la livraison. prendre son panier.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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B) La Ruche qui dit Oui !
« La Ruche qui dit Oui ! » est une forme de circuit court permettant le commerce direct de
produits avec des producteurs.
C’est une plate-forme communautaire qui met en relation des producteurs avec les
consommateurs.
Court-circuiter les intermédiaires entre le producteur et le consommateur afin de garantir le
meilleur prix d’achat et de vente, voilà la mission de la Ruche qui dit Oui !
En créant une ruche, vous devenez le relais entre le producteur et le consommateur. Le
principe est simple : vous ouvrez votre ruche puis vous trouvez des membres (des amis, des
voisins, etc.).
À vous également de recruter les producteurs de votre région. Certains se signaleront d’eux-
mêmes à l’ouverture de votre ruche. Ainsi, ils vous proposeront leurs produits à un certain prix
et détermineront une quantité totale à partir de laquelle ils garantiront la livraison (exemple 50
kg).
À partir de là, vous pouvez ouvrir la première vente. Les membres de la ruche ont alors une
semaine pour passer leur commande. Si la quantité minimale est atteinte, le producteur
assure la livraison à la ruche. Les membres peuvent venir chercher leur commande.
Personne n’est obligé de commander à chaque vente.
Les produits que l’on peut trouver dans une « Ruche qui dit oui ! » sont variés : des légumes, des
fruits, de la viande, du fromage, du miel, des confitures, du pain, des jus de fruits, etc.
« La Ruche qui dit Oui ! » c’est un prix plus juste pour le producteur et le consommateur, mais
également un revenu complémentaire pour la personne qui tient la ruche.
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la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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- Lorsque vous pensez que vous avez suffisamment de membres, entamez la démarche que vous
avez choisie ! (Rappel : pour engager une démarche au sein d’une AMAP : http://www.reseau-
amap.org/ et pour ouvrir une ruche : http://www.laruchequiditoui.fr/)
En résumé :
- Acquisitions : les enfants sauront ce qu’est un circuit court et comment en intégrer un. Ils
auront acquis des compétences dans le montage de projet si vous mettez en place l’un
des dispositifs proposés.
- Réalisations : des affiches de communication, un point relais entre producteurs et
consommateurs.
- Valorisation : possibilité de faire grandir ce relais en obtenant toujours plus de membres.
Pourquoi pas faire l’objet d’un article dans un journal.
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Projet n°4
Organiser un Troc party’
Moins consommer, c’est possible ! Lorsque nous n’avons plus besoin de nos biens, plusieurs choix
s’offrent à nous. Nous pouvons les jeter, les recycler ou les réutiliser. Mais si nous n’avons plus
besoin d’un objet, rien ne dit que c’est le cas de notre voisin ! Organisons un événement autour du
troc, pour permettre ainsi aux différents participants de se débarrasser de ce dont ils n’ont
plus besoin et à d’autres, de récupérer ce qui peut leur servir.
Objectifs pédagogiques :
- Découvrir une façon de donner une seconde vie à nos biens
- Mobiliser un collectif autour de l’organisation d’un événement
Objectif opérationnel :
- Organiser un événement
Matériel :
- des portants pour accrocher les cintres ou des grands bacs ou cartons (pour disposer les
vêtements). Possible aussi de disposer simplement les vêtements sur des tables ;
- des cintres si vous optez pour des portants ;
- des tables (pour poser les vêtements, pour le règlement).
Durée :
- Phase préparatoire : 2 mois.
- Evénement : une journée.
Liens fiches
✤ Dossier : N°11 (Le cycle de vie d’un jean).
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1
DÉROULÉ :
- une équipe « création du support de communication interne » : l’idée est de réaliser une mini
exposition (par exemple 2 panneaux muraux) permettant d’expliquer le contexte et l’utilité de
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2
l’événement. Cette mini exposition pourra être utilisée lors du stand de récolte des
vêtements mais aussi dans le hall de l’établissement ;
- une équipe « collecte » : responsable de la collecte et du tri des vêtements (et cintres si
besoin). Pour collecter les vêtements, il est possible de tenir un stand pendant une semaine
tous les matins avant le début des cours. Les parents et enfants peuvent alors y déposer
aisément les vêtements ;
- une équipe « ambassadeurs » : ces enfants pourront se rendre dans les autres classes pour
présenter le projet aux autres enfants.
Conseils :
✤ Vous pouvez organiser une réunion avec les parents afin d’expliquer l’utilité du projet.
✤ Afin d’impliquer davantage les membres de l’équipe « collecte », ces derniers pourraient
être aussi chargés d’effectuer une opération de communication interne. Par exemple, lors
d’un déjeuner en restauration collective.
✤ Organisez bien l’espace de manière à ce que les visiteurs puissent bien circuler.
✤ Après l’événement, il est important de tenir informés les participants du bilan du projet :
combien de vêtements avaient été récoltés, combien ont trouvé un nouveau propriétaire, etc.
✤ S’il reste des vêtements donnés mais qui n’ont pas trouvé de repreneurs, il est possible d’en
faire don à la Croix Rouge, ou au Secours Populaire, par exemple.
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3
choix (par exemple le Collectif de l’Ethique sur l’Etiquette, militant pour le respect des droits
des travailleurs).
En résumé :
- Acquisitions : les enfants auront compris l’importance de la réutilisation, de l’échange et
du don. Ils auront aussi acquis des compétences en organisation et communication pour
mener à bien un projet.
- Réalisations : affiches de communication, mini exposition, et organisation dans l’espace
et le temps d’un troc party.
- Valorisation : signalez l’événement auprès de votre mairie pour obtenir un article dans le
journal de la ville .
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4
Projet 5
Engager sa structure dans le DD
Objectifs pédagogiques :
- Découvrir la notion de choix.
- Découvrir la démarche de diagnostic, d’investigation.
- Découvrir les dispositifs Éco-École et Agenda 21 scolaire.
Objectifs opérationnels :
- Effectuer un diagnostic au sein de sa structure pour repérer les différentes problématiques
liés au développement durable par le biais d’une démarche participative.
- Découvrir les dispositifs Éco-- École et Agenda 21 scolaire.
Matériel :
- Plusieurs grandes feuilles
- Ruban adhésif
- Feutres
Durée :
- 3 heures pour la rédaction du questionnaire de diagnostic.
Liens fiches :
✤ Projet : N°4 (Intégrer un circuit court).
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1
DÉROULÉ :
=> Un établissement aussi consomme des biens et des services. Leur établissement a donc
aussi des impacts sur les Hommes et l’environnement.
- Rédaction du questionnaire :
- Demander aux enfants quelles sont les différentes consommations d’un établissement :
- À la cantine ?
- Dans les salles de classe ?
- En salle des professeurs ?
- Dans le bureau du directeur ?
- Dans les bureaux des services administratifs ?
- Aux toilettes ?
- Des zones d’ombres subsistent sûrement au sujet de ces différentes consommations.
Proposer alors aux enfants de rédiger des questions à aller poser aux différents
acteurs de l’établissement (enseignants, directeur, personnel administratif, agents
d’entretien, personnel de cantine, etc.).
- Les questions peuvent donc être classées par type d’acteur interrogé mais aussi par
thématique : alimentation, déchets, eau, énergie, biodiversité et solidarité.
Document réalisé par l’association e-graine pour sa mallette pédagogique “Le développement durable et moi :
la consommation”. Reproduction et utilisation libres de droit. www.e-graine.org
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- Ce diagnostic est aussi un bon point de départ pour s’engager dans des dispositifs tels le
réseau Éco-Écoles et l’Agenda 21 scolaire. Vous trouverez ci-après quelques informations sur
ces deux dispositifs.
- Voici également quelques exemples de questions à se poser au préalable :
- La motivation et la disponibilité des élèves comme des enseignants sont-elles assez
fortes pour mener ce projet à bien ?
- Selon vous, sur quel thème ou axe doit porter le projet ?
- Pourquoi vouloir mettre en place ce type de projet dans l’établissement ?
- Quels peuvent être les partenaires (techniques et financiers) potentiels ?
- Comment communiquer et valoriser le projet ?
Le réseau Éco-École
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En France, il y a plus de 1500 établissements scolaires engagés dans la démarche Éco-École.
-
L’Agenda 21 scolaire
Un Agenda 21 est un plan d’actions en faveur du développement durable pour le XXIè siècle. Un
Agenda 21 scolaire est une démarche citoyenne et un cadre pédagogique pour un établissement.
Il n’y a pas de modèle applicable à tous les établissements. Le but est de déterminer, pour
chaque établissement, les besoins et les projets qui devront être prioritaires.
L’Agenda 21 scolaire permet à tous les acteurs, en particulier les jeunes, d’apporter des
réponses concrètes aux enjeux locaux et planétaires du développement durable, grâce à une
construction collective. Les principes de l’Agenda 21 scolaire sont : la transparence et le
partage de l’information, la concertation, la transversalité, la démocratie participative, la
responsabilité individuelle et collective, et la solidarité avec les générations actuelles et
futures.
Les étapes de la démarche d’Agenda 21 scolaire sont :
- impulser la démarche (septembre de l’année 1) ;
- organiser le pilotage (octobre) ;
- réaliser le diagnostic partagé (décembre) ;
- définir les axes de progrès et rédiger l’Agenda 21 scolaire (mars) ;
- élaborer et mettre en oeuvre le 1er plan d’actions (mai) ;
- évaluer la pertinence des axes et les résultats du plan d’actions (année 2) ;
Tableau récapitulatif
Programmes d’éducation
Méthode Aucune méthode imposée. Méthodologie en 7 étapes. au Développement
Durable.
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En résumé :
- Acquisitions : les enfants auront appris à rédiger une enquête et à construire des
indicateurs simples pour évaluer les impacts des consommations de leur établissement.
- Réalisations : les enfants auront réalisés des panneaux d’expositions sur les résultats de
l’enquête et la mesure des indicateurs.
- Valorisation : l’exposition peut être présentée à l’ensemble de l’établissement, aux
parents et aux différentes parties prenantes pressenties pour s’investir dans la
démarche choisie par l’établissement. Des actions éco-responsables naissent et les
enfants sont sensibilisés à des problématiques de développement durable.
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