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4.

2 LA CREATION DE RICHESSE PAR L’ENTREPRISE

AXE : Les enjeux du partage de la valeur ajoutée.

Objectifs :

 Déterminer les bénéficiaires du partage de la valeur ajoutée


 Analyser l’évolution du partage de la valeur ajoutée

Liste des documents

DOCUMENT 1 : valeur ajoutée : quelle répartition ?

DOCUMENT 2 : diaporama

DOCUMENT 3 : schéma de synthèse Le partage la valeur ajoutée

DOCUMENT 4 : la pauvreté progresse en France


DOCUMENT 1 :

Valeur ajoutée : quelle répartition ?


Alternatives Economiques  n° 321 - février 2013
Comment se répartit la valeur ajoutée créée par les entreprises en temps de crise  ? A 77 % pour les salaires et

cotisations sociales, à 5 % pour les taxes et impôts liés à l'exploitation (donc hors impôts sur les sociétés), et à 10  %

pour financer leurs investissements. Reste 8 %, qui constituent le bénéfice à partager, selon l'étude menée par ATH,

une association technique de cabinets d'audit et de conseil, réalisée sur les comptes 2011 d'un panel de 500

PME [1]. Ces bénéfices, quand ils existent, vont en moyenne à 16  % dans la poche des salariés, à 22 % dans celle

de l'Etat (impôt sur les sociétés), 30 % dans celle des actionnaires et 32 % dans l'autofinancement de l'entreprise. La

quote-part restant à l'entreprise est-elle suffisante pour financer ses investissements en R&D et à l'export  ?,

s'interroge ATH, qui plaide pour une baisse des cotisations sociales pour redonner de l'oxygène aux entreprises.

Alternatives Economiques  n° 321 - février 2013


(1) Voir www.observatoireath.com

DOCUMENT 2 : diaporama (http://fr.slideshare.net/roodoodoo/slideshare-partage-de-la-va)

DOCUMENT 3 : schéma de synthèse Le partage la valeur ajoutée

http://static1.assistancescolaire.com/2/images/2_eg06i01z.jpg
DOCUMENT 4 : la pauvreté progresse en France
La pauvreté progresse en France
22 septembre 2015 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition
adoptée. Depuis 2002, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million (+29 %) au
seuil de 50 %. La baisse récente est due à une diminution du seuil de pauvreté.

En 2013, la France comptait selon l’Insee [1] 4,9 millions de pauvres si l’on utilise le seuil de pauvreté à
50 % du niveau de vie médian [2] et 8,5 millions si l’on utilise le seuil à 60 %. Dans le premier cas, le taux
de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %.
La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable
jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a
augmenté d’un million (+ 29 %) et au seuil de 60 % de 900 000 (+ 12 %). Au cours de cette période, les
taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,7 % et de 12,9 % à 13,7 %. Le mouvement de hausse
constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960. La dégradation
économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les plus modestes.
Les années récentes sont tout d’abord marquées par une forte hausse de la pauvreté. Entre 2008 et
2012, le nombre de pauvres, au seuil de 50 % comme à celui de 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux
à 50 % s’est élevé de 7,1 % à 8,2 %. Mais la crise pèse de plus en plus largement et notamment sur le
niveau de vie médian. Résultat, ce dernier diminue ou stagne, ce qui entraîne une réduction du seuil de
pauvreté (calculé en proportion de ce revenu médian) en pleine crise (lire notre article). En 2013,
l’augmentation du RSA de 18 euros mensuels (+3,7 %) et des allocations logement auraient joué
favorablement sur le nombre et le taux de pauvreté selon l’Insee. La progression du chômage et du
nombre de titulaires de minima sociaux (+170 000 en 2013) ne va pas vraiment dans le sens d’une
amélioration de la situation des plus démunis.
Fiche d’analyse du Document…

Titre du document

Type de support

Auteur

Date

Source

Quoi

Ce qui se passe

Ce que l’on raconte

Qui est concerné ?

Quand

Les idées fortes 

Vous devez définir les concepts suivants :


Fiche d’analyse du Document 2

Titre du document Comment a évolué le partage de la valeur ajoutée depuis 1950 ?

Type de support Il s’agit d’un diaporama.

Auteur Rodolphe VENOT (Professeur de Sciences Economiques et Sociales).

Date 28 novembre 2013.

Source www.fr.slideshare.net

Quoi Ce diaporama retrace la part de salaires dans la valeur ajoutée des sociétés
non financières depuis 1950.
Ce qui se passe

Ce que l’on raconte

Qui est concerné ? Les SNF.

Quand De 1950 à 2010.

Où En France.

Les idées fortes  Rappel sur le partage de la VA (travail/capital).


 Part des salaires dans la VA sur 4 périodes.

Vous devez définir les concepts suivants :

Valeur ajoutée

Bénéficiaire s de la VA
SYNTHESE

I. LES BENEFICIAIRES DU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE

Cette richesse se partage entre plusieurs bénéficiaires.

 Les salariés : ils perçoivent une rémunération en contre partie de leur travail.
 L’entreprise : une partie de la richesse créée va permettre de financer son activité (charges,
investissements, impôts et taxes).
 Les actionnaires : une partie de la richesse créée sera distribuée aux apporteurs de capital.
 L’Etat et autres organismes sociaux : ils perçoivent les taxes.
 Les institutions financières : elles collectent l’épargne pour prêter à ceux qui ont besoin de
financement.

II. LES ENJEUX DU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE

Le partage de la valeur a des conséquences sur les différents bénéficiaires.

 Les salariés : leur pouvoir d’achat s’améliore.


 L’entreprise : augmentation de sa capacité d’autofinancement pour ses investissements.
 Les actionnaires : augmentation des dividendes perçus (part de bénéfice).
 L’Etat et les organismes sociaux : les montants collectés sont redistribués pour réduire les
inégalités (exemple RSA).
 Les institutions financières : octroi de prêts aux particuliers et aux entreprises.

Le partage de la valeur ajoutée a des conséquences :

 Economiques : augmentation de la consommation (facteur travail) et augmentation des


investissements (facteur capital).
 Sociales : réduction des inégalités sociales grâce à l’intervention de l’Etat sous forme de
prestations reversées aux plus démunis (cf. thème 6.3).
PROBLEMATIQUE :

L’Etat se présentant comme le garant de la redistribution des richesses, à l’aide des documents et de vos
connaissances vous répondrez à la problématique suivante :

Dans quelle mesure le partage de la valeur ajoutée permet-il de lutter contre la pauvreté ?

Vous réaliserez un développement structuré à partir du plan ci-dessous :

Introduction

1ère Partie : Comment se répartit la valeur ajoutée ?

2ème Partie : Cette répartition permet-elle de lutter contre la pauvreté ?

Conclusion (avis personnel et ouverture)

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