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Objectifs :
cotisations sociales, à 5 % pour les taxes et impôts liés à l'exploitation (donc hors impôts sur les sociétés), et à 10 %
pour financer leurs investissements. Reste 8 %, qui constituent le bénéfice à partager, selon l'étude menée par ATH,
une association technique de cabinets d'audit et de conseil, réalisée sur les comptes 2011 d'un panel de 500
PME [1]. Ces bénéfices, quand ils existent, vont en moyenne à 16 % dans la poche des salariés, à 22 % dans celle
de l'Etat (impôt sur les sociétés), 30 % dans celle des actionnaires et 32 % dans l'autofinancement de l'entreprise. La
quote-part restant à l'entreprise est-elle suffisante pour financer ses investissements en R&D et à l'export ?,
s'interroge ATH, qui plaide pour une baisse des cotisations sociales pour redonner de l'oxygène aux entreprises.
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DOCUMENT 4 : la pauvreté progresse en France
La pauvreté progresse en France
22 septembre 2015 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition
adoptée. Depuis 2002, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million (+29 %) au
seuil de 50 %. La baisse récente est due à une diminution du seuil de pauvreté.
En 2013, la France comptait selon l’Insee [1] 4,9 millions de pauvres si l’on utilise le seuil de pauvreté à
50 % du niveau de vie médian [2] et 8,5 millions si l’on utilise le seuil à 60 %. Dans le premier cas, le taux
de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %.
La pauvreté a baissé des années 1970 au milieu des années 1990. Elle est ensuite restée plutôt stable
jusqu’au début des années 2000. Depuis 2002, le nombre de personnes pauvres au seuil de 50 % a
augmenté d’un million (+ 29 %) et au seuil de 60 % de 900 000 (+ 12 %). Au cours de cette période, les
taux sont passés respectivement de 6,5 % à 7,7 % et de 12,9 % à 13,7 %. Le mouvement de hausse
constitue un tournant dans l’histoire sociale de notre pays depuis les années 1960. La dégradation
économique enregistrée depuis 2008 pèse tout particulièrement sur les plus modestes.
Les années récentes sont tout d’abord marquées par une forte hausse de la pauvreté. Entre 2008 et
2012, le nombre de pauvres, au seuil de 50 % comme à celui de 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux
à 50 % s’est élevé de 7,1 % à 8,2 %. Mais la crise pèse de plus en plus largement et notamment sur le
niveau de vie médian. Résultat, ce dernier diminue ou stagne, ce qui entraîne une réduction du seuil de
pauvreté (calculé en proportion de ce revenu médian) en pleine crise (lire notre article). En 2013,
l’augmentation du RSA de 18 euros mensuels (+3,7 %) et des allocations logement auraient joué
favorablement sur le nombre et le taux de pauvreté selon l’Insee. La progression du chômage et du
nombre de titulaires de minima sociaux (+170 000 en 2013) ne va pas vraiment dans le sens d’une
amélioration de la situation des plus démunis.
Fiche d’analyse du Document…
Titre du document
Type de support
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Date
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Quoi
Ce qui se passe
Quand
Où
Source www.fr.slideshare.net
Quoi Ce diaporama retrace la part de salaires dans la valeur ajoutée des sociétés
non financières depuis 1950.
Ce qui se passe
Où En France.
Valeur ajoutée
Bénéficiaire s de la VA
SYNTHESE
Les salariés : ils perçoivent une rémunération en contre partie de leur travail.
L’entreprise : une partie de la richesse créée va permettre de financer son activité (charges,
investissements, impôts et taxes).
Les actionnaires : une partie de la richesse créée sera distribuée aux apporteurs de capital.
L’Etat et autres organismes sociaux : ils perçoivent les taxes.
Les institutions financières : elles collectent l’épargne pour prêter à ceux qui ont besoin de
financement.
L’Etat se présentant comme le garant de la redistribution des richesses, à l’aide des documents et de vos
connaissances vous répondrez à la problématique suivante :
Dans quelle mesure le partage de la valeur ajoutée permet-il de lutter contre la pauvreté ?
Introduction