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Anatomie et

physiologie animale
Arnaud MANSART

Année universitaire 2022-2023


Espèces
• Les biologistes défendent la réalité de l'espèce. Mais tous n'en ont
pas la même définition, celle-ci pouvant être biologique,
morphologique, phylogénétique, écologique...

• L'espèce n'en est pas moins le pivot de toute classification du vivant.


Espèces
Les espèces vivantes se comptent par millions, entre 8 et 12 selon les
estimations. C'est ce que l'on appelle la biodiversité.

Seulement 1,8 millions d'entre elles sont identifiées et classées.

60% des espèces animales sont principalement des invertébrés.

Parmi les quelque 46 000 espèces connues de vertébrés, on compte plus


de 9 600 espèces d'oiseaux et plus de 5 000 espèces de mammifères.
Animaux
• L'usage du mot « animal » s'impose à la Renaissance.

• Animal désigne un être vivant mobile qui dérive d'anima (souffle ou


air), mot souvent traduit par âme.

• Les animaux ont besoin d'eau, de dioxygène et de matières


organiques provenant d'autres organismes pour vivre et se
développer.
Mammifères
• Sa caractéristique distinctive lui ayant
donné son nom est l‘allaitement
et presque tous sont vivipares.

• Le plus connu et le plus étudié:

L’être humain
Anatomie
• Première science à avoir étudier les mammifères,
l’anatomie s‘intéresse à l'aspect statique des animaux.

• L’anatomie décrit la forme générale


(morphologie) et la structure
microscopique (histologie).

• Elle a longtemps reposé


sur la dissection d'un sujet
conservé dans le formol
Physiologie
• 1554: médecin Jean Fernel (1497-1558)

• la physiologie a obtenu, au XVIIIe siècle, le statut


universitaire ou académique d'un enseignement
spécialisé

• La Physiologie présente, à celui qui l'exerce, l'état naturel de la


machine qu'il doit entretenir en prévenant les dérangements qui la
menacent, et en les réparant quand ils sont arrivés
Plan du cours
• Principes du soutien et du mouvement (os/muscles)
• Le système nerveux
• L’appareil cardiovasculaire
• L’appareil respiratoire
• La physiologie gastro-intestinale
• La fonction hépatique
• La fonction rénale
Principes du soutien
et du mouvement
Le squelette osseux

Þ Il existe chez l’homme 206 os


soit 12% de la masse (7 à 8kg)
Þ Plus de 300 chez l’enfant.

(protection)

(leviers)

(articulations)
(mouvements
fins)
Le squelette
=> Il existe différents types de
squelettes dans la nature
Des édifices complexes
= rôle de protection des
fonctions vitales

Þ La cage
thoracique
Þ Le rachis (moëlle (cœur/poumons)
épinière)
Les fonctions des os

• Protection des organes vitaux.


• Formation des cellules sanguines (os plats).
• Stockage de sels minéraux (calcium, phosphate, magnésium).
• Soutien : attachement des muscles et viscères au squelette.
• Mouvements et posture.
Les différents acteurs du mouvement et du soutien

Os

strié squelettique
=> L’insertion du muscle sur 2 os
différents se déplaçant l’un par
rapport à l’autre grâce à une
articulation forme un LEVIER.
Articulation
(ligaments)
Diversité des muscles squelettiques

• 620 muscles squelettiques


différents; 40% du poids de corps
• lié au squelette par tendons
(articulations) ou liaison à organe
mou (œil)
• chargé du maintien de la posture
• génère le mouvement

• génère force et chaleur


• population hétérogène
(fonction/métabolisme, force,
vitesse, fatigabilité…)
Diversités anatomiques et adaptation

SINGE: distance LION : distance


articulation/tendon + articulation/tendon +
courte: longue :

=> Moins de force, => Plus de force,


plus d’amplitude moins d’amplitude
Les trois types de muscles (organe différencié)

cardiaque lisse squelettique


(syncitium)

Contractions Contractions Contractions +/-


spontanées involontaires volontaires
Soutien du squelette
et continues Paroi des viscères
Relie les membres au squelette
Paroi des vaisseaux sanguins

Différents niveaux de commande


Anatomie d’un
muscle squelettique

1 muscle = ensemble de
faisceaux ; entouré d’épimysium

1 faisceau = plusieurs fibres ;


entouré de périmysium

1 fibre = syncitium (plusieurs


noyaux) ; entourée endomysium
(+ nerfs et vx)

Chaque fibre contient plusieurs


myofibrilles constituées d’un
assemblage de myofilaments
Bases moléculaires de la contraction
Myopathies
- Problème le plus fréquent : crampe (contraction
soutenue et douloureuse)
- Courbatures (acidification du muscle par lactate, H+,
éclatement de petits vaisseaux) Crampe
- Atrophie musculaire.
- Myopathie de Duchenne (dystrophine)
-Maladie de McArdle (glycogénose, déficit
en G6Pase, PFK ou GGPase)

Atrophie
musculaire
Le système nerveux
Organisation générale du système nerveux
Comparaison
Analyse
Système
nerveux
central

Système
nerveux
périphérique

afférence intégration efférence

Perception/Réaction
Les neurones

Neurone est composé d’un corps cellulaire (soma) + de prolongements cellulaires


(dendrites + axones) qui vont former les connections (avec d’autres neurones ou
muscles). Dendrites (pps)

Corps cellulaire (pps)


Noyau

Caractéristiques des neurones: Zone gachette (intégration des


pps et départ des PA)
Þ Ne se reproduisent pas ou peu
Axone (PA)
Þ Grande longévité
Þ Cellules excitables
Þ Métabolisme élevé
Þ 100 milliards neurones chez l’homme
Þ Entre 1000 et 10000 connexions reçues

Terminaisons synaptiques
(synapse chimique)
Quelques propriétés importantes des neurones

Propriété de circuit Propriété de plasticité


Les cellules gliales
=> « Les héros méconnus du Système Nerveux »
(3 fois plus nombreuses que les neurones)
Fonctionnement des réseaux neuronaux
L’unité motrice

Neurones : Unité motrice = ensemble des fb musculaires


innervées par le même motoneurone
Influx excitateurs et inhibiteurs
Influx excitateurs
Différents NTM agissant sur grande variété de
canaux ioniques Un seul NTM (Ach) et un seul récepteur

Messages complexes nécessité d’intégration réponses coordonnées


Voies nerveuses Réponse musculaire
Les différents types de potentiels nerveux
Notion de seuil d’excitation
Somatotopie: cas de l’homme…

Représentation de « l’homunculus »
sensoriel
Et chez la souris
Observation du système Le scanner ou
tomographie axiale
nerveux (rayons X)

Utilisable aussi
pour des cancers
ou fractures

Cerveau sain

Tumeur hémisphère
droit
L’IRM (orientation des
protons de H2O)

Cerveau sain

Bonne visualisation de la graisse, de l'eau


Tomographie par émission de positons (Pet scan)

=> Injection d’une solution radioactive qui va être


métabolisée par son substrat = émission de 2 photons
Le magnétoencéphalogramme

=> Enregistrement en temps réel de


l’activité neuronale (MEG) pendant
un processus cognitif ou stimulation
des neurones corticaux (SMT).

Application :
épilepsie
Conclusion

Ensemble extrêmement complexe, organisé et hiérarchisé.

Apprentissage de son fonctionnement par observation et étude de


maladies diverses (virales, neurodégénératives, trauma, etc…)

Ensemble plastique, qui s’adapte à de nouveaux environnements


(apprentissage tout au long de la vie de l’individu).
L’appareil cardiovasculaire
Introduction

• Le coeur humain pèse 500 grammes


• Il bat 3 milliards de fois dans une vie

• Le corps contient environ 5 litres de sang


• Une goutte de sang contient environ 5 millions de globules rouges
• Une hématie part et revient au coeur en 1 minute
Morphologie interne

Anatomie cardiaque
Grande et petite circulation
Tissu nodal
(Responsable de la contraction
automatique et rythmique du Coeur)

Electrocardiogramme
(enregistrement des activités
électriques du coeur)
Révolution cardiaque

2 phases:

- Systole (phase de contraction du coeur)


- Diastole (phase de repos du coeur)
Systole
Systole auriculaire
• Ejection du sang dans
les ventricules

• Fermeture des valvules


auriculo-ventriculaires

Systole ventriculaire
• Ejection du sang contenu
dans les ventricules vers
les artères
• Fermeture des valvules
sigmoïdes
Diastole

• Relaxation cardiaque
• Remplissage des oreillettes
gauches et droits par les
veines
Quelques données
• Le Coeur passe 1/3 de son temps en systole et 2/3 en diastole

• Fréquence cardiaque au repos:


60 à 80 battements/min

• Tension artérielle moyenne: 12/7

• Débit sanguine:
4,5 à 5 litres /min
Evaluation simple de la fonction cardiaque
(tension)

Pression = Débit x Résistances


Contrôle extrinsèque
(le système nerveux autonome)

Le système nerveux autonome est la partie du système nerveux


responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire.
Stimulation sympathique
Stimulation
parasympathique
Réflexes régulant l’activité cardiaque

• Baroréflexes
- Localisation: tissus élastiques des vaisseaux
- Sensibilité: ils mesurent la pression artérielle

• Chémorécepteurs
- Localisation: crosse aortique et sinus carotidiens
- Sensibilité: ils mesurent la pression partielle en
CO2, O2, acidité…
Barorécepteurs

Une augmentation de la pression


artérielle induit en retour une chute de
la fréquence cardiaque et une
vasodilatation

Une chute de la pression artérielle :


effets inverses
Les chémorécepteurs

Une augmentation de la pression en


CO2 induit en retour une
hyperventilation réactionnelle associée
à une augmentation de la fréquence
cardiaque

Une hausse de la pression en O2: effets


inverses
Mise en défaut des contrôles
(le froid et la thermoregulation)
• Dans l’eau, nous nous refroidissons 25 fois plus vite que
dans l’air.
• Le corps privilégie les organs “nobles”: Coeur, cerveau et
poumons en y concentrant le maximum de chaleur.

On observe alors une vasoconstriction périphérique


qui se traduit par des engourdissements et une
grande pâleur
Conséquences
Le volume sanguine central augmente.
Ce qui entraîne une diurèse.

Quand le corps se réchauffe:


On observe un phénomène de vasodilation
et une hypovolémie due à la diurèse qui a
précédée.

Nécessité de boire après une plongée


L’appareil respiratoire
Introduction
La fonction respiratoire est une fonction vitale chez l’être humain.
Si absence de ventilation et d’hématose supérieure à 3 min =>Atteintes graves.

ÞBaleine peut rester en apnée jusqu’à 137 minutes !!!


Þ11min35sec pour le record d’apnée chez l’homme.

Ventilation
Chez l’homme, la ventilation est visible, quantifiable, et permet les échanges
aériens intérieurs / extérieurs => entrée d’oxygène et expiration de dioxyde de carbone
via les conduits aériens.

Hématose
Echanges gazeux entre O2 et CO2 qui ont lieu au niveau des poumons.
Organisation anatomique et histologique
Parcours aérien

Les fosses nasales


Filtration, humidification et
réchauffement de l’air inspiré.

Le pharynx
Carrefour aéro-digestif, composé
de 3 niveaux
Organisation anatomique et histologique
Le larynx
Epiglotte
Phonation (cordes vocales)

La trachée
Conduit musculo-cartilagineux
Longueur ~ 12 cm

Les bronches
Ou « arbre bronchique »
1. Bronche souche
2. Lobère
3. Segmentaire
4. Sous-segmentaire
5. Bronchioles

Broncho-motricité (muscles de Reissessen)


Clairance muco-ciliaire

Les bronchioles
Organisation anatomique et histologique
Zone d’échange:
la barrière alvéolo-capillaire

Pneumocyte II
Sécrétion du
surfactant

Pneumocyte I
Essentiel de la surface alvéolaire
Faible épaisseur, favorise les
échanges gazeux
L’hématose
Transformation du sang pauvre en dioxygène et riche
en dioxyde de carbone en sang réoxygéné.

Cet échange gazeux se produit au niveau des capillaires des alvéoles


pulmonaires, lors de la ventilation.

Mécanisme de diffusion (gradient)

Barrière alvéolo-capillaire
O2 CO2
Pp 40mmHg Pp 46mmHg

O2 CO2
Pp 100mmHg Pp 40mmHg

Air: Pp O2 100mmHg, Pp CO2 0.02mmHg


La circulation pulmonaire

Les artères pulmonaires


contiennent du sang
pauvre en oxygène. Zone d’échange

Les veines pulmonaires du


sang riche en oxygène
Les échanges et transports gazeux
Oxygène:

Dioxyde de carbone:
Les muscles respiratoires
Inspiration: Acte actif, contraction musculaire
Expiration: Acte passif, principalement relâchement musculaire

Le diaphragme: principal muscle inspiratoire

A l’inspiration, il se contracte
et entraine sa descente, qui
permet aux poumons de se
gonfler d’air.
Les plèvres
Appelées séreuses du fait qu’elles contiennent les organes intrathoraciques
Rôle: solidarisent les poumons à la cage thoracique et au diaphragme.
La mécanique de la ventilation
Conclusion
Le système respiratoire est une formidable fonction:
- Adaptation à différents environnements (Altitude)
- Adaptation aux différents besoins (exercice, sommeil)
- Adaptation aux contraintes (positionnement)
Physiologie gastro-intestinale
Motricité gastrique (généralités)

• Estomac: 2 fonctions essentielles


- Malaxe le bol alimentaire => Chyme
- Commence digestion avec sécrétions acides +
enzymes

• 2 unités fonctionnelles
• Fundus (air) et corps
(fonction de réservoir)
• antre qui broie et mélange
et un système antireflux, le pylore
Phénomènes électriques
spontanés
Les dépolarisations qui naissent dans la région pace-maker se propagent dans le sens
antérograde

Fréquence des
dépolarisations
en plateau la plus grande
Phénomènes mécaniques
Séquence des phénomènes moteurs dans la région antro-duodénale
Motricité gastrique
• Facteurs internes

• nerveux
• sympathique Système nerveux autonome
• Parasympathique

• hormonal
° gastrine et cholécystokinine stimulent le
péristaltisme antral mais ferme le pylore
° sécrétine, somatostatine, glucagon et GIP
inhibent la sécrétion gastrique et ralentissent la
vidange gastrique
Facteurs externes
(influençant la vidange gastrique)

L’alcool ralentit la vidange gastrique


L’intestin grêle
(lieu essentiel de la digestion et de l’absorption)

• est caractérisé par l’existence de villosités


• comprend 3 parties

- le duodénum (glandes de Brünner qui sécrètent un suc alcalin


riche en mucus en réponse à la stimulation vagale et à l’arrivée du
chyme acide, réduit acidité, 25 cm)
- le jéjunum (2,5 mètres)
- l’iléon (3,5 mètres)
La digestion dans l’intestin grêle est sous la dépendance
de 3 sécrétions :

• Intestinale (duodenum)

• Pancréatique

• Biliaire
Le pancréas
• Endocrine sécrète
• l’insuline,
• le glucagon,
• la somatostatine
• la gastrine (syndrome de Zollinger-Ellison, avec présence d’ulcères gastriques
et duodénaux graves)

• Exocrine dont les acini sécrètent les enzymes indispensables à la


digestion
La bile

• sécrétée par les hépatocytes

• stockée entre les repas dans la vésicule biliaire qui


réabsorbe de l’eau et des électrolytes

• chassée de la vésicule biliaire lors de sa contraction


en réponse à la cholécystokinine (relâchement du
Sphincter d’Oddi)
Fonction des acides biliaires
• déclencher et stimuler la sécrétion biliaire

• solubiliser le cholestérol dans la bile et favoriser sa sécrétion

• favoriser la solubilisation et l’absorption des lipides par l’intestin

• participer à l’homéostasie du cholestérol


Au total
L’intestin grêle absorbe chaque jour (en plus
de l’eau et du sodium de l’alimentation):

- 7 à 8 litres d’eau
- 20 à 30 g de sodium
(contenus dans les sécrétions salivaire, gastrique, biliaire et pancréatique)
- des graisses
- des glucides et des acides aminés
- des vitamines
- des ions
- du Fer
Le côlon
Þ Reçoit le contenu iléal et le transporte jusqu’à l’anus
Þ De l’eau y est également réabsorbée (900ml / jour, max
2-3 l/j, ainsi que le Na+ et Cl-)

Les mouvements du côlon assurent :


¨une activité de mélange (digestion et absorption)
¨une activité propulsive (transit du contenu)
¨le stockage temporaire des fèces (entre défécations)
Histologie du côlon

Morphologie interne

Anatomie du côlon
Le côlon et ses bactéries
• Bactériologie du côlon

• Stagnation et concentration de matières fécales => pullulation des


bactéries => muqueuse colique est de type inflammatoire (lamina
propria infiltrée par des lymphocytes, macrophages, histiocytes et
plasmocytes).

• Bactéries anaérobies essentiellement (1000 milliards/ml dans les


selles). La colonisation des bactéries a lieu dès le premier jour de
vie

• Si antibiotiques, destruction flore habituelle (germes pathogènes


peuvent se développer) => prescription de levure ou ingurgitation
de yaourts n’a aucun effets car pas capable de coloniser le côlon
rapidement.
Activité métabolique des bactéries
Les bactéries coliques peuvent aussi transformer:

• les nutriments non absorbés dans le grêle


• graisses (hydrolysées par une lipase bactérienne)
• protéines et urée dégradées en NH3 (ammoniac, 300 mmol par
jour)
• glucides en acides gras à courte chaîne => énergie pour la cellule
colique

• des médicaments et diverses substances qui peuvent devenir


toxiques (amygdaline en cyanure)
Les gaz intestinaux (600 ml/j)
Les gaz intestinaux proviennent de l’air dégluti
et production in situ:

• O2 diffuse rapidement et n’est pas présent dans gaz


intestinaux
• N2 provient essentiellement de l’air dégluti
• CO2 et H2 résultent de la fermentation bactérienne
des sucres dans le côlon
• 40 % de la population adulte produit du méthane
• les gaz malodorants (H2S, NH3,, mercaptans,
amines, acides gras volatiles) sont à l’état de trace
Motricité digestive
• Temps de transit entre œsophage et valvule iléo-cæcale = 12h

• Un marqueur indigestible dans les aliments


• apparaît dans les selles entre la 15ème à 40ème h
• disparaît des selles entre la 20ème et 180ème h

• En moyenne, un individu normal a environ 5 selles par semaine

• Un selle moyenne: 100 à 200 g


L’appareil rectosphinctérien
Le rectum et les sphincters de l’anus constituent un ensemble
moteur dont le fonctionnement coordonné, soumis à un contrôle
nerveux intégré, assure la continence et la défécation

Longueur rectum
La fonction hépatique
Le foie

• Organe le plus volumineux de l'organisme :


1200 à 1500 g

• Formation de la bile par l'hépatocyte


• Métabolisme glucidique, protidique, des graisses
• Réserve de fer et de vitamines
• Lieu de synthèse des facteurs de l'hémostase
Foie - circulation hépato-splanchnique
• Circulation hépatique
• volume de sang contenu dans
le foie ≈ 450 ml

• double apport sanguin


• par l'artère hépatique (350 ml/min),
• par la veine porte (1100 ml/min) qui draine
le sang veineux de la rate, de l'estomac, du pancréas
et surtout de l'intestin => les nutriments de l’intestin
passe donc par le fois avant de passer par la circulation
sanguine générale.

Importance du premier
passage hépatique
Le lobule hépatique

Le foie est capable de se régénérer après


résection partielle (une quantité suffisante de parenchyme
fonctionnel doit être conservé)

=> résection de tumeurs et transplantation


hépatique (parenchyme s’hypertrophie par multiplication des
hépatocytes et augmentent leur taille (puis multiplication des cellules
endothéliales, de Kupffer et des cellules épithéliales des canaux biliaires).
Elimination de l’alcool par le foie
(0,1 à 0,15 g/h)

Alcool dehydrogénase

Aldéhyde dehydrogénase

Stéatose hépatique (accumulation de graisses)


Hépatite alcoolique (inflammation)
Cirrhose (lésions irréversibles)
Ascite
La fonction rénale
Structure du néphron

Anatomie du rein
Equilibre de l’eau et des électrolytes
La fonction rénale
Conclusion

Le corps humain est une


formidable machine

mais extrêmement
complexe

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