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PRIMATURE République du Mali

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ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION Un Peuple-Un But- Une Foi

RAPPORT DE FIN DE FORMATION

Thème :
Le rôle du Secrétariat général du
gouvernement dans le travail
gouvernemental

Réalisé par : Issouf BERTHE Tuteur : M. Fousséni COULIBALY


Elève Fonctionnaire Conseiller Technique au SGG
N°Mle : 0154-723 X
Corps des Administrateurs Civils
5ème Promotion
Lieu de stage : Secrétariat Général du Gouvernement Membres du Jury :
M. Boubacar SOW
M. Omar DIOUARA

Date de soutenance : 13 juin 2022


1. TABLE DES MATIERES

SIGLES ET ABREVIATIONS……………………….....….…………………………………3

REMERCIEMENTS……………………………………...….………………………………..4

RESUME DU STAGE…………………………….……..…..………………………………..5

INTRODUCTION…………………………………………………………………………….7

Chapitre 1 : L’élaboration du Programme de Travail Gouvernemental………………………


11

Section 1: Les fondements juridique et politique du Programme de Travail


gouvernemental..11

Paragraphe 1: Les fondements


juridiques…………………………………………………….11

Paragraphe 2: Les fondements


politiques…………………………………………………….12

Section 2 : Le processus d’élaboration du PTG……………………………………..


………..12

Chapitre II : La mise en œuvre du Programme de Travail Gouvernemental……….…………


14

Section 1 : La programmation des dossiers en consultations interministérielles…..…………


14

Paragraphe 1 : La Réunion interministérielle…………………………………………………


14

Paragraphe 2 : Le Comité de Coordination des Secrétaires Généraux………….……………17

Paragraphe 3 : Le Conseil de Cabinet……………………………………………..…………18

Paragraphe 4 : Le Conseil des Ministres………………………………………..……………20

Section 2 : Le suivi de la prise en charge des conclusions et recommandations des différentes


consultations………………………………………………………………………………….22

1
Chapitre III : Le suivi-évaluation du Programme de Travail Gouvernemental………………
25

Section 1 : Les critères d’évaluation du PTG……………………………………...…………25

Section 2 : Le processus d’évaluation du PTG……………………………………………….27

Chapitre IV : Les difficultés et les recommandations liées au Travail Gouvernemental….....29

Section 1 : Les difficultés…………………………………………………………………….29

Section 2 : Les recommandations………………………………………..……..……………30

CONCLUSION………………………………………………………………………………32

REFERENCES DOCUMENTAIRES……………………………………………………….33

ANNEXES…………………………………………………………………….……………..35

Annexe 1 : Programme de rotation des fonctionnaires stagiaires de l’ENA

Annexe 2 : Programme de stage des fonctionnaires de l’ENA

Annexe 3 : Arrêté territorial n°115 du 9 octobre 1957 portant création d’un Secrétariat du
Conseil de Gouvernement

Annexe 4 : Loi n°88-57 du 5 avril 1988 portant création du Secrétariat Général du


Gouvernement

Annexe 5 : Ordonnance n°04-001/P-RM du 25 février 2004 portant création du Secrétariat


Général du Gouvernement

2
SIGLES ET ABREVIATIONS

CCSG : Comité de Coordination des Secrétaires Généraux

CDI : Commissariat au Développement Institutionnel

CNT : Conseil National de Transition

DGAT : Direction Générale de l’Administration du Territoire

DLE : Département des Liaisons et de l’Enregistrement

DLTG : Département de la Législation et du Travail Gouvernemental

ENA : Ecole Nationale d’Administration du Mali

ORTM : Office de Radiodiffusion Télévision du Mali

RI : Réunion Interministérielle

SGG : Secrétariat Général du Gouvernement

PAG : Plan d’Actions du Gouvernement

PTG : Programme de Travail Gouvernemental

3
REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de


commencer ce rapport par des remerciements.

Je remercie particulièrement :

Mon Maître de stage et Encadreur, Monsieur Fousséni COULIBALY, Conseiller Technique


au Secrétariat Général du Gouvernement, qui m’a aidé et orienté vers des axes pertinents tout
au long de ces cinq (5) mois de stage et dans la rédaction du présent rapport. Qu’il trouve ici,
l’expression de ma très haute considération.

A ces remerciements, j’associe :

Le Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Monsieur Mahamadou DAGNO ;

Madame KONATE Salimata DIAKITE, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement ;

Madame COULIBALY Fatoumata BALDE, Chef de Cabinet du Secrétaire Général du


Gouvernement et l’ensemble du personnel du SGG, pour leur précieuse collaboration et leur
disponibilité durant ces cinq (5) mois de stage.

Enfin, je remercie tous les membres de l’administration de l’Ecole Nationale


d’Administration (ENA) du Mali et l’ensemble des Professeurs de la formation du Tronc
commun et de la Spécialisation.

4
RESUME DU STAGE

La formation à l’Ecole Nationale d’Administration se déroule en alternance entre périodes de


formation à l’école et périodes de stage 1. Après un premier stage dit d’imprégnation de deux
(2) mois effectué à la Direction Générale de l’Administration du Territoire (DGAT) du 07
décembre 2020 au 05 février 2021, le second stage se voulait plus pratique et plus efficace. Il
a duré cinq (5) mois, du 11 octobre 2021 au 10 mars 2022.

Conformément à l’Arrêté n°2013-0209/PM-RM du 23 janvier 2013 déterminant les


conditions d’accès et les régimes de formation à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA),
je présente ce document qui est le couronnement des activités d’un stage pratique de cinq (5)
mois que j’ai effectué au Secrétariat Général du Gouvernement, structure clef de la
coordination interministérielle.

Le stage s’est déroulé selon un programme élaboré par la structure d’accueil. La première
programmation du 11 octobre au 05 novembre 2021 m’a permis de faire le tour du Cabinet et
des quatre (4) Départements du Secrétariat Général du Gouvernement (SGG). Ensuite, au
cours de la seconde programmation allant du 15 novembre 2021 au 10 mars 2022, j’ai été mis
à la disposition du Département des Liaisons et de l’Enregistrement (DLE) pour le reste du
stage. (Voir annexes 1 et 2)

Au cours de mon passage à chaque niveau, j’ai bénéficié de l’accueil chaleureux de la part
des différents Chefs de Départements, des Conseillers techniques, de Madame le Chef de

1
Arrêté n°2013-0209/PM-RM du 23 janvier 2013 déterminant les conditions d’accès et les régimes de
formation à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA)

5
Cabinet, ainsi que du personnel des différents Départements, qui ont eu un souci constant de
la réussite de mon stage. Ainsi, à travers les échanges et les activités menées dans les
Départements, j’ai constaté que les tâches exécutées s’inscrivent parfaitement dans le cadre
de leurs attributions respectives. Parallèlement aux tâches qui m’avaient été confiées, j’ai
participé à des Réunions Interministérielles, assisté à des réunions du Comité de Coordination
des Secrétaires Généraux et à une réunion du Conseil de Cabinet au compte du SGG en vue
de la rédaction d’un compte rendu des travaux.

Mon Maître de stage étant un Conseiller technique au SGG, j’ai pu apprendre l’analyse de
dossiers, l’élaboration de projets de Conducteur et de Memo d’une Réunion
Interministérielle, de Note technique, de Note de synthèse, etc.

Aussi, n’est-il pas besoin de souligner que le stage au Secrétariat Général du Gouvernement a
été une occasion privilégiée pour moi d’approfondir mes connaissances professionnelles en
matière de respect des procédures d’élaboration et d’adoption des textes législatifs et
règlementaires ?

6
INTRODUCTION

Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dispose de


l’Administration et de la Force armée conformément à l’article 53 de la Constitution. En
revanche, les grandes orientations sont définies par le Président de la République, Chef de
l’Etat.

Aux termes de l’article 55 de la Constitution du 25 février 1992, le Premier ministre, Chef du


Gouvernement, dirige et coordonne l’action gouvernementale. Il émet des directives et tous
actes à l’effet d’expliquer le contenu de la politique du Gouvernement et d’orienter l’action
des ministres.

Le Premier ministre veille à l’élaboration et à la réalisation du Programme de Travail du


Gouvernement.2

Le Programme de Travail Gouvernemental (PTG) est un outil de programmation périodique


de l’action du Gouvernement dans le domaine de l’élaboration et de l’adoption des projets de
texte à caractère législatif et règlementaire ainsi que des Documents de Politique nationale ou
de Stratégie.

Il est, à titre indicatif, le cadre de référence pour la programmation des dossiers en Conseil
des Ministres après leur examen par les réunions intermédiaires, en l’occurrence les Réunions
interministérielles, le Comité de Coordination des Secrétaires Généraux et le Conseil de
Cabinet. Le PTG peut contenir des dossiers qui peuvent être abandonnés au cours de son

2
Circulaire n°2016-001/PRIM-SGG du 04 janvier 2016 relative aux règles et procédures du Travail
Gouvernemental ;

7
exécution parce que des difficultés imprévues sont apparues ou que l’opportunité a changé au
cours de sa mise en œuvre.3

Il se différencie du Plan d’Actions du Gouvernement (PAG) ou déclaration de politique


générale, qui est un document présenté par le Premier ministre devant l’Assemblée Nationale.
Par exemple, le PAG de Transition 2021-2022 présenté par le Premier ministre devant le
Conseil National de Transition (CNT) traduit les hautes orientations données au
Gouvernement par le Président de la Transition, conformément à l’esprit et à la lettre de la
Charte et de la Feuille de route de la Transition.4

En principe, le PTG découle du PAG, c’est-à-dire que la mise en œuvre de certaines activités
nécessite l’adoption ou la modification d’un texte et ce sont ces projets de texte qui
alimentent le PTG.

Le PTG est établi en principe pour une période de six (06) mois conformément à la Circulaire
n°2016-001/PRIM-SGG du 04 janvier 2016 relative aux règles et procédures du Travail
gouvernemental. Mais exceptionnellement, il peut aller au-delà de six (6) mois, par exemple
le PTG de la Transition a été élaboré pour dix-huit (18) mois correspondant à la durée de la
Transition avec une évaluation semestrielle.5

Il se présente sous une double forme, à savoir une présentation sectorielle ou par ministère et
une présentation chronologique ou ventilation du programme par mois.

Le Secrétariat Général du Gouvernement (SGG) intervient à toutes les étapes d’élaboration et


veille au respect des règles de fond et des procédures du travail gouvernemental.

Historiquement, le Secrétariat Général du Gouvernement a été créé par l’Arrêté Territorial


n°115 du 9 octobre 1957 sous l’appellation de Secrétariat général du Conseil du
Gouvernement6.

Ensuite, à l’accession de notre pays à l’indépendance et sous la II ème République, par la Loi
n°88-57 du 05 avril 1988 portant création du Secrétariat Général du Gouvernement, les

3
Thème : Règles, procédures et principes du Travail Gouvernemental ; Présenté par Monsieur Fousséni
COULIBALY, Conseiller Technique au Cabinet du Secrétariat Général du Gouvernement lors du Séminaire
gouvernemental du 26 juin 2021 au CICB ;
4
Présentation du Plan d’Actions du Gouvernement de Transition devant le conseil national de transition
par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, monsieur Moctar OUANE le 19 février 2021 ;
5
Entretien avec Monsieur Issa KONARE, Chef de la Division de la Gestion du Programme de Travail
Gouvernemental ;
6
Arrêté Territorial n°115 du 9 octobre 1957 portant création du Secrétariat général du Conseil du
Gouvernement.

8
dispositions de l’Arrêté ci-dessus cité ont été abrogées et le SGG a été érigé en un service
central ayant pour mission de suivre l’élaboration, l’organisation et l’exécution du
Programme de Travail du Gouvernement.

Enfin, le SGG a été érigé en un service de la Superstructure administrative à travers


l’adoption de l’Ordonnance n°04-001/P-RM du 25 février 2004, ratifiée par la Loi n°04-013
du 16 juillet 2004, il est placé sous l’autorité direct du Premier ministre, Chef du
Gouvernement. Conformément à l’article 2 de l’Ordonnance sus visée, Le SGG a pour
mission d’assurer l’organisation et de veiller au bon fonctionnement du
travail gouvernemental. A ce titre, il est chargé :

 de préparer le Conseil des Ministres et les réunions interministérielles et d’assurer le


suivi de l’exécution des décisions prises ;

 d’assurer l’élaboration et le suivi de la mise en œuvre du programme de travail


gouvernemental ;

 de participer à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires en organisant,


à cet effet, les consultations interministérielles nécessaires ;
 de veiller à la régularité des projets de lois, d’ordonnances et de décrets et, le cas
échéant, à leur conformité avec les délibérations du Conseil des Ministres ;

 de veiller à la régularité des arrêtés ministériels ;

 d’assurer les liaisons techniques avec les institutions constitutionnelles dont il


provoque la saisine par l’autorité compétente ;

 d’assurer l’enregistrement, le classement et la publication au Journal officiel des lois,


des ordonnances, des décrets et des arrêtés ministériels ;

 de donner des avis juridiques au Gouvernement ;

 de participer à l’information juridique par la constitution de bases de données


juridiques et la diffusion de la documentation juridique.7

En retrait de la vie politique, mais parfaitement inséré dans l’action administrative, il est donc
essentiellement l’instrument du travail collectif du Gouvernement. C’est-à-dire qu’il constitue
l’organe administratif permanent chargé d’assurer l’organisation et de veiller au bon

7
Ordonnance n°04-001/P-RM du 25 février 2004 portant création du Secrétariat Général du Gouvernement.

9
fonctionnement de l’activité gouvernementale, en même temps qu’il est le conseiller
juridique du Gouvernement.

Le SGG est une pièce maîtresse du dispositif d’élaboration de la prise de décision, il


intervient à toutes les étapes de l’organisation et du fonctionnement du travail
gouvernemental.

Le constat est que le SGG joue un rôle important dans le Travail Gouvernemental, mais au-
delà des acquis, il existe un certain nombre de difficultés que le SGG rencontre et qui
méritent d’être soulignées afin de proposer des recommandations.

Pour traiter le présent thème, nous examinerons successivement le rôle du SGG dans
l’élaboration du Programme de Travail Gouvernemental (Chapitre I) ; la mise en œuvre du
Programme de Travail Gouvernemental (Chapitre II) et le suivi-évaluation du Programme de
Travail Gouvernemental (Chapitre III), avant de voir les difficultés et les recommandations
liées au Travail Gouvernemental (Chapitre IV).

10
Chapitre 1 : L’élaboration du Programme de Travail Gouvernemental

L’élaboration du PTG découle des fondements juridique et politique (section 1) et suit un


processus bien défini (section 2).

Section 1 : Les fondements juridique et politique du Programme de Travail gouvernemental

Paragraphe 1 : Les fondements juridiques

Le travail gouvernemental est bâti sur un arsenal juridique et administratif (dispositions


constitutionnelles, législatives et réglementaires).

Les règles d’organisation du travail gouvernemental découlent, entre autres :

 de la Constitution qui confère au Gouvernement la conduite de la politique de la


Nation et au Premier ministre la direction et la coordination de l’action
gouvernementale (articles 53, 54, 55, 78 et 79)8 ;

 de la Charte de la Transition qui précise que le Plan d’actions de la Feuille de route de


la Transition, présenté par le Premier ministre, est adopté par le Conseil national de
Transition qui veille, en outre, à son contrôle et suivi-évaluation (articles 15 et 16)9.

 du décret fixant les attributions spécifiques des membres du Gouvernement10 ;


8
La Constitution du Mali du 25 février 1992 ;
9
La Charte de la Transition annexée au décret n°2020-0072/PT-RM du 1er octobre 2020 portant promulgation
de la charte de la Transition ;
10
Décret n°2021-0474/PT-RM du 26 juillet 2021 fixant les attributions spécifiques des Membres du
Gouvernement ;

11
 du décret portant répartition des services publics entre la Primature et les
départements ministériels11 ;

 du décret fixant les intérims des membres du Gouvernement12 ;

 de la Circulaire n°03-004/PM-RM du 27 mars 2003 relative aux relations entre


ministres de plein exercice et ministres délégués, à la solidarité gouvernementale et à
la direction de l’action du Gouvernement ;

 de la Circulaire n°2016-001/PM-SGG du 04 janvier 2016 relative aux règles et


procédures du travail gouvernemental ;

 du règlement intérieur des travaux du Conseil des Ministres.

NB : Ces trois derniers décrets font toujours l’objet de relecture à la faveur de la mise
en place d’une nouvelle architecture gouvernementale.

Paragraphe 2 : Les fondements politiques

Au regard du contexte socio-politique, le Chef de l’Etat annonce les grandes orientations,


décisions et priorités politiques du moment.

Ces priorités sont définies, soit dans une lettre de cadrage, soit dans une lettre de mission, soit
dans le programme de campagne du Président de la République ou une feuille de route
adressée au Premier ministre.

Sur la base de ce document, le Premier ministre élabore le Plan d’Actions du Gouvernement


(PAG) et engage la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée Nationale, en
présentant son Programme de Gouvernement (les grands axes et les principales mesures à
mettre en œuvre).

Le Programme de Travail Gouvernemental peut être défini comme un outil de


programmation et d’évaluation périodique de l’action gouvernementale dans le domaine de
l’élaboration et de l’adoption des projets de texte à caractère législatif et réglementaire ainsi
que des documents de politique publique.

Cependant, l’actualité peut imposer des sujets nouveaux qui, n’ayant pas été prévus six (6)
mois à l’avance, seront néanmoins soumis au Conseil des Ministres.

11
Décret n°2021-0475/PM-RM du 26 juillet 2021 portant répartition des services publics entre la Primature et
les Départements ministériels ;
12
Décret n°2021-0476/PT-RM du 26 juillet 2021 fixant les Intérims des Membres du Gouvernement.

12
Le Programme de Travail Gouvernemental doit comporter l’ensemble des dossiers pertinents,
rationnels et réalisables que les départements ministériels se proposent de soumettre au
Conseil des Ministres au cours d’une période de six (06) mois en général.13

Section 2 : Le processus d’élaboration du PTG

Le PTG se présente sous une double forme : une présentation sectorielle ou par ministère (cf.
Annexes I et II de la Circulaire du 04 janvier 2016) et une présentation chronologique ou
ventilation du programme par mois.

Pour l’élaboration du PTG, le Secrétaire Général du Gouvernement adresse une lettre à


chaque département ministériel en lui demandant de faire parvenir (en précisant une date
butoir) au SGG, les mesures législatives et règlementaires à inscrire dans le Programme de
Travail Gouvernemental. Cette lettre est accompagnée d’un chronogramme élaboré à cet
effet.

Pour l’élaboration dudit PTG, les propositions doivent tenir compte des grandes orientations
du Chef de l’Etat et des priorités définies par le Premier ministre dans la Déclaration de
Politique Générale, du Programme d’Actions du Gouvernement et des options de mise en
œuvre de la politique gouvernementale au niveau des départements sectoriels.

En principe, il s’agit de l’ensemble des dossiers de projets de texte ayant déjà fait l’objet de
réunions préparatoires et de consultations nécessaires que le département se propose de
soumettre au Conseil des Ministres au cours dudit semestre.

Le PTG est élaboré pour une période de six (6) mois. L’élaboration du PTG du premier
semestre d’une année N se fait concomitamment avec l’évaluation du PTG du second
semestre de l’année N-1.

Chaque Département ministériel renseigne le modèle de tableau annexé à la Circulaire


n°2016-001/PRIM-SGG du 04 janvier 2016 relative aux règles et procédures du Travail
gouvernemental qui se présente comme suit :

1. NOM DU MINISTERE

PERIODE
NATURE ET
MINISTERES ET STRUCTURES D’EXAMEN PAR LE
N° INTITULE DU OBJECTIFS
IMPLIQUES CONSEIL DES
DOCUMENT
MINISTRES

13
Fousséni COULIBALY, op. cit., page 7.

13
Les départements doivent envoyer en plus de la copie physique, la version électronique des
documents aux adresses électroniques indiquées dans la lettre.

Après avoir procédé à la centralisation des différentes propositions, le SGG élabore une
Communication écrite sur le nouveau PTG comprenant l’ensemble des projets de texte à
caractère législatif et règlementaire ainsi que des Documents de Politique nationale ou de
Stratégie.

Les documents élaborés font l’objet d’une validation interne au SGG avant de les soumettre à
l’examen des Secrétaires Généraux des départements ministériels à travers une réunion du
Comité de Coordination des Secrétaires Généraux (CCSG) pour une mise en cohérence des
propositions des départements ministériels.

La version issue de la réunion du CCSG est soumise à l’examen du Conseil de Cabinet avant
d’être soumis à l’approbation du Conseil des Ministres en cas de nécessité.

Il est notifié à chaque ministre par le Secrétaire Général du Gouvernement qui prépare et
transmet, en outre, une copie des mesures législatives au ministre chargé des Relations avec
les Institutions pour information du Parlement sur les projets de loi ou d’ordonnance.

Une fois adopté en Conseil de Cabinet, on procède à sa mise en œuvre.

Chapitre II : La mise en œuvre du Programme de Travail Gouvernemental

Le Programme de Travail Gouvernemental est mis en œuvre à travers la programmation des


dossiers aux différentes consultations interministérielles jusqu’à leur introduction en Conseil
des Ministres et au suivi de la prise en charge des conclusions et recommandations de ces
consultations interministérielles.

Section 1 : La programmation des dossiers en consultations interministérielles

Après l’adoption du PTG, les Départements ministériels envoient les dossiers au SGG en vue
de leur introduction dans le circuit d’adoption.

A partir de la réception venant des différents ministères, le Département de la Législation et


du Travail Gouvernemental (DLTG) du SGG procède à la programmation des dossiers en

14
consultations interministérielles, notamment en réunion interministérielle, en Comité de
Coordination des Secrétaires Généraux ou en Conseil de Cabinet.

Paragraphe 1 : La Réunion interministérielle

La réunion interministérielle (RI) a pour objet d’examiner les projets de texte et de


communication écrite, préparés par les départements ministériels afin d’harmoniser les points
de vue, de vérifier la régularité juridique et de procéder aux mises en forme.

Elle est convoquée par le Secrétaire général du Gouvernement et présidée par son
représentant qui est généralement un Chef de département ou un Conseiller technique.

Mais, il arrive qu’en raison de la sensibilité de certains dossiers, la réunion interministérielle


soit présidée par le Secrétaire général du Gouvernement ou son Adjoint.

Les réunions interministérielles font l’objet d’une programmation mensuelle si le nombre de


dossiers le permet. Dans le cas contraire, la programmation est faite par semaine.

Généralement, tous les départements ministériels sont conviés à la réunion interministérielle.

Toutefois, certains dossiers en fonction de leur nature sont examinés en réunion


interministérielle restreinte sur convocation des départements ministériels concernés
directement par le sujet traité ou pour prendre en charge des recommandations du Conseil des
Ministres.

En plus des ministères, le Commissariat au Développement institutionnel (CDI) est


systématiquement convié à toutes les réunions interministérielles devant examiner les projets
de texte relatifs à la création, à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre
organique des services publics.

L’avis du CDI est requis avant la programmation du dossier en réunion.

Afin de s’assurer que les politiques nationales prennent en compte la Gestion Axée sur les
Résultats, le Commissariat au Développement Institutionnel a souhaité sa participation à
toutes les réunions interministérielles portant sur ce sujet.14

Le niveau de représentation des départements ministériels à la réunion interministérielle


est celui de Conseiller technique, de Chargé de mission, de Directeur de service central ou
d’organisme personnalisé.

14
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12 ;

15
Le nombre de participants aux réunions du Secrétariat Général du Gouvernement est limité,
en principe à deux (02) personnes par ministère ou toute autre structure conviée, mais un seul
dans la pratique, à l’exception du ministère porteur du dossier.

Les départements ministériels sont tenus d’envoyer au Secrétariat Général du Gouvernement,


sept jours (7) à l’avance les dossiers à examiner par la réunion interministérielle.

Le dossier de la réunion est transmis par le Secrétariat Général du Gouvernement à


l’ensemble des ministères concernés soit sur support papier, soit par voie électronique au
moins soixante-douze (72) heures à l’avance pour permettre aux représentants des structures
conviées d’y participer de manière constructive à travers leurs observations écrites. 15

L’avis de convocation comporte l’objet de la réunion, qui doit être suffisamment clair, les
noms responsables de la réunion, la date, l’heure et le lieu de la réunion.

A l’occasion des RI, les responsables de la réunion représentant le SGG sont chargés
d’assurer la coordination des débats.

Au cours de la réunion, sont recueillies les observations (d’ordre général et d’ordre


spécifique) des participants sur le dossier des représentants des autres départements.

Le nombre de dossiers examinés en RI n’est pas lié au nombre de dossiers inscrits au PTG
comme l’atteste le Tableau ci-dessous.

PTG Nombre de Nombre de dossiers Nombre de dossiers


dossiers inscrits inscrits au PTG hors PTG examinés
au PTG examinés en RI au au cours du
cours du semestre semestre en RI
PTG de la Transition
« actualisé » de juin 156 42 13
à décembre 2021
PTG de la Transition
du 1er semestre 102 19 26
(décembre 2020 à
mai 2021)
PTG du 1er semestre
2020 166
15
Circulaire n°2016-001/PRIM-SGG du 04 janvier 2016, op. cit. , page 7.

16
49 25
PTG du 2ème
semestre 2019 210 48 01
PTG du 1er 208 29 40
semestre 2019
Source : La Division de la Gestion du Programme de Travail Gouvernemental

A l’issue de la réunion, les recommandations sont prises en charge par le ministère initiateur,
puis transmises dans un délai de sept (7) jours au Secrétariat Général du Gouvernement en
vue d’une lecture de conformité avant la programmation du dossier, le cas échéant, au Comité
de Coordination des Secrétaires Généraux.16

Paragraphe 2 : Le Comité de Coordination des Secrétaires Généraux

Le Comité de Coordination des Secrétaires Généraux (CCSG) ne se tient qu’en cas de


nécessité. Dans le cas contraire, le projet est directement soumis soit à l’examen du Conseil
de Cabinet ou à l’approbation du Conseil des Ministres.

La réunion du CCSG vise à affiner davantage les projets de texte.

Avant l’examen d’un dossier par le CCSG, le département initiateur doit le transmettre, dans
un délai minimum de dix (10) jours, au Secrétariat Général du Gouvernement.

Le CCSG réunit, sous la présidence du Secrétaire Général du Gouvernement, outre les


Secrétaires Généraux des départements ministériels, les Conseillers techniques et Chargés de
mission en service au Cabinet du Premier ministre.

Le Secrétaire général du Gouvernement est assisté de son Adjoint et des Chargés de dossiers
qui assurent le secrétariat de séance.

En cas d’absence ou d’empêchement d’un Secrétaire général de département ministériel, il


peut se faire représenter par un Conseiller technique.

La participation des Conseillers techniques au CCSG doit être une exception et non le
principe.17

16
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12-15.
17
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12-15-16.

17
Les dossiers examinés par le CCSG concernent principalement ceux issus de la RI ou non,
mais dont l’importance requiert un examen et une concertation approfondis avant l’étape du
Conseil de Cabinet ou du Conseil des Ministres.

PTG Nombre de Nombre de dossiers Nombre de dossiers


dossiers inscrits inscrits au PTG hors PTG examinés
au PTG examinés en CCSG au au cours du
cours du semestre semestre
PTG de la Transition
« actualisé » de juin 156 16 06
à décembre 2021
PTG de la Transition
du 1er semestre 102 01 00
(décembre 2020 à
mai 2021)
PTG du 1er semestre
2020 166 02 00
PTG du 2ème
semestre 2019 210 05 01
PTG du 1er semestre 208 05 02
2019
Source : La Division de la Gestion du Programme de Travail Gouvernemental

En cas de désaccord entre les départements ministériels sur tout ou partie d’un projet examiné
en Comité de Coordination, il appartiendra au Secrétariat Général du Gouvernement
d’harmoniser, en rapport avec les ministres concernés, les différents points de vue et d’en
rendre compte au Cabinet du Premier ministre pour toutes fins utiles.18

Paragraphe 3 : Le Conseil de Cabinet

Le Conseil de Cabinet réunit sous la présidence du Premier ministre, l’ensemble des membres
du Gouvernement.

Son ordre du jour est arrêté par le Premier ministre, sur proposition du Secrétaire Général du
Gouvernement.

18
Circulaire n°2016-001/PRIM-SGG, op. cit. , pages 7-15.

18
Sont inscrits à son ordre du jour, les points ayant fait l’objet d’un accord préalable entre tous
les ministères intéressés soit au moyen de réunions interministérielles ou du Comité de
Coordination des Secrétaires Généraux soit par tout autre moyen de concertation.

Le Secrétaire Général de la Présidence de la République ou son représentant, le Directeur de


Cabinet du Premier ministre ainsi que le Secrétaire Général du Gouvernement assistent avec
voix consultative au Conseil de Cabinet.

Selon le Décret n°92-007 du 18 juin 1992 relatif aux attributions des membres du
Gouvernement, le Conseil de Cabinet prépare les décisions du Gouvernement dans les
matières suivantes : les marchés publics, les affaires domaniales, les rapports de mission, les
orientations en matière de schéma d’urbanisme. Il peut, en outre, être saisi par le Premier
ministre de toutes autres questions.

Le Conseil de Cabinet peut être précédé de la réunion d’un Comité interministériel sectoriel.

Les Comités interministériels sectoriels sont des instances déconcentrées de coordination de


l’action gouvernementale (cf. Décret n°2018-0802/PM-RM du 19 octobre 2018 portant
création de comités interministériels sectoriels de coordination de l'action
gouvernementale : Souveraineté et Gouvernance ; Infrastructures, Cadre macroéconomique
et Investissement ; Développement social et culturel). 19

Il est recommandé aux départements ministériels de déposer les dossiers au Secrétariat


Général du Gouvernement, au moins dix (10) jours avant leur examen par le Conseil de
Cabinet.

PTG Nombre de Nombre de dossiers Nombre de dossiers


dossiers inscrits examinés par le Conseil hors PTG examinés
au PTG de Cabinet au cours du au cours du
semestre semestre par le CC
PTG de la Transition
« actualisé » de juin 156 01 01
à décembre 2021
PTG de la Transition
du 1er semestre 102 00 00
(décembre 2020 à

19
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12-15-16-17.

19
mai 2021)
PTG du 1er semestre
2020 166 00 00
PTG du 2ème
semestre 2019 210 02 00
PTG du 1er semestre 208 01 00
2019
Source : La Division de la Gestion du Programme de Travail Gouvernemental

Il permet au Gouvernement de s’accorder sur les dossiers avant leur examen par le Conseil
des Ministres sous la houlette du Président de la République.

Paragraphe 4 : Le Conseil des Ministres

Le Conseil des Ministres est la forme organisée, par la Constitution, de réunion des membres
du Gouvernement.

Il peut, entre autres, délibérer sur les projets de loi et d’ordonnance après avis de la Cour
suprême, procéder aux nominations à des emplois civils et militaires supérieurs.

Il peut également autoriser le Premier ministre à engager, devant l’Assemblée Nationale, la


responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration
de politique générale.

Il est aussi habilité à décréter l’état de siège et l’état d’urgence et à convoquer le collège
électoral.

Il constitue l’instance d’impulsion et de surveillance de la Politique du Gouvernement à


travers laquelle sont prises d’autres décisions pour lesquelles une délibération en Conseil des
Ministres est prévue par une loi organique, une loi ordinaire, une ordonnance ou un décret.

Le Conseil des Ministres réunit le Chef de l’Etat, le Premier ministre et tous les membres du
Gouvernement.

Le Secrétaire Général de la Présidence de la République et le Secrétaire Général du


Gouvernement assistent aux réunions du Conseil des Ministres avec voix consultative.

Le Secrétariat Général du Gouvernement soumet au Premier ministre, en principe quinze


(15) jours avant la date prévue, la liste des textes qui pourront éventuellement être inscrits à
l’ordre du jour de la prochaine séance du Conseil des Ministres.

20
Il s’assure, au préalable, que les textes ont satisfait les règles de consultations intermédiaires
requises et qu’ils sont réguliers en la forme et au fond.

Le Conseil des ministres peut se réunir en tout autre lieu du territoire à l’initiative du Chef de
l’Etat. Par exemple :

- le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 29 décembre


2010 dans les locaux du Gouvernorat de Sikasso, sous la présidence de Monsieur
Amadou Toumani TOURE, Président de la République ;
- le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le jeudi 25 mai 2017 dans la
Salle de conférence du Gouvernorat de Ségou, sous la présidence de Monsieur
Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République.

L’ordre du jour est arrêté par le Chef de l’Etat sur proposition du Premier ministre.

La preuve des concertations instituées par des textes législatifs et réglementaires doit être
constatée par un avis de non objection des organismes concernés.

Le Chef de l’Etat peut convoquer le Conseil des Ministres en séance extraordinaire pour
l’examen d’une question particulière.

En cas d’absence du Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres se réunit sous la présidence du
Premier ministre, en vertu d’une délégation expresse (cf. Décret n°2019-0664/P-RM du 27
août 2019)20.

Les décisions du Conseil des Ministres, tenu en dehors de la présence effective du Chef de
l’Etat, ne sont applicables qu’après notification de l’approbation de celui-ci au Premier
ministre.

Les débats ne donnent pas lieu à un vote. En effet, après un tour de table sur une question
donnée, le Premier ministre tire la conclusion. Cette conclusion est complétée, le cas échéant,
par les instructions du Chef de l’Etat.

Le respect du secret des délibérations constitue une obligation pour tous ceux qui participent
ou assistent aux séances du Conseil des Ministres.

Les ministres sont invités à ne pas faire de déclaration publique sur les sujets inscrits à l’ordre
du jour du Conseil des Ministres avant la tenue de celui-ci.

20
Décret n°2019-664/P-RM du 27 août 2019 autorisant le Premier ministre à présider le Conseil des Ministres
du Mercredi 28 août 2019.

21
Il reste entendu que la solidarité demeure l’un des principes cardinaux d’une équipe
gouvernementale.

NB : La solidarité signifie que le Gouvernement est doté d’une existence juridique


distincte de celle de ses membres. Si chaque membre est responsable de ses actes, il l’est
également, en tant que membre du collectif gouvernemental, de la politique générale du
Gouvernement.21

Mais le constat est que le nombre de dossiers hors PTG adoptés en Conseil des Ministres est
plus élevé que le nombre de dossiers inscrits au PTG adoptés comme l’atteste le Tableau ci-
dessous.

PTG Nombre de Nombre de dossiers Nombre de dossiers


dossiers inscrits adoptés par le Conseil hors PTG adoptés
au PTG des Ministres au cours au cours du
du semestre semestre par le CM
PTG de la Transition
« actualisé » de juin 156 44 78
à décembre 2021
PTG de la Transition
du 1er semestre 102 21 73
(décembre 2020 à
mai 2021)
PTG du 1er semestre
2020 166 20 46
PTG du 2ème
semestre 2019 210 26 80
PTG du 1er semestre 208 40 80
2019
Source : La Division de la Gestion du Programme de Travail Gouvernemental

A la suite des consultations interministérielles, le SGG coordonne la prise en charge des


conclusions et recommandations issues des différentes réunions.

Section 2 : Le suivi de la prise en charge des conclusions et recommandations des différentes


consultations
21
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12-15-16-17-19.

22
Après la tenue de la réunion interministérielle, du Comité de Coordination des Secrétaires
Généraux et du Conseil de Cabinet, les responsables du SGG rédigent un compte rendu qui
fait ressortir toutes les conclusions et recommandations et veillent à leur prise en charge.

La fin du Conseil des Ministres est sanctionnée par un communiqué qui rend compte des
délibérations. Ce communiqué est préparé par le Secrétariat général du Gouvernement et
diffusé au Journal télévisé de 20 heures de l’ORTM et mis à la disposition du public à travers
le site internet du SGG et les différentes presses (écrites et en ligne). Le compte rendu
analytique des délibérations du Conseil (relevé des décisions) est ensuite dressé en vue de
permettre le suivi des décisions, conclusions, orientations ou directives données aux ministres
et la constitution de la mémoire du Gouvernement. Ce suivi incombe au Secrétariat général
du Gouvernement pour le compte du Premier ministre.

Le SGG suit pour le compte du Premier ministre l’exécution des décisions prises par le
Conseil des Ministres, notamment la signature des projets de texte approuvés.

Il contrôle la prise en compte des orientations données par le Conseil des Ministres sur les
projets de loi, d’ordonnance et de décret approuvés et procède à la lecture des textes adoptés,
avant la signature par le Président de la République, en vue de leur promulgation et
publication au Journal officiel.

Les projets de loi adoptés sont définitivement mis en forme par le SGG conformément aux
directives données par le Conseil des Ministres, en rapport avec le ministre responsable. A ce
stade de la procédure, les décrets d’application préparés ne peuvent être signés et publiés
avant l’adoption et la promulgation même des lois auxquelles ils se rapportent.

Le SGG prépare ensuite la lettre de dépôt des projets de loi approuvés sur le Bureau de
l’Assemblée nationale et la transmet au Premier ministre. Au niveau du Gouvernement, la
mise en œuvre de la procédure législative et l’accomplissement des formalités nécessaires au
déroulement de cette procédure relèvent du Premier ministre et, le cas échéant, du Secrétaire
général du Gouvernement et du ministre chargé des relations entre le Gouvernement et
l’Assemblée nationale.
La lettre de dépôt présente l’économie des projets de loi déposés et indique explicitement le
ou les ministres qui soutiendront la discussion des projets de loi devant l’Assemblée
Nationale parce que la pratique institutionnelle ne s’oppose pas à la désignation d’un ministre
autre que le ministre initiateur du texte. A défaut d’une telle précision, le ministre responsable
des projets est de droit celui qui en soutiendra la discussion. En cas d’absence ou

23
d’empêchement de celui-ci le jour de la plénière, la règle de l’intérim jouera à moins que le
ministre titulaire n’en décide autrement, en sollicitant le report de l’examen de ses textes à
une autre session plénière et après accord du Premier ministre (responsabilité de la mise en
œuvre du Programme de travail gouvernemental découlant de la Déclaration de politique
générale).22

Une fois le texte adopté par l’Assemblée Nationale, il est mis en état par le Secrétariat de
l’Assemblée Nationale, en rapport avec le Secrétariat Général du Gouvernement, signé et
transmis au Gouvernement en vue de sa promulgation et de sa publication au Journal officiel
de la République.

Mais avant de préparer la promulgation suivie de la publication au Journal officiel du texte


définitivement adopté, il est également utile pour le Secrétariat Général du Gouvernement de
s’assurer que les formalités de saisine de la Cour constitutionnelle ont été observées ou que
les voies de recours sont épuisées. Cela est nécessaire puisque la Constitution ne fixe pas un
délai minimum à observer avant que le Président de la République ne procède à la
promulgation de la loi.

Les textes d’application des lois (décrets, arrêtés) doivent être pris dans un délai raisonnable
(six mois au plus) afin d’éviter que la responsabilité de l’Etat ne soit engagée pour le retard
accusé en la matière. C’est pourquoi, il est privilégié la préparation des textes d’application
en même temps que les textes de base. Dans ce cas d’espèce, avant de recueillir les signatures
requises, le SGG s’assure que les amendements apportés au projet de loi n’ont pas eu pour
effet de rendre caducs ou sans objet les projets de décret d’application préparés.

Si c’est le cas, il est procédé à une réévaluation des changements induits par les amendements
adoptés et, le cas échéant, au réexamen des projets de texte élaborés. Par contre, si les projets
de texte n’avaient pas été déjà élaborés, il doit être pris en compte les délais de consultation
légalement prescrits pour la détermination du chronogramme d’élaboration prévisionnel à
imposer aux départements concernés.

Le Secrétariat Général du Gouvernement est habilité, avant la promulgation de la loi ou avant


la signature des ordonnances et décrets par le Président de la République, à corriger les fautes
d’orthographe et de grammaire, à redresser les erreurs de forme mineures qui sont sans
influence sur l’esprit des dispositions adoptées. Ces corrections de forme ne peuvent avoir

22
Guide pour l’élaboration des textes législatifs et réglementaires, Août 2016 ;

24
pour conséquence de créer une discordance entre le texte signé ou promulgué et la version
délibérée et adoptée.23

L’intitulé de tout texte juridique est précédé d’une numérotation d’ordre attribuée par le SGG,
s’agissant des lois, après la promulgation et s’agissant des ordonnances, décrets et arrêtés,
après la signature.

Les textes législatifs et réglementaires sont enregistrés chronologiquement au niveau du


Secrétariat Général du Gouvernement.

Le SGG en plus de sa mission de coordination dans le cadre de l’élaboration et de mise en


œuvre du PTG, intervient aussi dans le suivi-évaluation. Dans cette mission de coordination
du Travail gouvernemental, le SGG connait des contraintes auxquelles nous allons proposer
des solutions.

Chapitre III : Le suivi-évaluation du Programme de Travail Gouvernemental

Le suivi-évaluation du PTG se fait sur la base de critères établis et suivant un processus.

Section 1 : Les critères d’évaluation du PTG

L’évaluation peut être considérée comme le fait de comparer les résultats obtenus aux
résultats attendus, dans le but de fournir des constats valides et un avis utile aux décideurs.

Les critères d’évaluation du PTG sont au nombre de trois (3) : soit le dossier est évalué
« exécuté » ; soit il est évalué « en cours d’exécution » ou il est évalué « non exécuté ».

1. La mention « exécutée » :

Un dossier est considéré à l’évaluation comme « exécuté » s’il a été adopté par le Conseil des
Ministres.

Les dossiers introduits en Conseil des Ministres, mais retirés à la suite de leur examen n’en
font pas partie.

2. La mention « en cours exécution » :

Un dossier est considéré comme étant « en cours d’exécution » à partir de sa réception par le
Secrétariat Général du Gouvernement pour introduction dans le circuit d’approbation.

23
Département des Liaisons et de l’Enregistrement du SGG.

25
A partir de la saisine du SGG, que ces dossiers soient ou non examinés en consultations
interministérielles ils sont considérés comme ayant connu un début d’exécution.

3. La mention « non exécutée » :

Un dossier est considéré comme « non exécuté » lorsqu’il n’a pas été envoyé au SGG par le
département pour être introduit dans le circuit d’adoption quel que soit son niveau de
préparation.

Même si le dossier a fait l’objet de réunions préparatoires, de consultations des éléments de


participation (organismes ou syndicats), s’il n’a pas été envoyé au SGG conformément au
planning du PTG, il est évalué « non exécuté ».

Dans la pratique, le taux d’exécution des dossiers est très faible par rapport au nombre de
dossiers inscrits au PTG. Voir le Tableau ci-dessous :

PTG Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de


dossiers dossiers dossiers en dossiers n’ayant
inscrits au exécutés cours pas connu de
PTG d’exécution début
d’exécution
PTG de la
Transition 156 44 dossiers soit 42 dossiers soit 70 dossiers soit
« actualisé » de 28,21% 26,92% 44,87%
juin à décembre
2021
PTG de la
Transition du 102 21 dossiers soit 17 dossiers soit 63 dossiers soit
1er semestre 21,57% 16,67% 61,76%
(décembre 2020
à mai 2021)
PTG du 1er
semestre 2020 166 20 dossiers soit 53 dossiers soit 93 dossiers soit
12,05% 31,93% 56,02%
PTG du 2ème
semestre 2019 210

26
26 soit 12,38% 39 dossiers soit 143 dossiers soit
18,57% 68,09%
PTG du 1er
semestre 2019 208 40 dossiers soit 15 dossiers soit 152 dossiers soit
19,23% 7,21% 73,07%
Source : La Division de la Gestion du Programme de Travail Gouvernemental

Le taux d’exécution du PTG de la Transition actualisé s’élève à 28,21% soit 44/156 et ce


taux est le plus élevé des cinq (5) dernières années.24

Les critères ci-dessus évoqués sont dégagés en suivant un processus d’évaluation.

Section 2 : Le processus d’évaluation du PTG

Dans la pratique, l’élaboration d’un nouveau PTG se fait en même temps que l’évaluation du
PTG en vigueur. Par exemple, l’élaboration du PTG de la Transition « Premier semestre
2022 » a été fait en même temps que l’évaluation du PTG de la Transition « Actualisé ».

A l’approche de la fin du semestre du PTG en vigueur, le SGG adresse une lettre à chaque
département ministériel leur demandant de faire parvenir (en précisant une date butoir) au
SGG, le projet de PTG pour le semestre à venir et l’évaluation du PTG en cours de leur
département.

Cela se fait suivant un chronogramme que le SGG élabore pour l’occasion et joint à la lettre.

Chaque département ministériel renseigne le modèle de tableau suivant :

1. NOM DU MINISTERE
PERIODE
PREVUE
DATE PERIODE
NATURE ET INTITULE DU DATE- DATE- POUR
N° REF/BE / C- D'ADOPTION OBSERVATIONS
DOCUMENT RI CCSG L'EXAMEN
CAB EN CM
PAR LE
CM

- Nombre Total :
- Nombre de dossiers examiné par la RI :
- Nombre de dossiers examiné par le CCSG :
- Nombre de dossiers examiné par le C-CAB :
- Nombre de dossiers adoptés par le CM :
24
Communication écrite sur l’évaluation du PTG de la Transition « actualisé » et le PTG de la Transition
« premier semestre 2022 », présenté le 28 janvier au Conseil de Cabinet.

27
Les départements envoient en plus de la copie officielle, la version électronique des
documents aux adresses électroniques du SGG mentionnées sur la lettre.

Ensuite, le SGG élabore la Communication écrite sur l’évaluation du PTG en vigueur et le


nouveau PTG.

L’évaluation suit le même circuit évoqué dans la partie élaboration du PTG, notamment la
discussion à l’interne sur le dossier ; la réunion du CCSG et le Conseil de Cabinet,
exceptionnellement le Conseil des Ministres.

Dans la pratique, on évalue les dossiers inscrits au PTG et les dossiers non-inscrits ou hors
PTG. Les dossiers hors PTG sont des dossiers, qui en raison de leur ponctualité ou de
l’urgence ne peuvent pas être programmés dans le PTG. Il s’agit des dossiers permanents de
certains départements ministériels constitués entre autres des projets de textes de ratification,
d’approbation, de naturalisation, d’affectation de parcelles de terrain et de déclaration
d’utilité publique.

On fait deux tableaux, l’un pour les dossiers inscrits au PTG et l’autre pour les dossiers non-
inscrits au PTG.

Généralement, les dossiers qui n’ont pas pu être adoptés durant le semestre en cours, sont
reprogrammés dans le nouveau PTG ou abandonnés.

Le constat est que le taux d’exécution des dossiers hors PTG est plus élevé que le taux
d’exécution des dossiers inscrits au PTG. Voir le Tableau ci-dessous :

PTG Nombre Nombre de Taux Nombre de Taux


total de dossiers dossiers hors
dossiers adoptés par le PTG adoptés
adoptés Conseil des au cours du
par le CM Ministres au semestre par
cours du le CM
semestre
PTG de la
Transition 122 44 36,07% 78 63,93%
« actualisé » de

28
juin à décembre
2021
PTG de la
Transition du 94 21 22,34% 73 77,66%
1er semestre
(décembre 2020
à mai 2021)
PTG du 1er
semestre 2020 66 20 30,30% 46 69,70%
PTG du 2ème
semestre 2019 106 26 24,52% 80 75,47%
PTG du 1er
semestre 2019 120 40 33,33% 80 66,67%
Source : La Division de la Gestion du Programme de Travail Gouvernemental

Au cours des cinq dernières années, le taux d’exécution du PTG dépasse rarement 20%. Celui
du PTG de la Transition actualisé « 28,21% » est le meilleur taux des cinq dernières années.

Ce constat s’explique par un certain nombre de causes que nous allons évoquer dans le
chapitre suivant.

Chapitre IV : Les difficultés et les recommandations liées au Travail Gouvernemental

Dans le cadre de l’exécution de sa mission de coordination du Travail gouvernemental, le


SGG rencontre beaucoup de difficultés (section 1) auxquelles nous allons donner quelques
recommandations (section 2) pour remédier à ces difficultés.

Section 1 : Les difficultés

Nonobstant le dispositif administratif mis en place et la réputation dont notre pays jouit en
matière d’élaboration de bons textes, les procédures du Travail gouvernemental sont loin
d’être parfaites. Le SGG dans l’accomplissement de sa mission rencontre des difficultés. On
peut citer les difficultés suivantes :

 la tendance des départements ministériels à inscrire au PTG de nombreux projets de


texte sans tenir compte de l’état d’avancement des études nécessaires, consultations et
concertations préalables, d’une part et sans aucun lien avec la mise en œuvre des
actions du PAG, d’autre part ;

29
 la forte proportion des dossiers traités, mais non préalablement inscrits au PTG :
mesures de mise en œuvre d’accords conclus avec les partenaires au développement
(déclencheurs) ou avec les partenaires sociaux (syndicats) ;

 les retards accusés dans la prise en charge des observations formulées lors des
réunions;

 la représentation des départements ministériels par des personnes n’ayant pas qualité ;

 l’absence aux réunions des représentants de certains départements ministériels ;

 les retards fréquents et parfois massifs des représentants de certains départements


ministériels.

 la méconnaissance des règles relatives au travail gouvernemental par certains


participants aux réunions. 25

A ces difficultés, je peux ajouter :

 la faible représentativité parfois des organes de la société civile aux séances de


concertation autour des projets de texte ;

 le fait que certains ministres n’arrivent pas à faire la différence entre le PTG et le Plan
d’Actions du Gouvernement (PAG) ;

 l’instabilité gouvernementale.

Toutes ces contraintes font qu’au cours du semestre, il est difficile d’atteindre un taux
acceptable d’exécution du PTG.

Au regard des contraintes sus évoquées, il convient de formuler quelques recommandations.

Section 2 : Les recommandations

En vue d’aplanir les difficultés ci-dessus relevées et permettre au SGG d’accomplir


pleinement sa mission, il faut :

 faire une programmation réaliste des dossiers à inscrire au Programme de Travail


Gouvernemental par les départements ;

25
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12-15-16-17-19-21.

30
 faire respecter la Circulaire relative aux règles et procédures du travail
gouvernemental, notamment en ce qui concerne les délais et le niveau de
représentation à la RI et au CCSG ;

 prendre les dispositions pour la participation effective des représentants des


départements ministériels aux réunions interministérielles ;

 renforcer les capacités des Conseillers techniques et Chargés de mission des


départements ministériels dans le domaine du travail gouvernemental.26

En plus de ces recommandations, d’autres mesures peuvent être envisagées. Par exemple :

 susciter la meilleure représentativité aux concertations avec les différentes couches


socioprofessionnelles dont les intérêts sont en cause ;

 écrire des lettres aux différents ministères absents aux réunions du SGG en mettant en
ampliation le Premier ministre, pour leur exiger d’être présent aux réunions
interministérielles ;

 ou que le SGG appelle personnellement les Secrétaires généraux absents aux réunions
pour les inciter à venir aux réunions ;

 chaque fois qu’il y a un nombre important de départements absents aux réunions,


avant de programmer le dossier en Conseil des Ministres, demander au département
porteur de recueillir l’avis des départements absents à la réunion interministérielle ;

 fixer un quorum pour la présence aux RI et réunion du CCSG ;

 organiser chaque semestre un séminaire sur le Travail gouvernemental à l’intention


des Conseillers Techniques et des Chargés de Mission des départements ministériels ;

 contraindre les dossiers hors PTG à l’autorisation préalable du Premier ministre, sauf
pour les cas urgent tels que les projets de ratification des accords.

CONCLUSION

26
Fousséni COULIBALY, op. cit. , pages 7-12-15-16-17-19-21-30

31
Au regard des connaissances acquises lors de ce stage, force est de reconnaître la délicate et
exaltante mission qui incombe au SGG dans le cadre de la coordination du Travail
gouvernemental.

Pour cela, il veille à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation du PTG en étroite collaboration


avec le Premier ministre et les ministres.

Cependant, dans le cadre de l’exécution de cette mission, il rencontre des difficultés qui ont
un impact sur la bonne coordination du travail gouvernemental et sur l’atteinte des résultats
escomptés, caractérisés par un taux d’exécution faible des dossiers inscrits au PTG par
rapport au dossiers non-inscrits au PTG.

Les solutions proposées aux différentes contraintes sus évoqués doivent permettre une
amélioration des procédures du Travail gouvernemental en général et en particulier du taux
d’exécution des dossiers inscrits au PTG (qui dépasse rarement 20%).

Une meilleure coordination du travail gouvernemental reste subordonnée au respect strict des
délais prescrits par le Chef du Gouvernement. Pour cela, chaque département ministériel doit
tenir compte du délai qu’il faut pour les consultations et études préalables avant l’inscription
du dossier en PTG.

REFERENCES DOCUMENTAIRES

32
A. Textes législatifs et réglementaires :

- La Constitution du Mali du 25 février 1992

- La Charte de la Transition annexée au décret n°2020-0072/PT-RM du 1er octobre


2020 portant promulgation de la charte de la Transition

- Ordonnance n°04-001/P-RM du 25 février 2004 portant création du Secrétariat


Général du Gouvernement

- Décret n°2019-664/P-RM du 27 août 2019 autorisant le Premier ministre à présider le


Conseil des Ministres du Mercredi 28 août 2019

- Décret n°2021-0474/PT-RM du 26 juillet 2021 fixant les attributions spécifiques des


Membres du Gouvernement ;

- Décret n°2021-0475/PM-RM du 26 juillet 2021 portant répartition des services


publics entre la Primature et les Départements ministériels ;

- Décret n°2021-0476/PT-RM du 26 juillet 2021 fixant les Intérims des Membres du


Gouvernement

- Arrêté Territorial n°115 du 9 octobre 1957 portant création du Secrétariat général du


Conseil du Gouvernement ;

- Arrêté n°2013-0209/PM-RM du 23 janvier 2013 déterminant les conditions d’accès et


les régimes de formation à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA)

- Circulaire n°2016-001/PRIM-SGG du 04 janvier 2016 relative aux règles et


procédures du Travail Gouvernemental ;

B. Autres Documents :

- Guide pour l’élaboration des textes législatifs et réglementaires, Août 2016

- Communication écrite sur l’évaluation du PTG de la Transition « actualisé » et le


PTG de la Transition « premier semestre 2022 », présenté le 28 janvier au Conseil de
Cabinet

- Communication écrite sur l’évaluation du PTG de la Transition, premier semestre


« Décembre 2020 à Mai 2021 » ;

- Communication écrite sur l’évaluation du PTG du premier semestre 2020 ;

- Communication écrite sur l’évaluation du PTG du second semestre 2019 et le


Programme de Travail gouvernemental au titre du 1er semestre 2020 ;

- Communication écrite sur l’évaluation du PTG du 1er semestre 2019 et le Programme


de Travail gouvernemental au titre du 2ème semestre 2019

33
- Présentation du Plan d’Actions du Gouvernement de Transition devant le Conseil
National de Transition par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Monsieur
Moctar OUANE le 19 février 2021 ;

- Thème : Règles, procédures et principes du Travail Gouvernemental ; Présenté par


Monsieur Fousséni COULIBALY, Conseiller Technique au Cabinet du Secrétariat
Général du Gouvernement lors du Séminaire gouvernemental du 26 juin 2021 au
CICB.

34
ANNEXES

35
Annexe 1 : Programme de rotation des fonctionnaires
stagiaires de l’ENA

36
Annexe 2 : Programme de stage des fonctionnaires de
l’ENA

37
Annexe 3 : Arrêté territorial n°115 du 9 octobre 1957
portant création d’un Secrétariat du Conseil de
Gouvernement

38
Annexe 4 : Loi n°88-57 du 5 avril 1988 portant création
du Secrétariat Général du Gouvernement

39
Annexe 5 : Ordonnance n°04-001/P-RM du 25 février
2004 portant création du Secrétariat Général du
Gouvernement

40

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